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GRANDES FAMILLES
DE GRÈCE
d’Albanie et de Constantinople
DICTIONNAIRE
HISTORIQUE
ET
GÉNÉALOGIQUE
Paris 1999
édition revue et augmentée
3
GRANDES FAMILLES
DE GRÈCE
D’ALBANIE
ET DE
CONSTANTINOPLE
1J1W9. routeur.
I ous droiis de traduction, d'adaptation et de reproduction réservés, y compris à l'égard des périodiques édités en Grèce.
La loi du II mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction
intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue
une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
N° ISBN 904747
ΜIHA 1L- DI ΜIT RI ST U R DZ A
DICTIONNAIRE
HISTORIQUE
et
GÉNÉALOGIQUE
des
GRANDES FAMILLES
de
GRÈCE
d’ALBANIE et de
CONSTANTINOPLE
Paris 1999
( 'hez l'auteur
7, rue de La Neva
F-75008 Paris
L 'a u te u r responsable de cette p u b lic a tio n , s'est efforcé de p ré se n te r des tex tes aussi co m p le ts et précis que
possible II n ’exprim e le point de vue d 'a u c u n e in stitu tio n . C cl o u v rag e peut c o m p o rte r certain es om issions ou
inexactitudes dues aux lacunes de l'in fo rm a tio n ou de la d o c u m e n ta tio n d isp o n ib les. ΛΙιη de m ener sa tâche à
bonne fin. l'a u te u r a bénéficié de n o m b reu x et b ien v eillan ts co n c o u rs, et lient to u t p a rtic u liè re m e n t à adresser
SCS
REMERCIEMENTS
fl
La Société Héraldique et Généalogique de Grèce en la personne de :
Monsieur Antoine Delendas, President.
Monsieur Panaglu Anninos Kavalicrnlos, Secrétaire Général
Le Dr. loannis Tipaldo Lascaratos. ______
Madame Catherine Koumarianou, Professeur associé. Directeur de l'Institut Ncohélléniquc de l'Université Paris IV -
Sorbonne. ______
Madame Loukia Droulia.
Directeur du Centre de Recherches Néohéllcniques de la Fondation Nationale de la Recherche, Athènes.
Monsieur Constantin Mouchas. Président de la Société de Lecture, Corlou.
L'Académie d'Athènes :
Dr. Eulhymios Souloyannis, pour la communication de ce qui subsiste des manuscrits d’Eugène Rizo Rangabc
Madame Hélène Anghelomatis-Tzougaraki. pour la communication de son manuscrit sur les inscriptions du cimetière d’Athènes
La Commission d'Héraldiquc, de Généalogie et de Sigillographie de l'Institut d'H istoire « Nicolas lorga » de Bucarest :
Le professeur Dan Berindei, Président.
Monsieur Nicolas Manescu.
Madame Maria Dogaru.
L’auteur tient aussi à remercier pour l'aide apportée à l'occasion de la traduction de textes difficiles ou
pour la communication de leurs archives privées:
S. Exc. l'ambassadeur Alexandre Ci mon Argyropoulo. Monsieur Nicolas Monferralos.
S. Exc. l'ambassadeur André Coundourioli. Monsieur Lorenzo Argenti (Rome).
Monsieur Nicolas Yannicosta. Monsieur Thom as Bruggemann (Dinslaken, R.F. d'Allemagne).
La princesse Grégoire Ypsilanti. Le baron Henri de Hubsch, (Versailles).
Monsieur Nicolas Roquc-Mclas. Le baron Henri de Testa, (Orléans).
Monsieur Dyonissos Minottos, conservateur au Musée d ’Histoire et d'Ethnographie (Athènes).
Monsieur Ernest Sccrétan, vice-président de la Société Française d'Héraldique.
Consultant héraldique :
Monsieur Dan Cernovodeanu. Secrétaire du Centre Généalogique de Paris. Membre de la Société Française d’Héraldique et
de Genealogie.
Consultant photographique :
Monsieur Ulysse Négroponiés, membre de la Société des Gens de Lettres (Paris).
Les nombreuses difficultés liées à la réalisation de cet ouvrage n'auraient pu être surmontées sans la coopération, I dlUt
et la compréhension de ma mère et de mon épouse.
SOMMAIRE
Remerciements de l'Auteur Ph
Préface de Constantin Th. Dimaras p. 9-1 I
Abréviations et sigles p. 12
Introduction générale. Grandes familles: mythe et réalités. p. 13-45
1,c partie :
Bvzance
• P 46-58
La Grèce vénitienne : Liste des principales familles p. 59-112
La Grèce génoise : Liste des principales familles p. 113-126
Le Phanar p. 127-158
Le Péloponnèse p. 159-162
L’Ile de Hvdra
9
p. 163-165
L'Epire et la Macédoine : Liste des principales familles p. 166-194
La Grèce du roi Othon p. 195-206
2e partie :
Dictionnaire des principales familles citées dans les chapitres antérieurs p. 207-474
3e partie :
La Grèce des croisades : Dictionnaire des principales familles p. 475-562
Constantinople catholique : Dictionnaire des principales familles p. 563-602
Rhodes et les chevaliers de Saint-Jean p. 603-612
Chypre p. 613-628
L'Arménie Cilicienne p. 629-636
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Certes, l'histoire a ses pudeurs. Pour etre plus précis, il serait préférable de parler ici d’histo
nographie. L'histor.ographe I h.stonen a ses pudeurs dans sa façon de traiter le matériau dont il
dispose. Nous savons cela depuis plus d un siecle. Elle (toujours cette histoire personnifiée) s’abandonne
,„ssi à des engouements ; mais, comme dans toutes les activités où la conscience collective entre en fe u
la discipline historique a souvent accorde beaucoup au conventionnel, aux modes qui changent selon les
époques. Les goûts varient, les méthodes se succèdent, les objectifs, les sujets d’intérêt ne restent pas
longtemps les memes.
°La biographie se trouve être parmi les manifestations historiennes qui de notre temps ont le d I us
souffert de ces variations de goût. Elle est une des formes les plus anciennes de l’esprit historique : par
clic nous remontons aisément jusqu a Plutarque; les plus solides aussi, puisque Rousseau et Napoléon
avec plusieurs autres furent de fervents admirateurs des Vies parallèles. Mais à partir de là, en avançant
sur le siècle, nous constatons que le genre perd beaucoup de son charme, ou plutôt de son crédit
auprès des historiens de ce siècle trouble et magnifique.
Toutefois il faudrait, au point où nous en sommes, procéder à quelques distinctions. Dans les
recherches qui ont trait a 1 histoire des idées, des mentalités, des consciences, nous avons souvent l’occa-
sion de remarquer l'existence de réactions similaires dans des domaines qui paraissent dissociés. A
chaque cas séparément une chaîne causale particulière semble être suffisante. Et pourtant, ce que Von
appelait autrefois l'air du tem ps nous donne un dénominateur commun. Ainsi pour ce qui concerne la
biographie.
Mais je pense que l'ouvrage que j ’ai le vif plaisir de préfacer ici s’adresse (comme cela se fait assez
souvent, obligatoirement, de notre temps), à un public varié. Je ne doute pas qu’il enchantera, - dans le
mond)ndc des amateurs qui pratiquent la lecture générale - ceux qui s’intéressent au genre particulier
^,'cst la biographie, même à la vie romancée, ainsi q u ’à la noble discipline héraldique. Ensuite je pense
qu
au chercheur et à sa volonté de précisions : elle le conduit souvent vers ces trois sciences auxiliaires
(n'oublions pas la généalogie), afin q u ’il puisse étayer ses travaux. Enfin, il ne faudrait pas omettre la
théorie de l'histoire, la philosophie de l’histoire ou historionomie (si je puis employer un terme grec)
dont notre époque est passablement entichée. Pour chacune de ces trois catégories, il est nécessaire de
distinguer ses réactions devant le genre, pris dans son ensemble.
Ainsi, quant aux lectures générales, en premier lieu, nous constatons que les deux branches dont il
est question ici sc comportent très bien. La biographie a toujours de nombreux et fidèles adeptes. Le
sous-classement de la biographie romancée, après une montée spectaculaire pendant l’entre-deux-guerres, vit
maintenant une vie plus effacée, mais avec de bons représentants et des lecteurs assidus; genre intermédiaire, il
témoigne, par sa persistance, de l'intérêt du grand public pour ce qui est de l’histoire. Quant au vaste éventail de
la biographie proprement dite (à commencer par des créations de haute tenue littéraire, s’adressant au lecteur
général, aboutir aà des ouvrages qui concernent te
eneiai, pour anoutir le spécialiste, thèses
tneses ou autres travaux ud’érudition)
ciuumui^ peut-être
^cui-cuc
nec rcprcscnte-l-iI pas exactement le goût du jour, mais il est favorablement accueilli, par un nombre intéressant
'usagers d'appartenances
d'usagers jo u r?. Aussi
<J appartenances diverses. Le goût du jour bien dans le domaine #des belles lettres, lorsqu’elles
_________________ .
s occupent d'histoire, que dans le champ clos académique, les tendances de notre époque avantagent des formes
moins axées sur des destinées individuelles - ou familiales -, l’intérêt portant surtout sur la vie collective.
Maigre cela, et comme pour le genre premier, à savoir la biographie, la généalogie aussi, ou, pour
duc mieux ci dans un concept plus général, l’histoire des familles, des descendances, revient à la mode,
et ceci dans les milieux les *plus variés. En témoignent le succès I ^
de.1
certaines revues spécialisées,
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des
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lubriques régulières que nous avons pu suivre même dans les journaux, et la formule persistante des his-
toiies de familles, des sagas, dans l’acception littéraire moderne du terme. Cela nous ferait penser a la
belle graduation de Montesquieu: «Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable a
ma lamille. je la rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose qui fût utile à ma famille et qui ne
c lut pas a ma patrie, je chercherais à l'oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui u
prejudiciable a I Europe cl au genre humain je le regarderais comme un crim e» ; la famille, intermediaire entre
l individuel et le collectif. ’ .
four le second volet de notre triptyque, la biographie et l’héraldique comme sciences auxiliaires de
istoirc, la question ne se pose pas: le chercheur prend son bien partout où il le trouve, sans rien pre
ubcr. sans rien mépriser, quitte à exercer sa critique sur toutes les sources dont il peut disposer, pures
“ T pr · ll cn *nvcnte d ’autres, selon la formule réussie de feu Michel Berza, professeur a lumver-
de Bucarest, mais n'en néglige aucune et, dans ces conditions, a souvent recoure a la biographie et a
historinCS connaissanccs qui s'en rapprochent. Ceci, pour autant que la longue duree dans les curiosités
qudn ,pUeV cc c - qui a les faveurs de l’historiographie moderne, consente a se rétrécir jusqu a l^unité de
Question icl!CCenn^CS said excePdons' peut représenter l’apport des disciplines annexes o
cette^nii^, Cl c csl ,a surtout que la chose nous blesse, la théorie en histoire, car c est principalement de
01 que la petite durée a reçu dans ces deux derniers siècles les attaques es p
10
et les plus dures. C'est d'ailleurs cette haute science qui interprète au mieux la mentalité des temps nri
seuls (telle qu'elle s'est formée à l'époque des Lumières), à partir de la seconde moitié du xix' siècle (C
compris les développements qui s'en suivirent jusqu’à nos jours). Dans cet ensemble, trois élément,
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émergent, si je ne; me trompe, et cela de façon très sensible ; à savoir, en tout premier lieu, la créatio*
de la formule moderne de l'histoire, ensuite l'hegélianisme et sa succession, et enfin l'avènement de la
mystique littéraire, auquel nous attacherons une attention particulière. Tout ceci, pour être schématique
fausse pas pour autant la perspective : dans des cas aussi polyvalents que ceux qui nous occupent ici, la simplif,
cation est de rigueur. Ainsi ce troisième volet nous fournit les trois points que je viens d'indiquer : vision de lTijs"
toire. hégélianisme, aspect littéraire de la question. jj
Commençons par le commencement : Voltaire et VEssai sur /es mœurs et l ’esprit des nations; le
coup de barre qui devait renouveler l'allure de l’historiographie. Les directives que nous tenons de’cet
ouvrage sont nombreuses: mais celles qui * nous intéressent ici concernent —
- l'objet de — —l’étude -- v i | Vhistorique·
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humain qu'il eût r«*
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o tt/A n fir\n I n n é
l'histoire », ^enseignait-il
l'U ict αιγιλ yy n c o i o n n i t «I
là, en commentant
1Λ - - à
la \ision duî phénomène historique qu'avaient eue scs prédécesseurs. Cet émouvant rappel, à un ordre
dont l'imponanee•tance avait
avau eciuippe échappé aà l'historiographie
i uiMunugiupiuc tuncncuit, antérieure, h n'est
tsi μα» pas un défi ucu .: il n î>s’agit
agu ad'une concen-
une concep
tion entièrement neuve de la pensée appliquée au monde du passé. Condorcet, biographe et éditeur de
Voltaire, pense, peut-être, à lui, lorsqu'à son tour il accuse l'histoire d'avoir oublié « la masse des
familles» qui constitue le fond de l'humanité.
Toujours de ce meme chef-d'œuvre de l'historiographie moderne, il me semble utile, pour consoli
der son précédent avis de citer une autre pensée de Voltaire; elle vaut, d'ailleurs, en elle-même, la digression;
« l'histoire de l'esprit manquait ». dit-il. en jugeant le passé de l'historiographie. Ces citations, à bien les analyser,
résument l'essentiel de ce que notre époque a porté quant à de nouvelles acquisitions dans le domaine de cette
science : matière et mentalité.
Elles explicitent avec précision la pensée de voltaire à ce sujet, lorsu'il affirme dans cette belle
expression lapidaire, «il n'appartient qu'aux philosophes d'écrire l’histoire». En outre elles justifient
l'appréciation de Michelet, qui considère que Y Essai sur les mœurs est le sommet qu'a atteint Voltaire
dans ses activités d ’historien ; opinion, d ’ailleurs, qu'il a partagé avec maints penseurs européens.
Toutefois, c'est, justement, à l'auteur de l'Histoire de la Révolution que nous devons nous adresser
maintenant : digne émule de Voltaire, indépendamment des grandes différences - surtout des caractères
- qui les séparent, il a son mot à dire dans notre enquête. Je pense à son esquise sensibilité devant la
personnalité humaine, à sa volonté de distinguer dans le détail chacun des facteurs individuels de l'his-
toire : et non seulement les personnages, mais chez ceux-ci chaque cas particulier en présence duquel Us
se sont trouvés, et qui les a obligés à agir dans un sens ou dans un autre. Lorsque notre historien déclare
dater ses justices. cette ancienne expression française pleine de majesté ne peut avoir qu’un seul sens
pour nous : il se refuse, son jugement se refuse, à toute généralisation, même pour ce qui concerne
l'homme en particulier : l'opinion de l'histoire ne doit pas dépasser le moment de l'acte. L'individu ne
dev rait être jugé que par rapport à l'acte qui l'a rendu passible de condamnation. ■
Retenons tout cela : la caractérologie semble y avoir perdu des points, mais le reste nous sera
bientôt nécessaire : les mouvements nés de la philosophie d ’Hegel, de cet immense raz de marée (impré
cis et varie, comme l’humanité en ses comportements) viendront tout bouleverser, en favorisant la for
mation des idéologies les plus contradictoires. Sans doute, le culte de la puissance, de la personnalité,
peut tirer des arguments valables dans l'hegélianisme. dans un certain hégélianisme. Toutefois l'influence la plus
sensible de ces activités, aussi bien dans le domaine de la vie sociale que dans celui de la théorie de l’histoire,
consiste en un rétrécissement du facteur individuel: les masses, les mouvements majoritaires, les peuples, les
loules. les grands nombres, prendront une importance accrue aux yeux de l'historien, et cela - naturellement-
aux dépens du tacteur individuel. Ainsi, pendant que Sainte-Beuve instituait des familles d’esprits (et de carac
tères. dirions-nous aussi aujourd'hui), d'érudits chercheurs et des théoriciens de valeur se désintéressaient de l'élé
ment indiv iduel en histoire, i
Enfin, ce que j ’ai appelé la mystique littéraire. Il est de fait que durant ces deux derniers siècles,
diverses manifestations de foi mystique irrationnelle, ont foisonné par le monde. Je cite ici uniquement
la terveur qui a entouré durant cette période, la création artistique et ses expressions; citons, puisque
e est de lui qu'il s’agira ici, la notion de l'an pour l'art. L'art et l'artiste déifiés, situés au niveau de
1absolu : mais pensons aussi à Julien Benda et à son Belphègor. 1
A ce sujet une élégante etude du professeur Claude Pichois nous a montré l'importance de l'air du
ie?nps dans les manilestations de la vie de l’esprit; dans le sous-titre de cet essai on peut lire que Γο&·>
lera connaissance avec «les présupposés de l’antibiographisme». L'auteur les a recherchés - et trouvés
dans le trouble et la curiosités postclassiques que provoquent chez les non-initiés l'œuvre d'art et son
créateur. C est en donnant suite à ces tendances, et par réaction, aussi, contre elles, que l’antibiogra"
phisme aurait proliteré. Nous avons là une facette de plus dans un ensemble de refus et d'inhibitions: y
m a semblé indispensable de ne pas occulter celte attitude, car, à mon avis, notre enquête ne pouvait
ignorer aucun des aspects de la question, celui-ci. en plus, étant essentiel. I
Néanmoins, par trois fois nous avons mentionné ici les familles: celles selon Montesquieu, celles
selon Sainte-Beuve et celles selon Condorcet. Après cette vision d’ensemble du problème biographique
II
iificultés auxquelles il se heurte de notre temps (une façon comme une autre h’»„ r -
ç\ des dit) ..
cie). f
rhèrildiquc. Le titre de louvrage que le lecteur tient entre ses mains est e x J id t e · d? ? •®én.éalogie- de
nationol · , -, * · ... ,
Ne nous laissons pas entraîner par des similitudes de langages: les petites sœurs de l’Histoire
co s" tuent ect imposant volume traite d’un peuple de l'a^e ud e ' e u r o K n e s Z ' u ' Æ Ρ3·8“
Z 2 * . *>“' « . ”” «•‘•«■mintanMîon ,u i lui soi,
en grande partie axes sur 1 cp,centre familial ; c e st lu. qui assure la continuité, lui, encore, qri c o n n u e
l’élément de base qui donne le sentiment de I unité a l’ethnie. Les grandes familles, les familles n u ^
santés
........ sont celles ■ qui ~ ont ipu, par r le commerce
,-------- ou . , par toute .autre “ v ,uuu5l,,c industrie «im admise isc ou ou toierc tolérée Dar PÉtat
Accrpr
s'assurer, pour nmir elles et pour leurs clientèles, leurs protégés, un minimum de sécurité ou n» h de* bien-être
Dans ces conditions il est normal de penser aux familles des phanariotes ; et on y pense en premier
lieu, car ils furent très en vue dans le monde soumis au joug ottoman. Selon l’ordre des choses ils firent
du bien, ils- firent du mal. Ils avaient l’esprit de caste très développé, et provoquèrent des animosités
Mais leur apport au progrès de Phéllénisme sous la domination ottomane a été positif. Et puis on devra
penser a la noblesse ionienne instituée par l’Etat de Venise pendant sa longue présence dans POrient
hellénique. En effet, cette formation sociale a joué elle aussi un rôle important dans le développement
de la grec ité moderne. iMais il y eut d ’autres clivages, et en nombre. Les primats, les commerçants, les
armateurs, les armatoles ou les haïdouks, qui dans la pax othomana se formaient au métier des armes.
Chez eux tous, aussi, il y eut de grandes familles, que l’auteur de ce livre a recensées attentivement.
■ Tout ceci était valable, m utatis mutandis (selon les régions ou des conditions particulières accor-
déesI à quelque commune ou quelques populations) pour l’ensemble des peuples soumis à la domination
ottomane dans le sud-est européen. S’il n’y avait aucune autre explication I donner pour l’intérêt que
\ Λh\ ri 1 1 T 4 1 *
porte Mihaïl Sturdza à la vie hellénique des siècles révolus, il me semble que celle-ci seule suffirait; tous
les peuples qui ont vécu sous ia domination ottomane, durant la même période historique et dans la
même aire ... culturelle,
. . ........ ont un passé qui leur est commun, les expériences de l’un étant valables pour
l'autre: leur histoire est, pendant des siècles, une et :- indivisible.
j:— Nous
X T— ' ne ~saurions 1 traiter les annales de
l'un en ignorant celles de ses voisins.
Mais je vois d'autres causes au penchant qui a amené Mihaïl Sturdza à s’occuper de recherche hellé-
nique; trois pour le moins. Je m ’en voudrais de ■ ne pas les signaler. iivi. D ’abord auviu nil iuui faut parler des kvuü liens sécu-
laires qui unissent 1W le peuple
κ νΜ ρ ιν 1roumain
VU1UUU1 au peuple 0grec
- ww ,.; unen n o rculture
L t uUl tl ili U
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gréco-latines, des destinées et des déboires parallèles, une longue coexistence pendant laquelle les
Oréco-roumains,
nain étaient très fréquents. Ces rapports se sont âussi exprimés dans Je
domaine de la recherche : qu'il me soit permis de citer (à double titre, d’exemple et de témoignage), le
livre de teu D, Russe, grec, _ _ «.........
t / » _____
4 v
iversité de
( J v / V / V 4 ----------- - Sludii
— Bucarest,
λ \ 4 m x y m jl * ▼ . islorice greeo-române.
v · » w ^ w — _— ^ — — — — — — w
L ouvrage
& K
le plus fouillé sur la famille Mavrocordato est l'œuvre d’un roumain ■ * ■ 1 Stourdza
second lieu, je devrais rappeler que la famille dont descend l’auteur de eu des . approches
directes avec la Grèce: Alexandre S. Sturdza, ami et collaborateur de Jean Capodistna, du pre
mier gouverneur de Grèce après l'émancipation du pays, était de culture grecque et a pu ,^ ·
recc régénérée des pages dignes de l’attention des historiens: sa sœur, Roxane, avan ,
comtesse Edling avait envisagé le mariage avec Capodistria. Indépendamment de ce a e e p .’
ute sa vie durant, d ’aider au rétablissement de la Grèce par tous ^ les moyens „ . avec
i P°ser. Enfin je dirai que l’auteur de ce livre, par ses travaux anterieurs, a p
mup 6 11 sc . mcul dans l'histoire balkanique moderne, et a montré que le sujet ^V1‘ _ h2 ’ai 1ilurs de^a
doc est » nc‘cmem conforme à ses occupations antérieures et à ses goûts. La π , ’
unientati°n qu'il nous apporte en est une preuve de plus. .... . ~ a travaillé sur des
histoire»^S iCC <cas:ci a dû opérer dans des conditions particulièrement deEcat® · Q ^ souvenirs
souvent n ° a PL1 savoir combien tout ce q u i concerne ses recherc ^ d’absence
é'archiv^ ° UiS' ei sensit>ilités aussi irraisonnées qu’invincibles. D autre par , ■ sûr Et puis, dans
cette j u m e n t s sont rares et ce qui peut les remplacer n’est jamais aussi s u n b t pus, ^
rencontré Ί ^ •Europe, le morbus etknographicus. qu un écrivain fra ç i»accord sur des points
nettement 1 ^ à^Td bientôt un siècle passé, n’est pas encore tout a ^ait S * jusqu’à ce que de
nouveaux ^ ? nllf,ques pas été fait entièrement. Nous restons sur rimmense consciencieux
labeur de viennent éclaircir telle ou telle question. En tout c disposions jus-
i’à r j L Mlhai1
qua ccjouroi ilu Sturdza a donné
za a donne des résultats
des %résultats remarquables
remarquaoies par rapport a ce dont nous
. r 1 rn -Λ ίπ η η η Λ ύ Ο
ebouche sur un réel progrès de nos connaissances.
Constantin Th. D imakas.
ι: \xs principaux état* de MédUerraaoée aa JJ\
F ro M W ·» 3· Γ E m p ir· Oyzonlin
,Ou» Iti C o e w é * · ( K··* u t * » · )
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i.ti datai in<hqu#fl1 Γ anrfc·
d» la conquit· lufq**
Los r»>· Oi s v;jr*n!
OQaV«τ'! ni ccmtc s Cr Proseoc<
Sïgles et abréviations
lt n'existe pas de règles pour lu transcription en français des noms grecs, n Vu3 « ιυ ι» >ui>· ■«.<
l^usage consacré pur une longue tradition remontant aux publications philhélléniques, aux écrits de
----------- -- ----------- --- r - ---- ----- · W f * W *. M U I U V J
Driaull
“u,‘ et «-iiviiuyi,
Lhéritier, et uunMieiee
consacrée par la
la sérié
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de tl'École
teoie française
Française ad'Athènes,
Amènes, par te
le
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Introduction générale
« L ’histoire est un cim etière d ’a ristocraties »
Vilfredo Pareto.
Généalogies des nations et généalogies des mer la continuité généalogique de leurs ascendances
9
familles ethniques. Pourtant, et ici nous pensons plus particulière
ment a la Grece, si le facteur national n’a jamais été oublié
En écrivain cet ouvrage, je n'ai pas souhaité servir la au cours de la longue résistance contre l’hégémonie otto
seule science généalogique, mais l'histoire de l’Europe mane, ce fut la foi religieuse qui tint la première place. En
orientale dans son ensemble. En effet, dans le passé, eflet, mutilée d’abord par l’offensive catholique de la qua
convaincus du tait que l'évolution du monde ne se dérou trième Croisade, puis brisée par la conquête musulmane, la
lait qu'en fonction de ce qui se pensait ou écrivait en Grèce s’est accrochée à la religion orthodoxe, grâce à
Europe occidentale, de nombreux historiens de cette partie laquelle, du haut en bas de l’échelle sociale, elle a assuré la
de notre continent ont faussé bien des perspectives et ont survivance du souvenir national et préservé sa continuité.
mal saisi la complexité des questions nationales et des Il faut toujours garder présente à l’esprit la dimension reli
dominations étrangères ayant marqué la Grèce et les gieuse du fait national, tant à l’époque byzantine qu’à celle
Balkans. des dominations latines et ottomanes de la Grèce, même si
Mais j'ai aussi tente de ne pas m’aligner sur l’une ou à diverses époques elle a revêtu des formes (telles le culte
I autre des histoires officielles telles qu’elles sont enseignées des reliques) qui semblent aujourd’hui peu intéressantes à
dans les pays d'Europe orientale, dont les thèses se contre l’historien qui se veut moderne. Ce fut en effet l’Église
disent bien souvent selon qu'elles sont formulées à partir orthodoxe, dirigée à Istanbul par un haut clergé grec ou
des chaires universitaires ou des journaux de chacun grécisé, qui sauva la culture grecque et le souvenir des gloi
des pays concernés. res de Byzance, et cela dans des conditions d’asservis
De surcroît, alors qu'en Europe occidentale l’histoire sement difficiles à imaginer. Mahomet II, le conquérant de
ne ^ ait plus appel a la xénophobie, les pays d’Europe Constantinople, qui n’avait en vue que la création d’une
orientale continuent à pratiquer chacun des thèses «éthno- catégorie de contribuables du fisc ottoman, trouva pratique
pnmiQ7 QCb auleur Srec< Anna Frangoudaki, a publié de rassembler sous l’autorité du Patriarche grec de Cons-
» , r un ouvragc dont le titre sc passe d’explication: antinople l’ensemble des chrétiens orthodoxes de son
, · «S>a TQ\S dc c*assc de l'enseignement secondaire. Coerci- impire, quelle que fut leur nationalité *.
n j 1 ^°J°êiquc et violence pédagogique». Ce titre fait Ce fut ainsi que les sept langues et la demi-douzaine
nl 3 CC U1 dc 'ouvrage publié en 1982 à Paris par l’alphabets des nations orthodoxes de la Turquie d’Europe
enfantv CrT° · . (<^ ommenl on enseigne l’Eiistoire aux e trouvèrent rassemblés d’autorité sous la suprématie
Qunît / msi\ a <( nos ancêtres les G aulois» qu’on incul- culturelle, religieuse et fiscale du Patriarche grec et de son
entourage de Grecs Phanariotes, nouvelle aristocratie de
réolintinn» iP£tlnS ^ ° ’rs ^cs colonies françaises d’Afrique eur nation. La langue grecque fut considérée langue offi
Grèce et i-CS. ,ots de "Ncrature d'inspiration officielle, en
placé n^r U/!S ,? .Bal^ans' dont le sens critique est rem- cielle du rum mileli, nom donné en turc à la communauté
>rthodoxe. Le rum mileti étant le descendant asservi te
noire. le t ,CS. dec ama^ ons dirigées contre quelque bête 'ancien peuple de l’empire romain d Orient, I empire
classes evnmm lOUJOUrs’ 'es nations voisines souvent, les lyzantin qui était grec, il se trouva que la langue grecque
faits ne se °n d aulres cas· P‘re encore, lorsque les itilisée par des populations dispersées a travere les Balkans
hagiographiûufnt P?S au mou,c idéologique, patriotique ou t l'Asie Mineure, s'imposa comme langue d Eglise, langue
dénature. q C!u on leme de leur imposer, on les l’enseignement et langue commerciale sur I ensemble du
erritoire balkanique. Elle devint aussi ^ e f Cour non
concernés^innnteSp" 1 se ,x P"Que par le fait que les pays annrès des orinces grecs du Phanar imposes par
1913 ou )yiu retioiivc leurs frontières actuelles qu’en
raître les demièr3^00^, C1Ln onl définitivement fait dispa-
Lcs Peuples do Cs ^ ss,es^ ons ottomanes dans les Balkans.
[Pent sensibles à m ^ [Cë‘on sont donc restés particulière- .) E. Z akhos -P apazaiiariov . S S K S S
7 ur identité «atm ?! Peul prouver la survivance de 1 <n"N Gr four” lo
donc à tout ce nu;n a .? a travers des siècles de servitude, et 'JSfàSÆZ , t ? S CWl,V’or ϋ ώ ’ioi. ThessaloniQue ,976.
est susceptible de démontrer ou d’infir-
14
par une notion tout aussi glorieuse, mais tombée en dètiu
lude, celle de l'héllénismc. Cela d autant plus qu’une aujT
■ « - « s is s
albanais d'Ali p r t ks nation orthodoxe, les Roumains, s’inspiraient à leur u*!
le trône des M
10 ÜCS sultans.
lIUiN A.a ,
osenter un critère au \ i v siècle de leur propre romanité, qui pour eux 2
■est pourquoi lu langue peut rcprcsuil. fait de leur langue, était d’origine latine. L e s
icur en ce qui c o n c e rn e I a p p a rte n a n c e c thnique : il y
tronipeu . i ........V lm i'iire des populations du \ i \ c siècle, de même que leurs ancêtres, tenaient Z
horreur la Rome latine, devenue le siège du catholicité
Raison de plus pour évacuer toute notion de romanité.
C’est pourquoi celui qui veut à la fois servir l’HistoiJ
et respecter les gloires nationales de chacun des peunU
d’Europe orientale en particulier doit s’attacher beaucoun
moins à prouver la pureté et la continuité ethnique tic,
composent, un m.-» — ..... - -- ... , r peuples concernés, qu’à ce que leurs combats, leur langue,
nue ses frères se déclarent l'un de nationalité serbe. I au a
de nationalité croate, parce que cela le s arrange pour des leur pensée. leur manière de vivre ont de remarquable. La
raisons administratives. Tout au long de la domination Grèce tient parmi elles une place éminente, et sa gloire
ottomane, les déportations de peuplades entières, les millénaire n'a que faire des entorses que ses zélateurs font
troupes d'esclaves transportes d un bout a 1autre de subir à la vérité,
empire, les razzias d'enfants chrétiens destines a 1étal de I n savant de la Grèce moderne. Nicolas Gr. Politik
janissaire turc, les harems .peuplés de femmes venues des qui a consacré sa vie à l'étude des traditions folkloriques de
quatre coins du monde, avaient abouti a un grain and mélange sa nation, a pu très justement écrire que l’idée nationale
de races, dont la famille impériale des sultans et; ut le plus relève moins des laits que des mentalités, quelle réside
illustre exemple. _ dans la même manière de vivre, dans la communauté de
C'csi ainsi que 1explosion des nationalismes· au convictions et de traditions, dans une même perception du
\ i \ c siècle, a amené, en guise de eorrectil aux injustices du monde, et, par-dessus tout, dans une même manière
passe, la publication de manuels d'histoire pseudo- d'exprimer ses sentiments, ses aspirations et ses espoirs.
historiques. écrits d’après les instructions du Ministère de Politis était libre penseur, et a omis de mentionner la reli
l'Instruction Publique de tel ou tel pavs. et. partout, à des gion parmi les éléments de sa définition. Il faut donc, sur
modifications de l'Etat civil des noms, afin de faciliter aux ce point supplémentaire, se ranger de l’avis d’autres
braves citoyens l'option pour une nationalité qui n'etait savants, qui ont bien précisé que la «grécité», catégorie
pas toujours celle à laquelle leurs pères avaient cru culturelle et non pas ethnique, a été préservée, à travers les
appartenir. siècles de servitude, par les élites appartenant à IIÉgfise
Ceci explique d'ailleurs pourquoi la généalogie a etc orthodoxe.
aussi mal vue en Grèce, non pas tellement à cause des
implications élitistes qui l'accompagnent inévitablement,
mais parce qu'il est impossible de cacher les origines trop Grandes familles de la Grèce
connues des grandes familles. Or. ces généalogies remon
tent à des origines non-grecques dans tant de cas qu'il va Lorsqu'on parle des «grandes familles de la Grèce»
lait mieux ne pas en parler. Il y avait, apparemment, entre l'on pense à des familles dont la notoriété historique est
ces ascendances et le rôle si important de ces mêmes due à un passé chargé de circonstances d'une grande diver
familles dans le long et complexe processus de régénération sité. En Grèce continentale, après la prise de Constanti
de la Grèce, une totale incompatibilité. Mais si, ethnique nople byzantine par les combattants de la IVe Croisade
ment. les généalogies représentent le contre-exemple de (1204) et la fondation de l'empire latin d’Orient, les nou
celte continuité hellénique tant prônée par les manuels velles principautés franques ont imprimé aux territoires
scolaires, elles représentent au contraire, culturellement, un qu'elles gouvernèrent une organisation féodale et nobiliaire
étonnant et éclatant modèle d'assimilation et d'agrégation à à l'occidentale. Les états grecs subsistant à Nicée, en Epire.
l'idéal national grec, dont la seule force était morale et à Trébizonde. ainsi que l'Empire byzantin, après sa restau
résidait dans la tradition. ration par Michel Paléologue en 1261 et jusqu’à S3
En parlant d idéal national grec, l'on se heurte à une conquête par les Turcs en 1453, gardèrent la hiérarchie
nouvelle incompatibilité : celle surgie entre l'hellénisme tel aristocratique propre à l’ancien Empire d’Orient. Cette hié
qu il fut défini par les intellectuels athéniens dans la rarchie subsista après 1453 dans l'entourage du Patriarche
deuxieme moitié du \i v siècle (et tel qu'il sert actuelle de Constantinople, installé au Phanar sous l’autorité des
ment de fondement à la doctrine officielle), et entre la sultans en tant que chef de la nation des chrétiens ortho
conception nationale nourrie par les Grecs depuis Byzance doxes de l’empire ottoman. Elle donna naissance à l’aristo
cl jusqu a la fin du wiii siècle. Cette conception nationale cratie phanariote (**), laquelle, profitant du grand pouvoir
était indissolublement liée à la religion orthodoxe, qualifiée politique dont elle sut s'emparer, s'appropria, avec le
plus généralement de rite grec. Cette conception-là, surtout temps, des titres princiers et une héraldique en consé
dans les premiers temps, tenait les Grecs pour seuls vrais quence.
chrétiens, et les Hellènes antiques pour une race payenne, Ailleurs, en Crète, qui fut sa colonie de 1204 à 1666,
sorte de tribu mythique, disparue depuis la nuit des temps, et dans les îles Ioniennes, Venise organisa une noblesse
pourvue d un courage surnaturel. Pendant longtemps, les locale dont l’existence et les prérogatives étaient garanties
G ,™ de 1empire byzantin se qualifièrent non pas par une jurisprudence très détaillée, notamment par l'insti
d Hellenes, mais d'un terme à connotation plus politique tution de Livres d'Or, restés en vigueur jusqu’à leur des
qu ethnique, celui de Roméèns {Romaibi). Ils se considé truction par les troupes républicaines françaises, en 1797.
raient les héritiers de l'empire romain, empire à vocation L’île de Chio. colonie génoise jusqu'en 1577, fut domi
universelle. Les Turcs les qualifièrent de Rums (Rum-lar). née par les grandes familles catholiques de la Mahone ; une
les englobant dans le rum-miléti. la nation des chrétiens partie d'entre elles subsistèrent, déchues, sous la domina
orthodoxes soumis au sultan. La danse nationale du peuple tion ottomane, avant de céder la place à un groupe de
grec sappdau |a romaïka. Il devint donc urgent, après
^ remplacer la romanité multiséculaire des Grecs (·*) Spcros V r \ onis, lin· Citvck v imdcr Turkixh rtt/r. dans Hellcnism (op
pp. ·ί5-58.
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fi * Tebcka. pacha de la n in ^ Ι μ Γ ^ ι κ ' Ι ·
1 , s élan peu a peu rendu <- ^ rhum iU er
houe toute la Grèce. Le suliai . un cn n cm i \ ’sp·^0·
de détruire son pouvoir. U sc «■ sa îullc 'a r c a o ie |
placable du pacha, qui c h e r c h a , dan. I
nlrc la Porte, a gagner le soutien des P P d u re . I
Épire. de Macédoine et d Albanie. q M ■ c j cs I
ent opprimées naguère·, enhn. par c e : jü /
hav*b'h cOB°B /
irecs ai,liés a VHêtaine. il espéra obtenir U d ^ MODO*
i Russie. Son insurrection contre le sul a I
es Grecs de ce lyran répuie invmci e y \ I
Napoléon lui-même avait apprécié le geme po 1 ’
et déclencha à son tour l'insurrection des ^
contre les Turcs, puis celle des R oum ains co ,
l’hégémonie des Grecs phunanotes (,1821V ~ a p .
part des commandants militaires de la G uerre c
l’indépendance grecque avaient com m encé leur ca
rière au service d'Ali pacha.
Al. Andreadls. Ah Je Tébélen économisa' et
eier. Revue des Études Grecques, 1e) 12, p. 427-460 ,
Gabriel Rem üund , Ali Je Tébélen. pacha de Jeinmu
1744-IH22, Pans 1928; Dennis N. SKIOTLS, j he
Grcck Révolution. Ah R adi
a last Gamble,
«Hellenism and lhe First Grcck W ar of
\ dans
L ib e ra tio n
1821-1830 », X.p. Diamandouros édit., Saloniquc
1979, p. 97-109.
16
■
citées. Faute d'avoir pu les obtenir, il a du se resit.ner/
,ami lies de grands marchands grecs. Ces derniers, par un publier peu de chose, ou rien du tout. Les familles Mci *
v n rtu'mciil du sort, surent accumuler des tor- Bouboulis, Pétiméza, et quelques autres, sont dans te
cuneuv i
tunes considérables ■ avoir
apres ' n:r ruj
mi ς·π
ui 1822 les « massacres Ou, au contraire, il s’est vu oblige d’écarter des solli
Je Chio » pour s'établir a 1cl ranger. tions venues de la part de familles, qui, pour être
Plus près de notre temps, lors des combats pour Mn^ ' râbles, ne portent pas un nom historique.
oendmee ont paru d’autres familles dont la généalogie lor
Par ailleurs, il a bien fallu fixer un terme dans
brève ne 'saurait faire oublier le rôle éminent qu elles on temps à partir duquel le recul historique n’était plus D
joue dans le développement de la Grèce modernÎ. Bnlin, U
pour la première Ibis, cet ouvrage présentera 1 histoire■c la sible. Ce terme a été fixé à l’année 1862. date de la ch
généalogie dune trentaine de familles. « latines » (cathv- du roi Olhon, le monarque bavarois qui a présidé a
Ïiliucs) "de Constantinople, anoblies à diflerentcs époques formation tourmentée de la Grèce moderne. Son règne
par les souverains de l'Europe chrétienne en «compense précédé celui d’une autre dynastie, descendant d’une bn*
des services rendus au cours des négociations diploma cite de la famille royale du Danemark. Les rois de (in
tiques de la Question d Orient, . de la deuxième dynastie ont, depuis 1862, perdu et
Ces quelques précisions expliquent le plan et le litre trouvé leur trône à plusieurs reprises. Le chef actuel
de cet ouvrage, qui vise avant tout a liier au clan la toirn.i- cette dynastie, le roi Constantin, vit aujourd'hui en exil.
t,on et le rôle historique de ces lignages.^ La question de Bien entendu, puisque chaque forme de société do.
sa v o ir s'ils étaient nobles ou non n'a qu une importance naissance à ses grandes familles, la société grecque conte
accessoire, mais ne peut être passée sous silence, au poraine possède un certain nombre de grandes famil
contraire: le fait nobiliaire, négligé ou mal compris par la d’armateurs, dont la puissance et la richesse dépasse...
plupart des historiens d'aujourd’hui, a été l’un des grands souvent celles détenues jadis par la plupart des grandes
moteurs de révolution sociale de jadis. familles figurant dans notre Dictionnaire. Le temps n’wi
Il y eut donc, sur le territoire de la Grèce et dans ce pas venu d’écrire leur histoire, aussi ne figurent-elles px !
qui fui la capitale de l'empire d'Orient. des groupes ici, pas plus d'ailleurs que les grandes lamilles gouvernant
d'aristocraties. Ce sont elles que nous voulons décrire, non de nos jours l’Albanie communiste, lesquelles, tout comr
seulement par les textes, mais aussi par les illustrations, les leurs congénères de la Nomenklatura. aristocratie de ty
arbres généalogiques, les inscriptions funéraires, et les nouveau, se partagent le pouvoir et les privilèges dans 1
blasons. démocraties populaires, de la Bulgarie à la Corée
Les descendants de ces familles ne savent plus grand Nord.
chose de leur histoire, et le public en général est porté à
toutes les confusions dés qu'il est question de ce sujet. C'est Lu noblesse. Mythes et réalités I
pourquoi nous avons jugé utile, avant de parler des grandes
familles et de la noblesse en Europe orientale, de tirer au Le fait de faire figurer ici non seulement les lignages
clair la relation entre l'idée de noblesse et celle de l'exer nobles ou titrés dont l’histoire est liée à celle de la Grèce,
cice du pouvoir par les aristocraties de l'Europe occiden mais aussi les grandes familles grecques ne disposant cfau^-j
tale. cune lettre de noblesse n'est pas le résultat d'une comptai*
L n mot enfin pour éclairer le 111 conducteur qui a sance ou de l'arbitraire. Le fait que ce principe n’esl pas
guidé les textes suivants. Il n'y a jamais eu de noblesse conforme à celui qui a présidé à la présentation des aima*
grecque, juridiquement parlant : la Constitution de LÉtat nachs et des encyclopédies nobiliaires de l'Europe occi
Hellénique moderne a, dès le début, proscrit les titres et la dentale ne prouve rien, au contraire. Ces ouvrages, même
noblesse; les familles prétendant former cette noblesse lorsqu'ils sont sérieux, datent du XIXe siècle seulement, et
avaient vécu, pour la plupart, soit sous la sujétion sont par conséquent le fidèle miroir de l'ultime phase de
vénitienne, soit sous la domination ottomane ; d'autres l'histoire des noblesses dont ils s'occupent, mais nullement
s'etaient procuré leurs titres auprès de souverains étrangers celui des époques antérieures. Au XIXe siècle, la noblesse de
et n’habitaient même pas au milieu de leurs com chaque pays, telle que ce pays se trouvait défini par la
patriotes grecs. Mais la Grèce est un cas tout a fait particu configuration politique de cette époque là seulement, état!
lier dans l’histoire des nations européennes, et il en va de réglementée, classifiée, ordonnée, uniformisée par la vpi
même en ce qui concerne ses élites privilégiées. L’on ne lonté des monarques et par les décrets des chancellent
soulignera jamais assez l’importance historique des émigra auliques. Les almanachs nobiliaires du XIXe siècle présefi j
tions grecques qui, dans un premier temps, aux w r et \vn« taient donc les choses telles que les souverains d'alors vou
siècles, sauvèrent la culture nationale, et qui ensuite, à laient qu elles fussent présentées. Ils ne sont nullementj
partir du xvm* siècle, s'employèrent à assurer la résurec- conformes aux réalités des siècles antérieurs.
tion politique de leur peuple. Les savants byzantins En effet, l'œuvre centralisatrice des monardm
réfugiés a Florence, la communauté grecque de Venise, les absolues, puis les expéditions des armées de la révolu*
nobles orthodoxes des îles ioniennes, les princes phana- tion française, suivies de l’influence uniformisante
riotes et leurs cours dans les Pays Roumains, les colonies l'Almanach de Gotha et enfin des conséquences
de marchands grecs dispersées a travers l’Europe ont tous deux guerres mondiales qui ont dispersé aux quant
rempli un devoir sacré en ce sens. Il n’est donc pas inutile
de mieux connaître les lamilles dont le nom. pendant plu
sieurs siècles parfois, s est trouve associé à ce processus. Arbre généalogique de la famille impériale des Paléologue,
Depuis la fin de la Renaissance. Ton publia de nombreux
Le choix des familles formant le sujet des articles généalogiques prétendant tracer Tétât « véritable» de toute sorte davent jë
traités par cet ouvrage a été déterminé par l’auteur seule riers se disant les héritiers de Byzance. La généalogie reproduite
ment. selon la conception voulant qu’une «grande fa
mille» soit celle, dont le nom, consacré par l’Histoire, a lugue ue iviunuemu, qui la iil graver par le graveuj aucin*iiivi
laissé une trace incontestable dans le passé de son pays. Ce publia en 1608 dans son recueil généalogique des dynasties e u ro p w n ^
critère ne vise à aucune discrimination particulière, et ne Bien que ne mentionnant que les hommes, cet arbre est remarquable po®
lient compte que du prestige du nom concerné. Évidem son exactitude, à une époque où la byzantinologie n‘existait pas. Le nCU
ment, l’auteur aurait souhaité, dans certains cas, obtenir bre des erreurs est peu clevé. et, là où l'absence de documents créait
doute, Tauieur s'abstint d’apporter des compléments de son cru (y
des informations plus fournies de la part des familles solli Antonio Albizzi, Principum Christianorum Stcmmata, Augshourg {I&vîm
CLIjîIU! IT IjIUIP* ty+trt LT
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^ Saint-Geornes à n*
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^ c (Athènes, Musée Byzantin).
Janissaire oitoman emmenant en captivité
famille autrichienne. Gravure ornant une p
composée en 1528. intitulée Die Gefangen
gen. ou la Plainte des captifs. (Vienne.
risches Muséum)
HJ i .a . ^
fiâjl &
J
ci la parenic sont connus. L 'inconnu est ignoble, la multi Bataille de Lépante, par un artiste inconnu. 1571 (Londres, Maritime
tude lest également (,5). En effet, dès qu'une lignée déchoit, Muséum, Greenwich).
échappant à l'attention de ses contemporains. Ton oublie
qu’elle fut un temps l'égale des plus grandes maisons de
son pays. Le petit groupe qui partout, forma les grandes La bataille de Lcpante (7 octobre 1571), située entre Ithaque et le
familles, ne fut jamais le même à travers les siècles. Dès les Péloponnèse, mit fin à ce que certains historiens ont appelé « la XIIIe
Croisade » organisée à grand peine par le pape Pie V. Les deux principales
premiers temps du Moyen-Age, à mesure que l'ordre des puissances visées par l'offensive turque. l’Espagne et Venise, se défiaient
seigneurs taisait le plein de ses effectifs en prélevant des l’une de l’autre cl espéraient que l’ennemi attaquerait l'autre seulement.
éléments nouveaux au sein de l'ordre des chevaliers, ce Pendant qu’une grande escadre ottomane avait mis le siège devant
dernier - en cas de nécessité - complétait ses rangs en y Famagoustc. capitale de Chypre, quelle devait conquérir le 9 août 1571,
le pape arrivait à conclure le traité d’alliance de la Sainte Ligue
taisant rentrer des paysans (!i>). Jusqu'au xic siècle, tout (25 III 1571) entre Venise, l'Espagne, le grand duc de Toscane, les ducs de
paysan capable de s'armer et d'arriver à cheval pour partir Parme et d’Urbin, l’Ordre des chevaliers de Saint-Jean, Gènes, Lucques, et
en guerre était l’ancêtre en puissance d'une famille noble, le duc de Savoie, afin de «détruire et ruiner le Turc». Chaque signataire.
puisque susceptible de devenir le vassal de plus puissant i dehors des engagements visant les préparatifs militaires, promettait de
‘ pas signer de paix séparée avec l’Infidèle. Don Juan, tils naturel de
que lui et de recevoir un petit fief quelque part. De tous harles Quint, fut nommé généralissime des Hottes coalisées des chrétiens,
temps, la voie des honneurs et des avantages a attiré les méprenant 106 galères vénitiennes. 90 galères espagnoles et napolitaines,
plus hardis, les plus actifs, les plus ambitieux d'entre les î galères louées par le pape aux chevaliers florentins de l'Ordre de Saint-
jeunes. D innombrables généalogies s'efforcèrent ensuite de tienne, trois galères de l'Ordre de Malte, six grandes galéasses de Venise,
une vingtaine d ’autres navires. Du côté musulman, les Hottes du sultan
cac er les antécédents véritables d'ancêtres dont la nais- rc, du pacha d’Égypte, du dey d’Alger, des beys d'Alexandrie, de
ance obscure était compensée par d'éminentes capacités hodes, de Mitylène, de Gallipoli. de Tripoli et de Chio. Chacune des
sépS°nne CS secon^ e.s Par une ambition habilement utili- )Ucs était armée de quelque 80 000 hommes, dont, du cote turc, de
n es réussite des descendants eut été consacrée mibreux galériens grecs qui allaient faire défection en cours de combat,
race à la supériorité en puissance de leu de la Sainte Ligue, ^ H ° Ue
d a n t fUF . m iss*o n au cercle des « happy few », ces descen- usulmane essuya un véritable désastre : 8 000 morts, quelques 500 p π -
D1 Poscrent en ancienne noblesse face à d'autres familles nniers, un butin immense pris par les chrétiens, dont le grand étendard
cenHanCCn^ SLaux^ue^es firent remarquer avec condes- n é de pierres précieuses. . , ,
Le tableau ci-dessus montre bien les conditions difficiles dans les-
ration CC a^sence d'une généalogie digne de considé- jelles s'était engagée la lutte, qui. depuis, a fait l'objet de nombreux
ivrages et tableaux. On distingue bien les drapeaux armories flotlani sur
qu'une n F,eSclasses dirigeantes, la généalogie ne fut jamais s naves « capitanes » : les clés de Saint-Pierre pour la marine pontificale,
l'autorité T\ man^e S01111110arme politique au service de liglc des Habsbourg pour la galère capitane de Don Juan, le lion de
enise la croix à huit pointes de l’Ordre de Malte
une chrw^ , u P°uvo*r· L'étude des généalogies prouve Les Turcs avaient réussi à s’emparer d’une galere de 1Ordre de Malte.
composite * q,uc lPule classe dirigeante est un ensemble Tils ramenèrent à Istanbul chargée de prisonniers, en prétendant avoir
disparates' . r e s , de l'agrégation successive d'éléments m porte une victoire sur les chrétiens. Le sultan tut longtemps a 'gnore
esquels prirent toujours soin de se fondre dans véri table issue du combat, d’autant plus, qu’apres leur triomphe, les
l ‘ i, i'.. Sainte Ligue rapatrièrent chacun leur flotte, sans tirer
™ n “ .m a » = £ â q u e X «ui leur avai. coûté 1°" cher on
dans « Opcra omni^)K1 Scvil,e’ « Elymologicarum libri X priores mmes et en argent Venise signa peu après un traite avec lai Portea a
(l6) Josc h ' λ Rome· ,850· P 386-387. ruelle elle cédait Chvpre. Mais la suprématie ottomane en Méditerranée
it détraUe pour toujoura. Les Grecs révoltés à l’annonce de I approche
c,ass». dans w r‘se and lall of families within ■s Hottes chrétiennes furent abandonnes aux représailles de I occupant.
P Mlism and social classes». Oxford. 1951. p. 168.
ι
26
un même esprit de caste* de dresser des barrières fa
roture dont ils étaient issus, de légiférer à leur profité
loges et distinctions, de relever et de maintenir les ν ^
gloires et les anciennes traditions.
A partir d'un certain moment, qui finit toujours n
produire, le groupe se ferma aux nouveaux arrivant *
sclérosa dans l’exclusivisme, s'intéressa trop aux JL *
logies et pas assez à la politique, et laissa le pouvoir?
échapper au profit d'une classe nouvelle se réclamant λ!
principes différents, mais décidée à jouir des mêmes ηρ
loges. Ainsi par exemple, dès le xv siècle, l'ancien
noblesse française était considérée comme disparue par<£
Pietro Liberi La bataille lhree aux Dardanelles par les Vénitiens aux Turcs (Venise, Palais des Doges).
Le 2* >eplembre 1644 des xaisseauv de l'Ordre de Malte s'emparaient Constantinople Antoine IV lui écrivit qu'il s'agissait
au large de Rhodes d ’une galère turque ponant des pèlerins en route \ers d'une pensée perverse : il était impossible aux chrétiens
La Mecque Cet incident serxit de prétexté a la Porte pour déclencher une
temble attaque contre Venise 200000 Turcs debarquerent en Crete d'avoir une Église sans avoir d’Empereur, car il n’y avait
Ainsi commença la guerre de Candie, laquelle signifia la fin de Venise qu'un empereur dans tout l'univers. « Si d'autres chrétiens,
comme grande puissance et coûta a la Porte plus de 200 000 morts. affirma le patriarche, ont usurpé à leur profit le nom d'em-
Lj garnison vénitienne de Crete. régulièrement renforcée par des pereur, c'est un acte contre nature, contre la loi et relevant
secours réunis avec de plus en plus de peine par la République, opposa
pendant vingt-cinq ans une résistance héroïque Venise tut soutenue épiso de la violence (:>) ».
diquement par des navires espagnols, et. plus régulièrement, par la Hotte La place éminente que s'attribuait ainsi l'empereur à
pontificale et par celle des chevaliers de Malte. I ne première défaite des Constantinople n'était d'ailleurs que l'héritage naturel du
\ enmens devant file de Psara «4 III 164$». suivie de l’exposition a
Istanbul des têtes coupees des principaux cent officiers captures, décida la
rôle donné autrefois à l'empereur par les Romains» rôle de
Serenissime a bloquer les Dardanelles et a livrer combat aux forces reunies pontife face auquel l'on poussait le culte jusqu'à la divini
du sultan, des be\s de l'Archipel et des begs barbaresques. Le capitaine sation. A Sainte Sophie, le trône placé à gauche de l'autel
general Francesco Morosim > perdit la vie. la bataille et 3 000 hommes, svmbolisait Dieu le père; à droite, le siège du Christ; à
auxquels s’aiouterent les milliers de marins prisonniers et les habitants de
I Archipel emmenes en esclavage
gauche, le siège de l'empereur, délégué du Christ, instru
L ne deuxieme bataille livrée au même endroit deux ans plus tard ment temporel de la volonté divine. S'il arrivait que des
(26 \ I lo56) finit par la victoire de l'escadre vénitienne commandée par serv ices divins fussent célébrés un jour ouvrable, l'em
le capitaine general Lorenzo Marcello - puis, apres la mort au combat de reur s'asseyait sur le trône du Christ, pour bien souligner
celui-ci - par Lazzaro Mocenigo. 2 401) chrétiens galériens furent libérés,
les Ottomans perdirent une immense quantité d ’armes, d ’argent et de son incarnation visible comme Fils de Dieu.
prisonniers L’ampleur de la victoire avait fait envisager a Mocenigo de « Empereur Fidèle dans le Christ Dieu », clamait la
faire voile sur Istanbul laissée sans delense, mais les vaisseaux maltais et populace au passage de basileus ; les jours de grande liesse,
pontificaux, une fois entres en possession de leur pan de butin, abandon les chantres du Palais Sacré, et après eux, les dèmes de
nèrent la lutte. La Pone >e réjouit de ce que « Malle et le pape eussent
sauve les Turcs», et les Ottomans refirent une autre Hotte qui livra l'Hippodrome, acclamaient « l'Empereur Étemel, Empe
bataille aux Hottes vénitienne, papale et maltaise recombinées devant les reur dans le Christ, Empereur en Dieu même». Aussi le
îles d Imbros et de Ténedos. Nouvelle défaite turque, et nouvelle défection patriarche n'était pas, comme plus tard le pape à Rome,
des alliés de Venise dés que le premier butin eut été panagé. La Sercnis- un prince souverain ; il n'était que le premier des sujets, et
sime perdit bientôt la suprématie du champ de bataille ainsi que la posses
sion des deux îles susmentionnées. Pendant ce même temps, le siège de jamais l'on ne vit à Constantinople l'empereur condu
Candie continuait, en présence des dizaines de milliers de soldats turcs par la bride la monture du patriarche, puisque le chef
avant investi la citadelle, et de près de deux mille vaisseaux masses dans l'Église c'était l'empereur.
les parages par chaque adversaire. Des contingents im penaux, pontificaux Quel était l'aboutissement de cette religion politique j
et maltais s'etaient joints aux équipages vénitiens, auxquels la France de
Louis XIV. délaissant une longue tradition d'am itie turque, finit par l'organisation nobiliaire qui nous intéresse ici ? Puisqu U
envover aussi un contingent. Niais la bravoure inconsidérée de celui-ci le n'y avait qu'un empereur, il n'y avait qu'un empire, e
fit tomber dans une embuscade, et les Turcs promenèrent autour des partant, une seule hiérarchie des honneurs et des respon
remparts de Candie les têtes coupées du duc de Beaufort. oncle du roi. des
marquis de Ligneres. d ’L xelles et de Castellane. celles de 50 mousque
bilités dans un monde unique.
taires et de l'aumônier. La panique s'empara des Français, que leur L'ordre de préséance byzantin reflétait ce principe
commandant. le duc de Navailles, fil rembarquer, malgré les ordres du roi. répartissant la famille mystique des souverains en SD
Les allies de Venise se rembarquèrent â leur tour, au point que la Hotte
vénitienne restée sur place ne bougea même plus lorsque les Turcs déclen (21) Viialien L a u r e n t , « L ’U nité du monde vue de Byzance et
chèrent une nouvelle attaque contre la citadelle. 11 ne restait plus à ses expression dans les conciles généraux des neuf premiers siècles», D,vl
détenseurs que de capituler. nitas. V, Rome. 1961, p. 252-260.
A. Ademollo. La guerra d'O nente alla meta de! secolo decimosettimo.
« Rivista Europea ». IS82. pp. 250-292.
3]
Roman de Hooghc, Siège de Vienne par les Turcs. 1683 (Vienne, Hisiorisches Muséum).
Le grand vmr k.ir.i Mustafa. gendre du sultan, avait projeté de créer
à son profit une sont- oc vice-royauté musulmane tom iec des possessions
des Habsbourg en Europe centrale. 11 résolut d'attaquer Vienne après avoir
re^’u de Louis \ j \ l'assurance que la France resterait à 1 écart du conflit.
Maigre l'opposition française, le roi de Pologne Jean Sobieski conclut un
Ce principe ne mettait pas en cause la légitimité des
traite d'alliance avo. I empereur Léopold I. A I appel du pape Innocent autres souverains, mais soulignait le fait qu'ils n’étaient pas
XL des eonuccnls m Maires l urent eus oses en Autriche par le roi d Espa égaux. C est pourquoi le titre devait exprimer clairement
gne. les princes italiens et les princes allemands. L armée turque, forte de 1importance et te rang de chaque souverain, et ceux des
près de 2<>>000 hommes, avait entre temps investi Vienne (17 juillet pays qu'ils gouvernaient dans le cadre de la hiérarchie
1683» L’empereur et la Cour avaient fui la capitale menacée de famine.
Le 1“ septembre 16X3. profitant des embarras des chrétiens occupés à
impériale des états. C’est pourquoi aussi cette question des
combattre flntidele. Loui^ \ | \ avait envahi les Flandres, occupé Luxem titres dominait la jurisprudence, le droit canon et les actes
bourg et Trêves, et homh.irdc Gênes Le 17 septembre t'armée polonaise des conciles, et, par voie de conséquence, la position des
remportait au-dessus de Vienne la victoire de Kahtenbcrg et lorçait le aristocraties dépendant de chaque souverain. Du fait que le
grand vizir a se retirer Venise, en 1684, suivie de la Russie en 1686,
allaient se joindre a l'alliance austro-polonaise et entamer les hostilités
sujet de l’aristocratie à Byzance se trouve résumé dans cet
destinées a marquer le début du recul ottoman en Europe. ouvrage au droit du chapitre suivant (page 46) il suffira
dans les lignes qui suivent d’exposer brièvement la ques
classes(::). L’origine de cette idée ,se perdait dans la nuit tion des titres souverains telle que l’envisageait la cour de
des temps, puisqu'elle remontait aux Ptolémées d'Égypte et l’empereur de Constantinople, dont un maître des cérémo
même plus haut, aux royaumes héllénistiques successeurs nies, l'atriklinés Philotée, disait :
des diadoques d'Alexandre (2l). Toute la célébrité dans la vie. qui tient à la glorieuse
valeur des titres, ne se manifeste pour les spectateurs que
{22) Franz Dôlger. « D jc Famille der Kbnigc im M ittelalter». Histo- par l ’appel pour chacun de son ordre de préséance à la
risches Jahrbuch,
---------- 60.
- V 1 *1940.
* * p.
\ 397-420.
Georg OsTRoooRSkv,
' s « TThe
h e byzantine emperor and the luerarchical
hieran table splendide de nos très sages empereurs. Si, par une
world— order », Slavonie and iasl
Easl Fiimrvr-nn
European
ji uvuni c anc tasi turopean Review, tS
35, IOA I
1961. n
p. 1-ia
p, 1-14
1-14. inattention de notre part, il se produit une confusion ou
(21> C f*îT0 IrraAi*lλ.-* -* “ une erreur aux banquets impériaux, non seulement la
(23) Celte tradition s’était transmise à d'autres cours, par exem ple à
celle des rois Ansacides d’Arménie, où les potentats couronnés, les pnnees valeur des titres est ruinée, mais nous devenons nous-
du sang, les satrapes tributaires, les hauts dignitaires, lorsqu ils datent mêmes ridicules et inutiles dans notre office (24),
appelés en présence du souverain d’Arménie, devaient prendre place sur Cet ordre de préséance mis en place par la deuxième
des coussins rangés selon Torde déterminé par le « gahnamak ». ou Table
des Rangs. 11 s’agissait de coussins, dont la hauteur par rapport les uns aux
autres, et par rapport au coussin royal, le plus élevé de tous, marquait la (24) Nicolas O iconomides , «L es listes de préséance byzantines des
préséance de [‘illustre commensal du roi. Mis en place avant le troisième ix* et x* siècles», Paris, 1972, p. 82. .
siècle, cette hiérarchie, comme plus tard celle de Byzance, subit des m odi Après la chute de Byzance, Mahomet le Conquérant mit en place sa
fications, des dévalorisations, des décalages. La fidélité des grands, tes propre hiérarchie des É tats. au premier rang, les souverains musulmans,
laveurs du monarque, en étaient le plus souvent la cause. Marie-Louise auxquels les lettres du Sultan étaient envoyées dans un etui de velours ou
v Haimont , «L'ordre de préséance à la Cour des Arsacides d ’A rm énie», d’atlas brodé d’or, scellé d‘or et orné de bijoux : le Grand Mogol, le chah
Journal Asiatique, Pans. 1966, p. 4 7 M 8 0 . de Perse le chérif de la Mecque. Au deuxième rang, le khan des Talars. le
32
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Triompha du duc Charles de Lorraine* commandant de l’armée impénale, devant Rude libérée des Turcs* le»Stv
(Nancv, Musée des Beaux-Ans. Photo copyright Ravmond Mangin).
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Vienne encerclée par Farinée ottomane cl par celle du khan latar de la Cri Le principe catholique; ou la noblesse selon les
mée, 1683 tlngolstadl. Heeresgeschichlhche Muséum).
papes ‘f l
Pour être noble ou anobli il faut être catholique. La
noblesse est une grâce, un don gracieux, un don de Prince
par la grâce de Dieu. du Dieu dont le pape est le premier
représentant sur terre. Ce principe exprime bien l'idée vou
soviétique, aristocratie de type nouveau, qualifiée de « nou lant que la noblesse soit la forme catholique de la plupart
velle classe» faute d'avoir pu pour l'instant trouver de des aristocraties d'Europe, et reste valable même après la
dénomination plus adéquate. Cette nouvelle classe se Réforme, lorsque les souverains protestants I eussent
trouve ainsi, assez paradoxalement, organisée selon le plus retourné au profit de la noblesse professant le protestan
ancien des systèmes aristocratiques d'Europe (27). La troi tisme. Il fit son apparition dès le xic siècle, lorsque le
sième Rome ne pouvait faire mieux. Capitale de l'Interna conflit entre le Saint Siège et le Saint Empire posa ouverte^
tionale Communiste, Mecque d'un dogme infaillible, ses ment la question de savoir laquelle de ces deux institutions
empereurs rouges déifiés de leur vivant, Moscou a repris à avait le pas sur l'autre. On le trouve exprimé p o u r la prej
son compte les ambitions universalistes des Romes anté mière fois dans le « Dictatus » du pape G régoire
rieures, Levée au son des lendemains qui chantent, la lutte (1073-1085) promulgué au temps de la grande querelle e
des classes s'est promptement revêtue des draperies hiéra Investitures: a Seul le pape peut user des insignes tmp
tiques, couleur de pourpre, du système nobiliaire des por- riaux ; il est le seul homme dont tous les princes baisent t
phyrogénètes d'Orient. pieds, le seul dont le nom soit prononcé dans toutes .
églises, son nom est unique dans le monde, il lui est P(irrJ_
de déposer les empereurs, // a le droit d'ordonner un tt
(27) Laszlo R lvu&z . «50 Jahre W dtkommunismus », Berne, 1967, de n importe quelle église, où il veut. » .
notamment le chapitre IV : Der Neue Àdel. Innocent III (1198-1216) n'était pas moins categonq^
Michael Voslenskv, « La Nomenklalura. Les privilègiés en URSS», pour affirmer que les papes se trouvaient à la teie
Paris, 1980, notamment la conclusion, p. *461-463, Après la lecture de ces
textes, on peut conclure avec une citation de Napoléon: «on ne détruit pyramide des souverains de ce monde p u isq u e, 1
que ce qu'on remplace ». « Dieu a voulu que nous siégions au-dessus des Pnn
35
, nous jugions les princes». Les empereurs et les rois
qlV , heau émettre des avis dilïérents, ils trouvèrent tou- S i · ] ” s<?uvorains. temporels. De ce fait, afin de mieux
g y iu ii 1 v . * i __ -. ; _ j _ a .‘i _____ i »λ i
. ‘ Sur leur chemin des traités de droit canon défendant de la simnlioitA .,1, aUX se départirent très tôt
!° supériorité du sacerdoce sur tout autre pouvoir, et la 1C1 C chreUennc ^ui aurai« dû être la leur. Ils se
transformèrent en seigneurs temporels, tinrent chacun sa
3 ne non té de la noblesse spirituelle par rapport à la cour, menèrent un train princier et mirent sur pied un
noblesse basée sur des actes princiers. Les lettres de no cérémonial auhque au moins aussi compliqué que celui de
blesse étaient par conséquent, comme les constitutions des la defunte Byzance.
États des actes temporels ne découlant que des droits des La papauté n'avait d’ailleurs pas attendu la mort de
souverains, alors que les privilèges de l'Eglise étaient uni Byzance pour définir la hiérarchie des rois par rapport au
versels' et supérieurs. Effet du droit divin et de la mission
saint Siégé. Au concile de Constance, qui s’ouvrit en 1414,
religieuse des papes. les privilèges accordés par les souve le pape Jules II avait tait adopter l’ordre de préséance sui
rains pontifes n'étaient pas destinés à conférer une place vant : l’empereur, Avocat et Défenseur de l’Église ; le roi
nueleofique dans une hiérarchie terrestre, royale ou nobi de^rance, Fils aîné de l’Eglise ; le roi de Castille ; le roi
liaire. héréditaire ou non. Ces hiérarehies-Ià ne concer « Catholique » d’Aragon ; le roi Fidélissime du Portugal
naient que les souverains temporels, alors que les récom alternativement avec le roi d’Angleterre, qualifié plus tard
penses immatérielles, les seules que le vicaire de Jésus- de « Protecteur de la Foi » ; le roi de Sicile (qui demanda
Christ prétendait octroyer, étaient d'une autre nature et en cependant à avoir le pas sur les deux souverains le précé
tout cas supérieures. dant) ; le roi d’Ecosse ; le roi Apostolique de Hongrie ; lç
Toutefois, Ton constata dès le v siècle la multiplica roi de Navarre ; le roi de Bohême ; le roi de Pologne ; le
tion des entorses que l'influence bien matérielle et terrestre roi du Danemark, de Suède et de Norvège ; le duc de Bre
des coutumes féodales fit subir au caractère spirituel tagne, suivi du duc de Bourgogne et de l’électeur palatin ;
auquel prétendait la suprématie des papes. Au cours des l'électeur de Saxe ; le margrave de Brandebourg ; le duc
Croisades, le Saint-Siège protégea et garantit les biens des d Autriche, suivi du duc de Savoie et du doge de Venise ;
croisés, puis s'arrogea des droits féodaux et concéda des le duc de Bourbon ; le duc de Lorraine; enfin, le doge de
rovaumes en fief. Les rois en difficulté se déclaraient Gênes et le duc de Ferrare (w).
vassaux de l'Eglise afin de bénéficier du soutien de celle- Le caractère exclusivement catholique et romain de
ci. Ce fui ce qu'on appelle la dévote oblation, qui obligeait cette hiérarchie saute aux yeux. Sans parler de l'empereur
les vassaux s'offrant a Dieu et a l’Église de payer le denier de Constantinople, qui ne comptait plus pour grand-chose
de Saint Pierre, cens annuel et symbolique acquitté en en 1414, il ne faut pas oublier que les papes refusèrent
échange de l'investiture par le pape, de la protection de pendant longtemps de reconnaître le titre de césar (czar)
Saint Pierre et de celle du pontife régnant personnellement. aux empereurs russes, parce qu'ils étaient schismatiques, et
Les États de l'Église se transformèrent en une oligar le titre de roi aux Hohenzollem prussiens, parce qu’ils
chie aristocratique dirigée par le Sacré Collège, l'assemblée étaient hérétiques. Les titres des souverains non-catholi
prineière des cardinaux. Ceux-ci virent leur haute dignité ques n’étaient pas valables, pas plus que n'était valable la
confirmée et illustrée par Innocent IV, lequel, au concile noblesse de pays ne professant pas cette religion. II fallut
de Lyon, en 1425, leur concéda le chapeau dont la couleur attendre la fin du xvm· siècle pour que Pie VI se
pourpre signifiait qu’ils étaient les égaux des rois, et prêts à résignât à reconnaître la qualité impériale de la grande
verser leur sang pour la défense de la foi. Ils présidaient les Catherine et le titre royal du successeur du Grand Frédéric.
congrégations, au sein desquelles ils exerçaient le pouvoir A partir du xvi· siècle, sous l’influence des grandes
législatif, et administraient les affaires de l'Église au nom familles romaines dont chacune avait quelque représentant
du pape, auquel ils deleguaient, en vertu de l'élection, des au sein du Sacré Collège, les principes de la noblesse tem
prérogatives souveraines. porelle se firent plus marqués au Vatican, L’influence en
Le souverain pontife se considérait donc supérieur à Italie des empereurs et des rois de France ou d’Espagne, où
l'empereur parce qu’il était détenteur à la fois du pouvoir ils se constituaient des clientèles nobiliaires pourvues de
spirituel et du pouvoir temporel, et parce que sa souverai titres étrangers, le prestige grandissant des titres de noblesse
neté s'étendait sur toute la chrétienté, y compris sur les en général, suggérèrent à la cour pontificale de créer un
terres d’Lmpire. L ordre sacerdotal est supérieur à toute système parallèle de dignités et d’honneurs, grâce auquel
grandeur de cc monde. Il est le reflet du monde célestef il elle n’aurait pas l’air d’avoir copié les souverains étrangers.
est supérieur non seulement aux empereurs et aux rois, On vit alors déferler à partir de Rome les titres d'Excel-
mais a ta hiérarchie séraphique elle*même ; puisque Dieu lence, d'illustre, d’illustrissime, d’Éminence. d'Altesse, de
n a pas confié a des anges, mais à des prêtres pris parmi Sérénissime (titres que l’étranger s’empressa de s’appro
les hommes, la tache de consacrer son divinissime corps et prier), tandis que le Saint Siège créait son propre système
son précieux sang(21). de titres de noblesse, au bénéfice des grandes familles de
La hiérachie de l'Église était censée figurer la primauté l’aristocratie romaine, et cela à partir de charges qui étaient
du Saint Siège : le pape, en tant qu'arbitre des portes du jusque là personnelles : Maréchal du Conclave, Grand
paradis; les cardinaux, par leur nom même, en tant que Connétable, Maître du Saint Hospice, Fourrier Majeur de
soutien terrestre de la voûte étoilée. A la fois pôles et Sa Sainteté, tous titres héréditaires. Héréditaires également
astres de première grandeur, les cardinaux administrent les les titres de Porte-Étendard de l’Eglise, de Cavalerizzio
lumières et les sciences. Sous la pourpre cardinalice se Maggiore, de marquis à baldaquin. Pour les personnages de
trouvent rangés les symboles des dignités suprêmes du moindre rang, le Saint Siège distribua à profusion les titres
«holictonc, les mitres épiscopales et les crosses patriar- de chevalier de l’Éperon d’Or, ou de comte du Sacre
Palais. Afin de ne pas encourir la colère pontificale en
Les artifices de la casuistique ne réussiront toutefois briguant un titre du Saint Empire, la grande famille des
Pas a imposer l'idée de supériorité des princes de l'Église Varano imagina de se faire titrer héréditairement d Illustre
par le pape. Urbain VIII alla même jusqu'à accorder le
I a bataille dt- \a» arin . 1827. Victoire des Ilot les française, anglaise et russe sur l'cscadtv lurco-egvptienne (Pans, Musée sic la Manne).
Celle victoire assura le triomphe définitif de la cause grecuue.
43
•paiement voir leurs noms et armes figurer à Versail-
laient ebcautorités royales décidèrent alors d'ouvrir non
plus de ce m ô n d e ^ p fi™ 'q u e £ ! ? 35n‘'T 'res n'étaj ' nt
les'· de auatre nouvelles salles pour pouvoir contenir le
001 impétrants Face à une véritable ruée, une Com-
m “es fuj chargée de vérifier les parchemins présentés à
mission ^ prétentions aussi nombreuses qu'inattendues.
l'appu1 cheniins suscitèrent certains doutes, car, si ceux
■i exhibaient étaient très certainement nobles (mais de
Qu|*c* qu' op croyait récente), il s'agissait, dans chaque P O b ljL ? 'ftîS * rommt f i S é e fà “ ni d'.rer la
nople»t * rcjK1nins concernant des familles subsistant
cas· dCn 1840 et. de surcroît, des familles fortunées, dont
lotîtes e ^ Grands noms et quelques Pairs de France,
tieauu t ^ faisait-il qu'aucun des 350 documents ne par- blesse est riifTér^r etarlt « qu’elle est, chaque no-
Pfiîinpfamille éteinte, incapable par conséquent de pré- oicssc est differente, on ne saurait le répéter assez Tout
résidé dans les nuances. 1
ίΚΛ ή |’admission dans la Salle des Croisades? Une
««îration du silence se fit autour de ces parchemins, qui r,i iJ >erSOrme ?LUS que Madame de Staël n’était mieux
P aec, par son éducation, sa culture et ses voyages, à saisir
déclarés authentiques et dignes de foi. Non seule-
Uf i ils servirent à orner de blasons les murs de la Galerie nnhniVCe Prresidant aux dissemblances entre les systèmes
^ C r o is a d e s _ ce quI était leur but - mais ils furent uti-
nobiliaires français et allemand. France écrivait la
baronne de Stael-Holstein, dans la première partie de son
, e· oar des historiens et des économistes pour des tra ouvrage «De l’Allemagne», «en France les rangs
v a u x fort sérieux. Ce n'est qu’en 1956 que l'on découvrit
e les 350 parchemins authentifies par la Commission de
n datent point marqués d une manière
positive et les pré-
tentions s'agitaient sans cesse dans l'espace incertain que
?S4I 1843 étaient le produit de deux faussaires de génie, chacun pouvait tour à tour ou conquérir ou perdre. Les
banqueroutiers, faillis, plusieurs fois condamnés à des droits du tiers état, des parlements, de la noblesse, la puis
nemes de prison, spécialisés dans la labrication d autogra sance même du roi, rien nêtait déterminé d'une façon
phes de personnages illustres. Rendus prudents par des invariable * tout se passait, pour ainsi dire, en adresse de
mésaventures antérieures, ils avaient combine le coup de la conversation : on esquivait les difficultés les plus graves par
Galerie des Croisades de manière à s'assurer du succès, et les nuances délicates des paroles ei des manières, et Ion
d'une fortune considérable. Ces prétendus parchemins des arrivait rarement à se heurter ou à se céder, tani on évitait
xi- et xiU· siècles, vendus en moyenne à 500 francs aux avec soin l’unet l ’autre. Les grandes familles avaient aussi
nobles amateurs de gloires médiévales, étaient bien écrits (43) Robert-Henri B u t ie r , «L a collection de chartes de Croisade,
en 1840. mais pourvus de sceaux anciens et authentiques dite Collection Courtois», Comptes rendus de l’Academie des Inscriptions
volés en Italie sur des documents d'époque p ) . et Bel les-Lettres, Pans, 1937, p. 382-385*
V I !
i k J> gr- A
- ■
mO
Ibrahim pacha quittant la Morée. octobre IK28 (Paris, Bibliothèque Nationale, Cabinet des Estampes). Le
egypüens, raccompagnés sur le quai pur ïes officiers franchis, signifia la fin de la Guerre de I inc
44
La Galerie des Croisades du Château de Versailles (Pans, Direction des Musées Nationaux).
Deeorce sous le règne de Louis Philippe grâce aux commandes
officielles, la Galerie des Croisades reflète bien la conception que l'Église passablement différentes selon les pays, et à des époques
romaine et les monarchies d'OccidenL sévenuaieni depuis des siècles à très diverses. Ce processus long de trois siècles débuta ven
inculquer aux peuples. La noblesse catholique victorieuse, les Grecs humi 1520, après la prise de possession par Charles Quint du
lies, les musulmans \amcus, telle est l'impression qui se dégage de l amas trône d’Espagne, et après qu’en 1526-1527 son frère Fer
de peintures et de blasons ornant les parois des cinq grandes salles compo
sant la Galerie La seule pièce d'époque est la statue funéraire du Grand
dinand eut bénéficié de la triple élection aux couronnes de
Maître de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem. \ illiers de Tlsle \dam , Bohême, de Hongrie et de Croatie ; le système de la maisor
+ en 1534 et ense\eli dans une église de Pans. Les tableauv représentaient d’Autriche atteignit son point final vers 1825, date de Ij
soit les portraits imaginaires des principaux chefs français des differentes tentative de réforme de ia noblesse des États Pontificaux.
Croisades, soit des reconstitutions de batailles ou de scènes historiques. A celte époque, il restait en Europe quelques aristocra
entre elles des prétentions jamais déclarées et toujours ties que « le système » n'avait pas annexées. Peu nom
sous-entendues, et ce vague excitait beaucoup plus la breuses, ces aristocraties sont géographiquement périphé
vanité que des rangs marqués n auraient pu le faire. De là riques et, le plus souvent, historiquement antérieures par
vient que les Français ont eu, si t on peut s exprimer ainsi, rapport aux noblesses de type classique, dites aussi «à
une si grande pédanterie de /rivalité ; les bases principales principe connu ». IÊÊÊM
n étaient point affermies, on voulait donner de la consis Il ne s'agit donc pas de noblesses au service d'une
tance aux moindres détails. (...) couronne, mais bien plutôt de groupes aristocratiques
En Allemagne, chacun est à son rang, à sa place, participant héréditairement au gouvernement et aux privi
comme à son poste. et Γοη n a pas besoin de tournures lèges qui en découlaient. Il est impératif d'ajouter qu'on
habiles, de parenthèses, de demi-mots pour exprimer les retrouve parmi ces familles certaines des plus ancienne
avantages de naissance oit de titre que Γοη se croit sur son maisons de notre continent. Aucun souverain n’auit
voisin. La bonne compagnie. en Allemagne. c est la cour; jamais réglementé leurs statuts nobiliaires, ni octroyé de
en France, t étaient tous ceux qut pouvaient se mettre sur diplômes à leurs représentants. Et pour cause, puisquil
un pied d'égalité avec ellef et tous pouvaient Iespérer. et s'agit d'aristocraties coupées du contact avec les auue>
tous aussi pouvaient craindre de n y jamais parvenir II en états chrétiens d'Europe, ou encore d'aristocraties qui, pour
résultait que chacun voulait avoir des manières de cette des raisons religieuses ou politiques, furent exclues du sys
société-là. En Allemagne, un diplôme vous y faisait entrer; tème imposé par un occupant étranger.
en France, une faute de goût vous en faisait sortir, et Γοη C’est ainsi qu'après le Congrès de Vienne l'Autriche fit
était encore plus empressé de ressembler aux gens du les plus grandes difficultés pour reconnaître l’aristocratie ut.
monde que de se distinguer dans ce monde même par sa la République de Raguse qu'elle venait d'annexer. Celte
valeur personnelle C*4). » noblesse, pourtant constituée depuis le xiv* siècle, était a
tout point de vue régulière et plus ancienne, a bien J
Les aristocraties hors système égards, que bon nombre de familles de la plus haute soûl
L’on a vu que le système de réglementation des viennoise. En annexant Malte, également à la suite
noblesses au moyen de lettres patentes fut imposé par les Congrès de Vienne, l'Angleterre ne reconnut que la n^_
Habsbourg selon un modèle en usage dans le Saint-Empire blesse tirée de cette île, puisqu'on Angleterre seuls -
dès la fin du xrv· siècle. Là où il ne fut pas imposé, il s’ins titres constituaient la noblesse. . Ak
talla par une sorte de mimétisme, en prenant des formes A l'autre extrémité de l'Europe, les clans u j*n .
{44) Madame de Staël, «D e l'Allemagne». Paris, Édition Garnier, ayant survécu à la conquête britannique, débris de a
s.d.f p. 64-65. ancienne aristocratie gaélique, non seulement ne turen p
45
. sejn de la noblesse anglaise, mais furent dure- ta seule réference digne de c e nnm d ·* i
^'ηΓ persécutés du fait de leur attachement à la religion
les apparences dorées, on n’a affaire q u ï desmlhi
catholK editees par des awirîatinnc ■ . a des publications
était au de vrai et beaucoup de a S qui mè,ent beaucoup
la c0^ Etienne opprima non moins durement les tenants autres, des marquis arborant les grandes' arm o^’
t l· relieion orthodoxe, dont les familles nobles ne furent
“ inues comme telles que si elles passaient au catholi-
reCon . noblesse de Transylvanie illustre bien ce dernier
cisnie, n
namerarutnr ***** * £
^"Exemple typique d'une aristocratie sans principe de
. I ‘ ce|ui du patricial de certains cantons suisses,
n ηΊΓ |es Alpes contre l’envahisseur étranger, et qui, existante nrin^P a ^ US ancienne dynastie impériale
pf A a v o i r combattu les Habsbourg dès le début du xiv Un 0™ * de JUl e sangmms » el Altesse Impériale.
8 H- finit par voir son indépendance reconnue en 1500 à / " J g0Vvernem(rnt de &uuche a mis fin récemment à la
ente des titres pratiquée par la république de Saint Marin,
r'oiite de ses victoires contre le dernier duc de Bourgogne îtres qui étaient ensuite homologués en Italie. Nous avons
, ^ rendre, l'empereur Maximilien. N'avant pas à rece-
> de*statuts de la part d’un souverain étranger, le patri- L??eUpn rpCedemmentACnltains aspects de la Question nobi
liaire en France, en Allemagne, et dans l’ancien empire
^ol( sujsse‘ s-esl révéle inclassable pour tout auteur s’inspi austro-hongrois. Nous parlerons longuement du même
rant du svstème nobiliaire classique. sujet a propos des républiques de Venise et de Gênes
L'aristocratie des boyards roumains ne lut elle non Quelques précisions sur la Pologne et la Russie compléte
lus intégrée à aucun principe classique de noblesse du ront peut-etre le sujet.
faimue les Principautés roumaines, enjeu de la rivalité de . .Au royaume de Pologne tous les nobles, anciens ou
leurs puissants voisins, ne purent être annexées par aucun recents, riches ou pauvres, étaient égaux en droit, pourvus
de ceux-ci et se retrouvèrent en plein xix« siècle pourvues théoriquement des mêmes privilèges et du même droit de
d'une organisation nobiliaire restée pour ainsi dire intacte vote â la Diète, Le gros de leurs effectifs était composé
depuis le Moyen Age bvzuniin. d’une véritable « plèbe aristocratique », des milliers de
nobles sans iortune, obligés souvent, faute de moyens, de
travailler eux-mêmes leur petit champ, Au xvm* siècle, qui
vit l'effondrement de la Pologne détruite par l’anarchie
Nombre exact des familles nobles nobiliaire, il y avait environ 800 000 nobles sur une popu
lation de dix millions d’habitants. Seuls comptaient, évi
Les historiens et les généalogistes sérieux savent d’ex- demment, les quelques centaines de magnats et de nobles
pénence que les tentatives de dresser l’inventaire complet fortunés. Néanmoins, pour noyer la force du sentiment
des familles nobles de l'Europe se sont toujours soldées par national dans la partie de la Pologne qu’elle s’était attri
des échecs, surtout lorsqu'elles étaient le fait de charlatans buée après les partages, l'Autriche y déversa des centaines
visant à camoufler une opération commerciale sous une de lettres de noblesse et de concession de nouveaux titres
publicité «scientifique». La raison de ces échecs réside au profit surtout de commerçants allemands et armé
autant dans l'ampleur que dans l’imprécision du sujet : en niens (4S).
Il faut passer aux dizaines de milliers d'unités si l'on
effet, si, au haut de l’échelle nobiliaire, le nom des grandes veut parler des effectifs de la noblesse en Russie. Rien
familles se trouve inscrit dans chaque ouvrage historique qu'entre 1875 et 1896 furent admis à la noblesse de cet
un peu complet, par contre, dans les degrés intérieurs, se empire, dans sa partie européenne seulement, plus de
coudoient confusément les descendants d’anciens lignages 37 000 fonctionnaires et militaires. Entre 1858 et 1896, le
de très petite noblesse, sans aucune notoriété, des familles nombre des nobles héréditaires doubla presque dans les
aux titres plus ou moins récents qu'aucun mérite parti seuls gouvemorats de Moscou, où il atteignit 40 104 per
culier ne peut rehausser et aussi une cohorte d’imposteurs sonnes, et de Saint Pétersbourg, où il finit par s’élever à
se raccrochant a des généalogies de fantaisie. 89 847 personnes. Cette inscription en foule dans les diffé
Ce qui ne veut pas dire qu’il n'v a pas de pays où l’on rentes catégories de Livres de la Noblesse n’était plus, dans
ne connaisse très exactement le nombre de familles authen la plupart des cas, qu’une pure concession faite à l’amour-
tiquement nobles. Dans les pays Scandinaves les anciennes propre des impétrants, car les privilèges qui s’y trouvaient
Maisons dela Noblessetenaient des registres
liés ou
jadislesn’étaient
fa plus concédés ; plus encore, des dispo
milles étaient inscrites, avec un numéro d’ordre, au fur et à sitions légales limitaient même les anciennes prérogatives :
mesure de leur anoblissement. En Suède, au Danemark, en ainsi, dès 1858, sur les 3926 nobles inscrits dans le gouver-
Finlande, le nombre des familles nobles subsistantes est norat de Riazan, 635 seulement avait droit de délibéra
connu et oscille, pour chacun de ces pays, entre 250 et tions aux assemblées annuelles de la noblesse (4<0. ^ _
300. Aux Pav s-Bas, en Belgique, au Royaume-Uni, en C’est pourquoi, et bien que les historiens n’aient pas
Espagne, au Portugal, ou la Constitution garantit encore réussi à fixer avec certitude le chiffre des familles nobles en
soit l’existence d une Chambre des Lords, soit une recon Russie à la veille de la révolution d'Octobre, d est généra
naissance, sans plus, de la qualité nobiliaire, il y a des Offi lement convenu de l'estimer aux alentours de 3500 ,
ces, des Associations, des Chancelleries à caractère officiel dont la famille Oulianov. de petite et recente noblesse,
dont les publications énumèrent les familles nobles et Pétât qui était celle des parents de Lénine. On ignore absolu
présent de leurs filiations. Là, les imposteurs n'ont aucun ment dans quelle proportion ces lamilles furen
moyen d'exercer leurs talents. Ils se rabattent par consé nées au cours du processus d’édification du socialisme.
quent sur l'Italie, patrie traditionnelle des grands et des
petits chevaliers d'industrie, des officines généalogiques et (45) Acta Poloniae Historica, 36 (1977) a c o n s a c ré une séncd’élud»
es pantalonnades de tout poil. Mussolini, qui voulut sur la noblesse polonaise, signées de Wl. Dwonaczek, Adam Kersien. St.
mettre un peu d'ordre dans tout cela, fit publier en 1935 un Grodziski, etc. f .
menco tJfîciale délia Nobihà haliana, ouvrage qui de- (46) Friedrich Diestelmuer. « Dcr nunscheAdel im 19. Jahrhu -
dert », Jahrbücher fur Geschichte Osteuropas. -6 (1978). p. 37.
eure “ avec le Dizionario Storico- Nobiliare de Spreti -
46
Byzance
A Byzance la terminologie nobiliaire désignait les Le caractère héréditaire, non légiféré, de cette noblesse
représentants d'une hiérarchie de fonctionnaires impériaux, était marqué par le fait que la fortune et la puissance du
hiérarchie a laquelle furent rattachés des titres. L’idée de père passaient nécessairement aux fils qui continuaient le
noblesse impliquait le rang occupé par tel personnage au nom. Ainsi, quelque brillants et éclatants que fussent te
service de l'empereur, ainsi que l'importance des biens litres, les offices ou les charges dont ils étaient investis, tes
appartenant à sa famille, donc le degré d'influence qu’il eupatrides et les archontes de Byzance tiraient encore plus
était susceptible d'exercer. Il fallait aussi donner l’exemple d’orgueil de l'ancienneté de leurs origines.
de qualités éminentes, faire preuve de «sagesse», c'est-à- Le principe de la transmission héréditaire des titres
dire être en mesure d'imposer des opinions respectables, et nobiliaires n'était pas admis à Byzance. D’abord parce que
de «bonnes mœurs», c'est-à-dire aider ceux dans le ces titres représentaient, en principe, une récompense per
besoin ('). Faut-il préciser qu’à Byzance, comme plus tard sonnelle accordée à celui qui avait servi l'empire ou bien
dans toutes les hiérarchies nobiliaires, la richesse seule fut mérité de l’empereur. Les titres étaient attachés à une fonc
loin d’être considérée comme un critère de noblesse ? tion, une charge ou un office ; ceux-ci n’étant pas transmis
La naissance, le rang et la fortune n'étaient pas les sibles héréditairement, il ne pouvait en être autrement des
seuls critères de la noblesse, ou plutôt de l'aristocratie, à titres nobiliaires. Plus encore, les souverains pensaient que
Byzance. Celle-ci impliquait la participation à la vie cultu si les titres devenaient héréditaires, eux-mêmes ne seraient
relle extrêmement raffinée du temps. Appartenir à la caste plus en mesure de témoigner leur reconnaissance à des pet·
éduquée de l'empire valait presque plus que la noblesse du sonnages déjà pourvus de titres hérités. En un mot. on
sang ; et puisque, depuis la consommation du schisme de pensait, à Byzance, que l’hérédité démonétisait les titres,
1054. lorsque le pape et le patriarche de Constantinople dont la vente constituait, pour certains empereurs
s’étaient excommuniés l'un l'autre, la foi orthodoxe jouait teux, un moyen commode de remplir leurs coflres Enim·
un si grand rôle dans la vie de l'empire d'Orient, l'élite certains titres comportaient des dotations et des traitemen
dirigeante de Byzance accorda toujours la plus grande annuels : s'ils avaient été transmissibles, le budget de
importance à tout ce qui touchait à la défense de cette foi.(I) aurait vite été de plus en plus obéré. _
(I) Giinier Weiss. « Joannes kamakuzenos, Anstokrai, Staatsmann, Kaiser
Il n'en reste pas moins établi que, même sans π
und Mônch in der Gesellschafsiscntwïcldung von Bvzanz im 14. Jahrhundert héréditaires, il a bien existé une noblesse byzantine, rep
Wïesbaden. 1969, p. 7. B . tie en différentes classes et comprenant un certain notnb;
, s familles dont les noms couvrent plusieurs siè
cle Snî , r histoire de l’empire d'Orient. On comprendra rain. En fait, il arriva souvent ° U aV* ^apnces du souve*
clés |.,xjstcnee de cette puissante aristocratie dépourvue lorsque toute une catégorie d? rdre
m'eUX. héréditaires, si l’on se rappelle qu’à Byzance le d’une circonstance favorable u'Îaires,’ Profitant
de 11 „bi|jajre ne faisait que rehausser le prestige de la nobiliaire dans la classe sa,t.e[1 h*041 d’une classe
ti,re ,, unis ne remplaça jamais le respect attaché à la pas vraiment droit Des dlrrJnt^6’ 3 aque.^e e')e n’avait
^ ' ^ d ’ancienneté de la race. intervenir. Ainsi les hauts emniô°"S pouvaient également
notionî aristocratie byzantine fut créée durant le règne de purent, après cinq ans de service^ Î n , P° Stes !mpériales
L ' ■n |e Grand, fondateur du Sénat en 330, dans le
Co"de récompenser ..... les meilleur^ serviteurs de l’empire. bitude s’étendk i e u ? daUri b^ons . L ’ha:
bU t ÎrJn^rït'à"une
le
parallèlement J u puissante L hiérarchiet—λ»de J-.;.™ fonctionnaires,
i’— ·_______
‘ ’
I inne noblesse officielle pourvue de titres pompeux,
ul
P*™ “lui li .honorifique de patrice était le plus répandu. Ce
dont
tre fut créé par l’empereur ιdans
. i i ___ , Ί ο Π ί l û K i l t H ’ i i t o k l i r i i m a « lin
le but d’établir une dis-
inction entre' les sénateurs, et stimuler ainsi leur zèle à
cPITV1Γ1E13·t-·* # ■ 11 i # v- sièd- i f
a'sssrS ïsS fF 1-
f0n? 10"· U ^ “1“ 1 fu> qu'à punir du
i a haute noblesse de l’empire composait I ordre sena- & J X ’ · noblesse fut composée en grande partie de
fonctionnaires « vacants », dont le titre ne correspondît
I nue les textes du temps confondent souvent, à tort, plus a leur ancienne fonction effective. Pondait
10Π le Sénat Le Sénat, assemblée politique, ne repré-
avec n ctlet qu’une faible partie de la nombreuse et f..t H ^ l3'SSer Un avanta8e au* fonctionnaires effectifs il
Tut décidé que ceux d’entr’eux pourvus d’un titre « va ca n t >
liasse sénatoriale. Contrairement à la noblesse de n auraient droit qu’au titre, et non aussi à l’insigne corres
rFnnire romain, caste basée sur la naissance, la noblesse pondante. Mais bientôt une nouvelle catégorie celle des
hv/antine fut une noblesse de fonctionnaires ouverte à vacants « .llustms» reçut le privilège de p S
• En effet à Byzance, les roturiers pouvaient aspirer Cette nouvelle sorte de noblesse alla en augmentant, aussi
■plus hautes fonctions de l’Etat, et entraînaient dans fut-il creee une troisième classe, fictive, celle des titres dits
Sur ascension toute une clientèle. « honoraires», qui s’achetaient tels quels, et dont les déten
Ces titres nobiliaires, personnels, transmis par courtoi teurs passaient après les nobles vacants. De ce fait, certains
sie aux veuves seulement, paraissent à Byzance comme une citoyens de l’empire d’Orient, stimulés par la faveur, l'in
: rte d'héritage mal défini des dignités de j’ancienne Rome trigue, ou tout simplement leur fortune privée, obtenaient
impériale. La, les hautes fonctions de l’Etat n’étaient au le diplôme d'une fonction à laquelle se trouvait lié le titre
début que des responsabilités politiques résen/ées aux d illustre, de respectable ou de clarissime, et donc l'accès à
membres de la classe des sénateurs. Mais, du fait qu’elles 1ordre sénatorial, sans toutefois être tenus d’exercer la
apportaient à leurs détenteurs un surplus de privilèges, et fonction mentionnée par le diplôme. Les empereurs
d'illustration, ceux-ci eurent tôt fait de se constituer en durent, plus d’une fois, légiférer pour mettre fin à
groupe dont les familles prirent l’habitude de se marier ces abus, et n’y réussirent pas. A Byzance, favoritisme et
entr’elles. de se forger un comportement, des usages parti vénalité s’installèrent de bonne heure et la vente à l’encan
culiers. des prétentions grâce auxquelles ces hautes fonc de certaines fonctions secondaires à la porte même du
tions ne revenaient qu à elles, comme le meilleur moyen palais est mentionnée par les textes.
d’assurer le maintien héréditaire des privilèges et des for L ’empereur qui inaugura cette coutume fut Constantin
tunes. De cette manière se trouvaient assurés en même le Grand, lequel accorda à un nombre restreint de hauts
temps le goût du pouvoir, la raison d’Etat, les besoins d’ar fonctionnaires le titre honoraire de patrice ou de cornes
gent et les satisfactions de la vanité. (comte), titres qui ne correspondaient à aucun office. Plus
Bien que les titres assortis à une fonction déterminée encore : le principe de la capacité personnelle ne fut pas
n’eussent été concédés que pour la durée de cette fonction, toujours pris en considération, et l’on fut d'avis qu’il était
l'on observa de bonne heure que les détenteurs de fonc licite de vendre des titres, puis des offices, comme un
tions titrées avaient tendance à prolonger l’usage de leur moyen extra-légal (mais non illégal) destiné à faire rentrer
titre au-delà de l'exercice de la fonction auquel il était lié. de l’argent dans les caisses de l’État (2), ou de contenter des
Dans un deuxième temps, les empereurs eux-mêmes com- personnages importants qu’il était impossible de récom
mençèrent à octroyer des titres purement honorifiques, jus penser autrement. L ’on tenta bien de ne pas aller trop loin
qu’à ce que. avec le temps, l’accumulation exagérée de dans cette pratique à laquelle le snobisme se char
titres autrefois prestigieux sur la tête de gens de plus en geait d’apporter certaines limites : le principe connu plus
plus médiocres amena la dévaluation des titres anciens et tard sous le nom de dérogeance nobiliaire précisait que les
la nécessité d’en inventer d'autres. Phénomène très ancien candidats aux titres honorifiques ne devaient être ni bou
et fort connu, puisqu’il se produit de nos jours encore, ou langers, ni marchands, ni provenir des rangs des esclaves.
le moindre petit pays se pourvoit en ambassadeurs et en Mais les abus devinrent criants et dès 343 1empereur
Excellences, et où les potentats à demi-lettrés de contrées Constance décréta le rejet dans les rangs du peuple de tous
ceux ayant acheté les titres de cornes ou de praesi-
en voie de développement sont friands de doctorats honoris
causa et de brochettes de décorations. des. L ’empereur Julien tenta même de supprimer la pra
tique de la vente des offices et des titres, mais ne put y
Au haut Moyen Age, la hiérarchie nobiliaire comptait aboutir ; après lui, tous les empereurs s’en prirent au carac
six classes, dénommées d’après les titres portés par ses tère indéracinable de cette chasse aux honneurs, puisque
membres. Avant de revêtir une qualité officielle, ces titres les réformes invariablement mises en route a chaque nou
yaient été des prédicats de courtoisie : égrège, perfectis- veau règne étaient oubliées à mesure que I administration,
.i”Je’ clarissime, respectable, illustre - et enfin, titre réservé
seuls membres de la famille impériale, nobilissime.
, n Pnncipe, on ne pouvait être investi de ces titres (2) A.M. Andreades, « L» vénalité des of!ic« «t-eUe faro riw ? .,
fon,r;iXerÇam *a ,onct>on qui y donnait droit. Chaque Nouvelle Revue d’Histoire de Droit Frank el Éira^er ùtÎ/bônoraire
prêt à intérêt étant interdit, la vente d une charçe effective o m ç M fui
détermirüaire sava't d’avance qu’il avait droit à tel titre il™ un placement dont le trésor éta.t le premier a profi er Ctt
extrêmpm’ en.v.crtu duquel il était anobli. Ce système repris au xv^ siècle par le Saint Siège avec la vente des titres de chevaiene ut rre
em ng,de ava>i l'avantage, du moins en théorie,
4$
ρίΠ.’ ---
certains lT \tT 'd éL fussent réservés aux [>eipu
tains titres, des le ■ utres ele
nalités véritablement mentantes. Il sa^it
patnee. de comte et de due' ( )
importance toujours croissante et résistèrent à tous les bou Le chroniqueur Pachymérés donne la liste des Tarnilies
leversements politiques. « dorées » vivant à la fin du xn* siècle :
Après s'etre dégagée de la tutelle de Byzance, la classe
des propriétaires terriens brigua des litres de cour, d’admi I,ascaris Paléologue Ange
nistration. ou de toute autre nature, pourvu qu'ils puissent Tornikés Vatatzcs Livadarios
servir à légitimer sa nouvelle fonction gouvernementale Stratigopoulo Phi lés Tarchaniote
issue de la nouvelle source d'autorité, la terre. Les digni Raoul KavaMarios Philantropène
taires provinciaux, à la Ibis juges locaux et grands proprié (d’origine Nestongos Cantacuzène
taires. s’approprièrent des litres que seule autrefois Byzance normande)
pouvait conférer; les principales familles se qualifièrent de liste à laquelle on peut ajouter les noms des Pétra-
ducs honoraires et défièrent même l’autorité spirituelle des tiphas (d origine provençale, descendant d’un chevalier
papes: ie due Exhilaratus dirigea une révolte contre Gré croisé, Pelrus d ’Aulps); des Vranas ; des Synadène ; des
goire II. le duc Totone. en 762. installa son propre frère 1aronités, des Kontostéphanos et des Kamatéros, ainsi que
sur le trône de saint Pierre. des Assanés, descendants hellénisés de la deuxieme dynas
La conquête par les Normands d'une Italie morcelée y tie des tsars bulgares.
introduisit parmi les anciens hauts fonctionnaires byzantins Sous les Paléologucs, l’empire est gouverné par ces
les premières notions d'une hérédité de titres autrefois familles, qui se constituent en caste fermée. Grâce à une
administratifs, puis nobiliaires. Alors que le principe d'une documentation plus abondante, il est possible de suivre
noblesse héréditaire n était pas encore sanctionné par les leur filiation généalogique. Beaucoup d'entre elles avaient
lois, il apparut dans les faits puisque les grandes familles pris part au complot de 1257 qui avait abouti à la reprise
s’arrangeaient pour l’appliquer en vertu des privilèges de la de Constantinople sur les Latins. La cohésion de ce groupe
naissance. Dès le tx' siècle les charges de tribun d’Istric, de numériquement très restreint fut cimentée par de multiples
juge de Sardaigne, de duc de Naples, et quelquefois celle de mariages, lesquels, selon la nouvelle coutume, rallongent et
tribun de Venise, se transmettaient au sein des mêmes compliquent les noms de famille: plus l’on était noble,
familles. L'hérédité des titres apparut comme le meilleur plus l'on rattachait à son patronyme les noms des familles
moyen de concilier la raison d'Élal et les ambitions des auxquelles appartenaient la mère, les grands-parents. Au
grands. Ses règles et ses principes allaient être mis au point besoin, la génération suivante ne gardait que les noms les
par le système féodal d’Ôccident, comme le corollaire indi plus prestigieux, quitte à abandonner celui du père s'il était
visible de la transmission des fiefs* des biens, de l'autorité de moindre noblesse. Grands propriétaires, les Philantro-
et du prestige. 11 restait aux souverains de détourner le péne en Thrace, les Synadène à Viza, les Tornikés en
principe à leur profil en créant une noblesse à leur service. Macédoine, les Cantacuzène près de Dydimotique mono
Au contraire, à Byzance* si les empereurs continuèrent polisent, après la familie impériale, les hautes charges de
à exercer sans partage la prérogative de décerner des titres l'État et les grands commandements militaires ("). Les em
et d'en intégrer les détenteurs à la famille de l'Étal, le prin pereurs affaiblis laissent se constituer des apanages péri
cipe d’une hérédité des titres ne fut jamais appliqué, bien phériques dont les détenteurs, comme les féodaux d’Ôcci-
qu’il \ existât celui d'une noblesse héréditaire et d'une aris dent, appellent l’étranger à la rescousse contre les mesures
tocratie de fait. de l’autorité centrale.
Avec le temps, il se créa à la cour des empereurs grecs
une caste nobiliaire, un noyau de familles pourvues hérédi
tairement de toutes les hautes charges. Mais, pour pouvoir
maintenir leurs positions, les anciennes familles durent
continuellement s'allier aux nouveaux dignitaires d'origine L empereur
souvent très obscure, anoblis par les fonctions dont ils
étaient investis. Cette caste formée des plus grands proprié
taires terriens de Byzance, possesseurs de généalogies Tète couronnée et sacrée d’un État multinational im
remontant au moins jusqu'à la fin du scl· siècle, avait prati prégné de culture grecque, héritier - et seul héritier - des
quement monopolisé les grandes dignités de l'État. Césars de la première Rome, incarnation vivante de la Loi,
Après la restauration de l'empire byzantin par Michel l’empereur portait à l'origine le titre de Imperator Augits-
Paléologue (1261) la haute aristocratie se substitua dans les tus. Après 630, date de la victoire d’Héraclius sur les
faits à la classe sénatoriale, affaiblie par les Comnènc et Perses, l’empereur prit le titre qui allait rester jusqu’en
dont il fut de moins en moins question. Elle était liée per 1453 celui des successeurs, celui de basüeus. Les impéra
sonnellement aux empereurs qui lui concédaient ses rangs trices furent toujours titrées avgousta. Lorsque Charlema
et ses offices, et auxquels elle devait prêter personnelle gne, défiant Byzance avec l’appui du pape, se qualifia
ment serment à chaque changement de règne : ’o Δούλος d'empereur* les empereurs de Constantinople accentuèrent
του Kραία ιού kui Αγίου ‘Ημών A ύθέντον καί Βασιλέως leurs prérogatives romaines et s’intitulèrent basilevs rho~
(serviteur de notre puissant et saint empereur). A partir du maton, Empereur des Romains.
xiit1 siècle l’aristocratie forma un ordre défini dans la socié Romanité et chrétienté étant la même chose, il y eut
té. avec, à sa tête, les magnats {oi hauts digni toujours à Byzance interpénétration entre l’État et l’Église ;
taires coiffés, à partir du régne d’Andronic II Paléologue aussi l’empereur était le maître, o despolos, d'un empire
(1282- 1328) d un haut chapeau rouge et or. Ils étaient unique, celui du monde chrétien ; avec le Patriarche de
ceux « de noble naissance », « d'ascendance dorée » f*). Constantinople, il était aussi chef suprême de l’Eglise, et
était aussi qualifié d 'Isaposiolos,semblable
C’est lui qui convoquait les Conciles. Enfin, après que les
tsars bulgares eussent prétendu de leur côté, en 913, au
titre de basilevs, l’empereur ajouta à ses qualificatifs celui
(7 ) Idem p. 4 6 . 6 Ü. de avwkratar, et quelquefois de avtokmtor,
(8 j M A wCold. A byzantin^ Bûverament in exile*. Oxford 1 9 7 5 * p. - ,
64 67 maître de l’univers.
qui donne egalement [a liste des grandes familles d'après Pachy mères. L’empire était électif; dans des pages admirables,
(9) Anghchki Luou* dans v Ιστορία tou Ελληνικού '‘EÆvooc», Athènes, 1979* Charles Diehl a mis en lumière le fait que dans l’empire
P- 2 18-219
50
Hiérarchie des dignitaires eunuques La noblesse des officiers actifs et des officiers
auliques ilH
Les eunuques pullulaient à la cour de Byzance, recru
tés soit à la suite d'opérations volontaires, soit sur le mar Ainsi, contrairement aux dignitaires honorifiques ei
ché des esclaves, parmi les jeunes prisonniers mutilés dans oisifs, les officiers actifs étaient pour la plupart des mili
ce but et qui faisaient, malgré les interdictions répétées des taires, dont les fonctions et dénominations ont été énumé
empereurs, l'objet d'un commerce très prospère et de rées plus haut : le grand domestique, le mégaduc, le protos-
cadeaux échangés entre souverains. Les eunuques finirent trator, le grand stratopédarque, et les autres différents stra-
par constituer une caste hiérarchisée parallèle à celle des topédarques, le grand connétable, le grand logothète, le
hommes barbus, accaparant toute une série de charges dans grand drongaire de la Veille ; mais aussi des civils, eunu
l'entourage immédiat du basileus, à l'exception de cer ques ou hommes barbus, tels que : le proioasécrétis,
taines réservées aux hommes barbus. Pareils à des séra directeur des affaires étrangères; le grand chartulaire du
phins, ils entouraient l'empereur, image de Dieu sur terre, trésor public ; le gardien de l'encrier impérial (ou «chartu
en se voilant la face de leurs grandes manches blanches. laire du Caniclée »), sorte de garde des Sceaux, chargé de
« Ils conduisaient les visiteurs reçus en audience par le présenter au prince le calame trempé dans l'encre pourpre,
basileus, en les soutenant aux épaules, comme si des anges au moment où celui-ci devait apposer sa signature sur un
les soutenaient de leurs ailes. Les eunuques présentaient au acte; les époptes, délégués impériaux chargés de surveiller
basileus les insignes du couronnement ; ils introduisaient le le fonctionnement des diverses branches de l'administration
basileus, au retour d'une guerre victorieuse, dans une dans les provinces ; les discussores, inspecteurs, vérifica
chapelle de la Vierge, et, après l'avoir débarrassé de sa cui teurs provinciaux des revenus de l'État; le préfet de h
rasse et de son épée, le transformaient de prince guerrier en ville ; les éxarques, représentants du pouvoir central en
prince chrétien. Enfin, les eunuques, semblables à un man Italie ; les moderatores, chargés de l’administration de
teau vivant d'anges, accompagnaient le basileus au bain certains territoires reculés comme l'Arabie, l'Héllénopont,
sacré des Blachernes, source de la mère de Dieu, où il se etc. ; le protomanglavite, commandant des massiers de la
plongeait comme pour renaître. A Byzance, les eunuques garde palatine, dont la fonction était de frayer un passage a
représentaient une puissance céleste. » l'empereur à travers la foule qui se pressait dans les rues de
Les principales charges des eunuques étaient celles de Byzance, autour du cortège impérial lors des grandes cere
p a r a k im o m è n e d e la C h a m b r e ; celle de p r o to v e stia ire , monies. Le protomanglavite était quelquefois chargé d une
lequel, aidé des vestiaires, administrait la garde-robe impé mission diplomatique auprès d'un souverain étranger. Les
riale ; du c h a s tn s io s , ou maître d'hôtel de l'empereur, qui juges du tribunal de l'Hippodrome et de celui du Vélum,
avait le rang de vir sp e c ta h ilis et le privilège de siéger dans et les juges provinciaux importants, pour la plupart déta
la loge impériale de l'Hippodrome ; de p a p ia s (concierge chés de ces deux tribunaux ; Yarchiatre ou Premier
du palais) ; et d é c h a n s o n . médecin ; le domestique de VHypourgie, chef de la domes
Les huit jonctions (ou classes) composant la hiérar ticité palatine et des cuisines impériales; le préfet de la
chie des dignitaires eunuques étaient celles du c h e f d es table impériale ; les protovesiites, vestites et autres fonc
a b lu tio n s (le serviteur le moins important du Grand tionnaires de la garde-robe ; le teptios (PAgréable), dont Ja
Palais); celle de c h a m b e lla n c u b ic u la ire , dérivant de la fonction, des plus délicates, était de faire asseoir chaque
charge jadis considérable du P rœ p o situ s S a c ri C u b ic u li qui invité à la place que lui assignait sa dignité ; les exacteut^
gérait le budget de la Cour. Les cubiculaires représentaient collecteurs de taxes ; les diécètes, aides des exacteurs,
une catégorie très répandue à Byzance, dont les titulaires étaient soit locaux, soit provinciaux ; les sacellaires, gm*
avaient acheté leur charge pour remplir auprès du basileus diens du Trésor Impérial; le mystikos (« confident»)» Q
un service de parade, vêtus d'une robe de lin à broderies de était l'interprète ; Yakolouthos, ou prévôt de l’armee ;
pourpre. Le personnel de la Chambre impériale se compo protonotaire ; le domestique des murs ; le logonas
sait en grande partie à'e u n u q u e s titrés c u b ic u la ire s , dont (orateur) de la Cour, etc., etc. ■
55
lcs primiciers.classés dans la cinquième classe des
moues· achetable elle aussi, étaient les premiers d’un
Cll'l „ quelconque. Byzance en connaissait de plusieurs « ^ " ï'ira p m tîô n V d e T c h a " ™ ” Con,nèl,e· « Principe
. ecclésiastiques, militaires (identiques avec le dômes- ™ “s dans la ««finition d e s ^ S h i S i ™ ? " 3™1
" i:~ I m f-"4ha mh rp In ρλιιγ ■'πΙλλΙ.^
l'écho invo°onî^rdu VhénoX'3de' h·1"16 ^ omnènc « fai>
Cil. avec “ Γ vTeiFlüiïSS Γ , T " ? ” let|uel efra'
, {, ' ce titre perdit son rang dans la hiérarchie des eunu- π tiques. Elle dit qne son père, l'emp-reuî Alèvi?
j ct commença à être conféré à des hommes barbus. S S W ï ?„lCemaPt T f ·
q l L'office noble de grand pnmicier ne fut mentionné tion avait un bu, p„| c X T ' · ?" ^
•i panjr du vc siècle ; réservé à ses débuts à des eunu- ^ i» d « . l b n d i B<ll 4 i ^ * ^ % ! * * ^
uues uniquement, il fut conféré après le xiii* siècle à divers
nersonnages apparentes à la famille impériale. Le grand f o n d a.ncîerVs ÎItres dans le cadre de règles nouvelles Aa
orimicier avait sous ses ordres les officiers de l’escorte foT dée^luM
tondees sur le eÎ11 dantS
degré de 13parente
créatîonavec
de c,asses hiérarchiques
l’empereur. La pre
impériale, dont le grand tzaousios, titulaire d'une di
mière classe, celle des despotes, comprenait trois groupes :
gnité aulique dont le nom était dérivé de celui d'un officier) le groupe des basileis(l’empereur, l’impératrice, l’impé-
pirc le <· tchaouch ». Lors des réceptions impériales il avait ratnee-mere et eventuellement, l’empereur associé et son
le priv ilège de présenter à l'empereur son sceptre. Son cos-
tjnie de cérémonie était particulièrement riche: turban en 2 C gr? pe d.es sébatofils,
( frères, onc
paternels et grands-oncles paternels de l’empereur, et leurs
-, j· -,. ,isie_pistaucorps en soie et manteau de soie abricot, épousés respectives) ; 3) les gambroï (gendres, beaux-frères
|l lequel était brodé, en émail vitrifié, le portrait de l'em oncles par alliance de l’empereur, lesquels, tous, étaient
pereur en pied sur le devant, et par derrière, l’empereur honores aussi par des titres nobiliaires correspondant à leur
sijr ^on irone. degre de parenté (l5).
Le pri'pos\ti\ ou grand chambellan, chef suprême des La deuxième classe était celle des sébastes. Ce titre,
eunuques, était un très important personnage du gynécée, avant de devenir une haute qualification nobiliaire, n’avait
titulaire aulique d'une ancienne fonction collative de ete réservé qu à 1empereur. L’on sait qu’il représentait
noblesse Des Pan 399, les préposïtes reçurent le titre de l’équivalent grec du terme latin d'auguste.
paince. au grand scandale de l'aristocratie, et eurent depuis A titre égal, dans le groupe des gambroï comme dans
la préséance sur tous les patrices, eunuques et barbus. Ils se celui des sébastes, c’était le degré de parenté par rapport à
tenaient toujours auprès de l’empereur et leur influence l’empereur qui réglait le rang. Inversement, à degré de
était considérable puisqu’ils devaient également ceindre parenté égal, le personnage revêtu de la plus haute dignité
l’empereur de lu couronne et la lui enlever lors des grandes passait le premier. Ainsi, deux dignitaires époux chacun
cérémonies Leur insigne distinctif étaient les tablettes en d’une nièce de l’empereur avaient la préséance l’un par
ivoire, sans inscription ; ensuite, après l’élévation de cette rapport à l’autre selon l’ordre de la naissance de leur
classe a égalité avec les patrices, des tablettes porteuses épouse, lorsqu'ils étaient mariés à deux sœurs, ou, s’ils
d'une inscription. étaient mariés à deux cousines, selon l’âge et l’ordre de
naissance des beaux-pères l’un par rapport à l’autre.
Tous les fils de sébastocrator avaient droit au titre et
Parenté, rang et honneurs au rang de sébaste : le titre devint héréditaire, en sorte
que bientôt il y eut trop de sébastes à la parenté trop éloi
Arrivés a ce point, il faut revenir au principe de la gnée par rapport à l’empereur, ce qui éveilla le méconten
hiérarchie sacrée unissant l’empereur byzantin aux autres tement des sébastes à part entière. Il devint nécessaire de
souverains du monde par le biais de la parenté spirituelle. pallier à cette dévaluation en intercalant un autre titre
entre celui de sébastocrator et celui de gambros : le titre de
Cils, réservé aux neveux et cousins germains de I empereur.
Ensuite, sous le règne des empereurs de la maison des
Ange et des Lascaris, les noms de famille devinrent eux
aussi des emblèmes nobiliaires : les parents de la famille
impériale, et, suivant ce haut exemple, les membres des
familles de l’aristocratie, se mirent à ajouter à leur nom
patronymique celui de leur épouse, celui de leur mere ou
celui de leur grand-mère, sans que jamais une réglé vienne
préciser l’usage de cette pratique. f
11 arriva ainsi que des personnages importants tassent
étalage de toute leur parenté, par le sang le plus souvent,
et quelquefois aussi par alliance, comme par exemple dans
è
cas des Philantropène, dont la fortune et la alhances
allèrent croissant sous le règne des empereu^ Pa eo^gues.
L’un d’eux signait Jean Dûtes Ange telcotogue Raou
casse-tête ot"p la fs /X Î îe fg é n é a lo g is te s modernes, sont
très nombreux. Bornons-nous» é s ^ T î e ^ n o m était
niqueur bien connu Sphrantzes, oom
l-Hjns iiifroncvs autour de l'arbre de vie. Sculpture sur marbre du XL siècle
w <Athènes. Musée Byzantin). (15) Le père Lucien Stiernon
tieRNON esi ^ aux généalogistes
généalogies
Îfiil immémorial repris par Byzance â l'Islam, le lion, monarque des nanc Je cette logique b)»nune de h o n n c u
d'Ariane de celte logique bvzant.nc des honneur pvr ^ ^ e U a ^ ^ ^ ^ ^
de départ ie titre
îrnauv. adopte comme emblème de souveraineté, devint tout naturelle- ■agresser très vite
de progresser ^ _____________
vue dans leurs .uÎ^L EF uin. )e degré de parenté avec 1empe-
solk- 3^CC ^avènement de l'héraldique, l'animal représenté le plus d un personnage, il devient possibk m-nouâmes des tableaux généalogiques.
sur 'cs blasons. Les lions affrontés autour d'un arbre figurent X ,”
. *n SUr armoiries, v compris sur celles de familles grecques des îles p. 222-243.
°n,enncs C1^ dans le présent ouvrage.
56
riale, ces familiers devinrent eux aussi des parenp
Phialite, mais Qui avait choisi de porter le nom de famille tucls du basileus dès que celui-ci. les nommant à des
Après avoir supplanté une partie des prescriptions du lions intérieures, leur délégua une partie de son autfrC’
KJétorologe de Philotee* la préséance de Cour mise en les fit participer à une parcelle de l’administration d '
place par les Coninènes se trouva à son tour devenue cadu « maison », l'État. Unis entr’eux par des alliances matr'6 ^
que, Après la conquête de Constantinople par les Latins de niales, les familiers, dont la qualité de n'éiait^0*
la Quatrième Croisade (1204), l'empire grec réfugié a héréditaire, se constituèrent en groupe privilégié, don/T
Nicée, ne fit plus de distinction entre loiTice et le titre, et familiarité avec les milieux impériaux ne manquait na t
se guida selon, d’une part, le titre désignant un oincc, et procurer, à terme, et apres une ou deux générations, | v ·
d’autre part, selon le rang dévolu à la parente de son aux fonctions et aux litres véritablement anoblissants ( ' ^
détenteur par rapport au souverain. Les empereurs grecs modifiaient les hiérarchies nob
Sous la dynastie des Paléologue revenus dans t onslan- liai res de leur empire, et inventaient de nouveaux titr'
destinés à leur assurer fidélités politiques et alliances inter
nationales ; en Occident, les empereurs germaniques inven
taient de leur côté un autre système d’honneurs d’où allait
dokodinos »). La double hiérarchie des offices et des titres a surgir la noblesse héréditaire titrée. Il était évident que des
disparu, i! n'y a plus qu'une hiérarchie unique Γ7). influences réciproques allaient s'exercer ; titres de vicaire
Le P&eudokodinQSy rédigé lui aussi selon le principe impérial en Occident, titre de césar en Orient ; en Occi-
réservant à chaque dignitaire le costume et le traitement dent, les princes électeurs du Saint-Empire; en Orient, les
afférents à ,1a charge occupée, déterminait le rang et donc sébastocrators, les despotes, les fils spirituels du saint
l'ordre d après lequel les grands personnages de l'empire empereur; en Occident, les commensaux du Kaiser; en
signaient les actes ofiiciels. Cette règle, qui a survécu à la Orient, ses familiers; en Occident, le privilège concédé a
disparition de Byzance, s'est perpétuée selon le même tel potentat d'écarteler son blason de l’aigle impériale; en
modèle, dans toutes les monarchies balkaniques ayant pris Orient, le privilège, concédé lui aussi par diplôme, grâce
pour modèle l'organisation de la Cour de Constantinople. auquel tel autre potentat pourra désormais s’intituler
Cette hiérarchie, dont le prestige resta intact malgré le « Cantacuzène vrai et né», alors qu’il n'était ni Ganta-
déclin de l'empire(,8) comprenait les titres suivants: le cuzène, ni même apparenté à cette famille (20).
despote, le césar, le panhypersébaste, le curopalate, le
hgothète, le grand paptas (administrateur d'un palais), (19) Jean V erpeaux, « Les Oïkcioi. noies d ’histoire insiitulionnelle ci sociale»
Véparque, le hgothète du drôme (chef des affaires étran REB, XXIII, 1965. p 89-99.
gères et de la police d'État), le domestique des scholes, le (20) Giuseppe Schiro. « Manucle Palcologo incorona Carlo Tocco», Ôvz^nüon
1959-1960.p 209-228.
proiospathaire (garde noble de l'empereur), le grand
archonte, le latas, le préteur du peuple (devenu le premier
interprète), le hgothète du gémkon (directeur du Trésor
privé), le grand logariaste, le questeur, le hgothète de J'ar fM lW M ltl·. c i,·.«».«■·!· -H *gf
mée, Yorphanotrophe (directeur des orphelinats de l'Etat), ii\\j|é · i f■Mî (t 111
1 ■....... *;r„
le sèbasie, le mourtaïtès, etc. MavH· i’iiMT i!i r 1 ·. Γ·' ·4. V.
Le terme de despote était primitivement synonyme
d'empereur, dans le sens de maître de tous ses sujets-
esclaves, Ensuite, à partir de 1163 lorsqu'il fut conféré au
prince héritier de Hongrie, gendre du basileus Manuel
Comnène, ce litre allait rester au tout premier rang de la
hiérarchie aulique. Après 1204, date de la prise de Cons
tantinople par les Croisés, le titre de despote désigna éga
lement l'héritier du trône. Le titre de césar fut lui aussi
détaché de la titulature impériale, pour être accordé soit à
I héritier du trône, soit à des parents de la dynastie ré
gnante, soit même à des étrangers de marque. Mais les
empereurs le conservèrent aussi, lorsqu’ils se qualifiaient
« Imperator Cæsar Augustus ».
A partir du xiv* siècle* les césars rétrogradèrent dans la
hiérarchie, pour céder le rang au Patriarche, lequel prit de
son côte le titre de despote, Les empereurs Paléologue ima
ginèrent alors un nouveau titre accordé à leurs parents les
plus proches : sébasiocrator.
En dessous de ces titres éclatants entourés du lustre de
la parenté impériale, il existait une autre catégorie de
noblesse, mi-servile, mi-administrative, sorte de dernier
degré de l'aristocratie byzantine, celle des oïkei'os, les
« familiers » de l'empereur. Issus de la domesticité impé-
Bibliographie
Liste des nobles byzantins ayant fui Constantinople le
jour de la conquête de cette ville par les Turcs. Les généalogies des familles byzantines restèrent fr>n
1 « Catalogue dressé par le Prudentissime et Généreux decs pendant plus de trois siècles sur l’un des oulrages mo-
Tout maso Celsi. Dignissime Provédileur de la Noble Armée (m S ” * Î hf rlCS Î U Fresne· «isneur Du8a “
</<’\ Illustrissimes Vénitiens, énumérant tous les malheu Hult°râu®8nrinr Hf T Byzamma ‘‘“ P'W commenlario
reux gentilhommes qui ont fu i l'infortunée Constantinople tanbnonn'rf familias ac stemmata imperatorum Cons-
tombée en esclavage, et qui sont venus avec leurs familles rih. s » Pn! arUmp CUm e?™ndem augustorum numisma-
tibus». parue a Pans en 1680. Le monde savant avait du
dans l ilc de Chio avec les galbons du prince génois Doria. vivant meme de Ducange, rendu hommage à cet historien,
ci que le généreux Celsi conduisit dans notre ville de philologue, généalogiste, numismate, « l’homme le plus
\force et dans les trois îles de Corfou. Une partie resta savant de son siècle » l’un des érudits dont l’œuvre im
dans la ville de Vile de Candie et ensuite certains d ’entre mense reste irremplaçable sur de nombreux points.
eux allèrent auprès de Sa béatitude le Pape, d'autres dans Il fallut attendre jusqu en 1891 pour que les généalo
les villes de la Morée et dans les trois îles de Corfou, et les gies des familles impériales byzantines fussent publiées
autres s établirent dans les villes de Vile de Candie. Le pré avec de nombreux compléments et rectifications par le Dr
sent Catalogue fut rédigé en l'an 1453 sur l'ordre de M on W ertner Mor « A kôzépkori délszlâv uralkodok genea-
seigneur le Provédileur susmentionné pourvu de l ’autorité logiai tortenete » (Histoire généalogique des souverains des
deleguée par l'Illustrissime Sénat, afin que l'on donne à ces Slaves du Sud au Moyen Age), Temesvar 1891, Vol.
malheureux gentilhommes l ’a ide quotidienne qui leur est XXVIII de la « Bibliothèque Historique, Ethnologique et
duc Écrit de ma main. Bartolomeo Floriano notaire Géographique» publiée par le R.P. Ferencz Szabo. Mais
public, le 29 juillet 1453. » ces études parues dans une revue hongroise inconnue de la
Manano Domim. et les siens. plupart des spécialistes étrangers restèrent inutilisées, et
c’est après la Deuxième Guerre Mondiale que les
Michel et Jacques Zifinichi. études généalogiques byzantines ont pris leur essor défi
Théodore et Andronic Paléologue, avec les leurs.
nitif. Citons pour inventaire les tableaux publiés par le
Emmanuel. Thomas, et Démètre Paléologue. avec les leurs. prince Wilhelm Karl d’isenburg dans son 2nd volume des
Jean et Démètre Cantacuzène. avec les leurs. « Stammtafeln zur europàischen Geschichte » qui sont au-
Michel et Jacques Calafati. avec les leurs. dessous de toute critique, et soulignons l’importance, des
Théodore et Manuel Lascaris. nombreuses études de Robert G uilland, réunies en deux
Jacques. Jean et Georges Catacalon. volumes sous le titre « Recherches sur les institutions
Marine et Philippe Doni. byzantines», publiés en 1969, lesquelles constituent une
Stamati. Emmanuel et Léon Varda. référence indispensable pour toute étude relative aux gran
Jean Varda. des familles byzantines.
Léon et André Thalassinos, c'est-à-dire Marini. Le lecteur trouvera ci-après la liste des principales
Jean. Emmanuel. Nicolas et Georges Valeriani. publications relatives aux généalogies de certaines des
Georges. Mario et Eustache Formachiani. grandes familles de l’empire d’Orient. Les dynasties impé
Andronic et Emmanuel Phocas, avec les leurs. riales et despotales des Dukas, des Comnènes, des Anges,
Philippe Scarlalos. avec les siens. des Lascaris, des Vatatzés, des Paléologues et des Canta-
Léon et Antoine Musurus, avec les leurs. cuzènes font l’objet d’un article particulier dans le cadre du
Serge. Antoine et Nicolas Métaxa. Dictionnaire, et sont accompagnées, dans chaque cas, de
Basile et Mathieu Nottaras, et les leurs. leur propre bibliographie. , , . .
