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1. LE BOIS ÉNERGIE
2. POURQUOI LA BIOMASSE ?
3. LE COMBUSTIBLE
4. LA COMBUSTION
5. LES GÉNÉRATEURS
6. MISE EN ŒUVRE
8. LE SILO
9. SCHÉMAS HYDRAULIQUES
10.ENTRETIEN
Biomasse 2
1. LE BOIS ÉNERGIE
2. POURQUOI LA BIOMASSE ?
3. LE COMBUSTIBLE
4. LA COMBUSTION
5. LES GÉNÉRATEURS
6. MISE EN ŒUVRE
8. LE SILO
9. SCHÉMAS HYDRAULIQUES
10.ENTRETIEN
Biomasse 3
Spécificités du bois‐énergie
Le bois énergie
Applications
Combustibles possibles
Pellet
Plaquette forestière
Bûches, autres ………..
Biomasse 4
Spécificités du bois‐énergie
Mode de fonctionnement :
• Silos (hangar)
• Conception : réseau…
Biomasse 5
Spécificités du bois‐énergie
Biomasse 6
Comprendre les souhaits du porteur de projet :
Biomasse 7
Biomasse 8
Biomasse 9
Biomasse 10
Silo Accessibilité
Matériel, conception, mise en œuvre ?
Biomasse 11
1. LE BOIS ÉNERGIE
2. POURQUOI LA BIOMASSE ?
3. LE COMBUSTIBLE
4. LA COMBUSTION
5. LES GÉNÉRATEURS
6. MISE EN ŒUVRE
8. LE SILO
9. SCHÉMAS HYDRAULIQUES
10.ENTRETIEN
Biomasse 12
Respect de l’environnement
Biomasse 13
Respect de l’environnement
A l’heure actuelle, les prélèvements en forêt wallonne sont de loin inférieurs aux
accroissements, respectivement de 3,2 millions de m³ de bois contre 4,1 m³.
Biomasse 14
Réduction de la facture énergétique
Le pellet présente une stabilité certaine par rapport aux énergies fossiles
Biomasse 15
Le développement durable
vise à répondre à 3 objectifs
Respect de l’environnement
Biomasse 16
1. LE BOIS ÉNERGIE
2. POURQUOI LA BIOMASSE ?
3. LE COMBUSTIBLE
4. LA COMBUSTION
5. LES GÉNÉRATEURS
6. MISE EN ŒUVRE
8. LE SILO
9. SCHÉMAS HYDRAULIQUES
10.ENTRETIEN
Biomasse 17
La mesure de ses caractéristiques est beaucoup plus complexe que pour les autres combustibles.
Porteur de Fournisseur de
Technicien Silo
projet bois
m3 kWh (énergie ) m3 ( camion) m3 utile
Tonne kW Tonnes (vendues )
(Puissance installée)
Conso Map ( Plaquettes )
L mazout
Biomasse 18
Différents types de combustibles : une solution pour tous les
types
Copeaux
Plaquettes
Bûches
Plaquette forestière
Biomasse 20
Trois calibres de plaquettes
de 0 à 20 mm de 20 à 50 mm refus de criblage
% part
Section Longueur
Granulation grossières
max max
max
G30 20 % 3 cm2 8,5 cm
Biomasse 21
Plaquette forestière
Biomasse 22
Plaquette Forestière
Le Contrat de fourniture
Qu’est ce qu’on livre ?
La matière première
caractéristiques du combustible
Quantité
Biomasse 23
la caractérisation du combustible
Granulométrie moyenne : … mm < G < … mm (ÖNorm M7133 ou CEN/TC 335 ou EN 14961‐4... )
Humidité : ... % < W < … %
Essence (…% feuillus et/ou …% résineux)
le volume (en map): les camions seront remplis et il ne sera toléré qu'une perte de volume de 5 % acceptable liée
au tassement .
Et / Ou le tonnage de la livraison
Le prix proposé par le fournisseur peut être un prix hTVA au MWh entrée chaufferie.
Biomasse 24
Afin de pouvoir déterminer la quantité de combustible fournie en MWh, il convient de
déterminer les 3 paramètres décrits ci‐dessous :
Il faut déterminer s’il s’agit de feuillus, de résineux ou d’un mélange (avec proportions
approximatives ) : cf bon de livraison.
