Vous êtes sur la page 1sur 34

SORFERT Project

ARZEW Fertilizer Complex


Ammonia & Urea

REGLEMENT INTERIEUR DE L’ENTREPRISE


SORFERT

-1-
SOMMAIRE

Articles

Préambule 1à 5
Objet et champ d’application 6 à 12

Titre 1 : Organisation Technique du travail 13 à 36

Chapitre 1 : Conditions de recrutement 13 à 19


Chapitre 2 : horaires et durée du travail 20 à 29

Section 1 : Horaire du travail 20 à 24


Section 2 : Durée du travail 25 à 29

Chapitre 3 : Absences autorisées 30 à 33


et congés
Chapitre 4 : Utilisation de matériels, 34 à 39
documents et équipements de la société

Titre 2 : Hygiène, Sécurité et Médecine du travail 40 à 85

Chapitre 1 : Hygiène du travail 40 à 45


Chapitre 2 : Sécurité du travail 46 à 76
Chapitre 3 : Médecine du travail 77 à 81
Chapitre 4 : Missions et fonctionnement 82 à 85
des commissions d’Hygiène et Sécurité

Titre 3 : Discipline et Sanction 86 à 160

Chapitre 1: Dispositions relatives 88 à 123


à la discipline

Section 1 : entrées et sorties 88 à 92


Section 2 : retards et absences 93 à 97
Section 3 : abandon de poste 98 à 100
Section 4 : Privation de liberté 101 à 104
Section 5 : réintégration 105
Section 6 : permanence et astreinte 106
Section 7 : refus de formation 107
Section 8 : secret professionnel 108
Section 9 : exécution des tâches 109 à 110
Section 10 : boissons alcoolisées et drogue 111 à 112

-2-
Section 11 : vente d’objets ou de Marchandises 113
Section 12 : collecte et publication 114 à 115
Section 13 : affichage 116 à 119
Section 14 : déplacement hors unité et base de vie 120 à 122
Section 15 : utilisation des véhicules de l’Entreprise 123
Chapitre 2 : Sanctions 124 à 133
Section 1 : Définition de la sanction 124
Section 2 : Définition de la faute Professionnelle 125

Section 3 : l’avertissement simple 126


Section 4 : l’avertissement écrit 127
Section 5 : le blâme 128
Section 6 : la mise à pied 129
Section 7 : la rétrogradation 130
Section 8 : la suspension à titre 131
Conservatoire
Section 9 : le licenciement sans 132 à 133
indemnité ni préavis

Chapitre 3 : Procédure disciplinaire 134 à 160

Section 1 : Procédure relative aux 134 à 135


sanctions du premier degré
et du deuxième degré
Section 2 : Procédure relative à la 136 à 148
sanction du troisième degré

Section 3 : Effet exécutoire de la décision 149 à 150


de sanction

Chapitre 4 : Le pouvoir disciplinaire 151 à 154


Chapitre 5 : Le droit de défense des travailleurs 155

Chapitre 6 : Mission et fonctionnement 156 à 157


des conseils de discipline

Dispositions finales. 158 à 160

Nature des fautes et Annexes


Sanctions correspondantes

-3-
PREAMBULE

Article 1 : Le présent règlement intérieur régissant la relation de travail


Conformément à la loi N° 90/11 du 21/04/1990, permettra de répondre
aux préoccupations du gestionnaire d’une part, et d’informer le salarié de
ses droits et devoirs, d’autre part.

Article 2 : Le règlement intérieur constitue une référence dans la détermination des


responsabilités, et dans la clarification les règles relatives à l’organisation
du travail, à la prévention à l’hygiène à la sécurité industrielle et à la
discipline générale et permanente dans la société.

Article 3 : Le présent règlement détermine également les relations de travail entre


tous les représentants de la société : salariés, cadres et la société en
correspondance aux postes qu’ils occupent. Il précise les principes
généraux garantissant le caractère légal de la relation du travail des cas
d’arrêt de travail, des absences et des fautes professionnelles ; dans le
but de créer les conditions favorables à un bon climat social au sein de la
société.

Article 4 : Le présent règlement intérieur est établi dans le cadre des dispositions
législatives et règlementaires en vigueur.

Textes de références

En référence aux nouvelles lois, le présent règlement intérieur puise ses dispositions
des textes législatifs suivants :

 Décret exécutif n° 90-290 du 29/09/1990 relatif au régime spécifique des


relations de travail concernant les dirigeants d’entreprises.

 Loi n° 90/02 du 10 Radjab 1410 correspondant au 06/02/1990, relative à la


prévention des conflits collectifs de travail, à leur règlement et à l’exercice du
droit de grève, modifiée et complétée par la loi n° 91/27 du 21/12/1991 et la loi
n° 06/03 portant statut de la fonction publique.

 Loi n° 90/03 du 10 Radjab 1410 correspondant au 06/02/1990, relative à


l’inspection du travail, et complétée par la loi n° 96/11 du 10/06/1996.

 Loi n° 90/04 du 10 Radjab 1410 correspondant au 06/02/1990, relative au


règlement des conflits individuels de travail, modifiée et complétée par le décret
exécutif n° 91/28 du 06/07/1991.

 Loi n° 90/11 du 26 Ramadhan 1410 correspondant au 12/04/1990, relative aux


relations de travail modifiée et complétée par le décret exécutif n° 91/29 du
21/12/1999, le décret législatif n° 03/94 du 11/04/1994,

-4-
 l’ordonnance n° 96/21 du 09/07/1996, l’ordonnance n° 97/02 du 11/01/1997 et
par l’ordonnance n° 97/03 du 11/01/1997.

 Loi n° 90/14 du 09 Dhou-l-QUIIDA 1410 correspondant au 02/06/1990, relative


aux modalités d’exercice du droit syndical, complétée par la loi n° 91/30 du
21/12/1991 et l’ordonnance n° 96/12 du 10/06/1996.

 Loi n° 88/07 du 07 Djoumada 2ème 1408, correspondant au 26/01/1988, relative à


la prévention sanitaire, à la sécurité et à la médecine du travail.

Article 5 : Le présent règlement intérieur est modifié selon la procédure qui a


prévalu à son élaboration.

OBJET ET CHAMP D’APPLICATION

Article 6 : Le présent règlement intérieur fixe les règles en matière


d'organisation du travail, les mesures d'application en matière
d'hygiène et de sécurité et les prescriptions qui régissent la discipline
générale et permanente dans la société.

Article 7 : Le présent règlement intérieur est précisé et complété par une


réglementation interne spécifique à la société en matière
d'organisation technique du travail, d'hygiène et de sécurité.