Bartolomé et Jacques Mavros. Rappelons aussi combien nous ont été utiles les écrits
Jean. Léon et Pierre Giustiniani. et les leurs. du comte H. W. R uedt de C ollenberg sur les dynasties
Georges et Léon Cokinos. arméniennes, les Ibelin, et les Lusignan.
Marc, Pierre et Nicolas Siguro. La bibliographie qui suit se borne à n’mdiquer que les
Basile, Nicétas et Nicolas Galerios. titres se référant directement à notre sujet. Le lecteur inté
Achille. Demètre et Théodore Bosichi. ressé par une bibliographie exhaustive sur Byzance pourra
Constantin et Isaac Comnène. se référer au IVe volume de la séné «The Cambndge
Lazare, le dernier et Jacques Mondinos. Médiéval History », « The Byzantine Empire » paru en
D'après C . D. M e r t z io s , « A propos des Paléologue et 1966, ainsi qu’à Louis Brehier « Vie et mort de Byzance »,
d’autres nobles de Constantinople », Mélanges Antonios Paris 1969, et «Les institutions de l’empire byzantin»,
Kéramopoullos, vol. 9 de la série de la Société des Etudes Paris 1970.
Macédoniennes, Athènes 1953, p. 355-372. La liste elle-
même est reproduite par cet auteur d’après un document
des Archives d'État de Venise, Fonds Gregolin, dossier 36,
(anciennement Archives de la Canée C 134).
L'aristocratie
A A CHRISTOPHIL1POPOULO. Ή σύγκλητος εις τό Βυζαντινόν Κρά-
^ ο ς•'(Le Sénat dans l’empire byzantin). <· Έ π ετη ρ ίς toD Αρχείου τής Ι
στορίας τον ’ Ελληνικού Δ ικαίου-. ? Ο*49)· o V ,1966) ρ 40-57.
Roger GUILLAND. La noblesse byzantine■. R EJ j · } ™
Georges OSTROGORSKl. Observations on the aristoc. .
«D um barton Oaks Papers»». 25. (1971) p. · paiai0/oean period,
Angeliki LAIOU. The byzantine anstocracy m the ΡαΙαιοίοχα p
«Viator» 4 (1973) p. 131-151· Rvzantium «Bizantina- 3
j \v. Barrer , The problem of apanages /
5S
Héraldique
,. . , . ). (> il,f,.,„mror amiurnwaacy.chapnrc IV.J.-csvoronos
P>,r("· Βυζαντιακά νομισματικά ζητήματα, «Journal Int
M,fh" 1 A Kv. intmo aovcrnmcnt in exile. Government and so-
d1Archéologie numismatique»·, vol. II, Athens, 1899. p 363-37
r : ; r r , 4 - . ^ z Spyros LAMBROS, Ό δικέφαλος αετός του Βυζαντίου, (L‘aig]c b '
é>m
La Grèce vénitienne
Possessions vénitiennes en Grèce :
Crète 1204-1669
Chypre 1489-1571.
Argos 1388-1463
Athènes 1394-1402, 1687-1688.
Egine 1451-1537. 1693-1715.
Eubèe (Negroponte) 1209-1470.
Vostitza en Epire 1470.
Péloponnèse ;
Le lion de Venise
Lèpante (Naupacte) 1407-1499.
Magne (Maina) 1467-1479. Le lion ailé était, scion Jes Saintes Écritures, l’emblème de l’apôtre
Modon 1206-1500. 1685-1715. Saint Marc, l’un des quatre Evangélistes. L’apôtre était enterré à Alexan
drie d'Egypte depuis plus de sept siècles lorsqu’en 828 ses ossements fu
Coron 1206-1500. 1685-1715. rent dérobés par deux marchands vénitiens qui les transportèrent â Venise.
Nauplie (Napoli di Romagna) 1388-1540, 1690-1715 La Sérénissime fit alors du saint son patron, et du lion son emblème La
cathédrale édifiée au-dessus des reliques nouvellement acquises fut consa
Patras 1408-1413, 1417-1419, 1687- 1715 . crée en 832, lors d’une cérémonie qui revêtit également un caractère poli
tique, puisque Venise entendait, en se plaçant sous le patronnage immé
Monemvasie (Malvoisie) 1464-1540. 1690- 1715 . diat de l’un des saints les plus prestigieux de la Bible, se dérober â la fois â
l'autorité du patriarche d’Aquilée, qui incarnait les intérêts de la papauté,
Cyclades : et à l’obédience exigée par le patriarche de Constantinople
Sculpté sur les monuments publics, brodé sur les étendards de la
m quan de I’île d'Amorgos 1370-1446. République, le lion ailé symbolisait par sa présence l’autorité de Venise. H
figurait le plus souvent dans une pose pacifique, une patte reposant sur un
Andros 1388,1437-1440, 1507-1514, livre ouvert portant l’inscription « Pax libi Marce Evangéliste », la phrase
Lemnos 1464-1479, q u ’aurait adressée Jésus à son fidèle disciple. Mais le lion pouvait 3ussi
être figuré dans une attitude belliqueuse et menaçante, et alors le livre
Mykonos 1390- 1537.
était remplacé par une épée. On voit ici le lion pacifique sculpté sur les
Naxos 1494-1500, 1511-1517. murs de la forteresse vénitienne de Zante. et le lion guerrier ornant la
dorades 1453-1538 porte de la citadelle vénitienne de l’île de Leucade (Santa Maura)
Les occupants ultérieurs de ces monuments trouvèrent gênante révo
~ ros 1518-1520, 1531-1536. cation de ces grandeurs passées : à Chypre, le lion de Venise fut remplace
'•nos 1390- 17) 5. par le chiffre couronné de la reine Victoria ; en Daimatie, sous Tito, par
la faucille et le marteau.
60
elles nobles, puisqu a Venise la noblesse autre n
Le systèm e nobiliaire vénitien patrizi veneti ne comptait pas. Par conséauen. i Cc|lt
des villes « d e Terre Ferme» appartenant enh·,·n°blt'*
Par rapport à toutes les autres aristocraties européen à Venise, ou celle des colonies vénitiennes du 1 C
nes, celle de la République de Saint-Marc a ete la plus considérée comme étrangère et ne fieurait J T Vant. était
anciennement organisée, la plus stricte dans ses principes d ’Oro de la République. pas Ub„,
politiques et sociaux, l'une des seules pourvue d une yen- Une troisième classe de patrizi veneti fin ·
table idéologie de gouvernement, la seule aussi a se Libro d’Oro en 1380, celle des familles dites «u
maintenir pendant mille ans sans se soumettre à une dy qui s’étaient distinguées lors de la guerre contre Gê'>L'!l>nv·
nastie régnante, et la seule qui n ait jamais admis que ses Une quatrième classe parut au cours de la a T
membres portent des titres de noblesse « étrangers ». moitié du xvn< siècle, formée de ce qu’il fut conv
Assimilant orgueilleusement la londation de Venise a qualifier de case moneiarie. Il s’agit des familles
la création du monde, I aristocratie des lamilles patri au Grand Conseil contre le paiement d’une énorme ■ ”*
ciennes s'était divisée elle-même, le plus souvent selon bution destinée à faire face aux dépenses de la guerre°nln‘
des critères relevant des « distinzioni segrete » dont seuls gée contre la Turquie au sujet de la Crète feuLlT'
les intéressés pouvaient apprécier les nuances, en quatre Candie 1644-1669) et du Péloponnèse (guerre X ?
catégories d'âge P). La première, celle des «case vecchie», 1687-1717). Le 15 novembre 1646 le Grand Conseil Γ
formée de vingt-quatre familles, en comprenait douze se posa l'admission des marchands vénitiens en mesure d'T
qualifiant d'apostoliques parce qu’elles prétendaient des quitter une somme équivalant à l’entretien de mille soldï
cendre des électeurs du premier doge, en 697, et douze par an. 77 familles furent ainsi inscrites au Livre d’Or
autres se qualifiant de tribunitiennes. cours d’une période de vingt ans, après paiement d’un»
Ces familles figuraient parmi les membres du Grand somme de 100 000 ducats, dont 60 000 à fonds perdu >·( |
Conseil de la République, institué en 1173. Ce Grand reste sous forme de prêt perpétuel à l’État, à 4 % d’Întérct
Conseil, qui n'était pas alors une assemblée aristocratique, 47 autres familles furent agrégées sur la même base au
réunissait differents délégués des quartiers de la ville, les cours de la guerre de Morée, ce qui démontre l’immense
tribuns, qui assuraient le gouvernement et l’administration richesse de ces nouveaux patriciens, en mesure de débour
de la cité. Juridiquement égaux entre eux et avec les autres ser une somme équivalant soit à 5.000 hectares de terre
habitants de la ville, les tribuns monopolisèrent peu à peu arable, soit à l’armement de vingt petites galères, soit enfin
leurs charges, les rendirent héréditaires et se constituèrent au prix de trois palais sur le Grand Canal.
bientôt en patrieiat. La cinquième et dernière classe fut admise en 1775;
La seconde classe, celle des familles dites « nuove », en elle était composée d’une dizaine de familles d’ancienne
comprenait un groupe de seize dites «ducales», parce noblesse, mais de noblesse des villes de Terre Ferme, donc
qu'elles avaient donné des doges à la république ; ces seize ne faisant pas partie du patrieiat vénitien. Des années
familles comprenaient elles-mêmes quatre maisons évangé de discussions au sein du Grand Conseil furent nécessaires
listes, considérées supérieures aux autres. L’ensemble des avant que l'on ne se résigne à voter cette décision. Plu
familles «nuove» se divisait, selon l'ancienneté de leur sieurs familles s'étaient éteintes au fil des temps, de sont
généalogie, en « longhi » et en « corti ». Elles n’en remon qu’à la capitulation de la République devant les armées
taient pas moins, toutes, et de la manière la plus certaine, françaises, en 1797, le Grand Conseil ne comptait plus que
au xiil· siècle et au-delà. 168 familles en droit d’y siéger (à peu près 3,2% de la
En 1297. une conspiration fit que le patrieiat procéda population). En 1951, il n ’en subsistait plus que 66.
à la S erra n t (fermeture) du Grand Conseil, en instituant un La première édition imprimée du Libro d’Oro parut
IJ b ro d 'O ro ciel M a g g io r C o n sig lio , ou furent inscrits les en 1603. En 1694 un polygraphe italien, l'abbé Coronclli,
noms des familles seules admises désormais à siéger au publia le premier armorial du patrieiat de Venise, puis, en
Grand Conseil, à élire le doge, et à occuper les fonctions de 1717, « l'Europa Vivente», dont le célèbre Almanacb du
l'État et de l'administration de la ville. Comme un certain Gotha allait, quelques décennies plus tard, reprendre et en
nombre de familles patriciennes, exclues de cette fermeture étendre les principes à l’Europe entière (3). Le patricial
et déclarées par conséquent ni nobles, ni patriciennes, de Venise, qui avait fourni, outre les doges, toute une série
menaçaient de susciter des troubles, quelques autres noms de papes et de princes de l’Église, avait auréolé la Répu
furent inscrits au Libro d'Oro jusqu'en 1315 (2). blique d'un tel prestige, que les familles souveraines d’Eu
En 1376, 1422 et 1506, l’exclusivisme prit des formes rope considéraient l’admission au sein de la noblesse du
encore plus strictes, puisque furent écartés du Grand Grand Conseil comme un honneur tout à fait particulier.
Conseil et du patrieiat les fils nés avant le mariage Le Libro d’Oro contenait donc en outre une catégone de
de leurs parents, les enfants naturels en général, de même noblesse honoraire, parmi laquelle on retrouvait les rois de
que ceux nés d'une mésalliance. France Henri III et Henri IV, les maisons régnantes de
En 1509 lut institué le L ib r o d 'O r o d e l P a tr iz ia to . Chypre, de Hongrie, de Brunswick, de Bavière, de Savoie,
registre généalogique où étaient portés officiellement tous d’Este, de Lorraine, de Luxembourg, les Médicis, les Gon
les renseignements concernant les naissances, mariages et zague, les Visconti et les Famèse, sans parler de toutes les
décès des familles inscrites au Livre d’Or du Grand grandes familles de l’aristocratie pontificale, déclarées
Conseil. Les mariages avec des étrangères étaient interdits, « benemerite délia Repubblica » (4) du fait qu’elles com^
et les dérogations à cette loi ne s'obtenaient que très diffici taient un pape parmi les leurs. Les patriciens investis
lement. Par familles étrangères étaient entendues toutes les fiefs et de titres de noblesse étrangers, devaient renotK*
familles autres que celles inscrites au Libro d'Oro, fussent- aux fonctions dont la République les avait revetus.
patriciens étaient astreints à porter leur seul nom te J£Li
(I) La bibliographie concernant l’aristocratie vénitienne est immense Ne ser
figurait au Livre d’Or, précédé des initiales NH (N0
cites dans ces quelques pages que les titres essentiels, â commencer par les ouvra Homo) ou ND (Nobil Donna). Seuls faisaient excepta
d Andrea Da Mosto. L Archivio di stato di Venezia, I. Rome 1937 et du cette règle non écrite les fils aînés des familles Quenni
u A njou di Dbiuzzo, Elenco di tutte le case palrizic venete esistenti ed esti
Rivista Araldica (Rome), 1928, p. 501-508.
(3) Ermanno A r m a o . Vîncenzo Coronclli, Florence 1944, p. 50. 53
1951(2p Am1GONI <<L^ Serrala del Maggior Consiglio ». Rivista Arald (4) Pr. d'Anjou di Durazzo. Elenco di tulle le case patrizie venete.
die a 1933
61
Donà Ticpolo
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joldû. Patriciens Je Venise. inscrits au Livre d 'O r avant 1297, dont une
>ranche Rétablit a Zantc au XVIIe siècle. La famille participa de nom-
)reu>e> fois dans les guerres turques et a u \ négociations de la Question
j'Oncni Andrea (1518-1595). am bassadeur auprès du duc de Savoie,
rombattu les prétentions de celui-ci ^ur la couronne de Chypre. G iovanni, Nani Mocenigo
sopracomiio du Golfe pnt possession de Pal ras 1457 et conquit Drivasto
*n Dalmatie 1442 Leonardo, ne 1420. recteur de Scutari d ’Albanie 1465. L’héraldique vénitienne, qui a fait l'objet de tant d’armoriaux, avait
aida Scanderberg. fut haïle â Constantinople 1467. ci provéditcur d'A lba ceci de particulier que les blasons propres à chaque famille - patricienne
nie 1473. Pictro. comte d’Arbe en Dalm atie 1499. Sage de Terre Ferme, ou de la ciltadinanza - n’étaient concédés par aucune autorité souveraine.
membre du Conseil des D i\ I 532, duc de Candie 1534-1537. Elle n était soumise qu’à une seule règle, non-écrite, selon laquelle chaque
famille devait éviter d'adopter un blason appartenant déjà à une autre.
Autrem ent, le choix étau libre. Seuls les membres du patriciat avaient
droit de faire sculpter leur blason sur les monuments publics au cas où ils
s'étaient signalés au service de la République.
Les familles grecques de Chypre, celles de Crète, plus tard celles des
îles ioniennes, formant ce que les autorités de la Dominante appelaient
par euphémisme « la Nazione Oltramarina » avaient elles aussi pris des
blasons. Les blasons des lauréats grecs de l'université de Padoue ont été
réunis dans le Code manuscrit déposé aujourd'hui au Palazzo del Bô.
Les blasons des patriciens de Venise furent modifiés après l’annexion
en 1815 de la Vénétie par l'empire autrichien. Ils furent augmentés, voire
surchargés de heaumes, de cimiers, de lambrequins, de supports, selon les
modèles de l’héraldique germanique. Dans certains cas l’écu lui-même
perdit de sa simplicité originelle. Les blasons vénitiens reproduits ici
figurent dans le beau recueil en 38 volumes de Tyroff, Wappenbuch der
Les blasons grec?, de Padoue- * a -,£ uni a laissé subsister Osterreichischen Monarchie, publié à Vienne au siècle dernier. S ils sont
La Jominauon .enuienne en G ^ héraldique, très peu connu, très décoratifs, ils sont quelquefois aussi très différents de ce qu ils étaient
jusqu'à nos jours un important π κ partie sculptes, en parue à l'époque de gloire des lignages auxquels ils appartenaient.
constitue par les quelques trois nulle blasons. P- padoue enlrC 1542
peints u ;r«o . esecuies sur; l« .m u r sd r l u n iv c« ' ulle de celte
« 1688. date a laquelle la Seremss.mc interdit rov.;/
3WÏ r>:& Foscari
coutume H Guides il était d'usage à Padoue
Lorsqu'un jeune noble terminait g rad es. ^ nde a ula. Celles-ci
de faire exécuter son blason sur l ^ ( w q Ue les blasons
furent vite couvertes d’ornements heraïdiques lçs portiques, au
furent continués dans les salles d entrée. - ceUC curiosité d une
dessus du grand escalier Heraldiqueme P ■ ’ £ n eflfct, beaucoup
grande valeur artistique présente une sene donné des arm oines
de grandes familles du patricial vénitien s . · m cnl fausse, attribuée
parlantes en fonction de l'étymologie* ph^c T d .cux com m e il en ,:····■
a leur nom par des généalogistes à gages, pvu sc . :ijcs grecques de
pullulait en Italie des l’époque de la Renaissanc dalm ates. suivirent Vf -.
Crcte. des îles ioniennes, et aussi les jeunes no m o ,ns sensibles aux .·?
l’exemple vénitien cl. dans le cas des Grecs. e nlutôt par le goût
lois de l'héraldique, firent exécuter des blasons i sp blason unique
personnel de chaque lauréat que par le souci d auop e nls blasons
pour tous les membres d’une même lamille. Q uelque ^ trois
grecs, une centaine de blasons dalmates. (sur un to j es âges à
mille) sont ainsi arrivés jusqu’à nous, et ont servi au ■ /*·\
détrminer les illustrations héraldiques des tamillcs conce
Sommaripa, de Vérone
1-ascaris, marquis de Vintimille Catherine Cornaro, reine
de Chypre
l I | , C h a n c e lle n e d u c a le , a v e c s-· s u M i 'i w o n w revenu' linit par devenir si déconsidérée que <Jn a
1 i.'t^ 11 « S e c rè te · Scs s u b o r d o n n e s é t a i e n t cv puis des centaines dc charges resterrm invendu»
marche, vans doute aussi à cause des impûtt ^ -
S S S - Ï Ï 'oV lo Kunc W « . » » «·■* «“ '«* '«■
oicni Mme des familles « originaires . plus eleves que le gouvernement y a tt a c h a i t <u f **
Cin emhrasîait celte amère très jeune Pur un décret inevurc de leur vente l es rirajnu onginaucX Uf α ·
du 16 avril 1443. le Grand ( onseil. soûlant que la h*n pluv mterreses par ect honneur r,tt*e*
cellcrie bénéficiât de connaissances intellectuelles en rap Venise divparut en 1797. apres mille ^ „
port avec le degre de l'emploi. organisa le 'vxteme de lor- I n moins d un quart de siècle, son système ηο!>ι!ι»,*%*
manon des jeunes destines a occuper les tu.ures charges soumis a deux repressions se réclamant de ρηιχ,ί*? ’s
Γ'οη sortait de cette ecole pour entrer en chancellerie mctralcmcnt opposes Après P 97. celui, d'une * ^ *·■
oour v cire d'abord hncsyiic or iiruino
raon
eu
serrriario. Cet ordre hiérarchique tut régie par un deert:
de I exercice de la plupart de ces charges, qui est l occupant autricnicn Le système nobiliaire auindue
étaient des études solides cl des connaissance* approfon connaissait pas le terme de patnzto \rncto mais un **
dies, procurait une influence considérable du Ut! Quel.s· ment celui de noble autrichien, de chevalier iairuht>n^
permeliait l'administration effective de magistratures im comte ou de prime autrichien Guide* par le ρηηαη« C <
portantes, don! les titulaires, les nobles patriciens surtout fidelité Je leurs nobles «es a la dynastie rtgn sntc ks jkJ
après le wn· siècle, ne s'occupaient plus que pour a bourg distribuèrent «leurs· diplômes d'anobliv,erne-·
forme, de res*«nnaissance ck noblesse au compte-gouttes, a «
Certaines de ecs charges procuraient J cn îckiuh mi des aristocrate* vénitiens juges dignes de confiance et i 5
ponants. et. celles liec\ ,i î*i ChvinccJIcnc ^uM« 'ul. p c n . „ . telle marque de l'ascur Ils avaient bien des ranoog dW
uucni a leurs titulaires de fraser sur un picJ d’ocaluc jscs ain> puisque la noblesse vénitienne, au «Kirs du Rtwn .
la noblesse Leur caraclerr viager, cur *:raml ηοτη^π:. cn mentis, joua un grand rôle dans la lutte contre la ύαηΣ .
rendaient l’accès relativement facile, cl. bien que ce a eu! non autrichienne Symbole de temps de liberté et drioara,
toujours etc interdit, elles firent tre> toi l'obiei d un tntlu mrs d'indepcndance. l'usage du terme dc ραιηζισ *fv*.
très actif, contrairement a ce gui se passait avec ie* charge* fut alors interdit L'anqocratic vénitienne, qui avai
de la noblesse, gui étaient obligatoirement ruwgcrcv et tout, n'était plus rien
dans beaucoup de cas. non rémunérées Les t U i a J i m com Ceci, au m v siècle, cuit encore 1res significatif n i .
mencèrent par les solliciter * en gricc * des Convrils sou même ordre d'importance, pour les structures goûter*
vent a vie. Si l'office cuit ix\upc on e n obtenait l'expertJ mentales, que le venin par exemple, de nos jour* la
live à la vacance; si les Conseils cherchaient a empé- pression, d-ins un quelconque pays de l'fq, dc la htov
cher le cumul, les candidats en convoitaient les revenus et chic basée sur la nomcnklatura du parti communie L
arrivaient a leurs fins par les moyens les plus divers f nirr pouvoir
1494 et 1781. on a dénombre 23 lois, édits ou m num des
tinés a empêcher le commerce des charges et a obliger , lu. K o t e l SI . . ·ϋ Ihm
leurs titulaires a les exercer effectivement S.in^ ^ranJ t*n tl Κ Η Ι* * :ι p
TnA t 4 4 V #
résultat semble-i-il. puivjue ^es chjryc* finirent par cire
traitées comme un patrimoine prive Les offices rotaient
non seulement dans les familles, mais étaient enregistrer
par devant notaire en tant gue p.»rts d henia^e. de dot. de
paiement de dettes, de vente, et même de location a des
tiers. Afin de taire bëneîicicf de ces opérations U Répu
blique a court de revenus, les patriciens gui peuplaient les
conseils finirent par organiser cux-mcmes le trjfic des
charges de moindre importance
Le 10 mars 1510. apres la dclaiie de \ cnisc devant
coalition de la ligue de ( ambrai,, le Orund Convcil orgam
minutieusement la vente de toutes les charges disponible
a I exception de celles liées a la Chancellent Elle-* turc
classées en viagères et temporaires, et le mode de paterne
et de transmission, dans certains cas héréditaire, fut dete
mine avec précision En 1632. le Sénat fit rédiger pour
première fois un Canaiiico, registre contenant la de^rii
1 ■ · j "
■avec le nom du niulair
la duree de la possession. |c mode d'obtention fcn 16_,2
creail trou Inqunuon sopra le Crazie e pour van
lionncr 1rs abus lev plus criants, avec droit de tonurer l·
témoins. On ne dut pas tonurer beaucoup de monde nui
2nCl î i f i 0,Î I s C î.0/ Î Î )n?aî Crt de ven,c fureni Promulgue
î1660.
î J Î ile8 *!65
Sénat, adans
67?’
le J674· l676> 1686 in
plui encore
but de Jar conjhnre lü\sa puhlnc
,7 ™ J or donna à ces opérations une allure 16
avec HrnfC|da « v“ dre « n i charges en fiefs hcrcditair
avec droit de succession par voie masculine et féminine
et
« ddee^revenir
vin r^au1709 dét,da
système desdcélections,
mc,ln: un lcrn,c
mais les aux
dcncabi
κ
occasionnées par a guerre dL- v i n , r i oepmsi
nèrent en 1748 la venÎe des , d Autriche ram< U mKoslico » de \» tille dc I apudUlrÛL en Une JPJ
nouveau en ΠΑΧ . W t njr8ts. qui fut suspendue vrmiicunc Vult lc\ hldvtti* slct iviinucnt αναπΙ
nouveau en 1765 et repr.se en I780<">, Cette source c Krpuhliquc JUicni le Jn»,i dr figurer \ui lo Kitmicnh
i aprin, ■Kirui Nishtlivuimj *)
67
faitaiilanemd?
la.san pendre d’U" dogcr aux
son portrait ,c Grand
Trais deConseil
I état
et apposa,t cette image aux murs du palais
d u .a l. Les tu ne radies d un doge reçurent à
Ucn XV ' Î,CC C un carac,crc de particu
le a solennité. Le cortège était ouvert par des
v liciers portant les armoiries de la famille en
grand deuil, des secrétaires de la chancellerie
des m^bi-es de la Seigneurie, des ambassa-
seurs V ? “ "“J?11” ,VClUi dc noir· dc* Profes-
aW ? rd.?des Eco,cs cl d< longues
. d entants dc 1Assistance Publique. Arri
ves devant la grande entrée dc Saint-Marc, les
porteurs du cercueil exécutaient le salto dcl
mi,rto’ cn élevant le cercueil à neuf reposes
ci en criant «<Miscncordia ! ». en signe d'hom
mage au patron de la basilique. En cas de
mauvais temps, la messe funèbre se déroulait
a Saint-Marc , sinon, le cortège se dirigeait
vers l église des Saints Jean et Paul, ou la
messe était célébrée devant un catafalque qui.
Λ Partir du XV IP siècle, était de dimensions
monumentales.
Le doge G io v a n n i M ocen igo étant mort dc
lu peste, l'usage s'établit en 1485 dc célébrer
les tun éraillcs de certains de ses successeurs
a u to u r d ’une statue en cire scu lp tée de m a
nière très ressem blante par un artiste connu .
La dépouille du doge clan portée cn terre la
nuit suivante, vers une heure du malin, entou
rée d'un cortège de gondoles.
Les Irais dc cette cérém o n ie, toujours très
élev és, étaient supportés non par l’Etat, mais
par la fam ille. D es 1252. l'usage s'établit de
laisser a ccroch é à la travée dc la basilique dc
Saint-M arc le grand écu avec les arm oiries du
d oge, qui figurait aux funérailles de celui-ci.
A v e c le tem ps, ces écu s furent dc plus en plus
grands et de plus en plus ornés, de bâtons de
c o m m a n d em en t, de trophées guerriers, dc
galères triom p h an tes cn b ois peint, plâtre dore
et m étal argente. L'ère du baroque apporta à
ces o rn em en ts héraldiques une profusion et
un poids tels que l’on craignit pour la solidité
de l'édifice. D es édits du G rand C onseil
ordonn èrent aux fam illes en 1688. d'en ré
duire les d im e n sio n s: en 1730, l'a m o n celle
m ent était d even u si encom brant qu'un n ou
vel ed il débarrassa entièrem ent la b asiliqu e de
to u s ces sy m b o les héraldiques.
A près le d oge, son ép o u sé, la dogaresse,
p ou rvu e du titre dc « Serem ssim a », était la
personn alité la plus en vue de la République.
A partir dc 1229. sa position dans lé t a l était
n ettem en t d élim itée. C o m m e son m ari, elle
devait s’absten ir d ’a ccep ter des dons ou des
’ J prêts. E scortée de patriciennes vêtues de satin
JL b lan c, elle faisait un e entrée so len n elle au
A
iV palais ducal lors d es cérém on ies du cou ron n e
m ent. lorsqu'elle aussi était coilTée du bonnet
du cal. Son cortège p n t avec le tem ps des pro-
V1 ’J\J 1 p ortions si consid érables qu'au m om en i de la
H · » guerre de C an d ie, le Sénat, voulan t réaliser
des é c o n o m ie s, supprim a les cerem on ies du
co u ro n n em en t de la dogaresse. D ep u is, ces
c ér ém o n ie s ne se déroulèrent plus qu une
seu le fois, en 1694, lorsque V enise a>ant
c o n q u is la M orce sur les T urcs. Elisabcta
Q u erin i V alier fui la dernière patricienne de
V en ise à coiffer la zoia ducale.
Les funérailles d'une dogaresse - si elle
m ourait pendant le régne de son epoux -
d érou laien t égalem en t apres m m ui c l de
façon à peu près identiqu e a celles du doge
f d e u x ex cep tio n s p rès: la ^ p o u .l l e de la
dogaresse n ela .t jam ais rempacee par unc
effigie de cire, et. dexant U n tre e de Saint
M are son cerceu .l n éia.t sou m is qu a six
sauts de la M iséricorde, au heu de n e u t r e s
oniaÆ * W
te X V ? s" è c lc . L orsqu'elle faisait son entrée au
les Corner, les Solomos, les Foscolo, etc. étaient des la mil H t > - *
les vénitiennes passées à la religion grecque des le \i\ mc-
cle. Cette nouvelle noblesse greco-latine ne rc^ut jamais la
moindre consécration legale, sinon que des listes séparées
furent tenues pour recenser les quatre categories formant la
classe privilégiée! nobles vénitiens, l ' i n u i h t u vénitiens,
nobles crétois, a U a d n u Cretois. Du côté des églises, ce fut
pareil: les messes latines devinrent bilingues, les popes
grecs reconnurent la suprématie du pape tout en chantant
en grec lorsqu'ils suivaient tant les processions de leur
culte que celles des te les catholiques. Fait notable, la
noblesse catholique de Candie fut pourvue d'un Li\re d’Or ///A
dès 1423, soit un demi siècle a\ant que le patricial de
Venise n'institue le sien.
L'osmose vénéto-grecquc dura jusqu'à la longue et
épuisante guerre de Candie menée et perdue par Venise
contre les Turcs Fn 1666 la forteresse de Candie tut obli
gée de capituler devant l'escadre ottomane. Le clergé
catholique, les patriciens vénitiens, une partie des lamilles
archontales, en tout près de quatre mille personnes, s'en
fuirent vers Venise, emportant ce qu'ils purent, du
numéraire, des reliques saintes, les cloches des églises, les
registres nobiliaires et les archives du duc de Candie, Les
réfugiés furent bien accueillis par la puissance suzeraine.
Les familles grecques furent installées principalement en
Isirie et dans les îles ioniennes, ou elles retrouvèrent un
statut social correspondant. Les maisons patriciennes
furent réintégrées dans le système gouvernemental de la Héraldique Cretoise. « Segno dbssequio délia fidelissima nazionc olïni*
Sérénissime, dont elles n'étaient d'ailleurs jamais sorties, à marina al Doge Niccolo Sagrcdo ». Frontispice et gravure de cet ouvrage
condition de présenter immédiatement leurs preuves de ofteri par plusieurs nobles de Crête au doge régnant, avec des pièces de
vers de leur plume. (Venise, Biblïoleca Manciana. Mise. IS9 12).
noblesse à une commission instituée à cet effet. Les frau
deurs lurent sévèrement punis, comme par exemple le
jeune Francesco Frade.Ho, qui, pour avoir déclaré être fiIs
légitime d’un patricien et d'une patricienne, fut |0 lé en
prison lorsque ia commission découvrit qu’il était fils, bien
que né du mariage légitime, d'un patricien et de la fille
d'un pope grec.
Bibliographie
Γ; Cil kl \ \ d « Kretaals venenanische Kolonie», Histonsçhcç Jahrbm:
1ÏW , p 1-24 et surtoui « Histoire de la noblesse créloise au Moyen-Age
Paris, 1908.
Elisabeth Santschi «La notion de leudum en Crète vénitienne (\n
XV· siècle) » Montreux, 1976.
Citons aussi I etude, exhaustive du point de vue bibliographique, du nr
lesseur M Manoussak .as « L'isola dt Creia sotto il dominio veneziano
publiée dans le recueil des eomniunieations du Colloque d'Histoire de
C ivilisation Vénitienne tenu a Venise en 1968. « Vcnezta c il Levante fit
al seeolo \V ». vol I, Florence 1973. p. 473-513, et surtout p. 498-49
Mana- rancesca T iepolo Noie sut rwrdnw degti Archix, de! Duea e a
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Sordina
de Corfou
V le s to
de Crête
Mocenigo de Zante
73
I ·Μ· P
4· de litre du dossier de I ambassade de.
Mirco Polillà el de G iaco m o 1 rivoli, nobles de Céphaloni'ic
de C o r f o u , auprès du doge L e o n a r d o D oua. (Coll. Dr. I. Lascaratos)
1612 (Archives de C or!ou)
S a la m o n (S o lo m o s)
de Zante
(Musée de Zante)
Barbiano de Zante
(Musée de Zante)
74
CANDIE
N obles vénitiens
Avonal Gradenigo S
Bon Griego Corner
Barbango Ghissi Balbi
Barbo Grioni Demezo
Benedetti Lombardo Benedetti
Corner Lolin Quenni
Callergi Muazzo
Canal Morosim
Capelo Pasquahgo
Dandolo Pisani
Demezo Querini
Erizzo Ruzer
Falier Surian Môle du fort de Frangokastello.
Fradelo Sa lia mon
Foscarini Venier
Foscolo Zen
Total : 37 familles.
LA CANÉE
Nobles vénitiens
Avonal Manolesso
Barbango Molin
Barbo Minoto
Barozzi Muazzo
Cocco Premarin
Calergi Pollani
Corner Quenni
Calbo Renier
Capelo Tron
Contarim Vizzamano
Damier Viaro
Falier Zangarol
Massolo Zorzi
Mengano
Total: 27 familles.
« Fantassins partis à Candie avec les colonies militaires qui habitaient
dans les trois villes de Candie, La Canée et Retimo » :
Rizzardo Sanguinazzo
Pavia Deparis
Clodij DalTerera « Sur ces 82 familles, au fil des temps, quelques-unes se sont rapatriées,
Donno Vergier (Vergerio) d ’autres se sont éteintes, d ’autres sont déchues de la noblesse, les unes par
Alefïuso Zacco négligence, les autres à cause de mariages inautorisés. De celles-ci, quel
Gribia Dapiasenza ques-unes ont bénéficié de la noblesse crétoise, d’autres ont perdu toute
noblesse. Voici les noms des familles déchues de la noblesse vénitienne»:
Total : 12 familles.
« Ce sont des lignages de nobles de Terre Ferme, c’est-à-dire d’Italie. » CANDIE LA CANÉE RETIMO
Benedetti Massolo Gritti
Capelo Barbo Dandolo
RETIMO Foscolo Calbo Mocenigo
Gradenigo Corner Zane
Barozzi Gritti Lombardo Capelo
Bragadin Ces quatre familles
Muazzo Loi in sont déchues de 13 no
Barbo Mocenigo Pisani Avonal
Calergi blesse vénitienne, mas
Manolesso Pasqua ligo Damier jouissent de la nobles·
Contarini Pollani Surian Falier
Capelo se crétoise.
Semmitecolo Certaines de ces neuf Minoto
Comer Surian Muazzo
Dandolo familles ont bénéficié
Sanudo de la noblesse crétoise, Renier
Dolfin Zane et d’autres, non. Les premières cinq fa
Total : 18 familles. milles sont éteintes.
Les autres six jouissent
Total général : 82 familles. de la noblesse crétoise.
75
Messe ri
Murmuri Nauplie
Masarachi Famille nouvelle
Massichi Italie
Maurici Italie
Moxià Italie
Mavriano Italie
Nomicô 7
Nassini Constantinople
Negrisoli Nauplie
Nottarà
Pagan
Podocatora Italie
Pisani Chypre
Pascal igo Nobles vénitiens
Pclegrin Nobles vénitiens
Panigielt Italie
Papadopuli Italie
Palrichi Archontes
Palcologo Constantinople
Panigran Impériale
Querim ■s■
*
Nobles vénitiens
Rizzardo
Ruzeri Italie
Stratigô Nobles vénitiens
Spiera Constantinople
Toreello Nauplie
Tagliapiera Italie
Tandi Italie
Crimani- C.iusnniani, patriciens de Venise. Vlastô Nauplie
Vendramin Archontes
Zogia Nobles vénitiens
Nauplie
Zangaropulo Famille nouvelle
Zane Nobles vénitiens
« Familles Nobles siégeant au Conseil de la ville métropole de Candie » Za Moro Italie
Avastago ■ »*
Kl Jé ; ‘Λ f ,J S.ni
■ " « B ^ ^ B B r VB
hr J k > v" f» 4 X 'J t B
k ^ d* L"» 1W B *Br
jt B ^ ti^B J0S? G|P^ a
kl b r ij, v*-..y '4>i '4-A- * c l^BnlI^V<3NU
Bw 'C Z x J
Procession des reliques de Saint Denis à Zante. Sarcophage de Saint Denis (Dsonissos Siguro. soir I artn-ic
(Musée de Zante). famille. p. 409).
l.un/i. de /a n ιο (Coll. G. Carrer).
Carrer, de Zantc (Coll. G. Carrer). Pierre tombale armoriée de Mélélios Tipaldo, évêque ortliôdoxë
de Ccphalonic, 1713 (Coll. Dr I. Lascaratos).
78
« Les familles suis antes sont celles des citoyens, provenant en partie des Familles des « citoyens originaires» de ;
archontes, en pâme des nobles déchus tant de la noblesse vénitienne que
de la noblesse Cretoise La plupart d’entre elles sont des citoyens origi LA CANÉE
naires domiciliés dans la ville métropole de Candie » : Armeni Manscarpa Vasmulo Gorgorafti
(A rmuri) Nicoieto Gavrili Lauro
Armeni Puzzidi Picridi Mangussa
Asprca Pachin Pricè Moroni
Acchineo Pi péris Plaiti Manolafti
Andronicopulo Rali Petropulo Pullachi
Acladuris Rauseo Capelo Politli
Anigoni SolToleo Cattani Piscopopuio
CANDIE Bambacopulo Stanilà Damigo Papadopulo
AmbelicopuJo Cochianiti Ghavssogiom Plat tara Bnnci Thergiano Deflereo Rusteù
Armeni C’archiopulo Ghardesan Pisiota Barbarigo Valent* Gülkoli Scuvi
Achieli Cochini Ka va llaro Pigà Cladun Vureto Gnceo Segnanô
Abelïo Cimischi Kadacusino Paghi Condoleo Zangaropulo Gradenigo Venier
Armani Dagrado Ghleba PantaJeo Cavallan Siropulo Lurando Vellaili
Arcadio Dipoli Lutine Pessembra Cottachi Gharchi Mittilineo Varunga
Amoreo Dafnoniichi Lorando Patte ro Capsali Ananea Milonopulo Zunzura
Apladha Daiïerera Lodovicio Pi péri Cartofilaca Picicopulo Manganari Gawano
Argostoli Damian Libithi Psisisti Cunelti (Episcopulo ?) Portlro Argirô
Abelachiano De Molin Luccan Rizzo Clado Callamuti Pazzola Rauseo
Buglà Diminiti Capsodhassi CareolTilo Psarà Macherioti
Mussuro Rauseo Trivisan
Bosichi Dacipri Mandncardi Rali Cerigo Damian Pelacapa
Barozzi Culot a Damodon Russea Raftopulo
Drimo Melissino Rocco Mettochili
Belegno Drasino Marà Sograiïi Copeo Fassulà Situa
Calichiopulo Dellatoro Sirgianô Condaralo
Barbarigo Dal Suol Moresi n Semindo Allacero
Benli Dulufi Maurica Singo CelJaiü Giattei Soffiano
Chrissamo Lichinio Tagliapiera Abstemio
Benedeti Darmano Manganari Siderô M alocuculo
Cominô Davigla Musalo Contarini Madero Vizzamano
Siguro Scandali
Caffati Daloca Mavriano Spanopulo Chidoni Moscheto Zangarol
Calbo Madacara Bubette Scnnzi
Corogona Dagladi Mancrba Sogia Cummulo
Caravclà Portari Catteruzzi
Cassimali Daravena Marangon Sforza Maurogîorga
Callonà Drasaleviti Maravegia Curino Peccatore Ruscio
Scarlato Vlassi Cassa
Callamatiano Do ri a Nottarà Sagredo CristolToro Perdican Cantacusino
Drossa Pramatefti Delussa
CartoÎTiIaea De Candia Oslriano Stavrachi Capadoca
Clado Drima Rosso Cassimati
Fliscuni Polinà Salomon Daiïessari Macrim3li
Cicalà Frielo Papadopulo Siavila Fassidhoni Scrvo Conssoliano
Grigliano Stavriano Dibianchi
Cochili Fontana Procaciante Slachielari Dallaporta Temenioti
Callamarà Foscomilo PamfUo Teoghari Gierachi Scultarioti Cumandri
LafÎachi Thallassind Grippari
Capela Farmaehi Prichi Thergiano Üicattcruci
Calloironà Fagliero Pulopodi Thesso Laseari Vitto
Calogierà Ghrognan6 Polemarchi Trivisan Mothoneo
Total: 153 &ralll&
ChnstofToro Ghrusogulato Pedioti Theristi
Cladà Gicrazuni Pascuzzi Vlasto
Canachi Gerosolimiti Panigirà Vulacho les villes du
Canalomiti Gausili Pantogalo Vaftisma Sommaire des familles qui ont été domiciliées dans
Cazzarà Gierachi Parathioti Vizzamano de Candie :
Curtesan Citoyens
Ghamarto Zangaropulo Varda Nobles vénitiens Nobles et
Capa Santa Gharoniti De Zorzi Valeriano originaite
feudataires
Chioni Goncme Di Cipri Venczzan crétois
Coreo Grioni Di Franceschi Xsanto 387
Camonoti Ghoniati Di Negri Zago 82 I98
Total; 164 familles. auxquelles s'ajoutent 66 familles de marchands.
\ ue do Zanie. d après une gravure du XIXe siècle (Coll, du comte D. Roma, Zanie),
Les lies Ioniennes live de Corfou en 1402. par l’acte dit de la dédication. Les
éléments composant cette noblesse étaient d’origine très
diverse :
Corfou, Céphalonie cl Zanie, les trois îles ionicnnei
doni il sera question ici, faisaient partie d'un complexe - Les anciennes familles possessionnées dans l’archipel de
administratif et militaire plus vaste mis en place pai temps immémorial, «avant la dédication»^-’). dont une
Venise lace aux territoires conquis sur le continent par le; partie descendait de nobles napolitains investis de fiefs
par les rois angevins de Naples, ou les souverains de la
Turcs: il s'agit de l'Heptuncse, c’est-à-dire des Sept-lle* maison des Tocco.
(«Epta nissi » en grec), Corfou, Santa-Maura ou Leucade - La noblesse militaire - terrestre ou navale - des stra-
Ithaque, Céphalonie, Zante, Paxos et, bien plus loin vers k diotes gréco-albanais possessionnés dans les îles par
sud, Congo ou île de Cyibère i21). Mais seules les trois Venise au temps des guerres contre le Turc.
grandes îles ont bénéficié d'une organisation nobiliaire - Les familles grecques apparentées aux hauts dignitaires
structurée. Ithaque n'eut pas de noblesse ; celle de Leucadc de l'église orthodoxe.
nen était pas vraiment une, et il en sera question briève La noblesse ainsi composée fut officialisée et institu
ment par la suite ; à Paxos, seule une branche de la famille tionnalisée par la création des Livres d’Or, un pour chaque
Caruso y domina brièvement la vie publique. Quant à île: 1537 à Corfou. 1604 à Céphalonie, 1542 à Zante.
Cythère, ses archives nobiliaires ont été préservées, mais Après cette date, Venise accorda à certaines familles nobles
non étudiées; le lecteur trouvera des informations concer en mesure d’en payer le prix, le titre de « conte veneto ».
nant cette île au droit des notices consacrées aux familles Ce titre, dans certains cas, récompensait aussi des laits de
Talamon (Solomos) et Vcnier. bravoure ou des sacrifices pécuniers consentis à la défense
La noblesse des îles ioniennes, laquelle au début du contre l’ennemi.
■]x sieele était presqu'enlièrement héllénisée et de confes- Nous donnerons par conséquent ci-après un aperçu de
ιοη orthodoxe (:2), s était constituée dans sa forme finale l’histoire de ces catégories, en rappelant une fois pour
us u domination de Venise après la soumission défini- toutes que, outre l’aspect purement institutionnel, juridi
que naumi ^ ,CiUUî <■'<?$ iks se confond avec la mythologie. ( 'est à Cythèrt que, de la formation de cette classe privilégiée, il y en avait
était le frcrL’ ί■
γΛ CCrec'*n1 LéILadios, qui donna son nom û Leucade un autre, auquel les historiens issus de cette même noblesse
avaieni auerTa.p ^'VL0^ Li fidclv compagne d l lyssc Les habitants de Céphalonie
royceniens et La? roi-c‘ cl !a carntak de celle île. Argostoli. abrite des vestiges ont fait allusion. Ainsi, selon Pignatorre, la couche privilé
danslamcnli ,L11c f re'>Ti>,eéiuens L'infortunée S.iplio. malade d'amour, se ictu giée de l’île de Céphalonie, «il ceto distinto», honoré du
d u" rocher de Leucade.
titre de noble, sut profiter à la fois de la faiblesse du gou-
,a Populaiion^eÎ^L^riJssc à Corfou. \crs k milieu du siècle dernier précisait que
tonte que celles de·, n élai! a*t>rs d'environ 200 000 habitants, soit plus impor- (23) La h dcdicazion>►fut déclarée une première Ibis en 1382 par le consul
iticn Piininsacco. au moyen d'une lettre adressée au Sénat par une partie de la
L>ppct de Sehv.an-hn?Πu ü s Lichtenstein, de Hohcnzolterri, de Waldeck. de lessc désireuse de ne pas tomber sous la domination des Angevins de Naples. Ces
Altcnburç, de SuxcAi ^ C Keuss. et que celle des duchés d’Anhalt, de Sa\e-
tiers avaient d'ailleurs leurs propres partisans parmi les nobles de 111c, avec
lonischen IrwMn lÎ'lT f11 cl dc Sïrcliiz. Joh. Fcrd Nctot haï r. Die Vcrfassung ucls ils traitaient en sous-main. La crise fol dénouée en 1402 lorsque Ladislas de
^liihrcn, Leipzig jj^ u 1 neuc’‘lcn Bcmflhungen cine Reformderselbcn herbei-
îles accepta de vendre Corfou a Venise contre paiement de 30 000 ducats.
80
1760 sur l'ordre du Provcdiieur Général de la Mer. Fraj- timarial Flonano, Sdnrt, Migliaressi, Tipaldn Air
Grimant. exposant I état de ces tiers en 1616 et 1748 d’un fief du monastère de la Moni Sissiotissa i0nsai° ei
■____ . lin»' .mire hsie des baronnies corfiotcs, fiefs n’étaient pas qualifies de baronnies ’ Lcs ai|6cs
La liste publiée par Spyridion Théotoki pour r ^
indique les baronnies suivantes: Barbati · Rark ■
Savioni ; Zanctti ; Crisalida ; Barbaro (olim
concordent pas toujours, „ . zoni); Marmora (olim Bragadina) : Correr (olim P · n’
total des fiefs, ni même en ce qui concerne leur nom. Ces Don à (olim Darmeria) : Duodo (olim Cara/znl*·61'11*:
différences à vrai dire peu importantes, tiennent au lait dire à la maison féodale napolitaine des Caracciolol·
que. dans certains cas. le nom de la baronnie, qui était chiopulo (olim Fiomaco), Petretin (olim Gritti)- m Cal1'
celui de la famille en faveur de qui elle avait etc créée, (passée aux Capodistria) ; Vitturi (olim Brune/lai-t"1"10
changeait selon le nom de la famille qui y succédait Viara (passée aux Marcello, de Venise) et Roditi À n '
comme titulaire. Il n’y avait pas de réglé fixe a ce sujet, et ci, Venise ajouta sur le tard les baronnies « n o u a n t/'
certaines autres baronnies gardèrent le même nom a travers Sordina (1782), Frivoli, et Gonemi, fondée en 1781 *'
les siècles, encore que la descendance masculine directe du le litre de comte sur des plages abandonnées E
premier baron lut éteinte depuis longtemps. Il arm a aussi aux contins turcs de Parga. iace
qUe ]e ieu des successions fasse cumuler deux ou meme Toujours
. —J— ·· pour K - - · Corfou,
---------- le
V ,tableau «veapHUiaiil
récapitulatif de
de 1760
nxn
plusieurs liets sur une seule lete. Dans ce cas, chaque Ικί donne quinze baronnies : Marmora (olim RraoJ ; ,
gardait son statut particulier, qui ne pouvait être confondu De'Gotti (olim Midei), Memma, passée passée aux ne’r ^ d:ina),
aux De’Gotti, na)'
avec celui d autres îiets soumis a la succession en cas de aux Prossalendi ; Viara, passée aux Marcello Maroelîo de
<Îe'"v«;.U
Ve lS
décès de leur titulaire commun. i r .r lt t i passée
Gritti, η κ ς ρ ι 1 ηaux
.,γ Po.rvMin
Petretin ·; TTron
, nn ■; Canal, passée
‘ , aux Vetll!*
Cal ;
A chaque changement de titulaire, il y avait révi chiopulo; Ralli-Franzoni. passée aux Sumachi ; Fiomaco·
sion et confirmation des titres d’inféodation, Cela se passait Darmeria. passée aux Querini de Venise; Sant’Jppoliio ·
d’ordinaire sans litiges, l'ordre de succession de même que Altavilla, ta plus ancienne, fondée au bénéfice d’une bran
l'identité des ayants-droit au fief étant de notoriété publi che des d'Hauteville normands, de la dynastie des rois dé
que. Lacté d'investiture était ensuite accordé par Venise Sicile, et passée aux Gritti ; Brunelli, passée en partie aux
dans un bref délai, contre paiement d'un droit de relui De’Gotti et en partie aux Erizzo, de la grande famille de
variable selon chaque fief sans que ce droit, ni meme les Venise ; Duodo.
prestations de service militaire afférentes a chaque lie!, lus D'autres baronnies, toujours transmises héréditaire
sent nécessairement en rapport avec sa valeur foncière. ment après investiture des nouveaux titulaires par le Sénat
Les prestations de service féodal étaient elles aussi dif faisaient punie d'une catégorie différente. Il s’agit des fiefs
férentes selon chaque fief qu'il s'agisse ou non d'une dits « censuels », lesquels, tout comme les timars ottomans,
baronnie, et consistaient en la fourniture de un. deux ou étaient des domaines appartenant à l'État, affermés par
trois chevaux équipés de leur harnachement militaire et du celui-ci pour une durée limitée à des titulaires qui lui
meme nombre de fantassins, soit plus simplement en la payaient tribut. En principe ces fiefs étaient viagers et non
fourniture d’un seul fantassin. Lorsque le péril turc se fut transmissibles : en fait, ils devinrent héréditaires, sauf dans
éloigné, la noblesse ionienne trouva bientôt le moyen de les cas de mauvaise administration ou d’abus de la part du
transformer cette obligation militaire en une simple obliga feudataire. La République intervenait alors et les attribuait
tion de parader avec cheval et fantassin à l’occasion des à quelqu'un d'autre. L'un de ces fiefs censuels était le fief
tournois, dont l'habitude se maintint jusqu'en plein \vm« des Tsiganes de Corfou, dont le dernier feudataire fut la
siècle. famille Prossalendi (w). D'autres fiefs censuels furent
Les feudataires étaient pourvus de qualificatifs d’hon constitués par les cinq Chambres Fiscales de Corfou,
neur, différents selon qu'il s'agissait de membres des fa mil Céphalonie. Zante, Leucade et Cythère, lesquels furent à
les patriciennes de Venise, ou de membres de la noblesse diverses époques concédées en ferme à des feudataire
locale. Magnijico (un tel) ou Madona (une telle) dans le chargés d'encaisser les taxes.
cas des patriciens. \fesser (un tel) ou Madona (une telle) Une troisième sorte de fief fut créé en 1647 par Venise
dans le cas des nobili veneti ioniens. S'ils étaient pourvus afin de pallier à la chasse aux titres de noblesse étrangère
du titre comtal, ils avaient droit au Afesser Co. Les nobles auxquels aspiraient les habitants les plus fortunés de l’ar
ioniens non feudataires, la catégorie la plus nombreuse, chipel. Il s’agit des fiefs dits oblais. liés à l’achat à Venise
étaient qualifiés de sirenuo. Ceci jusqu'au wii* siècle, lors d'un titre de comte ou de baron par celui, qui, à cette
que les patriciens de Venise étaient traités de NH (un tel) occasion, transformait en fief un bien d’au moins 4 000
ou ND (une telle) dans les actes publics, alors que les ducats et payait au fisc une taxe de 500 ducats, s’il était
nobles ioniens n'avaient droit qu'au Jedii signor ou encore noble, et de 1 000 dueais s’il ne l'était pas. Ces titres de
moins, au strenuo (« vaillant »)(2yf couse veiielo ou de barone veneto n’étaient pas collalifs ce
L'ile de Zante comptait douze baronnies : Lascaris- noblesse, c’est-à-dire qu’ils étaient concédés selon le prin
Megaduca, passée à la famille Carrer; Moro-Viango, pas cipe vénitien qui voulait que la noblesse fut un privilège
sée aux Canal de Venise ; Mocenigo, Pellegano et Siguro ; spécial et indépendant du titre. A défaut d’héritiers males,
les autres étaient des fiefs concédés à l'évêché latin ou à les fiefs oblats suivaient le principe de succession napot-
des monastères catholiques. tain et passaient à la fille, ce qui eut comme résultat oe
L'ile de Céphalonie était pourvue des baronnies (ou transporter une bonne partie de ces fiefs entre les main:»
familles patriciennes de Venise dont les membres avare
épousé des héritières de l'archipel ("). Chaque hen
. Le tableau du Provédilcur Grimani emie en photocopie dans les archii devait prêter serment à Venise pour s’assurer la ΙΦ '
de la Société Littéraire de Corfou ; la liste publiée en 1914 figure dans louvruec possession de son fief. Les cérémonies d'investiture lο ^·
Spyndon T heotûkj.
pendant longtemps accompagnées de tournois et de ca
(29) NH, ND étalent l'abréviation de Nobil Homo, Nobil Donna. Duns
?5l“ cun Allemagne, aux xm- et xiv siècles, le terme strenuo venait, d.
t e a Z 'nq!h 'i jprCV T el ϋ<: nobil« · Son «ns procédait l'emi tîO) Manno G aCoIa « Il polnriato veneto aile làmiglie nobtli
■ ïïin iîh î^ ïl, ? ί ? * · ^ Χ θΙΙϊ ΐ « Rcchslchcnwescn. MinUtcr.al.tat, Bu le ». Archïvio Siorico di Bclluno, Fcltrc c Cadore, I, 1929.
38. dI Ï mÎ Îw Und FOriChUngCn 7Ur hcssischcn Gfseh,ch (31) Ermanno comte L unzj, « Délia condiïione politica deilc i<olr )0X1,e
dominio veneto », Venise 1858, p. 474.
83
1,ον ilcresques. lesquels subsistèrent, semble-t-il, à
r rtVni bien après que leur usage fut tombé en désuétude
ait Italie ( I · ,, ,, , * i * · ·
\ chaque décès d un leudataire, la ceremonie d inves-
* de'son successeur avait lieu à la cathédrale catho-
l'lua' . paiement d'une somme représentant six mois
lique. ‘ P ^ f]Cj- |a présentation de documents prouvant
de rcV.c'ance légitime du nouveau titulaire, son baptême et
,a na^ ; 'jp cnn prédécesseur. Le nouveau feudataire prêtait
la im',u de fidélité au Provéditeur de la République, lequel
S o n n a it l’accolade et lui passait un anneau au doigt.
Ceh taisait longtemps que la noblesse n était plus
d 4 en récompense des mérites militaires liés à la
r n i J contre l’ennemi turc. Lorsque Venise épuisée par
t e r r e s d'Onent ne fut plus en mesure de se battre la
hî'sse fut vendue sans autre justification: en 1669, •^
3**o
Π tr· familles de liadnde Candie furent inscrites à la
O
‘•“a ' de Crète contre une contribution aux frais mili- Slradiote grec poursuivant un cavalier lalar (Gravure du XVIIe siècle,
Paris, Bibliothèque Nationale).
HÎe" de s00 ducats chacune. En 1775. l'inflation aidant, la
Sérénissime avait fixé le tarif à 100 000 ducats payables
„ ' ,,s candidats à la noblesse ionienne. C était la seule
condition, mais elle était de taille. ,, .
Venise ordonna de bonne heure I ouverture d un regis
tre des fiefs, englobant l’ensemble des fiefs rentrés sous la
domination de la Sérénissime. y compris dans les nouvelles
provinces conquises en Italie sur la maison d ’Este et les Les Stradiotes
ducs de Mantoue. ou les fiefs n'avaient plus de féodal que
le nom. L’acte d’investiture, toujours obligatoire à chaque Les unités militaires organisées par la République de
changement de feudataire. faisait bien mention des obliga Venise et les rois de Naples dans le but de combattre les
tions militaires, mais payables en espèces. Outre le carac Turcs, et, inversement, celles mises en place par l’empire
tère comptable, ces registres des fiefs sont précieux pour ottoman contre les puissances chrétiennes, étaient compo
leurs données généalogiques, essentielles lors du règlement sées d'éléments balkaniques d’origine ethnique très diverse.
des successions. L'Albanie fournit le gros de ces combattants, auxquels
Ainsi, au fil des siècles, les fiefs angevins de l'archipel leurs employeurs donnèrent des noms différents selon la
ionien passèrent des seigneurs napolitains entre les mains région et la religion auxquelles ils appartenaient par leur
de patriciens vénitiens, puis aussi entre celles de certains naissance. Les Albanais « cimariotes », - originaires de la
membres, orthodoxes, de la noblesse locale, souvent par le région montagneuse de la Cimàra, fournirent des soldats à
jeu d'héritages tout à fait imprévisibles. Au début de leur Venise lors des dernières guerres contre le Turc, principa
histoire, on trouve comme grands feudataires à Corfou des lement au cours de la longue défense de la Crète.
Altavilla. rejetons de l'illustre maison normande des De la fin du xvi· jusqu’à celle du xvni· siècle, les
d'Hauteville, qui avait donne au royaume de Naples et de Albanais mirdites, chrétiens orthodoxes, formèrent la garde
Sicile une dynastie royale. En 1841, signe des temps, le personnelle des voïvodes régnants de Moldavie et de Vala-
dernier titulaire de la baronnie Cavassila la vendit pour chie. connue sous le nom de garde amaoute.
peu de chose à la firme commerciale des frères Dima Au service de la Porte, les Skipétars, compagnies d’Al-
Condom. Ajoutons enfin que les «baronnies» ioniennes banais musulmans « hordes indisciplinés aux armes ruti
étaient des fiefs qui ne donnaient pas droit à leur titulaire lantes » (3435) étaient commandées par un bouloukbachi.
de sc qualifier « baron ». A mesure que l'influence grecque Celui-ci dressait chaque année leur liste nominative, la
reprit le dessus, on les appela souvent des «tim aria», palikaria, ainsi nommée parce qu’elle énumérait les noms
d'après le terme désignant les fiefs militaires créés dans les des combattants, les palikares. Cette liste annuelle servait
Balkans par l'administration ottomane (” ). de feuille de paie d’un bayram à l’autre. L’équipement dès
Skipétars était luxueux et coûteux, et pouvait même com
porter une cuirasse et des cothurnes massif en métal ar
i*1_l ^ * Pamazofollos * La féodalité dans l'Heptancse sous l'occupation genté, à l'imitation des armures médiévales.
ni lerme » (en grec). Actes du 3' Congrès des Iles Ioniennes. Corfou 1969 Quant aux régiments macédoniens des rois de Naples,
i-V^i Un exem ple de leur histoire peut être trou ve dans le cas des baronnies qui
PPdm,,rui( à diverses ép oq u es a b fam ille c o r fio ie d es C a lic h îo p u lo . Les détails
leur création remontait au règne de Charles III (1734-
lu cernant ligurent dans la n otice co n sa c ré e a c ette fa m ille , page 2 4 3 . 1759), qui imagina de revendiquer la Macédoine et
l’Albanie, ainsi que «les Grecs qui les habitaient» en sa
qualité de successeur présomptif des empereurs latins titu
laires de Constantinople. C'est pourquoi il résolut d’inclure
dans ces régiments des soldats originaires de ces pays, en
qualité de « vassaux légitimes du roi », munis des préroga
tives leur revenant en cette qualité (î;;). . .
Mais c’est surtout des stradiotes qu’il sera question ici.
puisque c’est de capitaines stradiotes que descendent de
nombreuses familles de la noblesse ionienne. Régiments de
garde-frontières au service de Venise, pas toujours merce-
La citadelle Véqilienne de ( ort>n. $ravure de Ij fin du XV 11' siècle tra des Stradiotes lors de scs campagnes d'Italie, en prit
quelques-uns à son service. Il y en avait encore cenamsen
f rance au temps des guerres de religion. Charles Quint ci
son petit-fils Alexandre Farnèse en embauchèrent d'au
t r e s ( ). qui allèrent servir les rois catholiques en Espagne,
en H ongrie cl dans les Flandres. Dès 1457. Georso.
Dipluvaiaizi. « olim nobilis Constaniinopolitanus ex impe-
m li sobolï geniius ». commandant de la résistance de Πί(
de « S tcllim inea » assiégée par les fûtes, avait fu a
naires. les siriidiotcs étaient des cavaliers cl des fantassins Corfou avec son épouse Marie !.ascaris : passé ausen::.
Albanais cl Grecs Originaires de Morée, du Péloponnèse, du roi d'Espagne, il alla mourir au combat devant Grenat
des côtes dalmaies, ci quelquefois de Chvpre Les citadelles tenue par les roi>. Maures.
de Coron et de Modon. dans le Péloponnèse, en fournirent Trop orgueilleuse pour abdiquer la moindre parcelle
un grand nombre. Les compagnies étaient commandées par de ses prérogatives souveraines en faveur des Grecs qu'elle
des officiers de leur nation, c’est-à-dire par des Grecs et non utilisait au nom de la défense de la chrétienté, Venise évita
par des Vénitiens, Sur terre les stradiotes servaient le plus toujours de leur rappeler le moindre souvenir de j
souvent a cheval, armés du cimeterre oriental, ou encore gloire de Byzance. Elle les prenait sous sa protection. !o
d'une large épée et d une masse, le à la turque. récompensait par des dons en argent, en rentes, en fiels et
Plus rarement, ils combattaient en fantassins, maniant une même par la concession de prédicats d'honneur. Mais m
épée à deux pointes. Les chiourmes et les galères vénitien prédicats étaient destinés à intégrer leur titulaire dans k
nes étaient montées, dans certains cas. par des équipages de système des honneurs vénitiens; jamais Venise naecorcj
stradiotes payés P ). aux nobles grecs d'anciens litres byzantins, pas plus que -,
Le grand nombre de documents vénitiens publiés par prédicats réservés aux grandes familles du patricial.
Sathas comportent des centaines d'actes relatifs aux sira- Grecs devaient rester dans une juste subordination, ai^-
diotes. Les stradiotes. affirme Sathas. ont réussi à conserver qu'il était dû aux descendants d’un empire dont Veius·
le flambeau de l'hellénisme, représenté par le phénix leur s’était attribué en 1204 le Quart et la Moitié.
symbole. C'est peut-être un peu vile dit. Le phénix appa Si les porteurs de grands noms byzantins étaient non
raît en effet sur la couverture d'un recueil de chansons de rés par la mention de leur ascendance illustre, mention 1
guerre publié à Venise par un stradiote au xv· siècle. Mais n'était accordée que rarement et à très bon e*cK"'
le recueil lui-même, par ailleurs fort attachant, prouve au n'était pas question, pour Venise, comme cc*a , u , jjk.
contraire que les soldats mercenaires levés par Venise pour les souverains français, italiens ou al (émanas,
contre l'infidèle parlaient beaucoup le «grechesco». dia vrer des certificats de noblesse authentifiant de ,
lecte hybride, mélange de vénitien, d’albanais, et de tour généalogies. Ainsi, jamais les Grecs, même d illu^ -
nures grecques mi-livresques, mi-populaires, exemple de ge, ne reçurent le qualificatif de NH, accorde 3
jargon qui s'explique parfaitement par le contexte géogra tiens du Libro d'Oro. Demetrio Lascans ,
phique et militaire de ces temps troubles ou la Sérénissime {« grand duc ») très certainement apparente a .f ^
appelait à la rescousse tes combattants balkaniques pressés impériale grecque, ancien commandant, au *
de toute part par l’envahisseur ottoman. Venise, d'une compagnie de stradiotes «turcopol«
Les hasards de la guerre menèrent les stradiotes dans Chypre, reçut le qualificatif de « spectabi i
de lointaines contrées où ils connurent des destinées aven
tureuses. Les chansons mentionnées plus haut parlent de
séjours en Russie. Charles VIII, roi de France, qui rencon (Î6I Fretldy Tlimin * La Roounk vénitienne ». P iQj
85
(37) Voir la liste des stradiotes anoblis par les Habsbourg page 000, ainsi que (39) Andrea Da Mostü h Domenico Plzzanmno marinait*. CorinNj^ÇJ^i
les nonces sur les limnllcs Basin cl Bua
storia délia manneriti veneziana net secolo XVilI », Arehivio Vencto
(37 bt\) Voir note 29,
P· 445* c jfrtfl.
(3») Sa i lus op cil V] p. 314. (40) Dt L a H aye » Politique civile el militaire des vcm(icns»T CoJafifl*
p. 93
87
destinées â assurer la protection militaire de la République, aux tribunaux de l'Inquisition d’instrumenter darv p
et plus généralement, celle de I occident chrétien ( )* pci ionien, de sorte que la suprématie catholique - arc^-
Ce système pesant, puissant et magnifique entama lui dans les îles par les souverains angevins, et représenrlall' e
aussi son déclin au lur et à mesure que Venise, négligeant l'évêque catholique résidant à Corfou, s’amenuisa ^ par
ses responsabilités en Méditerranée, ne surveilla plus avec sivement. Les Grecs n’avaient qu'un chef sniiT0^ 5’
la même attention la manière dont les sopracomui exer moindre rang, le grand protopope de Corfou, lequel
çaient leurs devoirs. Ceux-ci, incapables de subvenir a tant sous sa juridiction les deux protopopes dirigeant I ava'1
de dépense, encouragés aussi par la décadence de la botte munaulés grecques des autres îles. Il s’intitulait «V0"1’
turque, ne cherchaient plus à servir dans la marine. « Dans Protopope de Corfou, par la miséricorde divine e, ^
dix ans, si nous n'y prenons garde, nos vieilles ehiourmes grâce de la Sérénissime aristocratie vénitienne » Par
seront mortes», écrivait dès 1556 un chroniqueur véni En 1521 le pape Léon X confirma les privilèo« ^
tien ^). La vitalité du système vènilien prolongea de deux l'église orthodoxe, et par la suite, souvent, les deux cl ^
siècles encore celte fin prévisible. concélébrèrent des messes pour conjurer le péril tu ^
pour glorifier Venise. De ce fait, non seulement le cath r*
cisme ne gagna pas de terrain, mais il en perdit. En 17m ΐ'
Sénat de la Sérénissime autorisa les mariages mixtes t i
rés jusque-là. La foi orthodoxe était tellement forte qùed
Les familles orthodoxes familles vénitiennes elles-mêmes s'y convertirent insen’
blemcnt. à la suite des mariages les unissant aux famille
Elles ne furent jamais empêchées d’exercer leur culte. grecques quelles avaient trouvées sur place. Ainsi à |S
Les églises grecques subsistèrent nombreuses sous la domi fin du xviim siècle, à l’exception des deux familles’et de
nation vénitienne. Venise s’empara surtout de leurs meil plusieurs cas isolés dans quelques autres, toute la noblesse
leurs domaines pour les attribuer définitivement a I evèché ionienne pratiquait l’orthodoxie. A cette force du senti-
latin, qui lui-même les avait reçus a la suite de la spolia ment religieux faisait pendant une force non moins grande
tion commise par les Tocco. L afflux continuel de réfugiés du sentiment national, et d’espérance dans un renouveau
grecs venant du continent ou de Crète renforça le pouvoir de l'hellénisme. « Si le lion de Venise domine les bâtiments
des principales familles d’extraction grecque, groupées publics, écrivait un historien de la fin du xvm* siècle, l’ai
autour de celles d’entre elles qui donnèrent aux îles ionien gle de Byzance couvre toujours les pierres tombales. Car
nes de véritables dynasties de popes, de protopopes et cet emblème ne disparaîtra qu’avec l’espérance qui brûlera
d'évëques: Bulgari. Loverdo, Siguro, Palaliano, Politis. et toujours au cœur des Grecs, celle de voir rétabli l’empire
d'autres. détruit par les barbares ottomans et rendue au trône chré
La République de Saint-Marc ne traita pas la popula tien la ville de Constantinople » (4J). ' ”
tion ionienne avec la dureté dont elle fit preuve à I egard
des Grecs habitant ses autres possessions du Levant. L’aris Les Livres à Or
tocratie des îles ioniennes fut bien encadrée dans un statut
subalterne par rapport à celle de Venise, mais tel était le Corfou
cas pour toutes les aristocraties des territoires soumis à la Venise exerçait son autorité sur les îles ioniennes par
Sérénissime République, à commencer par les noblesses l'entremise d'un ProvedilorGeneral de Mar (intitulé après
des villes de Terre Ferme, Padoue, Vicence, Trieste etc. 1500 Provedilor General del Levante), toujours choisi
La raison de cette relative tolérance envers les Grecs parmi les membres des familles inscrites au Librod’Orode
ioniens, leurs familles nobles et leur religion remontait à la République (44). 11 en était de même pour le Capitaine
l'époque lointaine où Venise était tenue de ménager des citadelles et forteresses et pour le Castellano, tous rési
Byzance. Les îles ioniennes se trouvaient aussi trop pro dant à Corfou, et nommés pour une durée de deux ans.
ches géographiquement de Venise pour que la République Corfou même était administrée par un baïle, et les trois
eût intérêt à y voir naître des troubles dus â un régime autres îles par un provéditeur, nommés également pour
ecclésiastique trop exigeant, et trop proches de la Grèce une durée de deux ans par le Grand Conseil de Corfou.
continentale, pour que Venise ne trouvât pas avantage à A l’instar des gouvernements italiens, l'administration
leur donner l’aspect d’une Terre de Refuge, pourvue d'un des îles ioniennes se trouva concentrée entre les mains d’un
gouvernement sage et hospitalier. groupe oligarchique lequel, vers la fin du xvt* siècle, se
Les conflits opposant périodiquement Venise à la qualifia lui-méme de noblesse. Tous les ans, réunis en
papauté firent que l'église catholique ne trouva auprès de assemblée, les notables de chacune des quatre îles princi
la République de Saint-Marc qu’un soutien très limité cha pales. élisaient un Grand Conseil au sein duquel étaient
que fois qu’elle entreprenait une campagne contre les choisis, par scrutin secret, quatre syndics, deux de nte
Grecs schismatiques afin de les convertir à la foi romaine. grec et deux de rite latin, représentants de la « fidéüssitne
En vertu du principe disant que « nous sommes d'abord (43) Lunzi op, cit. p. 326.
vénitiens, et catholiques ensuite », Venise ne permit pas (44) Le Provêdneur Général était investi de la meme auloriié suprême P*t
Venise que l'étaient dans les principautés Roumaines, les hospodar* nommft P*
Porte. C'est dans l'étude de Dora d'Istna que se trouve cet intéressant rapp ,
ment, et c'est a sa plume que nous empruntons les lignes qui suivent -
(41) Ainsi par exemple I équipage de la galère Pizzamano comptait 303 hom nie de toute justice. le provéditeur-général était d'une indulgence miat
mes répartis comme suit le sopracomito, le nohile ventuncre. le comito adjoint, ceux qui pouvaient acheter l'im punité. Sa vénalité allait ut loin qu elle orai ^
deux chefs et quatre sous-chels bombardiers, un « maestro di casa », un maître d'ar le ridicule, si puissant parm i les populations latines et helléniques. C f
mes, un préposé à l'entretien de l'armement assisté de deux aides, 47 galériens « di notre se croyait obligé de donner chaque année cinq repas officiels, et
pubbhca ragionc », 72 galériens entretenus par le sopracomito, un chapelain un vua twwvemriif le clergé, la noblesse vénitienne, les chefs de l armée pins f,jV
pilote, un « padronc » (surveillant), un autre padrone dit «di nspetto», un sottoco- et la bourgeoisie indigènes. Ces festins, quoique fort splendides, hrupaii
mito, cinq serviteurs â la cuisine, le valet du sopracomito, 18 marins navigateurs source de bénéfices pour le représentant de la république Comme <ω ^fgognf
prolessionnels, originaires du port datmaïc des üocche dt Catiaro. 137 galériens l'honneur de paraître à sa table. le fonctionnaire vénitien exploitai* s ;
condamnes aux travaux forcés, un écrivain, un médecin (comptable) pourvu du titre cette vanité puérile. C haque insulaire, en sortant du festin, glissait a n
de « eccelente ». un chef des approvisionnements, un barbier et un « scrivancllo » son assiette un billet par lequel il s'engageait fi fournir à Son L m-c * 1_ raviF‘
charge de tentr la comptabilité courante et la correspondance privée En cas de recolle, un certain nom bre de livres d'huile Un aide-de-cump recueil (j
besoin, certaines galères faisaient appel a un «ammiragho di rmforzio» et à un ments. et le provédileur-géncral, en prenant congé de ses J
deuxieme « comito di nspetto »,4 2 cordialité de se\ com plim ents, sur leur générosité, Lncore fullaint. 1 , ι ^ ι ji»V
l'usage italien, ne pas oublier la « nianeia », que les domestique * j »kull^
(42) Cite par l'amiral Juncn de La G ravure « La guerre de Chypre », |, Pans L
avidité. » Dora d ’Istrîa, « Les îles ioniennes** Revue de Deux Mu
1H58.
u s « g a g Λ j £ £ w s,“ dépourvus les uns et les autres du droit d’avoir des repré-
sentants au Conseil.
Le Provéditeur Général ayant procédé de sa propre
bien le disposai militaire. la v»11'·,L,' \ .ucique peu technique de ce ci autorité à la nomination au Conseil de certains personna
les murs, la campagne cultivée. L 'rn ^ paf révocation hueraire < ges dont les nobili de Corfou ne voulaient pas, le droit de
quis du début du xv u.; siècle peut e * c o m g ^ P rA|banie% à [O ccident nomination extraordinaire fut enlevé aux représentants de
paysage de l’archipcl ionien « · ^ 1 qols de la m er Ionienne d la République par le Sénat de Venise, qui se réserva l'exer
au’Nord de la Grèce, on voit . ^ rt‘rn l^ ^ depuis bien des siècles a
îles auxquelles les chants d H o n u a . on comprend que la poc. cice de ce droit, « per grazia », dans des circonstances
grande célébrité... Quand on a vw snlcndcurs de la nature. C exceptionnelles seulement, et après avis favorable des
pendant longtemps s’y soit inspirée P ces m ers tantôt turbulent membres du Conseil.
lumière éclatante, celte magmlique vc*a ^ ^ \ cl ravissem ent qui semb Pour être admis à siéger au Conseil, il fallait compter
et tantôt paisibles jettent Pâme dans un P Φ c ^ des agjla tions sociale
bien propre â détourner des luttes de lu p 1 célébrer de préférence 1 trois générations d’ascendants non-dérogeants, c'est-à-dire
Aussi le poète de l’Ionie ont-ils comm ent P vierges ionienn n'ayant pas exercé de métier vil ou mécanique, et obtenir
nuits embaumées du parfum des orangers, la beaule des
trois quarts des voix lors du scrutin d’admission. Ce qui
et la magnificence d’un printemps éternel ». ««vue des Dci revenait à dire que les familles composant le Conseil
Dora d'isina. La p o is* * * * ,« ■ dans les des pennes. Resue
Mondes, 1*' mars 1858. e . renouvelaient leurs rangs par cooptation. En 1489, après
que l'Archipel ionien fut devenu le refuge d'un grand nom
et magnifique communauté noble ». 1JS (j’un bre de familles grecques fuyant la conquête turque, le
nombre des membres du Grand Conseil fut porté de 70 à
150, et la limite inférieure d’âge fixée à 20 ans. Cette
clause s'expliquait du fait que lors des renouvellements
^ ΐ U S S ? 2 e , l de C orfou,qui servit de modèle pa annuels du Grand Conseil, au mois d'octobre et au son des
la suite à ceux de Zante et de Céphalome, s :stocra cloches de toutes les églises de Pile, des pères soucieux de
bien vite sous l'influence de Venise en ? ° nf l’avenir de leur progéniture avaient plusieurs fois réussi a
tique, privilégié et fermé : les profession t :.u^ren faire siéger leurs fils mineurs sur les bancs de la salle déco
furent interdites à ses représentants, qui se constituerez rée de scènes mythologiques où se tenaient les réunions. La
pour commencer en «classes» séparées, les ni ·-tituées répétition de ces abus ne put être empêchée maigre les
dire la première classe, les deux autres étant , excommunications lancées par le grand protopope, entoure
comme à Venise, par les ciltadini et les 6 de son clergé, contre ceux qui avaient failli à leur devoir en
M5) Ermanno Lcn/j op. cit. p. 266-267. laissant à des mains inexpérimentées le soin des affaires
90
publiques, Les familles les plus influentes réussirent a tour leurs grand-parents sciaient manés à Corfou, et qu’ils
ner la difficulté en achetant a Venise des titres de docteur n'exerçaient pas de métier dérogeant. Le monde grec était
es lois pour leurs rejetons (4*L Cependant, apres qu'au siège soumis a son tour â la stricte application des preuves de
de Corfou par les Turcs (1537) une grande partie de la noblesse telles qu'en l'Europe du xvn* siècle toutes les
population et des «nobili» de Corlou eut péri, Venise noblesses avaient recours pour se protéger contre l'accès
décida de pourvoir aux postes restés vacants dans le Grand des indésirables aux privilèges d'État. On aimait à Corfou
Conseil en procédant à l'introduction des principales lamil- évoquer Aristote, qui. dans sa Politique, avait affirmé que
les des ciltadiru. Ancienne et nouvelle noblesse furent alors le service public devait être le privilège de l'aristocratie.
inscrites dans un Catalogo, bientôt qualifie de Libro dOro. Tout comme à Venise, les charges administratives et muni
bien que l'unique Libro d'Oro, aux yeux de l'aristocratie cipales étaient détenues par les membres des familles
vénitienne, restait celui de Venise La création de ce Cata- inscrites au Libro d'Oro, Ces charges étaient de deux sor
logo où les noms de tous les membres mâles des familles tes : honorifiques et rémunérées, Ces dernières, toujours
nobles ou successivement anoblies > étaient inscrits (avec selon le modèle vénitien, étaient fort nombreuses, afin de
leur date de naissance), signifie donc aussi l'acte de nais fournir de l'occupation à beaucoup de monde, et exercées
sance de la noblesse de Corfou, dont l'exclusivisme de\înt pour peu de temps, afin d'éviter la constitution de coteries
dorénavant de plus en plus marqué. En 1599 le Grand et des mauvaises habitudes contraires au bon fonctionne
Conseil décrétait l'exclusion des fils naturels, en 1610 celle ment du système (47). 1 yλj I
des nobles domiciliés â la campagne, en 1643 celle des Comme à Venise, les charges et offices administratils
nobles ne possédant aucun immeuble en ville. Toutes ces des îles ioniennes étaient réservés à la noblesse. Le Libro
mesures ne faisaient que refléter un étal de choses que delle Famiglie Nobili délia Magnifica Città di Corfu, tratto
Lltalie elle-même avait connu auparavant, à cette diffé dal Libro dO ro tenuto nell'Archivio délia medesima,
rence près que lorsque les familles dominantes votèrent en publié à Corfou en 1781, énumère, à la suite des noms des
1641 l'exclusion des nobles exerçant des professions déro nobles habilités à siéger au Grand Conseil, et avant la
geantes, le Provéditeur Général s'opposa à la ratification de représentation héraldique des armes de chaque lamille, te
ce décret, car trop de nobles pauvres ne vivaient, dès cette listes de toutes les charges et fonctions. Le Grand Conseil
époque, que de leur métier, nommait le juge latin, deux juges grecs, deux syndics grecs,
La chute de la Crète (1669), autre possession véni deux censeurs, le chancelier et son adjoint, l'interprete et
tienne, sous la domination ottomane, amena à Corfou une son adjoint, le sopracomito de la galère, deux justiciers
nouvelle vague de réfugiés nobles ayant tout perdu dans la latin ci grec, trois provéditeurs h la santé publique, les trois
débâcle, Venise fit tout ce qu’elle put pour faciliter à ces gouverneurs de la forteresse de Parga, et les deux protomt-
familles d'antique ascendance vénitienne (Dandolo, Gri- dici physiciens. Suivaient les listes nominales des 40 doc*
mani), l'admission au Catalogo et aux privilèges politiques leurs es lois, celle des onze médecins, celle des 24 porteun
et fiscaux qui en découlaient. Mais une fois les nouveaux du titre de comte ; ensuite la liste des charges mineures, au
venus casés, le Grand Conseil érigea de nouvelles barrières nombre d'une cinquantaine [dont, par exemple, les ecn-
à l'admission : alors que, auparavant, les nobles étrangers vains publics, l’avocat des prisonniers, les provéditeurs a
étaient admis aux réunions s'ils prouvaient cinq années de l'entretien des routes, les notaires, les préposés a a
résidence à Corfou et exhibaient un certificat de noblesse Chambre du Fisc, les employés des salines, les estimateurs
étrangère, il lut décrété en 1691 que les admissions ne à la Douane, le conservateur des archives des notaires
seraient laites qu'en faveur des candidats de naissance indi morts, les gouverneurs du Mont de Piété, les administra
gène et légitime, (ce qui excluait expressément les bâtards), teurs des biens des différents monastères des deux rites,
des candidats en mesure de prouver que leurs parents et
(46) Li nzi op. cit. p. 270, (47) Chevalier Antoine Dandoio. Les Îles ioniennes. Étude historique,
ISM. p, 206.
91
1e manoir abandonne dv la famille Lun/i, sur l'ancien domaine de Sarakèna (Zante), ainsi nommé d apres un ancien eiablisscmem de colons
ou de prisonniers arabes (Coll. D. Roma, Zanic)
trois seigneurs de la paix (: les hauts responsables de la (paysans et plébéiens). Lc modèle vénitien est ici encore
police), le signon· sopra U9 cisicme, etc.]. Enfin la liste évident. Les nobles, propriétaires terriens cn majorité, ne
nominale des quatre svndies, des deux censeurs, des trois pouvaient exercer de professions dérogeantes. Ils avaient la
juges et des trois membres du chapitre élus par le Conseil haute main sur le Conseil Général de file, convoqué pour
pour l'année en cours, la première fois en 1483, et où l'ensemble des nobles et des
ciuadini élisait tous les ans, à Pâques, un conseil restreint
Cèphalonie d'administration, appelé le Conseil Majeur. En 1542, l'oli
Entre la fin de la domination byzantine et le début de garchie du Conseil Général, sous l'inspiration des nobles
la souveraineté vénitienne, Cèphalonie appartint successi les plus fortunés, députa une ambassade auprès du Sénat
vement à des \asseaux des \ illehardouin d Achaie, à des de Venise, afin de solliciter la fixation du nombre des
princes angevins venus de Naples, aux locco. En 1479, membres du Conseil Majeur à cent cinquante; ceux-ci ne
Cèphalonie tombait sous le joug turc ; Venise la reprit en pouvaient être choisis que parmi un groupe déterminé de
1500 avec l’aide de la Houe espagnole. L'administration de familles, d'où se trouvaient exclues les familles nobles
Cèphalonie demeura pendant longtemps sujette a divers tombées dans l'indigence ainsi que les riches popolari qui
désordres causés par l'absence d'une réglementation du n'arrivaient pas à se faire admettre dans les rangs des nobi-
statut de la noblesse. L'on trouvait à Corfou que les assem li. Le doge Pietro Lando, par lettres ducales de 1545,
blées du Conseil de Cèphalonie ressemblaient le plus sou concéda ce privilège exclusiviste, rappelant pai là la
vent à des «congrégations rurales», parce qu'aux ouver fameuse fermeture du Grand Conseil de \cnise en 1292.
tures des sessions les notables se bousculaient aux portes 1618, nouvelle préservation des privilèges réservés aux
pour faire entrer leurs fils mineurs et qu'on y vit meme des ailles nobles, au moyen d'un vote qui légalisa l'exclusion
paysans tentant de siéger sur les bancs d'une salle où la ; naturels du droit de siège aux assemblées du
participation aux débats entraînait l'exemption d'impôts. nseil Général.
Kn 1583 les membres du Conseil de Cèphalonie essayèrent, On connaît les noms des familles admises à siéger aux
sur l'exemple de Venise, de réserver le droit de session aux emblées de la noblesse de Zante ; en examinant la liste
seuls membres de leurs familles, mais la République s'y leurs noms, dressée pour la période allant de 1483 à
opposa, ht admettre le principe qu'à l'extinction d une 83, Ion est frappé par le très grand nombre des maisons
lamille noble il fallait la remplacer en élisant une famille intes entre temps: plus des trois quarts. En 1683, le
deuxième classe à la majorité simple des suffrages, et and Conseil de Zante imita l'exemple donné en I297
contre paiement d'une somme de 500 ducats. En 1618 la r celui de Venise; l'admission à ce Conseil était limitée
noblesse de Cèphalonie excluait elle aussi les bâtards des )3 familles. Aussi les maisons survivantes taisaient les
assemblées, puis fixa définitivement, en 1683, le nombre is grandes difficultés pour assurer le remplacement des
des familles nobles à 93, avec preuve de trois générations ices devenues vacantes, parce que cela signifiait appeler
; intrus au partage de l'influence et des privilèges, et que
non-dérogeantes et descendance d'un lignage indigène. principales familles de la ciuadinanza faisaient pression
Zctrue ur entrer au Conseil. Les conflits qui s'ensuivirent,
renl pour résultat, en 1683, la mise cn place d un corn-
se ft^ ^ ^lmion historique de la noblesse de file de Zante uni s politique, le « Componimento », sanctionné par les
ceip Îr manière à peu près semblable. La population de torités vénitiennes. Cet acte réglait le principe de I entrée
itnan'C' a w^ or ^ Levante» pour les vénitiens, était me famille de ciuadini au Conseil Général à chaque fois
lc cn n°blcs, en ciuadini (bourgeois), et en popolari
92
indino.
lits au Livre d’Or de Céphalonie en 1593, siégèrent au Grand Conseil
'île et prétendaient descendre d’un dignitaire byzantin chassé de
stantinople par les Turcs. Ils se distinguèrent comme ecclésiastiques
ammes de sciences avant de se consacrer au XIXe siècle à des activités
merciales.
De gueules à la main gantée d'or tenant la corde et la flèche
arc. le tout du même; en chef un clairon recourbé à anse, du
irr Couronne de noble. Ou encore : t - r-n n
Jadis l’une des familles les plus opulentes de ITle. descendait d’un
c de Malvoisie réfugié vers 1552. Inscrite 1593 au Livre d’Or.
eûtes à un arbre arraché et terrassé dor. fruité d'argent,
i par deux lions ailés affrontés du même et langues de gueules.
ne à 3 fleurons et deux perles. ER R.
copoulo t. Caruso, voir p. 462.
a ii'nrœnt et au demi-vol au naturel, brochant
Curandino
96
Cazzaro, katzaro t. Cl adji, Cladan, voir p 268. htjurquéc et feutHêe de simple accolée d une couleuvre du mèm v Il
Cocholi. aussi p. 105. ( 'oir
Chefala, kepliala,
voir p.303. Colochità t I
Chielmi, Hielmi, voir p. 267. Colom bie Culumbi. D'argent, à la colombe au vol clos, au nature!
d a n s so n bec un rameau d olivier posé en barre, de sinople, et ρΐαφ™
Cimara, voir p 268 u n e temise accidentée d e sinople.
Coïda. Originaires de Crète, établis à Céphalonie vers 1500, inscrits en
! 593 au Livre d O r. Combolhecra. Commandants de stradiotes, se distinguèrent à la défen t
D'azur à une colombe contournée au canton dextre supérieur de Modon contre les Turcs, puis, à la chute de cette ville (1499) se oc
lecu. survolant deux montagnes, issani de fa pointe, couvertes d ’arbres, le rent â Céphalonie où ils furent inscrits au Livre dO r en 1593.
tout au nature! ERR D’azur â une main dextre de carnation tenant une croix florencèe d'ar
Cochîni» kokkinis. Selon la tradition, famille byzantine de Constantinople gent, le tout issant de vagues au naturel. ERR.
d'où elle s'enfuit en 1453 sur les bateaux de l'amiral génois Dona pour Coressi. C'orafâ, Chorafa, voir p. 283,
aller s'établir à Chio et de là à Zanic. où sa présence est attestée en 1501.
Grâce â la valeureuse participation de l’un des siens à la bataille de Couppa, Cupa. Subsiste. Corjalegno (branche de la fam
Caridi), I
Lëpante, elle fut admise aux Livres d'Or de Zante et de Céphalonie. Mais
une branche fut inscrite dès 1449 au Livre d O r de Corfou. Crassa, Crassan. D argent, à l'aigle à deux tètes, de sable, le vol end.tf
De gueules à la couve d'argent et à un écusson en cœur d'or à u n e lige les tètes couronnées du même.
Vue de Céphalonie, vers 1850, d'après Edward Lear (Athènes, collection privée).
97
Monument funéraire d'Angélique Loverdo, ncc le 21 XI 1797. fille de Giorgo Anino, gouverneur d Ithaque, et de Darmarie Tipaldo. Mariée
en 1825 a Andréas Loverdo, morte vers 1830 dans la tleur de l'âge. (D 'après une photographie com m uniquée par M. Fokas Cosmettatos,
Argostoli.) Œ uvre du sculpteur Bonnanos.
IVnlarmidi. I 565, t.
Petrelin, citée dés 1395, t fin xix· siècle, De gueules, à un dPtnt ,
Ou bien : d'or, à un dem i-vol de sable,
Pliinudi, 1441)
p.
Poli!la. Établis à Corfou au XJii- siècle, après l'occupation de c
tinople par les C roisés; inscrits au Livre d'O r en 1600, mais conv?^
nobles des 1443 D e gueules ά trots bandes d argent, au chefd'aztu';
colom be d 'argent posée sur la ligne du ch ef et sommés de trou
six rais, m al· ordonnés ( f 2) du m êm e LRR, mt*s ύ
Pulitis, voir p 382 Prossalendi, voir p, 382
Pnim aieftïn, 1555, f Quart a no, voir p. 383,
Kariurn, 1490, t sers C 6 0 . D e gueules, à la trangle de } Qll im
naturel issani de la ligne de la trangle ; 2 à l'aigle à deux têtes d'or ά * *
gée sur ic sto m a i d 'u n écusson de sinople, plein
Sadiehi
1
Ihtpudopoli Reiihini, 1555 Armes p arlantes; de gueules, au rot posé de front en cm
tu me Je sacre, som m é d u n e couronne fermée, d ’or, à la toque dépourvu
couvert d un m anteau de pourpre et d'herm ine , tenant dans sa dextre L
sceptre termine p ar un globe crucifère, le roui d ’or
Ihmiperi, t. Rcndia, 1590, t. Ricchi, voir p. 395.
Papadato, 1655. Coupe 1 de . a une croix de \faite et a deux fleurs de Risfcarî, 1449, f sers 1770. D 'a z u r au dexirochère gantelê tenant un
Ivs il. 2), le tout de , 2 de , à un olscuu de profil, le vol clos, nu natu g la n e d ’o r chargé à la pointe d 'u n e tour (de gueules 7
rel, et posé tH ii icrrasse RodilL 1443, + vers 1800. D e .... au lion au naturel, tenant de sa pane
Papadopoli. Ancienne famille de marchands originaire de Crète Vngclo dextre une rose de gueules feuillèe de sinople.
P f Venise 7 111 1833. fondateur d ’un établissement bancaire a Venise, Kod(»siumo. Originaires de Pile de Rhodes, les Rodostamo, fuyant le Turc,
fui agrégé au Conseil Noble de Corfou en 1791 el reçut 1année su ç a n te le m: réfugièrent a Corfou où ils furent inscrits au Livre d'Or en 1522 ai«
privilège de la ciliadinaiiza u n i tienne Apres l'annexion de Venise par les elTet rétroactif pour 1506, année de naissance du premier insent G
Autrichiens, il lui nomme vice-president de la C hambre de f ommerce de famille subsiste D argent fascé de gueules à l'urne du même et au άη
celle ville, el \ii sa noblesse confirmée par la chancellerie uuliquc le charge d u n dexirochère habillé de sable issaru du flanc seneurc. la main
29 VUI 1821. L'amitié qui l unit a Léopardi est mentionnée par tous les de c a r n a tio n tenant une rose de gueules à la tige feuillèe de sinople, ERU
historiens du romantisme italien Romano, 1643. t.
Son fds Giovanni, ne Venise 24 V 1786, t ,d 17 111 1862 après
s’être converti au catholicisme, grand proprietaire foncier, sénateur du Xaeliehi, Naehlikis. Réfugiée de Crèlc à Corfou et entrée au Grand Conseil
royaume d’Italie, membre de l’institut Vénitien de Sciences, Lettres cl Je cette île en 1509. De sable, à la bande d’or chargée de trois étoiles
A rus. membre de la Commission Héraldique de Venise oo la comtesse renversées de gueules LRR,
Maddalcna Aldobrandim. née 15 \I1 1816, + 25 VUI 18 7 dont deux Salamon, 1561, +. Schiadan, 1474, t après 1830.
lils qui reçurent le I I I 1858, en même temps que leur père, la conces Sarandari. 1559. Scordilli, 1761, t.
sion du titre autrichien de comte, ave», diplôme delivre 6 V I 1858 contre
Sofia no, 1440, t fin xvn« siècle. Sifando, (Xiphandos) 1559, f
paiement de la lave a Ile rente Ils furent les parents Je
a} Nicolo. ne Venise 2 ' V 1841. t Rome IV III 1922, auteur de Sur dîna, voir p. 415. SiriotL 1441, t.
nombreux ouvrages de numismatique, bénéficiaire J un décret du Spada, 1667, t. D e .... au dexirochère armé, de posé en pal et dont la
Ministère Roval de l'inténeur de reconnaissance par l'Italie Je ses m ain de carnation tient la lam e courbée d ’un cimeterre, le pommeau )
titres de noble Je Corfou et de comte autrichien |25 IX 1905) sous le dextre. la pointe en chef
nouveau nom de comte Papadopoli-Aldobrandini o o /.ig a ‘b. C roa Spudafora. 1440, t . P a ru de gueules et d 'o r. au dexirochère bwehani sur
tie. 28 VU 1880 la baronne Hélène Hellenbach de Pacsoluy. dont : le paru, habillé d 'a z u r ( 1 X. tenant de sa m ain de carnation une epée en
1) Maria-Maddalcna, née Venise 6 XI ISS3. t Rome p a l la pointe en chef ta garde (d 'o r h et la lame d'argent.
17 XI 19n5, oo Venise 21 II 1903 don Lodovico Spada-
Vcralli-Poleitziani, patricien romain, prince de C astclv iscardo. SpartopuLo, 1565. + xviip siècle. Stefanopulo, 1560, t.
marquis de Conicvcscovo. marquis de Roncofrcddo, baron de Spinelli, 1552, t. Stratigo.
Armera, gouverneur de Rome, sénateur du rovaume d ’Italie, Spinghin, 1555, t. Teotochi ( Ihcotokis), voir p. *1-2
(di\. 6 IV 1922). rhomopulo, 1449. t vctï 1680.
2) Clotilde, née Venise 6 XI 1885. t Cortina d ’Ampczzo
12 XI 1946, oo comte Gilberlo Vmvabene Gonzaga, sénateur 1 rtundûfilo, 1490, t vers 1695. D 'a rg e n t à un dexirochère de Sûhk
du royaume d'Italie. m ouvant du flanc senestre. et tenant trois roses de gueules ornées, figées, n
b) Angclo, né Venise 24 I 1843, t Rome 1919. auteur des plans de feuillées de snurple
régénération agricole de la Polesinc, oo 1874 la comtesse Mathilde Trifero, 1653, t. D a zu r à trots tours crénelées d'argent percées dusf
T roi !o.
porte, m açonnées de sable et p o s é e s en enfilade sur une terrasse roenfhx
Aujourd’hui éteinte, celle famille portait : parti, au I " tranché d 'a z u r (au naturel?), le tout surm onté de trois étoiles à six rais, mal ordonnai
au soleil de pourpre et - d'azur, au phénix d argent gisant vur son im m or
(d'or?).
talité au naturel (P apadopoli) et au 2 r. d azur. à la bande merlée, accostée
de six étoiles, le tout d or (Aldobrandmif. C im ier deux dem i-vols semestres Irivoli, voir p. 439.
de pourpre et d'or, le second chargeant le prem ier ci charges chacun d u n froilo, 1584, t. D 'a zu r, à un arbre au naturel terrassé de sinople
soleil de pourpre Mais l’ancien blason des Papadopofi, ici qu'il figure l urlino, 1717. D e .... a u lion a u naturel, tenant de sa patte senestre
dans l’armorial de l’université de Padoue, était: parti au l ff et au 2* de croix latine de sable, surm onté d 'u n e couronne d'or ù cinq pertes e
gueules (?), au chef d argent chargé d 'u n e aigle ù deux têtes, éployée, {le verse d 'u n e fasce de chargée de trots étoiles de ...
sable, au J’ a une tour crenelee d argent, percée de 4 fenêtres et d U n e
porte ouverte, au 2 e à la croix du meme. V u écusson en losange broché I nulessi, 1449, t.
sut la ligne du paru chargé de quatre besants , posés I.l 2 . d 'o r (S a n s
timbre). Val&amuchi, avant 1764. Probablem ent identique à la famille de
Ionie.
Bibliographie Vassitato,
Giovanni CaSteli λnji, Sajfg/p d 'u n a b ib lio g r a f ia n u : ta le d é lia f a m ig lia Varucca. Orig. de Crète. L'arm orial de l’université de Padoue ftp ^
Papadopoh, Venise 1907 ; G. Veludo, N e c r o lo g ia d e l n o b ik A n g e to P , blason suivant: d'azur et d'argent à deux cotices accolées ^
« liiblioteca Jstnuna, ossia Giomale di Leltermura. Seien/e ed Arti » LXX gueules. I/écu timbré d’un casque à grilles, taré de front, orne
z ^ o a n v ic ^ l ^ v f 1' C" ™Τ° *’ iivim ώ Uvpardi, « Le Tre Vene- plumes d'autruche, de sable, d'azur et de gueules,
Veja, voir Da Veja, Venthi* 1544, f
103
Vcnicr. voir p 444.
\ en i7ï°*'· ^ 3 4 De gueule*, terrassé Je sinoplc, à un dextrochère habille ZANTE
Je .... mouvant du flanc senestre. et dont la main Je carnation serre le
tmne
tronc d'un arbre au naturel, feuillè de sinoplc.
sla»*·' ·1360.+
Vlassi. -— d 'o / d e S n tc .O u Î lu Î ô U e s n o m ? d ? Æ 353 farT1,llcs inscri,« au
Massopulo. 1642. Subsiste. De .... à ta colombe ditaire, puisque un très e n n d nomhr- Û pcrsonncs, inscrites à titre hère-
/«■bas une atjc en chef et l a,are à la point Pr°fil· " * m a ce S Z Z S S m æ Z Îi t ïï . « « fail
rameau J olivier. Je s/nople * re,]ant en son bec un
Vondilanghi, 1568. +. D'argent, à un h,rut arrêté ... ,
Zecco, 1555 Éeartele , e, 4 éch,quêté d r t f " Τ ' ' " ' Je pourpre et
d'argent ; 2 et J J argent plein il~< Vteces c
Zographos. Archontes Cretois passés à Corfou inr* i ».
conquéie de la Crète par les Turcs (1669) e! a g S s aV r ^ V Uivant dixième environ de ces familles subsiste. J ’ * υ1 un
! île Thomas Z . capitaine courageux. accéda n c u nob, c de
importante de prou-dueur general de la Mer + I 7 is r - d charge 1res Libro d 'O ra ^ dU n° m indique Pannée d'inscription au
avau reçu du doge la confirmation du blason α,,Ι λ ü ,lgll dc ans. il Le sigle t indique une famille éteinte.
K," tombeau, dans I egl.se de l'A nnonciation de m e Z T XU'pler ^ Les renvois à une page déterminée signifient qu’un article dIus étendu
fascedun lion rampant d argent, et à /a f ueuk '■ accompagné en > est consacre a la famille respective.
n»nnfi<K ^7 E— ?lg? ific ^ .la généalogie de la famille concernée figure
z O r * J 'm i
parmi les 27 généalogies publiées par Eugène Rizo Rangabé.
Abramo, 1597, t.
Zulati. voir p 9^
Acqui, 1624. t.
Aghiapostoliti (Hagiapostoliti). chevalier doré 1533. inscr. Livre d’Or
avant 1578. Dazur. à latgle à deux têtes couronnée, éployée, le vol à la
pointe. Je sable, portant chargée d un écusson rond Je (d'or ?). Vécu chargé
Je Jeux jumeaux de carnation se donnant la main.
Citons pour mémoire les 52 familles énum érées par un nouveau Agrapidachi, 1763 en remplacement de la famille Cattiforo.
Libro, rédigé en 1803. après les troubles révolutionnaires et l’occupation Alamano. 1498. d’orig. normande de Sicile, t 1686.
française et qui* bien différent d un Nobiliaire, est plutôt, com m e son titre
Aliprandi, 1740. D’azur, a l'aigle à deux tètes, couronnée et éployée
l’indique, une liste des familles de « Citoyens pourvus du droit de gouver
ner la Nation Corfiole. comme base de la C onstitution de la République
de ... ?. surmontant deux branches d’olivier passées en sautoir.
Sepunsulairc». Il s'agit, plus brièvement, des familles dues de «noblesse Andelini, 1598, t . Andinei, 1598, t.
constitutionnelle ». Andimasi, 1573, t.
Andrizzi, 1580, t 1746. D’azur à un dextrochère issant du flanc, habillé
de ... ? la main de carnation tenant une baguette en pal de ... ?surmontée
de trois étoiles à six rais, mal ordonnées, de ... ?
Angu (i) sola. Enclavé de gueules et d’argent.
Agorasto Condo Ma/zaneglia Stihi Antipa, voir ce nom au Livre d'O r de Céphalonie.
Ambelicopulo Coschina Melichi Iagliavacca
Mercurio 1aranto Araclioti, orig. de Coron, 1534, t 17.. Coupé d'azur et d'argent, à un
Armeni Diloti
Ananitachi Dnndato Milidoni Tocca dextrochère habillé, à la main de carnation, tenant en pal une masse d'ar
Battaglia Ducca Milonopulo L'ngaro mes brochant, de l'un à l’autre. Ou encore : d’azur à un dextrochère et un
Cassimati Gomadi Mono\arda Varlam senestrochère issant des flancs, habillés de ... ?. tenant de leurs mains de
Carazia lavrano Pangrati Varthi D carnation le tronc d’un arbre (au naturel ?) issant d’une terrasse de sinople.
Catriva Lee ri Parascheva V racliotti Arcari, 1589, t . Arcoin, 1577.
Cazzamano Les si Ruggeri V ronda Arvanitachi, 1785 en remplacement de la famille Platigcni.
Ceccato Manessi Samico Zagoriti Avastago, 1583, 1709. t 1737. D'azur, à l’aigle à deux têtes éployée, le vol
Chiendro Nlarochi Sauli Zerbin à la pointe, d’argent, chaque tète couronnée à l’antique d'or, portant la
Comiotti Marietti Scarpa Zilariotti poitrine chargée d'un écusson de ... ? en forme de cœur, chargé d'un ... de
sable.
Avouri. Subsiste. De ... ?. à l'aigle à deux têtes éployée, le vol à la pointe,
d'argent, chaque tète couronnée à l’antique, dor, loiseau sommé dune
Les historiens ioniens modernes contestent en gene . j-Qnl autre couronne-tiare du même. Ou encore : d'azur à l'aigle à deux têtes
familles inscrites pour la première lois dans ce L»vre lentes de de ... ?couronnées à l'antique (d'or?), éployée, le vol abaissé.
remarquer que ces familles n'avaient pas obtenu des le pa ie_
Badocr, de Venise (en grec : Padoveri), 1737 remplace Avastago. Bandé de
noblesse et des armoiries, comme celles anoblies par cm · .
ment les Droits de Oie. c'est-à-dire que. le livre de 1S0J huit pièces de gueules et d'argent, brochant sur un lion.
Livre d’Or de Noblesse, mais seulement un Registre des Ci y . ' .· BafTo, patriciens de Venise, parti : au Ier à sept cotices d'or et dazur; au
teurs et éligibles, de Corfou Cette opinion est d autant plus Jus .q 2*. à 7 cotices d'azur et d'or.
Venise la classe des aitadini ongman. bien que privilégiée, ne P*1 Balbi, de Venise. D'azur, à lafasce partie de ... ?et d'or.
partie de la noblesse Balsamo, 1507. comte 1736, t. D'azur à un page au nalu[ ^ J fJ fnK
tourné, tenant clans sa senestre une urne d argent. k t w e r w s ^ J ^
pie
Ou
vol
I ,· .Malgré ce qu’en du ERR, n ’est pas identique à la famille
Ü744°io'>o,îSC:nle cl éteinte depuis. Giovan- Battista Vracliolti Barbarigo. Patriciens de Venise. D'argent à la *αη£ * α/ “Γ
Giorcîn m 7-iiaï?rcs des L’tu^cs de pharmacie à Venise, s’associa à son frère trois lions passants au naturel ranges en ba'ldep f J ° J ,
ouvrir ~ u 1 **cl ?vec *e «>mte vénitien Francesco Settini Boni pour de trois pattes grimes de lion du meme, posées en bande.
Mocenior,6 p^armaae a Gorlou. Les frères V. furent adm is par le comte
ajoutèrent ^Ui ^ Ιη dc *a no^*csse «constitutionnelle» de l’ile en 1803 et Barbianco. l 626 t . ^ cmronnée à l'antique
son bien *>? eur nom ce*u*,^e ,eur associé le com te Botti qui leur légua
crénelée n<>S°^ commcrcc à cette condition. Subsiste. D'argent à la tour ^ M i j o y é e . le vol abaissé chargé
^te contourné ()liV?re au nature^ sommée J'une aigle essorante, la
contre le m, UV SÛ)e et Manquée Je Jeux lions Je gueules, rampant
6 miir' le l0"t brassé au naturel. ERR. Barbiano. avant 1483 ' ^ ^ d j ^ B S û w ' ^ a n a ^ L T i r i b a r d i e
Micalizzi Petrulli
POZZO DI BORGO
S ïS S E s S r S 5 « 5 € Î
ιαΛ Anr,·^ l i chuic de la Crète, Venise installa Domemeo Pozzo di
Borgo. fils de Sicfano. dans la charge de provéditeur general de la ciiadc c
Ce P[^rncmcoCCne S T î l ï 1616. t Par*a 17 III 1685. avait épousé
Elcna Hagiapostoliti. de noblesse crétoise. dont il avait eu quatre
enfantsDomf njco M 26 11681 Ancta, t Zante 7 IV 1757, fille
d’Antonio Negri.
II. Francesco, t Parga 1672. capitaine. UitiniMi \ ! Αλ'ΛΛΙΟΛ
III Girolamo. né 1660, + 1704 **reenl
de noblesse zantiote, dont : , _ n , Raftopoulo
a) Margareta-EIisabetta, nce 1687. + I /38, » 1 îetro Burzola.
b) Domcnico. ne 1684. t 1754. Lieul.-colonel, « Mane-
tula Negri, dont :
1) Girolamo. sergent-major au service de Venise 1/3/.
2) Elena, nce 30 VIII 1710. t 6 VII 1778. oo Giro
lamo Boldu. t Zante 13 IV 1777. Prcmarin, patriciens de Venise. Coupé: au 1" de gueules plein au 2*d'
3) Marieta. née 1732. co Pietro Austini. à trois branches chevronnées d'azur.
IV. Roberto, t 2 XII 1712. sergent-major, capitaine de la citadelle Priuli, patriciens de Venise, portaient à Zante: coupé : au I" de gueul,
de Parga. ·» Elisabciia Negn. dont : plein : au 2*palé de six pièces d'or et d'azur.
I) Francesco, ne 1697. t 1736. Prossati, 1584, t. Provati, avant 1572, t.
Les Pozzo di Borgo de Zante et de Parga s'éteignirent donc Querini (en grec Goncrini), patriciens de Venise, t. Coupé: au Ierd'azurà
dans la deuxième moitié du \vm* siècle; il ne resta d’eux que le trois étoiles à six rais, mal ordonnées (d'or?) ; au 2* de gueules plein Ou
souvenir entretenu par les inscriptions funéraires gravées dans la
chapelle catholique de la forteresse de Zante. C’est alors qu’en encore : coupé d'or et d'argent à la fasce brochante de gueules, chargée de
Corse allait s’élever vers la notoriété l'autre branche de la famille,
trois fleurs de lys rangées, de ... ?.
en la personne de Carlo-Augusto Pozzo di Borgo. né en 1764. Raftopulo, 1504. D’azur à une colonne dorique d'argent, sommée dune
Condisciple de Napoléon, adversaire de la Révolution Française, aigle à deux têtes du même. ER R.
nommé vice-roi de Corse par les Anglais en 1795. il passa au ser Ransca, avant 1572, t.
vice de la Russie par haine des Bonaparte. Nommé général russe, Rapsomanichi, 1574, t 1749. D'azur au senestrochère issant du flanc
puis, à la chute de l'empire français, ambassadeur du tsar Alexan habillé de ... ? la main de carnation tenant une bague d’or au chaton
dre à Pans de 1814 à 1834. enfin ambassadeur de Russie à Lon de ... ?
dres jusqu’en 1842. année de sa mon II avait reçu la noblesse
russe et le titre de comte en 1826. qui passèrent à son neveu Ritsardopoulo, 1601.
Charles-Jérôme (1791-1879). titré duc Pozzo di Borgo par le der Roîdi, d’Athcnes, comte 1704, t. De ... ? à une grenade feuillêe au na
nier roi de Naples. Ce neveu prétendait aussi aux titres de comte turel. (armes parlantes).
français et de Pair de France, qui, selon lui, auraient été concédés Roma, voir p. 401.
par Louis XVIII. Le généalogiste Borel d’Hauterive affirme qu'au
cun document ne xient soutenir ces prétentions. Romano, 1577, t. De ... ? à une fontaine de ... ? surmontée d’un oiseau
En 1872 le duc Pozzo di Borgo revint en France après la volant de ... ? et flanquée de deux lions affrontés (au naturel?) rampant
chute définitive des Bonaparte et l’abdication de Napoléon III, et contre ses rebords. Ou encore: d'argent au de.xtrochère issant du flanc,
savoura pleinement la déchéance de la famille à laquelle la sienne tenant de sa main de carnation une branche feuillêe (au naturel?) et une
étau opposée au cours d'une vendetta presque séculaire. Il acheta
croix latine de ... ?en sautoir.
à la mairie de Paris les pierres du château des Tuileries brûlé et Romanzan, Romantzà, 1516. D'azur à trois tours (d'argent?) crénelées et
détruit par la Commune, les fit transporter sur sa propriété en couvertes, non perçées. maçonnées de sable et réunies à la base Une
Corse et s’en servit pour élever le majestueux château que les variante du même blason présente les tours perçées de trois portes ouvertes
Pozzo di Borgo possèdent encore aujourd'hui en cette île. et de neuffenêtres et dominées de trois tourelles couvertes, le tout au natu
En 1899, son fils eut un geste de piété envers les cendres de rel et posé sur une terrasse de simple traversée de trois sentiers menant
ses lointains parents reposant oubliées dans la crypte de la cha aux portes.
pelle de la citadelle de Zante, menacée de démolition. Il les fit dé Rossi, de Rossi, voir p. 403.
poser au cimetière catholique de Zante, où il éleva un beau monument Rucani, 1504, t début xixc siècle.D'azur à unefontaine arrêtée d'argent,
funéraire du au sculpteur italien Pelegrino Orefice. Ce monument, l'un des
rares a avoir résiste aux ravages du séisme de 1953, cite les noms des sommée d'un oiseau au vol clos (au naturel?), et flanquée de deux lionsau
naturel.
Pozzo di Borgo ensevelis en terre grecque, et consacre à leur mémoire les
lignes suivantes : Russelo, avant 1572.
Russo, peut-être Israélites convertis, immigrés de Crète, 1572, t XVII· siè
1MPAVIDISFIDARONO cle. D'argent à une colonne toscane (au naturel?), sommée d'une étoile à
I PtRIGLI DI ACERRIMI PUGNl six rais (d'or?) et flanquée de deux lions affrontés (au naturel?) rampant
CONTROLABARBARIAΟΤΤΟΜΛΝΛ
BENEMERITARONO contre lefut. le tout terrassé de simple.
DELLAPATRIAEDELLACIVILTA Sacharato, 1577, t.
ΛIKAMANDAREAJPOSTERI Sagredo, patriciens de Venise. Blason identique à Zante: d’or à lafasce
LAMEMORIADEI SUOt ANTENAT1 abaissée de gueules à trois fleurs de lys rangées, d'or.
DAOLTREDUESECOLI
SUQUEST1SOLASFPOLTI Salamon, Salomos, voir p. 404.
ILPRONIPOTE Salivara, 1601. t 1718. Saprichiano, avant 1572,
COCARLOPOZZODI BORGO Salviati, t 1709. t début xvn« siècle.
QUESTOMONUMENTOPOSE
MDCCCXCIX Samaziani, avant 1572, t- Saracini, 1550, t.
Sansevcrini, avant 1572, Savarno, 1597, t.
ώ ^ Ζ „ / α:“Γ' aU châ,eau de ,r0is ,ours dar«enl sur «» roc t axant 1600. Scambati, 1601, t.
ICS Pozzo dl Borgo Portaient un blason rectifié Scordili, orig. de Crète, mais blason différent : de ... ? à un lion (au natu·
rel?) tenant dans ses pattes une épée, en pal, de ... ? et sommé de deux
étoiles à six rais de ... ?posées en fasce.
avant
Bibliographie : Sculogeni, 1573, t 1710. D'argent et d'azur à la fasce de gueules (?')-
Pierre-Paul comte Colonna di C esari R n r r A /· / " à deux coquilles (?) de ... ?au 2* à une coquille de ... ?.
sur lafamille Pozzo di Borgo. s.l 1927 * Mémoire hislon, Scurta, Skourta, avant 1572. Coupé d'azur et d'argent au lion brochant dt
I un en l'autre.
109
H 73 + Parti d'azur et d argent à un dextrochère et un senes-
Semb^0,· -,C (jc ·\ iSsant des flancs, dont les mains de carnation Vlacco, 1597, t.
tn
trochW ,UI Si. (lll Mltiirel qui broche sur le parti.
ufrtntm um. ,i.' Crête à Zante avant 1661 Bandé de sept pièces d’azur < colombe contournera )éted J e [tT( ^ 0Γη*, a Zàmc: Iyargent à une
i,eC°° ° ’ rlinICnt à un chien, passant de sable (?).
Scmi*cC WJ/WOM (1‘<>livier de sinople (?)et arrètée^T U'mnt dans SOn an
d'or S » > ,,o ,< * .l5 9 7 .t. d un arbre (au naturel?), % tout terras, Ά ο ρ Ι ^ °°ΐφέ et effcu,lIé
Vlasto. voir p. 447 inapte.
Sern» Sinô, 1574. t.
♦χ,ν siècle
409
SÎgUΰ* |·?49^remplace Rapsomanichi. t. Tiercé en fasce : au I" et y de
Vrana, 1601. f. v .
Sir,K?’ une étoile à su rats de ?. au 2e d’argent à une étoile à six rais Vrioni. 1577. t. Vurmca. 1578. t.
gucult^ «
Vriviali. 1580. t ' <“ *anci, 1583. t.
“ · Iv7h Dirai a trot' roseaux au naturel, posés en éventail, issant
soifiano, i -wr) / - Vurnali, 1577, f. W à .L M H .t .
S r w n a « ‘· desmoph
' eriti 1578. Subsiste. Xanthopoulo, avant 1683 t CounA
Some n anciens de Venise. Blasons identiques à Zante : tranché d'or et colombe (au naturel?) portant sur w n V u T M "* ' °UJ ” da:ur à une
Soran/°’>i encore tranché d'azur cl d'or à un écusson brochant sur le de ??). au lion (au naturel^ cnaZ11 aï ses
sable Λ Prîtes
? Cn‘C,fe,c dc latine
une croix ’
(de
àa:UT-, la talc à deux têtes éployée de sable, couronnée à l’anti-
£ ΐ Λ «/»<»,»... Sopramassaro, 1603, t. 2 2 5 S t ï:
Sotrico. 1601, +
Speier, 1584, t.
Stabile, 1655, L
,. |^g 3 D'azur a l'aigle bicéphale essorante, le vol à la pointe. V e n ^ ^ ’e c c 1nom,'changent de S . f g ÿ " * de
S!a' ra rhiuiuc tète couronnée a Cantique, d'or, flanquant une croix d or a la fasce ondée de (gueules ’j au f 7 / c 0 azm el
du dos de ce, oiseau.
Slerioli. avant 1572. t
Z ü z ,2Z 1 mf” w “ ?· “ " * s u
Stratigopoulo, i 608, t.
Stru/a, du Péloponnèse, 1574. remplace Dedimo. D'argent à trois barres “t™.; z^ — ·
degueules·
Sumachi Soummakis, de Constantinople, puis en Crète. 1692 remplace
r ,chi D’argent C) à un dextrochère issant du flanc et habillé de ... ?.
tenant'de sa main de carnation une bourse (au naturel?) ; le chef de gueu-
{esà pois étoiles à six rais (d'or 2} posées en fasce.
Surian avant 1572. + Branche collatérale des patriciens de Venise, et
peut-être d'ascendance arménienne de Chypre. Bemardo, archevêque
catholique de Cortou 1508-1536 ; Antonio, ingénieur, artisan de la supé-
horité do feu de l'artillerie vénitienne contre les Turcs à la bataille de
l epante 1581. Coupé d'argent et de sable a la croix uniliée de l'un à l’au- S T R A D IO T E S IM P É R IA U X
m Autre blason: coupé au l"r de?... à une étoile filante à six rais, la
chevelure à la pointe, flanquée de deux étoiles à six rais (le tout d'or?) et Anoblissements, confirmations de noblesse, concession ou rectifica
mal ordonné; au 2*de . ?au chien passant, (au naturel?) sur une terrasse tions d'armoiries accordés aux stradiotes Grecs ou Albanais par les empe
(de sinople ?). reurs germaniques.
Tavulari, avant 1572. +. Thomopoulo, de Corfou, 1601, t.
Tiepolo, patriciens de Venise. D'azur au bonnet ducal d'argent. Armeni Gregorowicz, Petrus, de Candie, noble crétois. boyard de Vala-
chie, représentant du voïvode Michel le Brave auprès dc Rodolphe 11
Tiracco, 1581, t, Torta (Caotorta ?), avant 1572, t. Anobl. et concession d'armoiries, Prague 26 VII 1601. D'azur à deux
Tracanioti, slradiotes de Moree. 1579. Passaient pour descendre de la grifons d’argents, affrontés, soutenant ensemble une croix de Lorraine d'or
famille byzantine Tarchamote, t. sommant un chapè de gueules, à une gru au naturel à la vigilance d'or;
Trandano, 1597, t. issant d'une couronne du même posée au plus haut des trois coupeaux dc
Trevisan, patriciens de Venise, portant plusieurs blasons, dont trois repris sinople placés en pointe. Casque couronné, taré de front, à cinq grilles
à Zante: D’or, à trois pals d'azur, à la fasce de gueules brocante ; ou portant en cimier la gru de Vécu flanquée de profil d'un vol de gueules et
encore: d'or au chevron d'azur. et enfin : coupé : au Irr d’azur plein ; au d’azur. Lambrequins à dextre d’azur et d'or, à seneslre de gueules et
2'paie de six pures d’or et d'azur d’argent.
Triai, avant 1572. t. Trombetta, avant 1572, t. Basta.
Famille d’origine albanaise, réfugiée au xvi* siècle dans les états du roi dc
Trompetti, 1739, remplace Mistori, t. Naples, et dont descendent aujourd’hui par les femmes de nombreuses
Iron, patriciens de Venise, dont Andrea, comm andant 1677 de la galère familles de la noblesse de Belgique. Slradiotes gréco-albanais combattant
Mocenigo à Zante portrait : coupé : au Ierd'or à trois fleurs de lys rangées, le Turc sous le drapeau de Venise, connurent une destinée plus relevée en
degueules. au 2rde gueules à trots bandes d’or. Occident grâce à Démétrius Basta, qui passa au service de Charlcs-Quint
Tronçon, 1581, t. Turante, 1578, t. et mourut avec le grade de capitaine. Son épouse Maddalena Rosini, origi
naire de Vercelli, dans le Milanais, lui avait donné deux fils:
Vaglianuzzo, 1582, t. a) Nicolas, t Bruxelles 1609, que Philippe II d’Espagne nomma gou
'alaresso, patriciens de Venise, 1608. D’azur coticé de six pièces d'argent. verneur de Gueldre, dans les Flandres, après lui avoir concède le litre dc
'alier, patriciens de Venise. Coupé d'or et de gueules à l’aigle éployée, le « libre baron de Troppa ».
10 abaissé 1au naturel?), couronnée d'or et brochant sur le coupé. b) Georges, né à La Rocca di Taranto. dans les Pouilles. 5 1 155U τ
Vardà, avant 1572.D'azur au dextrochère issant du flanc, habillé de ... ?. (à Prague ?) 1605, époux d ’Anne de Liedekerke, d une grande lamillc
inuni de sa mam de carnation un faisceau feuille (de sinople ?). belge fil ses premières armes comme tambour dans le régiment macédo
nien d ’Alexandre Farnèse. petit-fils de Charles Quint. e|[participa.ensuite a
' artapena, 1574, t. Vassilicô, 1601, t. Plusieurs campagnes dans les Flandres et en Franco. Passant cn I Vh au
palnc,(ens c*e Venise. Coupé, d'azur et de gueules, à la fasce service de l'empereur Rodolphe II. il en fut nomme Lieutenant Général
Et W Slir>CcouPt1au chef de Déçu, une étoile à six mis (d’or?). pour la Transylvanie et administrateur impérial du comte de
C herchant à introduire la Contre-reform e en Transylvanie, d souleva
tonani ft>C0UPi 1 a:ur el d'or au lion (au naturel?) brochant sur le coupé, contre lui l’ensemble de la population de cet état dont le prince. Stéphane
etdr paltes ,antèneurs une maison de ... ? percée de trois fenêtres,
« * ses pattes postérieures une bourse de... ?.
famain +' ^ azur “ un dextrochère issant du flanc et habillé de ... ?
\Vn$o nation tenant en pal une croix recroisetèe (de sable ?).
'«nier, voir p. 441.
A ù J v w ^ L·. Sismondc de Sismondi. Histoire des Républiques Italiennes du Moyen (6) Pr d'ANJOir di Ara'id.ca^'lRoπΐ') 1932. passtm
inie di Gcnova. « Rivista Araldica » (Komc> yy
^ XV, Pans 1818. pp. 367-368.
] 16
r
... - ... ,ΓΛιν (n-rhaoclle pour Maximilien M et < harles
i l le U ; k1k . POU. Philippe II) supprimirenl la
conslUlltîoh génoise cl promulguérail les nouveaux statuts,
dits de Casflie <! 7 mars 1576). qui mirent fin aux distitK-
tiaue de Saint-Lyc et celle du portique de Saint i iene.
Tous les nobles inscrits dans les livres de a a t U u l m a n . a
de même qûe ceux qui y seraient admis a 1avenu étaient
considères égaux et devaient former un meme et unique
Blason des Del Carretto, marquis de Finale (d’apres TyrolT. ûp. cil).
dépouillé de scs possessions par son propre Irere le cardinal, mais réussit à plusieurs bœuls, chargés de combattants en armure, utilisé au Moyen Age
les reconquérir et a les Jcçuer j son lils C elui-ci, Alfonso II, + 1583, créé lors des guerres entre l’Empire et les villes d’Italie alliées du pape et de
pnnee du Saint Empire en 15M. sc signala en Hongrie dans les combats Milan. Lorsque Alfonso Del Carretto obtint le vicariat impérial, il reçut
contre les Turcs, lors de la conquête ottomane de ce royaume, en meme temps le privilège d’arborer l’aigle impériale dans son blason,
Fabnzio Del Carretto. + 1521. le Grand Maître de l’Ordre de Saint L aigle impériale avait tout naturellement sa place dans le char occupé
Jean, défendit l'ilc de Rhodes, siégé de IOrdre, contre la llottc du sultan par un chevalier armé Les bœufs furent remplacés par deux lions au
Soliman le Magnifique Mais l’alliance franco-turque contribua a la défaite naturel
des chevaliers, qui durent quitter Rhodes avec les archives de IOrdre et Plus lard, après que le marquisat de Finale eut été vendu à l'Espagne
plusieurs milliers d’habitants grecs. Charles Quint leur concéda File de (1598), les Del Carretto, possession nés, entre autres, avec la bourgade
Malte, ou l'Ordre s’installa jusqu’en 179T lorsqu'il fut dépossédé par ligure de Millesîmo peuplée de quelque 1600 habitants, reçurent des
Napoléon. Habsbourg le litre de comte de Millesimo. Le blason fut modifié, en ce
L’ancien blason des Del Carretto était soit d'or à cinq bandes de gueu que l'aigle éployée, devenue énorme, chargée sur la poitrine d’un ècu d'or
les, soit surtout l arme parlante dérivée de l’étymologie du nom et des faits à cinq bandes de gueules, élimina le chevalier, et que le char fut trans
d’armes Je la famille le «■carretto» était le char Je combat, traîné par forme en carrosse de cérémonie
rem KK» Z
m Γη autre écrivain, Roger Peyrctitte. dont les souvenirs en plusieurs HL Nicolas, ne 1823 t île ,
■ mfS orU fait scandale à leur parution, a prétendu que Morand s'était du Comité directeur de la C o m t w ^ c i n " w Marmara> >897, membre
"n ; ^ Pelai π cl laii nommer en Roumanie uniquement pour vendre et Euphrosyne, t Odessa 1855. fifit de Sovrid^n w !l<?1ï ? ne) * Ban9ue. 00
rJ' !‘ r |a fortune de son épouse, puis fait nommer en Suisse pour y placer syne Basili. dont : bpyndion Biazi-Mavros et d'Euphro-
,7 ,aus amsi obtenus. Quoiqu'il en soit, après la mort de son épouse, a) Jean, né Odessa 3 V 1854 t Pirk ίο rv m™
Pau! Morand décida de fonder, avec une partie de la fortune quelle lui ancien et moderne au Collèàe de ï m l X J Profcss<^ de grec
r' ! i^uee (fortune gréco-roumaine, rappelons-le), un prix littéraire qui D Paris 20 XI 1882 Noénu née F1 IIM R « ° 4 ^ e’ ^ vain■
ina porter' son nom à- lui — Ce *prix-■Tdevait (div.), fille du philosophe * h isto Jn i 8V * f P*ns 6 VH l94?
„iujl » récompenser
-■* - m* nonû
un écrivain
--------- U) Irène Baume, dont (du Ie· lit) eS rc ÏÊ10ns Erncsl Renan, et
imain, mais un écrivain fronçais, et cire décerne tous tes deux
grec ou
ans au coursr ^
)U1 < j-unc seance publique de l'Académie Française. Remis pour
i & t n ç a S V l i n  83·· taU Champ dho" - ™ «mme
la première ;r£ fois en 1980, Ton apprit que son montant {300 000 francs) rw . · *aiSj Vlli l914’ écrivain, auteur du «V nvw Hi*
Centunon ,, et de « L’Appel aux armes ». °lage dc
emr dans sa plus grande partie non au lauréat, mais au fisc, en
« prtx îitieraires étant considérés comme des revenus. Ainsi, mal- “ . enneite-Euphrosyne, née Mcudon près Paris 30 IX isftd +
μ Μ Π
c [ouies les
]Ç j
- mesures
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| Il II W .
enc πpar
prises ίγ l'académicien ncuir
i i n t ' · - -----------
l,p -
Chissay-en-Touraine 15 VIII .972. - Pans 16 Vl lyol
femme di
femme du Use des différents pays par ou il avait transité, un mauvais cal- p h Î^ é m s T e ° n"eS' <d,V· ,9 J ,)' p r < t o de ^
cul dû a u laj \amic
....... ~ fit de
— Paul Morand,
, à sa» mort,
, j un volontaire
r ,du fisc
■*'
ς·ϊΐ>. L
français L académicien fut lut enseveli aux cotes
côtés de son épousé,
épouse, dans le 3) Michel, né Paris 5 V 1887. t au champ d'honneur comme
Lueau des barons Economo au cimetière grec de Trieste, «Je serai veillé, offiaer français 20 IV 1917. « Paris 28 IV 1908 Suzanne
avait-il écrit peu auparavant, « par celle foi orthodoxe, une religion par France-Thibault t 30 X 1918. (fille de l'écrivain Anatole
bonheur immobile, qui parle encore le premier langage des Évangiles», h rance, membre de I Académie Française, prix Nobel de littéra
ture), dont :
{Pau! Morand, Iîcwxi,'f, Fans 1975, p, 215), “ Eucien-Anatolc-Emest, né Paris 13 III 1908, homme de
lettres, oc ; I) Yvonne Foumeyrat (div.). et II) Pans
Damalà. Ambrousi. ne à Chio 2 VI 1808, t Marseille 29 Vil 1869, Hls 14 XI 1946 Odette Houdant, t Benaldena (Esp.)
de Zanm D et de Catherine Petrocokino, appartenait à une famille 15 V 1972,dont: H
archontale de Chio, mais ne descendait aucunement, comme lecril Ar- - Chantal, oo Ville-d'Avray près Paris 5 VIII 1964
ucmi des anciens barons francs de Véligosti et Damalà, en Morée. Grand Serge Berline.
commerçant, maire du Pirec. puis maire d'Athènes, °° au Pirée 4) Comélia, née Paris 6 VII 1894, t 14 VII 1982, °o Pans
II JÎ545 Calliope Ralli, dont deux fils qui dilapidèrent une belle for 2 ! Il 1921 Robert Siohan* chef d'orchestre, musicologue.
tune et se signalèrent par leurs extravagances dans le Pans de la Belle
Bibliographie .Communie, de M. Joseph Valynseele,
K ne 17 VU 1853, t Athènes 25 XIT 1925, oo Liza Paranou-
ihiotis née Athènes 25 IX 1876. t id. 6 l 1956. dont la mère,Angélique
Pane* née Lamia 12 IV 1845, t Athènes 6 VIII 1920, s'était remariée à
Paris en 1872 a Robert, duc Tascher de la Pagene, le petit-neveu de l'im Ralli* voir p. 386-394.
pératrice Joséphine. Rodocanachi, voir p. 398.
