Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le pouvoir du subconscient
Comment exploiter le pouvoir de la psychologie, de
la communication et des techniques de manipulation
pour obtenir enfin tout ce que vous voulez
« Empire of Books » (EoB).
Avec « Empire of Books », une plate-forme a é té cré ée, dont la priorité
absolue est de fournir à ses lecteurs des connaissances passionnantes
et des idé es novatrices.
Nous proposons une incroyable varié té de guides de haute qualité ,
remplis à ras bord de pré cieuses connaissances d’experts, ainsi que de
conseils et de mé thodes utiles.
Grâ ce à nos anné es d’expé rience dans le domaine de l’é dition, les
principales marques de fabrique des livres de « Empire of Books » sont
apparues : contenu solide et haute qualité de la mise en page,
pré paration minutieuse des informations avec des explications simples
et conception professionnelle.
Chez nous, les auteurs en herbe et les experts expé rimenté s disposent
d’une plate-forme pour pré senter leur domaine d’expertise.
EoB est synonyme de livres passionnants et riches en informations,
publié s en é troite collaboration avec des experts à succè s!
https://t1p.de/opk4
En savoir plus sur l’auteur Justus Kronfeld
J ustus Kronfeld est né en 1985 à Hanovre. Il a passé son enfance et sa
jeunesse dans sa ville natale, où il a dû apprendre à gé rer les crises
dè s son plus jeune â ge, son pè re é tant victime d'un accident tragique.
Kronfeld parvint à surmonter ces dif iculté s et, par la suite, s'inté ressa
de plus en plus à la psyché humaine.
Il dé cida d'é tudier la psychologie. Aujourd'hui, il est auteur. De plus, il
organise des workshops sur le dé veloppement de la personnalité avec
grand succè s.
Son objectif a toujours é té d'aider les autres : Dans ses livres, il offre à
ses lecteurs un ensemble d'aides qui leur permettent de mieux
affronter la vie quotidienne et de travailler sur eux-mê mes.
Justus Kronfeld
Pour plus d’informations sur l’auteur à succè s Justus Kronfeld, visitez
sa page d’auteur sur Amazon.
https://t1p.de/nd9k
CONTENU
PNL POUR DÉBUTANTS
Qu’est-ce que la PNL?
Le développement de la PNL
Le sens du mot PNL
À quoi sert la PNL, dans quels domaines est-elle bénéfique?
Qu’allez-vous apprendre dans ce guide?
Notes sur l’u lisa on de la PNL
Quelle est la technique qui vous convient le mieux?
Concept de soi
PrEconceptions
Comment traitons-nous l’information?
Canaux de percep on
Submodalités de notre percep on
Entraînez votre propre percep on
Facteurs influençant la percep on
Comment utiliser votre perception pour vous in luencer
positivement
Techniques de communication
Calibration
MODELE de communication
Signaux non verbaux
Mouvement des yeux - Indices d’accès
METAMODELE DU LANGAGE
Omission
Généralisa on
Distorsion
Rapport, PACING et LEADING
En quoi le rapport est-il important?
Reconnaître le rapport
Affiner le rapport pas à pas, grâce au pacing
LEADING
Le MODELE Milton
Généralisa on
Omission
Distorsion
Applica on
REsolution des con lits
Posi ons de percep on 1-2-3
L’ANCRAGE
Me re en place un ancrage
Relier des ancrages
Écraser une ancre
Ancrage au sol
La technique du Swish
Recadrage en six ETAPES
Recadrage
Physiologie
La technologie du diamant
FAST PHOBIA
Mé thode intelligente
TRAVAIL SUR LA LIGNE DU TEMPS
La STRATEGIE de Walt Disney
LA NEGOCIATION des PARTIES
Mot de la in
Sources
Introduction à la programmation
neurolinguistique (PNL)
Q U ’ E S T- C E Q U E L A P N L ?
V ous ê tes-vous dé jà demandé pourquoi certaines personnes
ré ussissent tellement mieux que d’autres dans leur domaine de
compé tence? Comment ces experts parviennent-ils à obtenir des
ré sultats impressionnants alors que d’autres é chouent? Y a-t-il des
modè les de comportement qui sont absents chez les autres? Qui ré ussit
et qui é choue? La fameuse formule du succè s existe-t-elle inalement?
Le développement de la PNL
Au dé but des anné es 1970, les scienti iques amé ricains Richard
Bandler (*1950) et John Grinder (*1939) se sont posé la mê me
question. A in d’obtenir la formule tant convoité e qui distingue la
personne moyennement compé tente de celle qui ré alise des
performances exceptionnelles, les scienti iques ont pris comme
modè les trois personnes ayant une grande in luence dans le domaine
de la psychothé rapie :
Fritz Perls, fondateur de la Gestalt thé rapie, Virginia Satir, fondatrice
de la thé rapie familiale, et Milton H. Erickson, un psychiatre qui a
contribué à façonner l’hypnothé rapie moderne.
A in de communiquer au grand public les comportements et la
pensé e des thé rapeutes in luents et de les rendre utilisables, Bandler et
Grinder ont dé veloppé un modè le qui fournit un ensemble
d’informations et de techniques orienté es vers l’application pour
observer, s’approprier et reproduire les modè les comportementaux des
individus qui ré ussissent : la programmation neurolinguistique (PNL en
abré gé ) est né e. Les scienti iques ont proposé un modè le de thé rapie et
de communication qui pré sente les aspects suivants :
1. Un ensemble d’outils qui peuvent ê tre utilisé s pour observer,
dé velopper et reproduire l’excellence dans n’importe quel
domaine ;
La PNL vous offre les outils dont vous avez besoin pour mieux vous
connaı̂tre d’une nouvelle maniè re. Cette prise de conscience de votre
propre perception vous offre de nouvelles possibilité s d’action, qui
peuvent ê tre utilisé es pour amé liorer votre communication avec les
autres ou pour vous dé velopper personnellement, a in que vous vous
rapprochiez aussi un peu plus de vos objectifs.
Linguistique
Le terme « linguistique » fait ré fé rence à la communication avec soi-
mê me et avec les autres. Notre langage verbal ainsi que notre langage
non-verbal – c’est-à -dire la posture, les gestes et les expressions
faciales – sont exploité s par la PNL qui nous enseigne quels signaux
notre interlocuteur envoie, comment nous y ré agissons et comment
nous communiquons nous-mê mes nos pensé es et nos sentiments.
Programmation
« Programmer » implique de reconnaı̂tre comment nous sommes
programmé s, mais aussi d’apprendre à nous reprogrammer, c’est-à -dire
à modi ier nos comportements de maniè re ciblé e. Il ne s’agit pas de
changer toute votre personnalité , mais plutô t de rendre plus
accessibles les aspects mê mes de votre personnalité qui simpli ient le
chemin vers vos objectifs. Vous pouvez é galement utiliser la PNL pour
modé liser positivement votre é tat inté rieur – vos pensé es et vos
sentiments – de maniè re ciblé e. La PNL peut donc ê tre ré sumé e comme
un ensemble de techniques qui utilisent les bases de la perception
humaine pour é tablir une communication permettant une meilleure
compré hension avec ceux qui nous entourent, pour in luencer
positivement nos é tats internes et pour exploiter nos forces de
caractè re a in d’atteindre nos objectifs.
Améliorer la communication
Vous aimeriez apprendre à mieux communiquer vos sentiments et vos
pensé es et à mieux comprendre votre interlocuteur a in de pré venir les
con lits? Pour ce faire, vous devez d’abord comprendre la façon dont
vous et votre interlocuteur traitez et interpré tez les signaux de
l’environnement. Pour cela, je vous recommande de parcourir les
sections « Techniques de perception » et « Techniques de
communication » avant de commencer certains exercices.
Établir la con iance
Vous souhaitez é tablir une meilleure connexion avec une connaissance
ou vos collè gues de travail? Là encore, la compré hension de la
perception et de la communication sont des conditions pré alables à
l’apprentissage de techniques plus dé taillé es pour é tablir la con iance
avec votre interlocuteur dans la section « Rapport, rythme et
direction » (à partir de la page 30).
Canaux de perception
La premiè re é tape du stimulus externe consiste à franchir le seuil
neural. Cela signi ie que le stimulus doit ê tre suf isamment fort pour
gé né rer un signal neural à travers nos cellules sensorielles et que vous
pouvez le percevoir. Les systè mes perceptifs humains peuvent ê tre
divisé s en perception visuelle (voir), perception auditive (entendre),
perception olfactive (sentir), perception gustative (sentir) et sensibilité .
