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Présenté par :
Madassi Kaouther
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Sommaire
Introduction..........................................................................................6
I.1 Définition ........................................................................................6
I.2 Technologie des plaques ................................................................7
I.2.1 Plaque à canal large....................................................................7
I.2.2 Plaque à double paroi ................................................................8
I.2.3 Plaque semi-soudée .....................................................................8
I.2.4 Profil d’écoulement .....................................................................8
2
c) Colle .................................................................................................14
I.4.4.5 installation des plaques........................................................... 14
3
TABLE
DES
Figure I.1: Échangeur à plaque et joint. 6
Figure FIGURES I.2: Plaque à canal large.............7
Figure I.3: Plaque à double paroi..........8
4
Nomenclature
S La surface d’échange de la chaleur (m2)
Cp La chaleur spécifique (J/ (kg K))
f Facteur de friction /
k Constantes dans l’équation /
DTLM La différence de température
logarithmique doyenne (°C)
ṁ Le débit massique (kg/s)
NUT Nombre de transfert des unités /
E L’efficacité thermique /
φ : Flux de chaleur [KW]
T La température (°C)
ηth: L’efficacité thermique /
Qréel : La quantité de chaleur échangée réel (w)
Qmax : La quantité de chaleur échangée max (w)
q mc : Le débit massique du fluide chaud, (Kg/s)
Cpc : La chaleur spécifique du fluide chaud, (J/ (Kg K))
Tce : Température d’entrée du fluide chaud, (°C)
Tcs : Température de sortie du fluide chaud, (°C)
q mf : Le débit massique du fluide froid, (Kg/s)
Cpf : La chaleur spécifique du fluide froid, (J/ (Kg K))
Tfs : Température de sortie du fluide froid, (°C)
Tfe : Température d‘entrée du fluide froid, (°C)
q t : capacité thermique W/K
U : Coefficient d’échange global [W/m2K]
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Introduction
Les échangeurs à plaques et joints sont très utilisés dans la géothermie car
La performance de l’échangeur placé dans une installation de géothermie
est Caractérisée par la différence entre les températures à l’entrée de la
boucle Géothermale et la sortie du circuit géothermique. Les meilleures
performances sont obtenues avec des échangeurs à plaques et joints.
Ils se distinguent par une compacité remarquable due en partie à leur
Coefficient de transfert de chaleur élevé, une grande facilité de nettoyage et
la Possibilité d’ajuster leur surface à la demande.
I.1 Définition :
La surface d’échange est alors composée de plaques métalliques, équipées
de joints, serrées les unes contre les autres à l’aide de tirants entre deux
flasques, l’un fixe, l’autre mobile.
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Figure I.2: Plaque à canal large.
I.2.2 Plaque à double paroi :
Composée de plaques comprimées simultanément et soudées au laser sur le
port, cette plaque est conçue pour les applications nécessitant une fiabilité
totale contre le brassage. La défaillance d’une plaque entraîne une détection
externe sans fuite interne. La seconde paroi assure une double barrière
entre les fluides, répondant aux normes sanitaires locales.
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Figure I.4: Plaque semi-soudée.
I.2.4 Profil d’écoulement :
Le profil optimisé assure une bonne répartition des fluides sur toute
l’épaisseur de la plaque. Ceci conduit aux meilleurs taux de transfert de
chaleur pour la plus faible perte de charge
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Figure I.6: Représente l’auto centrage dans une plaque.
I.2.6 Joint sans colle :
Le nouveau joint sans colle permet un remplacement des joints rapide et
simple.
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I.4 Principe de fonctionnement :
Un échangeur de chaleur à plaques consiste pour l’essentiel en une série de
fines plaques cannelées assemblées et/ou soudées, en fonction des liquides
qui circuleront dans les plaques et de l’éventuelle possibilité de séparer les
plaques pour une raison quelconque. Les plaques sont ensuite embouties
ensemble dans un bâti rigide afin de créer une circulation de flux parallèles.
L’un des fluides se déplace dans les canaux impairs, l’autre fluide dans les
canaux pairs.
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ALFA LAVAL.
