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Le cas Encel

La société Encel fabrique des vélos de course sur mesure pour les sportifs de haut niveau
et les commercialise directement auprès d'eux. L'entreprise est reconnue et réputée
uniquement grâce au bouche-à-oreille entre sportifs.

Elle décide désormais de se lancer sur un nouveau marché proposant des vélos à
assistance électrique (VAE) haut de gamme, à destination des jeunes cadres dynamiques
des grandes villes françaises, leur permettant de se déplacer rapidement et d'éviter les
bouchons. Il seront distribués dans les magasins spécialisés. La société a décidé de se
faire connaître en participant aux foires et salons de dimensions régionale et nationale.

Ressources "le développement du marché du VAE"

Le VAE (vélo traditionnel équipé d'un moteur électrique, associé à une batterie
rechargeable. Aussi appelé vélo électrique) est un mode de transport en plein
développement, situé sur un marché en croissance.

D'après l'USC (Union Sport et Cycle), syndicat professionnel du secteur du cycle, les VAE
se sont écoulés en 2017 à 134 000 unités, soit une hausse de 31.3%.

D'après lecycle.fr, les chiffres encourageants s'expliquent en France par une réelle
volonté de promouvoir ce mode de déplacement :

• Prime locale (exemple de la ville de Blois) ou gouvernementale incitative à l'achat


(jusqu'à 200€ remboursés)
• Indemnité kilométrique vélo (IKV) pour les trajets domicile-travail, versée par
l'employeur (0.25€ du km dans la limite de 200€ par an)
• Offre variée et entendue en magasins
• Créations de parcs de vélos en libre-service dans certaines ville : Paris, Lyon...

D'autres éléments justifient également la bonne santé de ce marché d'après Laurent


Chauvin, du réseau magasin Altermove :

• Le VAE est moins cher et moins encombrant qu'un scooter


• Il permet d'arriver frais et dispo au bureau, ce qui n'est pas le cas avec un vélo
classique.

Source : BTS NDRC, Ed. Foucher

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