Bouchama Mohamed Said

‫وزارة اﻟﺘﻌﻠﯿﻢ اﻟﻌﺎﻟﻲ و اﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ‬
‫ﺟﺎﻣﻌﺔ ﺑﺎﺟﻲ ﻣﺨﺘﺎر ﻋﻨﺎﺑﺔ‬

BADJI MOKHTAR ANNABA-UNIVERSITY
UNIVERSITE BADJI MOKHTAR ANNABA
FACULTE DES SCIENCES DE L’INGENIORAT

DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE
MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
Dimensionnement du condenseur
de la centrale thermique de
Hadjret Ennouss
DOMAINE : SCIENCES ET TECHNOLOGIE
FILIERE : GENIE MECANIQUE
SPECIALITE : ENERGETIQUE
PRESENTE PAR : BOUCHAMA Mohamed Said
DIRECTEUR DU MEMOIRE : DR. HAOUAM Abdallah
DEVANT LE JURY
PRESIDENT: PR.MERZOUG BACHIR Pr UBM-ANNABA

EXAMINATEURS
SARI M/R Pr UBM-ANNABA
MECHIGHEL Farid MC-A UBM-ANNABA
Année : 2017/2018
DEDICACES
Je dédie ce mémoire à :
Mes parents :
Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, de par
son amour, son soutien tous les sacrifices
qu'elle a faits pour moi et ses précieux
conseils, pour toute son aide et sa présence
dans ma vie.
Mon père, qui peut se vanter et trouver ici à

la suite de nombreuses années de sacrifices et
de difficultés pour m'aider à aller de l'avant
dans la vie. Merci, Mon Père.
A mes cher frères A ma grande mère Et à toute
ma famille pour son aide.
Enfin A tous mes amis sur tous hamza nedjmo
hako rayene dounia est tous les enseignants de
département Génie Mécanique sans exception, et
toute la promotion 2017/2018
i
REMERCIMENTS
‫اﻟﺤﻤﺪ ﷲ‬
Je remercie le Dieu pour le courage qu'il m'a donné
de surmonter toutes les difficultés pendant mes
années d'études.
Je voudrais remercier le directeur de la thèse,

Dr. ABDALAH HAOUAM
, Professeur à l'Université de BADJI MOKHTAR ANNABA,
pour l'honneur qui lui a été décerné en
approuvant la supervision de ce travail. Je lui suis
très reconnaissant de sa patience, J'ai vraiment
apprécié ce moment sous sa direction et je lui
souhaite plein succès dans ses efforts.
Je tiens à remercie Monsieur MERZOUG.B,

Professeur à l’Université de BADJI MOKHTAR ANNABA
qui me fait l’honneur d’accepter la présidence
du jury.
J’exprime mes vifs remerciements à Monsieur SARI

M/R età Monsieur MECHIGHEL F. D’avoir accepté de
me faire l’honneur de juger ce travailet de
participer au jury de ce mémoire.
Je ne saurai oublier ma famille ainsi que

tous mes amis qui m’ont toujours soutenu ces
années d’études.
ii
Sommaire
Nomenclature
Introduction générale………………………………………………..…1
Chapitre 1 : Présentation de la centrale thermique Hadjret
Ennous…………………………………………………………………..2
I.1 Introduction…………………………………………………………3
I.2Présentation de l’entreprise …………………………………………..3
I.2.1.Le groupe SNC-Lavalin……………………………………………3

I.2.2. Activités……………………………………………………………3
I.2.3.Historique…………………………………………………………..4
I3.1 Emplacement……………………………………………………….4
I.3.2.Composantes de la centrale………………………………………..4
I.3.2.1 Turbine à gaz…………………………………………………… 5
I.3.2.2 Turbine à vapeur…………………………………………………5.
I.3.2.3 L'alternateur……………………………………………………...5
I.3.2.4 Le transformateur………………………………………………...6
I.3.2.5 Chaudière de récupération (HRSG)…………………………….. 6
I.3.2.6 Le condenseur……………………………………………………6
I.4 Approvisionnement de la centrale :…………………………………..6
Chapitre 2 :Description du cycle combiné de la centrale-
-thermique…………………………………………………………….8
II.1 Cycle thermique ………………………………………………….9
II.2. Equipements de la centrale …………………………………….9
II. 3 Turbine à gaz…………………………………………………….10

II.3.1 Cycle idéal de Brayton………………………………………12
II.3.2 Cycle réel de Brayton……………………………………….13
II.4. Turbine à vapeur ………………………………………………14
II.4.2 Cycle idéal de Rankine………………………………………16
II.5. Centrale à cycle combiné……………………………………..17
II.5.2 Caractéristiques des principaux équipements
de la centrale………………………………………………………...18
II.5.3 Composants d’une turbine à gaz …………………………….18
Chapitre3:Calcul thermique du condenseur………………………30
III.1 Introduction…………………………………………………….31
III.2 Classification et utilisation des condenseurs ……………….31
III.2.1 Les types de condenseurs………………………………………31
III.2.2 Fonctionnement général d’un condenseur ……………………..33
III.2.3 Calcul de la puissance thermique d’un condenseur ……………36
III.3Calcul l’efficacité du condenseur ………………………………41
III.4Conclusion……………………………………………………….41
Chapitre 4 :Optimisation des performances du condenseur de la

centrale thermique……………………………………………………42
IV.1 Introduction ……………………………………………………..43
IV.2 Exemple de simulation d’un condenseur sur aspenhysys ……..
IV.4 Tableau avec tous les paramètres de la simulation…………….45
IV.5 Les courbes de la simulation …………………………………....46

Conclusion générale ………………………………………………….48
Annexes :
(A-1) : propriétés thermodynamique de l’air pour P=1bar…………………….50
(A-2) Données relatives à la centrale « Koudiet Ed-Draouch »…………………51
(A-3) Caractéristiques physique de la vapeur d’eau saturé du 0 à 2 bar………52
Bibliographie
Liste des figures
Figure II-I Principe d’un turbine à gaz …………………………….10
Figure II-2 Schéma d’une turbine à gaz……………………………11
FigureII-3 Cycle idéal de Brayton…………………………………12
Figure II-4 Cycle réel de Brayton…………………………………13
Figure II.5 Schéma du process coté TV et diagramme
T.H de Rankine………………………………………………………15
Figure II-6 : Cycle de Rankine…………………………………….16
Figure II.7 Schéma TH du cycle combiné…………………………...18
Figure II.8 Turbine à vapeur…………………………………………22
Figure II.9: plaque d’un condenseur…………………………………23
Figure II.10 Stator de l’alternateur…………………………………..24

Nomenclature
Symbole Description unité

µ viscosité dynamique m−1 s−1
ƞ𝑡𝑡ℎ Rendement théorique -
ƞm Rendement mécanique -
ρ la masse volumique kg m−3
𝒄𝒄𝒑𝒑 Chaleur spécifique à pression constante J/kg K
𝐃𝐃𝐃𝐃LM Différence de température logarithmique K
𝝓𝝓𝝓𝝓𝝓𝝓𝝓𝝓 la puissance maximale W
T Température K
𝒎𝒎 c R La masse du fluide chaud Kg
S surfaces d'aire m2
v Vitesse caractéristique du fluide m/s
Pr nombre de Prant -
Re nombre de Reynolds -
Nu Nombre de Nusselt Cal
υ Viscosité cinématique m2/s
Gr Nombre de Grashof -
𝒎𝒎 f R La masse du fluide froid Kg
• débit unitaire m3/h
C
𝑼𝑼 coefficient d’échange global de transfert de chaleur W/m2 K
𝑹𝑹 th
R résistance thermique convective -
𝛗𝛗 flux thermique W
𝒉𝒉 Coefficient de convection W/m2K
ƛ Conductivité thermique W/m K
𝒆𝒆 Epaisseur Mm
𝜶𝜶 L’efficacité du condenseur ٪
𝑫𝑫 Diamètre Mm
L Longueur M
𝑭𝑭 le coefficient correctif W/m2K
R le rapport des débits de capacités -
Introduction générale
L’Algérie produit une puissance électrique d’environ 6600 MW dont 95℅ provient des
centrales thermiques, le reste provient des centrales hydroélectriques. La consommation
annuelle en énergie électrique est de l’ordre 6℅.
C’est suite à mon stage effectué durant le mois d’Avril 2018 au sein de la centrale
thermique de HadjretEnnous, que le thème de mon projet de fin d’études en Master
énergétique a été défini. Il porte essentiellement sur l’optimisation des performances du
condenseur principal de la dite centrale visitée. A cet égard, on se demande si ce condenseur
serait il efficace et adéquat par rapport à la norme ? De plus, que faudrait il faire afin d’offrir
un effet positif sur la production de l’énergie voire améliorer le rendement du condenseur
dans cette centrale thermique ?
Partant des hypothèses qu’il faudrait en premier lieu de réduire la pression à l’intérieur du
condenseur pour permettre l’évaporation de l’eau et en deuxième lieu, modifier la température
de l’évaporation dans ce condenseur.
Notre objectif à travers ce projet, consiste à tester l’efficacité du condenseur dans la
centrale thermique de Hadjret Ennous pour pouvoir par la suite proposer des solutions en vue
d’améliorer le rendement de ce condenseur et augmenter la production de l’énergie.
Afin de bien mener ce travail et pour vérifier les hypothèses émises, nous avons opté pour
le dimensionnement thermique du condenseur suivi d’une simulation numérique de son
comportement.
Le présent mémoire comprend essentiellement quatre chapitres :
- Le premier sera consacré à la présentation de la centrale thermique où sont
mentionnés les différents composants de la centrale.
- Le deuxième chapitre sera consacré à la description du cycle combiné ou nous
évoquerons les différents principes ainsi que les caractéristiques des principaux
équipements de la centrale.
- Quant au troisième chapitre, il sera attribué à l’examen des divers types de
condenseurs et leur fonctionnement et au dimensionnement du condenseur de la
centrale,.
- Le quatrième et dernier chapitre porte sur l’optimisation des performances
énergétiques du condenseur de la centrale.
Le mémoire s’achève par une conclusion générale dans laquelle le travail réalisé est
synthétisé
1
Chapitre 1 ;
Présentation de la centrale thermique
Hadjret Ennous
I.1 Introduction
Ce chapitre constitue le rapport de stage effectué au sein de la centrale thermique. Il