Article 8 : Le présent règlement intérieur s'applique à l'ensemble des travailleurs


salariés de la société, à l'exclusion des cadres dirigeants et des travailleurs étrangers
liés à la société par des contrats spécifiques et ce conformément au Décret exécutif
n° 90-290 du 29/09/1990 .

Article 9 : La société « Sorfert Algérie » protège ses salariés de tout genre


d’humiliation, diffamation et menace pendant l’exercice de leur travail
et l’accomplissement de leurs missions. Elle veille particulièrement au
respect de leur dignité et leur intégrité physique et morale et œuvre
pour leur indemnisation pour les préjudices qu’ils pourraient subir.

Article 10 : Dans le cadre des relations de travail les liant à la société « Sorfert
Algérie » les salariés ont droit :

- A un travail effectif.
- A une protection contre toute discrimination pour occuper un poste, autre que
celle liée à leur aptitude et leur mérite.
- A la formation professionnelle et la promotion dans le travail.
- Au paiement régulier du salaire qui leur est due.
- Tous les avantages inhérents, qualitativement, au contrat de travail.
- Aux œuvres sociales.

-5-
Article 11 : En respect de la loi, la société « Sorfert Algérie » assure à ses salariés
les droits essentiels suivants :

- L’exercice du droit syndical.


- La négociation collective.
- Participation dans l’organisme employeur
- L’adhésion aux organismes d’assurance sociale.
- La prévention sanitaire, la sécurité et la médecine du travail.
- Le repos légal.
- La participation à la prévention et au règlement des conflits de travail.
- La protection des travailleurs de la société de tout genre de préjudice.
- La contribution au développement de la production et de la productivité par le
respect total des principes règlementaires susceptibles de préserver les relations
du travail.

Article 12 : Dans le cadre des relations de travail, les travailleurs sont assujettis
aux obligations essentielles suivantes :

- Déployer le maximum de leurs capacités dans l’exécution des obligations liées à


leur poste de travail et travailler avec soin et ponctualité dans le cadre de
l’organisation de travail en vigueur dans la société « Sorfert Algérie ».
- Contribuer à l’amélioration de la productivité.
- Respecter les instructions de leurs responsables hiérarchiques désignés par
l’employeur dans la limite de l’exercice des pouvoirs qui lui sont conférés.
- Entretenir tous les matériels, équipements et moyens de travail mis à leur
disposition pour les besoins de travail.
- Observer les mesures d’hygiène et de sécurité établies par la société en
conformité avec la législation et la réglementation.
- Se soumettre aux contrôles médicaux, internes et externes, que l’employeur
peut engager dans le cadre de la médecine du travail ou du contrôle de
l’assiduité.
- Participer aux actions de formation, de perfectionnement et de recyclage que
l’employeur engage dans le cadre de l’amélioration du fonctionnement ou de
l’efficacité de l’organisme employeur et pour l’amélioration de l’hygiène et de la
sécurité.
- Ne pas détenir d’intérêts directs ou indirects dans la société concurrentes,
cliente ou sous-traitante sauf accord de non-concurrence avec la société
« Sorfert Algérie » dans son domaine d’activité.
- Ne pas divulguer les renseignements professionnels relatifs aux techniques,
technologies, procédés de fabrication et aux modes d’organisation, et de façon
générale, ne pas livrer le contenu des documents confidentiels de la société
sauf demande de l’autorité hiérarchique.
- Observer les obligations résultantes du contrat de travail.

-6-
Titre 1 : Organisation technique Du travail

Chapitre I : Condition de recrutement

Article 13 : Tout travailleur recruté doit avoir obligatoirement:

 Satisfait aux examens médicaux, tests el entretiens professionnels,


 fourni un dossier administratif comprenant les pièces suivantes:
 Demande manuscrite,
 Pièces d'état civil,
 Certificat de résidence,
 Photocopies légalisées des diplômes,
 Certificats de travail des précédents emplois éventuellement occupés,
 Justificatif de situation vis à vis du service national,
 Quatre (04) photos d'identité,
 carte de groupage sanguin,
 Questionnaire dûment rempli,
 Bulletin de l’ANEM.

Article 14 : Le candidat doit être, au moment de l’emploi, libre de tout


engagement, et doit présenter les documents justificatifs, telle que la
démission de l’emploi précédent.

Article 15 : L’âge requis pour un recrutement dans la société « Sorfert Algérie »


est de 16 ans révolus.

Article 16 : Tout salarié doit être soumis à une période d’essai.

Article 17 : Si les résultats ne sont pas satisfaisants à l’issue de la période d’essai


ou au cours de celle-ci, le contrat de travail est résilié sans indemnité
ni préavis.

Article 18 : Si les résultats sont satisfaisants à l’issue de la période d’essai, le


salarié est confirmé dans son poste de travail. Il recevra, une décision
de confirmation de recrutement.

Article 19 : Durant la période d’essai, le contrat de travail peut être résiliée à tout
moment par l’une ou l’autre des parties sans indemnité ni préavis.
La société peut, également, proroger la période d’essai d’une durée
identique, une seule fois.

-7-
Chapitre 2 : Horaires et durée du travail.

Section 1 : Horaires de travail

Article 20 : Les horaires de travail sont portés à la connaissance des travailleurs


par voie d’affichage et/ou par note circulaire.

Article 21 : Toute modification et/ou aménagement des horaires, notamment


durant le mois de Ramadhan, sont portés à la connaissance des
travailleurs par les mêmes moyens.

Article 22 : Les travailleurs sont tenus au strict respect des horaires de travail
sous peine de sanctions prévues par le présent règlement intérieur.

Article 23 : Un système de contrôle de l'assiduité (émargement, pointage…etc.)


est institué au sein de chaque structure de la société.
Les travailleurs sont tenus de s'y conformer.

Article 24 : Dans le travail en continu, la pause ne saurait excéder une heure, la


moitié de la dite durée étant considérée comme force de travail dans
la détermination de la durée effective de celui-ci.

La durée de travail ne saurait excéder d’aucune manière 12 heures par jour, y


compris :

 Le travail habituel.
 La pause
 Les heures supplémentaires

La présence au travail s’effectue suivant les horaires officiels de travail fixés par la
société. Leur non-respect vaut faute professionnelle assujettie à une sanction. Le fait
de quitter le lieu de travail pendant les horaires officiels de travail sans autorisation
du responsable direct vaut également faute professionnelle entraînant sanction.

Section 2 : Durée du travail

Article 25 : La durée du travail hebdomadaire est fixée, en vertu du code de


travail en vigueur, à 40 heures sot 173.33 heures de travail par mois.

Article 26 : La durée légale de travail sus indiquée est répartie sur 5 jours
ouvrables, par semaine.

Article 27: Durant." les heures de travail, le travailleur doit se Consacrer


exclusivement aux tâches qui lui sont dévolues.

