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Les maladies parasitaires de l'homme :

Amibiase.

Ascardiose.

Bilharziose.

Gale.

Giardiase.

Leishmaniose.

Maladie du sommeil.

Myiase.

Amibiase:

L’amibiase est une maladie intestinale provoquée par la présence d’un parasite du genre Entamoeba
histolytica. Cette parasitose occupe la troisième place parmi les maladies parasitaires les plus tueuses
dans le monde. L’infection est généralement asymptomatique, mais peut aussi, parfois, entraîner de
graves complications.
Symptômes:

Lorsque le parasite s’implante au niveau de la muqueuse intestinale, et ne cesse de la traverser, il peut


être à l’origine de l’amibiase.

Les symptômes de l’amibiase sont variables. Ils peuvent aller d’une diarrhée légère à la dysenterie avec
du sang et du mucus dans les selles. Par ailleurs, des ulcères peuvent se former lorsque la paroi
intestinale est trop altérée.

Lorsque le parasite gagne la circulation sanguine, il peut coloniser le foie, et être à l’origine d’abcès, qui
lorsqu’ils ne sont pas traités sont fatals. Cette maladie peut aussi évoluer vers d’autres complications
comme des abcès pulmonaires, voire plus rarement, au cerveau.

Traitements:

Les amibiases dites aiguës sont traitées par l’association d’antiparasitaires et d’amoebicides de contact
agissant localement au niveau de l’intestin.

Prévention:

Il n’existe aucun vaccin.

La prévention est essentielle. Elle repose sur l’élimination de la transmission des kystes, et donc sur
l’élimination de contamination fécale de l’eau, des aliments et des mains. Pour cela plusieurs mesures :

Le dépistage du personnel en contact avec les aliments ;

Des recommandations d’hygiène (lavage des mains, utilisation d’eau filtrée) ;

Le développement de moyens sanitaires adaptés dans les zones à risque (traitement des eaux usées,
installation de latrines, approvisionnement en eau potable, etc.).

L'Ascaridiose:

L’Ascaridiose ou Ascaridiase est la maladie parasitaire la plus répandue dans le monde, en particulier
dans les pays où l’hygiène est précaire. Elle touche environ 1.5 milliard d’individus.

Symptômes:

Quels symptômes ?
Les symptômes de la parasitose dépendent de sa localisation dans l’organisme. Ainsi, lors de la phase de
migration de la larve, on parle de syndrome de Löffler (terme désignant l’association de diverses
manifestations pulmonaires : toux avec fièvre et gêne respiratoire principalement). Une fois la larve
dans le tube digestif, les symptômes sont digestifs : diarrhée, douleurs abdominales. Des démangeaisons
et des troubles nerveux (irritation et des troubles du sommeil) peuvent également être observés.

Diagnostic:

Quel diagnostic ?

Le diagnostic de l’Ascaridiose repose le plus souvent sur la découverte d’œufs dans les selles après
examen au microscope, au minimum 2 mois après la contamination (le temps que la larve soit adulte et
ponde des œufs à son tour).

Traitement :

Pour traiter l’ascaridiase digestive, les médicaments utilisés sont des antiparasitaires très efficaces, à
savoir :

L’albendazole ou le mébendazole, disponible en comprimé ou en suspension en prise unique ;

Le flubendazole, sous forme comprimé ou en suspension, en 2 prises (matin et soir) pendant 3 jours.

L’ivermectine parfois, en dose unique.

Le Paludisme:

Le paludisme, aussi appelé malaria est une affection d’origine parasitaire qui se traduit surtout par de la
fièvre et des troubles digestifs. Elle est transmise à l’Homme via la piqûre d’un moustique (la femelle du
genre Anophèle) infecté essentiellement, et plus rarement à l’occasion d’une transfusion sanguine ou
par transmission mère-enfant lors de la grossesse. Le paludisme est responsable chaque année de plus
de 400 000 décès à travers le monde. Il n’existe aucun vaccin, et plus alarmant, les insecticides et les
médicaments antipaludiques sont de moins en moins efficaces sur les parasites. Il est indispensable
d’associer mesures préventives (moustiquaires, insecticide, etc.) et prophylaxie médicamenteuse pour
limiter le risque de contamination en cas de voyage en zone endémique.

Diagnostic et traitement du paludisme

Quel diagnostic ?

Le diagnostic du paludisme repose sur la présence des symptômes caractéristiques de la maladie et sur
l’interrogatoire du patient (contexte de la contamination, par exemple le voyageur revenant d’une zone
endémique).
Il est confirmé par l’analyse du sang au microscope.

Un test rapide est disponible dans les zones endémiques. Il est proposé pour toute suspicion de
paludisme.

Quel traitement ?

L’OMS recommande de traiter le paludisme à P.falciparum avec des combinaisons thérapeutiques à


base d’artémisinine (CTA) associée à une autre molécule comme la luméfantrine ou la pipéraquine. Ce
sont, actuellement, les antipaludéens les plus efficaces. Ils sont choisis en fonction des souches locales
de paludisme à P.falciparum. Ces bithérapies ont une meilleure efficacité et réduisent le risque de
résistances par rapport à une monothérapie. Le traitement est prescrit pour plusieurs jours.

A propos du paludisme à P.vivax, la chloroquine reste le traitement de référence dans les zones où il
fonctionne encore. L’utilisation d’une CTA est recommandée dans les régions où des résistances se sont
développées.

La giardiase:

La giardiase, également appelée Giardiose est la plus répandue des parasitoses intestinales. Cela désigne
l’ensemble des maladies provoquées par la présence d’un parasite dans le tube digestif.

Symptômes:

La giardiase peut se manifester par des troubles digestifs, comme elle peut aussi, dans 50% des cas
passer inaperçue. On parle alors de porteurs sains du parasite. La personne n’a pas de symptôme, mais
émet des kystes dans ses selles susceptibles de contaminer quelqu’un d’autre.

Sinon, les troubles digestifs se manifestent une à trois semaines suivant la contamination :

Diarrhée aigüe avec vomissements et douleurs abdominales ;

Syndrome de malabsorption intestinale (mauvaise assimilation des nutriments) responsable d’une


diarrhée chronique, d’un amaigrissement et de fatigue.

Le diagnostic de la maladie:
Le diagnostic de la giardiase repose en premier lieu sur les signes cliniques, à savoir les troubles digestifs.
Le voyage récent dans un pays plutôt humide et chaud, ainsi que le fait de vivre en communauté (école,
crèche par exemple) sont des éléments qui vont permettre au médecin d’orienter le diagnostic.

Un examen parasitologique des selles, à répéter 3 fois à plusieurs jours d’intervalle, permet de détecter
la présence des kystes dans les selles. Le diagnostic peut être confirmé par l’analyse du liquide contenu
dans le duodénum (première partie de l’intestin grêle).

Quels sont les traitements disponibles contre la giardiase:

L’élimination du parasite repose sur la prise d’un antiparasitaire seul ou en association. Par mesure de
précaution, l’ensemble du foyer ou de la collectivité doit suivre le traitement aussi.

Un mois après le traitement, une nouvelle analyse des selles est nécessaire afin de s’assurer de
l’éradication du parasite.

Il est conseillé pour éviter la propagation de l’affection lors d’un cas de giardiase de :

Prévenir la communauté ou le foyer afin de détecter rapidement un nouveau cas ;

Couper court les ongles des enfants et de les brosser régulièrement ;

Demander à tout le monde de se laver correctement les mains avant un repas et après être allé aux
toilettes ;

Bien laver les fruits et les crudités avant de les cuisiner ou de les manger

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