Cette quantité peut être exprimée en tonnes (bon de pesée) ou le plus souvent
en MAP (m³ apparent de plaquettes).
Biomasse 25
LE COMBUSTIBLE
Définition du MAP
Pouvoir calorifique
Taux de cendre
Biomasse 26
La Plaquette Forestière : définition du MAP
En général, on simplifiera :
MAP
m3
plaquettes
Bois Rond 1 3
Biomasse 27
• la granulométrie (plus les plaquettes sont grosses, plus elles sont denses)
• l'essence : le hêtre, le chêne, le pin noir, fournissent des plaquettes plus denses que le peuplier et la
plupart des résineux
Biomasse 28
MAP kg 1 tonne
Mélange
d’essences feuillues 1 280 -370 3 MAP
(peuplier, hêtre ) Frais
Mélange
d’essences feuillues
(peuplier, hêtre ) secs 1 200-250 4 – 5 MAP
20- 25 % humidité
Biomasse 29
Le pouvoir calorifique
Biomasse 30
Le taux d'humidité s'exprime de deux façons :
Biomasse 31
4.000
Biomasse 32
Les cendres
‐ = Résidus solides demeurant après la combustion de matériaux carbonés.
‐ Proviennent des matières minérales contenues dans le bois et des impuretés accrochées aux écorces.
Teneur en cendre ?
Le bois a un taux de cendres moyen compris entre 0,5 et 1,5 % de la masse anhydre.
Les écorces ont un taux de cendres qui dépasse 5 % Plus un combustible bois contient d'écorces,
plus il a un taux de cendres élevé.
Les cendres contiennent principalement du calcium, du potassium et du magnésium et, dans une
moindre mesure, du sodium, du fer, de l'aluminium et de la silice.
Transformation en mâchefer (fusibilité des cendres ) débute autour de 900 °C, s'intensifie à partir
de 1 200 °C jusqu'à écoulement autour de 1 400 °C.
La valorisation des cendres par épandage agricole ou forestier doit être systématiquement étudiée.
Biomasse 33
Le bois bûche
Pouvoir calorifique
Biomasse 34
Masse Volumique kg /m3
Biomasse 35
CE Stère m3
Coefficient d’empilage : CE = 0,57 veut dire que dans 1 m³ de bûches empilées soit la stère livrée, on a
57% de bois et 43% d’air.
Facteur d’empilage : F = 1/CE = 1/ 0,57 = 1,75 : Signifie qu'avec 1 m3 de bois estimé l'exploitant
pourra faire un empilement de 1,75 stères.
Biomasse 36
Contenu énergétique d’une stère de bûches
Biomasse 37
Le pellet en Belgique
Biomasse 38
Origine du pellet
Biomasse 39
Fabrication du pellet
Sciure de bois et rien d’autre !
Majoritairement du résineux
(meilleure inflammabilité)
Biomasse 40
Mauvaise réputation du pellet…
Et quelques préjugés, mais il faut reconnaître que :
Le pellet est associé aux poêles et l’importante manutention qui y est liée (remplir le
réservoir, vider les cendres…), comme un retour au temps du charbon….
Biomasse 41
Aujourd’hui le marché du pellet est une vraie force économique pour la région wallonne.
+/‐ 500.000 T sont produites en Belgique ! Presque toutes DIN+ : Très bonne qualité en général
Les producteurs sont indépendants les uns des autres : Aujourd’hui : assez de producteurs présents
sur le marché pour réguler le prix !
Biomasse 42
Bons pellets :
Surface lisse
Formats identiques
Mauvais pellets :
Surface rugueuse
Formats différents
Biomasse 43
Quelles normes ?
Oënorm : norme autrichienne peu utilisée en Belgique, mais demandée par les
fabricants de chaudières.
EN+ (A1, A2) : sera généralisée en 2015. Sera la norme Standard européen
Un peu plus restrictive que la DIN+.
Biomasse 44
Résistance au transport !
Biomasse 45
200.000 stères/an
2 Mios palettes / an
Max 100 km
Bois d’éclaircie
à faible diam. Pour faire des
130 T/Jour
planches.
BOIS type B2
Idélux
Cogén prod de
30.000 MWh électricité
Biomasse 46
Les pellets fabriqués à partir de bois de résineux ?