21 Aristide-Jacques, ne au Pirée 15 l 1855, t Pans 1889 tue par I e.xces Roïdi.
de stupéfiants. Officier, puis attaché de 3a légation de Grèce à Paris, en
suite à Saini-Petersbourg, grand séducteur, il quitta la carrière diploma
tique pour s'engager dans la troupe théâtrale de Sarah Bemhardt. H
épousa la célèbre actrice a Londres, le 4 IV 1882, et joua à ses côtés dans
« La Dame aux Camélias ». Le ménagé ne résista pas aux disputes et
aux infidélités des deux conjoints
Salvago. Archontes de Chio, qui semblent être les descendants, passés a
Massimo. l'orthodoxie, d'un très ancien lignage attesté à Gênes dès le xiv siècle et
Franghiadi. apparenté aux seigneurs de la Mahone par des alliances avec les Adorno,
Galati, voir p 2^7 Ncgropunte, voir p. 363, les Franchi de Paolo, les Sauli et les Negn Giuslimam. Apres 1821, la
Grimaldi. Petrocokino* voir p. 378. famille se réfugia à Trieste. Marseille et Alexandne d'Egypte, ou elle se
consacra au commerce, fondant notamment, vers 1870, « e i a îona
Mavrogordato, voir p 330. Prassacachi.
Bjn B kson^Ô c sable au lion d'argent armé et lampassé de gueules, le
Paspali, Originaire d'Asie Mineure, des environs de Césarée. attestée à champ vêtu en rond d'or. Casque : de prold a cinq grille.
Chio au début du xvu siccle. Parmi les enfants de Georges P. et de
Marouko Skiltizi. citons
Antonkf CERRUTt, Gabriele Sahago. patrizio genovex. Gènes. 1880,
I) Alexandre, ne Chio 1814. t Athènes 24 XII 1891, Dr. médecin, byzan-
qui traite de l'histoire de cette famille du temps de la Mahone.
linisie, fondateur (1861) du « Syl logos Littéraire» de Constantinople,
00 Syra 1852 Argyro, fille de Zanni Vouro et de Marouko Rodoeanaki,
dont :
1) Nicolas* ne Liverpool 1875, cw Athènes 1900 Euphrosyne, fille
d'Àihanase Mouisopoulo et d'Aspasie Vagliano.
2) Alexandre, né Liverpool 19 VU 1884, t Athènes 13 IX 1962*
» Hélène Mêlas, dont : Scaramangâ. Famille d’archontes de C h i o , c^®r4p0^ J dans
a) Catherine, née Athènes 11 IV 1918» » ; l) Dimitri Magiakos,
et 11) Nicolas Vézanis. droits patrimoniaux sur 1™S jriesteadonnéc au commerce lut
b) Georges, né Athènes 9 IX 1920, directeur de Banque* » Le plusieurs villes d Europe. La ra γ .872) avec le titre de che-
anoblie par l'empereur Franço.s-Jo^ph (18 X
faire 24 VI 1943, Pauline Skouzés, dont quatre filles: valier et le prédicat « von A1 omonte _ h cn 1873. avec la
- Hélène, née 1944, « 1967, Anghelos Modinos. Le blason concède par 'empereur .,,?λchargée dune
- Alexandra, née 1946, » Athènes 12 VI 1971, Scarlat naturalisation autrichienne* e ai £ - posée sur un socle d'argent, au
Arion, architecte.
-C atherine, née 1948, « Athènes 12 VI 1971, Loukas 'devise de sable et àune i : o l o ^ Z % t^ n b^ k colonne brochant sur
servent de sinople enroule sur It fin η u e j ff( en pûmie
Roufos, h devise, la fasce accompagnée en chefde L écu timbre
. - Christine, née 1954* ■» 1977, loannis Naoupliolis. d'une montagne aaostie Jf* grilles couronnés d or. Cimier a cj ^
II) Nicolas, ne Chio 1815. t Liverpool 23 IX 1895. « Constantinople
7 7 Anetta, née Marseille 1826. t Liverpool 1917. fille de Petros Skihtzi
Cl de Marigo Ralli. dont :
I) Georges, né Manchester 1847, t Rome 1916, député d'Athènes, 7 A i ***
un des directeurs de «Ralli Brothers». °° Liverpool 1874 Canna, «é’dt afb-l fi r'a
Me de Costi Ralli et de Zanetta Psycha, dont descendance, , eà ui 's i K d 'e r afa
uve Chio. sur Ü3 t/’arur a
G Julia, nec Constantinople 28 111 1858, t Athènes 14 VI 1937,
ernme de lettres, oo Liverpool 1883 Dimitri Dragoumi.
124
gic publiée in extenso par Philip Argenti dans son « Libre d Orn
nous limiterons à donner ci-après l'état présent de cette fartvn
branche aînée descend de Eustratios, ne Constantinople vers
Odessa 1840, (fils de Scarlate susmentionné), qui fut le perc de 75 1
k.
I Thôtnitfûfk. Πc Alexandrie l VI 1843, t id. 3 IX 1894. < x> 125
ρ^101ι (Elisabeth) fille d'Ambfüusi Ralh. + Alexandrie 31 XII 1925, 25 000 hectares), léguèrent 200000 roubles aux musées, hibhorhcouw e»
fondations philantropiques d Athènes ci acquirent ta noblesse russe par
^ \vgousiinos, ne Al . (*) 18 5* + en 1959. Président de la
Choremi Bcnachi Cotton Co. SAE » et de la « Alcxandria Coi* de5*ίΓ^ι<
\η ?·η cS.
Pandcly -n lurent au
: Livre (noblesse civile) de la Bessarabie. Les fils
ton Exporter* Association* (ci signataire en cette qualité des
accords Herrenscbmidi-Synadino sur les achats de colon par la 1. Zanni (Ivan), ne Kichinev 1838, + td. 190b. Président de ta Com
France», Epi trope et viee-presidem de la communauté helléni munauté
Olga Hellénique
Zottis. s,p. de Bessarabie, grand proprietaire, oo Odessa
que d’Alexandrie. membre du Conseil de la Banque d ’Athènes,
oc Eurydice. fille de Pandclv Constantinidi et de Julia Ncgro- H.
rien.Despina, oo Georges Andriopol (Andnopoulo), proprietaire ter
no nie. dont
\ \ Themivtocle. ne Alexandrie 18 IX 1905, + id. lll. Victor, né Kichinev 1841, + id. 1904, fondateur et directeur de la
| 1439. dessinateur et compositeur de musique, w Banque de Kichinev, oo Marie Dallas, dont :
Alexandrie 21 IV 1927 Jeanne, ncc AL 28 El 1908, fille de a) Panlchmon, ne a Kichinev 1876, t id fusille par les Soviéti
John-Evangclos Vlaslô et de Zcnobie Comilios, dont ; ques X 1940. membre de la Douma de l'Empire Russe, maire
- AvgousUnos, ne AL 1^28, oo Maria Akiivou, dont : de Kichinev 1904-1909. president de la Commission Financière
- Constantin, ne 1957, de l'Empire, vota en 1919 pour le rattachement de la Bessarabie
- loanna. nec 1962. à la Roumanie, oc Xcnia de Kobiev, + Bucarest 1941, dont :
- Elisabeth, nee 1935, » George Koumbias. 1) Victor, ne Kichinev 15 IX 1907, + Bruxelles 2 X 1980,
Z\ Andromaque epitrope de l'église Saint Pamélimon de Kichinev, remit en
t'·1 pann>, Edward hlinotto. 1940 les retiques de ce saint au représentant de l'Église
C) MarcânU, nee Al il X 1873, t « AJ. 19 II 1898 Grecque en Roumanie, co Bucarest 28 IV 1946 Viorica.
\ie M a s Skilrtzi fille du Commandant de la Marine Royale de Roumanie,
Manc ce John Miluraehi l'amiral Basile Seodrea
[| Ariemisc, ^ Borg b) Alexandre, né 1879, oo Etena Petrovna. + Kichinev 19 3 ".
HL Constantin, oc·. Evelyne Bcits, dont veuve Kichinski, fille de Pierre Vassiliévitch Eiglcv tl82’'-l888L
j l Evélvne. οσ _ P a l l i a
écuver de la Cour Impériale de Russie (fils lui-mème de Maria
Andreevna Tolsiofi et d’Evghenia Talamuzi. s.p.
hi Thérèse, x Jean Tsoukas iZucak c) Marie.
d) Héîcne.
Bi loannis ne Chio 1820. + Milan !9 \ 1890, grand commerçant à
Alexandrie, ou il commença par fonder en 1860 une maison de commerce
en association avec i armateur marseillais Jules Pastré, celui qui, peu Polyxenios Synadino, banquier à Vienne, ne i'hio en 1821. t Vienne
après allait recevoir un titre de comte de Napoléon 111. Ioannis S., fonda 18 X 1871, appartenait sans doute à la branche d’Alexandrie de celle
ensuite seuI. lu " Angle-Eg> pliât! Bank » (1864) qui joua un rôle prépon famille.
dérant dans le mouvement financier lie â la construction du canal de Suez. Les armes concédées en 1896 par les autorités impcnalcs russes repre
(2eïte banque patronna a son tour -a création, à Londres en 1872, de la naient celles figurant sur les anciens sceaux et pierres tombales des Syna
v Bank of Alexandna », puis, a Alexandrie, de la «General Bank of dino: de sinople d l'aigle d'or tenant dans ses serres un sahn· tourne à
Eevpt » Apres la mort de Ioannis S ces banques furent dirigées par son sencsire*à la poignée et û la garde d'or. Le tout somme d une couronne
tils Constantin et son neveu Themistode, et financèrent, entre autres, la impériale.
construction des chemins de fer égyptiens. dont la famille Synadino avait
reyu le monopole par finman du vice-roi Mehemel Ali. oo ; 1) Alexan Bibliographie :
drie. 15 lll 1848 Polvxene nee Smvmc 1832. t Maricnbad (Autriche) G. de Pellegrim, Sinadino, Bollellino Araldico. IX, 8, Venise, Août
(2 vill Ι8Ί tille d'Ambrousi Skilitzt, (dont il eut les huit enfants sui 1910, p. 57-60 ; Athanase Polîtis. L'hellénisme en Egypte, IL Paris 1930.
vants. tous ne>, mânes et décédés, sauf indication contraire, à Alexan passim; G.G. Brzv icoNi, Boierimea .Uoldovei dtnire Prui si Sisiru (Les
drie); et II) a Milan Carolma Casati, dont vieux fils, Agostino cl Ales boyards de la Moldavie d'entre les nvières Prut et Dniester). IL Bucarest
sandro, * tous deux sans poste π te 1943 p. 15" : et documentation communiquée par Mr i Viorica Svnadmo.
1 Cleo pâtre, nee 12 i 184". + 28 VIII 1896. « 18 I 1864 à Pan-
dia iPaniehmon) Rodocanachi, ne Tncste 18 VIII 1829, t
25 XII 1910
IL Constantin. ne 1 " 1 X 1 8 4 8 , t 24 V 1902, oo M a n ille
I VH1 I8"2 Despina, + Nice 1935, fille de Stéphane Ralh, dont:
al John, ne IS~2. f Nice 1930.
b) Steflk nee 18" 5, + Nice 1925.
III CalItope, ncc 18 I 1851, + Paris 23 X 1927. oo 3 V 1869 Jac
ques Negroponte + 1876 . et 11) Victorde Lcsseps. né Madrid.
I VU IS48, t Pans 6 \ [896. fils de Ferdinand de Lcsseps. le créa
teur du canal de Suez.
IV, Michel, ne 3 I 1855. t 14 Vil 1919. Président de la Commu
nauté Hellénique d'Egypte 1911-1919, oc Paris 17 Vil 1884 Des
pma, nee Constantinople 22 VII 1865. + Alexandrie 1 1 1920. fille
d’Antoine VEastô et de Pénélope Peirocokinô, dont ;
a) Marte, oo Alexandre Bcnachi, fils d'Emmanuel Bcnachi,
evergete de la nation grecque, et de Virginie Chorcmi.
b) Alexendra, ce ... Canavà.
^ Ambrousi, « Euphrosvne (Frosso) Nicolopoulo, dont :
a) Poivxéne, oo Euripide Constanti nid i.
VL Cathcnne-Cléunihe, nee 12 VIII 1857, + 28 XII 1919, »
18 XI1 1873 George Ralli.
Vil. Chariclée. née 6 XI 1858, oc 16 X 1875 Thémistocle Rodoca
nachi, né Constantinople 1 VI 1848, t Paris 23 11 1893,
VHI Nicolas, ne 18 VU 1861. t Eastboume (Sussex, Gdc-Brcl.)
3 X 19 ï4, co 6 V 1894 Despma, fille de Avgpustis Agelasto et de
Dcspina Ralli, dont :
a) Polyxène, t s.p.
Synadino de Bessarabie. Réfugié de Chio à Odessa pour échapper aux
massacres des Turcs (1822), Pandély Synadino, né Chio vers 1795, +
ÎC mev 1865, lut le fondateur à Odessa d'une maison de commerce qui
Pm une rapide extension. Vers 1835 il acheta en Bessarabie plusieurs
^marnes et s établit à Kichinev, ou il devint Président de la Communauté
P ' mr de ^essarabie et maire de la ville après 1840, Marié à Despina
la mi In°' ^om ^eux qui poursuivirent et étendirent les activités de
limonISOnvC0vîlmerciÎ1*e Païemcfi<x fondèrent l'église grecque Saint PaOtc-
a Kichinev (qu'ils dotèrent de terres couvrant une superlicie de
127
JC
*
Le Phanar
Celui qui sam s' ' ’ , ' . niiudéfauts
i'ireavouera que les qualités
provenaient des
du s\s- L'Histoire, souvent trompée par les apparences, et toujours trop
Phanarioies étaient innées. éwieni dans l’obligation de servir prompte dans sa décision, confirmera peut-être les préjugés élevés depuis
ubuegouvernemental vu tous Ψ Je !u ils le longtemps contre les Phananotes, et. plus cruelle que leurs bourreaux, ré
Mais quand vint le unir dt la^ , généreuses, sipétera leur nom
une faible sois avec une qualification flétrissante... Cependant presque
patriotisme le plus pur Pardonm■ ( d e vos actions, car vous tous ces infortunés ont pén pour leur patrie, et leur mort a été d'autant
s'élève. >u>n paspour votre mai . iu^ plus douloureuse
scellée . qu elle a été inutile et sans gloire (|).
par le martyre.
n ' a v e z besoin daucune upoIOKU. i
enfinune suffisanie, mais pow ispurl'ingratitude dont les etrangt
pourraient taxer. soit u jamais fiant
vousmémoire
Que votre . u bienheureux $oit votre so liement national des romaïoï, les ouailles composant le
paternel du Fanar 'V) _ . , A o . . 7 îin r e n o n mileti. Son titre demeurait celui qu’il portait sous
En 1453. l’empire ottoman s’etait subsu ue^ : I empire précédent : ... (un tel), par la miséricorde de Dieu,
tout comme mille ans auparavant M ahom et le archevêque de Constantinople, la nouvelle Rome, et pa
ce qui subsistait de l’empire romain . * f |es suj ets triarche œcuménique (,).
Conquérant sentit que, pour pouvot une toiérance Dès lors, et jusqu a nos jours, et quelles qu’eussent été
chrétiens de son empire, il tallait c. . l’exclusi- les fréquentes et avilissantes persécutions auxquelles fut
aussi proche de l’assimilation que le P d chrétiens soumise la dignité patriarcale, ses titulaires furent toujours
visme religieux de l’Islam. Il imagina de faire des en ^ intronisés au milieu d'un imposant cortège, portant sur la
tête une mitre couronnée et surmontée de l’aigle impérial
une nation, le n o n ,m
ilet le « ? eiîP!e ■ reiioieuse et
à deux têtes.
mise dans son ensemble à la seule jundicti
Cette position juridiquement privilégiée du patriarche
administrative du Patriarche de Constantinop e. l’éniise
Les privilèges concédés dès lors par le su t a n ^ J E&hs ^ orthodoxe, réunissant en sa personne les prérogatives de
l’Église et l’autorité civile, dirigeant d’un clergé grec imbri
orthodoxe consacraient deux religions d Eta , , · ante
qué dans l’administration ottomane, allait produire dans
séparées, l’une réservée à la race privilégiée coumis.
des musulmans, l’autre aux chrétiens vaincus . jj (1) Sc. Vizaniios. «H Κωνσταντινούπολις », I p. 574.
Mahomet patronna l’investiture du nouveau pa , (2) Jacques Rizo Nexoulos, «Cours de Littérature grecque moderne», Genève
1828 p. 95,
lui remit un sceptre et un firman et contirm a e P ,
(3) Périclès Argyropolilo, « Les Grecs au service de l'empire ottoman ». 1Hel
tivesdu Saint-Synode composé de douze eveques „ lénisme Contemporain, Athènes, 1953, p. 153. Le maintien de cet apparat respectait
vêques assistant le patriarche. Dans la société mu■ le cérémonial byzantin, lorsqu'à son intronisation le nouveau patriarche, monte sur
un cheval des écuries impériales, richement harnaché, se laisait jurer ndehle par c
ou chaque communauté avait des fonctions po i Q ’ clergé. L'empereur, assis sur un trône autour duquel était range tout le sénat, lut
Saint-Synode devenait un état dans l’état, 1 ultim e p remettait une crosse ornée de joyau*. Le Grand Aumônier bénissait
nification de Byzance transformée en institution r | Grand Domestique entonnait les hymnes sacres. Ensuite, 1 “ 2“ ® ' ' i,
dait son sceptre sur la tête du patriarche prosterne a ses P · * * *
et civile des chrétiens asservis aux Turcs, Chet u phrase sacramentelle «La Sainte Tnnilc qui raa donne Iempire nmeslit
Synode, le patriarche devenait de son côté le poin patriarcal de la Nouvelle Rome ».
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l'opinion un amalgame entre ridée d orthodoxie et celle de m a l q u elle m é rita il et u n p e u plus, tandis q u ’à
la nationalité et de la langue helléniques. Plus encore !a p ro fo n d s on a re n d u p e u d e justice. D ans “ '■ "il
lv tOllf VifL·
Grande Église, co-responsable avec les pachas turcs du
gouvernement des sujets orthodoxes du chef de 1 is am,
allait sc montrer, tout comme autrefois sous Byzance, <k - fleu re e o ra n ie r u n é q u ilib ré a p p ro xim a tif.
versa ire de plus en plus déterminé du catholicisme, et, par o b ten u , la so ciété p h a n a rio te acquit une ο υ ί,,^ ί^ Λ
tant, des défenseurs de ce dernier en Orient : Venise, eN d u p lic ité s a n s la q u elle elle n a u ra it vivre seul ** *
Habsbourg, les ambassadeurs français, Jà-mcme, les qui. si c o n d a m n a b le q u elle p û t être en
dignitaires de I église orthodoxe allaient devenir les zélés d é tru isit p a s to u jo u rs d e nobles et utiles qualités Av'
auxiliaires de la politique étrangère du sultan. Du fait tem p s, les fa m ille s d a ta n t d u tem p s des empereurs J"
encore que les ottomans ne voulaient pas utiliser 1 italien u n iren t. E lles v o u la ien t être puissantes, elles voulL
comme langue diplomatique, alors que 1 italien détenait ce c o n tin u e r d a n s les g ra n d e s charges, elles voulaient resteL·
rôle dans presque toutes les négociations qui se déroulaient vue ; elles e n s u b ire n t le s co n d it
entre les puissances européennes avant le règne de très o s m a n lis fir e n t to m b e r ta n t de tètes, q u a la fin il n e t
Louis XIV, le grec resta, pendant plus de deux siècles trouva p lu s d e d e sc e n d a n ts d e ces races de grands
après la disparition de Byzance, la langue diplomatique de n a ires qui. d a n s le te m p s q u ’e xista ien t ce
l'Orient. Et parce que la population chrétienne de Cons 1a ie n t d e m e ille u rs jo u rs, a v a ie n t p lu s ou m oins bien 5™.
tantinople était exempte du devsirmé, (le recrutement force p o rté les d isg râ ces d es C o m n è n e s et des Paléologues. T o i
et l'islamisation des enfants chrétiens), il arriva dans la le fo is les vides q u i se fa is a ie n t d a n s leurs rangs se ton,
capitale un grand nombre de Grecs. lesquels s'établirent de b la ie n t à m esu re. D es sa cristies d u patriarcat, des bureau*
préférence dans le quartier du Phanar où le Patriarcat avait des d ig n ita ire s so rta ie n t c o n sta m m e n t quelques commk.
fini par fixer sa résidence C était là, somme toute, autour q u e le ca p rice d 'u n vizir, ou leu r habileté propre, ou b
du Patriarcat dispensateur de privilèges, qu'ils pouvaient hasard, élevait et en rich issa it. C elui-ci. issu de ri
trouver l'abri le moins mauvais possible. n a ît à so n to u r ce q u ’o n a p p e la it em phatiquem ent un Pha*
La nation grecque sentit obscurément qu'elle n'allait nariote. G en s n o u v e a u x , d a n s le sens où la euro
pas sombrer tant que te Saint-Synode entretiendrait la foi péenne le p ren d , ils le fu r e n t tous.
en Dieu, le culte de la Patrie défunte et s'efforcerait de res d es a n c ie n n e s souches, il ne resta absolum ent rien. u
saisir l'héritage spirituel de l'hellénisme. Pour le m m m ile - ces g e n s n o u v ea u x , d o n t a u c u n ne pourrait tracer sa
li, la défense de la religion devint le plus sacré devoir(-). g é n é a lo g ie ju s q u a la f i n du s e iz iè m e siècle, avaient iicniit
Or, dans ce cas, la religion professée par le Patriarcat œcu de to u te s les tra d itio n s de l ’e m p ire ils en avaient
ménique était administrée par des Grecs, et ce simple fait p ris le ton.ils e n a v a ie n t q u elq u efo is pris l
allait aboutir à la constitution d'une caste de fonctionnaires é ta ien t, a v a ie n t été. ou p o u v a ie n t devenir princes tribu
titrés qui allait pénétrer les structures de Fêtât ottoman et, taires, hospodarsde I a la ch ie et de M oldavie : la plupart
en fin de compte, de par l'incurie des Turcs, former une d ’e n tre e u x n e fa is a ie n t p a s g ra n d bien, m ais tous, parla
nouvelle aristocratie. fo rc e m ê m e d e s choses, ren d a ien t à la nation le service
Un auteur connu pour son E ssa i su r l'in é g a lité des in a p p ré c ia b le de co nserver la trace d e son existence au sem
races . et observateur fort attentif de la formation de l'inéga d es rég io n s les p lu s élevées d u p o u v o ir : plusieurs louèrent
lité des classes, le comte de Gobineau, a laissé quelques u n rôle si co n sid éra b le d a n s les affaires extérieures du
pages remarquables sur l'histoire du Phanar et de ses habi g o u v e rn e m e n t o tto m a n que, c o m m e les Mavroçordato. par
tants. Bien qu'inexactes sur certains de leurs détails, les e x e m p le , ils se viren t h o n o rés d u titre de princes du Soin·
remarques de Gobineau représentent un raccourci saisis
sant de fhistoire de l'aristocratie phanariote telle que
celle-ci se développa à l'ombre de la Sublime Porte. Cette
histoire va de la fin du XVe siècle à 1821, date du déclen
chement de la révolution grecque (3).
L a nouvelle ère co m m en ça . L e p a la is des R la q u ern e s .
vide de ses hôtes im p é ria u x , to m b a en ru ines. L e s Turcs
n ont ja m a is rien d étru it a p rès le p r e m ie r e m p o r te m e n t ; ils
la issa ien t choir S o u s les m u rs effo n d rés . d a n s les galeries
en m in e s, le bas p e u p le vint m e ttre a u m o n d e ses e n fa n ts
et étendre ses g u en illes. M a is non loin d e là s ’élevait la
d e m e u re d u p a tria rch e orthodoxe, et c elu i-ci éta it devenu,
d a n s le sy stè m e o tto m a n , le c h ef a d m in istra tif, le ré p o n d a n t
tem p o rel en m ê m e tem p s q u e sp iritu e l d e to u te sa n a tio n .
/ . J L es P h a n a rio ies éta ien t a c c o u tu m é s à vivre d e V a d m i
nistration. C e u x qui su rvécu ren t co n tin u èren t, a p rès les
desastres, ù se p o u sse r d a n s les affaires de leurs co n ci
toyens, leurs e n fa n ts p riren t leur su ccessio n et en c o n sé
quence, relevant d é so rm a is d u p a tria rca t ci p ressés a u to u r
du rep résen ta n t a c tu e l de leur n a tio n , ils p ersistèren t à
h a b iter le m ê m e q u a rtier et à y b rig u er la b ien veilla n ce du
chef q u e les circonstances leur la issa ie n t, L in trig u e a va it
e x isté d e to u t tem ps, à côté du courage, de Inhabileté, de la
science, d a n s cette so ciété b y za n tin e , d o n t on a d it to u t le
E m p ire ro m a in , e: to u jo u rs b a llo iès en tre la p lu s h a u te élé non négligeable (4). La constitution de fortunes person
vation e t la m ort, a u jo u r d ’h u i so u vera in s sa ns contrôle, nelles, peu nombreuses, mais considérables, fournit les
d e m a in décollés p a r le sa b re d un b o sta n d jy. la grande movens aux Grecs enrichis d'emover leurs fils étudier le
m 9
m a jo rité d 'e n tre e u x, les Y p s ila n t\\ les λ ί orous y, les droit et surtout la médecine à l'université de Padoue. Reve
K aradia et b ien d ’a utres, restèrent im p ertu rb a b lem en t, nus docteurs, ces médecins chrétiens furent chargés de soi
bien q u e sile n c ie u se m e n t, d évo u és à la c a u se grecque . C e gner les potentats ottomans, acquirent de l'influence et
f u t su rto u t ci ces P h a n a rio te s q u e la R u s s ie e u t affaire. Elle passèrent pour être propres à toutes les fonctions puisqu'ils
prit leur avis, elle leu r c o m m u n iq u a les siens. A / occasion, savaient guérir tous les maux. Ils surent obtenir des privi
elle les a p p u y a co n tre les Turcs, à l ’occasion a u ssi elle les lèges commerciaux pour leurs parents, se poussèrent dans
a b a n d o n n a ; elle se servit d e u x , ils se servirent d'elle ; et en les conseils des pachas et se rendirent bientôt indispen
so m m e , q u a n d le m o m e n t d e co n sp irer arriva, ce f u t avec sables. Il a été obserxé depuis longtemps que presque tous
e u x q u ’e lle o u rd it les p re m iè re s tra m e s et on en était e n les Grecs qui jouèrent un grand rôle dans l'histoire de
core d a n s to u te l ’E u ro p e à fa ir e des vœ ux sincères et p o é ti l'empire ottoman étaient docteurs en médecine de l'univer
ques p o u r H a r m o d iu s et A risto g ito n . q u e la R u ssie et ses sité de Padoue.
a m is grecs a v a ie n t déjà trouvé ce q u i p o u v a it se fa ir e d a n s Disposant d'avantages commerciaux, de tribunaux par
lé ta l des circo n sta n ces et ils a va ien t in ve n té u n e société ticuliers. d'une Église autonome, les Grecs du Phanar se
secrète. mirent à prêter de l'argent (s). à prendre en ferme des reve
Pour reprendre avec plus d’exactitude les affirmations nus de l'état. Michel Cantacuzène, qui avait pris en
du comte de Gobineau, il faut préciser qu*en 1459 Maho
met II consacrait l'autorité du patriarche et décidait de (4) «Un Turc, quel qu'il soit, semble conduit par la nécessite d'avoir un Grec
repeupler Constantinople dévastée. Le sultan invita ou pour conseiller La science des affaires s'est conservée parmi les descendants d' Aris
tote de Polvbe et de Xénopbon, admis dans tous les conseils des Mahométans qui
obligea les Grecs à revenir dans la capitale. Les membres mouvement les plus belles parties du monde. Rien ne marche dans le Divan sans les
des grandes familles n'avaient pas tous été massacrés. Par drogmans grecs du Phanar. et il n’y a pas de satrape, de bc> ni de grand dans Pcm-
P,re qui n’ait un Grec pour conseiller » Pou* mua. « Voyage en Grèce ». \ . »ans
nostalgie du pays, ou par goût du pouvoir, il y eut des 1828. p. 399
Palcologue qui revinrent se mettre au service du nouveau P) On peut multiplier les exemples. Rappelons que l'ouvrage récent de Nonn
maître de l'empire. e s \ xporis. «Some aspects ofthe history ofthe I cumenical Patnarchate ot tons
tantinople m the seventeenth and eighteenth centuries \ siudy ofthe /îskind ms
Lorsque la population de Constantinople fut revenue à No 22 of the Aale l 1nivcrsity Librarv *>(New \ ork) I9p9. offre vie nouvelles données
un niveau appréciable, le commerce retrouva son essor. en cVscns. lesquelles complètent en outre les généalogies des familles Caryophylc et
Les Grecs, comme partout et toujours, y eurent un rôle Rosetti
130
ferme les douanes de Stamboul· s'enrichit outre mesure, se se; du Grand Skévophylax, ou «gardien du Trésor* [
mêla de faire élire ou de destituer les patriarches, et de fait le ministre des finances du Patriarcal ; du Grand pw.**
tophylax, ou gardien des chartes ; du Grand Ecclésial '
ou maître des cérémonies ; et du Grand Rhéteur on
leur de la Grande Église. ’ **■
(1578) Les Beglitzi et leurs parents les Caradja prirent en La deuxième p e n la comprenait le Grand Économe L
ferme l'approvisionnement en bétail de la capitale. Les Protonotaire, le Référendaire, le Primicier, l'Archichanti* I
Ma mon à se firent les aHermeurs de 1encaisse des re\enus puis des subalternes, comme le Nomophylax, le ρ,.1? I
de la Morée; les Mano monopolisèrent le commerce des psalte. et des dignitaires dont les titres, inspirés bien ni!»
fourrures, activité de grand prestige à une époque ou le par la vanité que par les besoins réels de PadministraticSl
port des fourrures précieuses π'était permis qu'aux hauts de l'Église, étaient copiés sur l’ancienne liste des honncua
dignitaires de l'état. byzantins. Ces titres n’eurent d'ailleurs qu'une existenn I
Du point de vue nobiliaire3, ceci ne semble pas très éphémère : Grand Diérméneute, Logothète du Génikorf
aristocratique. Mais ce ne lut qu à la lin d u XVIe siècle Grand Ostiaire, et quelques autres.
qu'en Occident, sous l'influence notamment du «Corie- A la tète de cette hiérarchie ecclésiastique à la reciin
giano» de Baldassare Castiglione, que Ion commença a che du pouvoir politique, le Grand logothète tenait b
disserter sur l'incompatibilité entre la noblesse et le com même place que celle dévolue plus tard au procureur du I
merce. Dans les faits, le monde méditerranéen se soucia saint-Synode russe par Pierre le Grand. Le Grand logo-
toujours fort peu de ce genre de dérogeances. Les Lugger thète, nommé à vie. était un personnage semi-religiem
constituent le meilleur exemple d'une famille «d'argent» semi-civil, choisi par le Patriarche et confirmé par le suÉ I
parvenue au sommet des honneurs nobiliaires. En Hongrie, tan. Il était l'intermédiaire officiel entre la Grande Église et
à Venise, dans te royaume de Naples la plus haute aristo la Sublime Porte dans toutes les affaires concernant la I
cratie s'occupait activement d’opérations commerciales, et nation grecque, c’est-à-dire les chrétiens orthodoxes dam I
les papes eux-mêmes, sous couvert de trouver des tonds leur ensemble. Il recevait la tonsure, ne pouvait se marier |
pour financer la croisade contre les Turcs, avaient imaginé qu’une fois, récitait les grandes prières lorsque le Patriar- L
la création de sociétés par actions dont les souscripteurs che officiait en personne et avait le droit de pénétrer dans
étaient anoblis et titrés che\aliers. La seule différence avec la sacristie. Les fonctions inamovibles qu'il exerçait lui 1
ce qui se passait à la meme époque au Phanar, seule, mais permettaient d'assurer la continuité de l’administration du I
importante du point de vue ou nous nous situons, était Patriarcat alors que les patriarches, déposés, exilés, quel
qu'en Occident ces opérations monétaires étaient régle quefois exécutés, n'étaient souvent que des hommes dt ’
mentées par des contrats féodaux, et qu'elles figuraient sou compromis ou les créatures des principales familles du
vent dans les titres de noblesse des intéressés^). Phanar. Le Grand logothète bénéficiait de franchises ei de
Comme toujours dans le monde grec, les nouvelles for privilèges étendus, délivrait et scellait les lettres de nom!·
tunes générèrent l'amour des lettres, et il se forma autour nation des métropolites, archevêques et évêques, et super
du Patriarcal une hiérarchie des aptitudes, du savoir, qui visait tout, du temporel au spirituel. La plus haute dignité
tendit bientôt au mécénat. Les riches négociants grecs se civile de l'Église orthodoxe de Constantinople fut abolie
firent les protecteurs de la Grande Église, et fondèrent des formellement en 1865, mais continua néanmoins à être
écoles, modestes certes, mais nombreuses, et représentant exercée de manière honorifique pour ne s’éteindre qu'en
autant de foyers de l'hellénisme renaissant. El puisque le 1925 avec la mort de son dernier détenteur, un Arislarchi
Coran enseignait aux croyants le mépris des langues par (même si. depuis, il arriva qu'elle fut accordée une ou deut
lées par les infidèles, les Grecs du Phanar se firent les fois à titre honorifique).
interprètes et les intermédiaires des pachas dans leurs rap Cette dignité, qui était «chrétienne», ne faisait pas de
ports avec les représentants diplomatiques de l'Europe ses titulaires des dignitaires ottomans. Il en alla tout autre
chrétienne, et se rendirent, là aussi, indispensables. ment de deux autres hautes charges elles aussi devenues Ij
Tout ceci ne faisait toujours pas une aristocratie; il chasse gardée de l'aristocratie grecque du Phanar : celles dt
ia Ila il des titres et de l'éclat. Le meilleur moyen de s'en Grand Drogman de la Flotte et de Grand Drogman de la · i
procurer était de s'associer à la Grande Eglise, seule insti Sublime Porte.
tution grecque restée debout après l'immense bouleverse
ment où avait sombré Byzance. Dès la l'in du x v i p siècle
les hautes dignités du Patriarcat étaient accaparées par des L e Grand Drogman de la Flotte C) J
laïcs, attirés par les glorieuses appellations liées aux fastes
révolus de l'empire d'Orient. Les dignitaires phanariotes Directement subordonné au capudan pacha comman
s'organisèrent en deux classes de cinq membres chacune, dant de la flotte ottomane, le drogman de l’arsenal oo
désignées sous le nom de première et de seconde p e n la . drogman de la flotte jouait le rôle d’intermédiaire entre kl
La première classe, ou prétait formée
pachasduottomans et les habitants des îles de PEgee. A b tin
Grand logothète du Patriarcal, lequel supervisait l’adminis du XVIIIe siècle il adjoignit la presqu’île du Magne a ■
tration juridique, ecclésiastique et civile de la Grande Égli- sphère de responsabilités, après que cette presqu île eut et
détachée du sandjak du Péloponnèse. Le drogman αν
Hotte nommait les éparques (administrateurs locaux), Prc ,
(6) Ainsi, a Naples, une branche eleinte au \vn· siècle des Paterne, princes t vait les dîmes destinées au Trésor turc, tranchait cn
Sperhngj portail, entre autres nombre jx titres, celui de « barone délia Te π a Dogar dans les tribunaux grecs, et présentait au Divan les
di mar di Catania » par investiture féodale de 1423. Cela signifiait que le haron cta
titulaire des droits d encaisse du bureau des douanes du port. Les princes de Biscai quêtes des insulaires. C’est toujours lui q u i administrai
heritiers par tes femmes des tiuallcno, étaient en 140’ barons du fief « des ung organisait l’enseignement prodigué par les écoles
quatre· onces d'encaisse sur les ports de Val Ji Nolo». puis en 1422 barons «dx
surplus de Trapani et Μ.Ι/Λ Γ.Ι » Les prinecs de Villafranca, possesseurs d’une trei
1
assurait la liaison avec le patriarcat de C o n s ta n t mop
lame d autres litres, dont une dizaine étaient princiers ou ducaus. et du arandio: était tenu de résider pendant l'été à Naxos. Chio ou
palais Villatranca à Palerme. étaient aussi barons « de quarante onces sur les ports i
les mannes du royaume de Sicile». Les Galeiti, princes de Fiumesalato. etaiei
détenteurs d une vingtaine de titres dont celui de « seigneur de 51 onces sur les por O) Vas. Sfiroeras « Ο ι Δραγομάνοι ιοι· Ιτο λ ο ι. ο ' “ '•"■T ,'0 . i è»
cl chargements du royaume » Francesco PaternO C asteiao di Carcaci «C orpi drogmans de la floue. L'institution et ses détenteurs) Athènes |W. -
Histonae Gcncalogicae Sicihanac ». Rivisla Araldica, Rome. 1935, p. 209. 24S. 12' mimsimtion des colonies dcpcntkm du provdilcur de tïi llolK *
eien régime, du ministre de la marine.
131
lège de la Propagande de la Foi, destiné à ramener les peu- 123-151. et 1980 p. 63-8·*
Frontispice du chrysobulle du prince Grégoire Ghica. voïvode régnant Monastères du Mont Athos.
de Moldavie, daté du 20 nov. 1764 accordant au monastère de Precista.
de Roman, et à l'hôpital de Saint Sp>ndion. l'exemption d'impôts, Péninsule boisée, montagneuse et isolée, propice à la méditation snh
des vases en argent, des vêtements sacerdotaux, plusieurs domaines, taire, le Mont Athos était devenu dès le i.v siècle lun des principaux cm
des esclaves tziganes et le revenu de la taxe perçue sur la vente du bétail â très du monachisme et de l'activité religieuse en Orient.
trois marchés. lassy. Archives de l'Étal. Coll. Docum. P 340 39 Ses débuts historiques ont fait l'objet de légendes invérifiables · Daoh
ne, poursuivie par Apollon, s'y serait réfugiée afin de préserver sa vim
mté. Des prêtresses de Diane, vierges elles aussi, y auraient ensuite du
Monastère de Simonos Pétra. domicile. Plus tard. lorsque les apôtres se répartirent les régions du monde
pour aller prêcher le christianisme. ΓAthos fut dévolu à la Vierge Mine
en tant que lieu de pnère. Lorsqu'elle débarqua, les prêtresses de Diane
s'avancèrent à sa rencontre ; la Vierge, malgré que jusqu'alors elle n’eut
parle que l’hébreu, s'adressa â elles en grec, ce qui, plus tard, aux yeux du
clergé orthodoxe fut considéré comme tout à fait normal, le grec étant la
langue des chrétiens. La Vierge parla de son Fils, et l’assistance entendit
une voix céleste lui répondre, toujours en grec. C'était le Sauveur qui
disait à Sa Mère : « Dorénavant, celle Montagne sera votre jardin ».
Formé par la communauté de vingt monastères principaux, dont cer
tains étaient de véritables forteresses tenant sous leur autorité d'autres
monastères de moindre importance et de nombreux ermitages, le Mont
Athos était notoirement interdit aux femmes. Ses collections de reliques
étaient impressionnantes, et dépassaient de beaucoup tout ce qu’on pou
vait trouver de similaire en d’autres centres de l’orthodoxie. Les crânes
d’innombrables saints, la main gauche de saint Jean Chrysostome. le pied
droit de sainte Anne, le bras droit de saint Jean-Baptiste ainsi qu’une par
tie de son cerveau, une main de sainte Madeleine, un morceau de la chaî
ne de saint Pierre, un fragment de la Couronne d’Épines, des dizaines
d’icônes miraculeuses, faisaient pendant à d’autres objets offerts à la véné
ration des fidèles, comme par exemple une trentaine des graines apporte*
jadis à l’Enfant Jésus par les rois mages, ou les restes pulvérisés de deux
mille chrétiens martyrisés sous Dioclétien. Les tsars de Russie tentèrent
quelquefois de s’approprier telle ou telle de ces reliques, et les princes
roumains en faisaient venir, lors de grandes occasions, pour les exposera
l’adoration des foules.
Placé sous de tels auspices. le prestige de la Sainte Montagne alla
grandissant, selon une organisation demeurée inchangée à travers les
siècles. Les Turcs eux-mêmes n’y touchèrent pas, et Mahomet 11 concéda
à l’Athos un fimian reconnaissant tous les privilèges de ce haut lieu
l’orthodoxie.
Le Mont .Athos fut à certaines époques le promoteur d’une int<
activité culturelle de l’hellénisme, moins du fait de son organisât
farouchement conservatrice, que grâce à la personnalité de certains let
qui s’y retirèrent. Mais la suzeraineté ottomane, qui empêchait tout_A
loppement régulier de l’administration de l’Église, obligea les mon
quêter à l’étranger. Dès la fin du xvi* siècle, les tsars de Russie leur
mettaient de venir recueillir des fonds. Les souverains de Géorgie ni
des donations importantes, mais ce furent surtout les princes et
boyards de Valachie (ou « Hongrovalachie ») et de Moldavie qui.
moyen de dons continuels en terres et en argent, firent des PnnciÇJ
roumaines « la vache à lait de l’Église Grecque »(*). Les boyards moi<u
de la famille Costaki devinrent le soutien du monastère d’Esfigmcnou :
Callimachi, celui du monastère de Saint Pantélimon. Démètre Scar1?'
zarat phanariote des sultanes, paya en 1780 les dettes du monas c
Xénophontos, qui put ainsi refleurir. Dès le xn* siècle, les tsars de
(·) Cyril M ango, L'architecture byzantine. Paris 1981. p. 342.
133
fut du monastère de Ctailandar l’un des plus beaux de l'Athos.
avaient * . ^ j cmcura jusqu’à ce jour le monastère des Serbes ; les Samosmr'nCS P * >827 Stéfanak. Vogoridi. le futur hey de
Samos, réussissait a obtenir du sultan la levée du séquestre et l'Athos
SrJCC . ' r '.fire n t également à se maintenir, pendant toute la domination
Bulgares >■ ,^ ■.·, ] cp0quc actuelle, au monastère de Zographou. Par nreCA é k PCi 8 Î n \ q^e?UCSMnnéeS cncore Jcs Privilèges de r ’ancicn régi
me. Apres lh40, la Sainte Montagne allait être entraînée à son tour dans
O*101" 8 les Grecs profitant de l'affaiblissement du royaume de Géorgie,
contre; _ (gQ[ par |a Russie, s’emparèrent de l'Iviron, le mo- ém *·'1 Ή S nau° nauxclüe la suprématie des Grecs sur l'orthodoxie avait
jusqu alors empcche de se développer. La grande oITensivc russe visant .
annese | h[. ncns et en firent un établissement grec. La grecque Vassi-
substituer a la primauté du Patriarcat de Constantinople celle de 1 Église
"f^ lÎp o u se chrétienne d’Ali pacha de Janina, contribua au relèvement moscovite, débuta en 1844 au Mont Athos par un miracle bien nropre u
, '' - n.ittère de Kastamounitou. convaincre les esprits des préférences entretenues au Ciel envers les Slaves
JU ' \ ί lin du xviii· siècle, le Mont Athos. de meme que le Saint Scpul- Deux moines grecs déclarèrent avoir aperçu la Vierge, tenant un sceptre
] · monastère de Sainte Catherine, au Mont Sinaï, possédaient une royal, a demi-cachet par les nuages, appelant à elle tout te cortège des
CrC .„sc fortune terrienne dans les principautés roumaines et au Caucase, saints de I Athos. lesquels montaient vers elle en une longue procession ■
jmme v conunuels dcS souverains de ces pays, qui en avaient fait en letc, s devaient les saints russes, suivis des saints bulgares, puis des
ΙίΠ"Α h, ns dédiés » Les revenus de ces domaines partaient en grande par- saints serbes, et en dernier, des saints grecs. La Vierge avait même expli
deS ‘ Mont Athos ou à Jérusalem, et le reste servait à l’entretien des moi- que aux moines témoins de ce phénomène que «cet endroit vous appar
" f A , : , , venus sur place pour en assurer l'administration. L'influence de tient, mais c'est justement pourquoi il amoindrit le mente de votre ascèse
h corruption ottomane instaura une modihcation du régime en vigueur ( ar, tandis que vous vous trouvez paisiblement dans votre patrie, les Rus
luue-la dans ecs monastères, qui élan le régime cenob.ttque. ou pnerc et ses, nouveaux venus, endurent mille difficultés, et c'est ce qui les grandit
^ I se faisaient en commun Dans plus de la moitié des monastères, le aux yeux de la Justice Divine». Très curieusement, la Vierge avait oublié
cénobitisme fut peu à peu remplacé par l’idiorryihmie, régime sous lequel. de parler des saints géorgiens, dont te pays avait été annexé par sa « pro
\· * ènlion de certains services spécifiques indispensables au bon derou tégée» la Russie slave. Les Roumains n'eurent jamais à l'Athos qu’un
lement lu culte, chaque moine pouvait régler sa vie comme bon lu. sem- petit ermitage, le Prodrome, et c’csl justement lui qui bénéficia en 1863
htéi sans être astreint au vœu de pauvreté. Celte modification, en appa- des seuls subsides que la Roumanie décida d’accorder a la Sainte Monta
inodine permettait désormais aux moines grecs a sc consacrer à gne après la nationalisation des «biens dédiés» et l'interdiction d’utiliser
Pulminisiraiion Je leur fortune, grande ou petite. Dans de nombreux cas. le grec comme langue liturgique dans l'ensemble des monastères de Rou
“ moines indigènes furent refoulés par les supérieurs grecs dans des posi manie. En 1873 les autorités russes séquestraient à leur tour les «biens
ons subalternes. et l'installation a la tete des biens d Eglise en Serbie. dédiés » situés en Bessarabie cl au Caucase, pour n’en verser que deux cin
,..s Principautés roumaines, en Bulgarie, d une aristocratie coloniale quièmes des revenus à leurs anciens propriétaires. Le contlit diplomatique
à la fois ecclésiastique et usuraire n’alla pas sans susciter de grandes am- opposant le Mont Athos et le Phanar à la Roumanie apporta gain de
BΓ cause à celle-ci et marqua le point final de l'influence grecque au nord du
Π° 'fn 1748 le Phanar tenu de s'emparer des biens possédés en propre Danube.
mr les monastères roumains de Moldavie et de Valachic, en les déclarant Quant a la Russie, elle allait élever des bâtiments splendides au
m v au ssi «dédiés» a l’Athos et au Saint Sépulcre. Les mesures prises en monastère de Saint Pantélimon, devenu le « Roussikon » et tenter, par
. . ‘ „ar le prince de Valachic Constantin Handjerv se heurtèrent a une fécial donné à une visite officielle du grand duc Constantin, d'accentuer la
opposition telle de la part du clergé et des boyards roumains que le pnnee suprématie slave sur la Sainte Montagne. La révolution d’octobre allait
Alexandre Mourousi dût peu après annuler cette spoliation. ensuite donner à fimpérialisme moscovite d'autres sources d'inspiration.
ï a Guerre pour l'Indépendance de la Grèce amena pour la première
fois des troupes turques à l’Athos, avec pour conséquence un certain nom <") Vf T achhos, Controverses entre Grecs et Russes à l'Athos, dans «le
bre de pillages et de dégâts, et surtout la confiscation par la Porte de tous Millénaire du Mont Athos 963-1963», Bruxelles 1964 vol, 11, p 174.
Monastère de Dyonissiou.
134
politique extérieure de l'État, sans être seul chargé A
diriger. point de mire continuel des agents étranger la
pour le perdre, soit pour le séduire. constamment ohïîï
™ n,s ï u X r i Petd,S lre!r^ è m e S o n . maintenir d intrigues ou entouré d embûches, exposant chaque **
des contribuables à la Grande Egl.se non moins quau Tré sa fortune et sa vie. non-seulement par le fait desaffa^’
sor turc Le Phanar se trouva des lors engage d a n s L. mais encore par la haine, la calomnie, la corruption
conflits religieux qui se développaient jusqu en Onent l'assiégeaient, forcé qu 'il était de les écouter et souvenu
entre l'Église catholique et les puissances protestantes Les pactiser avec elles pour conjurer sa perte; c’était
relations entre les Grecs du Phanar et les diplomates hol homme n ayant jamais assez de prudence. d'aiguisemT
landais. le conllit entre le patriarche Cyrille Lukans et les d'esprit, de vigilance: passant sa vie avec des maîtres o u i
jésuites n'entrent pas dans le cadre de ce sujet II sufl.t de haïssait et que sa destinée le contraignait à Palier hunibl
rappeler qu'ils se situaient dans le contexte plus large de ment, comme moyen de les désarmer, de les diriger de t
Poftensive dirigée par Venise et les Habsbourg contre la dominer, bien que malgré son habileté il fut le plus iouven!
puissance ottomane, laquelle trouvait tout naturellement sacrifié par eux. pour racheter leurs fautes ! Eh bien 1ce
un allié important en la personne du patriarche orthodoxe. périlleuse s fonctions étaient vivement recherchées par rrulh
ennemi traditionnel du catholicisme. ambitieux, devenus bientôt autant de victimes. Disons-le
Les Grecs phanariotes surent profiter de la situation. aussi, les femmes surtout stimulaient l'ambition de leurs
Le précurseur de la puissance politique du Phanar lut maris ou de leurs fils dans ces dangereuses carrières A
un homme d'origine modeste, né à Chio, Panayoïc Nicou- l'appui de cette observation, on citait l'ambitieuse femme
sios, se disant aussi Mamonà. qui avait étudié a Padou-c d'un Callimaehi. répondant résolument aux craintes de ses
la médecine, les mathématiques et l'astronomie. Il com entours « Eh. qu importe notre mort, si nous dotons notre
mença sa carrière en négociant aux côtés du grand \m r famille de la dignité princière ! » (,0).
Küprüli la capitulation vénitienne en Crète et la cession de Avant de voir par quel biais les principales famille*
cette île par Venise aux Turcs (1666), Il obtint a celle phanariotes accédèrent à la dignité princière, il convient de
occasion qu'à la charge de grand drogman tussent ratta rappclier que. depuis la fin du xvn* siècle, les grands drog
chées les prérogatives suivantes : mans étaient présents à toutes les négociations diplomati
- les revenus de file de Mykonos. ques entreprises par l'empire ottoman désormais engagé sur
la pente du déclin et du démembrement. Ce déclin et ce
- l’exemption d’impôts et de droits de douane. démembrement, le Phanar le souhaita et l'encouragea,
- le privilège de n’être jugé que par le grand \izir. nourrissant toujours la grande idée de refaire de l’empire
- celui de se présenter seul devant le sultan, privilège turc un empire grec. Les grands drogmans présidèrent en
qu’aucun ambassadeur étranger ne put jamais obtenir. quelque sorte au recul de l'infidèle en Europe, et négo
cièrent plus de défaites que de victoires ("). Le premier
- celui de se faire accompagner, dans ses déplacements, de Maxrocordato. Alexandre, négocia la paix de Carlowitz
serviteurs a cheval portant un tapis de pnère. comme ( 1699) ; son fils, le grand drogman Jean, celle de Passaro-
cela se faisait pour les pachas. vit/ ( PI S) Ensuite, les revers militaires s'accumulèrent.
- enfin. le droit de porter la barbe H. Alexandre Ghiea, lequel conclut la paix de Belgrade (1739)
Vingt ans après, au cours d’une autre guerre qui oppo servit de bouc émissaire et fut exécuté. Jean Ypsilanti et
sa Venise aux Turcs, la guerre dite de Murée, la Sèrénis- Jacob Rangabé rédigèrent le traité avec la Prusse (1769)
sime à bout de forces avait fait appel aux duc de Bruns contre les impériaux ; Alexandre Ypsilanti conclut la paix
wick et à l'électeur de Saxe qui lui avaient vendu chacun russo-turque de Kaïnardji (1774), et fut le premier phana-
2 400 soldats. Pour assurer la liaison entre scs propres riote dont on put prouver l’entente secrète avec l’ennemi
commandants et ces mercenaires allemands, Venise recou russe. Des soupçons de même nature furent dirigés contre
rut une fois de plus aux nobles italo-gcrmaniques ci’Istrie et le grand drogman Alexandre Mourousi, qui négocia face
du TyroL les Borisi, les Brun, les Khuen von Belasi. ceux- aux plénipotentiaires russes les paix de Sistova (1791) et de
là mêmes dont les frères et les cousins, installés à Constan Jassy (1792). La collusion devint patente lors de la conclu
tinople, servaient à la diplomatie de l'Empire et de Venise. sion de la paix russo-turque de Bucarest (1812), que le
Les négociations de la paix de Carlowitz ( 1699) qui mirent grand drogman Démètre Mourousi paya de sa tète.
fin à cette guerre, mirent fin aussi au rôle diplomatique des D’autres grands drogmans avaient encore été mis à
catholiques au service de la Porte. Alexandre Mavrocor- mort : Nicolas Soutzo. en 1768, soupçonné d’avoir fomenté
dato, grand drogman de la Sublime Porte, obtint l'éloigne l’insurrection du Péloponnèse; et, en 1807, Alexandre
ment du comte Mamucca délia Torre. drogman à la fois de Soutzo, gagné par l’ambassadeur de France, le général
1empereur et du sultan, en sorte que le Phanar allait rester Sébastiani, aux plans de Napoléon (,2).
détenteur exclusif de cette charge jusqu’en 1821, lorsque Le plus curieux dans tout cela était que les Ottomans,
les contrecoups de la révolution grecque amenèrent l’exé incapables de produire des diplomates dignes de ce nom,
cution du dernier grand drogman. Slravraki Aristarchi. continuaient à recourir aux services du Phanar, et que ce
Suit-on ce qu'était un grand drogman de la Porte ? dernier, confiant dans la destinée de l’hellénisme et mépri
demandait en 1806 un diplomate français au service de sant les dangers de sa position, œuvrait inlassablement a la
Napoléon. C était un homme qui, eût-il été doué des plus dégradation des positions turques en Europe.
hautes facultés, aurait été encore à peine au niveau des Dans un empire ou les hiérarchies se signalaient par le
fonctions qu il exerçait. Responsable, et comment ! de la costume, l'apparence extérieure et l’appareil vestimentaire
du patriarche. « chef de la nation orthodoxe » ainsi qu^
ceux du grand drogman reflétaient l’éminence de leur po»·
« f E. ZAWios.pAPAZA»URiot. « Babel balkanique. Histoire politique des alp tion ; arborant la barbe et le kalpak (couvre-chef) dern
ParisUm ? p.nâi|d îCSU
| Bü^ ans voulait
** Vah,crs du Mondc Russc cldeSoviétique, Sorbor
ans 197... |47. pape «convenir les peuples l’empire turc au
lois renommes par tant de qualités célestes, maintenant tombés dans ridions
(10) Baron Prévost. «Constantinople en 1806». la Revue Je Paru. ^ )U
augmemer H o m b t d ^ S iU n U ic ^ f e r T * ^ * « adCP^ ‘ " Ι85Ί, P 168.
( 11) Pênclcs A rc. yroiouio . op cil. p. 166.
Mi v(^ r » d,p,riSC1 9 a T ? 8 'A * L ' EUr0PC ° r,fnlalC “ ,C r0lc h,S,0nque
(12) Jean FiLirn, « Rôle diplomatique des phanariotes». Pans 1901 ,P-
135
La* chaleau dus Sept fours, l'ancienne citadelle byzantine de Stron- celui-ci ne soit exécuté avec tous les siens, du sultan Osman II qui \
gylon, remaniée par l'empereur Jean VI Cantacuzène et appelée depuis fut étranglé en 1622, du prince de Valachie. Constantin Brancovan, prince
par les Grecs le Heptapyrghio. cl. par les Turcs Yédikulé Caddesi, était la du Saint Empire, avant qu'il ne fut également mis a mort avec ses fils De
prison d’État de l'empire ottoman Lieu de supplices et de mort pour une nombreux autres pachas, princes roumains et ambassadeurs étrangers,
longue séné de personnages historiques, le château fut, entre autres, le vénitiens, russes, etc. y furent emprisonnés.
dernier séjour de l’empereur de Trébizonde Alexis Comnène avant que
surés, habillés a la longue comme des pachas ils circu ransmit sa fonction à son gendre Alexandre Ghica, lequel
laient à cheval, entourés de gardes armes, seuls ch£ imenta les liens entre les différentes dignités détenues par
habilités dans Constantinople à porter des armes. Rep - es phanariotes. Il obtint du sultan que le titulaire de la
sentants de plus en plus influents d un groupe de pression harge de drogman de la flotte fut nommé uniquement par
au statut indéterminé, certains grands drogm^s siégèrent e grand drogman de la Sublime Porte* C’est lui qui négo
même au Divan impérial. Panayote Mamona fut surtou cia aussi en 1739 un pacte de famille entre les Mavrocor-
un habile manœuvrier qui, sans jamais oublier I hellé lato, les Ghica et les Racovitza, « afin que le pouvoir reste
nisme, s'appliqua à assurer au Phanar des avan âges oujours aux cousins germains » (l3). C'est effectivement ce
riels. Son successeur Alexandre Mavrocordato, homme jui allait être le cas pendant plus d'un siècle, et il suffit
>our s’en convaincre de consulter les tableaux généalogi-
exceptionnel, regarda plus loin dans 1avenir et ρπ P jues démontrant les liens de parenté entre les différents
emblème le phénix, l'oiseau du soleil qui renmssat ,
)rinces tributaires que le Phanar donna aux pnneipautés
cendres pour reparaître parmi les humains* C etal .
symbole du perpétuel renouveau et du destin d excep i > oumaines de Valachie et de Moldavie.
Les dirigeants de cette nouvelle classe en pleine ascen-
c'est-à-dire de la résurrection de la nation grecque e iion cherchaient à se composer des ascendances flâneuses,
l’immortalité de Byzance* Les premiers chrétiens n avaien ^orsque Nicolas Soutzo fut requis vers 1740 par le grand
ils pas, au plus fort des persécutions, peint image /izir pour donner son opinion sur le meilleur candidat au
phénix sur les murs des catacombes? :>oste de grand drogman, il vanta sa propre naissance et
Placé sous les auspices du phénix, et plus encore s chercha à démolir les prétentions byzantines des Ypsilanti.
ceux d'une effrayante vénalité, le Phanar « sortit de o Le chroniqueur Athanase Comnène Ypsilanti répondit que
bre, ne mit plus de bornes à ses visées » et passa a la roain a preuve de sa propre descendance des Comnène de Trébi-
mise sur une troisième haute dignité, qui allait aPP° . tonde se trouvait, selon lui, dans une chronique préservée
ses détenteurs les honneurs princiers* L’on sait qu il a ai lu monastère de Souméla. En fait, aucune des deux famil-
généralement trois générations pour taire une ïami n'était plus ancienne que l'autre, et les Mavrocordato,
noble. Il en fallut trois aussi aux phanariotes pour se cons
tituer en noblesse de la nation grecque asservie. Le gran (13) Nicolas Iorga. « Byzance après Byzance ». Bue. 1935. p 225
drogman Mavrocordato, qui avait succédé à Mamona,
13(1
I t* grand vizir ll>r;iliim Dnmad offrant a dîner ;ι l'envoyé extraordinaire de qui avaieni pris à la cour du sultan le surnom dlskender-
Hollande en présence du grand drogman de la Sublime Porle. Alexandre oglou, sc targuaient avec bien plus de raison du sang prin-
Càhica tt de Costaki ( ’uradja, drogman de Hollande. 117.VJ) Rijksmuseum,
Amsterdam eier qui venait de leur ancêtre Alexandre (« Iskender » en
turc) Ilias, l'un des derniers voïvodes de l'ancienne dynastie
de Moldavie ( 1 ).
( 13 bis) \ihimaMt· Comnène \ psilanii, op. eu., p 405
La chapelle de Sainte Hélène avait été érigée sur le lieu de la décou Maronites, Syriaques, Arméniens, Européens, dans l'attente du min
verte de la Sainte Croix sur laquelle avait expiré le Christ. Elle avait été traditionnel, lequel ne se produisait qu’une fois que le pacha de Jérusali
dédiée à Sainte Hélène, l'épouse canonisée de l’empereur Saint Constantin accompagné de ses gardes, se fut installé en face du Patriarche grec,
le Grand, sainte venant immédiatement après la Vierge dans la hiérarchie éteignait alors toutes les lumières ; d ’un petit orifice, placé derrière l’an
de l’Église orthodoxe. On pénétrait dans celte chapelle par un escalier sou surgissait alors une minuscule flamme, laquelle, transmise de cierge
terrain partant de l’une des parties de la cathédrale du Saint Sépulcre cierge, se répandait dans les mains de l’assistance saisie d’une grande
dévolue au clergé grec. Dans sa relation d ’un voyage au Lieux Saints, veur. Une fois encore, le témoignage de cet ecclésiastique non-orthod
Condition of lhe Greek Church, un pasteur anglais contem porain de David cherche à discréditer les Grecs et leur culte : « j’ai été témoin d’une a
Roberts, le révérend Waddington, raconte la célébration de la iete de la monie monstrueuse, dont les extravagances fournissent un exemple d<
Résurrection, à laquelle se pressait une foule de fidèles Grecs, Coptes, dangereuse propension humaine aux superstitions».
« \a Patriarche des Grecs » (d’après une miniature du peintre turc Levni, Le trône patriarcal offert en 1682 par le prince de Molda
Paris, Bibl. Nat.). Cantacuzène.
139
Les hospodurs
Le mre de hospodar lui donné par les chancelleries
européennes aux princes régnants tributaires du sultan qui,
à partir de 1711. gouvernèrent les deux principautés rou
maines au nom de la Sublime Porte. En effet, après celte
date, ces deux principautés ne lurent plus gouvernées par
des voï'odes issus des principales familles de l’aristocratie
des bovards roumains. Depuis que l’Autriche et la Russie
avaient étendu leur frontière d'Etat jusqu’aux contins des
principautés roumaines vassales de la Porte, les autorités
ottomanes constatèrent qu’à plusieurs reprises les voïvo-
des roumains avaient noué des relations étroites avec l'em
pereur L é o p o ld I et le tsar Pierre afin de se joindre à leur
politique anti-turque. On pensa â Constantinople qu’il
valait mieux s'assurer le contrôle des pays roumains en y
nommant directement des princes chrétiens sujets im
médiats du sultan. Les principales familles phanariotes
étaient là pour offrir les services et les garanties nécessaires.
Bien que la période « princière » de l’aristocratie pha-
nariote débute officiellement en 1711. la Moldavie et la
Valachie avaient déjà connu des règnes de voïvodes grecs
plus ou moins imposés par la volonté turque. Mais la
période phananote, en tant qu'institulion effective du
monopole grec sur les principautés roumaines date de
Ι 7Π, après la défaite russe de Slànilesti. lorsque le prince
de Moldav ie Démet ri us Cantémir se réfugia en Russie
caché dans la calèche de l'impératrice Catherine et après
que le prince de Valachie Constantin Brancovan eut été
décapité a Constantinople pour avoir trop correspondu
avec les Autrichiens.
Le véritable litre de ces « hospodars ». celui qu'ils
se donnaient dans les actes officiels et qu’on leur donnait
dans les cérémonies, était celui vies anciens princes rou
mains dont ils avaient pris la place, le litre de voïvode. A
ce titre les princes du Phanar adjoignirent le qualificatif
d hégémone et un cérémonial d'inspiration byzantine.
La cérémonie d'investiture d'un hospodar phananote Mont StnaT, Iæ Monastère de Sainte Catherine (d'après David Roberts.
évoquait, par sa durée, celle du sacre des empereurs byzan op. cit,).
tins. Le patriarche, entouré do quatre archevêques métro
politains choisis parmi les membres du Saint-Synode rece
vait le nouveau prince tributaire dans le sanctuaire de la Auréole par les souvenirs bibliques liés à l'exode d’Egypte, le Monas
Grande Église, lui posait le front sur la table sainte et tère de Sainte Catherine au Mont Sinaï était, avec, le Saint Sépulcre et le
Mont Alhos, un autre haut lieu de l'orthodoxie. Éngé en «des solitudes
lui couvrait les épaules de Yhonwphore, tunique de céré augustes », sur le lieu meme où le buisson ardent était apparu aux yeux
monie réservée aux grands dignitaires ecclésiastiques et que émerveillés de Moïse, le monastère était entouré de montagnes non moins
les empereurs de Byzance, bien que laïques, portaient à vénérables. C'était sur le sommet de l'une d'elles qu'au vi* siècle, sous le
règne de l'empereur Justinien, des anges avaient déposé le corps martyrisé
l occasion de la communion. Le patriarche bénissait en de Sainte Catherine d’Alexandrie, la fiancée supposée de Jésus Christ,
suite le prince, récitait les prières sacrementelles et l'oi morte sous les supplices plus de quatre cents ans auparavant,
gnait du Saint-Chrême. Le monastère de Sainte Catherine, bien qu'ayant tait sécession en
1682 par rapport à l'autorité du Phanar, continua toujours à bénéficier du
Le lendemain, accompagné du grand drogman de la soutien financier des voïvodes des Principautés Roumaines.
Sublime Porte et des dignitaires grecs, le voïvode hégé- Cette gravure, œuvre elle aussi de David Roberts, nous montre I édi
mone se rendait à l'invitation du grand vizir, au Divan. Là, fice tel qu’il se présentait, intact, après des siècles de domination arabe,
puis ottomane. Depuis, la cour intérieure a été encombrée de bâtisses
assis chacun autour d’une table séparée, le groupe des
utilitaires.
dignitaires grecs et celui des dignitaires ottomans, prenaient
part à un festin. Le voïvode hégémone était ensuite reçu
par le sultan, qui ne lui adressait pas la parole en cette
occasion. U était revêtu du caftan princier fait de pelisses lit à son tour la formule suivante: «Je promets, au péril
précieuses et orné de joyaux, et se couvrait de la Kit ko, - ma vie et de ma tète, de déployer tous mes efforts au
haut bonnet princier décoré d'une aigrette de plumes ornée rvice du très juste et très gracieux sultan, l'ombre de
e diamants. Le grand vizir lui disait alors, de la part du ieu sur le monde, tant que Sa Hautesse ne détournera pas
su tan. « Ta fidélité et ton sincère attachement étant par regard au dessus du néant de son serviteur (u) ».
venus aux oreilles de Sa Hautesse, il veut bien t’en récom Ensuite, toujours comme à Byzance, le voïvode hege-
penser en te conférant la principauté de Valachie. Ne ,one s’inclinait par trois fois et se retirait a «rolons. Arn-
dama>s de l'obéissance que tu Lui dois. Protège et : dans la cour intérieure du sérail, il entfowchait un che
ends le pays qui t'est soumis et prends garde de violer il de parade richement carapaçonne, autre c
éeo |outr°Passer les ordres sacrés ». Le voïvode hégémone n, contrepartie orientale de la haquet.ee blanche Odette
pect 31t CCS f>aro*es avee les marques du plus profond res-
u ' Prosternait aux pieds du sultan comme autrefois ,14. ΤΙΡοΟο* . U» M ivre*»·· P.n. 1)09. P- » . « · "»· '»■
c ontes aux pieds de l'empereur byzantin et pronon-
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■rnx rois de Naples, par le pape, lors de leur couronnement, sacramentelle « Moi, par la grâce de Dieu
régnant... ». ’
nmx co rtc ces sortaient ensuite de la cour du sérail , I un.
dirige par Paca des janissaires et le grand vizir, se rendait a Une nouvelle cérémonie d’intronisation calouAe
la SubFime Porte: l'autre, dirige par le nouveau prince et les anciennes coutumes des pays roumains se fBr
notables grecs, se rendait au Phanar, pendant que la alors dans l'église métropole de la capitale. Ù m é u S î 1
musique impériale. par une faveur spéciale, exécutait des entoure des eveques. 1 attendait sous le porche portait aÜ
marches militaires turques. , croix et des icônes. Après avoir baisé les évangiles ,
Le lendemain, un aga sc rendait auprès du voïvode vode et son cortège pénétraient dans l’église au son des 1
pour lui remettre les insignes du pouvoir: le ou
s a n d j a k ,
ches de toute la ville. Le métropolite faisait faire au voft
étendard, écarlate, et les trois (queues de cheval)
t o u g h
de le tour de !a Sainte-Table, par trois fois, en chanbmi
tressées en panache et suspendues par des agraphes d ar « Isaïe, réjouis-toi ». Agenouillé devant Piconostase le wf
gent au haut d'une lance de bois. . vode écoutant les prières sacrées, pendant que le derri
Le voïvode restait encore un mois a Constantinople. entonnait le « Kyrié eleison ». Ensuite, le métropdS
pour tenir trois divans de justice et surtout pour amasser oignait le prince de l’huile sainte, sur le front, les lèvres, U
les sommes nécessaires au paiement des dons destinas au poitrine et la paume des mains, en prononçant la formule
vizir et aux pachas qui avaient assure sa nomination. Le grecque «A xios» (Il est digne) et présentait le prince,
caractère vénal du système d administration ottomane debout, à la foule. Le chœur chantait alors «Axios» à
s'affichait alors en plein jour. Prêteurs d'argent surgissaient plusieurs reprises, pendant qu'un diacre s’avançait ’en
de tous côtés, sachant qu'ils seraient remboursés grâce aux criant « Que Dieu accorde longue vie au fidèle ami du
terribles taxes que tout nouveau voïvode s'empressait de Christ, souverain de tout le pays, le voïvode, ainsi qu’à son
demander aux contribuables des principautés. Les diri épouse dévouée et à ses enfants».
geants de l'église grecque n'étaient pas les derniers à offrir L'investiture civile avait lieu le même jour devant le
de l'argent, et les zarafs grecs ou arméniens, se pressaient conseil des boyards. Le divan-effendi, fonctionnaire turc
autour du nouveau prince. venu de Constantinople, lisait le firman impérial, que le
Une fois que tous les rites de la corruption eussent été grand postelnic (ministre des affaires étrangères), boyard
accomplis, le voïvode hégémonc. accompagné des vœux de grec, traduisait en roumain. Le divan-effendi couvrait
la nation grecque, et à la tète d'un imposant cortège turco- ensuite le voïvode du caftan princier, l'aidait à prendre
byzantin, prenait le chemin de sa principauté roumaine. place sur le trône, et le proclamait prince de Moldavie ou,
Arrivé dans sa capitale, il se muait «d'esclave du si la cérémonie avait lieu à Bucarest et non à Jassy, prince
sultan» en despote quasi-absolu et arborait les insignes du de « Hongro-Valachie », rappel d'un très ancien titre des
pouvoir monarchique chrétien : son blason était surmonté voïvodes de la Valachie médiévale. Enfin, selon un ordre
d'une couronne, ses actes commençaient par la formule de préséance dûment établi, les boyards défilaient pour
baiser la main et le pan du caftan princiers.
Le soir il y avait bal à la cour, bal que les visiteure
Héraldique phanariote.
autrichiens ou français trouvaient étonnant, puiqu’on y
U Frontispice d'un chrxsobulle du prince Grégoire Ghica. voïvode de dansait les rondes paysannes traditionnelles des Rou
Moldavie, déc. 1755. concédant a ses deux fils les bevzadés Démetre et mains (,5).
Alexandre, le domaine de Hotâmiceni en Bessarabie, restitué par ta Russie
après la signature de la paix russo-turque. Écu de la Principauté de Mol Cette description de cérémonies princiéres ne doit pas
davie ; support : deux lions alTronlés. lassy. Animes Je l'État, col! Joe. faire oublier que le règne de ces voïvodes était éphémère.
parchemins P. 340/U 4 La rotation des règnes et le changement des princes -
2) Frontispice d'un chrysobulle du 17 janvier 17-19 par lequel Gré comme ceux des patriarches et des vizirs - permettait au
goire Ghica, voïvode régnant de Valaehic, décide que les émoluments des fisc ottoman de renouveler ses exigences à chaque nouvelle
professeurs de grec de, l'Académie Princicre soient payés sur les revenus nomination. Mais de nombreux voïvodes régnèrent plu
concèdes aux prêtres. Écus accolés des deux Principautés. Cimier: couron
ne â sept perles. Supports: deux anges byzantins portant l'un lepéc, l'au sieurs fois, mettant ainsi en place une administration cen
tre le sceptre. Bucarest. Archives Je l'État, coll Jipl. 21 tralisatrice, et d’autant plus efficace que le même prince
3) Acte de chancellerie du prince Alexandre Mourousi, voïvode hégé pouvait régner alternativement en Valachie et en Mol
monc de Valachie, 1 sept. 1793. Écu unique renfermant les emblèmes des davie (,6). JH H
deux Principautés Roumaines. Support : deux aigles stylisés tenant l’un le Entouré d'une garde armée de deux cents Albanais
sceptre. 1autre I epee. Couronne à cinq perles. Ornementation florale de
style ottoman. Bucarest. Archives Je l'Etat, coll. parchemins 69. orthodoxes (les « amaoutes »), adulé par une clientèle
4) Pièce du service de table armorie utilise par le prince Grégoire venue à sa suite du Phanar, revêtu des attributs du JP°uV<^
Ypsilanti, ministre de Grèce à Vienne 1880. Athènes, collection C. Λ’ico- princier, le voïvode hégémone se débarassait des signes dp
louJi. servitude que lui imposaient à Constantinople les besoins
5) Détail de cette meme pièce. de sa politique. Un ennemi des phanariotes à laissé de ces
j * · ■A . ·f .. ^ ^ prince Grégoire Ghica, voïvode
princes un tableau malveillant, mais véridique: «devant
hcgemonc de \ alachte, 10 nov. 1735. Écu portant les emblèmes réunis des les boyards prosternés et baisant le pan de sa robe, l wwpp*
Principautés de Moldavie et de Valachie. Listel orné de l'inscription, en dar marchaii les yeux fermés à demi, figurant une surdité
caractères cyrilliques « Moi, Grégoire Ghica voïvode, par la grâce de Dieu qui le dispensait de répondre aux requêtes em barrassantes.
pnnee de Valachie ». Les miniatures encadrent les armoiries représentent
des saints martyrs de l’Eglise orthodoxe. Bucarest, Archives de l'État coll et ne parlait qu'à mi-voix sur un ton de douceur (jflectêe.
Sceaux 66. Maniant son chapelet de prières, soutenu aux a ise lies par
7) Frontispice d'un chrysobulle de 1731 du prince Miche) Racovitza
voïvode régnant de Valachie, accordant un don au monastère de Cotro-
cent, a Bucarest. La miniature est décorée d’un ornement floral encadrant (15) Blancard. op. cit. p. 95-97. “
M .de,UXDCUS xeun,s des P n n c i Pautcs. La majuscule 1 (pour « Io voevod» (16) Ainsi Grégoire Ghica qui régna trois fois entre 1726 et
Mavrocordato. dix fois entre 1730 et 1769. Ces multiples chang^teMS ^
S ' c P,îince) soutenue par l'aigle byzantine. Bucarest. Archives de n'avaient d'autre sens, dans l’idée de la Porte, que le transfert diin _. Μ|. &
t Etat, coll. parchemins 15.
capitale à l'autre. Mais aux yeux des plus ambitieux des princes du r ’^
*>S.ceau * ^ icîlel Soutzo> prince régnant de Moldavie. Reproduc Mavrocordato. les Ypsilanti, ces règnes alternatifs laissèrent entrevoir ta re ^
tion photographique agrandie 3 fois. Collection de l'auteur. deux principautés sous une même couronne. Ils utilisèrent àa cette O unn » ■ em
cmblê-
blè-
héraldique en accolant les armes de la Valachie et de la Moldavie sur mC
èm £
e Je
9) Pièce du service de table armorié du prince Constantin Caradia mes et sur leurs portraits ____
I _____ officiels,
_ le tout_____
______ timbré
_____d'une couronne unique, ."nnctèi*
____ _________ ηοηα4ΐί
ministre plénipotentiaire à La Haye. Paris, collection E Secrétan. deux moitiés d'aigle, comme une aigle byzantine écartelce. A I * J L ippe*
10) Détail de cette même pièce. de Vacaresti
esti, près de Bucarest, édifiée par les Mavrocordato, l’aigle bu. P
raît ouvertement.
Nicolas Mavroyeni. prince de Valachie, entoure des bovards du Conseil reunis au relaie ^ n
l'irman d'investiture (d'après un tableau se trouvant dans la maison Mavimcm ^ Vires ^ Γ η», Cm' nd· eî voye J u sultan lire le
Roumaine de Bueares, e, au Pa,narèa°G ^c d lsîaTbuh ^ "gUrem * rAcadémie
Société phanariole dansant la rmnuika au von d'une cornemuse, par V an- Les danses vainques ont un air de langueur, soutenu d’une mélodie simple
mou i\ (Amsterdam, Riiksmusettm). et monotone: on se tient par les bras en les élevant, on fait un pas en
avant et un autre en arrière ; pendant trois quarts d'heure, c'est toujours
^ clic ébauché Ju peintre flamand Jean-Baptiste Xanmuui représente oui ou non » Çk
une assemblée phanariote se divertissant dans un bois aux environs de
Constantinople. ( était l'époque où, en Europe Orientale, en Hongrie* en Même impression Je volupté dans les souvenirs du prince de Ligne,
Pologne, en Russie, la noblesse pratiquait encore les danses paysannes* qui poussa le plaisir jusqu’à donner lui-même une tète, ou il reçut ses
qu'au siècL suivant elle allait délaisser au profit Je chorégraphies nouvel invites habille à la hovarde et où deux cents convives dansèrent la
les plus conformes aux modes de l'Occident. pyrrhique et d'autres rondes grecques et moldaves.
IX ^ descriptions littéraires de ces divertissements nous ont etc laissées « L ’âme sensible au divertissement est ouverte à l’amme et à toutes les
tant par les chroniqueurs roumains des cours phanariotes, que par les vertus. Ce n étaient que danses a la grecque, voluptueuses à l'excès; que
voyageurs français ou allemands qui visitèrent ees cours. Le comte de fêtes, que spectacles... Les apparences Je la guerre n'enipéehaiem point
Salaberry, qui se trouvait a Bucarest à la veille de la révolution grecque* tout lassv de se divertir et d’aller, le jour de mon arrivée, à un feu d'arti
fut témoin des tètes données à la Cour de lassv en pleine guerre russo- fice dans un bots romantique (**).
turque, par le prince Constantin Mavrocordato :
« J ai assisté à un bal où j ai vu des danses grecques, moldaves, vainques (*) Le comte de Su vri-krv E s sa i* s u r (a V a iu e h ic ei la M o ld a v ie th é â tr e J e
turques toutes semblaient n'avoir d'autre objet que la volupté. On l'in su rre c tio n d ite d 'Y p s tlü n ti, Pans 1821. p 42
tient par la main pour ne plus se quitter; on fait quelques pas en ror (**ï Prince de Ligne, M é m o i r e s e t m é l a n g e s h is to r iq u e s e t litté r a ir e s . 1, Pari;,
mais vis-à-vis l'un de l'autre; on se fait des mines, on se quitte, on 182'. p. 216 et II, Paris IS2', pp 390-3%. Les textes ont etc écrits une quaran
retient, on se rapproche, je ne sais comment ; on se regarde, on se devir taine d'années avant leur publication.
146
La famille du prince ^ psilanti accueillant des visiteurs devant sa résidence auquel ils sont rendus. Ce n'est point sous un gouvernement despotique
qu’il est permis de braver l'envie. Tout est mystérieux dans leur luxe et
sur le Bosphore. D'apres Antoine-Ignace Melling, \ oyage pittoresque de
dans leurs plaisirs. Lorsque dans leurs kiosques fleuris, mollement couchés
Constantinople, II. Pans 1811). sur des sophas. couverts de châles de cachemire et appuyés sur des cous
sins de brocart, ils contemplent les mouvements de la mer et les beautés
Le village de Thérapia, non loin de Constantinople, était devenu un du rivage, des treillis de bois appliqués à leurs fenêtres les dérobent aux
lieu de villégiature pour les pachas en disgrâce, les princes grecs exi es, es regards des curieux. C’est la crainte qui leur répète ce conseil du sage :
banquiers arméniens a la recherche du calme. La gravure reproduite ici est ache ta vie ».
Les princes grecs, c’est-à-dire ceux qui ont exercé dans la Moldavie et
extraite de l'album du peintre français Melling, où elle porte le numéro Valachie une autorité pleine de vicissitudes, lorsqu'ils sont déposés,
37. Les commentaires qui l’accompagnent, ainsi que ceux expliquant a nnent dans le beau village de Tarapia. La vanité, trait dominant des
gravure qui la précède, prouvent que la villa de gauche représenté a ;cs, meme depuis leur asservissement, suit ces princes jusque dans leur
demeure de la famille Ypsilanti. que 1on voit assemblée sur e quai, 1; ils s’entourent de tout ce qui peut retracer les honneurs dont ils ont
accueillant un visiteur. La villa du fond était celle de la famille Mourousi, i, se font appeler Altesse Sérénissime. l.’un d'eux, le prince Ypsilanti,
villa qui fut confisquée en 1812 par la Porte et donnée a I ambassade it la destinée excita pendant quelque temps l’intérêt de plusieurs cabi-
d'Angleterre. Aucune de ces demeures n’existe plus. Les jardins son a s de l’Europe, avait à Tarapia une maison de campagne assez célèbre
l'abandon. . _. . ■la belle position de son jardin et de sa terrasse ; qui offrent à toutes les
Voici le commentaire dont le peintre lui-même laisait accompagner
ares du jour des ombrages délicieux...
représentation de ce paysage ; Depuis la défection du dernier prince de cette famille, qui a pris parti
« Des lieux si favorisés du ciel semblent laits pour conduire à 1 oubli des ur la Russie et s'est retiré à Saint-Pétersbourg, le Grand Seigneur a
projets et des chagrins de l’ambition. Heureux ceux dont une disgrâce, ifisqué ses biens et a donné son habitation de Tarapia au général Sébas-
lorsqu'elle n'est accompagnée ni de supplices, ni de c o n f i s c a t i o n de biens, ni pour servir de demeure aux ambassadeurs de France, qui y font leur
permet de venir oublier ici les frequentes révolutions du Sérail idence pendant l'été ».
dent bien de compromettre par une dangereuse ostentation le bon eur
148
dans les pages les plus glorieuses de l'histoire du pcUD,
Ces, à ce P ™ P « ^ , u U« * 'laPt i f ' ' d u P^uvÔif.'' ta grec, encore que ni les Serbes, ni les Roumains n’cuv*nt
voulu faire leur révolution au bénéfice et sous la direction
S A T d o ^ ï ï i o f X V a ” Pris de le « * » » * ; d’Ypsilanti et d’autres dirigeants du Phanar. Lorsque chi"
S îîÎi-n i bien Plus les phanariotes que le des.r d amasser guerre prit fin, il y eut un royaume de Grèce nouvellement
de Srecnt(») La vie ne valait la peine d être vécue que s. créé au bénéfice d une dynastie bavaroise, mais il n \ cm
elle é S i couronnée Par la gloire de Pautonte s u p r ê m e , plus ni drogman de la flotte, ni grand drogman de la Su.
n L e pour peu de temps. Rien n est trop cher pour repo blime Porte. Bien que le Patriarcat orthodoxe eut garde son
ser même décapité, dans une sépulture ornee de I inscnp-
lion du titre de voïvode. du blason princier et du sceptre église, son Grand Logothcte et son administration au
acheté à prix d'orà Constantinople ». , . . Phanar. la plupart des familles phanariotes avaient fui Λ
Ces rêves et ces désirs de domination linirent dans un Russie, en Grèce et dans les principautés roumaines.
bain de sang. Les campagnes de Napoléon a travers Eu Les classifications historiques assignent comme fin de
rope les nouvelles idées d'émancipation des peuples. la l'époque phanariote l’année 1821. L'on ne s’est donc pl^
mode romantique des sociétés sécrétés avaient fait naître en beaucoup soucié des épigones du Phanar restes sur place
1814 à Odessa, sous le patronnage occulte des autorités après cette date, alors que leur histoire n'est que la copie
russes, une sorte de conspiration patriotique de mar presque conforme de celle de leurs prédécesseurs. Les
chands grecs, la « Philiki Hétairia», autrement dit «La mêmes causes (l’incompétence et la corruption de l’admi
Société des Amis». Cette société secrète, que d aucuns nistration ottomane) produisirent les mêmes effets (la
confondirent avec la franc-maçonnerie, s'étendit rapide mainmise des Grecs sur d'importants rouages de l'empire).
ment à travers toutes les communautés helléniques répan I) y eut bien sûr quelques différences, la plus notable étant
dues dans plusieurs centres commerciaux d'Europe, avant peut-être celle qu'avant 1821 les facteurs politiques l’em
que certains dignitaires du Phanar ne s'y rallient à leur portaient sur les incidences économiques, alors que. au
tour. Sa présidence lut conliée en 1820 au prince Alexan cours de la période suivante, et notamment après 1853, les
dre Vpsilami qui voyait surtout dans la société des Anus opérations bancaires dictèrent les decisions politiques. Pour
un moyen de refaire Byzance : d'autres, tels les archontes le reste, ce fut pareil : oppression fiscale des provinces tri
de la Grèce continentale, pensaient que cette société se butaires, intrigues de sérail, favoritisme, luxe des pachas,
crète les aiderait à prendre, sur le simple plan local, la machinations des grandes puissances avides de s’approprier
place des Turcs: d'autres phanariotes enfin, tels Alexandre les dépouilles de la Turquie, promue au rang d’homme
Mavrocordaio. voulaient une sorte de révolution destinée à malade de l'Europe. Seule la Russie changea d’outil: au
faire naître un état grec constitutionnel, à l'occidentale. Le lieu de se faire, comme par le passé, le défenseur de
détonateur de ces tendances diverses tut la révolté d' Ali de l'orthodoxie et des Grecs, elle changea l'arme d’épaule et
Tébélén, pacha albanais de Janina. contre le sultan ; cette avança sous le couvert du panslavisme, à la fois contre les
révolte n’avait rien de romantique, ni n'était liée à l’Hetai- intérêts helléniques et contre ceux du sultan.
rie. Mais elle fil éclater une autre révolte, lorsque l’évêque Les Grecs du Phanar mirent un quart de siècle à se
de Patras, Ghermanos. appela la nation grecque à secouer remettre de la saignée provoquée par la révolution de
le joug ottoman. Les princes Alexandre Ypsilanti et Geor 1821. Les grandes familles avaient fui et. à deux ou trois
ges C’antaeuzène, officiers russes, à la tête d'une armée exceptions près, il ne restait autour du Patriarcat que des
grecque entraînée en Russie, pénétrèrent en Moldavie et Grecs d'humble naissance, courtiers et hommes d’affaires
lancèrent de leur côté un appel à la révolte des chrétiens de moindre rang, habitant non plus le Phanar, ghetto
contre le sultan (21 avril 1821). Les Turcs ripostèrent en déchu, mais l'ancien faubourg génois de G alatap) de l’au-
organisant les massacres des principaux dignitaires du tre côté de la Come d’Or, ou les yalis situés plus au nord,
Phanar. sur le Bosphore même. Autour de Nicolas Aristarchi.
La plus illustre des victimes fut le patriarche Gré grand logothète du Patriarcat, de Stéphanaki Vogoridi,
goire V, accusé d'avoir facilité la fuite en Russie des prin familier de l'ambassade d'Angleterre, s’étaient groupés
ces Mourousi, d'avoir couvert les liaisons de l'Hëtairie avec d’autres Grecs du Phanar, hommes nouveaux, les Cara-
la famille Mavromichali et d'avoir correspondu secrète théodorv et les Musurus pour la politique, les Baltazzi, les
ment avec les princes Ypsilanti. Il fut pendu à la porte de Zarifi. les Eugénidi pour les affaires d'argent. La vieille his
son église du Phanar (22 avril 1822). Le grand vizir vint toire recommença. De 1828 à 1861 le médecin des sultans
contempler le cadavre en silence, puis le fit livrer aux juifs fut un phanariote, Stéphane Carathéodory. Son successeur
qui ie traînèrent dans les rues boueuses d'Istanbul avant de dans cette fonction fut un autre phanariote, Alexandre
le jeter au Bosphore (Ι?). Des chrétiens pieux l'en retirèrent Mavroyeni. '" 3 B s 3 „H
nuitamment et firent en sorte que les funérailles du patriar L'Angleterre, qui avait besoin, face à la Russie, dun
che fussent pompeusement célébrées à Odessa. allié solide sur la route des Indes, voulut mettre sur pied
Douze évêques de l’entourage du patriarche périrent un empire ottoman réformé, puissant, au sein duquel les
egalement, de même que d'autres évêques, à Salonique et différentes nationalités vivraient en harmonie. L on ti
Andnnople, et de nombreux dignitaires du Phanar. appar signer au sultan l’édit dit de Giithané. destiné à assurer
tenant aux iamilles Negri, Mano, Callimachi, Handjery, l égalité des droits entre tous les sujets, quelle que tut leur
Mourousi, Aristarchi, et à d’autres encore (2é). confession. L'administration de l’empire se remplit e
Par ces mesures, la possibilité d'un soulèvement à fonctionnaires Grecs, Arméniens, catholiques, juifs, ® c0/ e*
Constantinople même, centre de la servitude hellénique du titre d'effendi, et, plus tard, de celui de pacha. Les P
était brisée dans l’œuf. nariotes profilèrent de l’occasion pour obtenir une digm
La guerre de I Indépendance de la Grèce, qui souleva princière : le protocole de Londres, signé le 11 décem
ant d enthousiasme dans les milieux de l’Europe libérale, 1832 entre la Turquie, la France, l’Angleterre et la “ us*. ’
lesquels confondaient un mouvement d’émancipation na garantissait, entre autres, la sécurité des Grecs de Turq ’
tionale avec les révolutions sociales d’occident, s'inscrit et assurait leur rentrée au pouvoir. On imagina a
1902," p* L V °laC llJÎU,A' “ Documen,e Priviloarc la Tamil,a CaUimach, », I. Bucresl (27) Le groupe de pression financière de ce qu'il ftil convenu d
banquiers de Galata » n’ciait pas composé que de Grecs, mais aussi ^c * |L-,
(25 b i s )George F inlay , op. cil., VI. p. 187. cuise (les Atléon. futurs cormes pontificaux), arméniennes tics JJ1 . ftitui*
U6, Théodore Blanîaro , « Les Mavroyem », II, p, 179-184 Hogos, les Allahverdi, les îssaverdens, les linghir). juives (les
comtes italiens). Mais les Grecs tenaient le haut du pavé,
149
Its princes de Saine*
çt-'ohane Vogoridi* 1835*1852.
ambassadeur à Londres, le prince Vogoridi furent ses ογλ.
Alexandre Callimachi. J852-1854. Auparavant ministre de la Porte M a i la m o i de r 'S hSHrt° U,J e der™ r’ « P ™ ecteT rs^
1/indres d a Pans, ct eflsulte ambassadeur a Vienne, il était le fils de oh V r n d Rech,d Pacha- en 1857, sembla sonner le
LoHaie CaJlimaki. pnnee de Moldavie, exécuté par les Turcs en 1821..
^ J c a n Ghica, 1854-1858t neveu des princes régnants de Valachie du man L i’n n i e Cr PÎ anaT le le Souvemement otto-
■ nom connu pour le rôle qu’il joua plus tard dans la politique et les P ^ li/ p -Call,mach,‘ ambassadeur de la Sublime
roumaines Devint ministre de Roumanie à Londres. Porte a \ ienne. écrivit alors à son coreligionnaire Constat*
^ Miluade Uisttrchi. 1858-1866, fils du Grand Drogman exécuté en Un Musurus, ambassadeur de la Sublime Porte a LondSs-
1821 ; frere du Grand logothete du Patriarcal et du ministre de la Porte à " Rrech,d P.acha mort, les chrétiens ont perdu leur p i -
Berlpa0j0 Musurus, 1866*1872, frere de Constantin Musurus. lequel était TL
^iH
Ifj#f·^J9l4A* jk p ^i'ËYvont revenir sur eux. Je
4M»»«Adeijr de la Porte a Londres et gendre de Stéphane Vogoridi.
y>us engage a user de toute votre influence pour intéresser
Consianl.n Adoss.dév 1872*1874 et 1878-1884. le gouvernement anglais en leur faveur; ce que
Constantin Pbotiadés, 1874-J 878 Frère de Jean Photiadés, ministre m efforce defaire a ien
V
». Musurus, qui pour
dc la Porte a Rome, autre gendre de Stéphane Vogoridi pour sa famille le futur trône de Bulgarie, jueea utile de
Alexandre Caraihéodori. 1884-1894, représentant plénipotentiaire de communiquer cette lettre au gouvernement ottoman.
la Porte auprès du Congres de Berlin, gendre de Paolo Musurus. Neveu
par sa mère d’Alexandre Mavrocordato, héros de la guerre d’indépendance Callimachi fut écarté du service diplomatique, et ce fut
^ Stéphane Musurus. 1896-1899, ensuite ambassadeur de la Porte à Ia création au cours de la même année de la Banque
Rome el vizir turc Fils de Constantin Musurus. impériale ottomane, grâce notamment au concours des
Alexandre Ma*ro>eni. 1902-1904. petit-neveu du prince de Valachie
du même nom Ensuite ministre de la Porte à Washington et ambassadeur Ballazzi et des Zarifï, allait signifier le début d une extraor
à Vienne , dinaire participation du Phanar à la ruine financière de la
Constantin ( arathéodori. 1906 Fils d Alexandre Carathéodori. Turquie. En 1854, la nouvelle banque Zafiropoulo et
Zarifi avait assuré l'approvisionnement en charbon de la
flotte anglo-française au cours de la guerre de Crimée. En
1857 la même banque prenait à ferme les grandes mines
de houille d’Eregli (l’ancienne Héraclée du Pont). En 1864
les banquiers de Galata fondaient la Société Générale de
l'Empire Ottoman, destinée à compléter, au moyen d'in
vestissements commerciaux et industriels, les activités de
type classique de la Banque Impériale, puis, en 1865. le
Crédit Impérial et Commercial. Grâce à ces trois établisse
ments, les banquiers de Galata monopolisèrent la plus
grande partie du commerce et des affaires bancaires de
l'empire agonisant, dont ils assuraient la liaison avec les
représentants de la haute finance internationale et la
conclusion des emprunts sur les places étrangères. En 1878
Alexandre Carathéodory était chargé de la tâche ingrate de
représenter la Turquie vaincue par les Russes au Congrès
de Berlin, ce congrès qui sanctionnait la création de la
principauté de Bulgarie et la remise de Chypre sous man
dat de l’Angleterre. Un an plus tard, grâce à l’influence
d’Alexandre Mavroyéni, médecin du^sultan. il était nommé
au poste de ministre des Affaires Étrangères de l'empire
ottoman, avec le titre de pacha et le droit de préséance sur
le cheikh-ul-Islam, premier dignitaire religieux après le
Grégoire Végléry (1868-1948), dernier prince de Samos.
sultan. De son côté, le banquier personnel et confident de
longue date du sultan Abdul Hamid, Georges Zanti. suggé
ra l’adoption de mesures financières destinées à assurer à la
Porte les revenus dont elle avait besoin pour payer ses
protit une principauté tributaire destinée à servir de rem créanciers étrangers et locaux. Les banquiers de Galata.
placement aux trônes des principautés roumaines. L'île de avaient depuis longtemps couvert les petits emprunts du
Samos, dont on exhuma opportunément d'antiques privilè- gouvernement turc et assuré les dévaluations successives de
^ pi?1 en Pnncipauté. Son titulaire, Vogoridi, Grec la piastre, [dévaluations qui n’empêchaient pas les hauts
ou Phanar, révocable et désigné non-héréditairement par le dignitaires de l’empire de continuer a toucher des traite
sultan, devait verser à la Porte un tribut annuel de deux ments en monnaie-d’or], Les mêmes banquiers de Galata
cent mille piastres (2«), furent encore les bénéficiaires, en 1880, d’une g>gantesque
Réchid pacha, grand vizir de l'empire ottoman du opération en vertu de laquelle ils prenaient en ferme toute
emps de la Réforme, gouverna entouré de phanariotes une série de revenus de latur Turquie
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a ,0£raphie précise d'ailleurs qu'il s'appuya sur le Pha- tion de l’empire n’était pas musulmane et par conséquent
ur, car le logothète Aristarchi, le beyzadé Callimachi, le n’était pas astreinte aux prescriptions du Coran en la
lnce ^ araôja, ministre aux Pays-Bas, Musurus-bey, matière], l’impôt sur les pechenes, ia * m e des Mien d
Rrnn«e et d’Andrinople. le monopole du sel et celui au
tabac’^Ce* qui représentait l'équivalent de ta plupart des
Juillet 183x ^myrric périodique de langue française, publiait le 14
contîibuüoSsfiscales indirectes, à l'exception des douanes
Samos i c h* ^ Γιρΐιοπ acs cérémonies d’installation du nouveau prince de “ r" « pX b Cités plus haut. Outre revenus^ encao-
Pon, ou Γ ™ ! e$ d'artillerie, annoncent que le prince arrive au sés directement par les banqutens de: Galau consume
croix et de nfJ Y . art'évêque Je Sa mus et celui Je Kalymos, Précédé des porte- dorénavant en ce qu'il étatt convenu d appeler « la tom
histoumenes dY * ünni*res des églises, des supérieurs de tous les couvents et des
grandiose est d'fr 'Y s ^ ' ^ avance au milieu d'une procession dont te caractère
employés de l a d * * ° iÎr*aK,ner· suivi des bataillons des gardes, de tous les
H&i sont jonchée Y ^ eS consu^s d a n g ers et des agents consulaires Les « Le «Siècle
n - », ;12‘ janvier
“ " ç 1858
s k et «
a Lew ? a r Sj a f i » *
150
la
mission pour le rêglement
P f I^ ^ Æ Îg S e 2t8d T S u m é i ” S n t a l e s [sec-
S S tf e s a ç
sant oas à améliorer sa situation financière, il fallut
contracter de nouveaux emprunts a 1 etranger et assurer le
paiement des intérêts des anciens emprunts. La eonuption
rongeait toujours la hiérarchie adm inistrative de I ^nJP l ™ .
toujours dirigé par des pachas le plus souvent incompétents
au haut de l ’échelle, et par des fonctionnaires subalterne;
dont la malhonnêteté était proverbiale. Quant aux ban
quiers de G alata. alïermeurs de l ’empire et hommes d a f
faires des pachas, leur prospérité était proportionnelle a
l'aggravation des charges pesant sur l'E ta l.
En 1883. grâce à la participation pour un tiers des
banquiers de la Dette Ottomane, était fondée la Régie des
Tabacs, les deux autres tiers du financement de cent mil La maison Zarifi sur le Hosphort,
lions de piastres étant assurés par le CredUanstalt de
Vienne, liliale des Rothschild, et par le banquier berlinois
Bleichrôder, banquier de Bismarck et de l'ambassadeur
d'Allemagne à Constantinople. En 1885 le banquier d ori
gine épi rote Christaki Zographos. en association avec le pour financer le grandiose projet du B-B-B, le chemin d;
banquier juif Moritz von Hirsch, s'assurait du monopole de ter Berlin-Byzance-Bagdad destiné à porter la puissance
la construction des chemins de fer de l'empire et la gestion allemande aux portes de l'Inde afin den chasser lis
des taxes perçues en garantie par kilomètre construit. Les Anglais. fl
banquiers de Galata. c'est-à-dire la Commission de la Bien entendu, la «Commission de la Dette » servit a
Dette, prirent en ferme l’administration d’autres emprunts: constituer de belles fortunes familiales, mais les banquiers
la perception de la dîme sur les céréales du vilayet de de Galata ne furent pas égoïstes, loin de là ; ils n'oublièren:
Smyme. la gestion des fournitures militaires, celle de l'in jamais qu'ils étaient Grecs. Outre fa constitution du «Syl·
demnité de guerre due à la Russie, et a jaartir de 1889. ce
qui était un comble dans le cas d’un Etat musulman, le logos Littéraire de Constantinople», qui finança la publi
fermage de la taxe foncière, qui n'était autre chose que le cation de nombreux ouvrages educatifs ou d'ërudiüon
revenu tiré par l'Etat des biens religieux (les « Vakufs »). et hellénique (-1), ces banquiers déversèrent une véritable
le fermage de la taxe dite «d'exonération militaire», insti manne d’or sur les écoles grecques de Turquie et de Grèce,
tuée en remplacement de l'ancien impôt de triste mémoire, depuis les communautés grecques oubliées dans les parages
le hamiij imposé jadis aux sujets chrétiens du sultan, pontiques de Trébizonde jusqu'aux confins de l'Albanie
A cela s'ajoutèrent encore par la suite le fermage de La reconstruction des bâtiments civils du Patriarcal,
l'impôt sur le bétail, celui de la dîme sur l'ensemble des détruits par un incendie, fut assurée grâce à la banque
récoltes de la Turquie, le péage des ponts de la Corne d’Or Eugcnidi. L'école grecque de Philipopolî (l'actuelle ville
sur le Bosphore, l'administration des Phares ottomans, etc. bulgare de Plovdiv, en Bulgarie) fui construite par les Zi
Dans d’autres temps, les grandes familles du Phanar rifi ; le lycée grec d'Istanbul, qui subsiste encore sous le
avaient présidé à la ruine politique de l’empire ottoman ; nom de Zographeion, fut construit par Christaki efendi
les banquiers de Galata, qui avaient pris leur place, et qui, Zographos, On pourrait allonger cette liste grâce à d'autres
tout comme eux, se mêlaient de faire et de défaire les exemples,
Patriarches qu’ils patronnaient, présidèrent à la ruine Tout ceci prit fin en 1922 lorsqu'Atatürk, en laïcisait
financière de la Turquie qu'ils mirent à genoux face à un l'État turc, retira aux églises chrétiennes leurs antiques pri
capitalisme étranger particulièrement rapace. Forcée de vilèges et supprima toute raison de résidence au Phanar de
mendier des emprunts sur les places européennes, la Subli ce qui restait des familles phanariotes. Le dernier des
me Porte voyait à présent se retourner contre elle le pillage Grands logothètes de la Grande Église, Stavraki Aristarcm,
économique érigé en système de gouvernement depuis la mourait en 1925. Deux ans auparavant, la Banque Zafi-
conquête ottomane des Balkans (,0). ropoulo et Zarifi avait fermé ses guichets d’Istanbul pour
En 1904, refiet des ambitions pangermaniques de les rouvrir à l'étranger. Les milliers de volumes de Ja
Guillaume II, étaient fondées, à Athènes, la « Orient- bibliothèque du « Syllogos Littéraire » furent confisquer
bank» et, à Constantinople en 1906 la «Deutsche Les Phanariotes n'existaient plus.
Unentbank» pourvues l’une et l’autre de nombreuses fi
liales au Proche Orient et coopérant d’autant mieux l’une
avec 1autre que, dans leurs Conseils d’Administration figu
raient, pour les intérêts grecs, le financier athénien George
Ϊ Ξ · ^ oux.d u"e Caratheodory, et pour les intérêts otto
mans, Lconidas Zanfi. Enfin, à la veille des guerres balka-
« zZatiropoulo
ï S o D o u f oetT Zanfi
z ' 5 ? »Gs' associaient
,a ta ’ aVCC’ àau
ie ubaron
r tè te ’ de
la mHirsch
a is o n
L’heureuse expression de Nicolas lorga à propos de son ouvrage sur EuKvnidi. Anasuse Eugrmd,. né Sparte ver* ITfT. » C— rt.nopk .860,
es Grecs du Phanar, leur histoire et leur culture, Byzance après Byzance,
caractérisé la continuité spirituelle de deux élites. Cet ouvrage est axé,
entre autres, sur les vastes connaissances généalogiques de l'historien rou-
main Toutefois, les généalogistes du Phanar ont arrête leurs investi-
*uiionx avec l'année 1821. considérée comme date limite, ce qu’elle est
SriïüîfSSiSeasL*
2a|X U'l9r28. ■ » ’ - Demt
τ i s l
en cilct a bien des égards Nous ne pensons pas moins que la véritable
I. Manetta. Convununopk II ■ I·” Manoi .
Gloire des Phananotes n’est close qu'avec les réformes d ’Atatürk. C est tre Zafiropoulo . a i , « , M o n Grrvw
Pourquoi nous offrons aux amateurs des sciences auxiliaires de l'histoire la O. Hvpaiw. nee 14 IX ■. νΠΜ 879. ♦ Lm-
1ution détaillée des pnncipaux lignages phananotes d ’après 1821. Cer- III Slcphanov (Étiennel. ne , w,x ifetetvc Zarrf
Ums d entre eux, qui ont joué un rôle politique important, tout à fait vanne 9 VII I\9iT,Μ ™ . - t( ^ ‘^ IV ïilÇ Z *
. **nc des grandes traditions du Phanar, (les Carathéodory, les Anstarchi. m » « · - ί ^ - ί* **■
ogondi). figurent ci-après dans le Dictionnaire. D ’autres, qui se sont
xonvicres surtout a la Haute Banque, et dont l’influence politique cl les
fa,lcs a ld Grècc n’om P·» négligeables, loin de là. sont pre-
2p)hEuphrw>ne.
,« U n t,
r« Co^uwj^O·
< Γ Τ ω ~ · I« J
Meta, màm-
Stéphane Lagomco t ! W . « u j au * * » .
, ^ lH P'Mtc* qui suivent. Il s’agit des familles Adossidi. Aftho- sadeur de G r e c e ^ ^
_ Tamara, Eluuco, Eugcnidi, lonnidi. Zafiropoulo et Zarifi. C ’est d’elle
3) Irène, nee Athetïev 19 J j · . , 9I4 t Lm ilm V
u -vire que I Histoire parlera un jour comme du Phanar après le 4) Euvuehe. « â C o r o ^ ü ^ ^
9uc l’histonen Manuel Gédéon qualifiait déjà de Néo-
î 01** qu‘ *u,vem n’auraient pu être rédigées avec autant de detaih sans sadeur de Grèce
°«wours 00 M - Froeo Mêlas née Eugémdi.
B) Constantin, t Marseille I VU 1879, oo Eryphilte Théodondi, t Mir.
ri Démosthcne, 00 Calliope Solirifldi, dont 1 „ scille 22 1 1915, dont :
1 Euslachë, » Argenlou. fille de Mihali Agclaslo et d Argyro Petro-
1, Dimitri, né Constantinople 1863, t Marseille 9
Mariella Eugédini, Marseille 17 VII 1964, dont: V| >959. oo
jf^Anastase. ne Constantinople I VIN IS62. ♦ Turvey (BeiK Gr
Bretagne), 9 XII 1941, «> : D Londres II Μ IK9I Hennetta Argen- - Fanny, nce Marseille 1903. oo 1925 Georges BouboulU
U. net Londres 13 V 1865. t ,d. 22 XI 1908 et N) M g w a rc M .d IL Nicolas, t Marseille 31 Vit 1900. uilî·
dièses. Cr Bretagne) 17 IX 1910. Martgo. nec Londres 1865. Iille de III Fanny-Hclène, t Marseille 1902.
Paraskéva Sékiari et de Manetta Argemi. IV. Georges, t Marseille 22 III 1961, oo Mado Mavrovém h™.
a) Constantin (Kostia), ne Marseille 26 V 1917, adminJ!!»
de sociétés, c» Marseille 12 fil 1946 Micheline Borelh donr^
1) Georgina, oo François Sack.
2) Mariline, oo Dominique Acolat.
Ion ides (lonnidis). Famille de zarafs originaire de Césarée en Asie b) Nicolas, + au combat du Monte Cassino 1944. officier f
Mineure, d'origine modeste, mais non aussi prolétaire que les tes I arah çais. *
(vies de Coudas le laisseraient croire dans le chapilre qui est consacre au c) Hélène, oo ; l) Hahn, t 1945, et II) Nicolas de Bvkhnv.r
fondateur du lignage, lanko Tsatsaroni, établi au début du MX* siècle a C) Hélène, née Constantinople 1820, t id. 18 V 1917, oo Georcex i l p
Constantinople, puis à Londres, y fonda une prospéré maison de com- D) Georges, 00 Christine Laskaris, dont :
meree, laquelle, prétendit-il par la suite, avait précédé en Angleterre les I Pol>be, né Constantinople, t Marseille 4 XI 1951 Μ τ Πμ
établissements de négoce des Ralli. °° Angélique Scanavi, d o n t. 1899 Sophie, t Marseille 8 VU 1940, sreur du baron Econome
dont 1
A) Cas sandre, ooPavlo Musurus. a) Jean, ne 1900, t Lausanne 20 VI 1982, 00 Irène Embirico
dont :
B) Lukaki, né vers 1777. - Alexandre, né 6 I 1941.
C) Constantin lonides, né vers 1775 Constantinople, t Londres b) Christine, 00 Antoine Stalhatos, t 1965.
12X1 1852, banquier à Londres, bienfaiteur des éeoles grecques de Cons c) Georges, né 1907, 00 Vienne 19 V 1937 Isabella (div du
tantinople, t» Manora Sandulaki, née en Moldavie 1784, t Londres baron von Winecken) née Miletin (Bohême) 20 VIII 1901, fille
I 111 I 857, dont ; du prince Johann von Schdnburg-Hartenstein et de Johann;,
|. Anthca, née Chio I VU 1803. «> Chio 1822 Joannis Argent!, comtesse Colloredo Mannsfeld.
né Chio J789, t île de Tinos 1837. - Peter, né 1939, 00
IL Janko («John»), ne 1806, t jeune. Il Etienne. 00 Phroma. née 1876,+ 1961, fille de Nicolas Couppa et
III Hélène, née 24 I 1808, t Athènes, oo Alhanase Roselos (Rosetti). de Catherine Vagliano. dont :
IV. Alexandre, né Constantinople 20 Vlll 1810. t Londres 1890, a) Georges, né 1904, t 1976, 00 Marie Eugénidi. veuve de Sté
fonde 1833 la «Discount Bank» à Londres, puis, apres la faillite de phane Zanfi, dont :
cet établissement en 1854. la Société «lonides A. C o ». Consul géné Christine, née 1946, 00 Hervé de Clercq,
ral de Grèce 1854-1866, oo Londres 1832 Eulerpe, nee Constanti IIL Alexandre-Eugène.
nople 20 V 1816, + Haslings 11 II 1892. fille de Leon Sgoula et E) Catherine, née Constantinople 1830, + Paris 19 X 1922, 00 Constan
d'Euterpe Scanavi, dont : tin Sgouta. frère d'Euterpe lonnidés.
a) Constantin, ne Londres 14 V 1833. + id 29 VI 1900. oc au
Phanar 26 X 1860 Agathoniké Fencrli, sa cousine, dont onze
enfants alliés aux familles Zanfi, Spartali, Ca\af> etc Leur des Zarlfi. Propriétaire de vignobles dans fîle d'Avlonia (aujourd'hui Pachali-
cendance, établie a Londres, subsiste de nos jours et se trouve mani) qui longe la presqu'île de Cyzique sur la mer de Marmara, lanko
énumérée dans les ouvrages cités par la bibliographie, Zarifi s'était établi â la fin du xvin* siècle dans le commerce des vins à
b) Aglaé, née Londres 20 Xll 1834. + id. 1906, oo Londres Amaoutkeuy sur le Bosphore, puis au Phanar. Affilié à l'Hétairic, il se
1855 Théodore Coronio, né Chio 1830, + 1903, banquier. (Leur réfugia avec les siens à Odessa en 1821, mais son frère Constantin, ainsi
tille Calliope (1856-1906) épousa en 1889 Paraskéva Sekian). que la fille de ce dernier, Sofitsa, semblent être restés à Constantinople, où
c) Lukas, né Londres 10 III 1837, t id. 1924, on les retrouve parmi les donateurs de l'église de Kurucesmé..
d) Alexandre, né Tulse Hi11 (Surrcy, Gr Bret.) I I 1840. t Yanni Z. avait épousé Thérésa, fille du diamantaire lordanaki Kapla-
Londres 31 Vlll 1898. co Londres 14 IX 1875 lsabella, née noglou, originaire de Césarée en Asie Mineure, dont ;
Marseille 21 IV 1853. + 16 X 1913 (Esher Surrey. Gr, Bret.) A) Georges, qui suivra.
fille de Paraskéva Sekian. dont descendance subsistant à nos B) Michel, né 1809 (ou 1819 selon une source différente), + Londres
jours en Angleterre, 24 IX 1891, banquier, 00 Fanny Kessissoglou, née Smyme 1837, dont :
e) Argyro, née 28 I 1812, t Athènes 8 II 1887. oo Phanar à ... 1) John, né 3 11 1856, + Londres 3 IV 1910, banquier, 00 Mango.
Fencrli. négociant, frère de Ralou Zafiropoulo, née I XI 1861, + Londres 22 1 1947, fille de Petro Rodocanaki et de
0 Nicolas, né Smyme 24 VIII 1815, oo Julia Boudoun, de la Zenny Sekiari. dont ;
famille des archontes de Hvdra. - Stéphanie, née Londres 7 XI 1887, + id. 13 V 1926, c»
g) Zoé, née au Phanar 11 II 1814. t lassy (Moldavie) Claud Yorke,
26 IX 1860, oo lanko Adamaki, grand négociant en Moldavie, 2) Théodore, ne Londres 8 II 1858, t id. 8 III 1910, 00 Alexandra
(voir la notice Cavafy, page 122). Ralti, née 1866, + Londres 1932.
h} Eustrali, né 9 Vlll 1817, oo Chanclée Xénos, sœur du grand 3) Hélène, née Londres 27 VII 1860, t id. 24 X 1946, 00 Ernest
commerçant et écrivain gréco-britannique Stcfanos Xénos. Vlastô, ne lassv (Moldavie) I I 1848, + Paris 26 III 1900.
i) Loïtzika, née 26 XI 1819, t Odessa vers 1890, co ... Tzika- 4) Calliope, née Londres 1865, t id, 1952, » Alexandre lonmdes.
liotis, grand commerçant à Odessa, frère de Remania Doulgerolï. né Péra 12 VII 1862, + Londres 1952.
j) Euphrosyne. née 26 VU 1822, oo Dimi trios Cassa vêtis. C) Petro, né 1810, t ..., 00 Amélie, fille de Dimitri Vouro, dont ;
k) Catherine, née 6 XII 1826, oo Gcorgo Laskaridi, - Nicolas, né 1872, t Athènes 1934, Emilia Rizo-Rangabe.
Plusieurs de ses membres ont fait du mécénat à Londres, faisant décorer D) Alexandre, né 1812, + Odessa ..., °o dont; .
leurs demeures londoniennes par les artistes d’avant garde de la fin du - quatre fils, dont l'un officier russe, tombé au combat \. j-
siècle dernier, Dante Gabriel Rossetli et Watts ont exécuté leurs portraits. contre les Japonais, et un autre + à Paris dans le dénumen
Bibliographie : plus complet.
Goudas, op, cit. ; Al. C. lonides, A Grandfaiher's Taie, 2 vol., Dublin E) Jordan, né Césarée d’Asie Mineure 1815, + ....
1927 ; Lady Dorothea But rt rsworth, The lonides Family Tree. Londres F) Sultane. . , ., , j ,.
(vers 1930), déposé à la Bibliothèque du British Muséum, cote 9920 d 30. G) Nicolas, né 1820, t Constantinople 22 VIII 1895, vice-presiden
« Comptoir d'Escompte » de Paris.
A) Georges, né 1806, + Constantinople 6 IV 1884, étudia au lycée Riî J
lieu d'Odessa, fondateur de la maison «Zafiropoulo et Zanli», P
citoyenneté hellénique 1830, quitta la Grèce 1843 à la suite de o\ j-1·
les « hétérochtones » ; homme d’aiTaircs du prince - puis du su
Zafiropoulo. Originaires de la ville épirote de Janina, les frères Constantin, Abdul Hamid, dirigea jusqu'à sa mort les finances ottomanes
loannis, Dimilri et Panayote Zamfiropoulo ou Zafiropoulo s'établirent à négociations officieuses gréco-turques, et fut chargé à plusieurs rep ^
Constantinople a la fin du xvm* siècle comme négociants et firent fortune le sultan d'entreprendre des démarches diplomatiques sécrétés a. ‘mal.
comme banquiers à 1époque du TanzimaL La famille avait transféré une puissances, notamment lors du Congrès de Berlin, Reçut en don ÜLje
partie de ses activités à Marseille dès 1850, et se fixa définitivement dans ne de Bélléd Rouz en Mésopotamie, que ses héritiers vendiren , l’École
cette ville après la prise du pouvoir en Turquie par Kcmal Atatürk. Ton y découvre d'importants gisements de pétrole. Fondateur .
Dimitri Z., né Janina vers 1790, t Constantinople 1860, oo Ralou Normale Grecque de Philipopoli (aujourd'hui Plovdiv en j
Fenerli, eut les enfants suivants :
reconstruisit à ses frais la Grande École du Phanar; donateur J . $ΰΠ
A) Stéphane, né Constantinople 1816, f Marseille .. Xll 1894, oo Chari- d’innombrables écoles et orphelinats grecs de l'empire ot ^ ^,u|p.
clee Psychan, t Paris 25 Xll 1917. monument funéraire au cimetière orthodoxe de Chichli, ceuv
leur français Mercier, fut détruit en 1955 lors des émeutes anti-grecques Mariage, en 1905» d'Étienne Eugénidi et d'Hélène Zarifi (Coll. Mrae
d’Istanbul, Phrosso Mêlas, née Eugénidi),
Marié à Hélène Zafiropoulo. dont :
I. Léonidas, né Constantinople 1839, + 1923, banquier, oo Frosso
Nicolopouto. dont :
a) Georges, né 1879, t Athènes 1943, oo Lilly Krinos, dont:
- Hélène, née 1920, » Spyro Bonanos.
b) Hélène, née Constantinople 10 VI 1882, t Lausanne
15 IV 1976, oo Constantinople 1905 Étienne Eugénidi.
c) Léon, né 1884, + 1963.
d) Stéphane, né 1886, °o Marie Gregusci, dont :
1) Frosso, née 19i 8, oo Georges Zaphiriou (div.).
2) Théodora, née 1920, oo Georges Emmanuel, t 1978.
3) Sophie, née 1922. oo André Siméonoglou, t 1981.
c) Constantin, ne 1892, t Athènes 1979, député au Parlement
Hellénique, oo Hélène Stathatos, dont :
1) Nora, née 1920. oo Charalambos lossifoglou (div.).
2) Frosso, née 1921, oo Aristide Pilavakis, ambassadeur de
Grèce à Paris. b) Théodore, né Marseille 13 VII 1873. t id. 6 XII 1949, oo
3) Léonidas (Léno), né Athènes 1924, oo Elly Romanos, Londres 8 1 1908, Marie-Antoinette, née Pans 29 IX 1886. fille
dont :
d'Ernest Vlastô et d'Hélène Zarifi» dont :
- Constantin, né 1960. 1) Fanny, née 1909, oo 22 VI 1936 François Charles-
- Georges, né 1962. Roux, ambassadeur de France à Damas 1964-1969, et à
- Virginie, née 1964. Téhéran 1969-1972.
II. Périclés, né Constantinople 27 111 1844, + Marseille 5 Vil 1927, 2) Hélène, née 1911, oo Pandely Vlasto.
londa la Société «Zarifi fils» à Marseille, oo Marseille 24 I 1872 3) Georges-Michel, né Lausanne 4 XI 1916, industriel, oo
Fanny, née Marseille 1 IX 1849, t id. 29 X 1923, fille de Théodore 19 VI 1948 Angélique-Hélène Zarifi. dont :
Rodocanachi et de Cléopâtre Zizinia, dont : - Marie-Hélène, née 1949.
a) Georges, né Marseille 14 XI 1871, t id. 12 XI 1910, oo - Théodore, né 1951.
Angélique Vagliano, née 1875, t 1923, dont : c) Olga, née Marseille 1876, t id. 1891.
1) Stéphane (Stéphy), né Marseille 26 III 1898, t Guil- d) Marika, née Marseille 1884. t id. 1981, oo Miltiade
laumer (Alpes Marit.) 3 IX 1939, oo Marseille 1925 Marie Mitaranga.
Eugénidi, remariée Zafiropoulo, dont : e) Nicolas, né Philipopoli 12 X 1885, t Marseille
- Angélique-Hélène, née Marseille 16 VI 1926, t id. 17 XI 1941, journaliste.
13 X 1978, oo Georges Zarifi. II. Sophie, née Constantinople 24 III 184S. t Paris 7 VU 1923, oo
- Georges-Péri clés, né Marseille 5 VII 1928, adminis 869 Ulysse Négroponte.
trateur de sociétés, oo 25 VI 1956 Lucile Terrin, V. Thérèse, née Constantinople 26 XI 1860, t Mayence
dont ; 6 IX 1919, oo Pans 27 VI 1882 Antoine Vlastô.
- Stéphane, né 1957. L Étienne, né Constantinople 27 IX 1863, + Monte-Carlo
- Inès, née 1959. I 1894, oo Marika Anagnostaki, dont :
- Alexandre, né 1960. - Hélène-Olga, née Marseille 30 V 1891, t 1980, oo Marseille
- Pierre, né 1962, 23 VII 1914 Léonidas Argenti, né 1882, t Marseille 22 II 1956.
2) Fanny, née 1900, t 1977, oo Paul de Demandols.
IOAN CALUMACHI
P rin ce de M oldavie 1758-1751
Γ S E V A S T IE CALLIMACHI
GREGOIRE CALUM ACHI
(1 7 3 6 - )
(1735-1769)exécuté par les T u rc s
o o M IC H EL S O U T Z O ( P rin c e
P rin ce de M oldavie 1761-1769
de V a la c h ie 1783-1786 et de
ao H ELEN E M AVRO CO RDATO
Moldavie 1791-1792 et1793-1795
I
MARIE P IE R R E ' * ' ZOË % SEV A STIE
1
A LEXA N D RE'
•»ossassiné1903
Roi de Serbie
I889 -1903
(Parentés sélectives).
1
ALEXAN DRE CALLIM ACH I MARIA
(1737-1Θ21 ) e x é c u té par le s T u rc s (1740 -1 8 3 1 ) A LE X A N D R E MOUROUSI
Gd Drogman de la S u b lim e Porte ooA L E X A N D R E 1616♦
1
A LEXA N D RE RALO U NICOLAS 1 I i r
CHARICLÉE CH A RLES ALEXANDRE EUPHROSYNE '
ARGYROPOULO CALLIM ACHI CALLIM ACH I SOUTZO SOUTZO MOUROUSI MAVROCORDATO
(1800-1884) (1800 -1879) (1803-1821) (1798-1671) (1808-1887) (1805-1073) («12-1884)
aoALEXAN DRE Prince deSamos o o C O N STA N TIN M inistre des Finances Général Ministre desFinances ooSTEPH A N E
MAVROCORDATO Ambassadeur ottoman PA LLA D I etGd logothète en Ministre de la Guerre et 1er M inistre de CARATHEODORY
Héros delà guerre à F b ris ( Londres et Hetmàn de M oldavie en Grèce R ou manie Médecin du Sultan
d'indépendance Vienne M oldavie oo C A T H E R IN E ooNADINE,princesse
Grecque ooEUPHROSYNE CAN TACU ZEN E CANTACUZENE
CAN TACUZEN E
1 1
ALEXANDRINE ' EUPHROSYNE GEO RGES LÜ CÏË 1 1 ALEXANDRE '
MAVROS SOUTZO MAVROCORDATO P A LLA D I MOUROUSI CARATHEOOORY
l *1926) (1830 -1878) (1 8 3 9 -1 9 0 2 ) (1821-1860) 11835- 1923) Pocha
oo JE A N GHICA oo P IE R R E ooIREN E.ba ronne SI NA Ioo NICOLAS coTHRASSYVULE (1833-1906)
Prince ottoman MAVROMICHALIS belle-soeur du maréchal C A N TA C U Z EN E ZAI MIS Représentant Plénipo
de Samos duc de Mac Mahon, pré üooEM M AN UEL Prem ier M in istre tentiaire de l'Em pire
Ministre dpRoumanie sident de ta République marquis de BEDMAR de Grèce Ottoman ou Congrès
à Londres Grand d’E sp a g n e de B e rlin
F r a n ç a is e .
Cousin d eI1impératrice Prince de Samos
E u g é n ie .
I
RÔX A N E ' P U L C H E R IE 1 A LE X A N D R E
MAVROM ICHA LIS CANTACUZENE ZAÏM IS
(1840-1866) (1655-1936)
11848 -1905)
o o p rince E M IL E Présid ent du Conseil
aoTHRAS S Y V U L E
S A Y N -W IT T G E N S T E IN Président de ia
MA NO
G énéral ru s s e (1824-1878) R é p u b liq u e Grecque
’Â S P Â S ÎË M ANO' SO P H IE
(1897 --1972) (1885-1936)
aoA LEXA N D R ’Ε, γοι de Grèce oo G U ILLA U M E p rince deW lED,roi d 'A lban ie
princesse de Grèce
(1921 - )
o o P IE R R E ,ro i de Yougoslavie
10 AN CALLIMACHI
Prince de Moldavie 1758-1751
SEV A S T IE CALLIMACHI
GREGOIRE CALLIMACHI (1 7 3 6 - )
(17J5-1769)execute par les Turcs ooMICHEL SOUTZO(P rln ce
Prm ce de Moldavie 1761-1769 de V alach ie 1783-1786 e t dp
œ HELENE MAVROCORDATO Moldavie 1791-1792 «11793-1795
I r i l
I---------------- r-----------
SEVA STIE
1
MARIE P IE R R E ZOE .
KECHKO CANTACUZENE CANTACUZENE
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11847-1920) (1853-1945)
(1832-1879) (1830-1865)
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STURDZA CARP
OBRENOVITCH oo PULCHERIE
Premier Ministre Prem ier Ministre
princesse
de R oum anie de Roumanie
STURDZA
Chef du Fbrti Libéral Chef du PartiConservateur
MILAN
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(1854-1901) ( 1859- 1941)
Prince puis roi de Reine de Serbie
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Roi de Serbie
1889 -1903
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A LEXA N D RE CALLIM ACHI m a r ia (P arentés
(1737-1821) · * é c u té par le s T u rc s (1740 - 1831)
Gd Drogman de lo S u b lim e Porte
«ALEXANDRE ALEXANDRE MOUROUSI
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P rin c e de M oldavie
1606-1607
SCARLATE RALOU
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CALLIMACHI CALLIM ACH I "r a lo u
| .1021) 11769-1707) CALLIMACHI rCÔNsTÀNTw
(1776-1035) MAVROCORDATO ^ mÀràgd ·
exécuté par les Turcs a o C O N S T A N T IN (1702-10601 MOUROUSI
00 ALEXANORE ' *1021) MOUROUSI
o o S M A R A G O A .f il l e de Y P S IL A N T I «CONSTANTIN (1704-1843)
SOUTZO GdOrogman de la
Nicolas MAVROYENI MOUROUSI Sutim, ALEXANDRE
voivode de V alach ie
«ScoPifi par lesTura MAVROCORDATO
i________ ^ et mao tn
Moldavie
C H A R IC L E E A LEXA N D RE RALOU
a rg yro po u lo CALLIM ACHI NICOLAS CHARLES
CALLIMACHI SOUTZO ALEXANDRE
(1608-1600 (1 8 0 0 -1 6 7 9 ) SOUTZO
(1003-1021) (1790-1871) MOUROUSI EUPHROSYNE
ooALEXAN DRE Pr\nce de Sam o s (1000-*87)
aoCO NSTANTIN Ministre des Finances 11605-16731 MAVROCORDATO
MAVROCORDATO Am bassadeur ottoman Général («12 -«04)
P A ll A D l
Héros delà g uerre •♦Gdlogothète en Mm,stre<*sF»nar**s
àFtaris, Londres et Hetman de Ministre a» io Guerre «STEPH AN E
d Indépendance Moldavie · * 1#r Ministre de
V ie n n e . M oldavie •Π Grèce cara th eo o o ry
Grecque oo CATHERINE Roumar>*
ooEUPHRO SYN E œ N AO lN Epr.nceæ ^e.ectiri du SuttQn
CANTACUZENE
CAN TACU ZÈN E CANTACUZÈNE
I I
ALEXANDRINE eu ph ro syn e' 1
GEORGES LUCIE
MAVROS SOUTZO ELISE 1
I ♦1926) MAVROCORDATO PALLADI ■ "A LE X A N D R E ^
11030 -1070) 11639-1902) MOUROUSI C A R A TH EO O O R Y
ao JEA N GHICA ao PIERRE 11821-1860)
aoIREN EboronneSIN A 0835-1923) Pxho
frmce ottoman I od NICOLAS
m a v r o m ic h a l is belle-soeur du maréctal coTHRASSYVULE
de Samos CANTACUZÈNE 11833-1906)
7Al MIS
duc de Mac Mahon, pré UœEMMANUEL RegresentantPlén.po-
Ministre de Roumanie Premier M inistre
sident de b République tentiajre del'Emp re
à Londres marquis de BEOMAR de Grèce
F r a n ç a is e . Grand d'Espagne Ottoman au Congrès
d# Berlin
I Cousin dePimpératvxe
Eugénie,
Prince de Samos
R O X A N E 1
r-t J __
PULCHERIE ' A LEXA N D RE
M AVROM ICHALIS
(1848 -1 9 0 5 )
CANTACUZENE Z A ÏM IS
11040-10661 (1655-1936)
goTHR a SSYVU LE
ao prince EMILE President duConseii
MANO
SAYN-WITTGE NSTEIN Résident de la
Général russe(1024-«70) République Grecque
P ie r r e m ano
(1β71 -1 9 1 0 )
1 LUCIE 1 i
pr.n cesse S A Y N - W IT T G E N S T E IN
Colonel dans l'armée grecque (1859-1903)
ooM ARlE ARGYROPOULO oo VICTOR pr.ncedeSCHONBURG-WALOENBURG
11856-1888)
^SRASiEM ÂNO- r i
(1097 -1972)
(1885-1938
«ALEXANDRE,ro.de Grèce ooGUILLAUM^prmcedeWlEO/oi d'Albanie
11993 -1 9 2 0 ) fils du prince de Wied et de Marie princesse
de Nassau et des Pays-Bas
A LEX A N D R A
Pr,rK esse de Grèce
11921 - )
QoP,^ R R e/ro i de Vbugastavle
156
Pierre Tombale
de Georges
Cantacuzène,
grand boyard
en Valachie,
au Monastère
de Cotroceni, à Bucarest
(XVIIIe siècle).