La sensibilité comprend la perception tactile (toucher), mais aussi la
sensibilité de surface et de profondeur, c’est-à -dire la perception de la
douleur, de la pression, de la tempé rature ou des vibrations. En gé né ral,
la perception des stimuli externes est appelé e exté roception. En outre,
nous avons ce que l’on appelle une interception, c’est-à -dire la
perception et le traitement des stimuli internes, des impressions et des
informations. Cela inclut la perception kinesthé sique : la sensation de
sa propre position et de son mouvement dans l’espace.
Lorsque nous faisons l’expé rience de quelque chose, cette
expé rience est repré senté e par un ou plusieurs canaux sensoriels. C’est
pourquoi, dans le contexte de la PNL, nos canaux sensoriels sont
appelé s canaux de repré sentation.
Par exemple, pensez à une expé rience particuliè re. Que voyez-vous,
qu’entendez-vous, que respirez-vous, que goû tez-vous ou que sentez-
vous? Quelles sont les sensations pré dominantes et que vous associez à
ce souvenir?
La plupart des gens utilisent principalement un seul canal de
repré sentation. La PNL distingue, par exemple, le type visuel, qui
perçoit plus visuellement les expé riences passé es et les situations
pré sentes, le type auditif, qui pré fè re percevoir les sons de son
environnement, et le type kinesthé sique, qui perçoit principalement sa
propre sensation corporelle lors d’une action ou d’un souvenir. Bien sû r,
les gens ne sont pas limité s à un seul canal de repré sentation, mais
utilisent toujours tous leurs sens pour la perception, et ceci dans les
combinaisons et caracté ristiques les plus diverses. Cependant, l’un de
ces systè mes de repré sentation est gé né ralement pré dominant.
Exemple :
Imaginez la situation suivante : un couple est assis à la table du petit-
dé jeuner le matin. La femme dit quelque chose à son mari. Pendant
qu’elle lui parle, il regarde constamment son journal. Elle se met en
colè re et l’accuse de ne pas l’é couter. Mais il a entendu chaque mot
qu’elle a prononcé et se sent accusé à tort. Dans le cas pré sent, elle ne
comprend pas que son mari se ie moins qu’elle à son canal de
perception visuelle, mais qu’il est plutô t du type perception auditive.
Sans contact visuel, elle a l’impression qu’il ne l’é coute pas.
Il est trè s probable qu’une telle situation se produise dans votre vie
ou qu’elle se soit dé jà produite. Grâ ce à la PNL, vous apprendrez à
reconnaı̂tre quel canal de perception votre interlocuteur utilise, ce qui
vous aidera à communiquer entre vous en vous comprenant mieux.
Vous l’apprendrez dans le chapitre « Techniques de communication ».
Submodalités de notre perception
Nos canaux perceptifs peuvent faire plus que distinguer le type de
stimulus. En divisant une perception en ses sous-caté gories
individuelles, nous accé dons à ce que l’on appelle les sous-modalité s de
nos systè mes de repré sentation individuels. Grâ ce aux sous-modalité s
de notre systè me de repré sentation visuelle, vous pouvez, par exemple,
faire la distinction entre les couleurs et le noir et blanc ou entre le
proche et le lointain, ainsi que percevoir le mouvement et la
profondeur. Notre canal auditif est capable de localiser les sons en trè s
peu de temps et de distinguer les diffé rents volumes et tonalité s. Le
canal de perception kinesthé sique est é galement capable non
seulement de traiter des stimuli sensibles provenant de l’exté rieur et de
l’inté rieur, mais aussi de distinguer les plus ines nuances de
sensations, comme les diffé rences de tempé rature, de pression et de
poids, ainsi que de sentir la structure d’une surface ou de dé tecter les
plus petites vibrations dans l’air.
Pour vous attribuer un type de perception et pour dé velopper une
conscience de votre propre perception, vous pouvez faire les exercices
suivants.
Exemple :
Voici un exemple extrê me : il y a peu de temps, vous avez perdu un ê tre
cher. La vie quotidienne est dif icile pour vous, vous ne pouvez pas vous
concentrer et chaque petite chose vous rappelle votre perte. Aprè s une
pé riode de deuil, beaucoup de personnes ont du mal à se ré insé rer dans
la vie quotidienne. Peut-ê tre craignez-vous qu’au travail ou dans le
train, par exemple, une situation quelconque ne dé clenche une
explosion é motionnelle?
Les exercices suivants vous permettront d’apprendre à contrô ler vos
é motions en utilisant votre perception comme un outil. Dans ce cas, il
est important que vous sachiez si vous vous trouvez actuellement dans
un environnement sû r et si vous voulez laisser libre cours à vos
sentiments, ou si vous vous trouvez dans une situation inapproprié e
dans laquelle vous ne voulez pas ê tre dé passé par vos sentiments. Tout
d’abord, vous devez reconnaı̂tre, dé crire et exprimer ces sentiments.
Pratique :
1. La premiè re é tape consiste à affecter un ou plusieurs canaux
perceptifs à un souvenir. Quel type de stimulus a dé clenché ce
souvenir? Un panneau publicitaire devant lequel vous passiez
souvent avec votre proche? Une chanson en particulier? Un
é tranger portant le mê me parfum, peut-ê tre? Prenez conscience de
la cause de vos é motions.
Exercice – Calibration
1. Demandez à la personne de penser à quelqu’un qu’elle aime
beaucoup. Observez l’expression de son visage pendant que vous
faites cela.
Pratique :
Le ton de la voix :
1. La personne parle-t-elle rapidement ou lentement, clairement ou
non? Cherche-t-elle souvent ses mots ou parle-t-elle aisé ment? Le
ton est-il stable ou change-t-il, devenant plus haut ou plus bas?
Une personne qui parle vite et qui hé site souvent est probablement
dans un é tat de plus grande é motivité qu’une personne qui parle
lentement et de maniè re luide.
La posture :
2. Quelle est la posture de votre interlocuteur? Est-il debout ou
affalé ? Ses bras sont-ils ostensiblement croisé s? Les é paules sont-
elles voû té es ou affaissé es? Des é paules voû té es peuvent indiquer
un é tat de tension, tandis qu’une posture affaissé e peut signaler la
tristesse.
Gestes de la main :
3. Votre interlocuteur fait-il des mouvements de main rapides ou
lents? Dans quelle direction ses mains se dé placent-elles, en
s’é loignant ou en se rapprochant de la personne, par de petits ou
de grands mouvements? Par exemple, les paumes des mains
tourné es vers l’exté rieur sont souvent un signe de l’attitude
ouverte de la personne face à la situation de conversation.
Mê me si vous avez identi ié les signaux individuels d’une personne,
il vous manque encore une é tape importante pour les interpré ter
correctement : chacun exprime bien plus que des signaux sé quentiels
individuels à chaque seconde. La combinaison de ces signaux est
cruciale pour vous permettre de comprendre l’é tat interne de la
personne. Les psychologues Paul Ekman et Wallace Friesen ont divisé la
communication non verbale en cinq caté gories. Par exemple, l’un
d’entre eux a montré que lorsque les mouvements de la tê te et des
mains se produisent simultané ment, le sens des mots prononcé s est
particuliè rement mis en valeur.
4. La mé moire des sons et des bruits est repré senté e par un
mouvement de l’œil au milieu à gauche.
6. Si vous avez un dialogue inté rieur avec vous-mê me, vous regardez
souvent en bas à gauche.
Pratique :
1. Imaginez un kangourou rayé bleu et jaune avec un chapeau rouge.
Avez-vous remarqué que vos yeux se dé placent dans une certaine
direction?
Exemple :
Votre petite amie vous demande : « Comment vas-tu aujourd’hui? »
Vous ré pondez : « Bien. » Vous omettez le fait que votre journé e de
travail é tait en fait stressante, car vous avez fait une promenade
ensoleillé e pendant votre pause dé jeuner et avez inalement é té
satisfait de votre journé e.
Dans ce cas, il serait problé matique d’omettre que vous ê tes en fait
plus stressé . Laisser de cô té des informations qui contribuent de
maniè re signi icative à votre humeur actuelle peut ê tre une source
potentielle de con lit. Votre amie ne peut pas deviner que vous ê tes
stressé et fatigué et que vous n’avez pas envie de partager davantage
sur votre journé e par vous-mê me. Imaginez que votre amie a passé une
super journé e et qu’elle vous en parle de façon animé e, alors que vous
ê tes de plus en plus agacé au point de lui dire quelque chose de
blessant comme : « Peux-tu arrê ter de parler autant! » Votre amie vous
ré pondra certainement : « Quel est ton problè me? » et une dispute
s’ensuivra.
