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Chapitre trois :
Introduction :
Les schémas de base de tous les convertisseurs de base sont représentés sur
la figure 3.1, ils sont constitués des mêmes éléments de base: une
alimentation en courant continu, une charge, une diode, un commutateur
d'électronique de puissance, un inducteur et un condensateur.
Il est à noter que tout convertisseur fonctionne en deux modes distincts par
rapport au courant inducteur: le mode de conduction continue (CCM) et le
mode de conduction discontinue (DCM). Lorsque le courant d'inductance est
toujours supérieur à zéro, le convertisseur est en CCM, quand il n'est pas
toujours supérieur à zéro (en raison de la résistance de charge élevée ou de
la fréquence de commutation basse), le convertisseur est en DCM. Le CCM
est préférable pour un rendement élevé et une utilisation efficace des
commutateurs à semi-conducteurs et des composants passifs, le DCM
nécessite un contrôle spécial puisque l'ordre dynamique du convertisseur est
réduit. Ainsi, il est nécessaire de connaître la valeur minimale de l'inducteur
pour maintenir le CCM.
• Convertisseur de cuk.
1 Vch
= change avec le rapport cyclique du commutateur.
1−α E
Figure 3.4: les deux configurations d'un convertisseur Boost suivant l'état de
l'interrupteur S [23].
dIL
𝑉𝑖 = L 3.1
dt
αT αT
Vi. dt Vi. α. T
𝛥ILon = ∫ ΔIL = ∫ = 3.2
0 0 L L
l'évolution de IL est :
dIL
𝑉𝑖 − 𝑉₀ = L 3.3
dt
(1−α)T (1−α)T
(Vi − V₀). dt (Vi − V₀)(1 − α). T
𝛥IL_off = ∫ dIL = ∫ = 3.4
0 0 L L
1
𝐸 = 2 L ∗ IL ² 3.5
Vi.α.T (Vi−V₀)(1−α).T
ΔIL_on + ΔIL_off = + =0 3.7
L L
V₀ 1
= 3.8
Vi 1 − α
Grâce à cette dernière expression, on peut voir que la tension de sortie est
toujours supérieure à celle d'entrée (le rapport cyclique variant entre 0 et 1),
qu'elle augmente avec α, et que théoriquement elle peut être infinie lorsque
α se rapproche de 1. C'est pour cela que l'on parle de survolteur.
Dans certains cas, la quantité d'énergie demandée par la charge est assez
faible et peut être transférée en un temps plus court qu'une période de
commutation. Dans ce cas, le courant traversant l'inducteur s'annule
pendant une partie de la période. La seule différence avec le principe de
fonctionnement décrit précédemment, est que l'inductance est complètement
déchargée en début de cycle (voir les formes d'ondes sur la figure 3.6). Bien
que faible, la différence entre conduction continue et discontinue a un fort
impact sur la formule de la tension de sortie. La tension de sortie peut être
calculée de la façon suivante :
Vi. α. T
IL_max = 3.9
L
(Vi−V₀).δ.T
IL_max + =0 3.10
L
Vi.α
δ= 3.11
V₀−Vi
IL_max
I₀ = ID = δ 3.12
2
V₀ Vi.α².T
= 1+ 3.14
Vi 2L.I₀
Cette expression est bien plus complexe que celle obtenue lors de l'étude en
conduction continue. En conduction discontinue, le gain en tension dépend
du rapport cyclique mais aussi de la tension d'entrée, de la valeur de
l'inductance et du courant de sortie.
Cela correspond à : α. T + δ. T = T
Et : α+δ=1 3.15
IL_max
I₀_lim = ID = (1 − α) 3.16
2
Vi.α.T
I₀_lim = (1 − α) 3.17
2L
À la limite entre les deux modes de conduction, la tension de sortie obéit aux
expressions des deux modes. On utilisera celle donnée pour le mode de
conduction continue :
V₀ 1
= 3.18
Vi 1−α
Vi.T Vi Vi
I₀_lim = (1 − ) 3.19
2L V₀ V₀
V₀
La tension normalisée, définie par ǀ𝑉₀ǀ = , qui correspond au
Vi
gain en tension du convertisseur.
