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1.

LA BILHARZIOSE

Etiologie :
La bilharziose, appelée aussi schistosomiase est une maladie tropicale,chronique que l'on
contracte au contact de l'eau, ce qui permet le passage de larves de parasites à travers la
peau.
Il existe plusieurs types de bilharziose : la bilharziose intestinale et urinaire notamment.

Agent pathogène :
La bilharziose est causée par un parasite nommé Schistosoma

Les symptômes :
Après une phase durant laquelle les vers qui ont pénétré par la peau migrent jusqu'aux
organes où ils vont se nicher (durée entre 1 et 6 semaines), avec des signes tels que fièvre,
gêne respiratoire, démangeaisons, diarrhée, maux de tête, amaigrissement, toux, dyspnée
(difficulté à respirer), douleurs articulaires, douleurs musculaires, la bilharziose va se
manifester par : 
 des douleurs abdominales et une diarrhée intense dans sa forme intestinale ; 
 des saignements urinaires dans sa forme urinaire ; 
 une augmentation de la taille du foie dans sa forme hépatique

Traitement :
Actuellement, le traitement repose sur le "praziquantel". Il guérit toutes les espèces de
bilharzioses. En cas de contamination probable, une prévention médicamenteuse peut être
préconisée grâce à ce médicament. 

Prévention
Il faut éviter de se baigner en eau douce, dans des lacs et des rivières à courant faible, situés
au sud du Maghreb, en Egypte, en Afrique noire, aux Antilles et en Amérique du Sud
tropicale. En cas de baignade, il est nécessaire d'avoir recours à une hygiène complète du
corps. "Il faut également porter des chaussures fermées lorsque l'on marche dans des flaques

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d'eau saumâtre et garder à l'esprit que cette infection ne se trouve pas qu'à la campagne
mais aussi dans les grandes villes d'Afrique ne disposant pas de système d'assainissement
efficace.

2. LE BOTULISME

Etiologie
Le botulisme est une maladie rare qui peut être très grave voire mortelle. Elle est due à une
neurotoxine pathogène produite par une bactérie, 

Agent pathogène : Clostridium botulinum


Les symptômes du botulisme
 Des symptômes oculaires (diplopie, vision floue)
 Chute des paupières (ptôsis) 
 Troubles digestifs (constipation, vomissements)
 Difficultés à déglutir
 Troubles de l’élocution et d’une sécheresse buccale.
Les personnes touchées sont très fatiguées, elles se sentent faibles et ont souvent des
vertiges. En revanche, elles n’ont pas de fièvre. Dans un second temps et en l’absence de
traitement, le botulisme provoque une paralysie flasque descendante qui affecte les
membres supérieurs, puis les membres inférieurs et les muscles respiratoires, pouvant ainsi
conduire au décès". 
Les symptômes apparaissent le plus souvent dans les 12 à 36 heures après l’exposition à la
toxine.

Le traitement du botulisme 
"L’administration d’un sérum antitoxine botulique dans les 24 premières heures permet, en
général, de limiter la gravité de la maladie

La prévention
 Le lavage minutieux des aliments avant leur mise en conserve ;
 Le respect de la chaîne du froid et des dates de péremption ;

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 Leur conservation au réfrigérateur à une température comprise entre 3 et 5°C.

3. LA BRUCELLOSE

Etiologie
La brucellose est une anthropozoonose, le plus souvent via la consommation de lait non-
pasteurisé

Agent pathogène : Brucella


La durée d’incubation : varie d’une semaine à plusieurs mois

Les symptômes
La maladie se déclare par une phase de syndrome grippal banal, caractérisée par :
des maux de tête , la fièvre, de la fatigue, une sensation de malaise. Des douleurs
ostéo-articulaires et de l'arthrite apparaissent lors d’une seconde phase. La
personne infectée peut souffrir d’anorexie entraînant une perte de poids.

Traitement
Des traitements antibiotiques spécifiques sont recommandés par l’Organisation
mondiale de la santé (OMS) pour combattre la brucellose.

Prévention 
Aucun vaccin n’est disponible à ce jour.

3. LE CHARBON
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Etiologie
La maladie du charbon est une maladie infectieuse causée par une bactérie : Bacillus antracis
Le mode de contamination se fait via l'animal infecté ou par l'ingestion de produits
animaliers contaminés. L'Homme peut être exposé à la bactérie en manipulant, caressant les
animaux ou encore lors du travail de la peau pour façonner le cuir.

 Les symptômes
La maladie de Charbon est définie sous trois formes : la forme cutanée, la forme gastro-
intestinale et la forme pulmonaire. En ce sens, les symptômes associés dépendent du type
de l'infection)

 la forme cutanée est caractérisée par l'entrée des spores (organes de multiplication
végétatifs) au niveau d'une lésion de la peau
 la forme gastro-intestinale est définie à la suite de l'ingestion par une personne d'aliments
contaminés
 la forme pulmonaire se traduit par l'inhalation de spores (organes de multiplication) dans
l'air.

Le traitement
Le traitement habituel de la maladie de Charbon repose sur une antibiothérapie : pénicilline,
doxycycline, ciprofloxacine.

La prévention
La meilleure prévention reste la vaccination, qui peut être réalisée à tout âge. Elle est
obligatoire pour les nourrissons et particulièrement recommandée avant une grossesse, et
pour les personnes fragiles ou exposées à la coqueluche.

4. LA COQUELUCHE

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Etiologie
La coqueluche est une maladie respiratoire due à une bactérie. Elle se transmet très
facilement, par voie aérienne.

Agent pathogène :
La coqueluche due à une bactérie appelée Bordetella pertussis.

La durée d’incubation : peut aller de sept jours à trois semaines. Généralement, elle
est d’environ dix jours.

Les symptômes
 les accès de toux sont soudains, violents et répétés. Ils provoquent des spasmes
(secousses) et la respiration devient difficile ;
 le visage est bouffi, rouge ou bleuté ;
 la toux peut causer un éclatement des petits vaisseaux situés autour des yeux. Ils
forment alors comme de petites étoiles rouges, appelées "pétéchies" ;
 des vomissements surviennent souvent, surtout après les quintes.

Le traitement : Le traitement antibiotique doit être administré le plus tôt possible, au


maximum trois semaines après le contact avec un malade contagieux. La prescription du
médecin est identique à celle préconisée pour le traitement d'une personne atteinte
de coqueluche.

La prévention
La vaccination contre la coqueluche peut être associée à celle contre la diphtérie, le tétanos,
la poliomyélite, la méningite à Haemophils influenzae de type b, l'hépatite B.

5. LA DIPHTERIE

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Etiologie
La diphtérie est une maladie causée par plusieurs espèces de bactéries du
genre Corynebacterium. Elle peut se traduire soit par une réaction cutanée (cas les plus
fréquents), soit par une infection respiratoire responsable d'une atteinte au niveau du
système nerveux central, de la gorge et d'autres organes

Les symptômes
Les signes de débuts sont banals :

 Un coryza qui se traduit par un rhume ;


 Une légère fièvre ;
 Une gorge vaguement rouge.

Les signes toxiques sont au premier plan :


 Asthénie majeure ;
 Pouls petit, rapide, filant ;
 Bruits du coeur assourdis ;
 Chute de la tension artérielle ;
 Hémorragies profuses ;
 Oligurie, soit la diminution de la quantité de la production d'urine ;
 Présence d'albuminurie (une protéine) dans les urines ;
 Elévation de l'urée sanguine.

Les traitements
Le traitement de la diphtérie repose sur :

 Le sérum anti-diphtérique en injection intramusculaire.


 La pénicilline et l'érythromycine sont utiles contre les infections secondaires. 
 Une antibiothérapie par amoxicilline ou macrolides est conseillée en cas d’allergie
aux bêta-lactamines.

Prévention : la vaccination contre la diphtérie


La vaccination est obligatoire pour tous les enfants et les professionnels de santé.

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6. LA DYSENTRIE AMIBIENNE

Etiologie
La dysenterie amibienne est causée par l’amibe pathogène Enlamoeba histo- lytica se
propageant dans l’intestin.

Il existe deux types :

Dysenterie amibienne Contagion


Dysenterie amibienne Danger

Les Symptômes :
Dans sa forme bénigne, la maladie se caractérise par une défécation irrégulière, des maux de
tête, des nausées et des flatulences. Les ulcérations de la paroi intestinale provoquent des
troubles d’intensité variable, le plus courant étant une diarrhée très sévère (dix à vingt selles par
jour). Les selles sont liquides ou molles, avec en abondance du mucus, du pus et du sang. Parmi
les autres signes, on note une douleur abdominale localisée au côté droit, une perte de poids,
des périodes de prostration et une profonde fatigue s’accompagnant souvent de fièvre.

Le Traitement :
Dans les cas graves, le repos au lit et un rééquilibrage hydro-électrolytique pour compenser les
pertes dues à la diarrhée sont nécessaires. Il existe toute une panoplie d’amoebicides, dont le
plus efficace reste le métronidazole : c’est le traitement recommandé en cas de complication
extra-intestinale comme l’abcès au foie, qui impose souvent par ailleurs une intervention
chirurgicale.

La prévention :
L’élimination de la dysenterie amibienne dépend d’un contrôle sanitaire strict et de mesures
d’hygiène personnelle rigoureuses. Le système d’évacuation des eaux sales doit être adéquat et
éloigné de l’arrivée d’eau potable. Les personnes séjournant dans les pays où sévit cette maladie
ont intérêt à faire bouillir l’eau qu’elles consomment et à éviter les fruits et les légumes crus.
Seuls les fruits à peler sont acceptables. Il faut être particulièrement vigilant dans les pays où l’on
utilise comme engrais les excréments humains

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LA DYSENTRIE BACILLAIRE

Etiologie
La dysenterie bacillaire ou la Shigellose est une maladie endémique qui sévit tout au long de
l’année avec des poussées épidémiques notamment lors de désastres humanitaires (guerres,
camps de réfugiés). Quatre espèces de bactéries sont responsables de cette infection de
l’intestin : Shigella dysenteriae, Shigella flexneri, Shigella boydii, Shigella sonnei.

