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Le

paludisme
Élaboré par : Abdelali ait ouaicha
Encadré par : prof Tifa
Remireciment

Je tiens à exprimer, mes sincères remerciement a prof Tifa qui a toujours montré une volonté et une
grande disponibilité à nous aider dans la réussite de notre activité et surtout pour son encouragements.
Mes remerciements vont aussi à tous ceux qui ont participé merci pour votre temps et votre présence
TABLE OF CONTENTS

01 02 03
introduction Le paludisme Epidémiologie

05 04 06
Diagnostique Programme de lutte Conclusion
antipaludéenne
INTRODUCTION
Le paludisme est un des grands problème de la santé publique .
Quoique parfaitement évitable et traitable, le paludisme continue
d’avoir des conséquences grave sur la santé des populations à
travers le monde; D’après I 'Organisation mondiale de la Sante, il y
aurait chaque année 300 & 400 millions de malades dans le monde,
provoquant 1 & 2 millions de décès . En Afrique, un enfant décède
du paludisme toutes les 20 secondes.
A propos de
01 paludisme
A propos de paludisme
Le paludisme est une maladie parasitaire causé par des hématozoaires
( parasites de sang ) du genre Plasmodium. Il existe plusieurs espèce
Plasmodium mais seulement cinq espèces différentes peuvent causée le
paludisme chez l’homme (P. falciparum, P. vivax, P. malariae et P. ovale,
P.knowlesi ). Parmi elles, P. falciparum et P. vivax ont la plus forte prévalence
tandis que P. falciparum est la plus dangereuse. Cette maladie est important
pour les population vivent en zone d’endémie ( zone intertropicaux ) et aussi
pour les voyageurs.
Le vecteur :
Le paludisme est transmis par la piqure d’un
moustique hématophage de genre anophèles au
mement de son repas sanguine seul la femelle
transmet la maladie, les larves de l’anophèle se
développent dans les collection d’eau
Les anophèle sont des espèces nocturne leurs
activité commence a partir du coucher de soleil
cela explique que l’utilisation des moustiquaires
est le moyen de prévention individuelle le plus
efficace
A propos de paludisme (suite)
Cycle simplifier
02 Épidemiologie
241.000.000
Cas de paludisme dans le mande en 2020
selon l’OMS
https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/malaria
KEY NUMBERS

2020 93%

627 000
décès
décès est en Afrique et
80% sont des enfant moins
de 5 ans
TREATMENT
Élimination de
P.faciparum Certificat
1965 2004 d’iradiction

Le programme 1973 Dernier cas 2010


nationale de lutte autoctone
contre le
paludisme
Evolution de nombre des cas de paludisme
importé
Marocaine Autre nationalité
Au niveau Provincial
03 Diagnostic
Diagnostic
DIAGNOSTIC CLINIQUE
Les premiers symptômes du paludisme (tels que fièvre, frissons, sueurs, maux
de tête, douleurs musculaires, nausées et vomissements) sont souvent non
spécifiques et peuvent être aussi associés à d’autres maladies (par ex : la grippe
et autres infections virales). De même, les signes cliniques ne sont pas souvent
explicites (température élevée, transpiration et fatigue). Cependant, dans le cas
d’un paludisme grave (principalement causé par le P. falciparum), les
caractéristiques cliniques telles que confusion, coma, convulsions, anémie
sévère, gêne respiratoire, sont plus précises et augmentent l’indice de suspicion
de paludisme.
Contexte

Pour tout patient ayant récemment voyagé ou résidé dans un pays/zone


à risque de paludisme, le personnel médical devrait toujours songer à un
paludisme à P. falciparum dans tous les cas de fièvre inexpliquée
commençant à un moment quelconque entre le septième jour après la
première exposition possible à l’infection et la fin du troisième mois (ou
davantage dans de rares cas) après la dernière exposition possible.
Physiopatologie de paludisme
Obstruction de
la micro Activation du
vascularisation système
immunitaire

Anémie
Symptomatologie
Phase d’incubation Accés palustre non grave Accés palustre grave
Chez les t les personnes aux âges
extrêmes de la vie, les femmes
Phase asymptomatique Symptome peu spécifique enceintes, les patients
immunodéprimés et les sujets socio-
économiquement défavorisé

La période entre la picure et Au bout de quelque jour une fièvre L’anémie sévère constitue le principal
les première symptome intermittent et une asthénie symptôme

L’apparition des complication d’hypoxie


Une succession frissons/ fièvre/sueur tissulaire :Neuro paludisme et
tous les deux jours pour P. falciparum, insuffisance rénale aiguë, Acidose et
Durée de sept jour a plusieurs
P. vivax et P. ovale, et tous les trois jours hypoglycémie
mois
pour P. malariae. n’est pas toujours • Ictère cutané-conjonctival
régulière • splénomégalie palustre hyper-
immune
Critères de gravité
DIAGNOSTIC DE LABORATOIRE

