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MOTS CLÉS Résumé Le risque de transmission du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), virus de
Virus de l’hépatite C (VHC) et virus de l’hépatite B (VHB) par contamination professionnelle
l’immunodéficience dépend des circonstances de l’exposition. Les recommandations de prise en charge ont
humaine ; été diffusées par circulaires ministérielles. Aucune séroconversion VIH n’a été rapportée
Virus de l’hépatite B ;
depuis 1997 (risque évalué à partir de 1995 à 0,32 %). En revanche, huit nouveaux cas
Virus de l’hépatite C ;
Prévention ; répertoriés d’infection par le VHC ont été documentés depuis 1998 (risque évalué à
Chimioprophylaxie 2,1 %). L’obligation de vaccination du personnel de santé contre le VHB a théoriquement
fait disparaître tout risque en milieu hospitalier. L’institution postexposition de chimio-
prophylaxie anti-VIH, prenant en compte différents facteurs (sévérité de l’exposition,
délai de prise en charge, statut sérologique de la personne source), a été généralisée.
Depuis 1997, il ne semble pas exister d’échec de cette chimioprophylaxie. L’existence de
non- ou de mauvais-répondeurs (environ 10 %) à la vaccination contre le VHB nécessite
d’évaluer le risque systématiquement et de pratiquer une sérovaccination dès que
possible. Pour le VHC, le statut sérologique du patient-source détermine l’attitude du
suivi à la recherche d’une primo-infestation asymptomatique afin d’envisager une théra-
peutique par interféron-ribavirine en milieu spécialisé.
© 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
KEYWORDS Abstract The risk of transmitting HIV, HCV and HVB by occupational contamination
Human depends upon the exposition circumstances. Recommendations concerning decision ma-
immunodeficience king in such situation have been distributed by ministerial documentation. No case of HIV
virus; seroconversion has been reported since 1997 (the risk since 1995 is evaluated at 0.32%).
Virus B hepatitis; On the other hand, 8 new cases of HCV infection have been reported and documented
Virus C hepatitis; since 1998 (risk evaluated at 2.1%). The mandatory vaccination of all health care personal
Prevention;
(HCP) against HBV has theoretically eliminated all risk in the medical field. Establishing
Chemoprophylaxis
post-exposure of anti-HIV chemoprophylaxis, taking into account different factors (the
exposure severity, treatment delay, serological status of the source patient), have been
generalized. No failures of such chemoprophylaxis have been reported since 1997. The
existence of non-responders or of poor responders (about 10%) to HBV vaccination
requires systematic evaluation of the risk and the realisation of serovaccinations as early
as possible. Regarding HCV, the serological status of the source patient determines
* Auteur correspondant.
Adresse e-mail : lionel.raffenne@imm.fr (L. Raffenne).
1762-4193/$ - see front matter © 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
doi: 10.1016/j.emcmed.2004.12.001
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tramusculaire, ponction d’ascite, manipulation tieux véhiculés par le sang et les liquides biolo-
de déchets) : 40 cas ; giques ;
• coupures : deux cas ; • DGS/DH/DRT n° 99/680 du 8 décembre 1999 re-
• contact cutané de sang sur peau lésée en com- lative aux recommandations à mettre en œuvre
primant une plaie d’autolyse sans port de gants : devant un risque de transmission du VHB et du
un cas. VHC.
L’accident était évitable dans 49 % des cas par le Ces circulaires sont toujours en vigueur.
respect des précautions de base d’hygiène. Elles rappellent les précautions générales d’hy-
giène, les conseils pour un nettoyage efficace des
À propos du virus de l’hépatite B4 plaies, les modalités de déclaration d’accident de
travail, de surveillance sérologique et la prescrip-
Depuis le 18 janvier 1991, date obligatoire de la tion éventuelle d’une chimioprophylaxie :
vaccination contre l’hépatite B chez le personnel • le rappel des mesures générales de prévention :
de santé, ce risque est en nette régression. Il C utilisation d’un matériel adapté ;
persiste toutefois, notamment pour certaines caté- C port de gants, blouses, lunettes selon les si-
gories professionnelles (médecins) pour lesquelles tuations ;
C la formation des personnels, qui est le rôle de
la couverture vaccinale reste insuffisante.