Résineux Feuillus
Aucun adjuvant
Matière utilisée pour (liant naturel)
Avec adjuvant
la fabrication => pas de cendres
dures, pas
d’encrassements
Inflammabilité
Compression
Biomasse 47
Biomasse 48
Pouvoir calorifique : en résumé
Biomasse 49
Biomasse 50
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4. LA COMBUSTION
5. LES GÉNÉRATEURS
6. MISE EN ŒUVRE
8. LE SILO
9. SCHÉMAS HYDRAULIQUES
10.ENTRETIEN
Biomasse 51
RAPPEL
Le rendement des chaudières
Biomasse 52
RAPPEL
Terminologie
Rendement de combustion
= Rendement instantané (quand le brûleur fonctionne)
= Image des pertes par les fumées
= Rendement mesuré par le chauffagiste pendant l’entretien
= Rendement repris sur la fiche d’entretien
Rendement utile
Rendement de combustion – pertes vers la chaufferie (pertes par parois
sèches, pertes par jaquette)
= rapport entre la puissance fournie par le combustible et la puissance
transmise à l’eau (instantané)
Biomasse 53
Quel rendement ?
? ?
Biomasse 54
La combustion ne peut se produire que si l'on réunit 3 éléments :
• un combustible,
• un comburant,
• une énergie d'activation en quantités suffisantes.
Energie d’activation :
Une étincelle …
Biomasse 55
( Cendres )
Biomasse 56
Etat du bois Produit intermédiaire Produit final
PHASES
Bois sec à l’air
(lutro : eau =
15%)
Combustion
Charbon de bois
33 % Energie
+ air primaire + air secondaire
produits de
combustion fumées
Décomposition
Cendres
Biomasse 57
Biomasse 58
Une sonde Lambda placée directement dans les fumées mesure l’excès d’oxygène dans les fumées sur
toute la plage de modulation de puissance de la chaudière.
Une sonde de température placée directement dans les fumées, contrôle la température du foyer entre
700 et 800 °C.
C’est à cette température que la combustion est la plus élevée. Le lit de braise est incandescent.
Biomasse 59
L’air
‐ air primaire
‐ air secondaire
Technologie du générateur
Le temps de contact
Le combustible
‐ type
‐ teneur en eau
Biomasse 60
L’air
Biomasse 61
Biomasse 62
Pour avoir une combustion la plus
complète possible et éviter d’émettre des
goudrons, des gaz imbrûlés et une perte
énergétique :
Biomasse 63
Les gaz combustibles ont moins de temps pour se combiner à l’oxygène de l’air et brûler
complètement…
Biomasse 64
La technologie
Biomasse 65
La technologie
Exemple : Sonde lambda et sonde de T° des gaz de fumées
Biomasse 66
La technologie
Différentes techniques de Foyer
But : Avoir un lit de braise le plus homogène possible, compact, sans zones mortes, le moins possible
de cendres, et éviter un mélange entre granulés non brûlés et les cendres…
Foyer Type « Volcan »
Puissance élevée
Bois déchiqueté, combustibles plus humides,
Souvent adapté aux granulés : inconvénient
des granulés non brûlés sont mélangés dans les
cendres, le lit de braise est moins homogène
Biomasse 67
La technologie
Exemple :
Une grille tourne deux fois 360° pour bien nettoyer la grille et assurer l’apport d’air.
Biomasse 68
La technologie
Exemple
Allumage automatique
Biomasse 69
1. LE BOIS ÉNERGIE
2. POURQUOI LA BIOMASSE ?
3. LE COMBUSTIBLE
4. LA COMBUSTION
5. LES GÉNÉRATEURS
6. MISE EN ŒUVRE
8. LE SILO
9. SCHÉMAS HYDRAULIQUES
10.ENTRETIEN
Biomasse 70
Normes & Prescriptions Classification des appareils
• Arrêté du 12 octobre 2010
Biomasse 71
Appareils : Arrêté du 12 L’appareil répond aux définitions, exigences, méthodes d’essai et marquage
de la norme NBN EN ……….dans sa dernière édition
octobre 2010 : Classification
Appareil domestique qui est doté d’une chambre de combustion entièrement close
avec une (des) porte(s) foyère(s) normalement fermée(s), qui fournit de la chaleur
Poêle NBN EN 13240 par rayonnement et/ou par convection, de manière continue ou intermittente et qui
peut fournir de l’eau chaude s’il est équipé d’un échangeur de chaleur.