Pour é viter une telle situation, il faut faire attention à la quantité
d’informations contenues dans les ré ponses de votre interlocuteur. En
posant des questions pré cises, on peut dé couvrir une omission. Les
omissions peuvent ê tre facilement dé couvertes en recherchant les
é lé ments individuels d’une phrase. Elles font ré fé rence aux personnes
impliqué es (qui?), aux raisons de quelque chose (pourquoi?), au temps
(quand?), à l’espace (où ?), ou à la maniè re dont quelque chose a é té fait
(comment?). Par exemple, dans une phrase grammaticalement correcte
comme « Je rencontre Tina », il manque des informations importantes
pour comprendre son contexte : quand vous rencontrez-vous? Où vous
rencontrez-vous? Pourquoi vous rencontrez-vous?
Les omissions peuvent se cacher dans n’importe quel é lé ment d’une
phrase. Cela signi ie qu’elles peuvent porter sur le substantif, le verbe,
l’objet ou l’adjectif. Il manque alors des informations importantes pour
cet é lé ment a in de pouvoir dire quelque chose de maniè re
compré hensible.
Vous devez faire cette tâ che. - Que se passe-t-il si je ne fais pas cette
tâ che?
Je n’ai pas le droit d’agir ainsi. - Qu’est-ce qui vous empê che d’agir
ainsi?
Généralisation
L’extrapolation de l’information est appelé e gé né ralisation. Ce iltre
est é galement important pour nous permettre de gagner du temps.
Nous ne pouvons pas vé ri ier tout ce que nous vivons à chaque fois
pour voir à quoi ressemble normalement quelque chose et à quoi
ressemble une exception à cette rè gle. Lorsque vous racontez vos
expé riences, il est beaucoup plus facile de dire que personne ne gagne
jamais de concours que de dire que vous n’avez jamais eu la chance de
gagner quoi que ce soit. Comme une gé né ralisation concerne votre
propre expé rience, il est probable que vous n’ayez jamais connu qu’une
seule des deux options. Toutefois, il se peut qu’une autre personne n’ait
jamais expé rimenté que l’autre option. Les deux parties sont
convaincues que leur expé rience est toujours vraie, ce qui peut
entraı̂ner des malentendus et des con lits.
Exemple :
Le feu de circulation sur le chemin de votre travail est toujours rouge et
vous dites : « Le feu de circulation à l’intersection x est toujours rouge. »
Votre interlocuteur a eu la chance d’arriver toujours au bon moment au
feu vert et dit : « Ce n’est pas vrai, le feu est toujours vert ».
Un autre exemple : votre partenaire vous demande : « Pourquoi t’es-
tu mis sur ton 31? Vous ré pondez : « Je t’ai dit que j’avais une ré union
importante. Tu ne m’é coutes jamais! »
Une gé né ralisation est, dans certains cas, plus facile à reconnaı̂tre
qu’une omission, car elle peut ê tre ré vé lé e par certains mots-clé s. Des
mots comme « toujours », « jamais », « tous », ou « personne » sont
rarement approprié s, car il y a toujours des exceptions pour certaines
situations.
Absence de référence
Cependant, les gé né ralisations peuvent é galement ê tre dé celé es par un
manque de ré fé rence, comme « Il ne faut pas mentir ». On pourrait se
demander ici : « Qui exactement ne devrait pas mentir?
1. Vous pouvez ré pé ter une gé né ralisation de l’interlocuteur en
questionnant, en exagé rant. Cela pourrait ressembler à : « Je ne
peux faire con iance à personne. », et vous demandez : « N’as-tu
vraiment jamais pu faire con iance à quelqu’un? »
2. Vous pouvez vous renseigner plus pré cisé ment sur le contexte de
cette gé né ralisation. Par exemple, « Ta con iance a-t-elle dé jà é té
abusé e? Par qui? »
Manque de symétrie :
La gé né ralisation peut é galement ê tre dé couverte en é tablissant un lien
entre vos propres suppositions et vous-mê me, par exemple : « La
personne ne m’a pas souri » - « Ai-je souri à la personne? » ou « Mon
ami ne fait plus attention à moi » - « Est-ce que je fais attention à mon
ami? »
Équation :
Un autre type de gé né ralisation est l’é quation. Ici, deux expé riences
sont lié es et perçues comme identiques, par exemple : « Chaque fois
que je rentre à la maison, tu es de mauvaise humeur. Tu ne m’aimes
plus » - « Etre de mauvaise humeur signi ie-t-il toujours ne plus
aimer? »
Distorsion
Le troisiè me iltre de notre perception est la distorsion de
l’information. Elle est façonné e par notre interpré tation individuelle
d’une expé rience. Il y a distorsion lorsque nous cherchons des
justi ications à un é vé nement, tentons de blâ mer quelqu’un, ou
essayons d’interpré ter ce que disent les autres. Dans de nombreux cas,
nos interpré tations sont limité es par nos croyances, nos attitudes et
nos expé riences. Par consé quent, nous avons une marge de manœuvre
restreinte pour les options de ré ponse dans une conversation. Nous
voyons la structure de surface de notre interlocuteur à travers un iltre,
nous interpré tons l’information a in de l’adapter à nos expé riences et
nous renvoyons ensuite des informations dé formé es.
Une distorsion peut fonctionner comme des lunettes roses. Si vous
ê tes nouvellement amoureux, vous ne percevez que les qualité s
positives de votre partenaire. Vous interpré tez chacun de ses
comportements comme quelque chose de positif et vous trouvez un
cô té bé né ique à toutes ses qualité s né gatives.
Cependant, les distorsions peuvent é galement avoir un effet né gatif
sur notre perception. En nous mettant dans certaines situations ou
mê me en imaginant à l’avance comment quelqu’un pourrait ré agir à
nos paroles, notre perception est biaisé e. Si vous entamez une
conversation avec une certaine attente, vous pouvez formuler vos
phrases de maniè re passive-agressive, mê me si votre interlocuteur n’a
pas encore con irmé vos craintes.
Exemple :
Par exemple, vous voulez demander à votre partenaire s’il souhaite
sortir avec vous ce soir. Dans le passé , il lui est arrivé d’annuler parce
qu’il voulait sortir avec ses amis. A l’é poque, vous avez é té trè s dé çu et
triste. Vous imaginez maintenant que votre partenaire annule à
nouveau, et le sentiment de dé ception revient. Il se peut mê me que
vous vous sentiez tellement impliqué dans la situation que vous
imaginez que votre partenaire est agacé par votre question. Vous
pensez qu’il ne veut plus rien faire avec vous et qu’il appré cie toujours
beaucoup plus le temps passé avec ses amis. Peut-ê tre qu’il ne vous
aime plus assez et que la relation est sur le point de se terminer de
toute façon? Vous entrez donc dans la conversation avec un mauvais
pressentiment. Avant mê me que vous ayez prononcé le premier mot,
les expressions de votre visage et votre posture trahissent une humeur
hostile. Vous dites : « De toute façon, tu pré fè rerais probablement
refaire quelque chose avec tes amis, comme tu le fais toujours. Si jamais
il te reste du temps pour moi, nous pourrons en in sortir dı̂ner ce soir ».
Votre partenaire ne ré agira certainement pas avec enthousiasme à ces
reproches. Vous l’avez virtuellement pré programmé pour qu’il ré agisse
exactement comme vous l’aviez pré vu. Peut-ê tre ré pondra-t-il : « Quel
est ton problè me? Je n’ai annulé qu’une seule fois, n’est-ce pas? » Un
con lit peut donc rapidement survenir en raison de ce type de
distorsion.
Cause - Effet
Si nous supposons que notre interlocuteur gé nè re certains sentiments
en nous par ses paroles, il s’agit d’une distorsion. Nos sentiments ne
sont pas gé né ré s par les autres, mais toujours à l’inté rieur de nous-
mê mes. Si vous dites que votre interlocuteur vous fait vous sentir mal,
vous le dé peignez comme responsable, et vous-mê me comme une
victime qui n’a pas d’autre choix que de se sentir ainsi.
Par exemple, vous dites : « Vous me rendez triste ». Votre
interlocuteur est maintenant responsable de vos sentiments né gatifs, se
sentant peut-ê tre lui-mê me injustement traité ou coupable. Cependant,
il pourrait aussi ré pondre : « En quoi exactement je vous rends triste? »
Si vous expliquez ce que telles ou telles paroles ont dé clenché chez
vous, votre interlocuteur pourra peut-ê tre pré ciser ses mots, ce qui
aura pour effet de supprimer votre tristesse.