l’employeur ;
• la conduite à tenir en cas d’accident :
C en cas de plaie cutanée :
Fonctionnement du système – faire saigner 30 minutes sous l’eau cou-
de surveillance rante ;
– nettoyer à l’eau et au savon ;
L’Institut national de veille sanitaire (INVS) et le – faire un nettoyage antiseptique par de l’eau
Groupe d’étude sur le risque d’exposition des soi- de Javel diluée au 1/10e ou avec de la Béta-
gnants aux agents infectieux (GERES) participent à dine® ;5
la surveillance des séroconversions professionnelles C en cas de projection sur les muqueuses : rincer
pour le VIH et le VHC dans le dessein d’identifier les abondamment au sérum physiologique pen-
situations à risque et d’aider à l’amélioration de la dant 5 minutes ;
prise en charge après AES. Des guides et des recom- • l’appréciation du risque tient compte :
mandations ont été édités. Dans le cadre de ses C du délai entre l’AES et la consultation ;
missions de lutte contre les infections nosocomia- C de la sévérité de l’exposition (profondeur de
les, le CCLIN Paris-Nord a mis en place un réseau de la blessure, aiguille creuse) ;
surveillance des AES chez le personnel depuis 1995. C de la nature du liquide biologique responsable
Les sources d’information proviennent de tous (les urines, les selles et la salive ne sont pas
les établissements de soins, des déclarations obli- contaminants) ;
gatoires de sida chez les personnels de santé dont C du statut sérologique de la personne source.
le mode de contamination était inconnu, et de Dans tous les cas, un bilan biologique initial doit
diverses autres sources. être réalisé, avant le 8e jour suivant l’accident,
La multiplicité de celles-ci permet d’obtenir une chez la personne exposée comprenant les sérolo-
probable exhaustivité des contaminations par le gies VIH, VHB, VHC ainsi qu’un bilan biologique
VIH mais sous-estime probablement celles liées au (numération-formule sanguine [NFS], bilan hépati-
VHC. que complet [BHC], test de grossesse éventuel).1
Il permet de faire valoir à la personne accidentée
ses droits.
Recommandations sur les modalités Cette dernière peut demander l’anonymisation
des prélèvements si elle le souhaite.
de prise en charge1
Un suivi sérologique est réalisé au 3e mois et
avant le 6e mois.
En 1998 et 1999, des recommandations sur les
modalités de prise en charge des AES ont été diffu-
sées : Risque de transmission du virus
• DGS/DH/DRT/DSS n° 98/228 du 9 avril 1998 re- de l’immunodéficience humaine :
lative aux recommandations de mise en œuvre décision de chimioprophylaxie1
d’un traitement antirétroviral après un risque
de transmission du VIH ; Seuls le sang et les liquides biologiques contenant
• DGS/DH n° 98/249 du 20 avril 1998 relative à la du sang ont été à l’origine de cas prouvés de
prévention de la transmission d’agents infec- contamination professionnelle par le VIH.
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La mise à disposition, dans les structures d’ac- L’intervalle de 48 heures semble raisonnable
cueil, de tests rapides de dépistage du VIH est pour une efficacité maximale.
susceptible d’éviter la mise sous traitement et de Des études chez l’animal ont démontré l’effica-
permettre rapidement un arrêt de la chimioprophy- cité des traitements en cas d’exposition muqueuse.
laxie. Une étude cas-témoins publiée par le Center for
Diseases Control (CDC) en 1995 a montré une réduc-
Indications du traitement tion du risque de séroconversion de 80 % après
exposition percutanée chez les soignants ayant pris
Elles dépendent du statut sérologique de la per- de la zidovudine.6–8
sonne source. Cette efficacité avait déjà été montrée dans la
prévention de la transmission maternofœtale en
Si la personne-source est connue comme 1994.9,10
infectée par le virus de l’immunodéficience Le médecin prescripteur doit prévenir la per-
humaine sonne exposée :
La décision de prophylaxie repose sur les critères de • du risque d’échec de ce traitement ;3
sévérité de la blessure : • du risque d’effets secondaires ;11
• en cas d’exposition massive à haut risque (pi- • de l’importance de l’observance ;
qûre profonde, aiguille creuse à intraveineuse • de la durée du traitement : 4 semaines ;1
• de la nécessité d’un suivi en consultation spécia-
[i.v.] ou intra-artérielle) un traitement est re-
lisée ;
commandé ;
• de la nécessité de protéger le partenaire (pré-
• en cas d’exposition à risque intermédiaire (cou-
servatifs).