Appareil domestique qui fournit de la chaleur par rayonnement et/ou par convection,
de manière continue ou intermittente, qui est conçu pour être installé dans une
Insert NBN EN 13229 niche, une enceinte ou dans la chambre de combustion d’un foyer ouvert et qui
peut fournir de l’eau chaude s’il est équipé d’un échangeur de chaleur.
Chaudière-poêle NBN EN Appareil domestique qui fournit de l’eau chaude et qui fournit de la chaleur par
rayonnement et/ou par convection.
12809 La puissance de l’appareil est inférieure ou égale à 50 kW.
Appareil domestique qui fournit de la chaleur par rayonnement et/ou par convection,
Appareil à granulé de bois qui est alimenté automatiquement et uniquement avec des granulés de bois et qui
NBN EN 14785 peut fournir de l’eau chaude s’il est équipé d’un échangeur de chaleur. La
puissance de l’appareil est inférieure ou égale à 50 kW
Appareil domestique qui fournit de la chaleur uniquement via un échangeur de
chaleur qui utilise de l’eau. L’appareil peut être alimenté manuellement ou
Chaudière NBN EN 303-5 automatiquement en combustible. La puissance de l’appareil est inférieure ou égale
à 300 kW.
Appareil domestique à combustible Appareil domestique à combustible solide à libération lente de chaleur :
solide à libération lente de chaleur
NBN EN 15250
Feu ouvert Appareil domestique, qui transmet la chaleur par rayonnement et/ou par convection
et muni d’une chambre de combustion qui ne peut pas être fermée.
NBN EN 13229
Biomasse 72
Tableau des niveaux de rendement et des émissions de monoxyde de carbone
Biomasse 73
Biomasse 74
annexé à l’Arrêté du Gouvernement wallon du 17 avril 2008 déterminant la méthode de calcul et les
exigences, les agréments et les sanctions applicables en matière de performance énergétique et de climat
intérieur des bâtiments.
Biomasse 75
Biomasse 76
Feu ouvert NBN EN 13229
Ce débit excessif
Afin de réduire les pertes par brassage de l’air dans l’habitation, il est
capital de prévoir une arrivée d’air à proximité du foyer de combustion.
Biomasse 77
Définition : Appareil domestique qui fournit de la chaleur par rayonnement et/ou par convection, de manière continue
ou intermittente, qui est conçu pour être installé dans une niche, une enceinte ou dans la chambre de combustion
d’un foyer ouvert et qui peut fournir de l’eau chaude s’il est équipé d’un échangeur de chaleur.
Peut être équipé d’un dispositif de distribution d’air chaud ! .
PEB – Certif
Si cet appareil pulse de l’air chaud uniquement dans l’espace où il se trouve, il est considérée comme un chauffage local.
Par contre, si cet appareil pulse de l’air chaud dans d’autres espaces que celui où il est présent, un système de distribution d’air
chaud (= fluide caloporteur) est donc présent et cette installation est assimilée une installation de chauffage central à air
pulsé. L’appareil producteur doit alors être assimilé à un générateur de chaleur de type « chaudière ».
Si un autre système de chauffage est présent dans les pièces desservies par l’installation de chauffage par air pulsé, les règles de priorité
entre systèmes (voir listes des types de générateur de chaleur et de système d’émission) s’appliquent, espace par espace, afin de déterminer
quel système de chauffage doit effectivement être décrit.
Biomasse 78
Chaudière‐poêle NBN EN 12809
Ta
m
p
o
n
Par contre, si ce système de distribution dessert des émetteurs de chaleur présents dans d’autres espaces que
celui où l’appareil producteur se trouve, cette installation est assimilée une installation de chauffage central.
L’appareil producteur doit alors être assimilé à un générateur de chaleur de type « chaudière ». Si un autre
générateur de chaleur (de type différent) est également connecté sur le même système de distribution, il y
a lieu de décrire ces générateurs de chaleur en utilisant le formalisme préférentiel/non préférentiel (voir
protocole de collecte des données).
Biomasse 79
Définition : Appareil domestique qui est doté d’une chambre de combustion entièrement close avec une (des) porte(s) foyère(s)
normalement fermée(s), qui fournit de la chaleur par rayonnement et/ou par convection, de manière continue ou intermittente et qui
peut fournir de l’eau chaude s’il est équipé d’un échangeur de chaleur.
