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LA MEDECINE DES ARTS

ET DE LA CULTURE

Dr ADJOUA Rith Pascal,


LE DIABETE
DEFINITION

Le diabète est une maladie chronique qui


apparaît lorsque le pancréas ne produit
pas suffisamment d’insuline ou que
l’organisme n’utilise pas correctement
l’insuline qu’il produit.
DIAGNOSTIC

Le diabète de type 1
est caractérisé par une production
insuffisante d’insuline
C'est la cause la plus fréquente de diabète
chez l'enfant, mais il peut survenir à tous
les âges.
Les symptômes sont les suivants:
excrétion excessive d’urine (polyurie),
sensation de soif (polydipsie), faim
constante, perte de poids, altération de la
vision et fatigue. Ces symptômes peuvent
apparaître brutalement
Le diabète de type 2
résulte d’une mauvaise utilisation de
l’insuline par l’organisme.
représente 90% des diabètes rencontrés
dans le monde
Il est en grande partie le résultat d’une
surcharge pondérale et de la sédentarité.
On dit plus souvent que ce diabète est un
diabète âgé
Ses symptômes peuvent être les mêmes
que ceux du diabète de type 1 mais sont
souvent moins marqués.
Récemment encore, ce type de diabète
n’était observé que chez l’adulte mais on
le trouve désormais aussi chez l’enfant
Le diabète gestationnel est une
hyperglycémie apparue ou décelée pour la
première fois pendant la grossesse.
Les symptômes du diabète gestationnel
sont les mêmes que ceux du diabète de
type 2.
Il est très souvent diagnostiqué au cours
du dépistage prénatal et non pas suite à
des symptômes.
Le diabète est un dysfonctionnement du
système de régulation de la glycémie
Prévention et traitement

Une insulinothérapie
un régime alimentaire adapté,
une activité physique (baisse de poids),
s'abstenir de fumer et de boire de l'alcool
contrôler sa glycémie (savoir gérer son
hypoglycémie et son hyperglycémie
L’obésité et le manque d’activité physique
sont aujourd’hui les facteurs dont l’impact
sur le développement du diabète de type
II, semble le plus rapide.
Fièvre typhoïde
DEFINITION

La fièvre typhoïde
est une maladie infectieuse causée par une
bactérie de la famille Entérobactérie, du
genre des salmonelles, et dont les
espèces responsables sont: Salmonella
enterica - typhi ou paratyphi A, B, C - .
Salmonella enterica typhi est encore
appelée bacille d'Eberth.
LE DIAGNOSTIC

L’incubation: elle est muette et dure 10 à 15


jours
La phase d’invasion:
maux de tête (sans raideur de la nuque,);
insomnie,
fatigabilité (asthénie
( );
une fièvre atteignant un plateau à 40 °C,
sans accélération du pouls: on parle d'une
dissociation pouls-température ou de
fièvre paradoxale (retrouvée également
dans la brucellose et la légionellose);
une rate grossie (splénomégalie
( );
de possibles saignements de nez (
épistaxis), une langue blanchâtre (dite
saburrale);
douleurs abdominales, diarrhée ou
constipation, abdomen augmenté de
volume et tendu (météorisme
( ).
un état de stupeur et d’abattement
extrême ou tuphos
EXAMENS
COMPLEMENTAIRES
Hémoculture
test de Widal
Traitement et prévention
hospitaliser et isoler le malade
fluoroquinolones de deuxième génération
ou à la ceftriaxone.
La réhydratation, souvent par voie
intraveineuse, est impérative pour
compenser les pertes liquidiennes
secondaires à la diarrhée.
Un traitement contre la fièvre (
antipyrétique) peut parfois être nécessaire.
La prévention passe par l'amélioration des
conditions d'hygiène dans les pays
d'endémie et par la vaccination. Les
visiteurs doivent se méfier de l'eau locale
et de la nourriture crue.
LA GONOCOCCIE
DEFINITION

Maladie sexuellement transmissible


dont la déclaration est obligatoire,
touchant les deux sexes mais
préférentiellement l'homme chez qui
elle est symptomatique le plus souvent.
LE DIAGNOSTIC

Chez l'homme
Un écoulement urétral douloureux d'un liquide purulent,
de coloration jaunâtre
brûlures à la miction (moins de cinq jours) intenses
qualifiées de chaude pisse, de blennorragie.
La notion de prurit (démangeaison) interne est très
caractéristique.
Chez la femme le plus souvent il s'agit
d'une forme asymptomatique
une urétrocervicite (inflammation de
l'urètre et du col de l'utérus)avec
symptômes discrets :
Une pollakiurie (fréquence excessive des
mictions)
Des brûlures à l'évacuation des urines
prélèvement réalisé au niveau du méat
urétéral, la mise en culture la coloration de
gram et la réalisation d'un antibiogramme
testant la sensibilité de la souche
bactérienne.
LE TRAITEMENT

Le traitement est basé sur le principe que


toute infection au gonocoque doit être
considéré comme étant associée à une
infection à chlamydia trachomatis
On utilisera donc une fluoroquinolone
(active sur le gonocoque) et un traitement
minute par azithromycine en dose unique.
Quand une infection par le gonocoque n'est
pas diagnostiquée à temps et donc non
traitée, elle est susceptible de se
compliquer.
Les complications :
orchi-épididymite
Vésiculite
D’une conjonctivite dite conjonctivite
gonococcique
ELECTROCUTION
DEFINITION
L’électrisation correspond à l’ensemble
des conséquences de l’exposition au
courant électrique.
L’électrocution entraine un arrêt
cardiaque induit par le courant électrique.
DIAGNOSTIC

4 Tableaux cliniques immédiats possibles


secousse musculaire isolée ;
tétanisation musculaire sans perte de
connaissance
perte de connaissance brève
arrêt cardiorespiratoire et état de mort
apparente.
LA CONDUITE A TENIR