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Figure I.10: La circulation des fluides est diagonale
I.4.3 Nettoyage de l’échangeur :
I.4.3.1 Nettoyage mécanique :
Desserrer le paquet de plaques, ôter les tirants, déplacez le fond mobile
contre le pied et faites glisser les plaques suivant des parts pour permettre
de les nettoyer séparément avec une brosse ou de l'eau sous pression.
Quand vous utilisez de l'eau sous pression, les plaques doivent être posées
à plat pour éviter de la abîmées.
N'utilisez jamais de brosse métallique qui pourrait créer des amorces
de corrosion des plaques.
Soyez prudent de ne pas endommager les joints et de s'assurer qu'ils
sont en bon état avant de les remonter sur l'échangeur.
I.4.3.2 Nettoyage chimique :
Le nettoyage des plaques sans démonter les plaques de l'échangeur est
possible. Monter un système de nettoyage en place sur les orifices de
l'échangeur et faites circuler sur chaque circuit un produit de nettoyage
approprié. Assurez-vous de la bonne tenue des plaques et des joints par
rapport à ce produit.
I.4.4 Remplacement d’un joint ou d’une plaque :
I.4.4.1 Remplacement d’un joint :
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Retirer la plaque de l'échangeur thermique et ôter le joint. Si le joint pose
des difficultés à s'enlever, utilisez un pistolet à air chaud au dos de la gorge
pour ramollir la colle.
Nettoyer la plaque complètement. Toutes traces de vieille colle devraient
être enlevées des gorges de joint. Une fois que la plaque est propre,
installer un nouveau joint comme décrit au dessus. Installer alors la plaque
à sa place d'origine.
I.4.4.2 Remplacement d’une plaque :
Vérifiez la dénomination de la plaque (paire ou impaire) et la position du
joint. La plaque de remplacement devrait avoir la même épaisseur, le
modèle, la désignation et le même matériau de joint et sa position d'origine.
I.4.4.3 Installation de nouvelles plaques :
Le nombre de plaques ou leur position peut changer pour permettre
d'augmenter la surface ou la configuration interne par le changement du
nombre de passe.
I.4.4.4 Stockage des pièces de rechanges :
a) Plaques :
Les plaques de rechange devraient être stockées dans leur emballage
d'origine et dans un local propre.
b) Joints :
Les joints devraient être stockés dans un secteur abrité de la lumière à une
température entre 0° (32°F) et 20°C (68°F). Si les joints sont stockés à une
température inférieure à 0°C ils doivent être réchauffés à 0°C avant
manipulation.
Les joints devraient être stockés de préférence à plat. Si l'endroit de
stockage est exigu, les joints peuvent être stockés pliés en deux en veillant
à ne pas créer de cassures. Dans tous les cas il est préférable de stocker les
joints dans
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leur emballage d'origine .
c) Colle :
La colle devrait être stockée selon les instructions du fabricant et de la
durée de vie du produit (généralement 6 mois) ne devraient pas être
supérieur. Généralement la colle est stockée dans un endroit frais et sec.
I.4.4.5 installation des plaques :
Les plaques doivent être correctement installées pour assurer un paquet de
plaques uniforme et un placement correct des joints.
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Les tests hydrauliques sont effectués pour détecter les fuites éventuelles. Si
Une fuite apparaît au niveau du témoin de fuite, elle peut être éliminée en
Resserrant l'échangeur dans la limite des cotes de serrage indiquée sur la
plaque de firme. Une fuite importante est le résultat d'un mauvais montage;
dans ce cas on ne serre pas l'échangeur.
La fuite d'un joint se fait à l'extérieur ou par les témoins de fuite. Pour
repérer facilement l'endroit de la fuite, on peut peindre avec de la peinture
pour vérifier le joint à cet endroit, il ne peut pas y avoir des fuites entre
deux circuits sauf si le joint du passage de tubulure est abîmé. Même une
fissure sur une plaque entraînerait une fuite entre les circuits.
I.5 l’encrassement :
Les principaux problèmes de fonctionnement rencontrés par les utilisateurs
d’échangeur de chaleur ont trait aux phénomènes d’encrassement, de
corrosion, de vibrations et de tenue mécanique. L’encrassement présente
l’immense problème par rapport au fonctionnement des échangeurs.