La Shigellose n’est pas la maladie diarrhéique la plus fréquente mais sa forme dysentérique


est par contre la plus sévère.

Agent pathogène
Les bactéries du genre Shigella sont responsables de la Shigellose.

Symptômes
 Douleurs abdominales

 Vomissements

 Selles permanentes (jusqu’à 100 en 24h)

 Forte fièvre (symptôme non spécifique de cette infection)

 Anorexie (symptôme non spécifique également)

 Les personnes infectées se sentent très affaiblies

Traitement
L’administration d’antibiotiques permet d’accélérer la guérison. Contrairement aux autres
maladies qui provoques des diarrhées, la Shigellose ne peut pas être traitée uniquement pas

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une réhydratation orale puisque la bactérie, en envahissant la muqueuse du colon, provoque
une réaction inflammatoire.
Le traitement repose sur des antibiotiques qui permettent une guérison rapide et sans
séquelles.

Prévention
La vaccination
Des mesures sanitaires sont essentielles pour prévenir la Shigellose, cela passe par :
 L’apprentissage de l’hygiène
 L’aménagement de latrines
 Le contrôle des mouches
 La réglementation de l’utilisation des matières fécales humaines dans l’agriculture
 L’approvisionnement en eau potable

8 .LA FIEVRE TYPHOIDE

Etiologie
La fièvre typhoïde est une maladie infectieuse causée par une bactérie à Gram négatif, une
salmonelle, qui se trouve dans une eau contaminée. Sa transmission se fait par voie orale 

Symptômes 
"Les symptômes de la fièvre typhoïde peuvent être d'ordre digestif :
 Douleurs abdominales, diarrhée, nausées, vomissements, mais aussi des troubles
neurologiques. Lorsque la maladie s'installe, c'est-à-dire lorsque la bactérie passe dans le
sang, il y a des signes d'infection généralisée : fièvre, frissons, chute de tension artérielle,
accompagnés d'un état de stupeur et d'abattement… C'est une maladie qui peut être très
grave.

Durée d'incubation 
"L'incubation à proprement parler dure 48 heures

Le traitement 

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"La fièvre typhoïde se traite avec des antibiotiques, le plus souvent des céphalosporines ou
des fluoroquinolones, par voie injectable ou par voie orale, en fonction de la gravité de la
maladie. A cela s'ajoute un traitement symptomatique : réhydratation, médicament
antipyrétique (conte la fièvre)…

La prévention
 Empêcher le contact de la personne avec les sources de contamination : conseiller de
se laver les mains régulièrement, privilégier la consommation de viandes bien cuites,
de légumes cuits, d'eau en bouteille et éviter les crudités, les fruits et légumes non
épluchés non cuits 
 Le vaccin : la vaccination contre la fièvre typhoïde est recommandée pour les
voyageurs (adultes et enfants de 2 ans et plus) devant effectuer un séjour prolongé
ou dans de mauvaises conditions dans des pays où l'hygiène est précaire et où la
maladie est présente, principalement les zones intertropicales. La vaccination doit
être réalisée quinze jours avant le départ en voyage

Fièvre paratyphoïde
La fièvre paratyphoïde est causée par la bactérie Salmonella enterica Paratyphi.

Les symptômes :
Fièvre, exanthème, empoisonnement (d), hépatomégalie, splénomégalie, diarrhée,
constipation, pharyngite, céphalée et bradycardie .

Le traitement
Ciprofloxacine, péfloxacine, azithromycine, céfixime, amoxicilline, ceftriaxone, céfotaxime,
aztréonam, imipénème, gatifloxacine et moxifloxacine
La prévention
Une bonne hygiène et une bonne préparation des aliments peuvent aider à prévenir cette
affection.

9. L’HEPATITE A

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Etiologie
L’hépatite A est une maladie infectieuse virale du foie qui provoque des lésions
inflammatoires réversibles. Le virus en cause (VHA) se transmet entre personnes ou au
contact d’objets et aliments contaminés. Dès lors qu'une personne a eu une hépatite A, elle
est immunisée.

La période d'incubation : de 14 à 28 jours 


Les symptômes
 Une fièvre, des maux de tête

 Une douleur au niveau de l'abdomen 

 Des démangeaisons  

 Une perte d'appétit 

 Des nausées, vomissements, diarrhées ; 

 Une jaunisse (coloration jaune de la peau et du blanc des yeux) qui peut parfois durer


jusqu'à un mois ;

 Ou encore fatigue et mauvais état général. 

Le Traitement
 Repos 

 Adoption d'une alimentation équilibrée 

 Arrêt de certains médicaments (contraceptifs oraux par exemple), qui ont un retentissement


sur le foie

 Arrêt de toute boisson alcoolisée jusqu'à la guérison totale.

En cas d'hépatite aiguë grave, l'hospitalisation est nécessaire et le traitement sera


symptomatique.

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La prévention
Le vaccin contre l'hépatite A : Une vaccination permet de donner une immunité efficace
pendant près de 10 ans. La vaccination est recommandée aux voyageurs rendent et a
l'entourage d'un malade paraît peu judicieuse car au moment où l'hépatite A est découverte,
la phase de contagion est déjà terminée.

10. L’HEPATITE B

Etiologie
L'hépatite B est une maladie du foie qui est due à un virus à ADN de la famille des
Hépadnavirus. À l'instar du SIDA .

La période d'incubation : est silencieuse d'environ 2 mois mais pouvant aller jusqu'à


6mois.

Les symptômes
 L'anorexie 

 Une douleur au foie 

 Des nausées, vomissements 

 Une fatigue extrême 

 Une coloration foncée des urines 

 Une jaunisse (ictère) de la peau et des yeux. Cette dernière peut durer plus d'un mois.

Traitement
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Seule l'hépatite B chronique active est traitée par des médicaments spécifiques. En début
d'hépatite, à la phase aiguë, repos, arrêt de certains médicaments (contraceptifs oraux par
exemple), arrêt de toute boisson alcoolisée et alimentation équilibrée sont les seules
mesures à prendre.

En cas d'hépatite chronique active documentée, le traitement repose sur la prescription


d'analogues nucléosidiques (ténofovir, entecavir...) qui sont des médicaments qui bloquent
certains mécanismes de réplication du virus. Une autre option est l'administration
d'interférons : interféron alpha 2a ou alpha 2b, associé le plus souvent à un antiviral,
la lamivudine.

La prévention
Un vaccin efficace 
Il existe des vaccins contre l'hépatite B... Un rappel doit être effectué tous les 10 ans.
Actuellement, la vaccination est surtout recommandée chez les personnes à risques (elle est
obligatoire chez tous les personnels de santé) et chez l'enfant. Dans ce dernier cas, le but
est l'éradication de la maladie.

12. L'HÉPATITE C

Etiologie
L'hépatite C est une infection chronique du foie causée par un virus qui se transmet par le sang.
Si cette infection guérit spontanément chez 20 % des personnes infectées, l'hépatite C devient
une maladie chronique dans 80 % des cas

Les symptômes
Après la contamination, une phase aiguë survient 4 à 12 semaines après la contamination et
dure quelques mois. Elle passe le plus souvent inaperçue ou peut être accompagnée, dans 30 %
des cas, de symptômes évoquant la grippe. Dans 80 % des cas, l’hépatite C devient une maladie
chronique. Le plus souvent, aucun symptôme n’est présent pendant des dizaines d’années,
même si l’on constate une tendance à une fatigue durable, voire des troubles de l’humeur. En
l’absence de surveillance médicale et de traitement, une cirrhose voire un cancer du foie peut
apparaître.

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Le traitement
Les traitements de l’hépatite C chronique visent à éradiquer le VHC, à prévenir, stabiliser ou
faire régresser les lésions du foie, et à éviter que ne se développent des complications
comme la cirrhose ou le cancer du foie. Ils doivent également permettre à terme de réduire
le nombre de nouveaux cas de personnes atteintes d’hépatite C en France.

LA PREVENTION

Il n'existe aucun vaccin contre le virus de l'hépatite C.

Certaines mesures peuvent réduire le risque de contamination par le virus de l’hépatite  C :

 Portez des gants avant de toucher au sang d’une personne


 Lors de tatouage, de piercing ou d’acupuncture, vérifiez que le personnel utilise du
matériel correctement stérilisé ou jetable
 Les usagers de drogues ne doivent jamais partager leur matériel d’injection ou
d’inhalation (« sniff ») : seringue, aiguille, cuillère, paille, etc.
 Ayez des relations sexuelles protégées dans les situations où un contact avec le sang
est possible : en période de règles, en cas d’infections génitales (par exemple
l’herpès), en cas de lésions sur les organes génitaux, en cas de pratiques
traumatiques, etc.
 Évitez, dans la mesure du possible, de recevoir des soins invasifs (injections, examens
par sonde, soins dentaires, chirurgie, etc.)

13. LE VIH
Etiologie
Le sida, syndrome d’immunodéficience acquise, est une maladie sexuellement
transmissible causée par un virus appelé VIH (HIV en anglais), le virus de l’immunodéficience
humaine.

Les symptômes
Les symptômes de l’infection par le VIH évoluent selon les différents stades de la maladie. 