1) COUPEZ LE COURANT :
Le corps humain étant conducteur d'électricité, il
ne faut jamais toucher la victime d'une
électrocution sans avoir au préalable coupé
le courant (interrupteur ou compteur) ou
sans avoir éloigné la victime de la source
électrique à l'aide d'un objet non conducteur
(bâton, balais en plastique,...).
Dans les cas ou l'accident est dû à un
courant de très forte intensité (ligne à
haute tension par exemple) vous devez
rester à une distance d'au moins 20
mètres de la victime.
2) ALERTEZ OU FAITES ALERTER LES
SECOURS
3) TRAITEZ LA VICTIME :
Desserrez le col, la cravate et la ceinture de la victime.
Si la victime est restée consciente surveillez son état
général jusqu'à l'arrivée des secours .
Si la victime a perdu connaissance mais respire,
placez la en position latérale de sécurité puis
surveillez son état général jusqu'à l'arrivée des
secours.
Si la victime ne respire plus, pratiquez un
bouche à bouche et un
massage cardiaque.
Dans tous les cas, il est préférable que la
victime soit examinée par un médecin, car
le courant électrique peut avoir provoqué
des brûlures internes.
QUELQUES PRECAUTIONS ELEMENTAIRES :
Evitez le bricolage et les montages de fortune sur l’installation
électrique.
N'utilisez pas d’appareils électriques avec les mains ou les
pieds mouillés, dans le bain ou sous la douche .
Ne projetez pas d'eau sur les installations et appareils
électriques.
Evitez les multiprises et les raccords souples. Ne laissez
pas ces derniers sous tension.
Protégez les prises de courant en présence d'enfants.
Utilisez du matériel aux normes
Vérifiez ou faites vérifier l'efficacité des mises à terre.
L’INSUFFISANCE RENALE
DEFINITION
L'insuffisance rénale aiguë est la baisse
brutale ou rapidement progressive de
la filtration glomérulaire.
L'insuffisance rénale chronique se
caractérise par une altération irréversible
du système de filtration glomérulaire, de la
fonction tubulaire et endocrine des reins.
DIAGNOSTIC

Certains symptômes non spécifiques,


comme la fatigue, peuvent être la seule
manifestation de la maladie pendant
longtemps.
les symptômes suivants peuvent se manifester :
Enflure des pieds, des chevilles, des jambes
ou des paupières;
Douleur à la miction et diminution du volume
d’urine;
Mictions plus fréquentes;
Urine mousseuse, trouble ou de couleur
foncée;
Hypertension artérielle;
Fatigue et faiblesse plus marquées;
Nausées et vomissements;
Perte d’appétit et mauvais goût en bouche;
Perte de poids inexpliquée;
Somnolence, ralentissement psychomoteur;
Maux de tête;
Troubles du sommeil;
Douleur dans le milieu, le bas du dos ou sur
les côtés du bassin;
Contractions involontaires des muscles et
crampes;
Démangeaisons persistantes.
EXAMENS
COMPLEMENTAIRES
La gravité de l'insuffisance rénale
chronique est estimée par la clairance de
la créatinine (ClCr) après dosage du taux
de créatinine dans le sang du patient.
L'insuffisance rénale est dite débutante pour
une ClCr entre 60 et 90 ml/min si
accompagnée de signes extrarénaux (
hématurie, signes morphologiques); modérée
lorsque la clairance de la créatinine est
comprise entre 30 et 60 ml/min ; sévère entre
10 et 30 ml/min, entre 15 et 30 chez le
diabétique ; grave ou terminale au-dessous de
10 ml/min, et inférieure a 15 chez le diabétique
ce qui impose une épuration extrarénale.
TRAITEMENT

une réduction de la consommation


journalière de sel (inférieure à 6 g par jour)
un régime hypo ou normoprotidique à
0,8g/kg/j, tout en évitant la dénutrition
une éviction des traitements
néphrotoxiques (metformine
( par exemple)
au stade préterminal : une préservation du
capital veineux et une vaccination
préventive contre le virus de l’Hépatite
l’ B
Au stade terminal, l'IRC nécessite un
traitement par dialyse ou par greffe de rein
LE PALUDISME
DEFINITION
Le paludisme est une maladie
potentiellement mortelle résultant d’une
infection par le parasite Plasmodium. Le
Plasmodium est transmis aux humains par
la piqûre des moustiques Anophèles.
LE DIAGNOSTIC

Les symptômes apparaissent


généralement 12 à 14 jours après
l'infection. Les personnes atteintes de
malaria présentent les symptômes ci-
après :
Fatigue généralisée,
Perte d'appétit
d' ,
Vertiges,
Céphalées,
Troubles digestifs (embarras gastrique),
nausées, vomissements,
douleurs abdominales,
Diarrhée,
Myalgies.
Fièvre,
Tremblements intermittents,
Arthralgies,
Signes d'anémie
d' causée par l'hémolyse
l' ,
Hémoglobinurie,
Convulsions,
Ictère.
EXAMENS
COMPLEMENTAIRES
La méthode de diagnostic la moins chère
la plus fiable et la plus répandue est
l'examen au microscope optique d'un
frottis sanguin et d'une goutte épaisse de
sang.
LE TRAITEMENT

Face au paludisme, il n'existe qu'un seul


traitement véritablement efficace : les ACT
(combinaisons à base d'artémisinine)
la combinaison Artésunate, Amodiaquine
pour la première intention.
la seconde intention, il est conseillé la
combinaison Artemether+ Lumefantrine.
paludisme grave, en première intention il
est conseillé la quinine en perfusion, et en
cas de contre indication à la quinine, on
peut utiliser l’Artemether injectable. Et
les cas chroniques de paludisme, il faut la
combinaison Artesunate-Amodiaquine,
puis Sulfadoxine-pyrimethamine.
Le traitement dure généralement 3 ou 7
jours, selon le type de médicaments. Si
vous vous rendez dans une région
paludéenne, il est fortement conseillé
de suivre un traitement préventif
LA PREVENTION