englobe la présentation et l’historique de l’entreprise principal actionnaire du site
industriel.
I.2Présentation de l’entreprise :
I.2.1.Le groupe SNC-Lavalin :
Le groupe est présent dans une centaine de pays, son siège social est à Montréal au
Canada. Il se classe parmi les 10 plus grosses firmes du genre par le nombre
d’employés au monde.
Lavalin est issu de la fusion de SNC et de la Lavalin en 1991.Le groupe SNC-Lavalin

est l’un des plus importants groupe d’ingénierie et de construction au monde. C’est un
acteur majeur en matière de propriété d’infrastructures et de services d’exploitation et
d’entretien. SNC-Lavalin possède des bureaux dans tout le Canada et dans plus de 35
autres pays. [1]
I.2.2. Activités :
SNC-Lavalin fournit la main-d’œuvre pour concevoir et gérer différents ouvrages

demandant une expertise en génie civil ou en énergie.
Elle fournit des services d’ingénierie, d’approvisionnement, de construction, de

gestion de projet et de financement de projet dans différents secteurs d’activité
économiques.
2
En 2008, elle est décrite comme la plus grande société d’ingénierie au monde. Elle
compte à ce moment 4500 employés au Québec et de 16000 dans le monde, dont 1052
ingénieurs québécois.
I.2.3.Historique :
La création de groupe SNC-LavalinInc remonte à 1911, lorsque ArthurSurveyer fonde

un petit cabinet d’ingénierie-conseils. Au fil des ans, la firme connait une croissance
constante et se taille une réputation d’excellence au Canada dans les secteurs du génie
civil et de l’énergie. En 1937, le fondateur s’associe à Emil Nenniger et à Georges
Chevert. En 1947 l’entreprise est rebaptisé Surveyer, Nenniger et Chenevert Inc.
I.2.3.1 Emplacement :
La centrale à cycle combiné de Hadjret est située dans la wilaya de Tipaza, à environ
12 Km à l’ouest de Cherchell. Elle est limitée au sud par la route nationale RN 11 et
au nord par la mer Méditerranée. Son site possède une superficie d’environ 35
hectares.
La centrale est constituée de plusieurs bâtiments dont trois principaux, couvrant

chacun une superficie d’environ 2150 m². Chaque bâtiment abrite principalement:
-une turbine à gaz et une turbine à vapeur,
- il est muni de ponts roulants et de monorails servant à l’entretien du groupe turbo-

alternateur.
- une chaudière de récupération (HRSG)
- des systèmes de refroidissement situés à l’extérieur.
Les autres bâtiments de la centrale abritèrent la cantine, les unités pour le traitement
d’eau, le poste de départ, la salle de contrôle. Les équipements d’entretien et les
entrepôts.
Le poste de départ est situé au sud des trois ilots de production d’énergie.
3
La centrale est munie d’une prise d’eau de mer et d’une station de pompage. L’eau
pompée servira principalement à refroidir la vapeur du condenseur, ainsi que les
auxiliaires de la centrale.Les eaux refroidissement seront rejetées dans la mer
Méditerranée par trois émissaires.
I.2.3.2.Composantes de la centrale :
La centrale est d’une puissance nette d’environ 1200 MW, elle est prévue pour être
exploitée toute l’année en charge de base pour répondre à la demande d’énergie vers
un réseau général interconnecté, sur une base annuelle, la centrale générera au
maximum environ 10 TWh, ce qui correspond à une disponibilité de 94℅ ou à 8234
heures de fonctionnement par année.
Cette centrale électrique comporte de nombreux équipements mais un seul produit de

l'électricité et c'est l'alternateur. Pour assurer sa production, l'alternateur doit être mis
en rotation par une turbine qui tourne elle-même grâce à la force de l'eau. L'électricité
générée par l'alternateur sera élevée à de haute tension par un transformateur pour être
ensuite envoyée sur les lignes de transport.
I.2.2.1 Turbine à gaz :
La turbine à combustion est un moteur thermique réalisant les différentes phases de

son cycle thermodynamique dans une succession d’organes traversés par un fluide
moteur gazeux en écoulement continu.
I.2.2.2 Turbine à vapeur :
Une turbine à vapeur est une machine qui extrait l'énergie thermique de la vapeur sous
pression et l'utilise pour produire un travail mécanique de rotation de l'arbre de sortie.
La version moderne fut inventée par Sir Charles Parsons en 1884
Parce que la turbine génère un mouvement de rotation, elle est particulièrement bien
adaptée pour entraîner un générateur électrique. La turbine à vapeur est une forme
de machine thermique qui doit une grande partie de l'amélioration de son efficacité
thermodynamique à l'utilisation de plusieurs étages dans l'expansion de la vapeur, ce
qui se traduit par un résultat proche du processus de détente réversible idéale.
4
I.2.2.3 L'alternateur
Il est formé de deux pièces principales : le rotor et le stator. Comme son nom
l'indique, le rotor est la partie mobile tandis que le stator est fixe. Le rotor est
constitué d'électroaimants qui sont en fait des fils enroulés autour d'un noyau de
métal. Le stator se compose d'un enroulement de barres de cuivre. La mise en rotation
du rotor provoque un déplacement d'électrons à l'intérieur du stator. Le mouvement
des électrons crée ainsi un courant électrique. [2]
I.2.2.4 Le transformateur
C'est un appareil qui permet d'augmenter la tension électrique (voltage) du courant

alternatif produit par l'alternateur. Le transformateur se compose de deux bobines, une
appelée primaire où le courant électrique entre à bas voltage et une autre, appelée
secondaire, où est produit le courant à très haut voltage qui est acheminé vers les
lignes de transmission. L'électricité à plus haut voltage est plus facile à transporter et
subit moins de pertes lors de sa transmission sur de longues distances.
I.2.2.5 Chaudière de récupération (HRSG)
Une chaudière de récupération est un échangeur de chaleur qui permet de

récupérer l’énergie thermique d’un écoulement de gaz chaud. Ensuite, elle produit de
la vapeur qui peut être utilisée pour alimenter une turbine à vapeur.
Une chaudière de récupération est un assemblage d’échangeurs thermiques. Elle est

constituée de trois échangeurs montés en série : un économiseur, un évaporateur
associé à un ballon (tambour) et une surchauffeur. Ces échangeurs sont placés
perpendiculairement dans un carneau de fumée. Par l’économiseur, l’eau
d’alimentation est chauffée jusqu’à la température de vaporisation à la pression
correspondante. Par l’évaporateur, l’eau est vaporisée. Et par le surchauffeur la
vapeur est surchauffée à la température désirée.
5
I.2.2.6 Le condenseur
Le condenseur est un échangeur thermique qui permet de condenser la vapeur en

sortie de la turbine à vapeur TV, pour ré-alimenter en eau la chaudière.
I.3 Approvisionnement de la centrale :
Le combustible principal de la centrale est le gaz naturel, il est livré au site par
l’entreprise Sonelgaz. Le combustible de secours est le gasoil. L’exploitation de la
centrale nécessite approximativement 2000 millions de mètres cubes de gaz naturel
par année.
6
Chapitre 2 : Description du cycle combiné de la centrale thermique
Chapitre 2 ;
Description du cycle combiné de la
centrale thermique
II.1 Cycle thermique :
Les centrales à cycle combiné ont un rendement net d’environ 56℅. Le rendement est
élevé grâce à la récupération de la chaleur des gaz d’échappement de la turbine à
travers des chaudières de récupération, produisant ainsi de la vapeur de haute
pression, servant à l’entrainement de la turbine à vapeur.
Les gaz d’échappement refroidis sont évacués dans l’atmosphère par les cheminées.
La vapeur de haute pression détendue dans la turbine à vapeur est par la suite
condensée par circulation d’eau froide dans un condenseur.
Le condensat est retourné à la chaudière de récupération pour y être revalorisé,

