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Département génie industriel

Travaux pratique photovoltaïque

Préparé par :

Lahbib Chady ibrahim


Mejri hadil
Marzouki Malek
Mokrani Eya
Laouni Cyrine
Ben othmen Syrine
Khadhrani Asma
Khezami Nadia
Khemir Molka
Nabli Mayssa

Classe :

2éme génie industriel groupe A

Groupe2

Année universitaire : 2022/2023


TP1 : Etude des rayonnements incidents par un solarimètre

Objectif :
Découvrir les composants de base de l'énergie solaire.
Déterminer la relation entre l'intensité, le rayonnement et l'angle d'inclinaison.
A-Etude du rayonnement émis par une lampe à filament tungstène :
Expérience avec solarimètre
1. Montage
Soit le montage expérimental de la figure suivante, ce montage est constitué de :
• Une lampe de simulation (100W)
• Un support de lampe
• Un trépied orientable
• Un solarimètre
• Un milliampèremètre
• Un plan horizontal

2. Mesure

Alors, une fois le montage est réalisé, nous prenons les mesures en complétant le tableau suivant
pour différents angles d’inclinaison θ du solarimètre compris entre 0° et 75°.

L’angle θ est entre l’axe ∆ et la normale du plan du solarimètre.


Pour d= 40 cm :

θ° 0 10 20 30 40 50 60 70 75
I (mA) 0,22 0,21 0,2 0,18 0,15 0,14 0,1 0,08 0,06

Pour d=60 cm :

θ° 0 10 20 30 40 50 60 70 75
I (mA) 0,14 0,13 0,12 0,11 0,1 0,07 0,04 0,03 0,03

3. Traçage des courbes

Is = f(θ)
0,25
0,22
0,21
0,2
0,2 0,18
0,15
0,14 0,14
0,15 0,13
0,12
0,11
0,1 0,1
0,1 0,08
0,07
0,06
0,04
0,05 0,03 0,03

Is(mA) d=40 cm Is(mA) d=60 cm

4. Interprétation

Nous avons utilisé un solarimètre pour mesurer l'intensité du courant à deux distances
différentes, l'une à 40 cm et l'autre à 60 cm de la source lumineuse. Nos observations ont montré
que l'intensité du courant diminue à mesure que la distance entre le solarimètre et la source
lumineuse augmente. Nous avons également constaté que l'angle d'inclinaison de la source
lumineuse a une influence sur l'intensité du courant, une augmentation de l'angle d'inclinaison
entraînant une diminution de l'intensité du courant.

Ainsi, pour obtenir une intensité de courant plus élevée, il est conseillé de maintenir une
distance maximale entre le solarimètre et la source lumineuse tout en réduisant l'angle
d'inclinaison de la source lumineuse.
Expérience avec cellule photovoltaïque
1. Montage
On refait le même montage en remplaçant le solarimètre par une cellule photovoltaïque fournie
dans la figure suivante :

2. Mesure
Alors, une fois le montage est réalisé, nous dressons le tableau suivant pour différents angles
d’inclinaison θ de la cellule solaire. L’angle varie entre 0° et 75°.

Pour d= 40 cm :

θ° 0 10 20 30 40 50 60 70 75
I (mA) 110 110 105 100 95 90 80 60 50

Pour d=60 cm :

θ° 0 10 20 30 40 50 60 70 75
I (mA) 60 60 60 60 55 50 45 35 32
3. Traçage des courbes

Is = f(θ)
120 110 110
105
100
95
100 90
80
80
60 60 60 60 60
55
60 50 50
45
35 32
40

20

Is(mA) d=40 cm Is(mA) d=60 cm

4. Interprétation

Tout comme le solarimètre, pour optimiser l'efficacité de la cellule photovoltaïque, il est


recommandé de la placer avec un angle d'inclinaison réduit et à une distance relativement
proche de la source lumineuse. Cependant, nous avons remarqué que la cellule photovoltaïque
génère une intensité de courant plus importante que le solarimètre, même lorsque la cellule est
placée dans des conditions plus difficiles.

En effet, contrairement au solarimètre qui mesure simplement l'intensité de la lumière incidente,


la cellule photovoltaïque utilise la lumière pour produire de l'électricité. Ainsi, même si elle est
placée dans des conditions moins favorables, elle peut encore générer de l'électricité grâce à sa
capacité de conversion de la lumière en courant électrique.