Γ
SAFTA 1
ANTIOCHE DEMETRE CASSANDRE 'CONSTANTIN BRANCOVAN'
CANTEMIR CANTEMIR CANTEMIR • 1711 exe'cu té p ar les Turcs
■f 1696 11669-1726) 11673-1723) ibo P rin c e de V a la c h ie 1688-1711
« M IC H E L P rin c e de Moldavie Prrnce de Moldavie P r in c e du S a in t - E m p ir e
RACO VITZA 1695-1700 1710-1711
Prince « M o ld a v ie et 1705-1707 P rin ce ru s s e 1711
Pils do Jean Raoovi 2)od A N A STA SIE jr in -
et d-A nas tas-e cesseTROUBETZKOÎ
C a n ta cu zè n e remariée ou duc de SAFTA BRANCOVAN
M esse-Hombourg aoIORDAKI (Georges)CRETZULESCU
Γ 1
CONSTANTIN STEPHANE
RACOVITZA RACOVITZA
(1699 -1764 ) 11717-17821 CONSTANTIN CRETZULESCÏT
Prm ce de Moldavie Prmce de Voiocnie 1?55 ooSMARAGOA C A U A R C H LP LO R ESC U
odTHEODORA VPSILANTI
ELISABETH (Sofia)CRETZULESCU1
COCONSTANT IN VACARESCU
ELISABETH VACARESCU
CATHERINE VACARESCU SMARAGDA VACARESCU cdCONSTANTIN YPSILANT1
(1778 -1859)
Pr.nce de Mo'dov»· T îf7 - « ' r
œOEMETRE B IB E S C O ·1831 « M IC H E L M AN O .frèrede
P rin ce de Votoch·· ι « 0 2 · ι »
boyard dO ltém e ^ G rég o ire MANO
' GREGOIRE NICOLAS GEORGES ZOE ALEXANDRE ' 'ALEXANDRE' I GEORGES MANO' ' MILTIADE '
BRANCOVAN BIBESCO BIBESCO BIBESCO BIBESCO STIRBEY (1833 - 1911) ARISTARCHI
11827-1886) 11830-1890) (1834-19021 (1836-1858) (1842 - ) (1836-1895) 11808-1893)
Ministre de la G uerre
ooRALOU.fiIle de « R O S E , f i » · de « V A L E NTINE «G EO RG ES «MARI E, f i l l e « M A R IE G H IKA ■ Prince ottoman
lors de la g u e rre de
Comton»inMLJSURUS M ichel N EY pnncesse de CANTACUZENE d'Emmanuel COM ANESTI II Indépendance Roumaine de Samos
pocho.ânvbass de la Prmoe de ta M askoo CARAMAN-CHIMAY Présid du Conseil CO STAKI-EPUREAN U Présid ent du Conseil
Sublime Porte et des Ministres Chef Présid du Conseil et d» « A L E X A N D R IE
d’A nna Vogondi du Parti Conserva MoneSturdZâ CAN TACUZÈN E
teur de Roumanie
H A U T S D IG N IT A IR E S D U P H A N A R
(à 1’excepiion du Grand logothètc)
D'après Dim. SOUTZO, op. cil. p. 304-305.
-T ---------------------------------------------'-------------------------
Drogm an de Grand Drogman Voïvode de
la Flotte de la Sublime Porte Voïvode de
Valachie
Moldavie Leur fin
1741-1750, 1752-1758
Jean CALLIMACHI 1758-1761
Grégoire CALLIMACHI Décapité 1761
1761-1764,1767-1769
Alexandre GHICA 1766-1768 Décapité 1769
1758-1764 1768-1769
Grégoire III GHICA 1764-1767, 1774-1777 | Poignardé 1777
Georges CARADJA 1764-1765
1764-1765 1774-1777
Constantin MOUROUSI 1777-1782
Alexandre
m avro co rd ato 1782-1785
Stéphane MAVROYENI . . . . 1765
1765-1767
Nicolas ROSETTI................
Manuel ARGY ROPOULO .. 1767-1768
Manuel ROSETTI . 1770-1771 1788-1789
Scarlate CARADJA
1765-1768. 1770-1774
1768-1769
Nicolas SOUTZO Décapité 1769
Alexandre YPSILANTI
1774 1774-1782, 1796-1797 1786-1788 Décapité 1807
Nicolas CARADJA
1777-1782 1782-1783
Alexandre (Firans)
MAVROCORDATO 1783-1785 1785-1786
Michel I SOUTZO 1782-1783 1783-86, 1791-93, 1793-1795
1801-1802
Nicolas MAVROYENI......... I 1786-1788
Alexandre CALLIMACHI 1785-88. 1794-95 1795-1799 Poignardé 1821
Manuel CARADJA 1788-1790
Alexandre MOUROUSI 1790-1792 1793-1796, 1799-1801 1792, 1802-1806,
1806-1807
Constantin HANDJÉRY' ... 1790-1797 1797-1799 Exécuté 1799
Georges MOUROUSI........... 1792-1794. 1795-1796 Exécuté 1797
Constantin Y P S IL A N T I........ 1796-1799 1802-1806 1799-1801
Alexandre-Nicolas SOUTZO 1797-1799 1799-1801 1819-1821 1801-1802
Jean-Nicolas CARADJA ___ 1799- 1800 1808
Jean II CARADJA ................. 1807-1808, 1812 1812-1819
1800- 1803 1818-1821 Étranglé 1821
Jean CALLIMACHI ...............
1803-1806 1809-1812 Décapité 1812
Panayote MOUROUSI.........
Décapité 1821
Michel H A N D JÉ R Y ............... 1806- 1807, 1810-1811
1801 1806 1806, 1812-1819 Exécuté 1821
Scarlate C A L L IM A C H I.........
1806 1807 1807
Alexandre H A N D JÉ R Y ........ Étranglé 1807
Alexandre-Michel SOUTZO . 1802 1807
Pendu 1812
Dimitnos MOUROUSI 1808 1812
Jacob ARGYROPOULO 1809 1812 1817
Constantin MAVROYÉNI 1811-1816
1819-1821
Michel II SOUTZO 1817-1819
Exécuté 1821
Michel MANO.......... 1816-1818 Exécuté 1821
Nicolas MOUROUSI 1818-1821 Exécuté 1821
Constantin MOUROUSI 1821 Exécuté 1822
Stavraki ARISTARCHI 1821
158
Bibliographie: ΜI
Bibliographie :
C o n sta n tin AMANTOS. O i " Ε λ λ η ν ε ς ε ις τή ν Ρουμανίαν πρό τού |Μ
La principale réference pour la généalogie des grandes fam illes du P h an ar
(Les G recs en R o u m an ie ju s q u 'e n 1821), A thènes 1944, p 3 .2 4 °21,
Î S t e T o u m g e d'E ugène R1ZO R A N G A B É . Le Lme J Or de h noblesse
phanarioie en Grâce, en Roumanie, en Russie et en Turquie, A thènes Périclés ARGYROPOULO. Les Grecs au service de l'empire
1 89^ Cet ouvrage fut rédigé à p artir d ’un m anuscrit an o n y m e écrit vers « L 'H ellén ism e C o n te m p o ra in -, A thènes 1953. o t>uoi.
1 7SÔ conservé à la bibliothèque du Syllogos L ittéraire G rec de C o n sta n Ju les BLANCARD. Les Mavroyeni. Histoire (fOrient de 1700 à no
tinople. et grâce à la collaboration (rém unérée, m ais non déclarée p a r 1 a u 2 vol. Paris 1909. * J0Urs·
teur) des hellénistes M anuel G édéon et P apadopoulos K cram cos, ainsi C. TH D im a r a . Π ερ ί Φ α να ρ ιω τώ ν (S ur les Phanariotes) Ά ο ν î
q u ’à celle de Stavraki A ristarchi, le d ern ier logothète du P atriarcat. Il
Θ ρ ά κ η ς. 34 (1969). p. 117-140.
n ’était pas destiné à la vente. En effet, selon le prospectus dont un ex em
plaire est conservé à l’A cadém ie d ’A thènes, R izo R angabé ne destinait son D u m êm e, La Grèce au temps des Lumières. G enève 1969.
Livre d ’O r qu'au x m em bres de la vingtaine de fam illes dont il d o n n ait la Ja k o v o s DRAGATSI. Τ ό Φ α νά ρ ι κ α ί α ί Φ α να ρ ιώ τισ σ α ι, (Le Phanar
généalogie. Ce qui explique la rareté actuelle de ce volum e, dont les illus les fem m es p h a n a rio te s), A th èn es 1930. **
trations héraldiques étaient dues au dessinateur viennois Ernest K rahl. Je a n FILITTI. Rôle diplomatique des phanariotes de 1700 à 18'Ί Pa
Le titre de l’ouvrage suscita les protestations - justifiées - de q u atre 1901. * “
familles qui, p o u r diverses raisons, ne se considéraient pas p h an ario tes :
C antacuzène, Bibesco. B rancovan. Sturdza. Aussi, en 1904. Eugène R izo G . GEORGIADES - ARNAKIS, The Greek church of Constantinople and the
Rangabé publiait une deuxièm e édition, considérablem ent com plétée, des Ottoman Empire. « Jo u rn a l o f M o d e m H istory». 24 (1952), p. 235-250
m êm es généalogies, intitulée, « Livre d ’O r de la noblesse p h an ario te et des Jo se p h GOTTWALD. Fanariotische Studien. «Leipziger Vierteljahrsschnft
familles princières de V alachie et de M oldavie ». L 'ouvrage co n stitu e une fü r S ü d o ste u ro p a » . G ô ttin g c n 1941. . J
référence très solide p o u r l’histoire et la filiation des fam illes à p a rtir du G c n n a d io s ILIOUPOLEOS. (L e m é tro p o lite G cn n ad io s d ’Ilioupolis) Ιστο
xvi· siècle. P our la période an térieu re, l’au te u r a fait la part belle aux
ρ ία του μ εγ ά λ ο υ ρ εύ μ α το ς, Ά ρ ν α ο ύ τ κ ιο γ ι (H istoire du G rand Courant
ascendances im aginaires, de préférences im périales byzantines, q u 'il a ttri
bue. pour cause d ’hom onym ie, à plusieurs des fam illes d o n t il s'o ccu p e, y d ’A rn a o u tk é o y su r le B o sp h o re), C o n sta n tin o p le - Istanbul 1949.
com pris à la sienne. Ce penchant, largem ent répandu chez la p lu p art des N icolas IORGA, Byzance après Byzance. B ucarest 1935.
généalogistes de son tem ps, frise l'in co rrectio n dans le cas de la généalogie C yril MANGO, The Phanariots and the Byzantine tradition, dans «The
consacrée à la branche grecque des R osetti. dite Bibika, ou R izo R angabé S truggle fo r G reek In d e p e n d e n c e -. R ichard C logg edit.. Londres 1973 p
com m et sciem m ent un faux. Enfin, ce m êm e a u te u r invente deux titres 40-66.
princiers tout à fait injustifié q u 'il accorde à la m êm e fam ille R osetti de
TH MOSCHOPOULO. ΟΙ Φ α ν α ρ ιώ τα ι - ’ Ισ το ρ ικ ή πραγματεία (Les phana
G rèce, et... à la sienne propre. Le lecteur désireux d 'e n savoir plus lira la
notice consacrée par le présent ouvrage aux deux fam illes en questio n , rio tes. T ra ité s h isto riq u e s). A th èn es 1876. ^
m ais précisons dès à présent que la fam ille R izo R angabé p u b lia p ar la N. OlKONOMIDES. Ά π ό τάς Ε λ λ η ν ο -Ρ ο υ μ α ν ικ ά ς 'Ε κκλησιαστικός
suite une brochure corrigeant ce que ces affirm ations du Livre d 'O r σ χ έ σ ε ις . (A p ro p o s des ra p p o rts écclésiastiques gréco-roum ains), E E VS
avaient d'excessif. 1953, p. 449-471. I I
I.C. F il it t i , Arhiva G. Gr. Caniacuzino, Bucarest 1919, d o n n e en Les privilèges du Patriarcat Oecuménique
C o n st. G . P a p a d o p o u l o s ,
annexe de nom breuses notices et tableaux généalogiques consacrés aux ( Communauté Grecque orthodoxe) dans rempire ottoman. Paris 1924.
fam illes grecques, surtout p h an ario tes, établies en V alachie. C ette annexe T h é o d o re PAPADOPOULOS. Studies and documents relating to the history of
est utilem ent com plétée par l'étude de T h éo d o ra R a d u le s c u , « Sfatul
dom nesc si alti m ari dreg ato n ai T a n i R om ânesti din secolul al XV III-
the Greek Church and people under turkish domination. Bruxelles 1952.
lea » (Le Conseil princier et les au tres grands dignitaires de V alachie au S tep h en RUNCIMAN, The Great Church in captivity. O xford 1968.
x v iii · siècle), parue dans les n um éros I, 2, 3 et 4 de R evista A rhivelor, D im itri SOUTZO, Ο ί " Ε λ λ η ν ε ς ή γ εμ ό ν ες τή ς Μ ο λ δο β λα χία ς (Les prin
Bucarest. 1972. ces grecs de M o ld o v a la ch ie). A th èn es 1975. .>
N icolas Iorga a grandem ent co n trib u é à la réh ab ilitatio n h isto riq u e des Basile SPHYROERAS. Ο ί Δ ρ α γ ο υ μ ά ν ο ι του Σ τό λ ο υ (Les drogm ans de la
p h an a rio tes: Byzance après Byzance, Bucarest 1935, est un ouvrage de F lo tte), A th èn es 1965.
synthèse, précédé d 'u n e foule d ’au tres écrits, parm i lesquels il faut citer SYMPOSIUM L 'E p o q u e p h a n a rio te . 21-25 o cto b re 1970, Actes. Thessa-
Genealogia Caniacuzinilor de banul Mihai Caniacuzino. publicata si lo n iq u e 1974.
adnotata de Nicolae Iorga, Bucarest 1902, (p u b licatio n du m an u scrit
A lex an d re A. C. STOURDZA, L'Europe orientale et le rôle historique des
rédigé au x v iii * siècle su r la généalogie des C an tacu zèn e et des fam illes
apparentées), et son in tro d u ctio n aux deux volum es des Documentele Mavrocordato, P aris 1913. ,- F
familiei Callimachi, Bucarest 1902-1903. A th a n a sc C o m n èn e YPSILANTI, Τά μετά τήν Αλωσιν, (Les évènements
a p rè s la ch u te ) édité p a r l’a rc h im a n d rite G e rm a n o s A fthonidi, Constanti
Les m onographies d ’envergure su r les fam illes M ano, M av ro co rd ato , n ople 1870,
M avroyeni. Y psilanti. se tro uv en t citées au droit des notices consacrées à D. Z a k YTHINOS, Ή ά λ ω σ ις τή ς Κ ω νσ τα ντινο υ π ό λ εω ς καί ή Τουρκο
ces fam illes dans le cadre du D ictionnaire.
κ ρα τία , A th èn es 1954 (La prise de C onstan tin o p le et la domination
turque). λΙ
D u m êm e - ' H Τ ο υ ρ κ ο κ ρ α τία . Ε ισ α γ ω γ ή εις τή ν νεω τέραν ιστορίαν τού
έ λ λ η ν ισ μ ο ΰ ,( ία d o m in a tio n tu rq u e . In tro d u c tio n à l'histoire nouvelle de
U ne bibliographie exhaustive sur le P h an ar est d o n n ée p a r H élène l'h éllén ism e) A th èn es 1951. .I
K oukkoü . Formation de la société grecque sous les Turcs. I. Athènes 1971. M arc P hilippe ZALLONY. Essai sur les Fanariotes. Paris 1831.
Sceaux de Jakovos I (1680) et de G abriel IV (1782) P atriarch es de C o n sta n tin o p le (C ollection de l'In stitu t H ellénique d ’Études Byzantines et
Post-B yzantines, V enise. C o m m u n ic a tio n du P rofesseur M anoussakas).
l.cs (ours fortifiées du village de Vathia, au Magne (Cliché ONTH, Athènes).
Le Péloponnèse
Une phrase lapidaire du «Voyage dans la G rèce» de tants chrétiens soumis à son autorité, d’assurer le bon fonc
Pouqueville décrit l'ambiance de l'administration ottomane tionnement de la justice, de la police et des écoles locales,
dans les parties continentales de la Grèce : l’entrée dans ainsi que celle des affaires religieuses.
une ville du sandjakbey, gouverneur de la province, était Les affaires des communautés grecques étaient ainsi
saluee par des acclamations, suivies de pendaisons, de des dirigées par des familles archontales, dont les propriétés
titutions et de confiscations basées sur la délation, les étaient d’ordinaire de taille moyenne, ou par des familles
appétits d argent ou les mouvements d'hum eur du potentat qui s’étaient faites les fermiers des grands domaines appar
presse de s enrichir. Les bénéficiaires et les victimes de ces tenant aux beys musulmans, c’est-à-dire par des familles
roe odes étaient les fonctionnaires turcs et les chefs des formant « une caste d’aristocratie administrative se déta
l ommunautes grecques. Les premiers étaient les avans et chant sur l’organisation tout à fait démocratique des com
les khodjabà Seconc^s *es démogérontes, les primats et munes grecques » ('). Ils étaient élus à vie dans certains
cas ; dans d’autres ils se succédaient héréditairement au
tion - C S V0lV0^es' fonctionnaires turcs dont la dénomina- sein d’une même famille, mais selon le modèle turc,
soiivpromaiSjn01^ *a ^onct*on - était empruntée à celle des c’est-à-dire pas nécessairement de père en fils ; quelques-
sentante^ Prmcipautés du Danube, étaient les repré unes d’entr’elles, (Zaïmis, Notara, Londos, Bénaki,
prêter mo 6 êa Porte ’ administrateurs armés, chargés de Deliyanni), étaient des propriétaires terriens très fortunés.
De ce fait, face aux Turcs, la position d’infénonte sociale
du /?r;r/;//m p 0 r t e *a u x ayQns responsables de la perception
ravasrhrir imp?1 taille auquel étaient soumis les de cette aristocratie de notables était très relative, même si
sorte lec afrenS sujets Grand Turc, ils étaient en quelque les préceptes du Coran voulaient les y maintenir. Leur rang
^ e ^ a iT e r m e u r s du fiSCi w et leur autorité leur assuraient une prééminence considé
notable^Héc^ d^S communautés grecques se trouvaient des rable sur les simples paysans musulmans, leurs supérieurs
Sérontes («1^neS S0US différents appellatifs: clémogérontes, 31Ces administrateurs des libertés communales des Grecs
ParticuiièrernpntCIîS épitr°pes («curateurs»), et, plus
blée, convnn. ' dans es y^*es’ des proèstes. Leur assem- ient néanmoins exposés, face aux a easn dh“ s>^ é c h e l l e
n. à l’instabilité ravageant du haut en bas de I echelle
bachi grec ~Lee Par le voivode turc, nommait le khodja- ’ ___annuel ils étaient soumis ( ).
était nommé h1S1 dans *eurs ranês> tandis que Yayan turc
après avoir n r >lr p C t e m e n t p a r vo,vode, mais souvent (1) F.C. Po u q u e v il l e , Voyage dans la Grèce. V, Pans 1821, p. 3.
University of
était chargé hJ S · avis ^es n°tables grecs. Le khodjabachi (2) Peter S u g a r , South Eastern Europe under ottoman mie.
repartir l’assiette de l’impôt entre les habi Washington Press, 1977, p. 93-112.
1 6 0
L’île de H ydra
Rocheuse, peu fertile, privée de ruines antiques, Hvdra semant de l’impératrice de Russie mit sur pied dans nie
passait pour inhabitée avant qu'à la tin du x \ t siecle ne
viennent s'y établir plusieurs familles albanaises fuyant le
Turc. Les Ghionis et les Kriézis furent les premiers en
S g p S s g
date ; suivis par les Tombazis, les Bokos (qui allaient par la
suite prendre le nom de Miaoulis), les Trikhadis, les Ikono- \ russe et de prendre les armes contre la Porte ren* ri
mos; en 1678 s'y installaient les Boudouris, puis, en 1682
les Zervas, qui allaient plus tard prendre le nom de koun- encombrant
"| Î T
v,s fteur:
^ s opposèrent à ces suggestions 2L’ami
ta
douriotis; les familles Tsamados, Orlandos, Voulgaris, ral confisqua alors les meilleurs bateaux de Hvdra a ne
s’ajoutèrent enfin à ce groupe dirigeant la petite population résignés à Vire Π ο ^ 'Γ " lo,?que les H>'driotes se fussent
d'une île réputée inhospitalière et sans moyens, et à la dé l a on r i w î . C PaV,ll° n rUSSe SUr leurs mâts· Lni
quelle par conséquent le système fiscal ottoman ne s'inté Plaindre ^ rend,t aussitôt à la Porte P°ur *
ressait pas. seaux de t k p^oc.fdes. et assurer le sultan que les vais-
Se mettant à la tête de petits bateaux et d'équipages d contraint^ ^ Π ar^ora,ent les couleurs russes que forcés
connus pour leur dextérité dans l'art de la navigation, les exniirofirxnc iLe ê °uvf rnement ottoman ayant accepté ces
principales familles de ce groupe destiné à former une aris droit HNrh^ CS ®randcs ^rnilles de l'île s'estimèrent en
tocratie d'armateurs dirigeaient Hydra de manière parfai le russe V Cr su.r . eJurs bateaux soit le drapeau turc, soil
tement autonome. Après 1715, lorsque le sultan traient c St|° n cdui ^es bâtiments étrangers qu'ils rencon
Ahmed III assura définitivement la domination turque sur traient sur leur chemin.
l'île, les habitants furent tenus à assurer la fourniture, la r n n H ^ n ^ ° rlUner considérabIes se constituèrent dans ces
paye et l'entretien de quelque cinq cents marins destinés à citem^c S' S° ^ S *orme de monnaies d'or entassées dans des
servir pendant une année sur les vaisseaux du Capudan n é s ήη c t r.eusees eP dessous de grandes demeures patricien-
Pacha de la flotte ottomane. enenr» S. j mi“onental, mi-génois, dont certaines existent
Bientôt, prenant à leur propre compte les expéditions ,re et donli,a description nous a été laissée(2).
commerciales qu'ils entreprenaient auparavant sous les f s Vénitiens perdirent le monopole des
ordres des pachas, les chefs des principales familles de OnnH - U ^ f vanl au profit du commerce français, le
Hydra affrétèrent des bateaux de petit tonnage, puis des Pavant aitrf de I Ordre de Malte se rendit compte de
«sacolèves» plus importantes, enfin des navires jaugeant ni · " pouvait tirer du concours de cette nouvelle
jusqu'à quatre cents tonneaux. nar iv*n^C co.mmerciale. Il ofirit aux armateurs de Hydra,
Vers 1760, ils avaient poussé leur commerce au fond < en remise de som vicaire à Mykonos, de les protéger
de la Mer Noire, sur les côtes espagnoles, jusqu'à l'Amé a rrp n t^ en d,e pater?les et de sauf-conduits. L’offre fut
rique septentrionale, «qui vit avec étonnement ce peuple ς.·Γ p a ' el , mar*ns de Hydra et de Spetsae construi*
oublié franchir les colonnes d'Hercule regardées par les raniH** CS sa^ / ^ ves de petit tonnage, mais suillsammeni
anciens comme les bornes du monde, et porter aux Antilles rnn_M pour distancer les corsaires barbaresques et pour
les produits de la Tartarie » (·). de p ,r,cnccr ,es bateaux français. Les famines d'Espagne et
En 1770, Hydra vit arriver la flotte russe de l'amiral a„prpnfUpa ' *es lroubles de la Révolution française qui blo-
Orlov venu inciter les Grecs à l'insurrection. Le repré- c e négoce marseillais, laissèrent le champ libre aux
AUcgUSlC ΐ Jassaud· Mémoire sur létal physique et politique des isles
noies^nar W ç
notes par le professeur ' ™ Athènes
Svolopulos. l8 0 8 > lcxtc Pub,ié avec introduction et
' ^ n é e 1978 déc. \ 9543ρ,ΙΊ4 7 ,ON* 1is‘lc à Hydra. L’Hellénisme Contemporain. VIH. nov’
«7 163
Grecs. Le blocus continental mit le comble à leurs date du 22 mars 1821 » C). A cela près qu'en 1816 le divan
bénéfices, ottoman appâté par ces trésors peu protégés résolut de s'en
Les comptes de la communauté d'armateurs étaient emparer et tenta de mettre à mort les chefs des principales
régis en commun par un groupe de cinq démogérentes, dits familles. Celles-ci n'eurent que le temps de prendre la fui
aussi «capitalistes», dont les décisions étaient rendues te, et une caravane d'une quarantaine de navires chargés de
définitives par l'application du sceau de la communauté, richesses alla chercher refuge en Espagne d'abord, à Corfou
représentant le Christ bénissant. Ce sceau était divisé en ensuite.
cinq morceaux, confiés chacun à la garde de l'un des mem Lorsqu'éclata l'insurrection grecque, Hydra fut entraî
bres du conseil, le cinquième morceau étant le manche née dans le même mouvement d'abnégation patriotique
sans lequel il était impossible d'assembler les parties. auquel s'étaient soumises toutes les contrées habitées par
En 1808 les grandes familles de Hydra, abandonnant des Grecs. Les avances de fonds et les prouesses militaires
drapeau russe et protection turque, se mirent sous la sauve et navales des Coundourioti, des Tombazi, des Miaoulis, et
garde indirecte de l'Angleterre, au moyen d'une vente d'autres, furent souvent décisives au cours des combats
simulée de leur Hotte à des armateurs maltais. Le blocus pour l'indépendance de la Grèce. Celle-ci acquise, l'his
continental contribua à accroître encore plus la fortune de toire des grandes familles de Hydra allait être liée à celle
certaines familles qui approvisionnaient l'Espagne avec du du développement de la Grèce moderne.
blé russe; ces familles, au nombre de douze, s'arrangèrent
pour exclure du conseil les huit autres, et gouvernèrent (3) « Ce que les propriétaires et les paysans grecs firent alors sur le
Hydra dans un esprit d exclusivisme aristocratique encore Uinent, les négociants, tes armateurs, les marins dans les îles le tirent tout
plus marqué. ïsi com plètem ent, et on vit les plus grandes et les plus riches familles
h dra comme d'ailleurs, dépenser jusqu'à leur dernier talan pour la uiust
A la fin des guerres napoléoniennes, les richesses accu .quelle ils vouaient leurs efforts. Graduellement, tandis que la plupart des
mulées à Hvdra étaient telles, nous dit l'un des historiens mme s allait se faire tuer, les maisons se vidèrent de tout ce qu elles tonie·
de I île, «que les serrures devinrent inutiles et les colïre- ent qui eut une valeur quelconque. Sur les îles comme sur_le con ii : _
,t fut offert, tout fut donné, tout fut sacrifie ; il ne resta abso n nen
lorts insuffisants. On peut dire que Hydra était alors t enfants de ceux qui avaient embrassé la cause sainte et or t ,u t voir a
comme une vaste banque... On n'y entendait que le son ille bonne foi et quelle plénitude, puisque tout parut, av^c un renonce
armomeux de l'or et de l'argent amoncelé dans les caves, ni pareil si complet et si rare,.. «
ou 1 *ul e*frait jusqu'au dernier ducat à la mémorable λ Ha r.nmwFAi Le rovaume des Hellènes, p. 157.
et de Pile de Spetsae
Principales familles archuntales de llvdra
Büudouris, voir p. 2 3 2 . Bot p. 231.
COUNDOURIOTI, voir p, 284. Bouboulis,
Nnezis. Mcvi.
\ f n.■ ^ voir p, 435.
vouiGARis, voir p. 468.
164
Les A rm atoles
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167
c Î â n d T o n ^ h o ^ 'o r , rich“ —
lions qu’ils ** J·" » * « ·
Europe centraï^UdansC|cs possessions
des Habsbourg, La supériorité de la culturegrenue d
nche le prestige du à leur fréquentation des évêqSïs grc»
firent parler a ces marchands une langue qui n’avai
cours dans leurs communautés et face à laquelle leurs fem
mes, repliées dans leur villages, Icnaient bon. Affiliés aux
compagnies commerciales grecques, ils étaient connus
hnnn^ Se dirc Grccs équivalait à une
onne carte de visite. Ccia ne les empêchait nullement de
rechercher, moyennant finances, une citoyenneté étrangère
a in c'c sc soustraire à la sujétion ottomane et de glisser à
travers tous les obstacles dressés sur les circuits commer
ciaux de I Europe. On en vit qui devinrent consuls prus
siens a Bucarest ou ambassadeurs russes à Venise.
Les documents officiels ne faisaient pas de distinction
entre les nationalités formant ce qu’il était convenu d’ap
peler la communauté des « marchands grecs ». C’était en
tant que « Grec » que les Serbes considéraient tout mar
chand étranger venu parmi eux ; de même, les Roumains
qualifiaient de Grecs les nombreux négociants venus de
Macédoine, parlant roumain et indubitablement Coul/o-
vlaques, qui achetaient à bas prix les récoltes futures et
s’enrichissaient sans grands risques au détriment de la pay
sannerie et des petits boyards toujours en quête de numé
raire. En un mot, de même que, dans l’empire otto
man, tous les catholiques, quelle que fut leur nationalité,
étaient désignés comme étant «latins», dans l’empire des
Lp-fc-rL T*·4 Q. | lr ,lt ,« ,1 Ί„- - ' I I-
Habsbourg, tous les marchands orthodoxes, quelle que lut
A)rrcvfîi|cliclAiuifiitmiM (// r r leur nationalité, étaient des «Grecs». On qualifiait le rite
religieux, non la nationalité. Il suffira de citer la famille
Basili, qualifiée de grecque dès 1770, mais qui, un demi-
Marchand „ « « Vienne. G ™ . * du XVIII· siècle (Collection de
siècle plus tard, ne parlait toujours que la seule langue
ciIba naise
L, premier r e c e n s e , i S n 'a K On ne les désignait d’ailleurs pas partout sous le nom
dressé en 1766 par les autorités de \ * * LL soirem enl. sur de «Grecs». Ainsi, les grandes foires de Leipzig, tenues
ponant sur Tétât civil, l’activité rom m ertta e, rt. ^ trois fois par an, dont les privilèges concédés par les Elec
l'appartenance religieuse et nationale, il faisait P () enrggistre 82 teurs de Saxe dataient de 1459, furent fréquentées par les
l’ensemble des négociants sujets ottomans établis a T t |g j ujfs
Grecs «graeci rites non unitorum », 21 Arméniens, 13 Turcs et 18 J um marchands macédoniens dès le début du xvu siecle. La. ils
se trouvant à V,enne. et un nombre de 134 autres négociants a b s e n ts ^ ^ étaient désignés sous le nom de « Turcs » par ™ e'
alïaires. Ce tjuestionnaire obligeait les négociants a q Macédoine mands parce qu’ils venaient de Turquie, étaient habilles a
leur ville et de leur région d'origine. La plupart indiquaient ^ J ^ c c d o m e
ensuite, dans Tordre, «le royaume d’Ep.re», « le royaume d Albanie»,
r iu r q u c « étaient les sujets du Grand Turc. Orsan.scs
«le royaume de Bulgarie», et dans des cas isoles· Γ-; ιΡ ,ie r h io « en
dans le cadre d’une Compagnie de Commerce, qui, ç le,
Bosnie», l'Hérzégovine, Pile de Skyros dans 1 Archipe , mention de était bien désignée comme «Grecque», ils tirent bâtir a
Asie Mineure», ci la ville de Scmlin «en Slavonie»* /mais feinziJ vers 700, un vaste « Griechenhaus », m,-bourse
tous ces royaumes disparus depuis le Moyen Age nous e onn J . de commerce, mi-caravansérail, copie M ifcd1», « F o n d ^
les réponses des marchands natifs de Moschopolis oscillen qua *
bution de celte ville, qu'ils placent tantôt en Albanie, tan 0 ‘
dei Turchi» de Venise, ou ils avatenl kuR entremis et
doincK l'on est encore plus étonné de constater qu aucun ‘ , , vivaient selon leurs“ S Ï » re p e n ta n ts perma-
chands «graeci riiux» (c'est-à-dire de religion orthodoxe) ne p< ^ gmes grecques eurent a Leipzig _ Brcs|au. Une église
tirèce, pas plus d ailleurs que de la Serbie, La nationalité valaqUL, nK^lltÎIJ
née par l'cdit de Joseph 11 accordant des privilèges tant aux JJ1? ‘ nents, et des filiales a _ dès |743) e( unc chapelle
grecs qu'aux marchands valaques, n esl pas citée une seule ^ P‘ grecque était fondée a Br_Jau icr desservant de cel-
questionnaire, alors que les marchands valaques de Macédoine iig .
toute évidence parmi ceux interrogés. Il ne faut pas chercher I exP Jc . , orthodoxe a Lapzig enpolvéïdéÎ venu de l’église grecque
de cet état d’esprit du coté des marchands convoqués devant les au o -
le-cÊ le pope
IL*CI ^ JC jjupv Theochte
* Polye.des,
^ £ ^ . Smyrne ou
mais du côté du fonctionnaire impérial qui avait rédigé les ques 1
de Tokay en Hongrie, alla Unir ses jours a smyrnc uu
orienté les réponses selon ses propres critères de géographie ρο i q il compila les soi-disant « Prophéties d'Agathange». Le
(d apres Bnépekidés. op.cit„p, V-Vll). texte
lLΛ11 deΜv vce
*v Nostradamus
«^ . — hellénique lit longtemps autorité
et fut utilisé par un autre Jkn rίVil1Π natif
écrivain nam de ac Macédoine,
ividuuu.,.,,
Rhigas Véléstinlis, lorsqu’il composa ses textes révolution
naires.
Goethe, qui visita l une de ces loires allemandes vers
1770, y fut frappé par les habits orientaux, le maintien
compassé, les cafés et les tchibouks de I active colonie hel
lénique installée en plein cœur de Leipzig i-1). Les compa-
168
3) Cari Peez et Dr. Joseph Raudnitz, Geschichte des Maria Theresien Thaler
le 1898 ; Marcel F ischel. Le thaler de Marie Thérèse. Élude de sociologie ei
oire économique, Pans 1912.
une quelconque notion d'asservissement ^ ° ^ ernrnent les 4) L’idée de nationalité, si puissante de nos jours, n’existait presque pas à cette
l’étaient jadis les sequins vénitiens, ou, plu surt0ut la je. et l’on trouve à propos de la confusion relative à la définition du terme
pièces françaises, portugaises, ho>\?ndaises ^ pQpu_ es » une citation de Pouqueville rappelant fort l'amalgame des notions appli-
; ü y a deux siècles aux Grecs: Ce que Ton appelait Turc comme ce qu'on
monnaie turque. 11 ne faut pas oublie q méditerranéen, le Turc aujourd’h ui dans Ia Roumélie. on ne saurait trop y insister. car là se
lations largement analphabètes du m° de suprématie ? le secret de bien des mystères, n ’avait et n ’a quoi que sou en commun aux les
la monnaie était la première des marq ns turques, et. sous le rapport ethnographique, il n existe dans cette parue du
le que les Hongrois ou les Magyars qui soient des Turcs Ce que les Ocaden-
appellent de ce nom. que les intéressés ne prennent jamais, attendu qu ils se
polilique· - ivffîoie de l’impératrice Tient uniquement du titre d ’Osmanlis, ce sont des gens du pays, ici d origine
ue, là d'origine slave, ailleurs de souche illyrienne ou valaque ou moldave ou
ponant un voile de veuve (que les A[aJ . P£orté par e allemande, qui. ayant embrassé l ’islamisme, sont devenus participants au
d’autant plus qu’ils l’assimilaient au tchador P ^ i S d e pir d ’O sman (...). portion du souverain en vertu de leur évolution religieuse
Jn autre cas de double appartenance ethnique peut être constaté à l’autre extra
leurs femmes) fut d’une ampleur telle, qu nièces de la péninsule des Balkans. Après que les rois de Hongrie se fussent approprié,
Impériale continua jusqu’en 1916 a frapp .^ m e , il* siècle, la couronne royale de la Croatie, la haute aristocratie de cc royaume
inationalisa en partie. Alors que certaines des familles qui la composaient, les
de ce type, même si, pour la circulation mo, flgurait ;ki, les Frankopan, les Draskovic, maintinrent fièrement leur attachement à la
ce fut l'effigie des successeurs de M a r i e Ther Q Orient, na11te et à la culture de leur ancienne patrie, d’autres s’en détachèrent au point,
certains cas, de supprimer dans leur généalogie toute trace d ascendance croule
sur la monnaie à chaque changement de re&n ■ . Marie la us von Preradovich, Das kroatische Elément in der ungarischen A delsn ation .
l'on ne voulut plus, après 1750, que des gam-Jahrbuch », 9, Munich 1978, p. 43-95.
Thérèse, qui évincèrent les colonats espagno ,
170
jh
<* 1
^ μ c Leipzig, η axaient leur pareil nulle pan J ’on connaît enfin lut irait exerce par les peines fours de 1>κ
S Ί ’lT' <ln KS avoisinantes. Weimar surtout, sur les grands écrivains allemands de l'epoque, Wielaïul,
1,1 l*C:|der, (loetlic. et, par voie de conséquence, sur le développement de la grande littérature du romantisme
e nuK e culturel eut, bien entendu, ses adeptes parmi la riche colonie hellénique de Saxe.
Poh jj j * K opitsch (L diu, .\utklantnxt Ahsolutismus und Bürgertum, Munich 1976,
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W j m o s i I Μ II M Oltiê/litfH
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qu'étaient les marchands balkaniques en voulaient pour Frontispice et l'une des pages intérieures d'un acte d'anoblissement concé
dé par l'empereur François I.
leur argent. La chancellerie aulique à laquelle ils acquit Ces actes, souvent rédigés sur velin, reliés en velours, ornés du sceau
taient la taxe substantielle nécessaire à la délivrance du sur cire protégé par un ctui en métal doré, étaient composés de plusieurs
diplôme de noblesse, diplôme concédé lui-même par le feuilles de texte latin, décorées d'eaux fortes ou de dessins à la plume
souverain en échange d'importants services pécuniers représentant des scènes allégoriques. Les historiens de l’art ne se sont pas
penchés jusqu'à présent sur ces documents intéressants en dehors même de
rendus à l'État, cette chancellerie donnait droit à l’impé toute considération nobiliaire.
trant d'exprimer ses désirs quant aux figures héraldiques
devant meubler le blason (ft). Il suffit de jeter un coup d'œil
sur la vingtaine d'armoiries illustrant ce texte pour obser-
suggérant IΌπ^η co.rnrnui|ls ; d’abord les emblèmes
soleil levam? érsu n , Î ? Ur e' ,e paon faisam la ">«·,e
(6) Dans l'empire d'Autriche, à la seule exception des militaires anoblis en nouveau nobled e v E L f E 8Uram ''activité à laquelle Je
conséquence de l'obtention d'une décoration, tous les diplômes d'anoblissement ou de des caravanier.;· iaa 1 53 ^ortune et son diplôme: la tente
concession de titre était soumis au paiement préalable, par l ’intéressé, d'une taxe
définie En IH40. il fallait payer I ()00 florins pour un anoblissement simple. I 50C rivière o ù T f S ’i Γ° ‘ί m° U,in· le eué au bord d'une
florins pour l'élévation à la dignité de chevalier. 3 000 florins pour le titre de baron. d’H e ro é s lé Γ ! ! ’ ,e péaSe ! le caducée, attribut
6 000 pour celui de comte, et 12600 pour le titre princier Si la somme n était pas un bâteau nnm-v des marchands ; l’ancre, ou encore
pavée dans l'année suivant le décret impérial de concession, le décret étau annulé ei
les lettres patentes ou le diplôme nétaient plus délivrés Cela arrivait quelquefois, flottait tant sur ΓαΪ Λ Έ de p,usieurs mâts, comme il en
mais certainement pas dans le cas des marchands qui nous occupe ici. La taxe par des m a rc h /J A d n a t ,q ,u e ou le Danube, commandé
correspondant à la concession du prédicat (\ox\...) pouvant accompagner la conces
sion de noblesse ou le nouveau titre représentait en plus un dixième de la somme les et leur mrhp S êrf cs.; a, 8er^.e de blé ; l'essaim d’abeil-
afferente a la concession respective En MIS, l'inflation aidant, toutes ces taxes celà n'est ♦ S^m^° e d’une industrieuse activité. Tout
étaient montées à plus du double. Dans une étude parue en 1 9 6 5 . le comte Waldsteir,
Wartenberg, conservateur aux Archives de Vienne, nous apprend que le port et le orthodoxe ni H,OUJOUrs> héraldiquement parlant, ni très
configuration des armoiries étaient soumis à une législation héraldique datant dt avec les im n i Un. tr,es bon. B°ût. Le comble est atteini
1752. Cette législation voulait que le blason des simples nobles ne fut sommé qui non seulem p de a Larnille Stankovic, où l’on admire
d'un seul casque ouvert et couronné, taré à droite. Les chevaliers bénéficiaient di
deux casques opposés, les barons de trois casques et d'une couronne à cinq branche: tout un troimla e .co>irn<rr apportant un pli cacheté, mais
perlées Mais, du fait qu 'en Allemagne les barons arboraient - à tort - une couronnt tons. Détail Pf 3U k C betai' a ?omes : chèvres, vaches, mou-
à sept branches perlées, comme les comtes, la noblesse autrichienne ne voulut pat
demeurer en reste et François-Joseph dut l'autoriser à agir de même (1862). Nombn nourrie an f °üC!lanî’ et qui en dlt 'on8 sur *a nostate,c
de barons autrichiens n "avaient pas attendu cette date pour orner leur blason de ceitt triés· dIim: ° n d * eurs ames Par ces marchands expa-
façon L ue ancienne tradition voulait aussi que les supports et tenants ne fussen
accordés qu 'aux familles princières. aux anciennes familles de comtes féodaux et tou sur le n , „ l fb asons Portent, soit sur l’écu même, son
à fa n exceptionnellement, à quelques armoiries de lignages baronniaux. .Mais, ains des barnJc I e .f?lsa.nt, ^ond (comme dans le cas du blason
qu'on peut le constater en feuilletant les pages de ce chapitre, les nouveaux anobli,
du \i\- siècle demandèrent - et obtinrent - des blasons avec supports, du meilleu.
doxe mil·. e l0’ \CI reP.roduit), une petite église ortho-
effet décoratif Enfin, malgré l'interdiction de faire figurer des emblèmes militaire, Elle rarmoii ° U quelquefois entourée d’humbles maisons,
dans les blasons concédés aux civils, l'on peut également constater que les civils ne si
firent pas faute d'orner leurs armoiries de heaumes, de glaives, d'épées et même
ques E t . S° US ,am oncellement de cimiers et de cas-
comme les Zepharovich. d 'armures féodales. nir de lf i l ? SC,Ues tarés de profil ou autrement, le souve-
Bcrthold W aldstf.in-W artemu.r(», ôsterreichisches Adebrecht. « Mitieilungei
des Ostcrrcichischen Slaatsarchiv », 1964-1965. pp. 109-146.
cousins rP ,'n ?lne Patrie où vivent les vieux parents et les
cousins restes a cultiver leur champ.
Liste de 150 familles originaires d'Épire et dp ivi
anoblies par des monarques étrannerü «■. “ Vlacetl»'ne,
bienfaiteurs de la Nation Grecque. a>ant donn® des
Constantin de Basilli, Consul Général de Russie aux Lieux Saints Blason : exécuté par un sculpteur local ignorant des lois de l’héraldique.
figure sur une tombe au cimetière d’Athènes: taillé, au 1 de ...... à une
(·) Les sources désignent cette famille comme étant grecque d’Albanie. L’affir croix latine (d’argent ?) posée au canton dextre du chef ; au 2 de ...... à
mation de Jean Psichan. professeur de langue et de littérature grecques au Collège trois abeilles (d’or ?) mal ordonnées (1,2). Couronne à 5 perles.
de France, selon laquelle ses proches parents, les Basili. ne parlaient que l’albanais
et ignoraient le grec, est étonnante. Si elle était exacte, elle pourrait apporter beau Bibliographie :
coup d'eau au moulin de ceux selon lesquels les marchands grecs n'étaient pas vrai Griechische Handelsgesellschafien und Kaufleute
Polychronis E n epek id es ,
ment Grecs. A première vue. rien ne semble devoir infirmer les propos de l’éminent in Wien ans dern Jahre 1766. Ein Konskriptionsbuch, «Etaireia Makedo-
savant, lequel, par ailleurs, parle avec admiration des Basili et du « rayonnement de nikon Spoudon », 27, Thessalonique 1959, p. 7-8; Jean Psichari, Ernest
leur intelligence ». Pourquoi alors les exclut-il de la communauté hellénique ? Parce Renan. Notes et souvenirs. Paris 1926, p. 270; George Bezviconi. Boieri-
qu’ils ne furent pas de bons Grecs, notamment au cours du long consulat général mea Moldovei dintre Prut si Nistru (Les boyards de la Moldavie d’entre
exerçé par Constantin B. aux Lieux Saints, lorsqu’il s’appliqua à exécuter les direc les rivières Prut et Dniester), II. Bucarest 1943, p. 86 ; communications de
tives de son gouvernement, qui étaient de saper l'influence grecque au sein de l or
thodoxie afin de la remplacer par la prépondérance russe. Mais il semble invraisem Mme Boxshall, née Kétséa.
blable que Basili. qui avait commencé sa carrière comme secrétaire de l'amiral russe
commandant la flotte du Tsar en mer Égée, et qui l'avait finie dans un poste où la
connaissance du grec était indispensable, eut ignoré cette langue. Admettons, au
plus, qu'il ne la connaissait pas très bien, suffisamment pour faire face aux exigences
de sa mission, mais pas assez pour satisfaire un helléniste chevronné comme le pro
fesseur Psichan. lequel, dans l’un de ses écrits, avait affirmé : « Langue et patrie sont
la même chose. Combattre pour la langue ou pour la patrie, c’est le même combat ».
Or, Basili, au lieu de combattre pour l’hellénisme, lui avait fait du tort. Il était dès
lors normal qu'on lui appliquât une étiquette albanaise. Mais Jean Psichari lui-
même. devenu pansien. époux d’abord d'une protestante d'ascendance mi-bretonne,
mi-hollandaise, puis d'une française catholique, père d’enfants convertis avec éclat
au catholicisme, défendit-il toujours ses convictions grecques ? Ne les noie-t-il pas
*ous le cosmopolitisme lorsqu’il évoque les ancêtres de son fils mort pour la France,
«ancêtres du pays d’Arvor, ancêtres des lagunes adriatiques, ancêtres de Paros, d’AI-
amc, de Chio, du Phanar. et de Galata » et invoque Charles Péguy : « vous qui de
aéra»?5***0^ n°US ^les un Μη& ,ran<îa>s el un héroïsme à la française ! ». Et, père
il r v - dcscsP°'r lorsque son deuxième fils tomba lui aussi à la guerre, invoque-t-
eroisme des ancêtres grecs? Aucunement, c’est vers la France que se tourne son
ri r;..c csl avcc J°>e. écrit-il, qu’il aurait accueilli la nouvelle de la mort d’autres
‘s 1 en aNai1 eu· au cas où. eux aussi, seraient morts pour la France.
2 iv?o-»i *>SICÎIARL Enfance d Ernest Psichari. Revue hebdomadaire, Paris
1 ,v 1921, p. 30.
176
Ιλ* manoir des barons Bellio, sur leur domaine de Urlatzi, en Valachie. La
construction est l'œuvre d'artisans amenés de Macédoine. Le manoir de la famille Manaszy de Hodon> dans le
177
Csernovich. Marchands serbes de Macédoine établis dans les contins hon Dadany. Naum et Nikolaus Dadany, propriétaires dans le Banal, se àxsm
grois du Banat à la fin du xvn· siècle. (H) 29 IV 1720 pour Mikhael C. descendants de la dynastie géorgienne des Dadian de Mingrélic au Cj
Paul et Jovan C bénéficièrent en 1804 d'une donation rovalc du domaine case, étaient des marchands ennehis d'origine aroumaine. (H) 30 I Π84
de Macsa et Kis-Oroszi. dont le nom fut ajouté comme prédicat a leur D azur à un rocher escarpé, au naturel, en flanc senestre et en terrase ασ-
patronvme. Leur frère Lazar avait obtenu dès 1783 le titre hongrois de vole en champagne d'une colombe contournée du même et somme encki
comte.’ puis, en 1793. arguant d'une parenté (en fait une simple homo au canton dextre. d'un croissant contourné d'argent et au canton sentit
nymie) avec l'ancienne dynastie médiévale de Bosnie, il obtint, contre d ’une étoile à six rais d ’or. L'écu timbré d'un casque d'argent, courons
toute vraisemblance et en l'absence d'aucune preuve documentaire, une d'or, à cinq grilles du même, taré de trois quarts, aux lambrequins d’azm
augmentation de blason, en vertu de laquelle il ajouta en abîme sur ses et d argent. Cimier: une licorne d'argent, cabrée, flanquée d ’un vol d
armoiries l'aigle bicéphale des Cemojcvich. Le comte Lazar mourut sans sur lequel broche à dextre un croissant contourné d'argent et à senestre,
descendants, "mais dès a\ant 1825 ses neveux de la branche non titrée une étoile à six rais d'or.
avaient relevé motu proprio l'aigle bicéphale qu'ils ajoutèrent au même Observation : le rocher escarpe symbolise, le Caucase ; le cimier est insp*
blason. Généalogie dans Lendvai. op. cit. de celui du blason des Tocco. Généalogie publiée par Lendvai.
Le blason initial était : d ’a zur a un hussard, coiffé d ’un bonnet de
gueules, habille d'une tunique de sinople à brandebourgs de sable et d'un Damaszkin. Ljubomir D.. marchand serbe dans le Banal qualifié de
pantalon de gueules, botté d'or. tenant de sa dextre une épée à la garde « Grec » pour cause de religion. (H) 20 XII 1799. Généalogie dans Lend-
d ’or et à lame d ’argent, et monté sur un cheval blanc trottant sur une ter vai, op. cit. Coupé, mi-parti : au d'azur à une colombe au naturel k
rasse de sinople. L'écu timbré d'un casque d'argent, couronne d'or à qua vol clos, portant dans son bec un rameau d’olivier de sinople et une cnxx
tre grilles du même, taré de trois quarts, aux lambrequins de gueules et d'argent. L’oiseau est posé sur un coupeau de sinople. flanqué de deux
d'argent à dextre. d ’azur et d ’or à senestrv Cimier un hussard issant. autres du même, le tout surmonté au canton supérieur dextre d un uént
habillé tout comme celui de l ’écu et tenant de sa dextre une épée identi figuré, flamboyant, à six rais d'or, et au canton supérieur senestre dia
que. tandis que sa senestrv repose sur sa hanche. Le blason dans sa croissant tourné d argent : au 2e de sinople. à une cigogne contournée, k
deuxième \ersion augmentée devint: écartelé au I er d'argent au hussard vol clos, au naturel, avec sa vigilance, le tout sur une terrasse de smopk
coiffe d ’un bonnet de gueules et habillé d'azur, tenant de sa dextre un au 3* de gueules, au lion d'or tenant de sa patte dextre un badelaire ak
badelaire à la garde d ’or et à la lame d ’argent transperçant une tête cou garde du même et à la lame d 'argent et de sa patte senestre une counmnt
pée de Turc, de carnation, monté sur un cheval blanc trottant sur une ter d'or. L 'écu timbré d'un casque d'argent., couronné d'or, à cinq gnûes db
rasse de sinople ; au 2e et au 3e d ’a zur à la barre d'or accompagnée au même, taré de trois quarts, aux lambrequins d'azur et d'argent à dextre
canton dextre du chef de deux étoiles rangées, à six rais, du même ; au 4' de gueules et d'or à senestre. Cimier: un lion issant d'or portant les mê
aux mêmes meubles du I", à la différence de la position du cheval et du mes attributs que celui du 3*champ de l'écu.
cavalier qui est anormale: l'écu en abîme est coupé d ’argent et de gueules,
à l'aigle à deux têtes brochante, de l ’un en l'autre L 'écu est timbré de Danari. Natif de Klissoura. Démetnos D., t 1823, appartenait à une
trois casques d'argent à 5 grilles d'or, celui du milieu, tare de front, cou riche famille de transporteurs de bois sur le Danube. Fixé à Vienne depuis
ronné du même, aux lambrequins de gueules et d'argent et sommé en 1785. se qualifiant lui-mème de Vlaque, il écrivit de nombreux ouvrages
cimier d une aigle à deux têtes, coupe de gueules et d ’argent : le casque de destinés à promouvoir l'hellénisme. Sa famille entra dans les rangs des
dextre. contourné, taré de trois quarts, couronné d'or, aux lambrequins boyards valaques et s'établit en Roumanie.
d'azur et d'argent. porte en cimier le hussard du I ~ tcette fois pédestrel. J
issant. avec les mêmes attributs dans sa dextre et flanqué de deux cornes E. Sollogiannis Α πλοελληνική έγκυκλοπαιδεια τού Λ. Δαρβορ*
de buffle, d'argent ; le casque de senestre couronne d'or taré de trois χαι ή Ελληνική κοινοτης Βενετίας, dans « Festschrift N. Tomadibs*.
quarts, aux lambrequins d'azur et d'or, est sommé en cimier d'un crois Athènes 1973 ; A. G ioblakis Λ. Λαρβαρης. dans «Gnegorios Palimas·
sant d argent flanqué d un vol d'azur, à une étoile à six rais d ’or brochante 54 (1971), p. 313-323.403-408.
de chaque côté.
Curti, olim Curt. Mihaïl Demetno Curti. né à Larissa en Thessalie, mai Demelich. Les frères Sava, Theodor et Paul, « marchands grecs *
chand orfèvre, établi en Serbie \ers 1790, oo : I) Elena Tufli et 11) Cata sovo sur le Danube étaient Serbes. (H) 26 VIII I~86. avec le prédicat tôt
rina Papanaoum. dont : (du 1" lit) Panvova ». Mi-parti, coupé : au Ie9de gueules au lion contourné
1) Maria, t Livourne 1833, oo Vienne 1828 Sténo Dumba. tenant de sa patte senestre un badelaire à la lame du même et è m j
2) Demetno, né 1800. t Vienne 7 X 1833. d'or: au 2e d'or à un hussard coiffe d'un bonnet Je fournir* de
3) Sofia, t Livourne vers 1844, oo baron C. Tossitza. de plumes du meme, habillé d'un pourpoint de sinople et de chou
gueules, portant de hautes bottes d’or, monté sur un cheval bai et
4) Anastasia. née 1809. t Belgrade 10 II 1833. oo Dimitri Thé<
doro. ne Craiova (Valachie) 1803, t Vienne 1874. banquier de I de sa dextre la hampe d ’une bannière, tiereée enfosce, de £>****
famille pnnciere de Serbie (fils de Théodore Tsirca. né à V a gent et de sinople. flottant vers la senestre. le tout terrasse de
koplje (Nlacéd.) 1764. + Vienne 1839, marchand, et de Maria Demelich d 3e d ’azur, à une forteresse d’argent, maçonnée de sable, a ti
Panjova. nee a Orsova (Val.) 1786, t Vienne 1828. Ce Théodore Tsirc aux murs crénelés, la tour centrale percée d'une porte voûter ci
était le frère d lrene, épousé de Simon Sina, dont descendent les futui sommée du buste issant d'un personnage sonnant vers J , . irr
barons Sma.) (sans indication d'emaux dans le dessin, le personnage n étant p»
tionné dans la description de Siebmacher); les deux autres :0% tr*
m n< 23 II 1811. t Belgrade 11 XI 1890. grand con
merçant, oo Mana Ghermam, dont : sont sommées chacune de la hampe d une bannière à la
- Elena. « Milan Garachanin. fils de l'homme d'Élai sert sable et d'argent, celle de dextre posée en bande celle Je
barre : la forteresse est placée entre deux rivières ondées
G <1843- ' 8 m du m,n,slre « ambassadeur à Rome Miluti terrasse de sinople. L'écu timbré d'un casque d ’argent, cou
(du 2e lit) grilles du meme, taré de trois-quarts, aux lambrequins deJ
6) Elena, oo Rafaïl Dumba. gent à dextre. d ’a zur et d’or à senestre. Cimier: un dextre
gent. la main de carnation tenant un sabre ci'urbt a la j
lame d'argent, transperçant une tète coupée de Turc ™rim.
de carnation. dégoulinante de sang, et cwffèe d'un turban
torsade et d'argent
179
Dogaly, ohm Dogalea. loan D. marchand à Nyirbator, puis a Pesth. enfin DraRoumi. Famille qui a joue un rôle important dans l’histoire contempo
propriétaire temen dans le comitat de Szabolcs. (H) 21 X 1793, avec le raine de la Grèce. Marc D * né à Voyatziko en Macédoine, représenta n
prédicat « de Bud » 1822 cette région a Γ Vssembléc de Trézène, ou Votaient réunis pour la
prem ière fois depuis le début de la Révolution les députes de la nation
hellénique. Voir p. (XXL
1
gyika
^ O R G E S - EMMANUEL
A *H 1790 D una-Fûldvor
• ·
de Dezsanfàlva
m archand
IPHIGENIE M ARIE ' ' STEPH AN E EMMANUEL CONSTANTIN GEO RGES THEODORE
ANNA ROSE JULIE ANASTASIE
CATHARlNA n 2 VII 1615 (Szitard ) •f 21 II11671 + 11 VIII1862
georges n Dunafolvar 4 25 H 1974 4 25 X1870 ♦ 8X1867
n 8 VII 1805 ♦ Vienne 4 lu 9 ° l 71X1880 O Timi>oara O Timi^oara as ALEXANDRE oqGONDACCAR O Deszantalva
22 IV 1802 O O-m q H o Ivq
n 3 » '8 °* ■f 4 IV 1880 21 XII 1684 RAICZ Sous-préfet Sous -prêtet 0ADANY1 de txiron HILLER «ALEXANDRE
♦ Vienne P a r t is a n s de K o s s u th p en d ant de Timisz de Timisz L GYULVESZ
ao 8 VIII 1830 1 IV 1880 ao Vienne buttyn w jm a h o v ics
NlEM lESKA DAMIAN comte 10 I 1835 la révolution hongroise de 1640 ao LOUISE aoALEXANORlNE
O B ra tisla v a LIMMER
STADlON G EO R G ES - ao MARIE Conseiller Royal Em m anuel
a> 1824 PETER
TANNHAUSEN SIMEON baron PO PO V ICS 00 BERTHE R ITT BERG
baron DUKA
SINA Banquier I JAKOBFFV . 7 X I 1867
de KADAR grec 6 Vienne ----- 1 . 22 il 1696
N A
IPHIGENIE Alb er t 1 arpad LO U IS- HERMINE LOUISE IPHIGENIE OLGA IVAN uj
ANASTASIE IRENE H ELENE ω
n Vienne (Bêla) CONSTANTIN O n Deszantalva n Deszantalva n 1844
DIOMEDE JAROSLAV n V.enne n 1040 -n V ienne cr
1 VII 1646 1848 19X111854 +17IV1Ç99 ao ELISABETH £
1828 12 ni 1045 O
6 X 1838 ♦ V ienne ♦ •Paris ♦ 12 I 1884 ♦ Vienne ♦ Vienne «EUGÈNE Al DADANYI <
ao VICTORIA ♦ Vienne ω baron
nne HORWATH f Vienne 17 X 1881 18 x 1093 26 vu
VII isu»
1914 O Feher lemplon 7 V 1912 23 X 1924 de GYULVESZ z
870 O 00 KARl“ DUKA de et de Rose
(Jf ZALABER 24 II 1669 ao Vienne ORapportenk.rchen 1 00 Vienne ao T H ER ESE
1
ao Temesvar
Kaddr
de ao Ve*ey 1860 106S GEORGES
aoV^nne 1RRÎ HELLENBRONTH 7 VIII 1883 ANTON Ghtka n 1857
1862 1665 EDMOND
de ÆGIDIUS MAVROCORDATO
OREGO^E de la CROIX
O 8 ZDENKO comte von RIEDL • Budapest 1945
ereuf comte von cr RUMMERSKIRCH RIEDENSTEIN
YPSILANTl d u c de Temesvar
niben W IM PFFEN UJ
clique Mvmstre de C A S T R IE S 8 V 1873
Grèce 6 V Σ
len e U 00 1887 LU n 1848
EMMANUEL • Temesvar
vicom te 22 V 1904
J 74 d HARCOURT
. vOf>
kenfeid
Mincarly. Alexandre M.. marchand grec à Vienne, (H) 5 III 1824. avec
,enanÆ , K
20 II 1846. fils de Pano et de 7xx Gh
« r ts «
* μ κ avoir reçu, le
le prédicat «de Delinesztie ». avait possédé ses père et au P chiennc de son titre de mar-
16 XI 1819. la confirmation tmpenale au: [j(re cncore p,us presti-
Manno. Apostolo M.. marchand natif de Bitolia (Albanie), bourgeois de quis lombard, il sollicita d Alexan Ps d’une contribution a la
enta ι λ c r dU XV,n’ sièc,C’ (H) ,712· U fami,le s’csl étcinle aVeC ,CS gieux. En effet, et sans do^ . “ "“ L L m i lm promit le titre de «pnnee
I) W c C ^ cl *°η épouse Constantina Kapra de Zsuppa : cause de la Révolution grecque \ ps la pconcéder. Mais ceci tnon-
ιο·)ΛΡ, ,e. °° George Ioannovics de Dulleo et Valeamare. né Budapest d'Épire ». titre qu'il n'ava.t " qU^ ^ aL T d ’une aristocratie t.tree
tm'ciinn'D. sccr^ta‘re d État au Ministère des Cultes et de l’Ins- c h e z 'Î s “princi^le^fârnnies mêlées à la préparation des événements
^acédoineb qUe d^pul^ au ^ e‘c^sta8 de Vienne, fils d’un marchand de
, {ConsUHUn, nç 1844. t 1888, propriétaire â Niarcgvhaza (Hongrie). de 'i x s armoiries russes, décrites ^ f ^ - ^ è n t ' àJrm/é^ii I" dur à
° Mane nce >845. t 1936. oc 1863 Nicolas Dumba.
n r r i ï ÿ w r . s K
dextrochère vêtu de gueules Uiutntd Jôme d a rg etu crenele deJ cre
κςοιΗ^ίί °·!Π1 ^ anus'· Joan M., orig. de Siatista, marchand à Budapest,
‘ de Oh,h? de bourgeoisie de cette ville, puis (H) 1827 avec le prédicat
Athènes IZa*’ descendants s’établirent ensuite à Trieste, Vienne et S i * '*
|e 26 X 1847 le pnnee Alexis Obolenski.
Bibl (·) Leur fille Zoé épousa
'<“phu Λ/ανούσου οικογένεια, Néa Ephiméris, 4 juillet 1887.
186 ® « d e sel du pays, dont il se proposait tl'ç,
la ferme des fn"KS . l'empire ottoman la «ucn·.· .1
%£ \‘r t ? jtSS W ÿ s s , t
HS?
princesse , apoplexie, le Georges M., frcrc du défunt il
succomba P pCrpctuéc par *- principales familles de Fatras, appa.
m
Vicias, voir p. 3 4 1.
itrois
n i f f.fleurons.
^teneur, rectangulaire d’nr t ‘ L hamP
tenanf a cf)uronn^· Cimier: une grue au naturel avec sa nbrequins d azur et dor u - * ü ja ma;n de canmuonlenan
dt' unople en{ro “J™)on. bec ttn gland dor tige et feuille de deux feuilles mier: un dextrochèrearme durs ,m, flanque d
h ta lame du meme et a la garae
rede gueula et, ai argent.
CCsab^e- Lambrequins : ù dextre d ’azur et d or, à
188
Rozxa
s» fiis tsiJSOSSS
d’émigrcs français, EI.sabih C y Λ 8 r« S 3 S
Richard von Schiwitzhofen.
w K . ü “ — ■ " o " '1 » “
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JH
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Gustav WEIGAND. Die Aromunen, 2 vol., Leipzig 1894-95,
P. Hess : Arrivée a Athènes du roi Othon, 1832 (Munich. Neue Pinakothek)
«En vérité, si quelque chose peut surprendre, c'est qu'au du Magne contre le gouvernement central (1831), non moins que
milieu de tant de conflits et de déchirements, la Grèce n'ait pas des épisodes célèbres, comme le siège de Missolonghi par les
^ T ? e>>, écnvailla ^evue des Deux Mondes du 15 octobre Turcs, où la défaite de la flotte turque à Navarin, donnèrent
· tn eiTet, depuis le début de l'insurrection héllénique contre l'occasion aux héros de la guerre d'indépendance de faire preuve
a omination ottoiTlüne, ]e p a y S avait traversé une série d'épreu- de leur courage, de leur vaillance, et de leurs rivalités. Les noms
Q P»nl· 1 .elaU SOrl' rum^· ^ ulre les campagnes des armées tur- des Y'psilanti, des Mavromichali. des Colocotroni, des Coundou-
m a*nsi Que celles des troupes d'irréguliers Alba- rioti. des Zaïmis, des Grivas, des Miaoulis, et de tant d'autres
diiTér^niA^ r?ans' e Pa>s avait assisté aux guerres civiles que les hommes dignes de l'Iliade, dont les noms confinent aujourd hui à
autre* t acl,ons des insurgés s'étaient déclaré les unes aux la légende, sont indissolublement liés à cette époque.
Bvrnn fnfi ,n!erven.tI0ns des volontaires philhèllénes, dont lord Bientôt, à mesure que s’éloignait le spectre de la guerre et que
déssnlHatc r P us.celèbre, cl la présence de plus en plus marquée la Grèce indépendante prenait rang parmi les nations européen
date du n r/anÇai^·* russ.es el anBla«s, eurent lieu à partir de 1822, nes, la nécessité apparut de pourvoir 1Etat d un monarque dont
1831 ongr<^s des Grecs réunis à Épidaure, jusqu'en la personne s’élèverait au-dessus des rivalités de parti et des
chali Pntrr» !" assas*mal de Jean Capodistria par les Mavromi- conflits de clan et de personnes. Le prince Léopold de Saxe Co
bourg refusa en 1830 la couronne de Grèce pour lui préférer celle
Cranidi ( K T ' r 6 C° n6I f | d’Aslros <1823>’ le Sénat de de Belgique, autre pays nouveau, plus calme et surtout plus pros
rivales des dénutZ C°uëreS d E p id au re (1826). les assemblées
générale de 3 He,rmione et à E gine (1827). l’assemblée père L’arrivée en Grèce du très jeune prince Othon de Bavière
allait signifier le début d’une nouvelle phase de I histoire mille-
'assemblée d’î w f f i Î ,t.Capod/?,ria à la tête de l’État (1827).
5 (1829), les soulèvements de Hydra, puis celui naire de la Grèce.
196
Grandes fam illes et temps nouveaux
La Constitution du nouvel état grec, proclamée en jan
vier 1822 par l'Assemblée d’Épidaure, alors que la san
glante guerre pour l’Indépendance venait de commencer
allait très loin dans le sens des idées libérales. Elle légiférait
l’égalité des citoyens et l'on entendit même des orateurs
afTirmer que la révolution, en effaçant les anciennes dis
tinctions féodales, avait anobli toute la nation hellénique
chacun ayant gagné la noblesse par la lutte, les sacrifices et
la souffrance. On avait adopté, au milieu de l’enthousiasme
général, une motion du carbonaro italien Vincenzo Oia-
lina, qui avait proposé l’accès au pouvoir de tous les Grecs
égaux entre eux.
Cependant, malgré ce refus des prérogatives de toute
nature, les différences de classe, de rang et de distinction ne
cessèrent pas pour autant d'exister, L'église orthodoxe
toute la première avait maintenu d anciennes appellations
nobiliaires héritées de Byzance. L'on qualifiait le patri
arche de « Panaghiotatos » (Très Saint), les évêques de
« Panierotatos » (Très Sacré), et les popes et les protopopes
de « Paniosotatos» (Très pur). Aux légistes, aux médecins,
aux professeurs, dont la profession avart de tout temps etc
en rapport intime avec l'Église, Ton disait «archon»
(noble), signe évident du phénomène de dévaluation des
titres de noblesse. Certains archontes du Péloponnèse
Othon de Bavière a l'époque de sa venue en Grèce, en 1832. âge de dix- avaient repris à leur bénéfice la qualification de «Ypsilo-
sept ans, tatos », donnée jadis aux fils des empereurs grecs, puis aux
La physionomie de chérubin aux yeux bleus n’oïTre que peu de traits
communs avec l'homme qui, trente ans plus tard, vieilli avant I âge, usé sultans, ensuite aux vizirs. Les voïvodes hégémones des
par les déceptions, les difficultés et la maladie, prit le chemin de l’exil principautés roumaines se faisaient appeler princes et « Ek-
huées de la rue athénienne et les moqueries des cabinets de 1 B. . . 4 « B . * lambrotatos» (Très Illustres), titre que les Mavromichali,
beys du Magne, s'arrogèrent à leur tour (1).
Les décrets de l'Assemblée d'Épidaure ne réussirent
pas moins à freiner la multiplication des titres engendres
çats», et aussi la versatilité, non moins que la rapidité des mécanismes par la vanité, puisque Ton y parla même contre le titre de
intellectuels de ses ministres rompus à l'art des manœuvres et des combi «Très Savant» arboré par certains lettrés, et contre celui
naisons à 1‘onentale. de « Très Utile » que voulaient porter les paysans parvenus
Il devint soupçonneux au-delà de toute expression, se perdit dans le à un certain degré de richesse. J jy
détail de moindres mesures qu'il s'évertuait à étudier, sans pour autant se
itivuti'r nrpnHrf* Iprnnt Ipï rl(*ricirtni nui t'im nntau'nl fhnnilf* pvpiv1. Mais il était impossible de supprimer dTun jour à I au
tre Pinfluence et les rivalités des grands clans traditionnels
H t / J I L | U l U i J r t l l J N / L i i lC H IV. V V U t ) a 3 k , } « I L U l * U l t O. 3 U I L ~ J J Î U l U K t Î L Î ,
lesquels, entre 1821 et jusqu'à la venue du roi Othon, en
ces défauts de nous, qui avons arraché la bonne foi de son esprit, en lui 1833, ne cessèrent, malgré leur lutte commune contre le
disant du mal les uns des autres ( t bis) ».
Il dérouta aussi la classe politique du fait qu'il était absolument Turc, d'entretenir la guerre civile et d'entraver la création
imperméable a battrait de l'argent, l'indispensable complément au respect d'institutions nationales qu'ils ne cessaient d'appeler de
des capacités personnelles en Grèce En effet, contrairement a ses succes leurs vœux. La relation de leurs luttes, dignes des rivalités
seurs de la maison de Glucksbourg ou aux Hohenzollem qui allèrent féodales qui avaient jadis déchiré Foccident médiéval,
regner en 1866 sur la Roumanie, te roi Othon ne sc soucia pas de se cons
tituer un patrimoine et sc trouva constamment confronté à des difficultés n'a pas sa place ici. La plupart des historiens contem
financières d'autant plus pénibles que la Grèce se trouva plongée jusqu'à porains de la Grèce les passent discrètement sous silence,
la tm du \tx t siècle dans de grandes difficultés économiques. pour ne s'occuper que des atrocités commises par les
On lui fit même grief du costume dans lequel il aimait se faire por
traiturer « les palhkarcs étaient alors à la mode comme le sont aujour Turcs. Mais ces luttes, qui avaient d'ailleurs leur ongtne
d'hui les zouaves.,. Le roi de Grèce se costuma en Albanais et crut qu'il lointaine dans les traditions du Phanar. où il y eut toujoiu» r
étau un roi autochtone» (2). Mais, évidemment, le grand stigmate pesani des groupes dévoués à telle ou telle puisance étrangère»
sur lui tut le lait que son mariage resta sans enfants. Il dut donc subir nor intéressaient au plus haut point les grandes puissanc
seulement les commentaires malveillants de la presse occidentale habi
tuée. avec les neuf enfants de la reine Viclona, les dix enfants de Louis- engagées dans l'imbroglio de la Question d Orient. L
nlippe et les innombrables grands-ducs et grandes duchesses de Russie, à gleterre. la France, la Russie, cherchaient chacune a tap
une toute autre prolificitc des familles royales. A cela s'ajouta la déception dans le jeune État un parti dévoué à leurs intérêts et a
. u PLUP,C pour lequel l'absence de descendants était depuis toujouri récompenser de sa compréhension au moyen de tlaiien
a preuve que Dieu souhaitait l'extinction de la maison concernée
Le roi Othon, qui a certainement beaucoup contribué à imprimer i et de titres honorifiques.
son royaume la stabilité politique dont il avait tant besoin, a laissé le sou
\ i ?'namii! h° mme bon dans la vie privée, mais d'un mauvais chef d’État
Monarque ennuyeux au milieu d'une société en pleine mutation et extra
\ d,nd,r^mem bau!c en couleurs, « il manquait à la fois du charme et d<
” l « h « , ? reCS aima,enl a VO,r rCLims chez ,eurs fig e a n ts » <î>
•n ^ s hlslonens sans exception, depuis son époque et jusqu'à c<
J ur, sont cependant unanimes à s’étonner de ce qu'il ail réussi à durer s
(1) Frédéric T hiersch. « De l'état actuel de la Grèce et Je> nio>
S S ? , “ ««“ 3“ » S ü s sa restauration», Leipzig 1833, vol. IL p. 208-212* ^ Mourir»*· 1*
(2) John Lemoinne, La Révolution grecque. « Re^uc de> Dcu'
déc. 1862. p. 9 9 6 . ^
(1 b is ) N ic o la s D ilsüoi m is . M é m o i r e s , P a n s I8V0. p J77 13) Amhony John Petrqpch Los, PoUucs and suiccraît m
Greece, Princeton 1^68, p 283
La princesse luihcncnnc Amélie d'OIdcnbuni
Grèce par «,η mariage en 1X37. jolre. avenantT bonne « ,'8 ' 8· "»"« de
désireuse de bien faine, mais peu intclligcnic el'san? chantab/e ----- vatiiupc t'apalexopoulo. dont la maison avait été le centre de la
gura son séjour en Grèce dans la JO,e et le -nau conspiration contre les souverains, tout comme, jadis, elle l’avait été pour
grand tort as ail cle de celui de ne pas avoir J? ,a m c iu m e . Son préparer le meurtre de Capodistria. Madame Papalexopoulo avait haran
héritier du trône. Les Grecs lui en iinrcn|J une a un gué la foule en apprenant la chute du roi et s’était qualifiée de « mère dc
cl a mesure que la succession dO lhon compliouaiiT- gR,nd,Manie au fur la Révolution ». Arrivée à Athènes, elle fut reçue officiellement par Voul-
dations diplomatiques relatives a la Question η'π Cnscmble des nego- gans et par l'amiral Canans, acclamée par la rue, saluée en tant que
d'urbamsme. de politique, d'œuvres de charité Elle se mêla «Madame
temps qu’onRoland
célébraitde« la
IHellade» et chantée
fin dc l’esclavage ». par des poètes en même
fort de la Guerre de Crimée. pousser son p a y s a n s le au Plus
la Grèce souhaitait ardemment, et sc Taire cn.imü Έ0 "®1*· ce que toute La reine Amélie mourut en 1875. âgée de 57 ans, au château de Bam
I I* B>zancc était m c m i V r e p a r ^ r c c i ' ^ ^ ' ^ h ^ 0 ^ berg. en Bavière, seule, oubliée, et se plaignant auprès de ses rares visi
ance qui I entoura ne trouva rien a dire sur sa vœ nn U malveil- teurs
et dc l’ingratitude
sincère, humaine.
ainsi que l’attesta sonSon amour pour la Grèce avait été profond
testament.
Voulgans qui se laissa aller a des discours » r o « , « ? " · c l· » u f Dim nn
la reine Amélie fut respectée Mais elle voulut au« ? l Ï Ï dc M «^nlité
de certaines personnalités politiques et créa un ï moraJ '« r la conduite
exemple, elle ordonna au général H a d u r i.^ '" d e n t d'État lorsque n*.
avec Sophie de Marbois. duchesse de f'| , ^ ° dc .meIIre En à | lai£ fn
* <*»> ......... « J.· i s s
honneurs militaires tous les matins Ce fu Ï ! " [a,sai1 « n d Æ
refusa de donner suite a la demande du gén érâ?A t Î la reine
SSSMC ” — ·«· ^
En septembre 1863. malgré les avertissements au sujet des conspira
tions entamées contre son autorité, le couple royal s’embarqua au Piré
pour entamer un tour dc la Grèce occidentale. Il fut salué au départ pa
les membres du gouvernement, dont beaucoup étaient au courant de o
qui se tramait et qui pressentaient l’abdication prochaine. «Leurs Maies
tés», écrivit dans ses Mémoires Nicolas Dragoumi. « adressèrent d<
leur vaisseau la parole aux ministres pour la dernière fois Et ceux-ci
obéissant a la loi de leurs ancêtres, jetèrent de la terre sur ccs deux cada
vrcs sans sépulture en les dirigeant vers l’Occident ». En apprenant la nou
velle de leur déposition, Othon et Amélie montèrent sur un bateau anglais
et partirent en Allemagne. Le gouvernem ent provisoire envoya alors à
Nauphe la corvette gouvernementale « Hcllas » pour amener à Athènes
I héodore Colocotroni
Le plus célèbre des chefs militaires des combats de l’Indépendance
était ne vers 1770 dans une obscure famille de clephtes du Péloponnèse. Il
lut dans sa jeunesse marchand de bétail, puis l’un des intendants et le chef
des gardes de la famille Deliyanni. S’étant signalé à plusieurs reprises par
des coups de main contre les Turcs, ceux-ci massacrèrent en 1804
34 membres de sa famille. Il se réfugia alors à Zante où il vécut jusqu’au
jo u r où il apprit la nouvelle que l’insurrection avait éclaté. Il débarqua
alors en Morée et, bien q u ’âgé déjà de cinquante ans, se mit à la tête d’un
détachement de combattants et commença une carrière fulgurante destinée
à lui assurer l’immortalité dans la mémoire des Grecs.
Son expérience de clephte, de professionnel de la guérilla, s’avéra
indispensable ; en effet, les talents administratifs et diplomatiques des Pha-
nariotes et des primats n’étaient d’aucune utilité face à la concentration
grandissante des armées ottomanes. Les chefs des unités d’armatoles et de
clephtes se trouvaient là à point nommé pour prendre le commandement
des opérations. Leur courage légendaire, leurs faits d’armes innombrables
furent malheureusement contrebalancés par les défauts inhérents au milieu
où ils avaient vécu : leur amour de l’anarchie et leur penchant pour le
pillage empêchèrent la Grèce, pour de longues années, de se pourvoir
d ’une armée disciplinée.
Presque illettré, Colocotroni réunissait à son génie militaire la ruse de
certains héros de l’Iliade. L’histoire l’a comparé à l’aigle, dont il avait les
qualités: le goût farouche de l’indépendance, Torgueil irascible et violent,
la hauteur dc vue, le mépris de la mort, le goût de I aventure. Mais il en
avait aussi les défauts: la violence, l’insubordination, le goût de la rapine
- fut-ce au dépens des paysans. Cet incomparable meneur d’hommes,
célèbre pour ses mots à l’emporte-pièce, avait un laible pour le clinquant
militaire. Son accoutrement bizarre, composé de casques a I antique, de
panaches, d ’ornements dorés, a été reproduit par de nombreux artistes du
temps. Son aversion à l’égard des gens instruits est typique de la part d un
homme, qui, parti de si bas, n‘avait pas eu besoin de passer par I ecole
pour atteindre les sommets de la gloire. . _ iin
La statue équestre du généralissime du Peloponnese, pointant un
re,nt* Am*lie en 1853, d ’après le tableau de E.W. Rictschcl. doigt impérieux vers l’ennemi héréditaire de sa nation, orne aujourd hui
iravurc dc Mafstacngl, Athènes, Musée Bénaki). centre d ’Athènes.
19S
Jean Soutzo.
Jean Soutzo (1813-1892), fils du prince Michel et époux de Catherine Aussi modeste que belle. Catherine Carpouni, demoiselle d'honneur
Obréskoff. représenta la Grèce auprès de la Cour de Saint Pétersbourg à de la reine Amélie, avait été mariée par celle-ci au comte Dyontssos
une époque où les relations gréco-russes ne cessaient de se dégrader du fait Messala, de Zante, qui occupait les fonctions de Secrétaire aux Comman
du soutien accordé par ta Russie aux visées panslavisies de la Bulgarie dements du Palais Royal, c'est-à-dire de secrétaire privé, chargé de tenir a
dans les Balkans. Il finit par entretenir de très mauvaises relations avec le jour la correspondance échangée par les souverains hellènes avec leurs
prince Gorlchakov, chancelier de l'empire russe, du fait qu i! soutenait le nombreux parents occupant les trônes européens, et dont les événement*
caractère grec de la ville de Philipopolis en Macédoine (aujourd'hui de famille, deuils, demi-deuils, mariages, actions de grâce, jubilés, étaient
Plovdiv en Bulgarie), alors que le chancelier la considérait ville bulgare. le sujet d'un courrier incessant. Le comte Messala possédait une érudition
Jean Soutzo figure ici revêtu de la fustanelle qu'il se résigna à porter à toute épreuve, qui compensait heureusement un physique ingrat.
jusque dans les réceptions officielles de la capitale russe. Le sabre
suspendu à sa ceinture est un sabre turc qui fut offert par le sultan à
Michel Soutzo à l'occasion de son investiture comme prince de Moldavie.
Collection de l'auteur.
*
20]
m is que' grâce à l'intervention de la veuve octo- bâtir leurs maisons λ i
vésinm petro-bey Mavromichali, qui voulut bien
génain-’ dans (és montagnes pour parlementer avec la vétérans de la Révolution L CS E.ros salaires- à nous les
s’**", \ es gendarmes furent relâchés, mais en caleçons f . la suillotinc... » DaL le jo u m Î tf H ” *011®à !a pris°n 2
guérilla· arTTies. chaussures et uniformes étant trop
0’our les vaillants paysans maniotes, privés de tout par les frères Soutzo les deux Î a ? phanar>ote, dirigé
précis k com^ats incessants qui les avaient opposés l ” août 1836, une PT ™ lire’ le
« S i turques. Forte de trophées capturés sur les Bava- lones » ; « Nous nous glorifions de · des « au^ch-
l’insurrection du Magne continua, aussi les autorités Revolution. et de notre conduiie\ ' re χΓΚ1π®d’avant fa
pas vivre comme des p a r i a s N° U.S ne vou,ons
10 t e l l e s relâcher Théodore Grivas, arrêté en même avons contribué à fonder. Nous Γ Α Γ ι S°C‘etc- quc nous
dUren "mie Cûlocotronî et pour les mêmes motifs. A la tête en payant tribut à l’indigcnat AnrÔQU° n*S pas etre tolérés
*f,mpscolonne d'anciens armaloles venus les rejoindre de- patrie et fortune, n o u s î a v î - aV01r perdu Parents,
dUIlL m fief d’Épire, Grivas se rendit à son tour dans les
PUIS ju Péloponnèse. Il promit l'amnistie, la conserva-
1, 011 tes châteaux et la concession de nombreuses décora*
et allocations. Les insurgés déposèrent les armes, le
mi commua la peine de Colocotroni. Cela ne servit pas à En 1838 avait été fondée la «Société Philru-ih^\
t>°and chose Du plan institutionnel, le conflit passa au
plan confessionnel.
Othon. bien que resté catholique, se trouvait être, de de. delivrer la ùcedu «despotisme bavarois»
G
r ]a Constitution, le chef de l'Église orthodoxe grecque, promulguer une nouvelle constitution, et de ramener le
autocéphale par rapporl au Patriarcat du Phanar. Ce fait patriarcat grec d Athènes, autocephalc depuis 1830, sous
ne pouvait qu'accroître l’hostilité nourrie par le tsar à l'en I autorité du patriarche grec du Phanar. L'arrestation du
contre du monarque grec, d’autant plus que le clergé grec comte Augustin Capodistna, frère du président assassiné
lui-même ne l’avait pas accepté avec plaisir. Dès 1836, le n empecha pas la propagande russe de redoubler d’ardeur
premier ministre venu de Bavière, le comte Armansperg, contre « la camarilla allemande et catholique » entourant
mariait ses deux filles aux deux fils du prince Canlacuzène le roi Othon, One brochure imprimée par les presses grec
qui, en 1S21, avait fait une prudente et brève apparition ques de Constantinople, intitulée « La Providence veille
aux côtés d'Alexandre Ypsilanti pour lancer la fameuse toujours », demandait l'expulsion des étrangers et l'introni
proclamation appelant les Grecs à s'insurger contre la sation d'un roi d’origine hellénique et de religion ortho
Porte. Le premier ministre avait obtenu du roi que ses doxe. comme en Serbie, en Valachie et en Moldavie, prin
deux gendres Canlacuzène bénéficient officiellement du cipautés gouvernées par des princes « de leur religion et de
droit au port du litre princier en Grèce. Ceci suscita tant leur nation ». Il existait encore, rappelait la brochure, des
les protestations des .journaux athéniens, qui y virent avec descendants d'anciennes familles princières. C’était l'un
raison une entorse notoire faite aux principes égalitaires de d eux qu'il fallait choisir pour être roi de Grèce. Une sorte
la Constitution, que les réclamations du clergé, qui voyait de Charte fut publiée qui suggérait non seulement l'expul
Othon passer outre au droit canon interdisant le mariage sion du roi mais la proclamation de la république sous la
de deux frères avec deux sœurs. Ces principes étaient en- protection de la Russie. L'on parla de partir en guerre pour
Ireints sur décret même du roi, chef de l'Église, désireux de reconquérir la Macédoine, l'Epire et la Thessalîe, afin de
faire plaisir tant â son premier ministre bavarois, qu’à les rattacher à la Grèce dirigée par un souverain orthodoxe.
l’empereur russe, dont les prédécesseurs avaient concédé le Les Soutzo s’imaginèrent que le souverain serait choisi au
litre princier à la famille des deux mariés. sein de leur famille, alors que le tsar songeait à son gendre,
le duc de Leuchtenberg, un Beauharnais catholique passé à
Ces distinctions ne pouvaient qu'accentuer les préten l'orthodoxie. Une série d'arrestations opérées la veille de
tions aristocratiques des Phanariotes. Ces hommes d'une Noël 1839 calma pour un temps l’ardeur des conspirateurs,
culture étendue, qui avait voyagé, qui montaient à cheval qui. peu à peu. négligèrent l’orthodoxie et la protection
en redingote et faisaient venir de l’étranger leurs livres et russe pour se consacrer à une nouvelle idée, suggeree fort
leurs journaux, ces dames qui parlaient les langues des habilement par un autre phanariote, Alexandre Mavrocor-
vours européermes et s’habillaient à Paris et à Vienne, dato. le héros de Missolonghi et chef du parti anglais. L on
représentaient du très beau monde, mais très certainement complota cette fois pour imposer au roi, qui "‘
tn^Üt lriS peu de monde. Face à la société grecque au- pas, une Constitution à l ' o c c i d e n t a l e Dans l a nuit du 2 au
^ °!!ε'· rest^e ΓΙίΓίΐ1^ par ses attaches provinciales et par 3 scmembre 1843, le général Calerghi fit un coup d Etat et
et 5Urtûut face à la « vox populi » qu'était la imposa à Othon une Constitution parlementaire et liberale.
Grèw _ meilne e* ses porte-parole du C a fé L a B elle Lofait de voir désormais régner à Athènes un roi non seu-
rj0, rendez-vous des orateurs de trottoir - les Phana- lemenl catholique, mais constitutionnel, causa au
une élite compétente que tous ceux colère telle qu’il destitua Catacazi
ner l n de Cur Pr° P rc insuffisance cherchèrent à élimi- L’échec de la politique russe était patent, ci* trône ty
rcuniî - - T ^ n e artificiellement provoquée à cet elfet offert a»*
offert aux grandes
erandes farnit^sgrecques
B™*» sous^ orrne^ pQr[é
porté
toute riipt t rï°nn^es de propres à l'instauration de ns la
des c h w / e ' aUaQua à la fois au nom de la lutte ses Il n était n o m ; / “ J iT / H T T È t a t promulguée ! , r e d a n s ! a
l'admitiKt! <■ ' occurenc^ la lutte pour les places dans nouvelle Charte £ 01}^1ΐρ artjc]e 3 disant: «A des
reté ethni â 10n \ e* *ΐυ ηοηλ du principe raciste de la pu- S S A .h r« de noblesse ne son. ni eonleres
vrais Grec^Ue ^ ^ 1 étranSer ils ne pouvaient être de
rnrtictc de DuvERGIER de
^ ^ imaginer aujourd'hui le degré des pas- (ft) Un résumé des !uU« Je m Revue des Delij M o n d s.J ^
troni qualifiaiΡ? Γγces Polémiques ; l'un des fils de Coloco- H aURANNï . Oc 10 iilT *Ë oS£ DéaZ ' t Î c
avec leurs cai ^u P^anar^°les de « lie de Constantinople...,
tas, nous RrAmC”eS' ^CUrs ^eur ils sont nos maî* s , 1977!
Meilleures mm^? jeurs esclaves. Ils se sont emparé des 1 U S '
P oprietes, des meilleurs emplacements pour tics in lhe kniïd™'1 “ t,reece* ,0J·
202
2. Constantin Cataca/y,
ministre de Russie à Athènes.
(d'après V. Neklioudoff. op.cil.).
1. Cancllo DeJiyanni, 3. Constantin Musurus, ministre
Président du Sénat. de la Sublime Porte a Athènes.
(Musée Historique, Athènes) (colt. E. Secretan. Pans).
f\
* « vague projet « excommuniés -—
Quoi qu il en soit, f I?P* n. PPrent d’autre issue que
politiquement 'e P^ na t Ies hétérochtones fut finale-
de patienter. La loi , , P amendement plus ou moins mof-
ment transformée en d vocabulaire introduits par
S i ,i ^Alexandre M ^ rS o rta io e, André. Mc.axà ces
p i " u is s
, M:pnt pi éorouveraient un mécontentement Avant le grand bal de la Cour , mademoiselle Zygomala. demoiselle
« le gouvernement, que leurs comp.es d’honneur de ïa reine, appartenait à une famille de banquiers originaires
Ï S 5 Ê * S'en feraient de C’hio (Collection E. Secretan, Paris).
se tint pas pour battue et Ut venir d urgence ^
seur de danse viennois. Au bal sui a , J <je
An 1845, le, membres du gouvernement et quanut
fonctionnaires de l'Etat savaient danser la \aise «
quadrille; l'honneur de la Grece était saut, le blo
la polonaise par les phanariotes avait échoué Un
Une étourderie de la reine remit tout en q u e s t_ ■V étaient nombreux à Athènes, se saisirent de l'incident
autre bal eut lieu dans la soirée du 3 fevmr 18 4 5 anmver ur attaquer le Président de la Chambre et même le Gou-
saire de l’arrivée d'Amélie en Grèce. La reine , _’ nement. Une polémique ardente s’ouvrit entre les
très protocolairement, un tour de p o lo n a is e avec /ersaires et les partisans de Deliyanni, qui dut sexpli-
du corps diplomatique, qui était le ministre d ^ u ’ -f le 5 février devant les députés réunis au complet. Sa
elle en fit un deuxième avec le Premier Ministre, .* tification encouragea l'opposition parlementaire à re-
qui portait la fustanelle, puis un troisième avec e jbler d'attaques contre le Ministère et une délégation de
déni du Sénat, Georges Coundourioti, lui aussi en députés alla présenter des excuses à la souveraine.
Nous arrêterons là la chronique de ces épisodes addi-
nelle; ensuite, se trompant dans l'ordre impose, e e ^ nnant d'une part la haute politique et les mesquineries
prendre la main du ministre d'Angleterre, alors q u e
>pres à l’existence des petites Cours allemandes, et.
aurait du s’adresser au Président de la Chambre, Lane utre part, les querelles byzantines et les vanités de ces
Deliyanni. Celui-ci quitta ostensiblement le Palais, décla ns de notables, qui, en quelques années, de sujets du sul-
rant à sa sortie que la reine avait « insulté le Parlement ». , étaient devenus les dignitaires d'un nouvel État, héri*
Avertie de son erreur, la reine fit arrêter la musique e " de la plus ancienne civilisation de l'Europe.
envoya quérir Deliyanni, qui refusa de revenir. L înciaen L’on finit pas s'habituer à vivre ensemble, au fur et à
faillit arrêter le bal, mais le roi décida de reprendre son sure que l’Europe s’accoutumait à l’agitation de la vie
tour de polonaise avec Madame Deliyanni comme si e !itique en Grèce, et que les Grecs faisaient lapprentis-
nen n était. Peine perdue: les journaux du lendemain, e e de la démocratie. Colocotroni, Riga Palamidi, et les
jes coryphées de l'anti-aristocratisme, marièrent leurs
ants aux enfants du Phanar. « Le caftan des princes s est
i à la fustanelle des pallikares». Ce mot. qui est de
^Alhtnes^ 23 * déc,u dans untî série d'articles
locotroni lui-même, signifie bien, par sa concision, que
1 Itr les hétéroçhtones’Vi V ^ 1l"^4 VI1 lcs Péripéties liées * _
• — *— nîpç les nassions.
“ el les auiochtones.
G r è c e e n 1 8 2 7 p a r l ' A s s c m b l c c d e T r c z c n c , e s t a s s e z connue
n ê t r e e s q u i s s é e ici q u e b r i è v e m e n t , p u i s q u e t o u t e s les Cr| Po,Ur
p e d i c s e t t o u s l e s m a n u e l s d ’h i s t o i r e e n p a r l e n t . Après son a s ^ 0*
n a t p a r l e s M a v r o m i c h a l i s , c e f u t s o n f r è r e A u g u s t i n qui diri^e^'*
su ccessio n p o litiq u e p o u r q u e lq u e s a n n é es. KCa *a
E n 1839 le t r o i s è m e f r è r e , G e o r g e s , p r i t la r e l è v e de la
t i q u e p h i l o r u s s e . A s s o c i e a u c h e f p a l l i c a r c N i k i t a « le t u
p h a g e » , il e n t r a d a n s la s o c i é t é s e c r è t e « Philorthodoxe»
f o m e n t a le c o m p l o t f a m e u x d e s t i n é à f a i r e e n l e v e r le roi O t h ”
e t la r e i n e A m é l i e l o r s d e l a m e s s e o f f i c i e l l e d u N o u v e l An n
g e r le g o u v e r n e m e n t e t l ’u n i v e r s i t é d e t o u s le s étrangers (c’e sr
d i r e d e s o c c i d e n t a u x ) e t r é f o r m e r l ' é d u c a t i o n d e la j e u n e s s e en T
c o n f i a n t a u c l e r g é . A p r è s l ' é c h e c d e c e c o m p l o t , d o n t le m anque
d e s é r i e u x s e r v i t à d é m o n t r e r l ' i n n o c e n c e d e s c o n s p i r a t e u r s |a fa
m i l l e C . n e p r i t p l u s d e p a r t t r è s a c t i v e à la p o l i t i q u e grecque
O u t r e s o n t i t r e v é n i t i e n , c e t t e f a m i l l e , l ' u n e d e s p l u s anciennes de
la G r è c e , p o s s è d e é g a l e m e n t u n e d i s t i n c t i o n r a r e m e n t accordée
p a r la S u i s s e à d e s é t r a n g e r s , l a c i t o y e n n e t é d ' h o n n e u r .
E n e f f e t , le 2 8 m a i 1 8 1 6 , le S y n d i c e t le C o n s e i l M u n i c i p a l de
L a u s a n n e a c c o r d a i e n t la b o u r g e o i s i e d e c e t t e v i l l e « a u c o m t e Jean
d e C a p o d ’I s t r i a , c o n s e i l l e r d ' É t a t d e S a M a j e s t é l’e m p e r e u r de
R u s s i e . C h e v a l i e r G r a n d C r o i x d e l ’O r d r e d e S a i n t - W l a d i m i r et de
c e l u i d e S a i n t e - A n n e d e R u s s i e , d e c e l u i d e S a i n t - L é o p o l d d 'A u
t r i c h e e t d e c e l u i d e l ' A i g l e R o u g e d e P r u s s e , e n r é c o m p e n s e de la
p r o t e c t i o n e t d e l a b i e n v e i l l a n c e s p é c i a l e d o n t S a M a j e s t é l’E m p e
r e u r d e R u s s i e a v a i t h o n o r é le c a n t o n d e V a u d e t la v i l l e d e L a u
s a n n e p o u r l e u r l i b e r t é , l e u r i n d é p e n d a n c e e t l e u r p r o s p é r i t é p ré
s e n t e et f u t u r e ».
L e 2 5 m a i s u i v a n t , e t p o u r l e s m ê m e s m o t i f s , le c o m t e C a p o
d i s t r i a r e c e v a i t la c i t o y e n n e t é d u c a n t o n d e V a u d . C e s d e u x quali
té s é t a i e n t h é r é d i t a i r e s , s e l o n les s t i p u l a t i o n s d e l'a c te d e conces
s i o n , m a i s , b i e n q u ' i l s ’a g i s s e l à d ’u n e d i s t i n c t i o n e x t r ê m e m e n t
r a r e e t a p p r é c i é e , l a f a m i l l e C a p o s d i s t r i a n ’a l l a i t j a m a i s s ’e n p r é
v a lo ir a u p r è s d e s a u t o r it é s su isses.
S o u s le P r o t e c t o r a t A n g l a i s d e s I l e s I o n i e n n e s le t i t r e de
c o m t e fut c o n f i r m é a u b é n é f i c e d e S p i r i d i o n - G i u l i o C apodistria,
d e s o n f ils A n t o n i o - M a r i a e t d e s e s p e t i t s - f i l s A n d r e a e t G i o v a n n i ,
p a r d é c r e t d u 6 I V 1 8 4 0 . L a s é p u l t u r e d e J e a n C a p o d i s t r i a . ainsi
q u e c e lle d 'a u t r e s m e m b r e s d e sa f a m ille se tr o u v e a u m onastère
d e la S a i n t e V i e r g e P l a t y t e r a , d a n s l e s e n v i r o n s d e C o r f o u . C e r
t a i n s d e s t o m b e a u x s o n t o r n é s d u b l a s o n q u i e s t tranché d'azur et
de gueules, l ’a zu r chargé d'u n e croisette panée d ’argent, à une
cotice d ’argent chargée de trois m olettes du même. Couronne de
comte. V o i r i l l u s t r a t i o n p . 8 0 .
L e s f r è r e s d e J e a n C a p o d i s t r i a p l a c è r e n t s u r s o n t o m b e a u , et
Arbre généalogique des Capodistria b i e n q u 'i l s 'a g ît d e c e l u i q u i j e t a les b a s e s d e l 'É t a t g re c m o d e rn e ,
Cette généalogie des comtes Capodistria est la transposition laïque u n e i n s c r i p t i o n r é d i g é e s e l o n l e s a n c i e n n e s t r a d i t i o n s d e la n o
d'un thème d’iconographie religieuse dont la tradition remontait aux ori b l e s s e c o r f i o t e , c ’e s t - à - d i r e e n l a n g u e i t a l i e n n e . N o u s la r e p r o d u i
gines de l’art médiéval, tant à Byzance qu’en Europe occidentale : l’arbre s o n s ici d ' a p r è s l ' o u v r a g e d é j à c i t é d e V r o k i n i , p. 5 5 - 5 6 .
de Jéssé. basé sur les textes des Évangiles, qui figurait dans les édifices reli
gieux sous forme de vitraux, de fresques, de sculptures, de mosaïques, et
représentait la généalogie du Christ. Jessé était un vieillard vigoureux à
longue barbe, le plus souvent couché dans une attitude méditative, alors
que l’arbre portant dans ses branches ses multiples descendants (David,
Salomon, Roboam, la Vierge mais aussi les philosophes païens Solon,
&
COMNÈNE DURAS
scs n o u v e lle s p o ss e ssio n s. U n d ecret d u c a l de 1207 re c o n n u t a lo rs de 1335 à 1338. M a rié de fo rce p ar l ’e m p e r e u r A n d ro n ic III à
fra is et p ro fits to u t te rrito ire én u m éré p ar I a c te de p a rta g e de b \z a n n n de p a n h y p é rsé b a ste , ne ré u ssit pas à re n tre r en posses
l ’e m p i r e b y z a n tin et a ttrib u é à la S e ré n issim e , à c o n d itio n de sio n des d o m a in e s p a te rn e ls. E n e ffe t, d e p u is 1347, le grand
Les v ic issitu d e s p o litiq u e s de c e tte p a rtie de la G rèce fire n t Diodée. Je Chelm. Je la Zêta. J Albanie et Je tout le littoral,
que. par la su ite , le s d e sc e n d a n ts de M a ïo O rsin i d u ren t ta ire co-possesseur J une grande partie du royaume Je Bulgarie, sei
hom m age de le u rs p o sse ssio n s ta n tô t à V e n ise , ta n tô t aux V ille - gneur Je presque toute la Rornanie et despote J'Arta. U n t r a i t é
h a rd o u in p rin c e s d 'A c h a ïe . ta n t ô t a u x A n jo u de N a p le s. c o n c lu av ec l'e m p e r e u r c o n firm a it le ts a r serb e d an s ces titre s,
En 1318 N ic o la s O rsin i, « c o m te p a la tin , sire de C é p h a lo n ie a lo rs q u e son p ro p re frère, S im é o n , g o u v e rn a it P É t o I i e e t l ’A r c a r -
et de Z a k y m h e », a ssa ssin a son o n c le m a te rn e l le d e s p o t e d 'É p ir e n a n ie , et q u 'u n se ig n e u r serbe, G ré g o ire P ré lju b , a ss u ra it l'a d m i
T h o m as A nge, annexa ses p o sse ssio n s, épousa sa veuve A n n e n is tra tio n de Ja n in a . Q u a n t au d e sp o te N ic é p h o re , il ne g o u v er
P a lé o lo g u e , et é ta b lit sa c a p ita le à A rta . Il é t a i t tu é à son to u r, en n a it p lu s, a u n o m de l ’e m p e r e u r , q u e d e s v il le s b y z a n t i n e s situ é e s
1324. p a r son p ro p re frère Jean qui re fu sa it d e p rê te r h o m m a g e à su r le litto ra l de la m e r d e M a rm a ra . M a is e n 1355, à la m o r t d u
P h ilip p e d 'A n j o u - T a r e n t e , p r in c e d 'A c h a ï e . s o n su z e ra in . g ran d tsa r S té p h a n e , le p lu s illu s tre des so u v e ra in s serbes du
E le v é s par le u r m ère g recq u e. N ic o la s et Jean O rsin i é ta ie n t M o y en A ge. son e m p ire s ’é c r o u l a et fut d r iis é e n tre h u it d y n a ste s
o rth o d o x e s dès le u r n a issa n c e . P ou r m ie u x fa ire passer l'u s u r p a lo c a u x , d o n t Jean C o m n è n e A ssan , frère d u ts a r de B u lg a rie ,
tio n . et pour fa ire o u b lie r le u r illu s tre n om ro m a in à le u rs su je ts le q u e l, ap rès a v o ir ép o u sé A n n e P a lé o lo g u e , m ère de N ic é p h o re .
grecs, ils p rire n t le s tro is n o m s non m o in s illu stre s de D u k as g o u v e rn a it au n o m d u ts a r d e S e rb ie le s v ille s a lb a n a is e s d e B érat
A nge C om nène. p o rté s avant eux p ar le s so u v e ra in s g recs des et d e C a n in a . av ec le titr e d e d e s p o t e d e R o rn a n ie .
p a y s q u ’i l s s ' é t a i e n t a p p ro p rié s. C 'e s t p o u rq u o i l'o n tro u v e l'i n s N ic é p h o re p ro fita d es c irc o n sta n c e s et ré u s sit à re n tre r en
c rip tio n « Je a n C o m n è n e » g rav ée su r un m u r de l ’é g l i s e de la p o sse ssio n d 'u n e p a rtie de ses é ta ts, d o n t la v ille d 'A r ta , où il
V ie rg e C o n s o la tric e , à A rta , par le c o m t e p a la tin Jean O rsin i qui rég n a ju s q u 'e n 1359, a n n é e o ù il p é rit de la m a in des A lb a n a is
v e n a it d e re s ta u re r ric h e m e n t c e lie u d e c u lte . v ic to rie u x à A c h e la u s. Les re s te s d u d e sp o ta t f u r e n t a l o r s d iv isé s
I o u jo u rs en 1324. le c o m te Jean de G ra v in a , frère de P h i e n tre le s s e i g n e u r s a l b a n a i s e t le t s a r - e m p e r e u r d e S e rb ie .
lip p e d 'A n jo u - T a r e n te , et h é ritie r des p ré te n tio n s a n g e v in e s su r L a m ère de N ic é p h o re a v a it v a in e m e n t essayé de s a u v e r ses
l'A c h a ïe e n v e rtu de son m a ria g e (b la n c ) a v e c la fille d 'I s a b e l l e d e p o sse ssio n s, en se re m a ria n t e lle -m ê m e à Jean C o m n èn e A ssan,
V i l l e h a r d o u i n , fit v o i l e v e r s le P é l o p o n n è s e à l a t ê t e d ’u n e escad re frère d u ts a r de B u lg a rie et d e l'i m p é r a tr i c e de S e rb ie , et en d o n
com posée de v in g t-c in q g a lè re s. F a isa n t e sc a le à C é p h a lo n ie . il n an t sa p ro p re fille T h o m a ïs en m a ria g e à S im é o n D uchan,
d é c id a d a n n e x e r c e lte île e t o b lig e a Jean O rsin i à lu i p rê te r h o m frère d u tsa r serbe. T h o m a ïs la issa Ja n in a en h é rita g e à son fils,
m age p o u r le re sta n t de ses p o sse ssiç n s, c ’e s t - à - d i r e p o u r le des- qui g o u v ern a aussi la T h e ssa lie au n o m de l 'e m p e r e u r P a lé o lo g u e .
p o ta t com posé de l ’A c a m a n i e , de P É to Iie , et des v ille s d ’A r t a et av an t d e céd er so n p o ste de g o u v ern eu r, avec le titr e de césar, a
de Ja n in a . A lo rs que la p o p u la tio n de ces deux v ille s é ta it g rec A le x is P h ila n tro p è n e , p o u r sc re tire r d an s un c o u v e n t. Ja n in a
que, c e lle des cam pagnes e n v iro n n a n te s se c o m p o s a it en g ran d e passa à la fille d e T h o m a ïs, M a rie , la q u e lle , b ie n que p rin c e sse
p a rtie d A lb a n a is , sur la q u e lle le v o isin a g e im m é d ia t des posses
serb e p a r so n p ère et d e sc e n d a n te d e p a tric ie n s ro m a in s p a r sa
sio n s des g ran d es fa m ille s a lb a n a ise s , le s G o lc m , le s S p a ta , le s
m ère, a d o p ta e lle aussi c o m m e n o m de fa m ille c e lu i des A nge.
T h o p i a , le s C a s t r i o t a . ne m a n q u a it pas d ’e x e r c e r une in flu e n c e
E lle ép o u sa T h o m a s P re Jju b , n ev eu d u tsa r se rb e U ro ch IV , qui
g ra n d issa n te .
p rit en 1383 le titre d e d e sp o te d e Ja n in a , av an t de p asser au
En 1328 Jean II, p riv é par l ’e m p e r e u r A n d ro n ic III d u gi
c a th o lic ism e et d 'ê tr e a ssa ssin é en 1385. M a rie c o n v o la en secon
v ern em en t de Ja n in a , se ré v o lta c o n tre l'a u t o r it é de B vzar
des noces av ec E sau d e ’ B u o n d e lm o n ti, de la g ran d e lamille des
D e ta it par le s fo rces im p é ria le s, il d ut e n su ite (1 3 3 1 ) p rê te r s
b a n q u ie rs flo re n tin s, n ev eu , p a r sa m ère, de N ie c o lo A c c ia ju o n .
m en t de fid é lité a u ro i d e N a p le s, R o b ert II ; l e s e x p é d i t i o n s m
g ran d sén éch al d u ro y au m e d e N a p le s et d u c d 'A th è n e s . Elle n en
a ire s envoyées p ar ce ro i c o n tre A rta o b lig è re n t m em e Jean I
eut pas d 'e n f a n ts , et m o u ru t le 28 X II 1394, d e rn iè re h c n tie re
lu i eeder I île de L eucadc et la v ille de V o n itz a en É p irc . D<
d ire c te des d e sp o te s d 'É p ir e , d es em p ereu rs serbes, des O rsin i ue
ans p lu s ta rd , Jean II ré u ssissa it p ar c o n tre à s ’e m p a r e r de q i
G rèce et d u n o m a sso c ié d e s A n g e -D u k a s -C o m n è n c .
p h n n t ^ 1 v f S e l l ? r r ‘t 0 .i r ^ s e n T h e s s a l i e , q u i a v a i e n t a p p a r t e n u à I E sau é ta it le d escen d an t d ’u n e g ran d e e t a n c ie n n e fa m ille <·
c h o n t e b y z a n t i n S t é p h a n e G a b r i é l o p o u l o . E n 1 3 3 5 , il é t a i t a s*
la n o b le sse g u e lfe de F lo re n c e , le s B u o n d e lm o n ti, dont la g e n e a
sin e s u r 1 o rd re d e sa p ro p re é p o u se , A n n e P a lé o lo g u e , q u i p rer
lo g ie re m o n te au x i* siè c le . S o n p è r e , M a n e n t e d e ’ B u o n d e lm c m u
!cs ren es de la régence au nom de son fils m in e u r N ic T p h c
b é n é fic ia de la b r i l l a n te c a rriè re de N ic o lo A c c iiu u o ii, g ra n d se n t-
A n d r o n i c 7 n Ç1 , n e ' P O U V O l r q U C ires pcu de Iem Ps> car l'e m p e r ch al d u ro y au m e d e N a p le s, p u is d u c d ’A t h è n e s , dont il ^
c ans a h U T 65 a V 0 ' r ' 3VCC 1 a ,d e d e m e rc c " a ir e s tu rc s, so u i ép o u sé la sœ u r, la p ie u se L apa. M a n e n te su iv it son b e a u -trc a
ré g e ic e b ’ sc r e ,o u r n a c o n t r e e lle e t l'o b l ig e a à lu i c è d e
N a p le s, o ù il reçu t le s ch arg es de g o u v ern eu r des A b ru zzo ^ 1
la B a s ilic a tc , p u is c e lle d e g r a n d c h a m b e lla n du ro i R o b e rt.
213
RICCARDO ORSINI
COiiitp (>Qiohn ANGE-ORSINI
αι..' 1lllt MQrgo r»hohf rjp
Br.ndtal.cvpnlyrier &icil*n,grand-
□mirai df '"iicilp„seigneur de
□vroiitï pi des ,les Ionienne*
" ΜATTEO ( MA |Q) " 1
tonie palatin, sç igneur de C*phQ|Qn,e
Zanle pi Ithaque Ivol di compare)
:t, annî 1,"P cûmnéne
1 fille THEODORE R IC C A R D O --------------------
f■I« \■
■Xi GUILLAUME Ms dp 1764 -t-dssossi^ *
Gtof Iroy dr MEftY, COtint* de Ûfayirm 1284-12SI
CûTwçfablc d».· Ηοπριολιρ Cap,tome général de Coffou 1286*12»
BOile de Marée 1Ï97-130D
IOO
!t cc^AflGUERiTE de VILLEHARDOUIN
dame de M a ï q ^ n ^ 111315
veuve d*lsn<jrd de Sa bran £ n
---------- 1______ i
Γ JEAN mie 11lie G U IL AUME CI
G U ILLER M E A GNES
i» AMSILSERT on JEAN de
* *317 TOURNA* Seigneur Too JEAN de CHAUDRON
Seigneur ιΊρ ,-Ρ^- 3dc CeLIEOEKERKE I« JEAN de Clar*
Lcmle pû ·τΙ""' 1 i -1317 Connétable de de Ce lavry ta
jo179? M APIA Γ'Ρ de ΜΟγρρ i: « n . c o u s Hid^sAiNT^OMeR ïn ^ œ w F B m '* “ ' Î ? ' E"
Νΐ,??^£Γί ANC-E- ■_OMf.tMF tVΦ1300 GAUTHIERde NOVERS
+ 1303
NICOLAS JE A N 11 A N GH
E-C O M N
j. ÉN E GUY MAR GUERITE Ί
1323 +■1336 empoisonne per sori epoase 132Î.-1J36 Sarre de Vï Zoniç BARTOLONtMEA
pddUe ■JM-U?:·· ■ο-■*c po ci n.Despolc d'Ernre 1373-1335
-■n11ie
ly i.·· & r ~
Se.gnea di Jamnn 1326 ooOUGLlELMÛ TOCCorfl33S <*>NICÛLO GHIS1
Oespo^e JEpire 1316-13 2 ■ gouverneur sicilien
Seigneur CA'lfl I TJ [_,n=-d ac ANNE *'Uç dudespot* de Néopclros de Cortcu
e not dANOΐ enO’? après Ard'oruc PAl EOLOj UE I Ange),
3<ç. r f3,» i^pr son ont le Thomc* dame d'Epire 1336 dépossédée du despotal
Arge cespair d'ÊpTf. Jrmr | épdbse 30r I fc'mpe rtj r And ra rr c III
.3 VfJ>'f
x ANNE PA^ÉC'LCÇ'UE le de
[‘Enpereur Michel vl1
r' IRJ____
EN E
_ Γ NI C El P HO R E lï 1ilie THOMAI S 1
+ jeunt- + 1359 +jeune princesse de Thessalie 1 3 5 β
Gouverneur îfAeroÎ
Despote d Ep■re et de aoSIMEON UROS PALÉOLOGUË INEMAHJA |
prince de Serbie , +1371
Tnessjhe ÎÎ^G-'SSÎ
u ANNE fille de l'empereur
Jean CANTACUZENE
Outre Esau. il eut plusieurs autres enfants, parmi lesquels sans ». Menant à sa guise les affaires du Grand Conseil ainsi que
Maddalcna, épouse du comte de Céphalonie Leonardo Tocco, les élections de l’archevêque, les Anino firent de leurs domaines
dont les descendants furent aussi mêlés aux dernières phases de des places retranchées que les représentants de la Sérénissime
fhisioirc de la Grèce avant la conquête turque. durent plus d’une lois faire prendre d’assaut par des expéditions
Après la mort de Marie, Esau tu un deuxième mariage poli armées.
tique avec Irène Spata, lllle d'un féodal albanais, puis un troi Une deuxième branche des Anino, dont un membre, Nicolo,
sième, avec Eudoxie Balsa, de la dynastie des despotes slaves de la avait épousé en 1790 l'héritière de la famille des comtes Corafan,
Zêta monténégrine, dont il eut plusieurs enfants. Ces derniers, obtint la collation du nom et titre de cette famille. Les Anino
fuyant le Turc, sont cités avec leur mère à Raguse en Lan comptent encore d'autres branches ; toutes ont laissé de nombreux
1435, descendants, parmi lesquels plusieurs représentèrent les habitants
L’héritage grec des Buondelmonti, centré autour de Janina, de Céphalonie aux Parlements Ionien et Hellénique. Leur généa
faisait alors l'objet de luttes entre les Tocco, parents d’Esau, et les logie détaillée figure dans le premier des deux volumes consacrés
Spata, parents de sa deuxième épouse Irène. Ni les uns, ni les par Eugène Rizo-Rangabé à la noblesse de Céphalonie. Il s'agit
autres, ne descendaient des Ange Orsini Dukas dont ils revendi des branches dites Cavalierato, Anastasato, Gregorato, Savachi,
quaient les droits successoraux. Teodoracato, Michelacato, Rodoteato et Cecchato.
Quant aux Buondelmonti de Florence, ils renoncèrent très Citons ici les noms de trois personnages qui ont marqué de
opportunément à la noblesse en 1359 pour se faire d i p o p o lo et leur activité Uhistoire de l'orthodoxie et des idées dans la Grèce
r à l'exil et aux persécutions politiques. Leur nom a iderne :
ete immortalisé par Dante, qui en parle dans le chant XVI du Ioannikios Anino, né vers 1740, t 15 IV 1817, archevêque
rüradis. Ils se sont éteints en ! 774. Céphalonie (1783-1817), et métropolite (1800-1817) de Cor-
i. Zante et Ithaque. „ , ....
Bibliographie : Thémistocle, né Patras 26 X 1843, t Athènes „) 191 ,
Scbasiiano Crac Estopanan, Bizanao r Espana. El legado de la bash mme de lettres et journaliste, marié à Dcspina Ralli.
lone 194™ -l ^ °S ^espolas Thomas y Esau de Joanina, 2 vol., Barce- Charalambe (Babi), né à Argostoli le 6 IX 1852, t Athènes
34, oo ; I) à Irène Manganioti, et 11) à Calliope Moschona, lui
Ru^[P. ^uonocore di Widmann, OU O rsini di R onia e gli ;si homme de lettres et journaliste d’une grande réputation
PlusgrdnJc^pmde^r^ 13 ^ ra^ lca w' p. 3-9, est à consulter avec la En attendant une nouvelle édition, corrigée et mise a jour, de
remplaçable ouvrage de Rizo-Rangabe. nous presenton c -
rès la filiation et l’état présent de la branche
iui Ann inos- Kava lieratos, la seule pour laquelle l a etepos-
le de réunir des informations concernant ses représentants
ant a c S L e n t . On trouve cette famille «tfc£> O j g ü o g
AN|NO, A N M N O S Α Ν Ν ΙΝ Ο Σ
, le xvi< siècle. La filiation certaine remo" f .aJ J '
Gerolamo, qui passait pour etre ^ n u ^ C P nom
le XIII* siècle^ Cetle imRortanle famille de Céphalonie paraît dès Anninata, en Acamame. H fonda une toca en
début du yvu rTlai|S Sa généalogie documentée ne remonte qu'au • sa nouvelle propriété a Cephalome, ei m so.·
entre 1593 el ,sJ ^ e ^]|c 1ül inscrite au Livre d'Or de Céphalonie
ceHe des desro λ Ct se divisa ensuite en plusieurs branches, dont )· . . · + κ;οή «tradiote au service de Venise
^ arcpar Véniel anl.S^* Andrea Amno, créé chevalier de Saint- Son fils Anastasio, t lf>^ \ gouverneur d’Ithaque en
• laquelle il combattit en Crete, lut gornemeu
famiihen Ie surnom de Cavalierato.
les de Céphalonip^™131^ parm^ *es Ρ^υ5 riches et les plus influen- Son fils Chrislodulo (1647·'®’!· f & "v1n«
terrible njJr* ^ u elle ensanglanta au cours du XVIIIe siècle
ko\erdo, ]a fam:n_ avec ^es Metaxa. Après s'être allié aux •40. créé r6 '” !iel *,2L !n„'Lfc ,.L-aval,rnllo.7 donné à ses
iti
Anino sc mit à la tête du parti dit «des pay
214
d e sc e n d a n ts - et qui o ccu p a la c h a r g e de g o u v e r n e u r d 'I th a q u e en
170! et 1710. °û A n n e tta , fille de Z u a n n e C aru so , il fu t le p ère
d*» S i n r i d i o n ,
de S p y rid io n ,
+■ 3 X 1807, g o u v ern eu r
0 —
d 'I t h a q u e ,
^ » I sindaco
A de
C é p h a lo n ie , E le n a , fille de son p aren t E v a n g h e lo A n in o -
R o d o te a to et d e Z a p h i r o u l a C la d â , d o n t d eu x fils, C h r i s t o d o u l o cl
A n d r e a . C 'e s t d e ceu x -ci q u e descend en t le s d e u x lig n e s d e s A n n i-
I
p re m iè re lig n e descend de C h risto d o u lo , ne 11 VI 1750,
La
6
t X II 1826, m em b re du G o u v e rn e m e n t des lie s Io n ie n n e s;
CX3 M a r i e u m a V a lsa m a c h i. d o n t :
P a n a g h i, né 2 0 VJ 1788, t 22 X I 1854, » 2 0 II 1832
M a ria , fille du c o m te C o sla n tin o C o n fia et d e C a th e rin e B le ssa ,
dont :
I. C h r i s t o d o u l o , » A m a lia D e lv in io ti, d o n t :
A ) E ugène, né A rg o sto li 9 X II 1864, co n su l d e G rèce,
oo C o rin a S id e rik o u d i, d o n t ;
1) C h r i s t o p h o r e , né 2 IV 1909.
2) P h éd o n , né A rg o sto li 2 0 III 1912, a m b a ssa d e u r de
G rèce à C an b erra et P a ris, <» M a ria K a n to u n i.
B) A g am em n o n , né 22 V I 1866, » 31 1 1904 R e g in a , fille
d u c o m te S p irid io n S d rin cl d e C a llio p e V o tro n d i.
a) P e tro s, n é 1926, ju ris te , a rm a te u r, « 19 53 H é lè n e
11
S ik ia rid é s, d o n t ;
La d e u x iè m e lig n e d escen d de A n d rea, n é 15 I 1769, t v ers
- A m a n d a , née 1957.
1825, oo M a ria t 10 11 1 8 4 4 , fille d e G e ro la m o A s s a n i et d 'A n
- A lé x ia , née 1961.
n a C rassa, d o n t ;
- M a ria n a , née 1965.
G e ra sim o , ne le 8 X 1805, f F lo re n c e v ers 18o5.
b) Irèn e, 00 A th è n e s 1 9 5 5 , A l é x i s C a r y o f i ll is , in d u strie l.
oo 28 IV 1832 à R osa, fille d u D r. N ic o la D a lla p o rta , d o n t ;
6) A n a sta sio , 00 10 I 1908, É lé n a , fille d u g é n é ra l Je a n C ons
lo a n n is, né v ers 1834, t 1877, d é p u té à p lu s ie u rs re p rise s au x
t a n t in id i , m in is tre d e la G u e rre , d o n t :
P a rle m e n ts Io n ie n et H e llé n iq u e , oo 1 II 1858 A n e lta -V itto ria ,
a) G iu lia .
née 23 IV 1839, fille d e G h e ra ssim o -M a rin o P a n g a li et d e M a ria
b) R h éa.
B o n ic o , d o n t :
B) T h c m isto c le , n é P a tra s 2 6 X 1843, t A th è n e s 21 I 1916,
1. S o c ra te . né 1872, t ... ? , av o cat à A rg o sto li,
h o m m e d e le ttre s, jo u r n a lis te , « D e sp in a R a lli. d o n t :
oo 15 V 1904 M a rg o tta M e ta x à , née 1888, t 1937 A rg o s-
- A n a sta sio , n é 1905 f en S u is se 1920.
to li, d o n t :
1) A n n a , n é e à A rg o sto li 20 III 1905. B la so n ; L 'o u v r a g e d e R iz o -R a n g a b é écu d'azur au lion d o n n e u n
2) lo a n n is, né à A rg o sto li 25 IV 1908, t id . 1977, a v o d'argent, accompagné en chef d ’un cimeterre du même, posé en
c a t, co : i) A p h ro d ite F ra n g o p o u lo , et II) G h e o rg h ia fasce. N o u s r e p r o d u i s o n s i c i , d ’a p r è s u n s c e a u a n c i e n , u n e v a
C a p a to u , d o n t (d u 1 er l i t ) : ria n te d e ce b la s o n .
a) M a rg o tta , n é e A rg o sto li .. IV 1944, ©o 1974 V as- Bibliographie :
sili V a ssilo p o u lo , in g é n ie u r. Le rôle joué par cette famille dans les relations entre Venise et l'archipel
b) S o p h ia , n é e A rg o sto li 1946, oo en A lle m a g n e ... ionien font que des notices lui sont consacrées dans l a Nobiltà Veneta d e
3) A n d rea, né A rg o sto li 12 11 1910, oo 6 X 1945 M a Casimiro F reschot , ainsi que dans le volume I d e l a Ençiclopedia Siori-
ria K é p h a là , d o n t : co-Nobiliare de Vittorio S preti .
V o i r a u s s i P . A nninos K a va lier a to s , Σ ά μ η , Βλαχάτα χ α ί Λ α ι α β ι ν ά τ α ,
a) P a n a g h i, né A th è n e s 25 IV 1949, a v o c a t, c o n se il
( N o te s s u r le s lo c a lité s d e S a m i, V l a c h a t a et L a t a v i n a t a ) , d a n s le p é n o d i-
le r a u M in istè re des A fia ire s É tra n g è re s, A th è n e s
que « K e fa ü n itik i P ro o d o s» , n° 7 1 -7 2 A th è n e s, n o v .-d é c . 1977,
20 II 1982 E ro p h ilie , F ille de C o n sta n tin D e lla p o rta
p. 2 2 5 -2 3 0 ; G é n é a lo g ie c o m p lè te d a n s E R R .
e t d ’A l e x a n d r a C ’ I a u d a t o .
b) S o c ra te , né A th è n e s 27 IV 1950, oo E v a n g h e lia
A le x o p o u lo , d o n t ;
- A n d rea, né 1981. A n i n o G ô ^ S ) ' C n ÎS t co n c^ e *a d ig n ité d e c h e v a lie r à A n d réas
4) iris, née A rg o sto li 25 II 1917, ©o 1942 S p y ro D en -
d rin o , fo n c tio n n a ire de b an q u e.
N o u s a jo u to n s c i-a p rè s un h is to riq u e s o m m a ire , e t g é n é a lo g i- Si/vestro Valcrio.par taGrâce de Dieu D
m en t in c o m p le t, de la b ran ch e de c e tte fa m ille d ite « A n a sta -
Λn d r e a s ^ Â m u f l ' l mêmes.est ώ famille
sa to »: A n a sta s io A n n in o , d escen d an t à la g é n é ra tio n d u fo n d a
te u r d u lig n a g e , oo C o rn é lia P a n g a l i , d o n t , p a r m i d ’a u t r e s e n fa n ts,
actions au nrnfit ta- ep}a!onie' grâce aux abondantes et fidèles
M a rin o , ch e f du g ran d p a rti « p ay san » des A n n in o , q u i re m p lit
guerre actuelle fe u / ullerets pul)pcs. surtout lorsqu'au début de la
l'h is to ir e de C é p h a lo n ie de ses lu tte s c o n tre le p a rti des M é ta x à ,
uni à se, Ή Λ , C D0CteUr son grand-père paternel
oo 1748 C a lo m ira M é ta x à , d o n t, p arm i d ’a u t r e s e n fa n ts, A n as-
sentiments v J n fJ IT eScorte de. 500 hommes, est accouru plein de
ta s io , g o u v ern eu r d 'I th a q u e , oo 1766 C h ia ra , fille d u c o m te
place forte de / V · ? ex.emppdres à la défense de l ’importante
A n d rea M é ta x à , ch ef d u p a rti ad v erse. C e m a ria g e a m e n a la p a ix
toute la force de c <cü( e; fusant paraître l'ardeur de sa foi avec
e n tre le s deux c la n s a n ta g o n iste s. Il fu t le p ère de A n d rea, né
sentants Di vue ; ■mente f 1 0 *entière satisfaction de nos repriL
23 V U 1778, t 22 III 1860, oo B e lla A ssa n i, d o n t; A n a sta sio , df c e t e x e m p k fe u le D o a e u r C n s k l-
né A rg o sto li 2 V I 1802, d é p u té au P a rle m e n t Io n ie n , » R u b in a
la place forte de / i!c 5 esi fa}j remarquer surtout à la défense de
M ic h a lo p o u io , d o n t :
de son mura ee \ panIC ffwégée par les forces ottomanes, aidant
A ) L é o n id a s, m é d e c in m ilita ire , ©o ; 1) G iu lia . fille de N ie o lo
de Céphalonie' no™breux auxiliaires et avec 500 habitants
M é t a x à ................ C r a s s a , d o n t ( d u 1 ef lit) ; Trésor Publie à Sf,et71^ es f* ses frais sans aucune dépense du
1) R o sa lia , oo A , C a m b itsi. dévotion wn fonde e 0ï8ner. Ies ennemis assaillants, œuvrant par
2) U ra n ia . a mérité lefitrJ' è fr.vlcet de Notre Seigneurie, pour laquelle il
3) C a th e rin e . peu ordinaires d è J Ç° oncHo d’Onore. Considérant les mérites
4) A g la é , ©ο ; I) Z u a n n e S a la m o n , et 11) 1908 D im itrio s
dans sa mûre r>n!°*CS par Cçtlefamille aimée de Nous, le Sénat
C o liv à , D ire c te u r d e la B an q u e N a tio n a le de G rèce.
ve honorifiûite £ jugeant opportun de lui donner une preu-
5) C o n sta n tin , né 1877, t 1964, d ire c te u r d e S o c ié té B an a résoiu' par ώι 17 cm'
c a ire , o© 1923 Ism èn e, fille du D r. E m m a n u e l V a le tta et d e cavalierato afin C ^eign,eU} Andréas Anino de la distinction du
C a th e rin e A n n in o , d o n t ; surpropre
ni ni de son sa digne persom
mérite, te une
mais pmi1
encore de
215
ARGYROPOULO ΑΡΓΥΡΟΠΟΥΛΟΣ
T l * ml Ï 3 K
S
(1
g1 ?6 1 4 7 6 ) , le ttre ,
le K0m Se rendlt à nouveau
b y z a n tin , c o m m e n ta te u r des
avec Jean A
t e x t e s d ’A r i s t o t e
ré fu g ie en Ita lie o u ι e n se ig n a la litté ra tu re g recq u e e t f u t le m a î
tre d A n g e I _ o litie n . Il s a g i t p e u t-ê tre du m êm e p erso n n ag e que le
Je a n A . a rrê te en 1461 p a r le s a u to rité s v é n itie n n e s en C rè te ,
le q u e l, a p re s a v o ir fu i C o n sta n tin o p le su b ju g u é e p ar le T u rc
« c o m p lo ta it av ec le s G r e c s » c o n tre la S é r é n is s im e
ARGENTI Α ΡΓΕΝ ΤΗ Σ
L 'u n e des a n c ie n n e s m a iso n s a rc h o n ta le s d e C h io , ciiee en
1344. L a filia tio n p ro u \é e re m o n te â L o re n z o A ., v iv a n t en 151 1 ,
d o n t le fils G i o v a n n i a u r a i t é té id e n tiq u e a u p e rs o n n a g e d u m e m e
n o m in sc rit a u L i v r e d ’O r d e la N o b le ss e d e G ê n e s. A p rè s la m o rt
d 'E u s ta tio s A . , c o m p a g n o n de Rhigas P h e ra io s, a v e c le q u e l il fu t
é tra n g lé p a r l e s T u r c s d an s la p riso n d e B e lg ra d e (1 7 9 8 ), ses d e s
cen d an ts f o n d è r e n t à M a rse ille la so c ié té « A rg e n t! p è re et tils »
(1820) q u i ré u n issa it le s in té rê ts d e c e tte fa m ille d is p e rsé e d a n s
p lu sie u rs v ille s d ' E u r o p e , d o n t u n im p o rta n t c o m p to ir à V ie n n e .