installation de moustiquaires
installation de grillage moustiquaire aux
fenêtres
port de vêtements amples, longs et de
couleur claire et abstinence d'alcool
application de crème répulsive sur la peau
ou les vêtements dès le coucher du soleil
LES COMPLICATIONS DU
PIERCING
DEFINITION
Le piercing, qui revient à doter son corps
d'un objet en faisant une effraction dans la
peau, n'est pas sans danger
LES COMPLICATIONS
Les complications dues à cette pratique
particulièrement prisée par les jeunes ont
été répertoriées en quatre catégories…
Complications infectieuses locales
Complications virales
Complications allergiques
Autres complications
Complications virales
Elles sont principalement dues aux
aiguilles creuses mal nettoyées ou mal
stérilisées. Les hépatites B et C sont
transmissibles par ce mode de
contamination. Le virus du sida serait
également transmissible par cette voie.
Toutefois, il n'existe pas à ce jour de
preuve formelle.
Complications allergiques
Ce sont surtout des eczémas de contact,
principalement provoqués par des
matériaux comme le nickel, les métaux
malléables et bon marché.
Complications infectieuses locales
Les complications infectieuses locales
représentent 10 à 20% des piercings.
Celles au niveau du lobe de l'oreille sont
les plus fréquentes en raison des «
pistolets automatiques » qui sont difficiles
à nettoyer et à stérilisé
Autres complications
Ce sont les hématomes, les hémorragies
de la langue et les cicatrisations
pathologiques.
Les complications liées à la cicatrisation
d’un piercing (petites ou grandes ) sont
dues surtout aux bactéries.
LA PREVENTION
Evitez les irritations qui peuvent endommager le trou,
produites par:
- des produits de soins non appropriés
- le changement précoce du premier bijou
- l’utilisation des bijoux non adaptés (trop serrés ou trop
petits)
- des bijoux fantaisie (nombril) pendant le période de
cicatrisation initiale
- des bijoux de mauvaise qualité vendus sur des sites
web gérés par de non-perceurs
Théoriquement vous devez attendre
environ 2 mois avant d’aller vous baigner
dans les piscines, mais dans la pratique
nous avons constaté que même après 3
mois le risque d’infection subsiste
Un piercing récent est une blessure donc il
peut s’irriter avec la chaleur. Prenez garde
si les contours des trous sont rouges ou
roses, ils peuvent bronzer et la
pigmentation brune sera définitive.
bien qu’il soit déconseillé de se faire percer à
toute personne qui pratique des sport de
contact ou la natation pour éviter des
problèmes. La feuille d’évaluation de risques
que vous remplissez avant le piercing me
permet de vous guider par rapport aux sport
pratiques. Utilisez des mouchoirs jetables pour
sécher la sueur. Faites les soins après chaque
effort physique.
ACCIDENTS DOMESTIQUES
CHEZ LES ARTISTES
DEFINITION
Ces termes sont d’usage pour l’ensemble
des accidents qui surviennent en dehors
des accidents du travail et qui arrivent
chez soi
Les chutes représentent 3/4 des accidents domestiques:
Chute de plain-pied, dans un escalier, dans une douche
ou une baignoire ;
suffocation et asphyxie Première cause de décès chez les
enfants de moins de 5 ans
brûlure
intoxication
noyade
Morsure

Ces accidents sont particulièrement


fréquents chez l’enfant et chez les
personnes âgées
TMS, AFFECTIONS DES
EPAULES CHEZ LES
ARTISTES ET MALADIES
PROFESSIONNELLES
PATHOLOGIE DE LA COIFFE
DES ROTATEURS
une lésion de type dégénératif ou
traumatique localisée aux tendons de la
CDR (supra-épineux, infra- épineux, sub-
scapulaire, petit rond) et/ou à leurs
annexes (bourse synoviale…). Il englobe
également les atteintes de même type
localisées à la partie proximale du tendon
du chef long du muscle biceps brachial (ou
à sa synoviale, ténosynovite).
Cette pathologie correspond à l’une des 3
formes suivantes :
tendinopathie avec calcification ;
tendinopathie non calcifiante sans
rupture ;
tendinopathie avec rupture (partielle,
transfixiante, complète)
MALAISES EN CHAINE
D’ARTISTES SUR SCENE
Fatigue, Syndrome du Jet Lag, le métier
d’artiste est vraiment éprouvant dans ces
conditions d’hyperactivité. Une meilleure
gestion du temps, des temps de
récupération sont nécessaires pour une
artiste internationale.
ACCIDENT DE CHUTE CHEZ
LES ACROBATES
La pyramide de Bird
1 = 1 Accident grave
2 = 10 accidents mineurs
3 = 30 dommages matériels
4 = 200 presque-accidents
5= 600 incidents sans blessure
PATHOLOGIES DES
SOLVANTS CHEZ LES
PEINTRES ET LES
SCULPTEURS
On constate souvent que les artistes
utilisent :
peu ou pas de protections individuelles (et
parfois elles sont inaptes aux risques) ;
pas de protection collective (ou rarement,
ou insuffisante) : ventilation par exemple
Les solvants agissent non pas sur
l’initiation des troubles rénaux, mais bien
sur la progression des néphropathies
glomérulaires.
Le risque relatif d’IRT (Insuffisance rénale
terminale) le plus important était retrouvé
pour les encres d’imprimerie, puis pour les
peintures, laques et vernis, ainsi que pour
les essences et autres carburants;
l’exposition aux hydrocarbures
aromatiques, ensuite au mélange
d’hydrocarbures aliphatiques et
aromatiques type white spirit.
LA PREVENTION
La prévention primaire
adapter la prévention à leur technique, à
leur pratique :
en privilégiant d’abord le choix de produits
les moins toxiques pour un résultat
équivalent ;
en mettant en place la prévention à la
source (ventilation efficace par exemple) ;
Si toutes ces mesures sont insuffisantes,
porter des protections individuelles
adaptées au risque.
La prévention secondaire
Il s’agit, en fonction des produits utilisés,
de la quantité, de la prévention mise en
place, de faire un dépistage systématique
à la recherche d’une protéinurie et d’une
hématurie microscopique qui sont des
marqueurs biologiques précoces d’un
dysfonctionnement rénal.
STRESS CHEZ LES
ARTISTES (MUSICIEN,
CHANTEUR, DANSEURS)
DEFINITION
Il s’agit d’une réponse physiologique de
l’organisme dont le but est l’adaptation du
sujet à la situation à laquelle il est
confronté. Au-delà d’un certain seuil, cette
réponse peut devenir pathologique et
entraîner des perturbations ou/et des
maladies.
LES SYMPTÔMES
Les signes aigus du stress se développent
dans 4 domaines: physiques,
comportementaux, cognitifs, émotionnels
Physiques : c’est le cœur et la respiration qui s’accélère,
les muscles qui se contractent, la pupille qui se dilate,
etc..
Comportementaux : recherche d’évitement de la
situation, tendance agressive, agitation, onychophagie,
tics, rituels etc.
Cognitifs (ce sont les pensées) : pensées négatives,
pensées égocentrées, focalisation de la pensée sur les
signes de danger
Emotionnel : énervement, anxiété, terreur, colère
Chronique : A ces signes aigus vont se
substituer peu à peu de la fatigue, des
troubles du sommeil, de l’anxiété
chronique, diminution de l’immunité, des
troubles musculosquelettiques
les stratégies pour gérer le
stress
Agir sur la réaction physiologique
Agir sur les éléments causaux
Agir sur la réaction comportementale
Agir sur les modes de pensées
Agir sur les schémas mentaux
Agir sur le self ( le soi)
Agir sur les facteurs causaux
Agir sur les systèmes organisationnels
PRESSION ARTERIELLE
DEFINITION