En résumé, il est important de placer la cellule photovoltaïque avec un angle d'inclinaison réduit
et à une distance proche de la source lumineuse pour en optimiser l'efficacité, mais il est
également important de prendre en compte sa capacité intrinsèque à produire de l'électricité à
partir de la lumière.
B-Etude du rayonnement solaire :
On utilise le solarimètre pour mesurer la densité de puissance de la radiation solaire totale ou
de la radiation diffuse seulement. La faite de retrancher de la radiation solaire totale celle de la
radiation diffuse. Nous permettrons d’avoir la valeur de la radiation directe.

Après avoir placé le solarimètre dans le sens nord-sud (pour obtenir la mesure de la radiation
diffuse, on mettra la barre dans le sens Est-Ouest jusqu’à ce que son ombre se rejette sur
l’élément sensible à la lumière, qui est constitué par une cellule photovoltaïque. De cette façon,
en excluant la lumière directe, la mesure de la radiation n’est autre que celle diffuse.

1. Mesure

On va prendre les mesures demandées toutes les 10 minutes dans le tableau suivant. On donne
la valeur du facteur de puissance solaire F= 2.86 W/m2*mA

T Radiation diffuseꞱ Radiation totaleꞱ Radiation totale//


(min) (mA) (mA) (mA)
T0 0 0,21 0,56 0,095
T1 10 0,12 0,45 0,1
T2 20 0,25 0,55 0,11
T3 30 0,24 0,48 0,1
T4 40 0,2 0,53 0,11
T5 50 0,2 0,47 0,11
T6 60 0,21 0,51 0,1
2. Courbe

L'évolution des radiations en fct


de temps
0,6

0,5

0,4

0,3

0,2

0,1

0
Radiation diffuse Ʇ (mA)
Radiation totale Ʇ (mA)
Radiation totale// (mA)

3. Interprétation
On remarque que la courbe de radiation diffuse suit la courbe radiation
total.
En cas de rayonnement // : Radiation diffuse = Radiation totale // car
l’ombre de la barre ne se projette pas sur la partie sensible du rayonnement
du solarimètre.
Radiation totale Ʇ = Radiation diffuse + Radiation totale //
TP2 : Réponse électrique d’une cellule photovoltaïque en fonction
du rayonnement incident

Introduction

L'énergie solaire est une source d'énergie renouvelable de plus en plus utilisée dans le
monde entier. Les cellules photovoltaïques sont des dispositifs qui convertissent l'énergie
solaire en électricité en utilisant l'effet photoélectrique. Lorsque la lumière frappe une cellule
photovoltaïque, elle crée un flux de courant électrique. La quantité de courant électrique
produite dépend de l'intensité du rayonnement solaire incident et des caractéristiques de la
cellule elle-même. Dans cette introduction, nous allons discuter de la réponse électrique d'une
cellule photovoltaïque en fonction du rayonnement incident, et comment cela peut être utilisé
pour maximiser l'efficacité de la conversion d'énergie solaire en électricité.

1. L’objectif

L'objectif de l'étude de la réponse électrique d'une cellule photovoltaïque en fonction


du rayonnement incident est de comprendre comment la quantité d'énergie électrique
produite par la cellule dépend de l'intensité de la lumière solaire incidente. En comprenant
cette relation, il devient possible de concevoir des cellules photovoltaïques plus efficaces qui
maximisent la production d'électricité en fonction des conditions d'ensoleillement. Cette
connaissance peut également être utilisée pour optimiser la conception des systèmes
d'énergie solaire en choisissant la bonne combinaison de cellules photovoltaïques et de
dispositifs de stockage d'énergie, afin de répondre aux besoins en énergie d'une variété
d'applications, des petits appareils électroniques aux grands réseaux d'alimentation
électrique. En fin de compte, l'objectif est de maximiser l'efficacité de la conversion de
l'énergie solaire en électricité pour rendre l'énergie solaire plus compétitive en tant que
source d'énergie propre et renouvelable.

2. Courant produit par une cellule solaire pour différentes orientations

Le courant produit par une cellule solaire dépend de nombreux facteurs, tels que la
quantité de lumière solaire incidente, les caractéristiques de la cellule elle-même et
l'orientation de la cellule par rapport au soleil. L'orientation de la cellule par rapport au soleil
peut avoir un impact significatif sur la quantité d'énergie produite par la cellule.