Lecture de pensées
A travers nos expé riences, nous avons en nous des idé es pré conçues
conscientes ou inconscientes sur des conversations ou des situations
qui in luencent nos attentes envers une autre personne. Lorsque nous
sommes pris dans ces attentes, nous pouvons percevoir nos idé es
pré conçues comme ré elles. Dans la conversation, nous pré sentons des
hypothè ses dé initives sur ce que pense notre interlocuteur sans lui
donner la possibilité de s’expliquer. Nous agissons pratiquement
comme si nous pouvions lire dans ses pensé es. Nos suppositions sur les
pensé es de l’autre sont souvent caché es dans nos suppositions sur
nous-mê mes. Nous projetons ce que nous pensons inconsciemment de
nous-mê mes sur ce que l’autre personne pourrait penser.
Par exemple : vous avez inconsciemment le sentiment de ne pas
avoir ré pondu à certaines attentes. Votre interlocuteur n’a pas encore
fait de commentaires à ce sujet, et pourtant vous dites : « Vous attendez
toujours tant de moi ». Votre interlocuteur, bien sû r, ne peut pas
comprendre d’où cela vient. Il pourrait demander : « Qu’est-ce que
j’attends exactement de vous? »
Omission de l’orateur
Lorsqu’on é nonce une hypothè se sans faire ré fé rence à l’auteur de la
rè gle ou à la personne à laquelle elle s’applique, l’information est
vé hiculé e comme si elle é tait universelle. Certaines rè gles sont le
produit de notre morale subjective et ne peuvent ê tre appliqué es de
maniè re gé né ralisé e. Par consé quent, vous ne devriez pas toujours
accepter toutes les rè gles, mais plutô t vous demander qui les a é tablies.
Par exemple, à l’af irmation « On ne peut pas faire ça », vous pourriez
ré pondre « Qui le dit? Pourquoi ne peut-on pas faire cela? »
Vous avez maintenant appris trois violations du mé tamodè le. Dans
vos futures conversations, soyez attentifs aux indices, formulations et
remarques spé ci iques. Cela vous aidera à reconnaı̂tre rapidement,
dans les mots de votre interlocuteur, les omissions, les gé né ralisations
et les distorsions. Si vous vous y exercez, vous serez en mesure de
ré pondre plus consciemment aux accusations à l’avenir. La rè gle est la
suivante : au lieu de se sentir attaqué , il suf it de demander à nouveau!
R A P P O RT, PA C I N G E T L E A D I N G
Avez-vous dé jà eu l’impression de vous entendre d’emblé e avec une
personne que vous venez de rencontrer? Que vous é tiez
immé diatement sur la mê me longueur d’onde, comme si vous vous
connaissiez depuis toujours? Peut-ê tre avez-vous é galement observé
d’autres personnes interagir entre elles et, sans comprendre les mots
prononcé s, avez-vous pu constater qu’elles s’entendaient bien.
En PNL, ce lien est appelé rapport. Le rapport est une base
importante en PNL pour communiquer avec succè s avec les autres et
é tablir une connexion mutuelle. Il ne s’agit pas seulement de la
connexion verbale entre eux, mais surtout des signaux non verbaux.
Rapport vient du mot « rapporter » qui signi ie à la fois « retourner »
et « transmettre ». Ici, il peut ê tre compris comme une relation ou un
lien marqué par la compré hension.
Lorsque vous avez é tabli un rapport avec une personne, vous le
remarquez : vous ressentez un lien de con iance avec cette personne,
vous vous respectez mutuellement, vous vous sentez à l’aise et en
sé curité avec l’autre, mê me si vous ê tes diffé rent. Il ne s’agit pas d’ê tre
toujours d’accord, mais de respecter les opinions de l’autre et de ne pas
se sentir attaqué lorsqu’elles diffè rent des vô tres. Il s’agit de
comprendre que le point de vue ou les valeurs d’une personne ne
re lè tent pas l’ensemble de sa personnalité , et que ce dé saccord ne doit
pas se ré percuter sur votre lien ou votre amitié avec cette personne. La
PNL est conçue pour vous aider à porter cette ré alisation
instinctivement dans votre subconscient lorsque vous interagissez avec
ceux qui vous entourent.
Reconnaître le rapport
Le rapport n’est pas quelque chose que l’on peut allumer et é teindre.
Il faut de la pratique et beaucoup de ré pé titions pour é tablir un rapport
et l’appliquer instinctivement.
Avant d’essayer d’é tablir un rapport, vous devez reconnaı̂tre
comment il se manifeste dans votre relation avec vos amis et vos
proches.
Le rapport ne peut ê tre cré é selon des rè gles ixes applicables à tous.
Le rapport est individuel et dé pend de votre propre personnalité et de
celle de votre interlocuteur.
Pour reconnaı̂tre comment VOUS é tablissez des rapports, vous
pouvez modé liser la communication entre vos proches. Vous trouverez
ci-dessous un exercice pour vous aider à reconnaı̂tre les rapports.
2. Pensez maintenant à une personne avec laquelle vous n’ê tes pas
sur la mê me longueur d’onde, mais que vous aimeriez bien ê tre :
quels signaux cette personne envoie-t-elle et quels signaux lui
renvoyez-vous?
Comme il peut ê tre dif icile de savoir avec qui vous avez é tabli un
rapport et avec qui ce n’est pas le cas, prenez le temps de ré pondre à
quelques questions par é crit :
Nom de la personne?
Relation avec cette personne?
Comment aimeriez-vous changer votre relation avec cette
personne?
Comment ce changement affecterait-il votre relation?
Ce changement vaut-il votre temps et votre é nergie?
Qu’est-ce qui est important pour l’autre personne en ce moment,
quels sont ses problè mes?
Connaissez-vous quelqu’un qui a dé jà é tabli un rapport avec cette
personne?
Comment communiquent-ils entre eux?
Que pouvez-vous prendre en charge?
Quelle est la premiè re é tape?
Exemples :
Lâ chez tout ce qui vous rend tendu – c’est à vous de dé cider ce qui
cause votre tension.
Vous avez toujours su que toutes les options s’offraient à vous – vous
pouvez dé cider vous-mê me quelles sont vos options.
Il est bon de se dé tendre – la rè gle est pré senté e comme universelle.
Vous pouvez l’accepter et dé cider de la maniè re dont vous voulez vous
dé tendre.
Vous pouvez vous permettre de lâ cher prise – les mots de possibilité
vous donnent une marge de manœuvre pour dé cider.
Omission
Les omissions peuvent elles aussi ê tre utiles pour dé clencher
certains souvenirs ou perceptions chez l’auditeur. En omettant – c’est-à -
dire en effaçant – des dé tails, l’auditeur est amené à donner au message
sa propre signi ication et à dé clencher en lui certaines é motions.
Exemples :
Tout le monde peut aimer, et personne ne vit l’amour comme vous –
vous aussi, vous pouvez aimer. Vous dé cidez comment vous aimez.
Vous vous sentez plus lé ger – la comparaison est omise, vous pouvez
vous-mê me sentir la diffé rence dans votre é tat.
Quelque chose en vous s’agite – la ré fé rence est omise. Vous pouvez
dé cider vous-mê me de ce qui se passe exactement en vous.
Vous remarquez que quelque chose change – les verbes sont omis.
Vous pouvez percevoir par vous-mê me ce que vous remarquez et
comment les changements se produisent.
Vos expé riences vous renforceront – le substantif est omis. Vous seul
connaissez vos expé riences et pouvez-vous ré fé rer à ce qui vous vient à
l’esprit en premier lieu.
Distorsion
Les distorsions peuvent ê tre utilisé es dans le modè le Milton pour
dé clencher certains fantasmes chez l’auditeur. En é voquant un
fantasme, on peut observer les expressions faciales et les gestes de
l’auditeur et les utiliser pour la calibration. Ainsi, a in de comprendre
les perceptions de votre interlocuteur et de construire un rapport,
l’utilisation consciente de distorsions peut vous aider à dé clencher
certains é tats chez l’auditeur.
Exemples :
Dé tendez-vous complè tement. Laissez-vous aller. Vous verrez peut-ê tre
quelque chose d’inté ressant sous vos yeux. L’idé e ici est de susciter un
fantasme. La formulation est non spé ci ique et vous ê tes libre de
dé cider quelles sont les choses inté ressantes, le cas é ché ant, qui
apparaissent dans votre esprit. Le fantasme peut dé clencher en vous un
é tat à la fois né gatif et positif.