Deux à huit semaines après l’infection, certaines personnes présentent des symptômes


semblables à ceux de la grippe ou de la mononucléose (phase dite de primo-infection) :

 forte fièvre
 maux de tête ou de gorge
 rougeurs sur la peau
 fatigue intense

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 douleurs musculaires

Ces symptômes finissent souvent par disparaître d’eux-mêmes. S'en suit une longue phase
asymptomatique (5 à 10 ans), durant  laquelle le virus est présent dans l’organisme et, en
l’absence de traitement, peut être transmis. Le VIH affaiblit progressivement le système
immunitaire et la gravité des symptômes dépend du nombre de lymphocytes CD4 (globules
blancs) :

 fièvre persistante
 perte de poids
 infections de la peau
 diarrhée et toux
 gonflement des ganglions
 sueurs nocturne

Le traitement
Aucun de ces traitements ne guérit la maladie, mais grâce à eux, la majorité des
personnes séropositives peut vivre très longtemps. De plus, les effets secondaires des
médicaments sont moins gênants qu’autrefois.
Les traitements contre le VIH/sida comportent 2 principaux volets : le traitement
immédiat par les traitements antirétroviraux (TAR) et celui des maladies opportunistes.
La prévention
Il n’existe pas de vaccin pour contrer le VIH, mais plusieurs mesures permettent de prévenir
l'infection, ou d'éviter de la transmettre : 

 ne pas partager de seringues ou d'aiguilles usagées ;


 ne pas avoir de rapports sexuels non protégés (utiliser un préservatif masculin, un
préservatif féminin, ou une digue dentaire);
 couvrir toute plaie d’un pansement ;
 porter des gants lors de soins de plaies ou de manipulation de
matériels éventuellement contaminés ;
 ne pas partager les rasoirs, les brosses à dents, et autres objets personnels qui
peuvent porter des traces de sang ;
 nettoyer les surfaces risquant d’être contaminées, avec de l’eau de javel ;
 consulter rapidement un médecin au moindre doute sur une éventuelle
contamination (prescription possible d’un traitement antiviral qui empêche le virus
d’agir)

14. LE KYSTE HYDATIQUE

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Etiologie :
Le kyste hydatique ou échinococcose est une atteinte parasitaire qui touche le plus souvent le
foie. Le parasite, appelé Echinococcus, est la cause d’une lésion liquidienne entourée d’une
capsule (le kyste) qui peut atteindre une taille importante et gêner le bon fonctionnement du
foie.

Les symptômes :
Le plus souvent, le kyste hydatique se développe de façon silencieuse. Le diagnostic n’est alors
fait que lors des complications du kyste, par exemple en cas de rupture :

 Certains symptômes peu spécifiques peuvent cependant conduire au diagnostic, comme


par exemple en cas de lésion du foie : douleurs abdominales, hépatomégalie (gros foie
palpable au niveau de l’abdomen), ballonnements, constipation, ictère (jaunissement de
la peau), hypertension portale.
 Le diagnostic peut également être fait de façon fortuite lors d’une imagerie radiologique
faite pour d’autres motifs.
 À la découverte d’un kyste, une exploration radiologique sera réalisée à la recherche
d’autres lésions kystiques possiblement situées dans d’autres organes.

Les complications du kyste hydatique sont le plus souvent graves et doivent être prises en charge
en urgence. On pourra notamment citer :

 la rupture ou l'infection du kyste ;


 la compression des voies biliaires en cas de kyste hépatique ;
 les phénomènes allergiques graves secondaires à des ruptures de kyste, comme par
exemple un choc anaphylactique ;
 une échinococcose secondaire locale, à distance d’une rupture de kyste, de pronostic
très grave.

Dans tous les cas, tout signe ou symptôme anormal ou inquiétant doit pousser à consulter en
urgence un service médical approprié.

Le traitement :

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Le traitement du kyste hydatique est difficile et nécessite de prendre en compte différents
paramètres. Il sera décidé par un médecin spécialiste au regard de l’imagerie et la biologie ayant
conduit au diagnostic, la localisation du kyste, la taille du kyste, l’âge et l’état de santé du patient
ainsi que les complications du kyste.

Parmi les traitements pouvant être proposés ou pourra rencontrer :

 la chirurgie pour ablation du kyste 


 les ponctions évacuatrices de kyste avec injection intra-kystique de thérapeutiques
médicamenteuses 
 le traitement antiparasitaire médicamenteux 
 la surveillance rapprochée de l’évolution du kyste.

La prévention :
La prévention de l’hydatidose repose sur le traitement déparasitant des chiens dans les
régions d'élevage et sur la destruction des abats et des carcasses de bétail potentiellement
porteurs de kystes hydatiques.

15. LA LEGIONELLOSE

Etiologie
La légionellose est une infection respiratoire due à une bactérie présente dans les eaux
douces tièdes ou chaudes.

Agent pathogène : légionella


Durée d’incubation :
La durée d’incubation de la légionellose pulmonaire est de 2 à 14 jours

Symptômes :

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 Une toux accompagnée de crachats sanglants ;
 des douleurs thoraciques ;
 une perte d’appétit ;
 un essoufflement au repos puis à l’effort ;
 des diarrhées, nausées ou vomissements ;
 une confusion mentale.

Traitement
Le principe du traitement de la légionellose repose sur l’antibiothérapie. La bactérie
Légionella pneumophila est naturellement résistante à la pénicilline. Les classes
d’antibiothérapie prescrites pour traiter une légionellose sont l’érythromycine,
l’azithromycine, la clarithromycine, la levofloxacine et la ciprofloxacine.

Prévention
La meilleure prévention contre la légionellose est de se soumettre à la règlementation sur
l’entretien des systèmes hydriques dans les collectivités, à savoir les systèmes de
climatisation et de distribution d’eau, les piscines ou les bains chauffants. Les collectivités les
plus à risque sont les hôpitaux, les sites industriels, les hôtels, les centres thermaux et de
thalassothérapie, et les centres de loisirs.
Le nettoyage et la désinfection régulière de ces systèmes constituent la meilleure prévention
contre la contamination par les bactéries du groupe des légionnelles
Au domicile, le respect des mesures d’hygiène est également une mesure préventive : le
nettoyage et la désinfection des pommes de douche, des baignoires et des humidificateurs
diminuent le risque de prolifération des bactérie

16. LEISHMANIOSE VISCERALE


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Etiologie :
La leishmaniose viscérale est une forme de leishmaniose rare chez l’humain, elle concerne
surtout des personnes aux défenses immunitaires amoindries

Les Symptômes :
Elle se manifeste par l’apparition d’une fièvre irrégulière, comprise généralement entre 37,8
°C et 38,5 °C. Elle s’accompagne d’une splénomégalie (dilatation de la rate), d’une
hépatomégalie (dilatation du foie) et d’un amaigrissement général.

Le traitement :
On traite la leishmaniose viscérale à l’aide de plusieurs médicaments. Les plus courants
restent les dérivés de l’antimoine, mais ils pourraient être dépassés par un principe actif
récent : la miltéfosine, dont l’efficacité serait supérieure

La prévention :
La lutte contre les réservoirs sauvages est illusoire et les campagnes d’élimination des chiens
porteurs n’ont qu’une efficacité transitoire.
Les mesures prophylactiques individuelles sont destinées à éviter la piqûre des phlébotomes.
Elles consistent en des pulvérisations domiciliaires et péridomiciliaires de pyréthrinoïdes de
synthèse et en l'utilisation de moustiquaires imprégnées de pyréthrinoïdes. Le port de
colliers insecticides chez le chien dans les foyers de leishmaniose viscérale à L. infantum est
recommandé.

17. LA LEISHMANIOSE CUTANEE

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Etiologie :
La leishmaniose cutanée, le plus souvent bénigne, se caractérise par des lésions ulcérées ou
ulcéro-croûteuses, parfois très nombreuses, localisées sur les parties découvertes du corps
et qui guérissent en général spontanément en laissant des cicatrices.

Les symptômes :
La leishmaniose cutanée, le plus souvent bénigne, se caractérise par des lésions ulcérées ou
ulcéro-croûteuses, parfois très nombreuses, localisées sur les parties découvertes du corps
et qui guérissent en général spontanément en laissant des cicatrices. Selon l’espèce
infectante la leishmaniose cutanée peut évoluer vers une forme cutanéo-muqueuse ou
cutanée diffuse.

Prévention et traitements :
Il n’existe pour le moment aucun vaccin ni médicament prophylactique

18. LEPRE

Etiologie :
La lèpre est une maladie chronique d’origine bactérienne. Elle fait partie des maladies
tropicales négligées

L’agent infectieux : la bactérie Mycobacterium leprae.


La période d’incubation : est de 5 ans en moyenne.
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Les symptômes :
La maladie provoque des lésions cutanées et nerveuses. Sans traitement, ces lésions
progressent et deviennent permanentes, touchant la peau, les nerfs, les membres et les
yeux.
On distingue deux types de lèpre :

 paucibacillaire (une à cinq lésions cutanées insensibles)


 multibacillaire (plus de cinq lésions cutanées insensibles).

Le traitement :
Le traitement préconisé par l’OMS depuis 1981 permet de guérir les malades et d’éviter, s’il est
administré précocement, les invalidités. Il s’agit d’une polychimiothérapie (PCT), qui consiste en
l’administration de trois antibiotiques (dapsone, rifampicine et clofazimine). La lèpre paucibacillaire
peut être guérie en 6 mois et la lèpre multibacillaire en 12 mois.

La prévention
Il semble que la vaccination par le BCG (vaccination contre la tuberculose) protège partiellement
contre la lèpre. Cependant le contrôle de la dissémination de la maladie repose sur le dépistage et le
traitement le plus précoce possible de la maladie surtout des formes très contagieuses

19. LA LEPTOSPIROSE

Etiologie :
La leptospirose est une maladie bactérienne présente dans le monde entier. Ses principaux
réservoirs sont les rongeurs, en particulier les rats, qui excrètent la bactérie dans leur urine.

Agent pathogène : l’espèce Leptospira interrogans.


L’incubation : dure en moyenne de 4 à 14 jours.
21
Les symptômes :
la maladie débute par une fièvre élevée avec frissons, maux de tête, douleurs musculaires et
douleurs articulaires diffuses. Elle peut cependant évoluer vers une atteinte rénale,
hépatique, méningée ou pulmonaire. Dans 20% des cas, elle se complique d’un syndrome
hémorragique. Aucun signe n’est vraiment spécifique mais l’existence d’un ictère
conjonctival et de myalgies est particulièrement évocatrice. Les formes graves (ictéro-
hémorragique ou maladie de Weil) associent insuffisance rénale aiguë, atteinte neurologique
(convulsions, coma) et des hémorragies plus ou moins sévères (pulmonaire, digestive). La
convalescence est longue, mais généralement sans séquelles. Des complications oculaires
(uvéite, kératite) tardives peuvent survenir.