Figure 1 : Montage expérimental pour la détermination des


courbes tension-courant pour différentes valeurs d'éclairage

3. Les observations

La quantité d'énergie produite par une cellule solaire est maximisée lorsque la cellule
est orientée perpendiculairement aux rayons solaires. Si la cellule est inclinée à un angle par
rapport au soleil, la quantité d'énergie produite par la cellule est réduite proportionnellement
à l'angle d'inclinaison. Par exemple, si une cellule solaire est inclinée à un angle de 45 degrés
par rapport au soleil, elle produira environ la moitié de la quantité d'énergie qu'elle produirait
si elle était orientée perpendiculairement aux rayons solaires.

De même, l'orientation de la cellule par rapport au soleil peut également affecter la


quantité d'énergie produite. Dans l'hémisphère nord, une cellule solaire orientée vers le sud
produira la quantité maximale d'énergie, tandis qu'une cellule orientée vers le nord produira
la quantité minimale d'énergie. Dans l'hémisphère sud, la situation est inversée, et une cellule
orientée vers le nord produira la quantité maximale d'énergie, tandis qu'une cellule orientée
vers le sud produira la quantité minimale d'énergie.

En fin de compte, il est important de prendre en compte l'orientation de la cellule solaire


lors de la conception d'un système d'énergie solaire pour maximiser la quantité d'énergie
produite par la cellule. Cela peut nécessiter des ajustements de l'angle et de l'orientation de
la cellule en fonction de l'emplacement géographique et des conditions d'ensoleillement
locales.

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4. Les tableaux pour différentes distances séparant la source et la cellule
solaire (40cm et 60 cm) :
D=40 CM
R(OHM) I(A) V(v) P(watt) P(watt) rendement
800 0 0,532 0 0 0%
500 0,002 0,527 0,001054 0,002 0,18%
400 0,002 0,516 0,001032 0,0016 0,18%
300 0,003 0,511 0,001533 0,0027 0,26%
200 0,004 0,506 0,002024 0,0032 0,35%
100 0,006 0,496 0,002976 0,0036 0,51%
80 0,007 0,495 0,003465 0,00392 0,59%
60 0,009 0,494 0,004446 0,00486 0,76%
40 0,014 0,491 0,006874 0,00784 1,18%
20 0,024 0,486 0,011664 0,01152 2,00%
10 0,048 0,472 0,022656 0,02304 3,88%
8 0,058 0,47 0,02726 0,026912 4,67%
6 0,073 0,442 0,032266 0,031974 5,53%
4 0,094 0,39 0,03666 0,035344 6,28%
2 0,121 0,307 0,037147 0,029282 6,37%
0 0,14 0 0 0 0,00%

➢ Pour d=40 cm

On a calculé la puissance électrique par deux méthodes P=V*I et P=I^2*R

I=f(V)
0,16
Icc
0,14
Pmax
Im 0,12

0,1

0,08

0,06

0,04

0,02

0
0 0,1 0,2
Vm
0,3 0,4 0,5 0,6
Vc0

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F

P=f(R)
0,04
Pmax
0,035
Figure 2 : courbe i=f(v)
0,03

0,025

0,02

0,015

0,01

0,005

0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900

Figure 3 : P=f(R)

➢ Pour D= 60

D=60 CM
R(OHM) I(A) V(v) P(watt) P(watt) rendement
800 0 0,49 0 0 0%
500 0,002 0,475 0,00095 0,002 0,03%
400 0,002 0,47 0,00094 0,0016 0,03%
300 0,003 0,465 0,001395 0,0027 0,04%
200 0,003 0,461 0,001383 0,0018 0,04%
100 0,006 0,46 0,00276 0,0036 0,09%
80 0,007 0,46 0,00322 0,00392 0,10%
60 0,009 0,46 0,00414 0,00486 0,13%
40 0,013 0,44 0,00572 0,00676 0,18%
20 0,023 0,39 0,00897 0,01058 0,29%
10 0,04 0,373 0,01492 0,016 0,48%
8 0,047 0,33 0,01551 0,017672 0,50%
6 0,03 0,3 0,009 0,0054 0,29%
4 0,06 0,27 0,0162 0,0144 0,52%
2 0,07 0,18 0,0126 0,0098 0,40%
0 0,75 0 0 0 0,00%

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I=f(V)
Icc
0,8

0,7

0,6

0,5

0,4

0,3

0,2

0,1

0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
-0,1 Vc0
-0,2

Figure 4 : courbe de I=f(V)