Peut-ê tre vous demandez-vous où ce voyage va vous mener. – Il
s’agit d’induire en vous un fantasme, dans lequel il vous appartient
entiè rement de dé cider de la direction que prendra le voyage.
Le fait de savoir que vous ê tes sur la bonne voie est censé vous aider
– Ici, un lien de cause à effet est formulé , ce qui vous laisse encore de
nombreuses possibilité s d’interpré tation.
Puisque vous ê tes dé tendu, vous pouvez vous laisser aller. – Là
encore, une hypothè se est faite sur la relation de cause à effet. Ces
formulations sont particuliè rement utiles lorsque l’orateur et l’auditeur
ont dé jà é tabli un rapport. L’orateur peut utiliser ces formulations pour
commencer à guider le client dans la conversation et la transe
(leading).
Quelle partie du corps voulez-vous dé tendre en premier? – Ici, on
suppose que vous commencez tout d’abord à vous dé tendre. La
possibilité de ne rien relâ cher est supprimé e. Vous avez la liberté de
dé cider par où vous voulez commencer.
Application
Le modè le Milton n’est pas seulement utilisé en thé rapie. Dans la
vente aussi, des formulations non spé ci iques peuvent ê tre plus utiles
que des mots concrets. Le vendeur ne peut pas savoir à l’avance à
quelles descriptions spé ci iques le client ré pondra. On utilise des
gé né ralisations et des omissions dans les formulations pour in luer sur
l’inté rieur du client. Le client peut se faire sa propre idé e du produit en
attribuant inconsciemment un sens aux mots non spé ci iques.
Exemple :
Imaginez le vendeur d’un ordinateur.
« Personne n’aura de problè mes pour le faire fonctionner. » – Cette
gé né ralisation montre que vous aussi, vous appré cierez la facilité
d’utilisation de l’appareil.
« Vous remarquerez le nouveau design spé cial. » – Si l’adjectif
« spé cial » est omis, cela vous laisse la possibilité d’imaginer les façons
dont cette spé ci icité sera perceptible.
RÉSOLUTION DES CONFLITS
Positions de perception 1-2-3
En particulier dans les situations de con lit, nous sommes limité s
dans notre perspective par notre expé rience individuelle, nos é motions
et nos expé riences. Il nous est dif icile de prendre le point de vue de
l’autre personne et il semble impossible de trouver une solution
commune. En violant le mé tamodè le (voir : « Communication » –
« Mé tamodè le du langage »), les deux parties au con lit omettent,
gé né ralisent et dé forment des informations.
Dans cette section, vous apprendrez à adopter diffé rentes positions
perceptuelles a in d’é valuer la situation du point de vue de votre
interlocuteur et d’un point de vue neutre (mé ta-perspective). En
adoptant ces positions, vous devriez acqué rir de nouvelles perspectives
et de nouveaux points de vue sur la situation.
Les positions perceptuelles 1-2-3 sont composé es de la premiè re
position, de la deuxiè me position et de la position mé ta.
Pratique :
1. Prenez la mé ta-position. Regardez-vous et regardez votre
interlocuteur de l’exté rieur. Observez la posture, les expressions
faciales et les gestes des deux. Ecoutez la conversation.
Reconnaissez-vous les é motions et les intentions des deux parties?
5. Aprè s ces é tapes, vous devriez dé jà avoir acquis de nouvelles
connaissances sur le con lit. Vous avez identi ié les intentions de
chacun ou les paroles qui ont pu ê tre blessantes de part et d’autre.
Là encore, les ancrages au sol sont trè s utiles pour repré senter les
diffé rentes positions. Si vous vous retrouvez dans un con lit à l’avenir,
essayez de prendre consciemment le temps d’adopter les diffé rentes
positions perceptuelles a in de ré soudre ce con lit le plus rapidement
possible.
Techniques de résolution de problèmes
L’ A N C R A G E
E n PNL, l’ancrage est le conditionnement conscient d’un sentiment à
un certain stimulus. Ce stimulus est alors suf isant pour dé clencher
un sentiment positif dans une situation. Avec l’ancrage, un sentiment
est stocké , qui peut ê tre é voqué à nouveau à tout moment par ce
stimulus. Grâ ce à cette technique de PNL, vous apprenez à utiliser vos
propres ressources pour vous aider vous-mê me.
L’ancrage dans la PNL est un stimulus externe qui suscite toujours
les mê mes sentiments. Cette ré action à un certain stimulus a é té
apprise, comme par exemple le fait que l’on devient automatiquement
triste ou heureux en é coutant une chanson.
L’ancrage s’appuie sur le principe du conditionnement classique et
l’utilise pour nous fournir un outil qui peut modi ier notre é tat
é motionnel à tout moment.
L’exemple le plus cé lè bre de conditionnement classique est le chien
de Pavlov. Le physiologiste Ivan Petrovitch Pavlov a dé couvert que la
fourniture de nourriture faisait saliver un chien. Ici, la nourriture é tait
le stimulus dit inconditionnel (= un stimulus qui, sans apprentissage,
provoque une ré action) et la salivation é tait une ré action
inconditionnelle (= une ré action inné e qui est dé clenché e par le
stimulus inconditionnel). En faisant sonner une cloche chaque fois qu’il
fournissait de la nourriture au chien, Pavlov a constaté qu’aprè s un
certain temps, le son é tait suf isant pour provoquer sa salivation. La
cloche é tait initialement un stimulus neutre (= un stimulus qui ne
suscite pas de ré ponse spé ci ique) et est devenue un stimulus
conditionnel (= un stimulus qui entraı̂ne une ré ponse aprè s couplage)
par la pré sentation simultané e d’un stimulus inconditionnel.
Dans l’ancrage, un stimulus neutre est é galement utilisé et couplé à
une mé moire a in de dé clencher cette mé moire. La mé moire est donc
une ré action conditionnelle (= une ré action apprise suite à un stimulus
conditionnel).
Pratique :
1. Un souvenir intense
Souvenez-vous intensé ment d’une expé rience qui vous rend heureux.
Assurez-vous que la ré action, c’est-à -dire vos sentiments, sont purs.
Cela signi ie que le souvenir ne dé clenche que des sentiments positifs
en vous et qu’aucun autre souvenir ne surgit qui pourrait provoquer
une ré action diffé rente.
5. Tester l’ancrage
Vous ê tes dans une situation de tous les jours. Maintenant, vous ré pé tez
l’ancrage. C’est-à -dire que vous ixez consciemment le stimulus que
vous avez utilisé comme point d’ancrage. Passez votre chanson
d’ancrage ou touchez-vous sur la partie du corps que vous avez ancré e.
Si l’ancrage a fonctionné , vous devriez maintenant dé clencher le mê me
souvenir et les sentiments associé s. Si l’ancrage n’a pas fonctionné , cela
peut ê tre dû à diffé rents aspects. Peut-ê tre votre souvenir n’é tait-il pas
assez intense? Quelle a é té la force de vos é motions? Peut-ê tre l’ancre
n’a-t-elle pas é té placé e au bon moment? Le stimulus que vous vouliez
ancrer é tait-il vraiment unique, ou peut-ê tre se produit-il
occasionnellement dans un contexte diffé rent?
Lorsque vous avez vé ri ié tous ces aspects, essayez à nouveau. Si
vous avez constaté que le stimulus choisi n’é tait pas assez pur, vous
pouvez é galement changer votre ancrage initial si né cessaire en reliant
à pré sent le mê me souvenir à un autre stimulus.
Pour que l’ancrage fonctionne, il est essentiel que le couplage
stimulus-ré ponse soit ré pé té à un moment pré cis. Soyez patient avec
vous-mê me. Il faut un peu de pratique pour poser correctement une
ancre.
Lorsque vous arrivez au point où votre ancre fonctionne, vous
pouvez l’utiliser pour transformer les sentiments né gatifs en
sentiments positifs. Vous ê tes dans une entreprise en ce moment, vous
pensez soudainement, sans le vouloir, à quelque chose de triste et vous
dé clenchez des sentiments incontrô lé s en vous? Vous pouvez
maintenant utiliser votre ancre pour dé clencher une ré action positive.
1. Visualisez l’é tat initial – un sentiment trè s né gatif – et l’é tat cible –
un sentiment trè s positif. Mettez-vous seul dans la situation et
identi iez les sentiments que vous ressentez. La liste igurant dans
la section « Comment utiliser votre perception pour vous
in luencer positivement » (page 16) peut vous aider.
