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La maladie du charbon (également appelée anthrax) est une infection causée par la

bactérie Bacillus anthracis. Cette bactérie forme des versions latentes ou spores, protégées
par une enveloppe dure. Lorsque les spores pénètrent dans l’organisme, elles peuvent
devenir « activées » et causer les symptômes infectieux. Ces sporespeuvent survivre dans le
sol pendant de nombreuses décennies.

La maladie du charbon s'observe habituellement chez les animaux comme le porc, la vache,
le cheval et la chèvre, mais elle peut aussi infecter les humains. L'infection de l'homme peut
se produire par contact des spores avec une coupure ou une égratignure de la peau (charbon
cutané), par inhalation des spores (charbon pulmonaire), ou par ingestion de viande
contenant ces spores (charbon intestinal).

Dans la guerre biologique, la maladie du charbon peut être propagée intentionnellement dans
l'air ou au moyen d'un objet qui transporte ces bactéries. La maladie du charbon ne se
transmet pas d'une personne à l'autre (elle n'est donc pas contagieuse).

Les symptômes du charbon cutané apparaissent presque immédiatement, dans la journée qui
suit l'infection. Les symptômes du charbon pulmonaire apparaissent 2 à 6 jours après
l'infection mais peuvent ne pas être visibles avant 6 semaines ou plus. Les symptômes du
charbon intestinal apparaissent entre 1 à 7 jours après l'infection.

Causes
Les cas de charbon résultant de causes naturelles sont très rares chez l'homme. Par
contre, la bactérie du charbon peut être produite en laboratoire et utilisée comme agent
pathogène dans les armes biologiques. La bactérie du charbon est employée à cette fin en
raison des graves problèmes de santé qui surviennent lorsque les spores sont inhalées. Le
charbon pulmonaire entraîne souvent la mort s'il n'est pas traité dès les premiers stades, c'est
pourquoi il est très important de savoir reconnaître les symptômes de cette infection (voir
« Symptômes et complications »).

La forme la plus fréquente du charbon est le charbon cutané (de la peau). Cette forme de
la maladie représente en effet plus de 95 % des infections par la bactérie du charbon dues à
des causes naturelles. Le charbon cutané peut survenir lorsqu'une personne manipule des
animaux ou des produits d'origine animale (laine ou autres matériaux tissés) qui sont
contaminés par la bactérie du charbon, ou lorsqu'elle entre en contact avec des matières ayant
été intentionnellement infectées.

En Amérique du Nord, il est très rare que de la viande soit contaminée par la bactérie qui
cause la maladie du charbon. Par conséquent, le charbon intestinal y est peu fréquent.
Symptômes et Complications
Le charbon pulmonaire est de loin la forme la plus dangereuse de l'infection, mais aussi
la plus rare. Les premiers symptômes ressemblent à ceux de la grippe et comprennent de la
fièvre, des maux de poitrine, des malaises, de la fatigue et une toux sèche. Les premiers
signes de la maladie peuvent se déclarer une semaine après l'inhalation des spores de la
bactérie, mais les spores peuvent rester latentes dans l'organisme pendant une période
pouvant aller jusqu’à 2 mois avant l'apparition des symptômes.

Si les premiers symptômes ne sont pas soignés sans tarder, l'infection peut s'aggraver et se
transformer rapidement en une maladie ressemblant à une pneumonie (inflammation des
poumons). Les symptômes sont alors l'essoufflement, une fièvre élevée, une fréquence
cardiaque élevée et des sueurs abondantes. Une méningite (inflammation des tissus du
cerveau) et une douleur à l'abdomen s'ensuivent; peu de malades survivent plus de quelques
jours après la manifestation de ces symptômes. Heureusement, le risque de décès pour les
patients à qui on administre un traitement précoce et agressif est réduit à environ 45 %.