bouclant ainsi le cycle vapeur.
Pour ce type de centrale, environ deux tiers (2/3) de l’électricité est produite à partir
des turbines à gaz et l’autre tiers (1/3) provient des turbines à vapeur.
II.2. Equipements de la centrale :
Les principaux équipements sont :
 La turbine à gaz
 La chaudière
 La turbine à vapeur
 Le condenseur
 L’alternateur
 Les auxiliaires constitués par :
- Le circuit d’eau de circulation du condenseur
- Le circuit de réfrigération de la turbine à gaz
- Le circuit de réfrigération des alternateurs
- Une chaudière auxiliaire
- Le traitement électrique
- Le traitement des eaux pour l’alimentation du circuit de vapeur
- Les compresseurs d’alimentation du circuit d’air comprimé pour la commande
des vannes et by-pass
- Les circuits d’eau brute et d’incendie
8
II. 3 Turbine à gaz
Principe
Selon le cycle thermodynamique réalisé par celle-ci, on distingue :
- La turbine à gaz à cycle ouvert et à combustion interne, Figure I-1. Dans

ce genre d’installations l'échappement de la turbine à gaz se fait directement
dans l'atmosphère.
- Si l'échappement de la turbine à gaz se fait vers une Chaudière de
Récupération (HRSG) et si la vapeur produite sert au fonctionnement d’une
turbine à vapeur, on parle alors de centrale à cycle combiné.
- Lorsque la vapeur est utilisée pour d'autres processus, au lieu de la turbine à
vapeur, on utilise le terme de cogénération (production d’électricité et de
vapeur) pour décrire cette installation [3]
Figure II-I Principe d’un turbine à gaz
Le cycle thermodynamique d’ une turbine à gaz est appelé cycle de Brayton.

Les quatre phases de ce cycle sont représentées sur Figure I-2.
9
Le diagramme T-H est un moyen commode pour illustrer et analyser le comportement

d’une centrale. Il permet l'analyse des cycles thermodynamiques car il indique la
quantité de chaleur nécessaire pour réaliser un processus durant un cycle.
Les diverses transformations thermodynamiques sont représentées sur la Figure I-2.
La compression de l'air est représentée par la ligne 1-2.est accompagnée d'une

augmentation de la température et de la pression, ce qui engendre une élévation
de l'enthalpie.
La ligne 2-3 représente la combustion à pression constante. La température du gaz

résultant de la combustion s'élève fortement par rapport à la température de l'air
en sortie du compresseur.
La ligne 3-4, correspond à la détente et au refroidissement du gaz qui traverse la

turbine. L'énergie du gaz chaud sous pression est utilisée pour effectuer le travail.
La ligne 4-1, représente le refroidissement du gaz chaud qui s'échappe dans

l'atmosphère.
La quantité de chaleur nécessaire au cycle de Brayton est représentée par la zone

située sous la ligne 2-3. La zone, sous la ligne 4-1, représente la fraction de chaleur
qui est rejetée. La zone séparant ces deux lignes représente la chaleur convertie en une
énergie mécanique utile.
Figure II-2 Schéma d’une turbine à gaz
10
II.3.1 Cycle idéal de Brayton
Les Figures II-3a et II-3b montrent les diagrammes (T-s) et (P-ν), respectivement,
pour le cycle idéal de Brayton. Toutes les transformations sont réversibles, sans
frottement, sans perte de charge et sans perte de chaleur. La compression et la
détente sont isentropiques, et la combustion et la détente sont isobares. Chaque
cycle de Brayton peut être caractérisé par trois paramètres significatifs:
-le rapport de pression (taux de compression),
P 2s P3
τc = =
P1 P 4s
- la température de combustion, comme étant la température la plus élevée du cycle,

T3.
-le rendement thermique du cycle
II-3 Cycle idéal de Brayton
Le rendement faible de la turbine à gaz (25 à 35%) est dû au fait que l'énergie
fournie par le combustible est détournée par le compresseur ou perdue sous
11
forme de chaleur dans les gaz d'échappement [1]. Le rendement théorique du cycle
se calcule par la formule suivante [3]
𝑊𝑊𝑊𝑊𝑊𝑊𝑊𝑊 𝑄𝑄𝑄𝑄+𝑄𝑄𝑄𝑄
Ƞth = │ │= (1.1) =1+
𝑄𝑄𝑄𝑄 𝑄𝑄𝑄𝑄
𝑄𝑄𝑄𝑄
(1.2)
𝑄𝑄𝑄𝑄
Avec
Qs t ≈ m air . C Pair . (T 1 -T 4 ) (1.3)
Et
Qe≈ m air .Cp air . (T 3 -T 2 ) (1.4)
De ce fait :
T1−T4s
Ƞth ≈ 1 + (1.5)
T3−T2s
II.3.2 Cycle réel de Brayton
Dans le cycle réel de Brayton les transformations thermodynamiques sont

irréversibles à cause du frottement visqueux. La compression et la détente ne sont
plus isentropiques, et la combustion et le refroidissement ne sont plus à pressions
constantes (Figure I-4).
12
Figure II-4 Cycle réel de Brayton
Les irréversibilités de la compression et de la détente sont mesurées par les

rendements isentropiques :
Wsc h1−h2s
Ƞsc = = (1.6)
Wc h1−h2a
Wt h3a−h4a
Ƞst = = (1.7)
Wst h3s−h4s
Le rendement thermique du cycle réel de Brayton est déterminé par :
Wnet Qe +Qs Qs
Ƞr = │ │= =1+ (1.8)
Qe Qe Qe
Comme :
Qs ≈ m air .Cp air .(T 1a -T 4a ) (1.9)Et
Q e ≈ m air .Cp air .(T 3a -T 2a ) (1.10)
On obtient :
(T1−T4a)
Ƞm ≈ 1 + (1.11)
(T3a−T2a)
Il est possible d'améliorer légèrement le rendement en augmentant la

température dans la chambre de combustion (plus de 1200°C) mais on se heurte au
13
problème de tenue des matériaux utilisés pour la réalisation de la partie turbine.

C'est en récupérant la chaleur des gaz d'échappement que le rendement global
de la machine peut dépasser 50%.
On utilise alors la chaleur des gaz d'échappement (plus de 500°C) pour produire de la
vapeur dans une chaudière [1].
II.4. Turbine à vapeur
II.4.1 Principe
Les turbines à vapeur produisent de l'électricité en utilisant la vapeur produite par un

générateur de vapeur alimentée par un combustible (charbon, gaz, uranium,…)
pour faire entraîner une génératrice électrique.
Le cycle de la vapeur d'eau est une suite de transformations dans des systèmes
ouverts successifs (chaudière, turbine. condenseur et pompe d’alimentation).
Le cycle de Rankine est utilisé dans les centrales thermiques (Fig. I.5)
Figure II.5 Schéma du process coté TV et diagramme T.H de Rankine
- La 1ère phase est l’augmentation de la pression de l’eau provenant du

condenseur, grâce à une pompe d’extraction. L’élévation de pression est
accompagnée d’une légère augmentation d’enthalpie.
14
- La ligne 1-2 représente l’énergie ajoutée par la pompe alimentaire.

- La 2èmephase : ligne 2-3, correspond à un apport de chaleur (représentée
par Q) à l’eau entrant dans la chaudière. L’eau, dans la chaudière, passe de
liquide à l’état de vapeur, puis est séchée et surchauffée. La production de
vapeur est supposée se produit à pression constante.
- La ligne 3-4 : de l’énergie est ajoutée à la vapeur lors de son passage à
travers la surchauffeur
- La ligne 4-5 : la vapeur se détend et se refroidit en traversant la turbine,
l’énergie de la vapeur se transforme en travail.
- La dernière phase du cycle de Rankine est la ligne 5-1 : elle représente la
condensation de la vapeur à la sortie de la turbine. La condensation entraîne
une perte considérable de chaleur, appelée chaleur de condensation.
II.4.2 Cycle idéal de Rankine
Le cycle idéal de Rankine se compose des transformations suivantes :

Dans l’évolution 1→ 2 : compression isentropique du liquide saturé. Le travail fourni
par la pompe est :
Wp = h 2s – h 1 (I.11)
L’évolution 2→ 3 : apport de chaleur à pression constante par le biais de la chaudière:
Q e = h 3 – h 2s (I.12)
Ce processus génère de la vapeur surchauffé.
L’évolution 3→ 4 : la vapeur surchauffée est détendue d’une manière à un
mélange saturé.
Le travail fourni par la turbine est :
W t = h 3 – h 4s (I.13)
L’évolution 4→ 1 : évacuation de la chaleur à pression constante à travers le
condenseur :
Q s = h 4s – h 1 (I.14)
Le rendement thermique du cycle idéal de Rankine est déterminé par :
Wnet qe −qs qs h4s−h1
Ƞr = = =1− =1− (I.15)
qe qe qe h3−h2s
15
Figure II-6 : Cycle de Rankine
La figure I-6(a) montre l’écart entre le cycle à vapeur réel et le cycle de

Rankine idéal.
La figure I-6(b) illustre les effets des irréversibilités dans la turbine et la pompe sur le
cycle idéal de Rankine.
Ainsi, le rendement thermique du cycle réel de Rankine se détermine par :
Wnet qe −qs qs h4a−h1
Ƞr = = =1− =1− (I.16)
qe qe qe h3−h2a
II.5. Centrale à cycle combiné
II.5.1 Principe
Le concept de cycle combiné est de lier un cycle à haute température : le cycle de