pure par bistouri à travers des gants, piqûre
Quatre cas d’échec de prophylaxie antirétrovi-
superficielle), le traitement est recommandé
rale postexposition ont été décrits chez le person-
selon l’état du patient-source (charge virale
nel de santé en France. Deux d’entre eux avaient
élevée, infection opportuniste évolutive). Si le
reçu de l’AZT seul en 1990 et en 1994, le 3e une
patient-source est asymptomatique, le traite-
bithérapie par AZT + DDI en 1996, un dernier une
ment est discuté en fonction des facteurs liés à
trithérapie par AZT + 3TC + IDV à la 48e heure puis
l’intéressé ;
D4T + 3TC + IDV en 1997.3
• en cas d’exposition minime (érosion dermique L’acceptation du traitement relève d’un choix
par aiguille pleine à suture), le traitement est éclairé et concerté.
discuté en tenant compte de la nature exacte de Les choix thérapeutiques sont faits au cas par cas
l’exposition, du statut du patient-source et des en tenant compte des critères de gravité et du
facteurs liés à l’intéressé. traitement reçu par le patient-source s’il est
connu.
Si le statut du patient-source est inconnu lors On recommande l’association de 2 INTI (inhibi-
de l’accident teur nucléosidique de la transcriptase inverse) et
Il est important de proposer au patient un dépistage d’un IP (inhibiteur de la protéase), l’AZT n’étant
qui permet, en cas de négativité, d’interrompre un plus prescrit seul en raison de l’importance des
traitement qui a été débuté. résistances, en évitant les molécules susceptibles
Le traitement éventuel s’appuie sur les risques d’entraîner des effets secondaires :11
éventuels d’infection chez le patient (symptômes • abacavir (hypersensibilité) ;
de primo-infection, facteurs de risque chez le • névirapine (hépatite et toxidermie) ;
patient-source) et sur la nature de l’exposition. • efavirenz (troubles psychiques) ;
En cas de seringues abandonnées, le traitement • indinavir (coliques néphrétiques) ;
se discute selon la profondeur de la piqûre en • association d4T-DDI (acidose lactique).
sachant que le risque est faible en raison de la Il est souhaitable que la pharmacie mette à
coagulation du sang dans l’aiguille. disposition une trousse d’urgence permettant de
Si le statut sérologique VIH du patient-source est débuter rapidement une trithérapie prophylactique
négatif, un traitement et un suivi ne sont pas néces- standardisée pour une durée de 3 à 4 jours.11
saires. Le traitement est ensuite réévalué par un méde-
cin référent, qui juge de l’opportunité de la pour-
Modalités du traitement suite du traitement.
Il s’assure de la tolérance et de l’organisation du
La mise en place du traitement doit intervenir le suivi.
plus tôt possible dans l’heure ou les 2 heures sui- Le diagnostic d’une infection VIH développée
vant l’exposition. malgré le traitement se fait après l’arrêt de celui-ci
Accidents d’exposition au sang : conduite à tenir 295
par la surveillance des marqueurs (ag P24, sérolo- toute personne exerçant une activité l’exposant au
gies) à M2 (soit 4 semaines après l’arrêt du traite- sang et aux liquides biologiques indirectement ou
ment), M3, M6. directement dans un établissement de soins ou de
Si le soignant reçoit un traitement antirétroviral prévention doit être proposée, l’évaluation du ris-
après AES, il est en effet nécessaire de décaler que d’exposition reposant sur l’employeur et le
l’ensemble de la surveillance du temps du traite- médecin du travail.
ment.10 La suppression des rappels mentionnés dans
Toute séroconversion est à notifier au Réseau l’AMM du vaccin a été proposée remplacée par une
national de santé publique (RNSP) 14, rue du Val- stratégie de contrôle des taux d’anticorps anti-HBs
d’Osne, 94415 Saint-Maurice cedex. en fonction de l’âge de primo-vaccination.