Le charbon cutané est beaucoup moins dangereux que le charbon pulmonaire. Lorsque
l'infection survient sous cette forme, une bosse, qui ressemble à une piqûre d'insecte ou
d'araignée et qui provoque parfois des démangeaisons, apparaît sur la peau. Les symptômes
de l’anthrax cutané apparaissent habituellement environ 1 à 7 jours après l’infection. Après 1
ou 2 jours, des plaies dont le centre devient noir, se développent. Généralement, la personne
atteinte de charbon cutané ne se sent que légèrement malade. Un traitement précoce aux
antibiotiques réussit presque toujours à guérir cette forme de la maladie. Mais elle peut
prendre plusieurs semaines à guérir.

Par contre, si le charbon cutané n'est pas traité, les bactéries peuvent s'infiltrer dans la
circulation sanguine et provoquer des symptômes plus graves. Les signes d'une propagation
de l'infection comprennent la fièvre, des frissons et le gonflement des ganglions lymphatiques
proches de la région de la plaie.

Quant au charbon intestinal, les symptômes sont les suivants : douleurs abdominales
importantes, nausées, vomissements, diarrhée importante, fièvre, et saignements des voies
gastro-intestinales (estomac et intestins). Le degré de gravité de ces symptômes peut aller de
léger (ou aucun symptôme) à mortel.

Il est important de se rappeler que la maladie du charbon ne se transmet pas d'une


personne à l'autre. Il est très rare qu'une personne contracte la maladie du charbon à moins
que les spores ne se soient introduites sous la peau ou dans la paroi de l'estomac ou des
intestins. De plus, le charbon pulmonaire ne se contracte qu'après que des milliers de spores
aient été inhalées dans les poumons.

Traitement et Prévention
La prévention de la maladie du charbon comprend l'immunisation et le traitement par
antibiotiques des personnes ayant été exposées à la bactérie du charbon. L'immunisation
avant exposition n'est pas recommandée, mais on peut l'administrer aux personnes dont le
risque professionnel est élevé (p. ex. les vétérinaires ou les militaires). Bien qu'il soit toujours
expérimental, le vaccin sous-cutané (sous la peau) se donne habituellement dès qu'une
exposition est détectée, puis 2 semaines après et encore 2 semaines plus tard. Le traitement
par antibiotiques se poursuit pendant au moins 4 semaines (jusqu'à ce que tous les vaccins
aient été administrés) et généralement jusqu'à 60 jours.

Le charbon cutané des adultes et enfants se soigne par des antibiotiques de la classe des
fluoroquinolones (p. ex. . ciprofloxacine*, moxifloxacine, lévofloxacine), ou par la
doxycyclinependant 7 à 10 jours pour les infections acquises naturellement. . On peut
poursuivre le traitement pendant 60 jours s'il existe un risque d'exposition par inhalation, ou
si on soupçonne que l’infection est associée à un acte de guerre biologique. Chez les jeunes
enfants, la ciprofloxacine peut entraîner des troubles de développement osseux et la
doxycycline peut provoquer une décoloration des dents et un ralentissement de la croissance
osseuse. Les risques liés à l'utilisation de ces antibiotiques pour les enfants et les adolescents
de moins de 18 ans, doivent donc être évalués à la mesure des bienfaits du traitement contre
la maladie du charbon.

L'anthrax respiratoire est habituellement traité avec une combinaison de deux antibiotiques
injecté (par voie intraveineuse) soit la ciprofloxacine avec la clindamycine, ou la
ciprofloxacine avec le linézolid. Dans certains cas très précis, on peut substituer d’autres
antibiotiques comme le rifampin, le méropénem, l’ampicilline ou la lévofloxacine à ces
médicaments. Après 2 semaines, ou une fois que la personne est stable cliniquement (selon
l’éventualité la plus longue), ces antibiotiques sont ensuite pris par voie orale pendant une
durée totale de 60 jours. Les femmes enceintes reçoivent le même traitement. L’anthrax
pulmonaire peut également être traité par une association d’antibiotiques en combinaison
avec des injections intraveineuses d’anticorps monoclonaux d’immunoglobulines dirigées
contre l’anthrax comme l’obiltoxaximab.

L'Office du contrôle pharmaceutique et alimentaire des États-Unis (FDA) déclare qu'« il


n'existe pas de preuve scientifique crédible pour indiquer que des suppléments alimentaires
en vente sur le marché permettraient de prévenir ou de soigner l'anthrax ». Ce communiqué
est une réponse aux déclarations selon lesquelles des substances telles que l'huile d'origan ou
l'eau minérale à forte teneur en zinc peuvent contrôler la maladie.

