RAPPORT DE SORTIE D’ETUDE

ALIMENTATION EN EAU
POTABLE ET MACHINES
HYDRAULIQUES

Etudiants:
ALLOUTCHI Aba Salomé
KONATE Aïcha Radia
Elèves Ingénieures de Conception

Option : Exploitation et Traitement

des Eaux
 RAPPORT DE SORTIE D’ETUDE

TABLE DE MATIERE

INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1

1. Encadreurs de la visite ..................................................................................................... 1

2. Présentation et Intervenants du projet ............................................................................. 1

3. Site 1 : Poste de chloration sur la voie menant à l’INPHB-SUD. ................................... 2

4. Site 2 : Chantier du château d’eau d’Akpéssékro. .......................................................... 2

5. Site 3 : Station de traitement de Yamoussoukro VGE 2 de la SODECI. ........................ 3

6. Site 4 : Réservoir d’eau à proximité de la Fondation Félix Houphouët BOIGNY. ........ 4

CONCLUSION .......................................................................................................................... 5

ALLOUTCHI ABA SALOME § KONATE AICHA RADIA. Elève en Exploitation et Traitement des Eaux 3ème Année I
 RAPPORT DE SORTIE D’ETUDE

INTRODUCTION
Le mardi 24 mars 2015, nous avons effectué une sortie dans le cadre de la pratique des cours
d’Alimentation en Eaux Potables et de Machines Hydrauliques. Les lieux que nous avons visités
sont le poste de chloration sur la voie menant à l’INPHB-SUD, le chantier du château d’eau
d’Akpéssékro, la station de traitement de la ville de Yamoussoukro VGE de la SODECI et le
réservoir d’eau à proximité de la Fondation Félix Houphouët BOIGNY. Tous ces chantiers
visités s’inscrivent dans le cadre du renforcement du réseau de distribution de la ville de
Yamoussoukro.

Ce présent rapport rendra compte des connaissances que nous avons acquises lors de cette
sortie.

1. Encadreurs de la visite

Nous avons effectué cette sortie sous la supervision de trois de nos enseignants qui sont :

M. SILUE Tayourou : Enseignant de Barrage et d’Aménagement Hydro-Agricole, en charge

du contrôle des différents chantiers.

M. KOUASSI Patrice Djanhan: Enseignant d’Alimentation en Eaux Potables et de Machines

Hydrauliques.

M. GOGOUA Habib: Enseignant d’Hydraulique Générale.

2. Présentation et Intervenants des projets

Ces projets sont dans le cadre du PRICI (Projet d’urgence de Renaissance des Infrastructures
en Côte d’Ivoire) ; plus précisément pour le renforcement du réseau d’alimentation en eau de
la ville Yamoussoukro. Les principaux intervenants du projet sont :

₋ Maître d’ouvrage : Ministère des Infrastructures Economiques ;

₋ Maître d’œuvre : Office National de l’Eau Potable (ONEP) ;
₋ Financement : Banque Mondiale ;
₋ Entreprise exécutante : l’exécution se fait par deux entreprises avec ESPINA OBRAS
HIDRAULICAS pour la réalisation de VGE 3 et la réhabilitation de la bâche de la
fondation et de VGE 1. La seconde entreprise étant FRANZETTI pour la réalisation des
postes de chloration et du château d’eau d’Akpéssékro ;

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₋ Contrôle : BURET Civil Engineering et SONED AFRIQUE Etudes et Ingénierie du

développement.

3. Site 1 : Poste de chloration sur la voie menant à l’INPHB-SUD.

Le réseau de Yamoussoukro étant vaste, la SODECI dans le souci de maintenir la qualité

microbiologique de l’eau dans le réseau jusqu’au robinet des utilisateurs, a mis en place 5 postes
de chloration dans cette ville. A ces postes, il s’agira d’injecter le chlore dans le réseau de
distribution de l’eau traité. C’est une mesure d’intervention sur le réseau existant.

Observations

Le chantier est tenu par l’entreprise FRANZETTI. La conduite était à une profondeur inférieure
à la profondeur minimale de pose, cela peut être dû à l’érosion. La conduite est en Fonte, elle
dessert l’INPHB et les zones environnantes. Le poste de chloration est visible à la figure 1 et la
conduite à la figure 2.

Conduite de
desserte

Poste de
chloration

Figure 2 Poste de chloration en construction Figure 1 Conduite de distribution devant être

connecté au poste de chloration

4. Site 2 : Chantier du château d’eau d’Akpéssékro.

Le château d’eau d’Akpéssékro s’inscrit dans le cadre du renforcement du réseau de

Yamoussoukro. Il doit servir également plus tard à alimenter en eau potable quelque villes
environnantes. Sa capacité est de 2 000 m3. Le château sera alimenté par une station de relevage
dans le réservoir de la Fondation Felix Houphouët BOIGNY. L’entreprise exécutante est
FRANZETTI.

