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Généralités :
L’écosytème vaginale :
A l’état normal, le vagin est une cavité septique : présence de plusieurs germes (commensaux)
avec la prédominance des lactobacilles (jusqu’à 10 000 000 germes/ml).
Ces lactobacilles ont un rôle protecteur contre toutes les infections vaginales sauf les mycoses.
Ce rôle protecteur est dû à la transformation du glycogène en acide lactique par les lactobacilles ;
ce qui rend le PH bas (entre 3,5 et 5,5) dans le vagin
Le glycogène est produit par les cellules épithéliales du vagin sous l’influence de l’œstrogène
L’acidité n’étant pas propice à la prolifération des bactéries
Age
Grossesse
Contraception
Activité sexuelle
Conduites d’hygiène
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Les infections génitales basses
I/- Généralités :
II/- Classification :
Symptômes :
Prurit (++),
Érythème important extension fréquente à la vulve et au périnée
leucorrhées blanches épaisses, crémeuses; .grumuleuses
PH vaginale <3,5
La mycose
Diagnostic
Dg clinique
examen direct au microscope : présence de filaments mycéliens
Culture sur milieux de sabouraud
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Traitement
1. Episode isolé :
Traitement par voie locale seul, par dérivés imidazoles (econazole,
fluconazole, miconazole) en ovule,+efficace que la nystatine
Traitement oral : Fluconazol150 une seule prise si signes++
Crèmes locale (imidazoles) solution iodée (Bétadine)
Savons alcalin ou neutre
Les conseils d’hygiène : proscrire les savons acides pour la toilette
intime, éviter les sous- vêtements synthétiques
Symptômes
L’existence de leucorrhées adhérentes grisâtres, mousseuses
malodorantes ++ (poisson en décomposition) exagère par + goutte
Vaginose bactérienne
de potasse
pH vaginal >4,5
Présence de clue-cells à l’examen direct
Traitement
Si épisode isolé :
antibiotiques :
secnidazole : 2 g en 1 prise per os +++
métronidazole per os : 1 g par jour pendant 5 à 7 jours +++
métronidazole local : moins efficace
Correcteur de l’écosystème : pas systématique
Si Complications : récidives fréquentes : rééquilibrer la flore
vaginale (correcteur de l’écosystème) + traitement anti-infectieux
Les correcteurs de l’écosystème :
Prébiotiques (régulent le PH)
Probiotiques (lactobacilles) :
Lactobacilles de substitution : Gynophilus
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localement traitement de 7 jours (ou 3 à 5 jours pendant les
règles)
Œstrogènes locaux : acide lactique, acide ascorbique
Bactérienne Virale
Trichomonas Herpes (HSV)
Chlamydia Condylome (HPV)
Gonocoques
La Syphilis
1. Infections bactériennes :
C’est une IST qui peut cacher une autre (On Fasigyne, Secnol),
recherche même l’hépatite et le VIH en cas d’IST) souvent en dose unique
Diagnostic : par voie orale
Détectable à l’examen direct sous microscope
Protozoaire Très mobile grâce à ses flagelles
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Neisseria gonorrheae, C’est une I.S.T en recrudescence Ceftriaxone
cocci Gram- :rocephine 250 mg a
Chez la femme: souvent vulvo- vaginite sub- aiguë( 5OOmg IM, prise
leucorrhée jaune-verdâtre purulente avec vulvite unique
;cervicite++ Cefixime(oroken ):
Chez l’homme: urétrite aiguë++( brûlure 400 mg, VO, prise
mictionnelle violente et écoulement abondant unique
purulent jaune- verdâtre) Spectinomycine
Le risque chez le nouveau-né : ophtalmie (trobicine)2 g IM
prise unique
gonocoques
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Le Treponema La syphilis primaire : Syphilis primaire : 1 seule
Pallidum le chancre : exulcération injection intra-
Transmission indolore, unique, indurée, à musculaire de
sexuelle ds contours réguliers+ benzathine-pénicilline. En
95/100+++ (∼60% adénopathies satellites cas d’allergie, macrolides
des partenaires ou cyclines pendant
développent une La syphilis secondaire : 15 jours par voie orale
infection dans les maladie cutanéo- :certains préconisent
30j suivant le muqueuse disséminée sur une2é inj après une
rapport sexuel le corps mais semaine
contaminant typiquement sur la
Contact avec des plante des pieds et les Syphilis secondaire :
lesions (syphilis II) paumes des mains 3 injections intra-
Congenital (Grande simulatrice) musculaire à une semaine
Transfusionnel Une perte de cheveux par d’intervalle de
Dépistage plaques benzathine-pénicilline. En
obligatoire Des verrues plates et cas d’allergie, macrolides
Don de sang lisses dans la région ou cyclines pendant
Syphilis
2. Infections virales :
a) Herpès génital :
C’est la cause la plus fréquente d’ulcérations génitales d’origine infectieuse
Affection bénigne mais qui peut affecter la vie sexuelle et affective (récidives fréquentes, douleur,
gènes)
L’infection par HSV augmente le risque d’acquérir le VIH
L’herpès congénital et grave, mortel dans 50/100
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syndrome malformatif au 1er et au 2ème trimestre
Le germe en cause : Herpès Simplex Virus type II et
moins souvent type I
C’est une I.S.T, mais aussi auto-contamination
Les symptômes :
Le diagnostic :
Le traitement :
b) Condylome génital :
C Cutanés HPV 1 – 4
Condylomes
Verrues cutanés
cutanées
Non oncogènes
Tropisme HPV 6-11 verrues génitales
cutané non oncogènes
Condylomes
HPV 16 – 18
génitaux Tropisme
Condylomes plans
muqueux
Oncogènes : Kc col, Kc vagin
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Incubation 3 semaines à 3 mois (plusieurs
années)
MAJORITÉS SONT SUB-CLINIQUES
Manifestations
PAS DE SIGNES APPARENTS
cliniques
1 à 2% des personnes infectées ont des
lésions visibles à l’œil nu
Diagnostic :
Identifier et traiter les cancers précoces quand les chances de guérisons sont encore
bonnes.