Souvent une seconde arrivée d’air II est située dans la partie supérieure
du foyer.
Si l’enveloppe extérieure est à double paroi, une circulation forcée d’air est
réalisée entre les deux parois et la chaleur est transmise essentiellement par
convection.
L’air chaud peut être distribué vers les pièces voisines par un réseau de
conduits.
Maçonnés sur place et permettent de stocker une très grande quantité de chaleur dans
la masse de leur enveloppe.
‐ par convection des fumées dans un circuit d’évacuation qui traverse la maçonnerie.
Cette chaleur est ensuite restituée à l’habitation durant plusieurs heures par
rayonnement.
lorsque le poêle est froid, il faut beaucoup d’énergie et beaucoup de temps pour le
préchauffer.
Si les locaux sont occupés de manière intermittente, il n’est pas facile de faire
correspondre la présence des occupants avec la production de chaleur par le poêle.
Biomasse 81
Cuisinière au bois
Les cuisinières permettent à la fois de faire la cuisine grâce à une plaque de fonte, un four et de chauffer la pièce dans laquelle
elles se trouvent
Pour déterminer si un tel appareil doit être considéré comme un générateur de chaleur dans le cadre de la certification, le
certificateur doit déterminer si la fonction principale de l’appareil est le chauffage des locaux ou la cuisson des aliments. La
plupart du temps, la cuisinière est conçue principalement pour la cuisson des aliments (parois isolées, appareil encastré,
conception légère en tôle mince, etc) et ne doit pas être considérée comme un générateur de chaleur.
Mais certains appareils ayant véritablement l’apparence d’un poêle (majorité des parois en contact avec l’air intérieur, aspect
massif, tôle épaisse ou fonte, etc) sont équipés d’une taque de cuisson, et parfois d’un four, pour permettre accessoirement la
cuisson des aliments.
Un tel poêle/cuisinière doit être considéré comme un appareil de chauffage local si aucun autre appareil de chauffage n’est
présent dans l’espace où se trouve ce poêle/cuisinière.
Biomasse 82
Chaudières à granulés : NBN EN 303‐5
Les chaudières à granulés existent dans une gamme de puissance comprise entre 8
et 300 kW (et davantage).
Granulés transportables, par aspiration ou par vis sans fin, ce qui permet d’installer
le réservoir dans une pièce voisine à la chaudière et d’augmenter considérablement
la capacité de stockage et, par la même occasion, le confort d’utilisation.
Biomasse 83
Biomasse 84
Chaudières à bûches et multi combustibLes
Les chaudières à bûches sont disponibles dans une large gamme de puissance (de 10
à 300 kW) et pour des rendements supérieurs à 70, voire 80 %.
‐Dans le second cas , la zone de combustion est située sous la zone de stockage du
combustible et le tirage est assuré mécaniquement par un ventilateur.
Biomasse 85
Biomasse 86
Appareil à granulé de bois NBN EN 14785
Définition : Appareil domestique qui fournit de la chaleur par rayonnement et/ou par convection, qui est alimenté
automatiquement et uniquement avec des granulés de bois et qui peut fournir de l’eau chaude s’il est équipé d’un
échangeur de chaleur. La puissance de l’appareil est inférieure ou égale à 50 kW
Transmettent leur chaleur par convection, grâce à une circulation forcée d’air dans leur enveloppe externe à
double parois, et par rayonnement à travers la vitre frontale.
L’air chaud est distribué dans l’habitation par des grilles situées dans l’enveloppe ou par un réseau de conduits
pouvant alimenter les pièces voisines si le poêle est canalisé.
Réservoir interne de combustible leur assurant une autonomie de plusieurs heures à plusieurs dizaines
d’heures.
Faible pourcentage de CO dans les fumées, combustion complète et de qualité , gage de sécurité pour les
occupants.
Biomasse 87
Biomasse 88
1. LE BOIS ÉNERGIE
2. POURQUOI LA BIOMASSE ?
3. LE COMBUSTIBLE
4. LA COMBUSTION
5. LES GÉNÉRATEURS
6. MISE EN ŒUVRE
8. LE SILO
9. SCHÉMAS HYDRAULIQUES
10.ENTRETIEN
Biomasse 89
Doivent respecter les normes NBN B 61‐001 pour des puissances respectivement supérieures à 70 kW et 61‐002
inférieures à 70 kW : Concernant le placement des chaudières dans un local de chauffe arrivée d’air, le local de
chauffe lui‐même et l’évacuation des fumées.