Les A . f i g u r è r e n t p arm i le s g ran d es m a iso n s d e c o m m e rc e g rec-
Q ues, p e n d a n t to u t le x ix * siè c le . A la b ra n c h e d e c e tte fa m ille
fixée e n A n g l e t e r r e a p p a r t i n t :
“ a n d e ly A ., é p o u x de F a n n y S c h ilitz i. L e u r fils P h ilip , n é M a r-
sd le 1 V 1891, t L o n d res 14 IV 1 9 7 4 , o ffic ie r d a n s l'a r m e e
g recque fu t l ' a u t e u r d e n o m b re u x o u v ra g e s h is to riq u e s s u r 1 île d e
d A le x a n d ra R a lli, d o n t :
) F a n n y -S y b il, née L o n d res 2 8 11 1 9 3 1 -, ©o J o h n F ra n d z i,
am bassadeur d e G rè c e .
-) G e o rg in a , oo lo rd B ern ard B ru ce (d iv .).
n é L o n d re s 2 2 X II 1 943. . Jf
item 6· UU ■' e! au ** de deux chevrons d ’azur, à la croix d ar-
\süm TTméeLtde qualre ™°lettes c) huit rais. Cimier: une aigle
Profil t e a 'e’ ^es Qdes étendues. Casque: à huit grilles de
l’è quïvXTlequi,ls : d'argent et d'azur. La devise grecque est
Waknt du « Festina lente » latin.
I ^ phie:
A ^ e n t i àS V i ? n n M U a ° u · χ ό ς ^ ιχ ο ς Ά ρ γεντη ε ίς Β ιέ ν ν η ν (L a firm e
(? π · A r g e n t ν τ· A l l ?c n c s 1 9 6 1 ; B u r k e ’s L andcd G e n try , L o n d res 1965
A rEcnti, o p . c i i lm o lh y W a re * Pustratios Argenti, O x fo rd 19 6 4 ; Ph.
216 ARGYROPOULO
r EMMANUEL 1
ARG YRO PO ULO
n Solomque vers 1740
«fou Phonor
Et méd ό Am sterdam
Médecin ou Phonor
od f du docteur LUKI
JEA N 1
JA C Q U E S GEORGES
LU C A S f Const pie 1851 Caimocom de VQlachie 1805
n Phonor 1774 f Athènes 1850
+ Athènes
Gd cômôro^ (Moid ) 1794 Ministre Agent diplomatique de la Gd Bon de Cro iovo 1809
Gd côminar (Vol) 1793 . Gd postelmc
ottoman à Berlin 1804 Gd Drog- Porte ό Londres 1806 oo dom nito
4
RAUOU CARAOJA
1794-96 Gd Hotman 1799 G d Sp d -
mon de lo Su b lim e P o rte 18 12- M inistre ottom an a B erlin
tar 1800 Gd Bon de Craiovo 181Θ
1817 co Phonor 1805 dommta 1810
od Phanar 1793 dom nija ANASTASlA
1Γ
A NA STA SIE GREGOIRE E U P H R O S IN E C IM O N GEORGES H ELEN E M A R IE LUCIE ELISE IRENE MARIE
n 1834 n . 1825 n 1847 n 1842 nAftn 25 DOÔ47 n LomachnitZQ n 1853 n 1846 n Pans n.1858 n.6.1.1860
+Buc 2811 1907 +2 IX.1891 œNICOLAS de * v e r s l9 l9 *βΓΡΤΌ#7ΐΙΙ 1909 21 V 1849 oo VALÈRE oo la ? . 17 ! io 3 o
î i iI 1856
21 » 25 ix
Roman
oo Bue 1850 aoBuc 16*9 DAN 2AS Min plemp 8 V Mm de urece •fBaiakiava JADOWSK! 1870 RICHARD +Ro le(Suisse)
Cons.d'Etat en de Russie a Bucarest 1899- 14 IV1909 Mm de Russie BARTELS m. 1908 ( Mold) vers
ALEXANDRE HELENE
KOSLINSKI LAPATI Russie · 6 I 1888 Qu Monténégro 1902 et Petersbg od 1873 prince a Belgrade Marseille 16*7 ao CONSTANTIN 1925 oo1885
1884-1897 1902-1904 CONSTANTIN 1896 -9 9 et Consul d'Allem HADJI CONSTANTIN
general roumain
et à Téhéran ooVienne 231V GAGARINE Lisbonne o lof-.St Peter sbg LAZ ARO CANTACUZÈNE
1897-1902 1899-1902 et MorseMIe Pa^canu
188 2 HELENE
TOPALI
n Gcfaln V. IX 1859
•f Amenés 228^596
1 1
C O N S T A N T IN GEORGES H ELEN E JEA N S O P H IE ALEXANDRE EMMANUEL GEORGES
n 23 1 1852 n 23 IV 1853 n 1858 n. 1862 n Londres n Londres n Rome 21.111886 n Viennet1.l.l8Q3
Homme de lettres * 1917 * Bue. »f Bue 20 II 1882 13 X 1884 f o u combat ·|« L sb c n e K2XF979
en F ro n c e s o u s d é p u té de 22.X 1.1938 28.1.1936 ^Lausanne *A th èn es 1962 en Macedome A m b ass à Stockholm
le n o m ’ d'A rgyre' Dorohoi oft.roumain .11.VI.1969 oo U LA RALLI Rio de Ja n ,e t Vienne
4 (V 1913
oo B e lg ra d e oo 1900 lœ 1904 A viateu r c o E L I S A B E T H ....................
1876 DRAGA SEVASTIE PERICLES a u trich ie n n e
RA JCEVlCH PREDESCü ARGYROPOULO s p
s p s p (div)
Θ
MARIE P E R IC L E S JACQUES A LEX A N D R E DEMETRE 1
. 1869 n lo ÿ. 29 IX 1842 n 31 XI iô a S * 1923 O Athènes n Athènes 15 VIII 1849
n 184''*Atn>nes
1ooJEAN Cara Dja . Monte-Carlo ]7 l 191a Consul de Grece o Sm yrne 4- .d 11 Π 1909. officier 24 Xi 1901 Am.roi
U cdCONSTANTIN Propr de Guge^ti 1890-1900 M im stre a Belgrade œiHEl E nE Jean ® SOPHIE MAVRO iCi Al
CALLIARCmi (V o slu .) cr 2 X II1869 1900-1910 I ooASPAS i E ANARGYROU SOUTZO (d.v) n 1854 · Athènes 1928
Or méd ,de Mykonos HELENE f de Constan PETRAKI
tin S k in a et ae A n s * 11oo DESPINA PANDELIDI
t.e B o . VIH 1902 1.1862*1949 O Athènes
O C u c u te n i { !o^ .)
A G LA E P E R IC L E S TH RA SYBU LLE
n Vienne n Vienne 4 I
EUPHROSINE C H A R lC L E E MARIE P E R IC L E S CIMON A LEX A N D R E 11”CATHERINE
------------------------------------ Il
P E R IC L E S NATALIE IRENE
T
n Meran 2 2 XI 1875 n Vienne 19 Xll n Vienne 31 X η νΠΙ 1874 n. 101V3876 η 1 e 78+1 Ath n 1894 GREGOIRE MARIE
20 X 1870 1874 Propr de + Espelkcmp Mitt - 1881+Fribourg - 1883fCucuten s p n Ath 25X11 «-Ath 2U ll 1881 n 3 IV
* A ih 3111954 . C ap ri * Athènes 16. 3 Vil 1951 •f Patmos! IX n 15 VU 1885 n ** .
Cucutenifla^· ) waid 25 « I 1965 1879+ Paris + •0 25 VIII 1966 1882
Br «gau 5 VIII 14 V 1897 1930 VU I^SSAmi. Contre-am iral è Ath 10 X *****
œ 1894 « EL IS E off allemand 1966 « D re sd e p ?
(L o à
1978 Délégué XII 1960 Gouv de la Ma f Pans 1953
ooAthènes r° ‘ M,n oo Ath 1909 de Grèce b
CRISTDPHORE
H 2 u
roumaine œ Hohenbocko 11 V 1904 HEINRICH ui z * P a ris 7 XII cédoine 1917-18 3 I 1971
OALLAPORTA 1895 PIERRE lE c o n Nat. PHOTINIE l'ONU 1945-47 0CUN6 * ALICE
4 11 1920 POSE von comte von MANO 1917 Min ple- ι/l 8 i 1902 RENÉ Mm plemp a TRlOUPl
officier grec MAVROMCHAU Min.plénip à
GOETZ DONNA- SCHLODIEN GUYde WENDEL Stockholm I9l6i
nArgosJOi n.p à Madrid Pékin 1946 et
1939-45 Rome 1950 in d u strie l L e Caire 1920,
+ Total' 30*7*6 Ankara 1925-26 U® '■%'
1*1903 EUPHROSfC * CATHERINE fra n ç a is
Min de la ma - « *
MAVROMIGHAU KIRIAZI · Ath *
1976 rm e 1930-3 2 ω
. Ath. 1920 cr
Μιn d e s Aff Etr 1/1
llaoCNARlCLEE
1926.1929,1932 UJ
RA LLI .Ath.1976 UJ
A m bass b Paris Σ
1944-45 ui
lœ St Petersb s c O
2 2 VB11904
SOPME ARGYROPOULO (d .v )
Doo P aris 1923MARIE
MAVPOCORDATO
--------------- ΙΓ ------------ii--------------------- I
CONSTANTIN ------ 1 7
SOCRATE ALEXAN D RE CONSTANTIN IR EN E ALEXAN DRE H ELEN E ZITA EV TH A LIE
+ou combat * AORiANA n Schw arzboch n Schwarzboch n Schwarzbach n 1910
H ELEN E MARIE DEM ETRE SOPHIE
a 1912 a 1919 n 1930
18 V 1944 ( Lusoce) 25 XI 25 XI 1920 n 1905 , CONSTANTIN
22 VI 1928 Am bass de l«SPYRlD*ON «THRASVVULE « G EO R G ES + 1921
GCodôe^tiQav) 1920 off de oo CONSTANTIN + Lausanne STRAFTlS
^ au combot ® Espelkomp Grèce b Bue sa lta ph L r a v o y a zio e ' s 2 ANN
o tfic e r roumain marine en CONSTANTINIDI 1 X II1977
en Russie 14. IV. 1961 1960-66 M.n plênip armateur
* FLORICA . . .. Allemagne XXIII 1942 HANS NAGEL Bruxelles de Grèce b
«Buenos-Ayres h eut de 1966-68 Ankara
18 VI 1946 b lind és et Progue
ERIKA U * ALEXANDRE
1968-69 MAT SA ,am bass
FR 'ES E «ANGELIQUE à W ashington
COSTAL A • 1969
ja m a is g o u v ern é.
lg n a ^€ d ^ k a n ie c e n tra le , p e u t-ê tre d e la m ê m e o ri- R é fu g ié s en Ita lie , le s d e rn ie rs A ria n iti c o n tra c tè re n t des
pro b ab le nm » /? ? n d a m de c e lle p rin c e sse C o m n è n e , et il est p lu s C o n sta n tin A ria n iti c o m m e n ç a sa c a rriè re d an s l'e n t o u r a g e
d es p a p e s, o ù il é ta i t q u a lifié d e greco p a r u n e C u rie h o stile à ce
‘O r a t r i c e s b y z a n t i n e s ^ G °*e m A r ‘a r d l * é t a i t P a re m e d 'u n e d es
c a th o liq u e d e fra îc h e d a te . E n 1496 l'e m p e r e u r M a x im ilie n le
q u a lifia it d e « c h e r p aren t c o n sa n g u in » et le n o m m a it v ic a ire
T h o p ia G o i e m V 1 4 4 4 ’ le che/ de. la G e o rg e s A ria n iti
co n tre /es Tu _ on]ncne se 1, 1 l'â m e d e la ré s ista n c e a lb a n a ise
im p é ria l en Ita lie . E n su ite , se d o n n a n t motu proprio le titre de
p rin c e d e M a c é d o in e et d u c d'Achaïe, il d e v in t g o u v ern eu r du
co^céda ta c ite m ^ n * i C . S U lla n . M y rad ^ d e g u e rre la sse , lu i
m a rq u isa t d e M o n tfe rra t. E n 1499 il fu t m ê lé au x n é g o c ia tio n s
*e l i t t o r a l e t W r ·· s c ^U v c r a i n e t é s u r le s te rrito ire s situ é s e n tre
m e n é e s à V e n ise p a r P h ilip p e d e C o m m y n es, am b assad eu r d u roi
l'a v a it n rk _n v , c r e s d c S h k u m b i et d e V ijo s e . L e p a p e E u g è n e
d e F ra n c e , q u i p e n sa it fa ire d e C o n sta n tin u n r o i d ’A l b a n i e e t lu i
celà par ) e m n o r ? U S .p r o l e c t i ° n sp iritu e lle d ès 1 4 3 3 , su iv i en
d é c e rn a it /'O r d r e d e S a in t-M ic h e l. B ie n q u 'il e u t p r is p a r t a u c ô té
A lp h o n se V A m U ·.· * li s n i? n d et Ie ro i d e N a p le s et d 'A r a g o n
d es F ra n ç a is à la c a m p a g n e c o n tre M ila n , L o u is X II le fit p r i s o n
P in c e s d O c c ifW ^ 1 ! r .d ^ u p a r l'a b s e n c e d ’a i d e e iT e c tiv e d es
n ie r, e n so rte q u e « le p rin c e d e M a c é d o in e » s e v it ré d u it à ch er
jré n iss im e , s o u r i * , e l i n it p a r s a H ie r à V e n ise . N é a n m o in s , la
c h e r fo rtu n e u n e n o u v e lle fo is au p rès d u p ap e Ju le s II, un d é lia
a d v ersaire d e s r î f f V ,S e ,n ? p as d o n n e r tro p d 'im p o r ta n c e à cet
R o v e re a u q u e l il était apparentér et qui en fit s o n o ra te u r (am b as
P H v i l è g e d e d é n l o v / ' in e . U1 ? .c t r o Va Q ue le titre d e c a p ita n o , le
pehsio n d e 3 0 0 a b a n n i^ re d o ré e en c a s d e g u e rre , et u n e s a d e u r) e n A lle m a g n e .
P h ilip p e A ria n iti, d e rn ie r d u n o m , et d é sire u x d 'a s s u r e r la
A p rès a v o i a - p ar a n ·
re n o m m é e p o sth u m e de son lig n a g e , ne re c u la pas devant le s
L v ’1 ^ r e n o j w ! n^ n tr e ' le s 0 l l o m a n s u n e g u é rilla sa n s ré p it,
g é n é a lo g ie s h asard eu ses et fit g r a v e r su r la d a lle fu n é ra ire de son
n^re G e o r g e s C a s t r é /a g e e p a r Ia 8,o ire g ra n d issa n te d e so n
c o u sin F ra n c e s c h e tto d é lia R o v ere, arch ev êq u e dc Bénévent, une
A lb a n ie a p r è s 14 5s d (8c a n d e r b e g ) , a u q u e l il c é d a la p rim a u té
in s c rip tio n a ffirm a n t q u e la m ère d u p ap e Ju le s II é t a i t une P r *n "
j t r o i s ijic
cesse b y z a n tin e d e la d y n a stie des C o m n èn e. N o m m e p re ie t des
V ,1 4 6 3 le p riv ilè g e d e la n o b le sse
troupes pontificales, il m o u ru t en 1551 à la b a ta ille d e T o rc h ie ra
n o ta ir e . Son c e st‘à -d ire le s h o n n e u rs d u p a tric ia t
m e n é e c o n tre le d u c d e P arm e, O c ta v e F am èse. Celui-ci ht ense
lui’ e q u e 1 ’ n o t o K n t U l r ?.ç u e en 1489 P a r l'e m p e r e u r F ré d é ric v e lir le c o rp s d e so n a d v e rs a ire av ec le s h o n n eu rs d u s a son ran g ,
c° n c é d a le t i t r e ,,.P r o d |g u e d e q u a lific a tifs sa n s fo n d e m e n t,
d a n s l'c g lis e d e S '- J e a n - d e - P a r i n e .
1 lu stre v eu v e d e l'a n c ie n p rin c e d e M a c é
218
inscnpt'on fiinirajrc de Constantin
Sani'Agostino. Anan.U « pnnee de Macëdo^. ,
à Rome .
L es a rm o irie s concédées à P h ilip p e A ria m li ont éch ap p e aux
d-Acha»e>>.<n'« _ MACEDON1AE PRINCtPI. ACHAlAE m ·,
in v e s tig a tio n s d e F ra n z B a b in g e r , e t c 'e s t à l'o b l ig e a n c e d u p ro fes CONSTANTINO C O M N tg > ΛΝΝ NATUS AUIT1S REGNIS A Æ 1
seur Jâger S u n ste n a u que nous devons l ’i n f o r m a t i o n le s co n cer
QUI CUM« S t } . AN Wl MAGNtTUDINE
PULSUS m MAIORUM FORTUNAE
SUORUMINIUR1AM A M P UCO\n'S
TAS’
n a n t. C es a rm o irie s ont é té concédées p ar l ’e m p e r e u r C h a rle s
Q u in t par d ip lô m e d a té d 'A u g s b o u r g le 12 V 1548, en m êm e TAUIT. BEV.yC,pS?,MUM A IMAXIM1LIANO IMPERATORE ITERUM ^
ADAEQL'AUIT PR ,ULIOQUE SECUNDOl PONT MAX
te m p s que le p riv ilè g e de p e tite c o m itiv e , non h é ré d ita ire , et la
EODEM M A V m àn M RFOE AMPLISSIMIS
, I n v C i n rEXERCirmn*
.A l t H K M " '
n o b le sse d u S a in t-E m p ire au titre de c h e v a lie r (« E r b lic h e r ritte r-
m à s s i g e r A d e l » ) . D'argent à l'aigle à deux tètes assorante de
sable, au vol de gueules, sommée d ‘une croix grecque d'or, bordée
d ’azur et à un soleil de midi flamboyant, mouvant du chef, le tout
à la bordure d'azur à l'inscription en majuscules latines d'or PDR
SIGNUM SANCTAE CRUCIS, Casque couronné flanqué à dex-
tre d'un visage d'ange et à senestre d'un listel portant {'inscription B ibliographie
CIIRISTO. La généalogie des A riam ti, publiée p ar Hopf, a été renri
C es a rm o irie s re p ré se n ta ie n t la v e rsio n re c tifié e de c e lle s Franz B a b in g er dans deux brillants essais, Ariamti C om net v uis P»r
concédées à R eg en sb u rg , le 16 IV 1546 au m êm e P h ilip p e A ria - voter Skanderbegs. « Studia Albanica ». J, T irana 1964 p 1ïq ra™**i*Y*
n iti, b o u rg e o is d e JU c io , d a n s le N a p o lit a in , id e n tiq u e s, m a is sans
Ende der Arianiten. Baycrische A kadem ie der W issenschafte‘ ï j 8' a
Philosophische Klassc. Sitzungsbcnchte I 960. Heft 4 , p ]_<^Π’ H'st°hsch-
casque.
GOüLAMOS ARlANlTl
1253 Seigneur d'Albonon
oo p a r e n t e de V
e n ti e r eur
AleiiOS Bl Ange C o m n è n e — I
SEVASTO A L E S S i O ARlANlTl
1274 1304
Γ
MATERA NDO
COM NENO P R E S P I 1
ARlANlTl C0M NEN0
Seigneur d i Presp· (Yresda)
CD
MUSACCHI v l a o in
COMNINO GOLEM ARlANlTl G EO R G E S A R lA N lT l
a» GOJSAHA.. Seigneur de Brasse et
d'une pari de Cermmiizc
oo ΑΝΟΜΕLINA CASTRIOTA
Miltiade
Aristarchi. Eurydice
prince de A ristarchi,
Samos. Stavraki Aristarchi (1836-1925) princesse
dernier Grand logothete du Patriarcat. de Samos.
Hod,, N1C0LA ARISTA RKI
Z a ra f IC h a n g e u r) à C h é rifo
p rè s de Stam boul
STAVRAKI ABRAHAM
♦ 1822
Ç a p u k ih a ya d e V a la ch ie
5 Ista n b u l 1807-1818.
(d erm er)G d O rog m an <jela
S u b lim e Porte 1 821
® S O P H IE , 1 de MANOU ag o
banquier grec à Istanbul
__________ I______________
RALOU SM ARAGD A NICOLAS MATHIEU JE A N H ELEN E CATHERINE MILTIADE ERYPHILIE
•EM ILE n P h a n a r 1 799 M étropolite de n P h an ar 1821 ♦ Thèrap ia 5-71-1890 “ NICOLAS GRIVAS n Phanar 1808
JOURDAN YOVIKIS 4 Corne 3 -H-1 866 S am aco vie t Vevey ooSOTIR CALLIADIS 4 Sm yrne 1893 OO CONSTANTIN
d ro g m a n de b an q uner
ier 6 S m y rn e Q E g l S t N ic o la s ( K u ru - 7ΠΙ-1897 n Acharnante 1796 Prince de Samos 1859 CARATHEOOOPI
F ra n c e £ e $ m e )M u h u rd a r 1 817 ; M inistre ( 1 872) ♦ Vienne 2-H-1 858 Mb du Conseil d ’Etat
Gd L o g ô th è te du P a tr ia r CASSAN DRE puis Am bassadeur Postelm c en Valachie de’l Empire ottoman
c a t 1 824* Ç a p u kih a ya de oo CONSTANTIN Gouv en Crete 1873
de la Sub lm e Porte Γ
V a la c h ie a Ista n b u l 1833- CAMARA ( 1 874 ) 6 B e rlin . Pocha et beglerbeg de M ARIE
5 3 , 1 8 5 8 Mb du G ra n d Mb du Conseil d'Etat Roumèlie 1 874
I® Bue 1838 ZOE 00 CONSTANTIN
C o n s e il du Su ltan et b e y . de l'Em p ire 1876
® P h a n a r 1 833 M ARIE oo Berlin 28-21-1 858 DRUGÀNESCU(div) CERKEZ
I .......... ■ I I® EURYDICE PITZIPIO boyard en Modavie
ROUSTEM MANO ANNE f.d u Général
+ N eachon (Is t a n b u l) von BONIN, Mm de la
bey JOURDAN
24-SM 888 G uerre de P ru sse
O Eg l St N ico las n 1-VI-1 831
+ 18-H-1 896
CALLIADIS
TARSIE GEORGES I I MARIE CONSTANTIN · ' ALEXANDRE ALCIBIADE JACQUES 1
I SEVASTIE STAVRAKI D EM ETRE RALOU GREGOIRE ANNE n 1858
n. 1 847 n 1 849 n 1836 n. 1856
n 1835 n5.Vl.1836 n 1839 n 1841 η. 14-1-1843 n 1 845 ingénieur
M inistre ottom °° Phanar ■4- 1 892 4 1896 , 4 Bruxelles
00 1 860 GEORGES + 25.VIII.1925 4 Istanbul 1892 + 1902 4 1902 ® SPIRtDON Grand Rheteur
Secr de l’ amb a> 1 864 JEAN à W ashington oo 1875 2-ST-1901
CONEMENOS bey (d e rn ie r) MAVROYENI du Rot ri arcat
Gouvem .de Sam os Gd Logothè- ottomane à EKIADIS 1873-1683 CONSTANTIN GEORGES Ch d'aftottom
AXELOS AKESTORIDES Mb du Conseil en Belgque, Bey
1 8S3 Charge' d 'a ft te du Rotri- M adrid et Paris Vice-gouvern
Ch d’a ft à F lo Consul g-ral Consul . d’ Etat de ® 20 -2ΠΠ 892
ottom an à Athènes arcat de Sm yrne.
rence B ey,P ro f Mm. 6 la Haye de Grèce à ottoman a I ' Empire ottom a* ANNE
et S i Petersb , consul
ottoman 6 Corfou d’Econ Polit à M essne et Palerm e I® CONSTANCE CARATHEOOORY
1909
Istanbul-Fonda- Trieste FÀLCOIANU
n 1822+ 1894 H® AGLAE
tecr du «Memo
rial Diplomatique CARATHEOOORY
de Pans
I EUPHROSYNE I
I MARIE 1 n Bruxelles T1-Y-1893
+ ........
4 Corfou non mariée
21-17-1938
oo P re v e s a ......
E L IA comte
SDRIN n. 1 857
+ 1925 vice
consul d ’ Italie
to
K)
BALASSAKI Μ Π Α Λ Α Σ ΣΑΚΙΣ
M A R IA E L P IS PIPIN A EV A N G E LE I
® YANNI S K U F fA oo STAMATI HOUFWCUZF STAVROS ME TAXA .
dltSkutta d Arllno +
Z o -q J f Banquier)a 5mvrne
cd VltRA MAVROGWDATÎ
Π761 ,1655
n 1848 n Mcrseille 1847 1650 C o n s-p ie n 13 I 1853 h 1 1854 Cans-ple n. 1657 n «58 η 1&59 n Smyrne 1377 n.Smyrne 162& n. Smyrne 1629 n Smyrne 1831
+ H«18W + Vienne 1111925 Cons-pie 13 J 1853 + 1873 f VIENNE 25X1Ë&4 +■ ...I 1929 4- Baden bei + 1871 + Cons-ple + Alhenes + Cons-ple i6S5 + Pnris1696
OP ALBERT 00 Ccns-pte 2 IV1S64 Vienne Vienne co GEORGES 2 I 1 91 & + 17Y11901 ioû ALBERT Wien 14 V 1896 30 I 1669 co TAWJH
NJGENT ALBIN VET5ERA 24X1914 24 IVB14 comte ANNA 00 Vienne comlç von 17111929, ut> Smyrne t846 Banquier SAVALAN
diplomate n Bratislava 1&2S Banquier EF DODY comtesse 2 VU1672 S4INT- Banquier S T a Ma TI à Cons-ple tdiv Xén
an ç’.ois
co u rte de + t a r e 14 .^.W7 q Vienne UGARTE GEORGES JU LLEN - à Vienne MAVROGORDATO 00 ZOE t de B a lt a iz r }
EV A N G ELE A LEXA N D RE 1
ΓFER D IN A N D IN E A L IC E ELE O N O R E C H R IS TIN E
n 1900 n 1906
r 31 VI11906 n 27 V III1907 n. Vienne 1947 + 13 V11946 ingénieur
n 1905
+ 1931 00 Vienne 2 9 IB45 officier de ALICE VÜULGARAK1
ccmle 305EPH m anne en
HQYOS G rè ce
oo VASSILIK!
ANTONOPOULO
+ Lausanne
1976
1 STEPH A N E EV A N G ELE
n 25 H 1^47
00 ... KYRIfKOS__________
223
I NADIA A LEX A N D R E I
n 1975 n. 1976
224
baltazzi μπαλτατζης
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Î SEn 1840
« Sses misi , Sassocies.
S \T Æ Î S l h *. »
«Wnnlé le patrimoine
S S .s a S o î ? B S ï w · 7 " t y ÿ Æ Î c s " i! S s
Æ £ ; “ ^5e « *a2 S ! ^ .«
de la future Banque Ottomane et paraeheva» le A f i^ t on de so
immense fortune en affermant le peage du pont de Calata
-
* ™ & â t a ,
^THÉMSTOCLE SOPHOCLE PERCLÉS Ί
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SPIR ioom - ^ trocokino y
π ιβη *J0 Ë f*M IN O N D A S ----------------------------------
n 1826
♦ iw e VciHo 4 C cvw -p l· 1667 1311828
13(1828 E XENOPHON
4 1887
'aat Π Smym#
S m v m . 1831
I f tv i
CD ΚΑΛΕ fiU»
rf A re vin m r œ
25X11908
ARTÉM ISE
ao SMARAGOA Morselli# nSmyrn# 1933 d em o sth èn e
marie a s p a s ie
t <* St*phan# CHARLOTTE _VA*hng
♦ .«ι^τοηιβΛ
JAKOB MORAfflNI CARATVCCOORY ««•dtchan·» OD
U X 1887 Hlftl ni· ■ton
l 1695 : s æ ·* · n Smym# JEAN CHRISTINE
4- Vettvo π Ptxnar îiARRELL 18*. AMËUE diplom ate ottoman m ξ 2
2 » 1837
n 1839
4 Paris n Smym# 9IX *41
IM 909 d» R E lttC K lœSmym· 1879 X «λ o 00 Smym»B&9 4 D r»sd « 4 1694
Π 15X111842
I V · >830 *“ A * IV 1899 4 „ IV 1899
Shu ffo n N a u p llt Τ Α Κ Ο Ν S A /A L A N ^ n /) **** <xr*Urir\ 2 · 1688 MARC
00 15 IV 1863
♦ F4«l*c· i vin 1831 lœ tM M A WARNER sevAsroPouLo ALEXA î C R E 100 mavroooroato
31 VU 1899 n 1841. 4 1669 ® ANTOINE V 0 0 0 R I0 I. SCARLATE
4 ThkopiQ 1100 · PETSALY
PSICHARI pacho. OMIROU
14/27X1904 «J· Broilo, s p
gouverneur I Homère)
*1 p rin c# n 1837 41008
deRoumétte
à Smyme HELENE GEORGES LUCIE EMMANUEL
et aux LÊA π 1858 n 51 1888 Phonar
véLÉNE
1928 4 •■•eut* 1860 au x USA
11IV 1849 Ptxtx > Con»-pl· à Smyrne
CD N CO LAS v z t x im ^xX#r# 21 V 1860
K A S8 A L5 p a r le s 8X11906 ►Athènes
11 Ml 1894 OO
vàrxxfctsl**. lao C o n»-p|# 3 I V 1876 22 XH1884
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2 3 V 1 /5 V ·
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1 92 1-1 9 22 4 1937 VOOORIOI
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n C a n s - p i· 2 5 IV 1 8 9 4 n 14V11856 M ARIE ALEXANDRE
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n 1857 JULIE ELISE
OO w ► É lE N E A A LU SU SAN
2 8 V il 1938
♦ 1916 n AthAn#i a C o ra-pu E L P IS THEODORE I
od N CO LAS O E U A ffl! 4 1918 n C o n s-p i*
r<8ff Ή · * * «2 I0 R K E ® ^ aaracda 1860 29 Vil 1863
n Cons-ple 29X1 1666
n P a ris 1668
4 19C Μλ » s«é**
♦ldi® «1942 1865 00 20 I 1891 ALEXANORE 00 G GAVALÀ n M a r s till· 20V11670
NOTAC^a 4 23X11896 4 A th è n e s 4 A th èn es IV 1970
6 · G rec# à P o n s N ic o lo t TO HBAZI
2 I 1945 n 1661,419* V » L o n d re s 27IV1901
SOPHIE n Poros 1851.4 1914
CO A th èn es CATHERtC nCataJBo
n 1851 16X11696 187*4 N eutly sS H X .
4AIH GEORGES tiW d r John RALLI et
CAR AOJA <Je Vrgine A gelaslo
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POLYMME ATVENOCENOS
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G EO RG ES HELENE CHARICLEE
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n u Ml 1817
1 oc k ERKW A
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EMMANUEL S T E P H A fC LEON OAS STYL IA N
OS
n 190 n t90 n m t » ’ 9Sê
Bibliographie : , x/a
Herbert Flhst, Mary Vetsera un Lichte Ihrer Abstammung und e -
*andiuhaft. eine Familiengeschichtliche Uniersuchung, Berlin, \enne
1931. chez l’auteur (Uibl. Nat. Vienne, cote 587948 B). Alexandre Bena-
xi. Notice généalogique sur les Baltazzi. en grec, Arkheion ontou, j-
n« 1948. De nombreuses dates chronologiques erronnees c ...
cette étude ont été corrigées ici autant que possible : Bertrand G ·
M e de la ma,wn Rm hlluld. I. Paris 1965 p. 262. 2 9 4 ; Nassau W.lham
St MOk, a journal kepi in Turkev and in Creece in the auimmi
Londres 1859 p. 7 ; « Le Nord » (quotidien de Bruxelles). 8 juin 180U.
La princesse Caradja, née Baltazzi, avant l’ouverture du Grand Bal de la
Paul Vassiu. Im société de Vienne. Paris 1885. p. 44-J· Cour, Berlin 1903.
Franz Ji üimanin, M a ilin g ohne Mylhos, Vienne 1968.
barbati
giorgi
de Nauplie
S im p le s t r a d o t e 1511
ï GINI ou ZUANNEn
Copito.ne des stradiotes des
forts dalmates d Antivari 1539
et Traù 1546
I AGOSTIN 1
. 1559 -
Gouverneur de toutes les
compagnies de strad io tes 1540-1559
_________________________________GIURAGI _______
1 BARBARELLA 1 1 SPIRO GIACOMO ("Cumin'') NICOLO ZUAN-ANDRE A MARlETULLA NlCOlD ANDREA
odSTAMO petrici Gouverneur Comte vénitien 1684 œFOTlO SACUCHI
de stradiotes Inscr L.d'Or 1690 n d. C
1655 -1678 Investi 1685deb
Baronnie de b
Chambre Fiscale
œ fille de
Battw MIDS n d C
L U P IN A
Γ
SPIRO GIACOMO "lunior* NENO ANTULA ZORZI NICOLO 1
n 15 I 1683 n 29 1.1697 n 25 III 1684 n 12. X 1687
• en bas âge Investi 1701 00 DEMETRIO ao FRANCESCA
co FRANCESCA fille de CALICHIOPULO f de Stefano
Francesco PIGRO n d C. n d C CALICHIOPULO n d C
_ J ______
SPIRIDION ANGELO NICOLO CRISTOFORO LULA '
n 1724 n 1734 n. 1739 n. 4 II 1740
Chevalier de St-Marc ao MARIA f de Spmdion oo•PlETRO BULGARI
ooGRAZIA CAIAVRÔ QUARTANO
1 ZORZI 1
n 15 II 1755
Investi 1^88
ooCRISTINA f d’Angeto MOZANEGO
1
1 NfCOLÔ MARIA GIACOMO ~l
n 6 XI 1777 n 1782 n 1784
Juge du Sénat Ionien aoSPtRlDlON CAPOOfSTRlA ^Corfou 1869 *p
227
BARBATI ΒΑΡΒΑΤΗ Σ
Up i ,M2LS' du aU que ta Pnncessc «hongroise» devait approcher
Le lecteur pourra consulter ci-joint l'arbre généalogique de M non, qUaVlame au mom em ^ ses épousailles avec le bey du
cette famille, la plus importante parmi toutes celles nui rini^r ’ C'C Π csl sa,ns ^OLJlc d'elle, mais d’une épouse anté-
tirèrent leur noblesse grâce aux faits d’armes accomplis à la tète u ire qu étaient nés les trois enfants de celui-ci. Leurs prénoms,
des mercenaires strad.otcs.au service de Venise. Les documents uv h , 1 S VCCLJ.renl trois au Péloponnèse, et le niveau
tirés des Archives de la Seremssimc et publics par Sathas citent r h v n Cfh OTl rSSCZ 1mStC dc leurs descendants excluent par ailleurs
très souvent les actions des Barbati dans la longue lutte menée au uiypothese d une parenté entre eux et les ramilles phanariotes ou
Levant contre l'avance turque. Récompensés par la décoration du roum aines auxquelles les Duca et les Buhus étaient apparentés. Ils
cttYtilicraloau début du \vi- siècle, puis par la concession hérédi s appelaient C am anno, Panayoti et Béno (Vénédiklos), Ce der-
taire du titre comtal <16S4). enlm par l'inscription au Livre d'Or icr, marie a une jeune hile du Magne, peut-être une latrako, fut
de Corfou (IhdO). la famille Barbaii sut aussi se faire confirmer le le pere de Panago Bcnaki, ne vers 1720, + 1771 réfugié dans file
titre héréditaire de capitaine général des stradiotes. Elle recul éga , e LylheTe: Extrêmement riche, il avait beaucoup d'influence sur
lement le fief corfiote dit de la baronnie de la Chambre (fiscale) les populations du Péloponnèse, qu'il se flattait dc pouvoir alTran-
j.. rvtHnu lief anouvé sur les terres de Snariilla v ·.... ... C- ,Γi i -J ? dom ination ottom ane ahn d'en devenir, comme son
aïeul Libéraki, une sorte dc souverain. Les complots qu'il entama
avec Papasoglou et les émissaires de l’amiral Orlov n'avaient pas
i aiilre faillite dc 1 insurrection d'O rlov et la manière dont
le> Russes abandonnèrent leurs alliés n’entam a pas la fidélité des
descendants dc Panago Bénaki à l'idée que les destinées de leur
famille étaient lices à la politique russe.
La généalogie de ces potentats richissimes mais a demi-lettrés
reste en partie obscure à cause de la destruction des archives du
Péloponnèse au cours de la guerres dc l'Indépendance, meme si
des testam ents et des lettres découverts récemment donnent des
rent aujouru nui au lidh détails sur les archontika (maisons seigneuriales) et les nombreux
quj n en est d'ailleurs pas thiftiks (domaines) qu'ils possédaient.
Panago B fut le pere dc ;
Bibliographie.
Archivio di Slato, Venise, Provcdiieurs au\ Fiefs, dossier 1174, photo A) Libéraki Bénaki, né vers 1760, + à Naples 1825, sans posté
copie de l’arbre généalogique, délivrée le 3 Y 1468. Aimable communica rité. qui légua ses biens aux enfants de sa soeur à condition que
tion je M. Constantin Mouchas,
ceux-ci relevassent le nom de Bénaki.
B) Pantzéchroula, née vers 1762, t 1843, oo Théodoraki Tzam -
blakon. archonte à M onemvasie, Dévorée par l'am bition et le
ΜΠΕΝΑΚΗΣ goût de l'argent, femme d'affaires redoutable, carrém ent qualifiée
de « d é m o n ia q u e » par un historien. Pantzéchroula passa sa vie à
L'un des plus célèbres capitaines d'aventure de la Grèce du conspirer avec les agents russes, en échange de substantielles
\\il· siècle, Libéraki Gherakari, descendait du clan des latraki. Il conditions financières. Dès 1810, en plein blocus continental, la
s était engagé dès son plus .jeune âge dans la guerre des clans qui Russie lui faisait parvenir 2 500 florins hollandais. Les Turcs
ravageait le Péloponnèse, puis était entré comme marin dans la eurent vent de l'affaire et lui confisquèrent des terres. En 1816, les
flotte vénitienne du Levant. Engagé dans la piraterie, il fut fait Russes lui prom ettaient d'am ener la Porte à les lui restituer, et en
prisonnier dans l'Égée par un vaisseau de l'amiral pacha ottoman, 1820 s'engageaient à lui verser une rente annuelle de 300 ducats,
mais se libéra en passant au service des Turcs afin d'assouvir sa On ignore ce qu elle fit pendant la guerre de l’Indépendance, lors
haine du clan rival des Stéphanopoli. qu'il força â fuir en Corse que les paysans, cas rarissime à l'époque, s'em parèrent d'une
(Ce fui là que cette famille, avant de Etire carrière au service de la autre partie de ses domaines. Dès 1823 elle assaillait consulats
France, inventa sa fabuleuse descendance des empereurs Comnè- étrangers et autorités grecques avec des dem andes de subsides et
nesde Trébizonde). Il se rallia ensuite aux Vénitiens de Francesco de dédom m agem ents; Papaflessas, ministre de l'intérieur, lui p ro
Morosini qu'il aida à conquérir le Péloponnèse sur les Turcs. Fait m ettait de faire expulser les paysans des terres occupées, Capodis-
à nouveau prisonnier par ces derniers, et enfermé au bagne de tria ne fit rien pour elle, mais en 1835 les émissaires russes, rede
venus très actifs en G rèce afin de com battre le roi O thon, les
l'arsenal sur le Bosphore, il réussit à se faire libérer en 1084 avec
M avrom ichali et en général tous ceux qui ne soutenaient pas leurs
le titre de « be\ du Magne », la donation d'un étendard et le com
visées, recom m encèrent à envoyer de grosses sommes à Pantze-
mandement d'un régiment de 5 0 00 hommes, à charge de repren
ehroula, sous prétexte de la dédom m ager pour les dégâts causés
dre le Péloponnèse aux Vénitiens. su r les dom aines des Bénaki par les troupes de Véli pacha
En 1691, Morosini devenu doge envoya 27 000 soldats com —méfait auquel, évidem m ent, la Russie n avait aucune respon
mandés par le comte Henri d'Harcourt détendre Thèbes et Corin sabilité. Elle laissa un testam ent léguant quelques som m es à des
the menacées par Gherakari. Défiant à la fois l'autorité du doge et orphelins et a des églises chargées de prier pour le repos de son
celle du sultan, le bey du Magne avait commencé par se consti âm e. et divisait une quinzaine de grands dom aines et des dépôts
tuer une principauté à son seul profit, mais ne sut s attirer ni la de lingots et de m onnaies d 'o r entre ses sept enfants :
svmpathie de la population ni celle des armatoles. Trop avide et I) loannis, depuis 1825 conseiller de l'am bassade russe à Berlin.
cruel, il dut affronter une troupe d'armatoles commandée par II) Panayote, m aire de K alam ata, député de M essénie, °o Irène
l'évêque de Corinthe, Philotée ; vaincu par Γévêque, le bey chré
K ydonaki, dont :
tien du Magne s'enfuit à Venise, ou. moyennent cette lois-ci a) Pantzéchroula. b) A lexandra, c) Phrosso.
promesse de partir en guerre contre les Turcs, le Sénat le décora d) M anoli, m aire de K alam ata, oo 1864 C atherine, tille du
de la c itta d itia n z a , d'une croix constellée de diamants, de la Dr. Dvonissos Petroutzi et de C atherine A ntonopoulo, dont :
dignité de chevalier de Saint Marc et le renvoya en Grèce avec le 1) Panayote, m aire de K alam ata,
titre de gouverneur de Roumelie, province qu'il avait promis de 2) Irène, oo A thanasios Papanargyros.
libérer des Turcs. Après avoir saccagé Arta en Épire, il tut vaincu 3) Dyonissos.
par le pacha de Janina, se réfugia à nouveau en Italie et mourut 4) Sm aragda, °° 1895 A ntonios C hrysikopoulo.
obscurément à Brescia vers 1695. 5) Euthym ie, oo Eustaehe Y ardopoulo, avocat.
Il avait été marié en 1684 à Constantinople, par le atn- III) Libéraki, oo dont deux tilles; Pantzéchroula et Cal h rhoe.
arche, a Anaslasie Buhus, d'une famille de grands boyards m o - IV) M arilsa, oo A ntonaki M avrom ichali, Irère de Pétro bey.
daves, veuve de Georges Duca. prince régnant de Moldavie, puis V) Sophoula, “ο Panago K yriakos H adjiyanoli.
de Valachie, Jadis vassale des rois de Hongrie, et par opposition a VI) Zacharoula. » Constantin Deliyanm, primat de Comme.
la «Grande Vlaquie» d’Épire, la principauté transdanubienne ae VII) G aroufalia, 00 T héodore Lykourézos.
Valachie avait pour titulature, au Patriarcat du Phanar, e nom\ e il est curieux de voir que cette famille, malgré sa grande fortune
« Hongro-Valachie ». Pour ses compatriotes, le bey du 8 et surtout malgré le rôle qu'elle avait joue, s’eteign.t assez obscu-
avait donc épousé une princesse « hongroise», cai c est^sous rém ent.
nationalité qu Anaslasie passa dans le souvenu de ses rentiers.
228
Kcte orientale à Paris, chez la comtesse de Clermont-Tonnerre l’identifier sur une autre photographie parue dans la même revue, photo
graphie que nous reproduisons ici. On le voit entoure de la comtesse Grct-
Riche, considérée, la famille Bénardaki, devenue « d e» Bénardaki, fulhc, d’Anna vie Nouilles, du comte Robert de Montesquiou, et de tant
s’était établie dans un bel hôtel particulier à Paris, donnait de* Ictcs et d’autres connaissances vie Proust.
était reçue dans le grand monde de la Belle Époque. Elle lut sans doute la Les mvitations a celte tête avaient etc imprimées sur des cartons déco
seule famille grecque moderne à avoir servi de modèle a la création de
personnages d'un chef-d'œuvre littéraire, I la recherche du temps rés de motifs persans. Le^ invités, nous dit « l'Illustration », au nombre de
perdu, de Marcel Proust, Nicolas (1838*1909) se retrouve dans certains plusieurs centaines, habillés a la persane, a l'ottomane, a l egypticnne, à la
aspects du caractère de Swann ; son épouse Marie, jolie, intéressée et un byzantine, décorés d’aigrettes, vie turbans, de turqueries, de pierreries,
peu cabotine, dans celui d'Odette ; leur fille Marie, future princesse devaient participer a la représentation de scèncttes inspirées des Milles et
Radziwill, dans celui de Gilberte de Saint-Loup, fille de Swann, Quant au Une Nuits.
fils, Dimitri de B. qui dépensa dans le champagne l’argent gagné par son L’hôtel Je Clermont-Tonnerre était décoré en palais assyrien de Suse;
grand-père dans le commerce de la vodka, on le retrouve photographié devant l'escalier, se dressait un trône sur lequel avait pris place la com
parmi les invités du bal oriental donne à Paris, le 5 juin 1912, par la com tesse de Chabrillan, figurant Shéhérazade. « L’Illustration » décrit les pha
tesse de Clermont-Tonnerre, ses de la léte. dont nous citons une partie : « M. André de Fouquières, -
La Belle Époque finissait, en an comme en politique, sur un renou (c’était l'arbitre des élégances de ce temps-là) en très beau costume, se
veau d'orientalisme. En art. les ballets russes de Diaghilev (1910). en litté tenait «air le perron de l'hôtel et annonçait les figures en termes solennels
rature, Pierre Loti et ses «Désenchantées» natives d'Istanbul. En poli ci poétiques. Après l'histoire' charmante des animaux du sultan Baibar,
tique, 1909 s’était écoulée dans les révolutions : trois chahs s ciaient succé figure réglée par la marquise de Levis Mirepoix, voici l'Histoire magique
dés à Téhéran au milieu de violences et de meurtres, tandis qu'en du cheval d’ebène: Le shah Schapour entouré de ses trois tilles revoit les
Turquie, le sultan Abdul Hamid, partisan des mollahs du parti religieux, prétendants dont il ne veut pas, à moins qu'ils ne présentent vies cadeaux
avait été déposé et remplacé par Mourad V, protecteur des Jeunes Turcs, extraordinaires, Paraît alors M. Dimitri de Bénaidaky en homme d or,
qui avaient inauguré leur gouvernement par les pendaisons dTstanbul. En chargé de diamants. Fout s'arrange et on danse, Xingt-cmq personnes ont
1912 la Turquie avait du faire face â l’attaque italienne, puis à la première paru, en costumes splendides, dans cette figure organisée par la duchesst
guerre balkanique. 1913 allait être l’année de l'assassinat du roi Georges de Guichc. Ensuite un éléphant en carton, recouvrant deux hommes qui
Ie' de Grèce, celle de la deuxième guerre balkanique et de ta proclamation n'arrivaient pas toujours à marcher à l’amble sur tes tapis, a beaucoup
du royaume d Albanie, Pour le grand monde parisien, ces événements émerveillé, car il portait la princesse d’Arenherg, la princesse Ferdinaiu:
culminèrent avec la première, à l'Opéra de Paris, de la « Shéhérazade » de de Lucinge et la comtesse de Segonzac. La princesse Guy de Luctngc a
Rimski Korsakov, dont la somptueuse mise en scène avait relancé, chez dansé la danse du sabre avec une grâce exquise, Même succès pour a
ks grands couturiers, la mode orientale. Ensuite, le Tout-Paris de la Belle danse du serpent, exécutée par la comtesse Jean de C'astellanc étincellaïuc
Époque prit pan â une tête magnifique donnée par la comtesse de C'Ier- de diamants, sortie d'un voile noir pour aller saluer Shéhérazade, tonv
mont-Tonnerre, lete à laquelle « L'illustration » du 27 juillet 1912 consa ment oublier Madame de tirantes, en costume égyptien, portée tnoinp a-
cre un reportage. La revue représente, page 61, une photo de Dimitri de lemcnt sur un palanquin, et la cage des oiseaux contenant les ph«s i° ,tS
Bénardaki aux pieds de la princesse de Faucigny-l ucinge. On peut ainsi femmes ? etc,., etc.» »,
b
231
bo ta ssi
ΜΠΟΤΑΣΗΙ
épi rote dont l w ! PaCî arm,lcs de file de Spetsae, dorigine
^ >naéfypu-i&9& y jw » w /» y ^ ^ 2 ^ A , rj y / d'armatolcs dan* |CClr— La/f rc’ * c n . ,7 0 0 ’ était commandant
y ,V <'·'·· ·.'' , militaires lui val 3 iCj!£ n ^ranidi, c,n Moréc. Ses capacités
A . &. — .
forteresse do k rlnVi"1 d ClFu nomi™ capétan commandant de la
0Utdyu%,,‘ tous disnam* anic^1 cl ephore de plusieurs villages avoisinants,
r/**»«»·^
SelondUne trHitUJ° U^ hrU‘ aJ ' cxccPlion de celui de Stilokérakia.
rées nar Ir* -, u ’ΐ ΐ famille, ces dignités lui auraient été confé-
»~ *rb
> . Λ../— R3r lc su,lan Mchmcd II en personne.
λ „:, l Sn S!X, · a*né 3 *a'ssé le souvenir de ses actions. Il
■^ ± Γ :£ .Τ % ίΐ i % , ^ n ,
£CS dp r a n l? 1 Γ1, ^ . Μ ^ γο, ciui succéda à son père dans les char-
\ 4 _ · ‘ petan et d ephore. Lors de la deuxième conquête de la
*·'/</durA, par Venise (1685-1715), les fils de Lazare capctan furent
„n ,.ans Curs Pn v ^éges par la Sérénissimc, et se signalèrent
en combattant les pirates qui ravageaient les côtes de l’Argolide.
ujours selon une tradition de tamille, ils auraient reçu de
cnisc le droit d arborer sur le Ironton de leurs maisons l’insigne
y/7 M ritlm xj /* .Üa\+px/n0utSL^ de chevalier de Saint-Marc.
/f- /' $+·■ ^ · ί^Μ < ' / / * ii<r«>nr*# S woy*\ ' ^ La reconquête ottomane de la Moréc maintint les B. dans
{**/ /X+*m+~*dr~+~·/*<*»/****Λ X /**·/+ λ« iVÎ curs commandements, mais l’insécurité des conditions politiques
JUJOTlll_* - / »
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' r ^nC’ r Crs : *ors d'un raid turco-albanais sur la Moréc, la
Idmil e tut contrainte de fuir et de se disperser. Dimitri capétan
semble être mort cn combattant. Son fils aîné, Lazare, né vers
9 % J U MM? A £ o  .,./< i'& 1 7 _ , lut caché par des serviteurs, et ne reparut que vers 1750
<
K~~./r~ j &*/ **&.·/ j+ c lorsqu il obtint du bey de Nauplie la restitution des biens patri
c-/y»r*+^ «/* /* s***.*'f\ J-JV U 7^ moniaux. Peu de temps après, ces biens furent à nouveau perdus,
tXLZu / A / u puisque, après une querelle, Lazare tua le bey et s'enfuit en Asie
-Χ>*&Λ0*. s£r., .#£. Mineure. Sa descendance est éteinte. Le fils cadet de Dimitri, qui
s était réfugié vers 1736 avec sa mère dans l'île de Spetsae, se
nommait Nicolas. Né vers 1725, t à Spetsae en 1812, il rétablit
la lortune de la famille en pratiquant la guerre de course, notam
ir%éà9i* ment au temps de la campagne de l'amiral Orlov, lorsque sa
/ y petite flotille se rangea par intermittences sous le pavillon russe.
.^fOiÂ^c _____ __ Ce fut lui qui transforma en nom de famille son surnom albanais
de « Boutachi ». Il avait épousé loanna Carradi. dont il eut trois
BLESSA ΜΠΛΕΣΣΑΣ fils et deux filles. Deux de ces fils, qui se signalèrent pendant la
guerre de l'Indépendance, étaient :
Stradiotes albanais au service de V enise, les Blessa, ainsi que
d’autres familles, se réfugièrent au xvt· siècle à C ephalom e après A ) G hicas (1771-1831), qui prit une part active à la bataille
navale devant Argos et au blocus maritime de Nauplie. Sa descen
que les Turcs eussent pris les citad elles de M odon et Coron au
dance. alliée aux familles Ghini et Mexi, est aujourd'hui éteinte.
Péloponnèse Investis de dilTèrents fiefs au xvn · siècle, alliés à de
nombreuses fam illes nobles, et considérés nobles eux-m êm es, ils B) Dirmtri-Anagnostis (1781-1824), affilié à l'Hétairie, com m an
ne paraissent pas avoir etc inscrits au L i\re d O r de C éphalonic. dait la flotte qui apporta son soutien aux habitants de Misso-
Leur généalogie est d o n n ée dans l’ouvrage de R izo-R angabè. La longhi assiégés par les Turcs. Il fut par la suite vice-président de
famille s’est éteinte en ligne m ascu lin e à notre époque, avec les l'exécutif sous le premier gouvernement hellénique de Nauplie.
fils de Panaghi B., né A rgostoli 3 XI 1844. t id. 1927. oo Anna Époux d'Hélène Sakellaridi, dont :
Assam, t Argostoli 14 VI 1908. d o n t:
A ) loanna, <» ... Mexi.
I. Evangelos. ne 8 XI I8 8 ~ , * A rgostoli 9 V 1968, <» Elpis
B) N icolas, né Spetsae 1805. t 1842, se distingua au siège
Samara d'Argos en 1821, et aux combats de Naupacte, Néokastro et
IL Paraskéwe. ne 12 1 1891. « 1913 Andrea Foca-C osm ettato. M onem vasie. Vice-président du gouvernement d'Argos 1823,
(L’un de leurs fils. Panaghi, am iral, a relevé le nom de Blessa ministre des finances 1837. oo Maria Clados, t Athènes
pour s'appeler C osm ettatos-B lessa. - voir la notice Foca.)
.. XII 1890, dont:
III. Julia. nee 13 V 1900, œ A th èn es 19 I 1919 M ichel So- L Hélène, co : I) ... M exi, et II) ... Voulgans.
fiano. H. Dim itri, né 1829, t 1925, consul général de Grèce à New-
IV. Georges, né A rgostoli 6 X 1905. officier de m arine, t au York, oo Marie Bénaki. . _ _
combat 26 IX 1943 au large de Pile de Leros. élev é post-m ortem III Jean, né 1839, t Athènes.. IV 1926, député de Spetsae,
au grade d ’amiral. Président pendant 25 ans de la Société Nationale d'Histoire
D ’a zur a une tour accom pagnée de murs d'enceinte is sa ni des de la Grèce, dont il avait été l'un des fondateurs, oo Antoma
flancs et de la pointe, le tout d'argent m açonné de sable, la tour M avrom ichali, dont :
sommée d ’une croix patriarcale trilobée d'argent, chargée sur le a) N icolas, né 23 II 1874, t Athènes 21 IV 1955, atta
fronton d une croix grecque de sable et percée de deux le net res a ché naval de Grèce à Paris, vice-amiral, conseiller de la
un barreau et d une porte ferm ée à deux battants au naturel. Délégation grecque pendant la Conférence de la Paix
Bibliographie KRR. 1918-1919 ministre de la Marine, délégué de la Grèce,
puis président (1931) de la Com m ission Internationale de
la Navigation Aérienne, ©o Aretie Gussi, nee 1880 en
Roum anie t Athènes 4 III 1966, dont:
D Jean, né 6 IX 1903, co 1939 Marie, fille du Dr.
Jean K okinniotis, dont : ., ,
- Lisa « ; 1) Paris 1968 com te Alexandre
T olstoï, (div.), et II ) Athènes 19 I 1974 loannis
rv liv a n n i. Dr. en droit. __ . _
BOTZAR1S ΜΠΟΤΣΑΡΜΙ
Famille onginaire de Souli. dans le Péloponnèse, dexenue
fameuse au cours des guerres contre les Turcs, et que la
tradition fait remonter au temps de Georges C astnota Skanderbeg.
donc au xv· siècle. Les Botzans firent partie des clans féodaux
qui fondèrent au xvm· siècle la fédération souliote, composée â
l'origine des villages de Souli. Axarikos. Samonixa et Kiapha. et
qui finit par réunir plus de cent vingt xillages La citadelle elexèe
par Notis Botzaris à Kiapha fut conquise, en même temps que
Souli. par les Turcs, qui s'y m aintinrent de 1803 à 1821.
Famille à vocation militaire, ainsi qu'il est facile de le cons
tater en examinant leur genealogie. leur nom dexint célèbre pour
la première fois au combat de Seltso (axnl 1804) lors du « m assa
cre des Botzaris». où tom bèrent héroïquement plus de cent m em l.e g e n e r a l IX m c tr e R o tm m (1814-18 70 ). (A th è n e s, co ll. du g*- D T .
bres de leur clan. Marco Botzans fut peut-être le plus renom BoUam).
mé des héros de la guerre d'independancc hellénique, et son nom
fut chanté par presque tous les grands poètes rom antiques : C h a
teaubriand. Byron. Victor Hugo. Lamartine. Delacroix et Daxid
d'Angers représentèrent son effigie. million de drachmes à la cause de l’Indepcndance, et arma quatre
Le dernier fait d'arm es lié à l'histoire de cette famille eut lieu xaisseaux pour combattre la flotte ottomane. » Panayota ....
le 23 octobre 1912 lorsque le lieutenant D im itn Botzans. com
mandant de l'arm ée Mixte d'Épire, hissa l'étendard hellénique sur
dont :
la forteresse de Kiapha. repnse à l’ennemi durant les guerres
I Nicolas, ne 1796. t 1833.
balkaniques. II. Vassili, ne 1804, t 1875. » Maria Tombazi, dont :
a) Stamati.
Bibliographie Nike*. Zh m *». Μαρκ»; Μ χοφαρικ. Alhcno IW* b) Xantho. oo ... Karpouni.
D A . I k o n o M d. Τ ό Σ ο ύ λ ι, o t Ι ο ο λ ιό τ α ι x a t tjo lx o y tv c ia ^ Μ χ ο τ ρ α ρ η . c) Manoli.
rciuon d e S o u li et la fa m ille B o tza n s) A th èn es, 1 9 5 2 ; P e r \ R G V III. Eleffhénos, né 1810, t 1899, oo ..., dont :
R O P O U L O Λ ό γ ο ς ίπ ιια ψ ιο ς ε ίς K . Β ό τ σ α ρ η ν ., (« N c c r o lo g c du general Vassili. né 1859. t 1923, oo Calliopc Coundounoti,
C on st B o tza n s ». « Π α ν ε λ λ ή ν ιο ν » . A th è n e s 5 n ov. 1 8 5 3 . dont :
I) Stamati. né 12 VI 1900, t Athènes 3 IV 1953.
officier de marine, oo Pans 28 XII 1926 Odette
Dcpussé. dont : A .,
- Vassili, né Athènes 15 XI 1932. t id.
4 IV 1962. oo Hydra 18 VIII 1955 Janine
BOLDOURIS ΒΟΥΔΟΥΡΗΙ Kolombos, dont ; .
- Stamatis, né Ëlampes (France)
Parmi les familles albanaises fu>ant les côtes de l'Argolide et I VIII 1956, oo Hydra 4 X 1981, Irene, Hi
l'îlc de Spclsac ravagées par les bandes turques, et trouxant refuge le de Dimitri Gofas, avocat, professeur uni
sur Pîlc de Hydre, les chroniques mentionnent les Boudouns. Le versitaire, Λ ..
nom est attesté dès le XVl* siècle, mais ne devint connu que dans - Daphné, née Athènes 23 II 1959. oo Hx-
la première moitié du xvm· siècle, grâce aux fils de Nicolas B. qui dra, 26 VII 1980 lannis Tsamados.
avaient fait fortune dans le commerce maritime et siégeaient au IV. Dimitri, né Hydra 1819, t île de Poros 1886, député de
Conseil des archontes gouverneurs de Hydre. Hydre entre 1843 et 1859, ministre de la marine, de I Inté
Ces deux fils étaient rieur, des Affaires Étrangères ; Président de la Chambre.
- Vassili. qui arma à ses frais une troupe de 500 soldats comba V. Ioannis, né 1816, oo Anézo Coundounoti. dont :
tants dans le Péloponnèse contre les troupes d’ibrahim pacha * - Stamati, t au naufrage au large du
Morèe, lors de la guerre de l’Indépendance. 11 fut ensuite dépu 12 VU 1894 avec son épouse. Maître des C érém o n ies o
aux Assemblées d'Fpidaurc. d’Argos cl de Trezène, ministre soi Palais Royal, oo Marie Ballazzi, dont : _ - .
le roi Othon et vice-président du Parlement. - Marie, née Athènes 1857, t 1882. « Cortou.
- Stamati. né Hydre vers 1770, t id. 1853, fit don d'un déni Alexandre Caradja.
VI. Maroussa. oo Dimitri Miaoulis.
SPYROS BOTZARI
n 1650 + 1745
Pqi^morque de Soûl*
r G EO RG ES
Ί
n 1719 -+ 1803
Polémorque de Souli
ooDESPO KOUTZONIKA
n 1725 + 1804
r THANASE ' MARCO COSTAS ANASTASIE H ELEN E MARIE DESPO GEORGES ANGEUKI HELEN E NICOLAS GEORGES STRATIS * GEORGES H ELEN E ATHANASE VASILIKI DËSTO DEMETRE 1
(TOUSSAS) n 1790 + a u combat de n 1792 n 1808 -+1870 n 1785 +1804 +tué 1804 + 1884 +-1876 +tué 1822 1782 + 1806 1783 +tuée n 1790 +1807 n 1796 + ’ n 1798 + ’ n 1807 +1892
Karpems. 18 Vil 1823 +Ath ooTHEOOORE ooG UOUOS ooCONSTANTIN 1804 Général
n ,1792 + 1827 coEVANGELÛS oolRENE oo CONST ao NIC RtSCOUU Député Mestre
.. L 'A .g le de Souli “ 2 X1 *5 3 ooTHANASE SKYU30W0S SAFAKAS
Tué b lo bota-Ue ALEXANORIS CONTOGtANNlS fille du PETR ID I de la Guerre
de Phalène Ottioer de l'Armée Française Général
Généralissime del'Armee Sénateur général I oo DESPO
Occidentale o o H tL tN E TZAVELLA KONTAKI
I oo fille Ποο MIRA
Πα> CHRYSOULA d'Andréas Hermotaos
KAIOGHIROS f 1854 ISKO S ZINOVIOS
' DEMETRE VASIUKI ANASTASIE CATHERINE-TRYANOAPHILOU GIANNAKOS APHRODITE- MARCOS KITZO THANASE * MARCO HELENCO CHRYSAPHO TIMOLEON EVERGETIDAS '
n 1814 +-1871 n 1818 +1891 n 1820 +1838 (ROSE) n 1837 +1915 ASPASIE n 1842 +1896 n 1843 +1916 n 1844 +1901 n 1833 +1900 n 1834 +1909 n 1838 +1868 n 1848 +4929 n 1850 +-1858
Général Ministre n 1822 +1875 Capitaine de Colonel Colonel Officier Député
n 1838 + 1922
de la G uerfe 1 coCHRYSANTHE Oemoiselle d'Honneur de lo reme Vaisseau oo CATHERINE οοΑΜΑμΕ coAPHROOlTE ooDEM KITZOS ooOTHON KARPOS 00ΚΧΛ.ΙΑ NIOTI
ooCHARICLEE SISSIN IS oo GIANNI TIPALDO coBILLIO VASSOS SCO UZÈS K E F A LA KYPRIAD I ( 1832 -1904’ ) I 1830 - 1907 ) n 1865 +1920
Amélie
n 1833 +-1909 Ποο CHRISTO oo GEORGES CARAOJA ALPHONSATOS saeur^ du général (1 8 6 4 -1 9 3 6 ) Colonel
fille de Nicolas ANTONOPOULO n Lixoun 1818 Timoléon Vassos
DEUYANNI et +Athènes 18 I 1895
de Catherine M agistrat Présid du
Notara Tribunal d'Athènes
-L ANTONOPOULO
ATHANASE EMILIE 1 NIKE 1
Γ CHRYSOULA* CONSTANTIN* HELEN E
CATHERINE CHRYSOULA MARCO ATHINA CONSTANTIN CONSTANTIN 1 DEMETRE DESPO ’
n 1851 +1875 n 1852 +1922 n 1854 +*73 n 1857 n 1858 +1919 n 1860 +1944 (VICTORIA) n 1857 +1922 n 1862 +1936 n 1882 +1945 n Athènes 23 IV1889 f Athènes 1980
+ 1878 Général 00 NICOLAS Colonel oo HECTOR - Comte
1844-1695 Général Oéputé
ao GEORGES oo SOPHIE fille ORAKOS oo H ELEN E oo CATHERINE OE ZORZI de Janm a 1926-1933 M ICHEL
PROVELENGHIOS du comte ORPHANIDI veuve KANAVARIOTIS (1878-1940) Ministre de la MERCATI
Spyridion ROMA œARISTDMENE de Chr Rolti Manne P résid de n Zante
et d'Asposie KONTOGOURIS 9 VII 1889
lo Soc Nationale
Mourousi d'H istoire t Athènes
2X1 1963
aoÉGLË AiGlNlTOU
ASPASIE DEMETRE MARCO SPYROS PETRINIE ' 1 VASILIKI 1 1 CATHERINE KITZOS MARIE 1 NOTIS -TIMOLEON 1
n 1891 +1974 n 1892 +1965 n 1893 +1960 n 1894 +1948 n 1902 +’ n 1914 +1969 n 1934 -
Microbiotoqu* ooEVANGELOS Capitaine de
ooGIANNlS NAXAKIS Voisseau
ooTHEMlSTOCLE 1*r Conseiller d Ambossade
ooCALLIOPE I ooMYRSlNI ooOEMOSTENE BALTAZZI CHRYSANTHOPOULO « H E L E N E DRAKIDIS
DIAMANOIOI CHOREMI Amiral ooELSA SASSOS Am bassadeur
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234 r canitale. Reiranchcs dans leurs monta-
sa"C· défiant rauior.te dc t o u t souverains
.. „vcC Achélous pour des Balkans,
ct lcslesTur^
prc.
VII. Dcspina. oo Spyro Calogcropoulo. (Leur lils Nicolas e s tanlacuzcnc
Calogcropoulo, né Aihénes 2 V 1853. t id. 7 I 1927, minis tnCSr's Bua battirent I cmP née dc sa mort, Gjin Bua Spata
ire de la Justice 1903, des Finances 1904, 1920 ; de l'Intérieur 135K et l4d0 A. r1"u ;cl
1905-1908; Président du Conseil 1916, 1921. oo Marseille fn1,C
f d enlis
PoteEntre
d'Agyrocastro ^ ^de^ Lcpantc. Son
et successeur,
1418< pui;
23 IV 1879. Marie, née Marseille 1850, t Alexandrie
d ’Égypte 8 X 1929, fille de Stéphane Sékiari et de Sévastie “ .Î S J™ ·” · « p" " *
Rodocanaki, dont une fille, Fanny. épouse de Pierre M avro-
rU
aSrlo Tocco en dc ,a princesse serbe Hélène Prcl-
michali.)
Il nous a été impossible de retrouver une généalogie com plète 1 ·, fille de Bua Spaia O ^ de*Buon<iclmonti, despote de
de cette famille, dont beaucoup de représentants, com m e la plu L i Irène, fut lepouse α κ γ » Centurione Zaccaria,
part des Hydriotes, cherchèrent leur vocation dans la carrière Æ ' , -'use en I* » - Le demi-frère d W ,
d ’oftlcier naval. Citons encore, comm e ayant également appartenu Janina. Morcc, qui ne P en naissait tant dans les
lc Ρ,Γ Rua Spata, un bâtard c o m m u n dc U(K) · 1407
à cette famille. Nicolas B., ministre des Affaires Étrangères
1863-1865 ; et Vassili B., né 1840, t Athènes 1910. ministre de la Pa° îles familles d’alors, fut dl -P aux vénitiens. La fille dc ce
marine. Président du Parlement 1892, époux d ’Effie Mêlas. gfa cddu céder cette ville fort mariéc à un noble vénitien,
mais d prénom inconnu, descendants en ligne
Bibliographie :
Communication, par Mmf Odette Boudouris, de différents papiers de
lamillc, cl de passages relatifs a sa famille dans divers ouvrages, notam 22SK S g»
Morce, puis, apres » «SÆ Ï Ï Æ — — “-
ment celui, en grec, d’Aristide Sofianos . liydra. Athènes 1965. vice de Venise.
C ’est en cette époque troublée que naquit le personnage le
plus connu dc cette fam ille, le condottiere Mercurio Bua.
D ’abord capitaine vénitien, commandant des bataillons de stra-
dioles grecs, il affronta à partir de 1495 les troupes françaises,
notamment à Fornoue. Guicciardini, Commynes, d’autres écri
vains du temps, ont vanté son courage. C ’est lui qui fit prisonnier
le duc de Bourbon. U ne fois sa notoriété établie, il proposa ses
services au plus offrant, com m e c ’était l’usage en un temps où le
principe des nationalités était inconnu : Louis XII de France l’uti
lisa contre les Espagnols; le général espagnol Gonzalve de Cor-
doue lui confia un com m andem ent à Gcnes, et lui obtint le titre
BUA Μ Π Ο Υ Α Σ de comte d’Aquino et de Rocca Secca. L’empereur Maximilien
l’embaucha ensuite, pour guerroyer dans les Flandres contre le
Très ancienne famille albanaise dont le nom est cité dès les comte d’Egmont, et lui conféra la noblesse du Saint-Empire, un
premières décennies du Xtv* siècle. Réfugiée vers la fin du litre de comte et des armoiries d’un grand effet. On retrouve
xvt* siècle à Corfou, elle y fut inscrite au Livre d'Or en 1490, et ensuite Mercurio Bua aux côtés de François 1er à la bataille dc
devint grecque. On en trouve une généalogie fragmentaire à la fin Marignan, puis à nouveau au service de la Sérénissime, contre les
des «Chroniques inédites et peu connues» de Cari Hopf. Le
insurgés grcco-aibanais com m andés par un seigneur albanais,
médiéviste Sathas donne de son côté une histoire abrégée de ce
Bocali, dont il devait épouser la sœur. Caterina, en 1519. Fêté par
lignage qui, grâce à la faveur des despotes serbes du Moyen Age
Venise, adulé par des chroniqueurs à gages, tel le grec Koronaios
se tailla en Epire une éphémère souveraineté, puisqu'il était in
qui en fit le héros d ’un poèm e chevaleresque, le glorieux comte
vesti d'une sorte de vice-royauté couvrant une partie de la Thés-
Mercurio mourut à Trévise où, dans l’église de Santa Maria Mag-
giore un épitaphe énumérant ses victoires affirme qu’il n’aurait
jamais dû mourir.
Lcs Bua des temps modernes furent moins connus, mais non
moins belliqueux. Ceux de Corfou - inscrits au Livre d’Or -
continuèrent à se battre contre les Turcs. En 1585 l’on cite un
Bua Grivas diriger une révolte contre les Turcs en Acarnanie. La
famille Grivas, originaire d’Épire, qui joua un grand rôle au cours
dc la guerre dc l'Indépendance grecque, prétend descendre de ce
personnage.
Tirant prétexte de scs origines épirotes, Mercurio Bua, auquel
l'empereur M aximilien devait bien des succès militaires, aflirma
descendre de Pyrrhus, roi d'Épire, se fit confectionner une généa
logie à cet effet et ne trouva pas de contradicteur. Le blason qui
lui fut concédé reproduisait par conséquent les prétendues amies
des anciens rois d’Épire, enrichies par la croix aux deux étoiles
soi-disant concédée aux Bua par l'empereur Constantin, lequel se
serait arrêté dans leur château d’Albanie lorsqu’il eut quitte
Rome pour aller fonder Constantinople. L'effet artistique, certi
fié par les autorités de Vienne, est indéniable: Écartelé: au ltr
coupe: a) de sinople à une croix potencée d'or flanquée de deux
étoiles à huit rais du même: h) d'azur à un porc-épic cl or,
couronne du mente : au 2e d ’azur à une aigle éployée d’or, cou
ronnée du même : au 3e fascè de 12 pièces d ’argent et d’azur : au
4' de sable à un senestroehère mouvant du flâne de Vécu, habille'
de gueules, la main de carnation tenant un nœud de vipères ch'
sinople. En abîme, un écusson trilobé, au chef garni de trois bri
quets d or et la bordure du même, d'azur à un griffon couronne
du meme métal. Casque couronné, taré de trois quarts d’argent a
cinq grilles et collier d'or: lambrequins d ’azur et de sinople
Cimier: quatre têtes de lion accostées d ’or.
Pietro Bua, qui dirigea en 1622 une ambassade de nobles cor-
liotes auprès du Sénat de Venise, portait : coupé d'or et de sinoph\
au senestroehère de carnation, paré avec bracelet, tenant unf
branche de feuillage, de sinople, accostée des initiales P B-
dernier blason est resté celui des Bua de Corfou.
235
tvLG AR' fV O Ü , C A R I S μ π ο υ ΛΓα ρ η γ entre saint Spyridion et Stamatcllo Bulgari en concédant à ce der
ImrH^rianlc famille - l’une des ni,, · nier un terrain dont les revenus devaient être affectes au culte des
paraît à Corfou vers le milieu du x iV7 «f1K ,en?es dc Grèce „ ■ reliques. En 1554 le Sénat dc Venise institutionnalisait la gloire
la tradition, d un pnnee bulgare ci .Λ' c ’ dcsccndani , | · ' qu' surnaturelle du saint en ordonnant la tenue annuelle, chaque
bulgare. L es généalogistes la diviien én , C^ ain^ c n t d Î* ? ·™ samedi de Pâques, d’une grande procession à Corfou. En effet,
San Giovanni, celle dc Psili T h eotokos et tn?JS branchcs · c e f io T 1 année précédente, assiégée par une escadre ottomane, la popula
Les Hulean bénéficiaient à CorfoU d' de San'* C a S n J ' tion corfiote avait été sauvée de la famine par l’arrivée inopinée
eulière. du fait du mariage de l'un des IcÎrT e P^ minen« pàni de plusieurs vaisseaux chrétiens chargés de blé. Ceux-ci avaient
d‘un pope gu. avait fui Constantinonlé e ^ ‘ *l5 2 1 · avec | i réussi à déjouer le blocus turc grâce à l’intervention dc saint
reliques dc saint SpyridÎon. Les relmCcs n a ™enanl à C o r f o u ^ Spyridion, qui avait parlé à l'un des capitaines pendant son som
dès lors, comme fidêi-commis, en l l W ssees c" dot et resté meil et lui avait donné les conseils de navigation nécessaires.
d'autant plus vénérées que saint Snvrfi '°? dcs ijulg;ln A,.-ecs D'autres miracles dc moindre envergure s’étaient produits par la
protecteur de I fle. où il opéra p " u s & '° Π fuI ‘T " ' suite et les saintes reliques avaient acquis une notoriété telle que
le Vatican tenta de s'en approprier les mérites, encore que le saint
Ce lldéi-commis es, le T e il reflë, en r C'CS· C' eut été orthodoxe. Mais la Sérénissime, fidèle à sa maxime vou
lant que les intérêts de Venise passent toujours avant ceux du
Je l'eglisc orthodoxe, était céièbio dè!°"'iΔ <1“ Srands w ,r°™ catholicisme, s’opposa à cette ingérence dans les affaires inté
rieures de ses possessions du Levant. C’est pourquoi l’annonce,
ossements, alors déposés à C hypre ex h al, Cdu fa» que ses faite vers 1600 par les Oratoriens de l'Ordre dc saint Philippe de
embaumees. Transportés p a r la suite » £" ηι des émanai,^! Néri, d'une découverte d'un bras de saint Spyridion dans leur
solennelle était célébrée L K Ï 5 chapelle de Rome, n'eut aucun effet.
cembrc. en présence de l'empereur Anrée , r Lhonneur. |e | 2 S e En 1571 Assimina Bulgari rédigeait son testament instituant
reliques furent déposées en Z u sûr à γ Λ Cbu,e de B y « n c e t le juspaironato de ses fils sur l’église et les reliques du saint éri
chaire,ou. don, la pente-fille έ ^ Ζ e n ^ T ^ ,e P°Pe Ca o gées en fidéicommis. Dès lors, et pendant plus de trois siècles, la
L acte dc mariage dressé à cette occasi™ ~ rSlamalelIo Bulcari tradition imposa à la famille Bulgari de fournir à chaque généra
des reliques, mais, dès I5*>7 unp · ? s on. nc ,a,t aucune mem?,T ’
tion au moins un prêtre destiné à assurer le service du culte de
abnier. Le transfert des ossements eu M ieT en t f afin de ï saint Spyridion. En fait, il y eut toujours deux, sinon trois prêtres
tard, la munie,pahte de C orfou c o n sa c m iu ë s ^ ens* *privilégiés
a"S p,u* exerçant simultanément cette haute fonction ecclésiastique.
EUSTACCHIO
M tm br* du G rond C onseil de C o rfo u
oo
oo1521 ASSIM INA fille du pope K A LOCH A IR E U S ,a p p o rte en dot ooGIACOM O BREN DAN O
le s r e liq u e s de S a in t S p irid io n
' DIM 0 MARI GÔ ' ' NICOLO F ILIP P O ANDREA ART E Μ10
+ a p ré s 163- •s p +1608
^ vers 1613
P rê tre od BARBARA Gd FVotopope de Corfou 1605
oc ANTONIO
G A L L IE L L O ce . GAZZUUN œ lE O N D A R A P E T R IZ Z I
1
EM LIA DIAMANTI NA V IT T O R E 1
•S p
SPIRIDION
n 1 6 0 6 f1684
STAMATELLO
n .9 11615
PAOLO
n 10 II1 1620
VITTORE
n 10 IX 1622
ARTEMIO
-fs p 3>
oo1629 E L E N A fille Membre du Gd C o n se il + s P odEMIUA fille
«ELiATEO’i » ® « 3 4 FRAN CESCO
d'Agostino SCMIADAN de Corfou de Stamo
n dC Q U A R TA N O .n dC M A RU LI
ndK. oo B E L LAN DA fille de
n 1 6 1 2h érite 16 2 4 d e s a Dom em coGIUSTIN IAN I
m é r e L ib e r a E p a r c o de
nd Cet de Polymma Mastroco
la b a ro n n ie G io n e lla
_______ I
STEFANO AGOSTINO ' ELENA 1
CRISTODULO ARTEMIO
GIACOMO OlUARTANO' ’zuan - b a t t is t a MARC-ANTONIO NICOLO n 7 V 1642 η 7 I X 1649 n 19 X 1656
n 25 X 1634 n 23 X 1638 CO II 1671
n a ni 1631 n 8 I V 163 2 C h evalier de + 2 V 1685
PopeChristophore + 2 V11682
ir .e s ·, 1667 de lo b aro n n ie œ ooM A SSIM ILLA f i l e 4 ap rès1684
Dr en méd et p hilos Gd Protopope de St Marc o o B E T T A .f. M A N U ELE
FlO M A C q nd C
GioneUo deTeaftlo BAGLIARIN d'AlviseFLORlO
« rvdCet d'Elena de l'U n tv de P a d o u · Corfou rem à Ste II u la Tr i fe r6
1675
Calichiopulo Protomed»co* de
C o rlo u 1660-1678
OD
L
'ARTEMIO C A LO C H ERETI ' 'A R S E N I0 '
PI E TRO (VERIN') GIAN BATTISTA’ + s.p n 3 X 1 1676
'n®F ïïr(5uÀffTÂinr ‘ZoAzr 'a L ëssàn dits M A ftlN Ô n 24X 1660 +s p b p
+ 1709
1 9 VI, 1708 i %f) n 1 6 3 3 t1 6 9 0 bp A m bass à V enise 1720 ooSPE R A N ZA (ELPIS)
10toronr,*(j.aneiio a o E L lS A B E T T A fille de fille deZuanne LANZA/
rtO D O R O Pietro PETRETIN n d C etde Mirô B a r b a tt
p*Q S S A L E h D in d C nd C
<i>
's m e r a l d a '
236
d ’Athcnes q u ’une famille ne pouvait être usufruitière
laquelle assura à la famille Bulgari une preeminence d autant plus
marqué par rapport aux familles de la noblesse de Corfou d'une telle im portance. Un décret administratif c ÜC ^«que»
Bulgari, et plaça la châsse m iraculeuse sous rant^r,.*Propna k
que de nombreux autres membres de cette ,a1m,ll^| se ^ ,gnn a! ^ ^ l'évêque de Corfou. c unian* ..
brillamment par leur activité littéraire et culturelle, non moins . · · » . , , ~ v Uf
que par leurs faits d armes dans les interminables guerres menées La protection sainte continua a se manifester Da
par Venise pour la défense de loccident. Nouveau miracle en man « L'île de Prospéra », Lawrence Durrell relate ^ ro-
1716 à l’occasion d ’un autre siège de Corfou par les T u rcs, on connu : en décem bre 1944. lorsque les troupes allemand f a i 1
avait alors vu paraître dans le ciel un groupe d ’anges entourant un taient contre leurs ex-alliés italiens pour s’assurer de l / a * K
moine. C ’était saint Spyridion, lequel, brandissant d une main tion de Corfou déjà bien endom m agée par les hnmk doni>na.
la croix et de l’autre un flambeau, avait épouvante les intideles et leglise des Bulgari, bourrée de fidèles, fut épargnée a| rdcniCnU.
mis leur flotte en fuite. Nouveau décret du doge, instituant une bâtim
i r a i ■1 1 I ents
V I I I j avoisinants . .n'étaient Mq uu ’un
u n monceau dee rnU’. in
I M U m .C a U O i n fIK? !.I (,U{ ta c
_ . . AA -J mm Λ M t «I M mm ·% λ ^ a ·
deuxième procession annuelle en I honneur du saint protecteur, ques du saint existent donc encore de nos jours et co ■
laquelle se déroulerait cette fois le 11 août. La famille Bulgari être plusieurs fois l'an portées en de solennelles nror<»cc;Ulnucm a
figurait toujours dans ces festivités aux places d'honneur. de l'église qui les abrite à l'ancienne forteresse vénitienn°nS allant
Cela dura jusqu'en 1925, lorsque saint Spyridion fut en quel O utre les Bulgari restés à Corfou, il faut mention
que sorte nationalisé. L'on jugea alors dans certains ministères com tes Jacob et M arcantonio B., frères, officiers de | r lcs
® ^ardc
_____c f 1 r
SPIRIDION- GIORGIO LIVIO CECILIA GIACOMO GIANBATTISTA ANTONIO MARCANTONIO SPIRIDION-VEJA ELENA GIORGIO
PIETRO n 3 XIT755 n 16. Π1.17 5 8,4 3 X1834 n 1760 ASCANIO n 31X1783.*41V 6 U n 1785 n t lV I 1787;+29X1620 n 16 V II 1799426J 1673
n 21X1763
η 25XT752 ♦avontT772 od I 1787 E LE N A fille du c1? OD26 II 1796 ^ J^ * * ^ ·* Pope ♦s p à St Pptecsbourg Préfet sén ateu r œ>1621 42511796
♦s p Allagator TRI VOLI et de la GIACOMO-PIETRO 4 ( 16 ) Vltl 1628 OD Colonel russe S e crét de Député, GlOR GIO-SPl RlDlON co 1763
corrtesse Μαπββιηα Dadichls 2 0 R2 1 Othc »er de lo l'ambass de Russie à Modnd. 00 ΜΑΤΙ LD A POLILLA ELlSABETTAtdi
noble de Venise Oord» impénal* CHIPRIOTI ndC G»org.oHS6APA
du T sar. Hétainste'
® . f d* ndC
et d e .......... .....
pncesse Cantocuzer»
*MÂRCANT0NI0 PIETRO ZUANNE SPIRIDION ZUAN- CRISTODULO Ί 'NIC0L0"ANT0NI01 I ANGELICA ELENA MARIA MARIA ' ‘MARCANTONIO1
ηΑΠΙ1789^13νΐ11β75 n30 IV.1790 η 25 0(1791 n 2 JII1796 BATTISTA η ιβοο f* P n 24XL1635 n .15.X 1849 CATERINA
coSTILIANA filed u +15 11874 416IV 1839 4 16JV1886 η 1796 425X 1878 + 2 2 V 1913 4 2 XI11899 ao J E AN n 20.XI18S4 odSTILIANA tille
comte Piergbcom o Moine Morne 44 IV1644 cd 13. VII 1641 00 A N D R E A 0 0 11 I 1868 ROOOSTAM O- -4 181 1922 de Sptridton
TRI VOLI n d C Moine PEN ELO P E fille SCA RPA AN D REA T R IA N D A P H ILO cd 30 1.1871 MARMORA,ndC
d ’A ndrea MUSTDXIDI Z A V IT S IA NO nd C comte SPIRIDION titulaire deiaberü*·
nd C B U LG A R I nieBragadina.ctdf
Caterina P itn .
n 13 VI11851 n.15VI1654
415 1V1Ô75 P r ê t r e (Rsète 00 + 22 X11882
001871 MARlAnCATERINA 00 VII.1876 GO O D RID GE 0013 X II 1873
fille du com ieSpiridion- AN GELICA STRATIGOS pasteur anglican comte SPIRIDION
Veja B U LG A R I ♦22 IX 1907 TEOTOCHI
I er lit
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JEAN 1
marillia NICOLAS
IIe lit
STEFANOS OCTAVIO SERGIO
n 16 V 1932 n 16 V 1932
N E IL n 1940
4 -2 4 I 1959 n 19 I 1942
MAC VICAR
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SA IN T-A LBIN E L U C O L L A S (div)
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CRISTINA ' NICOLAS SPIRIDION
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n 1 2 .V l* 4 · n vers 1650 .f 1699 CHRISTODULO ZUANNE
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« 1 6 2 5 ZUAN-STEFANO Titre de comte confirmé
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Spir.d.onO AN D O LO ndC MA ΜΟΝΑ ,n d C nd C d · D o n t· V A FÉE TRIANDAPHILLO ® 6 11824 JO SEP H IN E
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r SPlRlDION-VITTUKt ANTONIO SPIRIDION CATERINA ' r
NICOLO- IMOLEONE CHRISTODULO 1
τ Χ Ι Τ ’ββ + 24VI1855 n 1821 n 12111825 -f 29 1 1895 n 1835
Pressent du S é n a t Io n ie n « 3 3 + *P 4* P « 1 8 7 5 E L E N A .fille d · S lr «12X 11859 E L E N A
oo DI AMANTINA fille d · Peter B R À ILA S-A R M EN I Comtesse CAPODISTRIA
Zuan V EN T U R A n d C s P
ASSIMINA ‘ ISABELLA f
GIORGIO COSTANTINO
non m c re e + 28 IM1699 n 9.VIII.1Ô62 η 2ÔXI11669
ooComte CO STAN TIN O + 16X11.1924
A NI NÔ-COR A FA N r\ 1606 Colonel A m iral Ministre
n d K .G ouverneur deCéphalonie o o E L P IS LlKIARDOPOULO de la M arine .
Θ
LEONDARA CONSTANTINO SPIRIDlON ZUANNE ZORZI PIETRO
ARTEMI NICOLO n10I 1623 n 30 VI11626 tsP
n 291X1612 n 4 I 1616
n 25 111606 n 17IX16t) I ooSTAMULLA SAGIANO
P ré tre cdISABELLA
<x>STAMATELLA ooSTAMATELLA a>1631 GREGORIO coSTA M A TA ,fille de
II ao .. fille de DimSTAVROS
tilledeGiorgio
iiledeNiootoBACCO CAZZAITI #n dC Z u o n T R IF E R IO
PANDIN
et deStefaniAa Pull· ndC
LEONDARA F L O R IO n d C . Illoo1680 ANTHOULA CA V A SSILA
«1631 GREGORIO
C A Z Z A lT I
ELENA
η ΖΘ X 1759
fils NICOLO co CO STA N TIN O P O L I T I S / v d C
n 16 .VIH1695 + BarW t«am o.,)24V..ll790
| 26 V T754
I «1713 LUCIA, tille d'AngeloBACCO.ndC oo2 IV1761 LUCIA ,t m ·
Bœ 26 IVT723 LUCIA, tille de Nicolo SCHIADAN de Vincenzo DONDI,ndC
n d C ,n d K •t d 'E le n a M astrocd
* t de ko f ile d O ttovio Marcoran
Γ
M S B îS g
Vatatzés avait pour mère une princesse Cantacuzene.
aussi en Sibérie et y mourut. Le Messager d Athe-
Il suffit de rappeler ici l'exemple de Venise, dont les diri
828, n'hésitèrent pas à faire voler le corps de Saint Marc
déposé à Alexandrie. Ce saint devint l'cmblcme et le symbole ι??Μο*
nissime. Deux siècles plus tard, en 1099, la fiotte vénitienne dec ***·
Lycie et amena à Venise les restes de Saint Nicolas, patron d e s 1^
s·c*
le s du 3 ï v w T q u ? relate cette histoire, ajoute que leur sœur restes que la république de Pisc. rivale sur mer de Venise prctendaW^
était mariée à un noble russe du nom de V irigum e.leque était le nir elle-même depuis plusieurs années. uauacte.
beau-frère du général Toutchkov. gouverneur * M“ ° , Sal
Au temps des Croisades, nombre de chrétiens se risquaient
Snvridion reparaît dans ce contexte, puisque, toujours selon le
périlleuses routes de l'Orient dans l'esprit d'y trouver quelque relh \ Ι<Ν
légats des papes avaient depuis longtemps enseigné à leurs fidèles QueC' ^
même article du Messager d ’Athènes, les la
Virisuine habitaient à Moscou dans le quartier de la Spirtdo
novka, ainsi nommé parce que son eglise paroissiale abritait un nombre incalc Possédait
reliquaire contenant une main du saint apportée de Cortou. le sac de cette ville par les Latins de la IVe Croisade (1204)'fut
Tous ces honneurs religieux et militaires eurent leur contre outre le carnage
________ „e, le vol d'œuvres d'art et la dévastation de biens sccùl^'
coup sur le plan nobiliaire, après que la famille Bulgan, inscrite par un impressionnant butin en reliques. On les ramena triomphale™
au Livre d'O r de Corfou en 1549, se fut séparée dans les trois en Occident, leur authenticité ne faisant de doute pour personne Le i
branches présentées par les tableaux généalogiques ci-apres. de Venise, initiateur de cette Croisade, avait fait son choix le prenne
La première reçut le titre vénitien de comte (18 IV *77-). s'attribua un morceau de la Vraie Croix qui avait jadis assuré la victo"
confirmé le 2 IX 1840, par décret de l'État Ionien. L'un de ses
de l’empereur Constantin, un bras de Saint Georges, un peu de sane d
Christ et un fragment du crâne de Saint Jean Baptiste. On connaît parait
représentants, Marcantonio (1787-1820), au service de la diplo leurs la répartition entre d'autres hauts dignitaires laïques et ecclcsiav
matie du tsar Alexandre I, fut inscrit dans la noblesse russe. tiques de divers os de saints, d'apôtres et de martyrs, de cheveux de I
La deuxième branche reçut le titre vénitien de comte Vierge, d'un grand nombre d'autres morceaux de la Vraie Croix. 3
(10 V 1690), en la personne d'A ntonio, com m andant-com m isse La république de Gcnes, qui n'avait pas pris part à la conquête de
de la galère de Corfou, qui se signala dans la guerre contre les Constantinople, eut néanmoins sa part de reliques après qu'une galère
Turcs ; en la personne de Vittore, prêtre, en 1718, également pour génoise se fut emparé d'un vaisseau transportant vers Venise un lot"d'ob
son rôle dans la guerre contre les Turcs, peu après que se fut jets saints.
produit le second miracle de saint Spyridion ; et enfin le Les transports de reliques continuèrent aux époques ultérieures, d'au
18 IV 1772 en la personne de Spyridion Bulgari, président du tant plus que l'avance turque et la profanation des sanctuaires chrétiens
Conseil de l'île. Tous ces titres furent confirmés aux descendants
d’Oricnt justifiait le sauvetage des restes sacrés des saints et des pères de
l'Église. En 1463 le Sénat de la Dominante faisait venir d'Egine le corps
par décret du 9 IX 1840 délivré par les autorités anglaises. de Saint Luc l'évangéliste, encore que la ville de Padoue affirmait le possé
La troisième branche reçut le titre de comte vénitien par der de longue date. Une commission de cardinaux se prononça en faveur
décret du Sénat de la Sérénissime du 18 IV 1772. de l'authenticité des ossements de Padoue, mais Venise n'en continua pas
Le blason des Bulgari a été représenté plusieurs fois ; on le moins à célébrer ses propres restes de saint Luc. En 1454, évacués clan
retrouve dans l’armorial de l’université de Padoue, sur le portrait destinement de Constantinople subjuguée par Mahomet II, les cendres de
du protopope Giovanni B. exposé au palais du m étropolite de Saint Anastase, arrivées elles aussi à Venise, suscitèrent d'autres contro
Corfou,
v v y i i u U j vet, à Corfou
l9 U v U l 1 U U également,
I v l 1I t 11 sculpté MJsur
1 Udes
Cj Ltombeaux
U lllU L c iU A de verses hagiographiques.
fo ™ ; il ^
famille et dans l’église de la γPanaghia >________U · ι : · ____
Limniotissa où' ·ιil orne un En 1462 les Vénitiens réussirent à faire sortir d'Egine menacée par les
grillage en fer forgé: d ’azur au lieue sautant, d ’argent, surmontant Turcs la tète de Saint Georges (qui avait été déposée pendant tout le xiv
un croissant du même, et accompagné au canton supérieur dextre siècle à l'Acropole avec le bras de Saint Cyprien, la cuisse de Saint
d ’une étoile à 7 rais d ’or. Couronne comtale.
Macchabée et les Évangiles écrits de la main de Sainte Hélène) et la remi
rent à l'église de San Giorgio Maggiore sur le Grand Canal.
La Russie, après la chute de Byzance, prit la relève de cette grande
Bibliographie : tradition. Après qu'Ivan III, l’époux de Sophie Paléologue, eut proclame
Per la famiglia Bulgari juspatronata délia chiesa e glorioso corpo cii S Moscou comme Troisième Rome, il fit venir de Grèce un grand nombre
Spiruiion a Corfu, recueil de documents de famille publié à Corfou en de reliques. Leur culte, dans la Russie impériale, prit une ampleur iné
1779, reproduisant les actes d État civil, les certificats de noblesse, les galée, aussi les autorités issues de la Révolution d'Octobre décidèrent-elles
actes de donation rédigés en faveur des reliques. Cet ouvrage, très rare, d'en finir avec des superstitions léguées, selon elles, par des siècles d'obs
figure à la Bibliothèque Nationale d'Athènes sous la cote BEI 187 · ERR · curantisme. Entre octobre 1918 et avril 1922 l’on exhuma publiquement,
G. A r s , Eteriskoe dvijenie v Rossii (Le mouvement hétairiste en Russie) sous les caméras du cinéma soviétique, des dizaines d’ossements de saints,
Moscou 1971, p. 263. d'évêques et de princes médiévaux. Dans biens des cas des supercheries
éclatèrent au grand jour, puiqu'il devint évident qu'ici ou là l'on vénérait
des châsses vides ou de faux ossements. Mais tel était le besoin de merveil
leux que, par villages entiers, les paysans russes continuèrent à venir se
prosterner dans des sanctuaires désormais privés de leurs reliques. Lon
découvrit même que des messes clandestines étaient célébrées dans une
section de criminologie médicale, au musée de la Police, à Moscou, ou
1on avait déposé une momie d'évêque.
Lavènement d’un ordre social nouveau allait donc changer tout cela·
Aujourd’hui, soixante ans après, les masses défilent devant le mausolée
abritant les restes embaumés de Lénine.
Bibliographie :
Plusieurs historiens se sont penchés sur l’inventaire des reliques dont
s étaient emparé les Croisés après la prise de C o n s ta n tin o p le . Citons <■
comte R i a n t , Exuviae sacrae constantinopolitanae, 2 vol.. Genève I87/
Charles B r a n d , Byzantium confronts the West. 1968, p. 264-266. ,
bilvio 1 r a m o n t in i , Injlusso orientale ne! culto dei santi a Ie u e : {
ιο ί *·!0 ^ ολ,dans K <Venezia e il Levante lino al sccolo XV». l 'orei^
, P- 801-821 ; Kenneth S e t t o n , The head o f Saint George. « V e
eu um», XLVIII, Cambridge Mass., 1973, pp. 1-12.
our Iepoque moderne, voir: Bernard M a r c h a d ie r , L'exhumation
Blason dcs BulBari sur une Corfou ,co11· ° · j · Λ l<^uf s dans les premières années du pouvoir soviétique. Cahiers
Monde Russe et Soviétique 22, I, Paris 1981, pp. 67-88.
239
VA R DA
' ZORZI ^
1 A LEX IO 1
* I# gcond Archonte
Ψ
1---------------------- 1---------------------- 1 ~ Descendants tombés dans la p lè b e .
Z U A N N E MATTEO ZDRZI 1 A LEX IO ANDREA MATTEO AGNES 1
mois a v e c quelque b ien " BER IO LA
Rebellés c e n tre Venise en ao PET RO
1364 dèctnjs de »o noblesse MARCELLO od RANUCClO
4 4 i
' MATTEO
Ί PHI U PPA
Patricien de Venise
?U AN N E ZORZI 1
ZEN O
Patricien de
Venise
ZORZI MICHIEL 1 M A RIA FRANCESCA ZIBETTA Ü JC IA MATTEO 11 GUERINA ALEXANDRA ZUANNE ISABETTA ANDREA UBERTO '
n 1447 1475 1467 U67
Moniale ao N H PETR O aoNHPETRO ao odMARIA VALARESSO N H ANTONIO
od oo N H TOMA odOonno
OD Donna PASOUAUGO sœur de I archevêque MUAZZO
HARCMESINA CORNER OANOOLO EMA
de Candie OANOOLO
MANOLESSO
Chevalier de OD N
H MARCO odNH GIOVANNI odN H
FRANCESCO
Somt-Marc MUAZZO OUERINI OANOOLO
(Testament 1546)
ZABETTA 1
241
PlERO
* REGNA
Fr^cesco
CAlE«G*-“
pr e uy e s s o l e n n e l l e s 1 6 S 4
Pprit leurs
FR A N C E SC O
MATTEO ZORZI
n 23 VI 1 6 3 4 DONATO
o 12 IV 1629 n 77 vil 1630
Π oo 1567 Donna
*1666 JAU&EA M ARIA
Andrée ZQRZl Leonardo F MO
Πβ Ut
I VETTORE FRANCESCO 1
n a tu re lle
I MARINA MASINA 1
CD 1608 N H cd 1606Ser
VINCENZO MATTEO
G R im a n i Leonardo
BON
\l/
les GRIMANI -
bibliographie : », Α „ Λν4 P irk CALERGHI
E. Gerland « Histoire de la noblesse crétoise au Moy®n; ^ f A ’ J»*™ P a tric ie n s de Venise
1908 ; photocopies de deux arbres généalogiques se *r9uv!a r-ivalieratos
l’Etat de Venise, l'une en possession de M. P ? n a ^ i A n . n W C a v ^ ra to s ,
'autre chez Son Exc. M. André C oundounoti, N-M. ς
“ Ερευναι έν Βενετία» («Recherches à Venise»), · Archivio
Venise 1968; G. Tassini «Il palazzo Vendramm Calcrghi ,
Veneto 6 , 1873, p. 329-331.
242
i o i n f C o n s ta n tin o p le 27 I
!» Euphcm ic Tingh.r. Mie
d*un banquier arménien, d o n t^ ^ j 1923, ministre
a) Dèmeire, ne 1868,
des Affaires Étrangères 9 . ministre
m^str plénipoten-
1 1 0 R?me
1919-1923, C0~ U Danaé Athénogène. t Athènes
O
O
baronnie de son
frère Gullo
rVICENZO 1
’O R S A I *E F R O I 'ANDREA AGOSTIN1' f i l l e AGOSTIN 1
investie19 x 1587 ( Euphrosine)
et 23 XII 1588 des
deux baronnies
co n h BARTOLO o o ............... ooAGOSTINO
PARUTA B U A .n .d C FORZIGO
patricien de
Venise
investi p ar
_ ^ A . .
’francesca1
Θ
BUA
ooGIOVANNI
CALOTHETO + 16P67I R ° MA R C O . ANTONIO
Exilé 1638 par décapités et ecarteles par les Turcs 164
le Sénat de ..............
Venise
F R 0
3 |V 1661 ootfMErtAWrFSCO TA 1 ao VFTTOR
GRIMANI tEPEGNOTl BULGARl
patricien de n dC ♦ 1623 ANDREA MARCANTONIO
Venise
T jeune
Pope grecodC investi 5X1705
200ANOREA cd .
CALICHIOPULO
n dC
oo ZUANNF
4-_Γ_ΤΙ~ t 1690
Pope grêc'rvdC
LUCANI
œ . . . fille de
Cnstodulo
CHIPRIANl n d c
ARIA
nee vers 1670
S T E L 10
investi 22 lli 1690
apporte ses oo SMERALDA
droits en dot Mie d'Agostno
à son époux petr ftin
et co u sin
MARCHETTO
PETRETIN
Portrait de Scarlate
Callimachi, prince
de Moldavie.
ν Κ Α Ρ Λ Λ Ύ Ο Σ Λλ κηλλλροτ
%
Κ Λ Λ Λ 1Μ Λ Χ Ί1Σ Β ο κ ιιο λ λ ϊ
Armoiries de la
Principauté entourées Μ ο λ λ λ ιο λ ι .
de celles des districts,
Armoiries de la
Principauté,
telles qu’elles
figurent en tête
du Code de Lois
qui porte son
nom, publié à
Iassy, 1814.
247
ρ η Λ Ο. Xisohjl, IMaria Românilar dm Dana Iraianà, X. Ias$> c funéraire à l'église de Saint-Spyridion, à lassy. Inscription publiée par lorga
criptii din bisericile Românici» p. 173.
<**) Kaimv Marti Aiha», Alhenct 1979, p. 133.
248 I H vpatia, née C onstantinople 31 VII 1848, + ! i»,
ΚΑΛΟΓΕΡΑΣ 2 | VU 1876, oo C onstantinople 14 II 1869 Théodore R-,uCrp°°l
CALOGERA ÎI Léon, né C onstantinople 19 VIII 1851, + a!:.
18 II 1930. , ^ , _0 hèn*
Venant de Crete d ou ils J s aU Livre d O r en III Zanni (John), ne C onstantinople 28 VIII 1846, + An,
réfugièrent à Corfou, ou ils furent cette famille qui s’établit à
1501 et en 1644. Une autre branche de cette laini m ^ otlo. i \ II 1919, oo id. 23 III 1871 Argyro, fille de Pandia S e k i ^
de H ypatia Skilitzi, dont six enfants : ian et
Venise en 1669 après la con9 * ^ jg iè par |es autorités
mane, aurait eu sa noblesse confirmée en P , 7 9 5 sur
A) M atthew , né Liverpool 4 II 1873, f Hove Kllc
autrichiennes ; elle fut inscrite le 5 V 7 0 et
4 XI 1939, oo Bombay 2 1 XII 1914 Agnes-Hermione
les registres de la cittadinanzai d p pta plusieurs branches ville, dont : lvlel-
Malgré son nom grec, cette famille - porlhodoxie de la 1) John-M elville, né C alcutta 12 IV 1919.
demeurées catholiques bien apres P . . Parmi ceux-ci, B) Pandia, né Nice 6 IV 1874, oo Londres 12 Xi iQn.
majorité des représentants de a no de San Gabriele Irène, fille d ’A m brose Ralli, dont :
ss“deAxis^srJ&7 ^^
colla di Opuscoh Scientifici e F' l° l° |'|c(j *: ^ B r é s i l à une date
ifi3ritî?* 1 ) Peter, né K arachi 17 II 1912, journaliste et histori ·
m em bre des C om ités D irecteurs de l’Institute of |ηι? '
national Affairs (Londres), d ’A m nesty International et d
inconnu e,^quΓfut*te^ecrétaireΓparticuIier, puis le ministre de Pin- différentes m aisons d'édition dont les « Penguin Books C
oo Barbara Eden, fille du baron Henley, dont : >>-
Blason “ ί^ L a s s é au nature,, un ^ o i n e ^ l u a) Paul-Peter, né C hesham (Buckinghamshi^
et barbu, contourné, passant, s'appuyant sur 12 X 1939. re)
et la main dextre de carnation, a la coiffe monacale et ci la b) D avid-Sébastian, né N ortham pton 21 IX 1 9 4 1
de sable, botté au naturel et accompagne a dextre de deux ai b u s 0 0 A ccra (G hana) 3 VIII 1971, Dzagbe Cudjoe dont
â son fils M athieu, q u ’il associa au trô n e im périal (1353), alors despo’e d’Holie 2ao vers 1270
CONSTANTIN TECH
MOUZALON
protovestiar «12S6
$YROI AN N(?$
chefcouman
MOUZALON
et d'Epire · 1796
que son gendre Jean V P aléologue se retran ch ait avec ses p a rti ASSANroi d · Bulgarie 2 oo JEA N R A LLIS baptisé
+1777 protovestiar. Grand Oomesttque
ons dans l'îlc de T énédos. F in alem en t, confronté à une révolte 1 oo L AC H ANA KDR OUNOVA
prétendant bulgare
des militaires en faveur de Jean V, Jean C antaeuzène décida +tué 1279
d abandonner le pouvoir. Il se retira au couvent de Saint Georges
des Manganes sous le nom de m oine Jo asap h , alors que son épou-
o Irene, devenue la m o n iale E ugénie, p ren ait le voile au cloître ’ ALEXIOS IR E N E *SYRGIA N NE PALEO LO GU E ’
RAOUL RAOUL A INA PH ILAN TRO PEN E P IN K E R N E S
de Kyra Martha. (R A L L II 00 1290 CONSTANTIN +23 VII11334,a ssa ssin é en Macédoine
La guerre civile c o n tin u a p en d an t q u elq u e tem ps encore PA LEO LO G UE Gouverneur de Thessalonique 1330
co ....
entre les deux beaux-frères im p ériau x , Jean V Paléologue e cousine de l'Empereur Andronic III
Γ F ille N IC ÈP H O R E
JEA N VI Fille
(1295-1363) oo GUY de LUSIGNAN S é b a sto cra to r
00 CONSTANTIN
Gd domestique 1332 Roi d'Arménie v ers 1340-1360
a c r o p o l it e
Empereur 1347-1356
Moine Joasaph Gd logothète
cd IR E N E ASSAN
r
M A R IE THEODORA HELENE THEODORA MANUEL '
M AN UEL a n d r o n ic THOMAS
MATHIEU n. 1334 + 1396 + ante 1400 CANTACUZENE
1336-1348 1358
•f Mistra 1391 + 1380 en rel.Hypomone oo 3 IX 1351
oo1342 N IC EP H O R E œ>1346 ORKHAN
Despote 1347 STR A TIG O PO U LO S
Despote 1347 E mir turc de 1391 A L E X IS III
ANGE DO UKAS oo. .. . fille de
Co-E mpereu r 1355 -135 6 Gouverneur de Morée
despote d 'E p Ire Bythm ie a>1347 JE A N V Empereur de CHOUMNOS
Despote de Morée Despote du Péloponése
+1359 1326-1362 P A LEO LO G U E Trébizonde Gd Stratopédarque
1360-1363. 1349-1360
Comte de Céphalonie Em pereur de 1350-1390
aoThessalomque 1341 1co 1347 ISA B ELLE-M A RIE
Prince d'A rcadie Constantinople
IR È N E PALEOLOGUE f de Guy de LUSIGNAN
roi d'Arménie et de Théodora
Paléologue Cantacuzène
2 co ........... f de Jean OLIVERIUS
Vaivode et despote de Serbie
et de Marie Ftaléologue.
K H A LIL F ille
Sultan
OO œ K H A LIL
f de l'empereur Sultan
Jean PALEOLOGUE
sa cousine.
JEA N D EM ETRE TH EO D O R A M A R IE
n vers 134 2 + 1384 en rel. Eugénie +ante 1373
Despote 1357 Sébastocrator au couvent de oo JEAN LASCARIS CALOPHEROS
oo ................ Despote de Mistra SainteMarthe à rem àLu cie.f d'Erard III Mavros,
GO Constantinople en 1356 baron d’Arcadie.
HELENE 1
THEODORE JEA N THOMAS H ELEN E IR E N E M ANUEL GEO RGES fille ANDRONIC
+prisonmère dons n.vers 1430 + 1463 +1457 d it.D jin " n vers 1430*1459 CANTACUZENE
le harem du sultan Despote deMistra Gouverneur +1463 co DAVID COMNENE oo1414 GEORGES Protostratore de dit.SAKATAI** OO ............ PALEOLOGUE
Bayez id après 1394 1402-1410 de Corinthe Commandant de empereur de BRANKOVITCH Morée 1420-1429 PALEOLOGUE Roi de Géorgie + 1453 tué lors de ta
oo LOUIS FADRIQUE aoHELENE f. 1445-1452 b citadelle serbe Trébizonde+1463 despote de Serbie Despote du Magne CANTACUZENE prise de Constantinople
d'ARAGON comte de Jean de Smederevo
DUKAS UROSH éxecuté par les Raguse 1466 commandant de b Gd domestique
deSalona 038 2
duc de Thessdie Turcs. aoNAR lEld ite
Ide lo dynoshe
citadelle serbe de oo. . . . . . . . .
serbe des KUKIA) ....... .. Smederevo
Nemonjo ) co ....................
capnissi ΚΑΠΝΙΣΗΣ
de l/v illn SfvIÛÎf*' stradio.tc vénitien qui prit part à la défense
\i 1 · I
Constantinopli en 1499 1 / L . ! ° Î 0n' au Péloponèse, contre les Turcs, se réfugia
F lo re n r/ f l Part,clPa aussi à la campagne de Venise contre
XVI Enfin, un autre ouxragc. publié à Athènes depuis près d'un M irr u - Stamalcll° Capnissi titré chevalier de Saint-
•i.|e mais ignoré par les généalogistes. Les vies parallèles de firnTx cha,nc ^ P ^ 0™ d'or et le qualificatif de « Magni-
Goudas, précise, dans l'étude consacrée par le volume 5 à la déerpt rin r î U LlX? d O r de 2 3 0 1 0 cn 1 6 8 5 ^ créé comte par
famille Koumbari. négociants hétairistes d'Odessa, que cette S du d°ee Alvise Mocenigo, 16 I 1702. Une branche de cette
famille descendait de hadji Dim itraki Cantacuzène. dit o koumba- An» C lu* adm,sF a ,a noblesse russe. Il s'agit des descendants de
r,is (le parrain), né à Mesembria sur le Pont Euxin en 1723. Ce ntonio Lapnissi, qui participa aux campagnes russes contre les
oui explique les alliances des K oum ban avec les Mavrocordato, atars de Crimée (1736). L'impératrice Anne l'éleva au grade de
general et lui donna des terres. La famille prit en Russie le nom
le> Miaoulis. et la nièce du m étropolite de Moldavie Veniamin de kapnist et reçut le titre de comte par oukazes impériaux des
Kostaki. au xix· siècle.
15 janvier, 27 juillet 1876 et 17 mars 1877.
C'est pourquoi, maigre notre désir, en tant que descendant La branche restée à Zante reçut un deuxième titre de comte
par les femmes, et de plusieurs côtés, de la deuxième dynastie des par decision du doge de Venise, 15 IX 1759.
Cantacuzène. nous ne publierons dans ce volum e que la généa Coupe, en chef d ’or plein, en pointe d ’azur au volcan, fumant,
logie et la notice historique concernant les Cantacuzène de Byzan accoste de deu.x monts, le tout d'argent et mouvant de la pointe.
ce' Celles relatixes à la dynastie m oderne figureront dans le volu
me consacré aux familles roum aines. La p aren té en tre ces deux Bibliographie :
lianases est traitée dans des étu d es publiées après 1992. ERR; pour la descendance russe, la généalogie est publiée dans l'ouvrage
d'ikonnikov et une mise à jour dans: Jacques F e r r a n d . Les familles
w m
cause des Grecs auprès du Tsar, il chercha à réfréner ce qu’il considérait THEO TOC Hl vemse
,c»npia,a
,ls enlre lui et -jplusieurs
- -t
des__chefs marquants de la révolution.
r»________„ à «a dévotion.
» 1'Assemblée de Trézène par un « Panhéllinon » à sa dévotion
à 01 avar>tages acquis à la suite de la défaite de la flotte ottomane
Fran anî1 Par forces coalisées de la Russie, de l’Angleterre et ue ia
ru-.· ’ 11 ^organisa l’armée grecque avec l’aide du général Church et e
Lorvi/·1 ^Ρ****ηι*. et s’attribua des pouvoirs de plus en plus eteri u .
Sa>t^r °k appr'1 qu’il avait dissuadé en sous-main le prince Leopo
icrcn. T " " * d’accepter la couronne de Grèce, ses adversaires Iaccu- BASSAN
CAPODISTRIA
B EN ET T O G IR O LA M O PAO LO STELLA
NICOLO ANGIOLO n 16 46
VIARO η 15116 31
n 16 36 n 1642.
ooSTEUO
n 2 2 III. 1 6 2 3
Dr mëd VLASSOPULO
♦ 1 7 IX 1 7 1 1 .
I ooEMILIA f de n 1 6 1 3 Noble de
com te (p a r le d u c
Stelio M ASTRACÂ nd C
de Sav o ie)
IIo o E LE N A f de
Corfou
13 VIII.1 6 8 9
Filip po LUPINA n d C
oo SMERALDA(MIRO)
f. d e Vicenzo
MARMORA et d e
M a n a L e fk a d itis
ANTONIO FIORETTA
S PIRI DION NICCOLO
n 6 I 16 55 n 2 7 XII 1 6 6 2 + XI 1 7 2 0
n 2 5 IV. 1 6 5 1 J.® NICCOLO ZACCO oo GIACOMO
oo 1 6 8 2 D IA M A N T IN A D r en d ro it ( P i s e )
f d 'A nt CALICH IO PU LO ooBELANDA f de Zorzî H o o N E O F fT O TR IFER O ZACCO
P E T R ET IN
Γ
VIARO JEAN STELLA GIAN-MARIA-AGOSTINO VITTOR 10 M A R IA GIORGIO
n 5 I 17 4 4 η 3 0 . 1 1766. η. 2 3 1 1 7 7 1 . n 6. XI 1 7 7 8 + 1857 n 10 II 1 7 8 3
♦ 19 VII 1 8 4 2 . •♦ •a s s a s s in é Nauplie - f 2 1.V 1 8 4 7 C h e f militaire et c iv il d e la M éSe^n781 oo N I C O l Ô + e n ' Egypte 18 37
u r droit Sén ateu r 2 0 . I X .1 8 3 1 M éd ecin . RODOSTAMO
G rèce o ccid 1829.
Gouverneur d e s Dr m é d .(P a d o u e ).
oo SPIRIDION Présid. du C o n s e i l d e R é g e n c e
Sporades Chargé d 'a f f a ao 5 II 1 8 2 7 TEODORA
P O L IL L A 1831 - 1 8 3 2
St P é t é r s b 1806 f d 'A n to n io
Au s e r v i c e diplomat P E T R ET IN .
ru sse 1808 -1 8 1 9
Min d e s Aff E tr de
R u s s ie 1 8 1 6 - 1 8 2 2
Président de la
G rèce 1 8 2 7 - 1 8 3 1 DIAMANTINA 1
ANTONIO EUPHROSYNE ELEN A
n. 1 8 . XI 1 8 1 6 n 3 0 IV 1 8 2 9 -f 1 6 I 1 9 0 6 n. 2 VIII 1 8 3 1 + 2 0 II11891 η. 1 4 , 1 1 1 8 3 4 .
♦ V e n i s e ................ D ép u té d e C o r f o u
œ 1 2 II. 1 8 5 2 ao 1 8 5 9 M A R I A - A N A S T A S I A f. d e
S T E F A N O -P A N A JO T I o o19ll1859
N ico lo ARLIOTTI e t d e
PIERI c o m te
C a ro lin a d e s m a r q u i s d e R i b a s
CHRISTODULO
BULGARI
n 21 II11 8 9 4 ♦ 2 5 X I11 9 5 5
NICOLO CA PO D ISTR IA
a l v is e
n Ce*fou If 24
j II· de r o ,, %KM170) • «prés 1709
. SÎAMATCUA f de • P
Michel# AviONin GIORGIO"
STELIO VITTOR eu sa betta
η 1 X 1899
Gouverneur et capitaine « 29 ni ,692
de Pargo 6e distingue • NlCCOlô AICCMI
I * 1720 MARINA 6 la défense noble de Corfou
COCHINI de Corfou 1716
II . 5TELUUA f de
Pielro BULOARi et
ddisobeyo Petreim
10 baronnie M*mo
por I· doge Moftmgo
| oo MARIA
11 . 171) CECIllA
I de Spiro RICCMI „Gl^ 0LA.M0
Λ îo xi 17,0
SPIRIDION GIORGIO
noble d · Corfou n 24 XI 1722 ANZOLO SPIRIDION ANASTASIA
• P C h a n ce lie r de " 1» « 1721 VITTORE
ta Communauté h ίο II 17)9 I « 22 V 1765
Noble de Corfou • 1756 CMIARETTA GlACOMO · PiERl
1758 Syndic de f de Nicolo n» 2 V 1772
Corfou 1785,T787,1787 BULOARI », 4 , SPIRO - COllTTA
Confirm de son lu c ia Schiadon
n )1 X 1721 titre comtal 1796
odANTONIA SPAOA
» 174) OlAMANTlNA
I 00 Spiridon CAUCMIOPOUlO
noble d# Corfou
r GIROLAMO A N D R EA
FRA N CESCO ’
η )1 I 1792 n î III 1794
In v e s ti de lo baronnie + » P
Mémo 1819
I od 1814 OlAM ANTlNA
PAL ATIANO
II oo 15 VII 1870
Caterina ventura
1 SPIRIDION-GIULIO 1
n Sebenic·! Ootm) 10 va 1792
Confirm de son titre de
comte 1840
. MARIA f du comte Zorn
BARBATI
' ANTONIO 1
n 9 X 1806
. IRENE
CURCUMElLI,
soeur de OrfTwtno# C
regénl (19621, puis
député de Corfou, n 18»
ôiôvÀFmr ANDREA-I
' ô i ULIâ —
n vers >932 n 19)9 n 19)9
«APOLLINARlO . MARIA . NAOINE Professeur
CIVINI f du comte POPOV de tonfues
Stefono « ANOROMAÛUE
TRIVOLI f du general
■toi-en 5c>p«n
FONTANA
f ille d 'O r a n o
P O L IT IS
n d C
‘ VICEN ZO ‘
t S P
fille de S te lio
A LLA G A TO RA n d c
VIARO NICOLO GIROLAMO GIOVANNI . LORENZO. L IOTA NDA FIO R ETTA 1 1 A LV ISE 1 r
n 25 VI 1625 n 10 VI11627 n 6 VII 1627 n 9 V 1635 n U VI 1637
od 1656 E lE N A oo -f entre 1677 + a p r è s 1 685 -f s p a p r è s ao 1.1 1671 o o 1 6 6 9 V IA RO oo 1656 M ARIA
fille de et 1 6 8 5 . 1685 ZO R ZI P E T R E T IN f ille de S ta m a te llo
COCHINI n d Z n d C. C A V A S S IL A n d C.
M ich èle
c a r io f il o
Γ
ANASTASIA ALVISE GIORGIO DIMO MARULLA LAURA CHIARA ’ VITTOR 1 '"ËLIA GIOVANNI
n 20 X 1656. n 8 X 1664 n 1670 n 1671.
ao 1675 SPIR O + S p n. 1658. n 1660
oo 1686 169β f s p. oo VIII 1686 oo 1 6 9 2
COCHINI n d Z oo 1 6 9 5 . oo 1 6 8 9
DIAMANTINA C H R IS E IS SPIRO ANZOLO GIACOMO
fille de ELENA
f d 'A n d re a LISGARA BAC30 ZACCO
ma stro Spiro PO U LA n d C MORELLO
n d C. n d C. n d C.
de Venise et de
M argherita
Theotok i
(D
sO
<N
C APODISTRl A
1 GIOVANNI ALEXAN D RA L U IS A 1
oo E l E N A oo S T E l l A N O IATROS oo GIOVANNI
P A P A N IK O l A COSKIN A
TERESA P IE T R Q A LEXA N D R A 1
n 17 1 1861 n 9 VIII 1862 n 3 XI 1866
ao E N R I C O
P ER A G A llO
257
EU STA T H IO S K A R A T Z A
intermediaire du Patriarche
Grec de C P * au p rès du Sultan JEAN caradja
Chio
«CR!* 1520
MICHEL -M ih o lcea' I0 R G 0
fille
fid Bon de Croiova 1583 CONSTANTIN
Bovard conseiller de Michel leB ro ve
ambassadeur auprès de l'empereur Arcnonte du Patriarcat 1564
1597*1590.1600 Ban ( Transylv ) 1600. Postelnic en Moldavie 1591
i Moid ) 1600 Assassiné su r l'ordre du 00 ASANINA .............. ..
oéneral impérial B asta.1 9 VIII 1601
9 I ©Mon Màrginem
mihail
MATEI NEACSA ELENA STANCA SCARLATE CASSANDRA DIM IJR AÇ CO GEORGES STEPH ANE
00 IORDAKI I 00 . . . . IAN AKI 00 IR ÈN E + CRl^ 1737
échanson Trésorier de de Ogrezem
(C o s lo g e a n u ? ) (ROSETTI ?) Gd postelnic 1695-1705
Ploiesti
î$ tan deros» II ao RADU 00 P R E DA
Caimakam de Valachie 1737
16591Vol I LEORDEANU oo ZAPHIRA ooROXANE
MILCOVEANU
boiard v alaq u e ROSETTI DIPLOVATATZI
( Ç tirb ey )
Γ D IM ITR A$CO li 1
NICOLAS A N TIO C H E SAFTA 1 ZOE C O N ST A N T IN SCARLATOS JEA N CONSTANCE
Gd comisse Gd p o steln ic 1737 Gd p o ste ln ic (Val ) I765 0 0 ............. ........ n CP* 1695
+ C pl-e 1771 + Mon de
L o g o th è te du Gd co m is.tV al.) 1745 oo SMARAGDA CAMBRYNOS + cÆe 1740 ao MICHEL MANO
Chalki 1793
Patriarcat ROMANOS Hatm an 1750 Gd.Drogman de la Moine Içonikios
1746 -49 .junste oo ZAPHIRA Sublime Porte Archevêque cflpec
ao 1750 ✓ SOUTZO 1765-68.1770-74 en Serbie 1739
CASSANDRA VLASTO Métropolite de
1
X Chalcedome 1747
Patriarche de
Constantinople
1761-1763
1 EMMANUEL SCARLAT R A LO U
DIMITRASCO C O N STA N TIN
Aga. comis. sp âta r + CP1
1
^ 1799 Φ
(Mold ) avant 1793 Gd Drogman de la Gd B a n de propr. de Tut or a
Gd Hatman et Sublim e Porte Craiova 1777 1794 ' '
caimakam de Valachie 1788-90
1793.1794. Gd Hatman oo œ H ÉLÈN E oo STEPHANE
(Val) 1794-96.1798-1000 SOUTZO MOUROUSI
Auteur des
’Ephém érides"
Γ
ao RALOU GHICA SM ARAGDA M A R IE1 1 A LEX A N D R E C O N ST A N T IN 1
n CP!§ 1798
| 1074
oo SPIRIDON
MAVROYENI
1 N IC O L A S 1
n 1737
♦ 1784
Grand Drogman delà Sublime Porte 1777- 1782
Voïvode de Valachie 1782 -1783
oo TARSIA
Γ 1
DIMITRIE HELENE JEA N
M A R IA E U P H R O SIN E GEORGES
ALEXANDRE CO NSTANTIN N ICO LAS n. 1805
n 1788 a 1790 n. 1002 ♦ Bue 11 11892 ♦ jeune
®MARGHIOALA n 16.IV 1798 + 1882 ♦ 1873
SLATINEANU + Athènes * 1890 oo MARIA ic o 1826. IOAN
♦ Curhjcem 1891 00 STAMATI Général grec
! boyard de E c h a n so n (Val.) RASTI BÂLACEANU
(lapusno, 00 ANDRÉ K LE A N T IS GO R O S E - Π oo 1832, SCARLAT
Valachie Ispravnic CATHERINE
Bessarabie ) DIMOPOULO BÀRCÂNESCU
14.11 1875 ao MARIA BOTZARIS
deNauplie
(1819· 1875 )
r 1 ---------- A L E X A N D R E E U P H R O S IN E JEA N
CO N STA N TIN
n. 1847 n. 1856
n CPi* 1815 n 31X1845 ♦ 1874
♦ Athènes ♦ AThenes
+ Bue 25 V11871 22. I W 9
27X1885
o fficier grec Mogistrat à Athènes
Colonel roumain
oo Athènes oo MARIA BOUDOURI
. oo M ARIA........ 6 X 1857*31 VII11882
1877 ROXANE
© Athènes
1855 ® 20
01 Athènes
Γ 1
GEORGES
n. A thènes
20 II 1878
t A thènes
♦ Athènes
...Il 1977
21 X 1918
00
Foncf des Aff E tr K A LAMA RÏ
ao MARIE
SOUTZO
258
KΑΡΛΤΖΛΣ L ancien B la so n u e cctic ïam iiic avau pour meuble h*
C A R A D JA , CA R A G EA la licorne, ainsi q u ’en témoigne la pierre tombale de j cral< »qu«1
Certains historiens de cette grande famille pliananote ont Caradja. patriarche dc C onstantinople, enseveli à n i c d ^ r ukl<H
.. cnn nom une dérivation du mot turc signifiant dans la mer dc M arm ara. L ’accession au trône de Vala k 1 k|·
définitivem ent la com position héraldique des armoiries i f,Xa
ffimill/» ili'vcmifs îles lors: ccm lclc ίηιι<*Ιηιι«·Γ/χ;» Cctt$
« _____
licorne d urgent . -»■ ·« » - » «. t-ni/rume, a or l K
me d'un bonnet princier. Devise: « Ο , τi xa)Jj φίλο.
M anteau et bonnet princiers. Voir illustration p. 14| ητι,>·
xvi* commandants — e-------- .
pante. est à rejeter. En elTct il était impossible a des Turcs, de Bibliographie I
surcroît dignitaires, de fonder une famille chrétienne, pour la KRR; Constantin K a r a d j a , Sur l'origine des Karadia « o....
rique du Sud-Est Européen », 7-9. Bucarest 1938. Ue Hlsto*
simple raison que le passage de l'Islam à une autre religion était
Andrci P i p p i d i , Jean Caradja dans: «Symposium: L’cnoni.,. u
puni de mort. , , . i riotc ». Thessalonique 1974. p. 187-208, avec une riche bibliographie 2
Le nom est cependant porté de longue date dans les annales
de l'empire d'Orient. puisque Anne Com nènc, dans son « Alexia-
Voir le portrait et la notice biographique du prince Jean Ca H
de» cite le grand hétériarque byzantin Argyre Karatsas, d origine
p. 144, et celui dc la princesse C aradja nce Baltazzi p. 225
scythe. qui réunissait à une grande prudence I am our pour la ver
tu et la vérité. Plus tard, en 1497, un Nicolas K. adm is dans l'o r
dre Teutonique. fut enseveli avec d'autres mem bres de sa famille
au monastère de Zvernec, près d'A rta, sur les rives de la mer
Adriatique. Mais c'est Constantin C., com m issaire des vivres
pour l'armée ottom ane entre 1560 et 1591. qui doit être considéré
comme l'ancêtre de ce lignage, l'un des rares parm i les phana-
riotes dont la généalogie puisse rem onter à la prem ière m oitié du
xvi* siècle, et l'un des premiers aussi à se trouver engagé dans la
politique et la diplomatie des Principautés roum aines, où p lu
sieurs de ses membres occupèrent de hautes charges de boyarie et
siégèrent quelquefois au divan princier au cours du xvn* siècle.