Brayton, à un cycle à basse température : le cycle de Rankine, par une chaudière de
récupération (HRSG).
Les gaz d'échappement de la turbine à gaz servent à produire de la chaleur disponible
du cycle de vapeur.
Sur le plan thermodynamique, le cycle combiné peut être représenté en
joignant le cycle de Brayton à haute température au cycle de Rankine à température
modérée.
Le diagramme (Fig. I-7) donne un exemple de cycle combiné.
Une grande partie de la chaleur perdue dans le cycle de Brayton est utilisée
par le cycle de Rankine. Par rapport au cycle de Brayton ou celui de Rankine pris
16
séparément une partie plus importante de la chaleur apportée dans le cycle combinée
est convertie en énergie mécanique.
Les paramètres du cycle de Rankine (pression et température) sont choisis pour
s’adapter à la température des gaz d’échappement de la turbine à gaz.
Figure II.7 Schéma TH du cycle combiné
Le cycle combiné simple peut se composer d’une turbine à gaz, d’une chaudière de
récupération (HRSG), d’une turbine à vapeur, d’un condenseur et du système
auxiliaire.
II.5.2 Caractéristiques des principaux équipements du la centrale :
La turbine à gaz :
La turbine à gaz constitue le cœur du cycle combiné et détermine les caractéristiques

majeurs des autres équipements de protection en aval. Le modèle retenue est le
modèle GP9371FB de General Electric (GE), la turbine à gaz aura leur propre
enceinte acoustique dotée de dispositifs de levage ainsi que de systèmes de ventilation
de protection contre l’incendie. Elle est reliée à un alternateur à excitation statique.
II.5.3 Composants d’une turbine à gaz :
17
Une turbine à gaz est constituée par : une entrée conditionnant l’air (filtration et
refroidissement), un compresseur, une chambre de combustion, une turbine de
détente. Pour la production d’électricité, la turbine à gaz est construite autour d’un
seul arbre sur lequel sont disposés le compresseur, la turbine de détente et
l’alternateur.
Entrée d’air :
Elle comporte un système de filtration générant une perte qui varie de 0.3℅ à
1.3℅(usuellement exprimé en mm de colonne d’eau de 30 à 130 mm) en fonction de
son encrassement, il est modélisé par un coefficient de perte de charge, qui peut être
calé sur une perte de charge de 0.6℅ à pleines puissance. L’éventuel de
refroidissement d’air à l’entrée sans descendre au-dessous d’une température de 5 à 7
°C pour éviter les problèmes de givrage, s’effectue par des brumisations d’eau ou à
fluide caloporteur froid. Le premier et le deuxième des systèmes induisent une perte
de charge supplémentaire de l’ordre de 0.25℅. les deux premiers sont efficaces en cas
d’air chaud et sac et utilisent l’enthalpie de vaporisation de l’eau pour refroidir l’air en
accroissant son humidité à 90℅ et 95℅ respectivement. La mesure de la perte de
charge dans l’entrée d’air est importante pour estimer l’encrassement des filtres en la
corrigeant des influences du débit d’air aspire et des conditions atmosphériques.
Le compresseur :
Il fournit la quantité d’air pressurisé requis pour générer la puissance désire avec une
quantité de travail minimum.
La chambre de combustion :
Mélanger le carburant à l’air pressurisé afin d’assurer une combustion efficace et complète
pour fournir la puissance voulue.
Puissance et rendement :
La puissance fournit par une turbine à gaz dépend en premier lieu du débit d’air qui la
traverse, qui conditionne sa taille et son encombrement. Le rendement
thermodynamique est une fonction directe du taux de compresseur et de la
18
température à la sortie de la chambre de combustion. Consécutivement les chambres

de combustions doivent supporter la pression de la sortie du compresseur, les aubes
directrices et les ailettes du premier étage de la turbine de détente doivent supporter la
température à la sortie de la chambre de combustion.
La chaudière (HRSG) :
Les trois turbines à gaz de la centrale sont chacune équipées d’une chaudière de
récupération incluant des bruleurs d’appoint cette dernière produite de la vapeur à
trois niveau de pression différents, ce qui permet une récupération très poussé de
l’énergie thermique contenue dans le gaz d’échappement en limitant au maximum les
pertes d’énergie à la cheminé. Les chaudières de récupération seront installées à
l’extérieur de tranches principales. La hauteur minimales de chaque cheminé (environ
55m) d’ou sortent les gaz d’échappement correspondra à environ 1.9 fois celle du toit
du tranche principal. La cheminée sera dotée de système de suivi contenu des
émissions.
Les caractéristiques typiques de la vapeur produite par chacun des trois chaudières de
récupération sont présentées dans le tableau suivant :
Tableau1 : caractéristiques de la vapeur produite par chacun des chaudières de

récupération
Paramètre Unité Valeur

Haute pression bar 124
Pression température °C 565
Débit t/h 465
Moyenne pression bar 34
pression température °C 565
Débit t/h 10
Basse pression bar 4
Pression température °C 302
Débit t/h 7
19
Le principe de fonctionnement :
La chaudière de récupération est constituée de trois échangeurs montés en série :

l’économiseur, l’évaporateur et le surchauffeur. Ces échangeurs sont placés
perpendiculairement dans un carneau de fumée.
La chaudière de récupération remplit trois fonctions représentées par l’économiseur

(l’eau d’alimentation est chauffée jusqu’à la température de vaporisation à la pression
correspondante), par l’évaporation (l’eau est vaporisée), par la surchauffe( la vapeur
est surchauffée à la température désirée). Elle comporte trois échangeurs, chaque
échangeur correspond à une pression.
Turbine à vapeur
La turbine à vapeur sera de type « à condensation avec resurchauffé » c’est une

turbine de type à arbres multiples, sera équipée d’un alternateur à excitation statique
refroidit avec des échangeurs air/eau. Elle comporte :
- Un corps « haute pression » (HP) alimenté en vapeur surchauffée, ce corps à

double enveloppe et à simple flux comporte 30 étages de réaction.
- Un corps « moyenne pression » (MP) alimenté en vapeur surchauffée, ce corps
à double enveloppe et à simple flux comporte 11 étages de réactions.
- Un corps « basse pression » (BP) comporte 6 étages d’action de réaction.
Design :
• Simple flux.
• Une vanne vapeur HP combinée (stop et contrôle).
• Une vanne MP combinée (valve interception).
• 2 vannes BP (vannes papillon stop et contrôle).
Chemin de la vapeur :
• La vapeur HP passe par la vanne HP et entre dans le corps HP et se détend

jusqu’à la sortie de la TV HP.
• La vapeur retourne à la chaudière pour la resurchauffée.
20
• La vapeur resurchauffée passe par les vannes interceptrices MP et entre dans

la TV MP-HP.
• Une arrivée de vapeur BP entre la TV MP-BP, au niveau BP.
La carcasse :
Les directions des parties fixes et mobiles, cela permet une dilatation également est
cinétique pour le rotor distribuée autour de l’axe [4]
Figure II.8 Turbine à vapeur
Les aubes stationnaires de la turbine HP sont montées sur un porte-aubes en fonte. Le

montage du porte-aubes tient compte de la dilatation thermique.
La carcasse HP s’appuie sur la partie fixe via 4 bras ajustés symétriquement. Le

blocage dans la direction latérale s’effectue au moyen de contre-clavette.
Les sections BP et MP par une bride verticale boulonnée. La section MP s’appuie sur
le Mid-standard, la section BP s’appuie directement sur le massif de béton.[9]
Le rotor :
Le rotor est usiné dans la masse (acier allié forgé). Les roues sont spécialement
usinées pour accueillir les aubes et résister aux efforts (centrifuges et turbinages)
appliqués sur les dites aubes lors de l’opération de la machine.
Des anneaux d’étanchéité sont installés en haut d’aubes éviter les fuites.
Les aubes fixes :
Les aubes fixes de la section MP et BP sont fixés des plaques planes semi-
circulatrices. Les couronnes fixes sont faites à partir d’acier au chrome faiblement
21
allié. Convenant aux températures d’opération les aubages fixes sont faites d’acier au
chrome (CR12).
Les aubes mobiles :
Fruit d’un design abouti et d’un choix rigoureux de matériaux, les aubes mobiles sont
faites pour résister à la corrosion et à l’érosion de la vapeur. Les aubes sont en acier
forgé. Une queue d’aronde (ou pied de sapin) est ensuite pour permettre leurs roues
de rotor.
Le condenseur :
La vapeur saturée qui s’échappe des turbines à vapeur sera condensée dans un
échangeur à faisceau tubulaire refroidi par une circulation continue d’eau de mer. Le
condenseur est requis pour chaque turbine à vapeur. L’alimentation en eau sera
assurée par la station de pompage reliée au condenseur par des conduites souterraines.
Par la suite, la station de pompage sera reliée au condenseur par des conduites en
surfaces et, partir de l’entrée sur le site, par des conduites souterraines. L’eau ayant
circule en circuit fermé, sera retournée aux chaudières de récupération afin d’t être de
nouveau évaporée, pressurisée et réchauffée aux conditions requise par la turbine à
vapeur. [10]
Figure II.9: plaque d’un condenseur.
Système de condensats :
Le système de condensats extrait l’eau du puits chaud du condenseur par les pompes
d’extraction et l’envoie à l’entrée de l’économiseur LP pour alimenter le ballon.
22
Il alimente aussi tous les auxiliaires qui ont besoin l’eau pompe : hoodspra, rideau
d’eau, condenseur des buées, désurchauffe du réservoir atmosphérique, circuit fermé
de refroidissement, chaudière auxiliaire, appoint à la décharge des pompes de
LP/IP/HP et la conception est basée sur les conditions à CHARGE BASSE en BY-
PASS.
 Gas H2 Psi G(5.17 bar), 40 °c.
 435.220 Kw
 16.530 Amp
 50 Hz
 3 phases
 Connexion Y [10]
Système de l’alternateur :
L’alternateur est composé des éléments suivants :
 Structure
 Noyau
 Enroulement stator
 Rotor
 Enroulement de champ
 Réfrigérants de gaz
 Anneaux collecteurs et balais
 RTDs
 Blindage latéraux, balais
 Bushings et terminaux de hautes tension
 Mise à la terre de l’arbre
Le mode principal de réfrigération est le gaz hydrogène contenu dans la carcasse de