Par exemple, le souvenir d’une rupture dé clenche en vous des
sentiments de nostalgie, de solitude et de perte. Votre é tat cible doit
ê tre un é tat de bonheur, de lé gè reté et d’optimisme.
2. Essayez maintenant de passer des sentiments né gatifs aux
sentiments positifs en dé inissant pas à pas certains é tats
intermé diaires.
Un exemple : à partir d’un profond sentiment de tristesse, on peut
passer à un sentiment de colè re ou de dé ception un peu moins né gatif.
Il faut alors cré er un sentiment d’excitation relativement neutre ou
lé gè rement positif. Ensuite, il faut passer à un é tat d’espoir avant
d’atteindre l’é tat d’optimisme et de bonheur visé .
7. Ré pé tez l’é tape 4 pour l’é tat 3 et touchez l’articulation de votre
majeur.
8. Ré pé tez l’é tape 4 pour votre é tat cible et touchez l’articulation de
votre index.
9. Ré pé tez les é tapes 4 à 7 autant de fois que vous le pouvez.
Souvenez-vous que vos sentiments sont purs dans vos souvenirs,
que vous placez les ancres pré cisé ment dans le temps, et que les
ancres sont uniques.
10. Utilisez maintenant les ancres que vous avez placé es l’une aprè s
l’autre. Est-ce qu’elles dé clenchent les ré actions souhaité es, est-ce
que votre chaı̂ne d’ancres a fonctionné ?
Ancrage au sol
Une expé rience é motionnelle ne doit pas né cessairement ê tre
repré senté e par le toucher de son propre corps. Un endroit sur le sol,
qui est peut-ê tre mê me marqué par un morceau de papier, peut
é galement servir d’ancrage. L’ancre au sol est – tout comme un contact
du corps – une ancre kinesthé sique, mais elle est repré senté e par le
contact du corps avec le sol.
Vous pouvez associer cet ancrage au sol à un souvenir positif. Pour
vous ancrer lorsque vous ê tes dans une situation stressante ou revivez
un souvenir né gatif, un ancrage au sol peut ê tre utilisé pour é voquer ce
souvenir positif. L’ancrage au sol offre é galement un avantage
particulier pour « enchaı̂ner les ancres » lorsqu’elles sont repré senté es
par des marqueurs au sol. Il est ainsi plus facile de maintenir la
sé quence correcte des é tats intermé diaires. Souvent, les ancrages au sol
sont plus forts que les contacts, car vous utilisez des modalité s de
perception uniques. Un contact sur le corps peut ê tre plus courant que
le fait d’entrer consciemment dans un endroit trè s spé ci ique de
l’espace.
Pour renforcer encore l’ancrage au sol, vous pouvez lui donner un
nom et é crire ce terme sur le morceau de papier posé sur le sol.
Les ancrages au sol ne sont pas utilisé s seulement pour se mettre
dans un é tat cible particulier. Ils peuvent é galement ê tre utiles pour
visualiser la chronologie des é vé nements qui vous mè neront à votre
objectif (voir la section « Travail sur la chronologie », à partir de la page
59).
Vous pourrez é galement utiliser l’ancrage au sol encore et encore
dans d’autres techniques de PNL pour repré senter des objectifs, pour
donner à des situations un nouveau contexte ou pour rompre des
habitudes problé matiques.
LA TECHNIQUE DU SWISH
Nombreuses sont les personnes qui ont beaucoup de mal à se dé faire
de leurs habitudes compulsives. Un comportement compulsif est
caracté risé par une action ré currente qui est causé e par une impulsion
incontrô lé e.
Si vous avez un comportement compulsif que vous essayez de
changer depuis un certain temps, la technique Swish peut vous aider. La
technique Swish est un outil de la PNL qui aide à se dé barrasser de ses
habitudes indé sirables et à renforcer la motivation à adopter de
nouveaux modè les de comportement.
« Swish » é voque ici le son du glissement qui se produit lorsque
deux choses se dé placent rapidement l’une devant l’autre. Avec cette
technique, l’image de l’habitude dont vous voulez vous dé barrasser
passe devant l’image qui montre le comportement souhaité , de sorte
que votre objectif glisse au premier plan.
Le glissement est basé sur votre imagination visuelle. Les techniques
de prise de conscience de votre propre perception de la section
« Entraı̂nez votre propre perception » (à partir de la page 12) sont
utilisé es ici. En particulier, les sous-modalité s de la couleur, de la
luminosité et de la distance jouent un rô le majeur.
Pratique :
1. Quelle habitude compulsive souhaitez-vous changer? Vous voulez
arrê ter de fumer quand vous ê tes nerveux? Vous voulez arrê ter de
vous ronger les ongles? Voulez-vous arrê ter de vé ri ier si vous avez
bien rangé vos clé s vingt fois avant de quitter l’appartement?
3. Il faut maintenant une image cible. Cette image doit ê tre trè s
attirante pour vous et vous repré senter comme quelqu’un qui
n’aurait jamais un comportement aussi né gatif. Par exemple, vous
pouvez vous imaginer lors d’un entretien d’embauche. Vous ê tes
habillé e é lé gamment et vous voulez convaincre les gens de votre
valeur pour obtenir l’emploi de vos rê ves. Dans cette situation,
vous ne sortiriez jamais une cigarette pour fumer, vous ronger les
ongles ou mê me boire une biè re. La situation ne peut en aucun cas
permettre votre mauvaise habitude. Dans cette image cible, vous
vous voyez vous-mê me – c’est-à -dire du point de vue d’une
personne exté rieure. Cela signi ie que l’image cible est dissocié e.
Pratique :
1. Essayez de personni ier votre mauvaise habitude. Imaginez une
personne qui illustre votre comportement. Donnez-lui un nom.
Pratique :
1. Lorsque vous avez atteint une certaine distance é motionnelle par
rapport à la situation, demandez-vous : quels sont les effets positifs
de la situation sur ma vie? Peut-ê tre avez-vous plus d’espace pour
vous occuper de votre propre dé veloppement personnel ou avez-
vous plus de temps pour vos amis?
Un autre exemple : vous avez é té licencié , vous ê tes sans emploi.
Vous avez peur, vous ê tes dé sespé ré .
2. Vous ne trouvez rien de positif? Que dirait votre mè re? Peut-ê tre
peut-elle se rappeler que vous aviez certains inté rê ts que vous ne
poursuiviez plus parce que vous é tiez si occupé par votre travail?
Vous pouvez maintenant chercher quelque chose de nouveau qui
correspond beaucoup mieux à vos idé es!
Pratique :
1. La physiologie du problè me : imaginez que vous n’ê tes pas
pré paré . Mettez-vous dans la position où vous pré sentez votre
exposé devant tout le monde et vous bredouillez constamment, ne
savez pas ce que vous voulez dire et n’avez pas de ré ponses aux
nombreuses questions. Lorsque vous vous ê tes mis dans cet é tat et
que vous ê tes sur le point d’atteindre votre pic é motionnel, faites
attention à votre é tat physiologique. Comment vous tenez-vous les
mains? Votre visage est-il dé tendu? Avez-vous chaud ou froid?
Vous avez les mains moites? Vous avez induit tous ces paramè tres
physiologiques par votre é tat é motionnel.
Pratique :
1. Imaginez un problè me et le but correspondant. Par exemple, le
problè me est que vous perdez quelque chose et l’objectif est de le
garder.
En rè gle gé né rale, le fait de se dé barrasser d’une phobie n’aura que
des consé quences positives. Né anmoins, un contrô le é cologique est
utile avant toute technique de PNL a in de s’assurer que l’exercice en
question ne peut vous apporter que des bé né ices.
Remarque : si vous avez une trè s forte phobie, le prochain exercice
ne doit ê tre fait que sous la supervision d’un expert ou de votre
thé rapeute. Si vous vous sentez suf isamment sû r de vous, vous pouvez
toujours demander à une personne de con iance d’ê tre là . Cela peut
vous donner la tranquillité d’esprit de savoir que la personne peut vous
rassurer si votre ré action phobique est trop forte.
Pratique :
1. Pensez au dé clencheur de votre phobie. Mettez-vous dans cette
situation si fortement qu’une ré action phobique se dé clenche.
5. Maintenant, arrê tez le ilm à ce point pré cis et cré ez un arrê t sur
image. Ce peut ê tre, par exemple, le moment où vous ê tes mordu
par le serpent. Vous vous regardez allongé sur le sol.
Sensoriel
Dans le chapitre sur la perception, vous en avez dé jà appris plus sur nos
cinq sens : le visuel, l’auditif, le kinesthé sique, l’olfactif et le gustatif.
Vous devez maintenant saisir votre objectif avec tous vos sens.