Ce fut au sein des sphères dirigeantes de la G rande Eglise de
Constantinople que cette famille allait exercer une influence sans
cesse croissante, avant de passer au service de la Sublime Porte,
pour donner un patriarche, des grands drogm ans, et deux voïvo-
des hégémones de Valachie. Au cours de la révolution grecque, Marie Caradja (1900-1981) vêtue de la robe de Dame d’Honneur de la
les Caradja adoptèrent des positions contradictoires. Ainsi, l’an reine Amélie, robe ayant appartenu à sa grand-mère de Reineck. née
cien prince de Valachie Jean C. se retrancha dans une prudente Baltazzi.
réserve en se fixant à Pise, loin des com bats, alors que son neveu
Georges, plus tard général dans l'arm ée hellénique, se signalait au
siège de l'Acropole sous les ordres du général philhellène Fabvier,
et. par son mariage avec la fille du héros M arco Botzaris, scellait
1 alliance antiturque entre les princes du Phanar et les puissants
chefs militaires de la Grèce continentale.
Le prince Jean Caradja s'établit à A thènes à la fin de la
guerre de 1 Indépendance. Il acquit plusieurs terrains dans le q u a r
tier de Kolokythou. En 1830 il fit ériger sur l'un d ’eux une ch a
pelle où des sépultures familiales furent pratiquées ju sq u ’aux a n
nées précédant la Première G uerre M ondiale. La chapelle et to u
tes les tombes qu'elle contenait furent détruites en 1945 sur l'o r
dre d ’une m unicipalité pressée par de nouveaux travaux d ’am éna
gement. Une stèle élevée sur les lieux com m ém ore les sépultures
disparues :
£ ϊ £ 5ΑÏ 5 Î du' r ™ * f * - . * * * *
Γ .Ι. G o r g e , C . U K S E T Ï I S e ' * « ^ lu même
Municipalité d’ Athènes, ainsi qu i la mém emP atcm cnl dc ''Académ ie de Plutôt
Caradja qui luttèrent pour la Nation ndî T “ mCmbrc* de ,a M i e du
chapelle- a " ° " cl 1 '" ^ P e n d a n t* . ensevelis dans lu crypte
259
CARADJA
ZAPHIRA
CONSTANCE SCARLAT
4 c P!* 1765 ♦ CP·* 1796 JACOB MARIE
+C ^1790 (SGOUROMAU)
par P 2 S S 5 ? 69 l'Ambassadeur de Hollande Médecin ou Fhonar
I* Sultan 'Altesse m a n u el 00 DIMITRI Sultan. Od postelnic
Illustrissime' MANO SOUTZO 4 n £2 gandeCraiova 1777 Gdéchanson a> ...................... ... 00 JEAN
ao Gd logothète du Patriarcat 1760 Gd Droaman de la flotte. CANTEMIR
00 SMAPAGOA f de Théodore bon enMold
JE A N | CflpüHMo
n 1734 Γ
♦ Athènes 1644 SCARLAT SULTANE
n 1753 GEORGES THÉODORE '
G de-^ C ro fo v a 00 d u m it r a k i
CHRIS0SC0LÉ0
Volachi* 1612 00 ΕΝΑΚΙ VÀCÀRESCU n.1776 ♦ 1644 Gd Ban
aoj HÉLENE SCANAVI_______________________ 00 ’·············.
Gd boyard enValochie boyard en Valachl# 00.
ralou roxane G EO R G ES 1
sm arâgoa CONSTANTIN
n 1790 ao c p jt 1616 n CPÎ? 1795 EMMANUEL "zoÉ Ί Γ 1
n 1^ 0 r* * * S * f ♦Athènes SMARAGOA ♦ La Haye 16 V 1860 POLYXENE’ * MARIA
< ** 9 IV 1666 ROSETTî ♦ jeune rnftcTAKiT.Li œA»htnwB46 00 GRIGORE
APtOYROPOUlO 00 MICHEL ♦ Athènes 1636 Ministre de Turauie à la Haye m ™ s LAr ï ï i N.« 0,MITR| COSTAKèEPUREANU
IZO NEROULO KAVAKQStdiv) Spâtar en Moldavie
APfU , SOUTZO
Gdvoiûct'1
p ? * îï!l Pnnce de , ” ’M0î f e æ r ' «
ff) * Moldavie
RALOU JEA N CO N ST AN T IN
n Pis# « VI 1821
ARISTID E ACHILLE
n Pi S t—1830 r JEA N GEORGES MARIE
oo COUN0 -fAthènes ■f Dresde ♦ Athènes n CP? 1635 n 1651 n 1654
KOLOCOTRONI v i 1864 2 1 1 1666 ♦ 10 Vil 1694 ♦ 1671 ♦ Paris
Ministre <* l'inteneiir. 1.1.1690
Château de Bw gny 6 III 1910
del’lnstruction -Q.p 00 EUPHROSINE
Magistrat a Athènes
( Belgique )
a 11 p i r de Grèce
39 Aff œ aMARIE œ HÉLÈNE
4*Ades Etr oe ure RGYROPOULO Nie SOUTZO Consul ottoman à Bnndisi 00 Paris
RIGA-PALAMIDI 1873.0 Tiftis 1876 Pacha
♦ Athènes ♦ Grumâze$tl (Neamt ) 16 II 1876
_____ 1909 Ministre de Turquie à NATHANIEL
_ H 1669 Stockholm et Lo Haye 1660 JOHNSTON
1
Iao CP1£.1859 .CAROLINE OURANO député
Π00 Stockholm. — 1 1687. MARY SMITH .suédoise français
____ Z_____________ âL_
ËÔRGËS1 NICOLAS G EO R G ES HELENE CATH ERINE JEA N MARIE ARISTIDE 1
n ja s s y 26 V 1649 n 1851 n. 1652 CATHERINE JEA N 11 MARGUERITE CONSTANTIN D ESP IN A
, 1 — ,-u> n iCv*o Π 1653 n 1656 n 1661 n 1873 n 1875
♦ 1914 ♦ 1903 ♦ 1896 n Lo Haye. 2 IV1660 n 1889 n 1892
♦....H 1910 ♦ 1694 ♦ Bue 1952
S i* * , m 00 Vienne. 1891 • Grumâze^ti • Grumàzesti •Grumàzesti •Grumâzest
♦ 1895 00 C W 1680. ♦ Bue 1950 ♦ en
A ngleterre. 1977
ANNA KLEIN officer allemand JULES EVAIN
$ « i " IB·, " r f " " Entomologue Directeur baron de Consul de
JE BALTAZZI. Membre de l'Académie du FYotocole VENOEUVRE Roumanie en
Roumaine au Min Aff Etr diplomate Allemagne.
164-1945) de Grèce bibliophile
ao Jassy 1891 français
hènes MATHILDE ♦ 1916 ao 1916 MARCELLE
GREÏCIANU
C CARADJA
Γ
IR E N E MARIE * IRINA CONSTANTIN I0ANA
n 1915 {1916*1934) n 1941 n. 1943 n 1945
♦ Bîrlad
10 XI 1940
00 CONSTANTIN ao A^ECU 00 ALBRECHT
EMANDI MÀNESCU BERTHOLO
♦ B îrla d médecin
10 X I 1940
CARATHEODORY ΚΑΡΑΘΕΟΔΩΡΗΣ
1. Stéphane, né Hanovre 7 XI 1909, t Munich
Tard venue parm i les grandes fam illes phanariotes, était
18 VIH 1971, 0 0 Joséphine ...
d’origine modeste et d ’ascendance récente. Elle avait pour ancêtre 2. Despina, née Breslau 13 X 1913, °° : I) Théo
un certain Théodory dit « le N o ir » ( : C arathéodory en turc), dore Skoutari, et II) ... Rodopoulo.
mort à Chio vers 1844, ap p aren té aux A rgenti.
Ses deux fils A ntonios et S téphane s’élevèrent dans 1 en to u 2) Julia, née 1875. t 1945. ~ Bruxelles 2 X 1908
rage du Patriarcat et du Sérail, et d o n n èren t naissance à deux Georges Streit (1868-1948), fils de Georges Streit
branches de la famille, que, p o u r plus de clarté, nous qualifierons (1837-1920) gouverneur de la Banque Nationale de Grece
d’aînée et de cadette. 1897-1911 et de Victoria André Londos. Georges G.
Antonios, né 1765, t 1815, 0 0 A nna S o tin o u , mece du Streit fut un juriste réputé, membre de la Cour Perma-
nente d'A rbitrage de La Haye 1900. ministre plénipoten
patriarche de C onstantinople C yrille IV, d o n t :
tiaire de G rè c e à Vienne 1910-1913 et a Çonsmn. in o p e
1915 ministre des Affaires Etrangères 1913-1914, dde-
I. Maria, épouse de Jacob Z ottos, d o n t un fils, A ristide Zottos
aué de la Grèce à la SDN, président de 1 Academie
pacha.
d'A thènes. Sa fille Despina, née de son mariage axer
IL Constantin, né 1802, t Y enikeuy sur le Bosphore 9 X 1879,
Julia C a r a t h é o d o r y . épousa en 1929 Jean M ar.no Gerou-
docteur en médecine, m édecin personnel des sultans M ahmouc
et Abdul-Medjid. 0 0 I) à E ryphilie A ristarchi (1813-1838) et lanos.
•O Euphrosyne H ariton, d o n t : , , 8, / D. , . 1 1 *\ δ nna t 1939, oo : 1) Jack Abbot (lequel
A) (du 1" lit) S téphane, né C o n stan tin o p le I 3. ‘ 1 * divorça 'pour'* se^convertir à l'islamisme) et 1.) Bruxelles
t Bruxelles 14 X 1907, Dr. en d ro it, m inistre plém poten- 30 VIII 1892 Aleco bey Aristarchi.
tiaire de la Sublim e Porte à Bruxelles 1876-1906. °° a
C) Télém aque, né 1845. t 1927, ingénieur, directeur du
seille 29 VIII 1872 à D espina. P etrocokino, nee Lonorcs
I 9 IX 1851, t C annes 18 I 1879, d o n t: . . canal de Corinthe.
1) C onstantin, né Berlin 13 IX 1873, t D) Aglaé, née 1846. t 1919. ~ Constantin Calliadi (voir
- II 1950, Dr. ès sciences de l’universitc de .’ art. Aristarchi).
professeur de m ath ém atiq u es dans plusieurs u .
d’Allemagne et à A thènes, <» 1908 sa cousine P
E) Alexandre, né 1848, t 1919. bey ottom an.
syne C arathéodory, d o n t :
260
k
Alexandre Carathéodory et son épouse Cassandre Musurus.
Le docteur Stéphane Càrathéodory.
CARBURI CARRER
Famille de feudataires de C rète qui se distingua héroïquem ent Les C arrer, inscrits au Livre d ’O r de Zante en 1597, étaient
dans les derniers coihbats m enés p ar V enise p o u r la défense de venus de C hypre conquise par les Turcs. Ils étaient alliés aux
cette île contre les O ttom ans. Réfugiée après 1669 à C éphalonie, principales familles gréco-latines de Chypre, les Lascari, les Ralli,
où elle était inscrite au Livre d 'O r dès 1593. Inscrite aussi sur la les Podocataro. Ils portèrent à Zante le titre de baron, q u ’ils
liste des «cittadini originari » de V enise, la fam ille se distingua en disaient avoir hérité des Lascaris-M egaduca, en même tem ps que
Europe au xvm e siècle grâce aux enfants de D em etrio C. et de les biens de cette famille éteinte à Zante en 1595.
Caterina Sumachi ; A cette famille appartenait Paolo C arrer, né 1829,
1) Marino, né Argostoli 1729, d ip lô m é en m édecine et ch i t 7 VI 1896, m usicien et com positeur qui eut son heure de célé
mie de l’université de Bologne, organisa l’école des « cadets brité parm i ses com patriotes. Ses opéras, parm i lesquels « M arco
de terre» (officiers de génie m ilitaire) à Saint Pétersbourg, Botzaris » et « M arie A ntoinette » furent représentés plusieurs
dont il fut le prem ier directeur, puis acq u it une certaine n o to fois ; « M arathon et Salam ine » ne le fut jam ais.
riété parmi les savants de l’épo q u e p o u r av o ir trouvé le p ro Ce lignage dont la généalogie com plète figure dans l’ouvrage
cédé grâce auquel fut am ené à Saint P étersbourg le bloc de de Rizo Rangabé, est encore représenté de nos jours. La filiation
granit sur laquel allait reposer la statue de Pierre le G ran d de ses représentants actuels s’établit com m e suit :
par Falconnet. Revenu à C ép h alo n ie en 1778 avec une p en G iovanni-M aria, inscrit au Livre d 'O r de Zante en 1597 avec
sion de l’im pératrice de R ussie, il y acq u it des terres m aréca le titre de baron, était né à Chypre. On ignore son ascendance,
geuses qu'il entreprit d ’assécher à bon m arché en faisant venir qui très probablem ent rem ontait au xv« siècle. Il avait épousé
des paysans de Laconie. Excédés p ar la m éth o d e du knout qui Lodovica Lascaris-M egaduca, dont il eut :
leur était appliquée, ceux-ci assassinèrent leur m aître le A nastasio, investi en 1610 de la baronnie Lascaris, père de :
18 IV 1782 et s’enfuirent en territo ire turc. Paolo, peut-être illégitime, oo A nastasia C rokida, t 8 VIII
2) Gianbattista, né A rgostoli 1722, f P adoue 1804, do cteu r 1711, dont :
en médecine de l’université de Bologne, chim iste, professeur à
I université de T urin q u ’il avait organisée à la dem ande du roi Z anm aria, né vers 1660, t -- IV 1711, oo Laurette Draco,
de Sardaigne, organisateur égalem ent du M usée d 'H isto ire dont :
Naturelle de T urin, professeur de physiologie à V enise, il Filippo-A ugusto, né vers 1687, peut-être illégitime, t 26 II
arbora le titre de com te q u ’on suppose av o ir été concédé en 1782, OO Z uanna, fille de Stam atello Sum achi, dont :
1760 par le roi de Sardaigne d o n t il avait été le m édecin Z uànne, né 1726, t 1 XI 1785, oo M aria M elissino, dont :
particulier. N icolo, né 1762, t ..., ®o C aterina M avrandrea, t 16 IV
3) Marco, né à A rgostoli, t P adoue 9 X II 1808, d o cteu r en 1809, d o n t:
médecine de l’université de Bologne, professeur à l’université Dyonissos, né 19 I 1786, t 1866, oo A nna A rvanitaki, dont :
de Padoue, chim iste, Fit une série d ’études géologiques à tra- Liica, né en 1831, légitimé par mariage subséquent des parents,
vers * Europe qui le m irent en relation avec de nom breux + 16 V 1 9 1 1 , m aire de Zante, oo A ndriana Stavropodi, dont :
savants. 1) Ioanna, née 1865, t 1933, oo Léon Korgianiti.
4) Maria, mariée Elia C orafà. 2) Dyonissos, né 1867, t 1932.
1aolo, né 1738, t A rgostoli 1818, officier russe au cours 3) Georges, né 1869, t 1940, docteur en médecine, oo Elena
une campagne contre la T u rq u ie, puis P rieu r du lazaret de D im itriou, dont :
fa Ί ^ ° η*6’ m arié à A reth u sa S chiadan, d o n t descend la
a) Dyonissos, né 1907.
nulle Carburi encore subsistante en G rèce, ainsi que le
b) Luca, né 1909. . .
O or e^T1()^.re généalogie détaillée publiée p ar R izo Rangabé. 4) C atherine, née 1871, t 1945, oo Richard C aram aliki.
dam c . a^ e ^ deux têtes de sable, couronnée d ’or, tenant Liana, °° Eustache Someritis.
QuriCplS s,erres, à dextre un glaive d ’argent et à senestre un globe 6 Filippo, né 1876, t 1943, avocat, oo : I) .. IV 1907
JLre au même Aspasia M elissino, t 10 VI 1913, et II) A nna H epitis III) la
8,hli°Xraphie : ERR. comtesse A lexandra Lunzi.
262 MATHIEU CARYOPHILE
Ί* C
7) Spiridion. ne 1880. t 1962. ~ : I) Ecatcrina Plan.tcros II) i
' J E A N éARYO PH VLE '
Despo Signefia. III) Dyonissia Avoun. dont : . , d.· eut* PAUI
a) du I" lit: Andriana. <» : I) A. I olito II) Anghelo • 7 7 IX w n
O E? vo*ô
Dem ertzi. , . r t c d u P o t r .o f c o t 1540-M O
b) du 2* lit : Dyonissia, oo Nicolas Papassiopoulo. Od T r é u m r Iv<*) 1566-1656 OdLogo***#
duPo^Kjrcof Cene«or**o0* 1Ç75-
c) du 3* lit : Angélique, née 1925.
Dyonissos. né 1927.
8) Alexandra (... - ...), 0 0 : 0 — Vagliano II) ... Anagnos-
1 MANUEL RÀLLI C^PVOPHILE
topoulo. t Phor»or 1666 4 .Phonor 71.61 1707 4 ANÜWMC
Ηόλοτ O P/O PH UÈ
0 d 9 h # f» u r d f l'E alt** Odfthff* j t «6»7. TOT
D ’azur à l'aigle essorante d'or, couronnée du même et flanquée de 12 étoi 00 ZOE MAVPOCOPOATD OdÊd4s*yqu# du^Vxyajt 16P1 pfo*ovt*c* M Wier**) vyV,
Od K hnr1ophf\a* 1701 ® E l O P 1t * A K 0*TA A A T%
»
les d ’or posées en pal. 6 et 6. Couronne de noble. *> Ptvanor VI J66C SHAPAO0A
RQXANDHt
Bibliographie ERR.
CARYOPHILE Κ Α Ρ Υ Ο Φ ΙΛ Λ Η Σ
Famille de hauts dignitaires du Phanar à laquelle appartint
notamment Jean Caryophile, érudit fameux en son temps, recteur
de l'Académie grecque de Constantinople de 1641 à 1660, grand
logothète du Patriarcat de 1676 à 1691. Son influence fut considé
rable sur le mouvement religieux et culturel des Balkans, des
principautés roumaines et même de Russie, où il fut sollicité pour
arbitrer dans la controverse opposant le tsar Alexis M ikhaïlovitch
au Patriarche de Moscou. La diplomatie hollandaise le mit en
mesure de connaître les textes calvinistes, envers lesquels il fit
preuve d’une grande attirance. Les écrits de Caryophile prirent
position dans la querelle relative à l’eucharistie et à la transsubs
tantiation du pain et du vin au moment de la com m union, ques
tion qui en Europe occidentale avait fait périr des foules considé
rables à l’époque des guerres de religion. Calvin avait supprim é la
transsubstantiation, et du même coup les saints, les miracles, les
reliques sacrées et tout le « surnaturel » encom brant, selon lui, le
culte de Dieu. Cette suppression impliquait une mise en cause de
la hiérarchie des dignités ecclésiastiques, et, sur ce point, le
Phanar se montra tout aussi bien pensant que le pape. Accusé
d ’hérésie par les patriarches de Constantinople et de Jérusalem et
par Alexandre Mavrocordato, le «calviniste» Jean Caryophile Les ruines de la forteresse d’Alessio. aujourd'hui Lezha, en Albanie.
dut soumettre ses écrits à l’examen d’un synode qui condam na « Forteresse haut perchée, difficile à conquérir», écrit Anne Comnene
lesdits textes à être détruits en pleine messe dans l’église du dans l'Alexiade, l'ancienne Lissos byzantine, située a l embouc
Phanar, et leur auteur à l’exil (1691). Recueilli par le prince de Drin. défendue par des murailles cyclopéènnes, protégeait la ' ^
Valachie Constantin Brancovan, Caryophile m ourut à Bucarest Durazzo des attaques de l'ennemi venu par la mer. Les yemut *·
l’année suivante. Byzantins, les Angevins de Naples, les seigneurs albanais se la dl*P ^
à maintes reprises. Les Serbes s’en emparèrent en 1343. la tami 1
‘Ελλάδος», 111(1891) ρ. 275-315. à nouveau par les Turcs en 1440, reconstruite par Skanderoeg
A. Pa l m ie r i , Dictionnaire de Théologie Catholique. Il, lorsque le héros y conclut sa fameuse Ligue avec les dynastes de
p. 1812-1813. Reprise par les Turcs en 1478, et à nouveau par les \enitiens t ^
Nomikos V apo ris , From the oecumenical Patriarchale. New York I9< Alessio tombe définitivement sous la domination du sult.im «e ' |ul
Cleobulc T so u r k a s , Germanos l^jcros. archevêque de Nysse. et L’église de Saint Nicolas, renfermant la sépulture de Skande , ·
temps. Thessalonique 1970, p. 29-35. convertie en mosquée en 1580. Georg Stadtmuuer. For& nin\
Albanesischen Friihgeschichte, Munich 1961.
263
( s * r b t ■>)
» * Conmo CASTRIOTA
d’après
PAUL CASTRIOTA Karl Hopf
4 » i g r . * o r rt* S i g n a f | a , 0 a r d |
CONSTANTIN ALESSIO
H O ? .d é c a p ité à H 03 JEAN
D u ra u o ♦ uo
S # ia n » u r d t S tq n a 13 9 1
5 ί* £ η· ϋΓ N e t. 1417
· · d * C ro ia .1395-1401
E L E N A TMOPlA
'"'•« •u-I. Wr,„
J^P O S CONSTANTIN STANI5A MARA
♦ OtOQ* f OV 1450 YELA
HO<r* OU 00 STEPH A N E a n g e l in a
SiftO* chez »e*Turc» C ito0 yyen neo n o r
en h
C E R N O J E v iC
· · · · · · ·····.«
œ VLAOAN VLAÏKA m a m iz a GEORGES 1
de V e n u # M USACCH !
A R lA N lTl 00 STEPH AN E 00 1445. CARLO H 0 3 . <f 17 I 1468
CD ba lsa
MUSACCHI
musulmane THOPIA
dit · Scand er -beg*
Seigneur de Croio 1443 . de Mot et
de Dibra 1445 Chef de la ligue des
ch e fs a lb a n a is 1444 Seigneur de
Sant'Angelo d» Monte et de Son
C o n v e r t i* d e f o r c e à l'Is la m . Giovanni Rotondo
r e p o s e n t o u c f t f it t io m s m e ao ANORONICA A RlA N lTl
î STAN ISA
CD D E S P I N A
BRANILXT
t 1463
1
ANDRONICA fille * Γ
GIOVANNI GIOVANNA f
ao 00 C A R LO ALFONSO FER R A N TE
COPTE...... GIORGIO 1
O uc de Ferrondm o 1 5 H C0STANTIN0
CAPECE ao GIOVANNA GAETANI _ M arquis de C itta FER R A N TE
f 1500 Duc de San Pietro t 1540
noble de P o vie WNUTOLO f 1541. rem à G ia n - M W M t n p o ld . S o n t * A n g e lo
00 E vêq u e d ls e r n ia œ ADRIANA 00
B e rn a rd m o A c q u a v iv a CO SA ZA ^ ° ° CAM,LLA de CAPUA 1498-1500 ACQUAVIVA
duc de Nordo
*
CASTRIOTA Κ ΑΣΤΡΙΩ ΤΗ Σ Elevé au sérail, circoncis, enrôlé dans un régiment de janis
saires, Georges C. guerroya sous le nom de Skanderbeg contre les
Persans jusqu'au jo u r où, à la mort de son père, il fut nommé
La vie héroïque de G eorges C astrio ta, su rn o m m é par les subachi turc à Croïa même. Là, il apprit que le sultan avait
Turcs Skanderbeg en allusion aux hauts faits d ’A lexandre le confisqué tous les biens de sa famille. Profitant en 1443 de la
Grand, a tenté d ’innom brables historiens. P arm i ces auteurs, quel défaite turque devant les troupes hongroises, près de Nis, il déser
ques faussaires désireux de p lacer l’illustre A lbanais à la tête des ta, regagna ses montagnes natales et reprit de haute main son
arbres généalogiques dont ils av aien t reçu co m m an d e. héritage. Ensuite, se m enant à la tête des troupes des différents
La disparition de l’em pire serbe du tsa r D usan inaugura, dans dynastes d'A lbanie et d ’Épire, il rem porta une éclatante série de
les Balkans de la deuxièm e m oitié du xiv* siècle, une période victoires contre les armées turques comm andées plus d ’une fois
d âpres rivalités entre les dynasties soucieuses de gains territo par le sultan en personne. Par le traité de Stagno conclu en 1448
riaux. Alors qu’en 1371 les états de M acédoine, en 1396 la Bul avec Venise, il s'assura du soutien de la Sérénissime, qui lui
garie tombaient sous les T urcs, et que V enise m enait une politi prom it l’asile en cas de défaite et lui remit deux vêtements d'écar
que habile, ambiguë et égoïste, afin de s’a p p ro p rie r le contrôle des late en échange de la promesse d ’hommage sous forme de remise
côtes, quelques familles de féodaux résistaient à l’intérieur de de deux lévriers et de deux faucons. Par le Traité de Gaète conclu
Albanie. La dynastie des Balsa avait p en d an t longtem ps détenu en 1451 avec le roi de Naples, il se déclara vassal de ce m onar
a suprématie dans l’A lbanie du N ord et sur le territo ire de l’ac- que, dont l’aide ne se m atérialisa cependant pas. Le nom de Scan-
juel Monténégro. Lorsque leu r p o u v o ir co m m en ça à faiblir, ils derbeg devint légendaire. Les papes Nicolas V, Calixte III, Pie II
lurent peu à peu rem placés p ar le lignage des C astrio ta, dont la et Paul II lui décernèrent les tjtres d'A thlète du Christ ainsi que
de C apitaine Défenseur de l’Église, autant de vains mots dont
orteresse patrim oniale s’élevait au-dessus de C roïa, au m ilieu de
l’inertie des princes chrétiens de l'Occident allait dém ontrer l'ina
possessions s'étendant su rto u t dans les vallées du D rin, de la
Matja et de l’Ismi. nité. Le Saint Siège le nom m a encore com m andant d ’un projet de
croisade, fonction q u ’il accepta avant de battre à nouveau, à la
Comme dans le cas de tan t de fam illes albanaises, paysannes
tête des seuls Albanais, deux autres armées turques commandées
u nobles, la religion des C astrio ta était fluctuante. A insi, le ton- par le sultan M ahomet lui-même, qui venait de prendre Constan-
teur du lignage, G jon (Jean) C astrio ta, qui avait étendu sa sei-
j ï ei^r‘c‘ Jusqu’à l’A driatique et offert à V enise en 1411 une troupe rin0Ple· . . . ... ΙΓ I i HQ I
Mais l’Albanie épuisee ne pouvait plus résister. En 1478 les
caiK î· caval>ers en échange de m ille ducats, s’était déclare Turcs prirent Croïa, ravagèrent le pays et obligèrent les habitants
dn °i uc cn tant q u ’allié de V enise (depuis 1407), m ais ortho- a se placer à nouveau sous la suzeraineté de la Porte. Skanderbeg
1410 ° rsqu d conclut une allian ce avec le tsar de Serbie (depuis se réfugia avec sa famille dans les états du roi de Naples. Son fils
suit ’ Λ1 en^,n m usulm an, en tan t q u ’allié forcé et vassal du avait déjà été pris sous la protection personnelle de Venise,
un (depuis 1430). L orsque la P orte lui confisqua une partie qui |ui avait concédé dès 1463 la noblesse du G rand Conseil,
carh!îi)SScss'ons ct ra*cr ses forteresses, il se déclara à nouveau c’est-à-dire l’insigne honneur du patnciat .
de rc9ul les honneurs de la citoyenneté des R épubliques S’il ne put sauver sa patrie, Skanderbeg réussit cependant,
!în,sc ct de Ragusc, et m o u ru t bon chrétien, bien involontairem ent, à épargner à l'Italie m éridionale l'épreuve
méf- . tel,c datc· l'A lbanie conquise p ar les T u rcs était transfor- d 'un débarquem ent m usulm an : la campagne d O trante, entreprise
dérLr.H sandJak ottom an. L orsque Jean C astrio ta avait du se e n 1 4 8 0 par les Turcs, ne put aboutir, du tan des pertes que leur
envo< J Vassal dc *a l’o rte ct lui payer trib u t, il avait du aussi avaient infligées les Albanais.
>cr ^ r,ls en otage à C o n stan tin o p le.
La famille Castriota Scanderbeg allait désormais se perpétuer Les ruines de la forteresse de Scutari (aujourd hui Shkodra) en Albanie.
au royaume de Naples, où elle avait été fieffée et admise dans les Cette place-forte byzantine, cédée aux Serbes par 1empereur Héra·
rangs de la haute noblesse. Les rois aragonais lui avaient octroyé clius en 622. fut assiégée tour à tour par les Bulgares, les Vénitiens, les
en 1485 les titres de comte de Soleto et de seigneur de Gagliano, Grecs. En 1330 Scutari fut conquise par le tsar serbe Stéphane Duchan
Arigliano et Salignano en 1485, et ceux du duc de San Pietro in qui y érigea la citadelle de Rosafa. Le dynaste monténégrin Georges
Galatina et de seigneur d’Oria en 1495.
la céda d’abord aux Turcs en 1389, (qui la lui restituèrent) puisa
Constantin Castriota, évêque d’Isernia de 1498 à 1500, fut
en 1396. Assiégée par le sultan Soliman le Magnifique de 1471 a ·
Scutari finit par capituler, devint le chef-lieu d’un sandjak ottoma
enterré dans l’église Sainte Marie Nouvelle de Naples, ou son déchut. Elle fut intégrée à l’Albanie en 1920.
épitaphe rappelait qu’il était «sanguine et cognatione regia ac • J*
cesarea», d’origine et de lignage royal et impérial. Des intrigues A-t-on à faire, une fois de plus, à l’une de ces trompent a
politiques mal connues firent qu’en la fin du XVe siècle le roi de grand spectacle auxquelles nous a habitué la science geneaI°&kj
Naples confisqua les fiefs de Ferrante Castriota, duc de san Pietro des Italiens? Quoi q u ’il en soit - m ais cela n’est pas P°ur
in Galatina, mais les rendit ensuite à la seule fille de celui-ci, la rassurer - en 1910 l’arbre généalogique de cette grande ,a .
duchesse de Bisignano, au détriment des héritiers mâles de la orné d ’un bout à l’autre d'alliances avec les plus grands no
famille. A partir de cette époque, la généalogie de ce lignage, l'histoire d ’A lbanie et de celle du royaum e des Deux-btcii *
pourtant illustre, est entourée de doutes. Hopf, dont nous repro dûm ent authentifié par la C onsulta A raldica du royaume ^
duisons ici le point de vue, croit pouvoir affirmer que la filiation pourvu du visa du Président du Conseil du pays et de la sig
est certaine ; Padiglione le contredit, prétendant que les ducs de
San Pietro descendant non d’Alfonso Castriota, mais de son du m inistre de l’Intérieur. derbeg.
Blason : Dans son ouvrage sur les descendants de bcan .jjsie$
rere Ferrante. D autres historiens qui ont récemment dépouillé
Padiglione décrit près d ’une dizaine de blasons que les her
KU X.V1' Sj èc,e’ amrmenl ^ la descendance du les plus autorisés attribuent à cette famille, bien QUt xaC.
ï ? 3η i'beêSeSl elemte a Naples en H&ne masculine vers souvent sans aucun fondem ent. Padiglione considère corru n,tantin
1560 et que 1on ignore comment les biens et titres passèrent
avec le nom, aux Castriota ducs de San Pietro. Ceux-ci héritaient tes les arm oiries figurant sur le tom beau de l'évêque ^ ^ Jaiie.
en vertu de mariages, des fiefs d’Oria et d’Ursomarso à la Un h I d'Isernia en l'église Sainte-M arie Nouvelle de Naples nl
XV,,. siecle, des fiefs de San Demetrio, San Cosîmo e° Macchia en soutenue par une cariatide en forme de sphinx, P0Ilc -tpS du
1727, et du marquisat d’Auletta en 1874 P o Z L r Γ > sculpté de l’évêque. Des vierges en bas-reliel ornent les L p^re
baroque à Sa.erne et d'un aut?e palaU à Napîes “surla^« 2 tom)mbeau, figuré Dieu
beau, tandis que sur la corniche l’artiste a figure Dk ^ ^jc
Lee bl
blason est représenté sur l’un des côtés: l'aigle but P i^ ·
héros'des guerres7urques°'rement P° Ur êlre les A scendants du sable
ihle, au vol abaissé, couronnée; en chef un écu p ,u ,,J,.irenR
cl azur, à l'étoile d'or. Une inscription latine rappelle a L
,|c <K intiwn»'* " * 1 m° n '* » Jeune, puisque ce lu,
265
' L m l - m ^ ' C o m m u ta qui lit sculpter le tombeau en Mon
hii concéda'feΪρΙ0ΓηΓ(ΙοUngS ‘‘•n syst£ mc nobiliaire russe ; le tsar
'ΐ; lès Se l · · * * · * M » '« · r " uttribuèren, a u x ' S m , ^ grade militaire degénér ί Η , Γ ' ' ί cfr'?!.lf· th ar8c équivalente au
rampa»11· ·'“. · ? - * .« :- . - uigie impériale de Livre (noblesse Civile, m ' hr,Bad,;· ct ''" O p t i o n (1825) au III·
...... u" · ! * . ailleurs bénéficié de h *flavcrncm.cnl dl-' Bessarabie. Il avait par
la m fm e lan" " î K sc ·»" Jour sur le tombeau aux
' puons pompeuses qu une comtesse Ferramosca. soi-disant d'une donafion dé 6 ΟΠΟ ζ Γ , dU n?cmc cm'Kreur Alexandre I",
in* " C s t r i o t a » se lit construire au Mont Cassin. (op
Ts.S6.) C est ce blason la que donne com m e authentique Vil· à l’évidence qu W s f rCg,'°n il/?
Boudjak· Ce qui prouve
rcc d’Alexandre Ynd *V ’ iCl ? a g .r c la Proclamation inconsidc-
?e
\ s ^ki τι. « Enciclopedia Stonco-araldica », V, p. 181-182 ·
rcconnaiSancJ au* -a RuSS,C avail lcnu a manifester sa
qui, depuis le territoiroC3Z' Ct dUX autres fam i|les phanariotes
guerre des na ionn ^ " T ’ ava,em contribué à allumer la
Constant n r Ρ3ΓΠΊ1 ,es SUjels du sullan turc,
ai de son énousc et' Hî ma,Son ouvcrte à «Kichinev, où, assisté
,„Ami Sur /c tout u r - y ...... .. » «y..* ujjrontes dor, animer \ 1 v i e r SCCUr non-mariée Tarsie, il cherchait à
T r ia n t X
deiL
.·/-<·<;« J argeiu enci confinsà Hp p mondaine fort ennuyeuse de cette ville oubliée aux
dune MCJe bison J or. Il s agit d une usurpation héral-
Pouchkine rUSSe‘. Ex!lé Pendant un temps à Kichinev,
dique évidente. Catacazv I e t r î i n / 3^ 1 CS inv,l^s des soirées du gouverneur
bla nlus t m |ë t n<J P° ClC nC montra Pas reconnaissant et acca-
r ΡνηκΐιοΝΈ. Di Giorgio Castriota Scanderbeg e dei suoi discendenti, unc hosn tfité VerS sarcastlqHes Ceux qui lui avaient P™digué
meni ma m C' ^ Tars,e Catacazi était particulière-
w les 1879 ' <Thp!IP ^ ,nCC: qual,fiee de «bas-bleu de province», jugée
A thànase G . L ’Albanie et l'invasion turque au .v i" siècle. P a r i s 1 9 3 7 .
eg a j
l’hôtp«p Γ° Ρ g™ Se et lrop ^avarde», Pouchkine la déclarait
Cronrisc P\LL. i ne nouvelle histoire de Scanderbeg. Revue Historique du dnn P pn r U»n5 «Sodome grecque», Sodome composée sans
ς j Est Européen 14. Bucarest 1937. p. 293-306; du meme: Die Ges-
chichie Skanderbegs. Leipziger Viertelsjahrhefte fur Südosteuropa , 1942, 6 d a m « démodées. d 'Stract,ons' de panies de cartes et de quelques
8^-98. En 1820, Gabriel C., l’autre frère, secrétaire de l’ambas-
il", SCHMALS. Georg Castriota Skanderbeg. Studia Albanica Monacen- saae russe a Constantinople, et directeur d’un Comité pour les
«a VIII- Munich 1969. p. 1-10. attaires religieuses, était soudainement rappelé à Saint Péters-
L'arbre généalogique ci-joint est pris de Hopf, op. cit.
bourg par Capodistria qui mettait ainsi fin à ses fonctions. La rai
son de ce rappel ne fut pas donnée, et l’on laissa courir le bruit
d u n e « m alad ie» de Catacazy due au climat. L’ambassadeur
Stroganov exprimait à cette occasion le mécontentement que
CATACAZI, de Catakazy ΚΑΤΑΚΑΖΗΣ cette mesure lui causait.
« J éprouve une perte sensible par l ’éloignement d ’un des fonc
Famille phanariote de m oindre rang qui s'éleva au début du tionnaires les plus essentiels et les plus activement occupés de la
xi\' siècle grâce à la protection des Y psilanti à laquelle elle mission. Votre Excellence sait q u ’en qualité de secrétaire du
s'était apparentée. A ntonios C. et T héodore Negri, caïm akam s Comité, il s'était spécialement chargé de la partie commerciale et
d'Alexandre Ypsilanti à Bucarest, avaient m arié leurs fils aux fil litigieuse; il y réunissait aussi la correspondance avec les consu
les de leur prince. lats du Levant ; et, dans ce travail étendu et compliqué, étranger
En 1821. fait peu connu de l'histoire, C onstantin C. était même à la sphère purement diplomatique, il n ’a cessé de déployer
donc non seulement le cousin par alliance des Y psilanti, mais le le zèle le plus actif et le plus éclairé, des connaissances journelle
gouverneur russe de la Bessarabie, annexée par la Russie depuis ment accrues par la pratique et des talents réels qui le désignent
1812 grâce au concours des frères M ourousi. Il ne fut pas sanc comme un sujet éminemment capable pour la carrière des Affaires
tionné par le tsar pour avoir toléré et certainem ent prêté son Étrangères à laquelle il s ’est voué. Il était aussi l'intermédiaire des
concours au rassemblement et à l'arm em ent du Bataillon de la communications secrètes sur les affaires religieuses, et s ’en est
Mort destiné à partir en guerre contre l'em pire ottom an. Plus acquitté avec autant de zèle que de fidélité... »
encore, il obtint du tsar, par l'entrem ise de C apodistria, l’hom olo
gation de la charge de boyarie m oldave (postelnic ), obtenue jadis, GAVRIL FETALA
lorsqu'il était encore sujet otto m an , avec une dignité correspon- Logoth^te du
du Phonor
Potnarcat
oo...........
C'étaient là même les vraies raisons pour lesquelles Capodis- avec un zèle infatigable. M inistre de Russie a Athènes, instigateur
tria éloignait de Constantinople cet auxiliaire trop zélé de la des com plots « o rth o d o x e s» destinés à déstabiliser la situation
cause grecque. Un an plus tard, la révolution avait éclaté, prépa politique en Grèce et à provoquer la chute du roi Othon, il fut
rée en Bessarabie par Ypsilanti sous les yeux du gouverneur désavoué par le tsar lorsque ces manœuvres échouèrent (1843).
russe. Constantin Catacazy. Voici ce qu'écrivait de Saint Péters- Son fils C onstantin, m inistre de Russie à Washington, fut égale
bourg une parente de la famille Catacazy, l'épouse du général ment désavoué par le T sar (1868), sur plainte du gouvernement
russe Komnino. née Mourousi : « celle malheureuse affaire des am éricain. Il avait m onté une campagne de presse contre le prési
Grecs a déplu à l'empereur. Même le comte (Capodistria n.a.) a dent des États-Unis, H am ilton Fish, l’accusant de s’étre inféodé
été chancelant pendant quelque temps. Vous savez que l ’empereur aux intérêts de l’Angleterre. En fait, cette campagne était destinée
ne veut pas entendre parler de notre ami Catacazy. Il est persua à détériorer les relations anglo-am éricaines et à détourner l'atten
dé qu'il savait tout ce qui se tramait à Kichinev. J'ai bien per tion de la diplom atie britannique des affaires d'Asie centrale, où
suadé le comte q u ’il n ’en savait rien - mais tant pis - comme la Russie procédait à de silencieuses annexions territoriales.
gouverneur il ne devait pas l ’ignorer, et. quoique parent (d'Ypsi- Le blason concédé par le tsar Alexandre I à Gabriel Cata
lanti n.a.). s'il le savait, il dit q u ’il devait en informer le gouverne cazy, en même tem ps que son inscription à la noblesse russe,
ment d'après le serment de fidélité ! Ainsi donc, dans tous les cas, était : coupé, au I er de gueules au château fort d'argent à quatre
on dit que notre ami est fautif. (...) La guerre, je crois, est inévi tours donjonnées et crénelées et percées d ’une fenêtre et d'une
table. En attendant, on fait dans toutes les églises des quêtes pour porte ouverte, le tout maçonné de sable; au 2e d ’a zur au cerf
les malheureux réfugiés grecs. C'est Roxandre Sturdza qui a écrit courant au naturel accompagné d'une abeille d ’or et d'une gerbe
une lettre au prince Galitzine. du Synode, et il l ’a présentée à de blé posée en pal du même.
notre angélique Empereur, qui a permis que ce secours leur soit
accordé : et tout sera arrangé en perfection, et on enverra un ordre Bibliographie :
à tous les gouverneurs à ce sujet... » Nicolas N e k l io u d o f f . Starye portreti (Vieux portraits), vol. II. Nice 1932.
Quelques années plus tard, la famille Catacazy était à nou p. 135, 145, 186. Ce volume est entièrement consacré aux familles Cata
veau très bien en cour. Le 11 octobre 1825 le secrétaire de l'im pé cazy et Komnéno, dont descendait l'auteur, et contient de nombreuses
ratrice écrivait à l'épouse du général Komnino : « Sa Majesté illustrations ainsi que des extraits des archives familiales.
I Impératrice me charge d ’accuser réception de la lettre que vous G.G. B e z v ic o n i , Boerimea Moldovei dintre Prut si Nistru. II, Bucarest
venez de lui adresser et de vous informer. Madame, de la satisfac
1940. p. 122-123.
tion avec laquelle elle a appris la nouvelle de l ’union prochaine de
mademoiselle votre fille avec le Conseiller de Collège Catacazi Er
faisant des vœux que l ’établissement de Mademoiselle Comnènc
puisse assurer son bonheur et Vous offrir des consolations Se; CAZZAÏTI K ATZAÏTHS
Majesté Impériale désire lui donner une marque de bienveillance
et de l ’intérêt q u ’elle prendra toujours au son de sa pensionnaire Famille réfugiée de Crète, prétendant descendre d’une ancienne
Elle vient de lui designer un fermoir en diamants que j ’a i l ’hon lignée de Trébizonde. Représentés dans les Conseils nobles des
neur de vous transmettre ci-joint. trois îles ioniennes, inscrits au Livre d'O r de Céphalonie entre
Quant à la supplique que Vous avez adressée à Sa Majesté 1593 et 1604, et à celui de Corfou en 1690, les Cazzaiti posse
! Empereur. I Impératrice me charge de vous dire q u ’elle n ’a pat daient en fief la petite île de Vardianni et des domaines étendus
eu Ioccasion demployer ses bons offices à votre égard, l ’Empe Céphalonie.
reur par leffet de sa bonté particulière pour Vous, avant daigne Francesco-M aria, né 1618, avocat du fisc, coadjuteur de la Ban
assigner une somme pour subvenir aux frais que nécessUe k que de Venise, im pitoyable prêteur sur gages, vit s a maison me et
dotation de Mademoiselle Comnèno. nécessite te
diée 1652 par une révolte paysanne, échappa 1653 à une tenta > *·
En m acquittant des ordres de Sa Majesté Impériale i ’a de meurtre commise par les frères Reggini, en I676 à une au ^
ma T o Z ’i d / J Z perpétrée par Viaro Capodistria, avant d'être assassiné 168- P"
le moine Chrysanthe Reggini. M arcantonio (1717-1787). Ic . V
c .. secrétaire à Constantinople du baïle vénitién Dona. puis ‘m
rus davie du prince Constantin M avrocordato qui le chargea e ce
267
Cazzaïti. Chielmi.
CHRISOSCOLEO g d s p a t h a r e n M o ld a v ie 1 6 3 0 ,g d s k é v o p h y l a et gd logotète
OO T H E O D O S E C O R B E A N U «Au P a t r i a r c a t d e C o n s t a n t in o p le 1 6 3 8 -4 6
gd b a n J V a l a c h i e ) « f l 6 4 6 o o C A S S A N D R E . s o e u r d 'A le x a n d r e l l i a s . p - c e d e M o ld avie et d e V a b c h ie
SULTANE ..CHRISOSCOLEO
____ CH RISO SCO LEO boyard vala^je 1674
1 6 5 7 .4 p o s t . 1 $ 7 5 c &n,1Tt « en mission a Vienne 1638
+ 1711 oo A LEX A N D R E
gd m é d e lr v a e r .g d iit n ic e r .g d oo MARIE MAVROCOROATO
c o n s . p a t r ia r c a l (1691) MAVR0C0R0AT0
s iu g e r ,g d s t o t m c .l e n M o ld .)
o o a x E n iA . t du 9 d lo a o th e te oo.... ...»
I0 N A S C 0 R U SSU (M o ld )
Γ RA LITZA
IANAKI l ARISTARCHI
ANDRONIC CHRISOSCOLEO
CHRISOSCOLEO CHRISOSCOLEO oo J E A N C A L L IM A C H I
1736 1747400*11766,, T 7 3 0 .+ 1 7 5 6
v o t v o d e de M o ld a v ie (1758-
g d p o s t e I n ie (M o ld )1747elM olo· ad é c u y e r ,g d s to ln tc .g d é -
c h o n t o n .g d « p o th o r.g d Ire-
• · 1861
c h je i T 7 4 8 . g d b a n
s o n e r lI c_n_ M u^i/l
o ld I\
l»p i ao f d e L a s c a r MA MO NA
g d f l g a g t d e v a n t G h ic a
00 B A LA SA CA N TA CU ZEN E"
D E L E A N U (M o ld J
r SMARANDA IORDAKI
+1789 1753, T758
NICOLAS GEORGES IANAKI gd écuyer, gd postelnic.
Î749{ 1761 oo N RÔ SETTI
1760 1 7 4 6 .1 7 9 0 ROZNOVANU
tcu yer œ M IC H E L jo o P ÎR V U II
f'toloch*) C o n s d 'E t a t e n R u s s ie g J a g a . g d b a n .
m â n Aj l e s c u can ta cu zen e
1753.+1780 +1806
00 A N N E D lM lT R lE V N A C a i m o a y n d e
gd é ch a n so n (♦1769) gd s e t r o r . g d J J ^ * lf' c e r
oo R A DA Fl U P E SC U Orand Trésorier œ CATHERINE SOUTZO
I
----------------- 1
C noteva
aoSM A RA N O A
U oo CONSTANTIN
MAVROCOROATO
deMoldavie
B A L A S S A K I · 1776
Q e g l m é t r g p o M B u c .)
en V
i alachlt
Γ 1
GEROLAM O TEODORO
n v e r s 1640
Smdaco de C é p h a lo n ie .
Gouverneur d'Ithaque 1694
CD ...................................
MARCO A N A S T A S IO ZUAN N E
n vers 1672 nvers 1675
oo ao
r Ί r
ZORZI MARIA LAURA NICOLO
1
MARCO VINCENZO GEROLAMO PAOLO MARINETTA
n vers 1692 nvers 1695 n v e rs 1725 n 1730 n vers 1740
œ 27VI11712 Smdaco de Cépha- ao 25 V1720 ao 17. VIU.1745 oo1749 GIORGIO oo7XI1755 I oo7X1757
ZAPHIRA lonie 1734 PIETRO PARASKÉVIE CA ZZAITI ALESSANDRO PARASKÉVIE
fille de Nicoletto Gouverneur IN G LESSI- fille deSpiridion de ORZi VOLTERRA
IN G LESSI d’Ithaque 1754 DIMITRATO IN G LESSI - Π oo CHIARA
STATHATOS et
de Marulla {5011778
Valsamachi.
Θ
P IETR O PAOLO R U B IN A
nvers 1750 n vers 1752
Dr en droitlRomelet en théologie oo12.Vll 1786 P IG U LLA tille du
oo23 X 17ΘΘ DIAMANTINA tille de comte Zor 2 i CAPSOKEFALO, 00 vers 1780 le comte
Angelo V O LTER R A de Zante et de Nicoletto Gambara GIORGIO LOVERDO
SPIRID IO N
T
ANASTASIO VINCENZO. MARCO
n. 1789 n. 1791 n.1806,4-28 1 1861 n. 1811
officier français 0 0 ............CRASSA ao 14 X 1845 C A R O LIN A
s P N A TTA R sp .
G IO R G IO M ATTEO AN ASTASIO
nvers 1750 n 1760 n 1764
oo ?4 VI 1790 OIAMANTINA CD
I I œ11 II 1767 CALOHIRA fille de Giovanni CORAFÂ
fille de Stefano COI DA.n d K J ef d'Angelica Metaxa
Dr méd ;et de Regina Delladecima
r CA LO M IRA JE A N G E O R G E -M A R IN O G IU LIA P IE T R O
n. 1630 n 25 X11632 n . . . 1634 n. 1636 n 1837
+ 7 IV. 1906 + 11 VI. 1896 -pBaden-Baden 16VIII1692 -H61 1666 -F Rome
oo AN DREA GERACHI Député Vice -présid du Dr en droit de l'univ de Sienne aoCANARlS co
ndK. Farlemen f Héllène Avocat à Iassy (Mold ) Dirigeant ASSANI
oo711862 ANGELICA franc maçon ndK nièce du c a rd in a l
η 15.X 1640,fille deCasma I oo A DELA LUGHETTI Jaco b m i(nonce
FOCA-COSMETTATO n. Florence . . . . apostolique à Vienne
et de Rosa Metaxa II oo JULIE BONNET
(div)-fIasi 16 IX 1916
III ooIassy 9 II11867
ESNERALDA BALS à Rome
6
I II
PANAGHI DIONYSSOS
1 r E V A N G E LIN E CALOMIRA
K)
O
sO
: 70 magnifique puvimento de lu cathédrale Saint Jean fo r
Le nom lut illustré par la suite grâce à Gcrassimo, ne 171*., ili/am es tic blasons en marbre polychrome, lut préservé Plmu.
t 15 IX 1783, archevêque de Céphalonie ; grâce à un autre Le Grand Maître, réfugié à Trieste, en appela a |a ΠΓ<
Gcrassimo, chevalier de Malte, noble russe, dont le portrait est pcrcur François, lequel, connaissant l’aversion vouée n v lon (,c l’crr
publié ci-joint, et à Nicolas, né 1871. général de brigade dans l'ar chevaliers de Malte, ne bougea pas. Par contre, l’cmnc· Po^0,>a
Russie déclara inopinément, par ukase du 10/21 sen Kr?Ur \-,u.'
mée Parti
hellénique. acceptait la Grande Maîtrise de l'Ordre à lui ofTc ή'.' 'j qJS
: / " d'azur à un dextrochère de carnation tenant un Russie à la suite de la «trahison» de Hompesch, déclaré j J* riCUri tfe
rameau trifurquè, fruité et feuillé au naturel ; au 2' d or à une chevaliers russes. Dûment intéressé à cette acceptation au moyen ,rar lcs
couleuvre ondoyant en pal de smople. Couronne comtale. tantes promesses pécuniaires, le nonce apostolique Litta intronisa ιΙΠΊρ<,Γ·
la tête de l’Ordre, donnant ainsi l’impression que le pape caution 'Mra
Bibliographie :
paradoxe d’un Ordre religieux catholique place, désormais, sous i '« ’ohn a! 1
t historical outline o f a Grccian family, when Greece and the Ionian ce d’un souverain orthodoxe et marié, et administré par un ConJi'
Is/ands nvre under the domination o f the Republie o f I ’cniee, and the effectifs soudainement gonflés par la nomination d’une majorité de h*
Ionian Is/ands under the Prolectorate o f England, (sans auteur désigne), fiers orthodoxes, nobles russes, ou Grecs se trouvant à la Cour cVa’
rheltenham 1864; KRR. Pétersbourg. c
Exile près de Florence, abandonne ou trahi par la plupart des r
couronnées de l’Europe, le pape désapprouva l’initiative du tsar ma Clft
termes prudents, s’arrangeant pour que son désaveu ne fut pas comm Cn
qué officiellement au cabinet russe: «un souverain acatholiquc » d-n'
Saint Pcrc, « ne saurait être revêtu de cette dignité». Mais, dès que P i
Ier eut pris connaissance de ce désaveu courtois, il se débarrassa du no^
apostolique Litta, lui supprima sa pension et l’expulsa de Russie Viv
ment pressé par le tsar, l’empereur François lui-même fit savoir 6
cl \ndronic (. oinnène.
Alexis.
"nnaies des empereurs lsaae.
Alexandre Hesse. L'adoption de Godefroy de Bouillon par Atexb qu'il ne s'etait soumis a l'empereur grec que >ou> la contrainte et dans le
Comnene en 1096. (Château de Versailles: cliché de la Direction des seul but de sc voir confirmer la promesse de concession d'une seigneurie
Musées Nationaux. Paris). Tableau exposé au Salon de Paris en 1842. « lapge de huit jours de marche et longue de quinze jours *>a conquérir sur
les Infidèles au-delà d'Antioche. Même cérémonie pour le comte de Flan
Rien ne permet de penser que cet épisode célèbre de la Première dre. pour le duc oc Normandie, pour les comtes de Bk s et de Boulogne.
Croisade se soit déroulé de la manière dont il est représenté sur ce tableau, Seul Raymond IV. comte de Toulouse, eut la fermete d'âme constant a
mais rien nempêche de croire que la \énté historique n'a pas été respec mettre d'accord ses actes et sa pensee : il refusa de se taire adopter et de
tée par l'artiste. Les peintres d'histoire de l'École française se documen jurer autre chose qu'un engagement de non-bëlligérence envers Vlcxis
taient avec soin avant de se mettre au tra\ail. Le litre et certains détails Comnène. Aussi l’empereur ne lui fit-il que de fort minces cadeaux Des
de l'œuvre sont néanmoins tendancieux, en ce qu'ils font supposer que chefs allemands et aquitains de moindre envergure se déclarèrent ensuite
l’empereur, en adoptant le chef croisé, lui déléguait une souveraineté quel eux aussi les vassaux de Byzance, alors que des parents du comte de Sicile
conque : ainsi, le manteau d'hermine tout préparé à l'intention de Gode passaient clandestinement par Constantinople afin de ne pa> avoir a
froy de Bouillon n'existait pas comme attribut royal à Byzance. La céré comparaître devant le souverain schismatique. Mais Mexis I força quand
monie impénale de l'adoption n'a\ait à Byzance qu'une signification spin- même, plus tard. Tancrède d'Hauteville, petit-fils de Robert Guiscard. a se
tuelle. elle netait pas une procédure destinée à faire de son bénéficiaire déclarer son fils et son commensal ; ce que ce dernier fit en entrecoupant
l’héritier de qui que ce fut. Dans le cas présent, elle se déroula dans un son serment d'imprécations et de gestes hostiles.
contexte lourd d'amere-pensées : finassenes jundiques des Grecs soucieux Les liens de suzeraineté entre Byzance et les Étals croises fondes en
de se débarrasser au plus vite de ces hôtes encombrants, comportement Ierre Sainte lors de la Première Croisade furent constamment placés ou>
grossier des féodaux d'Occident, confrontés à une civilisation supérieure à le signe de l'animosité réciproque ou des rapports de force. ,
la leur et a un luxe qui les éblouit. Pleins d'animosité en\ers l'empereur Hn 1156. Renaud de Chûtillon, prince d'Antioche, s'en
schismatique, les croisés voulaient conquérir Jérusalem pour la catholicité V*--alla
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E m p e re u r 1057-1059 , Moine ir S î* re
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MANUEL M ARIE IS A A C
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♦ a u c o m b a t co n tre le s P é tc h é n è g u e s .
° ° Khoron p ré fe t d ’ Ita lie et d e ................ D a la s s è n e
au c o u ve n t v e r s 1101
THEODORA A L E X IS I
( R e lig ie u s e X én é ) η 1048 . 15 V III.1118
ADRIEN NICEPHORE
oo C O N S TA N TIN , f i l s de + 19.IV.1105 + a v a n t 1086
S tra to p e d a rq u e , N o b élissim e
l'e m p e r e u r R o m a in P ro to s é b a s te j S é b a s te ,
Gd D o m estiq u e d 'O ccid en t
D io g è n e Gd D om estique Gd D rongaire de la F lo tte
S é b a s te >E m p e re u r 1081 -1118 d 'O ccid e n t. oo
+ a u c o m b a t d 'A n tio c h e I 0 0 .................fille d A r g y r e .......................
P a n h y p e rsé b a ste
IIO O 1077. IR E N E D U KAS + 19 111133
oo Z O E ,fille de l'em pereur
r e lig ie u s e X é n é 1120
C o n s ta n tin X DUKAS
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Pro1 o'.pathoire de l'e m p ^ '
t oo cco 975 w e «iM.,
II oo cco 1005
r N lC É P H O R E ISA A C
né cca 1007
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. kim «au ;
Gouverneur deλVospourakhan 1016 Préfet des Scholes d'Orient. Μαο,ο
Empereur 1057-1059 Moine X , *
oo CATHERINE,tille de Jean V lo d isln u τ
de Bulgarie , religieuse Xéné v' T*Qr
Γ fille 1 i
1ANNE TARONITES JE A N TARO N ITES
QD 00 1079 MICHEL CÉRULLAIRE Curopalate
ΘΟΤΑΝΙΑΤΕ . petit-neveu du Patriarche f après 1107
petit -fils de ___L_
l'empereur M IC H E L 1
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Q Se fait AXOUCH KONTOSTEPHANOS DOKEÏANOS COMNÈNE Z) D
ZJ o Q LU < Λc cT) < moine soeur d’Irène oo Grand duc 115 Û 0
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Khoron prête» d'Holie et de ______ Dalossène ♦ ou combat contre les Pêtchêniques
+ au c o u v e n t v e r s 1 1 0 1
THEODORA
I Religieuse Xéné )
A LEX IS I
n 1048 , 15 Vlll 1110 ADRIEN NICÉPHORE
oo CONSTANTIN, fils de ♦ 19 IV 1105
jtroropélargue, Nobéliseime ♦ avant 1C86
l’ empereur Romain Protosétxjste, 3et>cs*e
Gd Domestique d'Occident
Diogène
Sébaste * Empereur 1081- 1ΤΙ0
Gd Domestique Gd Drc<-gc ro qe a F s“ e
+ au combat d'Antioche d Occident oo
*00 ■ “·_..... «+.Jille rf Argyre
Il oo 1077, IRENE DUKAS ♦ 19 |ΓΪ133 x
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religieuse Xéné 1120
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fille de Louis vil .veuve
d'Alents * t *
fitle dt
t,is d'Eüdo«'e Theodcra
I fille LU
A LEX IS MARIE oo ave^f -i
m an u el n avant ^60
+ Î170 RQVANOS C
n avant 1152 □ο après Γ 5 ,
+ 1186
oo MARfE THÉ
ODORE
S> DENE
na
£ anc?en
escic\e
ao . princesse —
* sO Uaioque 7I
fille de Oav<d Gouverner
rqi de gèorS'enr* ί
UJ ce Dyntwheon
GEORGIE IX
O
X
MJ
U
t
les sultans
les empereurs COMNENE
de Trébtzonde
de Konyo
m a r ie ANDRONIC . EUDOXIE
n B a la b is ta (Macéd 11108
A LEX|S .-1110β jumelle + ccaJ144-1145
+ 1 K 2 ^Sébastocrator
00 THEODORE 1SAAC
n Balabista (Maced ! ]106 ao JEAN DALASSENE VATATZES 117x
+ Attaha 1142 déclare RO GERIO S, c é s a r 1124 IREN E ............................ + au combat de
Porphyrogénète bien que Gouverneur de + cca 1151 .re lig ie u se au
Néocésarée 1176
né hors du Palais Co-empereur Stroum itsa 1152 Mon du Pantokrator
Gouverneur de
loo IRÈNE t de Mstislav grand duc C ilicie 00
deKiew .etde Christine de Suede
Pbnsébastohypertati
Hoo ΚΑΤΑ f de David II,roi de 1 synaS^c
GÉORGIE tort ho d Irè n e !
' f i l s .............
P E T R A L IP H A S
COMNÈNE
(orthod I R È N E )
f.de Fré d é ric duc
de BO H ÊM E et
d 'E lis a b e ti de
H o n g rie .
I II (aîné)
LU 1
1 MARIE Φ g 1 r ALEXIS JEAN y THEODORA EUDOXIE MARIA ANDRQNIC ISAAC ANNE
— Ni (ainee des aveuglés 1182 X
-Molle 1167 + en prison + 1176, O
loo TH OROS II COMNENE par l'empereur UJ C O M N ÈN E
Protosebaste oo1145 H E N R I II d'Amnénîe, e n fan ts )
oo ALEXIS 11Θ3
AXOUCH Σ Protostrator Duc de Chypre ^ deBABEN BERG seigneur de la^ looTHÉODORE VATATZES Andronic VATAT7INA
1155 z duc d 'A u tric h e Montagne, titré DASSIOTA + 1176 a ve c Comnène ^ 00 ALEXIS
protost rotor cr ooProtosébaste
UJ
MARIE Mégaduc 1136-1177. pansébaste + c a p tif 1143 son père au oo IRÈNE VRANAS
o < U
en
O < DUKAS Moine Ignace I div. 1149 ) puis·· à Iconium combat de COMNÈNE pgnsébaste
o: V Néocésarée sebaste
‘LU œ ................... f. de M aîtresse de son Ilo o J E A N ,
(Λ Michel oncle, le futur CANTACUZENE oo Rebelle 1196
empereur Sébaste +1176 contre IsaocI
8 TARONITES,
en religion, Ange qui le
Andronic p u is :
MARIE I I oo 1162, MICHEL fait égorger
GABRAS.sébaste
II
---------- 1
I MARIE A LEXIS THEODORA 1 M ANUEL
+ 1217 -hen prison 100 1175 BOHÈMOND
100 1167, 1187 prince d'ANTIOCHE
COMNÈNE
AMAURYI Couronné s ( d iv .1180) +1201 G A BR A S
d'ANJOU, roi empereur à II oo GAUTHIER de
de Jérusalem Thessalonique BÉTH UN E .seigneur
+ 1174 Aveuglé par de Bessan en Terre
Π oo 1177, BALIAN Is a a c Ange Sainte.
II IBELIN 1186
seigneur de
Rama en Terre
Sainte, +1193
i II
I" JEAN I 1 UJ 1 ry . EUDOXIE 1 Hr e n ë MANUEL I c/) EUDOXIE THEODORE1
—7 C 'LU
COMNÈNE .g “ "D -♦-en bas n.1167 + jeune COMNÈNE VRANAS VRANAS
Pansébaste Z
O AJ âge.
+ Mon. CANTACUZENE NI
Conspire contre
ÛCT bénédictin OO A L E X IS aveglé 1175 . O) COMNÈNE oo AGNES
< U) E de FRANCE
Alexis llj /% O d'Aniane 1202 PALÈOLOGUE oo ISAAC
D
couronné à O fiancée âRamon DUKAS < <u
— i/>,9 — ANGE.cousin veuve de
l'empereur
S t? Sophie UJ Berenguer LU ^ cr d de Andronic
+ 1201 Σ d'Aragon,comte 2 T‘AJ lu o l'empereur
m assacré par O de Provence Isaac II
les soldats N + assassiné1181
O feoü Ange
oo cc 8 0 0 117 4 ,
GUILLAUME VIII ο ° - *<
v ε—
comte de O Ό xQj
MONTPELLIER LO UJ ISIo
X
LU LU 2*
< 8
ANNE manuel
n 28 XI 1122 4 24 IX 1100 THÉODORA
•ssss&r*
pa„ „ r ^ ' » s"
S e b a s to c ra to r 1 1 2 2
Em pereur 1U 3-1180 oo
relig ieuse 1)89
MANUEL ANEMAS
panhypersébaste
çrond Duc 1 °° h» l u i * 7 0 ? r u THE lo rth °d IRÈNE)
protosébastohypertate
V iH9 ou s,ege h *AMp LZBAC r ' b e lle ‘ s o e u r de ''em p ereu r + 11'4$1;1147
d Allem agne,Conrad III , + 1 1 6 0
de Corfou ΐμ υυποίΐΊ»
° ° 25 XII 1161 MARIE » de Raymond d'ANTIOCHE - (3ΠΓ
Poitiers et de C o nstance d'H auteville
4 executee en prison 27 VIII 1182
H ANOS I _ I_____
OSTEP îî nat.(deThéodora)
MARIE ANNE A LEX IS A LEX IS
n 1152 +- ...V III. 1182 n .11544-1156
empoisonnée su r n ·1®J * 115,7 Séb asto crato r.aveu g lé
+ 1183, tue par par Andronic I.
ordre de l’em p ereur l’em pereur
Andronic Emprisonné
A n d ro n ic. au couvent
lo o 1163 .B E L A III, roi de oo 2 111.1180. par Isaac
HONGRIE (div. 1169 )
AGNES f de oo IR È N E , f.
Ilo o 1180. R A IN IE R
Lo u is V II, roi bâtarde
(orthod JEAN ) de
S éné ' £ M O N TFERRAT, c é s a r , de FR A N C E d'Andfom c
ange — (orth. A nna ) COMNENE
n 1167 -+-__VIII 1182
empoisonné avec
8 s a femme
COMNÈNE ANÉMAS
I THÉODORA1
MANUEL FRANGIPANI
ZOE ISAAC I Γ' ISAAC COMNENE 1 . COMNÈNE
n v e rs 1155-1160 41195 empoisonne + au couvent
DUKAS MAKRODUKAS à l'instigation d’A le x is III Despote de oo ANDRONIC
® JEAN ANGE 4 é x é c u té 1185
la pa rd a s
, DUKAS oo M ARGUERITE I ooCl175re. .118i" + 9v e rs 1185, princesse + Mon^Pantépopte
Sebastocrator t de G é z a I I , roi rupénide d'Arménîe,f de ThorosUL aveuglé par
de H O N GRIE et seigneur de la Montagne,et d Isabelle l'empereur
cfEuphro syne de A n d ro n ic.
de C o u rte n a y
Kiev. Iloo ve rs 1185 ..............(.naturelle de
Guillaum e I . roi de S ic ile .
f fille ( BEATRICE ?)
‘«ANGE Γ ANDRONIC 1 fils
n 1175 4 a p rè s 1205
d 'E p ir*
MAKRODUKAS 4 1188 lo o 1 1 9 3 ,RAYMOND V I.co m te
•n H o n g rie de TO ULO USE ( d iv.)
„ o o " 0 0 . T H I E R R V . ^ ^ r0 l „ ,
d'Amiens .cousin de «a
•mn#reur latin de
a n d r o n ic EUDOXIE
ao THEODORE •SAAC
MAR ,E 1U. Π Rolobitta (Mecéd I HOH
ALEXIS __ ..umeilf ♦CCOJIU-IH* ♦ 1142 .Sébostocrotor VATATZES . t H7*
ce* ΧΛΝ 04 LASSÉ NE oo 1124 IREN E ................... . · ♦ au combat de
♦ 4*0-*0 *42 r OG€R»OS ce%or t cco 1151 . religteu·· ou Néocêsaree 1176 ° ° τ^ 0 « 5 ( α'0'
SV-pfN'**^·* ' " T * ! Gouverneur Mon du Font ohrotor Gouverneur de 00
^ χτ*Λί** * ' u ^ StfOumitM ” 5 / Cilicie mèNE
loc « £ * !< * * * * ■ * · » * * £ Ç-I'CW IOy K oi "
^ * e* t»er O^s?·** <* * ·* * · HinsrtKiMohyperlaios SYNADÉn
E * *jlta · ae Dovd * τ -dr
GÉO*G€ cvnnîI ^ · !
ffïii 1
PETRALIPHAS
COMNÈNE
(orthod IRÈNE)
? de Frédéric duc
deBOHEME et
d’Elisabet. de
Hongrie
I lc?r>Ü
II
Ί 1
1 MARIE ALEXIS THEODORA ' M ANUEL
+ 12T7 ♦ en prison loo 1175 BOHÈMOND III rnM W CK lC
ΙΟΟΊ67 1167 prince d'ANTIOCHE ^υΜΝΙ:· Ν Ε.
AMAÜRY 1 Couronné (dre 11801 +1201 gabras
(TANJOJL roi empereur o Πορ GAUTHIER de
deJérusalem
+ 174
Thessotomque BETHUNE .segneur
Aveugle por de Besson en Terre
Ποο TT77. BALIAN isooc Ange Sainte
I IBEJN 166
seigneur de
Rama en Tene
Sam ie. +1193
I II
IJEANI ■lu ro Cr ------EUDOXIE ............... 1 Hr é n e MANUEL HlÔ
COWÈNE . 5 2 bcs n 1167 + ι*χ* Mj j ···— 1 'EU D O XIE THEODORE1
O I ôge COMNENE CANTACUZENE
cr + + Mon INI VRAN AS VRANAS
bénédictin 00 ALEXIS aveglé 1175
o o
d'Amane 1202 PALÉOLOGUE <
LZ aΛ iP
« COMNÈNE oo AGNES
00 ISAAC de FRANCE
carrne 3 O fiancée a Ramon DUKAS σ ANGE cousin veuve de
S·? Sopre LU Berengjer l/>5 = l’ empereur
+ 1201 Σ d'Aragon.comte y j 5 cr d de Andronic
•asso creçar O LU O l’empereur
Ni de Provence LU ~o rz ό
O + assassiné Tl61 Isaac II
o
a e 001174. 4. O * Ange
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GUILLAUME VIII O
comte de O a; —
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00 1203 r ANDRpNIC 1
® ALEXIS I COMNENE
UM(r^ 'AiKHUSP
KAIKHUSRAW COMNENE
O s E » .£ M AV R O Z O M E sultande PALEOLOGUE
Converti à l'Islam RGmlKonya)
cmirKomnenos +v1247 M°,neArs«r.· Grond Domesnque
Gouv.rn,l4r"d,'‘T'i; ^ o ° qU^ r S',<’u*
*222 ^llerbeg Sj
O U V êffiêlif d o
THcuuuka t d’Alexis F
1220-122» * “ *>’* H tfί Irène
1*2 Ange
A n i ?Comnène
£ « · fALâOLOOUE
f 1149 ou *>9*
I oo x H*K*i A«&AS
de Corfou *'JlIÆ Z'Z!''”” ■*«»
0
COMNÈNE 1 A H £ WAS
THEODORA ' ANNE MARIE £«, IRENE THEOOORA
ao CONSTANTIN fiancée 1153 Χ ξ aoANDROMC EUOOXIE ^ALEXIS MARIE ω EUOOXE1
COMNENE n 1146 I ® rfero. .1170
DUKAS à l’empereur y · DUKAS <* 1158. X A * i£ t
Maîtresse de son OOO nu
oncle, l'empereur
MAKRODUKAS Frédéric <♦ KAMATEROS
Drongaire de
Baudoin ■ FRANGiPAM cr x
pansébaste Barberousse d ’A n jo u , roi de
Manuel, puis sebaste , 00 1156 la Flotte JERUSALEM DUKAS
00NICEPHQRE -♦-exécute 1185 cnef gje<te 3
ETIENNE IV + 1185 ♦ 1163. p u * ♦ ers *175 s 1 -52
KATOUPHES lapidé aux roi de éxécuté sur M a ître sse C e Q ® GUELrO d
stratège Manganes sur HONGRIE ordre de so n o n d e
l'empereur PAGANELIÛ.
ordre de -F 11IV1165 f e m p e re u r
l'empereur Andronic tosccr
Andronic
‘m a n u e l 1
STYP10TÉS
t ■fliieiBÊATRlCE V
leA N G E 1 ANDRONIC 1 fils
d 'E p ir e MAKRODUKAS ♦ 11M « tm ♦ ***
IOD1193 RAYMOÇ "
en Hongrie de T O U L O U S E i d » v j
U 00 1200. TH«R«>
e m p e re u r lot«n d e
Constordmopie
: 78
Κ Ο Μ Ν Η Ν Ο Σ ger à livrer un trib u t an n u el de 500 chevaux. 2 000 .
10 000 m o u to n s et 500 sacs de présents et de bijoux L e ^ u »
COMNÈNE, empereurs de I rébizondc offrit de son côté à l’e m p e re u r un cheval de parade u n SJîlL:*n
Les derniers Com nènes, - qui prirent d a n s leurs actes officiels brodé d ’or et un c h a p e a u de cerem o n ie. C’cttc vassalité
le titre de « G ra n d C o m n è n e » régnèrent pendant deux siècles c e n co m b ran te d an s les faits - n em p êch a pas les premiers ~ ^
demi sur un territoire exigu s étendant sur quelque .. reurs de T réb izo n d e de p ren d re les a ttrib u ts vcstim cntairl01^ '
l'ouest du Caucase, le long du littoral m éridional de la M tr anciens em p ereu rs d ’O rien t et d ’a rb o re r le titre « av to k ra tS î *
Noire. Coupe de Byzance par le sultanat seldjouk de R um . nuque R o m ain s » ainsi que les insignes im périales. ***
il dut le plus souvent payer tribut, dépendant de I appui du
royaume chrétien de Géorgie, m ais exerçant une suzeraineté
contestée par les T atars sur la Crim ée. 1 em pire de T rébizonde est
passé dans l'histoire auréolé d 'u n e légende que rien ne justilie.
« Empire créé par hasard, écrit l'historien anglais f-inlay, sa g ra n G eorges, T réb izo n d e choisit c o m m e p ro te c te u r Saint Eugène m
deur n'a jam ais existé que dans I im agination des historiens... a tyrisé sous D ioclétien p o u r a v o ir brisé la statu e du dieu M i t h r "
continué.' loin de tout, un état de choses im m ém orial » (*). A u cours de son p re m ie r q u a rt de siècle d ’existence
Né au cours de l'enchaînem ent précipité des événem ents qui d ynastie oscilla en tre la su zerain eté des su ltan s de Rum et r M*
allaient aboutir à la prise de C onstantinople par la IVe C roisade des ch ah s de Perse. L c m p c rc u r M an u el, m ort en 1263 élev
(1204), l'em pire de T rébizonde fut fondé lors du conflit opposant l'église de S ain te-S o p h ie, où l'o n vit ju sq u e vers 1870 une fresa 3
l'em pereur Isaac Ange aux C om nène dont il avait ju ré I ex term i le rep résen tan t la tctc cein te d ’un b an d eau orne de deux ranïïeÎ
nation. On sait qu'Isaac fit m ettre à mort l'em p ereu r A ndronic de perles, le m an teau d éco ré d 'aig les à une seule tète, portant s
Com nène et deux de ses fils, Jean et le sébastocrator M anuel. la p o itrin e la m édaille p ro tec tric e rep résen tan t Saint Eugène^
Deux fils de M anuel, Alexis et David, s'enfuirent en G éorgie, cheval. Ces p ré te n tio n s im p é ria les a lla ie n t être modérées r J
auprès de la reine T ham ar, leur parente, qui leur fournit une M ichel P aléologuc, le re sta u ra te u r de l’e m p ire byzantin. En 1282
troupe. La parenté avec T h am ar et ses successeurs les rois bagra- celui-ci d o n n a it sa fille en m ariag e à l'e m p e re u r Jean Comnène
tides de Géorgie constitua le facteur décisif de toute l'h isto ire de q u 'il obligeait à ren o n cer aux v êtem en ts de p o u rp re pour utiliser
l'em pire de T rébizonde fondé par M anuel, qui im posait aussitôt u n iq u em en t la tu n iq u e n o ire, et à a d o p te r le titre : En Christ
sa suzeraineté sur le lointain C hersonnèse, la C rim ée gothe. D ieu. E m p ereu r fidèle et A u to c ra te de to u t l'O rien t, des Ibériens
David, de son côté, s'em parait d'H éraclée du Pont, puis, av an çan t et de la p ro v in ce d 'o u tr e m e r » .
vers l'ouest, occupait Sinope. K astam ouni et la Paphlagonie. T rès Au XIV* siècle l'h isto ire de ce lam b eau d 'e m p ire perdu aux
vite, l'em pereur de ce nouvel état, Alexis, allait se tro u v er en confins de la c h ré tie n té n 'est q u ’une su ite de révolutions de palais
rivalité avec l'autre em pire grec form é sur les débris de l'em p ire de m eu rtres fam iliau x et de re to u rn e m e n ts d ’obédience. Les
byzantin, celui de Nicée ; et puisque celui-ci s'était allié aux
em p ereu rs, ou leurs veuves, s'e x ile n t les uns les autres, se font
Turcs pour com battre l’em pire latin de C o n stan tin o p le, c ’est de
d ép o ser p ar leurs fils, sont to u r à to u r relégués de force dans quel
l'em pire latin qu'A lexis C om nène se déclarait vassal dès 1206.
que m o n astère o u , fugitifs, c o n sp ire n t a u p rè s des souverains voi
En 1214. le sultan turc de Rum annexait Sinope après un
sins. L eurs hiles sont d o n n ées en m ariage aux ém irs turcom ansou
com bat où David C om nène trouvait la m ort. A lexis dut p rêter
aux khans m ongols, sans q u e c e p e n d a n t elles fussent forcées d’ab
serm ent de vassalité au sultan, payer 12 000 pièces d 'o r et s'enga-
ju re r le ch ristian ism e. M ais, p a r elles, le sang des em pereurs grecs
(*) George Finlay, « History of Greece ». IV, Londres 18S1 passait d an s celui de leurs en fan ts, so u v e ra in s d 'é ta ts musulmans
p. 307-308. en n em is ju ré s de la ch ré tie n té .
TREBIS ONDE .
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apres » ______Pition de Tournefort
voyage fait au Leva
279
I c rèsnc d'Alexis 111 (1349-1390) tranche par sa longueur. 41
«\»r la magnifique fondation, au Mont Athos, du nionas- met || contre les états du littoral de la Mer Noire, G ènes à Amas-
•»n>‘ L bsonissiou. le dernier en date des grands couvents fondes tris, le sultan scldjouk à Sinope, Trébizonde elle-m êm e, contrai-
|clY Montagne Sainte de l'orthodoxie. Ce règne fut aussi marque I ^ ^ à renoncer par traité à la défense des Com -
$u: Vv luttes continuelles entre les quatre émirs gendres de Pcm- nene. Le royaum e de Géorgie était isolé. Le 15 août 1461 l'em pe
f>ar. V ct cntre Trébi/onde et les autorités génoises de Crimée reur David était obligé d'abdiquer, cn échange de la vie sauve
accordée par le sultan à lui-m êm e ct aux siens. La famille im pé
j^Tivuscs de s'assurer des privilèges commerciaux toujours plus
riale quitta Trébizonde sur une galère ottom ane chargée de tré
sors. ct fut contrainte de s'établir cn M acédoine, près d ’Andri-
gn,n\l uuiel 111 se soumit à la suzeraineté mongole vers 1400. noplc, sur un fief concédé dans une région où l’adm inis
' ximur (Tamerlan). parti à la conquête de l'Anatolie, fit tration ottom ane avait regroupé plusieurs parents survivants des
v.ssaux de tous les souverains dont les états s'étendaient entre dynasties grecques et serbe dépossédées dans les Balkans.
îfnucase et le golfe d'Alexandrette : l'empereur Comncnc. les
,c j Géorgie et d'Arménie, ct les deux émirs turcomans. Timur Ln 1480 M ahom et II décida d ’en finir avec cette dynastie en
com brante. L’on « découvrit » une lettre que l'épouse d'O uzoun
^ ’n iuit le sultan ottoman Bayazid à la bataille d'Ankara (1402) Hassan (*) aurait écrite à son oncle l'em pereur dépossédé pour lui
** ’ Îva a,nsi. sans le vouloir, l'empire des Paléologuc ct celui des dem ander d ’envoyer auprès d'elle l'un de ses fils. C 'était la preuve
r-mincne Mais. a M mort cn 1405· son fi,s Mirza Halil alla d 'u n « com plot » que les ennem is du sultan s’apprêtaient à tra
, à Sam arcande et se désintéressa de l'Asie Mineure. Ma-
mer. La famille im périale de T rébizonde fut em m enée à C onstan
aV ill de Trébizonde put ainsi s'affranchir de la tutelle mon- tinople. enferm ée au château des Sept T ours et som m ée de se
niajs pour retomber aussitôt sous celle du principal ennemi convertir à l'Islam . Cette conversion de derniers C om nène n 'a u
de Timur. l'émir turcoman Kara Youssouf, à la famille duquel il rait pas m anqué d 'av o ir un im m ense retentissem ent dans la chré
dut $%8pp®r®tltCr. tienté. L 'em pereur déchu refusa et fut décapité avec ses fils, sauf
Si la dynastie des empereurs de Trébizonde, à scs débuts, le dernier qui avait réussi à s'enfuir en G éorgie, où il épousa plus
bénéficia auprès de ses sujets de l'immense prestige lié aux gloires tard la fille du roi. U ne fille fut m ariée de force au bcglerbeg de
b\zjntines des Comncnc. ses derniers représentants se déconsidé M acédoine, m ais refusa elle aussi de changer de religion. Q uant à
rèrent de plus en plus, tant par leurs sanglantes et continuelles l'im p ératrice, elle fut épargnée et m êm e libérée. N ouvelle A nti
querelles de famille, que par les mariages de leurs filles avec des gone. elle racheta les corps des siens abandonnés sans sépulture,
musulmans. . # , les fit ensevelir pieusem ent, se vêtit de bure pour le reste de ses
L'avant-demier empereur. Jean I\. tenta de négocier la sur jo u rs ct survécut nourrie par la charité des G recs du Phanar. C 'est
vie de son état cn manant sa fille Théodora à Ouzoun Hassan, le en ces tem ps terribles pour la nation grecque que prit naissance
khan mongol de la Horde du Mouton Blanc, le plus dangereux dans les Balkans la légende de la princesse de T rébizonde, ch an
des adversaires du sultan ottoman Mahomet II. A sa mort, en tée p ar les bergers et plus tard par les poètes.
1458 . cinq années après la chute de Constantinople, son frère le Q uant à M ahom et II. il fit graver une m édaille qu'il envoya
despote David écarta du trône l'héntier légitime, l'enfant Alexis ct à Florence, à L aurent le M agnifique ; sur l'avers, trois femmes
prit sa place afin d'assurer plus efficacement la défense de Trébi couronnées et enchaînées figuraient la G rèce, l’Asie et T rébizonde
zonde. Ce n'était qu'un sursis. En 1461. l'offensive de Maho- tom bées au pouvoir du sultan ; sur le revers, le portrait du sultan
co n q u éran t, avec la légende : « M ahum et, Asiae ac T rapezuntis
M agnaequae G reciae im p erato r ».
(·) Dans son étude sur les descendants modernes des familles impériales byzan
tines. M L Bierbrier. conservateur au Bntish Muséum, n'exclut pas une descendance
I %conquête de Trébizonde pour les 1 urcs. musulmane des Grands Comnènes. En effet, l’une des filles de Despina Khatun,
Peinture polychrome contemporaine, sur le panneau d'un coffret en l'épouse d'Ouzoun Hassan émir de Diarbékir, entra dans le harem impénal de la
bois précieux provenant des collections du Palais Strozzi. à Florence. Perse et fut la mère du chah savafidc Ismail I (1487-1524) dont la descendance
régna tant sur le trône de Perse que sur celui des sultans de Tunis et celui des
(©The Metropolitan Muséum of Art, Kennedy Fund. 1913. 14.39, New
York).
Grands Mogols de l'Inde.
280 COMNENE
de T r é b iz o n d e eme lit n a tu r e ls
du IR E N E
JEAN MANUEL ALEXIS
MARIE n.1169
n.vers1158-59 n av.1152 +1186 ooNICEPHORE ooALEXIS COMNENE
η αν 1160 ooav.1184 +1170
αοαρ. t184 + 1184 PALEOLOGUE césar fils naturel de
THEODORE oo .f.de David IV ROMANOS l’Empereur Manuel
SYNADENE Roi de Géorgie
A LE X IO S D A V ID
n.Constantinople 1182+Trébizonde1222 +1214 batailledeSinope
Empereur deTrébizonde 120A-1222"le GRAND COMNENE
I# contre tes Turcs
ooTHEODORA AXOUCH
A LEXIS I I M IC H E L
n.1283+3.V.1330 n.1285
Empereur 1297-1330 Empereur 1344-1349
71oovers 1300f.deBekha Jaqueli+rotomandator détroné,puis moine à Constantinople
de Géorg^seigneur duSamTskhé 1285-1308 oo..............................
II.ooDJIADJAKf.de DémétriosII (Bagratide)
roi de GEORGIEet deSoratha Kathun princesse
mon gole
MANUEL
n.1324fexécu*é 1311.1333
Em pereur1332
gfiliogr*p** y· ’S
création de l’empire de Trébizondc) (1204-1222), Pontiaka I, /ΛΙΙΙνΙΐν.>
, hac complète do ècnts sur ccttc branche des Comnènc est donnée par
^hV/antmistc russe Λ. A. Vasiliev^ ° { \ rJLPc:unl in lrad'<><>" h X ' F ' Trehizond and Serbia. Archcion Pontou 26 (1966) p. 28-40
\ ) litcraturc. Byzantion XV (1^40-1941) p. 316-377 qui cite et com- „Vr, a uCCavc^ la dynaMic serbe) ; du meme. Who has Eudokia/Eufe-
9 3
an* ‘ cnlrc autres, les histoires devenues classiques de Fallmérayer et mia . Archcion Pontou 26 (1975-1976) p. 17-25 ; du même. Autour des
ÜÜWilliam M iller . (1970 197l ^p^ioT'l ^ ^ondadon de Archcion Pontou 30
|U40.
n.*miis 194ü. d’autres
u etudes ont etc consacrées «à wce sujet, dont nous
a u jn , uum nous men-
mèn
ePanerons
r o n s celle*
celles ayant
a>ant trait
trait a laa généalogie des empereurs de Trébizondc : ne alliance problématique au x v · siècle. L e mariage de
M ./K 1_ r s a s s k |s . i
!K
rin· ΒΜ a cn~a ( omnene, fille d un empereur de T avec Niccolo Crispo. seigneur
Franz Βλβ»ιν·Η
ιμι *· Im dan■de la prise de T par les Turcs. REB. (1949) 7
’a n d r o n i c AN N A BA SILE M ANUEL EU D 0X IE
n 30X11356 n 1356 n1358 n 16X111364-+5Jll 1412
+14JII 1376, oo1367 BAGRATVI fjeene Empereur deïrébtzonde I oo1380 TADJEDDIN ooTAHARTAN ooSULEIMAN bey oo KARA
fiancé à Gouigan Roi d’Arménie 1390-1412 Rxha de Sinope,émin de Emir fils d’Hagi-Omar YOULOUK
Khatoun f de 1360-1396 IaoK0ULKAN(Eudoxie)tde Lymme.tué par son d'Erzindjan émir de Chalybie émi r des Tur-
David VII roi de David VII roi de GEORGE oncle Hadji Omar comans de la
Géorgie IIa>1395 ANNE ooCONSTANTIN DÉJAN0VIG %
Horde d'Or.fils
philantropène Despote serbe sur leVardar de Koutloubeg
ooJEAN VPALEOLOGUE +1406
Empereur de Byzance.
I
r 1
B A S IL E
n19VI 1382-28X1429
Empereur de Trébizonde1417"ALEXIS IV
assassiné sur l'ordre de son fils Jean
ao1395 THEODORA CANTACUZENE
+12X1.1463
du 1 Üi
1 6 fils ANNE G EO RG ES
HEODORA CATHERIN E V A LEN ZA A LEXIO S ALEXIOS
exécuté par enfermé par exécutés en 1470 I ooMOHAMMED fuit en Géorgie
Tancée 1^51 à Despina Khatoun) les Turcs dans avec leur père ZAGAN pacha, co? ...... f de
Constant oo1458 OUZOUN coNICCOLO les Turcs vers beglerbeg de Georges VIII
''a éologue HASSAN CRISPO 1470 un harem d
Macédoine roi de GEORGIE
^peur de Istam bul
de Diarbékirchef seigneur de Πoo SINAN beg
Byzance des Turcomans de Santorm 1438 fils d’Ilvan beg
la Horde du Mouton Régent duduché
Blanc de l’Archipel
1447-1450
282
ΚΟΜΟΥΤΟΣ
COM UTO
Descendants d'un stradiotc vénitien réfugie à la
chu· ' ,d^ M n « n ts au L ivre"dO rde Zante en 1580, les Com uto
arborèrent par la suite un titre de comte qui leur aurait été conce-
de p lr la Sérémssime en 1626. Ils tinrent un rang distingue *
7ante dans Texcrcicc de la médecine et de la politique, avant
^ Antomo Comuto ne remplisse de 1803 à 1807 la charge de
Prince de l’État Ionien avec le titre d Altesse. Richement posses-
sionnes à Zante, les Comuto avaient fondé dans la capitale de I île
un asile de vieilles femmes, qu’ils entretenaient, et avaient donne
à la municipalité leur maison d ’en ville, transformée en bibliothè
que. Eux-mcmc continuèrent à résider au domaine d A krotin, qui
est encore aujourd’hui en leur propriété.
La filiation de cette famille s’établit comme suit :
Demctrio Comuto, né à Modon vers 1479, t à Zante, marie a
Bclla... Son fils Antonio fut le père d ’un autre Demctrio, sopra-
comito de la galère de Zante, qui se distingua à la bataille de
Lépantc. Celui-ci eut un (Ils Giacomo, pcrc de Demctrio, né vers
1600, marié vers 1623 à Angiola Siguro. Ce dernier fut peut être
le père d’Antonio Comuto, t I III 1726, enseveli en la cathé
drale de Zante, qui avait épousé Elcna Sumachi.
Leur fils Demctrio, né 1719, t vers 1795, homme de lettres,
fut le père de deux filles naturelles et reconnues, Elcna, peut-être
mariée au dernier des comtes Mistori de Zante, et Narcisa, mariée
vers 1780 à Francesco Minotto, noble de Zante. Demctrio C o
muto avait épousé Assimina, fille du comte Cristoforo Capnissi et II. A ntonio, né 5/17 1868, t A thènes 20 X 1957, avocat
de Sigura Vlastô, dont il eut deux autres enfants : oo A thènes 5 I 1914, A driana, fille de Nicolas Embirico, ar
- Angela, oo Gradenigo Macri, noble de Zante, m ateur, et d ’Irène Kaïris, dont :
- Antonio, né 1748. t I II 1833, Dr. en droit de l’université de A) Susanna, née 12 II 1914, oo : |) Athènes 1935, Elias
Padouc, membre du Grand Conseil de Zante, député, sénateur. D im opoulo, II) Zante 4 IX 1943, Carlo Sperantza, et
Président du Sénat, élu (sur l’ordre du Tsar) Prince de l’État III) Londres 1960, John G raham -Sm ith.
Scptinsulaire (7 XII 1803) avec le titre d ’Altcssc, dignité q u ’il B) Jean-Léon, né 22 XII 1919, ingénieur-agronome
occupa jusqu’en 1807. Décoré par l’Angleterre du G rand cordon oo Zante 29 VIII 1976 M aria Lazanis. t
de l’Ordre de Saint-Michel et Saint-George, oo 21 IV 1807 C) Nicolas-Irénée, né Zante 30 I 1922, oo Athènes
Elena, fille de Spyridion Tipaldo Forcstis et d ’Angiola Kaknis, 30 I 1922 Hélène Likoudi, dont :
dont il n’eut pas d ’enfant.
1) A ntoine-D enis, né A thènes 30 III 1966.
Cependant, il avait adopté Giorgio Diacentio, probablem ent III. A nastasia, née 1870, t A thènes 1965, oo Anghelos
son fils naturel, né 26 V 1790, oo 1831 Anastasia, fille du comte C hristodoulidi.
Nicolo Messalà, noble de Zante, banquier, et d ’Elcna Melissin,
dont : D 'azur au lion contourné au naturel, rampant contre une colonne
du m êm e et surm onté en ch ef de trois étoiles d ’or, mal-ordonnées
(1,2). C ouronne com tale.
Jean, né VIII 1839, t Zante 17 VI 1915, oo Susanna, t Zante
1903, fille du comte Giorgio Roma, dont :
Bibliographie : ERR.
I. Giorgio, né Zante 15 XI 1867, t id. 3 II 1946, oo ; I)
Evanghclina loannou et II) Aspasia Tzavella, d o n t:
A) Anastasia, oo Dyonissos Karantzas.
B) Lodoviko, né 5 II 1924, oo Dyonissia Visvardi
dont :
1) Georges.
2) Jean. La maison Comuto
3) Nicolas.
L’une des plus prestigieuses demeures de l’aristocratie de Zante, fut
réduite en poussière avec tout ce qu’elle contenait, lors du séisme de 1953
Ces deux photographies, aimablement communiquées par M. Dinos
Konomos, l'historien contemporain de Zante, montrent ce qu’était avant
la catastrophe l’extérieur de ce palazzo d'allure vénitienne, ainsi que l’une
des grandes salles de réception.
Lon pénétrait dans la grande salle de bal, au plafond voûté, ornée de
meubles de style baroque, par des portes finement sculptées à la vénitien
ne et recouvertes, selon ce qu’assure un ancien inventaire, d’une feuille
d or de 18 carats. Les lustres vénitiens éclairaient des tableaux appartenant
presque tous à l’école vénitienne, où alternaient les scènes à motif reli
gieux ou mythologique. Quelques uns étaient attribués à Vélasqucz, d’au
tres appartenaient à l’école flamande. Un autre grand salon abritait un
trophée de guerre, la proue de la galère du bey de Tunis, capturée à la
bataille navale de Lépante (1571) par Dimitrio Comuto, capitaine de la
galere de Zante dans le cadre de l'escadre vénitienne. Cette proue en
cnene sculpté représentait un lion tenant entre ses griffes le croissant de
I Islam et montrant ses dents au monde chrétien.
Une autre grande pièce, dite le salon vert, avait été transformée en
fumoir au temps de l’occupation anglaise, avec billard et meubles victo
riens en acajou, au-dessus desquels trônait le portrait en pied du comte
Antonio Comuto, Prince-Président du Sénat de l’État Septinsulaire, tenant
a la main la tabatière à diamants offerte par l’empereur de Russie Alexan
dre I".
Le hall d entrée était décoré du portrait de Catherine de Médicis, par
Titien, par «Un martyr allant au sacrifice» de Léonard de Vinci, et par
des bustes en marbre de sénateurs romains.
Illustration communiquée par M. Dino Konomos, Athènes.
283
C O U ND O U R IO TI Κ Ο Υ Ν Τ Ο Υ Ρ ΙΩ Τ Η Σ
Descendants de soldats d’origine albanaise am enés au Pélo
ponnèse par les despotes de Mistra, deux frères, Lazare et Zervas,
fuyant le Turc, s’établirent à Hydra vers 1580. Vers la fin du siè
cle suivant, l’un des descendants de Zervas hérita du village de
Koundoura, près de Salamine, d ’où le surnom de K oundouriotis
donné dès lors à la famille.
Celle-ci com ptait parmi les « p rim a ts » ou archontes de
Hydra lorsque la flotte commerciale de cette île se fit connaître
dans les grands ports de la M éditerranée apportant, par l’enver
gure et le succès de ses opérations, une autonom ie de plus en plus
marquée aux dirigeants de l’île.
Au début du xix« siècle les frères Lazare et Georges Cou
dourioti se trouvaient à la tête d ’une flotille de seize navires
d une fortune que les contem porains évaluaient en m illions <
ducats « Un bonheur commercial sans exemple » (*).... le suce
d expéditions qui « semblaient dépasser la mesure de l’activi
humaine>>(**) avaient fait de cette famille l’interlocuteur prix
Hpê r i m S'enî 1SSa,Î S i.USSeS’ et lui avaienl valu le don des portrai
de 1 impératrice Catherine II et de son fils le tsar Paul, portrai
que les souverains autocrates n’accordaient alors q u ’aux autr
famine31” 5’ ^ ambassadeurs’ ou aux membres de leur prop
Hl r ,· n i· 1786 7 1853. P *
m b re u x c ° m '
E u p h r ^ ^ h °a -
3) Angélique. 4) Katina.
6) Dimhri, banquier à Londres, éditeur du «Cosmopoli-
I) Garoufalia Kopamtsa > lrcs dai« de tan F in a n c ie r» .
SulaBénaki, dont : du l*' · l8}5. Beaucoup 7) Athina.
.*«article
M i.Vknl
operronée*
eu U P 1*5. '« t' “ moUO,
B) Hélène, née le I XI 1845, t 23 III 1914, oo patld·.
St Spvro né 18 XII 1870. t 1034. député de Corinthe. Georgandà. ™
IHÔt: Sévastie Christodoulidt, II) Emtlta Nazos. C) Marco (1847-1858).
SP loannis. né Athènes 29 VII 1 9 l-V fonctionnaire de la D) Manuel, né Athènes 4 VII 1850, t 13 X 1917 « 1 ,^
Banque de Gréee. Fondateur et President de la « ho- pool 25 X 1886 Catherine Psycha. t Athènes 7 χ Æ
eiété Patriotique des Descendants des Combauants de dont
18^1 » oo*I) Elli. fille du Dr. Mamkopoulo, 1) Angélique, née 20 VU 1887, t oo l'amiral Genr,^
H)” .. Srika (div.), et III) Henriette Mazaraki. dont : Skandalis.
- (du 1er lit) Maria, née 14 VU 1937. 2) Chariclée, née Liverpool 12 III 1889. t Athènes 7 y
- (du 2e lit) Catherine, née 28 ΧΠ 1942. 1941, oo Athanase Morianô. banquier. M
E) Dimitri, né Athènes 20 I 1855, + Athènes 28 IX 19 4 1
Julie, fille de Nicolas Paspati, née Liverpool 22 X 185» °°*
D^K antmloros. Ot Δεληγιανναϊοι Deliyanni). d a n s « Λιαλέςε»^ τής
(Les
Athènes 15 VII 1937. femme de lettres, dont :
Έθνιχής ΈχατοΝταετηρίδος» (1830-1930), Athènes, p. ^05-207. C o m m u - 1) Chariclée. née Liverpool 30 XI 1884. t Lond
nication de M . P. Rayas ; L ' a r t i c l e consacre a c e t t e tamille p a r v o \t l i n i s . 1963. 00 Liverpool 1907 Alexandre Ralli.
on. cit.. IL p. 1 8 5 , contient de nombreuses inexactitudes. 2) Arietta. née Liverpool 3 IV 1886, t Athènes
G én éa lo g ie m a n u s c rite so u s fo rm e d 'u n s c h é m a d e filiation, c o m m u n i q u é e 25 X 1965. » l'amiral Jean Yannicosta (1880-1970)
p a r M . J o a n n i s S. D e l i y a n n i . fils du général Nicolas Yannicosta (1836-1911) et d'AnuL
lie Foca-Linardatos (1866-1965). j
3) Jean, né 7 X 1887. + Athènes 1974. artiste peintre.
4) Nicolas, né 17 III 1889, t Athènes 9 VII 1 9 4 ]
00 Amaryllis, née 10 X 1896. + Athènes 27 VI 1963, fille
de Miltiade Zanni, dont :
a) Marco, né 1926. Dr. en médecine.
DOMENEGHIM ΛΟΜΕΝΓ1ΝΗΣ b) Jean, né 1929, établi aux USA.
Attestée au Levant dès 1645, avec Pietro D.. sopracomito de IL Nicolas, né Constantinople 10 IV 1809. + Athènes 9 III 18"9,
galère vénitienne dans les combats contre les Turcs, la tamille se secrétaire de l'Assemblée de Trézène 1827 ; ministre des Affaires
replia sur Zante après 1669. date de la conquête de Candie par les Étrangères 1831 et 1862; nomarque des Cyclades 1834-1836:
Ottomans. Enrichie par la suite dans le commerce, elle obtint vers l'un des trois fondateurs, avec Alexandre Rizo-Rangabé et Cons:
1760 de la Dominante le monopole de la fabrication des cartes à Paparrigopoulo. de la revue historique et littéraire « Pandora ». et
jouer pour l'archipel ionien. A la fin du X V IIIe siècle Nadale du périodique athénien «Le Spectateur de l'Orient». 0 0 Athènes
Domeneghini se fit à Zante l'un des principaux meneurs du parti 1839 Euphrosyne. fille de Stéphane Georgandà. née Constantinop
favorable à la Russie, et fut inscrit au Livre d'Or en 1791 grâce Georeandà. née Constantinople 1818. + Kâfissia 1915, dont:
aux pressions russes, contre la volonté des sénateurs nobles de A) Marco, né Athènes 20 VI 1840. t id. 12 III 1903. minis
l'île. tre de Grèce à Bucarest 1882, puis à Vienne: ministre des
Nadale (Nathanaïl) D., né Zante 11 XI 1865. t id. 1935. fils de Affaires Étrangères 1887-1891. Écrivain. 00 Saint-Péters-
Giovanni et de Caterina Carrer, fut préfet de Corfou en 1909. et bours 10 VII 1869 Élisaveta Alexandrovna Noviko\.
un homme de lettres distingué. t 18 II 1904.
La famille subsiste de nos jours. B.) Stéphane, né Athènes 14 I 1842. t Kifissia 17 30
Une pierre tombale, préservée au Musée de Zante. richement IX 1923, député à de nombreuses reprises de Mégare
sculptée, représente le blason des Domeneghini : d'argent à et d'Attique entre 1879 et 1895. 1899-1906. en 1910 et 1920,
l'aigle à deux tètes de sable, barrée d 'argent et flanquée de deux ministre des Affaires Étrangères 1886. 1893. de l'Intérieur
bannières aux hampes terminées enfers de lance et aux flammes 1888-1890. de la Justice 1890-1893; Président du Conseil
de gueules, posées, celle de dextre en bande, celle de senestre en 1910. Gouverneur de la Crète 1912. puis de la Macédoine
barre : au chef d 'azur chargé de trois étoiles d ’or posées en fasce. 1913 ; auteur de nombreuses publications d'histoire et d'ar-
Couronne de noble. chéolosie. 00 Elisabeth Condovannaki Zographos
(1851-1931). dont: * '.i
1) Natalie, née 27 XI 1872, t ... VII 1973. ~ Pavlo
M ê la s
2) Nicolas, né 17 V 1874. t 6 I 1933.
3) Euphémie (Efifie). née 23 IX 1875, t Athènes 1964.
OO Jean Calerghi.
DRAGOLMI ΛΡΑΓΟΥΜΗΣ 4) Chariclée. née 23 IX 1876. co Jean Kokkonis.
5) Ion. né Athènes 2 14 IX 1878. + id. 13 Vffl 1920.
Selon la tradition de famille, descendants de Dragomas. protopal- vice-consul à Monastir, alors en territoire ottoman, y
licare albanais de Skanderbeg au xv* siècle. Ils vécurent à Voyat- organisa avec son beau-frère Pavlo Mêlas la lutte contre
zico en Macédoine, puis à Constantinople, et enfin, après 1821. à les comités nationalistes bulgares: consul à S e r r e s 1903,
Athènes, et jouèrent un rôle éminent dans l'histoire contempo Plovdiv 1904, Alexandrie d'Egypte 1906; secrétaire de
raine de la Grèce. légation à Istanbul 1908 y fonde l'organisation secrète
Marc Dragoumi. fils d'Athanase, né vers 1770. t Athènes 1854. hellénique «Constantinople»; rappelé en 1909 il accom
ctudia à 1 Ecole du Phanar, commença sa carrière comme secré- plit différentes missions diplomatiques dans plusieurs
taire du prince de Valachie Jean Caradja ; membre de métairie, capitales européennes ; ministre plénipotentiaire à Saint-
on le trouve en 1821 en Moldavie avec les bataillons d'YpsilantL Pétersbourg 1913 et Vienne 1914; Député de Florin» et
puis en 18-2 a 1 Assemblée de Trézène où il représentait la Macé de Castoria 1915. Écrivain engagé, l'un des chefs ce
doine panm les députés de la nation Hellénique réunis pour la file du nationalisme grec, et l'un des principaux adver
première fois.
Marié à Zoé Deliyanni. il en eut deux fils : saires de Yénizelos, il fut assassine par des partisans ce
celui-ci le lendemain du jour ou Yénizelos avait échappe
1 Ιθ"' " t Constantinople 1807, t Athènes 30 VI 1872, oo At à un attentat à Paris. . .,
nés 1838 Chanclée Paparrigopoulo, t Athènes 15 Xll 18 6) Alexandra, née Athènes 2 IX 1880. * .*“*
dont : 9 XII 1978, 00 : I) Georges Xydis. et II) A n t o i n e
A| « ^ «. né Athènes 14 XI 1843. t id. 19 X 19 Kriézis, amiral de la marine hellénique.
donthènCS 2 9 ,V 1 8 7 9 Calherine* f,IIe de Nicolas Valaoi 7) Zoé. née 21 IX 1882. t 1964. 00 Julio de Pateoaa y
Alvarez Tubau n. 1884. t Athènes 1952. ministre d fc>-
I) Chanclée. née 27 VII 1880. ~ ... Valsamaki. pagne à Sofia. *
2 Pulchene, nee 18 111 1883. ~ ... Aliféris. 8) Maria, née Athènes 15 Y 1886, + A lexandrie d'Egyp
3) Helene. nee 1885. ~ ... Maihas. te 22 XI 1939, 00 Michel Cassouli.
291
H t J x À v 'H t
Monnaie
B ibliographie : représentant
E n c y c lo p é d ie de V ovolinis. l'empereur
C o m m u n i c a t i o n s d e M n,c L is a L a m b r o s , n é e D r a g o u m i . M ichel
Dukas.
293
du k a s δούκας 0 .Cnt U L'mpératricc. En vertu de ce serment. Eudoxie cnvisa-
, n„m porté Par ccttc dynastie impériale était de tous temps g au avec horreur la mort éventuelle de son mari, déclarait pre-
U îvindu parmi les familles grecques. On le trouve mention- crcr mourir a sa place, et promettait de nc pas se remarier. Le
*sse' , sjècle à propos de commandants militaires et de ex e de ce serment, invoquant, sous peine de l’anathème divine,
nC ^ tienil lires de l'administration civile de l’empire byzantin. autorité de la Sainte-Trinité, de la Vierge, des saints et des mar-
h3ut> · Mineure qu’en Italie méridionale, mais aussi pour >rs de I église chrétienne, a été conservé. Néanmoins, peu de
tant en cns j u peuple. emps apres la mort de Constantin Dukas, l’impératrice veuve,
Knastie impériale des Dukas atteignit les honneurs de la munie d une autorisation du patriarche qui invoquait la raison
U Hstocratie au début du XI· siècle, et sa généalogie docu- ttat, épousait l’ex-duc de Sardique, Romain Diogène, qu’elle
ha«tc ' nc ‘ut être reculée au-delà de cette date. Aussi faut-il nomma stratélate et magistros, avant que ce dernier nc prit les
mentcc " inventions courtisanes les affirmations du chroni- renés du pouvoir en qualité d’empereur. Les Dukas furent écartés
teiiir p o u * ^ Qn leque| l'ancêtre des Dukas aurait clé un du gouvernement, mais Romain Diogène, à la tète des troupes
Queu.r 7, l'empereur Saint Constantin le Grand, qui l’aurait byzantines, fut écrase par les Arabes lors de la célèbre bataille de
c0USlP Pu\ » de Constantinople, d’où la forme hellénisée du Mantzikiert (1071). La Garde varégue proclama alors la déposi-
noninli Γ famille était peut-être originaire de Paphlagonie. Scs l«on ^ Eudoxie, qui fut reléguée dans un couvent. Lejeune Michel
non1 ü s’étendaient sur les rives du Méandre, prés de Nicomc-
Dukas. fils de l’empereur Constantin, monta sur le trône, et
gouverna à l’aide de son oncle le césar Jean, et des fils de celui-ci.
‘1θΠΊι11 nied du Mont Sophon. ainsi qu’en Macédoine. Romain Diogène fut déclaré usurpateur et condamné à être
d,e· p 1 0 5 9 . Constantin Dukas. proedre (général) des troupes aveuglé. Envoyé avec Nicéphore Botaniate, autre général illustre,
. Mineure, se_ atrouva
·#%
élevé r%r^\% f 1 \ λ r>t 1 λ I 1λ m λ η · A 1» ----------------
providentiellement à la pourpre
λ
A N D R O N IC
Protospa thore^Stratè g ·
________ I__________
r C O N S T A N T IN JE A N
ni *r*œ e*nvi067
o Mon St N .co es Moiyboton C ésar Mon# 1076
ODver* 1045 IREN E
Emp#e*s* X)S9-*>67
tille deNicetas PEGONITÉS
Ix Ma# 3 ·
Const OAL AS SEN E, stratège S p
+v#r* 1060-1066
Π x E j DO*<£ HAk R £ *B O U T IS S A r e n t# 1067-1066
o R o **o n Dogerve em pereur ^66-X)**1
o g e n
A N D R O N IC C O N S T A N T IN
M IC H E L ANNA anoronic TH EO D O RA ZOE CO N STAN T
■fUX 1077
né ver s 1060
•ver*090 vont 1136
ta n c é e à S.cépnore ♦«.ΧίΟβΙ Protovestiaire .Proto- Protopr oédre
IMS) R#i g #-s# od MARIE eoDOMENiCO
Proclame em p ereur 1079 proèdre .Domestique Protostrator X)73
•en pas fl e de B e c I SILVIO Synadén#
H rro p c *
t Cft û * ra Bcgro*
E p r is #
O# cg# rxy d#Hongnt dog# d# Venise ao ADRIEN COMNÈNE to n s u r é m oine et banni des S c h d e s .
Dom estique d0f«entl071
protosebaste p o r N ice p h o re Botaniate
S fîO R EC 'en t l * à S c e p ro r# 1070-X)64 aoMARlE p rin cesse de
33*7 o it K pW e r / titré protospo- ♦19IV H05
m B Ü t G A R E f r e iig ie u s e X é n ê
^ e - g e . s e apres 1090 thoire
N ( t .ls )
ZOE
ao GEORGES
BOTANIATE
«ANATtftOS
BOTANIATE pan sebaste
L'impcratrice
K udoxie
( P a r i s , Π 1b I .
N ationale.
C ab in et des
M édailles).
Nicéphore III
Botaniate
N i c é p h o r e I I I B o t a n i a t e e t M a r i e c o u r o n n e s p a r le C h r i s t .
(P aris, B ib lio th è q u e N a tio n a le )
Bibliographie :
L a g r a n d e m o n o g r a p h i e d e D e m . J. P o l e m i s , The Doukai from the 9ih to
lhe I2ih century. A contribution to byzantine prosopography, D u m b a r t o n 1. Francesco Dionisio, né vers 1770, oo père de Laura Luisa.
O a k s . 1 9 6 8 . est d é s o r m a i s u n c l a s s i q u e . G . I . T h e o c h a r i d i s , c o m p t e r e n d u t 16 II 1884, oo Paolo Prossalendi, noble de Corfou.
d e l'o u v ra g e d e N ic o l d a n s « E l l i n i k a » , 63 T h e s s a l o n i q u e 1970,
Le serment de /'impératrice Eudoxie. Un
p. 1 3 2 - 1 3 9 . N . O i k o n o m i d e s ,
IL Vittor-Antonio, comte Dusmani-Lefcochilo, oo ... père de:
épisode de l’histoire dynastique de Byzance. R E B 21 ( 1 9 6 3 ) . p . 1 0 1 - 1 2 8 . A) Laura, née 1802, t 1871, oo Marcantonio Cazzaïti, ndC.
B. L e i b , Nicéphore 1IÎ Botaniate (1078-1081) et Marie d’Alanie, A ctes d u B) fille .... née 1804, oo vers 1825 don Lorenzo Mabilli y
vi· C o n g r è s I n t e r n a t i o n a l d ' É t u d e s B y z a n t i n e s , I. P a r i s 1 9 5 0 , p. 1 2 9 - 1 4 0 . Bouligny, consul d’Espagne. a 1
V . L a u r e n t , Arété Doukaïna. la kralaïna. femme du prétendant hongrois C) Antonio, né en 1800, t ..., décoré de l'Ordre de Saint
Boris et mère des Kalamanoï médiatisés. B Z 1 9 7 2 p. 3 5 - 3 9 . G . I . T h e o Michel et Saint George, oo dont: f I
c h a r i d i s , Mihaïl Doukas Glabas Tarchaneiotes. « B u l l e t i n d e la F a c u l t é
de P h ilo so p h ie de T h e s s a lo n iq u e » , 1956.
1) Caterina, oo 1854 Gerasimo Marcoran. né Céphalo-
nie 1826, t Corfou 1911, poète.
2) Gianni, né vers 1830, oo Maria Vassilaki, sœur des
députés corfiotes de ce nom, dont sept enfants :
a) Victor, né 20 VIII ,1861, t 1949, lieutenant g e n e
DUSMANI ΔΟΥΣΜΑΝΗΣ ral et chef du Grand État Major de l'Armée Helléni
que, historien, oo Athènes ... IV 1909 Urania D e n -
Originaires d’Albanie, les Dusmani s’établirent d’abord à drinô, veuve du général Staïko.
Athènes où l’on trouve un membre de la famille primat de cette b) Constantin, né 1863, t 1920, chef de section a la
ville après 1650; ils se réfugièrent ensuite à Gastouni, dans le Banque Nationale de Grèce, oo Edith Drury, écos
Péloponnèse, alors possession vénitienne, où Giorgio D. reçut du saise.
doge le titre et les insignes de chevalier de Saint Marc, avec le c) Périclés, né 1865, officier de la marine hellénique.
droit de porter la ceinture, le manteau, l'épée, les éperons d'or et d) Dyonissos, né 1866. -
de jouir des privilèges dus au rang de cet ordre (1693). 11 mourut e) Sophocle, né 1868, t 1952, amiral et chet d Etat-
tue par les Turcs en commandant la défense de Corinthe. Le titre Major de la Marine Hellénique, ministre de la Manne
de comte vénitien, concédé en 1701 à ses fils établis à Zante fut 1935, oo 1915 Maria Decossis-Vouro, sœur
confirmé en 1750 par Venise et en 1840 «en toute éternité» par d’Alexandre Vouro, ministre plénipotentiaire.
le Président et les Illustrissimes députés de l’État Uni des Iles 0 Elisa, née 1871, t 1916, oo Eugène P o j a g o , dt
Ioniennes.
Corfou.
En 1779 le Libro d'Oro recevait l’inscription du comte Spyri- g) Marie, née 1874, t 193.. .
dion Dusmani, considéré jusque-là comme noble étranger. Le D'azur à un dextrochère et un senestrochère armes d argi*1
comte était l'epoux de Stella Lefcochilo, (sœur du comte Tomma- issant des Jlanes, aux mains de carnation tenant le ponwieet
so-Antonio Lefcochilo, de Zante, ambassadeur des îles ioniennes à d'une épée d’argent posée en pal. Couronne comtale.
Constantinople et Saint-Pétersbourg), dont il eut deux fils aux
quels le titre comtal fut confirmé le 25 VI 1840 : Bibliographie. K R R .
é
295
II I i t
Γ ANGELICA STAMATA GIOVANNI MARIA PANAGHI AGAMEMNON
ZUANNE GERASSIM O
n 15 X 1 8 4 0 n 19 IX 1 8 4 3 n 7 VII 1 8 4 7 n 3 0 V 1848 n 2 6 11.1849 n A rgostol i 1851
b a p t 13 VI11830 n A r g o s t o l i 9 11.1833.
f id 1893 ♦ 2 2 XI 1 9 2 0 ♦ 1908.
ooDIAMANTINA oo 7 I 1 8 6 2 oo SPIRO oo A M A L I A
S p iridon FOCA co A M A L IA n A r g o s t o l i I0 A N N IS C IM A R A oo A N G EU CA SALAMON n. 4 I 1858 oo ZUANNE
P av lato 1 8 5 6 ♦ td 1943 f d e TRAVLO f. du comte M E T A X A -Fla n .
N icolo D A LLA PO R TA Nicolo
et d e M arina M etax a. PIGNATORRE
* f, et
'N IC O L A S F O C A - A l e s s a n d r o to
n. 1884.
I SPYRIDON ir 1
ANDREA GIORGIO ANNA 1 SPIRID IO N COSMETTO MARINO
n A rg o s to li 1872. n A rgostoli 1875 n A r g o s t o l i 1877 n A rgostoli 1882 n A rgostoli 18 X 1 8 8 2 n 2 2 XI 1 8 8 7 n 1898
+· A t h è n e s 1968 f id 1962 ■V A t h è n e s 1974 •f W ü r z b u r g ♦ 1972 . + 1969
M a ire d 'A rg o sto li Dr m éd O cu liste. (A llem ) 1 9 0 5 . J o u r n a l i s t e H istorien. Ing u g ro n o m e D ip lo m ate
1903-1914. P r o f e s s e u r um vesit I p s e u d o n . " C O S M I N ") (M ontpellier)
oo P A R A S K E V IE
D ép u té de M e m b re , puis
n A rg o sto li 1892 oo FRIEDRICH M e m b r e d u Conseil
C é p h a l o m e 1915-1920 P résid en t d e d e b B a n q u e Nat
♦ A t h è n e s 1932 OTT
oo 8 X 1 8 9 9 MARIA f de Panaghi l ' A c g d q m i e d ’A t h è n e s d e G rèce
A N N A n A r g o s t o l i 1871 oo H E L E N E R Y T E R
BLESSA et
♦ A t h è n e s 1957 f d e
M a n n o G E N T IL L IN I
d ’A n n a A s s a n i
I_________
e t d 'A g a ta C alcani.
1 I0ANNA MARINO
1 1
PETRO S 1 H ELEN E G ER A SSIM O PANAGHI MICHEL
n A rgostoli 1903 n A rgostoli 1905 n A rgostoli 1908 n A rgostoli 1913 n A rgostoli 1915 OSMETATO-BLESSA
-f A th è n e s 1949
n A th èn es 29V 1927 Ingénieur
oo C H A R L E S - M a ire d ‘A rgostoli oo S P Y R I D O N f d e A vocat ®n S u is s e
GEORGE S A U N D E R S 1975 - aoHELLY f de N ico las ZERVOS oo A N T O I N E T T E I oo 19-47 HERTA
♦ A t h è n e s 1964 oo H E L E N E A m ira l.
G eorges M A CCA et d e C h ry sa n th e VAGLIANO M A TIS.
CAM BITSI oo K A T E R I N A
S alam o n . n 1895. n M a rs e ille 1922 Π oo1978 MARIE
PA PA N IC O LA O U .
♦ A t h 1979 ♦ A th è n e s 1978 ANTOINETTE
In sp G ral d e s PID O U X
T rav au x P u b lics
I
SPYRIDON- GEORGES IOANNIS PAVLOS P A R A S K EV IE ANNA AM ALIA ANDREAS
NICOLAS n A t h è n e s 1938 n A t h è n e s 1940 SPYRID O N n A th èn es
n A th èn es
n A th èn es 1937
_ . , , n A th èn es 1947. oo1975 NIKOLAQS oo 1977 ADAMANTIOS 5 XI11966 4 III 1 9 6 8 .
P ro tess a g ré g é SPANOS NICOLAiDI
oo ANNA VENEZI à l'I m p e n a l
Dr e n P h y s iq u e
C o lleg e ( L ondres)
oo K A T E R IN A
œ M A R l A KOMNINO
KORTESSI
I____ I______
lait les faire descendre de réfugiés venus d’ ?s->6 reprirent la lutte contre le clan adverse, d’abord sous 1arbi
Par les Turcs au xiv« siècle. Mais le nom ne devint notoire qu trale du^tcha de janina. puis contre celui-ci. En 1803. unterne-
Près de quatre cents ans plus tard, avec Dzaneto G., e u 4 rvacha attira une partie des armatoles des Gnvas dans un
- du Magne par ses pairs en 1784, qui régenta cette tur u e Sa‘7 a n X au v X deP Plaïa près de Xyroméri et les mit à
Province jusqu’en 1803, avec la bravoure et les changements dai- » leur avmr rai, su h tr^ P - s u P P ^ . U n o m a d e s
'egeance propres à l’histoire de cette péninsule du Peloponnese
près qu’à la veille de Pâques 1780 le pacha de Moree eu S T a u x Ï Æ * ^ .e n X e, en turc, élevée sur leur
efPpaler l’exarque du Magne, cousin de Dzaneto, ainsi qu1 P fosse commune par or r P ,e desSus, crut habile de se
sieurs autres chefs religieux et civils, Dzaneto attaqua Jes troupes En her d;A?i de Janinay qui lui avait promis la restitution de
urques retranchées dans la forteresse de Passava, les m sfchTrge de commandant d’armatoles. Attiré dans un ptege par le
repoussa les détachements envoyés en renfort par la p?r ®·.. -j -
,· fu après, allié cette fois des Turcs, il pnt a «lj le pacha, il fut emiMisonnMmai^ - ■ guerres de l’Indépen-
p " des formations de clephtes albanais qui avaier ohtes danc?e? vengèrent d e S & L la mémoire de leur père :
*oponnèse, mais offrit protection à l’un des chefs
et‘s, Androutso, poursuivi par les beys ottomans.
300 b) Constantin, né .... t Athènes 1979, 00 : |) y,
nique Calvocoressi (div.) et II) Marouxta A%ximaL>’
B| S^'ro.^mmandanl'dHa^fortcrcsw dVpa!amkÎ?.Upuis^hcf du s.p.. dont :
bataillon de la Phalange. Missolonghi 24 X 1862. lu n
- Irène, née 1939. 00 Stuart Mac Dowall
C) Théodore, ne Prevesa 1797. T Miœoiong distingua par - Alexis, ne 1945, 00 Carolyn Murphv ^ .
des militaires les plus notoires de · dc Mis- trois fils et une fille. β0β
II. Maria, née vers 1840. demoiselle d’honneur de la
2 æSggg[SÉS S 8
Amélie mi’elle accompagna dans son exil .1 R-.·
ni. Théanô, née 1842. t Athènes 1861, 00 Vlasio Valtmn
né 1825. t 1896. ministre de la Guerre 1879, 1882. (rcmarwi
à Polyxènc AvérofT ncc 1843, t 1874).
temj1compte du rôle d allié peu sûr qui lut le s.cn a d.fftrent^
reprises. Nommé colonel de l’Attique par le rot Othon i Ht a Bibliographie :
nouveau preuve d'insoumission contre I autorité centrale et lut Dimitn C amwoi Roc.ioi; Θεόδωρος Τριψας. Athcnes 1905; P a n t Kos
TOMIHI, ΟΙ Γριβαϊοι χαί 6 ’Αλή Πασάς (Les Gnvas et Ali pacha); St &τ
déporté à Syros en 1836. Elu députe de Vonitza en 1844,J* J®r" τι, Α/ια έχτιμησις δια την έχαναστασιν τσι) Γριβα στά 1854. ètudcv
tit en Égvpte pour échapper au procès de lese-majestc entame parues dans « Epcirotiki Estia », 5 (1956) p. 128-133 et 144-149.
contre lui pour avoir agité l'opinion contre le ro. ; amnistie en
1845. il s'enfuit à nouveau en 1847 et fut a nouveau amnistie
deux ans plus tard. Il joua un rôle important au cours des e'ene-
ments qui amenèrent l'abdication du roi Othon. mais, dépité de
ne pas avoir reçu de ministère dans le gouvernement \ oulgans-
Canaris qui administra la Grèce avant la venue de George I U
fomenta un autre soulèvement à Vonitza. et se dirigea sur Athè H A N D JE R Y Χ Α ΤΖΕΡΗ Σ
nes à la tête d'un régiment de 7 500 pallikares. Le gouvernement
aux abois lui proposa le titre de général en chef. « la plus haute Famille pnneière du Phanar, de même souche que les Mou-
dignité qui puisse être accordée par une nation civilisée ». I ne rousi et les Ypsilanti. dont la carrière politique fut faite par le
maladie subite emporta fort à propos ce redoutable meneur patriarche Samuel. Il a été déjà question ici de cette forte person
d'hommes, lequel, de son mariage avec la veuve de Pano Coloco- nalité. nage 131 : Scarlate H., moine sous le nom de Samuel,
troni Hélène, une fille de la fameuse Bouboulina. laissait un lils : d'abord professeur de philosophie et de mathématiques à la
- Dimitrios. né Nauplie 15 VIII 1829, t Marseille Grande Ecole du Pharnar. puis métropolite de Derkon 1751. retiré
3 IV 1889. général, député de Vonitsa. au Mont Athos, enfin patriarche de Constantinople 1763-1768 et
Dirigeant incontesté de sa région natale. l'Acamanie, il y 1773-1774. tenta de réformer l’Église en mettant fin au système
organisa en 1862 une vaste conspiration destinée à forcer la de simonie introduit par le gouvernement ottoman au sein du
démission des autorités locales, à arrêter le roi lors de sa visite haut clergé, système qui compromettait le caractère de souverai
projetée à Patras. et ensuite de marcher sur Athènes à la tète d’un neté attaché à la plus haute fonction de l’orthodoxie. Il créa le
bataillon de klephtes et d'armatoles locaux. Il commença à se Synode de douze métropolites siégeant en permanence au Phanar,
saisir des villes d’Acamanie par une série de coups de main, et représentant chacun un nombre défini d’évêques, et renforça le
marcha quand même sur la capitale malgré la nouvelle pouvoir des grandes familles auxquelles il était apparenté en fon
de l’abdication d’Othon. Après avoir occupé Missolonghi, il dant à leur intention des charges laïques auprès du Patriarcat.
donna libre cours à son ressentiment lorsqu’il apprit ne pas avoir Parallèlement, il crut rendre irréversible la domination grecque
reçu un ministère. sur les autres nationalités orthodoxes en supprimant les patriar
Il avait perdu un bras dans les combats qui suivirent l’inva cats serbe et bulgare. Ses Discours Patriotiques ont été publiés à
sion de TÉpire. encore province ottomane, par les unités d'irrégu Athènes en 1948.
liers venues de Grèce en 1854. et combattit lui aussi le gouverne C’est grâce à lui que deux membres de sa famille allaient
ment d’Othon avec la même violence que le faisait son père. occuper, pendant peu de temps, et sans éclat aucun, le trône prin
Déporté à Kythnos. puis emprisonné dans la forteresse de Pala- cier. L’un d’eux. Alexandre, grand Drogman de la Porte, voïvode
midi, il partit à Paris en annonçant qu'il avait honte de porter la hégémone de la Moldavie en 1807 et 1818. montra bien plus de
citoyenneté grecque et qu’il se condamnait lui-même à l'exil per goût pour les sciences que pour la politique. Réfugié en 1821 en
pétuel. Revenu précipitamment à Athènes à la nouvelle Russie grâce à l’aide de l’ambassadeur Stroganov. il s’établit à
de l'abdication d'Othon. il prit la succession de son père dans les Odessa, puis â Moscou, où le gouvernement impérial lui fit une
luttes politiques, s’opposa à l'élection au trône du prince Alfred belle pension et publia ses ouvrages de philosophie, dont le plus
de Grande Bretagne et réussit, seul à pouvoir le faire dans tout le important, le Dictionnaire Français-Arabe-Turc fut salué par le
pays, à empêcher le déroulement des opérations de vote en Acar- monde scientifique de l’époque. Son petit-fils Michel Vlangali
nanie. alors que les Grecs avaient, partout ailleurs, élu le prince releva par adoption le nom des Handjéry, puis le titre, afin de
Alfred à une écrasante majorité. Lorsque la candidature du prince contracter un mariage quasi-royal, le seul conclu au xix· siècle
anglais fut remplacée par celle d’un prince danois, qui monta entre une famille phanariote et une maison souveraine occiden
effectivement sur le trône sous le nom de Georges I, Dimitrios G., tale. Un autre de ses petits-fils, Nicolas (1836-1900), acheta des
toujours maître des voix des électeurs de la monta- propriétés en Prusse, y fit de la politique, se fit élire au Parlement
« ^ tctc d’un important parti d’opposi et reçut l’autorisation royale de porter le titre princier
tion parlementaire, surnommé le « parti de la Montagne » et com (29 I 1859).
battit l’administration de Voulgaris. Ministre de la marine 1867, La figure la plus curieuse de cette famille reste celle d’Hélène
ministre de la guerre, il avait épousé une sœur du général Staïko. H., veuve très jeune d’un Ghika de Moldavie. Elle vécut très âgée
D) Alexis, dit Gardikiotis Grivas, né vers 1800, t 1855 général sur ses nombreux domaines de Bessarabie qu’elle administra de
se couvrit de gloire aux combats d’Arachova. oo ...... dont : main de maître tout en pratiquant sur une large échelle le prêt à
L Chnsto, né 1838, t 1907, officier de cavalerie, aide-de- intérêt. Redoutable femme d’affaires, toujours en procès avec les
camp du roi Georges I, ministre de la guerre 1903. oo autorités ou avec ses voisins de campagne, très attachée à ce qui
m v T ’ ?fe 85·4’ + 1934’ fi,,e de Constantin Dossios, ancien restait du Phanar, au sein duquel elle s’appliqua à trouver des
ministre des Cultes et de Catherine Mavrocordato. dont : partis pour sa fille unique, puis pour ses petits-enfants. Elle ne
9m 92hne 87w + 1952’ 8énéral· ministre de la guerre montra aucun intérêt pour le mouvement de libération de la
νΐ8-19^0 o° Hypatiâ, nee Constantinople 1877 t Grèce et ne donna pas d’argent aux Hétairistes. Son principal
MaSseJdari.’<tont: StâChe EU8Cn’dl' banquicr' « ' *
ïondé-de-pouvoirs, un banquier grec de Bessarabie, Spiro-Pa\li.
lut plus généreux et avança quelques sommes aux révolution
a) Théodore, né Constantinople 10 VIII 1905 + naires grecs, mais contre reçu, et avec promesse de restitution « en
I9 5 3 T 9 5 7 ': ΗΊ· !98.2·. ambassadeur à Vie’nne cas de victoire de la cause», sommes assorties d’un pourcentage
lnn.'rn!?57,|d legUî^de ,a Grècc au Commissariat déterminé.