Traitement et prévention :
Le traitement des formes graves nécessite une hospitalisation. Il repose sur la réanimation
médicale et l’administration d’antibiotiques (amoxicilline, céphalosporine et cyclines) le plus
tôt possible, ce qui diminue le risque de complication, raccourcit l’évolution, atténue la
symptomatologie, et diminue la durée du portage rénal.
Pour la prévention, les mesures de lutte collective basées sur la dératisation, le contrôle des
effluents des élevages industriels, le drainage des zones inondées seraient efficaces mais
difficiles à mettre en œuvre. Un vaccin humain, monovalent, est proposé en France
uniquement aux travailleurs très exposés (égoutiers, éboueurs). Les protections individuelles
(gants, lunettes, bottes) sont conseillées lors des activités à risque

20. MENINGITE A MENINGOCOQUE

Etiologie :
La méningite est une infection des enveloppes entourant le cerveau, les méninges, causée
par plusieurs types de virus, de bactéries, et de champignons. Les méningocoques (autre
nom de la bactérie Neisseria meningitidis) constituent les causes majeures de méningites
aiguës.

Symptômes :
La méningite à méningocoques survient généralement dans la première enfance (maximum
d’incidence chez les moins d'un an) et chez l’adolescent et l'adulte jeune (entre 16 et 24 ans) et

22
associe un syndrome infectieux (fièvre, maux de tête violents, vomissements) et un syndrome
méningé (raideur de la nuque, léthargie, troubles de la conscience, voire coma). Chez le nouveau-né
et le nourrisson, ces symptômes sont moins marqués : l’accès brutal de fièvre est parfois
accompagné de convulsions ou vomissements. L’apparition de taches hémorragiques sous la peau
(purpura), s’étendant progressivement (purpura extensif), est un critère de gravité de l’infection et
une menace de choc septique, imposant le traitement antibiotique et l’hospitalisation d’urgence.

Traitement :
La gravité et le risque d’évolution rapide des infections à méningocoques imposent la mise en place
d’un traitement antibiotique le plus rapidement possible. Le traitement s’effectue par voie
intraveineuse et est poursuivi habituellement pendant 4-7 jours. Dans les pays industrialisés, on
utilise en première intention les céphalosporines de 3e génération (cefotaxime, ceftriaxone).

Prévention : vaccination
21. MENIGITE A PNEUMOCOQUE

Etiologie :
La méningite à pneumocoques, cependant, est une forme bactérienne de méningite. C’est
une maladie grave qui peut causer la mort même avec un traitement approprié. Consultez
immédiatement votre médecin si vous soupçonnez une méningite à pneumocoques .

Les symptômes :
Chez l’enfant, le début est souvent brutal.

 Fièvre (> 38,5°C) avec une sensation de malaise et des frissons ;


 Violents maux de tête ;
 Nausées et vomissements ;
 Raideur de la nuque

Le traitement :
Devant toute suspicion de méningite purulente, le malade doit être hospitalisé pour réaliser
en urgence un diagnostic (avec analyse du liquide céphalo-rachidien) et la mise en route

23
d’un traitement. Les antibiotiques sont administrés par voie intraveineuse, pendant 10 à 14
jours.

La prévention : la vaccination

22. MENINGITE A HEAMOPHILUS INFLUENZEA

Etiologie :
La meningite à heamophilus influenza est une infection bactérienne. La gravité de la maladie
varie de bénigne à grave. Malgré son nom, Haemophilus influenzae n’a rien à voir avec le
virus de la grippe (influenzavirus)

Les symptômes :
les symptômes peuvent comprendre l’apparition soudaine de fièvre et une raideur du cou.
Certains enfants peuvent aussi présenter une somnolence extrême, de l’irritabilité, des
vomissements et une perte d’appétit. Lorsque Hib cause une pneumonie, les symptômes
peuvent comprendre la fièvre et des difficultés respiratoires

Traitement :
Il existe des antibiotiques qui peuvent traiter Hib. Toutefois, un enfant sur vingt infecté par
une méningite à Hib peut en mourir, malgré le traitement. De plus, un survivant sur trois
peut développer des dommages permanents au cerveau.

Prévention :
Il est possible de prévenir l’infection à Haemophilus influenzae de type b au moyen de la
vaccination.
D’autres précautions peuvent être prises, notamment adopter une bonne hygiène des
mains, se couvrir le nez et la bouche pour tousser ou éternuer, éviter le partage d’objets
personnels tels que des bouteilles d’eau, du baume pour les lèvres et des cigarettes

23. AUTRE MENINGITES (A PRECISER)


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Les méningites virales :
Les méningites virales sont communes chez le jeune enfant. Leur fréquence diminue avec
l'âge. De très nombreux virus déterminent des méningites, mais l'atteinte des méninges est
souvent méconnue. Parmi les virus en cause : le virus des oreillons (ou ourlien), les virus
coxsackie, ECHO.... Les entérovirus sont le plus souvent en cause avec parfois des formes
épidémiques durant l'été. Ces méningites d’origine virale sont généralement bénignes (en
dehors de l’existence d’un déficit immunitaire). Le patient guérit spontanément en quelques
jours et ne conserve pas de séquelles.
Les virus des oreillons ou de la rougeole peuvent être responsables de méningite dans les
populations non vaccinées ou non immunisées. Mais heureusement, ces cas ont quasi-
disparu en France grâce à la vaccination.
Plus rarement, des virus herpétiques peuvent être responsables de méningite, qui est
d’autant plus grave qu’elle est associée à une encéphalite. Enfin, le VIH peut être à l’origine
d’une méningite.

Les méningites bactériennes, les plus graves


Potentiellement plus graves, les méningites bactériennes sont responsables de 170 000
décès par an dans le monde, selon l’Organisation Mondiale de la Santé.
Hors période néonatale, les deux principaux germes sont le méningocoque et le
pneumocoque.
Les méningites à Haemophilus influenzae b ont quasiment disparues depuis l'introduction de
la vaccination en 1992 (réduction de 98 %).

Les méningites fongiques :


Les méningites d’origine fongique sont plus rares mais très sévères ; elles se rencontrent
notamment chez les patients atteints de sida.

24. LE PALUDISME

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Etiologie :
Le paludisme (ou malaria) est une maladie causée par un parasite du genre Plasmodium,
essentiellement transmis à l’humain par la piqûre d’un moustique, l’anophèle femelle

Symptômes :
Les manifestations cliniques du paludisme sont très diverses. Le paludisme débute par une fièvre 8 à
30 jours après l’infection, qui peut s’accompagner - ou non - de maux de tête, de douleurs
musculaires, d’un affaiblissement, de vomissements, de diarrhées, de toux.

Des cycles typiques alternant fièvre, tremblements avec sueurs froides et transpiration intense,
peuvent alors survenir : c’est " l’accès palustre". La périodicité de ces cycles dépend de l’espèce de
parasite en cause, et coïncide avec la multiplication des parasites et l’éclatement des globules
rouges, qui conduit également à l’anémie.

Le paludisme engendré par P. falciparum peut être fatal s’il n’est pas traité. Dans certains cas, les
globules rouges infectés peuvent obstruer les vaisseaux sanguins irriguant le cerveau : c’est le
neuropaludisme, souvent mortel

Prévention et traitements :
Plusieurs molécules antipaludiques peuvent être utilisées en prophylaxie (prévention lors d’un
voyage en zone endémique) ou en thérapeutique. La prévention passe par la lutte anti vectorielle et
les traitements préventifs.

25. PARALYSIE FLAQUE AIGUE

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Etiologie :
La paralysie flasque aiguë se produit en raison de dommages au neurone périphérique dans
n'importe quelle partie de celui-ci : sur la colonne vertébrale ou le nerf périphérique, dans le
plexus ou la corne antérieure. Avec le développement de cette pathologie, les muscles
perdent le réflexe, ainsi que l'innervation arbitraire

Symptômes :
 le muscle ne résiste pas aux mouvements d'un caractère passif 
 l'atrophie est très prononcée 
 il y a une diminution ou une absence complète de réflexes profonds 

Traitement :
 nootropil ou piracétam (comprimés / gélules à la dose de 0,4-0,8 g 3 r./d., ou solution
à 20% à la dose de 5-10 ml IM ou IV);
 Cérébrolysine (à une dose de 3-5 ml IM ou IV);
 Actovegin (dans une dose de 5-10 ml IM ou I / O par un compte-gouttes de 1-2
r./jour, 1 ml de la drogue contient 40 mg de l'ingrédient actif);
 trental (dragée à une dose de 0,1 g 3 r./jour ou IV dans un compte-gouttes de 1 r./d.
Dans une dose de 5 ml, 1 ml du médicament contient 0,02 g de l'ingrédient actif).