L T.Vi
Le courant normalisé, défini par ǀ𝐼₀ǀ = 𝐼₀ . Le terme
T.Vi L
correspond à l'augmentation maximale de courant que l'on peut
atteindre lors d'un cycle (variation du courant dans l'inductance
atteinte pour 𝛼 = 1). On obtient donc, en régime permanent,
1
en conduction continue, ǀ𝑉₀ǀ = ;
1−𝛼
Vi.𝛼².𝑇 𝛼²
en conduction discontinue, ǀV₀ǀ = 1 + =1+ ;
2L.I₀ 2ǀI₀ǀ
1
α(1 − α) = 1 3.21
2ǀI₀ǀ
Le Hacheur série peut être souvent trouvé dans la littérature sous le nom de
hacheur Buck ou hacheur dévolteur, ou hacheur abaisseur.
Le schéma de base de ce type figure (3.8) ici le Switch est en série, la diode
est en parallèle et la self est toujours en série. La capacité de sortie C sert à
stabiliser la tension de sortie. Son application est un convertisseur statique
qui convertie sa tension d’entrée en une tension de sortie inférieure, où le
Vch
rapport de conversion α = change avec le rapport cyclique du
E
commutateur [24].
DC-DC [24].
Vs
=1−α 3.27
Vc
V₀ α
= 3.30
Vc 1−α
Vs.Ts 2Vs α
ΔIL = . α = 2. IL_AV = 2. Is = ((1−α))² 3.33
𝐿 R
R.Ts (1−α)
Lmin = ( )² 3.34
2 α
De même, à partir de l'équation (3.61), nous pouvons obtenir l'inductance
minimum Lo pour avoir CCM:
Vs.Ts V₀
ΔIL₀ = . α = 2. IL₀_AV = 2. I₀ = 2. 3.35
L.l₀ R
R.Ts
Ainsi: L₀_min = (1 − α) 3.36
2
Is.Ts
ΔVc = . (1 − α) = 2. V₀ = 2. I₀. R 3.37
C
Ts
Ainsi: Cmin = .α 3.38
2.R
Vs.Ts² α
ΔVc₀ = . α = 2. V₀ = 2. Vs. ( ) 3.39
8.C₀.L₀ 1−α
Ainsi:
Ts
C₀min = 3.40
8.R
Pour évaluer dans quelle mesure l'interrupteur est utilisé dans les circuits
des convertisseurs, sont formulés les hypothèses suivantes:
• le courant moyen est à sa valeur nominale Io. Le courant d'ondulation à
l'intérieur de l'inductance est négligeable, alors iL (t) =IL . Cette condition
implique un mode de conduction continue pour tous les convertisseurs;
Les algorithmes MPPT sont utilisés pour extraire la puissance la plus élevée
possible du générateur thermoélectrique et le transférer à la charge.
L'algorithme agit sur la logique de commande du convertisseur continu-
continu, en changeant le rapport cyclique, donc l'impédance vue par le
générateur, afin de faire fonctionner le générateur thermoélectrique en
condition de puissance maximale lors de la variation de la puissance
thermique transitant en le module.
Figure 3.16 : Algorithme MPPT avec contrôle direct du cycle de travail [20].
Si cela se produit, le rapport cyclique varie avec une augmentation positive,
inversement avec une diminution.
L'algorithme est montré sur la figure 3.15, une fois atteint le MPP, il
continuera à osciller près de ce point et l'oscillation dépendra
(a)
(b)
*Les résultats :
1-pour TH=25°C :
2-pour TH=50°C :
3.5
2.5
Puissance(w)
1.5
0.5
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps(s)
Conclusion :
On a présenté dans ce chapitre l'utilisation de plusieurs convertisseurs
statiques assimilables à des transformateurs DC comme étage d’adaptation.
On remarque que le convertisseur survolteur le bon choix de notre cas et le
rendement qui me donnent moins bon. La commande MPPT fait varier le
rapport cyclique du convertisseur DC/DC de telle sorte que la puissance
fournie par le générateur photovoltaïque soit la puissance maximale
disponible à ses bornes. L'algorithme MPPT peut être plus ou moins
compliqué pour rechercher le point de puissance maximale, mais en général
il est basé sur la variation du rapport cyclique du convertisseur DC/DC
jusqu'à se placer sur le point de puissance maximale en fonction des
évolutions des paramètres d'entrée du convertisseur DC/DC (I et V).