-8-
Article 28 : Les retards imputés au transport du personnel ne peuvent en aucune
manière être prélevés sur le temps de travail effectif.

Article 29 : Il est strictement interdit de prendre les repas en dehors des lieux et
horaires fixés à cet effet sauf dans des cas particuliers médicalement
justifiés ou autorisés par la Direction.

Chapitre 3 : Absences autorisées et congés

Article 30 : A la fin du congé post-natal, les travailleurs de sexe féminin


bénéficient d'une autorisation d'absence rémunérée pendant une
année, répartie comme suit:
- deux (02) heures par jour les six (06) premiers mois.
- une (01) heure par jour les six (06) mois restants.
Le cumul de ces heures n'est pas admis.

Article 31 : Des autorisations spéciales d'absences non rémunérées ne seront


accordées que sur justificatif, si les nécessités de service le
permettent.
En aucun cas ces absences ne peuvent dépasser vingt quatre (24)
demi-journées dans l'année.
Ces absences ne sont ni cumulables, ni transférables.
Dans tous les cas, les frais de transport seront à la charge du
travailleur.

Article 32 : Le congé anticipé, à prélever sur les droits à congé annuel, n'est
autorisé que dans les situations exceptionnelles et si les nécessités de
service le permettent.

Article 33 : Le travailleur ne peut renoncer à tout ou partie de ses congés de


récupération, qui doivent être consommés au 31 décembre de l'année
en cours.
En cas de refus, le travailleur sera mis en congé d'office.

Chapitre 4 : Utilisation de matériels, documents et équipements de la société.

Article 34 : Les travailleurs sont responsables des documents, équipements,


outillages, matériels roulants el matières premières, dont ils ont la
charge à titre permanent ou temporaire, pour exécuter leur travail, Ils
doivent les utiliser selon les règles de l'art et s'assurer de leur bon
entretien.
Il est strictement interdit de les utiliser pour des activités étrangères à
celle de la société, sauf autorisation écrite des responsables habilités.
Des procédures fixeront, en tant que de Besoin, les modalités de leur
utilisation, et les conditions de sécurité y afférentes.

Article 35 : Il est interdit à tout travailleur de faire sortir du matériel ou des


documents appartenant à la société, sauf autorisation écrite par les

-9-
responsables habilités.

Article 36 : Il est interdit à tout travailleur d’utiliser à des fins personnelles ou


extraprofessionnelles les moyens de communication, de reproduction
et de tirage de la Société.

Article 37 : En cas de disparition d'objets ou de matériel ou pour des raisons


impérieuses de sécurité, la société peut ordonner des contrôles par
les services habilités.

Dans ce cadre, des vérifications peuvent être opérées au niveau des :


- Vestiaires et armoires,
- Véhicules personnels, affectés et de service,
- Transports collectifs,
- Sacs, valises, etc.

En cas de refus d’obtempérer et/ou d’entrave aux vérifications, il sera


immédiatement fait appel à l’autorité publique compétente.

Article 38 : Il est délivré à tout travailleur, quelle que soit la nature de la relation
de travail le liant à la société, une carte professionnelle qui doit
obligatoirement être portée de manière apparente et permanente,
aussi bien dans les lieux de travail que dans les bases de vie.

Article 39 : l’accès aux lieux de travail et aux bases de vie de la société de


personnes étrangères est subordonné au port d’un badge prévu à cet effet.

-10-
Titre 2 : Hygiène, Sécurité et médecine du travail

Chapitre 1 : Hygiène du travail

Article 40 : Le travailleur doit conserver en état de propreté constante son aire de


travail et utiliser obligatoirement les accessoires d'hygiène mis à sa
disposition.

Article 41 : l’accès aux lieux de travail, aux salles de restauration est strictement
interdit à tout travailleur ne se présentent pas dans une tenue propre
correcte.
Article 42 : Les conditions d'accès aux vestiaires affectés aux travailleurs et la
liste du personnel concerné sont arrêtées par la société.

Article 43: Il est interdit aux travailleurs de préparer et/ou de consommer des
repas sur les lieux de travail sauf dans les locaux prévus à cet effet.

Article 44 : Il est interdit aux travailleurs d’introduire des animaux dans un lieu de
travail.

Article 45 : Les travailleurs doivent obligatoirement porter les tenues de travail


mises à leur disposition.
Les tenues de travail doivent être en état constant de propreté.

Chapitre 2 : Sécurité du travail

Article 46 : Les équipements de protection mis à la disposition des travailleurs


doivent être en état constant de propreté et d'usage.

Article 47: La société met tous les moyens nécessaires pour une diffusion
générale de toutes les consignes d'hygiène et de sécurité.

Article 48 : L'accès aux lieux de travail et aux bases de vie de la société de


personnes étrangères est subordonné au port d'un badge prévu à cet
effet.

Article 49 : Tout travailleur, qui aurait un motif valable de penser qu'une situation
présente un danger grave et imminent pour sa vie et sa santé ou
celle du collectif, devra prévenir immédiatement les services
concernés.

Article 50 : En cas d'incident, d'accident ou de sinistre menaçant la sécurité


individuelle ou collective, tout travailleur doit faire face à ces
situations en intervenant avec les moyens dont il dispose et ce,
conformément aux consignes de sécurité en vigueur au sein de la
société.

-11-
Article 51 : En cas de péril et notamment d'incendie, l'évacuation du personnel
s'effectue conformément aux plans d'urgence préalablement définis
par les responsables de la sécurité.

Article 52 : Tout accident, survenu durant l'exécution d'un travail ou lors d'un
trajet, doit être déclaré par le travailleur, ou par toute personne
concernée, dans les vingt quatre (24) heures à la direction de la
société sauf empêchement dûment justifié.

Article 53 : La journée de travail au cours de laquelle l'accident est survenu est à la


charge de la société.

Article 54 : Les travailleurs sont tenus de se conformer aux consignes


d'interdiction données sur les lieux de travail et/ou base de vie,
notamment :

- L’interdiction de fumer,
- Allumer un feu,
- Manipulation inopportune d'appareils électriques,
- Limitation de vitesse.

Article 55 : Il est interdit à tout travailleur, non qualifié, d'intervenir de sa propre


initiative sur tout équipement, machine ou engin dont l'entretien est
du ressort d'un personnel spécialisé.

Article 56 : Il est fait obligation à chaque travailleur de porter les équipements


individuels de protection mis à sa disposition par la société.
Les travailleurs autorisés à quitter leurs postes de travail pour raison
de service ou pour raison personnelle doivent être pourvus d’une
autorisation de l’autorité hiérarchique régulièrement habilitée.
Lesquels doivent obligatoirement présenter la dite autorisation aux
postes de contrôle.