La prévention :
 Il est nécessaire de traiter les pathologies infectieuses dans le temps
 Refuser toutes les mauvaises habitudes et mener une vie saine - marcher dans l'air
frais, faire de l'exercice, garder le bon régime, etc .;
 En cas de détérioration de la santé, consultez sans tarder un médecin 
 Contrôler le niveau de pression artérielle

26. LA PESTE

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Etiologie :
La peste est une zoonose due à la bactérie Yersinia pestis, qui se transmet le plus souvent des
rongeurs à l'homme par les puces, mais également entre hommes par voie respiratoire. Sans
traitement antibiotique approprié et rapide, son évolution est fatale dans 30 % à 60 % des cas (1

Les symptômes :
La peste présente plusieurs formes cliniques (septicémique, hémorragique, gastro-intestinale..., et
même des formes bénignes), mais deux sont largement prédominantes chez l’homme :

 La peste bubonique, la plus fréquente. Elle se déclare avec l’apparition brutale de forte
fièvre, de maux de tête, une atteinte profonde de l’état général et des troubles de la
conscience. Elle est caractérisée par le gonflement des ganglions lymphatiques, souvent au
niveau du cou, des aisselles et de l'aine (les bubons).
 La peste pulmonaire, la plus mortelle. Une toux muco-purulente avec présence de sang et
des douleurs dans la poitrine s'ajoutent aux symptômes généraux de la peste bubonique

Prévention et traitement :
 Dans les zones d’endémie, il convient de se prémunir contre les piqûres de puce et de se
tenir éloigné des rongeurs et des carcasses d’animaux.
 Si elle est diagnostiquée à temps, la peste bubonique se traite avec succès à l’aide
d’antibiotiques : la streptomycine, le chloramphenicol et les tétracyclines sont les
antibiotiques de référence préconisés par l’Institut Pasteur.
 Plusieurs vaccins ont été développés par le passé, mais on les réserve aujourd'hui aux
personnels de laboratoires, car ils se sont avérés peu efficaces pour lutter contre les
épidémies

27 .LA RAGE

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Etiologie :
La rage fait partie des zoonoses, ces maladies affectant les animaux les transmettent à leur tour à
l'homme via une morsure ou une griffure. Schématiquement, la rage se traduit par une encéphalite,
une infection de l’encéphale c’est-à-dire du cerveau

Symptômes :
.La phase symptomatique débute souvent par une dysphagie (difficulté à avaler) et des troubles
neuropsychiatriques variés, notamment l’anxiété et l’agitation. L’hydrophobie est parfois présente
(due à la dysphagie). Une fois les signes déclarés, l’évolution se fait vers le coma et la mort (souvent
par arrêt respiratoire) en quelques heures à quelques jours.

Traitement :
Le traitement préventif de la rage suite à une exposition commence par un traitement non spécifique
: nettoyage des plaies, antisepsie (une antibiothérapie et un contrôle de l’immunité antitétanique
sont également recommandés suite à une morsure). La prophylaxie post-exposition en elle-même,
comprend une vaccination, accompagnée d'une sérothérapie antirabique dans certains cas. Le
traitement doit être effectué le plus rapidement possible après exposition, avant l’apparition des
premiers symptômes qui signe une évolution inexorablement fatale. Cette prophylaxie consiste en 4
ou 5 injections intramusculaires de vaccin réparties sur un mois et elle est bien tolérée. Dans de plus
en plus de pays (endémiques), la voie intradermale est considérée bioéquivalente.

Prévention :
Le traitement prophylactique (préventif) de la rage repose sur la vaccination.

28. RICKETTSIOSES

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Etiologie :
La fièvre boutonneuse méditerranéenne est due à une bactérie, Rickettsia conorii qui est
transmise par la morsure des tiques Rhipicephalus (tiques du chien). En France, le nombre de
cas a nettement diminué depuis que la myxomatose a réduit l'effectif des lapins, réservoir
naturel de Rickettsia conorii

Les symptômes :
Après six ou sept jours d'incubation, on observe : fièvre élevée, maux de tête, douleurs
musculaires et toux sèche. Après quelques jours, des tâches rouges apparaissent sur le tronc
et les membres. Une tache noire apparaît également au point de morsure, souvent
accompagnée d'un gonflement des ganglions locaux. La plupart du temps, la maladie reste
bénigne.

Le traitement :
Le traitement de la fièvre boutonneuse méditerranéenne repose sur l'administration
d'antibiotiques, mais une guérison spontanée est possible.

La prévention :
Surveillez votre chien pour la présence éventuelle de tiques et protégez-le avec des poudres
ou des colliers anti-tiques. Demandez conseil à votre vétérinaire

29. LA ROUGEOLE

Etiologie :
La rougeole est une infection virale. La contamination se fait dans l'air, notamment via des
gouttelettes de salive provenant des voies aériennes et contenant le virus (toux, éternuements,
mouchages). La contamination peut également s'effectuer par contact avec des objets contaminés
par des sécrétions du nez ou de la gorge par exemple

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Agent pathogène : la rougeole est due à un paramyxovirus du genre morbillivirus qui circule
entre les êtres humains.

Durée d'incubation : La phase d'incubation dure une douzaine de jour


Les symptômes :
Les premiers symptômes de la rougeole apparaissent 10 jours après la contamination : fièvre
élevée, toux sèche, nez qui coule, yeux rouges et larmoyants, faiblesse générale. L’apparition
de petits points blancs dans la bouche est caractéristique de la maladie, mais elle n’est pas
systématique. Après 3 ou 4 jours, des petites taches rouges de quelques millimètres de
diamètre se propagent de l’arrière du cou au visage puis au reste du corps autour du
troisième jour. L’éruption de boutons dure 5 à 6 jours.

Le traitement :
Le traitement de la rougeole consiste à soulager l’enfant avec du paracétamol contre la
fièvre et les douleurs, un lavage du nez et, éventuellement, un médicament contre la toux
sèche. Les antibiotiques ne sont nécessaires qu’en cas d’infection bactérienne des oreilles ou
des poumons. L’enfant doit boire beaucoup et se reposer. Chez les adultes, la rougeole peut
nécessiter une hospitalisation. Un malade est contagieux environ 5 jours avant l’apparition
de l’éruption cutanée ; il le reste environ 5 jours après

La prévention : la vaccination
30. LA RUBEOLE

ETIOLOGIE :
La rubéole, ou troisième maladie, est une maladie infantile virale habituellement bénigne qui
survient chez les enfants non vaccinés.

LES SYMPTÔMES :
Deux semaines après la contamination, les symptômes de la rubéole ressemblent à ceux de
la rougeole : fièvre modérée pendant 1 ou 2 jours, suivie d’une éruption de petites taches
rosées, le plus souvent sur le thorax. Ces taches disparaissent très rapidement. Les ganglions
au niveau du cou et derrière les oreilles sont parfois gonflés. Chez les adultes, les symptômes
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de la rubéole sont souvent plus intenses que chez les enfants. Dans environ la moitié des
cas, la rubéole ne provoque pas de symptômes et passe inaperçue

LE TRAITEMENT :
Le traitement de la rubéole se résume à la prescription de médicaments pour faire baisser la
fièvre, comme le paracétamol. Si un cas survient dans une collectivité d’enfants, l’éviction
n’est pas obligatoire. En revanche, il est fortement recommandé d’avertir le personnel. La
généralisation de la vaccination contre la rubéole, pourtant bénigne chez l’enfant, se justifie
par le risque que fait courir la maladie à la femme enceinte et au fœtus. Le vaccin anti-
rubéole est associé au vaccin contre la rougeole et les oreillons.

LA PREVENTION :
La prévention de la rubéole repose sur la vaccination ROR

31. SYPHILIS

Etiologie :
La syphilis est une infection bactérienne sexuellement transmissible très présente dans les
pays en voie de développement

Agent pathogène : La syphilis est due à une bactérie, Treponema pallidum


Symptômes :
Après la contamination, le patient remarque un ou plusieurs boutons rouges sur ses organes
génitaux, son anus ou au fond de sa gorge. Ce bouton évolue en ulcère non douloureux qui
peut persister pendant 1 à 2 mois. Quelques semaines après l’apparition de l'ulcère, le
patient se plaint d’un syndrome de type grippal. Des plaques de boutons ou des rougeurs
peuvent apparaître sur la paume des mains et la plante des pieds. Parfois, des troubles
neurologiques sont présents : méningite, paralysie d'une partie du visage, par exemple

Traitement :

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La syphilis, comme la gonorrhée et la chlamydiose, peut être traitée par des antibiotiques.
Cependant les cas de résistance au traitement antibiotique se multiplient, en lien avec un
usage inapproprié ou abusif de ces médicaments. Le traitement repose sur une injection
unique d'un antibiotique de la famille des pénicillines. Lorsque cette substance ne peut pas
être utilisée, d’autres options antibiotiques existent. L’efficacité du
traitement antibiotique peut être évaluée par des prises de sang régulières.

Prévention :
 la prévention de la syphilis repose sur l’utilisation systématique de préservatifs (même pour
la fellation) et sur un dépistage régulier chez les personnes ayant plusieurs partenaires
sexuels.

32. TETANOS NEONATAL

Etiologie :
Le tétanos est une maladie mortelle du système nerveux central, causée par la toxine de la
bactérie tétanique. Il pénètre habituellement dans le corps par une plaie ouverte. Les
bactéries tétaniques vivent dans le sol et le fumier, mais peuvent aussi se trouver dans
l’intestin humain, la salive animale et d’autres endroits.

Symptômes :
 Les contractions musculaires très intenses. Les premiers muscles touchés sont ceux
du visage et de la mâchoire (trismus), ce qui empêche le bébé de téter. La raideur des
muscles abdominaux et du dos et la contraction des muscles faciaux.
 Le corps va durcir et le nouveau-né aura tendance à se cambrer. Il peut aussi
convulser en cas de lumière, de bruits ou même au simple contact.
 L’irritabilité
 Les convulsions
 L’accélération du pouls
 La fièvre

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 La transpiration
 Les spasmes musculaires douloureux près de la zone de la plaie (si ceux-ci affectent le
larynx ou la paroi thoracique, ils peuvent provoquer une asphyxie)
 La difficulté à avaler

Traitement :
Le traitement a pour objectif de neutraliser la toxine par l'administration
d'immunoglobulines spécifiques associée à une antibiothérapie pour détruire les bacilles
tétaniques persistant au niveau de la porte d'entrée. Les autres mesures thérapeutiques
consistent au traitement local de la porte d'entrée, à une vaccination antitétanique et à une
administration de myorelaxant.

La prévention :
a) La vaccination
b) Bonne hygiène : Néanmoins, il est aussi assez simple d’éviter la contamination par le
bacille en adoptant une bonne hygiène

33. TETANOS NON NEONATAL

Etiologie :
Le tétanos est une maladie causée par une infection par la bactérie Clostridium tetani. La
toxine fabriquée par cette bactérie atteint le système nerveux et provoque des contractures
musculaires douloureuses .

