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Brian Hurley
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Brian Hurley
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brianhurley@wse.ie
12 Sep. 2012
Résumé
L'origine du vent est le soleil. Le vent provient de l'énergie du soleil qui tombe
sur la surface terrestre. Ce processus continuera aussi longtemps que le soleil
existera, et se trouve être renouvelable dans des applications pratiques. Il crée
des courants de convection, c'est-à-dire un mouvement d'air dû à un
changement de densité et de pression. On peut comprendre le fonctionnement
de la circulation globale en développant deux modèles simplifiés des
processus produisant ce phénomène. Sont examinées ici les principales causes
des vents, la force gravitationnelle, la force des gradients de pression, la force
de Coriolis, la force centrifuge, et la force de friction. Sont également
comparées les zones majeures, l'Arctique, les zones tempérées et les zones
tropicales.
Introduction
L'origine du vent est le soleil. Le vent provient de l'énergie du soleil qui tombe
sur la surface de la terre. Ce processus continuera aussi longtemps que le soleil
existera, et se trouve être renouvelable dans des applications pratiques. Grâce
à l'orientation de la surface de la terre au niveau de l'équateur, par rapport aux
rayons du soleil, ces derniers frappent la terre à des angles plus optimaux. Par
conséquent, l'air près de la surface dans les régions tropicales est davantage
chauffé que celui des régions polaires. Cela crée des courants de convection
dans l'atmosphère, c'est-à-dire un mouvement d'air dû à un changement de
densité et de pression. Ce mouvement d'air est la principale cause des vents.
Planétaire >3,000km
Synoptique 300 à 3,000km
Méso-échelle 2 à 300km
Micro-échelle 2mm à 2km (1)(2)(3)
Principales causes des vents à l'échelle globale (ou planétaire)
1. Force gravitationnelle
Elle est liée à la masse de l'air et est dirigée de manière perpendiculaire à la
surface de la terre. Elle est en général largement compensée par les forces des
gradients de pression qui eux se dirigent vers le haut.
3. Force de Coriolis
Elle est due au fait que la surface de la terre se déplace à différentes vitesses
lorsque l'on se déplace de l'équateur vers les pôles. C'est une force apparente.
Elle rentre en jeu seulement s'il y a déplacement de l'air.
Force centrifuge = V2 / R
V étant la Vélocité du vent
et
R étant le rayon de la trajectoire
5. Force de friction
Ceci est causé par le souffle du vent sur la surface rugueuse de la Terre.
Force de friction = - kV
V étant la Vitesse du vent
et
K étant une constante liée à la rugosité
• Polaire (P) – formée vers les pôles nord et sud, au-dessus de 60°.
• Tropical (T) – formée entre plus ou moins 30° de l'équateur.
• Arctique (A) – formée au-dessus de l'Arctique.
• Continentale (c) – formée au-dessus des larges zones terrestres.
• Maritime (m) – formée au-dessus des océans. (3)
Pendant que ces masses d'air se déplacent autour de la terre, elles peuvent
commencer à accumuler d'autres caractéristiques. Les 6 classes de masses d'air
influençant l'Irlande et le Royaume-Uni sont les suivantes :
Front Polaire
réf: http://en.wikipedia.org/wiki/Air_mass
(9)
Circulation de l'Atmosphère à l'Echelle Globale (ou planétaire)
- Modèle Simple de la Circulation Globale
C'est le flux moyen pendant une période suffisamment longue qui permet de
négliger les variations causées par les systèmes météorologiques, mais qui
reste assez courte pour capter les variations saisonnières et mensuelles. Les
principales influences sur la circulation générale de l'atmosphère sont :
• les différentielles de chaleur
• la rotation de la planète
• la topographie
Si l'on se base sur ces hypothèses, la circulation de l'air sur Terre devrait
correspondre à l'illustration présentée en Figure 1. Dans cette illustration, chaque
hémisphère comporte une zone de circulation tridimensionnelle.
Illustration 1: Zone simplifiée de circulation globale (planétaire) de l'air (5).
Comme décrit dans le diagramme ci-dessus, l'air à la surface circule depuis les
pôles vers l'équateur. Quand il atteint l'équateur, l'air s'élève verticalement par
des processus de convection et de convergence. Quand il atteint le sommet de la
troposphère, il commence à circuler de nouveau de manière horizontale.
Toutefois, la direction du flux est alors dirigée de l'équateur vers les pôles. Arrivé
aux pôles, l'air dans l'atmosphère supérieure descend ensuite vers la surface de la
Terre pour achever son cycle.
Modèle de Circulation Globale (planétaire) à 3 zones
Si l'on annule la première hypothèse selon laquelle la Terre n'effectue pas de
rotation dans l'espace, alors les écoulements décrits s'en trouvent altérés. Les
écoulements atmosphériques méso-échelle se rapprocheraient davantage de la
circulation globale réelle sur Terre. La rotation planétaire causerait le
développement de 3 zones de circulation dans chaque hémisphère plutôt qu'une
seule zone (voir Illustration 2). Ces 3 zones sont connues sous les noms de :
cellule de Hadley; cellule de Ferrel ; cellule Polaire.
Structure
Zone Tropicale
Il existe différentes définitions de la zone tropicale. L'une d'elles nous
intéressant ici serait :
"Une zone tropicale est une région dans laquelle le vent souffle à l'origine
depuis l'est (approximativement ± 30° latitude), région de mousson exclue.