Imaginez donc que vous avez dé jà atteint votre objectif : à quoi
ressemble-t-il, à quoi ressemble le son, à quoi ressemble la sensation, à
quoi ressemble l’odeur et quel est le goû t? Pouvez-vous imaginer toutes
ces modalité s sensorielles? Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a quelque
chose qui ne va pas avec votre objectif. Peut-ê tre qu’il n’est pas
suf isamment pré cis et que vous ne savez mê me pas exactement ce que
vous voulez accomplir? Si vous pouvez imaginer votre objectif en dé tail
avec tous vos canaux de perception, votre objectif deviendra plus
tangible et plus puissant, vous permettant de ressentir une plus grande
motivation.
Mesurable
Si vous avez dé ini votre objectif, vous devez é galement dé inir
exactement comment mesurer le moment exact où vous l’aurez atteint.
Ainsi, par exemple, si votre objectif est de ré ussir dans votre travail,
demandez-vous : à quel point avez-vous ré ussi? Comment mesurer le
succè s? Si vous ne pouvez pas dé inir ce moment dans le temps, le
moment où votre objectif est atteint reste incertain. Votre objectif n’est
pas mesurable. Ainsi, par exemple, vous pourriez dire : « Mon but est de
ré ussir dans mon travail. Cela signi ie que j’ai atteint une position de
leader trè s spé ci ique. » Et voilà , vous avez rendu votre objectif
mesurable. Un exemple un peu plus explicite serait que vous voulez
perdre du poids. Si vous ne dé inissez pas exactement la quantité de
poids que vous voulez perdre, votre objectif n’est pas mesurable. La
mesurabilité est un autre aspect qui contribue de maniè re signi icative
à votre motivation.
Attractif
L’attractivité de votre objectif comporte plusieurs aspects. Un aspect
important est le chemin à suivre pour atteindre l’objectif. Si cela est trè s
dif icile et demande beaucoup de travail, il se peut que votre objectif
soit trop exagé ré et que vous soyez allé trop loin. Cela rend votre
objectif beaucoup moins attrayant. Vous devriez é galement vous
interroger ré guliè rement sur votre objectif : « Est-ce bien mon propre
objectif? » « Est-ce que je veux au moins ça? » « Ai-je emprunté cet
objectif à quelqu’un d’autre? » Il peut arriver que votre objectif se
ré vè le ê tre un objectif gé né ralement accepté par la socié té , mais qui
n’est pas le bon pour vous personnellement. Par exemple, votre objectif
est d’acheter une maison avec votre mari « parce que c’est ce qui se
fait ». Si vous ré examinez votre idé e d’une vie heureuse, vous
constaterez peut-ê tre que vous ne voulez pas vous installer pour les 20
prochaines anné es et que vous pré fé rez dé mé nager d’un endroit à
l’autre avec votre mari. Un objectif emprunté à un autre ne reste
souvent pas attractif longtemps, car vous perdez trè s vite toute
motivation.
Réaliste
Le ré alisme d’un objectif dé pend de sa faisabilité et de votre conviction
qu’il est possible de l’atteindre. La faisabilité peut signi ier que vous
avez besoin d’une certaine somme d’argent pour atteindre l’objectif ou
que vous avez ixé un dé lai ré aliste. Par exemple, il est assez irré aliste
de passer de la base à un poste de direction en six mois. Dans ce cas,
des objectifs intermé diaires plus modestes doivent ê tre ixé s a in de
rendre votre objectif à nouveau ré alisable. En in, il est important que
vous soyez fermement convaincu que vous pouvez atteindre votre
objectif. Aussi ré aliste ou attrayant que soit votre objectif, si vous
doutez de pouvoir le ré aliser et que vous ne croyez pas pouvoir
rassembler la force et la persé vé rance né cessaires, votre objectif
deviendra irré aliste et vous abandonnerez tô t ou tard.
Précisé
Cela inclut, entre autres, le contexte spé ci ique au sens, qui est dé crit
dans la mé thode SMART. En outre, le contexte de votre objectif doit ê tre
pré cisé . Cela signi ie que vous cré ez des dé initions du lieu, du temps et
des personnes qui dé inissent votre objectif. Votre objectif ne doit donc
pas seulement ê tre ixé dans le temps, mais vous devez aussi pré voir
exactement où vous l’atteindrez et quelles personnes seront
impliqué es. En outre, vous dé inissez é galement quand, où et avec qui
vous ne voulez PAS atteindre votre objectif.
Écologique
Avant de commencer à plani ier votre objectif, vous devez considé rer
non seulement les avantages que vous apportera votre objectif, mais
aussi les coû ts qui y sont associé s. Le bilan é cologique est une é tape
importante dans la dé termination de votre objectif, car lorsqu’on ixe
un objectif, il est facile de né gliger les coû ts, tant pour vous que pour
votre environnement. Ainsi, des effets positifs et né gatifs peuvent
affecter votre systè me interne ainsi que le systè me externe, qui peut
ê tre composé par vos amis, votre famille ou mê me le marché du travail.
Par consé quent, vous devez vous poser la question suivante : quel est
l’impact de la ré alisation d’un objectif sur le systè me externe et interne?
Quelles seraient les consé quences né gatives et positives de la
ré alisation de votre objectif?
Exemple :
Par exemple, vous souhaitez travailler plus dur et plus longtemps pour
pouvoir offrir davantage à votre famille. Cet objectif concerne
davantage votre systè me externe, c’est-à -dire votre famille. La
consé quence positive de votre objectif serait que vous pourriez
inancer de superbes vacances ou de nouveaux meubles ou jouets pour
votre famille. Les consé quences né gatives de votre objectif sont que
vous devrez consacrer plus de temps et d’é nergie à votre travail, ce qui
vous manquera ensuite pour votre famille. Vous devez donc é valuer les
coû ts et les avantages pour votre systè me externe.
Pratique :
1. Pensez à ce que vous avez voulu faire pendant un certain temps
sans jamais vraiment y arriver. Prenez un stylo et un morceau de
papier. Prenez quelques notes sur votre objectif.
2. Une fois que vous avez rassemblé suf isamment d’aspects de votre
objectif, formulez-le de maniè re bien structuré e, spé ci ique,
mesurable, attrayante, ré aliste et limité e dans le temps.
Cela peut ressembler à ceci, par exemple : au moment x, je perdrai x kg.
Je me sentirai en bonne santé . Je me regarderai dans le miroir et je
penserai que je suis beau. Je me sentirai ier. Je serai plus attirant.
4. Ré lé chissez à pré sent de maniè re intuitive : où vous situez-vous
en ce moment? Etes-vous sur la ligne? Lequel des points est le plus
proche? Vous ê tes à cô té de la ligne? A quelle distance de la ligne?
Maintenant que vous avez dé terminé où vous ê tes sur la voie de
votre objectif, vous pouvez utiliser ces connaissances pour apporter le
plus de changements possibles dans les plus brefs dé lais. A cette in,
vous pouvez entrer des points supplé mentaires entre vous et votre
point cible, qui repré sentent vos objectifs intermé diaires.
L A S T R AT É G I E D E WA LT D I S N E Y
Dans l’introduction, vous avez dé jà appris comment la programmation
neurolinguistique a pris naissance. Trois scienti iques trè s performants
ont é té pris comme modè les, leurs comportements ont é té é tudié s et
une straté gie a é mergé , offrant une varié té d’outils pour que chacun
puisse é galement ré ussir.
Cette section traite d’une technique de PNL qui porte le nom d’un
des producteurs de ilms les plus cé lè bres et les plus couronné s de
succè s : Walt Disney. En enquê tant sur le secret de la ré ussite de Disney,
on s’est rendu compte qu’il distingue trois é tapes diffé rentes dans la
ixation des objectifs.
La straté gie de Walt Disney est une technique pour atteindre des
objectifs et des rê ves. Ce simple « principe des trois é tapes » vous
montre la voie à suivre pour ré aliser vos rê ves.
Il y a trois positions que vous devez adopter dans la dé inition de vos
objectifs :
Le rê veur imagine le but prononcé et exagé ré . Il ne veut pas
seulement possé der la maison sur l’ı̂le, il veut l’ı̂le entiè re.
Le plani icateur est responsable de la mise en œuvre et de
l’organisation du rê ve. Il recherche, calcule et plani ie comment et si le
rê ve peut ê tre rendu ré alisable.
Le critique constructif examine le ré sultat du plani icateur et est trè s
critique. Les petites choses doivent ê tre reconsidé ré es, on a peut-ê tre
imaginé que les choses é taient plus faciles qu’elles ne le sont.
