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Département de mathématique
Centre régional des métiers de l’éducation et de formation - Fès - Meknès
-Siège principal-
Le symbole ✍ signifie :
A vos stylos et papiers! pour des démonstrations, corrections
d’exercices ou des constructions.
Ne cliquer ou scanner le code QR, à la fin du chapitre, que si
vous avez sérieusement essayé.
Remarque
(∗) est équivalente à chacune des assertions suivantes:
−−→
1 ∀M, N ∈ E , f (N) = f (M) + f⃗(MN).
−−−−−−−→ −−→
2 ∃O ∈ E , ∀M ∈ E : f (O)f (M) = f⃗(OM).
−−→
3 ∃O ∈ E , ∀M ∈ E : f (M) = f (O) + f⃗(OM).
Théorème
Une application affine f sur E est définie de façon unique par :
sa partie linéaire et l’image d’un point de E .
les images des points composant une base affine de E .
Théorème ✍
1 Une application affine f : E −→ F est bijective (resp. surjective,
injective) si et seulement si sa partie linéaire f⃗ est bijective (resp.
surjective, injective)
2 Si f est affine bijective, alors f −1 est affine bijective et f ⃗−1 = f⃗−1 .
3 Si f : E −→ F et g : F −→ G sont deux applications affines, alors
−→
gof est une application affine et gof = ⃗g o f⃗.
4 L’ensemble des applications affines bijectives de E dans E muni de
la loi de composition est un groupe dit groupe affine de E et est
noté GA(E ).
Remarque
L’application L : GA(E ) −→ GL(E⃗ ) définie par L(f ) = f⃗ est un
épimorphisme de groupe (homomorphisme surjectif).
Corollaires ✍
L’image directe et l’image réciproque d’un convexe par une
application affine sont aussi des convexes.
L’image de l’enveloppe convexe d’une partie par une application
affine est égale à l’enveloppe convexe de l’image de cette partie.
corollaire 2 ✍
Si f : E −→ F est une application affine, si A (resp. B) est un sous
espace affine de E (resp. de F ), alors f (A) (resp. f −1 (B))est un sous
espace affine de F (resp. de E ).
Théorème ✍
Soit f : E −→ E une application affine.
1 L’ensemble Inv (f ) des points invariants par f est soit vide, soit un
sous-espace affine de direction Inv (f⃗) = Ker (f⃗ − IdE⃗ ).
2 f⃗ − Id ⃗ surjective =⇒ Inv (f ) ̸= ∅.
E
3 Inv (f ) est un singleton =⇒ f⃗ − IdE⃗ est injective.
4 Si E est de dimension finie, les proprietés suivantes sont
équivalentes:
Inv (f ) est un singleton.
f⃗ − IdE⃗ est injective.
f⃗ − IdE⃗ est bijective.
1 n’est pas une valeur propre de f⃗.
(∃n ∈ N∗ ) : f n = IdE .
Définition
a1 (x1 − xA,1 ) + ... + an (xn − xA,n ) = 0 est une équation cartésienne de
l’hyperplan H.
Exemples
Une droite dans le plan affine ✍
Une droite dans l’espace affine ✍
Théorème (Droites concourantes dans un plan affine) ✍
Les trois droites
(D) : ax + by + c = 0
(D ′ ) : a′ x + b ′ y + c ′ = 0
(D”) : a”x + b”y + c” = 0
a b c
Sont parrallèles ou concourantes ⇐⇒ ∆ = a′ b′ c′ = 0.
a” b” c”
A.Lamrani Géométrie, deuxième chapitre : 13 / 21
IV- Quelques applications affines particulières
1- Translations
Une translation du vecteur u⃗ est l’application tu⃗ : E −→ E définie par
−−−
→
tu⃗ (M) = M ′ ⇐⇒ MM ′ = u⃗.
L’ensemble des translations d’un espace affines E est noté T (E ) et on a
(T (E ), o) ≃ (E⃗ , +).
Exercice ✍
Soit t une translation dans un espace affine E et soit X un sous espace
affine de E . Montrer que t(X )//X .
Exercice ✍
Montrer que pour toute application affine f : E −→ E et tout point
A ∈ E , il existe une unique décomposition f = tog où t est une
translation et g est une application affine laissant invariant le point A.
2- Dilatations
Pour k ∈ R; l’endomorphisme hk = kIdE⃗ est appelé homothétie
vectorielle de rapport k. On note par H(E⃗ ) l’ensemble des homothéties
de rapport k ∈ R∗ . (H(E⃗ ), o) est un sous groupe de GL(E⃗ ).
Définition
L−1 (H(E⃗ )) est appelé groupe des dilatations, ou groupe des
homothéties-translations de E noté D(E ) ou HT (E ).
Théorème ✍
On a H(E ) ∪ T (E ) = HT (E ) et H(E ) ∩ T (E ) = {IdE }
Théorème ✍
On a
1 tu⃗ ot⃗v = t⃗v otu⃗ = tu⃗+⃗v .
( −−→
2 hΩ,k ohΩ′ ,k ′ = tu⃗ avec u⃗ et ΩΩ′ colinéaires si kk ′ = 1,
hΩ′′ ,kk ′ avec Ω′′ ∈ (ΩΩ′ ) si kk ′ =
̸ 1
Exercice ✍
Soit f : E −→ E une application affine. On suppose que f transforme
toute droite (D) de E en une droite parallèle à (D).
Montrer que f est une translation ou une homothétie.
Définition
L’application f : E −→ E telle que : f /X = IdX et f⃗/Y ⃗ = ⃗0 est une
application affine dite projection affine de E sur X parallèlement à Y (ou
⃗ ) et est notée PX .
encore à Y
(
′
M′ ∈ X
On a : PX (M) = M ⇐⇒ −−−→
MM ′ ∈ Y ⃗
Théorème ✍
p application affine
p projection affine ⇐⇒
p 2 = p( ie: idempotent ).
Exercice ✍
Déterminer l’expression analytique dans R3 rapporté au repère affine
canonique (O, I , J, K ) de la projection sur (P) : 2x + 4y + 2z − 4 = 0
parallèlement à X = O + vect(⃗ u ) avec u⃗(1, −1, 2).
4-Symétries
Définition
1
L’application s telle que p = (IdE + s) soit une projection sur X
2
parallèlement à Y est dite symétrie affine par rapport à X parallèlement à
Y (ou encore à Y ⃗ ) et est noté sX .
( −
−− →
′ MM ′ ∈ Y⃗
On a sX (M) = M ⇐⇒
Le milieu de [MM ′ ] est dans X .
Théorème ✍
s application affine
s symétrie affine ⇐⇒
s 2 = IdE ( ie: involutive ).
5-affinité.
Définition
Soit P une projection affine sur X par rapport à Y et k ∈ R∗ . On appelle
affinité par rapport à X parallèlement à Y et de rapport k, l’application :
f = kIdE + (1 − k)p.
Remarques ✍
k = −1, on retrouve la symétrie affine associée à p.
Pour k = 1, f = IdE .
On a k ̸= 0, f est bijective et sa réciproque est l’affinité par rapport
1
aux mêmes sous espaces affines et de rapport
k
−1 1 1
f = IdE + (1 − )p.
k k
Exercice ✍
R3 étant rapporté à un repère affine canonique (O, I , J, K ). Étudier
′ ′ ′ ′
l’application f qui à M(x, y , z) associe M (x , y , z ) avec :
′
x = 3x + 4y + 2z − 4
′
y = −2x − 3y − 2z + 4
′
z = 4x + 8y + 5z − 8
Exercice ✍
Soit f : E −→ E une application affine telle que :