L'hypertension artérielle (HTA) est une


pathologie cardiovasculaire définie par
une pression artérielle trop élevée
On parle communément d'hypertension
artérielle pour une pression artérielle
systolique supérieure à 140 mmHg et une
pression artérielle diastolique supérieure à
90 mmHg.
DIAGNOSTIC
De nombreux hypertendus ne présentent
aucun symptôme et l’hypertension est
alors une découverte d’examen
systématique ou de consultation motivée
par autre chose
Bien que non spécifiques, les principaux
symptômes pouvant être rencontrés lors d’une
hypertension sont :
des céphalées (maux de tête) : elles sont surtout
caractéristiques d’une hypertension grave. Elles
sont classiquement présentes dès le matin,
dans la région occipitale (nuque et au-dessus),
des acouphènes (sifflements auditifs), des
phosphènes (perception de points lumineux),
des vertiges,
des palpitations (sensation d’augmentation
du rythme cardiaque),
une asthénie (sensation de fatigue),
une dyspnée (difficultés à respirer),
une épistaxis (saignements de nez),
une hématurie (présence de sang dans les
urines).
Une tension est donc considérée comme normale :
si la pression artérielle systolique(PS) est inférieure à
140 millimètres de mercure (Hg),
et si la pression artérielle diastolique(PD) est inférieure à
90 millimètres d’Hg.
HTA sévère
PS> 180 mm Hg
PD> 110 mm Hg
HTA stade 2
PS> 160 mm Hg
PD> 100 mm Hg
HTA stade 1
PS> 140 et < 159 mm Hg
PD> 90 et < 99 mm Hg
pré HTA
PS> 120 et < 139 mm Hg
PD> 80 et < 89 mm Hg
TRAITEMENT

Dans les rares cas où une cause est


trouvée, le traitement de cette dernière
peut entraîner parfois la guérison de
l'HTA.
Le traitement de l'hypertension artérielle
vise à la normalisation des chiffres
tensionnels, afin d'en prévenir les
complications
Règles hygiéno-diététiques
Perte de poids, en cas de surcharge pondérale
Diminution de la consommation de sel
Limiter la consommation d’alcool à moins de 3
verres de vin
Augmenter la consommation d'eau
Mener si possible une vie calme et régulière, en
respectant les heures de sommeil
la pratique d'exercices physiques
Les médicaments
les diurétiques
Les bêta-bloquants
Les inhibiteurs calciques
Il faut respecter les contre-indications
SYNDROME DU CANAL
CARPIEN
DEFINITION
Le syndrome du canal carpien (SCC) est
un syndrome canalaire intéressant le nerf
médian dans sa traversée du canal
carpien (CC) au poignet.
LE DIAGNOSTIC
Ces signes sont ressentis sur la face
palmaire du pouce, de l’index et du
majeur.
On retrouve une série d’expressions
symptomatologiques : paresthésie,
douleur, décharge électrique,
engourdissement.
Le diagnostic s’appuie sur des examens
paracliniques : Electromyographie (EMG),
IRM, échographie
LE TRAITEMENT
le traitement du SCC a pour but de
contrôler les symptômes, de minimiser les
dommages physiologiques et de
maximaliser le statut fonctionnel
Une intervention chirurgicale
RISQUE INFECTIEUX CHEZ
LES FABRICANTS DE TAM-
TAM PAR EXEMPLE
La maladie du charbon est due à la
contamination bactérienne par le Bacillus
anthracis. La maladie est d’abord contractée par
les animaux bovins ou ovins surtout en ingérant
de l’herbe ou de la terre contaminée par les
spores. Les spores germent dans l’organisme hôte
et les formes végétatives se développent très
rapidement dans le sang.
L’animal infecté peut ensuite transmettre le bacille
à l’homme, c’est ce qui est arrivé chez ce fabricant
de tam-tam en peau.
LE DIAGNOSTIC
Les symptômes de la maladie sont variables
en fonction des espèces. Ils se
manifestent souvent parla formation
d’œdèmes,
de troubles de l’hémostase,
une insuffisance respiratoire et
des hémorragies internes.
LA TRAITEMENT
Le bacille est sensible à de nombreux
antibiotiques (l’antibiotique classique est la
pénicilline).
La prévention repose en amont sur
l’hygiène au niveau des élevages
un meilleur contrôle des pièces animales venant
de zones susceptibles d’être infectées.
Chez l’homme, l’hygiène et le port de vêtement
de protection de travail ainsi que de gants
paraissent un minimum nécessaire.
LES MEDICAMENTS
TOXIQUES POUR L’OREILLE
INTRODUCTION

