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La BILHARZIOSE

Préparer par:
• EL MAATAOUI DOUAE
• EL MRABET YOUSRA
• ES SABRI KAMAR
• ESSITE ANAS
• MAAJOUN HASNAE
• MESBAH MOHAMED AMINE

01
PLAN :
Partie 1 : maladie
Cycle de vie de bilharziose
1 Définition de bilharziose 2

Les causes
3 Répartition nationale des cas 4

5 Les symptômes 6 Diagnostic

7 Traitements 8 Prophylaxie

9 Prévention
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Partie 2 : Programme

Les objectifs: généraux Les population cibles


1 et spécifique 2

Les stratégies
3 de lutte 4 Les indicateurs de suivi

5 Conclusion 6 Webographie

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Partie 1 :
Maladie

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1-Définition de bilharziose

Bilharziose ou la schistosomiase (SCH), une maladie parasitaire, se développe lorsque les


personnes sont en contact avec de l’eau contaminée par des escargots porteurs du parasite. Le
parasite pénètre dans le corps, colonisant les vaisseaux sanguins, et parfois se fixe dans les tissus,
ce qui provoque des réactions immunitaires et des dommages progressifs aux organes. La
transmission se produit lorsque les personnes souffrant de schistosomiase contaminent les sources
d’eau douce avec leurs excréments contenant des œufs de parasites, qui éclosent dans l’eau. Il
existe plusieurs types de bilharziose : la bilharziose intestinale et urinaire .

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2-Cycle de vie :

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4-Répartition nationale des cas

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5-Les causes
La schistosomiase, ou bilharziose, est une maladie parasitaire provoquée par des vers. Les larves
du parasite, libérés par des gastéropodes d’eau douce, pénètrent dans la peau d’une personne
lorsqu’elle est en contact avec une eau infestée dans le cadre d’activités agricoles, domestiques ou
ludiques courantes.

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6-les symptômes

- La bilharziose intestinale se manifeste par des douleurs abdominales, une dysenterie avec des
selles contenant du sang et du mucus. Il existe parfois d'autres troubles digestifs : une perte
d’appétit (anorexie), des vomissements et des nausées. Sa gravité est liée à l’atteinte du foie et de
la rate. Lorsque la parasitose évolue, on observe souvent une hépatomégalie, une accumulation de
liquide dans la cavité péritonéale (ascite) et une hypertension dans les vaisseaux sanguins de
l’abdomen.

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6-les symptômes

- La bilharziose uro-génitale commence par une inflammation de la vessie (cystite) avec des
douleurs et des difficultés lors des mictions (dysurie) et des urines sanglantes (hématurie). Lorsque
les œufs des parasites sont dans les voies génitales, ils entraînent notamment des saignements
vaginaux, des douleurs pendant les rapports sexuels chez les femmes, et une atteinte du scrotum,
de la prostate et des vésicules séminales chez les hommes.

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6-les symptômes

- La bilharziose rectale entraîne des saignements au niveau du rectum (rectorragies), source


d'anémie et de fatigue, des douleurs ano-rectales.

- La bilharziose artério-veineuse est d’emblée plus grave que les autres bilharzioses car les
parasites pénètrent dans le réseau artériel. Elle se caractérise d’emblée par une atteinte du foie et
de la rate et, souvent, une jaunisse (ictère), des hémorragies digestives, une ascite. Son évolution
est plus rapide et de nombreux organes peuvent être atteints y compris le cerveau.

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7-Diagnostic
Le diagnostic de la schistosomiase est posé par la détection des œufs du parasite dans les selles ou
les urines. Des anticorps et/ou antigènes présents dans les échantillons de sang ou d’urine sont
également des indicateurs de l’infection.

Pour la schistosomiase urogénitale, une technique de filtration avec des filtres en nylon, papier ou
polycarbonate est la norme. Les enfants porteurs de S. haematobium ont presque toujours une
hématurie microscopique détectable au moyen de bandelettes réactives.

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7-Diagnostic

En cas de schistosomiase intestinale, on met en évidence les œufs dans les échantillons de matières
fécales au moyen de feuilles de cellophane enduites de glycérine colorée au bleu de méthylène ou
de lames de verre (technique de Kato-Katz). Dans les zones de transmission de S. mansoni, le test
de CCA (antigène cathodique circulant) peut également être utilisé.

Pour les personnes vivant dans des zones exemptes de l’endémie ou de faible transmission, les
techniques sérologiques et immunologiques peuvent s’avérer utiles pour mettre en évidence une
exposition à l’infection et la nécessité de procéder à des analyses plus poussées, de traiter et
d’assurer un suivi.