Ces normes ne s’appliquent pas aux appareils destinés au chauffage du local dans lequel ils sont installés, tels que les
poêles et inserts à bois destinés à cet effet.
Pour ces appareils, le fabricant est tenu de fournir les informations nécessaires concernant l’arrivée d’air et
l’évacuation des fumées pour un fonctionnement optimal ainsi que les exigences de sécurité Concernant le
placement de l’appareil dans son environnement :
Il faut être conscient que les dispositifs de ventilation domestique ne sont pas adaptés aux exigences des
appareils à combustion et qu’il sera donc nécessaire de prévoir des ouvertures d’arrivée d’air supplémentaires.
La plupart des poêles et chaudières à bois fonctionnent avec un circuit de combustion non‐étanche, prélèvant
l’air nécessaire à la combustion dans le local ou ils sont installés. mais certains peuvent fonctionner avec un
système à ventouse offrant une meilleure sécurité de fonctionnement.
Biomasse 90
LES GENERATEURS
Biomasse 91
Biomasse 92
Ventilation de la chaufferie
Directement de l’extérieur
Exécution :
• Conduit lisse
• Conduit étanche
Biomasse 93
Ventilation de la chaufferie
Biomasse 94
Le conduit de raccordement
Matériaux :
C’est le raccordement chaudière – cheminée
• Matériaux permis cfr slide matériaux
• coude = 0,5 m
Section :
Biomasse 95
Le conduit d’évacuation
Vertical, si impossible :
• Maximum 2 coudes
• Maximum 45°
Isolation thermique :
• durable
Biomasse 96
Le conduit d’évacuation
Sécurité :
• Etanchéité
– Débit de fuite maximale de 2,0 litres /s.m²
• Construction
– Indépendant de la structure du bâtiment
• Sécurité incendie
– Résistance au feu de ½ h
• Entretien
– Minimum une ouverture d’entretien
Biomasse 97
Le conduit d’évacuation
Biomasse 98
Le conduit d’évacuation
Biomasse 99
Biomasse BB 2013
Biomasse 100
Le conduit d’évacuation
Marquage CE
et DP
Délivrance du certificat CE
par le fabricant
Biomasse 101
Dimensionnement de la cheminée
√h
2. Par l’intermédiaire de courbes ou tableaux :
Puissance
Type de chaudière
• Dépression
• Surpression
Hauteur de la cheminée
Biomasse 102
Le régulateur de tirage
But :
Ventilation de la cheminée
Stabilisation du tirage
Construction :
Fonctionnement :
Biomasse 103
Biomasse 104
Récapitulatif des installations
Biomasse 105
Biomasse 106
1. LE BOIS ÉNERGIE
2. POURQUOI LA BIOMASSE ?
3. LE COMBUSTIBLE
4. LA COMBUSTION
5. LES GÉNÉRATEURS
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8. LE SILO
9. SCHÉMAS HYDRAULIQUES
10.ENTRETIEN
Biomasse 107
Pour les chaudières de puissances élevées, Voici les éléments qui vont modifier le raisonnement :
Il n'est pas souhaitable de faire fonctionner la chaudière au bois en dessous de cette valeur de
puissance minimale.
Sélection : diminuer la puissance pour limiter le coûts en réalisant les appoints de puissance
relativement peu fréquents par une chaudière traditionnelle
coût du combustible bois énergie inférieur aux autres vecteurs énergétiques classiques. : du coup,
le surinvestissement pour la chaudière au bois peut-être plus vite amorti et engendrer des gains.
Biomasse 108
Hydro accumulation : Principe
Biomasse 109
Hydro‐accumulation
P chaud
Demande
effective
8h 24 h Temps
ce système permet
- un fonctionnement continu à puissance nominale en évitant ainsi les phases de ralenti
- une production d'eau chaude sanitaire d'été.
- dans les installations collectives, pour optimiser la chaufferie bois énergie
Biomasse 110
Hydroaccumulation : Pourquoi ?
Le graphique ci‐dessous illustre la répartition des besoins sur une saison de chauffe de 230 jours.
Biomasse 111
Biomasse 112
Dimensionnement de la chaudière bois
Pmax demandée
Pmin
demandée
Biomasse 113
hydro accumulation !