Article 57 : Les travailleurs utilisant des véhicules ou matériel roulant de la


société, sont tenus responsables de leur propreté ainsi que de la
tenue à jour du carnet de bord.
Il leur est fait obligation de veiller à la disponibilité permanente dans
les véhicules, des accessoires de sécurité essentiels notamment :

- Cric,
- Roue de secours,
- Extincteur,
- Gilet fluorescant,
- Le triangle
- Boite à pharmacie …

-12-
Ils doivent obligatoirement signaler à la hiérarchie, toute défaillance
mécanique constatée au niveau des véhicules mis à leur disposition.

Article 58: Il est fait obligation à tout travailleur de signaler à sa hiérarchie, tout
arrêt de fonctionnement des appareils ou installations, toute
défectuosité ou perte d'outil de travail.

Article 59: Les consignes retenues en matière d'hygiène, de sécurité et de


discipline, s'appliquent pleinement dans les moyens de transport des
travailleurs (bus, véhicules légers, etc).

Article 60 : les règles, consignes et conseils relatifs à l’hygiène et aux accidents de


travail sont de caractère obligatoire pour l’ensemble des salaries.

Article 61 : Tous les travailleurs sont tenus au respect des consignes de sécurité.

Article 62 : La Direction et ses cadres sont chargés de veiller à l’observation


stricte et à l’application des consignes et mesures de prévention et de
sécurité.

Article 63 : Les chargés de la prévention et de la sécurité doivent veiller à


l’élaboration des consignes de prévention et à leur affichage de façon
apparente prés des matériels et équipements exposés au danger.
Lesquels sont également chargés de sensibiliser, préparer et orienter
les travailleurs de la production et les gardiens quant à l’usage des
équipements de lutte contre l’incendie et de les informer des mesures
d’urgence à prendre en cas de catastrophe, d’analyser les risques
éventuels, prévoir les moyens de les éviter et exprimer les avis relatifs
à la sécurité pour maintenir en état de praticabilité permanente les
voies réservés à la protection civile.

Article 64 : Les moyens et équipements de lutte contre l’incendie doivent être


préparés et prêts à l’usage de façon continue. Les lieux de dépôt de
ses équipements doivent être constamment libre d’accès et en état de
mobilisation pour confronter tous les risques possibles. Les opérations
d’usage et d’intervention doivent être conformes aux instructions
affichées pour exécution.

Article 65 : L’usage des équipements et des mécanismes dangereux doit se faire


uniquement par les salariés régulièrement habilités avec les moyens
et équipements nécessaires de protection.

Article 66 : Les équipements de protection individuelle (Casques, chaussures,


ceintures, gants, lunettes de sécurité, manteau imperméable,
masques, moyens d’isolation, coupes bruit, …etc.) doivent être
obligatoirement portés lorsque les opérations d’intervention l’exigent.
Le non port ou le refus de porter les équipements de protection

-13-
individuelle constitue une violation aux règles de sécurité impliquant
sanction.

Article 67 : Toute perte ou détérioration des équipements de protection


individuelle expose les salariés à des sanctions disciplinaires
nonobstant le doit de l’employeur de demander réparation à l’auteur
des détériorations et/ou pertes,

Article 68 : Tout acte tendant à ôter, détériorer ou déplacer les matériels de


sécurité sans avis ou autorisation constitue faute grave exposant son
auteur à des sanctions de 3ème degré.

Article 69 : Les équipements réglables de sécurité doivent être minutieusement


entretenus pour l’ajustage de leur réglage à la nature du travail. Les
personnes régulièrement habilitées sont les seules autorisées à les
manipuler dans le cadre de leur entretien.

Article 70 : Les équipements fonctionnant à l’énergie électrique doivent être


débranchés en dehors des heures de travail, excepté ceux nécessitant
le fonctionnement continu.

Article 71 : Il est strictement interdit aux salariés de démontrer et ôter des pièces
ou organes de machines en panne momentanée sauf avec
autorisation écrite de la direction.

Article 72 : Les lieux de travail, dépôts, matières, outils, lieux de prise des repas
ou lieux à caractère social doivent être maintenus dans un état de
propreté continue. Toute matière et tous outils et équipements ne
doivent être mis qu’aux places leurs étant destinées.

Article 73 : L’usage des appareils de photographie ou de caméras à l’intérieur de


la société et ses dépendances est soumis à l’autorisation préalable de
la Direction.

Article 74 : Tout salarié est responsable du bon usage et de la sauvegarde totale


des appareils, outillages, matériels et autres objets mis à sa
disposition par la société.

Ces équipements font l’objet d’un procès-verbal individuel


d’inventaire signé par le salarié à la disposition duquel ils ont été
remis. Des maintenu opérations d’inventaire individuel peuvent avoir
lieu à tout moment.

Article 75 : Toute perte ou détérioration injustifiée de matériel doivent être


immédiatement portées à la connaissance du responsable
hiérarchique immédiat.

-14-
Article 76 : Toute perte ou détérioration des outils de travail dues à un acte
volontaire ou à la négligence du salarié à la disposition duquel ils ont
été mis, engage la responsabilité personnelle de celui-ci.

Chapitre 3 : Médecine du travail

Article 77 : Chaque salarié de la société est tenu de subir un examen médical par
le médecin de la société. Le refus de subir ces examens expose le
salarié aux sanctions disciplinaires.

Article 78 : Tout candidat à un emploi, à une mutation, à une formation ou à un


apprentissage doit obligatoirement subir, avant son installation dans
ses fonctions une visite médicale par le médecin du travail de la
société.

Article 79 : Le travailleur doit obligatoirement se soumettre aux différentes visites


médicales ci-après :
- Visite systématique,
- Visite périodique (spécifique à certains postes de travail notamment
dangereux, insalubres et à risques),
- Visite de reprise après absence prolongée du poste de travail
(accident de travail, disponibilité, détachement, maladie longue
durée, ou suite à une décision de réintégration etc).

Article 80 : Tout changement de poste de travail pour raison médicale, doit


obligatoirement revêtir l'accord de la direction de la société, après
avis du médecin du travail.

Article 81 : Les salariés sont obligés d’accepter les différents types de contrôles
médicaux internes et/ou externes auxquels procéderait la société
dans le cadre de la médecine du travail ainsi que les contrôles de
ponctualité.

Chapitre 4 : Missions et fonctionnement des commissions Hygiène et Sécurité.

Article 82 : Dans le cadre de la législation en vigueur, il est institué des


commissions paritaires d'hygiène et de sécurité de la société.

Article 83 : Les missions des commissions hygiène et sécurité sont définies dans
les règles du fonctionnement de la CHS.

Article 84 : Le fonctionnement des commissions hygiène et sécurité est arrêté par


voie règlementaire interne.

