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REGLEMENT INTERIEUR
PREAMBULE
Le présent règlement intérieur est établi pour permettre le bon fonctionnement des
établissements gérés par la société AKKA INGENIERIE PRODUIT.
L’entreprise, dans son rôle d’employeur, se doit de fixer le cadre des dispositions
nécessaires aux relations de travail.
SOMMAIRE
Le présent règlement a pour objet, conformément aux dispositions des articles L.1311-2 et
suivants du Code du travail :
▪ de préciser les conditions dans lesquelles les salariés peuvent être appelés à
participer, à la demande de l’employeur, au rétablissement des conditions de
travail protectrices de la sécurité et de la santé des salariés ;
▪ Les dispositions du règlement intérieur s’appliquent non seulement dans les lieux
de travail proprement dits, mais également dans les dépendances : cours,
parkings et en général dans tous les lieux qui font partie du domaine immobilier de
l’entreprise.
▪ aux personnes qui exercent une activité dans les locaux de l’entreprise sans être
liées par un contrat de travail (notamment les intervenants extérieurs, stagiaires,
administrateurs, intérimaires, bénévoles, etc.…) s’agissant des règles relatives à
l’hygiène et à la sécurité, ainsi qu’aux règles générales et permanentes relatives à
la discipline.
Les notes de service mentionnées ci-dessus devront être distinguées des notes de
service de toute nature que la Direction de l’entreprise pourra édicter en vertu de son
pouvoir réglementaire autonome ou de son pouvoir de direction et qui sont, par leur
nature et leur objet, hors du champ d’application du présent règlement et de ses
adjonctions.
En outre, les salariés sont liés à l’entreprise par un contrat de travail dont découlent
des règles et obligations qui sont par nature hors du champ d’application du présent
règlement intérieur.
➢ Accès à l’entreprise
Le personnel n’a aucun droit d’entrer ou de se maintenir sur les lieux de travail pour
une cause autre que l’exécution de son travail, s’il ne peut se prévaloir d’une
disposition légale ou d’une autorisation de la Direction.
L’entrée et la sortie du personnel s’effectuent par les issues prévues à cet effet.
Selon les cas, l’accès au sein de l’entreprise se fait grâce à une clé (ou badge, ou
code, etc…) strictement personnelle (ou « confidentiel » s’agissant d’un code)
attribuée à chaque salarié individuellement et demeurant la propriété de
l’entreprise.
Il est interdit de confier cette clé (ou badge, ou code, etc.…) à une tierce personne,
salariée ou non de l’entreprise.
En cas de perte ou de vol, les salariés devront sans délai en faire déclaration
auprès de leur hiérarchie.
L’affichage sur les murs est interdit en dehors des panneaux muraux réservés à cet
usage.
Sous réserve des droits reconnus par la loi aux représentants du personnel et à
l’exercice du droit syndical dans l’entreprise, il est interdit, sauf autorisation de la
hiérarchie, de :
- introduire dans les lieux de travail des objets et marchandises destinés à y être
vendus,
En cas de refus du salarié, la fouille sera effectuée selon les règles prescrites par
le Code de procédure pénale à savoir, en présence d’un officier de police
judiciaire.
▪ L’horaire de travail est fixé par la Direction dans le respect des règles légales et
conventionnelles.
Des horaires particuliers peuvent être établis pour certains services ou certains
postes, compte tenu des sujétions qui leurs sont propres.
▪ Pendant les heures de travail, aucun salarié ne peut quitter son poste de travail
sans motif justifié. Les sorties de l’établissement pour des motifs étrangers au
service ne peuvent avoir lieu qu’après autorisation hiérarchique. Les dispositions
concernant l’autorisation ci-dessus ne visent pas les déplacements et activités
qui découlent de l’exercice des attributions des représentants du personnel ou
l’exercice éventuel du droit de retrait des salariés.
Dans le cas de travaux nécessitant une présence continue, le salarié ne doit pas
quitter son poste sans s’assurer que son remplaçant est présent : s’il ne l’est pas,
il doit en avertir sa hiérarchie.