Illustration sur la monotone de charge du taux de couverture d'une chaudière bois dimensionnée sur la puissance
maximale.
A température extérieure modérée, la modulation d’une chaudière au bois dimensionnée à la puissance maximale
ne pourra pas toujours descendre au niveau de puissance requis, au risque de dégrader fortement son rendement
voire la qualité de la combustion.. …..
Les faibles puissances devront être produites par une autre chaudière capable de travailler efficacement dans cette
plage ou par de l’hydro accumulation !
Biomasse 114
Optimalisation de la chaufferie, Principe :
llustration sur la monotone de charge du taux de couverture d'une chaudière bois dimensionnée à
une puissance inférieure à la puissance maximale.
La manière de procéder consiste à ne pas dimensionner la puissance nominale de la chaudière sur la puissance maximal
demandée au système de chauffage.
Permet d’abaisser la puissance minimale de la chaudière et répondre à des besoins relativement faibles.
on sacrifie les pics de puissance qui n'ont lieu que pendant peu de temps pour intégrer les faibles puissances qui sont
atteintes pendant une plus grande partie de l'année :
Le niveau de puissance que l'on retrouve pendant la majeure partie de la saison de chauffe s'appelle aussi charge de base.
Biomasse 115
On obtient un taux de couverture optimal avec une puissance de chaudière principale bois inférieure à la puissance
maximale de besoin de chauffage :
Cet optimum dépend de la forme de la monotone de charge et donc varie d'un bâtiment, d'une institution, à l'autre.
Appoint de puissance pour couvrir les besoins de puissance du bâtiment supérieurs à la puissance nominale de la
chaudière bois.
‐ par une chaudière d'appoint. : on dira que l'on travaille en mode bivalent ou en cascade.
Biomasse 116
Puissance à émettre kW ?
Tm
Energie ( kWh ) ?
Régime de T° ?
‐ T° Stockage
‐ T° retour
Biomasse 117
Favoriser la Stratification
Exemple:
on a la même énergie avec
1000 l à 55°C (1000x1.16x35=41kWh)
Biomasse 118
Vorla
ge
Biomasse 119
Energie
Puissance
Temps
Biomasse 120
Durée de restitution de l’énergie stockée
Tampon Litres 500
DT K 20
Batiment m2 100
Bâtiment W / m2 80
( Temps de restitution heure 1,5
Biomasse 121
Cas de figure
Biomasse 122
Pellet Pellet > 30 kW
Bûches /
modulant Plaquettes
Gazéification
< 30 kW Ch modulante 25% -100%
Tampon (litres) * 20- 30 litres / kW 50 – 70 litres / kW
(*) Théorie :
Besoins calorifiques < ½ puissance nominale chaudière ‐> tampon de 30 litres minimum par kW +
kit de rehaussement de la T° de retour obligatoire.
Pratique : Tampon conseillé dans 100 % des installations > attention à l’expansion !
Biomasse 123
1. LE BOIS ÉNERGIE
2. POURQUOI LA BIOMASSE ?
3. LE COMBUSTIBLE
4. LA COMBUSTION
5. LES GÉNÉRATEURS
6. MISE EN ŒUVRE
8. LE SILO
9. SCHÉMAS HYDRAULIQUES
10.ENTRETIEN
Biomasse 124
Installation d’une chaudière à pellet
Pièce sèche
Biomasse 125
Biomasse 126
Alimentation par aspiration
Biomasse 127
Biomasse 128
Deux systèmes
Biomasse 129
Biomasse 130
L'adoption de la réglementation anti‐incendie type est soumise au droit régional.
La réglementation anti‐incendie régionale détermine les exigences requises pour la réserve de
combustible, et celles‐ci doivent être respectées.
Biomasse 131
rectangulaire
3à5
m min largeur min = 2 m
les murs enveloppants et le plafond doivent correspondre à la catégorie de résistance au feu F90.
Les pans inclinés de la pièce de réserve doivent pouvoir supporter une charge statique de 650 kg/m3 de granulés.
Biomasse 132
Volume utilisable = ¾ de la pièce de stockage
Biomasse 133
être protégée contre une pression directe exercée par la masse de granulés.
Biomasse 134
Exemple :
Une pièce de 2 m x 3 m est suffisante pour stocker la quantité de combustible utilisée en une
année.