Article 85 : Les moyens de communication, de transport ou les machines de voie


duplication mis à la disposition des salariés sont réservés au service.

-15-
Leur usage à d’autres fins extraprofessionnelles est strictement
interdit.

Titre 3 : Discipline et sanctions

Article 86 : La discipline sur les lieux de travail est une prérogative exercée par la
direction de la société, dans le cadre des dispositions légales et
réglementaires.

Article 87 : Toute faute professionnelle, négligence, contravention aux règles de


sécurité et généralement toute défaillance aux obligations
professionnelles et à l’ordre général, constitue une fois commise,
faute professionnelle que tout responsable doit en être informé par
ses subalternes durant les 24 heures suivant la production de la
faute.Toute omission vaut négligence engageant sa responsabilité.

Chapitre 1 : Dispositions relatives à la discipline.

Section 1 : Entrées et sorties

Article 88 : Le travailleur n’a accès aux locaux de la société que pour l’exécution
des tâches liées à son poste de travail. En dehors des horaires
règlementaires, il est interdit à tout travailleur d’entrer ou de se
maintenir sur les lieux de travail sans raison valable ou sans
autorisation préalable.

Article 89 : Les sorties de la société pendant les heures de travail, pour quelque
motif que ce soit, doivent faire l’objet d’une autorisation écrite du
responsable hiérarchique habilité.

Article 90 : Les autorisations ou bons de sortie sont déposés auprès des services
chargés de contrôler le mouvement du personnel.

Article 91 : Les représentants des travailleurs appelés à s’absenter dans les


limites légales prévues dans l’exercice de leur mandat, doivent en
informer le responsable habilité.

Article 92 : L’introduction de personne étrangère à la société et/ou à l’unité sans


raison de service, est strictement interdite, sauf autorisation expresse
des services habilités.

Section 2 : Retards et absences

Article 93 : Tout retard doit être justifié auprès du responsable hiérarchique.

Article 94 : Les retards fréquents et injustifiés exposent le travailleur aux


sanctions prévues par le présent règlement intérieur.

-16-
Article 95 : Toute absence non justifiée dans les 48 heures, sauf cas de force
majeure est passible de sanction.

Article 96 : Toute absence pour maladie ou accident de travail devra être justifiée
par un certificat médical transmis à la CNAAS dans les quarante huit
(48) heures qui suivent avec copie aux structures habilitées de la
société, le cachet de la poste faisant foi.
Toute prolongation est soumise à la même procédure.

Article 97 : Tout rejet d’un arrêt de travail par l’organisme de sécurité sociale et
considéré comme une absence non rémunérée.

Section 3 : Abandon de poste

Article 98: Après une absence non justifiée de 48 heures, le travailleur est
destinataire d’une première mise en demeure à son adresse habituelle
avec accusé de réception.

Article 99 : Si, dans un délai de 48 heures supplémentaires, le travailleur ne se


manifeste pas, une seconde mise en demeure lui est adressée dans
les mêmes formes stipulées à l’article 98.

Article 100 : 72 heures après la seconde mise en demeure et si aucun justificatif


n’est fourni par le travailleur, la procédure disciplinaire de
licenciement est engagée.

Section 4 : Privation de liberté

Article 101 : Les cas de liberté provisoire sont soumis à la Direction de la société
pour examen.

Article 102 : En cas de relaxe, le travailleur est réintégré à son poste de travail ou
à un poste équivalent.
La période de suspension ne peut donner lieu à rémunération.

Article 103 : En cas de condamnation, à des peines autres que l’emprisonnement,


la réintégration du travailleur, qui est tenu d’en faire la demande est
examinée par la Direction de la société.

Article 104 : La décision finale sera notifiée au travailleur concerné par la Direction
de la société.

Section 5 : Réintégration

Article 105 : Tout travailleur en position :

-17-
- De détachement (autre que pour service national),
- De mise en disponibilité,
- De congé sans solde, est tenu de rejoindre son poste de travail à la
date fixée de reprise.

Section 6 : Permanence et astreinte

Article 106 : Tout refus non motivé d’assurer le tour de permanence ou d’astreinte,
tel que défini par la convention de la société, expose le travailleur
concerné aux sanctions prévues par le présent règlement intérieur.

Section 7 : Refus de formation

Article 107 : Tout refus non motivé de suivre une formation, organisée dans le but
d’acquérir une qualification nécessaire à la maîtrise du poste, un
perfectionnement ou un recyclage, est assimilé à une faute et
sanctionné conformément aux dispositions du présent règlement
intérieur.

Section 8 : Secret professionnel

Article 108 : Tout travailleur est tenu de garder le secret sur toute information ou
document revêtant un caractère confidentiel.

Section 9 : Exécution des tâches de travail

Article 109 : Tout travailleur, quelque soit son rang dans la hiérarchie, est
responsable des tâches qui lui sont confiées.

Article 110 : Il est interdit à tout agent, exerçant en système de travail posté, de
quitter son poste de travail avant l’arrivée de son remplaçant.

Il appartient au responsable concerné de prendre les dispositions


nécessaires, pour assurer la relève du travailleur, qui ne doit en
aucun cas être maintenu au-delà de l’amplitude journalière légale.

Section 10 : Boissons alcoolisées et drogues

Article 111 : Il est interdit de pénétrer, ou de demeurer, dans la société en état


d’ivresse ou sous l’emprise de la drogue.

Article 112: Il est interdit d’introduire, de distribuer ou de consommer de la


drogue, ou des boissons alcoolisées, dans la société.

Section 11 : Vente d’objets ou de marchandises

-18-
Article 113 : L’introduction dans la société d’objets ou marchandises destinés à la
vente est interdite.

Section 12 : Collecte et publication

Article 114 : Les listes de souscription ou de collecte sur les lieux de travail sont
interdites.

Seules, les collectes des cotisations syndicales, la diffusion des


publications et des notes d’informations des représentants du
personnel sont autorisées, dans les conditions prévues par les textes
réglementaires.
La diffusion de tracts et/ou de publications à caractère non
professionnel est strictement interdite.

Article 115 : Tout travailleur, quel que soit son rang dans la hiérarchie, ne peut
s’adonner à l’exercice d’activité politique dans la société.

Section 13 : Affichage

Article 116 : L’affichage des communications syndicales se fait librement sur des
panneaux distincts de ceux réservés aux délégués du personnel et à
la direction. Les modalités selon lesquelles les panneaux sont mis à
disposition sont arrêtées, d’un commun accord, entre la direction de
l’unité et les représentants des travailleurs.

Article 117 : L’affichage en dehors des panneaux est illicite.

Article 118 : La direction de la société doit être en destinatrice d’un exemplaire des
communications simultanément à leur affichage. Le texte
communiqué à la direction doit être identique à celui qui est affiché.