I.5.1 Définition :
L’encrassement peut être défini comme le dépôt de matériaux ou de
substances indésirables sur une paroi, affecte une grande variété
d’opérations industrielles. Dans le cas des échangeurs, la présence d’un fort
gradient thermique prés de cette paroi rend beaucoup plus complexes les
mécanismes d’encrassement par rapport au cas isotherme rencontre, par
exemple, lors de l’utilisation de membranes ou de filtres.
Cet encrassement, souvent inévitable dans les installations industrielles,
produit deux types d’effets, on observe généralement :
une augmentation des pertes de charge par frottement sur les parois
puis une réduction de la section de passage du fluide dans l’appareil,
pouvant aller jusqu’au bouchage partiel ou total de l’échangeur.
Dans ce cas, on utilise le terme ≪colmatage ≫.
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une dégradation des échanges de chaleur car l’encrassement crée
une résistance thermique additionnelle entre les fluides chaud et
froid.
L’encrassement se répercute sur la rentabilité des installations par des couts
principalement lies aux pertes de production, à la surconsommation
d’énergie et aux frais de nettoyage et de maintenance, et dans une moindre
mesure aux surdimensionnements et aux ajouts d’équipements de nettoyage
I.5.2 Classification d’encrassement :
Il est possible de classer l’encrassement selon le mécanisme qui contrôle la
vitesse de dépôt, selon les conditions d’utilisation de l’échangeur ou selon
le mécanisme dominant, même s’il ne contrôle pas la vitesse de dépôt.
Nous adoptons, comme la plupart des auteurs, cette dernière méthode de
classification. Six types différents d’encrassement peuvent alors être
définis:
encrassement particulaire.
corrosion.
entartrage.
encrassement biologique.
encrassement par réaction chimique.
encrassement par solidification.
I.5.2.a : Encrassement particulaire :
Il s’agit du dépôt puis de l’accumulation sur les surfaces d’échange de
particules solides transportées par l’écoulement des fluides industriels :
l’eau des chaudières contenant des produits de corrosion, celle des
tours de refroidissement, des particules transportées par l’air et des
produits de corrosion (oxydes et hydroxydes de fer).
les écoulements gazeux pouvant être fortement charges de particules
de poussières.
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les fumées industrielles ou de moteurs thermiques comprenant des
résidus solides de combustion.
I.5.2.b Corrosion :
L’encrassement par corrosion est le résultat d’une réaction chimique ou
électrochimique entre la surface de transfert de chaleur et le fluide en
écoulement. Les produits de la réaction qui se forment et restent sur la
surface d’échange créent l’encrassement. Il s’agit d’un mécanisme de
corrosion in situ. Lorsque l’encrassement est dû à des produits de corrosion
génères ex situ, l’encrassement correspondant est du type particulaire
(Figure I.12).
I.5.2.c Entartrage :
Il est généralement associe à la production d’un solide cristallin à partir
d’une solution liquide. Il dépend donc de la composition de l’eau
industrielle.
Lorsque les sels dissous sont, comme le carbonate de calcium, a solubilité
inverse, le liquide devient sursature au voisinage de la surface d’échange
plus chaude ; la cristallisation se produit alors sur la surface et le dépôt est
dur et adhèrent ; dans le cas contraire d’une cristallisation se produisant au
sein même d’un liquide plus chaud que la surface, le dépôt est plus mou et
friable.
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L’encrassement par les sels à solubilité normale existe, même s’il est plus
rare.
L’entartrage peut se produire dans les échangeurs refroidis à l’eau, dans les
unités de dessalement d’eau de mer ou saumâtre, dans les chaudières, dans
les échangeurs de l’industrie agroalimentaire, dans les systèmes
géothermiques. Il existe différentes méthodes de prévention de l’entartrage
(figure I.13).
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Le biocide le plus utilise est le chlore qui est toxique pour la plupart des
micro-organismes et a une action rapide.