➢ Retards
Tout salarié arrivant en retard doit immédiatement justifier par tout moyen du motif
de son retard auprès de son responsable hiérarchique.
Tout retard non motivé ou motivé par des circonstances jugées insuffisantes par la
Direction constitue une faute passible de sanctions.
➢ Absence
▪ Sous réserve des droits reconnus aux représentants du personnel ainsi que du
droit de retrait, toute absence prévisible ou départ anticipé doit être autorisé(e)
préalablement par la Direction.
Les prolongations successives d’arrêts de travail doivent donner lieu aux mêmes
formalités dans les mêmes délais.
Le personnel doit exécuter les travaux qui lui sont confiés en respectant les ordres et
directives qui lui sont donnés.
Nul ne peut effectuer un travail autre que celui qui est commandé, ni transformer le
contenu des tâches du poste auquel il est affecté sans ordre ou autorisation préalable.
Nul ne peut modifier des processus et modes opératoires sans instruction préalable.
Le personnel ne peut :
▪ emporter tout objet appartenant à l’entreprise (ou s’il se trouve chez un client de
l’entreprise, appartenant à ce client) de quelque nature que ce soit (matériels,
denrées, produits...), exception faite des équipements du type « nomade »
(ordinateur portable, téléphone mobile….) mis à sa disposition dans le cadre de sa
fonction par l’entreprise, sous réserve des droits reconnus par la loi aux
représentants du personnel et à l’exercice du droit syndical dans l’entreprise.
Toute constatation de vol, toute perte ou détérioration, doit être portée, sans délai, à la
connaissance de la Direction.
Cette charte est annexée au présent règlement dont elle fait partie intégrante, en ce
qu'elle institue un ensemble de règles d'application générale et permanente en la
matière et revêt un caractère disciplinaire (annexe 1 Charte informatique).
Les salariés sont donc tenus au strict respect de la charte informatique ci-annexée,
sauf à encourir les sanctions disciplinaires telles que fixées au titre IV du présent
règlement.
Les membres du personnel qui, en raison de leurs fonctions, sont en contact avec la
clientèle de la société, sont tenus d’avoir une présentation correcte et soignée.
« Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et
collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à
accomplir ni proportionnées au but recherché »
A cette fin, le port de signes ostentatoires contraires à ces principes est interdit, étant
précisé que la pertinence et la proportionnalité de cette interdiction seront appréciées
au regard des tâches concrètes du salarié et du contexte de l’exécution de son travail,
l’interdiction étant discutée avec l’intéressé afin de concilier au mieux ses convictions
et les intérêts de l’entreprise.
Sous réserve du droit d’expression et des droits des représentants du personnel, les
membres du personnel sont tenus de garder une discrétion absolue sur tous
renseignements dont ils auront eu connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de
leurs fonctions et ayant un caractère confidentiel, même après l’expiration de leur
contrat de travail.
Il doit, par ailleurs, observer les prescriptions demandées par le médecin du travail en
cas de surveillance médicale particulière.
Tout retard ou absences répétés et/ou non justifiés d’un salarié à une visite médicale
obligatoire pourra donner lieu à sanction.
Elle exige, en particulier, de chacun le respect total de toutes les prescriptions applicables
en matière d’hygiène et de sécurité qui résultent de la réglementation en vigueur.
Outre l’obligation générale qui pèse sur l’employeur en matière d’hygiène et de sécurité, il
est rappelé qu’en vertu de l’article L.4122-1 du Code du travail, il incombe à « chaque
travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa
santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes
ou ses omissions au travail ».
ARTICLE 13 - GENERALITES
Des notes de service fixent les consignes chaque fois qu’il y a lieu ; elles complètent,
en tant que de besoin, les prescriptions définies ci-après, applicables dans tous les
cas.
Les salariés ont, en outre, l’obligation de respecter toutes les consignes de sécurité
spécifiques qui leur sont données par le personnel d’encadrement pour l’exécution de
leur travail.
Seul le personnel habilité à cet effet est autorisé à intervenir sur l’installation
électrique.