Disney avait mê me une salle sé paré e pour chacune de ces positions,
chacune avec un é quipement diffé rent qui pouvait soutenir la position
respective dans son exé cution. Pour cela, vous pouvez é galement
marquer trois endroits diffé rents dans une piè ce ou utiliser trois objets
pour visualiser les positions. Les ancrages au sol sont é galement
excellents à utiliser ici.
Pratique :
1. Dé terminez vos objets. Par exemple, la position du rê veur peut ê tre
repré senté e par une image de ce que vous voulez accomplir ou par
un sac de voyage. Le plani icateur peut ê tre visualisé par un carnet
de notes ou un agenda. Le critique constructif pourrait avoir des
objections inanciè res? Prenez alors sa position avec votre
portefeuille.
3. Visualisez votre rê ve. Visualisez tous les dé tails. Allez plus loin
dans l’imagination. Soyez cré atifs. N’hé sitez pas à exagé rer. Vous
voulez ê tre acteur? Pas de problè me, vous deviendrez une star de
ciné ma populaire, gagnerez des sommes d’argent considé rables et
obtiendrez tous les rô les que vous voulez. Si vous avez du mal à
ê tre cré atif, repensez à un moment de votre passé où vous é tiez
trè s cré atif. Entrez dans le sentiment de ce souvenir et essayez de
revivre la fantaisie de votre rê ve.
4. Une fois que vous ê tes entré dans votre rê ve et que vous l’avez
vé cu, sortez de la position du rê veur. Rangez votre objet. Secouez-
vous une fois, prenez une grande respiration et é loignez-vous de
vos fantasmes. Placez un sé parateur.
6. Essayez de ré aliser mentalement votre rê ve, é tape par é tape.
Prenez chacune de ces é tapes sé paré ment et organisez-les de la
maniè re la plus dé taillé e et la plus ré aliste possible. Les questions
suivantes pourraient vous aider dans cette dé marche :
- Pouvez-vous ixer des objectifs intermé diaires pour ré aliser
votre rê ve par é tapes?
- Quelles sont les é tapes né cessaires pour ré aliser votre rê ve?
- Dans quel ordre ces mesures doivent-elles ê tre prises?
- De combien de temps avez-vous besoin pour chacune de ces
é tapes?
- De combien de temps avez-vous besoin au total pour atteindre
votre objectif?
- Avez-vous besoin d’autres ressources que le temps? Vous
manquez de soutien inancier ou d’aide d’autrui?
7. Lorsque vous avez plani ié le chemin qui mè ne à votre rê ve, quittez
le poste de plani icateur. Mettez l’objet de cô té . Sé parez-vous
mentalement de cette position, secouez-vous une fois et prenez
une grande respiration.
10. Si vous constatez qu’il y a des questions sans ré ponse dans la
plani ication de certaines é tapes ou que certains aspects n’ont pas
é té entiè rement ré lé chis, retournez à la position du plani icateur.
Repensez plus en dé tail à la maniè re dont ces aspects pourraient
ê tre ré alisé s.
11. Lorsque vous aurez trouvé une solution aux objections du critique
constructif, revenez à sa position. Continuez à passer d’une
position à l’autre jusqu’à ce que votre plan soit complet et
ré alisable.
12. Si, dans la position du plani icateur, vous n’avez pas trouvé de
solution aux objections du critique, prenez à nouveau la position
du rê veur. Changez un peu votre imagination. Ré lé chissez aux
aspects de votre rê ve et demandez-vous s’ils sont ré alistes. Au
dé but, vous avez peut-ê tre fantasmé sur un rê ve trè s exagé ré .
Maintenant, vous devrez peut-ê tre ré duire un peu. De cette façon,
vous vous rapprocherez du meilleur rê ve possible, que vous
pourrez ré aliser dans la ré alité . Au dé but, vous ne changez que de
petits dé tails dans votre position de rê veur. Le plan est-il
maintenant ré alisable? Le critique constructif a-t-il encore des
objections?
Pratique :
1. Trouvez votre con lit inté rieur. Cela peut ressembler à ceci : « D’un
cô té je veux x, de l’autre je veux y ». Les deux objectifs se
contredisent et ne peuvent ê tre atteints en mê me temps. Par
exemple, d’une part, vous souhaitez assister à un sé minaire
pendant vos vacances a in de poursuivre votre formation, mais
d’autre part, vous avez besoin d’un congé de toute urgence.
2. Sé parez maintenant les deux parties en repré sentant « d’une part »
dans votre main gauche et « d’autre part » dans votre main droite.
Vous pouvez tout aussi bien mettre deux ancres spatiales
repré sentant les parties opposé es.
3. Caracté risez les deux parties l’une aprè s l’autre. Ouvrez une
paume. Dé crivez en dé tail votre objectif, ce que vous ressentez et
l’intention positive qui se cache derriè re cette partie. Ouvrez
maintenant votre autre main et ré pé tez la description de votre
autre sous-personnalité .
6. Une fois que vous avez trouvé une intention commune aux deux
parties, vous pouvez commencer à laisser vos parties né gocier et
travailler ensemble :
Discutez en dé tail de la maniè re dont vous vous comporterez dans
certaines situations à l’avenir. Par exemple : si la situation A se produit,
la partie x devient active. Si la situation B se produit, la partie y devient
active. Dans l’exemple ci-dessus, cela pourrait signi ier qu’en fonction
de votre niveau de stress, vous dé cidez d’utiliser vos jours de vacances
pour vous dé tendre ou vous perfectionner.
Pour chaque partie, dé signez un moment où cette partie est active et
l’autre est silencieuse. Cela peut vous aider à dé terminer quelle partie
est la plus importante pour vous en é valuant à quel moment vous vous
ê tes senti le plus à l’aise.
Mý rdal, A., Klein, P., Gampper, J., Dannnemeyer, R., Buchholz, L :
Denkweisen - Der of izielle NLP-Guide, Deutscher Verband fü r Neuro-
Linguistisches Programmieren e.V. - DVNLP e.V.,2019, 8e é dition.
Formation audio en PNL par Stefan Landsiedel, Podcast PNL 1-11
(2016), Spotify
NLP-Zentrum Berlin : "SMART", sur : https://nlp-zentrum-
berlin.de/infothek/nlp-glossar/smart (dernier accè s le 17.05.2020)
https://t1p.de/opk4
Décharge de responsabilité :
L’u lisa on de ce livre et la mise en œuvre des informa ons, instruc ons et stratégies qu’il
con ent se font à vos propres risques. L’auteur ne peut être tenu responsable d’aucun dommage
de quelque nature que ce soit, pour quelque raison juridique que ce soit. Les recours en
responsabilité contre l’auteur pour des dommages de nature matérielle ou immatérielle causés
par l’u lisa on ou la non-u lisa on des informa ons ou par l’u lisa on d’informa ons erronées
et/ou incomplètes sont fondamentalement exclus. Les réclama ons juridiques et les demandes de
dommages et intérêts sont donc exclues. Ce travail a été soigneusement compilé et mis par écrit.
Toutefois, l’auteur n’assume aucune responsabilité quant à l’actualité, l’exhaus vité et la qualité
des informa ons. Les fautes d’impression et les informa ons erronées ne peuvent être
totalement exclues. L’auteur ne peut accepter aucune responsabilité légale ou autre pour des
informa ons incorrectes.
Les analyses, sugges ons, idées, opinions, commentaires et textes fournis sont des nés à des fins
d’informa on uniquement et ne peuvent remplacer une consulta on individuelle. Toutes les
informa ons contenues dans ce livre correspondent à l’état des connaissances au moment de la
rédac on. Toute responsabilité pour les conséquences directes et indirectes découlant des
informa ons contenues dans ce livre est donc exclue.
Renseignez-vous auprès de diverses sources et n’oubliez pas qu’en fin de compte, vous seul êtes
responsable de la décision d’acheter ou de vendre.
Droits d’auteur :
L’œuvre, y compris tous les contenus tels que les informa ons, les stratégies et les conseils, est
protégée par le droit d’auteur. Tous droits réservés. La réimpression ou la reproduc on (y compris
d’extraits) sous quelque forme que ce soit (impression, photocopie ou autre procédé) ainsi que le
stockage, le traitement, la duplica on et la distribu on à l’aide de systèmes électroniques de
toute nature, en tout ou en par e, sont interdits sans l’autorisa on écrite expresse de l’auteur. Le
contenu ne peut en aucun cas être publié. Des poursuites judiciaires seront engagées en cas de
non-respect.