95Γ?965η3 dC IÉnerg,e At°mique à Genève Les inventaires des biens de la princesse Hélène, reflet d un
monde disparu, existent dans les archives roumaines. Ses m a i s o n s
301
Kl RIAK0 S, m archand a Ponte Ypsala près
de Trebizonde
CONSTANTIN
YPSILAN TI
l
fam ille Y psilanti Cam ille Mourous
HANGERLl (fille)
oobassa I AN AK \. bailli de marchands
au Phanar
gheorghi
SAM UEL
« S M iW G D Ï0"’1” 1'1’750'7^ né vers 1700 <4— ··?
+ apr es 1789 Archevêque de Dercon 1731
Patriarche de Constantinople
D IM IT R I SA M U EL
fille +Cple19IV1821 pendu par fille ALEXANDRE
ooiAKOVAKI M étro p o lite
ooIORDAKI n Phanar vers 1768
C O N STA N TIN N IC O LAS
rizo- nerulo les Turcs. Aga en Moldavie d ’ E p h è se n Phanar vers 1760
1783.Comis 1794,1798. LL LA P IT H I ^Moscou 1854 n Phanar v e rs 1762
+ Bue 19 Π 1799
Capukihara 1797 Caim acam UJ
bC
Gd Ban de Craiova 1798 o Egl. St Spiridon
4-Gple 19 IV 1821
pendu sur ordre
de C raio va 1798. Caim acam Gd Drogman de la Flotte tué sur ordre du Sultan·
a Bue 1806 è<
— ottomane 1802 Spatar(Val) Com is(Val.) 1780 '
du S u lta n
Aga (Mold ) 1782
8
ao MARI A ........... m 1806 Voïvode de Moldavie
o 1807; O rie n ta lis te Spatar 1790 Hatman Hatman (Val ) 1793
o 1793 Voïvode de
oo Phanar 1788 Caim acam de C raio va 1799
SMARAGDAI CALIMACHI Valach.e 1797-1799 oo MARIA ΜΑΝ0
ooROXANDRE GHICA
M IC H E L M A R IE
-fC p le 19.IV 1821 ELENA l
n. 1779 + A*M1M&&3
décapité sur ordre -+8uc. 30 V 1871
du Sultan aoPAUL NEGR0P0NTE
oEgl-Tei Colentina aga.
G rand Drogman oo 1803 GREGOIRE n . Chto 1800
de la F lo tte 1808 GHICA (div 1821 ) -fA thenes
1811 Voïvode de Valachie .IV 1862
œ R0XAN D RE 1822-1828
M AVR0C0RDAT0
LUCIE
r NEGROPONTE
TELEM AQUE iancq H ELEN E (S M A R A G D A ) G R E G O IR E CATHERINE
n. vers 1792 n v e r s 1792 n 1795 n 1808 n 1831-J-1875
n vers 1811
+ B e rlin .. Π1850 +· 1521 fC u cu ten i(lasi) 00 + Athènes 17X11870 oo1831 SCARL AT E - »184.9 THEODORE
drogman de 6X1862 D ROSS INOS cons. d 'Etat a GEORGES VLANGALI COUNDOURIOTI
l'am bassade ru sse I oolANCO GHIKA O d e ssa , puis officier capttainerusself de
à C o n stan tin o p le II oo CONSTANTIN en G rèce Mihalaki Kurcibachal
oo C A R O LIN E n 1797 D éputé a Athènes aga de police de Bucarest
B A L$ , hatman
• f E e r lin . ΠΙ1879 1862*,linguiste, Consul de Russie a Belgrade
f.dejohann Georg von é c riv a in 1860-1863
GLASENAPP. g o u vern eu r de oo................. de f PAUL
Sibérie o rie n ta le FÊD O REN KO (d iv )
COUNDOURIOTI
______ i_________ Γ
i
N IC O L A S 1 MARGARITA t r M A R IE ' I M IC H E L .p n n ce T n 1856+1935
η 6.X II.1836, n.Odessa vers1823 n. ve rs 1842 Président de lo
H A N D JE R Y VLANGALI République Grecque
t Dresde 7ΧΠ.1900 + Beyrouth vers1850 coAMEDEE n .T iflis 15X11833
ch a m b e lla n â la aoOdessa (1843 ?) EDMOND BLANC 4-Manerbe (C a lva d o s)27 VII 1911
Cour de P ru s s e . M em bre CONSTANTIN s-p ré fe t de Fbn1 Ioo B e rlin . 24 X 1865. LOUISE CAROLINE
de la Diète Germ anique B A SIL! consul Levèque princesse SCHLESWIG-HOLSTEiN-
P résid ent de la région général de Russie -SONDEHBURG, +1866
L e ig n itz - S a x e ___________ en Palestine Uoo JESSIE.+-1913, f de SirW illiam RAMSAY
1 1
LYDIE (natetreconnue CHARLES
n ....... 1866+ ·.-1933
1
η 9 ΠΙ 1864 00 Londre 26X1 «99 LOUISE AMELIE
+ Buc 7.V.1943 f. du comte F ré d é ric Christian
° ° 1884 GEORGES- EMMANUEL FIU PESC O von NOÉR princede Schleswig Holstein
maréchal de la Cour de B u ccrrÇ ît
4 Bad-N auhe im 8 1X 1 9 0 2
1 C A R O L IN E 1
η. 6X.1900
oo 19 XI 1923 dr LOUIS LAUR
î = r r s . » a « * = . s ^ « χ ·;
M Ê ë Ê Ê B Ê M Ê i
le v o l u m e c o n s a c r é a u x fam illes p n n c ie r e s d E u r o p e p a r la c l a s -
siq u e série d es a r m o r ia u x d e S ie b m a c h e r .
K O M NINO ΚΟΜΝΗΝΟΣ
KEPHALA CHEFALA ΚΕΦΑΛΑΣ
(·) Le manage de Marie Lascaris avec le roi Bêla IV de Hongrie n'est qu’un
maillon de la chaîne d'alliances qui unit les familles impériales de Byzance aux
souverains magyars de la dynastie arpadicnnc. Nous donnons ci-après une filiation (*) Antoine-Lascaris. comte de Tende en 1419. oo Françoise de Bouliers; leur
très schématique de la descendance des deux fils du roi Gézà I de Hongrie et de son ils. Honoré-Lascaris, comte de Tende 1455. t 1474, oo Margherita del Carretto;
épouse Synadène. archontesse byzantine. Cette filiation ne retiendra que les noms eur fils, Jean-Antoine-Lascaris, comte de Tende et de Vintimille, oo Isabelle
ayant une relation avec le sujet de cet ouvrage. De nombreux mariages russes, alle l’Anglure ; leur fille Anne, comtesse de Tende, oo en secondes noces à René, comte
mands. tchèques, sont omis. Le fils aîné. Koloman, roi de Hongrie 1095-1114. ie Villars, fils légitimé de Philippe 11. duc de Savoie (1438-97) et de Bona de Roma-
°° : {) Buzilla. fille de Roger (d'Hautcville) roi de Sicile, et II) Euphémie, princesse «nano ; leur fille. Madeleine, t 1586. oo Anne, duc de Montmorency (1493-1567),
de Kiev, dont: Boric, panhypersébaste à Byzance, t 1155, oo Anne Dukas, dont ronnétable et maréchal de France; leur fille, Jeanne, oo Louis de La Trémoille. 4°
descendance à Byzance. Le deuxième fils, Almos. roi de Croatie 1089-1109, roi de srince de Talmond et 1" duc de Thouars. t 1577 ; leur fils. Claude duc de Thouars.
Hongrie 1102-1109. oo Predslava, princesse de Kiev, dont Bêla II, roi I 131-1 141. îé 1566, t 1604, oo 1588 Charlotte Brabantine comtesse de Nassau, fille de Cuil-
00 Hélène, fille de Stéphane Uros, tsar de Serbie, dont Gézà II. roi 1141-1161. aume I" comte de Nassau, prince d'Orange, t 1631 ; leur fille. Charlotte de La Tré-
°° Euphémie. princesse de Kiev, dont Bélà 111, roi 1173-1196, oo : |) Marie noille, t 1663. oo James Stanley. 7· comte de Derby, t 1651 ; leur fille, Amelie-
Lomnene; II) Agnes, fille de Renaud de Chàtiilon et de Constance, princesse îophie Stanley, oo John Murray. 2e comte et Ie' marquis de Atholl. t 1703; leur
d Antioche, et III) Marie, fille de Louis VII roi de France, dont (du 2* lit): a) Mar ils. John Murray, fut créé I" duc de Atholl; son troisième fils de son premier
guerite oo ; |) | | g 5 (sac || Ange, em pereur; 11) 1204 Boniface de Montferrat, nariage avec Catherine Douglas-Hamilton, des ducs de Hamilton. James, lui suc-
marquis de I hessalomque, et III) Nicolas de Saint-Omer, b) André II, roi de ■éda en 1724 comme 2e duc de A tholl; la ligne aînée des Stanley étant éteinte,
Hongrie 1205-1235. oo : |) Gertrude de Méran ; II) Yolande de Courtenay, fille de lames duc de Atholl réclama et obtint la baronie de Strange et la souveraineté de
ricrrc de Courtenay, empereur latin de Constantinople, et III) 1334 Béatrix d’Este. 'île de Man (cette dernière fut vendue à la couronne en 1765); n'ayant de son
dont Bêla IV. roi 1235-1270, oo Marie Lascaris. dont: Stéphane, roi 1270-1272. nariage avec Jeanne Frederick, des baronets Erederick, qu une seule tille sur\ivante,
Elisabeth fille de Kuthcn khan des ( îium.iiis. dont l.uh.l.i h >i ι ' i ' rharlotte baronne Strange, le duché échut en 1764 a John Murray fils aine de Geor-
Isabelle d'Anjou, princesse de Naples; Anne, » Andronic III Paléologue, -e, cinquième fils du I*’ duc de Atholl ; le 3e duc épousa la fille de son prédécesseur,
empereur; Marie, oo ( harles II d'Anjou, roi de Naples; Catherine, oo Stéphane eur fils. John, depuis 1774 4* duc. °o Jeanne Cathcart. des barons (depuis 1814
LTragutinc, roi de Serbie. :omtes) Cathcart, t 1830 ; leur fils Jean. 5* duc. étant célibataire, le duché échut en
l-a maison d'Anjou succéda aux Arpadiens, avant que la Couronne de Saint- 1846 à son neveu Georges, fils de son frère Jacques, oo Anne Drummond (des sei-
Eiicnne ne passe aux Jagcllons de Pologne, puis aux Habsbourg. meurs de Lennox).
306
Λ Mec *CJ a r d n e R . The Lascarids ofNicaca. L o n d re s 1912 (rcim pnm c Λ
t e r d a m 1964). f .. Λ _____.
. "*·
G u stav e StM LUM BIRCîfR. Le tombeau dune impératrice hy:anti
latence. en Espagne, P a r i s . 1 9 0 2 . 9à
Charles D i n i i . Conuance de Hohenstau/en. impératrice de Njl(... ,
« F i g u r e s b v / a n t m e s » . P a r i s 1 9 0 8 . p. 2 0 7 - 2 2 5 . * *
C onstantin M arinesco , Du nouveau sur Constance de Hohenstaut,
« B v / a n t i o n » 1 9 2 4 . p. 4 5 8 - 4 6 8 1,1
V. G juselev , Bulgarien und dus Kaiserretch von Nikaia « Jahrbuch
O s t c r r c i c h i s c h c n B y / a n t i n i s t i k » . 2 6 ( 1 9 7 7 ) . p. 1 4 3 - 1 5 4 . dci
la s c a ris de Catalogne :
Joaquin M iri i y S ans , La Princesa griega Lascaris. condesa de PalU
en Catalan va, « R e v u e H i s p a n i q u e » . 12 ( 1 9 0 3 ) ; i d e m . Très p n n f
du collège électoral du Pô, major général, conseiller d tiai griegas a la cortc de Jaune II de Aragon, i d . X V ( 1 9 0 6 ) . p. 668-719
i d e m . Nuevos documentas de las très princesas griegas. id. X I X ( | 90 r /
President de l’Académie Royale de 1urin. il avait épouse
Joséphine Caron, des marquis de Saint Thomas, dont il eut P '- ,9 ·
A n g elo M a sia
, „
d e R o s . La emperatrt: de Λ tcea Costanza. r las princesas
Lascara y I ataza. « B o l e t in d e l a R e a l A c a d e m i a d e B u e n o s L ctras d<«
UIle Adèle Coo Gustavo Benso, marquis de Cavour, frère B a rc elo n a », X X (1 9 4 7 ), p. 148 -1 6 9 .
aîné de Camillo Benso, comte de Cavour, le célébré hom
me d'État italien. , L ascaris de France :
Des renseignements inattendus sont donnes par les Mémoires De la C hesnave D esbois , Dictionnaire de la Noblesse. X I . P a r i s 1867
de Jacques de Lascaris, seigneur de Vintimille, qui, vers 1- 76, tai p. 5 3 8 - 6 1 1 .
L u d o v i c VA U ZE LLES, Discours de l'estoc et généalogie des comtes de hnn-
sait l'historique de sa maison. Les inexactitudes qu’il commet sur
les débuts de sa généalogie sont une preuve de plus sur la contu mille. Paléologue et Lascaris. « R e v u e d u L y o n n a i s » . X V (1873),
p. 2 6 0 - 4 3 4 . C o n t i e n t les Mémoires d e J a c q u e s d e L a s c a r i s .
sion créée par les siècles dans la mémoire des familles (il dit, par A. R everend , Armorial du Premier Empire. I I . r c e d . P a r i s 1 9 7 4 , p. 74
exemple, que les empereurs de Nicce étaient issus d une branche
des Vintimille établie en Orient). Plus intéressants sont les détails A l’époque trouble de la montée du péril turc dans les Bal
qu'il donne sur son père Alexandre, et sur les frères de celui-ci. kans les chroniques signalent l’existence d'un haut personnage
Ruinés au début du xvi* siècle par la guerre que se faisaient à Gê grec. Jean Calophéros, dit Lascaris en vertu, peut-être, d’une
nes les Adomo et les Fregoso. ils allèrent tous s établir à Rhodes
au service de l'Ordre de Saint Jean et de son Grand Maître, del parenté éloignée avec la dynastie de ce nom. (L'on sait que l'usage
Carretto, leur parent. Le Grand Maître maria Alexandre de Las byzantin en fait d'onomastique autorisait, du simple fait de l'al
caris à l'archontesse Sévastie. noble dame grecque originaire de liance matrimoniale, chacune des deux familles apparentées de
Constantinople, descendante (dit son fils Jacques) des Paléologue porter également le nom de l’autre). Très à l'aise tant dans les
et « veuve très riche d'un seigneur de ces pays-là » dont elle avait milieux de la noblesse catholique que dans la société grecque.
eu cinq enfants : deux fils, dont Jacques de Lascaris ne donne pas Jean Lascaris résidait surtout à Patres et s’était enrichi grâce au
le nom, et trois filles: Castrophilaca. Dianosodéna et Christodou- commerce. Très ambitieux, il fréquenta le pape, le doge de Gênes,
lina. La noble archontesse eut trois autres enfants de son deu et surtout le roi de Chypre Pierre 1. Il se montra fidèle partisan
xième époux: Marc. Jacques, et Perretine. En 1522. les Ottomans de l'Union des Églises et des projets de croisade, mais changea
s’emparaient de Rhodes, Alexandre de Lascaris tombait au com aussi d'allégeances politiques au gré de ses intérêts: citoyen
bat et le Grand Maître del Carretto, fuyant le Turc, emmenait, génois, puis citoyen vénitien, ensuite vassal tout théorique de
après de dures péripéties, les chevaliers survivants et leurs famil Jacques des Baux, empereur titulaire de Constantinople, qui lui
les dans l'île de Malte où l'Ordre de Saint Jean allait connaître concédait en 1382 le vain titre de comte de Céphalonie et de
une nouvelle phase de son histoire. L'archontesse Sévastie et les Zante, îles appartenant aux Tocco. En 1386 Jean L. tentait de
enfants Lascaris se trouvaient parmi ces réfugiés. « Voilà ce que faciliter l'installation en Morée du prétendant Amédée de Savoie,
c’est de la variété et insconstance de ce monde, et combien sont alors que cette principauté venait d'être vendue par Marie de
vaines les espérances de ceux qui s'y fient », nous assure Jacques Bretagne à l'Ordre Hospitalier des chevaliers de Saint Jean.
de Lascaris, dont la sœur Perretine épousait à Malte, le Amédée le récompensa au moyen de la confirmation du titre, tou
20 VI 1533, le noble Théodore, gentilhomme d'ancienne race de jours fictif, de comte de Céphalonie, et de la concession de quel
Rhodes. ques petites seigneuries en Méssénie, dont la ville de Port-Jonc, la
Jacques de Lascaris ne donne pas plus de détails sur la famil future Navarin.
le de sa mère grecque, et l'on est réduit aux conjectures sur l’iden Jean Lascaris Calophéros t en Chypre 1392, s'était marie
tité des nobles grecs venus à Rhodes après la chute de Byzance. trois fois: 1) Marie Cantacuzène, nièce de l'empereur, ce qui lui
Homme cultivé, il finit ses jours comme conseiller du Parlement valut d'être chassé de Constantinople, le mariage n'ayant pas
de Bourgogne, après avoir traduit en français « L'Histoire Grec rencontré l'agrément du souverain ; 2) Marie de Mi mars, noble
que» d'Hérodote, le « Prince» de Machiavel, les « Pandectes» de dame chypriote, veuve de Jean de Soissons et 111) Lucie, fille
Justinien et fait imprimer «La Cyropédie» de Xénophon Ses d'Erard 111 Le Noir, dit Mavros, seigneur de Saint Sauveur 1297,
manuscrits furent offerts par lui au roi Henri IL châtelain de Skorta et de Kalamata en Arcadie 1304-1309. dont
Dès le xv* siècle, les Lascaris, comtes de Vintimille et de du 3e lit, un fils Erard Lascaris, t jeune 1409, prétendant a une
Tende, portaient, outre ces deux titres qui étaient réels et effectifs, partie de l'Arcadie, seigneur de Sidérokastro, Bosselet et La P l a y e .
celui, de prétention, «d’empereur d’Orient». Cette prétention Les parentés contractées par Jean L. au travers de ses deux
apparaissait également dans leur blason: écartelé 1er et 3' d'or derniers mariages méritent un rappel : de son premier m a r i Jean
et de gueules, au chef d'or (armes Vintimille) 2eet de gueules à de Soissons, Marie de Mimars avait eu trois enfants: Jannot.
I aigle b yzan tin e couronnée, de sable (armes supposées des Lasca emmené en otage à Gênes avec d'autres nobles chypriotes en
ris de Constantinople). 1374 ; Alice, °o Baudouin de Nores, seigneur chypriote: M a r g u e
Le blason concédé par Napoléon en 1810 supprimait l’aigle rite, t en captivité au Caire. °o 1369 Léon de Lusignan, lutur roi
impériale byzantine, et laisait figurer, au /", les armoiries des d'Arménie.
comtes membres du Collège électoral de l'Empire · au 2* d'or à Lucie Mavros avait pour sœurs aînées : Catherine, fiancée
I 368, oo Andronic Assan Zaccaria, grand connétable de Moree.
*d or.
£ . au SZ r\S. 3coupe, Z a.éeSiddair C' de sahle: a" 3' <Λ ' u sautoirou
or.a comhk‘
dentelé Mde cantonné
1aric, oo Pedro de San Superan, capitaine de la Compagnie
a dextreet a senestrede trois f a s c eNavarraise,
s d e son vicaire en I383, nommé 1393 vicaire de la prin
nu d un écusson de pourpre à trois billetles d'argent à forte de cipauté d'Achaïe par le roi Ladislas de Naples.
Z Z lo i,e ds 7 u 7 Z n"
W
heV
C Bibliographie : I I I
La généalogie des Lascaris, empereurs de Nicée se t r o u v e D . J u o n y , Jean lascaris Calophéros. R I B 2 6 ( 1 9 6 8 ) . p . 1 8 4 - 2 2 8 : v
L s / i k . das abenteuerliche l.eben des Johannes Lascaris ( a l o p h o a s ,
A ngeCC VOlUmC Pa8C 208· au droil ^ de la d y n a V ie d e s 9 6 9 ; R. L o t NI RT/. Pour la biographie de Jean l ascaris Cahphen"
R E B . 2 8 ( 1 9 7 0 ), p. 1 2 9 - 1 4 3 . I
307
USFCOCHILO Λ Ε Υ Κ Ο Χ ΕΙΛΟΣ
LOGOTHETI ΛΟΓΟΘΕΤΗΣ
, . Lcfcochilo sont originaires de Modon, au Péloponnèse
! se réfugièrent à Céphalomc à la prise de cette ville par les Famille de stradiotes vénitiens de laquelle un certificat
J°u u* jsoi. Des fiefs leur furent concédés, par le provéditcur octroyé en 1703 par le doge Alvisc Moccnigo disait, entre autres:
Io n is e prés de Lixouri. ville où ils possédaient le patronage « La famille Logotheti, transplantée de Constantinople à Xante,
àf ,'Liisc de S an t'A n d rea. Inscrits au Livre dOr de Céphalonic <>
/ ,nj (.’i c. vcrlus aussi anciennes que nobles, fut agrégée au Conseil
dC is*93 et 1604, ils av aien t déjà la noblesse de Zantc. île dont
Noble de / île et se distingua par ses vertus anciennes et récentes.
cnlMfcochilo était l’ambassadeur à Venise en 1515. Ils figuraient De particulier mérite a été Nicolo Logolheli sopracomito de ga
un .u Livre d’Or de la noblesse de Corfou, où Tommasso- lère, puis commandant des galères de Céphalonie au cours de
w 'nio L sénateur et ambassadeur à Constantinople et à Saint plusieurs expéditions et notamment à la défense de Lépante
contre les Turcs (...), lorsque très courageusement il s’introduisit
ftiîlrsbourg. qui fut élevé au titre de comte, mourut en 1830 sans dans celte place bloquée par l’ennemi, à la tête de cent cinquante
téritc Ses biens et son nom furent transmis à ses neveux de la hommes. Son cousin Eustacchio, à la tête de vingt-cinq hommes
équipés à ses frais, passa le détroit de Corinthe, s'opposant avec
3 la branche de C ép h alo n ic. qui ne jo u a pas de rôle h isto riq u e force aux invasions barbaresques. Nous sommes satisfaits (...) de
• nortant et qui ne sem ble pas a v o ir eu de blason (sinon d’ar- donner à la famille Logotheti, en toute occasion publique, un fi
piuplcinX subsiste de nos jo u rs. dèle témoignage des services rendus par ses ancêtres ». Ces servi
Bibliographie ERR. ces avaient été récompensés par la concession d’un fief à Zante
* ' STEFANO
P r ê t r e r é f u t é a Z o n *e U 5 3 . LOGOTHETI
Pe^ot en f»ef 1473 Γ église de ta FtonoQhto
à X iro c œ tro I
Γ
1 Γ G E O R G IL L A Ο %
o
EUSTACCHIO STEFANO ' antonio' COSTANTINO
n * f s 1592 .2 6 V 1 T 663 n i v e rs 1601 •^ '’β •s P nvers 1570 nvers 1572 < S
ûdPrptopept dtZarW1638- co Logotheti de Z an te.
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'A N A ST A SIO COSTANTINO ' ZUANNE ANDREA ao
n i vers 1600
O n i ver$1598
Supérieur
o Stndaco
du Mon 09 de Zante O
LJ
< Scopo OO . . . .
1----A M T V
CESARE
(*) La famille Logotheti est l'une des rares familles figurant dans cet ouvrage à
avoir reçu des Habsbourg la qualité d'incolat de Bohême. Qu’était l'incolat de
Bohême ? Il était, pour la noblesse de Bohême, ce qu’était l’indigénat de Hongrie
pour la noblesse magyare : un ensemble de privilèges réservés aux seuls habitants
nobles (les « incola ») du royaume. Les étrangers, fussent-ils de la plus haute no
blesse, n y avaient pas droit, et c’était justement pour les tenir à l’écart que l’incolat
avait été institué au Moyen Age comme une sorte de barrière interdisant leur accès à
la propriété et aux charges du royaume. Il s’agissait là d’une réaction des États
nobles de Bohème contre les tendances d ’installation en Bohème des riches étrangers
ou des lonctionnaires allemands anoblis de fraîche date par les empereurs germa
niques.
Légiféré sous sa lorme finale, dans les dernières années du xvi· siècle, l’incolat
ue Bohcme n était accordé qu’après un examen rigoureux des preuves présentées par
le postulant, qui devait être né de parents nobles, en Bohème même, et posséder un
arbre généalogique sans tache. Une fois acquis, l’incolat donnait droit de siège aux
letes et permettait à son possesseur d’acquérir des terres nobles dans le royaume
Au cours de la guerre de Trente Ans, la haute noblesse de Bohème, défaite par
larm ee des Habsbourg à la bataille de la Montagne Blanche (1620) fut soumise
ensuite a de terribles représailles, assorties de condamnations à l’exil et de la confis
cation des terres au profit du souverain, le roi de Bohème, empereur du Saint-Em-
pire. Les Habsbourg installèrent, en Bohème une série de familles nouvelles à leur
evotion, auxquelles, en même temps que de très grands titres, elles donnèrent des
ornâmes S emparant du droit de concession de l’incolat, la Cour de Vienne en fit
une simple lormalité destinée à noyer l’ancienne noblesse tchèque autonomiste sous
“ " ' J ï ^ nouveaux,nobles (Colloredo-Mansfeld. Hoyos. Buquoy. Collalto. Trautt-
. ' S ° r 1 on8,nc italienne, flamande, allemande, espagnole, qui furent souche de
res gran s lignages. Les comtes Logotheti furent de tardifs bénéficiaires de l’incolat,
1 ,0?* ^Ue cette ancienne institution tchèque avait perdu le prestige qui avait jadis été
1
‘ gerolamo ANTONiO- EUSTACCHIO
né vers 1700 n vers 1702 4
o o ............ oo
________ ._____i_______________ ,
NICOLO GIACOMO '
nvers 1650
Sindaco deZante Prêtre
Soprocomito des galères Admmatrateur de i Eglise
de Céphalome 1687. de la Panaghia Scop-otisso
.' wvtlopèvi" * VOVOUNIS. vol. II. donne des articles très fournis sur les
membres * « d e lam' llc »“ ■ « sont distingués entre les deux gucrcs
ondules d a n s l e c o n o m i c e t I administration bancaire de la Grèce
lu n zi λο υν τζη ς
Famille attestée à Zantc en 1504, et inscrite au Livre dOr de
cette île en 1624 et 1755. Titre de comte concédé par décret du
doge de Venise (16 VI 1789). après que la famille eut fait don
d'un vignoble au patrimoine public. Le Sénat accueillit favorable
ment cette donation, l'érigea en fief noble, en investit les dona
teurs et v rattacha le titre comtal.
Le comte Nicolo Lunzi (1798-1885), régent de Zante de 1850
à 1852, consul du Danemark dans l'archipel ionien, reçut la
noblesse danoise par lettres patentes de Frédéric VI. roi du Dane
mark. des Vandales et des Goths (10 X 1818). U était le frère du
comte Ermanno Lunzi. l'auteur de VHistoire des Iles Ioniennes et
d'autres écrits, reflet de ses études aux universités de Pise et de
Berlin (*).
Coupé d’azur et d'argent à un trépied de gueules soutenant un FRANCESCO
encensoir d’argent, d’où sort une spirale de fumée et dont les
bords sont garnis de deux croissants d'argent. Couronne comtale. NICOLO MARCO '
Voir illustration page 77. n 12 XII 1702
Membre du Gd Conseil
n 22 « I 1712
♦ 31 I / 5 II 1797
de 7onte 1755 Membre du Gd Conseil Π 5 5
Bibliographie : ER R. Com«e vénitien 1769 Comte vénitien 1769
(*) L’épouse d'Ermanno L., Giovanna. était proche parente du poète Ugo Fos-
colo. Il est curieux de constater que la famille Lunzi n'ait pas signalé ce fait à Eugè ANASTASIO FRANCESCO
1
ne Rizo Rangabé. qui se trompe dans l'identification de cette épouse. La vraie filia n 22 Π 1764 n 19 VII 1766
tion est donnée dès 1886 dans l'ouvrage de C. A ntona-T raversi « De'naiali. delta t vers 1610 -► 10 VI 1794
famigha di ig o Foscolo. Milan 1886. p. 441 et suiv. Giovanna était la fille d'An Archéologue
oo v e m s e 1795 m a r i a
dréas Martinengo (nommé Martinengo-Gaeta-Volterra à la suite d'une adoption) et ♦ille du baron Wiihetm
de Mana. fille elle-même de ... Micalizzi. dit « il principe m oro» et de Giovanna MARTENS consul (λ»
Spathis. Giovanna Spathis. qui se remaria à un Someriti. était la tante maternelle Danemark
dUgo Foscolo.
1Γ ™ir
DIMITRIO ELENA CATERINA MARIA- MARIA NICOLAS- ANASTASIO ABIGAEL
n *652 n 1654 ANGELICA n 1636 I0ANNIS n 27.11641 ♦26 Vü 1927
n 7 II 1646
4- 1936 o Zante
* 1S 1 1915 ao Comte ♦ 20 II 1681 n 1637 ao η Ο X 1640 29 ΙΠ 1913
ao comte
:omte SALAMON- PA010 - ao OlONlSlO Comte 4 16 X II1691 M aire de
DONiSlO
CA M ilLO CARVELA M OCENIGO-SALE ooConst-pie Zante MERCATI
.ÜNZI
o M a rseille MERCATI ( de V e n i s e ) H II 1676 Députe
16 II 1672 MARIE n d Z ALEXANORINE aoKVRlACOULA
t Go l o t i · (Roum ) fille d'Antone BOSSO
oo
i
’ MANÔLAKI '
n vert 1655
Chef de la corporati on des fourreur* à Constantinople
Gd Logothète du Pa triarcat,fonde des écoles grecques;
Phanor Chio.Kastona.AnafolIkon,entre 1661-1691
odRO XANDRÂ . .
i_____________ _
MIHAIL
n vers 16954Phanar 1752
ooSMARAGDAlSTAVROPOLEOS ?î parante de Nicolas Mavrocordato
_____I______
MANUEL ZO E N ICO LAS SU LTA N E G EO R G ES 1
n Phonor1717-fid 1766 n Phanar1720 n.Phanar1723 n Phanar17?6+»d16IX 1777
Dren medecme dePodoue laoCONSTANTIN Dr.tn méd dePadou· Aga(Mold) 174.9
Gd posfelnicl736.Gd spàtar1739,Copukihoia1740 (Val) TZOUKI.Hetman Copukihaya lao DE HETRE Gd PosteInie (Val I
Gd Logothète du Patriarcat 174.1,1770 llooGREGOIRE oo EUPHROSINE BALASSAKI 1761,1767.1766,
Gdspatar1765-1766 (VaU GHICA GHICA Il oo JEAN coROXANE 50UTZ0
ooZAPHIRA CARADJA Voivodede Moldavie MAVROCORDATO
etdeValochie ) Voivode de Moldavie ( Z )
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'A LEX A N D R E' 'CONSTANTIN ROXANDRA MANUEL RALOU SMARAGDA GEORGES H E LE N E Z A P H IR A
n 1761
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-fCucoreni ) ooCONSTANTIN JACOB 4-Iasi 19XIM675 +lasi 1411657
oo 1000 domnitza oo 1607 «CONSTANTIN (Mold)27VII1840 CAMPINE AUJ oo 1001 oEgISt.SpiridonoMonGolia
ROXANE C A T H E R IN E DUDESCU Hetman (Mold) Il ooCONSTANTIN ALEXANDRE ANTOINE I oo101O BASILE oo JE AN
MAVROYENI CUZI Gd ban de oo domnitza STURDZA KRUPENSKI moi nos tous CONAKI ROSETTI
C ra io v a SUITANA III00 1614. trois au Mon.· oo 1017MICHEL
MAVROYENI SOLOMON Neamtz(Mold) MAVROYENI
COSTAKI* Negel III 0 0 1036GREGOIRE
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SMARANDA EMMANUEL MARIE CATHERINE EUPHROSINE SMARAGDA SA V EL 11 MARIE SMARANDA
n 1613 n 101S n 11 IV1017 n1SVIII1019 n 2? IX 1820 n?2VII102? n Botojoni (Mold) 24V1824
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II11900 Hetmon.Gd «1635 a>1636 oo1639 GEORGES VI11900 Général Cbns Ibrmée roum RADU
ooBuc 6 IMBU Logofhéte (Mold) CONSTANTIN DEMETRE CHRYSSIDIS 001839 1064 Mmist de b guerre'fcflb
CONSTANTIN «1643 HELENE KRUPENSKI SKORDYUIS Banquier à S PI RI DON Maire de Bucarest
RAST !,s#ntor LUCAldiv) Mogistrot à Athènes ANTONIADES I 001845 MARIE VÀRNAVdiv«S3
Athènes Ministre <J«* Hoolosi 21IV1860 EMILIA von
Grece en Russie CZIHAK-fW même pur
lllooVi*nno10Vlll 1870 MARIE GAMBA
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ASPASIE MANUEL AG LAE 'N ATH ALIE SULTANE MICHEL
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ZD n 1 6 6 5 ,lé g it im é e n 22 IV 1084
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Général roumain oo lasi 2 V.107O +!ο·ι% VI11922 fia». 711936 < Ui ^ c
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II ooBuc 9 V11668 MARIE (div 16Θ4) IW 7 2 - 1 9 0 7 )
SMARANDA COSTAFORU
CRETZEANJ •fMont» Corlo
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ΜΛΝΟ
M ANOS
A LEX A N D R E THEODOSE
n Phanar 1755*f id 1813 ,
Gd spâtarT778,l765-1766,1792(Val.)Gd bon de Craiova 1780 Orogman de la flotte ottomane
Gdcomis 1784,1785 (Vol )0d Logothète du Patriarcat 1781.1788-1813
v ____ 1___ e à |C ο n s ! a n t η o pi 1 ψ
GEORGES D EM ETRE SULTANE ,r DEMETRE GEORGES JEA N CONSTANTIN ZAPHIRA CATHERINE’
(IORDAKI) n Phanar 1795 n. 1797 n. 1788 η T792 n 1793
n Phanar 1793 -fen Mold 1866 -fia s) 24VIII187O -f 1815 -fNaples IV1868+’ 1869-f 1815 ♦Trieste 1630
4Ia>H9XI1836 Vornic oo JEAN dons l’incendie F\jbliciste,prof coJACQUES ooJACQUES
Spûtar.aga(Mold ) ooPROFIRA LAMBRINO de Thérapie àl'Athénéum de R IZO - NEGRI
od1819 ANASTASIA MICLESCU Spàtar Postelnic Roris consul de NEROULO
SERBAN (MOVILA) (ie04-Io»i 18S4) oo 1803 TARSIA Gric»à Napl*?
adoptée Jora OMon Golia PLAGINO oo1842 ANNE-
LOUISE cfOHIEP
de Grandpré
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I γτττ:— .. i
A.r- 1—
η 1 β ?3 n 1824 n 1Θ2Θ 1829 1832 n 1834 n 1838
L u x itz a B ô rc o n e s c u r o u m a in SOUTZO o r e c ia n u
V ic e c o n s u l d e G r è c e ( d iv )
à la s i 1848
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n 1 8 5 ? -f B u e 1 V I 1878
odIosi 4V1872
E M M A N U E L R A O U (d iv .)
Il co A g o N I C O L A S N E G R O P O N T E
313
314
ΜΑΝΟΣ
Μ ΑΝΟ , rhi>r.lieu traditionnel
Originaires de Kastoria, en aSf ( ' corc |es dem eures du
de l'industrie de la fourrure, ou cxk activité depuis le
patricial grec enrichi d a n s . ^ jc cetle famille, M anos, ou
xvii* siècle. Le premier ancetre cc , (680 le
M anolaki, s établit au Phanar après avoir obten m
monopole d u commerce des fo u rn ir» ^ r im .
portance des vêtements de fourrure dans es at nbuts d l onncu
des grands dignitaires ottomans, et les Pny'legeyaaachcs au
in non de ces vêtements. Fournisseurs du Sérail impérial ci u t »
S u b l i m e P o r t e , les M a n o c o m p t è r e n t p a r m i le s ^ o î ï ï è r c m L u n é
to u rs d u P a tr ia r c a t, et p a r v o ie d e c o n s é q u e n c e , P o n d ère
d e s p r i n c i p a l e s l i g n é e s , la p l u s i m p o r t a n t e p e u l - e t r e a v e c c e l l e d e s
C h r i s o s c o l é o . d e s h a u t s d i g n i t a i r e s d e la G r a n d e E g lis e . L in
o n c e e x e r c é e p a r c e l t e f a m i l l e fil b e a u c o u p p o u r p r o p a g e r le p r o
g r è s d e l ' h e l l é n i s m e . L a f o r t u n e d e G e o r g e M a n o l u t d o n n a le·
m o y e n s d e f o n d e r e n 1 6 6 2 l ' u n e des p r e m i è r e s e c o l e s g r e c q u e s
c e l l e d ' A r t a , e n E p i r e . Il a i d a e n s u i t e le m é t r o p o l i t e d A n d n n o p l c
à r é c u p é r e r les liv r e s d e p r i è r e , o r n e m e n t s r e l i g i e u x e t v a s e s s a c e r
d o t a u x m i s e n g a g e p o u r p a y e r l e s i m p ô t s e x i g e s p a r le rcsor
o t t o mn aa nn . E n 1 7 1 5 , la c o r p o r a t i o n d e s f o u r r e u r s r e ç u t p o u r n u s -
s i o n d u P a t r i a r c h e d e r é t r i b u e r les e n s e i g n a n t s d u n o u v e a u s é m i
n a i r e o r t h o d o x e d e K a s t o r i a , et d e f o n d e r , e n 1 7 2 0 , les p r e m i è r e s
é c o le s g re c q u e s d e P a le s tin e a in s i q u e c e lle d e I île d e P a t m o s . L e s
Deux des salons de la Maison Mano, à Bucarest.
a v a n c e s d e fo n d s faits à c e r ta in s p a c h a s l u r e n t c a u s e , e n 1 7 5 0 , d e A la v e i l l e d e la d e u x i è m e G u e r r e M o n d i a l e , Bucarest, ainsi
la r e s t i t u t i o n a u c u l t e o r t h o d o x e d e l ' a n c i e n n e é g l i s e b y z a n t i n e d e s l’a n c i e n n e c a p i t a l e d e la M o l d a v i e l a s s y , a b r i t a i e n t q u e l q u e s demeure j
b o y a r d s o u d e f a m i l l e s p h a n a r i o t e s d o n t l’i n t é r i e u r n ’a v a it presuu !
B l a c h e r n e s . A c e t t e d a t e , les M a n o é t a i e n t a u s s i , e n t a n t q u e
c h a n g é d e p u i s u n siècle.
g r a n d s l o g o t h è t e s d u P a t r i a r c a t , les a d m i n i s t r a t e u r s d e s e x a r c h a t s
L e s d e s t r u c t i o n s d e la g u e r r e , l’a v è n e m e n t d u r é g i m e communiste .,u
e c c l é s i a s t i q u e s d e V o l i s s o s , d e P y r g i o n d a n s l ’î l e d e C l i i o , d e I î l e
p l u s s i m p l e m e n t , les s p é c u l a t i o n s i m m o b i l i è r e s , f i r e n t t o u t disparaître h
d e P s a r a , d e la v i l l e d e K a v a r n a ( a u j o u r d ' h u i V a r n a e n B u l g a r i e ) , d e m e u r e b u c a r e s t o i s e o u s ' i n s t a l l a v e r s 1 8 6 0 le g é n é r a l George Manoéuiii
e t d ’I n é o n , q u i r e l e v a i e n t t o u s d e l e u r j u r i d i c t i o n . A u s s i , d u d é b u t o r n é e , c o m m e o n le v o i t , d e m e u b l e s N a p o l é o n III, de beaux tapi,
d u x v i i i c s i è c l e ' à la v e i l l e d e la r é v o l u t i o n g r e c q u e , la f a m i l l e d ’O r i e n t e t d ' u n e r i c h e e t i m p o r t a n t e g a l e r i e d e p o r t r a i t s de famille. Que
M a n o e x e r ç a u n e i n f l u e n c e p r é d o m i n a n t e s u r les a f f a ir e s d u q u e s - u n s d e ces ta b le a u x s u b s is te n t d a n s d es m u sé e s roum ains.
P a tria rc a t, a u q u e l elle d o n n a q u a t r e g é n é r a tio n s s u c c e s s iv e s d e L o i n d e la d a n g e r e u s e e t i m p r é v i s i b l e d o m i n a t i o n du sultan, ces
g r a n d s l o g o t h è t e s . E l l e a v a i t f a i t é d i f i e r à T h é r a p i a l ’u n e d e s d e m e u r e s d é g a g e a i e n t u n e i m p r e s s i o n d e c a l m e e t d ’o p u l e n c e , qui con
v a s t e s d e m e u r e s q u e l ' a r i s t o c r a t i e p h a n a r i o t e p o s s é d a i t s u r le B o s t r a s t e a v e c les m a i s o n s é l e v é e s , m ê m e a p r è s 1 8 5 0 , p a r les familles phuna-
p h o re. C ette d e m e u re b rû la en 1818 a v e c d ix -se p t d es m e m b r e s r i o t e s s u r les r i v e s d u B o s p h o r e . V o i r à c e p r o p o s la r e p r é s e n ta tio n de la
m aiso n M u su ru s, page 362.
d e c e t t e f a m i l l e , s u r t o u t d e s e n f a n t s , e t a v e c l e s a r c h i v e s q u ’e l l e
co n ten ait.
En 1 8 2 1 , e t a p r è s a v o i r p a y é e lle a u s s i le l o u r d t r i b u t d u s a n g
a u s e r v i c e d e la c a u s e n a t i o n a l e , la f a m i l l e se d i v i s a e n t r o i s b r a n
c h e s : la m o l d a v e , a u j o u r d ' h u i é t e i n t e , la v a l a q u e , e t la g r e c q u e . A
la b r a n c h e v a l a q u e , a l l i é e p a r les V a c a r e s c u , le s G h i c a e t le s C a n -
t a e u z è n e a u x p l u s g r a n d e s f a m i l l e s r o u m a i n e s , a p p a r t i e n t le g é n é
r a l G e o r g e s M a n o , m i n i s t r e d e la g u e r r e l o r s d u c o n f l i t r o u m a n o -
t u r c q u i a b o u t i t à l a p r o c l a m a t i o n d e l ’i n d é p e n d a n c e d e l a R o u
m a n i e ( 1 8 7 8 ) ; à la b r a n c h e d e G r è c e a p p a r t i e n t la p r i n c e s s e
A s p a s i e , s e u l m e m b r e d ’u n e f a m i l l e p h a n a r i o t e à s ’ê t r e a l l i é à u n e
t ê t e c o u r o n n é e , le r o i A l e x a n d r e I d e s H e l l è n e s .
L e g é n é r a l G e o r g e s M a n o s ’é t a b l i t v e r s 1 8 5 0 a v e c sa fa m ille
d a n s u n e m a i s o n d e « s t y l e b o y a r d » s i t u é e s u r la C a le a V icto riei
d e B u c a r e s t , m a i s o n q u e s o n fils l é g u a e n 1 9 4 5 à l ’É t a t R o u m a i n
a v e c t o u t e s l e s c o l l e c t i o n s q u ’e l l e c o n t e n a i t , e t qui furent peu
a p rè s d isp ersées p a r des m a in s in c o n n u e s.
L e s M a n o s o n t l ’u n e d e s r a r e s f a m i l l e s f i g u r a n t d a n s c e t
o u v r a g e q u i d i s p o s e n t d ’u n e m o n o g r a p h i e d i g n e d e c e n o m , g r o s
o u v r a g e o u f i g u r e n t n o t a m m e n t d e s p o r t r a i t s d o n t b e a u c o u p d ’o r i
g in au x o n t d isp a ru ces d e rn iè re s a n n é e s, et d es d o c u m e n ts d e
fam ille, c u rie u x s p e c im e n s d u sty le s o le n n e l et p o m p e u x qui
f l e u r i s s a i t d a n s l e s m i l i e u x d u P h a n a r il y a d e u x s i è c l e s
_ „ L™ b é ra W 'Q u e d e s M a n o , a p p o s é à p a r t i r d u d é b u t d u
XVIIIe s i e c l e s u r l e s d o c u m e n t s o f f i c i e l s d e l a c h a n c e l l e r i e p a t r i a r -
ca!e é ta it c o m p o s e d a r m e s p a rla n te s , c o r r e s p o n d a n t à u n e é ty m o -
ogie ita lie n n e et a u x i m a g in a i r e s o r ig in e s g é n o is e s d e c e tte f a m i l
l e : de gueules a une main ( « m a n o » ) d ’argent, la paum e chargée
I resq u e lainilinlc des fo n d a te u rs de l’église du dom aine de Bud·. 1
d un œil humain au naturel, entourée d u n e guirlande de roses du près- x■de ■B-'“ucarest,
'- « iM i, te
ic rre d uo iaie
iic u tale du ’A
a inna
iiiii uGnhica, épouse udei lanco Mano.
ica, épousé ........ 1
^ e m e L ecu posé sur la poitrine d u n e aigle à deux têtes de très
esque, d ern ier tém oignage des trad itio n s picturales byzantines au |1or
Sf ) t ’ betquee et languée de gueules, b l a s o n q u i , à p a r t i r d u d é b u t Daanube. re p ré se n te la n co M ano. hom m e d ’âge m ûr, au terme d’une p -
iieu se------
c a rriè re uu
-·-■'■· au oservice
w m v i udu jeuunnee Clîll
II je éta t IWUI1UIIII,
roum ain, wuiv»w.-
en to u ré --
de sa 111 ..J
i UJ , S ie ï e ’ ? t r o u .v a » " » ? » * d 'une lT g u irla n d e de les hom m es sont en frac ou en u n ifo rm e s m ilita ire s d ’inspiration I
roses, o té e d u c h a m p d e 1 écu é ta n t re p ré s e n té e çnne ία r x - /
sienne, les lem m es en crin o lin e. Par sa m ère, née Vacaresco. laneo ·
deux branches feuillées et fleuries de rosier entourant l'êctZstin était le cousin g erm ain d ’A le x a n d re Y psi la nt i el des princes de ·> 1
jc o rg e s B ib esco el B arb u S tirb ey . Son fils a în é, G eorges, en uni 1
ZTsd’o T ’COmeS dargm ,parfois d elève de I Ecole de G u e rre de B erlin, futur général, futur ministre
Bibliographie : g u eire en 1877-187X, allait p résid er aux côtés du roi Carol I de B‘ul" ‘
aux co m b ats c o n tre les T urcs à la su ite d esq u els la Roum anie a lia» U ’
c o n c e r n a n t la f e i û l l ? ’Ν ^ η ο Τ Β υ ω Γ ^ Γ ΐ 907^; E R R ™ ^ Mün° (D o cu m cn ls clam er son in d ép en d an ce. Voir le p o rtra it de lanco M a n o , jeune "
p. 451.
'SM À& AGDÀ------------ —
MANO O U MANU
n P h o n o r 4X11173· I Branche de V a la c h ie
n P h o n a r 1762 · B u aar·* t 1839
♦ Bue 33 VI ΙΒΟβ
G REG O IRE
1 « J f AH B A R C À N tS C U ?#pO%t#mic VTOIMota lOdorma^ T783 ùdclucor 17961Val K*d posUlmc 1600lMold \ n Phonar ?6 X 1767
C^j
G dvom
lc ^ oiet h1809,1912
n e JfA N X R E T 2 U L E S C U ld lv | ,181Q (V a l IC o ·m o c a m d · Volach»· 1805 Gd tréso rier 1810
·!· 1916 1821. -♦•d v»r%
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® Bue 26IU1796 SMARANDA VÂCARESCU H779-12 ! 1859I
C O fC T A N T ÎN CATHERINE A LEX A N D R E ________________L ^ ■
n&uc 24X11900 O Bue 3 ! * 0 ? JE A N G EO RG ES
nBuc 2X117» n B u e 24VI1803 G R E G O IR E AN A RO XAN E 1Γ
♦ kJ 26 V 1820 ♦ id 5 m i8 2 6 n 14 IV 1904 N ICO LAS ‘M ARIE
♦b * i o n ·) * 4 B u e 29 X 11974 n Bue 26 I 1906 n R u cU V IH 907 11910-19121
^oBut 25 IV10U 4 1946 ♦ 10X111929 n 19X1912
Odeo^ 1813
Od Ago d · Rue 1946 î®1927 ANA
Odormoj 1821 GEOPGESlWxtaM)
GEWGC SdonS ♦Cpl# 10/ 2? I 1999
C o m o tam p rin cier ooBuc 14 II 1932
HERESCU Gd vomie aoCpi· 1833
GdpotWnc.l'vi^ dt» ^A. AW( Sl ; d · Vtalachi· 1957-1958 THE000RE
Il ooELENA ® 19 » MARIE NICOLAS APISÎARC M|
fondai·^* TheoW œRud»%l«lîlfovl23J 1927 Grigoriovfch
atonal Roumain Vil LARA ORAOISTE ANU Gd logothrf· du
ANA AGHICA KOTCHOUBEY
colon·! russ# 1 Patriarcal
r H É L È N E ---------- GEORGES ALEXANDRE Ί
CONSTANTIN
n 1BJ3
n 1932 n 1937 E U P H R O S IN E G REG O IRE JE A N
♦Bue 31X1916 ♦Bue W ♦ B u e **!' 24VB19N. w n 1941
♦Bue 2111907 n 1943 n 1644
04n6ral.Mifiislf· d ·la cdMARIE f i l i ^anu ♦ 1913 + 1926
1® ALEXANDRE ®1865 CATHERINE ♦ Bue 5«1903 ♦ «90
FLORESCU Q u t r r # ·7 7 - 1 6 7 6 rtm V Io n n · 1979 ®1960 GEORGES ool96S ALEXIS
KRETZULESCU Dir#cUur d·*Monopoles œMARIE
; U® 1 9 6 3 CONSTANTIN M«nistr· 1906-190? Fram·Anton baron CRETZIANU CATARGI
d'Elat BÀSCOVEANU
CORNESCU ®BudPsM867 ALEXANDRIN*; HYE νοηΟΙυη·Κ 001871 SULTANE
ca n tacu zen e
A KRETZULESCU
SERBAN
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« 5 XI 1937 ingénieur
n 27 VIII 1922
* B^c « X 1962 Emma DONic
+ Ο η ·*1 »(Β α ο ά υ ) 23X111950
L IN C A
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Gdpostelnic 1793-1794,1799-1800(\fal.) RACOvrrzA spâtar
Gd poste!ne 1804 £o« mocom 1821 (Mol d.)
oodomnrtza MARIO ARA CARADJA
1THRASYBULE ^ P IER R E
n Athènes % VHI/B63+ Bucarest 9.X 1902 n A th è n es 7.IV.1871+en SutsseA IVT9I0
Officier dans l'arm ée grecque Colonel dans l'armée grecque
«A thènes 26X1I.W91 CATHERINE f.de Pierre l.ooAthènes 15.11895 MARIE ARGYROPOULO
CAMARA et de FbtymnieLahovory.(187O-Athénes10SOI ll.œ SOPHIE TOMBAZ)-MAVROCORDATO
MICHEL CONSTANTIN 1
n Phanar T785 η. 1790
<fStamboulT7.M1821 Ί«η Russiel850
décapité sur ordre du Sultan consul de Grèce b Odessa
Gd Drogman de la Flotte Ud E LIS E RIZO-NEROUtO
αοίβΐβ SHARAGO A SCANAVI Il aoPULCHERlE VARFOIOM ♦Kichinev 19 DC*6
r _________I 1 i
THRASYBULE NICOLAS «JACQUES JEAN
nPhanar 16 XI.1835 n 1821+1870 n 1828 n 1836
^-Athènes 1922 O fficier d an s l'a rm é e ^ 1891 ^ la si 3.111902
G énéral g re cq u e . ao. Magistrat
oo P a re 1868 ROXANE LooSAPH O D ES S ILA oo 1861 H ELEN E
MAVROMICHALIS ' (1832-1862) I VOINESCU
(10χΛβ4β-9Μ905) II. oo M AR î NA LO G O TH ETl
_ i_______ ___I___ 1 1
CONSTANTIN liGREGOIRE ALEXANDRE ^MICHEL "SAVEL
n Athènes 9. IX 18694ou combat 4 111.1913 n Athènes 27IILW51 «Athènes 1852 n Bue.CV1111907 n Ia s i 8 / M 6 3
Dr en droit .Député delà C anée. ^Vienne 9 .V lt»3 Officier dons Ή 2L V1907
co Athènes 1899 H EN RIETTE -ISABELLE Ministre de Grèce à Consul de Grèce l'armée Avocat
MERLIN (Tl X 1878-3 » M 9 * ) Vienne. roumaine colas. 20 V II19OO
oo ΑΝΕΤΑ CUJBÂ
-t-1904
1 Γ 1
1
A LEXA N D RE P E R IC L E S 1 N ICO LA S
n. La Canée 1.1.1903 0 2 7 I 1905 n 1875
t Athènes 25.XI. 1979 -I-Athènes 1979
» ASPASIE KAPITSINI coH ELEN E Officier g re c,
ZAVITSIANOS
n. 1907 n 1915 ao JEA N N E XANTHID!
+ Athènes 1994
\_________________
IS A B E LLE 1 'ROXANE ALEXANDRA 1
n 1941 n 1944
Ministre des
ao New York 1967 Assurances Sociales ao CONSTANTIN
MICHAEL PALME 0 de Californie (USA) PAPADIMITRIOU
ooJOHN CHRISTOPHER
1 G ILLESP IE
STEPH A N E
n Athènes 1975
317
rain fut de faire graver sur la tombe de son fils : « Prince Alexandre. A
régné à la place de son père 1917-1920».
M A R T IN E N G O ΜΑΡΤΙΝΕΓΚΟΙ
Bien que les traditions de famille des Martinengo de Zante
eussent prétendu à une filiation commune avec la grande famille
homonyme de Brescia, laquelle prétendait elle-même descendre
du lignage immémorial des Gisalberti, connu dès l’an 923, l’on ne
peut souscrire à cette thèse, d’autant plus que les armoiries des
deux familles étaient différentes.
Les Martinengo de Brescia, sur l’histoire desquels se sont
penchés de nombreux historiens, (dont Fé d’Ostiani qui n’a pu
mener à terme ses recherches) étaient à l’origine des administra
teurs de biens d’église. Pietro M. était vers 1350 procureur géné
ral, vicaire et syndic de l’évêque de Brescia. Son fils Provosto
acheta en 1380 la seigneurie d’Urago d’Oglio, assortie de droits de
pêche, à Regina délia Scala, épouse de Barnabo Visconti, seigneur
de Milan.
Passant habilement de l’obédience milanaise à la sujétion
vénitienne, les fils de Provosto achetèrent d’autres seigneuries, les
érigèrent en fidéicommis, lesquels en 1427 leur furent confirmés
par le doge de Venise auquel ils avaient fourni de nombreux sol
dats. En 1441 les Martinengo recevaient de Francesco Sforza, duc
de Milan, les domaines d’un noble rebelle, et, six ans plus tard,
entraient au Grand Conseil de Venise.
Le nom de cette famille est également lié aux possessions
vénitiennes du Levant, et plus particulièrement aux derniers jours
du royaume de Chypre. En 1571, après le siège de la citadelle de
amagouste par la flotte ottomane, la garnison vénitienne se vit
promettre, en échange de la capitulation, la paix des braves: les
survivants étaient libres de se rembarquer, la vie sauve, avec leurs
aimes. Or, à peine furent-ils en face de leurs vainqueurs, que les
Vénitiens lurent faits prisonniers et tués dans d’atroces supplices.
Smaranda Mano née Vacarcvçu. tante maternelle d'Alexandre Le piovéditeur Marcantonio Bragadin fut écorché vif et Luig>
,Rli„ etdeDcmetre Ypsilanti Martinengo, l’un des capitaines de Famagouste, fut écartelé. La
ucarest, Musee. Ancienne collection Mano). peau du premier, la tête du second, furent empaillées et envoyées
comme trophées au sultan.
319
MAVROCORDATO ΜΛΥΡΟΚΟΡΔΛΤΟΙ
aères du"phana? à^faU^nhi^’ J? P'US !lluslrc d.cs maisons Prin*
I aristocratie ZTaSi h A £ra"?c' f4ommc tant de familles de
commerciale 8cn l'csnA Îrric.rc dcs Mavrocordato eut une assise
a Constantinople P C nCgOCC dc ,a soic cntrc Chio· Venise
Philip Aracrni lcs Giustinianb indiquée par
référence fut indim ■°Π 'uirc d Gr sans 9UC malheureusement la
cordato » nu A.r^ fCC'r Cmb Cprouvcr due l'ascension des Mavro-
cette
cette dvn ioip gcnoise
dynastie C ^aci sur
,tcc.lepar unc Parenté avec ce qui restait dc
déclin.
Roxanî* ^ ^ Pha"ar vcrs Nicolas Mavrocordato y épousa
Scarhte l<> h™r» κ·υΠ g[,and savo‘r: fille d'un grand marchand,
des n irrni R ct, d une Garadja. Elle lui apporta une dot et
ΙΤηΓ,π, n ° nS,dcrables’ pu‘sciu’cllc était la veuve d’Alexandre
Bassarab C ** mCm JCUnC dU voïvodc de Valachie Radu Mihnea
Lc,ur *ds Alexandre, « fondateur de la dynastie la plus puis-
sa 0 ans. *c monde particulier du Phanar», occupa successive-
men plusieurs des hautes dignités du Patriarcat, puis succéda à
La famille Martincngo de Zantc parait dans cette île comme c m y°lCn COUsios dans ,a charBe de Grand Drogman de la
sublime Porte qu'il occupa jusqu a sa mort en 1709, non sans
tuciêe de Chypre où elle avait abandonne ses fiefs au conqué a\oir connu défaveurs et persécutions sporadiques de la part du
rant ottoman. Alexandre M.. «noble comte» par diplôme du sultan. Son épouse. Sultane Chrisoscoléos, petite-fille, par sa mère
Sénat de Venise confirmé par l’évêque de Brcssanonc (Brixen) qui Cassandre, d Alexandre Ilias, voïvodc de Moldavie, apportait le
u\ait dans la première moitié du XVf siècle, fut peut-être le père sang de I antique dynastie roumaine des Musat. De ce fait, les
Je Mareo M.. notaire à Zante en 1579, l'ancêtre attesté de cette Max rocordato cherchèrent à légitimer par hérédité leur règne sur
famille hellénisée qui au xvm· siècle portait le titre de comte. les Principautés Roumaines, et c'est pourquoi l’un d’entre eux
La littérature zantiote cite le nom d'Elisabetta M., née s adressa hautement à un ambassadeur autrichien qui avait cru
Muzzan, auteur de poésies romantiques. Georgio M., un parent, pouvoir le contredire : « Dites à votre maître, le prince de
légua sa fortune à ses trois fils bâtards Antonio. Giovanni et Dio- kaunitz, que s'il est prince du Saint Empire romain, je le suis du
mssos. en déshéritant autant que les fidéicommis antérieurs le lui Très Sacré Empire Ottoman. Je suis le maître, je suis un prince
permettaient, son fils légitime Dyonissos (1761-1857). Ce dernier d'une famille qui règne depuis trois cents ans, un souverain
cependant mourut fort riche en léguant son palais de la Plateia régnant. Je veux dire ce qu'il me plaît, je ne crains ni l'empereur.
Rouga à Pauvre d'assistance des vieux nobles dans le besoin. ni le prince de Kaunitz ».
\ntomo M„ l'un des bâtards, se signala par une existence tour C'est à ce propos qu'il convient d'examiner la question du
mentée tendue vers la destruction des institutions nobiliaires où. titre de prince du Saint Empire, qu'un historien de l'envergure du
en temps normal, sa naissance illégitime l'aurait empêché de baron von Hammer-Purgstall, (dans son « Histoire de l'Empire
siéger. Ottoman ») affirme avoir été concédé au Grand Drogman Nicolas
A la nouvelle de l'occupation de Venise par les troupes révo M. lors de la conclusion de la paix de Carlovitz (1699) entre l'Au
lutionnaires françaises. Antonio M. ourdit un complot visant à triche et la Turquie. Bien que dénuée de référence documentaire,
faire massacrer les membres du Conseil des Nobles de Zante. cette affirmation fit longtemps autorité et semblait d'autant plus
L'exécution du projet n'eut pas lieu du fait de l'occupation de plausible que certains des proches parents du Grand Drogman
Zante par les Français, de la destruction du Libro d'Oro et de la avaient effectivement reçu des titres du Saint-Empire (celui de
suppression du Conseil et de la noblesse. L’activité « révolution comte à certains des Cantacuzène, des Rosetti, des Vlastô, celui
naire» du bâtard reprit lorsque le protectorat russo-turc sur les de prince aux Brancovan). En fait, le Grand Drogman parut à
îles ioniennes rétablit le Conseil de la Noblesse. Antonio M. n'eut l'ouverture des négociations de paix pourvu du rang d'Altesse
Sérénissime, rang qui lui avait été donné par le sultan après
de cesse jusqu'à ce qu’il fut imposé comme Président de rassem accord de l'empereur (*).
blée nobiliaire et réhabilité par celle-ci de la forfaiture de bâtar Or. parce que dans l'empire germanique seuls les princes
dise. Proclamant alors la sécession de Zante, sur laquelle il fit avaient droit au traitement d'Altesse Sérénissime, et aussi, peut-
flotter le drapeau anglais, il domina Pile en tyran jusqu'à ce être, parce que l’empereur chercha bien à gagner le Grand Drog
Qu une flotte anglaise, un an plus tard, eut fait descendre le pavil man à sa cause en lui proposant le titre princier, Hammer-
lon bntannique et l'obligea à quitter le pouvoir. Enrichi grâce à Purgstall en conclut que l'ancêtre des Mavrocordato avait été créé
toute sorte de procédés discutables, dont le prêt à usure. Antonio prince par Léopold I.
^ * montra d’une générosité illimitée lorsqu'il lut question de Après le Congrès de Carlovitz, 1ascension des Mavrocordato
financer 1Hétairie qui préparait l'insurrection contre les Turcs, vers les honneurs suprêmes se confond avec les développements
our le neutraliser, le Gouverneur des lies Ioniennes, Sir I bornas historiques de la Question d'Orient. Grands Drogmans à Constan
^ aitland, lui proposa la Présidence du Sénat et le titre d Altesse. tinople voix odes régnants à Bucarest et à lassy, ils laissèrent le
artinengo refusa l'une et l’autre, et, malgré la neutralité procla- souvenir de législateurs éminents et de princes de l'epoque des
me« par les Anglais, continua à subventionner les insurgés grecs. Lumières. Leurs sépultures furent le reflet de leur destinee. Les
• | 8ouvemement britannique le fit alors emprisonner dans la nremières tombes se trouvaient dans la modeste eglise de Saint
, ,Hc de Santa Maura. puis l'exila à Venise où il mourut Cvriaque à Chio; ensuite, la famille éleva des monuments plus
°ublic en 1836. importants, dans l'église de Sainte-Paraskevie. a Hasskeuy, sur le
Alors que les Martinengo de Brescia et de Venise portaient Bosphore église qu'elle refit à ses frais, et ou 1on voyait encore,
/· r,a ' de ffueules. ceux de Zante portaient de gueules u u début de notre siècle, la dalle funéraire d'Alexandre Mavrocor-
ai*le au naturel
bibho&Qphte époque, les chancelleries européennes éiaient fort préoccupées par la
ΗοίΓΐ|,1α 5 * ΛΛΚ,ΐΛ* V r‘Vn <i M c m m u m ntis \ h n i m c n a l n n ' . l\td o u e 1^71 α « n î de « Sérénissime » : la République de Genes s efforçait sans
o În b îe m r Pour scs représentants diplomatiques, ahn de les mettre sur le
, Τ ? * 0' Dr· H · von Soit i u RN, N o i i z e n liber e i m n e G c ^ 7ι/«·«hic ‘S d> nuiTes ambassadeurs de Venise, laquelle avait dro.t a ce rang, alors que
47l-47{| ^ *°n Üre%cta. Monaltblatt Adler. Vienne, August «na*duc de Toscane n’arrivait pas à l'acquérir à cause de l'opposition de I cm-
‘r Asi pourquoi le sultan pensa que son représentant plénipotentiaire auprès
L ir. C est pc urq accueilli s’il était pounu d un rang éminent, respecte des
célébré
Do· 0%*** WÜogiche. B re s c ia 1 9 3 0 . , . lt)7 6 .
A liè n e européennes plutôt que du traditionnel étendard ottoman orne de tro.s
fRR ' •"v*ox. ‘Ο Μαρτινέγγος (Vie d’Antomo M.), Athènes es de cheval. C’était un rang de prince.
320
N I C O L A S M AV ROC O R D A TΟ
habitant de l*fle deChto 1570
' Tâurent
n ChiO vers 15*7
coHELENE Mlf(fEmmanufl ΜΑΧΙΜΟ
p \ d* Giacobbma Giustmiani
Γ
ROXANDRE SCARLAT NICO LAS JEAN HELENE
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n Phanar 11VII11673 n Phanar 2 II11678 n Phanar 3 V1680 n Phanar 23 VI11684 n. 2S II 1682
+Tàrgovi*!eiVol I18VII1699 + Bue 31X1730 «fBuc 23 X11719 + id 6 III 1722
od 1693 MATHIEU ooBucarest 1698 dommtza 0 Mon deVàcàre^ti Gd Logothete du Patriarcat oo JEA N ROSETTI
GHICA ILINCA f de Constantin Gd Drogmon de ta Sublime Porte1696. Voivode deVolachie T716-T719 beyzadé
BRÀNCOVEANU prince de Voivode de Moldavie 1709-1710,1711-1715 œPhanar 9 I 1709 ZAPHIRA GULIANO
\olachie et de Vaiachie 171S-1716 .
1 oo 17/29 V1706 PULCHERIE T70UKI
Il oo Phanar 5 111716 SMARAGDA
Γ
ALEXANDRE
Ί
n Phanar 1710
f l a s i 8 X 1738
œHELENE CHRISOSCOLEO
s P
est digne de la reconnaissance de la Nation » (**). Lord Byron, qui Dès sa première jeunesse, Alexandre Mavrocordato avait fait l'appren
aimait le décorum, lui donnait de l’Altesse, et la presse étrangère tissage des tâches administratives à la cour de son oncle, le prince de
suivit le mouvement. Enfin, en 1839, le grand homme fit savoir Valachie Jean Caradja. Il se rendit en Grèce aux premières nouvelles de
l’insurrection, et s’efforça de rapprocher les différents chefs de clans. Par
publiquement qu'il répudiait le titre princier comme étant incom son esprit de conciliation et d'entente il rendit les plus grands services a la
patible avec le développement de sa nation, et mit fin du même cause de la Grèce. Ce fut lui qui réussit à faire voter la première Constitu
coup aux espérances de ceux de ses partisans qui songeaient à lui tion, à l'Assemblée d'Épidaure, et à donner un caractère organisé à la lutte
pour remplacer le roi Othon sur le trône de Grèce. de libération. Nommé Chef de l'Exécutif, il s'avéra, malgré son courage
Son fils Georges (1839-1902) a financé la publication des sur le champ de bataille, et malgré la célébrité acquise lors de sa conduite
nombreux ouvrages de l’helléniste Emile Legrand. au siège de Missolonghi. un commandant militaire dont les capacités
Les Mavrocordato de Grèce sont éteints, mais le nom est tou ne pouvaient se comparer avec celles qui étaient les siennes comme
jours porté par M. Nicolas Baltazzi Mavrocordato, leur descen homme d’État.
Il dirigea la diplomatie grecque pendant près de trois décennies.
dant par les femmes. La branche roumaine est représentée de nos « Malgré les dissidences, les jalousies, il sut mettre l'intérêt national
jours en Allemagne Fédérale par la princesse Pierre Wittgenstein, au-dessus des partis et entretenir la confiance avec les personnalités euro
née Mavrocordato, et, en France, par le prince Alexandre Mavro péennes s’intéressant à la Grèce... C'est grâce à lui. et malgré les attaques
cordato. dont il fut constamment l'objet de la part de militaires ambitieux qui
Blasons : au xvm* siècle, les princes régnants de cette famille n’avaient aucune idée de l’étranger et des appuis indispensables dont la
comme la plupart des princes phanariotes, portaient les même Grèce avait besoin à l’étranger pour atteindre son indépendance, que
armes que celles des Principautés Roumaines. D’autres variante l’insurrection héllénique put réussir »(*)-
parurent par la suite, comme par exemple le blason publié pa Ce fut encore grâce à lui qu'en 1854 la Grèce put sortir de l’isolcmen.
l’armorial de Siebmacher dans sa série consacrée aux famille périlleux dans lequel l'avaient placée les sympathies philorusses de la na
princières et ducales étrangères (non-allemandes). Cependant, c’es tion, au moment de la guerre de Crimée. Mais à la fin de sa vie. et u
longue existence marquée par l'abnégation, ni le roi. ni ses cornpatnet o
le phénix, déjà adopté comme emblème personnel au xvn* siècl n’éprouvèrent de la reconnaissance pour les efforts qu’il avait accomp »■
par Nicolas M., qui devint le symbole de ce lignage au cours di Se sentant isolé, il se retira dans la vie privée.
siècle dernier. D’or, au phénix au naturel, sur son immortalité d
gueules, fixant un soleil d’or au canton dextre chargé d’azw
Dans une version légèrement différente, ce blason fut confirm
par les tsars Nicolas I et Nicolas II. On le trouve décrit par V.V
von Rummel, La noblesse titrée de l’empire de Russie, p. 9
col.^ 183-184, avec les précisions suivantes : « Par avis du Consei
de 1Empire, du 20 mai 1851, confirmé par l’empereur, le colone
Charles Mavrocordato a été autorisé à se nommer en Russie prin
ce de Moldavie. Armes: d’or, à un phoenix de sable sur so
immortalité de gueules, en chef d’azur à un soleil mouvant d
cote senestre du champ. L écu entouré du manteau princier sur
monte de la couronne princière ».
Toutefois, ce n’était pas le phénix qui meublait l’ancien bla
son des Mavrocordato, mais l’aigle byzantine. En efTet, l’armoria
de 1université de Padoue donne le blason suivant : parti · au 1
de gueules a une aigle contournée et éployée de sable. couronné
a I antique d argent ; au 2' d’argent, à la demi-aigle à deux
de sable, mouvant de la ligne du parti, couronnée du même
(*·) Jean D r a g o u m is . Souvenirs Historiques, Paris 1892, p. 203-205.
(*) A. F r a n g o u l is , « Dictionnaire Diplomatique », 5. p 67(>.
323
Georges Mavrocordato
(1802-1858), revenu de
ses éludes en Allemagne,
pose devant Nauplie. ca
pitale du nouvel état
grec. Juriste, professeur
à l'université d'Athènes,
il dut subir l'effet du
décret frappant en 1843
les « hétérochtones ».
c'est-à-dire principale
ment les Phanariotes. et.
dégoûté, conseilla à ses
enfants de ne pas vivre
en Grèce. Son fils aîné
alla s'établir en Rouma
nie. son fils cadet en
Russie, sa fille épousa
un Allemand. On les
voit réunis, avec leur
mère, sur la photogra
phie ci-dessous.
La famille de Georges
Mavrocordato réunie à
Bonn vers 1875.
A gauche, son fils
aîné. Alexandre (1844-
1 9 0 7). établi en Molda
vie. du fait de son ma
riage a\ec une Canta-
cuzène. L'autre joueur
d'échecs est son beau-
frère. le comte Hannibal
Dohna. officier prussien,
l'époux d'Hélène Ma
vrocordato que l'on voit
assise au centre, encein
te. les genoux couverts
par la « Neue Preussi-
sche Zeitung ». Debout,
le fils cadet. Demètre. en
uniforme des cadets de
la marine impériale rus
se. A gauche, tenant
dans ses bras sa petite-
fille Dohna. Helène Ma
vrocordato, nee Schinà.
veuve de Georges.
CONSTANTIN Jl
TARSIE SC A RLA TE RÔXÂNDRÊ MART
n Bue 27.ll 1711
n 12 V.1702 n 2 1X1706 nPhanar 12 1111712
n 16 IV1701 + Icsi 21 XI/4X II 1769
00 JEAN ALEVRÀ +Buc 1725 + id 29 VI11747
00 ALEXANDRE
clucer 0 0 JEAN Voivode deMOIdavie Voivode de Moldavie
SOUTZO 1733,1741 -1743.
sp SCARLATOS 1743-1747
41759pendu par
Trésoner du Voivode deValachie Iœ M ARIE GULIANO
ordre du Sultan 1730 1733.1735-1740.1744-1747,
Patriarcat Il aoSULTANE MANQ
1756-1757,1761-1762.
I 0 0 SMARANDA CANTACUZENE
Il 00 Bue .143(1.1732
CATHERINE ROSETTI
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1 ’ MARIE 'CATHERIN E ' 'ANNE 'A L E X A N D R E HELENE
n. 29X1782 nPhanar 3.11.1791
-fAthènes 29.1111860 4Pétrograd 4Égine 6VIII1865
ooPhanar 9.11.1802 a o ........... Demoiselle d'honneur coGREGOIRE Prés de la 1re Assemblée grecque, aoOONSTANT'·,
CONSTANTIN KOTKOS de l'Im pératrice de BALS Prés, de la Chambre des députés 1823, baron 3ELU0
MOUROUSI spatar en Russie- spatar(MoldJ Prés.du Conseil 1833,1841,1844,1854.
beyzadé Moldavie Ministre de Grèce à Rans 1850-·β54.
co 2011830 CHARICLÉE
ARGYROPOULO (1808-1884)
r NICOLAS T
GEORGES JE A N SC A RLA TE D EM ETRE CATHERINE
nTrieste f>X\ 1837 n 23. IV1839 n Bessarabie 8.X1821
^Athènes 31X11.1902 4Fbns 8 J 1902 4 Athènes 24.VIII1873
Min.des Cultes et de l'Instruction Min de Grèce à coAGLAE Prince russe 1852 Min des Aff.Etr deGrèce ao
Publique.Min.de Grèce à Paris Rome 1876-1880 COUMBARI coAGLAE CATACAZI 1862Win des Cultes, PRETCHEVSTASK
1062-1885^ Pétérsbourg18Q6-1869 aoParis 19V1864
Prof universitaire. colonel russe
àCple.1869-1895à Londres 1Θ95- IREN E!du baron co1853 SOPHIE BALS
1902j3ouverneur deCrète. Simon SINA et +-1859
ao HELENE BALS-fAthènes1917 d'Iphigénie Ghica.
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NICOLAS 1 r
rv 1891 STEPHANE IPHIGENIE CATHERINE
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n Bue 17.XI11721
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MmdeGrèce à Londres REINBCK 8.V1805 beyzadé ao domnitza Aga (Val.) 1856(Mold) O
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i86làFbns*49-*50. SKINA MOUROUSl ROSETTI (1793-1877)
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JEAN LAHOVARY la Haye1905-1911, ( remJean Bonnardel ooComânestilBacâu) d'Ariane Rodocanachi
Mmstre des Aff Etr. Vienne19Π-1916, industriel français.) 16.IV.1880 MARIEf.deDim n.Odessa 23 IX1868
Tok 1921-1924
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VLADIMIR GEORGES MARGUERITE CONSTANTIN A L E X IS " E L IS E GEORGES
n. 1889 η ...XI11893 n. 1887 1888-1892 nVienne 19X111890 nIasi 3.IV.1894 nVaslui (Mold.) n Paris 1897
+Buc. 1945 -fBuc 2511976 -fFtris XI1961 4M adrid 30II11973 f 1917 1894 |Vaslui 111963
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CLAIREfd’Albert MARIEf du HENRI GHICA MICHELRodu viques. GCTbri«I 0 0 dudocteur
marquisde laRDREST génération STURDZA de MONTGOMERY WilhelmSZEKEtY
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ΕΝΔΟΝ ΝΙΚΟΛΑΟΝ ΗΤΕΤΗΝ I >·Ρ' τογ ΤΡΙΣΗΛΙΟΥ ΛΓΕ. ΤΕΩ ΚΡΥΠΤΕΙΣ ΟΣΤΕΑ. ΤΙΣ Δ’ Ο N tKYl * ΐ,ΓΛΗ »j„
ΟΥΓΓΡΟΒΛΑΧΙΗΣ I ΙΟ Ν 1 0 Ν Δ * ! . - λ ΥΤΟΝ ΒΑΘΡΩΝ - λ ΝΛΡΟΣ ΒΥΖΑΝΤΙΟΣ. ΕΚ ΓΟΝΟΣ ΕΣΘΛΟΣ MAYp/.v ^ S
Φ Α Ο Υ Ϊ I ΘΕΙΟΣ ΚΛΘΙΔΡ\ΣΑΝΤΑ - ^ Θ ΡΟ Ν θΝ I ΤΟ ΗΓ I ΜΟΝΩΝ ΓΕΝΙ ΗΣ. ΗΝ III PI ΜΙ Ν | θ ΥΜω,| π >, ^ T bC
ΤΟΝ ΠΑΝΣΟΦΟΝ ΤΕ ΚΑΙ “ ν ΛΟΓ0Υ Σ I ΟΥΠΕΡ S.IS, ΗΝ ΙΠ Η ΒΟΥΛΗ, ΠΑΝΤΟΙΩΝ ΑΡΕΤΩΝ λ Λ . V f !
ΤΩΝ ΣΟΦΟΝ ΕΣΟΠΤΡΟΝ ΑΜ·< ™ ^ ( ΤΟΚΕΥΣ ΛΕ Δ ΡΕΠ ΩΝ . *0 ρι,Μ|α
ΤΟ ΦΥΛΟΝ ΕΥΚΛΕΩΝ ΕΚ -Μ ,Ρ . μ Λν [ ,\ | ΙΛΣ ΕΞ t ΙΚ I Ω ' I ΝΝΙ Λ \ ΑΣ ΚΛΕΙΝΩΝ ETI ΩΝ ΤΟΛΥΠι Visai
ΑΛΕΞΑΝΔΡΟΣ ΟΣ TON Ο Ι ^ Λ^ . ' j Ε ϊΤ ΕΦΟΝ ΣΤΕΦΙ I ΠΟΛΙΩ, ΓΗΡΑ I ΝΙΦΟΜΕΝΟΣ. ΤΟΝΔ I ΑΛΑΣ
ΑΠΟΡΡΗΤΟΝ ΕΗΝ I ΛΛΛ ^ ΤΟΥΤΟΝ ΛΙΘΟΣ I ΤΡΑ 1ΤΕΝΕΓ ΛΙΑ ΔΕ ΔΑΚΩΝ ΝΕΚΡΟΝ I χι t 2ον rV?flE|· tU
ΚΛΕΟΥΣ | Ο ΜΑΡΓΑΡΕΙΟΣ ΝΥΝ ΣΤΕΦΕΙ ΙΟ ^ .\ΛΓΟΣ
ΕΠΑΥΡΟΜΕΝΗ ΜΝΗΜΑ ΔΕ ΟΙ ΦΙΛΑ ΤΕΚΝΑ i r i v J 10^
ΒΟΜΒΟΝΟΣ ΕΚΘΑΝΟΝΤΑ 11 \ ΝΔ ]Η( v VNEΥΝΟι ΣΥΓ- ΡΝΘ Ο ΓΕΡΛ ΙΟ Σ
ΛΙΠΟΝΤΑ ΟΥ ΦΟΡΗΤΟΝ Y IF - ' I “ Λ=ΙΟΧΡΕΩΣ I Κ()ΙΜ \ί ί ΥΝ ΛΟί
ΓΕΝΩΝ ΤΕ ΠΛΗΘΥ I I ΩΝ ° v ΠΟΤΗ Ν~ ΤΟ ΠΝΕΥΜΑ νιΐΝΟΝ \ r ι-: pli won
ΤΟΝ ΠΑΝΤΕΠΟΠΤΗΝ A slO > Ν Τ Ε Ι ΔΕΣ ΛΚΤΗΡΙΩΝΟΣ [ ΚΟΙΜΗΟΜ ί Ν KYPIlit ΕΤΕΙ
ΑΥΤΟΥ ΕΝ ΧΛΟΗΣ ΤΑΞΑΙ ΤΟΠΟ. I ΑΨΛ ΜΕΜΑΚ
ΤΡΙΤΗι ΙΣΤΑΜΕΝΟΥ. ((J rtI„uvrrl
-En le contempla,»,. lombeau. je mep.'u» amc .1 u’" 'u jmnemenl Tombeau, toi que jalouse la gloire du to ta l lèvent au detim d(
Nicolas, prince d'abord de la Moldavie, puis ^ , 1 , . 1 . e moon de.......... .. caches les ossements qui est ce m orT C c s l Alexandre BYzjnt, , j·,,, t '
eleve celle éghve des ,n m soleils, le u é , sa ,e le .res an J e fc ^
rciLC des princes Mavrocordato qui firent preuve d ’intelligence dans
par ses éludes, de l’illuslre lignée des Scar an . o P n* j rs lauriers de
leurs lugements. et de toutes les vertus II traserva quatre ;,n ft du a n n é » ?
Hitler secm de lempire oliom in Celui que les M u«s o ^ j *ucoambé au
I i md Âge s étant fait aimer de la Grèce cl regretter de la partie C o t a **
la gloire, esi couronné à présent r ar une «l™ l‘“rt ' ^ d o u l e u r insupportable, de en présence du mort qui de son vivant leur fit tant de bien erigerent p*rBI
cruel lleau de la peste, abandonnant ses entants a une douls . _ fr
même que son épouse et la foule de ses parents Louons · ec monument afin que le vieillard puisse dormir d'un sommeil melTahfe
supplions le Dieu Tout-Puissant de placet son àme en de serts jardins- II reposa en Dieu le Avril de I on 1X52
p Z c tombale au Monastère de Vacaresti. près de Bucarest, ornee des armoiries de la Pierre tombale danv l’église du village de HarpaseMi en Mi Ulaxe
Valachte et da la Moldavie
elle-même et pour celui des captifs grecs qu'elle choisira pour epoux. On
qy ut les promesses d'O rlof ei Tagiiaiion du pays(j). Une romanesque a conduit dans les prisons où gémissaient bon nombre de ses com pa
signale, au dire des M aïnoies, la jeunesse de loanni, Les Mavro* rio n s elle reconnaît tout de suite à sa haute stature, a la noblesse et a la
Étant allés fêter la pâque dans un de leurs m a n o ir dont on ne fiertéVe scs traits, le fils de Mavromichalis. dont elle fait tom ber les chaî
rf;■ : que de m éconnaissables vestiges à quelques lieues au nord ne! et tous deux, sur l'ordre du sultan sont reconduits avec honneur dans
les Mourzinos profiterent de l'heure du jeûne ei de la prière
l;.ü ^sliider les murailles du château et surprendre leurs ennem is desar- leUi loanni tient une place considérable non-seulement dans la légende
1 élevèrent ïoanm, alors âgé de douze ans, et le livrèrent aux ; ,w 'histoire de son pays. Lorsque les Russes débarquèrent a
f c^ -c i jetèrent fenfani dans les cachots des Scpt-Tours, com ptant v T t u l o T é t Î t âgé de plus de soixante ans. et portait sur la figure les traces
m ur ûu l’auire Tespoir de racheter ce précieux otage rendrai es Y , ·« , y, ns de feu reçus dans ses combats contre les Turcs, (. est lui qui
|L :[chalis p]us iraiiablcs. Q uelques années après cet evenemenL de trots coup e au sjè de co ro n conjointement avec Dolgorouki
capitaine de Bardounia, se rendait à ZanLhe avec sa fille* qu: cia conduisit « m e L.entr'eprlse, m a| secondée par la flotte moscovite,
et quatre cents se g| issa bien vite entre les Maïnotes et
lui r 1!l^rquable beauté. Pris en m er par un corsaire maltais* le pere entravee par la mesimcn.gene q J üéftnse des Turcs. Irrité de cet
imr., 1 Jl^ ne fl1^ vendue au sérail. Les Jatrakis possédaient de temps
les etrangers. u lux Grecs de n'avoir pas em porté la ville
s* r -V’!''!lîiJ certaines recettes m édicales dont ils se transm ettaien | échec, poigorouki P V ^ lîd|l MavromicbaUs avec hauteur, tu oses par-
Γ ^envration en génération, Au moment où la fille des ^tra d ’assaut. « Eh quoi . ^ « P ['esclave d une femme. Tu nous fais massa-
yu sérail, le sultan était en proie à une fièvre que la se
ΙεΓ 'C1 Γ ι ! t'abrites derrière nos rangs. Moi. je suis le chef d un peuple
médecins nn'avait pu vaincre. La jeune fille soflnt a
i r f u* dc scsmédecins | ... erer. et tu t abn es ^ citoyens du Magne, ma tetc aurait encore
vj.' i ... °n lui UÎLUiutiLm,
·Γ 1“ u*i accorderait, irJJ
en cas de -----
succès,
- T la , ÊraceJ* . libre, et tusse-je le Lorsque les Russes reprirent le chemin du
*ani[esr ll' ^ Proposition est accep tée; elle com pose un breu β ? nour regagner l e u r s ' vaisseaux. Mavromichalis eut la générosité de
V V 7 1 U^ 4u'clle avail » P P ris« dans sa famille, et réu^K a sauver Magne pour regagn . leur rctraj,e . pendant trois jours, il eut a
le ^ a d e . Comme prix de ce bienfait, elle dem anda la hbern. pour
^ i f f t o à Γan ennemi^dix fois supérieur en nombre. Chaque combat
* * G r t t i e t U \ C a p o t i t i i n ü jt t t i d i t t H t 'a e e u p a n o n f r a n ç a i s
B i t S S rtSϕpi;
satsi de ceux de ses membres qui se maintenaient dans le M agne
A h nouvelle de [emprisonnement de Pietro-bey. son frère Lonslan-
i l " S i r de le sauver, entra en négociation avec le pressent.
Celui-ci rengagea à se rendre â Nauplie. lui donnant sa parole de respec
ter sa liberté, et lui disant que c'était le seul moyen d'entrer en
ment et de témoigner de ses bonnes .mentions Co m UM ib . sur 'a foi de
cette promesse, quitta le Magne; mais a peine fut-il arrive qu on s assura
de ^ personne et qu'on le tint sous la plus étroite surveillance* Π avait
ainsi que son neveu Georgaki, la ville de Nauphe pour prison, et deux
agents de police ne devaient jamais le perdre de vue.
Il n'v avait que Katzako Mavromichalis, resté dans le Magne avec son
aïeule (7), qui pût résister au gouvernement. Il demanda des secours a
Hvdra. Les troupes françaises contenaient les Maïnotes dans leurs m onta
gnes. Les embarras du gouvernement forcèrent Capodistrias â ajourner ses
projets à l'égard des Mavromichalis ; mais ses actes prenant chaque jour
un caractère de rigueur dont il s'était abstenu jusqu'alors* la vénérable Demètre Mavromichali (1804-1879).
mère de Pietro-bey s'en inquiéta, fit des démarches pour qu'on lui rendît (Athènes. Coll. AIL AI. C. Argxropoulo)
ses enfants, promettant en leur nom la plus entière soumission au prési
dent et la pacification du Magne. L'amiral Ricord. qui se trouvait dans les
parages de Limeni* touché du tableau que cette malheureuse mère lui lit
des malheurs d'une famille autrefois si puissante et alors réduite presque à
la misère, lui promit d'interposer ses bons offices A son arrivée à N au une position très deheate. Il était aussi éloigné de vouloir soustraire un
plie, il en parla à Capodistrias et obtint que Pietro-bey sortirait de prison coupable a 1action des lois, que de livrer â une populace dîneuse un
pour venir dîner à son bord ; là, les affaires s’arrangèrent à la satisfaction homme qui pouvait être in n o cen t; il ne dém entit point, dans crttecu
de chacun. Pielro, joyeux de recouvrer bientôt sa liberté, demanda à constance pem ble. la loyauté de son caractère, et répondit avec fermete à
l'amiral Ricord qu'on lui permit de coucher cette nuit-là chez son frère
Constantin et son fils Georgaki, qui étaient, comme il a été dit. en surveil e m v îlon lf CntOUraU| SOn ho,el’· que Pulsclue Georgaki s’était réfugié sous
le pavillon français. .1 ne pouvait, malgré l’énorm ité du cnme dont ü m a
lance à Nauplie* L'amiral, d’après ce qui s était passé, trouva cette dem an accuse, que le rem ettre a 1 autorité légalement constituée qui le réclamait
de naturelle et consentit à la transmettre au président ; il ne doutait pas
qu elle ne fut accordée. Mais déjà les bonnes dispositions de celui-ci étaient n h L é ^ Uer ^ P'Stolets que Geor«aki P°nait a « «rature
étaient changées; il démentit les promesses qui venaient d'ètre faites en Ξ ι Λ 65 t Paraissaient point avoir fait feu ; ses manchettes et sa
son nom, et donna l'ordre que le chef maïnote fût reconduit immédiate r .L r, b Che " ava,ent aucune souillure ni aucune tache de sang
ment en prison. Cela fit supposer aux personnes qui étaient présentes qu’il pouvait n'avoi;
Pietro-bey. qui attendait a la porte, furieux de cette nouvelle injure et b a s ^ e X rnhôrPH rtn Ct,Vî - a ‘ assasslnai' 11 fut donc & rdé dans une chambre
se crovam joué, exhala son ressentiment par les plus violentes im préca 1 tpnai a i P ans } après-m idi, le nouveau gouvernement institué par
tions et par des menaces de vengeance contre le persécuteur de sa famille. n,ri riPva[fC a-Ta e ^re£enu' pour le mettre entre ,es mains de I autorité
C'est ainsi qu’échouèrent les démarches conciliatrices de l'amiral rénéfair \ 1 affaire. Georgaki protestait contre cette mesure, et
Ricord. Les suites devaient en être funestes. Cette scène eut lieu le 6 octo nnmrait 1 elre jugé que par une assemblée nationale, qu'on
bre, Le lendemain, Constantin et Georgaki se placèrent dans une maison sm iiii■'r r l n lvrer,a des m eurtriers un hom m e innocent, mais que c’était
de la ville d'ou l'on apercevait les fenêtres de la prison de Pietro-bey, et x * onneur du pavillon français. Son exaspération était extrême; on
eurent avec lui une assez longue conversation par signes. Le 9* à six P ? .1 u errtployei" la violence à son égard. Enfin, à force de raisonne-
heures du matin, le malheureux Capodistrias fut assassiné par eux à la mani^n i ^ Hl-iairc com p rendre Qu'il s'agissait de le juger d'une
porte de l'église de Saim-Spindion. où il se rendait, selon son usage, pour était Sa e, que 1 Europe entière connaîtrait de cette affaire, et qu'il
entendre la messe. Il mourut sur place, sans articuler une parole. ηπ*> \ eXf?°Se dans 11116 m a*son dont la populace menaçait les portes,
Ils s'étaient placés de chaque côté de la porte assez étroite de l'église, m o n - il a ° r eresse 0U d sera^ détenu. Alors, il demanda à être accom-
I un vis-à-vis de l’autre, de manière que ceux qui voulaient entrer devaient 1 a ί Π^ Π Par un des ° ^ ic‘ers français présents â cette scene.
passer entre eux, De I autre côté de la rue. qui a peu de largeur, étaient les dr? V p ’ erard et baron Rouen prièrent le colonel Pellion de lui ren-
deux soldats de police chargés de les surveiller. Le président n'était , ice,; ,1 ^ consentit, aussi bien dans l’intérêt de la justice que
accompagné que de deux domestiques ; il parut surpris en voyant les Alm^Vrii 1 ^ hum anité ; il m archa à la droite de Georgaki. et le colonel
Mavromichalis ; il hésita un moment, appela même Rhodtus, devant la a u ’ai] Iîpi . de ^ au P*ie> à sa gauche. Ils traversèrent ainsi, jus-
maison duquel il se trouvait, et se porta en avant pour entrer. Lorsqu'il fut ♦m en?harquem ent. une populace furieuse et armée,
engage dans la porte, les deux assassins lui barrèrent le passage et le frap- orirenr , ^lqu<· exerjemie n i.jela *a, vd*e dans la consternation. Les troupes
perent en même temps d’un coup de pistolet derrière la tète et' d'un coud I es nnmh cl CN habitants formèrent une espèce de garde nationale,
de poignard dans le ventre. 1 tôt ο , , κ Γ aêcnts du gouvernem ent et les partisans du président, jussj-
Constantin, blessé d abord d un coup de pistolet par un des domesti chaiem dw v * ^ venus d e leur stupeur, avaient couru aux armes et cher-
ques qui accompagnaient Capodistrias. fut ensuite achevé dans une petite membre Hp iclimes. Dans ce m om ent critique, le prince C Caradja.
maison située auprès d Itch-Kalé. et où il était parvenu à se réfugier T raî ment sorti rU °P pûsjll? n, et connu par son patriotisme, étant imprudent-
ne sur a place du Platane, il y resta jusqu'à quatre heures du soir nù Das traîné pn L^eZ Ul' ^u t.assadli d'un coup de pistolet qui ne l’atteignit
S S * ? · . Mp? Se aUX ln,;U,leS de la Populace, qui bientôt promena son chahs II dur J ? nS° ? el.elIî^em ic près du cadavre de Constantin Mavromi-
cadavre dans les rues et l’alla jeter à la mer. μ Parrachi à - n .f3 ul a * intc n e n tio n vigoureuse de l'un de ses amis, qui
Georgaki, suivi par les deux palicares de la police témoins de guerre LCS ornmes exaspérés et l'em barqua sur un batiment de
cnme. s était sauve dans la maison d'un officier grec nomme vJliano M
en fs-rma la porte, comme s il eül voulu s’v défendre · rm ît *« ι . . η Λ.,
es clameurs du peuple, il changea de finte^rêizn!?1*1 pre^a d ,es premières dispositions afin de poursoiri
lion, se trouxa dans le jardin du résident de Franrp a* * ■. P m a n n ? d e le u f CmS de France el ^'A ngleterre firent venir à terre des
l’hôtel en s’écriant d’une voix fort émue qu’il se menait v fu f l·*’151 " dans Précaution i Z T p o ù n T ^ hÔ td s; Celui dc Russie Cmt Cetie
française, qu’il voulait être jugé par une assemblée n a tio n a l V n o f ™
sacre par les se.des du gouvernement. M. le baron Rouen fût alora Z î s 17 dans l e s ^ a c h n i ^ t n ^ K <ul transP°rté d'abord au bourdgi et ensuite
ce n se i J de° g ue rre apprit ^ Par
grade de gcnénl CCtle Jund,CUon^ Parce qu'il était revetu du
nement natiom i Larm ee &rccque, q u ’il avait été membre du gouver-
17) G erm anc* frère de K alzako, était encore enfant, et D é m é tn o s M av hauie cour de iu sn > /n parce qu d s’agissait d'un crime du ressort d’une
chahs, dernier fils de Pietro-bey* faisait scs études é Paris.
lée, dans lacmeli- i’J rT^a,s. on Passa outre. Après une instruction precipi*
laquelle 1espni de parti agit à ce point qu'il ne fut pa.> même
335
Le m ariage de P ierre M avromiehali et d'Euphrosyne Soutzo, célébré par le métropolite d Athènes en 1847.
(Cliché com m uniqué par M “ c Georges Em birico. d'après le tableau se trouvant dans la collection Mavromiehali, à Athènes.)
A défaut d'avoir pu saisir la ressem blance des personnages, le peintre partie des alliances unissant les grandes - et récentes - familles de la
a rendu avec fidélité la disposition de cette cérém onie où Ton voit le vieux Guerre de l'Indépendance à la « vieille aristocratie » du Phanar. Malgré
«roi du Magne», Pétro bey, oncle du m arié, et R oxandre Souizo, mère de leur grande influence politique, les Mavromiehali n'étaient pas riches. Au
la mariée, tenir les couronnes pendant que le m étropolite dispense sa contraire, la dot de la jeune épouse, dont on parla beaucoup a l'époque,
bénédiction. La famille du m arié est vêtue du costum e national grec, celle était composée de plusieurs grands domaines en Roumanie et de bijoux
de la mariée, au contraire, est habillée à l'occidentale. Ce mariage faisait d'un grand prix.
Permis au prévenu de voir son avocat sans tém oins, un conseil de guerre, va unie de Grèce. Or, Phéraldique, depuis le Moyen Age et les
imposé d hommes choisis, fut assemblé, se déclara com petent et nasties latines qui avaient régné sur le Péloponnèse, avau dis
ondamna Georgaki à être fusillé. Ce jugemenL fui confirm é par un conseil ru de la Grèce continentale ; les Mavromiehali, au temps des
,.c rf \islon· e* l'exécution eut lieu le 22 octobre au m atin, sur les glacis de [tes pour l’indépendance, ne portaient pas de blason. Le blason
P ace. Le vieux Mavromichalis. de la fenêtre de sa prison, fut témoin de mausolée est celui des Principautés Roumaines, où les Mavro-
la mort de son fils, ■ ichali n’allèrent que vers 1850 à l’occasion du manage de l'un
n’av^1 171011 ^ a P°distrias laissa la G rèce plongée dans la guerre ci\ile. * leurs avec une Soutzo, de la famille jadis régnante. Le blason
dtK ^Ue ^es institutions ébauchées, une adm inistration en désordre, um ai? L ram ené à Athènes à cette occasion et apposé sur le
peu nombreuses et à m oitié désorganisées. Le trésor était vide, ausolée, ainsi qu'il convenait à un lignage quasi souverain,
ter *es lmPÔts qui avaient été frappés sur le peuple. Pour complc- jraldiquem ent correct, historiquement inapproprié, il s agit la
$onnp " eaü' Capodistrias laissait a la Grèce le triste héritage de la pe**- , , J t — , . r, t
desnn U,u?mle ^ υβυ51|η ' qui s'ap p rêtait à faire de la dépouille sanglan e
malheureux frère un brandon de discorde, ...
crime "oniî?,tcs gens de tous les partis furent altérés de cet hom
ceirkil P u è r e n t un instant leurs dissensions politiques pour gémir s i i b l i o g r a p / u e \ f a v r o m i c h al(en français),
tC ^ u lta t des passions hum aines. » rti k s \Rur « .te famille parus dans la Grande Encyclopédie Hellénique ;
.rucles sur ceue - ίναιρέσως w Κακοδκπρ.αχων χρόνων..
°nt/d'.maL.S0^ e ^es M avrom iehali, au cim etière d Athènes, est a.n· ■ I (1956) p '197-237. S.V. Bougea. Ή ΛιαιΤηχη του έχ
saites pUn blason sculpté de cette grande fam ille, dont les adv - S ’g S Ï t · " t o S t t · Γεωργίου Μ α υ ρ ο μ ^ η id. p. 347-377.
^ gnirent un instant q u ’elle ne ceigne la couronne
M I C H A L I S , d it te N o ir | Μ α ν τ ο ύ M ic h a t is |
1 j e a n ”1
É*arque du Magne
' G E O R G E S M A V R O M lC H A U S
Éxarque du Magne pour I# P atriarcal de CP_!T
Reconnu par les Turcs avec p rlvllèg* d'armateur deqolere',
OD ***** ■ ■ IATRAK0 I selon \a légende I une sirène
· ■■
1 P H O T IN IE P IE R R E A N T O IN E G EO RG ES C O N S T A N T IN H ELEN E CYRIAQUE 1
r. 1626 n 1&28 n 1629 n 1836 n 1837 η , .VU 18X1 n 18X3
+ ιβ7β +■ 1692 + 1903 h A th 1927 + Ath Ί9Ί& + 1920 + 1929
θ Athènes
Oem d'Honn de :g Magtst Dep auprès Cep de Laconie G é n é r a i a id e -d e cam p 00 CONSTANTIN Conseiller d'a^bas^
Reme Amélie du St Synode Général Mm de i o y a l G ouv de MOURQUSE
Mm de/aJust 1663 i Armée 1877 1885 T h e s s a h e Dir de
» CLÉOPÂTRE œ POLYXENE l'Ec Militprre
CLADOS PAPOU0 0 FF oo HÉLÈNE c o m t e s s e
ROMA ++ 1883
H PEN ÉLO PE 1 1
D EM ETRE M A R IE
ooTHÉO DO
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VELIANms n Ath 18 I 1873
+ Berthem I ÔeEq }
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n Ath
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XI 1674
P H O T f N IE
n P ans J | 1673
Qff icier * Id 26 VJ 196L + Ath ,Xf 1960
n Ptrée 1863 20 IX 1936
Avocat Député
* Ath S i 1934 loo THÉODORE RALLlIdlvt) ou STEPHANIE oo CIMON ARGYROPOULO
D é p u té d e P gju 1896 U oo Pekm 1905 EDMOND n Alh 25 lll 1G&L contre amiral C<Jiv ]
Oir d e s P o s te s 1906 baron de PRESLE delà * id 17 lll 195L
Mff’ d e r :nstr P ub liqu e 1924, NIEPPË t de Nie CA LOGE RO POU LO
E cn vom Pre&id du Conseil, et de
Marie S e k io n
H ELEN E A L E X A N D R A -M A R tE N A D IN E - P H O T IN IE REN EE
n Am 121X1906 n Ath 12 XH19Q9 h Alh 2S XII 1912 n Alh β IX 191l i
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CYRIAQUE CONSTANTIN
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n AthîOVMW
^ 30V1937 co suédoise
+ A th Z 2 » l9 U
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338 a) Marie, née Varsovie 14 XI 1853, OO Simon Borjv
ICS familles COUMOUNDOUROS et F.ksc, général russe. *>vitch
Note sur b) Nina, née 1856, » Sli/icv.
KMBIRICO c ) Alcxandrinc, née 24 I 1861, oo 'Vladimir T c h e p c l^
gouverneur de Vilna.
L n e e r r e u r ....... _ « Pa r m ^ C o u r n o u ^ - - te
descendance du grand homme délai Λ ai di _ élail issuC du pre- du 2e mariage :
minislèrc duquel la Thracc lut . . . .. Qr ccn c épouse mourut d) Nicolas, né Varsovie 14 XII 1862, «. Roumanie ah
mler manage de celui*.' J * ™ Z Î ™ ne \i’S pas conservé , En Hile d'Alexandre Romalo. magistrat, ministre des Culu· c'
si jeune que le souvenir de so P jc p,||c j c Georgo Pcroti depu- l'Instruction Publique en Roumanie, et de Zoé k;,||c, cl d«
i f c ^ H é l é n c S î f e W x a n d i Coumoundouros eu. les enfants e) Eliza, née 14 XII 1862. (jumelle). » Nicolas comte c
suivants : monicz, son cousin. «i·
3) Marie, née Bucarest en 1829, t Calincsti (distr. de pr;<h
Ji “ né’Æ i s T e ' î V 1 nunis.re de la marine. - R oum anie) 28 XI 1902. °° Bucarest 17 IV 1846 loan
zcnc (1823-1882), aga et ministre de la justice en Valachic
Ιfamille
Ϊ Γd’armateurs
^ ^ ^ .Τ ι928.~ ε ρ— ïÿSfâ}.gÿ;A£
onginairc de I île d Andros. députe
4) Alexandrine. née Bucarest 1830, t Ghcrgani (distr dc nr„
Roum.) 2 IV 1926, » 1847 Ion Ghica, prince de Samos hom'
me politique et écrivain roumain, ministre de Roumanie à
“ Vleur,c Sdépute,
S S Koo «Dorolhea
S i. MSagan,
j . w ,nce
t en Allemagne, T u cn c c Londres.
5) Prascovic (« P a u lin e» ), née Bucarest 1834, t 1912, oo Buca
R.'Alexandre né Athènes 26 IV 1898. f Londres 9 V 1980. député rest 1856, Nicolas Akim ov, com te Moukhinc, consul de Russie â
de Mcssénic. Gouverneur-général d'F.pirc 1933, homme de lettres, oo Beyrouth et Constantinople, et I!) Paris 1862, Ernest Pavloviich
San Sébastian (Espagne) 15 IX 1927 Suzanne Bourd.n, t Genève comte Kotzcbue, né Riga (Lettonie) IV 1838, t 1914, ministre de
Russie à Karlsruhe, puis à Washington.
' 1 1 Π EpammOTdas. né en 1928, t Genève le 13 >x l962·
2) Marie-Bertrande, <» Cap d’Ail (Alpes Mant.). France,
3 IX 1958 Michel Maroger. L’autre branche de ccttc famille descend d’une demoiselle
3) Philippe, né Genève 19 I 1940. directeur de Société, oo Mavros mariée vers la fin du XVIII* siècle à un De Biazi, rejeton
Londres 25 XI 1972 Jini Adrianopoulo. d’un lignage catholique de très vieille, mais aussi de très petite
c) Georges, né Athènes 12 I 1901. t Londres 9 VII 1980, armateur, noblesse vénitienne de File de Paros. Les De Biazi, jadis, avaient
député, oo Athènes 1930 Sophie, née 5 V 1905, fille de Georges
été apparentés aux Crispo, dynastes latins de l’archipel, qui, sous
Douma et d’Irène Argyropoulo. dont :
1) Olga, née Athènes 28 V 1932, oo Montreal (Canada) la domination ottom ane, subsistèrent, déchus et sans moyens, jus
16 XI 1953 John Goulandris, armateur. que vers le début du xvm« siècle. Ce fut sans doute vers cette
2) Irène, née Athènes 26 XI 1934, °° Comte André Skarbek- époque que les Biazi passèrent à la religion orthodoxe et écrivi
Borowski. rent leur nom à la grecque. De Viazi. Spyridion De Viazi, fils de
3) Epaminondas-Jean. né Athènes 15 VII 1943. armateur, oo la demoiselle Mavros, ajouta à son propre nom celui des Mavros.
Londres 19 III 1977 Angela Pittas, dont: à la suite d’un héritage conditionné dont il bénéficia de la part de
- Georges, né Londres 8 V 1978.
- Nicolas, né Londres 9 VI 1980. l’un dc ses oncles décédé sans postérité. Affilié à l’Hétairie. il se
réfugia en 1821 à Nijni en Russie, y fonda une prospère maison
(·) G eorgo Pérou était le fils d ’A n ton ios Pérou, délégué de la M cssén ic à la l ,e
Arm ée de la G rèce, com battant pour l’Indépendance. Il cu l cinq enfants de son de commerce, épousa Euphrosyne Basili et fut le père de six
mariage avec H élène D ikéos. qui était la nièce de Papafléssa, autre c h e f m ilitaire de enfants :
la R évolution :
1) E uthym ie, ©© A lexandre C o u m o u n d o u ro s; 2) T h éo n ie, ©o N ico la s V arvitzioti, 1) Michel né Odessa 25 VIII 1828, t Paris 29 IX 1866.
député de Sparte; 3) C alirhoé, ©© ... Papalcxis, de T ry filia ; 4) A rislo m èn e, o© 2) Jean (1830-1865), armateur à Odessa, oo Anna Dimitrios
Chariclée. fille du général Papatzom , aide-de-cam p du roi O thon ; 5) C lém en ce. O —O Inglessi, dont :
... M issirlis. député de Pylos. (C om m u nication de M . Ernest Secrétan).
a) Pulchérie-Lucie, t Athènes 1926, oo Dimitrios Ralli,
premier ministre de Grèce.
b) Euphrosyne, t Athènes 29 VI 1877, oo 1876 Dimitrios
Soutzo, maire d’Athènes.
M A V RO S M AB ΡΟ Σ c) Calliope, oo Dimitrios Rhazis, ministre plénipotentiaire
de Grèce à Bucarest 1881 et Rome 1882-1885.
Famille originaire des Cyclades, divisée à la fin du xvm* siè d) Dimitrios, ©o ... Il fut le père d’un autre Dimitrios, fonda
cle en deux branches, établies l’une et l’autre en Russie méridio teur des Sociétés Russo-Rom aine et Russo-Hellénique
nale. d’Odessa, t après 1918, oo Tamara Mutafoglou, grecque de
La branche principale, dite phanariote, remonte à Ianaki M., Bessarabie.
marchand à Odessa et en Bukovine, établi pour peu de temps en 3) Alexandrine, née 1831, t 1911, oo A r i s t i d e Casso, grec, grand
Moldavie où il est cité entre 1793 et 1796 avec la charge de cam i- propriétaire terrien en Bessarabie. Leur fils Lev (1865-1914), pro
nar qui lui donnait droit à la boyarie. Son mariage avec Marie, fesseur de droit civil aux universités de Kharkov et de Moscou,
t 1840, fille du postelnic Nicolas Ventura et de Victoria Soutzo écrivain, fut ministre de l’Instruction Publique de l’empire russe
lui procura des parentés influentes avec toutes les grandes familles de 1910 à sa mort.
phanariotes. 4) une fille, oo Jean Psichari, natif de Chio, banquier à
Son fils Nicolas, né au Phanar 1781, t Bucarest 186 Constantinople.
conseiller de collège en Russie en 1836, anobli, inspecteur génér 5) Constantin, né Odessa 16 XII 1834, t Marseille 14 VIII 1859,
des quarantaines russes sur le Danube de 1830 à 1851, donc re directeur à Marseille de la « Banque Mavros, neveu et Compa
ponsable des services de renseignements russes dans les Principa gnie », établissement peu important, mais par lequel transitèrent
tes Roumaines, consul d’Autriche à Bucarest depuis 1840, numi en 1854 les fonds russes envoyés de Pétersbourg pour financer
mate averti et initiateur des fouilles archéologiques en Valachi l’insurrection d’Épire contre les Turcs.
dit le general Mavros, oo : I) 1820 Pulchérie, fille de Démèt 6) une autre fille, mariée à un commerçant français d’Odessa, ...
? ï x i do” : * Cn,Ï0Va· " 111 Sou„ Marchand. Leur fille Catherine épousa un magistrat de Kiev.
du 1er mariage : Mikhaïl Zolotariov. Le fils de ces derniers, Ignaty Mikhafioyitch
Zolotariov, sous-secrétaire d’État à l’Intérieur dans le ministère
Serbe*li (distr. de Neamtz, Roumanie) 1870 « Stolypine, mourut fusillé vers 1920 dans un goulag de Sibérie.
Alexandre Cantacuzene, aga et grand vomie en Moldavie
Le diplôme délivré le 30 avril 1876 par la chancellerie impé
« η ε ' Β,“ α Γ Μ 7 X 1 1 8 2 0 , tT a r n o v o (Russi riale de Vienne au général Mavros lui concédait le blason suivant,
I V russe’ re9Ul les titres de comte de Verne qui lut aussi introduit dans l’Armorial Général de l’Empire
Russe, tome XIII p. 14 : J · · I
Téhéran6 Jea0 Sz,™onicz* général russe, ministre plénip dlTtsar
heartelé et surtout : au I tr de sable à l'étoile à 6 rais d'or: attx
Téhéran, commandant militaire de Varsovie, dontY et 3‘ de gueules à la croi.x d'argent ; au 4* d'or à une roue à 8
fais, de sable. Sur le tout : coupé d'or et de sable à une aigle à -
339
Λ ‘h r * " ù ί ™ " · ' < Vw ih‘ ^ h te à
·,·, n ι-dwnjwnrt’.' «A sti/'h i w i i n u . lambrequins ; d 'o r «7 ,/,·
/,;»*!«·«/ «' -/<■ Suppolion d'or f) dextrc
MA Υ Ρ Ο Γ Ε Ν Η Σ
\h \u n d re Mavroyeni
MAVROYENI, m a v r o g h e n y (1848-1929) prince de
Samos.
Ignorant que la noblesse de Venise tenait scrupuleusement
depuis plusieurs siècles Pétât détaillé de ses généalogies, des apo-
lo^àtes des Mavroyeni ont prétendu que cette fam ille descendait
de Francesco Morosini, le grand capitaine mort à Nauptie en
1694 au cours de la guerre contre les Turcs. Mais, outre que la
généalogie de l'illustre lignage des M orosim ignore tout d'une I pituphe du docteur Sptridion Mavroyeni, à Thêrapia sur le Bosphore.
quelconque dérivation grecque, les M avroyeni sont attestés dès la 1817 — 1902
première moitié du xvm* siècle com m e riches propriétaires dans ΚΥΛΙΣΤΟΥ ΣΠΥΡΙΔΩΝ ΑΒΔΟΥΛΧΑΜΙΔΕΩ ΟΑΡΙΣΤΗΝ ΙΗΤΡΟΝ
les Cyclades, à Paros, T inos, M ykonos. TE ΦΙΛΟΝ. Μ ΑΥΡΟΓΕΝΗ ΓΕΝΕΘΛΗΝ, ΖΕΙΔΩΡΟΥ ΚΛΕΙΝΩΝ
Après 1744, agents consulaires de l'Autriche, ils s'établissent ΔΑΚΙΗΣ ΕΞ ΗΓΕΜ ΟΝΗΩΝ, ΠΑΝΤΟΙΗΣ ΑΡΕΤΗΣ ΜΗΣΤΟΡΑ
au Phanar en la personne de Stéphane M avroyeni, drogman de la ΠΑΣΙ ΦΙΛΟΝ ΒΕΖΕΙΡΗΝ ΓΕΓΑΩΤΑ ΓΕΡΟΝΤΑ ΛΕ Τ ' ΟΘΜΑΝΙ-
flotte. Son neveu N icolas M ., intriguant redoutable, mais aussi ΔΑΩΝ ΑΡΧΗΣ ΩΝ ΠΡΑΠΙΔΩΝ ΕΙΝΕΚΛ ΚΑΙ ΣΟΦΙΗΣ ΟΣ ΓΕΝΟΣ
chef militaire réputé, fut le seul chrétien auquel le sultan eut per* ΕΣΘΛΓ ΑΓΥΡ1Ν Θ ’ ΙΕΡΗΝ ΜΑΛΑ ΠΟΛΛΑ ΕΟΡΓΕΝ ΟΡΘΟΔΟ-
mis de commander une armée turque sans l'obliger à se convertir ΚΟΝ ΠΑΤΕΡΩΝ ΠΙΣΤΙΝ ΑΓΑΖΟΜ ΕΝΟΣ. Γ Η Ρ Α Τ ΕΙΝ ΠΥΜΑ-
au mahometanisme. C'est lui qui négocia en I 7P6 l'autonom ie du ΤΩ ΘΝΗΤΟΝ ΔΕΜΑΣ ΕΚΠΡΟΛ1ΠΟΝΤΑ ΤΗΛΕΦΑΗΣ Α ΙΘ Η Ρ
Magne en faisant passer cette région, avec les Cyclades, sous la ΔΕΞΑΤΟ ΓΗΘΟΣΥΝΟΣ ΑΥΤΛΡ ΕΠΕ1 ΝΕΚΥΣ ΥΣΤΑΤΙΩΝ ΤΥΧΕΝ
protection de l'amiral pacha, et nom m a le premier bey chrétien ΑΡΧΙΘΥΤΑΟ, ΕΥΧΑΩΝ ΑΚΡΟΥ ΘΕ1ΤΟΚΟΙΟ ΚΟΡΗΣ ΕΙΝ ΝΗΩι.
qui allait gouverner le Magne en attendant que les Mavro- Τ Ο Δ ’ ΕΔΥ Σ Η Μ \ ΗXI ΝΙΝ ΥΙΟΣ Ε Υ ΦΡΩΝ ΘΗΜΕΝ ΑΛΕΞΑΝ
michalis ne s’en rendent maîtres. ΔΡΟΣ ΚΗΔΟΜ ΕΝΟΣ ΓΕΝΕΤΕΩ.
Citons Madon M„ « l'h éroïn e de la N o u v elle H ellade », qui,
«Le ciel radieux recul avec joie, quittant dans son extrême vieillesse un corps, mortel.
lors Je la guerre de l'In d ép en d an ce, sacrifia sa dot pour équiper
Spyndion, de la race des Mavroyém, médecin aime ci arm morne du très glorieux
des navires. Proclam ée leur « ch ef » par les habitants insurgés de souverain. Abd’ul-Hamid. Descendant des célébrés princes de la Paeie. au sol riche en
file de Mykonos, elle prit une p a n glorieu se à plusieurs com bats fruits; supérieur enlrc tous par ses vérins; ci-devant vizir cl sénateur de l'Empire ottoman,
contre les Turcs, et reçut du prem ier gou vern em en t grec le titre nomme à cause de sa grande sagesse et de son savoir bienfaiteur, à plusieurs reprises, de sa
de « lieutenante générale ». nation el de l'Église orthodoxe, qu’il servit pieusement, plein d'égards pour la
foi de ses pères.
Citons aussi Spyridion M. (1817-1902), le dernier d es m éd e Après que sa dépouillé mortelle eul rc\u dans l'Église de la Vierge les suprêmes prières du
cins phanariotes des derniers sultans, hom m e d e scien ce, l'un des patriarche, elle pénétra dans le tombeau, dans lequel elle tut placée par I aimable lils du dé
fondateurs de la société savante du S y llo g o s Littéraire G rec de funt, Alexandre, en témoignage de son amour paternel».
Constantinople.
Parmi les membres de cette fam ille établis en Roumanie,
Pierre (1818-1887) économ iste, jeta en tant que ministre des
Imances les bases de l'indépendance économ ique du jeune royau-
me dont il établit le crédit sur les places européennes.
Û argent, au corbeau d e sable la tête co n to u rn ée à dextrc
tenant en son bec un rencontre d'or, s o m m é d ’une croix de sable,
accoste à senesire d ’un soleil à seize rais d'or, et posé su r tertre de
unuple, L ’écu bordé d une g u irla n d e de laurier de sin o p le orlée et
tee d or, environné d ’un cartouche d a z u r à lam b req u in s d or et
argent' posé sur une épée d 'a rg en t et un sceptre d or en sautoir,
Apporté par deux bustes de hérauts, têtes et bras de carnation re-
,CSU!> ^ tuniques de sin o p le so n n a n t des tro m p ettes d 'o r. et so u -
y ïu Par une tete de g én ie d e carnation ailée d 'o r p o sa n t sur un
!οη au repos aussi d'or. L e tout posé su r un m a n te a u de
f eUcs fourré d ’h erm in e su rm o n té d 'u n e co u ro n n e p rtn a e rc d o t
t rmee Je gueules. «
,, Ce hlason que donne Rietstap dans son A rm o ria l G énêial
u or a un chevreuil ra m p a n t de sable, accosté de trois barbes du
cnuj\. n est pas attesté docum entairem ent.
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a odcssi lean cl Pavlo à Leipzig; Georges resta ^ (Tpnstanti
noplc d'où il dut fuir en 1821, trop compromis avec 1 H ciaine et
finit par s'établir à Corfou où ses fils suivirent les cours de I Ata-
demie Ionienne. Deux de ses frères allèrent com battre aux cotes
des insurgés, l’un d'entre eux trouva la mort au siège d , Mtsso-
8& S.ÏW z r f S l F f
iha?unel>,^ùr
LÉpire encore''sujettes Π Κ ' m " '* d !“ ·'d?
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le pocte Kostis Palamas. d onail ,ul chantee, entre autres.
Michel Mêlas (1902-1962) am bassadeur de Grèce, et Paul-Henri Sp,uk
n u cn rcmier M inistre de Belgique, President du Conseil de l'Europe
ο M ELA S
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RALDU LEON THEOOOSE H ELEN E RAVLO GEORGES BASILE
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GEORGES RALOU
1 Γ GEO RG ES rMICHEL ZOE
1 Γ MICHEL ALEXANORE LEANDRE
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n 1883 h 1885 η 1807 n Athènes n 1892 n Ath XII 1891. n 1890 n 1881 n Kiitssia
1894 ta F 1924 F Ath 30 X11969 F Pans 4 II11967 F Ath 2 IV 1966 F 191T
F 1966 FA‘ h19X1l937 151H 1090 + T9ÔS (Dpr VL
Am b au Caire I αοΝΓΤΆ cd Athènes
co EUGENE Min.strç œ Ath 22 X11925 cdCATHERINÊ BÉZI F 6 111950 I0ANNIDI O lfioer de
ao ALEXANORA cavalerie 1952-1956 SINJOSSOGLOU 1936
BENSSL pléfwp à cù EFTH ALIE coAthénes JULIA TRICOUPI
oùI5MENE Reprès delà Idcvl + J M 964 PHOCION
n 1076 Tirana KIHIAZI 9 Vil 1916 n Atenondne 1906 fdeJean
Grèce ou NATO □ (r RUTH ROÛUE 1 1945
F 1952 1926-30 ALEXANDRE 1 de Michel SALMAGO PESMAZOGLÛU a stley
CPocte Allantiquel MARTIN n Arq&s'an
Dr SC a Berhn PASPATI et d ûrgyro Benaki et d 'Irèn e
1956 -1962 ’31V 1891
politiques 1900-36 n 1684-1962 MioouliS -A th l" " i1945
Offitier Ambassadeur à
et Londres
1947-53 Londres 1964
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n Ath 10 IX 1931 no LU K AS
n 1924 n 1927 n 1930
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n Alhertes 1937
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au Caire 1951-54 çpSAMlKA VOlVODA odARV
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Attaché d'amh ZISSI HAT50P0ULO HADJIAT Idiv | CON5TANTINIDI
DAMNER (dîvl ANGELO
Architecte i de Vladimir
à Londres 1954-56 n AJeïOndne ü doSali b u rç (Au! r I CHORAFA LEVlOl.Gd écuyer
Ambassadeur à 197^ HE(D> WnSCH n P A L 00 de lo Cour et de
Buenos -Ayres Ambassadeur Mane t du gênerai
1960-62 et à l'ONU Hadiionesti
Modrid 1967
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diogrupine :
Rangnbc a public dans son volume sur le Livre d’Or de la \„u
Céphalonie une généalogie ccrtilicc en IKII. sur demande de b r *■*
par devant notaire et sur la loi de témoins assermentés t n(. ^ nan’,He,
différant de la précédente sur quelques points mineurs a „
d ’après un autre m anuscrit, par Panaghi A nino Kavaliek λ ros aC 611**·
étude « Μ ελισοηνοι Κ εφ αλληνίας» DIRE. I. Athènes 1978
Tatiana B a k o u n i ne , Répertoire biographique des francmacons
Pans 1967, p. 331. r" " «
M ERCATI MEPKATH l
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II ao MARIA-ROSA
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LEANDRE MARIKA 1 ALEXANDRE GERASIMO ZANNETTA STAMATIA 1
n 1859 n 1852 n 1861
non mariée co 25 I 1885 . aoDEMQSTMENE
Golor el aoELENA fille PAOlO CORAFA METAXA-U S E O
ao AR IADNF du comte Nicolô n d K
COUP>PA METAXA - Anzolato
I
Le général Vletaxa nications qu'il perdit en 1926. Après avoir échoue aux élections parlemen
Le pelil homme que l'on voit ici descendre d'une voiture *ous Je ^aJut taires de 1927, il déclara publiquement renoncer a la politique. Il se repré
d’un evzone est Je plus connu des dictateurs de l'histoire moderne de la senta néanmoins aux élections de 1932, remporta un siège de députe, lut
Grèce, le général Jean Metaxà. Né dans l'île d'Ithaque, membre de la nommé ministre de l’intérieur (1932-1933), puis de la Guerre (1936),
branche comtale de sa famille, il connut une enfance et une jeunesse enfin Président du Conseil. Il proclama alors la dictature, lit dissoudre les
dépourvues d'aisance materielle. Diplômé de l’Académie de guerre de Chambres, suspendit la Constitution et s'attribua le portefeuille des Allai -
Berlin (1899), membre de la délégation grecque à la Conférence de res Étrangères. Formé à la discipline allemande, il réorganisa l'armée, &
Londres qui mit fin à la deuxième guerre balkanique (1913), chef de l’État déclara «Prem ier Ouvrier cl Premier Paysan de la Nation». ain>i que
Major de l'armée hellénique de 1915 à 1917, il s’opposa à Vénizélos qui « Père de la Patrie», et s’efforça de discipliner ses compatriotes en leur
préconisait l'intervention franco-britannique en Grèce pour prendre à inculquant les principes de la Troisième Civilisation Hellénique dont il
revers les puissances Centrales. Devenu ainsi la béte noire de Raymond s'estimait I inspirateur, la Première cl la Deuxième ayant été. selon lui,
Poincaré (qui le qualifia d’agent allemand), du Haut Commissaire Allié, celles de la Grèce antique et de Byzance. Homme de droite, mais non fas
Jonnard (qui Je fit déporter en Corse. 1917), et de Vénizélos lui-même (qui ciste comme l'ont un peu vite qualifié ses adversaires, Métaxa se révéla
le fit condamner à mort in absentia pour haute trahison, 1918), il s’enfuit digne des grandes traditions qu’il voulait représenter ; son nom reste lie au
en Sardaigne (1920), revint quelques mois après à Athènes à l'occasion de refus courageux qu'il opposa en octobre 1940 à l'ultimatum de Vlu^oSiiu,
la restauration du roi Constantin et fonda le parti de la libre opinion pour et aux succès remportés par l’armée grecque contre [‘envahisseur italien U
la défense des libertés. Ln 1923, mêlé à un complot, il s’enfuit à l'étranger, mourut à temps pour ne pas assister à l'occupation allemande de son pn1-·'
puis revint en 1924 pour se voir confier le poste de ministre des Commu et aux épreuves de la guerre civile,
(Athènes, Coll. C, Nicoloudi).
351
, ,fAn u n s μ ι α ο υ λ η ς
>ΗΛ ,. ACS guerres maritimes de l'Indépendance était le fils t! Georges Koromilas.
00
1e capitaine de felouque de l'ilc d’Eubce. d'origine épi? n 3( Maria, oo Nicolas Stamatopoulo.
j'iin 1,1 ,,-.tre albanaise, du nom de Bokou. Le nom turc des ,J 'Antonios’ né 1800. t en route vers Munich 25 X 1836, officier
de m anne, « . Vassiliki Vadi, dont :
rt>ie. Peut;,ail « miaou] », d’où le nom grec de Miaoulis. devenu
fe|ouqUcs ®j é m , né à Ncgreponl (Eubée) 31 V 1769, t 23 VI kî ^rT1 ^rianacl, professeur à l’École Navale.
célèbre. V ' ne dans |e commerce des blés entre Odessa et Mar- ) Andréas, né Hydra 1830, officier de marine, oo Stamatina,
|83-s 111 !L b|jt à Hvdra. Dès 1822 il reçut le commandement en me de I amiral Démètre Sakhinis et de Panayota Mavromi-
chah, dont :
seilli n s> navales des insurgés, s’empara d'un grand nombre
chef ^ turcs, remporta deux retentissantes victoires contre 1 ) Vassiliki.