P=f(R)
0,018

0,016

0,014
Pmax
0,012

0,01

0,008

0,006

0,004

0,002

0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900

Figure 5 : courbe P=f(R)

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2) on a calculé le rendement de la cellule pour les différentes distances à l’aide de
formule de rendement

𝑃𝑐𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒
𝑆
𝜂= avec P incidente =Icc*Fc
𝑃 𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒

Avec Fc= 1,667 W 𝑚−2 𝐴−1

• Pour d=40 icc= 0,14 ; Pour d=60 icc= 0,75

5. Commentez

En comparant les deux tableaux de résultats, on peut remarquer que la distance de la


cellule solaire utilisée dans le deuxième tableau est plus grande que celle utilisée dans le
premier tableau. Cependant, malgré cette différence de distance, les rendements obtenus
sont assez similaires, avec une différence de seulement quelques pourcentages.

Cela peut être dû à plusieurs facteurs, tels que la qualité de la cellule solaire utilisée, les
conditions environnementales lors des mesures, ou encore les instruments de mesure eux-
mêmes.

En général, un rendement plus élevé signifie que la cellule solaire est capable de
convertir une plus grande partie de l'énergie lumineuse incidente en énergie électrique
utilisable. Cependant, il est important de noter que le rendement ne doit pas être le seul
critère de sélection d'une cellule solaire, car d'autres facteurs tels que le coût, la durabilité et
la fiabilité peuvent également être importants en fonction des applications et des utilisations
prévues.

Il est donc important de considérer différents paramètres pour évaluer la qualité d'une
cellule solaire, et de choisir celle qui convient le mieux à l'application spécifique pour laquelle
elle est destinée.

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Conclusion

La réponse électrique d'une cellule photovoltaïque dépend directement du


rayonnement incident, c'est-à-dire la quantité de lumière qui frappe la cellule. Plus le
rayonnement incident est important, plus la cellule produit de l'électricité.

Lorsque le rayonnement incident est faible, la cellule photovoltaïque a un rendement


plus faible car elle produit moins d'électricité. Cependant, même à faible rayonnement, la
cellule photovoltaïque peut tout de même produire de l'électricité, bien que cela soit moins
efficace.

De plus, le rendement d'une cellule photovoltaïque dépend de ses caractéristiques


propres, comme le matériau utilisé, le nombre de couches de cellules, la température, la
distance etc. Il est donc important de choisir une cellule photovoltaïque adaptée à l'utilisation
prévue afin d'obtenir un rendement optimal.

En conclusion, la réponse électrique d'une cellule photovoltaïque dépend à la fois du


rayonnement incident et des caractéristiques de la cellule elle-même. C'est pourquoi il est
essentiel de comprendre les deux pour pouvoir choisir la meilleure cellule pour une
application donnée et optimiser ainsi son rendement.

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TP 3 : CONVERSION DE L’ENERGIE
Piles à combustible
1. Etude du module solaire :

1.1 Description d’un module solaire :

Un module solaire est un assemblage de cellules photovoltaïques qui convertissent la lumière


du soleil en électricité. Les modules solaires sont la base des systèmes d'énergie solaire qui
produisent de l'électricité à partir de l'énergie solaire. Un module
solaire typique se compose de plusieurs cellules photovoltaïques encapsulées dans un
matériau résistant aux intempéries, comme le verre trempé. Les cellules photovoltaïques sont
reliées électriquement entre elles et à un connecteur de sortie qui permet de raccorder le
module à un système d'énergie solaire ou à un dispositif électronique. Le matériau de la
plaque de base, qui supporte les cellules photovoltaïques, peut être en aluminium ou en acier
inoxydable pour la plupart des modules solaires, ou en plastique pour les modules solaires
souples. Les cellules photovoltaïques sont souvent recouvertes d'une fine couche d'antireflet
qui permet d'augmenter leur efficacité en réduisant la réflexion de la lumière solaire.
Les modules solaires sont disponibles dans une grande variété de tailles, de formes et de
puissances. La puissance de sortie d'un module solaire est généralement mesurée en watts-
crête (Wc), ce qui correspond à la puissance maximale que le module peut produire dans des
conditions d'irradiance et de température standardisées.