Article 119 : Il est interdit de retirer, de lacérer ou de détruire les affiches ou notes
de services régulièrement apposées sur les panneaux appropriés sous
peine de sanction disciplinaire.

Section 14 : Déplacement hors société ou des bases de vie.

Article 120 : Aucun travailleur n’est autorisé à se déplacer dans le cadre de ses
activités professionnelles :

-Sans ordre de mission,


-Sans autorisation écrite,
-Sans feuille de route.

-19-
Article 121 : Aucun travailleur n’est autorisé à modifier l’itinéraire initial de la
mission sauf cas de force majeure.

Article 122 : Toute infraction au code de la route ou tout accident du fait d’un
conducteur de véhicule de la société, relève de l’entière responsabilité
du conducteur

Section 15 : Utilisation des véhicules de la société

Article 123 : Aucun travailleur n’est autorisé à utiliser un véhicule de la société


sans autorisation préalable.

Chapitre 2 : Sanctions

Section 1 : Définition de la sanction

Article 124 : Constitue une sanction toute mesure, autre que les observations
verbales, prise par la direction de la société à la suite d’agissements
du travailleur considérés comme faute, que cette mesure soit de
nature à affecter immédiatement ou non la présence du travailleur, sa
rémunération et/ou sa carrière.

Section 2 : Définition de la faute professionnelle

Article 125 : Constitue une faute professionnelle, toute négligence, infraction aux
règles d’hygiène de sécurité et de façon générale, tout manquement
aux obligations professionnelles et à la discipline générale.

Elle peut entraîner, selon le degré de gravité, l’application de l’une


des mesures disciplinaires suivantes :

 Sanctions du 1er degré :

Avertissement simple,
Avertissement écrit.

Conformément aux Tableaux en annexe du


présent règlement intérieur

 Sanctions du 2ème degré :

Blâme,
Mise à pied de 1 à 3 jours consécutifs sans traitement.
Mise à pied de 4 à 8 jours consécutifs sans traitement
Conformément aux Tableaux en annexe du présent règlement
intérieur

 Sanctions du 3ème degré :

-20-
Rétrogradation,
Licenciement sans indemnité ni préavis.
Conformément aux Tableaux en annexe du présent règlement
Intérieur.

Section 3 : L’avertissement simple

Article 126 : L’avertissement simple est une mise en garde adressée à un


travailleur, pour exprimer l’insatisfaction éprouvée à son égard.
L’avertissement simple sanctionne une faute de type mineur.

Section 4 : L’avertissement écrit

Article 127 : L’avertissement écrit est la signification formelle et par écrit à un


travailleur d’observations exprimant l’insatisfaction éprouvée à son
égard, relative à une faute et/ou à une récidive de faute mineure.

Section 5 : Le blâme

Article 128 : Le blâme est une sanction du deuxième degré qui intervient après un
avertissement écrit ou à la suite d’une faute caractérisée.

Il est notifié au travailleur formellement et par écrit.


Tout travailleur sanctionné par un blâme ne peut être promu pendant
l’année au cours de laquelle il a été sanctionné.

Section 6 : La mise à pied

Article 129 : La mise à pied consiste en une suspension d’activité du travailleur


entraînant une privation de salaire.

Cette suspension sera proportionnelle à la gravité de la faute et ne


pourra excéder huit (08) jours.

La mise à pied de un (01) à trois (03) jours est une sanction du


deuxième degré qui peut intervenir soit à la suite d’un blâme, soit
pour un manquement caractérisé à la discipline et/ou aux obligations
professionnelles.

La mise à pied de quatre (04) à huit (08) jours sanctionne une faute
du deuxième degré et intervient soit à la suite d’une mise à pied de
un (04) à trois (08) jours.

Section 7 : La rétrogradation

-21-
Article 130 : La rétrogradation est une sanction du troisième degré qui peut
intervenir soit à la suite d’une mise à pied, soit à la suite d’une faute
lourde.

Tout travailleur sanctionné par une rétrogradation ne peut prétendre


à la promotion et/ou à l’avancement pendant deux (02) années à
partir de la notification de la faute ou de la sanction.
Section 8 : La suspension à titre conservatoire

Article 131 : Afin de faire face à des situations de danger ou de désordre


imminent, une mesure de suspension sans solde est prononcée à
l’encontre du travailleur présumé fautif. La durée de cette mesure
conservatoire ne peut en aucun cas dépasser sept (07) jours
consécutifs.

Section 9 : Le licenciement sans indemnité ni préavis.

Article 132 : Le licenciement sans indemnité ni préavis est une sanction du 3ème
degré qui intervient soit à la suite d’une faute lourde ou grave, soit à
la suite d’une sanction du 3ème degré.

Article 133 : Le licenciement à caractère disciplinaire intervient dans les cas de


fautes graves commises par le travailleur.
Outre les fautes graves sanctionnées par la législation pénale,
commises à l’occasion du travail, sont notamment considérées comme
fautes graves et susceptibles d’entraîner le licenciement sans délai-
congé ni indemnités , les actes par lesquels le travailleur :

 Refuse sans motif valable d'exécuter les instructions liées à ses


obligations professionnelles ou celles dont l'inexécution pourrait
porter préjudice à l'entreprise et qui émaneraient de la hiérarchie
désignée par l'employeur dans l'exercice normal de ses pouvoirs;
 divulgue des informations d'ordre professionnel relatives aux
techniques, technologie, processus de fabrication, mode
d'organisation ou des documents internes à l'organisme employeur,
sauf si l'autorité hiérarchique l'autorise ou si la loi le permet;
 participe à un arrêt collectif et concerté de travail en violation des
dispositions législatives en vigueur en la matière;
 commet des actes de violence;
 cause intentionnellement des dégâts matériels aux édifices,
ouvrages, machines, instruments, matières premières et autres
objets en rapport avec le travail;

 refuse d'exécuter un ordre de réquisition notifié conformément aux


dispositions de la législation en vigueur;

-22-
 consomme de l'alcool ou de la drogue à l'intérieur des lieux de
travail.

Chapitre 3 : Procédure disciplinaire

Section 1 : Procédure relative aux sanctions du premier et du deuxième degré.

Article 134 : Toute faute professionnelle, telle que définie à l’article 125 et suivants
doit être constatée par écrit, par le premier responsable hiérarchique
du travailleur concerné ou tout responsable ayant constaté la faute.

Le constat de la faute doit être établi et transmis au responsable


habilité dans un délai de 48 heures ouvrables.

Simultanément et dans la limite du même délai, une notification


précisant la nature de la faute et la sanction envisagée, doit être
adressée au travailleur fautif par tous moyens que ce soit.