Observations

Le chantier est à sa phase finale. Sa hauteur est de 30 m. La fondation, les piliers et les coffrages
pour la cuve ont tous été réalisés. Le coffrage est en bois et le ferraillage en acier Haute

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Adhérence (HA) tous deux séparés par des cales à béton. La charpente métallique soutien
l’ouvrage depuis le terrain naturel jusqu'à la cuve. (cf. figures 3 et 4)

Les pièces préfabriquées pour la coupole sont également disponibles sur le chantier. Le trou
d’homme est en construction et servira à l’accès à la cuve pendant l’exploitation pour
l’entretien.

Les ouvrages de réception des différentes conduites ont été fixés. Ses conduites sont celles de
la vidange, de l’adduction, de la distribution, du trop-plein et de l’incendie.

Réservoir Trou d’homme

Charpente

Figure 4 vue de l’extérieur du château Figure 3 vue de l’intérieur du château

5. Site 3 : Station de traitement d’eau de Yamoussoukro VGE 2 de la SODECI.

Il s’agit de l’exécution des travaux de réhabilitation des installations de production d’eau

potable de la station VGE 2 de la ville.

Nouvelle ligne de traitement VGE 3

L’eau brute viendra de Zambakro jusqu'à la station de traitement où elle sera stockée dans le
château d’eau brute. Après la coagulation et la floculation elle sera acheminée au décanteur
lamellaire. L’eau décantée sera pompée jusqu’aux filtres sous pression qui élimineront les
matières toujours en suspension. L’étape finale, est la désinfection pour amener l’eau à la bâche
d’eau traitée, puis à la station de reprise ou les pompes permettront de l’acheminer au château
d’eau. Les figures 5,6 et 7 rendent compte de la nouvelle technologie utilisée pour la VGE 3.

Observations

Lorsque la VGE 3 sera terminée avec une production de 520 m3/h. Elle sera mise en service.
Ainsi on réhabilitera la station VGE 2 qui ne fonctionne plus à sa capacité optimale. Ces deux
stations permettront d’avoir une production d’environ 1500 m3/h si l’exhaure sur le Bandama
(Zambakro) s’y prête. Le coagulant qui sera utilisé est le sulfate d’alumine qui sera injecté dans

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une salle d’agitation rapide (salle de coagulation) puis acheminé à la salle de floculation
d’agitation lente. Le pH sera régulé par la chaux. Le chlore quant à lui, sera utilisé comme
réactif désinfectant : bon pour son effet de rémanence dans le réseau.

Figure 7 Description de la ligne de Figure 6 Filtre sous pression Figure 5 Décanteur lamellaire
traitement du VGE 2

6. Site 4 : Réservoir d’eau à proximité de la Fondation Felix Houphouët BOIGNY.

La réhabilitation du réservoir d’eau est à la charge de l’entreprise ESPINA. C’est un réservoir

semi-enterré. Il a une capacité de 1000 m3 et doit permettre d’alimenter le château d’eau
d’Akpéssékro qui a une capacité de 2000 m3. L’eau qui alimentera ce réservoir sera issue du
VGE 2 et VGE 3.

Observations

A notre arrivée sur le chantier, il était à sa phase de nettoyage. Les conduites à l’intérieur du
réservoir sont à changer, car elles ont subi la corrosion et ne sont plus utilisables. La chambre
des machines hydrauliques (pompes) est dans un mauvais état : elle subira également une
rénovation. Les figures 9 et 10 attestent de l’état actuel de la bâche d’eau.

Figure 8: Conduite de reprise dans le Figure 9 Conduite d’adduction du réservoir

réservoir existant

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CONCLUSION
Les nouveaux dispositifs exécutés sont performants et permettent d’assurer la chaine de
transmission de l’eau des stations de traitement VGE 2 et VGE 3 au château d’eau
d’Akpéssékro en passant par le réservoir d’eau de la Fondation Félix Houphouet Boigny.
Toutefois les arrivées et les pompages d’eau à cette bâche devront se faire avec une coordination
parfaite pour éviter les disfonctionnements au niveau du réservoir ; cette dernière ayant une
capacité égale à la moitié de celle du château d’eau qu’elle doit alimenter. De plus une étude
approfondie sur la zone de captage à Zambakro doit être réalisée pour s’assurer qu’on puisse
disposer de la quantité dont on a besoin pour l’ensemble des stations de traitement. Afin de ne
pas faire un renforcement qui ne pourra pas être utilisé à sa capacité optimale.

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