Le Tableau 1 présente les recommandations de
mise en œuvre d’un traitement antirétroviral après Il existe environ 10 % de non- ou de mauvais-
exposition au risque de contamination du VIH. répondeurs.
Leur connaissance étant capitale pour les déci-
sions prophylactiques en cas d’AES, ces résultats
Risque de transmission par le virus sérologiques du VHB réalisés au cours d’un contrôle
de l’hépatite B postvaccinal doivent être remis au soignant.
La conduite initiale n’est pas modifiée pour le
Rendue obligatoire par la loi du 18 janvier 1991 nettoyage de la plaie ou la projection muqueuse.
(article L.10 du Code de santé publique et arrêté du En revanche, les liquides biologiques (liquide
26 avril 1999), la vaccination contre l’hépatite B de céphalorachidien [LCR], synovial, pleural, périto-
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Non vacciné ou vacciné mais non-répondeur À partir d’un sérum de sujet source présentant un
acide ribonucléique (ARN) viral C détectable, le
ou réponse vaccinale non documentée (si
risque est compris entre 0 et 7 % (moyenne de
le sujet a été vacciné avant l’âge de 25 ans,
1,8 %).
la vaccination protège)
Il est 10 fois supérieur au risque d’infection par
le VIH.
Le risque dépend du statut du sujet source :
• Ag HBS négatif et non-appartenance à une popu- Cependant, en rassemblant les différentes étu-
lation ayant des comportements à risque : des publiées de 1992 à 1994 avec des rapports plus
C vaccination du sujet exposé si absence ; récents représentant plus de 11 000 expositions, le
C pas de surveillance sérologique ; taux moyen de transmission est évalué à 0,5 %.12,13
• Ag HBs positif ou statut inconnu : prélèvement En France, l’évolution entre 1991 et 2001, mon-
Ag HBS, Ac anti-HBs et Ac anti-HBc du sujet tre, sur un total de 43 séroconversions, une nette
exposé. Sérovaccination sans attendre le résul- régression depuis 1996 avec une incidence de deux
tat (1 dose de vaccin et 500 unités internationa- séroconversions par an.4
les [UI] d’Ig anti-HBs le même jour en deux Elles font suite essentiellement à une piqûre
sites) ; (40/43).
C si résultat Ac anti-HBs > ou = 10 UI l–1 : clôture Le virus n’est présent qu’à de très faibles
du dossier ; concentrations dans la salive, le sperme et les
C si résultat Ag HBs positif : recontrôler sur un sécrétions vaginales, de même que dans les liquides
second prélèvement ; biologiques non contaminés par le sang.
C si résultat Ag HBs négatif et Ac anti-HBs Le statut sérologique du patient-source est tou-
< 10 UI l–1 : surveillance des marqueurs à M1, jours nécessaire pour pouvoir adapter la conduite
M3, M6 ; médicale.4
Accidents d’exposition au sang : conduite à tenir 297
Figure 1 Traitement. ALAT : alanine aminotransférase ; VHC : virus de l’hépatite C ; Ac : anticorps ; ARN : acide ribonucléique ; VIH :
virus de l’immunodéficience humaine.
298 L. Raffenne et al.
La survenue d’une primo-infection avec ou sans lors d’un AES après transfusion du patient-source
hépatite aiguë doit faire discuter, en milieu spécia- sont donc très faibles.
lisé, l’indication à un traitement par interféron- Il est cependant impossible de garantir le dépis-
ribavirine.14–17 tage de tout don infectieux (virémie inférieure au
Son institution permettrait d’éviter un passage à seuil de détection, échappement de certains va-
la chronicité. riants.19
Le moment optimal de cette thérapeutique L’arbre décisionnel est présenté sur la Figure 1.