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I.5.2.f Encrassement par solidification
Il s’agit de la solidification d’un liquide pur au contact d’une surface
d’échange sous-refroidi (formation d’une couche de glace à l’intérieur des
conduites forcées ou de givre) ou du dépôt d’un constituant a haut
température de fusion d’un liquide au contact d’une surface de transfert de
chaleur froide (dépôt d’hydrocarbures paraffinés). Une vapeur peut
également se déposer sous une forme solide sans passer par l’état liquide
(formation du givre).
Dans les échangeurs refroidis à l’eau par exemple, les dépôts peuvent
provenir de l’entartrage, de l’encrassement particulaire, de la corrosion in
situ et de l’encrassement biologique. Au stade initial de la formation du
dépôt, un type peut prédominer et accélérer ainsi la contribution des autres
(Figure I.15).
Si quelques progrès ont été réalisés dans la compréhension du mode
d’action des types élémentaires, leurs interactions restent encore bien
souvent difficiles à préciser. L’effet de l’augmentation des pertes de charge
par frottement en paroi peut également renforcer la baisse de performance
de l’échangeur, si le système de pompage du fluide ne parvient pas à
maintenir le débit nominal dans le cote encrasse de l’échangeur, le
coefficient d’échange va alors baisser.
On peut également observer une mauvaise distribution du fluide dans les
canaux d’échange quand l’échangeur comporte des canaux en parallèle
(échangeur tubes et calandre ou a plaques), ce qui provoque également une
baisse des performances.
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Figure I.15: Un échangeur a un problème d’encrassement combiné
Échangeur compact
Utilisation optimale de la perte de charge.
I.6.b Inconvénients :
Températures maximales comprises entre 150 et 200 °C.
Pression maximale de 25 bars.
La perte de charge est importante pour les deux fluides en raison des
turbulences provoquées par la forme des plaques.
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I.6.c Utilisation :
Vapeur BP/eau
Eau/eau
Huile/eau
Eau surchauffée/eau
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Avec
T fe: température d’entrée du fluide froid
T fs: température de sortie du fluide froid
T ce: température d’entrée du fluide chaud
T cs: température de sortie du fluide chaud
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II.2 Méthode du DTLM (Différence de Température Logarithmique
Moyenne) :
Bilan d’un élément de la surface dS
• quantité de chaleur perdue par le fluide chaud
d ∅=−q mc C mc d T c
d ∅=± q mf C mf d T f
d ∅=kds(T c −T f )
Le bilan s’écrit :
dT c dT c d (T c −T f )
d ∅= = =
−1 1 1 1
± ±
q mc C mc d T c q mf Cmf d T f q mc C mc d T c q mf C mf d T f
−d (T c −T f ) 1 1
kds ( T c −T f )= avec A= q m C d T ± q m C d T
A c mc c f mf f
d ( T c −T f )
=−AKds
T c −T f
[ ln ∆ T ] b =− AK [ S ] ST a correspond à S = 0
a 0
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b correspond à S = ST
1 ∆Ta
⇒ A= ln
K ST ∆ T b
d ( T c −T f )
A
[ ∅ ] ba= 1 (∆ T a−∆T b )
A
(∆ T a −∆ T b)
∅=K ST =K ST ∆T LM
∆Ta
ln
∆Tb
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Si les deux fluides ont des débits et chaleur massique différentes ce flux est
alors
∅ max =( qmc)min (T ce −T fe )
∅ réel =E ∅ max
Généralement, les débits et natures des deux fluides sont connus. Les
températures d’entée des deux fluides sont connus. Reste à estimer
l’efficacité de l’échangeur.
Son calcul est simple pour échangeurs simples (tube, plan, etc….) ; par
contre pour des formes complexes son calcul devient impossible. Seule
l’expérimentation est susceptible de donner des résultats fiables.
K S T ( qmc )min
E=f ( , , type d ' ecoulement )
( qmc )min ( qmc )max
K ST
Le terme ( est appelé Nombre d’Unité de Transfert (NUT) et est
qmc )min
sans dimensions.
Des abaques issus de calculs théoriques ou d’expérimentations permettent
d’obtenir l’efficacité de l’échangeur et donc le flux réel échangé.