1.2 Caractéristique du module solaire :


b) on mesure l’intensité I et la tension V pour les différentes valeurs de résistance R :

R(Ω) V(V) I(A) P(W)

0 0.0869 0.0922 0,008012

1 0.1329 0.0749 0,009954

2 0.1789 0.0582 0,010412

4 0.4806 0.0985 0,047339

6 0.6851 0.1012 0,069332

8 0.4703 0.0550 0,025867

10 1.0736 0.1006 0,108004

20 1.4673 0.0681 0,099923

40 2.5102 0.0660 0,165673

60 3.0876 0.0487 0,150366

80 3.6912 0.0477 0,17607

100 3.6401 0.0377 0,137232

300 3.7065 0.136 0,050408

500 3.9877 0.0094 0,037484


1000 4.0491 0.0047 0,017901

10000 4.0491 0.0016 0,006388

100000 3.8088 0.0010 0,0064

1000000 3.9928 0.0009 0,004049

infini 3.9999 0.0001 0,004049

I=f(V)
0,12

0,1

0,08

0,06

0,04

0,02

• La valeur de l’intensité du court-circuit correspond à Icc=0.1006 A


P=f(V)
0,2

0,18

0,16

0,14

0,12

0,1

0,08

0,06

0,04

0,02

• La valeur de MPP est 0.369 w au point (Vmpp= 0,12, Immp= 3,08)

• La puissance absorbée par unité de surface reçue par le module solaire est lié a
l’intensité du court-circuit par la relation :

𝐏𝐚𝐛𝐬𝐨𝐫𝐛é𝐞 = 𝐅. 𝐈𝐜𝐜. 𝐬
On a 𝑆 = 12.5 𝑐𝑚2

𝐹 = 2.86 𝑊/𝑚2𝑚𝐴

D’où la puissance absorbée par le module solaire est égale à 1.4 W

• Le rendement maximal du module :

𝐏𝐞𝐥𝐞𝐜 𝟎.𝟑𝟔𝟗
𝜂= = = 26.4%
𝐏𝐚𝐛𝐬𝐨𝐫𝐛é𝐞 𝟏.𝟒

• Les origines des erreurs des incertitudes liées au résultat :


1- Erreurs de mesure : Les erreurs de mesure peuvent être causées par des facteurs
tels que le calibrage inexact de l'équipement de mesure, la dérive des capteurs de
température et de lumière, la variation de la position du dispositif de mesure par
rapport à la cellule, etc.
2- Incertitudes environnementales : Les performances des cellules photovoltaïques
sont directement influencées par les conditions environnementales, telles que
l'irradiance solaire, la température, l'angle d'incidence de la lumière, etc. Des
variations de ces paramètres peuvent entraîner des incertitudes dans les résultats de
mesure.
3- Hétérogénéité du matériau : Les cellules photovoltaïques poly cristallines sont
constituées d'un matériau semi-conducteur composé de multiples cristaux. Les
défauts de cristal, les impuretés et les variations de la taille des grains peuvent
conduire à des variations de performance entre les différentes parties de la cellule,
ce qui peut affecter les résultats de mesure.

En somme, les erreurs et les incertitudes qui peuvent affecter les résultats de
mesure du rendement des cellules photovoltaïques poly cristallines peuvent
provenir de plusieurs sources et doivent être soigneusement évaluées pour garantir
la précision des résultats.

2. Etude de l’électrolyseur PEM

L’électrolyseur PEM est un électrolyseur à membrane échangeuse de proton, relié à 2 cuves


de forme cylindrique et permet de produire les gaz hydrogène et oxygène à partie seulement
de l’eau et de l’électricité.

Figure : Image de l’électrolyseur PEM

2.1. Caractéristique de l’électrolyseur


a)

▪ L'électrolyseur est un dispositif qui permet de produire de l'hydrogène en utilisant de


l'électricité pour décomposer l'eau (H2O) en ses composants, à savoir l'hydrogène (H2)
et l'oxygène (O2). Ce processus est appelé électrolyse de l'eau.
▪ Le rôle principal de l'électrolyseur est donc de produire de l'hydrogène à partir de l'eau
en utilisant de l'électricité. L'hydrogène ainsi produit peut être utilisé comme
combustible dans des piles à combustible pour produire de l'électricité, comme
carburant pour les véhicules à hydrogène, ou comme matière première pour l'industrie
chimique.
On établit l’équation bilan de la réaction d’électrolyse :

Lors d’une électrolyse , il se produit :


Le schéma représente un électrolyseur de type PEM qui utilise une membrane échangeuse de
protons pour séparer la cathode de l'anode.