Il est interdit de :
- toucher aux pièces métalliques ou aux conducteurs sous tension, même avec
des gants spécifiques et adaptés aux risques ; ou de se livrer à des travaux sur
ces pièces ou conducteurs même avec des outils à manche isolant ;
Des instructions sont affichées dans tous les locaux concernant les mesures à prendre
en cas d’accident électrique ou d’incendie. Ces mesures devront être connues de tous
les membres du personnel.
Ces matériels font régulièrement l’objet d’un contrôle par un prestataire habilité.
Cependant, les membres du personnel doivent signaler à la Direction toute
défectuosité apparente qu’ils constateraient. En outre, ils doivent veiller à leur libre
accès ainsi qu’au libre accès des issues de secours.
En application du Décret du 15 novembre 2006, il est interdit de fumer dans tous les
lieux de travail fermés et couverts, aussi bien dans les espaces collectifs (salles de
réunion, espaces d’accueil et d’attente, salles de repos…) que dans les bureaux
individuels.
En conséquence, il est désormais interdit de « vapoter » dans tous les lieux de travail
fermés et couverts, aussi bien dans les espaces collectifs (salles de réunion, espaces
d’accueil et d’attente, salles de repos…) que dans les bureaux individuels, ainsi que
dans les véhicules mis à disposition des collaborateurs par l’entreprise.
ARTICLE 19 - ACCIDENTS
Tout accident (y compris accidents de trajet), même bénin, survenu à un salarié, devra
être immédiatement signalé, au supérieur hiérarchique ou à la Direction ou, à défaut,
au responsable présent au moment de l’accident, sauf empêchement et sous réserve
des dispositions de l’article L 441-1 du Code de la sécurité sociale, par l’intéressé ou
par le ou les témoins de l’accident.
Tout témoin d’un accident doit le signaler à son responsable hiérarchique et se tenir à
sa disposition pour aider aux mesures de sauvetage et apporter son témoignage s’il
est requis.
La victime ayant été dégagée et secourue, rien ne doit être déplacé afin qu’une
enquête complète puisse être menée avec un maximum d’efficacité.
Aucune sanction, aucune retenue de salaire ne peut être prise à l’encontre du salarié
ou du groupe de salariés qui se sont retirés de leur poste de travail dans un tel
contexte (article L.4131-3 du nouveau Code du travail).
Cette faculté doit être exercée de telle manière qu’elle ne puisse créer, pour autrui, une
nouvelle situation de danger grave et imminent (article L.4132-1 du nouveau Code du
travail).
ARTICLE 21 – ARMES
SECTION II : HYGIENE
Les locaux doivent être maintenus en bon état de propreté. Le personnel doit
notamment utiliser les poubelles et corbeilles mises à sa disposition à cet effet.
Il est notamment interdit d’apposer des autocollants et affiches sur des endroits non
prévus à cet effet.
Il est interdit de déposer ou de laisser séjourner des matières inflammables dans les
locaux de l’entreprise notamment sous les escaliers, passages, couloirs ainsi qu’à
proximité des issues de sortie des locaux et bâtiments.
En cas de mise à disposition d’un vestiaire ou d’une armoire individuelle pour ses
vêtements et outils personnels, le salarié doit les conserver dans un constant état de
propreté ; celui-ci ne doit les utiliser que pour l’usage auquel ils sont destinés.
En cas d’absence ou de refus du salarié, la fouille sera effectuée selon les règles
prescrites par le Code de procédure pénale, à savoir en présence d’un officier de
police judiciaire.
Au cours de l’entretien, le salarié peut se faire assister par une personne de son choix
appartenant au personnel de l’entreprise. L’employeur indique le motif de la sanction
envisagée et recueille les explications du salarié.
La sanction ne peut intervenir moins d’un jour franc (délai porté, en cas de
licenciement, à deux jours ouvrables) ni plus d’un mois après le jour fixé pour
l’entretien. Elle doit être motivée et notifiée à l’intéressé.
- avertissement,
- blâme,
- mutation disciplinaire,
La Direction reste seule juge de la sanction applicable compte tenu des circonstances
et de la gravité de la faute commise, sous réserve de l’appréciation souveraine des
tribunaux.
TITRE V - FORMALITES