Application numérique :
De l’air chaud à 80°C produit par une installation industrielle est évacué à
l’extérieur à raison de 5000 kg/h. Il traverse préalablement un échangeur
servant à préchauffer à 20°C l’air neuf admis dans le bâtiment à une
température d’entrée de 5°C.
L’échangeur est un appareil à plaques planes et à courants croisés, sans
brassage des fluides, dont la surface d’échange est S=50 m2 . Dans la plage
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de fonctionnement prévue, son coefficient global d’échange k est estimé
par le constructeur à :
k = 3,6 q mf + 65 avec
q mf en kg/s et k en w /m2 k
1. Estimer a priori sur quel circuit le débit thermique unitaire est minimal.
2 En procédant par approximations successives, déterminer quel débit d’air
neuf cet échangeur peut porter à 20°C.
3. Calculer la température de sortie du fluide chaud et la puissance de
l’échangeur.
P.J. Abaque E = f(NUT), fig. P.7.
Solution
1.
On a D T =(20−5)=15 °C sur le fluide froid. Le fluide chaud entre à T ce=
80°C,
ce qui doit permettre un DT nettement plus important. Les fluides étant les
mêmes des deux
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côtés, q mf est certainement supérieur à q mc, d’où q tf > qtc car la chaleur
massique Cp
dépend très peu de la température. Par conséquent, a priori :
q t min = q tc
puisque le fluide qui accuse le plus grand DT est celui qui a le plus petit
débit thermique unitaire (§ 3.1).
2.
Les données ne portent que sur trois températures aux bornes et un débit.
Le débit
inconnu q mf ne peut pas être calculé directement ; l’efficacité non plus
puisque ici ε =ε cet on ne connaît pas T cs . On va donc procéder par
approximations successives à partir d’une estimation empirique de qmf , en
calculant NUT, puis E au moyen de l’abaque ( !! dernier rappel : abaque est
un nom masculin, on dit un abaque, fermez la parenthèse) et enfin T fs que
l’on va comparer à la valeur imposée 20 °C.
Recommençons l’opération avec :
kg
q mf =15000 =4 , 166 kg /s
h
k s ks
NUT = =
qt min qtc
avec S=50 m2
5000
q mc = =1.39 kg /s
3600
J
D’après les tables numériques,C pc=1006 kg K trés peu dépendant de T . Soit :
q tc=qmc C pc =1400 w/k
29
q tc q mc
R= = Puisque C pc=C pf
qtf q mf
1,39
R= =0,333
4,166
En reportant sur l’abaque, on trouve pour l’efficacité : E ≅ 0,85
Puisque q t min =q tc
1 1 T fs −T fe
E=Ec = Ef=
R R T ce −T fe
d’où l’on tire :
T fs =T fe + ℜ(T ce −T fe )
¿ 5+0,333 × 0,85×(80−5)
Soit :
T fs =26,25 ℃
q tf 6,25
T cs=T ce− ( T fs−T fe ) =80− (20−5)
q tc 1,39
q tf qmf
Puisque q = q .finalement :
tc mc
T cs=12,5 ℃
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Si l’échangeur a un nombre d’unités de transfert trop petit (NUT<1),
l’échange est peu efficace.
Référence :
www.alfalaval.com.
www.gea-phe.com.
Jacques Varet, Philippe Beutin, Bernard Lajouanie, Philippe
Laplaige, Jean
Lemale, Alain Desplan,Yves Horel, Laurent Le Bel, Martine Castello, « la
géothermie », Les enjeux des géosciences, décembre 2004.
André BONTEMPS, Alain GARRIGUE, Charles GOUBIER,
Jacques
HUETZ, Christophe MARVILLET, Pierre MERCIER, Roland VIDIL,
32
« Dimensionnement thermique », technique de l’ingénieur [B 2 342].
J. Brau, « Transfert de Masse et Echangeur de Chaleur », INSA de
LYON
(2006).
VITHERM sas, « Échangeur de chaleur à plaques jointées», VT-
MAN
1003 France (2005).
L. Wang, B. Sundén, « Applied Thermal Engineering », Division of
Heat
Transfer, Lund Institute of Technology, Sweden 23 (2003) 295–311
33