Pour tous les cas où le paludisme est suspecté, le prestataire de soins de santé
doit effectuer un premier bilan et prévoir un test parasitologique, soit par le
biais d’un test de diagnostic rapide (TDR) à la qualité garantie, soit par un
examen microscopique d’une lame de frottis sanguin. L’un des tests, ou les
deux, peuvent être utilisés comme outil de diagnostic principal pour la
confirmation et la prise en charge d’un paludisme clinique suspect, dans toute
situation épidémiologique, y compris dans les zones de faible transmission.
Pour le diagnostic microscopique, la goutte épaisse est un test plus sensible pour
détecter le parasite du paludisme, tandis que le frottis permet une meilleure
identification de l’espèce parasitaire.
Identification de l’agent pathogène
traitement
● Le diagnostic et le traitement précoces du paludisme réduisent la morbidité et
préviennent la mortalité palustre et ils contribuent aussi à réduire la transmission
● Le meilleur traitement disponible, en particulier contre le paludisme à P. falciparum,
est une combinaison thérapeutique à base d’artémisinine . L’objectif principal du
traitement est d’assurer l’élimination rapide et complète des plasmodies pour éviter
l’évolution d’un cas simple vers un paludisme sévère ou mortel.
● Les produits antipaludiques comprennent les schizonticides, qui agissent sur les
formes érythrocytaires (en cours de cycle évolutif) et les gametocytocides qui
détruisent les gamétocytes (en fin de cycle chez I 'homme, qui ne peuvent évoluer que
chez le moustique)
● Autre antipaludéenne :Amodiaquine, Méfloquine, Quinine,
Luméfantrine, Halofantrine, Primaquine…
Le programme
04 de lutte contre
le paludisme
Lutte contre le vecteur
Lutte contre l’anophèle
Utilisation des La lutte
moustiquaires biologique
Par des poisson prédateur

Lutte conte les


Les insecticides gîtes à anophèle…
Soit la surviellance ou le
drainage
Conseil aux voyageurs

La prévention du paludisme doit être systématique pour les voyageurs au zone


endémique. Elle doit faire l’objet avant le départ dans un pays en zone
d’endémie d’une consultation, si possible en service de médecine du voyage.
Elle repose sur la prévention des piqures de moustiques (moustiquaires,
vêtements longs, répulsifs anti-moustiques) et la prise, sur prescription
médicale, de médicaments antipaludéens (chimioprophylaxie : est l’utilisation
de médicaments ou d’associations médicamenteuses visant à prévenir
l’infection palustre et ses conséquences.).
Surveillance
La surveillance du paludisme est la collecte, l’analyse et l’interprétation
continues et systématiques des données le concernant et leur utilisation dans la
planification, la mise en œuvre et l’évaluation des pratiques de santé publique.
L’amélioration de la surveillance des cas et des décès palustres aide les
ministères de la santé à déterminer les zones ou les groupes les plus touchés et
permet aux pays de suivre l’évolution épidémiologique. Des systèmes bien
établis de surveillance du paludisme aident également les pays à mettre au
point des interventions sanitaires efficaces et à évaluer l’impact de leur
programme de lutte.
vaccination

utilisation du vaccin antipaludique chez l’enfant dans les zones à transmission


modérée à forte du paludisme à P. falciparum. Il est démontré que le vaccin
réduit considérablement la morbidité et la mortalité palustres chez le jeune
enfant.
Objectif de l’OMS

• réduire d’au moins 90 % l’incidence du paludisme d’ici à 2030.


• réduire d’au moins 90 % la mortalité palustre d’ici à 2030.
• éliminer le paludisme dans 35 pays au moins d’ici à 2030.
• empêcher une résurgence du paludisme dans tous les pays exempts.
CONCLUSIONS
le paludisme est une affection tropicale très répandue. Parfois
grave, cette affection nécessite un diagnostic rapide et un
traitement adapte & L'espèce en cause. Les cas graves sont dus
& des prophylaxies inadaptées ou& des erreurs de diagnostic.
Dans les pays en développement, la quinine reste le
médicament de base, le cot3t des nouvelles molécules posant
un problème très difficile aux populations concernées.
REFERENCES
● https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/malaria

● https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/article/paludisme#:~:text=Mesures%20de%20pr
%C3%A9vention%20pour%20les%20voyageurs%20et%20traitements&text=Elle%20repose%20sur%20la%20pr%C3%A9vention,de
%20m%C3%A9dicaments%20antipalud%C3%A9ens%20(chimioprophylaxie).

● ASPECTS ACTUELS DU PALUDISME Patrice Bourée 2006

● Le paludisme, une symptomatologie aspécifique Clément DANTHU 2018

● STRATÉGIE TECHNIQUE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME 2016–2030

● DHMOSH – SECTION DE SANTÉ PUBLIQUE DIAGNOSTIC, TRAITEMENT ET PRÉVENTION DU PALUDISME : DIRECTIVE


POUR LE PERSONNEL MÉDICAL (AVRIL 2019)
Merci
pour votre
attention
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