l’alternateur et en circulation grâce à des ventilateurs fixés à l’axe en rotation.
La machine est conçue, pour être exploitée de manière continue, en fournissant de
l’énergie depuis les extrémités de l’armature (l’induit) , avec maintien de la pression
et de la pureté de l’hydrogène et d’apport d’eau de réfrigération et d’huile de
lubrification construit pour résister tous les conditions normales d’exploitation, dont
les courts-circuitstriphasiques et les charges appliquées subitement sans dommages.
23
La carcasse su stator est fabriquée suffisamment résistante pour limiter les effets
destructeurs d’une explosion à l’hydrogène. [11]
Structure du stator :
Figure II.10 Stator de l’alternateur
C’est une carcasse cylindrique étanche à gaz, construite entôles soudées et rigidifiées
à l’intérieur dans la direction radiale par des méplats et dans la direction axiale par
des barres et transverses.
L’armature du stator est suspendue à la structure par des barres soudées aux plaques
de la structure.
Les disques du noyau du stator (punchings) sont maintien sous pression axialement
par des ailes vissés aux extrémités des barres.
Noyau du stator :
Le noyau du stator est réalisé à partir de disques isolés, segmentés, orientés selon le
gain , en acier à silice de haute qualité pour minimiser les pertes électriques.
Ces disques s’assemblent et son séparés en paquets à travers des blocs écarteurs pour
avoir des passages de ventilateurs.[12]
Enroulements stator :
Ils se composent de barres isolées dans rainures du stator, les extrémités sont pour
former des phases adéquates par des anneaux de barre. Chaque phase est divisée en
groupes de bobine à 180° de séparation.
Les barres sont faites de fils conducteurs de cuivre isolés transportés selon la méthode
«Roebet» de manière à ce que chaque fil occupe une longueur égal sur toute la largeur
de la barre à chaque endroit radial de la rainure.
24
Ce dispositif évite la perte de courant circulant qui serait présent sous certaines
conditions de charge due à la distribution auto-inductive des flux magnétiques dans la
rainure de la bobine.
Le rotor de l’alternateur :
Le rotor se compose d’un axe tournant et de groupes d’enroulement de cuivre fixés à

cet axe formant les enroulements de champ de l’alternateur.
Quand ils sont énergisés, ces enroulements de champs agissant comme un
électroaimant qui tourne à l’intérieur de l’alternateur et induit courant/tension dans les
enroulements statoriques stationnaires et dans l’ensemble du noyau.
Le rotor est usiné à partie de l’acier forgé allié simple qui passe des tests étendus pour
s’assurer que la forge répond aux propriétés métallurgiques et physiques requises. Les
rainures longitudinales, radialement usinées dans le corps contiennent les bobines de
champ. Des rainures additionnelles, usinées dans les dents permettent la ventilation du
rotor. Les bobines de champ se maintiennent dans les rainures contre la force
centrifuge par des cales d’acier, de types magnétique qui sont répartis pour assurer la
distribution de flux adéquate. Ces cales s’encastrent individuellement et se pousse
dans l’ouverture en épi usinées dans les rainures du rotor. [13]
Auxiliaires de l’alternateur :
 Refroidissement à l’hydrogène.
 Système d’alimentation H ₂/Co₂ /Air.
 Système d’étanchéité et floattrap.
 Monitor de pureté H ₂.
 Moisture monitor.
 Sécheur de gaz.
 Core monitor.
Equipements connexes :
Les sections suivantes présentent les infrastructures connexes qui seront nécessaires
pour assurer le fonctionnement de la centrale.
25
Utilisation de l’eau :
Approvisionnement en eau :
L’approvisionnement en eau nécessaire à la centrale se fera à partir d’une prise d’eau

et d’une station de pompage. L’entrée d’eau de mer se fera à l’aide d’un canal de la
mer à la station de pompage .l’entrée de la prise d’eau sera munie d’un grillage
métallique amovible afin de minimiser l’introduction de gros débris dans la station de
pompage.
La station de pompage sera doté de grilleurs et de tamis rotatifs afin d’empêcher le
passage des débris qui n’auront pas été arrêtes à la prise d’eau, de même que de
batardeau pour isoler les compartiments, les pompes verticales de circulation d’eau
pour le condenseur et les pompes d’alimentation du système de refroidissement
auxiliaires et dessalement seront installées à la station de pompage.
La majeure partie de l’eau 99℅ d’eau de mer, soit environ 84000 m3/h, est utilisée
comme eau de circulation pour le condenseur et pour refroidissement des systèmes
auxiliaires du groupe turbine à vapeur. L’autre partie de l’eau de mer passe dans le
système de dessalement avant d’être utilisée dans le procédé comme :
• Eau d’appoint pour les chaudières de récupération.

• Eau de service.
• Eau de protection incendie.
• Eau portale.
Unité de dessalement :
L’eau salée sera traitée à partir de deux aux trois unités de dessalement d’une capacité
de 500 mᶟ/jour, chacune de ces unités est constituée d’évaporateurs multiples opérant
sous vide, de façon à récupération le maximum d’eau non salée.
Dénomination de l’eau :
L’eau d’appoint des chaudières de récupération sera déminéralisée afin d’éviter

l’entartrage des tubes des échangeurs de chaleur. L’unité de déminéralisation possède
deux chaines de traitement installée en parallèle qui fonctionneront en alternance afin
26
d’assurer une production continue d’eau déminéralisée de 600m3 permettra d’absorber

les points de demande.
Le traitement de déminéralisation consistera à passer l’eau filtrée à travers une

succession de lits résineux fixes, afin d’assurer une efficacité optimale du traitement,
les lits anioniques et lits résineux doivent être régénérés lorsqu’ils sont saturés. Cette
régénération s’effectue par Injection d’un acide fort ou d’une base forte selon le type
de lits et de lavage du système de déminéralisation. Les eaux de purge seront rejetées
dans un réservoir de neutralisation. Les eaux y seront mélangées et des bases ou
acides y seront injectées pour obtenir un pH entre 6.0 et 8.5 par la suite, les eaux du
réservoir seront rejetées dans l’émissaire. [14]
Traitement de la purge de la chaudière :
La purge de la chaudière sera dirigée vers un réservoir pour y être mélangé avec les
autres eaux usées, avant d’être neutralisé pour obtenir un pH entre 6.0 et 8.5 et rejetée
dans l’émissaire. Un coagulant sera ajouté pour améliorer l’efficacité de la
décantation et réduire son obtenu en matière en suspension.
Transformateur et poste de départ :
Afin d’élever la tension de livraison à 400 KV, un poste de départ sera érigé au sud
des trois tranches abritant les turbines. Ce poste de départ comprendra principalement
trois transformateurs élévateurs qui contiennent environ 60000 litres d’huile de
refroidissement et sera installé au dessus d’une cuvette de rétention munie d’un lit
coupe-feu fait de pierre concassée, afin de contenir tout déversement accidentel. L’air
des transformateurs sera drainé vers un séparateur d’huile API.
Génératrice de démarrage :
La centrale sera équipée d’un ensemble de cinq à sept génératrices diesel ( ou une
diesel et une turbine à gaz de petite taille), ayant chacune une capacité d’environ 2.5
MW (12 à 16 MW total selon les charges calculées), qui permettront d’alimenter les
composantes critiques de la centrale dans l’éventualité d’arrêt ainsi que pour le
redémarrage de la centrale.
Conduite de gaz naturel (Sonelgaz) :
27
Pour alimenter es 200 millions mᶟ/an de gaz naturel par année nécessaire à
l’exploitation de la centrale. La centrale est raccordée au site se trouve à la limite de la
zone de réception du gaz. Le gaz naturel est filtré, comprimé ou détendu et réchauffé
avant d’être injecté dans la turbine à gaz.
Ligne de raccordement au réseau interconnecté :
Le poste de départ de la centrale comprendra l’équipement d’interface entre les

transformateurs élévateurs et les deux lignes à 400KV. Ces lignes sont reliées au
réseau de distribution électrique algérien. La Sonelgaz fournit la ligne de transport qui
relie la centrale à son réseau électrique.
Entreposage des combustibles et des produits chimiques :
Entreposage des combustibles :