• À l'anode, l'eau (H2O) est oxydée par la perte d'électrons pour former des ions
hydrogène (H+) et des électrons (e-) selon la réaction :
2H2O(l) → O2(g) + 4H+(aq) + 4e-

• À la cathode, les ions hydrogène (H+) reçoivent des électrons (e-) et se réduisent pour
former de l'hydrogène moléculaire (H2) selon la réaction :
4H+(aq) + 4e- → 2H2(g)

La membrane échangeuse de protons permet de séparer les réactions d'oxydation et de


réduction et de transporter les ions hydrogène (H+) de l'anode à la cathode tout en empêchant
les électrons de passer. L'électrolyte assure la conductivité ionique nécessaire pour la réaction
électrochimique et maintient les conditions optimales pour la réaction à l'anode et à la
cathode.

b)

Figure : Montage utilisé pour la caractérisation courant-tension de l’électrolyseur

c) Compléter le tableau :

R V I P
0 0 0 0
1 0,01 0,081 0,00081
3 0,026 0,2 0,0052
5 0,027 0,45 0,01215
10 0,044 0,65 0,0286
15 0,046 0,88 0,04048
20 0,047 1,17 0,05499
30 0,056 1,4 0,0784
40 0,057 1,63 0,09291
50 0,058 1,84 0,10672
100 0,0589 1,99 0,117211
300 0,059 2,32 0,13688

d) Tracage de la courbe I=f(V) :

COURBE DE I=f(V)
2,5
2
1,5
I

1
0,5
0

2-2 Performance de l’électrolyseur :


a)
Rendement de Farady

VH2(cm^3) T(s) V(volt) I(VOLT) P(w)


0 0 0 0 0
2.5 2.33 1.5184 0.054 0.0819936
5 5:18 1.5233 0.065 0.0990145
7.5 8:34 1.5133 0.0577 0.08731741
10 13:25 1.5286 0.0975 0.1490385
15 22:34 1.5237 0.0839 0.12783843
20 30.43 1.5133 0.0933 0.14119089

b)
VH2=F(T)
25
20
20
15
VH2(cm^3)

15
10
10 7.5
5
5 2.5
0
0
0 2.33 5.18 8t(s)
.34 13.25 22.34 30.43

La courbe de VH2 en fonction du temps est une droite linéaire, on peut donc conclure que VH2 peut
s’écrire sous la forme : VH2=a×t avec a=pente de la courbe.

D’après l’équation de réaction : 2H+ + 2e → H2, on a :

➢ nH2 =n(e) ∕ 2

➢ nH2 =VH2 ∕ VM
VH2 = nH2 × VM= (n(e) ∕ 2) × VM

Or n(e)= (I × t) / F (En fait, 1e→1F=96500 C.mol-1) et VM=RT ∕ P (loi des gaz parfaits pour 1mole)

D’où :

➢ VH2=I×t×R×T ∕ 2F×P

𝑅.𝐼.𝑇.𝑡
Finalement, on obtient la relation : VH2= avec Z=2.

Calcul du rendement de Faraday :

A chaque durée du temps t, on calcule la valeur de VH2 produites puis le rendement de Faraday
quilui est associé.

Les valeurs de VH2 prooduite obtenues sont indiquées dans le tableau suivant :

t(s) vh2(produite)
233 0.00159405
518 0.004265751
834 0.006096692
1325 0.016367142
213 0.002264091
30.43 0.000359696

Maintenant, nous pouvons calculer le rendement de Faraday pour chaque expérience en utilisant la quantité de H2 produite
expérimentalement et la quantité théorique de H2 :

La formule pour calculer la quantité théorique de H2 produite est donnée par :


VH2 théorique = (I * t * n * F * E°) / (2 * R * T * P)
où :
I est l'intensité en ampères
t est le temps en secondes
n est le nombre d'électrons transférés par molécule de H2 (dans ce cas, n = 2 car la réaction produit 2 H+ et 2 e-)
F est la constante de Faraday (96 485 coulombs/mol)
E° est le potentiel standard de la réaction de production de H2 en volts (dans ce cas, E° = 1,23 V pour la réaction H+ + e- -
> 1/2 H2)
R est la constante des gaz parfaits (8,314 J/(mol·K))

t(s) vh2(theorique )
233 0.00019
518 0.000338
834 0.000546
1325 0.000831
213 0.000306
3043 0.00422
Le rendement de Farady :

t(s) rendement
233 94.24
518 93.5
834 94.34
1325 94.76
213 95.41
3043 94.28

Les résultats montrent un rendement de Faraday important . La puissance consommée par la pile à combustible est
presque égale à la puissance théorique qu’elle doit recevoir.

