Vous êtes sur la page 1sur 4

DESCRIPTION DES OUVRAGES D’AEP DE LA PHASE 2 DU PROGRAMME

 Centre de santé (CSPS)

Comme prévu, un dispositif permettant aux acteurs du CSPS de disposer d’une eau potable a été mis
en place. Il comporte les éléments suivants d’amont en aval :

 Pompe Volanta réhabilitée et adaptée pour le refoulement de l’eau dans un réservoir


surélevé : initialement, cette pompe avait un faible rendement et ne permettait aucune mise
en charge à sa sortie du fait de l’usure du presse-étoupe de la tige-guide. La réhabilitation
s’est heurtée à quelques difficultés. Initialement, le puisatier (BPAF) a procédé au
remplacement du corps de pompe en fonctionnement depuis janvier 2011, au remplacement
du presse-étoupe sur la tige-guide et à l’aménagement du tuyau de sortie en l’équipant d’un
té et de deux vannes. Lors de la mise en eau, des fuites subsistant au niveau du presse-
étoupe, l’entrepreneur a décidé de retourner la tige-guide qui présentait une usure
marquée. Or, lors de cette opération, une rupture du sabot de base s’est produite. Il a donc
fallu extraire l’ensemble du train de tiges de commande et l’ensemble du tubage PVC de
refoulement pour remplacer la pièce de base, puis procéder au remontage de l’ensemble. (2
jours de travail d’une équipe de 3 personnes). Le résultat a été concluant : fonctionnement
parfait de la pompe soit en usage direct sur place, soit en refoulement en charge.

 Conduite enterrée entre la pompe Volanta et le réservoir de mise en charge : cette


conduite en PEHD alimentaire DN32 PN6 a été enterrée sur une trentaine de mètres.

 Réservoir de mise en charge : il s’agit d’un polytank d’une contenance de 700 litres au lieu de
500 prévus initialement, placé sur un support en cornières métalliques de 5 m de hauteur. Le
réservoir est protégé par des faces latérales et une toiture en tôles ondulées.

 Conduite de distribution : elle alimente en eau brute un point d’eau extérieur, un point
d’eau intérieur et le dispositif de potabilisation « Providence ».

 Dispositif de potabilisation Providence : un dispositif de potabilisation de type


« Providence » a été acheté en France (OSHUN), transporté et installé par SES avec l’appui de
l’entreprise ERAM, à l’intérieur du bâtiment de consultation. Son alimentation électrique est
assurée par un panneau solaire installé sur la toiture du bâtiment. Un certain nombre de
pièces détachées ont été fournies avec l’appareil : ballast, tube quartz, ampoule UV et filtres.
Une formation du personnel a été effectuée lors de la mission de mars 2019 pour
l’utilisation, la maintenance courante et le dépannage de l’appareil. Des panneaux
d’affichage ont été réalisés et mis en place à côté de l’appareil pour une bonne utilisation.
L’appareil a été opérationnel dès son installation.

 Evier à l’intérieur du bâtiment : il s’agit d’un évier inox à 2 bacs alimenté à la fois par un
robinet d’eau brute et un robinet d’eau traitée. Son évacuation est raccordée à un regard
extérieur suivi d’un puits perdu. De sa propre initiative, le maçon (ERAM) a carrelé les abords
de l’évier pour en faciliter le nettoyage.
 Lavabo extérieur : il a été adossé à une des deux latrines qui jouxtent le bâtiment de
consultation. Son évacuation est raccordée à un puits perdu.

 Utilisation de cet équipement : La mise en service de cet équipement a été effective le 8


mars. Elle donne entière satisfaction au personnel du CSPS qui l’utilise avec beaucoup de
rigueur.

 Alimentation en eau du hameau de Bassiama

 Nouveau puits de Bassiama : Le projet prévoyait la réhabilitation du puits à grand diamètre


existant. Lors de son installation sur ce puits, l’entreprise BPAF constatant la forte utilisation
de ce point d’eau a proposé de réaliser pour le même prix un nouveau puits qui a été
implanté à 500 m au NNW du puits existant, à proximité d’un groupement de concessions.
Cela a notamment permis aux villageois de Bassiama de continuer à s’approvisionner sur ce
puits existant malgré sa faible alimentation, pendant toute la durée des travaux. La nouvelle
implantation dans un secteur moins bâti a permis d’y réaliser un périmètre de protection plus
large que dans le cas du puits existant (30 m de côté). Le creusement de ce puits a été difficile
du fait de la dureté du rocher (siltites très compactes) et il a fallu recourir à des explosifs à
partir de 8 m de profondeur, ce qui a conduit à un surcoût et a été relativement compliqué
dans le contexte sécuritaire actuel du pays (achat des explosifs auprès d’orpailleurs). Un
avenant au contrat a dû être établi le 21 mai 2019 pour dédommager l’entrepreneur du
surcoût lié au recours à des tirs et à un approfondissement du puits par rapport à la prévision
initiale. La profondeur définitive atteinte par ce puits le 31 mai 2019 est de 16 m ; en fin de
saison sèche, dès le mois de juillet 2019, la profondeur du niveau de l’eau dans le puits est très
rapidement remontée dans le puits. A mi-juillet, elle était de 4 mètres (tranche d’eau libre de
12 m).

 Equipement du nouveau puits : Le puits a été bétonné en diamètre fini de 1,60 m, recouvert
d’une dalle en béton armé supportant 2 PMH de type India Inox. Un orifice fermé par un
cadenas permet l’accès à l’intérieur du puits pour des ajouts de javel et pour la mesure du
niveau de l’eau. Une plate-forme bétonnée fermée par des murs et équipée de 2 portillons
entoure le puits. Les eaux excédentaires sont conduites vers un abreuvoir de 5 m x 1 m,
localisé à 15 m de la plate-forme ; il est ainsi situé à l’extérieur du périmètre de protection.