Le système de gasoil comprendra deux réservoirs de stockage (16000m3) hors, sol
conçus pour les distillats et munis d’une membrane géotextile pour
l’imperméabilisation et le contrôle de la contamination. Le gasoil servira pour les
génératrices diesel et de combustible d’appoint pour les turbines à gaz, en cas
d’interruption de l’alimentation en gaz naturel. Le volume de rétention à l’intérieur de
la cuvette de la digue de confinement contiendra 125℅ du plus grand réservoir.
Entreposage des produits chimiques :
L’utilisation principale de produits chimiques est associée à la production d’eau

déminéralisée. L’exploitation de l’usine requierra des quantités limitées d’huile de
lubrification et de certains produits chimiques industriels, qui seront stockés dans des
aires d’entreposage confinées et conçues à cet effet.
Efficacité énergétique du cycle combiné:
28
Ce type de centrale à cycle combiné, présente plusieurs avantages en comparaison

avec les moyens de production thermique classique :
 Le cout d’investissement est réduit d’environ 40℅ par rapport à celui d’une
centrale classique.
 Cette centrale permet un meilleur rendement énergétique, soit 58℅ contre
40℅ pour une centrale thermique classique.
 Les besoins du cycle combiné en eau de réfrigération sont réduits de moitié
par rapport à ceux d’une centrale classique.
 La centrale utilisant le cycle combiné constitue la solution de production
d’énergie électrique à partir d’énergie fossile la plus propre sur le plan
environnemental.
29
Chapitre 3: Calcul thermique du condenseur
Chapitre 3 ;
Calcul thermique du condenseur
III.1 Introduction:
Le condenseur est un élément important de la centrale électrique. C’est dans ce
système que la chaleur latente contenue dans la vapeur à la décharge de la turbine à
vapeur TV est transférée à l’eau de refroidissement.
III.2 Classification et utilisation des condenseurs :
Les condenseurs sont classés en deux grandes familles :

• les condenseurs par surface, sans contact entre la vapeur à condenser
et le fluide réfrigérant, une surface d’échange s’interposant entre eux ;
• les condenseurs par mélange avec, comme leur nom l’indique,
mélange total entre la vapeur à condenser et le fluide réfrigérant.
Ces derniers restent très peu utilisés du fait de l’impossibilité de mélange
entre la vapeur et l’eau de refroidissement, en général de l’eau brute.
Pour condenser une vapeur saturée, il faut soutirer à cette vapeur une
certaine quantité de chaleur, dite enthalpie de vaporisation, et la céder à une
source froide. Un condenseur fonctionne avec une source froide qui est, dans
le cas le plus général, l’eau : eau douce (rivière) ; eau de mer et parfois l’air.
Les grands domaines d’emploi des condenseurs sont :
• la production de l’énergie ;
• l’industrie chimique ;
• la technique du froid
•
. III.2.1 Les types de condenseurs
Il existe plusieurs types de condenseur.
Les condenseurs à air
Ce sont souvent des échangeurs de chaleur à calandre et à faisceau tubulaires.
On utilise des tubes généralement assez fins (un centimètre de diamètre au maximum)
avec un pas triangulaire ou carré, un des critères choisi pour limiter la perte de charge,
surtout pour des appareils travaillant à pression réduite. On trouve deux sortes de
condenseurs à air en réfrigération :
30
• Condenseurs statiques : l’air circule librement autour de la calandre du

condenseur, par convection naturelle. Ce sont les serpentins, souvent noirs, qui
se situent à l’arrière des réfrigérateurs ménagers ou des congélateurs.
• Condenseurs ventilés : l’air circule à travers le condenseur de manière forcée
par l’action d’un ventilateur. On parle alors de ventilo-condenseur. Ce sont les
mécanismes les plus utilisés dans le cas des climatisations.
Les condenseurs à eau
Ce sont des condenseurs où le fluide réfrigérant est refroidi par de l’eau dans un
échangeur.
L’eau et le fluide réfrigérant sont strictement hermétiques et indépendants. On trouve

ce type de condenseurs généralement sur les groupes frigorifiques à eau glacée et sur
les pompes à chaleur air/eau ou eau/eau.
On trouve plusieurs sortes de condenseurs à eau en réfrigération :
• Condenseur coaxial : cet échangeur est composé de deux tubes superposés

enroulés en spirale, le fluide réfrigérant circulant dans le tube central tandis
que l’eau circule dans le second tube extérieur. Les deux fluides circulent à
contre-courant afin que l’échange soit le plus efficace possible. Le condenseur
coaxial est un concept dépassé, qui présente un mauvais rendement et
nécessite de gros échangeurs. Il convenait surtout aux groupes frigorifiques
fonctionnant au R22, un fluide frigorigène attaquant la couche d’ozone et
totalement interdit de nos jours.
• Condenseur bouteille : cet échangeur est composé d’un réservoir dans lequel
passe le fluide frigorigène et au sein duquel a été installé un serpentin qui
contient l’eau de refroidissement. Là encore, les deux fluides circulent à
contre-courant pour une meilleure efficacité de l’échange. Ce système est
surtout utilisé dans les climatisations automobiles.
• Condenseur tubulaire ou multitubulaires : ce type d’échangeur est
principalement réservé à l’industrie car réservé aux grosses puissances. Des
tubes sont placés en grands nombres horizontalement, soudés à chaque bout à
deux viroles, séparant la partie fluide frigorigène et l’eau. L’eau circule à
l’intérieur des tubes tandis que le fluide frigorigène se condense autour dans le
31
réservoir extérieur, « la calandre ». Ce type de condenseur présente l’avantage

d’être démontable et de pouvoir être nettoyé mécaniquement.
• Condenseur à plaques brasées : ce dernier type de condenseur concerne les
machines récentes qui fonctionnent avec les nouveaux fluides réfrigérants
(R407C et R410A) pour le froid positif (au-dessus de 0°C). Il est, dorénavant,
le remplaçant du R22 dans les climatisations et dans certains processus
industriels du froid. Il est composé d’un assemblage de plaques embouties
entre deux plateaux au moyen de tirants dont les alvéoles constituent le circuit
emprunté par les deux fluides. L’étanchéité entre les plaques est assurée par
des joints permettant la séparation des fluides.
Les condenseurs tubulaires (tubes et calandre, coaxial et autres) sont les plus
répandus et représentaient, en 1998, quasiment 50% des parts de marché en Europe.
Les condenseurs dits compacts (condenseurs à plaques et joints, par exemple), qui ont
connus une croissance importante dans les années 1990, tendent à faire diminuer ce
pourcentage mais la grande adaptabilité des condenseurs tubulaires (tenue en pression
et en température, diversité des matériaux) fait qu’il est difficile d’assurer leurs
remplacements par d’autres technologies
III.2.2 Fonctionnement général d’un condenseur :

Il existe de nombreuses technologies de condenseur, mais tous fonctionnent suivant
les mêmes processus physiques d’échanges, c'est-à-dire :
- la conduction qui représente les échanges à travers les parois (le plus souvent
métalliques),
- la convection qui représente les échanges entre les fluides et les parois,
- le rayonnement qui représente les échanges radiatifs entre les fluides et les parois
(principalement infra rouge) bien que ce dernier soit souvent négligeable (car pris en
compte uniquement pour un fonctionnement à haute température).
On distingue également trois modes d’écoulement différents :
- celui à Co-courants : écoulements parallèles des fluides et dans la même direction ;
- celui à contre-courants : écoulements parallèles des fluides mais dans des directions
inverses ;
- et celui à courants croisés : écoulements perpendiculaires entre les deux fluides.
32
Le mode de circulation influe également sur la qualité et l’efficacité du transfert. Un

condenseur dit anti-méthodique (ou à Co-courants) signifie que l’entrée des deux
fluides (chaud et froid) se situe du même coté de l’échangeur. La configuration dite
méthodique est celle ou les fluides circulent contre-courants. On l’appelle méthodique
car c’est cette configuration qui permet d’obtenir les meilleures performances
d’échangeurs. En effet, pour une circulation à Co-courant des fluides, la température
de sortie du fluide chaud ne pourra pas être plus basse que la température de sortie du
fluide froid tandis qu’à contre courant, il est possible d’abaisser la température du
fluide chaud à un valeur qui tendra vers la température d’entrée du fluide froid. Des
représentations graphiques illustreront plus loin ces distinctions.
Condenseur de la centrale thermique de hadjretennous :
Le système de condensation du condenseur de la centrale à cycle combiné se doit

d’être très efficace. Celui-ci doit assurer une performance permanente et protéger la
turbine, car la vapeur doit demeurer surchauffée jusqu’à la fin du cycle de détente.
Une façon de profiter au maximum du pouvoir de la vapeur est de descendre sous
vide pour rester dans cette zone de surchauffe. Le vide est maintenu par des éjecteurs
à vapeur qui utilise la vapeur MP ou des pompes à vide. Le condenseur est ainsi
maintenu en tout temps sous vide.
33
La température d’entrée d’eau de refroidissement reste constante, de sorte que

l’augmentation nécessaire à la différence de température ne peut être qu’une
augmentation de la température d’échappement de la turbine.
La température accrue de l’échappement de la turbine équivaut à dire que la pression
d’échappement de la turbine est accrue ou que le condenseur fonctionne à un vide
réduit.
La condensation de la vapeur doit se produire à la pression absolue la plus basse
possible, pour permettre à la force motrice de soutirer la quantité maximale de travail
de chaque Kilogramme de vapeur avant la condensation.
La centrale de Hadjret ennous utilise l’eau de la mer comme source froide dans les
Condenseurs. Cela implique que la quantité pompée est importante et qu’il y a un
besoin de traiter cette eau contre les organismes nuisibles. [5]
III.2.3 Calcul de la puissance thermique d’un condenseur :