3. Etude de la pile à combustible PEMFC

3.1 Description de la pile à combustible PEMFC


Une pile à combustible (Proton Exchange Membrane Fuel Cell) est un générateur
électrochimique d'énergie permettant de transformer directement l'énergie chimique d'un
combustible (hydrogène, hydrocarbures, alcools,...) en énergie électrique sans passer par
l’énergie thermique.
Elle fonctionne sur le monde inverse de l'électrolyse de l'eau. Ici, on supprime la source de
tension, on alimente en hydrogène et oxygène et on constate l'apparition d'une tension électrique
entre les deux électrodes : le dispositif est devenu un générateur électrique qui fonctionnera
aussi longtemps qu'il sera alimenté.
Pour cela elle est constituée de deux électrodes (anode et cathode) séparées par un
électrolyte, matériau qui bloque le passage des électrons mais laisse circuler les ions.
Le combustible à base d'hydrogène H2 est amené sur l'anode. H2 va se transformer en ions
H+ et libérer des électrons qui sont captés par l'anode. Les ions H+ arrivent sur la cathode où
ils se combinent aux ions O2 constitués à partir de l'oxygène de l'air, pour former de l'eau. C'est
le transfert des ions H+ et des électrons vers la cathode qui va produire un courant électrique
continu à partir de l'hydrogène.

3.2 Caractéristique de la pile à combustible


a) On a réalisé le schéma prouvé au-dessous puis on a connecté l’électrolyseur au module solaire pour
produire un volume de dihydrogène de 5cm₃ :

b) on mesure l’intensité I et la tension V pour les différents valeurs de résistance R :

R(Ω) V(V) I(A) P(W)

0 0,2487 0,12045 0,02995592

1 0,3173 0,1058 0,03357034

3 0,3459 0,0869 0,03005871

5 0,4397 0,07547 0,03318416

10 0,5726 0,05398 0,03090895

15 0,639 0,04193 0,02679327

20 0,6697 0,03474 0,02326538


30 0,70041 0,02411 0,01688689

40 0,72086 0,01887 0,01360263

50 0,73108 0,0152 0,01111242

70 0,7464 0,01363 0,01017343

90 0,7464 0,01258 0,00938971

100 0,7668 0,00891 0,00683219

300 0,82311 0,00314 0,00258457

500 0,8384 0,00262 0,00219661

1000 0,86401 0,00157 0,0013565

5000 0,88446 0,00105 0,00092868

10⁴ 0,89468 0,00105 0,00093941

5*10⁴ 0,8998 0,00105 0,00094479

107 0,8998 0,00105 0,00094479

c)Traçage des courbes :

V=f(I)
0,14
0,12
0,1
0,08
V(V)

0,06
0,04
0,02
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
I(A)
P=f(I)
0,04
0,035
0,03
0,025
P(W)

0,02
0,015 P(W)
0,01
0,005
0
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12 0,14
I(A)

d. interprétation

- La puissance délivrée tend à diminuer lorsque le courant augmente, ce qui traduit une
efficacité de la conversion plus mauvaise.

-On peut distinguer sur la courbe caractéristique V-I de la pile PEMFC, trois domaines
différents, qu’on appelle également courbes de polarisation :

(a) polarisation d’activation.

(b) polarisation ohmique.

(c) polarisation de concentration (ou transport de masse).

Le potentiel réel de la cellule décroît par rapport au potentiel thermodynamique d’équilibre


quand le courant débite, cette déviation est due aux pertes irréversibles appelées polarisations
η (surtension) qui sont : la polarisation d’activation, la polarisation ohmique et la polarisation
de concentration.

3.3 Performance de la pile à combustible

b) Pour le même schéma on laisse l’électrolyseur produire 20cm₃ de dihydrogène puis interrompe la
tension d’alimentation. On prend R=0 Ω.