Le travailleur fautif est tenu de rédiger dans un délai identique à


savoir quarante huit heures (48) un rapport et de l’adresser,
accompagné des pièces justificatives et notamment des rapports de
témoins éventuels, au responsable habilité.

Article 135 : Le travailleur fautif doit être entendu, à sa demande, par le


responsable habilité. Il peut se faire assister par un travailleur de son
choix.
Après étude du dossier disciplinaire comportant les pièces citées à
l’article ci-dessus et si la sanction s’impose, la décision de sanction est
établie et notifiée au travailleur dans les meilleurs délais.

Section 2 : Procédure relative à la sanction du 3ème degré.

Article 136 : Les propositions de sanctions du troisième degré sont soumises, pour
recommandations à la commission paritaire de discipline de la société,
conformément aux procédures définies par les articles ci après.

Article 137 : Après constat de la faute, tel que défini à l’article 124 et
établissement des documents mentionnés dans le même article, la
direction de la société transmet le dossier complet du travailleur fautif
et ce, dans un délai de huit (08) jours.

Le dossier se compose :

- de la fiche de synthèse du travailleur.


- de toutes pièces et documents se rapportant à la faute.

-23-
Article 138 : La commission paritaire de discipline de la société une fois saisie, est
tenue de formuler ses recommandations dans un délai de quarante
huit (48) heures ouvrables, sauf cas de force majeure dûment justifié.

Article 139 : Les recommandations de la commission paritaire de Discipline de la


société, sont transmises au responsable de la société ou à son
représentant qui arrête la sanction finale el la notifie au travailleur
concerné avec accusé de réception.

Article 140 : La décision de sanction est exécutoire même si le travailleur concerné


refuse d'en accuser réception.

Article 141: La commission paritaire de discipline de la société se réunit et se


prononce dans un délai de trente (30) jours.

Article 142 : Aucune sanction disciplinaire ne peut être infligée au travailleur au


delà de quatre vingt dix (90) jours après constatation de la faute. Ce
délai est prorogé en cas de suspension de la relation de travail.

Chapitre 4 : Le pouvoir disciplinaire

Article 143 : Le pouvoir disciplinaire est du ressort du Directeur et de ses delà


représentants désignés.

Article 144 : Les responsables visés à l'article ci-dessus, sont pleinement


compétents pour prononcer des, sanctions du premier et deuxième
degré à l'encontre du personnel exerçant sous leur autorité.

Article 145 : Les décisions de sanction du premier et ‘deuxième degré, à l'encontre


des cadres occupant au minimum des postes de chefs de service,
relèvent de la compétence du Directeur Général, ou de ses
représentants désignés sur proposition de la hiérarchie,

Article 146 : Les sanctions du troisième degré ne sont exécutoires qu'après


recommandations et avis de la commission paritaire de discipline, la
décision, finale étant du ressort de la Direction de la société.

Article 147 : La commission paritaire de discipline de la société une fois saisie, est
tenue de formuler ses recommandations dans un délai de quarante
huit (48) heures ouvrables, sauf cas de force majeure dûment justifié.

Article 148 : Les recommandations de la commission paritaire de Discipline de la


société, sont transmises au responsable de la société ou à son
représentant qui arrête la sanction finale et la notifie directement au
travailleur concerné.

-24-
Section 3 : Effet exécutoire de la décision de sanction pour faute de 3ème degré.

Article 149 : La décision de sanction pour faute de 3ème degré est exécutoire même
si le travailleur concerné refuse d’en accuser réception.

Article 150 : La commission paritaire de discipline de la société une fois saisie par
voie de recours formulé par le travailleur sanctionné doit se réunir et
se prononcer dans un délai de trente (30) jours qui commencent à
courir à partir de la date de dépôt du recours.
Chapitre 4 : Le pouvoir disciplinaire

Article 151 : Le pouvoir disciplinaire est du ressort du Directeur Général Adjoint, et


des Directeurs et/ou de leurs représentants désignes.

Article 152 : Les responsables visés à l’article ci-dessus, sont pleinement


compétents pour prononcer des sanctions du premier et deuxième
degré à l’encontre du personnel exerçant sous leur autorité directe.

Article 153: Les décisions de sanction des premiers et deuxièmes degrés, à


l’encontre des cadres occupant au minimum des postes de chefs de
services, relèvent de la compétence du Directeur Général Adjoint, ou
de ses représentants désignés, sur proposition de la hiérarchie.

Article 154 : Les sanctions du troisième degré ne sont exécutoires qu’après


recommandations et avis de la commission paritaire de discipline, la
décision finale étant du ressort de la Direction de la société.

Chapitre 5 : Droit de défense des travailleurs

Article 155 : Le travailleur sanctionné dispose d’un droit de recours notamment


auprès de :

- La commission paritaire de discipline de la société pour les


sanctions des premiers et seconds degrés.

Ce droit de recours auprès de la dite instance s’exerce dans un


délai de quinze (15) jours après accusé de réception de la
notification de la sanction par le travailleur.

Passé ce délai, le recours est déclaré nul et de nul effet la sanction


produira alors ces effets en la forme et fond.

Chapitre 6 : Missions et fonctionnement des commissions paritaires de discipline.

Article 156 : Il est institué des commissions paritaires de discipline de la société.

Article 157 : Les missions et le fonctionnement des commissions paritaires de


discipline sont arrêtés par voie règlementaire interne.

-25-
Dispositions Finales

Article 158 : Le présent règlement intérieur est déposé auprès de l’inspection du


travail territorialement compétente pour approbation.

Article 159 : Le présent règlement intérieur de la société entre en vigueur à


compter de la date de son dépôt auprès du greffe du tribunal d’Oran.

Article 160 : Un exemplaire du présent règlement intérieur sera remis à chaque


travailleur.

Fait à Oran le 23/08/2011

-26-
SANCTION DU 1er DEGRE

N° NATURE DE LA FAUTE SANCTION 1ère DEGRE


1 Refus de pointer ou d’émarger. Avertissement simple

2 Refus de porter le badge de manière apparente. Avertissement simple

3 Tenue vestimentaire négligée ou défaut de port de tenue de travail. Avertissement simple

4 Inobservation des mesures d’entretien des équipements mis a la Avertissement simple


disposition de l’argent.

5 Retards fréquents. Avertissement écrit

6 Absences non justifiées. Avertissement écrit

7 Sortie sans autorisation. Avertissement écrit

8 Absence au poste de travail. Avertissement écrit

9 Non respect de la hiérarchie. Avertissement écrit

10 Manque de diligence dans l’exécution d’une tâche. Avertissement écrit

11 Infraction aux règles d’hygiène/sécurité. Avertissement écrit

12 Perte de petit matériel. Avertissement écrit

13 Collecte et/ou quête de fonds non autorisée sur les lieux de travail. Avertissement écrit

14 Introduction de personne étrangère sans motif de service. Avertissement écrit


SANCTION DU 1er DEGRE. (Suite)

N° NATURE DE LA FAUTE SANCTION 1er DEGRE

15 Introduction et vente de marchandise sur les lieux de travail. Avertissement écrit

16 Défaut de présentation d’ordre de mission, d’autorisation écrite ou de feuille de Avertissement écrit


route en cas de déplacement.