Le secteur de la santé (humaine et vétérinaire) fait un appel croissant aux biotechnologies,


pour découvrir, tester et produire de nouveaux traitements (ex : vaccins, protéines
recombinantes, anticorps monoclonaux, thérapie cellulaire et génique (non-virale) ), mais
aussi pour diagnostiquer et comprendre les causes des maladies. Ceci suppose un effort
de recherche très important pour comprendre le fonctionnement des organismes, et concevoir
des médicaments capables d’agir sur d’éventuelles perturbations, et pour mieux différencier
la part du génétique et de l’environnemental dans l’étiologie et l’épidémiologie des maladies.
Ces biotechnologies sont encore désignés sous le terme ‘’biotechnologies rouges’’.
o A. LES BIOTECHNOLOGIES ROUGES

Les biotechnologies rouges concernent les domaines de la santé, du médicament, du


diagnostic, de l’ingénierie tissulaire ainsi que le développement de procédés génétiques ou
moléculaires ayant une finalité thérapeutique. C’est dans cette catégorie que les efforts les
plus importants ont été entrepris. Des nouveaux médicaments seront issus, directement ou
indirectement, des biotechnologies modernes, ce qui explique l’engouement des industriels et
des financiers. C’est aussi dans cette catégorie que les biotechnologies utilisant les cellules
souches embryonnaires, les techniques du clonage et les outils de diagnostic génétique posent
de redoutables questions d’éthique et imposent des limites d’emploi. Grâce aux outils du
génie génétique et à la connaissance du génome humain, on obtient de nombreuses
informations permettant d’identifier des cibles moléculaires nouvelles qui sont d’une grande
importance dans l’approche thérapeutique des pathologies humaines ou animales. On peut
estimer entre 5000 et 10000 le nombre de ces cibles potentielles, alors que, aujourd’hui,
seules moins de 500 d’entre elles sont exploitées. Repérer dans cette abondance les plus
pertinentes représente un véritable défi. C’est avec la production de molécules complexes,
issues du vivant (hormones, etc.), que les biotechnologies ont acquis leurs lettres de noblesse.
L’usine cellulaire, qu’elle soit bactérienne ou eucaryote, se révèle d’une remarquable
efficacité, capable de fabriquer, de manière plus ou moins fidèle, des molécules ou des
substances qu’aucun chimiste ne pourrait synthétiser. De plus, les produits biotechnologiques
sont, généralement, beaucoup plus sûrs que les extraits d’organes humains ou animaux qui
peuvent être contaminés par des virus ou d’autres éléments. L’histoire tristement célèbre de
l’hormone de croissance nous le rappelle dramatiquement. Ces biomédicaments représentent,
d’ailleurs, une suite logique des recherches visant à extraire du monde animal, végétal ou
microbien des principes actifs connus en médecine traditionnelle. Les biomédicaments
anciens étaient des molécules chimiques plus ou moins simples (aspirine provenant du saule,
colchicine du colchique, taxol de l’if, pénicilline de moisissure). Aujourd’hui, le regard
nouveau porté sur les médecines traditionnelles chinoises, indiennes, africaines ou autres,
allié aux outils du génie génétique, mobilise de nombreux laboratoires publics ou privés dans
la recherche de nouvelles substances d’intérêt thérapeutique. En plus d’être un réservoir
naturel de molécules médicaments, les plantes peuvent être utilisées comme des usines de
production de médicaments biotechnologiques. Pour cela, on insère dans leur génome le gène
«d’intérêt» qui leur permet de produire la protéine souhaitée. Ainsi, par exemple, la lipase,
intervenant dans le traitement de la mucoviscidose, est produite dans du maïs transgénique.
De même, le tabac peut produire, en 48-72 heures, assez de protéines de bonne qualité pour
rivaliser avec les micro-organismes usine. À côté de ces innombrables développements que
l’on regroupe sous l’appellation «biotechnologies rouges moléculaires», des progrès notables
sont accomplis dans les «biotechnologies rouges cellulaires» dus à une meilleure
connaissance de la physiologie cellulaire. Ainsi, on peut en quelques semaines reproduire in
vitro, à partir de quelques cellules souches de l’épiderme, une peau complète pour traiter un
grand brûlé. Cet exemple illustre une nouvelle dimension de la médecine régénérative ou de
reconstruction dans laquelle les cellules souches, qu’elles soient embryonnaires ou
omatiques, sont appelées à jouer un rôle primordial, notamment dans les maladies
neurodégénératives.