(avant ou après élévation des transaminases) n’a pu
être évalué par le jury de la conférence de consen-
sus du traitement du VHC.18 En cas de co-infection virus
En cas d’ARN viral C négatif : le risque apparaît de l’immunodéficience humaine-virus
extrêmement faible, voire nul. de l’hépatite C (Tableau 3)
Un dosage d’alanine aminotransférase (ALAT)/
d’Ac anti-VHC entre J0 et J1 et aux 1e, 3e et 6e mois Le suivi sérologique du sujet exposé doit être prévu
est prescrit. sur une année en raison du retard possible de
Le risque de contamination par sérum d’une l’apparition des Ac.
rechute après traitement par interféron-ribavirine Un cas clinique de séroconversion VHC tardive à
n’est pas connu. l’occasion d’une co-infection VIH post-AES a été
Il ne semble pas exister de différence de trans- décrit.20
mission en fonction du génotype viral. Les séroconversions VHC secondaires à des acci-
L’introduction du dépistage génomique viral C dents d’apparence mineure peuvent donner l’occa-
sur tous les dons lors du dernier trimestre 2001 a sion de sensibiliser les soignants sur l’importance
permis de réduire de 66 à 59 jours la fenêtre des déclarations d’accident du travail qui peuvent
sérologique évitant une contamination supplémen- apparaître fastidieuses en raison des lourdeurs ad-
taire sur 400 000 dons. Les risques de transmission ministratives.
Tableau 3 Tableau récapitulatif de la surveillance biologique après accident d’exposition au sang (AES) (virus de l’immunodéfi-
cience humaine [VIH], virus de l’hépatite B [VHB], virus de l’hépatite C [VHC]) le sujet-source est considéré comme contagieux.
Suivi biologique VIHa VHB VHC
Entre j0 et j1 Anticorps anti-VIH Antigène HBs, anticorps anti-HBc, Anticorps anti-VHC, ALAT
Si anticorps anti-VIH présents, anti-HBs Si marqueurs présents, adresser le
adresser le sujet dans un service Si antigène HBs présent, adresser sujet dans un service spécialisé
spécialisé le sujet dans un service spécialisé Si absents, continuer la sur-
Si absents, continuer la sur- Si absent, continuer la surveillance veillance
veillance
À 1 mois Anticorps anti-VIH Antigène HBs, anticorps anti-HBc, Anticorps anti-VHC, ALAT
Ag P 24 ou ARN VIH anti-HBs Si apparition d’anticorps anti-VHC
Si apparition d’Ag HBs ou anti-HBcb
Si apparition des Ac anti-VIH ou Ag ou si augmentation des ALAT,
adresser le sujet dans un service
P24, adresser le sujet dans un ser- adresser le sujet dans un service
vice spécialisé spécialisé spécialisé
Si absents, continuer la sur- Si marqueurs absents, continuer la Si absents ou normaux, continuer la
veillance surveillance surveillance
À 3 mois Anticorps anti-VIH Antigène HBs, anticorps anti-HBc, Anticorps anti-VHC, ALAT
Si apparition des Ac anti-VIH, anti-HBs Si apparition d’anticorps anti-VHC
adresser le sujet dans un service Si apparition d’Ag HBs ou anti-HBc, ou si augmentation des ALAT,
spécialisé adresser le sujet dans un service adresser le sujet dans un service
Si absents, continuer la sur- spécialisé spécialisé
veillance Si marqueurs absents, continuer la Si absents ou normaux, continuer la
surveillance surveillance
À 6 mois Anticorps anti-VIH Antigène HBs, anticorps anti-HBc, Anticorps anti-VHC, ALAT
Si apparition des Ac anti-VIH, anti-HBs Si augmentation des ALAT ou appa-
adresser le sujet dans un service Si anticorps anti-HBc ou Ag HBs rition d’anticorps anti-VHC, adres-
spécialisé positif : adresser le sujet dans un ser le sujet dans un service spécia-
Si marqueurs absents : clôture service spécialisé lisé
Si marqueurs absents : clôture Si marqueurs absents : clôture
a
Si le soignant reçoit un traitement antirétroviral après accident d’exposition au sang (AES), il faut décaler l’ensemble de la
surveillance du temps du traitement (réf. rapport Delfraissy 1999).
b
L’apparition des anticorps anti-HBc, avec ou sans anticorps anti-HBs, témoigne d’une infection récente. Le sujet doit faire alors
l’objet d’un suivi spécialisé. ALAT : alanine aminotransférase.
Accidents d’exposition au sang : conduite à tenir 299