Biomasse 135
1. LE BOIS ÉNERGIE
2. POURQUOI LA BIOMASSE ?
3. LE COMBUSTIBLE
4. LA COMBUSTION
5. LES GÉNÉRATEURS
6. MISE EN ŒUVRE
8. LE SILO
9. SCHÉMAS HYDRAULIQUES
10.ENTRETIEN
Biomasse 136
Biomasse 137
Biomasse 138
Dispositif de Sécurité thermique
Un dispositif automatique d’évacuation de la chaleur empêchant tout dépassement de la
température de fonctionnement maximale admise. Pour ce faire on raccordera une sécurité
thermique (livrée comme accessoire) à l’échangeur de chaleur intégré à la chaudière.
Biomasse 139
Biomasse 140
Dimensionnement du vase d'expansion
Biomasse 141
Schéma hydraulique 1
Biomasse 142
Schéma hydraulique 2 : Principe de fonctionnement
Dispositif de rehausse ? si un volume tampon est prévu, il faut nécessairement un dispositif de rehaussement
de la température des retours. Pourquoi ?
Les chaudières bois exigent souvent des températures de retour mini de 20°C, 30°C, 40°C ……
Un dispositif intégré de rehaussement de température protège la chaudière contre le point de rosée par renvoi
des retours vers la zone chaude ( vers le haut ) de la chaudière.
Si un ballon tampon est raccordé, une pompe de rehaussement servira de pompe de charge de ce dernier. Il
faut donc prévoir systématiquement le dispositif de rehaussement externe des températures en cas
d'utiltisation du réservoir tampon
Biomasse 143
Biomasse 144
Raccordement hydraulique:
il en faut au moins 4 pour faire un
ballon tampon
Biomasse 145
Schéma hydraulique Chaudière bois associée à une chaudière fioul/gaz ou à une chaudière gaz
murale, à un préparateur d’eau chaude sanitaire, à un réservoir tampon et un ou deux circuits de
chauffage avec vanne mélangeuse
Production d’eau chaude sanitaire en priorité et en marche en parallèle chaudière bois /réservoir
tampon
Biomasse 146
Schéma hydraulique 3 ( Variante ) : Principe de fonctionnement
Schéma hydraulique chaudière bois associée à une chaudière fioul/gaz ou à une chaudière
gaz murale, un réservoir tampon et un ou deux circuits de chauffage avec vanne mélangeuse :
Production d’eau chaude sanitaire en priorité en marche en parallèle chaudière bois /réservoir
tampon
Biomasse 147
Schéma hydraulique chaudière bois associée à une chaudière fioul/gaz ou à une chaudière
gaz murale, un réservoir tampon multi énergie et un ou deux circuits de chauffage avec vanne
mélangeuse : Production d’eau chaude sanitaire en priorité en marche en parallèle chaudière bois
/réservoir tampon
Biomasse 148
1. LE BOIS ÉNERGIE
2. POURQUOI LA BIOMASSE ?
3. LE COMBUSTIBLE
4. LA COMBUSTION
5. LES GÉNÉRATEURS
6. MISE EN ŒUVRE
8. LE SILO
9. SCHÉMAS HYDRAULIQUES
10.ENTRETIEN
Biomasse 149
Biomasse 150
Arrêté du Gouvernement Wallon En vigueur à partir du : 29.05.2009
Contrôle Local de Tirages ( type B ) < 5 Pa établissement A mettre en règle endéans : 5 mois
chauffe attestation de après constatation
contrôle
A partir du ≥ 90
1/1/1998
Biomasse 151
Réception :
(première mise
en service)
• < 400 kW :
par : Technicien agréé
Défauts : Actions :
• ≥ 400 kW : Organisme
de contrôle accrédité Mise hors service jusque
document : Etablissement rapport rapport de réception
de réception favorable (except. max. 3 mois
Contrôle conditions de
données : combustion et émission
entre septembre et avril)
Contrôle orifices de mesure
Présence instructions
d’utilisation et d’entretien
Biomasse 152
Arrêté du Gouvernement Wallon En vigueur à partir du : 29.05.2009
Validité : 5 ans
Biomasse 153
Biomasse 154
Biomasse 155
Biomasse 156
Biomasse 157
Biomasse 158
Biomasse 159
Biomasse 160
Biomasse 161
Biomasse 162
Biomasse 163
Biomasse 164
Merci de votre attention
Biomasse 165