a- Méthodes, domaines et principes des biotechnologies


METHODES DOMAINES PRINCIPAUX RESULTATS OU
D’APPLICATION PRODUITS

identification de nouvelles cibles maladies génétiques : gènes de prédisposition impliqués


dans ces pathologies
moléculaires pertinentes pour le - maladies neuromusculaires,
drépanocytose, oncogènes, gènes suppresseurs de
traitement des pathologies humaines tumeurs, etc.
progéria, déficits
et la découverte de nouveaux immunitaires, maladie de gènes de résistance et nouveaux
antibiotiques
médicament Huntington, mucoviscidose,
etc.

maladies fréquentes :

- cancer

- neuropathologies
(Parkinson, Alzheimer,
sclérose

en plaque, migraine,
schizophrénie, anxiété,

pharmacodépendance, etc.)

- maladies cardio-vasculaires
(trouble du rythme

cardiaque, athérosclérose,
mort subite du

nourrisson)

- maladies de système :
diabète, obésité, etc.

microbiologie
identification de cibles moléculaires cyclo-oxygénases aspirine

pour des agents ou des médicaments cibles moléculaires cellulaires actinides

connus
identification de nouveaux antibiotiques, antifongiques

médicaments à partir de plantes, anticancéreux, médicaments


cardio-vasculaires,
micro-organismes, champignons, etc.
anti-inflammatoires, etc.

production de nouveaux vaccins 1re génération virus, bactéries atténuées ou tuées,


vaccins multi-antigéniques
2e génération
protéines antigéniques purifiées :
3e génération hépatite B, herpès

utilisation de l’ADN codant


l’antigène comme support
vaccinal ou

utilisation de cellules dendritiques,


alicaments vaccinaux.
production de protéines diabète insuline

thérapeutiques retard de croissance hormone de croissance

reproduction hormones : LH, FSH

hépatite B et C, maladies interférons alpha


virales, cancer
interférons bêta
sclérose en plaque
interférons gamma
granulomatose septique
facteurs de croissance
cancer, leucémies, anémies,
neutropénie, aplasie - hématopoïétique : Interleukines,
GM-CSF, érythropoïétine
cancer, rhumatisme
articulaire, sclérose en plaque, - vasculaire : VEGF, FGF, etc.

maladie de Crohn, rejet de plus de 500 anticorps


greffe monoclonaux

pathologies de la coagulation, facteur VIIA, VIII,


arthrose
facteurs IX, activateurs du
gériatrie, insuffisance rénale plasminogène

maladies génétiques protéines nutritionnelles

enzyme
thérapie génique (ADN-médicament) maladies génétiques rares morpholinos

cancer

neuropathologies
thérapie cellulaire thérapie cellulaire épiderme, cellule nerveuse
embryonnaire, cellules souches
thérapie cellulaire modifiée :
hématopoïétiques, etc.
- organes bio-artificiels
thérapie génique cellulaire dans
- organes artificiels les maladies génétiques rares

telles que l’immunodéficience de


l’enfant

foie, pancréas, vessie, rein

oreilles artifi cielles ou implants


cochléaires, rétines artifi cielles.
diagnostic, nouveaux outils, nouvelles biopuces, laboratoires sur puce
(lab-on-chips) et
approches
nanobiotechnologies

pharmacogénétique

médecine légale

génétique des populations

On peut citer par exemple la bactérie Bacillus amyloliquefaciens contre le mildiou