17 Modification non motivée de l’itinéraire lors d’une mission. Avertissement écrit

18 Infraction verbalisée au code de la route du fait du conducteur. Avertissement écrit

19 Refus de se soumettre à la consultation médicale réglementaire. Avertissement écrit

20 Présence sur les lieux de travail sans raisons de service ou sans autorisation Avertissement écrit
préalable.

21 Utiliser à des fins personnelles du matériel ou des documents appartenant à Avertissement écrit
l’entreprise sans autorisation.

22 Usage du téléphone, téléfax, télex et tous moyens de l’entreprise à des fins Avertissement écrit
personnelles.
SANCTION DU 2éme DEGRE.

N° NATURE DE LA FAUTE SANCTION 2éme DEGRE

1 Récidive de fautes ayant entraîné un avertissement écrit. Blâme ou mise à pied de 1 à


3 jours blâme
2 Non réalisation du programme individuel de travail dans les nomes et délais Blâme
requis.
Mise à pied de 1 à 3 jours
3 Refus d’assurer une permanence ou astreinte. ,, ,, ,,
,, ,, ,,
4 Absence à une permanence ou astreinte sauf cas de force majeure.
Blâme
5 Refus d’assurer un intérim. ,, ,, ,,
,, ,, ,,
6 Refus d’exécuter des heures supplémentaires.

7 Refus de rejoindre son poste de travail sur rappel de la hiérarchie ,, ,, ,,


durant le congé sauf cas de force majeure.

8 Refus d’une mutation établie dans le cadre des dispositions réglementaires. Blâme ou mise à pied de 1 à
3 jours

9 Menaces ou injures ou manque de respect caractérisé vis-à-vis d’un agent. Mise à pied
de 1 à 3 jours
SANCTION DU 2éme DEGRE. (Suite)

N° NATURE DE LA FAUTE SANCTION 2éme DEGRE

10 Refus ou interruption d’une formation, recyclage, perfectionnement sans motif mise à pied
valable. de 1 à 3 jours

11 Conduite de véhicule de service sans autorisation. ,, ,, ,,

12 Retrait du permis de conduire aux conducteurs dans l’exercice de leurs fonctions. ,, ,, ,,

,, ,, ,,
13 Tout acte ou attitude portant atteinte à l’image de marque de l’entreprise.

14 Utilisation du temps de travail et/ou des outils de travail pour une activité Blâme
étrangère à l’entreprise.

15 Trouble dans le service. Blâme

16 Affichage non autorisé. ,, ,, ,,

17 Destruction, lacération ou retrait des notes de service ou affichages ,, ,, ,,


régulièrement apposées sur les panneaux appropriés.
SANCTION DU 2éme DEGRE. (Suite)

N° NATURE DE LA FAUTE SANCTION 2éme DEGRE

18 Récidive de fautes ayant entraîné une sanction de 1er degré. -Mise à pied de 4 à 8 jours

19 Abandon de poste. -Mise à pied de 4 à 8 jours

20 Absence non autorisée de plus de 7 jours consécutifs. -Mise à pied de 4 à 8 jours

21 Atteinte à l’autorité de la hiérarchie. -Mise à pied de 4 à 8 jours

22 Négligence grave. -Mise à pied de 4 à 8 jours

23 Atteinte au libre exercice du droit syndical. -Mise à pied de 4 à 8 jours

24 Réception de dons en espèce ou en nature de la part d’une personne physique -Mise à pied de 4 à 8 jours
ou morale entretenant ou susceptible d’entretenir des relations d’affaires directes
25 ou indirectes avec l’Entreprise.

26 Mise en fourrière du véhicule du fait du conducteur. -Mise à pied de 4 à 8 jours

-
SANCTION DU 2éme DEGRE. (Suite)

N° NATURE DE LA FAUTE SANCTION 2éme DEGRE

27 Récidive de faute du 1er degré ayant entraîné une Mise à pied de 1 à 3 jours . -Mise à pied de 4 à 8 jours

28 Refus d’assurer le service minimum. -Mise à pied de 4 à 8 jours

29 Sortie de matériel sans autorisation expresse de la hiérarchie dûment habilitée. -Mise à pied de 4 à 8 jours

30 Organisation sur les lieux de travail de rassemblement de quelque nature que ce -Mise à pied de 4 à 8 jours
soit.
SANCTION DU 3éme DEGRE

N° NATURE DE LA FAUTE SANCTION 3éme DEGRE


Le licenciement à caractère disciplinaire intervient dans les cas de fautes graves
commises par le travailleur.

Outre les fautes graves sanctionnées par la législation pénale,commises à


l’occasion du travail ,sont notamment considérées comme fautes graves et
susceptibles d’entraîner le licenciement sans délai-congé ni indemnités , les actes
par lesquels le travailleur :

1 refuse sans motif valable d'exécuter les instructions liées à ses -Licenciement sans
obligations professionnelles ou celles dont l'inexécution pourrait porter indemnité ni préavis
préjudice à l'entreprise et qui émaneraient de la hiérarchie désignée
par l'employeur dans l'exercice normal de ses pouvoirs;

2 divulgue des informations d'ordre professionnel relatives aux -Licenciement sans


techniques, technologie, processus de fabrication, mode d'organisation indemnité ni préavis
ou des documents internes à l'organisme employeur, sauf si l'autorité
hiérarchique l'autorise ou si la loi le permet;

-Licenciement sans
3 participe à un arrêt collectif et concerté de travail en violation des indemnité ni préavis
dispositions législatives en vigueur en la matière;
SANCTION DU 3éme DEGRE (Suite)

4 commet des actes de violence; -Licenciement sans


indemnité ni préavis

5 cause intentionnellement des dégâts matériels aux édifices, ouvrages, -Licenciement sans
machines, instruments, matières indemnité ni préavis

6 premières et autres objets en rapport avec le travail; -Licenciement sans


indemnité ni préavis

7 refuse d'exécuter un ordre de réquisition notifié conformément aux -Licenciement sans


dispositions de la législation en vigueur; indemnité ni préavis

8 consomme de l'alcool ou de la drogue à l'intérieur des lieux de travail. -Licenciement sans


indemnité ni préavis

Ces listes ne sont pas limitatives, elles seront complétées en tant que de besoin.

Vous aimerez peut-être aussi