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• Déroulement de l’étude
• Méthodologie
• Introduction sur les crises similaires dans d’autres pays
• Description de la crise
• Les causes de cette crise
• Les mesures prises par les institutions financières
• Enseignements et recommandations
Déroulement de l’étude
09/2018 12/2018-
01/2019
Préparation Compilation
outils de & Analyse
Revue
recherche: Données
Documentaire
Note
Méthodologique Reporting
Questionnaires 1 projet de rapport
Guide focus Rapport Final
group Présentation Atelier
Recherche Terrain de restitution
Institutions Financières :
Dizaines d’entretiens
Enquêtes quantitatives
clients : 757
Focus groups clients : 12
3 Villes: Bukavu, Kinshasa,
Goma
Méthodologie
Tirage de l’échantillon:
Bangla 1990
- desh
Bolivie
Kenya
Nicara- 2007
gua
Maroc Pakis-
Andra Bosnie tan
Pradesh
2015
RDC
Les grandes causes des crises dans d’autres pays La crise en RDC
Secteur en crise : PAR 30 très élevé, fonds propres nettement négatifs et forte baisse de
l’encours de credit / total bilan.
Les difficultés datent d’avant 2014.
Description de la crise des services financiers
2) Institutions de Microfinance
Evolution du PAR 30 pour 5 IF
En 2014 et 2015 : taux d’autosuffisance opérationnelle Indice 100 = valeur de l’encours de dépôts d’une IF le
toujours > 100 % plus ancien connu
A partir de 2016 : taux fréquemment < 100 %
Forte progression des IF collectrices de dépôts
Impact des provisions sur crédit et du ralentissement /
baisse de l’encours de crédit
Description de la crise des services financiers
3) Analyse par catégorie d’IF - surendettement
Banques IMF COOPEC
60.95% 60.87% 65.12%
Sévérité de surendettement Banque IMF COOPEC Le surendettement sévère affecte en moyenne 45% de
l’échantillon
Risque de surendettement 39% 55% 35% Le surendettement sévère affecte plus les clients des banques
49% de l’échantillon et des COOPEC 48% que ceux des IMF
Surendettement 0.00% 1.01% 2.33% La moyenne entreprise desservie par les banques et les micros
desservies par les COOPEC semblent sont les segments les plus
Surendettement Accru 13.18% 26.26% 16.28% touchés
Les micro clients ont plus soufferts que les MPME par manque
Surendettement Sévère 34.58% 4.04% 38.37% de mécanismes d’adaptation tel que l’inexistence des sources
de revenus en devise étrangère pour faire face au
Surendettement très sévère 13.18% 14.14% 8.14% remboursement de crédit libellés en Dollar US.
Description de la crise des services financiers
4) Analyse par segment de clientèle
Les enquêtes quantitatives ont montré que ce sont les MPME appartenant aux segments
de clientèle supérieurs qui ont le plus souffert de la crise économique en termes de chiffre
d’affaires
Description de la crise des services financiers
4) Analyse par segment de clientèle - surendettement
Par contre, ce sont plutôt les MPME de petite taille qui ont eu le plus de mal à rembourser
leur crédit
Description de la crise des services financiers
5) Analyse par ville – Sacrifices du surendettement
Kinshasa Goma
Travailler plus Travailler plus
Réduire l’effectif du 78% Économiser en 82%
Réduire l’effectif du Économiser en
de personnel de… renonçant à des… de personnel de… renonçant à des…
38,04%
61,03%
Oui Non
Les enquêtes quantitatives et les focus group montrent qu’il
continue à exister une demande de crédit substantielle.
Cependant, les focus group montrent aussi que de
nombreux chefs d’entreprise sont attentifs au contexte
économique et aux conditions d’octroi des crédits.
Causes de la crise des services financiers
1) Saturation du marché ?
Analyse de l’endettement croisé en RDC Evolution du taux d’endettement croisé de 2014 à 2018
Nicaragua 40 % 2009
Maroc 40 % 2009
Bosnie et
40 % / 39 % / 29 % 2007 / 08 / 09
Herzégovine
21 % (pays)
Pakistan 30 % (districts en crise)
2009
Causes de la crise des services financiers
1) Saturation du marché ?