Le dimensionnement et le choix des condenseurs est complexe et dépendra de
plusieurs facteurs citons entre autres :
• La grande diversité des appareils (échangeurs tubulaires, à plaques, etc.)
• la variété des régimes d'écoulement : simple phase en régime laminaire ou
turbulent, avec ou sans effet de convection naturelle, diphasique en
évaporation ou en condensation, condensation avec ou sans incondensables,
mélanges de fluides, etc.
• Le nombre important des configurations d'écoulement, pouvant aller bien au-
delà de deux fluides dans le cas d'un échangeur compact, par exemple.
Problématique :
Pour une étude du travail d’un condenseur, dans une centrale thermique à
cycle combiné, il faut procéder au dimensionnement de ce condenseur donc en
déterminer :
- la puissance thermique
- la surface d’échange
- le nombre de tubes
- l’efficacité
34
Au cours de mon stage de la centrale électrique de HadjretEnnous, j’ai recueilli

les données du condenseur (débit, température, pression …..etc) sur (Tab III.1)
afin de pouvoir le dimensionner.
Tableau III.1 Caractéristiques physiques données du condenseur de la centrale

Fluide chaud Fluide froid
Débit (t/h) 70 200
T e (C°) 88 22
T s (C°) 38 28
µ (Kg/m2.s) 7.310−3 0.01
Cp (KJ/kg.K) 4.18 2.02
λ (W/m.K) 47 46
P (mbar) 75 75
𝐾𝐾𝐾𝐾 0.423 0.59
𝜌𝜌 ( )
m3
Lv (KJ/Kg) 2283.30 2257.92
Diagramme d'un condenseur contre courant
1/ Bilan thermique :
1-1 Calcul de la puissance thermique du condenseur :
A partir de la relation suivante :

Q = mC p ΔT
Avec : Q = Q cédée = Q recue
35
Q c= m c C pc ΔT=70 × 1.99 × (88 − 38)

Q c =6965 KW
Q f = m f C pf ΔT =200× 2.02 × (28 − 22)
Q f =2424 KW
Soit, k est le coefficient des pertes thermiques de l’échangeur :
𝐐𝐐𝐟𝐟 2424
Q f = k.Q c , k= = = 0.34
𝐐𝐐𝐜𝐜 2901.6
Q f = 0.34Qc
2/ Calcul de la différence logarithmique moyenne de température:
∆Tmax − ∆Tmin
DTLM = ∆Tmax
ln ( )
∆Tmin
(88−28)−(38−22)
DTLM= 88−28
ln ( )
38−22
DTLM= 33.28 °C
Calcul de la surface d’échange :
La surface d’échange est la principale caractéristique des échangeurs, elle se calcule

avec la formule ci-dessous. :
φ = U A ∆TLM
U = coefficient d'échange global (W/m².°C)
Tout d’abord, il faut connaître quelques valeurs du coefficient d'échange global, U.
(Tab III. 2)°
36
Caractérisation physique U
Btu/h ft2°F W/m² °C
Paroi extérieur en briques, intérieur en plaste, non 0.45 2.55
isolée
Paroi isolée avec la laine de roche 0.07 0.4
Fenêtre avec double verre plat 0.4 2.5
Condenseur de vapeur 100 560
Échangeur Eau-à-Eau 20-60 110-350
Échangeur vapeur / fioul lourd 10-30 56-170
Échangeur vapeur / kérosène ou gasoil 50-200 280-1140
Tableau III.2 :Valeurs approximatives des coefficients d'échange global
On prend U=560 W/ m2 °C d’après le tableau III.2

𝜑𝜑
𝐴𝐴 =
𝑈𝑈 . ∆𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇
2424 ∗ 1000
𝐴𝐴 = = 130𝑚𝑚2
560 × 33.28
Calcul du nombre de tubes :
Le nombre de tubes nécessaires pour assurer le débit demandé est égal à :
A
N=
𝜋𝜋d2 /4
130
N= = 𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒 𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭
(3.14 × 0.22 )/4
Calcul de coefficient global d'échange thermique, K
Résistances d’encrassement, R
Les valeurs des résistances d’encrassement (Tableau III.3)
Fluide 𝑅𝑅̈ [m²°C/W]
Eau de mer à T < 50°C 9 10−4
Eau de mer à T > 50°C 2 10−4
Vapeur d’eau 9 10−5
Fioul 4 à 9 10−4
Tableau III.3: Valeurs moyennes des résistances d’encrassement.
37
Le coefficient d’échange d’un échangeur est donné par la formule suivante :

1 1 1 e
= + + +R
K encrassé h1 h2 λ
Coefficient de convection coté chaud
h1c=?
hL
Nu = / L=2m, donnée du constructeur
λ
Vd
Re =
μ
φ = ρVS
φ 70 1000�3600
V= =
ρS 0,423 X 0,13
V= 19.4 m/s
Diamètre du tube chaud= 1,7 m d’après les données du constructeur
19.4 X 1,7
Re = =
7,3.10 −3
R
R e =4517.8
Ecoulement Laminaire
N u = 0,0243R e 0,8 P r 0,4
μ Cp 7.3∗4.18
Pr= =
𝜆𝜆 47
P r =6.49
N u =43.09
Nu λ 144,27X 47
h 1c = =
L 2
h 1c = 1012.77 𝐖𝐖� 𝟐𝟐
𝐦𝐦 𝐊𝐊
Coefficient de convection coté froid :
h 2f = ?
h 2f .L
Nu = . L = 0,2 m
𝜆𝜆
πd 2
φ= ρVs s=
4
38
φ 200∗1000�3600
V= =
ρs 0,59 X 3.14
V =29.81 m/s
Vd
Re= = 596.2 < 2300
μ
Donc écoulement laminaire

N u =0,033 R e 0.4 .P r 0.3
μ Cp
Pr = = 6.45
⅄
N u = 0.74
Nu λ
h 2f =
L
= 171.1W�m2 K
0.74x 46
h2𝑓𝑓 =
0,2
On a un tube de (20 – 25 mm) donc l’épaisseur de la conduction est de 5 mm avec une

conductivité𝜆𝜆 = 46 𝑊𝑊 ⁄mK
e
= 1,08. 10-4
λ
2
D’après le tableau R = 9.10-5m c° �w
1 1 1 e
= + + + R
K h 1c h 2b 𝜆𝜆
1 1
= + + 1,08.10-4 + 9.10-5
33,9 296,34
1
=7.10*10−3
K
Donc le coefficient d’échange global sera :
K = 140.8W�K m2
Calcul de La surface réduite δ :

h∗ × S
δ=
ṁe × Cpe
h∗ × S (Tsc − Tsf )
δ= =
ṁe × Cpe ∆TLM
(38−28)
δ=
33.28
δ = 𝟎𝟎. 𝟑𝟑𝟑𝟑 m2
39
III.3 Calcul l’efficacité du condenseur
𝛼𝛼 = 1 − 𝑒𝑒 −δ = 0.2595
𝛂𝛂 = 𝟐𝟐𝟐𝟐. 𝟗𝟗𝟗𝟗%
III.4 Conclusion :
Selon ces calculs l’efficacité de condenseur de la centrale thermique de Hadjret

Ennous est réduite par rapport à la norme, cela a un effet négatif sur la production de
l’énergie, et pour améliorer le rendement de ce condenseur :
• On doit réduire la pression à l’intérieur du condenseur pour que l’eau

s’évapore dans des températures plus basses
• Réduire la température de la vapeur à l’entrée du condenseur
40
Chapitre 4 : Optimisation des performances du condenseur de la
centrale thermique
Chapitre 4 :
Optimisation des performances du
condenseur de la centrale thermique
centrale thermique
IV.1 Introduction :
Au cours de ces Travaux Pratiques, nous avons utilisé plusieurs logiciels permettant
de construire et d’accéder aux modèles de procédés chimiques citant comme
exemples : Aspen Plus, Aspen Hysys et ValiEngineering (Belsim),……etc ,
HYSYS est un simulateur de processus chimique utilisé pour modéliser

mathématiquement des processus chimiques, allant des opérations unitaires aux usines
chimiques complètes et aux raffineries. HYSYS est capable d'effectuer de nombreux
calculs de base du génie chimique, y compris ceux qui concernent le bilan massique,
l'équilibre énergétique, l'équilibre vapeur-liquide, le transfert de chaleur, le transfert
de masse, la cinétique chimique, le fractionnement et la perte de charge.
HYSYS est largement utilisé dans l'industrie et dans le cadre universitaire pour la
simulation en régime permanent et dynamique, la conception de processus, la
modélisation de la performance et l'optimisation.
IV.2 Exemple de simulation d’un condenseur sur aspenhysys :
En utilisant les données du condenseur de la centrale thermique de hadjretennous j’ai

fait cette simulation
Condenseur
42
centrale thermique
On a choisi les composants du condenseur TCE (température chaud entrée), TCS