Symptômes :
 le trismus, très évocateur qui correspond à des spasmes et contractures musculaires
au niveau des muscles de la mâchoire ;
 des spasmes et contractures musculaires au niveau des muscles du cou et du dos
(hyper-extension du dos). Ces contractures descendent au fur et à mesure de
l’évolution de la maladie ;

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 des difficultés à déglutir ;
 des contractures des muscles abdominaux ;
 des spasmes et contractures musculaires, diffus, dans tout le corps ;
 une transpiration excessive ;
 une hypertension artérielle ;
 des troubles du rythme cardiaque ;
 des convulsions ;
 des spasmes laryngés ;
 des difficultés respiratoires et des apnées potentiellement mortelles

Traitement :
 des soins au niveau de la plaie ;
 une prise en charge médicamenteuse des symptômes, en particulier des contractures
musculaires, des spasmes et de la douleur par des antalgiques et des médicaments
de la classe des benzodiazépines, qui ont pour effet de décontracter les muscles ;
 des immunoglobulines antitétaniques ;
 des antibiotiques (métronidazole ou pénicilline) ;
 une vaccination anti-tétanique ;
 des soins de support, notamment une assistance respiratoire.

Prévention :
Le seul moyen de prévenir le tétanos est la vaccination. Celle-ci est très efficace, à condition
que tous les rappels soient faits à temps. Elle peut être effectuée aux âges extrêmes de la
vie, c’est-à-dire chez les nourrissons et les personnes âgées. En France, cette vaccination est
obligatoire.

34. LES TOXI INFECTION ALIMENTAIRE COLLECTIVE

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Etiologie :
Intoxication alimentaire ou toxi-infection alimentaire collective (TIAC) est une
maladie courante, généralement bénigne mais qui, parfois, peut être grave voire
mortelle. Une intoxication alimentaire est souvent infectieuse et accidentelle,
contractée la plupart du temps à la suite de l'ingestion de nourriture ou de boissons
contaminées par des agents pathogènes.

Agent pathogènes : Les agents pathogènes responsables peuvent être certaines


bactéries (Salmonella, Escherichia coli, Staphylococcus, Campylobacter...) ou leurs
toxines (sécrétés par elles même), des virus ou des parasites .

Les symptômes :
Les symptômes des TIAC dépendent de l’agent pathogène en cause mais ils ont tous un
retentissement sur l’état général du patient.
Les symptômes spécifiques sont souvent digestifs bien que certains facteurs pathogènes
puissent avoir une expression neurologique.
Ainsi, en fonction de l’agent pathogène, le patient peut présenter les symptômes suivants :
 fièvre pouvant être élevée frissons, sueurs,
 sensation de malaise, faiblesse, douleurs musculaires,
 douleurs abdominales,
 nausées, vomissement,
 diarrhées pouvant prendre un aspect glairo-sanglant ou cholériforme,
 syndromes occlusifs,
 troubles neurologiques moteurs ou sensitifs (problèmes de langage, troubles visuels,
difficultés respiratoires, paralysie...).
 Et bien sûr une déshydratation qui peut être problématique si elle est importante.

Le traitement :
Le traitement des TIAC repose sur plusieurs principes :

 Corriger ou prévenir la déshydratation, par voie orale ou par voie veineuse si voie orale
impossible en raison de nombreux vomissements, de l’importance de la déshydratation ou
si présence de signes de gravité.
 Réduire l’intensité de la diarrhée : les antisécrétoires comme le racécadotril peuvent être
utilisés mais sont peu efficaces, par contre, les ralentisseurs du transit comme le
lopéramide sont absolument contre indiqués.

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 L’antibiothérapie : n’est pas systématiquement indiquée. Inefficace dans les infections
virales, elle est indiquée quand une bactérie semble en cause et en fonction de la clinique
et du terrain.
 L’hygiène, bien entendu.

La prévention :

La déclaration se fait par le médecin. Sa prévention passe par le respect de règles aux
niveaux nationaux, de la part des professionnels mais aussi chez soi.

35. TRACHOME

Etiologie :
Trachome - une infection chronique à Chlamydia qui affecte la conjonctive et la cornée des
yeux. Le trachome se manifeste les symptômes de la conjonctivite, kératite, forment des
grains trachomateuses (follicules) dans la conjonctive.

La période d’incubation : dure environ une semaine.


Symptômes :
Les premiers symptômes sont une intumescence des paupières, une rougeur de l’œil et une
photophobie prononcée (intolérance à la lumière vive). Les paupières s’affaissent, une
inflammation douloureuse apparaît, accompagnée de démangeaisons. En l’espace de huit
jours les paupières se marquent de follicules, qui en quelques semaines deviennent
granuleux et cicatrisent. La cornée s’ulcère et est envahie de tissus étrangers qui diminuent
et obstruent la vision. Une cicatrice indélébile se forme sur les conjonctives

Traitement :
Un traitement aux sulfamides en instillations locales et par voie orale, associé à des
antibiotiques, peut éviter la perte de la vision. Le traitement des lésions cicatricielles des
paupières nécessite le recours à la chirurgie.

Trachome Prévention : Les mesures de prévention du trachome comprennent la


localisation rapide des foyers épidémiques, la détection de cas sporadiques, l'examen
clinique régulier des patients, l'hygiène

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36. TEBERCULOSE PULMONAIRE

Etiologie :
La tuberculose pulmonaire est une infection provoquée par Mycobacterium tuberculosis. Le
diagnostic de tuberculose pulmonaire est posé lorsque la présence de ce bacille est affirmée
(culture par exemple). La tuberculose se transmet d'un individu à une autre personne par
l'inhalation de gouttelettes en suspension dans l'air qui ont été rejetés, lors d'épisodes de
toux, par des personnes infectées.

La période d'incubation : sans symptômes, est de 1 à 3 mois.


Symptômes :
La tuberculose pulmonaire est la plus fréquente et se manifeste par :

 une fièvre traînante, avec souvent des sueurs nocturnes ;


 une toux chronique avec des crachats épais, comportant parfois quelques filets de sang ;
 un essoufflement ;
 des douleurs dans la poitrine ;
 un état de fatigue 
 une perte d’appétit, un amaigrissement

Traitement :
Le traitement associe 4 antibiotiques pendant 2 mois : l'isoniazide à la posologie de 3 à
5 mg/kg par jour ; la rifampicine à 10 mg/kg par jour ; le pyrazinamide à 30 mg/kg par jour ;
l'éthambutol à 20 mg/kg par jour. La bonne observance du traitement est essentielle pour
éviter la sélection d'un mutant résistant. Des formes combinant plusieurs antibiotiques
(isoniazide + rifampicine + pyrazinamide, ou isoniazide + rifampicine) améliorent
l'observance. L'intolérance ou une contre-indication au pyrazinamide impose une trithérapie
par isoniazide + rifampicine + éthambutol aux mêmes posologies.

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Prévention :
 Respecter les mesures d’hygiène. Pour les personnes qui sont souvent en relation
avec des tuberculeux : lavage des mains fréquent, port d’un masque au besoin.
 Prendre soin de sa santé. Avoir une alimentation saine et équilibrée, dormir
suffisamment, faire de l’exercice physique régulièrement, éviter d’être en situation
de stress chronique, etc. Cela offre les meilleures chances d’avoir un système
immunitaire vigoureux.
 Détecter et traiter une infection latente
Conseils aux personnes infectées pour prévenir la contagion :

 À respecter pendant les 2 ou 3 semaines du traitement :


 Demeurer à la maison le plus possible ;
 Assurer une ventilation adéquate ;
 Porter un masque en public

37. TUBERCULOSE EXTRAPULMONAIRE

Etiologie :
Maladie infectieuse - due à la multiplication, et au développement du BK (Bacille de Koch), en dehors
du poumon - non contagieuse

la période d’incubation : sans symptômes, est de 1 à 3 mois.


Symptômes :
 Dans la tuberculose ganglionnaire : hypertrophie douloureuse d'un ou de plusieurs ganglions
lymphatiques (adénopathies), le plus souvent de la région cervicale. 
 Dans la tuberculose urogénitale : douleurs rénales, miction anormalement fréquentes et peu
importantes (pollakiurie), brûlures mictionnelles, pus ou sang dans les urines, troubles
génitaux (fistule du scrotum, nodule prostatique…).
 Dans les formes de tuberculoses osseuse ou articulaire : douleur, inflammation limitation de
la mobilité de l'articulation touchée. L’atteinte concerne le plus souvent les grosses
articulations. Celle du rachis est connue sous le nom de mal de Pott.
 Dans la tuberculose cérébro-méningée : douleurs et raideur de la nuque de la méningite,
abcès cérébraux (tuberculomes cérébraux).
 Dans la tuberculose digestive : anorexie, douleurs et distension abdominales…
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Traitement :
Un long traitement antibiotique

 Le traitement standard de la tuberculose repose sur la prise quotidienne d’une


association d’antibiotiques pendant six mois.
 Quatre antibiotiques (rifampicine, isoniazide, pyrazinamide, éthambutol) sont
administrés pendant deux mois, puis deux (rifampicine, isoniazide) pendant les
quatre mois suivants.
 Chez l’enfant, on utilise trois antibiotiques pendant la première phase de traitement.
 Certaines formes de tuberculose extra pulmonaire nécessitent un traitement plus
long.
 La prise régulière et effective du traitement pendant toute sa durée est essentielle,
car elle permet à la fois de guérir le malade, de limiter la période pendant laquelle le
malade est contagieux et de prévenir le développement de résistances aux
antibiotiques.
 En cas de tuberculose multirésistante (résistance à l’isoniazide et à la rifampicine), le
traitement est plus prolongé, d’environ 18 à 24 mois.
 Des consultations régulières sont nécessaires jusqu’à 18 mois après le début du
traitement ; un examen et une radiographie confirmeront la guérison. Après un
traitement bien conduit et correctement suivi, la guérison est obtenue dans près de
100 % des cas, sans séquelles

Prévention :
La prévention de la tuberculose repose sur la vaccination par le BCG et sur l’isolement des
patients contagieux

38. TYPHUS EXANTHEMATIQUE

Etiologie :
Le typhus est une maladie infectieuse bactérienne devenue rare de nos jours, depuis la
découverte d’un traitement adapté.