Taux de Pénétration de Crédit
9%
8,07%
8%
7% 6,42%
5,78% 5,55%
6%
5%
3,78%
4% 3,27% 3,47%
3%
1,79% 1,94%
2%
1%
0%
RD Congo Gabon Ghana Kenya Nigeria Rwanda Senegal Ouganda Zambie
Plusieurs IMF de taille moyenne, souvent Même pour les IMF les plus performantes
soutenues par des opérateurs étrangers et les plus viables, certaines d’entre elles
spécialistes de la microfinance, ont avaient un PAR supérieur à 5 % fin 2014
rencontré des difficultés bien avant 2016 ou fin 2015 – mais, pour ces dernières
et ont été liquidées (I-Finance, Hope) ou cependant , la cause principale des
rachetées (Oxus, Opportunity impayés reste la crise économique
International)
Causes de la crise du secteur des services financiers
3) Crise économique ou causes internes ?
c) Secteur bancaire
Constat
Manque de données chiffrées fiables
En général, les banques universelles qui n’étaient pas présentes sur le secteur des PME
et ont décidé de s’y lancer ces dernières années ont fréquemment connu des PAR 30 >
20 %
Causes probables
Objectifs commerciaux trop ambitieux, pas de véritable phase pilote
Insuffisante adaptation de leur méthodologie d’octroi de crédits au
secteur des PME
Dispositif de suivi et de gestion des risques insuffisant
Forte accentuation de l’effort Ralentissement des décaissement dans
Evolution dans les méthodes : certains secteurs d’activité et segments
Implication dans le recouvrement Politique de crédit, analyse financière,
au plus haut niveau garanties revisitées
Répartition des rôles plus précise → Moins de crédits, diminu on des
Création de centre d’appels montants, réduction de la durée des
spécialisé crédits
Bonus recouvrement pour Conditions Cette évolution est fortement perçue par
Recouvrement
personnels non d’accès aux les clients (focus group)
des crédits
traditionnellement impliqué Crédits
• PAR 30 < 10 % =
bonne performance
en temps de crise
économique
Enseignements et recommandations
Impact des mesures prises sur l’encours des crédit / des dépôts
Progression de l’encours de crédit a ralenti depuis Une bonne progression de l’encours des dépôts
le début de la crise malgré la crise économique et le fort
3 institutions sur 7 n’ont pas pu réalisé une ralentissement de la création d’agences
croissance de 20% en trois ans. Toutes les institutions à l’exception d’une seule
Mais cette progression = bonne performance en ont réalisé une croissance de dépôts de plus de
temps de crise économique 20% sur la même période
Enseignements et recommandations
Impact des mesures prises sur la rentabilité des IF
• Au total, l’ensemble des
mesures prises par ces
IF leur a permis
d’améliorer leur
rentabilité (progression
entre 2016 et 2018)
• La rentabilité reste
cependant en général
faible compte tenu du
contexte économique
Enseignements et recommandations
Analyse critique des mesures prises par les IF
Les IF ont choisi de : L’augmentation de la
prioriser les mesures ayant tarification était justifiée quand
un impact à court terme la viabilité des IF est en jeu
reporter les Tarifica -
investissements Priorisation
tion L’existence d’une
Cela devrait se poursuivre réglementation sur le taux
tant que la reprise d’usure aurait pu représenter
économique n’est pas au une contrainte
rendez-vous Analyse
L’intérêt des IF à dépendre le
critique La faiblesse des échanges
moins possible de ressources d’information sur les crédits n’a
externes a été mis en évidence pas représenté un handicap
Cela devrait se poursuivre Échange majeur car l’endettement croisé
Refinance- est resté faible
sous réserve de la stabilité d‘informa
des dépôts liquides des clients ment Il faudrait cependant
- tion
comparés aux emprunts auprès renforcer l’échange des données
des fonds d’investissements pour mieux anticiper des crises
étrangers liée à la saturation du marché
Enseignements et recommandations
Mesures complémentaires à prendre à court terme
Préservation d’une bonne relation avec
Mesures d’accompagnement de leur personnel
un maximum de clients possible