de la vigne ou le champignon Trichoderma atroviride contre le Pythium de la
carotte. Ces micro-organismes vont mettre en place des mécanismes de parasitisme,
compétition ou antibiose pour lutter contre les maladies. Des chercheurs se sont par
exemple rendu compte que le microbiote des personnes diabétiques contenait certaines
espèces de bactéries en plus grand nombre », explique Rémy Burcelin, chercheur Inserm à
l’Institut des Maladies Métaboliques et Cardiovasculaires de Toulouse. « Certaines bactéries
produisent en effet des molécules, les lipopolysaccharides (LPS), qui induisent de
l’inflammation et une résistance à l’insuline(1), deux mécanismes clés dans le diabète et
l’obésité. » Si notre mode de vie reste l’une des causes majeures de ces maladies de société, le
risque de développer un diabète de type 2 ou une obésité serait déterminé entre 30 et 40% par
notre flore intestinale (microbiote) !

Bactéries : des pistes de traitement

Mais ce n’est pas tout ! Certaines bactéries du microbiote pourraient par exemple altérer
l’ADN des cellules intestinales et donc favoriser l’apparition de cancers. « Nous avons
également identifié une bactérie qui jouerait un rôle dans certaines maladies intestinales
chroniques inflammatoires (MICI), comme la maladie de Crohn », explique Nicolas Barnich,
Chercheur Inserm. « Cette bactérie envahit la muqueuse mais n’est pas éliminée par
le système immunitaire, et peut se réveiller de temps à autre et provoquer de l’inflammation. »
De telles découvertes peuvent-elles aboutir à la mise au point de nouveaux traitements ? Vaccin,
traitements antibiotiques ciblés…, plusieurs pistes sont à l’étude pour tenter d’influer sur le
microbiote. « L’utilisation de probiotiques(2) pourrait par exemple permettre d’empêcher les
bactéries impliquées dans la maladie de Crohn de se fixer à la paroi intestinale, et donc de
prévenir les épisodes inflammatoires. »
Greffe de microbiote

Mais si les bactéries qui logent dans nos intestins menacent notre santé, ne suffirait-il pas de
les remplacer ? Il est en effet désormais possible de transplanter un microbiote, comme pour
une greffe d’organe classique, grâce à une méthode surprenante : la greffe fécale.
Le principe ? Un échantillon de selles fourni par un donneur « sain » permet de mettre au point
une solution qui est ensuite administrée au malade. Les micro-organismes contenus dans les
selles colonisent à leur tour les intestins de la personne malade et remplacent
les bactéries responsables de tels ou tels maux. Cette méthode a déjà fait ses preuves dans le
cas d’une infection intestinale par une bactérie résistant aux antibiotiques, Clostridium difficile.

Microbiote : la recherche en ébullition

Et ce n’est pas fini ! Mieux connaître notre microbiote pourrait ouvrir de nouvelles possibilités de
traitement dans des domaines parfois surprenants : autisme, Parkinson, dépression… Une
chose est sûre, nos petits locataires n’ont pas fini de faire parler d’eux !

Microbiote : notre « second cerveau »

Le saviez-vous ? Nous avons plus de neurones dans notre intestin que dans notre moelle
épinière, plus de 200 millions !
Notre microbiote pourrait dès lors dans certains cas avoir un impact sur notre psychisme.
Des études auraient par exemple montré que l’administration de certains prébiotiques – des
compléments alimentaires qui ont un impact sur le microbiote – pourrait améliorer
les symptômes dépressifs…
L'insuline est une hormone produite par le pancréas. Sa production insuffisante entraîne le
diabète. Aujourd'hui, les diabétiques disposent d'insuline humaine produite par génie
génétique : on isole d'abord le gène producteur d'insuline. On utilise ensuite un vecteur
d'expression : un plasmide. C'est le transporteur génétique du gène. Il est inséré dans une
cellule hôte, une bactérie Escherichia coli. Cette bactérie ainsi modifiée se multiplie dans un
fermenteur en produisant automatiquement de l'insuline humaine. Il y a longtemps, on utilisait
le roquefort pour ses propriétés antibactériennes contenues dans le champignon pénicillium roqueforti. On
l'appliquait sur des plaies infectées. Il fait partie de la famille du penicillium notatum, qui est le
premier antibiotique découvert (la pénicilline) par Alexander Fleming en 1928.

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