Certains médicaments ont un effet toxique


sur l’oreille et sur sa fonction, l’audition.
Les produits ototoxiques peuvent léser
l’oreille interne ainsi que le nerf auditif.
L’oreille moyenne et l’oreille externe sont
en général indemnes de lésions dues à
des médicaments ototoxiques.
LES MANIFESTATIONS
POSSIBLES DE
L’OTOTOXICITE
Ils sont de trois ordres
les acouphènes : se manifestent par des sifflements
et des bourdonnements d’oreilles persistants.
l’hypoacousie avec surdité de perception (ou
aggravation d’une atteinte auditive préexistante). Il
s’agit d’une diminution de l’acuité auditive.
les vertiges : troubles de l’équilibre, sensation
ébrieuse aggravée par l’obscurité.
les antibiotiques représentant
un risque potentiel vis-à-vis
de l’audition
principalement à la famille des
aminoglycosides ou aminosides.
Ces médicaments sont néphrotoxiques et
ototoxiques
D’autres familles d’antibiotiques peuvent être
également potentiellement ototoxiques.
la famille des polypeptides
la famille des phénicoles
la famille des macrolides
La famille des salicylés et anti-
inflammatoires
les diurétiques
les antipaludéens comme la quinine.
certains médicaments d’usage
local comme les gouttes auriculaires
contre-indiquées en cas de perforation du
tympan les anesthésiques loco-
régionaux : Lidocaïne et bupivacaïne
peuvent produire acouphènes et vertiges.
les conseils pour les artistes

Dans le cas d’hypoacousie importante, il


est important pour l’artiste de l’indiquer à
son médecin afin que celui-ci puisse tenir
compte de cet effet potentiel ototoxique
dans sa prescription.
De même, les artistes exposés à des niveaux
sonores élevés devront informer leur médecin
de l’effet potentialisateur possible de traitements
ototoxiques avec les effets des hautes intensités
sonores, mais aussi informer le manager ou le
médecin du travail afin que des mesures
préventives soient prises pour limiter l’exposition
à de hautes intensités sonores durant la période
de traitement.
Certaines molécules sont de consommation
courante et tous les artistes en sont des
utilisateurs potentiels (migraine, douleur, trac,
anxiété etc.).
Souvent ces traitements sont vendus sans
ordonnance. Les artistes devront être prudents
pour leur usage et demander conseil à leur
pharmacien.
TOXI-INFECTION
ALIMENTAIRE
DEFINITION
Une toxi-infection alimentaire (en
langage courant, une intoxication
alimentaire) est une maladie, souvent
infectieuse et accidentelle, contractée
suite à l'ingestion de nourriture ou de
boisson contaminées par des agents
pathogènes qu’il s’agisse de bactéries,
virus, parasites ou de prions.
LE DIAGNOSTIC
Les symptômes débutent typiquement plusieurs
heures à plusieurs jours après l’ingestion et
selon l'agent en cause, peut comprendre un ou
plusieurs des troubles suivants : nausée,
douleur abdominale, vomissements, diarrhée,
gastro-entérite, fièvre, maux de tête ou fatigue
physique
disparaissent d'eux-mêmes en 2 à 5 jours sans
intervention médicale dans la plupart des cas.
TRAITEMENT ET
PREVENTION
Le traitement d'une intoxication alimentaire
dépend de sa cause et de sa gravité
Les personnes atteintes d'une légère diarrhée
pendant moins de 24 heures devraient se
soigner en buvant des liquides clairs comme des
solutions orales de remplacement. Ces solutions
contiennent la bonne quantité d'eau, de sels et
de sucre nécessaires pour prévenir ou traiter
une légère déshydratation. Vous pouvez
préparer une solution en ajoutant 1 cuillerée à
thé de sel et 4 cuillerées à thé bombées de
sucre à 1 litre d'eau.
Il serait probablement préférable que vous vous
absteniez de consommer des aliments solides
pendant que vous avez la diarrhée et des
vomissements. Une fois que vous êtes en état
de prendre des liquides, commencez à manger
petit à petit des aliments préparés simplement et
que votre organisme peut supporter. Évitez
l'alcool et la caféine pendant que vous êtes
malade
Le traitement de la plupart des intoxications
alimentaires bactériennes ne fait pas appel à
des antibiotiques, mais certains types
d'infections pourraient nécessiter ce
médicament.
Lorsqu'il s'agit d'intoxications alimentaires
qui agissent sur le système nerveux, la prise
d'autres médicaments ou antidotes est
recommandée.
TROUBLE DE L’EQUILIBRE
DEFINITION
C’est une sensation angoissante,
déroutante avec des risques de chute, de
nausées et même de vomissements.
DIAGNOSTIC
Le diagnostic étiologique d'un trouble de
l'équilibre est essentiellement clinique,
cependant le scanner et l'IRM peuvent
être indiqués lorsque l'examen
neurologique fait suspecter une lésion
cérébrale ou cérébelleuse voire
médullaire.
Les principales causes d'un trouble de l'équilibre sont:
le dysfonctionnement de l'oreille interne et du cervelet
ou la consommation d'alcool excessive avec un certain
taux d'alcoolémie sanguine un vertige dit « positionnel
paroxystique », dû à l'inclinaison
ou le mouvement de la tête dans un certain sens le
vertige en question sera remédié par une kinésithérapie
dite vestibulaire
Troubles de l'équilibre du fait d'un manque de sommeil
Ce qu’il faut faire
se lever progressivement
éviter de passer rapidement de la position
accroupie à la position debout
éviter de se baisser et de se redresser
rapidement
LES VERTIGES
DEFINITION
sensation erronée de déplacement des objets
autour du sujet et inversement, du sujet autour
des objets.
DIAGNOSTIC
signe angoissant
patient a tendance à s’isoler.
peut être:
– violent et imposer la position couché.
– Discret (sensation vertigineuse
(une sensation de l’ébriété
Toutefois, on distingue les vrais vertiges et
les faux vertiges, selon que leur origine est
la perturbation d'un organe de l'équilibre
ou qu'elle ne n'est pas.
Le vrai vertige , c'est une impression que tout tourne
autour de soi (murs, plafonds...) qui témoigne d'un
problème sur le labyrinthe de l'oreille interne ou le
cervelet . On parle de vertige rotatoire. Il s'accompagne
généralement de vomissements et d'un malaise.
Quand tout ne tourne pas, c'est un faux vertige :
instabilité, déséquilibre, sensation de chute d'un
côté ou de l'autre, jambes qui se dérobent, etc..
Le terme de faux vertige ne signifie pas que le
vertige n'existe pas ou qu'il est imaginaire ; il
signifie seulement qu'il n'est pas dû à une
perturbation des organes de l'équilibre. Le vrai
vertige, lui, est bel et bien dû à une perturbation
de ces organes.
TRAITEMENT
Consultation O.R.L +/- Neurologie
Patient: - Pas être isolé
- Doit être levé tôt avec l’aide entourage
- Bénéficier: rééducation vestibulaire
traitement : Tanakan
TENDINITE ET
TENDINOPATHIE CHEZ LES
ARTISTES
DEFINITION
C’est une inflammation du tendon
DIAGNOSTIC