Symptômes :
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 Fièvre jusqu’à 39°C-40°C, frissons et fatigue extrême.
 Maux de tête et photophobie (gêne à la lumière).
 Douleurs musculaires et/ou articulaires.
 Toux.
 Douleurs abdominales et troubles digestifs (vomissements, diarrhée).
 Éruption cutanée apparaissant sur le thorax au 4e ou 5e jour de la maladie,
s'étendant ensuite à l'ensemble du corps à l'exception généralement de la face, des
paumes et de la plante des pieds.
 Stupeur, obnubilation, voire délire et coma

Traitement :
La découverte d’un traitement a transformé le pronostic de cette maladie, qui se soigne très
efficacement par antibiotiques (tétracyclines, chloramphénicol, érythromycine).

Prévention :
 Les puces et les poux de corps se développent dans des conditions d’hygiène
précaires.

 Le typhus est une maladie favorisée par le froid, la pauvreté, la mauvaise hygiène,
l’instabilité politique et les regroupements de populations.

 La lutte contre les puces et les poux, par des mesures d’hygiène basiques et l’usage
d’insecticides, permet de prévenir la transmission de ces maladies.

 Un vaccin a été conçu, mais il devait être répété chaque année, en prévision de
contaminations malgré tout exceptionnelles. Il n’est plus utilisé

39. URTHRITE GONOCOCCIQUE

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Etiologie :
Arthrite gonococcique est une infection aiguë provoquée par le gonocoque, localisée
généralement à une seule articulation, l’arthrite gonococcique atteint plus souvent la
femme, chez qui la blennorragie reste souvent méconnue.

Symptômes :
 troubles de la miction 
 démangeaisons vulvaires
 leucorrhées, ou pertes blanches, qui sont des écoulements non sanglants venant des voies
génitales
 douleur au moment d’un rapport sexuel.
Chez la femme, les signes sont souvent discrets. Cela entraîne une méconnaissance
fréquente de l’infection et un risque important de contagion

Traitement :
L'urétrite gonococcique est généralement traitée avec des médicaments, surtout
des antibiotiques puisque l’agent infectieux est souvent une bactérie. Ils sont adaptés en
fonction du germe mis en cause. Dans certains cas, l’urétrite non-bactérienne peut être
traitée par des corticoïdes, des antalgiques et des anti-inflammatoires non stéroïdiens
Prévention :
 Évitez d'avoir des relations sexuelles avec plusieurs partenaires.
 Utilisez des préservatifs chaque fois que vous avez des relations sexuelles.
 Faites-vous tester régulièrement.
 Protégez les autres. Si vous découvrez que vous avez une IST, informez-en les autres
qui sont également à risque d'infection.

URTHRITE NON GONOCOCCIQUE


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Etiologie :
Une uréthrite est une inflammation de l’urètre avec un écoulement anormal provenant du
méat urétral (orifice de sortie de l'urètre au niveau du pénis ou de la vulve) dont l’origine est
principalement infectieuse. Cependant, elle peut aussi être inflammatoire ou irritative

Symptômes :
 un écoulement inhabituel de pus blanchâtre par l’urètre,
 des sensations de brûlures en urinant,
 des démangeaisons et des picotements au niveau de l'urètre,
 des testicules douloureux

Traitement :
Les traitements d’une urétrite varient en fonction du résultats des analyses. Dans le cas
d’une urétrite, les traitements antibiotiques suivants peuvent être recommandés selon la
cause de l’urétrite et sont à prendre pendant sept jours environ : ceftriaxone, azithromycine,
cefixime, érythromycine ou doxycycline.

Prévention :
 Évitez d'avoir des relations sexuelles avec plusieurs partenaires.
 Utilisez des préservatifs chaque fois que vous avez des relations sexuelles.
 Faites-vous tester régulièrement.
 Protégez les autres. Si vous découvrez que vous avez une IST, informez-en les autres
qui sont également à risque d'infection.

4O. COVID 19

Etiologie :
Le Covid-19 est une maladie respiratoire pouvant être mortelle chez les patients fragilisés
par l'âge ou une autre maladie chronique. Elle se transmet par contact rapproché avec des
personnes infectées. La maladie pourrait aussi être transmise par des patients
asymptomatiques mais les données scientifiques manquent pour en attester avec certitude

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Symptômes :
 apparition ou aggravation de toux
 essoufflement ou difficulté respiratoire
 température égale ou supérieure à 38 °C
 sensation de fièvre
 frissons
 fatigue ou faiblesse
 douleurs musculaires ou courbatures
 perte de l’odorat ou du goût
 mal de tête
 douleurs abdominales, diarrhée et vomissements
 malaises intenses

Traitement :
Les traitements thérapeutiques contre le Covid-19 ont été un peu oubliés des débats ces
derniers temps. Les promesses de retour à la vie d'avant avec une vaccination complète ont
quelque peu éclipsé les différents médicaments permettant de guérir du virus.

Prévention :
 Les vaccins contre la COVID-19 sont tous très efficaces pour prévenir les formes
graves de COVID-19 et les décès. Toutefois, les vaccins sont rarement efficaces à 100
% et vous pourriez tout de même être infecté avec ou sans symptôme

 le lavage fréquent des mains au savon ou avec une solution hydro-alcoolique ;


 éviter les contacts rapprochés, comme faire la bise ou serrer la main, avec des
personnes qui toussent ou éternuent ;
 se couvrir la bouche avec le pli du coude, ou un mouchoir jetable, lors d'une toux ou
d'un éternuement ;
 ne pas se toucher les yeux, le nez ou la bouche ;
 en cas de symptômes respiratoires et de fièvre, portez un masque et restez confinés
pour ne pas contaminer votre entourage. Appelez votre médecin et suivez ses
instructions.

1. CHIKUGUNYA

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Etiologie :
Le chikungunya est un arbovirus transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique du
genre Aedes, principalement Aedes aegypti plus connu sous le nom de moustique-tigre.
C’est une maladie qui peut aussi être transmise par une mère infectée à son nouveau-né
(transmission materno-néonatale)

Symptômes :
 Les personnes infectées peuvent ne présenter aucun symptôme.
 Quand le chikungunya est symptomatique, il débute de façon soudaine par
une fièvre généralement élevée, associée à des douleurs articulaires (arthralgies)
intenses et à une éruption cutanée transitoire.
 Ces signes s’accompagnent parfois de douleurs musculaires (myalgies), de céphalées,
de troubles digestifs (nausées, vomissements, perte d’appétit), de petites
hémorragies et de lésions de la peau (troubles de la pigmentation)

Traitement :
Ce virus ne bénéficie pas d'un traitement spécifique et il n’existe pas de médicaments
efficaces contre le virus du chikungunya. Le traitement de la maladie est donc uniquement
symptomatique

Prévention :
Il n’y a pas de vaccin contre le chikungunya. C'est donc autour de la protection contre les
moustiques que se gère la prévention. La destruction des moustiques vecteurs est
indispensable pour interrompre le cycle de transmission de la maladie

2. CHOLERA

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Etiologie :
Le choléra est une infection bactérienne diarrhéique aiguë provoquée par le bacille de Gram
négatif Vibrio cholerae, qui produit une toxine responsable des symptômes associés à la
maladie

Symptômes :
 Une diarrhée liquide en jet (plusieurs litres par jour)

 Des vomissements

 Un sentiment d'angoisse.

Ces troubles digestifs majeurs provoquent

 Une fatigue importante

 Une soif intense

 Des crampes musculaires traduisant la déshydratation massive.

Traitement :
Le traitement du choléra repose sur la réhydratation par voie orale ou intraveineuse afin
de compenser les pertes digestives d’eau et d’électrolytes. Dans les cas graves, les
antibiotiques en cures de 3 jours (antibiotiques tétracyclines, Bactrim forte) sont donnés.
Cependant, on retrouve de plus en plus de souches multirésistantes aux antibiotiques, d'où
l'importance de la réhydratation et surtout de la prévention

Prévention :
 Boire uniquement de l'eau bouillie ou de l'eau en bouteille ;
 Éviter de manger des fruits de mer, légumes et fruits crus (sauf les fruits qui peuvent
être pelés) car la cuisson détruit le bacille ;
 Les aliments congelés contaminés sont dangereux s'ils sont consommés crus ;
 Les aliments séchés, en boîtes ou irradiés dans de bonnes conditions sont inoffensifs

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3. DENGUE

Etiologie :
La dengue est un virus transmis à l’homme par les moustiques femelles du genre Aedes
aegypti. Il s'agit d'une maladie très souvent bénigne

Symptômes :
 Syndrome grippal avec une fièvre élevée ;
 Ralentissement du rythme cardiaque ;
 Hypotension ;
 Anorexie ;
 Céphalées, douleurs derrière les yeux ;
 Éruption cutanée sur les joues ;
 Douleurs musculaires et courbatures diffuses ;

Traitement :
Il n’existe à ce jour aucun traitement spécifique, si ce n’est un traitement
symptomatique avec :
 Des sédatifs ;
 Une forte hydratation ;
 Du paracétamol.