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8- Traitement :

Un seul antiparasitaire est efficace contre l’ensemble des bilharzioses humaines :


Le praziquantel : C’est un médicament simple à administrer (une ou deux prises sur un jour)
efficace, généralement bien toléré et peu coûteux.
Le moment du traitement est important car le praziquantel est plus efficace contre les vers adultes.
Le traitement des complications varie selon leur type. Il peut être médicamenteux (antibiotiques,
corticoïdes, antiépileptiques).

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9-prophylaxie
● la prophylaxie individuelle est la principale éducation sanitaire tendant à éviter les bains en
eaux infestées et les exonérations d’urines et de selles dans la nature.

● La prophylaxie collective devra impérativement comporter les actions suivantes :


L'amélioration du niveau d'hygiène des populations.

● L'élimination des hôtes intermédiaires par divers formes de lutte anti-mollusque:


1 _ la lutte chimique par épandage de mollusques.
2_ la lutte biologique.
3_ la lutte environnementale.

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10- Prévention

• Éviter scrupuleusement le contact avec de l'eau douce contaminée prévient la schistosomiase.

• La schistosomiase n'est pas transmise par ingestion d'eau contaminée; cependant, le contact de
la bouche et des lèvres avec de l'eau contaminée peut entraîner une infection.

• L'eau douce utilisée pour le bain doit être bouillie pendant au moins 1 min, puis refroidie avant
le bain. Cependant, l'eau qui est restée stockée dans un réservoir de stockage pendant au moins
1 à 2 jours doit être potable sans avoir été bouillie.

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10- Prévention
• Les sujets exposés accidentellement à une eau éventuellement contaminée (p. ex., chute dans une rivière)
doivent vigoureusement se sécher avec une serviette pour tenter d'éliminer tous les parasites avant qu'ils ne
pénètrent la peau.

• L'émission des urines et des selles dans des latrines réduit le risque d'infection.

• Les adultes résidant en zones d'endémie sont plus résistants à la réinfestation que les enfants, ce qui
implique la possibilité d'une immunité acquise.

• Un traitement de masse par le praziquantel en ville ou en milieu scolaire, des programmes d'éducation et
des molluscicides pour réduire les populations d'escargots sont utilisés pour lutter contre la schistosomiase
dans les zones d'endémie. 17
Partie 2 :
Programme

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1- Les objectifs: généraux et spécifique

Objectifs généraux :
- Contribuer à la réduction du risque de transmission des maladies à transmission vectorielle en
agissant sur le vecteur, hôte intermédiaire et/ou réservoir de ces maladies .
- Maîtriser les interventions sur d’autres insectes vecteurs potentiels ou sources de nuisance.
- Assurer le contrôle de la maladie dans les foyers Connus .
- Empêcher l’implantation de nouveaux foyers de Transmission .

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1- Les objectifs: généraux et spécifique

Objectifs spécifiques :
- Lutter contre le vecteur du paludisme .
- Lutter contre les vecteurs et les réservoirs des leishmanioses .
- Lutter contre l’hôte intermédiaire de la bilharziose.
- Une démarche plus globale, incluant L’accès à l’eau potable, un assainissement approprié ainsi
que la lutte contre les Gastéropodes.
-L'éducation sanitaire des populations cibles.

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2- population cible :

• Les personnes qui sont en contact permanent avec l’eau tel que les pêcheurs et les agriculteurs.
• Les femmes qui accomplissent leurs tâches domestiques dans de l’eau infestée.
• Les enfants nageant dans les collections d’eau contaminée ou qui jouent dans ces surfaces.
• Les pêcheurs .

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3- stratégies de lutte :
La stratégie était basée, depuis le lancement du programme, sur trois principes fondamentaux,
savoir :
• l’éducation sanitaire des populations cibles ;
•la lutte contre le parasite par des activités de dépistages de traitement des cas ;
•la lutte contre le mollusque hôte intermédiaire (B. truncatus)
par des actions physiques et chimiques (utilisation du Bayluscide).

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6- webographie :

https://www.caducee.net/DossierSpecialises/infection/bilharziose.asp
https://
www.msdmanuals.com/fr/professional/maladies-infectieuses/tr%C3%A9matodes-douves/sch
istosomiase-bilharziose
https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/schistosomiasis
https://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/bilharziose/quel-est-traitement#:~:text=Un%20seul%
20antiparasitaire%20est%20efficace,bien%20tol%C3%A9r%C3%A9%20et%20peu%20co
%C3%BBteux
.
https://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/bilharziose/quels-sont-symptomes-specifiques
24

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