Le symptôme principal est la douleur


La douleur peut s’accompagner d’une fatigabilité
on peut observer une zone d’œdème modérée
au niveau de la région épicondylienne
Le diagnostic est avant tout clinique. Pour autant
l’IRM permet de confirmer le diagnostic en cas
de nécessité et permet un diagnostic beaucoup
plus précis que l’échographie pour toutes les
lésions tendineuses.
TRAITEMENT

Repos et immobilisation
Médication par voie générale :Les anti-
inflammatoires non stéroïdiens
Traitements locaux
Une rééducation
LES TROUBLES
MUSCULOSQUELETTIQUES
DEFINITION
Les TMS regroupent un ensemble de maladies
qui affectent les membres supérieurs (épaule,
coude, poignet, pied), inférieurs (genou, cheville,
pied), et la colonne vertébrale (rachis cervical,
dorsal, lombaire). Il s’agit de pathologies
multifactorielles à composante professionnelle
ou/et fortement liées à une activité comme on
peut le trouver dans les pratiques artistiques.
DIAGNOSTIC
Les deux symptômes communs retrouvés sont :
– la douleur, ou/et les paresthésies
(fourmillement)
– la difficulté ou/et l’incapacité fonctionnelle
Les symptômes sont également dépendants du
site et du type de trouble.
Les symptômes sont également en relation
d’une gestuelle, d’une posture, d’une manière
de fonctionner dysfonctionnelle.
Les troubles musculosquelettiques se présentent sous des
formes pathologiques variées ?
tendinite, ténosynovite
syndrome de compression ou syndrome canalaire, le plus
connu est le syndrome du canal carpien
Hygroma, bursite
fracture de fatigue
ruptures tendineuses
Arthrose microtraumatique
Nécroses induites par vibrations
Troubles angio-neurotiques
LE TRAITEMENT
La thérapeutique doit entrer dans une
stratégie de soins multidisciplinaires où les
rééducateurs jouent un rôle majeur avec
l’appui d’un pédagogue de la discipline en
question.
LA PREVENTION
La prévention est complexe, elle comporte 3
phases :
La prévention primaire qui vise à lutter
contre les risques,
La prévention secondaire dont le but est
de dépister le trouble dans une phase
précoce, d’éviter l’extension du processus
pathologique, d’empêcher du fait de la
douleur des postures de compensation,
des gestes inadéquats. Le dépistage, et
l’éducation afin d’empêcher l’apparition de
la maladie
La prévention tertiaire, elle doit permettre
d’éviter les rechutes, les complications, de
faciliter la réadaptation fonctionnelle et la
reprise de l’activité lorsque celle-ci à été
interrompu.
LA SURDITE
DEFINITION
diminution de la perception auditive.
trois types de surdité :
– transmission : oreille externe et/ou l’oreille moy.
– perception ou de réception: oreille interne,
– la surdité mixte:regroupe deux premiers
être accompagné :
– d’acouphène ( bourdonnement d’oreille ),
– d’otorrhée (un écoulement d’oreille muqueux, purulent
– d’otalgie (douleur à l’oreille)
– de vertige ( sensation erronée déplacement des
objets autour du sujet et
inversement
– L’otite moyenne aiguë (OMA):
* Signes fonctionnels :(hypoacousie)
douleur de l’oreille (otalgie)
* Signes généraux : une fièvre (t° 38° )
* signes physiques : l’otoscopie: tympan
rouge œdémacié congestif
– L’otite moyenne chronique (OMC),
* signes fonctionnels : otorrhée purulente,
hypoacousie ;
* signes généraux : pas de signes
*signes physiques : l’otoscopie: perforation
tympanique
PREVENTION
un dépistage des troubles de l’audition dès
la naissance et aux différentes étapes de
la vie
Les signes d’appel des pathologies de
l’oreille nécessite une consultation ORL
bénéficier d’une thérapeutique efficace et
précoce pour éviter de compromettre
l’avenir de l’audition.
La DYSPHONIE
DEFINITION
une modification de la voix
peut aller jusqu’à l’aphonie (la perte de la voix.

Se renseigner :
– ambiance de vie
– conditions de travail (fumée, poussière)
– professionnel de la voix :
parlée (journaliste, enseignant)
chantée (chanteur).
En cas de crise
Arrêt vocal
Eviter de se racler la gorge
En cas de nécessité parler lentement en
évitant d’élever la voix
Eviter de chanter
En cas de douleur pharyngée associée avec
une suspicion d’infection
pharyngo-laryngée, il faut se protéger le cou
avec une écharpe.
Consulter un ORL.
CONCLUSION
La dysphonie quand elle est organique
relève d’un traitement médical ou
chirurgical ; quand elle est fonctionnelle
d’une rééducation vocale dans la plupart
des cas et même d’une psychothérapie
LES DYSPHAGIES
difficulté à avaler
– de la simple déglutition
– jusqu’à une impossibilité totale d’avaler.
son importance,
Mode d’installation
– Progressivement
– Brutalement
son évolution
– capricieuse

son type
– intermittente, elle peut s’installer progressivement
– paradoxale : peut avaler les liquides, pas solide
– permanente

son mode d’installation:


– discrète (simple gène)
– complète avec un blocage total du bol alimentaire)
s’accompagner:
– Dyspnée
– Dysphonie
– Douleurs
– Hypersialorrhée (sécrétion salive +++)
– toux
– expectorations (expulsion par la toux des secrétions des voies
respiratoires)
– amaigrissement

L’examen clinique = endoscopie


– fibre souple : fibroscopie
– tube rigide : l’oesophagospie
faut éliminer :
– les paresthèsies pharyngées ( sensation erroné de boule ou de corps
étranger dans la gorge).
– le reflux gastro-œsophagien
– le spasme pharyngé

DIAGNOSTIQUE ETIOLOGIQUE
– Les angines ( odynophagie)
– Le cancer (la base de la langue, de l’hypopharynx, de l'œsophage)
– Les corps étrangers
– Les tumeurs bénignes
– La sténose de l’œsophagien

CONCLUSION
La dysphagie gène considérablement la parole et la communication
verbale en général.
LES TROUBLES DE LA VUE
La vue permet grâce aux yeux:
– de capter les perceptions visuelles
– d’être en contact avec son environnement
– permet de vérifier l’efficacité de la communication.
peuvent aller jusqu’à la cécité.

LES TROUBLES DE L’ACCOMODATION


– permet à l’œil de voir nette quelque soit la distance
Par déformation du cristallin
– il faut que l’image soit réfléchie sur la rétine
avec l’âge le cristallin perd
– et de son élasticité
– de sa souplesse trouble de l’accommodation = presbyopie.
LES ANOMALIES DE LA REFRACTION
– La réfraction permet à l’image de se poser sur la rétine :
l’image en avant de la rétine, c’est : la myopie,
l’image en arrière de la rétine, c’est l’hypermétropie
troubles corrigés par des verres correcteurs
L’astigmatisme :
– anomalie de la réfraction où la cornée surface
irrégulière
avec des rayons de courbures différentes.
L’anisotropie :
– la réfraction 2 yeux est semblables sinon voisines
– il existe entre les deux yeux une différence importante.
LES MALADIES DE LA CONJONCTIVE
– muqueuse tapisse face ext. globe oculaire
La conjonctivite
– infection de la conjonctivite
– un œil rouge
– troubles de la vue,
– un aspect inesthétique.

La trachome
Les hémorragies conjonctivales
LES MALADIES DE LA CORNEE
– La kératite :infection de la cornée + ulcérations
LES MALADIES DE LA SCLEROTIQUE
– La sclérotique = lame de conjonctive dense = la coque du globe oculaire.
– La sclérite ou érisclerite
– choroïdite
– iritis ou une iridocyclite.
LES MALADIES DE LA RETINE
– rétinopathies par lésion des vaisseaux de la rétine
– hypertendues ou les diabétiques.
LES MALADIES DU CRISTALLIN
– La cataracte :
opacification du cristallin liée à l’âge
mais qui peut être due au diabète
LE GLAUCOME
– augmentation de la tension intra oculaire
– liée à une hyper pression de l’humeur aqueuse
– due à un défaut de son évacuation.
– peut être secondaire
à une infection,
à un traumatisme,
à une tumeur.
Elle peut être primitive et même congénitale.

LES AFFECTIONS DU NERF OPTIQUE


– La papillite : c’est un œdème de la papille associée à des
troubles fonctionnelles.
– La névrite : c’est une infection du nerf
LES PARALYSIES OCULO MOTRICES

LE STRABISME
– trouble de la vision binoculaire
– non perception d’une des deux images
– défaut de parallélisme des axes optiques
– l’action de loucher pose un problème de vision binoculaire
perturbée
– problème esthétique
gène la communication,
aspect de non photogénie du sujet
peut engendrer des problèmes psycho-psychiatriques
LES MALADIES DE LA PAUPIERE
– Le colobome : c’est l’absence d’une portion
de paupière
– Les blépharites : ce sont les infections
– Les orgelets : furoncle de la glande pilo-
sébacé du cil.
– Le chalazion : tumeur bénigne de la paupière
– L’ectropion :bascule en dehors de la paupière
inférieure.
LES TROUBLES DE LA MOBILITE PALPEBRALE.
– Ptosis : c’est la chute de la paupière supérieure.
LES TRAUMATISMES OCULAIRES
– les contusions, les corps étrangers
– les perforations, les éclatements, les
brûlures.
LES AFFECTIONS DE L’ORBITE
– L’exophalmie : déplacement vers l’avant du contenu orbitaire.

CONCLUSION
– Ce chapelet d’affections de l’œil pose deux problèmes
– le trouble de la vue allant d’une diminution de la perception visuelle
jusqu’à une cécité totale
– problème esthétique. L’œil étant l’animation du visage.
la vision est indispensable à une communication parfaite
car permet le retro-contrôle
Ce chapelet d’affections de l’œil pose deux
problèmes majeurs d’une part, le trouble de
la vue allant d’une diminution de la
perception visuelle jusqu’à une cécité totale
et d’autre part un problème esthétique.
L’œil étant l’animation du visage.
Ainsi, la vision est indispensable à une
communication parfaite, car il permet le
retro-contrôle.
LES APHASIES ou
TROUBLES du LANGAGE
L’aphasie:
est une altération du langage oral ou du
langage écrit
causée par des lésions du cerveau de
l’hémisphère majeur
LES APHASIES
de BROCA dite motrice
où prédomine :
–troubles de l’expression
réduction du langage
désintégration phonétique
–troubles de la compréhension
sont modérés.
LES APHASIES
de WERNICKE,
dite aphasie sensorielle
où prédomine :
–troubles de la compréhension
surdité verbale
alexie
–l’expression perturbée
Paraphrasie et jargonophasie
LES APHASIES
l’aphasie amnésique de PITRES
– seulement un manque de mot ;
L’aphasie de conduction
–anomalies apparaissent
–à l’épreuve de répétition orale
des mots.
LES TROUBLES DU
LANGAGE ECRIT
LES TROUBLES DU
LANGAGE ECRIT
DYSLEXIE - ALEXIE - AGRAPHIE –
DYSORTHOGRAPHIE