VH2 (cm₃) t(s) V(Volts) I(A) P(W)

20 0 0,08 0,08

17,5 230 0,08 0,08 0,0064

15 350 0,08 0,11 0,0088

12,5 485 0,1 0,12 0,012

10 605 0,11 0,12 0,0132

moyenne 0,0925 0,1075 0,0101

c) Traçage de courbe :

VH2=f(t)
25

20
VH2(cm3)

15

10
VH2(cm₃)

0
0 200 400 600 800
t(s)

La courbe de VH2 en fonction du temps est une droite linéaire, on peut donc conclure que VH2 peut
s’écrire sous la forme : VH2=a×t avec a=pente de la courbe.

D’après l’équation de réaction : 2H+ + 2e → H2, on a :

➢ nH2 =n(e) ∕ 2
➢ nH2 =VH2 ∕ VM
.

➢ VH2 = nH2 × VM= (n(e) ∕ 2) × VM

Or n(e)= (I × t) / F (En fait, 1e→1F=96500 C.mol-1) et VM=RT ∕ P (loi des gaz parfaits pour 1mole)

D’où :

➢ VH2=I×t×R×T ∕ 2F×P

𝑅.𝐼.𝑇.𝑡
Finalement, on obtient la relation : VH2= avec Z=2.

(Remarque : Les VH2 trouvés sont en m3)


➢ VH2 = nH2 × VM= (n(e) ∕ 2) × VM

Or n(e)= (I × t) / F (En fait, 1e→1F=96500 C.mol-1) et VM=RT ∕ P (loi des gaz parfaits pour 1mole)

D’où :

➢ VH2=I×t×R×T ∕ 2F×P

𝑅.𝐼.𝑇.𝑡
Finalement, on obtient la relation : VH2= avec Z=2.
𝐹.𝑃.𝑍

(Remarque : Les VH2 trouvés sont en m3)

Calcul du rendement de Faraday :

A chaque durée du temps t, on calcule la valeur de VH2 théorique puis le rendement de Faraday qui
lui est associé.

Les valeurs de VH2 théoriques obtenues sont indiquées dans le tableau suivant :

𝑉𝐻2(𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒)
Les rendements de Faraday (ȠFi= ) à chaque t sont donnés dans le tableau ci-dessous :
𝑉𝐻2(𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚é)

La valeur finale de rendement de Faraday est obtenue par cette formule :


𝛴Ƞ𝐹𝑖 0.93+0.976+0.984+0.92
ȠF = = × 100 = 95.3%
𝛴𝑖 4

Interprétation :

Cette valeur de rendement est élevée (95.30%).


La puissance consommée par la pile à combustible est presque égale à la puissance théorique
qu’elle doit recevoir.
c- On calcule les rendements énergétiques pour chaque t et leur moyenne :

Le rendement énergétique réel de l’électrolyseur est :

Ƞ=4.23%

Interprétation :

Cette valeur de rendement est très faible. Le rendement diminue avec le temps, cela est dû aux
pertes. En fait, les piles à combustible ont également des pertes, en raison de la perméabilité
interne de la membrane ainsi que des phénomènes de polarisation qui génèrent une chute de
tension dans la pile à combustible. Cela signifie qu'il est impossible de convertir 100% des
gaz en énergie électrique.

4. Etude du système complet


a- Le rendement du système est égal au produit des rendements de cellule, de l’électrolyseur
et de la pile :

Ƞ=Ƞcellule×Ƞ l’électrolyseur×Ƞpile=12 ,71×84×4 ,23=0.453%(a changé)

L'un des intérêts majeurs d'une pile à combustible est de pouvoir utiliser l'énergie contenue
dans l'hydrogène, produit à partir d'énergies renouvelables tel que le solaire, et de pallier ainsi
à leur intermittence, tout cela sans émission de CO2 ni de particules fines, avec un rendement
de plus d'environ 50%.

b- Il s’agit d’un vecteur d’énergie (ou énergie secondaire). En effet, le rayonnement solaire
est une source renouvelable d’énergie « primaire ». Générée à partir de la transformation
d’une source d’énergie (rayonnement solaire dans notre cas) au moyen d’un système de
conversion, l’électricité et l’énergie mécanique est une énergie « secondaire ».
c- Une énergie propre, verte, décarbonée… Le photovoltaïque permet de réduire l’empreinte
carbone d’un bâtiment ou d’autres infrastructures en phase d’exploitation. Les récents progrès
techniques de l’industrie du photovoltaïque, mais aussi la disponibilité de données et d’outils
d’évaluation de plus en plus fiables offrent des réponses aux questions sur la pertinence du
photovoltaïque dans un projet qui vise à réduire son empreinte écologique.

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