Prévention :

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Les seules préventions existantes sont le contrôle des moustiques vecteurs (lutte anti-
vectorielle) dans les zones concernées et la protection contre les piqûres de
moustique. Plusieurs axes de recherche sont également poursuivis afin de prévenir la
maladie et de prévoir les épidémies. D'ailleurs, plusieurs autres vaccins candidats sont en
cours de développement clinique.
Les principaux moyens de lutte actuels contre la dengue : 
 Couvrir, vider et nettoyer les conteneurs pour la conservation de l’eau domestique et
épandre sur eux les insecticides adaptés ;
 Éviter que les moustiques n’aient accès aux gîtes larvaires ;
 Éliminer les déchets solides et enlever les habitats créés par l’homme ;
 Poser des moustiquaires aux fenêtres, porter des vêtements à manches longues au
maximum ;
 Contrôler et surveiller activement les moustiques vecteurs afin de déterminer
l’efficacité des interventions de lutte 

3. FIEVRE HEMORRAGIQUE

Etiologie :
La fièvre hémorragique est une maladie virale grave se manifestant par une tendance
importante au saignement.
Elle survient pratiquement exclusivement dans les régions tropicales ou sous-tropicales. Le
virus peut être transmis d`homme à homme

Symptôme :
 Fièvre
 Douleurs musculaires et courbatures
 Vomissements

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 Saignements de la bouche, du nez ou d’autres organes internes

Traitement :
Les traitements sont le plus souvent symptomatiques et consistent à restaurer l’intégrité des
fonctions biologiques (hydratation, baisse de la fièvre…)

Prévention :
 Seul le vaccin contre la fièvre jaune est actuellement commercialisé. Cette
vaccination peut être réalisée par des médecins cantonaux ayant l`autorisation.
 Eviter les régions à risque, se protéger de façon efficace contre les moustiques et les
tiques, porter des vêtements longs et suffisamment épais; éviter le contact avec des
personnes infectées; éviter le contact avec les excréments d`animaux et veiller au
respect strict des règles d`hygiène .

4. FIEVRE DE LA VALLEE DU RIFT

Etiologie :
La fièvre de la vallée du Rift est une infection due à un phlébovirus transmis par diverses
espèces de moustique dont Aedes. Cette maladie est avant tout une maladie du bétail mais il
arrive que des humains soient infectés.

Symptômes :
Après quelques jours, la fièvre de la vallée du Rift se traduit par un syndrome grippal, avec
fièvre, maux de tête, vomissements et douleurs du dos et du cou. L'exposition à la lumière
est désagréable. Ces symptômes durent en général de quatre à sept jours, puis disparaissent
spontanément

Traitement :
Le traitement contre la fièvre de la vallée du Rift est un traitement contre la fièvre et la
douleur

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Prévention :
La prévention de la fièvre de la vallée du Rift repose sur l’application rigoureuse des mesures
de protection contre les piqûres de moustiques.

Ce virus peut également se transmettre à l’homme par le lait, la viande crue ou la


manipulation d’organes ou de carcasses d’animaux infectés. Ne consommez pas de produits
laitiers non pasteurisés ou de viande insuffisamment cuite dans les pays concernés.

5. FIEVRE DU WEST NILE

Etiologie :
La fièvre de West-Nile (FWN), maladie virale, affecte certains oiseaux et mammifères, dont
les chevaux et l’homme. Elle peut avoir une issue mortelle ou laisser des séquelles nerveuses
après guérison. 

Symptômes :
 Les patients chez qui des symptômes apparaissent développent un syndrome grippal (fièvre
d’apparition brutale, maux de tête, douleurs articulaires et musculaires) qui peut être
associé à des rougeurs ou des boutons, voire des maux de ventre et des diarrhées.

La période d’incubation : dure de 2 à 6 jours mais peut aller jusqu’à 14 jours


Traitement :
Le traitement de la fièvre du Nil est celui des symptômes, en particulier la fièvre. Les cas
graves sont pris en charge en milieu hospitalier, en service de réanimation si besoin. La
plupart des malades guérissent spontanément et sans séquelle au bout d'une semaine.

Prévention :
 port de vêtements adéquats, amples et longs, éventuellement imprégnés de répulsif 

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 application régulière de répulsif cutané
 vérification de l’étanchéité des portes et fenêtres
 utilisation de moustiquaires, de préférence imprégnées
 limitation des activités en extérieur aux heures où les moustiques sont les plus actifs

6. GRIPPE HUMAINE

Etiologie :
La grippe est une infection respiratoire aigüe contagieuse due aux virus influenza, dont la
particularité est la grande variabilité génétique.

Symptômes :
Les symptômes apparaissent de 1 à 4 jours après la contamination. L’infection dure
généralement une semaine et se caractérise par l’apparition brutale d’une fièvre, de
douleurs musculaires, de maux de tête, d’une sensation de profond malaise, de signes
respiratoires (toux sèche, gorge irritée, rhinite)

Traitement :
Le traitement de la grippe est symptomatique, avec application de mesures d’hygiène pour
limiter la transmission et peut également faire appel à un traitement antiviral spécifique. Les
antiviraux disponibles en France sont des inhibiteurs de la neuraminidase*, l’oseltamivir
(Tamiflu®), actif sur les virus de types A et B, est disponible sous forme orale. Il réduit la
durée de la maladie et la sévérité des symptômes s’il est pris précocement c’est-à-dire dans
les 48 heures suivant le début des symptômes. Il permet également de réduire le risque de
complications et la mortalité. Un autre inhibiteur de la neuraminidase, le zanamivir

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(Relenza®) peut-être prescrit à l’hôpital en cas de résistance à l’oseltamivir, sous forme
intraveineuse

Prévention :
En dehors des mesures d’hygiène la vaccination annuelle contre la grippe reste le moyen le
plus efficace de se protéger.

7. POLIOMYELITE

Etiologie :
La poliomyélite est une maladie très contagieuse provoquée par un virus (le poliovirus) qui
envahit le système nerveux et qui peut entraîner en quelques heures des paralysies
irréversibles.

Symptômes :
La maladie se manifeste d'abord par des symptômes de type grippal (fièvre, fatigue,
céphalées) pouvant s’accompagner de vomissements, raideur de la nuque et douleurs dans
les membres. Une paralysie irréversible (des jambes en général) survient chez une personne
infectée sur 200 environ. Sans mesure paliative, entre 5 et 10 % des patients paralysés
meurent par asphyxie du fait de la parlysie des muscles assurant la ventilation. Chez les
patients qui survivent, on peut observer des paralysies résiduelles occasionnant des
handicaps avec des atteintes de degrés très variables. Celles-ci vont de paralysies mineures
laissant une indépendance complète à des paralysies extrêmement handicapantes qui
peuvent nécessiter une assistance respiratoire à vie.

Traitement :
Si la poliomyélite antérieure aiguë est de forme bénigne comme dans la majorité des cas, le
traitement consistera en beaucoup de repos avec la prise d'antalgiques et d'antipyrétiques
pour stopper la fièvre et les douleurs. Dans les cas graves (exceptionnels, voire inexistants
dans les pays ayant développé la vaccination obligatoire), le seul traitement est une prise en
charge de symptômes associés à la rééducation post-polio. Cette rééducation permettra
d'éviter les déformations du squelette ainsi que les atrophies musculaires. Les séquelles de «

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polio » pourront être alors diminuées par l'utilisation de prothèses ou de traitements
orthopédiques

Prévention :
La transmission des poliovirus se faisant essentiellement par voie féco-orale, les principales
mesures de prévention tiennent au développement de l’hygiène. Comme il n’existe pas de
traitement de la maladie, la seule action médicale préventive est constituée par la
vaccination qui, effectuée à plusieurs reprises, protège l’enfant.

8. SYNDROME RESPIRATOIRE AIGUE SEVERE

Etiologie :
Le SRAS est une maladie infectieuse causée par un virus appartenant à la famille des
coronavirus, le Sars-CoV. Le réservoir animal du coronavirus du SRAS a été identifié comme
étant une chauve-souris insectivore. L’hôte intermédiaire qui a permis le passage du virus à
l’homme est la civette palmiste masquée, animal sauvage vendu sur les marchés et
consommé au sud de la Chine.

Symptômes :
Le SRAS, au départ nommé pneumopathie atypique, est caractérisé par une fièvre
élevée (>38°C), associée à un ou plusieurs symptômes respiratoires : toux sèche,
essoufflement, difficultés respiratoires. D’autres symptômes peuvent être constatés comme
des maux de tête, des douleurs musculaires, des diarrhées et un malaise général. La durée
d’incubation ne dépasse généralement pas 10 jours. L’OMS considère que le taux de létalité
global est de 15 % et peut dépasser 50 % chez les personnes de plus de 65 ans

Traitement :
A ce jour, il n’existe aucun traitement contre le SRAS. L’unique moyen de contenir une
épidémie reste l’isolement. Les patients reçoivent tout de même des médicaments pour
traiter les différents symptômes : antipyrétique contre la fièvre, antalgique contre les
douleurs.

Prévention :
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Il n’existe pas de traitement préventif ni curatif pour le SRAS. Toutefois, il est possible de
limiter les risques en se tenant à une distance de plus d’un mètre avec les autres personnes
pour éviter les gouttelettes. Il est également indispensable de se laver les mains très
régulièrement et d'éviter de se toucher le visage pour limiter la transmission manu portée.

10. VARIOLE

Etiologie :
La variole est une maladie infectieuse éruptive contagieuse et fréquemment mortelle. Elle
fait partie des maladies exanthémateuses, c'est-à-dire qui donnent des taches sur tout le
corps.

Symptômes :
La période d'incubation dure 12 à 14 jours après l'infection. Les premiers signes sont :
 De la fièvre 
 Des maux de tête 
 Des douleurs dorsales 
 Un état de fatigue extrême 
 Parfois des douleurs abdominales 
 Des vomissements 

Traitement :
Il n'y a pas de traitement spécifique pour la variole, seulement des médicaments qui
soulagent les symptômes, ainsi qu'une assistance respiratoire.

Prévention :
Le vaccin ayant permis l'éradication de la maladie pourrait encore être utilisée de nos jours,
mais il n'est pas disponible sur le marché. C'est un vaccin vivant, contenant non pas le virus
de la variole mais celui de la vaccine.

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55
La République algérienne est une démocratie populaire
Ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière

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Les
maladie

surveilla
nce Hygiéniste de santé publique

internati
onale Les maladies à
surveillance nationale et
internationale

Réaliser par :
Hamhami wafaa

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