L’acte d’écrire est, parmi les aptitudes


propres au cerveau humain, l’une des
moins spontanément utilisées, du moins
chez la plupart des individus, par
comparaison au langage oral, à la lecture,
ou même au calcul arithmétique.
LES TROUBLES DU
LANGAGE ECRIT
Cette aptitude fait appel à
deux types, apparemment fort différents,
d’apprentissages,
l’un essentiellement cognitif, aboutissant à
la conception de la forme du mot (fonction
lexicale) et à son sens
(fonction sémantique),
l’autre purement moteur, dont le but est de
programmer, contrôler et effectuer les
contractions musculaires nécessaires à
l’exécution du geste graphique
AGRAPHIES
1.Agraphies motrices
les troubles de l’exécution du mouvement
d’écriture.
* Maladie de Parkinson:
– Si chez le parkinsonien la préparation du
mouvement s’effectue dans des délais
normaux, l’initiation du mouvement est
altérée.
– La micrographie est une bradygraphie
progressive,
Chorées
Les conséquences en sont un dérapage
de l’écriture, un trait brusque,
une déformation des mots,
parfois une macrographie.
L’écriture est alors désordonnée,
caricaturale, ample, maladroite,
mal formée, mal lisible
Autres agraphies
hyperkinétiques : Le
tremblement d’attitude
Il est différent du tremblement parkinsonien,
est provoqué par la contraction synchrone de
groupes de muscles opposés
Le tremblement d’attitude
= tremblement de posture,
modifie considérablement l’écriture
Crampe des écrivains
Elle est un genre de dystonie

1.2.) agraphies itératives

C’est la reproduction écrite automatique


de l’ordre qui est donnée au sujet,
en l’absence d’exécution de cet ordre.
1.3) Hypergraphies
L’hypergraphie est caractérisé par une
écriture spontanée semi-automatique, à
contour correct du point de vue lexico-
sémantique mais sans grande
signification, irrégularité de taille et de
direction des lignes, maladresse
d’exécution, chevauchement des lettres et
des mots
APPROCHE
NEUROCOGNITIVE des
AGRAPHIES

Mécanismes centraux de l’écriture


et agraphies dites « centrales »

deux types d’agraphies dites centrales


correspondant à la dysfonction sélective
de chacun de ces deux processus.
l’agraphie phonologique
les erreurs sont beaucoup plus nombreuses
si on dicte des non-mots
que
si on dicte des mots de la langue.
L’agraphie lexique
au contraire,
se caractérise par une écriture correcte
des non-mots alors que les mots sont
l’objet d’erreurs d’autant plus nombreuses
qu’ils contiennent plus d’ambiguïtés,
c’est-à-dire de sons pouvant répondre à
des formes écrite différentes.
TROUBLES DE LA COLONNE
VERTEBRALE
TROUBLES DE LA COLONNE
VERTEBRALE
La douleur causée par un spasme
musculaire dorsal peut se propager dans les
fesses et jusque dans les jambes.
Les douleurs ressenties lorsque l'on se
penche en avant peuvent être un signe, mais
pas toujours, d'un trouble d'ordre discal, de
même que les crises de douleurs dorsales
brèves, mais aiguës qui alternent avec des
crises plus longues
La hernie discale se traduit par une
douleur constante dans le dos et dans
la jambe.
L'os fait saillie dans la moelle épinière et
s'appuie sur un nerf, générant ainsi une
douleur
Pour détecter des problèmes médicaux sous-
jacents, votre médecin aura probablement
recours à l'un des examens ci-après :
une radiographie du dos ;
des scintigraphies osseuses ;
une tomographie par ordinateur (TM) au cours de
laquelle des ordinateurs combinent plusieurs
images pour présenter une vue très détaillée du
dos ;
une tomographie du type imagerie par résonance
magnétique (une IRM) qui utilise les ondes
électromagnétiques pour visualiser les tissus mous.
TRAITEMENT ET
PRÉVENTION
Les anti-inflammatoires, les
analgésiques et le repos sont les
traitements les plus répandus pour les
douleurs dorsales minimes à
modérées.
La chirurgie, le repos au lit et les
médicaments ont été utilisés pour traiter
les troubles graves du dos sans beaucoup
de succès.
exercices physiques quotidiens(La marche
rapide, le cyclisme et la natation )
L’OBESITE
DEFINITION
L'obésité est l'état d'un individu ayant une
masse corporelle largement supérieure à
ce qui est souhaitable ou acceptable,
généralement dû à une accumulation de
masse adipeuse
4 types d'obésité sont décrits :
le type I : le surplus de graisse est réparti au
niveau du corps sans localisation
préférentielle ;
le type II : l'excès de graisse est concentré au
niveau du tronc et de l'abdomen : il est
question d'obésité androïde ;
le type III : l'accumulation de graisse se fait
dans l'abdomen : il est question d'obésité
viscérale ;
le type IV : la graisse se localise au niveau
des hanches et des cuisses (niveau
glutéofémoral) : c'est une obésité gynoïde.
DIAGNOSTIC
Le principal indicateur de mesure utilisé est
l'indice de masse corporelle (IMC)
entre 25 et 30 surpoids (surcharge
pondérale) entre 18,5 et 25 normale De 35
à 40 obésité sévère au-delà de 30 obésité
Au delà de 40 obésité morbide
Au delà de 40 obésité morbide au-delà de
30 obésité De 35 à 40 obésité sévère entre
18,5 et 25 normale entre 25 et 30 surpoids
(surcharge pondérale)
TRAITEMENT
Une alimentation riche en fruits et en
légumes est à la base de la prise en
charge.
Les traitements visent, en principe, la
restriction calorique pour obtenir une
réduction pondérale. Parmi les moyens
utilisés, il y a le régime amaigrissant,
l'activité physique et le soutien
personnalisé.

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