FCV : Les recommandations proposent un dépistage chez toutes les femmes
asymptomatiques ayant une activité sexuelle, âgées de 25 à 65 ans. Lors du début du
dépistage, deux frottis sont réalisés à 1 an d’intervalle puis, s’ils sont normaux, un frottis
tous les 2 ans.
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Traitement :
I/- Physiopathologie :
Micro-organismes :
Chlamydia trachomatis
Neisseria gonorrhoeae
Flore vaginale
+/- entérobactéries
+/- autres selon terrain
II/- Endométrite :
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III/- Salpingite aigue :
1. Facteurs de risque :
Femme jeune
Nulli ou pauci-pare
1er Rapport sexuel précoce
Bas niveau socio- économique
Partenaires multiples
ANTCD (IST)
DIU ou manipulation en cavitaire
2. Etiologies :
Voie ascendante : cervico-vaginite
IST : chlamydiae trachomatis (60%) gonocoque (10%)
Bacteroide fragilis
Enterobacteroides (E.C, proteus, Klebsielle)
Rarement : mycoplasme, Strepro, Staph (iatrogene)
Causes iatrogènes : curetage, IVG, RU, HSS, pose de DIU, HSG
Transmission par contigüité : appendicite, sigmoïdite
3. Clinique :
Interrogatoire :
Douleurs pelvienne (90%), unilatérale (20%)
Leucorrhée purulente et nauséabonde
Métrorragies (50%)
+/- signes fonctionnels urinaires (urétrite)
Fièvre > 38°
Forme pauci symptomatique (Chlamydiae)
Examen : abdomen douloureux +/- défense
Spéculum : leucorrhée, MTR, cervicite PV, endocol
TV : douleur à la mobilisation utérine et des CDS latéraux
Critères minimums :
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Histoire d’infection à Chlamydie ou gonocoque
Critères spécifiques :
Critères microbiologiques
Anomalies à la cœlioscopie
Anomalies échographique
4. Diagnostic :
Biologie :
Bactériologie :
Hémoculture si fièvre>38,5°C
PV + endocol +/- méat urétral
Retrait et mise en culture de DIU
BU/ECBU
Prélèvement chez le partenaire
Examens complémentaires :
5. Complications :
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Stérilité tubaire (1er étiologie)
GEU
Récidive
Salpingite chronique (adhérences tubo pelvienne Sd de Fitz-Hug-Curtis)
Tardive : Algies pelviennes chroniques
forme Pendant la grossesse :
chronique FSC précoce
Endométrite du post-partum
RPM
Chrioamniotite à membranes fermées
Infection néo-natales
6. Traitement :
En ambulatoire si non compliquée : oflocet/Augmentin pendant 14 jours
En hospitalisation si formes compliquées : Double antibiothérapie à large spectre, Relai per-os
après 48h d’apyrexie pendant 21jours (protocoles)
Traitement symptomatique : Poche de Glace, AINS après la phase aiguë, antalgiques
Traitement : adhesiolyse, drainage des abcès, toilette péritonéale, 2ème look
Dépistage et traitement des IST patiente et partenaire
Blocage ovulation : Contraception OP
Rapport protégé jusqu’à la fin du traitement
Guérison = GIU
Suivie clinique et biologique à 3 et 6 mois
7. Prévention :
Dépister et traiter : les vaginites, endo cervicites, endométrites,
Les IST à chlamydiae et gaoniques chez le couple
Dépistages d’infections cervicales avant DIU, HSg...
Préservatif si partenaire à risque ou inconnu
Conclusion :
Abstinence
Fidélité mutuelle
Préservatifs
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