 Périmètre de protection : Il est de forme carrée de 30 m de côté, constitué d’un grillage de


1,50 m de hauteur, fixé sur des fils d’acier tendus, supportés par des poteaux en cornières
métalliques de 50 mm espacés de 2,50 m, avec jambes de force dans les angles et à mi -
panneau. Les poteaux et jambes de force sont scellés dans des massifs de béton. L’accès à
l’intérieur du périmètre se fait par deux portails : 1,20 m et 3 m constitués chacun de 2
battants. Lors de la visite de réception de l’ouvrage (17 mai 2019), il a été décidé de
constituer un cavalier de remblais au pied extérieur du grillage, en utilisant le marinage du
puits, afin d’éviter l’affouillement sous le grillage par des animaux.
Le grillage est doublé d’une haie de jatrophas : espèce buissonnante aux feuilles amères non
consommées par les animaux et dont les graines servent à la fabrication de savon par les
villageoises; il a été choisi de planter cette haie sous forme de graines (croissance plus sûre
que par bouturage)
 Equipement sommaire du puits existant : une concertation avec les villageois consécutive à
la décision de réalisation d’un nouveau puits pour l’eau potable a conduit à consacrer le puits
existant à des usages autres que l’alimentation en eau potable. Une offre très modeste de
l’entreprise BPAF pour une réhabilitation sommaire du puits existant a été acceptée : curage
du puits, réhabilitation sommaire de la maçonnerie.

 Traitement de l’eau : il a été décidé de mettre en place un traitement de l’eau par chloration
à la Javel à 12 °, de manière à maintenir la teneur en chlore libre autour de 0,2 mg/litre. Une
formation a été donnée aux 2 gestionnaires de PMH pour le suivi et l’ajustement de la teneur
en chlore dans le puits : matin et soir, ils effectuent une mesure de la profondeur de l’eau
dans le puits et mesurent la teneur résiduelle. Un abaque fourni par SES et spécifique à
chaque puits leur permet de déterminer la quantité de Javel à rajouter dans le puits pour
atteindre la teneur de 0,2 mg/litre.

 Alimentation en eau du hameau de Tanmiga

 Nouveau puits de Tanmiga : Le contexte de Tanmiga est différent de celui de Bassiama : la


population y est concentrée dans 4 groupes de concessions où la population y est très dense
(environ 75% de la population) et dans des concessions plus dispersées sur un rayon
avoisinant 1 km (25 % restants de la population). Le nouveau puits a été implanté au cœur de
la zone la plus peuplée de manière à desservir au plus près 75 % de la population. Il a été aisé
d’identifier dans des espaces cultivés une zone convenant à la réalisation du puits et
permettant la réalisation d’un périmètre de protection. (voir annexe 3 : implantation des
ouvrages). Le creusement de ce puits a été un peu moins difficile qu’à Bassiama malgré la
dureté du grès. La profondeur de ce puits a été arrêtée à 13,80 m du fait de l’abondance des
arrivées d’eau ; en fin de saison sèche, le niveau de l’eau dans le puits était à une profondeur
de 6 m seulement : tranche d’eau de 7 m dans le puits, soit une réserve de 15 m3 disponible
instantanément. A mi-juillet, la profondeur de l’eau n’était plus que de 4 m (tranche d’eau de
9 m).

 Equipement du nouveau puits : Le puits a été bétonné en diamètre fini de 1,60 m, recouvert
d’une dalle en béton armé supportant 2 PMH de type India Inox. Un orifice fermé par un
cadenas permet l’accès à l’intérieur du puits pour des ajouts de javel et pour la mesure du
niveau de l’eau. Une plate-forme bétonnée fermée par des murs et équipée de 2 portillons
entoure le puits. Les eaux excédentaires sont conduites vers un abreuvoir de 5 m x 1 m,
localisé à 15 m de la plate-forme ; il est ainsi situé à l’extérieur du périmètre de protection.

 Périmètre de protection : Il est de forme carrée de 30 m de côté, constitué d’un grillage de


1,50 m de hauteur, fixé sur des fils d’acier tendus, supportés par des poteaux en cornières
métalliques de 50 mm avec jambes de force, espacés de 2,50 m. Les poteaux et jambes de
force sont scellés dans des massifs de béton. L’accès à l’intérieur du périmètre se fait par
deux portails : 1,50 m et 0,75 m. Lors de la visite de réception de l’ouvrage (17 mai 2019), il a
été décidé de constituer un cavalier de remblais au pied extérieur du grillage, en utilisant le
marinage du puits, afin d’éviter l’affouillement sous le grillage par des animaux.
Le grillage est doublé d’une haie de jatrophas : espèce buissonnante aux feuilles amères non
consommées par les animaux et dont les graines sont utilisées par les villageoises pour
fabriquer du savon ; il a été choisi de planter cette haie sous forme de graines (croissance
plus sûre que par bouturage)
 Traitement de l’eau : il a été décidé de mettre en place un traitement de l’eau par chloration
à la Javel à 12 °, de manière à maintenir la teneur en chlore libre autour de 0,2 mg/litre. Une
formation a été donnée aux 2 gestionnaires de PMH pour le suivi et l’ajustement de la teneur
en chlore dans le puits : matin et soir, ils effectuent une mesure de la profondeur de l’eau
dans le puits et mesurent la teneur résiduelle. Un abaque fournie par SES et spécifique à
chaque puits leur permet de déterminer la quantité de Javel à rajouter dans le puits pour
atteindre la teneur de 0,2 mg/litre.

Vous aimerez peut-être aussi