Les vents d'échange d'Est s'extraient de la haute pression subtropicale jusque
dans la dépression équatoriale. Ils convergent en la Zone de Convergence
Intertropicale (ITCZ), que l'on décrit normalement comme une bande
intermittente de nuages dans la ceinture de basse pression ou de dépression
équatoriale." (9)
La météorologie diffère de celle des mi-latitudes, qui est dominée par des
cyclones synoptiques liés à des radients forts en température de l'air et en
densité. À large échelle, l'atmosphère à mi-latitude est notée 'baroclinique',
alors que les conditions barocliniques à ces échelles se trouvent
habituellement dans les tropiques. Les masses d'air sont plus homogènes. Les
variations de température sont moindres. La force de Coriolis est à peine
présente. Les changements météorologiques viennent des petites différences
entre les gradients de vitesse du vent ou des petites différences dans le
réchauffement. L'atmosphère tropicale est en quasi-inertie thermique à cause
des courants de surface chauds dans l'océan et la couche de barrière planétaire
humide. Les circulations tropicales, telles que les systèmes de pression semi-
permanentes, les moussons, ainsi que les composants dépendant en longitude
de la circulation générale expliquent la faible variabilité de fréquence des
cyclones tropicaux, comparée à la forte variabilité de fréquence des
circulations générales à mi-latitude (9).
Zone Arctique
Les vents sont dominés en hiver par les basses pression au-dessus de
l'Atlantique Nord au voisinage de l'Islande, et dans le Pacifique Nord au
voisinage des Iles Aléoutiennes. Une intense haute pression est localisée en
Sibérie près du Lac Baïkal. De plus, des zones de haute pression plus faible
existent au-dessus de la Mer de Beaufort et de l'Amérique du Nord.
Les vents sont plus faibles en hiver qu'en été. Ceci est lié à l'inversion (vents
présents en hiver, et donc moindres en été), qui a tendance à découpler les
vents supérieurs, plus forts, des vents de surface. En hiver, les gradients de
température côtière sont moindres qu'en été (10).
Vents Thermiques
La brise de bord de mer est l'un des vents thermiques les plus connus. Elle
résulte en la différence de température entre la surface terrestre et la surface
maritime, ainsi que dans les différents taux de refroidissement de la mer et de
la terre pendant le jour et la nuit. Que ce soit la température terrestre ou la
température maritime, celle de jour a bien davantage d'effet que celle de nuit,
qui elle a un effet rafraichissant. L'effet du jour et l'effet de la nuit agiraient en
association avec l'effet de pression régionale pour créer des zones de pression
plus localisées.
Air chaud
ascendant Air froid descendant
terre
Brise de mer
Brise de terre
vent
Nuages se dissipant
Vent Chinook
Réchauffement Adiabatique
Clair et Sec
ref: Wikipedia
Vents de Gravité
Un autre vent de flanc de montagne se forme dans certaines parties du monde
à cause de processus autres que le drainage d'air froid gravitationnel décrit
précédemment. Cet autre type de vent est dû aux vagues de gravité
stationnaires, qui créent une force d'impulsion vers le bas et qui apportent un
flux d'air chaud, depuis les couches supérieures jusqu'à la surface. On les
trouve dans un flux d'air ouest sur les flancs est des Montagnes Rocheuses,
mais ces vents peuvent aussi survenir dans des zones non-montagneuses (11).
Vents de Fosse
Un effet parfois observé dans les régions montagneuses sont les vents de
fosse. On connait ce phénomène par exemple dans la Passe d'Altamont en
Californie, dans les Montagnes Tehachapi au sud de Bakersfield en Californie,
dans la Gorge de Colombia au niveau de la frontière entre l'Oregon et l'Etat de
Washington aux États-Unis, ou dans le Détroit de Gibraltar entre le sud de
l'Europe et l'Afrique du Nord. De par la présence d'une forte différence de
pression de chaque côté d'un caractère topographique, le vent cherche à sortir
de cette fosse, arrive aussi à en sortir, comme d'une cheminée sous pression,
avec une grande intensité.
Courant de Nuit
Un autre phénomène d'intérêt affectant notamment les vents des Grandes
Plaines des États-Unis qui descendent ensuite jusqu'au Colorado et au Texas,
est le jet nocturne de bas niveau (12). On le remarque davantage au printemps
et en été. Il a été observé qu'il avait pour effet la génération de plus hauts
vents, plus verticaux, dans la couche de l'atmosphère dans laquelle les
éoliennes opèrent la nuit. Un phénomène de jet a également été observé en
Chine (13).
Références:
Auteurs contributeurs :
David Cotton, Satellite Observing Systems, Godalming, UK
Tim Hewson, UK Meteorological Office/University of Reading, UK
David Malmquist, RPI/BBSR
Robert Muir-Wood, Risk Management Solutions, Inc., London, UK
Jean Palutikof, Climatic Research Unit, University of East Anglia, UK
Balaji Rajagopalan, Lamont-Doherty Earth Observatory of Columbia, USA
Andrew Robertson, University of California at Los Angeles, USA
Walt Robinson, University of Illinois, USA
Mark Saunders, Benfield Greig Hazard Research Centre, University College
London, UK
Torben Schmith, Danish Climate Centre, Denmark
David Simmons, Benfield Greig ReMetrics, London, UK
8. Stull, Roland B., Meteorology for Scientists and Engineers 2nd Edition.
Brooks/Cole, Cengage Learning, 2000
13. A diagnostic study of the low-level jet during TAMEX IOP 5, CHEN Y.-
L. ; CHEN X. A. ; ZHANG Y.-X. ; Univ. Hawaii Manoa, school ocean earth
sci. technology, dep. meteorology, Honolulu HI 96882, ETATS-UNIS