(température chaud sortie), TFE (température froid entrée)
Et le calcul de TFS (température froid sortie) est fait par le logiciel
IV.3 Discussion des résultats :
Le logiciel a effectué le calcul des paramètres suivants (pression, température

enthalpie, débit …..etc
Apres avoir introduit les températures TCE=88°C, TCF=38°C, TFE=22°C le logiciel

a(enlève le) nous a donnée(aussi) la température de TFS= 22.05°C,
Pour le coté chaud phase de fraction / vapeur = 1 donc on a une vapeur et àla sortie la
phase de fraction = 0 donc la vapeur s’est condensée à 100%
On remarque que l’enthalpie diminue au côtéchaud, par contre il reste constant au

coté froid.
43
centrale thermique
Dans ce tableau, le logiciel a effectué le calcul de DTLM = 35.26°C et celui qu’on a

calculé est égal à 33.28°C donc le résultat est proche
IV.4 Tableau avec tous les paramètres de la simulation :
Apres la simulation on a obtenu les paramètres suivants du condenseur :
44
centrale thermique
IV.5 Les courbes de la simulation :
La courbe 1 nous montre la variation du débit en fonction de la température
45
centrale thermique
La courbe 2 (enthalpie en fonction de température)
On remarque que l’enthalpie du coté froid est constante et celle du coté chaud subit
une augmentation.
46
Conclusion générale
Au cours du dernier semestre de mes études, ce projet a pour but primordial

l’observation du comportement d’un condenseur, lequel est au centre de notre
préoccupation et ce en calculant les paramètres thermiques (température, débit,
efficacité,....etc) .
Ce condenseur situé au niveau de centrale électrique de HADJRET ENNOUS

TIPAZA où j'ai effectué mon stage pratique .Ce dernier m'a offert l'opportunité
d'enrichir mes connaissances et d'approfondir mon thème par l’exécution des calculs
nécessaires (la surface d’échange, coefficient global d'échange ...) de cette centrale
qui utilise un cycle combiné (cycle de Brayton et le cycle de Rankine) pour améliorer
le rendement de cette centrale.
En outre, après avoir effectué de cadre pratique, on est persuadé efficacité

satisfaisante de ce condenseur qu'on peut contribuer positivement à son amélioration,
A cet effet, j'ai utilisé le programme informatique Aspen HYSYS en vue de simuler le
comportement du condenseur de la centrale thermique de HADJERT ENNOUS.
Cependant, j'admets qu'il reste encore beaucoup de questions relatives à la pratique

effectué, auxquelles j'aimerais trouver des réponses dans des travaux ultérieures.
48
Annexes
• Annexe-1Propriétés thermodynamiques de l’air pour p=1 bar.
(A-1) : propriétés thermodynamique de l’air pour P=1bar
50
Annexes
• Annexe-2 Données relatives à la centrale « Koudiet Ed-Draouch »
(A-2) Données relatives à la centrale « Koudiet Ed-Draouch »
51
Annexes
• Annexe 3 Caractéristiques physique de la vapeur d’eau saturé des 0 à 2 bars
(A-3) Caractéristiques physique de la vapeur d’eau saturé du 0 à 2 bar
52
Références bibliographie
[1] Rapport de stage entreprise SNC-Lavalin Hadjret Ennous 2012.

[2] Meherwan P. Boyce «Gas Turbine Engineering Handbook 2nd edition» Gulf
Publishing 2002.
[3] Mémoire : « Cycle combiné d’une centrale thermique » Université Hadj Lakhder
Batna 2015
[4] documentation de la centrale électrique Hadjret Ennous
[5] mémoire sur Contribution à l’étude énergétique d’unsystème à cycle combiné
pour la production del’énergie électrique.Cas de la centrale thermique «Koudiet Ed-
Draouch» de madamtabetsara
Update, March 2007, Electric Power Research Institute, Inc.
[6] M.P. BOYCE Consultancy Group, LLC, USA «Combined cycle power plants».
Woodhead Publishing 2012.
[7] MICHEL PLUVIOSE «Conversion d’énergie par turbomachines».
[8] M. P. BOYCE Consultancy group «Advanced industrialgas turbines for power
generation» WoodheadPublishing 2012.
[9] Jack D. Mattingly «Elements of Propulsion Gas turbine and rockets» American
Institut of Aeronautics and Astronautics 2006.
[10] Série de la gestion de l’énergie à l’intension des industries commerce et
institution 14 « Compresseurs et turbines»
[11] Jean-Marie MONTEIL «Centrales à cycle combiné composants potentiels»
article be8906. Techniques de l’ingénieur 2003.
[12] MICHEL PLUVIOSE «Conversion d’énergie par turbomachines».
[13] Jan KRYSINSKI «Turbomachines théorie générale».
[14] SNC-Lavalin Canada «Documentation Turbines formation spéciale cycle
combiné»

Bouchama Mohamed Said

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‫وزارة اﻟﺘﻌﻠﯿﻢ اﻟﻌﺎﻟﻲ و اﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ‬

‫ﺟﺎﻣﻌﺔ ﺑﺎﺟﻲ ﻣﺨﺘﺎر ﻋﻨﺎﺑﺔ‬

FACULTE DES SCIENCES DE L’INGENIORAT

FILIERE : GENIE MECANIQUE

PRESENTE PAR : BOUCHAMA Mohamed Said

DIRECTEUR DU MEMOIRE : DR. HAOUAM Abdallah

PRESIDENT: PR.MERZOUG BACHIR Pr UBM-ANNABA

SARI M/R Pr UBM-ANNABA

MECHIGHEL Farid MC-A UBM-ANNABA

Mon père, qui peut se vanter et trouver ici à

Je voudrais remercier le directeur de la thèse,

Je tiens à remercie Monsieur MERZOUG.B,

J’exprime mes vifs remerciements à Monsieur SARI

Je ne saurai oublier ma famille ainsi que

Chapitre 1 : Présentation de la centrale thermique Hadjret

I.2Présentation de l’entreprise …………………………………………..3

I.2.1.Le groupe SNC-Lavalin……………………………………………3

II.1 Cycle thermique ………………………………………………….9

II.2. Equipements de la centrale …………………………………….9

II. 3 Turbine à gaz…………………………………………………….10

II.3.2 Cycle réel de Brayton……………………………………….13

II.4. Turbine à vapeur ………………………………………………14

II.4.2 Cycle idéal de Rankine………………………………………16

II.5. Centrale à cycle combiné……………………………………..17

II.5.2 Caractéristiques des principaux équipements

II.5.3 Composants d’une turbine à gaz …………………………….18

Chapitre3:Calcul thermique du condenseur………………………30

III.2 Classification et utilisation des condenseurs ……………….31

III.2.1 Les types de condenseurs………………………………………31

III.2.2 Fonctionnement général d’un condenseur ……………………..33

III.2.3 Calcul de la puissance thermique d’un condenseur ……………36

III.3Calcul l’efficacité du condenseur ………………………………41

Chapitre 4 :Optimisation des performances du condenseur de la

IV.1 Introduction ……………………………………………………..43

IV.2 Exemple de simulation d’un condenseur sur aspenhysys ……..

IV.4 Tableau avec tous les paramètres de la simulation…………….45

IV.5 Les courbes de la simulation …………………………………....46

(A-1) : propriétés thermodynamique de l’air pour P=1bar…………………….50

(A-2) Données relatives à la centrale « Koudiet Ed-Draouch »…………………51

(A-3) Caractéristiques physique de la vapeur d’eau saturé du 0 à 2 bar………52

Figure II-I Principe d’un turbine à gaz …………………………….10

Figure II-2 Schéma d’une turbine à gaz……………………………11

FigureII-3 Cycle idéal de Brayton…………………………………12

Figure II-4 Cycle réel de Brayton…………………………………13

Figure II.5 Schéma du process coté TV et diagramme

Figure II-6 : Cycle de Rankine…………………………………….16

Figure II.7 Schéma TH du cycle combiné…………………………...18

Figure II.8 Turbine à vapeur…………………………………………22

Figure II.9: plaque d’un condenseur…………………………………23

Figure II.10 Stator de l’alternateur…………………………………..24

Symbole Description unité

Ce chapitre constitue le rapport de stage effectué au sein de la centrale thermique. Il

I.2.1.Le groupe SNC-Lavalin :

Lavalin est issu de la fusion de SNC et de la Lavalin en 1991.Le groupe SNC-Lavalin

SNC-Lavalin fournit la main-d’œuvre pour concevoir et gérer différents ouvrages

Elle fournit des services d’ingénierie, d’approvisionnement, de construction, de

La création de groupe SNC-LavalinInc remonte à 1911, lorsque ArthurSurveyer fonde

La centrale est constituée de plusieurs bâtiments dont trois principaux, couvrant

-une turbine à gaz et une turbine à vapeur,

- il est muni de ponts roulants et de monorails servant à l’entretien du groupe turbo-

- une chaudière de récupération (HRSG)

- des systèmes de refroidissement situés à l’extérieur.

Cette centrale électrique comporte de nombreux équipements mais un seul produit de

I.2.2.1 Turbine à gaz :