2)
Kiriakoula.
de v" SSnitomane à Patras, puis à Spetsae, ensuite à Psara (1824) c) Irène, oo ... Patzis.
la °0,Κ L incursion d'une rare témérité, mit le feu à la Hotte
et. Γaj 11 ivR.ha devant Modon (12 V 1825). Il tenta la répétition ΠΙ) loannis, né 1803, t Athènes vers 1830, oo Maria Tom bazi,
dont :
0d'ibrnrnrnprouesse
‘ contre |a uuuc
contre Hotte égyptienne ancrée àa Alexandrie,
Alexandrie
- Ircne, oo ... Lakzarinos.
deJwVltC P‘OU défit __ une nouvelle fois Uc
les bâtiments J1IL 1_· *
d'ibrahim
échoua nwL papas (g , 1826) En 1827i j, se retjra de la vie
c c " c
DEMETRE I A
JE A N 5AVA
I CONSTANTIN YPSiLA N TI MOUROU9
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I G EO RG ES A N T IO C H E 5M ARAGD A P A N A Y O TE
GEO RGES >JAQUES ftlZO ’ Û ÈM ÊTR È
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sr«ci>-*l*ï* Crimée, 18 5 4 que les Grecs se furent aperçus que la politique russe n'avait d'autre
>* 1 , panayotc Mourousi a lie son nom à l'existence éphémère jcchi dam les Balkans que d'y créer des étals satellites à sa dévotion, cl
N,orl;i militaire· « La Légion Gréco-Slave», destinée à remplir le non de libérer les peuples orthodoxes afin de les laisser maîtres de leurs
JOIK ll", n, celui joué en 1821 par le fameux Bataillon de la Mon qui destinées.
même roi· qu j dcs lll[lcs pour Γ Indépendance de la Grèce. En cITet Celte peinture naïve, faite par un officier français prisonnier des
avaitilon" , ' mne de 1853 l'armée turque passa le Danube inaugurant les Kusses. nous montre la Légion Grecque bénie par un évêque, en présence
lorsqu c ’ a ‘ j j (ajres de la future guerre de Crimée. Panayotc Mourousi. l u°i?i corVrman^anl' Ie prince Panayotc Mourousi qui prête serment sur
oper-itie”' posscssionné en Moldavie, lança un appel aux Grecs vivant a B,hlc. L épouse du prince, un enfant dans les bras, une paysanne russe
Clificicf rus-- RolimajnCs afin qu'ils s’enrôlassent dans un régiment agenouillée, deux ofhcicrs russes de haut grade llanquani l'évêque sur sa
dans1? ' , J ,n é à aller se battre contre les Turcs pour libérer l'Épire. droite quelques prisonniers anglais et français emmenés sous bonne garde,
hettemU111 .l".cs j L. Roumanie étaient peu nombreux, aussi les premières et au fond, un groupe d'uhlans, complètent la scène, pendant que dans le
Mais le- ’ , des rangs des réfugiés bulgares entraînés « pour la chasse ciel explosent les canonnades.
i ^ ^ r r V s u r les domaines vainques du pnncc Constantin Soutzo. En L ettres sur l'H é ta irie g réco -sla ve . « Le Journal de Constantinople», 9
au | i [ cgion, rebaptisée, faute de soldats grecs. Légion Gréco- IV et 9 V 1854
avnl tV 1int |it quelque deux nulle soldats payés grâce à des dons consi Le tableau reproduit ici est exposé au Musée Bcnaki, d'Athènes.
ste^' comj |CS familles phanariotes fortunées de Roumanie et pur
dèt&te ÛJÏCS dcs monastères roumains : la veuve du général russe
les Η ^ ίΠ > princesse Soutzo, avait donné 2 000 ducats; le docteur
Mavros· - j ve^ le j c Ja nation grecque, en avait donné 3 0 0 0 ; le
ArsaL- J à Bucarest, Schinà, aidé par son beau-frère Démètre
oonSU 1 je docteur Gussi, avait fourni les uniformes et le drapeau de
loamo c P» orn£ d'une petite croix blanche surbrodee aux cotés de la
te «'orthodoxie ». et surmonté d’un petit globe timbre d'une croix
* ‘ iS
4 T m„ lô r ï n c e Alexandre Mourousi (1872-1954). ins
Le tsar Nicolas ll. suivi de son uidc-dc-camp. [ P en 19l7,
358
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GEORGES ALEXANDRA
n la$i 25-HI-1933 n. lasi 12-ar-1936
Ing des Mines ® New York
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Sudbury(Canada) 16-TU-1962
Ϊ1-2Π1-1962 ANNE- GEORGES BOSSY
MARIE BERTRAND
à Fclconbridae Canada
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n 28-2 1963 n 25-21- 1964 PHILPPE - GEORGES MICHEL
n 15-3-1967
359
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RALOU DEMETRE
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GERAKI “ CONSTANTIN
Grand Drogman
de la Flotte PLAGNO postelntc
Pa n a y o t e CONSTANTIN ALEXANDRE
r Phonor 31®1®* n Odessa 30 21-1821 π Phanar 30-1-1817 SOPHIE CONSTANTIN
. Vienne 2751-1859 + Athènes 15ΙΓ1076 + Galatzi 6 -Π· 1678 ^Athènes 1819 n 1819
Gorrmdela Légion Off grec A d e. du O Pekia (Covurtui,Roum) «J beyzodç ■•■Odessa 26-1-1886
roi Othon Député et Maire de GEORGES SOUTZO chambellan impérial
Prince russe 1653 Galatzi Sénateur b RÉtérsbourg ange
°°HELENE roumain Auteur le ,.parti russe" en
« agCae B & S ® MAVROMICHAUS d'ouvrages d'économie r 1 Moldavie Prince russe
politique ZOE 1855
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Πoo 1845 CATHERME MANO PEftSIANI
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Député et 25-E.-1900 Ecrivain roumain
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F. de Cornélis de général russe général français d 1 ALMEYDA
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YVES MOUROUSI
I CONSTANTIN n. Suresnes 19421 Paris 7-IV-1998
n Lyon 24-1V-1942 Journaliste
» Paris 24-IV-1973 SUZANNE préservateur de
BELLOYde MULATIER programmes télévisés
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n 1961 f Paris 17 VIM992
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360
La famille de Ralou Mourousi, née Mavrocordato, réunie au pied de dant de la Légion gréco-slave du temps de la guerre de Crimée, !ils Je
l'Acropole après les funérailles. Ralou, était mort en 1859.
-en to u ran t de son bras l'un des garçonnets, « Z o zo » , autrement dit
Identifiés par une main inconnue, en français, vêtus de noir, réunis Christaki Zographos, l'ami de la famille, le banquier stambouliotc, dont la
sur une photographie datée de 1860, donc l'une des premières photogra fille, qui n’était pas encore née en 1860, allait épouser le Mis de Spyridion
phies réalisées à Athènes, les descendants de Ralou Mourousi, morte à Roma et d'Aspasie Mourousi. C'est de l’album de Zographos qua été
Athènes, veuve de Constantin M., le grand drogman de la Sublime Porte extraite cette photographie. L ’album a été acheté dans une vente publique
exécuté par les Turcs à Constantinople au début de l'insurrection grecque, vers 1975 par la G a le r ie T e x b r a u n , de Paris, On ne sait ni comment il est
en 1821, sorti d'entre les mains des descendants de Zographos, ni dans quelles
Mère de douze enfants, dont quatre seulement vivaient encore en circonstances se sont perdus les autres tirages de cette photographie, qui, a
1860, la veuve du grand drogman était âgée de 82 ans lors de sa mort. fépoque, avait dû être remise à tous ceux qu’elle représentait.
L'on voit ici, de gauche à droite : - aux pieds de la princesse Ypsilanti, un savant aux cheveux blancs, le
-d eb o ut, portant des lunettes, Alexandre (et non «Georges») Soutzu, docteur Georges Tipaldo, né en 1790, membre de l’Académie des Scien
(1803-1878), son gendre. President du Syllogos des Lettres Grecques. ces, sénateur du royaume, directeur de la Bibliothèque Nationale d Ami
- assis, en pantalon clair, Thrasyvule Zaïm is, le futur homme politique, nes, gendre de Ralou. M soutient sa petite-fille Adrienne Roma, tulc au
époux d’Élise M., petite-fille de Ralou. comte César Roma et de Marie Tipaldo. (Les trois frè re s Spyridion, t
- au pied de ses deux oncles, l’enfant Démètre M., né en 1847, futur et Candiano Roma, avaient épousé trois cousines germaines, petues-li o
préfet de police de Bucarest et gendre du prince Cantacuzène dit « le de Ralou.) J
Nabab », chef du parti conservateur roumain. - assis, portant favoris et lunettes, le comte Spyridion Roma, epoux
- à gauche de Zaïmis, sa belle-sœur la comtesse Aspasic Roma, née M, d'Aspasie Mourousi, petite-fille de Ralou.
(1838*1905), petite-fille de Ralou. - à sa gauche, une fillette, Aglaé l ipuldo, arrière-petite-fille de Ralou
- Marie Soutzo, autre petite-fille de Ralou, qui allait épouser un officier - à la gauche du docteur fipaldo, Zoé Soutzo (1803-1878), née Mourousi.
français. fille de Ralou,
- Au haut du groupe, assise sur la dernière rangée de pierres, la princesse - devant celle-ci. Elise Zaïm is, née M., petite-fille de Ralou, J
Npsilanti, née Mourousi, tille de Ralou, et belle-sœur des deux héros de la - enfin, la cousine de cette dernière, la comtesse Marie Roma, nee
guerre de l'Indépendance hellénique. do, et son frère Georges Tipaldo, (1834-1899), petit-fils de Ralou, doMtu
- â sa gauche, sa fille Sophie Ypsilunti, destinée peu après à épouser le en droit de l’université de Heidelberg, futur député, futur president de *
comte Pierre Roma, et qui devait mourir jeune, Croix Rouge Hellénique et de la Société d'Histoire et d'Ethnologie L
- a leurs pieds, deux enfants Mourousi : Alexandre, ne en 1853, et, tenant Grèce. .
un canotier. Constantin, né en 1848, Leur père, Panayote, le C omman (C'ollection Je la Galerie d Irt Texbraun, Vans
361
D 'a z u r à u n i'
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il or en pat nie et
à la fü >((’ tiu me
m e. chargée d an
croissa n t d ’a rg en t
en a b îm e
Bibliographie :
G eruvnd, op ch : D··1· G eanakoplos, Marcus Afmuriif
and the Renaissance», Harvard 1962, ρ. I 1 14166*
Sinan K u n e r a l p , Constantin M u s u r u s , « Ikllctcn >», Ankara 1973
MUSURUS ΜΟΥΣΟΥΡΟΣ
Bien qu'apparaissant rarement dans les documents, celte
famille comptait parmi les plus anciennes de la Crète, ou elle
était citée parmi les feudataires vénitiens possessiom iés dès le
XIIIe siècle. L'on a retrouvé dans l'église ruinée de la Panaghia,
près de Manochoriom une fresque de 1342, qui représente G eor Maison de Costaki pacha Musurus â Amaoutkeuy.
ges Mousouros chevauchant flanqué de deux écuyers et arborant (communication de M mc Vaïramoglou, née Carathéodory).
sur sa poitrine les armoiries de sa famille.
Le nom fut illustré durant la Renaissance par Marcos Musu-
rus, né vers 1470, le célèbre humaniste, compagnon de l'im pri
meur vénitien Aide Manuce. Professeur à ['université de Padoue. La maison Musurus el ses habitants, sont é\oqués dans les souvenin
puis archevêque titulaire de M onemvasie. + Rome 17 X 1517, il de la comtesse Anna de Nouilles* petite-fille de l'ambassadeur aiioman
Devenue au début de notre siècle l'un des plus grands poètes de* kum
fut enseveli dans l'église Santa Maria délia Face.
françaises, Anna de Noaiil.es était venue enfant à Constantinople
L'occupation ottom ane de la Crète entraîna la décadence de 1882, avec sa mère, la princesse Ralou Brancovan, née Musurus, par
cet ancien lignage, dont les descendants tom bèrent dans une situa ]Orient Express, accompagnée d'une gouvernante allemande. J un intel·
tion obscure; les actes subsistants les mentionnent à peine. Ce dant-secrétaire limousin, d une servante parisienne et d'une trop grand:
n'est qu’au milieu du siècle dernier que le nom retrouva quelque quantité de bagages. La princesse Brancovan, « si hère de son sang Cretois
notoriété grâce à Pavlos M., né à Mousouriana en Crète qu elle en appelait aux tilles de Minos à la moindre discussion aveesoe
24 XI 1762, t Constantinople 1819, m Cassandre. née lonnidi entourage», était une musicienne de grand talent, dont le -j :
i pli xi Tsatsaronq f Constantinople 1866, donl ; était fréquenté par toutes les célébrités littéraires et musicales du temps.
Invitée, faveur insigne, à jouer du piano devant les favorites du tiarerr.
I. Jean (Ianco), né 1805, t 1868, ™ Marie, née 1832, t 1850,
impérial «sanglées pour l'occasion dans des toilettes Je satin broda
fille d'Alexandre Ghika. grand logothète de M oldavie. venues de Paris», la princesse s'était vue remerciée par le sultan au
IL Constantin (Costaki), né Phanar 18 II 1807, t id. .. II 189L moyen d'un diadème éclatant de diamants, d'une décoration turque
ministre de Turquie à Athènes, ambassadeur à Londres pendant « énorme, exceptionnelle cl fantasque », el d’un châle immense < -,ri cache
près de trente ans, pacha ottoman avec le rang de muchir, Lun mire blanc. Elle habitait la maison Musurus, à Amaout Keuy, où la petite
des derniers grands diplom ates de l'empire ottom an, se signala A nna se souvenait de son grand-père Costaki pacha «travaillant, prcs J
par son détachement absolu face à la cause grecque et par ses l'immense salon dénudé... dans la fraîche bibliothèque de son palais «
efforts pour assurer la survie de la Turquie grâce au soutien marbre, à la traduction de la Divine Comedie dans le grec difl elle -
anglais, oc Ana Vogoridi, f ,, Londres IX 1867 au cours de la de saint Grégoire de Naziance». Là habitait aussi Paul Musurus, fm®
réception offerte par son époux à la reme Victoria et au sultan pacha, poète parnassien de langue française, érudit mais sans inspirât
« peintre inoccupé, dépaysé, arraché à ses clubs de Londres et à ses^fjjT
{pour leur descendance voir la généalogie des Vogoridi).
artistiques de Paris», pendant qu'en bas, dans les cuisines, se chanta»
IIL Pavlo, né Phanar 1812, t Kuru-Cesmé sur le Bosphore une 'nombreuse
‘ « ‘ « ( ( H r t l M , domesticité grecque
k J t J L I L L .’i l IV J I V ^1 V L kj U l . etL turque.
lU iV |U V - De^ l'autre
l . . . ----- cote du graiii)
3 V 1876, drogman du pacha-gouverneur d'A ndnnople (1836), jardin résidaient les parentes pauvres, les nombreuses Hiles de *
premier drogman du Divan Impérial, directeur du Bureau Im pé- Musurus, le défunt prince de Samos: «dans une \astc balise en
naJ de la Presse, membre du Conseil d Î t a i de l'Empire, prince de moisi, meublée de divans, abri d'une dizaine de jeunes femmes tavissi
Samos 1866-1872, Anna Yaloussi, t Arnout-K euv 7 H 1882 roses sans dot qui se fanaient, languissaient, dépérissaient».
dont : 1 Anna de Noailles, qui appartenait par son père à l'une des pllÜ S _
1) Jean, consul-générai ottom an, « ... Om irou (Homère) très familles roumaines, préférait se dire Grecque, Lorsque sa Rnc ^
Smyme. eut atteint au pinacle, elle affirma qu'à seize ans elle confia^ 1
poètes grecs par intuition et par hérédité», dédia à Madame t
2 ) Cassandre née Kum-Ceemé 1851, t id. 1935 » Alexa une pièce intitulée « Ma Grèce, ma terre maternelle»* ëcnwi 4^
dre Ldratneodon pacha, ministre ottoman des afTaires cira crois qu'à Cybèle, à Minerve, à Junon », cl invoqua « mon p
gères, prince de Samos.
antique, l'illustre Hellade..., O limpide Athéné, déesse de m ^
3) (fille), oo ... Chryssidis effendi, célébrés écrivains déposèrent leurs éloges à ses pieds* dont Maunc ^
4) ... (fille), μ J.M. Stavros. {« vous êtes une incarnation de l'Orient »h et Anatole France («Je
5) El pis. 6 ) Catherine. 7) Aspasie. 8 ) Thém is pas que vous soyez une simple mortelle »
n U r rn °° A ™ oulkeuy «O H 1893 Constantin Fort
niduts, ür. en médecine. (*) Edméc de La Rochefoucauld, Anna de Noailles , P^ris 1*5^
Noali i i s , U livre de ma vit·, Paris W JL p, 1 7 I Kf), t84d85.
363
THEODORE NEGRI
ï'V'uc^çalmqenm
«SULTAhE mZ0 -NEROULO
GEORGES C O N S T A N T IN _
NEGRI ΝΕΓΡΗΣ Rizo-Rangabé, dans son «Livre d'Or» phanariote, attribue aux
La famille phanariote des Negri - ou Negris - qui se signala N egri, D argentt aux trois têtes de More aux lèvres de gueules,
par son rôle au temps de l'insurrection de 1821, et dont la généa- bandées d argent et posées en bande* C im ier: casque de chevalier
loac ne remonte pas au-delà du xvin* siècle, se rattache proba à 3 grilles, tare de profil. Ce blason semble apocryphe* car, s'il
blement à l’une des fam illes italo-levantm es et catholiques du appartenait bien à une tamille Negri, c'est de celle, italienne, de
Turin, qu'il s'agit (Spreti le fait figurer sous cette rubrique, dans
même nom qu on retrou\e à des époques bien antérieures.
son « Enciclopedia Storico-nobiliare »). Les Negri de Constanti
En elTet. au temps de la Renaissance* un grand nombre de
nople, phanariotes ou latins, portaient-ils ce blason-là? Ce n'est
Ragusains et de Grecs réfugiés en Italie étaient utilisés com m e pas prouvé, encore qu'il semble que le blason des Negri de Tunn
diplomates et pohgraphes dans les négociations avec - ou contre eut à son tour été emprunté à une autre famille homonyme, les
- les Turcs, L'on trouve ainsi un T om m aso N ., ne vers 1460, Negri de Oleggio lesquels portaient des armoiries semblables:
t 152". littérateur, professeur et vicaire - administrateur de l'ar- tranché, au I er d'azur plein, au 2*r d'argent a u x trois têtes de
chevèche dalmate de Spalato (Split). am bassadeur papal auprès du More. etc.
roi de Hongrie,
Des Negri apparaissent dans les colon ies génoises du Pont- (*) L ne autre fam ille N egn , égalem ent d'origine grecque, figure dans les rangs
Euxm au xv- siècle, puis au cours du siècle suivant, dans celles des brnards m oldaves depuis le xvn· siècle.
du faubourg consuntinopolitam de G alata, où leurs représentants
sont inscrits dans les registres des paroisses catholiques. Bibliographie :
« Libro d'Oro dell'antica communilà di Spalato», Tabularium, Zara,
L’on peut supposer que c ’est de ces Negri-là que descend -
1903.
corneille a l'orthodoxie - la fam ille phanariote éteinte à Athènes Gius. PaRGA, Tommaso Segri da Spalato. Archivio Storico per la Dal-
il \ a une quarantaine d ’années et à laquelle appartenait T h éo mazia, juillet 1933 p., 1-26; ERR.
dore V* le meilleur exem ple des Phanariotcs qui abandonnèrent
les privilèges d'une carrière au service de la Porte pour offrir à la
Révolution leurs connaissances, leur fortune, et le sacrifice de leur
vie. Membre de l'Hétairie, il avait été nom m é représentant otto
man a Pans au début de l'année 1821. Parti pour rejoindre son NEGROPONTE ΝΕΓΡΕΠΟΝΤΗΣ
poste, il apprit en cours de roule la nouvelle du déclenchem ent de Famille de feudataires et de stradiotes vénitiens de 1 tic d Eu-
l’insurrection, rebroussa ch em in , débarqua au Péloponnèse, orga f attestée dès la fin du xiV' siècle lorsque la grande de de
nisa l'administration de la province et mourut de la peste à Nau- gée colonie vénitienne, était connue sous Je nom de Negre-
plie en 1824, S S B JN nt. Selon Philip Argenti, il s'agirait peut-etre d une branche
Les Negnt com m e tant d'autres lignages phanariotes. vécu ς Zaccaria anciens dynastes latins de la Phocee, branche dite
rent soit en Grèce* son en R oum anie (*), où iis maintinrent long Ca tan» N w w n i e et qui sa b M a réfugié, à C h » » u s la
temps le souvenir de leur appartenance hellénique. T ém oin 1 ins- m in » » n Oltomana. C et» hypothèse, que son auteur ne doeu-
-nption de celte dalle funéraire qui se trouvait jadis dans le jardin ¥nle nas et qui veut que les Negroponte soient restes pendant
^ 1église Sdini-Spvridion de lassy : J enw s fid è le au culte catholique, est contredite par un auteur
k récent. En effet, dans sa monographie sur le « Kampos » de
κι P m-i-k affirme mais également sans citer ses sources, que
ΤΗ ιΔ ΕΥΦ Ρ Ο ΣΥ Ν Η , Α Λ Ο Χ Ο Ι. Ν ΕΓΡΗ Κ Ω Ν Σ Τ Α Ν Τ ΙΝ Ο Υ . Μ Α Υ -
’L0 · Î . / X o n i m e é S dcjà orthodoxe lorsqu'elle s établit a
^ Γ Ε Ν ΙΕ . ΙΕΡΟΝ Κ Ο ΙΜ Α Τ Α Ι ΥΠΝ ΟΝ Α ΓΝ Η . ΛΥΩ ΔΕ Β ΙΟ Υ Σ Α famille t P cîècle en tant que parente d une branche
* ΤΕΑ ΗΔ Ε Π Τ Α Κ ΙΣ Δ ΕΚ Α , Η Γ Ε Μ Ο Ν ΙΣ , Λ1Π ΕΝ Ο ΙΙ Π Α ΙΙ lio vers la fin du x v i ^ e c k . « ω ^ Jans ,c fait que lc
[!'* '* s Μ Τ ΙΗ 1 Ο Λ Β ΙΣ Τ Η Π Ο ΛΕΩ Ν , Β Υ Ζ Α Ν Τ ΙΟ Ν * Ο Τ Ι I* Τ Ε - s G.ustmiam. U P G iustiniani. avait été transmis par
k 'J Y lA , Τ Α Υ Τ Η Ν . Τ Ω Ν Α ΡΕΤΩ Ν Τ Ο Τ Α Μ Ε ΙΟ Ν Ε Χ Ε ΙΣ Ε Ν ΙΑ Σ ΙΩ ι marne dt ram a, jau . . dès 1634, y taisaient édifier
ΜΗμ f ΜΛ I Οι t ΙΟ Υ Σ Σ Ω Τ Η Ρ ΙΟ Υ Α ιΩ Ν \ ri,âge aux Mi.o dédiée à la Vierge. La famille possédait
ic grande cthsc grecq fo u to u , domine par une
Ί ? 1'**** 1* * * * * <k C o fH U n iin S c * n . U fil»c de M nvm ycni. dort ** ^
> ij Ayarvi >mjt vepi jnrkftr c*tt* cnfini princi fi * S S S Î tt P * * * " églises patrimoniales, dont celle
” * *nlut Saint-Antoine au Kumpos.
Φ *™»*u*e drnirr le* vilkv nu* i * d<*nn4 k )t»uf ^ irè^*r ^
dr M fcc|rm(MM>n 1NV>-
364
ü) Marie-1lélcnc, née Lausanne 9 VI
14 VII 1973. oo : I) Paris 19 IV l93' «>mtc Gabriel
mont, fils du due de Guichc, t au combat
:ombat 9 IV 1 9 4 3 ^ra.
drid i V 1946 Jacques
‘ de I hier, Dr. en droit, consul » 1^1“·
Belgique
_______ à New
ew-York 1948-1955, a m b a ssa d e^ à ί * 1
1955-1958, au Canada 1958-1461, et à Londres | % i
baron de Thier par le roi des Belges le 17
.......................... IV 1975
.............. t,irc
b) Dimitri, ne Lausanne 7 [V 1915, oo paris 3 0 |v
Catherine Koumandaros, dont :
1) John, ne Athènes 21 VII 1939, haut fonctmnn
1 Vp.moment d'Etat des USA,» Diana VUIiers,à Lonrir!
2) Nicholas Peter, né 1 XII 1943,« ... <|onl ; cs l976
3) Georges \mes
. 11 II 1953.
4) Michael J
Une autre branche de cette famille descend de Zann w
frère de Théodore qui fut lancètre de la branche décrite ci-dé N"
Zanni nacquit a Chio vers 1797, + Constantinople? oo ratw*·
Meïmaridi, t Athènes 1897, dont :
A) Théodore, né Constantinople 20 III 1831, t ρΊ
14 XI 1891, oo Marseille 26 XI 1868 Marie Baltazzi, dont Πΐ
I) Jean, né Bucarest 1872. + Paris 4 IV 1897.
B) Ulysse, né Constantinople 19 XI 1832, t Paris 23 IJI 1 9 1 4
grand proprietaire en Roumanie, «j Constantinople 2 I ism
Sophie, t Paris 20 VI 1893, fille de Georges Zarifi et d’Hclène
Zafiropoulo, dont ;
1) Catherine (Catina), née Constantinople 2 1 XIJ jgfcç +
Paris 24 V 1924, 00 Paris 2 1 VI 1893 comte Hector Eço-
nomo.
2 ) Hélène, née Constantinople 23 111 1881, t Bucarest
28 XII 1953, 00 Eremia Grigorescu, général roumain, héros
D a z u r , â u n p m t t a u n e a r c h e J e s a b le s u r u n e m e r J e S i n o p ie , de la guerre de 1916-1918. Leur fils Dan-Ulysse porte le nom
a c c o m p a g n é e n c h e f d e t r o i s é t o i l e s a h u it r a is d 'o r \ b o r d é e s d e g u e u le s* de Negroponte-Grigorescu,
3) Georges, né Galatzi (Roumanie) 8 XI 1871, t Bucarest
5 1 1945, 00 Paris 20 V 1912 Chariclée Scanavi. né Rostov-
A partir du xvn* siècle, les Negroponte comptaient parmi les sur-Don (Russie) 1889, t Londres 16 VI 1978, dont .
toutes premières familles archontales de Chio. L'un des leurs fut a) Ulysse, né Màràsesti (Putna. Roumanie)
pendu par les Turcs en 1822 lors des premiers massacres, et la 10 VHI 1916, 00 Bucarest 2 III 1940 Sanda, fille de
famille s’enfuit à Alexandrie d'Égypte, à Odessa et aussi en Mol· Georges Tàtàrescu, ambassadeur de Roumanie a Pans.
davie. ou plusieurs Negroponte furent par la suite revêtus de caf Président du Conseil, dont :
tans de bovarie. - George, né Bucarest 29 XI 1942, ingénieur.^
Susceptible d'ètre complétée sur plusieurs points, la généa Bucarest 7 VI 1969 Ana-Maria, fille d’Andreï
logie de cette famille, depuis son arrivée à Chio, figure dans la Otelea, professeur universitaire, historien, membre
grande publication d'Argent! (*). Nous ne la reproduirons pas ici de 1Académie Roumaine, dont :
dans tous ses détails, nous limitant à indiquer l’état actuel de ses - Hélène, née Paris 5 XI 1974.
représentants ainsi que leur filiation ; - Nicole, née Paris 29 IV 1979.
De Pavlos Negroponte qui vivait à Chio au début du XVIIe b) Jean, né Odessa 3 IV 1918, « Bucarest *** 111 1942
siècle nacquit Ambrouzi, propriétaire de l'église de Pahià, w (oana, fille d'Edwin BoxhalL colonel dans l'armée britan
Angiola Agelasto. dont Paul, dont un autre Ambrouzi, t 1732, nique. et de la princesse Elise Stirbev. dont :
époux de Catherine Mavrogordato, et père, parmi d'autres nom - Alexandre, né Bucarest 27 II 1943, » Calgary
breux enfants* de Zanni et de Pavlo. (Alberta, Canada) Marvlinn ....dont:
Zanni fut le père de Constantin, né vers 1766, dont nacquit -Jessie, née 1975.
en 1795 Jacob, t Chio 1876, époux d'Alexandra Franghiadi, t -Théodore.
Chio 1881* Leur fils Jean, né 1838, t 1876, °o Calliope. fille de - Elisabeth.
Jean Synadino et de Polyxène Skilitzi. Ils furent les parents de c) Thérèse, née Odessa 3 IV7 1 9 1 8 , » Montréal
Michel Negroponte, né Alexandrie 21 Vil 1872, t Paris sans S \ ] 1952, Théodose Pari go ris.
postérité I I 1914, lequel contracta par ses deux mariages de d) Théodore, né Bucarest 2 XI 1921.
notables parentés littéraires. Sa première épouse, Eugénie, fille du C) Ménélas, né Constantinople 1838, t Athènes 27 l 1893, «
banquier grec d Égypte Sir John Antoniadés, se remaria, après son Marseille 16 1 1872 à Hélène née Constantinople 17 IV 1854,
divorce, au pnnee roumain Constantin Brancovan, frère de la Athènes 16 III 1927, fille d'André Vagliano et d'Euphrosyne
contesse de Noailles, la célèbre poétesse. Sa deuxième épouse Mêlas, dont :
Léopoldine Hugo, était la petite-fille de Victor Hugo. 1) Miltiade, né Marseille, 3 IV 1873, + A th èn es
Pavlo Negroponte, frère de Zanni susmentionné, eut pour fils 16 IV 1951. Dr. en droit (Leipzig), préfet de Céphalonie
Ambrouzi. lequel, par ses deux fils Théodore et Zanni. est l'ancê- 1904, député de l'Àttique 1910-1920, ministre des F in a n ces
tre des deux branches de la famille représentées de nos jours. 1916-1917, 1917-1920; président du Comité d assistance des
Théodore, oo Zambélou (Isabelle) Scanavi, t lors des mas
sacres de Chio, 6 V 1822. Son fils Ambrouzi, né 1800, t Chio le réfugiés à Salonique, Conseiller de la Banque de Grèce. °°
Athènes 17 IV 1895 Marie, née 1877, t Athènes 1962, m
°° „V!cfa Sevastopoulo, dont Dimitrios, né Syra d’Otto Lüders, consul général d'Allemagne à Athènes, archéo
2 2 IV 1835, t Reichenthal (Autriche) 4 VI 1909, c» Hélène
Av.ermo, t Taganrog (Russie) 6 IX 1909. Leur fils Jean, né logue, et de Catherine Dossios, dont :
- Hélène, née 1898, t Athènes 1971, 00 : 1) Théodore
ΡνΓίοΛ»
4 VI 1908 Helene Stathatos, ÎV
ç ’78kdont
f :F8me 2 2 X 1 1934- 00 Athènes Koryllos, Dr. médecin; et 11) Costas Nyarchos, dit PlllJ
tard Costas Ouranis, né Léonidion près Nauplie 1890,
Vcn,« L T d T n liX " π .4 M la,sV ro'.rt ArBcn"· lc "Irc dc “ « t e «ccordi à
Athènes ... Vil 1953 (lils de Nicolas Nyarchos c
XtnTcmunr,N Marco N netail pa, un i„rc vinil.cn mais lauvre
o un aucniuncr italien, Hicronymu» Angclus, « prince de Tho\ulic ».
d'Hélène Yaloussi), poète, écrivain et journaliste, vlCC*
président du Pen-Club International,
νί)Τ Λ Κ ν ΝΟΤΑΡΑΣ
\\ptvs
p n ’ N 11821, un Ilot
0 ^ 1 , un de dissertations
iun viv ........ religieuses, morales cl politiques PALÉOLOGUE
■■■. — t____
■ 1 ----- -— .U n MjtAtne ot Π Α Λ Α Ι0 Λ 0 Γ
donnèrent le ton au philhellénisme militant des journaux, des poètes cl
des orateurs parlementaires. Vêtue à l'antique. Madame Réeamicr parcou-
* ' '■ --- - —— ·■* l-k h A m c oTV*r ri ];i
La dernière dynastie de l'empire d'Orient disparut en U*L·
a scène de l'histoire, entraînée dans la chute de ConsuntinLu
® puisc par les Turcs. Sa généalogie - fut ■---
puhl.ee -- enn 1938
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i n S s seulement. Comme toutes les maisons ,mpériale
» /■ cec, les Paléologuc sont eiemts etemts deputs
oepuis plusieurs «siècl*™ w - * °*
personnages plus ou moins aventureux Parus parus 3à d'tlcrentes
différentes époques
oc.3 o.m»e“ P,us V1 "Tfaire connaître leurs prétentions a la sue-
till 1..JÎIKÎII VJ»IIVIVi uvmm »T P donl la nôtre - I » " * nom des Paléologuc η OM jamats pu
lénisme, d'une mode d'intellectuels qu’il était jusqu'alors, devint « la cause cession au 11 °,u . nc imagination trop fertile. , |J 1
de tous
de les peuple*
tous les peuples». --------------------
Des centaines de volontaires* venus d'Europe
■ - occi-
--- ! - J .,
trouver d'autre qu une inw» m)Ucu du Xl. siècle, lorsqu’elle
dentale et même des États-Unis, s'en allèrent combattre «la tyrannie du
„------ --- ---------- -----------v , . naljon erecaue Gobi- pr i.t liininu-
conirtoua a I»
ta Ç 'τ' ιΓι1 u noUv0.r impérial par Alexis Conmène. -
prise au vo ir- .mpcnai par Alexis Comnène en
Croissant
Croissant » et prirent le risque de rnounr jour ta n^'«n Γοη ~ ■‘
s.nl co m m u a
,rvo. Pourvus
1081. à
O—'.... des hautes Î p&o udignités - -sebastc
de ...........
et de pansébaste'^
neau
neaUlM d'B \^^s'^n^h,pe^ort à*Mwsotoih^dès '^ a u r a it sans membres contractèrent de grandes ail,ances alliances qui les apparenté^ apparenté
doute quitté ta Grèce, dégoûté par les querelles de ceux qu'il était venu à la maison régnante. Alexis P„ gendre de l'empereur dt* \j;Cm
secourir . , J— » Théodore Lascaris (1202-1222) maria sa fille à un cousin éloia*
En 1827, l'Académie Française proposait comme sujet de son Grand le Grand domestique Andromc P., et réunit ainsi les deux hr
Prix de Poésie « L'Indépendance de la Grèce » et les gouvernements de
l'Europe se préparaient à intervenir contre l'empire ottoman. L opportu
chcs de la famille. L'enfant né de ce mariage. Michel, dut à * *
niste de génie qu'était Victor Hugo décida de rejoindre le mouvement, grandes parentés d'être désigné comme tuteur de l'empereur T
publia le recueil splendide des O r ie n ta le s , mais se garda bien de donner Nicée, l'enfant Jean Lascaris, Il en profita pour se faire proclamé
l'exemple du départ vers la Grèce auquel il encourageait ses lecteurs; il se co-empereur à Magnésie, puis couronner aux côtés de son punill/
ménagea même une échappatoire au cas où le gouvernement français le 1er janvier 1260. Par un audacieux coup de main militaire il
aurait changé de politique: les O rie n ta le s , écrivit-il dans la préface du reprit Constantinople aux Latins (25 juillet 1261) puis, quatre
volume, «n'étaient qu'une idée qui lui avait pns d'une façon assez ridi mois plus tard, jeta Jean Lascaris en prison, lui lit crever les yeux
cule, l'été passé, en allant voir coucher le soleil dans les environs de
Paris», Le soleil ne se couchait pas vers l’Orient, pas plus dans les envi
et régna seul après avoir forcé la déposition du Patriarche indigné
rons Je Paris qu’aillcurs. Mais Victor Hugo n'en était pas à une licence par ces forfaits.
près, et poser en phi 1hellène enrage ne lui était pas difficile : La dynastie ainsi fondée allait donner neuf souverains a
« En Grèce ! En Grèce ! Adieu vous tous il faut partir ! Byzance et régner pendant deux siècles, plus qu'aucune autre mai
Qu'enfin, après le sang de ce peuple martyr !
son impériale grecque. Malgré le crime qui le porta sur le trône.
Le sang vil des bourreaux ruisselle !
Michel VIII Paléologuc fut un souverain dont faction fut décisive
pour la survie et la consolidation de Byzance, affrontée à de mul
En Grèce ! Ô mes amis ! Vengeance ! Liberté ! » tiples périls extérieurs. Afin de déjouer les projets hostiles du des
Le courage des combattants grecs n'aurait pas suffi à vaincre les forces pote d'Épire, du prince d'Achaïe et du roi angevin de Naples.
réunies du sultan et du pacha d'Egxpte, Le philhellénisme sauva la cause Michel VIII imagina de négocier avec le pape la réunion des deux
grecque en amenant les puissances européennes à détruire la flotte otto
mane à Navarin. Aussi, grâce à la mode pailikare qu'il avait contribué à
Églises (1271) et envoya à cet effet des délégués au Concile Je
lancer par l'entremise de Delacroix, Constantin Palatiano se trouva - par Lyon, Mais cette réconciliation scandalisa les Grecs, et. une fois
mi d'autres - â l'origine d’un processus dont il avait été loin de mesurer de plus, Byzance fut secouée par des querelles religieuses. L’empe
les conséquences. Cela est d'autant plus curieux qu'à une époque où l'ap reur déposa successivement deux Patriarches. Les remous inté
parence vestimentaire était l'indice oblige de la condition sociale, person rieurs prirent une ampleur telle que les ennemis de Byzance
ne, parmi tes membres de la noblesse de Corfou, n'aurait songé à s'habil Venise, le roi de Naples et Baudouin de Courtenay, empereur
ler autrement qu a l'européenne. Les vêtements de pailikare, de janissaire
ou de hussard n'étaient à Corfou, avant 1821, que des accessoires de bal
titulaire de Constantinople, signèrent un traité d'alliance a
masque. Mais on sait le rôle et la force des accessoires vestimentaires à Orvieto (1281) sous les auspices du pape qui, de son côte,
l'époque des conspirations du romantisme : des ia z z a r o tu et des c a r b o n a r i excommunia l'empereur grec. Ce dernier imagina alors de fournir
aux serments sur le poignard des cérémonies maçonniques, en passant par des subsides au roi Pierre d'Aragon, prétendant au trône napoli
« Le bal masqué » de Verdi pour les nationalistes italiens et par la « Muet tain parce que gendre de Manfred de Sicile, l'infortuné roi vaincu
te de Portici » pour les patriotes belges, le mouvement de libération natio et supplanté par Charles d'Anjou. Le massacre des troupes ange
nale des peuples de l'Europe est plein de ces accessoires-là. vines lors des fameuses Vêpres Siciliennes (1282) ruinèrent
n ic e p h o r e
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PALEOLOGUE COMNÉNE
at IRÈNE Ç0» n€NE
<·) t i n E u r o p t· o n r e g a r d a i t d e lo in , a v e c d e s lu n e t t e s f a u s s e s , ce u e G r è c e d e Grar^ Hd(4r.arqu*
c o n s e n tio n a u m ilie u d e la q u e l l e va f f ila ie n t d e s G r e c s f a n ta s tiq u e s (. ,) L e s l i b é r a ua
d ' E u r o p e f o u t a i e n t a b s o l u m e n t p a r l e r à S î i l t ia d e . à P h t x t o n e t à A r i s t i d e I L n e
s 'a d r e s s a i e n t q u 'a e u x d a n s le u r s d é c l a m a t i o n s , ils n e c o n s e n t a i e n t à a v o ir a f f a ir e
qu d eu s b o n g r é . m a l g ré, d f a llu t q u 'a u le s le u r p r é s e n t â t f. ) D e s<irte q u e le s Γ IREN E Ί Γ A L E X IS
Ί
P h ilH e llè n e s ■·e m e t t a i e n t e n r o u te , e n c h a n té s d e u x - m ê m e s , d e s a u tr e s , d e le u r s p e r s
FALEO LO GUE COMNÉNE D*«po*t
p e c tiv e s , e t e n d é b a r q u a n t s u r le s o l s a c r é d e la r é v o lu tio n , d u l i b é r a l i s m e , d e lu c i v i · » IRENE tut* dt
h s u tiu n c h r é tie n n e , d e to u te s le s b e lle s th é o r ie s d o n t ils a v a i e n t la t è t e e n c o m b r é e , ils » ALEXIS PALÉ-OLDOUf 1 eroptxtur A»*1* 111
n e tr o u v a ie n t ru lu f r é g a te p r o m i s e , m u n t a n o n q u i p û t r o u le r , tu u n m a g a s i n , m ê m e
u d e . n i p a r d e s s u s - t o u t q u e lq u 'u n d e r é e l le m e n t a u t o r i s é à q u i p a r l e r ( H eu reu se
m e n t p tn tr e lle , l'in s u r r e c tio n g r e c q u e é t a i t e s s e n t i e l l e m e n t u n e e n t r e p r i s e o r ie n ta le , MICHEL ANDRONIC
1 Γ THEODÛRA 1
e t p o u r m o r t h c r e n a v a n t e t \ e m a i n t e n i r e n h a le in e e lle n a v a i f b e s o in m d e r a i
sons, n i d e i c r t i t u d t y p a s m ê m e d e p r o b a b i l i t é s E lle a v a i t lu f o i Oranii Dqi*+*1i(}u· R*tifivas* TfttedÇAM
Moif't Aritrvai
nu
Arthur de (jnniMAi1, l e r o y a u m e d e s H e llè n e s , Paris 1905, p II I, 122, 128
l*>
PALE0100 UE
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M/
les PALÉOLOGUE
de MONTFERRAT
éteints au XVIe
siècle
1 Θ
ALEXIS PALÉOLOGUE
Archonte byzgntin
oo IRÈNE COMNÈNE . fille de l'empereur Alexis PALÉOLOGUE
I
r ( fille unique ) 1
oo ANDRONIC COMNÈNE PALEOLOGUE . 1247
Gd Domestique
JEAN
♦ 1274 CONSTANTIN
Domestique ; n après 1226.·» vers 1 2 7 1 fille IRÈNE MARIE 1
Sébastocrator Sébastocrator ("Eulogie") en r e , i 9 Marthe
Despote César. oo SHEMS -f après 1276 oo vers 1237 .NICÉPHORE
oo.......f de. Constantin ed- din
TORNIKES. oo IRÈNE BRANAS fils de Και oo JEAN TARCHANIOTE
Gd primicier. LASCARIS . Qobad CANTACUZENE Gd Domest,9ue ·
CANTACUZENE sultan COMNENE
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de Rum.
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I ANDRONICI
PALÉOLOGUEASSAN
Sébastocrator
_ o 24 .11XIM 2M
Empereur ,2 5 9 * 282- -
» THE000RA· ΜΙΠ303
1 de Jean DUKAS
et d ’un· M l· de
( empereur Je a n m
Dukos vototzes
bâtard»
bâtard» d\
CONSTANTIN THÉODORE IRENE eudoxie ANNE EUPHROSYNE MARIE
' MANUEL andronic ii . 12 XII 1302• 1300
• 5 V 1306 oo1276 Despote odJEAN, 001276 oo NOGAY
π v#rs 1255 O 1259 *13 H 1332 oo ABAGA
«Mon Lips . _ fiancé a la IVAN III COMNENE DEMETRIOS Khan tatar
• avant 1259 Empereur 1262-1328 ASSAN Khan
Porphyrogenete du Empereur de KUTRULES
Iod8 XI 1273 Tsar de tatar
ANNE f d Etienne roi de prolovestiaire Trébizonde I ΑΝΟξ *1261
Tnessaloroque Muza|0n Bulgarie 1260 -1297 COMNENE
roi de Hongrie
Π® ( 1265 ’ l En relig œ 1292 1d e DUKAS I
IRÈNE «1305 rem à la
de MONTEE RRAT
• Dromo 1317
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i £ ° £ T d e Jean LABADARIOS
PETRALIPMAS
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f de Guillaume Terterj.Tsar
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n après 1337 n. 1327 n vers 1335 oo17 IX 1335 convertie à U E
η 18 VI 1332 +16.11.1391 n. 1337 + après 1394. oo JEAN t 1377 oo
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ο Mon Hodegoi ♦ après 1352 oo 1355 prn
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Empereur 1341-1376 et FRACESCO C<^
GATTILUSIO Empereur
1379 - 13§1 Gd
I oo HELENE ♦ 1396 seigneur de de Trebizonde « 1330 UZBEGH 136
f de l'empereur JEAN VI Lesbos khan mongol Fo1
CANTACUZÈNE Pa
II oo’ EUDOXIE COMNENE M*
princesse de Trépizonde TM
sP bâtarde bâtard 'a
r fille ANDRONIC IV M A N U E L II THEODORE Z A B IA THEODORE
IR E N E fille
n vers 1348 n 29 VI 1349. (IS A B E L L A )
1389 -f 21 VII 1425 + 1^07 no tho s
00 1359 HALIL oo MURAD oo + 28 VI 1385 Despote de Morée
bey.f 1360 sultan **1389 BAYEZ ID Empereur rebelle o Mon Pantokrator
Empereur 1391-1425 1383-1407 oo 1392 .IL ARIO
fils du fils du sultan sultan 1376-1379. DORIA
Orkhan et fils du oo 1356 MARIA oo vers 139 3.HELENE Moine Théodorète
sultan oo1388 patricien de
ORKHAN et de Théodora sultan KERATSA . f de ♦ 23 III 1450 (en
Cantacuzène Murad religion Hyppomone) BARTOLOMEA Gênes
de Théodora Jean - Alexandre f de Neno degli
Cantacuzène CHICHMAN.dit f de Constantin
Comnène. despot DRAGASES . despote ACCIAJUOLI.
serbe sur le Vardar duc d'Athènes
de Romame
Tsar de Bulgarie et de Tomoro
♦ 1370 princesse
o Mésembrie chichmonide
de Bulgarie.
l
Γ JEAN 1 1 CONSTANTIN T H O M A S D E M E T R IO S ANDRONIC ANDRÉ 1
THÉODORE JEAN VIII 1 r
n. 1370. 4 ---- VII 1448 4 3 X 1448 η 9.11.1404. n.1409. 4 Andnnople 1470 Mantinèe Despote N|
-F Salonique o M on Pantokrator. o M on Pantokrator 4 29 X 1453. 4Rome 12.V.1465 Despote de 4 ill 1429 de
2 2 .IX 1408 Despote de Empereur 1425-1448 Despote de Despote de Mistra 1449-60 Empereur de Rhoussian C
Co-empereur Morée 1407-1443. Ioo ANNE .♦ 1418. Morée 1428-48 Moree 1428-32 Moine David Salonique a
1376-77. Despot de f de Vassili . Empereur Dépossédé Ioo ZOE 1409-1423. S
Empereur Selymbrie 1443 gd duc de 1449-1453 . 1460 par les PARASPONDILES qu'il vend e
rebelle 1390 oo1421 CLEOPA Wladimir et de Ioo ...VII.1428 Turcs . de la ♦ 17 VI .1440 aux \
Empereur de MALATESTA Sophie . princesse MAQDALENA principauté lloo 1441 Vénitiens 1423 d
Salonique ♦ 14 33.des Comtes de Lituanie (THEODORA) d Achaie. THEODORA Moine Akakios N
1404-1408 de Pesaro et Πoo 19 1.1421 SOPHIE f de Carlo oo..... 1.1430. ♦ 1470, f de
oo 1397 EUGENIE Rimini. de MONTFERRAT TOCCO CATHERINE Paul ASSAN
GATTILUSIO o Mon Zoodotokos. (div.) comte de ASSAN préfet de
♦ 1.VI.1440 IIIoo1427 MARIE Céphalonie Z ACCARIA Constantinople
f du duc de COMNENE de ♦ ...1X1429 ♦ Corfou 16 VIII.1452
Lesbos. Trébizonde o Clarentza ©Mon Sosipatros.
Francesco G ♦ 17 XII. 1439. ( Morêe )
©Mon Pantokrator Ποο1441 .CATHERINE
GATTILUSIO
4 VIII 1448 s p
' JE A N 1
Γ Γ
HELENE
1
’ ‘ HELENE ANDRE MANUEL ZO E
1 r Ί
HELENE
n 1423 -f 11 IV1458 +7 XI 1474.
co 3 II 1441, JEAN II de Religieuse ï♦ oRome
1 n 2 L U55 (S O P H IE )
1502 4 après U78 , 7 ,1, ^ ,
n___ IV. 1442,
LUSIGNAN, roi Hyppomone +· 1470. emmenée
vend
U“nH “ses“ Reçoit du ooMoscou dans le harem
de Chypre 1432-58. 00 1446 droits au sultan les
roi Titulaire LAZARE .. IV.1472 du sultan
trône de bourgs de IVAN I Tsar Mahomet II
d'Arménie (leur fille BRANKOVITCH Byzance 1494 Syretzion
Charlotte épousa Despote de au roi de e( de Russie qui ne l'épouse
1456 Jean de Serbie 1505 ( leur p as,
Portugal. puis Louis ♦ 1458 Charles VIII mAmpe,itzion fille Hélène
Hélè
de Savoie auquel et 1504 au esclave épousé le
elle transmet ses roi Ferdinand turque roi de Polo9ne
droits au trône de dDEsPagne reçue en Alexandre
Chypre ) oo Rome don du Jagellon )
CATHERINE ^Iton
femme de basse SU,tan
condition |
M ARIE CO NSTANTIN i
JE A N ANDRE I
ooVASSILI Umoz Capitaine dans la ■fen Turquie ^ap rès 1519
(pence oponogé) garde pontificale sans postérité passe h l'Islam,
1508 connue Mohammed
ey° (van
· d^P°ssédé pacha.
par m
0 ( Moscou son
parent.
*?
_.Ji _ PALEO LO G U E
DEMETRIOS II
PALEO LO G U E
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A N N E CANTACUZÈNE
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rentre 386 ef ',396
ALEXIS
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1363
fondai du Mon
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Tiré ‘3 * 6 par le doge
'citoyen de Venise*
1 A L E X IS 1 1 f ille fille MARIE 1
P A LE O LO G U E 00 ZACCARIA II oo ........................ + après 1447 à Trèbizonde
TZAM BLAKO N CENTURIONE KYDONIDÉS oo JEAN,dit Olobeg ; * 145$
Prince d'Achaie TZAMBLAKON Prince de Mangoup en Crimée ,
K A B A L L A R IO S ♦ ap rès 1432 [frère de Marie , épouse de David
Préfét du c a n ic lé e Comnène .empereur de
Trebizonde^ fils d'Alexis
Gabrodés "lelartare' prince de
Mangoup ,1411 -1441
:rce 1
ΓH É L È N E 1 1 JE A N 1 I A L E X IS IS A A C A L E X IS M A R IE -A S S A N
fille En relig .E u p rax ie PALEO LO G UE
PA LEO LO GIN E
a p rè s U 68 +Trébizonde tué ♦décapité + 19X111476
LU
+ a p rè s 1478
TZAM BLAKO N vers 1447 1475 à o Mon Putna
1455.1481 Prince Stomboul co 1472 , ETIENNE
aa 1438 GEORGES de 1475 le G ra n d ,p rin ce
ί MAN SPHRANTZES,né Mangoup P rin c e de de Moldavie
urc a Lemnos 1401
Pnotovestiaire 1432 1471, Mangoup
|/tls 1475 1475
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UJ C h ro n iq u e u r
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-î Moine Grégoire 1468
8 ^
8
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C A T H E R IN E M A R T IN A S S A N
1 J E A N PALEO LO G U E
à Venise . 1457; se dit ASSAN N O TA R A S
p rin c e de Morée Z A C C A R IA C E N T U R IO N E
f Corfou. 16.VIII 1462 Prince d'Achaie
oo U 30. THOMAS
PALEOLOGUE.
D espote de
Morée
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fiancée à
N ic o la s
M élissène
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Turcs, maîtres de presque tous les territoires qui avaient *
mission de l'Église grecque a ce I1e de^ R °’ rééC^pSU8jle à l’empire byzantin, les conquêtes enfin et les prétention. ° ΓΓΤ^
secours militaires ^ conc'te de erra ^ jamais réglée causèrent la déchéance de nombreux Paléologue collaté ^
Florence, traita entre 1437 et 1439» de: cetie |c 6JJuil|el , 4 3 9 Mais tous les personnages porteurs de ce nom dcsccndai^*i#l
et toujours reprise. Le décret d l nie & Pavaient même par les femmes, même de façon très éloignée, du le n i"1*'1'
de la dynastie im périale? On peut en douter. Certains dVnt Cur
descendaient, peut-être, d’un dignitaire balkanique aUn, , eux
E ° e r if L |ndtnes%iotTde empereur Paléologue avait, pour une raison inconnue de Un
chrétienne fut anéantie par les Turcs a V arn a(l 4 ). Q h conféré une parenté spirituelle. Le nom de Cantacuzène av ^ ·
avant le désastre de Kossovo, qui mit en déroute I armee n° nSr° ‘ concédé com m e titre d’honneur. Peut-être en fut-il de m è m " cl*
se à laquelle les Serbes avaient refusé de porter secours. La tetc le nom Paléologue. Que croire d’Andrea Palcologo fils h ^
du roi Ladislas de Hongrie, mort sur le champ de bataille, fut P Damiani, catholique, lequel dès 1280 était marié à une n L?
cée dans un baril de miel et envoyée au sultan a
Brousse, ou
elle dem oiselle du patriciat de Raguse, de la famille Bubagna
fut exposée sur une pique, symbole de I inv.ncib.I.te des Tu Tout à la fin du XIVe siècle, le sultan Bayazid II avait '
Les jours de Byzance étaient désormais comptes, et I empereur dans la région de Sérrés, en M acédoine, plusieurs membres d? ? 1
Jean VIII mourut du désespoir causé par la nouvelle de la dclaite
famille impériale byzantine et quelques hauts dignitaires », a
entrés à son service, soit com m e chrétiens, soit comme rénétat*
dC ^Son°frère Constantin lui succéda sur le trône et se Ht couron
et leur avait donné des fiefs (tim a rs) en possession renouvelai
ner à Mistra (1449), car la capitale était complètement investie
par confirmation à chaque changement de règne. Tel était le &
par l’ennemi. Le décret d’Union avec Rome n’avait toujours pas
d’un Paléologue en 1491, qui était chrétien, mais dont deux
été rendu public auprès des Grecs tellement l'on craignait que la
nouvelle ne pousse aux émeutes. Un fort courant d opinion se res, passés à l’Islam, occupaient de hautes dignités par la grâce di
dessinait en faveur des Turcs, par haine du catholicisme. Mais, ne sultan : Hass Murad pacha et son frère Mesih pacha. Ce dernier
voyant d'autre issue que l'entente avec Rome, et presse par le avait reçu dès avant 1478 deux villes et plusieurs villages en don
pape, Constantin XII fit proclamer l'Union au cours d'une messe du sultan M ahomet II, qui lui avait en outre confié les deux char
à Sainte Sophie, (12 déc. 1452) devant un auditoire des plus res ges de beglerbeg d'Anatolie et de capudan-pacha (commandant de
treints. La nouvelle s'ébruita quand même dans la ville assiegee, la flotte ottomane). Destitué en 1480 pour ne pas avoir pu
et les Grecs considérèrent que la basilique était désormais pro conquérir l’île de Rhodes sur les chevaliers de Saint-Jean, Mesih
fanée. De faibles contingents pontificaux, génois, vénitiens et pacha rentra en faveur sous le sultan Bayazid, qui le nomma
espagnols furent envoyés au secours de Byzance, mais 1 essentiel beglerbeg de R oum élie, et enfin grand vizir de l'empire turc.
de la flotte armée par le pape fut détournée par le roi de Naples Un autre Paléologue est m entionné par les actes turcs, sous le
afin d’aller combattre les Florentins. L’empereur procéda à l'orga nom de Palologoz, com m e détenteur, à la même époque, de la
nisation de la défense avec une énergie digne des grands souve ferme des bêtes égarées et des biens vacants de la région de
rains de l'empire d'Orient. Le siège de Constantinople par les Drama, en M acédoine ; un autre, Qomnenos ibn Palologos
Turcs commença le 2 avril 1453, la ville succomba le 29 mai. («C om nène fils de P aléologue»), com m e fermier des impôts de
L’empereur mourut l’épée à la main et son corps défiguré ne fut Sérrés, de Thessalonique, ainsi que de quelques mines de sel en
reconnu que grâce aux brodequins de pourpre, qu'il était le seul M acédoine; un autre, Yorgi ibn Palologos («Georges fils de
en droit de porter. La Deuxième Rome, tombée au pouvoir de Paléologue »), originaire de M orée, était fermier des salines de
Mahomet II, fut soumise pendant trois jours au massacre et au Thessalonique et bénéficiaire d'autres revenus importants. En
pillage, violences probablement aussi terribles que celles infligées 1476 les docum ents citent un M anol Palologos et un Palologos
en 1204 lors de la conquête de la ville par les combattants catho Qandros (« Alexandros »), probablement frères, fermiers des doua
liques de la IVe Croisade. nes et du courtage de plusieurs échelles portuaires à Istanbul,
Byzance avait disparu, mais non la famille des Paléologue, Galata et G allipoli. T ous ces Paléologue auraient difficilement
encore représentée par plusieurs femmes et par les frères du der fait carrière plus brillante à Byzance.
nier empereur. Les historiens ont longuement décrit les luttes que A la fin du XVe siècle un Paléologue, fils de Dimitri, descen
se livrèrent ceux-ci pour la possession du Péloponnèse, et les dant de Lascaris, possédait en pleine propriété un village près de
humiliations que leur fit subir Mahomet II qui les déposséda. Sérrés, confirmé à ses descendant depuis 1389 par actes des sul
Thomas Paléologue, dernier despote de Morée, mourut à Rome, tans. En cas de guerre, il devait se présenter à l'armée, l'armée
réfugié auprès du pape, lequel continua à verser une pension à ses ottom ane bien entendu. En 1476 le bien était confisqué, mais une
enfants, Zoé et André. Zoé fut mariée en 1478 à Ivan III, grand partie du revenu restait à une certaine Despina Khatun, très cer
prince de Moscou. André eut des enfants de sa liaison, à Rome, tainement une parente.
avec une grecque de basse condition. « Prince déclassé, il ne cher Au début du x v iie siècle le savant allemand Martin Crusius
cha qu’à battre monnaie avec le passé historique qu’il représen rencontrait des Paléologue au Phanar, et les qualifia d'authenti
tait » et suivit pour cela l’exemple donné jadis par les empereurs ques. Ils portaient ce nom accolé à celui de Guliano, qui parait
latins de la maison de Courtenay, qui avaient vendu leurs droits avoir été leur véritable nom de fam ille, et au surnom de muselim.
sur Constantinople aux rois angevins de Naples. En 1494 André qui était la désignation d'une magistrature turque. Apparentés a
Paléologue vendit ses droits à la succession de l’empire byzantin - plusieurs des grandes m aisons phanariotes, leurs descendants fini
qui étaient réels - et aussi ses droits aux trônes de Serbie et de rent par s’établir en Valachie à la fin du XVIIIe siècle, sans qu il y
Trébizonde, qui étaient fictifs, au roi de France Charles VIII, fut question de prétentions im périales de la part de ces Paléologue
lequel se préparait à conquérir l’Italie. Après la mort de ce souve devenus boyards valaques. A la fin du XIXe siècle, ces Paléologue
rain, André revendit ces mêmes droits, en 1502, au roi d’Ara roumains ne subsistaient plus que par une branche bâtarde,
gon Ferdinand le Catholique, et à la reine Isabelle de Castille, les laquelle sans doute pour réparer la tache de sa naissance illégiti
grands-parents de Charles-Quint. Une dernière source de revenus me fit imprimer à C onstantinople un arbre généalogique lui attn-
de cet ultime rejeton des porphyrogénètes fut la concession, à des buant une origine byzantine dont personne n'avait entendu parler
nobles espagnols, des armoiries et des insignes des empereurs de auparavant. Ce curieux docum ent est préservé dans ce qui reste
Constantinople, la concession de la grande comitive et du droit de des papiers d ’Eugène Rizo Rangabé à l'Académie d'Athènes, et
légitimer des bâtards - toutes coutumes absolument étrangères mérite d’être cité, car celui en qui s'éteignit cette famille greco-
aux traditions byzantines, car empruntées à l’arsenal juridique des roumaine ne fut autre que Maurice Paléologue ( 1 8 5 9 - 1 9 4 4 ).
empereurs germaniques. ambassadeur de France, l'un des grands artisans de l'alliance Iran-
A la fin de l’empire byzantin, la famille des Paléologue était co-russe. Ce diplom ate fit d'ailleurs insérer dans la Grande Ency
extrêmement ramifiée ; si la filiation des branches apparentées de clopédie du xix« siècle une notice le concernant, et où il se donne
près a la famille impériale est bien connue, celle d’autres branches com m e un rejeton de Byzance.
le st beaucoup moins. Par mariage avec une Paléologue, tout Rien n’est m oins sur par conséquent que la légitimité des pré
dignitaire byzantin léguait a ses descendants le droit d’ajouter ce tentions impériales des Paléologue vivant sous la domination tur
nom au leur, comme une preuve irréfutable de leur naissance que im médiatement après la chute de Constantinople. Depuis.
d un sang illustre. Mais la multiplication de ces descendants ame-
S i u? d V ' Wu siècl? une V a lu a tio n de leur (*) D. Ferjancic, op. cil., dans bibliographie, p. 1 6 4 . . h
tatut. Les guerres civiles, les humiliations imposées par les (**) Irmgard M a h n k e n , D r a g u s a n i s c h e P a t r i z i a i d e s Λ7 Ι
us J a h r h u n o t r s,
Belgrade l% 0 , tableau généalogique Bubagna, planche XIII.
375
i <TlcTcsst de Mistra dans le Péloponnèse, l'une des plus belles et
_ r — .};onnucs L'rècc, fut érigée à quelque dix kilomètres de Sparte
if ,U1 αuTf c dL’ Villchardouin, prince d'Achaïe, en 1250. Vaincu par
i empereur Mtchcl Paléologuc u la bataille de Pciagonia (1259) il dut
c er sa liberté en cédant Mistra aux Byzantins (1262), selon l'autorisa-
* 111 cn ^Llt donnce par le « Parlement des Dames» siégeant à Nikli
a sencc des seigneurs Irancs et latins prisonniers des Urées ou tombés
au combat.
r ]Revenuc château apanage de deuxieme fils de l'empereur, Mistra Tut
f rtf cc cl embcllic par les princes grecs qui y résidèrent pour gouverner
F eloponncsc. pourvus du titre de despote de Mistra. Ils en firent l’une
tes villes les plus florissantes du Moyen Age hellénique, et l'on y trouve
encore les vestiges des églises et des résidences archontales construites à
cette époque. A Manuel Cantacuzène, despote de Mistra de 1340 à 1380,
succédèrent Son frère Mathieu (1380-1384), puis les Paléologuc de la
maison impériale, jusqu’à Constantin, le dernier basileus, lequel d'ailleurs
revêtu la pourpre impériale dans l’église saint Démètre de Mistra avant
d aller régner à Constantinople et mourir en héros au cours du siège de sa
capitale par les Turcs.
Le sullant Mahomet II mit le siège devant Mistra en 1459. Il enjoignit
au laible despote Dcmèlrc Paléologuc, frere du dernier empereur, de
comparaître devant lui, de lui céder scs dernières possessions du Pélopon
nèse et de lui livrer sa fille. Ce qui fut fait; le despote se retira ensuite
dans un couvent, muni d’une pension du Grand Turc, et sa fille disparut
dans un harem d’Asie Mineure.
Au cours de la guerre de Morce, Mistra fut reprise par les Vénitiens,
qui en firent leuT capitale pour leur colonie du Péloponnèse, avant de la
perdre à nouveau en 1699.
Ruines de M istra Chateaubriand, au début du xix* siècle, alla chercher les ruines de
Sparte, qui n’existaient plus depuis des siècles, et contempla tout près
celles de Mistra, lesquelles, alors, étaient en bien meilleur étal que de nos
jours, (Elles subsistèrent jusqu’en 1825 lorsque Ibrahim pacha, comman
dant de l’armée ottomane sur la défensive, décida de leur mettre le feu
avant de céder la forteresse aux Grecs). « C’est ainsi que nous sommes
avertis, écrivait Chateaubriand, à chaque pas, de notre néant ; l'homme
(...) va méditer sur les ruines des empires, il oublie qu'il est lui-même une
ruine encore plus chancelante, et qu'il sera tombé avant ces débris. Ce qui
achève de rendre notre vie le songe d'une ombre (Pindare), c’est que nous
ne pouvons même pas espérer de vivre longtemps dans le souvenir de nos
amis, puisque le coeur ou s'est gravée notre image est, comme I objet dont
il retient les traits, une argile sujette à se dissoudre (...). La trace que notre
imposteurs, aventuriers de haut vol ou charlatans de bas étage ont mémoire laisse dans le cœur des hommes : cendre et poussière. (...) Lors
abondamment fait usage du nom et du blason de la dernière mai·* que je parcourus la Grèce, le silence de la servitude régnait encore sur ses
son impériale de Byzance. Leurs divertissantes aventures n’ont monuments détruits. La liberté n'avait pas encore fait entendre le cri de la
pas leur place ici. Il suffit de rappeler que les derniers descendants renaissance du fond du tombeau d Harmodius et d Anstogiton. Les
authentiques de cette fam ille s'éteignirent en la personne des mar ruines de Sparte se taisaient autour de moi. La gloire même était muette»,
quis de Montferrat, possessionnés en Italie du Nord. Voir l’article
et la généalogie les concernant dans le chapitre intitulé « La Grèce Manolis C hatzîdakis, Mystras, Athènes. 1981.
C hateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811.
Franque ».
Blason :
Des iraités d'étiquette byzantine, comme le Pseudo-Kodinos,
des pierres sculptées du xtii* siècle, attestent l’utilisation, par les
empereurs de Nicée, par les empereurs byzantins de la dynastie (Photos N. Tombazi. Athènes)
Ruines de Mistra
es aleologue, et aussi par des familles qui leur étaient apparen-
ees (comme les Gattilusio, princes de Lesbos, par exemple) de la
I ^ caPfonnée quatre B comme emblème de famille. Lorsque
ik , er7 , sfe? occidentaux prirent connaissance de cet emblème,
β e deci?virent comme s’il s'agissait d'un blason, bien que
enconCCiΠ^ Jama*s appliqué les règles de l’héraldique. Plus
otvi/D eS b iurenl assimilés par les dessinateurs d’armoriaux
son Cnlaux*aux briquets héraldiques, et ce fut sous forme de bla-
dln T.C Cel emblème ParuL pour la première fois semble-t-il,
roi deCpman|USCri1 Wijnbergen, au x i i i « siècle, sous le titre « le
liae n ar,0‘°Sre >K Ducange l'imprima ensuite dans ses « Fami
ly arr t3e k-vzant,nae ». mais il figurait depuis longtemps dans
la sio f,ne^ ^cs Paléologue, marquis de Montferrat. On ignore
doute^11Cat,on exacte (je ccs qUatre B, arborés sans aucun
blême COmme ane sorle de signe de suprématie, comme un cm*
de la r s m é »’ lIêurani, scion certains auteurs, les initiales
(Emn n rn!UL βα σ ιλεύ ς Βασιλέων Βασιλείων Βασιλενονσιν
les b\7CUr· Empereurs, régnant sur les Empereurs). Les famil-
conferernllnes f u re n t pas de blasons, et les empereurs n en
arnabi|irn*Jama*s- Ce n’est qu’en Occident, et pour faire une
de I cm ^ LCrta‘ns Personnages désireux de recevoir des mains
6t-Tmani?treur **rec ce d autres avaient obtenu de Γempereur
*Wniin . ^UC basi,eus Jean VIII conféra à un gonfalomer
(. onGli· i CV,sans doute aussi à d'autres nobles rencontres au
privj]ew. L l°rcncc, le privilège de la petite comitive (1439)* Ce
^ A o ra rümi5rCnait; cntre autres. le droit, pour le bénéficiaire,
ai^*e impériale dans ses armoiries.
376
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zantion»» 35 (1965) p. 592-600. Nation Grecque. Constantinople 28 IV 1876.
(*) Ccl ouvrage poursuit un but sérieux et ne fait donc pas l'inventaire des per goire Guliano, célibataire sans enfants. Ce dernier leur laissa sa fortune à condition
sonnages prétendant de nos jours au trône de Byzance, lesquels d’ailleurs, ces der que les deux enfants naturels portent comme nom de famille celui de Paléologue. Il
niers temps, semblent s'ètre mis d'accord pour se répartir les territoires de la Grèce n’était pas encore question de Byzance.
sur la base d'une généalogie unifiée ; ceci, justement, parce que leurs affirmations Le plus jeune des deux frères « Paléologue », Alexandre, né à Bucarest le 7 octo
contradictoires ajoutaient au ridicule de leurs prises de position.
Une exception sera faite pour la parenté de Maurice Paléologue, afin d’expli bre 1824, s'exila en France en 1847 pour avoir trempé dans une conspiration dirigée
quer l'origine de ses propres idées impériales, et la manière dont elles furent reprises contre le prince régnant Georges Bibesco. Il passa le reste de sa vie en riche particu
par d’autres. 11 nous suffira pour ce faire de reprendre le texte de notre communi lier, mais non en prince byzantin, et mourut à Paris le 11 mai 1866. Sa famille se
cation parue dans le périodique parisien « L’intermédiaire des Chercheurs » du mois composait de sa veuve, Frédérique de Ridder (née à Bruxelles le 29 mars 1829 et
de novembre 1972, périodique dirigé par M. Joseph Valynseelc. qui fait autorité en morte le 3 septembre 1901 au château de la Solitude, par Si-Prix, Seine-et-Oise). de
tant que généalogiste français. Cette communication n’a jamais été démentie, et nous trois filles, (mariées, l'une à Arthur Pemollet, député du Cher, l’autre à Jules Dictz.
la citons ici, sûrs de notre bon droit : « Si la famille byzantine de ce nom disparut, le avocat à la cour d'appel, et la dernière à André Lebon, plus tard ministre des colo
patronyme en tant que tel ne fut pas oublié, mais pour être donné, en tant que pré nies) et d'un fils qui fut Maurice Paléologue, ambassadeur de France. L’idée de s at
nom. à quelques rares enfants nés au sein de familles grecques, comme une sorte de tribuer la couronne des empereurs byzantins surgit alors dans l'esprit de 1ambas
preuve d’attachement au souvenir du dernier empereur et surtout comme marque de sadeur.
foi en la renaissance d’une patrie grecque. L'autre fils naturel né des amours avec le chantre, Jean « Paléologue ». frère de
Ainsi, un dignitaire grec du Phanar, dont l’ascendance est parfaitement incon l’Alexandre exilé à Paris, eut, de son mariage avec une anglaise, un fils qui se fit une
nue. Dimitnos Guliano, grand logothète (grand chancelier) de l’Église d’Orient en certaine notoriété à Paris comme caricaturiste, sous le pseudonyme de « Pol ». et.
1655, donna à l'un de ses trois petits-fils le prénom très peu courant de Paléologue. d'un second mariage avec une dame de Bucarest, née Gradisteanu. deux autres fils,
La généalogie de la famille Guliano, qui fil partie de la petite noblesse roumaine morts l’un et l’autre sans postérité.
figure dans l’ouvrage de l’historien roumain Filitti, publié à Bucarest en 1919 et inti Surprise à Paris par la communisation de son pays, la veuve de Grégoire Palco-
tulé Arhiva Caniacuzmo. On y lit que le Paléologue Guliano dont il s’agit plus haut logue, le dernier des fils de Jean, préféra vivre modestement en France plutôt que
s établit vers 1720 à Bucarest, y épousa une Cantacuzène et y fit souche Le prénom se risquer à retourner dans sa patrie. Née Boutcoulesco. elle appartenait a une fami -
de Paléologue ne fut pas relevé par cette famille, pas plus quelle ne prétendu à une le bucarestoise de la bonne société, mais ne se dit jamais « princesse » Paléol°8uc*
ascendance impériale ou qu’elle ne porta le titre de prince. avant, ni après son veuvage. Peu avant sa mort, un avocat roumain, e x i l e com
Le nom de Paléologue refit cependant surface, en 1825, très exactement, et dans elle, lui demanda de l'adopter. La famille de M. Paul Crivatt, honorablement
des circonstances passablement embrouillées. Une arrière-petite-fille de ce meme connue dans le département roumain de Ncamtz auquel elle avait fourni des ecc e*
Paléologue Guliano. Elisafta Vacaresco. veuve d’un Ghica dont le frère était alors siastiques, des officiers et des magistrats, ne pouvait prétendre, et n’a jamais pt|
prince régnant s'éprit du chantre de l’cglise Saint-Nicolas de Bucarest et en eut deux tendu à une quelconque ascendance nobiliaire. L’adoption de M. Paul Çnvatz P®
fils. Comme .1 n était pas question de se mésallier en épousant le chantre, que les veuve Paléologue suppléa à cette carence et c’est par conséquent apres 194> qu
Vacaresco, grands boyards, et que les Ghica, famille princièrc, ne voulaient rien faut dater l'apparition à Paris et sur la Côte d’Azur des pnnees Paleologu
VarJrJÎt CCS rnfa,nlS *1legitimes, on les confia à leur grand-mère maternelle Zoé Morée, de leurs décorations et de leurs ordres de chevalerie «octroyés» contre Pau
acaresco ncc Guliano. celle-ci a son tour les fil adopter par son vieux frère. Gré
ment d’honoraires établis selon la tète du client. »
377
K R IG O PO U I-O Π Α Π Α Ρ Ρ Η Γ Ο Π Ο Υ Λ Ο Σ
r " ·' , ni.||es homonymes, d'origine différente, éteintes l'une a) Michel, t ic Athènes 1840, t ici. ? ; ministre plénipoten
/V ua familles tiaire à Rome 18K6-1889, Bucarest 1889-1891 et Saint-
et V a u l i v .1 une né
p\y n u . Pétersbourg 1891-1898, oo Marie Rizo-Ncroulo, t Athènes
23 VI 1937, dont :
- Ralou, oo général Stéphane Mctaxa.
- Michel, accompagna en exil la famille royale, t Vcvey
I 1 première de ces fam illes descend»;, . ^ 1920,
TripolilM en Morce. Il était armateur et C ? ΙΠΊΙ,Γ< I1 m i.r . b) Roxanc, t Athènes I V 1932, oo Jacques Rizo Ncroulo.
ï “ w Λ C o S j £ " < * Ι » fon„"i:r *
D im itri Papam gopoulo, le vékit de Morée, outre son frcrc loannis
(homme d allâmes) d \ l i pacha efendi, d ig n im L Sc fi* le *2 ÏÏ· exécuté comm e lui en 1821, avait eu un autre frère, Constantin,
nomme par la suite am bassadeur de |a P ,,« ! * ot,°m an n m r zarat, épitrope de l'église grecque de Kuru-Ccsmc sur le Bos
; de lem eure g ^ W A .d e phore, m ort de la peste en 1819, oo Ralou Markellos, dont :
à Parssur les conseils de Paparrigonoi.t ? , cs flrL">cnts · , 1^ . 1) Maritsa,
«deur et son . W s'assurèrent L'amh CS 2) Hélène, née au Phanar 1815, t 1841, oo .. MavroudL
riale VI, efendifut nom m e « T er/ané t * ,a ^ veu r *3) & Chariclcc, née au Phanar 1818, t Athènes 15 XII 1874,
contrôleur Je la trésorerie du eapudan p a c h f “e f V *' c ’e * - 1 3 £ oo Athènes 1838 Jean Dragoumi.
ft fit de Papam gopoulo son a d m i n i s i dc ,a flotte (UIV,
influence, ce dernier se fi, élire * T £ ,, e r . Il
Morce auprès de la Porte, mais le vov v m|WIrio,cs ivA,/ !! N axos en Γ| 7«(ίΠ+Ι*\C, P aPa r [‘ig p p ° u l° d escen d ait de Jean , ne a
Pt,rIe le pm m ier vo lu m e d e ses .■n* |a“ Leakeder Naxos
aÎ D r · ' ^ •h e n e s le 17 XI IS7?. archonte grec de file
9*. 9 “ le « # ' / Morce. loin de p r o t ê t . /Λ<’ Λ/<»»β D? b l’Hétairip" v,/· !’"Π. m^dccinc de I université de Padoue, m em bre de
fan leur — < * ■ - -Proté?er '« .c h r é tie n s s ' £ 7 IV !S(I7 1 A .h " nSUs - L; ^ uss‘c a Athènes, oo H élène Sirigo. née
place de ïait l . ™ ' ] A thènes 25 I 1882. dont:
\\^ x a n d r e .n é Pat ras 1829, t Saint-Pétersbourg 1890.
il ιΐΠki3 uî .1 <V·.. —. —Jlll
d'une grande maison au P hanar et , r „ n . · ■. Tzotdoukidzéfdbn[^.1C,eΓrusse' ” la Princesse géorgienne Hélène
man; au nord du Bosphore. Lon. du souTèvem '* d ’éÎé a'BaHai',:
Péloponnèse, Io n tro m a des arm es su rV , n,en| d« Grecs , a) Alexandre, né Tifiis (Géorgie) 17 II 1860, t .... officier
de Morce. armes que celui-ci assuni être 1 “ b? ,eaux du i r Î y russe, « 1892 Marie, née vers 1871, t Paris
manns contre les pirates. Majore s.-c i · n®es a la défene,. λ . . 1“ ^1, lille de Dimitri Petrocokinô et d'Andromaquc
Mavrogordato ; remariée au comte Régis de Fages de Chaul-
*.“ r "·m
Ém
'KS S i *>·«Χϊ
ftn accuse de conivence at ec I H é, ,ir, negat,ons· Papa® o„n 'df s
nes.
b) Georges, né vers 1862, t c» Pétrograd 1913 Christine,
nee Constantinople 1859, t Pétrograd 4 XI 1915, fille de
f So“ ‘"? * r f c lM„S ,Tei " « « I * son£ £
des au cachot pendant quarante ioi.rv r * ’ apres a v oir été L r
Nicolas Mavrogordato et de Despina Petrocokino.
3) Catherine, née 1834, + Athènes 2 IV 1881, oo Aristide
emplacement de B a lta lim a n i ' ^ furenl ^ c a p ité s au mêm e
Moraitim, t Athènes 1 0 1 1875.
Sa veuve invoqua alors ^ c 4) Constantin, né Athènes 1838, t id. 1908, officier russe, puis
sadeur russe, qui assura la f u i t -* ï j LOrnte Slroganov ι*α l
officier hellène, oo Maria Carathéodory, dont:
de la famtlle sers O d^sa ,L d e t o ? ^ I1' “înba**
féta b lir à A th è n e s qU,Ueren‘ cette
‘ "* v i„ e J * ^ ‘V a m s a) Stéphane, né 14 IX 1871, t Athènes .. X 1940, contre-
amiral de la flotte hellénique, royaliste notoire, ramena sur
Dimitri Papamgopoulo ·, avait
7 Athènes 10 X I /« a i a 1 e Pouse. Tarsia m ; . .. son vaisseau le roi Constantin revenant d'exil, oo Hypatia
1 5 dont Ί eut onze enfants : N,co,a's. Calvocoressi, née 15 IX 1876, t Athènes 24 X 1939.
D Michel, exécuté le .. V 1821. b) Lucie, née Athènes 3 X 1873, t id. 17 XII 1953, oo id.
ηi Searlate. t a Odessa sans postérité. 27 X 1896 Jacques Negroponte, officier, puis général,
3) Helene. » ... Théodosiacü. t Athènes 2 II 1969.
4) Euphrosyne. « ... Dioghenidi , r» 5) Varvara, née Athènes 4 XII 1842, t Limassol (Chypre)
5) Marie, » Michel Scanavi, execute le .. V 18-I (Leur tille 2 X 1904, oo général Adolphe de Reineck, grand maréchal de la
Marie * .. Paléologue, professeur). Cour de Grèce.
6 ) Zoé. + célibataire à Athènes. 6 ) Nicolas, né 1844, t 1917, officier.
7) Nicolas. + célibataire à M arseille 11/23 XI 1860.
8 ) Ralou. t 1896, °° Pavlo Levendi Epitaphes des Papamgopoulo à Athènes.
9) Lucie. » Odessa 1831 à Alexandre Mounter. marchand suisse. TA P II A A, ΠΑΠΑΡΡΗΓΟΠΟΥΛΟΥ | ΣΥΖΥΓΟΙ ΚΑΙ ΜΗΤΗΡ ΜΑΡ
10) Constantin, né au Phanar 1814, t A thènes 14/26 189 . c o - ΤΥΡΩΝ Τ Η Ι ΕΠΑΝΑΣΤΑΣΕΩΙ | ΔΙΑ ΤΗΣ ΕΙΣ ΘΕΟΝ ΚΑΙ ΤΗΝ
fondateur, avec Alexandre R izo-R angabe et N icolas Dragoumt, de ΠΑΤΡΙΔΑ Π1ΣΤΕΩΣ ΑΘΛΗΣΑΣΑ | ΚΑΤΑ ΜΥΡ1ΩΝ ΣΥΜΦΟΡΩΝ
la revue « Pandora ». puis fondateur du périodique athénien de ΤΟΥ ΚΟΣΜΟΥ ΤΟΥΤΟΥ | ΕΚΔΗΜΗΣΑΣΑ ΔΕ ΕΙΣ ΚΥΡΙΟΝ ΠΛΗ
langue française « Le Spectateur de l'Orient », deytnt célébré gray ΡΗΣ ΗΜΕΡΩΝ | ΤΗι 10 ΝΟΕΜΒΡΙΟΥ 1862 | ΚΕΙΤΑ1 ΕΝΤΑΥΘΑ
a son « Histoire de la N ation H éllém quc » dont les cinq volum es, ΕΧΟΥΣΑ Π Α Ρ’ ΕΑΥΤΗΝ ΤΟΝ ΕΓΓΟΝΟΝ | ΜΙΧΑΗΛ Π. ΠΑΠΑΡ-
parus de 1860 à 1874. ouvrirent la vote a ! Ecole j o n q u e m ΡΗΓΟΠΟΥΛΟΝ | ΝΗΠΙΟΝ ΘΑΝΟΝΤΑ | ΚΑΙ ΤΗΝ ΕΓΓΟΝΗΝ
tante et engagée. Constantin P., unissant une grande er ΖΩΗΝ ΤΟ ΓΕΝΟΣ ΠΑΠΑΖΟΓΛΟΥ |
un style souvent déclam atoire, attaqua les théories c .
^>er. qui avait mis en circulation la thèse du fonds slavo- -Tarnc Ο Paparngüpuulu Epouse ei mère de manyrs <le la Résolution Après avoir
de la population de la G rèce m oderne, cl réhabilita - ' comhailu pour va foi ei sa pairie, elle mourui le 10 nov. 186: Elle repose ici, avant prés
d'elle son petii-HIs Michel Papamgopoulo morl en bas âge, ei sa peine tille Zoé. née
jusque-la malmenée par les historiens occidentaux ml u
les thèses des historiens catholiques. Il organisa des p- Papüfoglou·*
helléniques, voyagea a l’étranger pour taire connaître ΜΑΡΙΑ ΠΑΠΑΡΡΗΓΟΠΟΥΛΟΥ | ΤΟ ΓΕΝΟΣ ΑΦΘΟΝΙΔΟΥ| ΓΕΝ
lions a l'unité de son peuple, et devint le tribun en an ΝΗΘΗΚΑ ΕΝ ΚΩΝΣΤΑΝΤ1ΝΟΥΠΟΛΕΙ | ΑΠΟΒΙΩΣΑΣΑ ΕΝ ΑΘΗ-
•Orande Idée » qui allait périodiquem ent passionner les u r é e s ΝΛΙΣ Ι ΤΩι ΑΩ h I ΓΥΝΗ ΧΡΗΣΤΗ ΔΕΙΓΜ * ΑΡΕΤΩΝ ΚΑΙ
les faire pariir en guerre contre la Turquie. °° Maria ΠΡΟΤΥΠΟΝ XΑΡΠΩΝ | ΤΟ ΣΕΜΝΩΜΑ ΤΩΝ ΓΕΚΝΩΝ ΤΗΣ ΚΑΙ
n«M Athènes 1890. d o n t: ., m ...,, ΓΟΥ ΣΥΜΒΙΟΥ ΗΤΟΝ | ΠΛΗΝ ΤΡΩΣΑΝ ΤΗΝ ΚΛΛΛΙΤΕΚΝΟΝ
a) Dimitri. né Athènes 8 X! 1843, t td. 21 H1 ΝΙΟΒΗΝ ΠΙΚΡΟΝ ΒΕΛΟΣ | ΥΙΟΥ ΚΑΙ ΚΟΡΗΣ ΑΩΡΟΝ ΕΠΕΦΕΡΕ
hl Hélène. + en bas-âge ,. X 1872. . . .-sa: ΤΟ ΤΕΛΟΣ 1 Η ΔΕ. ΦΙΛΟΣΤΡΟΓΟΣ ΚΑΙ ΝΥΝ ΚΑΙ ΕΝ ΤΩι ΑιΔΗι
si Aglac, nce Athènes 1849. t td 1896. ιιι"'ιβ«2 Dr. en I El ΤΩΝ 1 ΛΠΕΛΙΘΩΘ ΕΙΣ ΔΑΚΡΥΑ K ’ ET ΑΦΗ ΜΕΤΑΞΥ ΤΩΝ |
l'i Pierre, né au Phanar 1817. + A thènes I romain et Μ „,c P iu rig o p o u lo née Afthon.d.s Née i Constan.mople et morte Athènes en I8W
en Allemagne, magistrat, professeur de dro m nitza I l ne ehasie égale aux iro.s Grâces, elle fui l'orgueil de ses enlan.s el de son époux l ne
S^ntin a 1 université d ’A thènes de 1 8 36 a 1860, cni-tèté de n i he m eurm é.Î a blessé N.ohé aux beaux cnfanls qu. moururem premaïu.emem A la
™>u. fi||c du prince M ichel S o u lzo , lon d atn ce de la s o t .e i mort elle mouru, auss, c. gl. pé.nfiée auprès d'eux aux En.ers-
•cnfaiA^ntc dc\ f emme» H ellènes, dont *. .
378
ΜΥΣΤΗΣ ΠΙΕΡΙΔΩΝ ΔΗΜΗΤΡΙΟΣ ΕΝΘΛΔ ΑΝΕΙJ
ΝΟΥ ΠΑΙΣ ΤΟΥ ΠΑΠΑΡΡΙΙΓΟΠΟΥΛΟΥ | ΟΣ ΠΟΛΛ ΕΝ ΒΙΟΤΠι
ΚΑΙ ΗΔΕΑ ΦΟΡΜΙΣ ΛΗΔΩΝ | ΗΒΩΩΝ ΔΕ Ι^ Λ Ο Υ Ι
ΗΕΛΙΟΥ | ΕΣΒΕΣΘΗ ΔΕ ΤΑΧΙΣΤ ΕΥΜΟΛΠΟΥ ΓΗΡΥΣ ΑΟΙΔΟΥI
ΩΛΥΡΑΝΤΟ ΔΕ ΜΙΝ ΚΟΥΡΛΙ ΟΛΥΜΠΙΑΔΕΣ I ΚΑΙ ΤΥΜΒΟΝ
ΣΤΕΦΑΝΟΙΣ ΕΚΟΣΜΗΣΑΝ ΚΑΤΑ ΜΟΙΡΑΝ | ΟΥΔΕΝ ΤΩι ΦΘΙΜΕ-
ΝΩι ΔΩΡΟΝ ΑΝΗΝΑΜΕΝΑΙ | ΕΓΕΝΝΗΘΗ EN AC-)»ι ΝΑΙΣ ETE
ΑΩΜΕ ΚΑΤΑ ΜΗΝΑ ΝΟΕΜΒΡΙΟΝ | ΕΤΕΛΕΥΤΗΣΕ Δ Α \ ΓΟΘΙ
ΕΤΕΙ ΑΩΟΓ ΚΑΤΑ ΜΗΝΑ ΜΑΡΤΙΟΝ |
-Ci git Dimitno» fils de Consiannn Paparrigopoulo II culliva les Muses, chanta pcndan
toute sa vie de belles et douces chansons, mais mourut jeune Sa v o n est etemte. les il es
de l'Olympe pleurent sa perte. Elles ornent de fleurs sa tombe et ne lui refusent rien. Il est
né à Athènes en novembre 1845 cl y mourut en mars 1873-.
Inscription publiée par Th Blancard -Les M avroyem- p 39b
PETROCOKINÔ Π Ε Τ ΡΟ Κ Ο Κ K ΙΝΟΣ
PIERI, PIER IS
Grands proprietaires posséssionnés à Egrimos. à Aplotaria, à Π ΙΕ Ρ Η Ι
Atsiki. ou se trouvaient leurs maisons archontales et leurs tours
I cl II11 IIv \U Ul l gl l l l IIUIIVyUL-- u VVJIIUU CT] I 5 Sf)
fortifiées. les Petrocokino comptaient avant 1821 comme la plus
importante peut-être des grandes familles de Chio. Leur église elle fut inscrite peu après au Livre d O r. Divisée en de nomlW
patrimoniale de Saint-Basile avait été choisie en 1591 par le ses branches, elle a donne de nombreux guerriers contre les T U"
Patriarche Jérémie II comme cathédrale grecque de Pile. La porte des littérateurs, des jurisconsultes, des professeurs et des médecT*'
d'entrée de leur tour d'Egrimos était ornée du blason sculpté dans Les Pieri furent inscrits en 1805 dans le nouveau Libro d'OroT
la pierre, blason composé comme suit: D'argent, à une aile Je l'État indépendant des Iles Ioniennes Unies, et leurs titres furJn
sable, le vol abaissé, tenant une draperie de gueules dans ses ser confirmés par décret des autorités britanniques du 27 juillet Ι8 4 Γ
res. au dessus d'un paysage de montagnes, à de.xtre et à senestre. La famille se sépara en plusieurs branches :
chargée de sept m aisons (six et un), sur une m er du prem ier en - la branche dite « d é lia contrada delle Mura», descendant d
champagne, surm ontée d'une couronne de noble. Stefano. né 1695, marié à Mariettina Condoidi.
Cela dit, on peut difficilement expliquer l'origine de la cou - la branche dite Pieri-Cormarin, descendant de Giacomn
ronne de patricien de Venise à quatre perles alternant avec cinq (1728-1827), qui hérita de sa mère non le titre de comte de
feuilles d'ache. ainsi que le casque : de profil à cinq grilles, de Cormarino (com m e le prétend Rizo-Rangabé), titre qui n’a
m êm e que le lambrequin d'argent et de sable qu'accompagnent jam ais existé, mais le titre de com te porté par les Cormarin de
dans certains ouvrages la reproduction de ce blason. Corfou, famille dont sa mère était la dernière héritière.
Une autre anomalie consistait à faire croire que ces armes - la branche dite T rivoli-Pieri, qui avait hérité des biens légués
avaient été reconnues par le roi d'Espagne Alphonse XIII, alors au début du Xvin* siècle par un Trivoli.
qu il s agissait plus simplement d'un certificat d'enregistrement du - la branche dite « d é lia contrada dello Scoglio», descendant de
blason auprès de l’office du Roi d'Armes de Madrid, association Stavraki P. et de son épouse Teodora Politis, mariés vers 1655.
héraldique officielle, mais dont les actes n'ont jamais engagé la - la branche dite « d é lia contrada C hieropula», aujourd'hui
responsabilité du monarque tant que ce dernier ne reconnaissait éteinte.
pas lui-méme la noblesse de l’impétrant. D 'or à l'arbre f e u il lé d e sinople, so m m é d'une colombe
L'arbre généalogique a été publié par Argenti, op. cit. d'argent et broché à la b a se d u tronc au naturel, de deux clefs
d argent, p a ssées en sautoir, les annelets en c h e f l'arbre issant
d u n e terrasse a u n a tu r e l; en c h e f trois étoiles à six rais de
gueules, m a l ordonnées (1. 2). C ouronne comtale.
Bibliographie :
L exemplaire du Livre d’Or de la Noblesse de Corfou, de Rizo Rvv
gabé, qui faisait partie de la bibliothèque de Nakis Pieri léguée par cet
historien à la bibliothèque de la Société de Lecture de Corfou. Nakis P
a porté sur cet exemplaire une série de compléments d'information
concernant sa famille, mais le nom de la belle-mère du poète Lorenro
Mavillis, une Pieri. n'y figure pas.
Llogio di Antonio Trivoli Pieri, sent10 lo stesso giorno délia sua nwee
da l azzaro du M o r o o , nwdico. Corfou 1806.
Délia vita di Mario P i e r i corcirese. scruta da lui medesimo. 3 vol..
Florence 1850.
^KTROCOCHINO
ANTONIO
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n 10 VD 1 970 n 2 3 X i 1972 n 2 N 1974
PIGNATORRE, ΠΙΝΙΑΤΩΡΟΣ
Les Ralli modernes, du Phanar, d’Athènes, de Chio et d’ail J.L. F ennell, Ivan the Créât, Londres 1961, p. 96, 168, 259 Gusüf
leurs passent, très vraisemblablement, pour descendre de l’ancien A lef, Diaspora Grveks in Afoscow, « Byzantine Studies» 1979 p > . 34.
ne et grande famille byzantine du même nom, même si leurs
attaches généalogiques ne sont pas tirées au clair. En elTet, on les RALLI (RHALLYS) d'Athènes
retrouve tous, au XVIIe siècle, partageant leur existence entre
Constantinople et la Crète, et au siècle suivant, exerçant soit la L'histoire de cette fam ille débute à Constantinople, mais il
charge de drogman de la Porte, soit celle de drogman de Venise semble qu'il faille considérer sa généalogie comme un rameau de
sur l une ou l'autre des rives de la Corne d'Or. celle des Ralli de Chio plutôt que de celle du Phanar Constantin
R., né vers 1780, docteur en m édecine de l’université de Vienne
1811, citoyen autrichien, marchand grec à Bucarest et en Hongne
où il fit fortune, membre actif de FHétairie, médecin du pnnee
RALLI du Phanar ΡΑΛΛΗΣ Jean Caradja en V alaehie, enfin agent diplomatique à V ienne du
prince Michel Soutzo, redevint marchand en Autriche apres
Martin Crusius, l’auteur allemand de la Turcograecia qui 1821 sans plus faire parler de lui.
visita Constantinople vers 1580, y trouva deux familles Ralli Il passe pour avoir été le frère d ’Alexandre R., lettré, drog-
considérées par l'opinion publique comme étant d'ascendance man de l'ambassade de France à Constantinople, membre J?
byzantine. A cette époque. Irène Ralli. fille de Jacob, était l’épouse l'Hétairie, qui mourut pendu au Phanar dans les premier> jours
d'Andronic Cantacuzène, le fils du célèbre Michel Cantacuzène de mai 1821. Celui-ci fut le père de Georges Ralli ou Rhal>>, ne
Shaïtanoglou. et se trouve ainsi être l'ancêtre des Cantacuzène vers 1806 à C onstantinople, t Gastein, Autriche, 1883. étudiant a
modernes. Les Ralli et les Cantacuzène de Constantinople avaient la faculté de droit de Paris, magistrat et député à Athènes, prési
les uns et les autres des parents en Crète, enregistrés par les auto dent de l'Assem blée N ationale Hellénique ά plusieurs reprises,
rités vénitiennes parmi les familles archontales de l'îlc Ce Tut ministre des affaires étrangères, qui inaugura une c a rriè re poli
d'une autre alliance entre ces deux familles que nacquit. vers tique continuée et am plifiée par ses descendants pendant trois
1540, Dyonissios Ralli, métropolite grec de T im ovo de 1592 à générations jusqu'à ce jour. Son administration se trouve à I ori
1618. gine de plusieurs lois im portantes: sur l'organisation des douanes,
Le Catalogue des Sceaux publié en 1879 par Papadopoulc sur celle des forêts, sur la délim itation de la juridiction des tribu
Kerameus fait état, pour l’année 1646, de Théodore et Constant! naux, sur les ém olum ents des magistrats et des fonctionnaires.
R., qui siégeaient au Conseil du Patriarcal. En 1726, Thomas R surtout sur le principe du droit à une retraite de vieillesse.
natil de Constantinople, faisait reproduire ses armoiries dans I Son fils Démètre (1842-1921) dirigeant pendant un temps.du
Recueil Grec de I Université de Padoue. laquelle venait de' h grand parti laissé sans ch ef après l'assassinat de Théodore
decemer le diplôme d assesseur. D eliyanni, hom m e d'une grande culture, orateur de talent, s op
l.n autre Ralli, «fils du grand primicier de la Grande Fui posa aux initiatives dém agogiques de ses collègues l o r s q u elles ui
se» , se trouvait en 1682 auprès du métropolite grec de Kamenitz semblaient devoir com prom ettre la position de la Grèce a l etran
IKam'enec Podohk e n P„l„e„r t ,| , · * ? ger, et se trouva souvent opposé à Vénizélos. Ministre a lL nont
im opk de 1689 à" MM d '0» ™ " dc v “ “ « « Conslat breuses reprises, cinq Ibis Président du C onseil, il c ' 11 en
u 1 donl la plerrc tombale subsista lom 1920 Président de la Chambre,
^ r 711 » P ^ a n a n o t e de Hasskcuy. Isaac était le oère d
* CONSTANTIN
n 1802 +1851
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n A th è n e s 2 9 OC « 6 6 n 1 867 n «72 +1957 n 1879 n 1883 +97 n 1 886 n 1863
n A th è n e s + 1899
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M efnpre œ l'AcOdérrwe O r m é d e c in G é n é ro i GO ΝΑΤΑ n 1876 *1955 co M A R IA
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P ro fe s s e u r U m v <Je D ro it D o ye n de t’Un. re rs itè d'Athènes 1 8 3 8 -4 1 1 8 6 8 -6 9
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CATH ERIN E PEN ELO PE H ELEN E MARIA ' ANNA JEAN GEORGES MARIKA 'GEORGES E L IS A B E T H 1
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Π aoSTAMATI b a ro n d e I oo LUC € N L E KA d ’A thènes 1916 « M A R Y
n 1 8 .IX 1 8 4 8 ROLHLLER O fficier ARGYROPOULO
SERBOU -*■ A th è n e s LALANDE M inistre d e la M A R O U L I
7 X 1922 Π oo M arin e 1920
ALEXANDRE Mm d e l’Econ
E V G fN IO l N a tio n 1921
Mm d e s Aff
E fro n g é ré s 1932
P re m ie r
M inistre 1943
Joo A S P A S lE
MAVROMÆHALIS
Π οο ZA IR A
TH E O TO K I
m o o lR E N E LA TCH ENKO
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I -L II
DIMiTRI KYRIACO ULIS G EO RG ES N IK E '
n 1907 n 1910 n 2 6 Χβ 1918 n 1920
D é p u té 1 9 5 0 - 5 8 .1 9 6 1 - 6 7
A vo cat M m is tre d é lé g u é 1954 - 5 6 . « . MAC
«M A Y 1 9 7 4 -7 7 M m d e s Travaux INTYRE
SRARTALI P u b lic s 1 9 5 6 -5 8 . M ,n d e
l'In t e r ie u r 1 9 6 1 -6 3 M m des
A ff E tra n g è re s 1 9 7 8 -8 0
PréSid d u C onseil 1980
« 1 9 5 0 H E L E N E VOULTSO
00
L-Λ
386
RALLI de Chio ΡΑΛλ Ητ
Famille archonialc abondamment possessionnée
dom aines qu’en tours fortifiées, notamment à Franco·, Γ’"' '
Trahi, où sc trouvaient les chapelles patrimoniales avec i, 1 ,Jt ·'
turcs, ainsi qu’à Chaladiko, Gramou cl Aplotaria, I
des Ralli de Chio débute au xvill· siècle, lorsque v iv a it.
phanc et Théodore Ralli, dont sont issus les très nombreux St’
sentants de ce lignage, qui descend pcui-clrc lui aussi de
C rète i de
Au siècle dernier, son rôle dans le grand commerce
haute finance européennes Tut des plus importants grâce Cl 'a
effort soutenu par plusieurs générations dans des domaines,“n
divers. Marchands de céréales, les frères lanni et Strau k ' ■
blirenl à Livourne vers 1805. puis à Londres en 1818, et je ti^
dans la capitale anglaise les bases de leur entreprise commercial" 1
Strati allait s'installer quelques tem ps après à Manchester pur '
Liverpool, centres textiles importants, sa place à Londres 2.
prisc par un autre frère, Pandia. alors que le cadet, Avgoustj
fuyant les massacres de C hio, fondait à Marseille en 1822 la hra '
chc française de la société.
En 1823 la firme de Londres prenait le nom de « Ralli & p.
trocok in o». et celle de M arseille celui de « R a lli, Skilitzi A
genti ». Quittant Londres, lanni élisait domicile à Odessa, créant
dans celle ville la troisièm e succursale de l’entreprise familiale, et
Démetre Ralli (1842-1921). montant sur une très grande échelle l’export de grains de |’Ukr; 2
Ministre des Affaires Étrangères. ne et des Principautés R oum aines vers l'Europe occidentale.
Président du Conseil.
En 1837 T hom as Ralli agrandissait ses comptoirs de Smyme
et de C onstantinople et ouvrait un nouveau comptoir à Tabriz 2
Perse, spécialisé dans le com m erce de la soie et des tapis Son
cousin Am brouzi se lançait dans les affaires de fret mari
time après avoir obtenu de l’empereur François-Joseph des patîn
tes créant la firme Ralli de Trieste, laquelle, dès 1850 comptait
pour être la première com pagnie de navigation autrichienne grâce
à ses seize navires jaugeant en tout près de sept mille tonneaux
En 1851 la société mère de Londres, surclassant par son chif
fre d'affaires toutes ses autres filiales, était réorganisée sou? .
nom de « R a lli B rothers» et ouvrait une succursale à Calcutta,
R A L L I d e B e s s a ra b ie ΡΑΛΛΗΣ puis, neuf ans après, deux autres à Bombay et à Karachi, dirigée,
par Pandia et Am brose Ralli. L'extension du réseau familial a
Cette famille, originaire elle aussi de Constantinople descend l’échelle du globe allait être com plétée par l’inauguration des
peut-être du deuxième fils de Chrisoscoléo Ralli, le drogman, com ptoirs de Pahlavi, près de Recht sur la Mer Caspienne (18591.
figurant dans la généalogie des Ralli du Phanar. Il était peut-être de N ew -Y ork (1861) d’Alexandrie d'Eevpte (1888) et de Pondi-
identique au Christophore Ralli, drogman de Venise à Constan
tinople qui s'établit à Odessa vers 1760. Celui-ci fut le père de
Zamfir Ralli. boyard (caminar) moldave en Bessarabie où il avait
acheté des terres sur lesquelles vivaient près de trois cents familles
de paysans et 188 âmes de tziganes esclaves du sexe masculin. Il
acquit des autorités russes, après l'annexion de la Bessarabie
(1812), le grade de conseiller de collège et fut inscrit, après paie
ment des taxes afférentes, au IIIe Livre de la noblesse du district
dO rhei. Cette inscription fut assortie, en vertu de certificats dé
livrés en 1845 et 1848, d'une reconnaissance de noblesse « a v e c
ancienneté de 1794 » et d'un siège de député de la noblesse au
Soviet (Conseil) Suprême de la Bessarabie. Zamfir Ralli avait
épousé Smaranda Arbore, d'une famille de petite, mais très
ancienne noblesse de Moldavie, dont le nom avait été relevé à
plusieurs reprises par les femmes à chaque extinction de la des
cendance masculine directe. Éteint une fois de plus avec le beau-
père de Zamfir Ralli. le nom des Arbore fut relevé par les fils de
ce dernier, lesquels, adoptés par leur grand-père maternel, prirent
le nom de Ralli-Arbore. Leurs descendants, qui vécurent sur leurs
terres de Bessarabie, mais aussi en Russie et à Bucarest, seront
présentés dans le volume décrivant les familles roumaines. Il suf
fira de mentionner ici Zamfir Ralli-Arbore (1845-1933), écrivain
socialiste roumain, disciple et correspondant des théoriciens
anarchistes de la fin du siècle dernier ; Bakounine, le prince Rro-
potkine, Elysée Reclus. Sa fille, Ecaterina, l'une des fondatrices
du parti communiste roumain, se réfugia en URSS, où, em prison
née sur ordre de Staline dans les cachots de la Lubianka, elle
mourut sous la torture en 1937.
Blason inconnu de nous.
Bibliographie :
Informations communiquées par le baron Styrcca d'après la copie des
actes vénitiens conservés par les descendants de Zamfir Ralli
G G , ll.Ei VICONI· BoierimeaMoldavei diiitre Pria si vol II Buca-
rest 1943 p, 150.
Pundia Rnlli 1 1 743- 1 865).
9
-L RAUJ
I STEPHANE PLOUMOU 1
OO MARIETTA I d e POndely CD ANTONIO ΜΑΧΙΜΟ
MAVR(j)OORDATO
STEPHANE PETROS DIMITRI ARGHIRO LOULA MAROUKÔ PANDIA I ΠΟΑΝΝΑ an g ela ARGYRÔ I
n 1755 n 1757 n 1758 0 0 P E R R IS n 1766 n 1768
♦ M o rs 24 I 1827
oo 1 784 LO U LA .
o o D E S P IN A
♦ M o rs 8 III
♦ L iv o u rn e
14 II 1812
VOURO ♦ 1804
0 0 1 7 8 7 ,LEON
♦ L iv o u rn e .
17 I 1831
n 1772
♦ S y r a .2 0 IV 1859
0 0 M A R G A R ITA
( Yangou)
n 3 II11 763
(Angeroù)
n 1770
n C P » 1 775
♦ M a rs 23 IX 1863 ©
♦ L iv o u rn e ♦ A le x a n d r ie , oo C 1799
n 2 XB 1 7 6 8 ♦ C « ? 1 8 4 8 . 1 d e D im 0 0 C A TH ER IN E CONOOSTAVLD oo LE O N fils d e G A LA TI ♦ S y r o . 18 IX 1845 oo 1 7 9 9 MENANDRE P E R A S K £ VA
4 X 1 8 4 8 .f RO IO I e l d e ♦ S y ro 12 X 1 1846 ♦ lu e par les Zonm ARGENTI 3 II1 1871
oo CRL* 6 VIH 1784 Z lZ lN IA t p e n d u S E K IA R l .n é g o c ia n t
d 'A u g u s tis C a th e r in e 1 d e P e ric lé s T urcs IV * 2 2 e id e L ou lo
C a ra th é o d o ri RAVLOS p a r les Turcs, 2 2 IV ♦ M a rs 27V M 1841
S E C H IA R I e l d e M AVRO G O RO ATO NEG RO PO NTE
ROOOCANACHI 1822
V ir g in ia R a lli
F o n d a te u r d e là
S o c 'R o lli B r o th e rs *
ZANNIS PLOUMOU AUGUSTIS PANDIA THOMAS ST RATI S VIEROU ARGHIRO MARIGÔ I i MAROUKÔ ARGYRO PLOUMOU LUKAS "JACOB I
n 3 X I 1 785 n 1790 n 10 I 1 7 9 2 n 1793 η X 1798 n 2 2 I V 1 800 n 3 0 X II 1801 n 1803 +1881 n 2 0 X 1806 oo STAMATI ♦ S y ro . n 1793 n 1795 n 1798
♦ P a r is ♦ M o rs e iH e ♦ M a r s 18 I V 1 878 e L o n d re s e L o n d re s L o n d re s ♦ L o n d re s oo 1 8 2 0 . M A N U E L ♦ M a r s 2 3 111891 PSYCHA 17 VII 1847 ♦ S y ra .1 X 1 1870 ♦ P irè e . œ S y r o .2 6 X 1 1828
8 X 1 859 10 V 1867 oo T r ie s te . 2 7 V II 9 V I1 1 8 6 5 2 0 X 1858 1 IX 1 884 17 IX 1885 P S IA C H I oo 9 IX 1822 00 STAMATI oo H y d ro . 2 9 XII 1879 ZE N N O U (I0A N N A 1
N é g o c ia n t a oo A L E X A N D R E 1825, SOZO NGA D ire c t d e la Soc oo M a rs 11 V o o L o n d re s .2 2 V 0 0 2 2 V 1819 P E T R O S K IL lT Z l MAVROGOROATO 14 V 1 825 oo S y ro . 1 1X 1 8 2 7 , n 1810.♦CRi?
O dessa Ant RALU S te p h R A LLI •R ail. B ro th e rs " 1 8 3 3 .M A R O U K O 1 8 2 5 .M A R IG Ô CO ZI n 1787 + M a rs + 1 8 4 9 . v eu f ZANNI D E S P IN A f d e P o v lo s 2 2 X 1 8 7 7 .1 de
oo O d e s s o ♦ M a rs 1 1l 1878 C o n s u l d e G rèce n .1 5 III 1816 n 1810. Londres. A G E LA S TO 1877 d e Z o m b e io u RALU ROOOCANACHI P o n d e ly VLASTO
18 ...L U C lA à L o n d re s ♦ L o n d re s 2 0 IV 1 8 9 2 .1 d e Ralli t P .ré e 10 X 1880
STO R N I. oo L o n d re s 2 0 X II 1880.1 de Z a n m s I---------------
n P ts e .1 7 9 7 2 5 IX 1831 P a n d e li MAVROGOROATO
♦ L iv o u rn e .1 8 7 3 M AR IETTA A R G E N T I e t de e t d 'O r ie t t a
n *8 1 0 M o rs
16 X 1 1 8 6 0 , f de
J o o n n o V to s tô V la s to (!)
P e tro JSCAR AM A NG A
e t d e M in a R a lli
e n Ru s si e
I STEPHANE I I STEPHANE JULIA MARIGÔ I I JULIA PETER I PANDELY JENNY JULIA CALLIOPE ARGHIRO I I CATHERINE NICOLAS MAROUKÔ *
n L o n d re s . 1 V II1 1821 n M a r s 3 0 1 1 829 n M a rs e ille n M a rs n L o n d re s n Lon dres n M a rs 2 2 V 1845 n C P » n 1857 n E g m e .6 I 1829 n P ir é e .2 9 I V 1848 n CPJ? 1831 n CPi? 14 V I 1832 n C R » 2 7 IX
+ O d e s s o . 2 8 V II1 1901 ♦ M o n te C a r lo . 2 2 V II 1 830 15 IX 1 832 2 4 V 1 1832 16 X I 1 8 3 7 ♦ B rig h to n 18 X I 1846 ♦ G u is o c h e n ♦ A th è n e s . ♦ id 2 0 X 1924 ♦ Syro. ♦ M ila n . 1834
C o n s e ille r d 'E ta t 2 IV 1902 ♦ P a r is ♦ P o ris ♦ id 2 6 XII ♦ id 3 0 I 1868 2 2 V II11928 + B rig h to n (E c o s s e ) 14 D 1891 oo EUGENIO 15 II 1910 15 IX 1864 ♦ Cannes.
N o b le r u s s f 1881 oo L o n d r e s .2 7 X 6 X 1922 2 9 II 1884 1870 a> M a rs 15 B 1860 2 5 IV 1929 9 IX 1886 oo P ir é e .2 9 II 1845 F E R A L O I oo L o n d re s 24 X I866
I oo 1841 H E L E N A 1 8 5 5 , M AR IETTA oo M a r s oo M a rs oo id 2 5 VIII ALEXANDRA œ Londres AMBROUSI + S a n R em o. 1882 13 I 1852 oo 18 I
G IA N N O P O U L O A n t R A LLI 8 V 1851. 2 9 V III 1 8 5 3 1853, 1 d e Z a n n i R A LLI 15 VII 1868 OA M A LÀ n C h ro SCARLATE 1 8 6 2 .PLATON
II oo O d e s s a . 3 P IV 1 850 ♦ B r ig h to n LE O N ID A S P IE R R E C H A R LE S n O d e s s a .1841 R IC H A R D MAVROGOROATO NEGROPONTE
1 8 0 8 . + M a rs 1869
2 III 1 9 2 2 ARGENTI ROOOCANACHI MON K + L o n d re s .1 9 0 3 M ORETON
M A R IE E P IT E S M a ire d u P iré e . ♦.d 20 I 1894 ♦ S on Remo
♦ C o n n e s 2 8 X 1 903 fils d e l'é v ê q u e fils d u com te 16 III 1907
d e D u c ie f il s d e Z o n m Dom olà 1 de M<het m
d e û lo u c e s te r e t de C a th e rin e et de Morigô
P etro co K in o Rodoconoch*
1 1 II II II II II II II
JULIETTA ISOZONGA CATHERINE ANTHONY MARIETTA STEPHEN JULIA I I MARIETTA PANDIA MARIA ALEXANDRA PETER I
JR OC CD «O PAUL PIERRE LUCIE HELENE MARIE n 11 X II 1860 n 2 6 VIII 1862 n 2 IX 1864 n 7 151 1866 n Lor*Jres.13V11868
n L o n d re s n L o n d re s n Londres
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2 II1 1851
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26 X II 1854 18 V 1 859
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5 III 1 863
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2 9 IV 1 965 2 5 IV 1 906 (D e v o n I K ro o n s to d t o o 1881 A M 6 R 0 S E ( S u s s e x ) œ 2 7 II 1 9 0 2 JO H N . fils de ARGYRÔ f d e » 5 I 1883 oo 19 X 1889 MARY L u c a s
16 II 1911 4 III ’ 8 9 6 1892 1896,L1D D ELL 1923 Z a n n . EMMANUEL THEODORE RALU
c LU oo id 3 0 VII oo O d e s sa oo V a rs o v ie oo L o n d re s 12 V 1 9 4 3 I A ir du S u d ) P a n d iO R A L L I. 2 5 . III 1941 HENRY P o n d ia
—I c oo CATHERINE c o p it d a n s oo id 14 IV M ORTON SCARAMANGA S E C H IA R I e t RODOCANACM M ic h e l 4 to n d re s 24 X IM 961
P o v lo v n a la G o r d e 1875, in g é n ie u r 1 8 7 3 .Y 0 U R I 2 I V 1879 2 II 1 8 9 7 7 X I 1876 oo L o n d re s .11 II 2 6 V 1900. v e u f d 'A rg y r o o o F o lk e s to n e W ILLIA M
GEORGES - 1879. A LE X e t d 'A rg y ro de Z A R IF I
N IC O L A S A le x is N iko lo e vitch o f f ic ie r a n g la is R a lli (K e n t) 15 1 LA N C E
TIM ACHENKO im p en o te A C H IL L E a n g to is ANDREEV A rg e n t! C le'm en tn e
YAZYKOV p r in c e L 0 8 A N 0 V - P H IL IP P E P o n d ia RALLI o o L o n d re s . 1 9 0 7 . ID A
ru s s e CUMBARI S c a ro m a n g a
RO STOVSKI c o m *e GILBERT 8 VU 1893 M IN A f d u c o lo n e l
oo S t P lb g ♦ 1911 (n o b l h é r
ru s s e ) Conseiller d'Etat d e s V O IS IN S SCARAMANGA C h a rle s BECK 4 Londres
16 IV 1889
M A R IA S énateix de •^Londres 2 3 II 1959 3 IV 1959
K U RG VSK I l'E m p ir e russe
♦ Genève 2111921
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I DIMITRI LO U LA lourenzo I DESPINA
+ L iv o u r n e n 1759
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I M ARIETTA MATHEOS ANDREA
n v e rs 1769 n v e r s 1781 n v e rs 1788 n v e rs 1 79 0 Λ
n v e rs 1762 + S y r a . 6 III 186 1
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n 4 III 1942
n 18 II 1945
d a v io - c h a r l e s
π Londres 5 IV 1946
I DORA LOUISE JOHN STRATI 1
00 11 IX 1964 n 13 X t 1953 n 15 Vi 1956
EWEN JAMES Diplômé de Eton Univ
FASS1EFERN o o ie II 1975
CAMERON JACQ UELIN E C ECILIA
SMITH
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1ZANNI P IE R R E M ARIETTA I D E S P IN A MARIGÔ A G LA E PAUL CIMON STEPH A N E » 1A LEX A N D R A A M BRO SE · • a d e l in a RICHARD MARIA MARIORA · * PANDIA MARIA ·
n Syra n Syra 1855 n S y ro n Trieste n T rie ste n Trieste n T rie ste n Trieste n T rie s te n O dessa n Mors n 1833 n Syra O n Syro n Manchester n Hew-yors
22 Xi 1852 ♦ Mort 1%*â 10 XC 1883 10 IX 1823 2 9 IX 1830 15 IX 1 840 15 X I 1845 2 9 V I1 1851 11 V 1859 2 3 X 1641 28 1 1851 ♦ Smyrne 6 XB 1835 22 V «48 1SJVT65? T3V1854 2 V11856
♦ Mar» a o A ie « o n d r e ♦ L o n d re s ♦ td
♦ liv e r p o o i ♦ .d ♦ V ie n n e ♦ id 3 0 I 1933 ♦ Lon dres ♦ Londres 14 11904 ♦ Ports ♦ LmerpOOl « S y ra ♦ Ne* - Son· ♦ Tneste
23 ry 1904 30 V 1 1890 2 0 IV 1655 9 VII 1872 15 II 1 9 2 2 6 V 1907 2 3 ■ 1918 ao id 2 5 IV 1889 31 V 1903 21 XI 1896 « 1 8 5 1 . JEAN 4 V11903 16 V 1873 20 XB 1870 29X1911 91 1933
I ao Mari EUSTRATI 00 1847 oo id
ao T rie s te ao Lon dres ARGENT INA oo M a rs oo Nice fri s d'Emmanuel «EUGENIE oo Londres CONSTANTIN œ Ne*-»ork oo Amenés
S · 1883 ARGENT! PANDELY 2 3 ■ 1851 12 X I 1862 2 9 IV 1875 ♦ id 4 V I 1935. f de 15 II 1 8 8 0 .P E TR 0 28 IV 1886 PSiACHi et de ♦ Florence 19 VI1869 MACCAS 16 IV 188* 9 XB 1882
ANNA ♦-Alexandrie T h éo d o re PAUL A LE XA N D R E C A TE R IN A P e te r SCARAMANGA P o n d io RALLI CHRISTINA Smarogda 28 X 1914 PANDELY ♦Athènes OAlSY TXOOORE
DESMOCHES 2JK 1915 RALLI ROOOCANACH! M ANOU SSI E u s tr R A L U Richord RALLI Scara mange f de John FACMIR! 1928 WEHLE CA40UTA
a ao Mot» 1900 von 0Η Α Θ ΙΤ Ζ Α rem Edw Ale* wOOOef ♦ Ne* York
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+ V ie n n e ♦ F lo re n c e
10 I 1964 2 5 V I 1949
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• CATH ERIN E 1 n A B erhurst n Ne*-York n N e *-Y o rk
• P A U L-A M B R O SIU S OLGA I oo Tneste 20 I 1964 n ABenhorst
baron AUGUSTO n Londres S IX 1917 24 V 11911 30 IV 19U
n T n e s te 1 IX 1923 n 1925 ( N e * Jersey)
MAYNO MAYNERI 2 X I 1924
♦ 1938 2 9 .V 1 1915 LU
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ÎTHEODORIS JULIA I
π T71S ♦ vers 1794 π vers 1716
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M A X IM Ô et d e P lo u m o u RoUi
ANTONIOS Vir g in ia !
n vers 1740 oo AUGUSTIS
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n Liverpool n liv*rpool ifier.NRC ·»
6 X 1924 10 X 1926 î
oo JEN N Y
OIMOPOUIOS aoJA CK Ï\ANESSA'
ALEXANOROPF
Xv
394
chcry, colonie française des Indes (1903). La ligne de navigation gravem ent les intérêts de cette ancienne maison de commerce,
réunissant les États-Unis à l'Angleterre, Marseille, Odessa, 1em dont l'im portance allait désorm ais décliner et dont certaines
pire ottoman et les Indes, était en outre consolidée par la créa sociétés, com m e « Ralli S ecu rities» allaient fusionner avec d'au
tion, en 1860, de la «S ociété Française de Londres», couvrant les tres groupes financiers (1974) et finir par perdre leur nom.
opérations lices à ['ouverture du canal de Suez, et où des m em A cette fam ille appartint T héodore Ralli (1852-1909), peintre
bres de cette famille siégeaient dans le conseil d'administration. notoire, élève de G erôm e, qui exposa tant en Grèce qu'a
Seule une tentative d'ouvrir un com ptoir en Chine (1884) se solda l'étranger. H®
par un échec. C itons enfin le nom d'A ugustus Ralli (1875-1954), lequel,
La centaine de succursales de cette société m ultinationale em après des études à Oxford, se consacra à l’étude de la littérature
ployait plusieurs milliers d'agents et d'em ployés. Grecs pour la anglaise et publia notam m ent un G u id e de C ar!y le et une Histoire
plupart. de la critiq u e sh a k e sp e a rie n n e .
Cette remarquable activité ne laissa indifférents ni les littéra B lasons: Les arm oiries octroyées par l'empereur François-
teurs ni tes chancelleries impériales. Il semble que le roman Joseph so n t: É ca rtelé, a u I er d 'o r à l'a ig le contournée ei Ιαηιπα^-
L o u k i ta r a s de l’écrivain grec Di mit ri Bikélas décrive l'histoire sée de g u e u le s ; a u 2 e. d ’a z u r à la cro ix d a rg en t : au 3 \ d'aiut -
des Ralli* Quant aux souverains, ils récompensèrent brillam m ent l'a g n ea u p a sc a l p a s s a n t d 'a r g e n t, la b a n d e rafle chargée d'une
le succès de ceux des RalÎÎ qui se trouvaient être leurs sujets. Le cro ix de g u e u le s, su r u n e terra sse d e sin o p le ; au 4*\ d ’or a une
chef de la branche de Trieste reçut l'anoblissement et le titre au to u r au n a tu re l s o m m é e d e trois tourelles* C o u ro n n e de baron à
trichien de baron par diplôm e de l'empereur François-Joseph βί^/e d e u x lions ram pants d o r Cimier uni
(15 IV 1874).
Le chef de la branche dO dessa reçut la noblesse russe par
et de sable £ ^ ^am possee d e gueules. Lam brequins dor
ukaze du tsar Alexandre III, qui fit inscrire Stéphane K anovitch
Ralli au 3e Livre de la Noblesse de Bessarabie (1881), et confirma
Grande* oclro^ es Par le Royal College of Arms de
son blason en 1884. de gueules çJL ; S?nV c a 2ltr üu don d'argent arm e et lampant'
Le chef de la branche anglaise et de la Société « Ralli Bro croissant entre L ' * f°sa n 8es d 'a zu r , accom pagné en chef d'un
Crotselles: Ie to u t d'argent C im ier : le bon des
thers», Lucas, reçut du roi George V, empereur des Indes le titre
britannique de baronet (8 II 1912). Nouveau membre de la vert de face / n m h Wlse.tie d'a rg en t entre ses pattes , Casque ou-
Chambre des Lords, il n'oublia pas sa patrie d'origine et au X u ^ ta v ^ S u is k d r o T c h e m i n l ^ ” ' * daZlir DeviSe ‘ Βαδιζε
cours de la guerre de 1914-1918 fit don au Haut Commandement
Allie de Grèce d une caravane d'ambulances motorisées destinées
a la t io i\ Rouge. IL mourut en 1931 en laissant une succession Cbh rZ aPhie:Argenti °P* ci1·
vnr. MoiJLVKis
évaluée par le « T im e s » à près de trois m illions de livres sterling W ecau L evant «ΟΓ
Le Athènes 1964: Le eomniiru
somme considérable, et à peu près comparable à celles dont le John G ennadios, i ΐ ? nent » \ Amènes. I853-J854 P J0I
m enu journal faisait état en annonçant les décès d'autres m em neste, _6 |y et 3 v |qqi 0 ,1 ( ;lns Ie journal grec «Néa lmera».
bres de celte famille. m tA. RJOTrs Cii ~* W « n . (La firme des frères Ralli).
Après 1918 « Ralli Brothers» continua ses activités à traver
,l|ihd. Taschenbuch der ,a ,sene baronmale de l'Almanach T
plusieurs sociétés: « East India Merchants », «G en eral Mer
Burlces Peerage. Londres à ' W
................ - - -
? 1 8 7 5 - 1 0 3 5 , la >cne du
1913; les nëcrologes du fîmes, (,no-
chants, Importers, Exporters, Bankers, Financiers», « R a lh Secu * .JY l / T l f \
rities», et d'autres moins importantes. Mais la D euxièm e Guerr ........ .................. - ■*· irMimal datées des
Mondiale eL la fin de l'empire britannique des Indes frappèren et 5 VIII 1931, 22 lll 1954, el les annonces du menu y
6 VI 1966 el 16 XI 1974.
k , i ( HI .. .. ΡΙ ΚΗΣ 395
I d origine italienne qui a donné à l'îlc h»· n
,n,b èi.v littérateurs et hommes de science Deso^n η Ϊ * 0" de
"■iV natif de Brescia, envoyé en 1440 par |c &η»?ΗΤ? χ,ΟΓΟ
L in . gouverneur
noemeur de la citadelle, et inscrit à cetir dc Vcn'se
cciir ai \. dC Vcnis
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£)r ™ Ricchi subsiste de nos jours sur Γ
,soï. Wcchi
liaison IVsS
« Ϊ £CΛ^“ Livn
d, i n ec son balcon d’où la société aristrcratin .P'anadc de |a
; i ie se réunir pour assister aux tournois et autresΜ ΐο Γ ' hf bi'
r ts cn Plein
III tronc d 'a rb re c o u p é e i a rra c h é a u ,
j.x ,ne branche touillée d e sin o p le. terra ssé d u . P-°Urvu à
chef trois étoiles d c D av,d. m a l-o r d o n n é e s (1 .2 , d e f u e u / é T r n
tonne de noble. * " e u les. C o u -
ERK
B ibliographie : KRR.
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“ "W> * J. Rao Nerol'los. S hÊ ? ol>mnit U!K'·
fur die Literatur dis A ^ a î d « », Λ 9 .\ '° Λ . ΐ Ζ ζ ι ί ΐ ^ β ρ . Ύ - Π .
I0RDAKI NEROUUS
® ............. .. soeur de
Constantin HANOJERY
1 GEORGES I
Càmôro* en Moldavie
00 VICTORIA RlZO-RANGAVI
,L DeMÉTRE ALEXANDRE 1 ALEXANDRE CONSTANTIN GEORGES ARISTIE DEHETRE JEAN MICHEL ELISABETH CATHERINE SULTANE
CATHERINE n 1800 n Phanar 1801 n 1803 n 1805 00MARIE OD CONSTANTIN CD AUGUSTE
CALLIOPE ♦ Athènes 1879 ♦ P. se 1825 ♦ Naples 1850 ♦ Genève 1826 ♦ 1835 ♦ 1871 f de Paul MANO g u e r in
colonel SCHOUBINE Consul de fonctonn au ♦ Athènes
EUPHROSyne ! » ZELIE
BOSSOYANiS.sp
ooEUSTACHE Consul de officier et d’Hélène Grèce à Odessa Mm de la Guerre 16 IV 1885
SKINA Grèce à Bue grec Ghika
U oo ZOE a P a ris
œ LUCIE
c h r is o s c o l E o » NICOLAS
Conslontm
SOUTZO KOSTIS
Dr mèd
ÇVof LTuv
a Athènes
ΓDEMÈTRE JACQUES HÉLÈNE MARIE 1 1 EUGÈNE JACQUES HELENE MARIE 1 I LUCIE 1
h Athènes n Bue n Bue 1848 n 1847 n 1848 1849 n 1851 ao MICHEL
12 XI 184 3 2 % XI 1844 cd Bue ♦ 1895 ♦ Athènes 1887 ♦■ Athènes PAPPARIGOPOUO ♦ losi
n vu 1871 ao| uc20 IV 1868 mgerteur 2 6 I 1893 Prof à Γϋηιν 28 IV 1905
‘ 8w ««r NICOLAS -ORGES d’Athènes
IAC0VAKI I la cea n u od PHOCION
1 0 0 ‘S*.»12 Xl 1870 00 r oxane CD ALEXANDRE
M ÉLEN Efd e PAWARtGOPOULO NEGRI DINGAS
U*dov< STEEGC
et de Coll iope Negn
U c d B u t 1890
CliO PATRE ,
CAUEROHI I p ,£ R R E I
n Paris 186f
Vlexandre RizoR inçahe .y .1-- s-" Mhèney Collection prvee^
MANUEL LAMBRINO
dit R IZ O
4 1745.
Aga 1709, 1711 -14 G d C lu c e r 1719 - 22,1726
Gd Logothète 1731-39 Gd Ban de
C raio va 1733- 3 5 , 1741.
I 00 Domnita B A LA YA
BRA N CO VÉA N U s p
II 00 ................................
r J ACQUES CATHERINE
n. P h a n a r 1779
4- 22 VII. 1855. 00 A L E X A N D R E
G H IKA
Gd P o s te ln ic .( V a l.)
Hom m e de le t t r e s
00 ZO E f du p o ste ln ic
E u s t a c h e L A P IT H I.
Γ 1
ALEXANDRE EUP HR OS I NE RALOU
n Phanar 27. XII 1809 n Phanar 25. XII. 1810 n. 1815.
4 A th è n e s 1892 + Stockholm 1889 -fAlep ( Syrie ) 1870
D irect, de l'im p rm e rie R oyale 1841-45 00 Com te ADOLPHE 00 J A M E S -H E N R Y S K E N E
Prof d 'A rc h é o lo g ie à rU niversiT«1845-67 von R O SEN consul anglais
Min d e s Aff E tra n g 1856 - 1859 C leur fille Zoé épouse
Min ù W ashington 1867, à P a n s 1868-74, a Oxford 1855 William
à B e rlin 1 8 7 4 -8 7 . Thompson , archevêque
Archéologue Hom m e de le t t r e s d ’ York 1 8 6 3 .D
H isto rie n .
00 N auplie 1840 C A R O L IN E S K E N E
η 18 18 ♦ Genève 1 8 7 8 .
AC TON 1 i ΓARISTIDE 1
HELENE 1 ALEXANDRE ELMINA
marie DOROTHÉE m arguerite n 26 XII. 1918
n 1898 n en Crète 24 XII 1908 n 25 IV 1910
n 1892 n 1893 n. 1896 + au cham p d'honneur,
00 1920 GONSALVO 00 1920 FR A N K H é raclé e (C r è t e ) 14 VI 1942
» '9 1 8 CH ARLES- 00 1921 RAOUL aoJOANNIS fils
aNDRÉ POZZO SUMMONTE M in. P H ILLIP S
R O S E T T I B ib ic a deConst
O ffic ie r britann
BORGO Mm p lén ip de Grèce p lé n ip d I t a l i e . HADZIARGYRI
et de Lu c ie
398
RODOCANACHI ΡΟ ΔΟ Κ Α Ν Α Κ Η Σ
Archontes de Chio. que la tradition de famille fait descendre
d'un dignitaire byzantin appelé Ravdokanakis. Leur nom se
retrouve dans les chroniques et les actes de 1 île depuis 1 époque
de la domination génoise. Distingués surtout dans le commerce,
mais aussi dans les lettres, les membres de cette famille aux mul
tiples ramifications possédaient plusieurs domaines, notamment a
Égrimô, Aplotaria. certains pourvus de tours. La tour du Vla-
hiko a été décrite par le comte de Marcellus, auteur de Les Grecs
Anciens et les Grecs modernes, qui la visita une dizaine d années
avant qu elle ne fut détruite par les Turcs en 1822. En celte
année-là, celle des massacres, deux Rodocanachi furent pendus
par les Turcs à Chio, et un autre à Constantinople.
La famille s'établit après 1822 à Londres. Marseille. Livourne
et Odessa. Périclés R. fut anobli le 19 XII 1896 par ukase du
tsar Alexandre II « pour le développement de sa maison de com
merce». La branche de Livourne, anoblie par le grand-duc de
Toscane (20 VII 1846). reçut ensuite le titre italien de comte
(26 VI 1887).
A la branche établie en France appartient Emmanuel R.
(1859-1934), historien, vice-président de la Société des Gens des
Lettres, fondateur d'une bourse décernée par l'Académie des
Sciences Morales et Politiques, membre correspondant de l'Aca
démie d'Athènes, et dont l'œuvre a été couronnée par ΓAcadém ie
Française. A la branche établie en Autriche appartient Nikolaus
R., né à Alexandrie d'Égypte 1872, philologue, arabiste, lexico
graphe, membre de l'Académie Impériale des Sciences.
D'azur au chevron d'argent accompagné en chef de trois étoi
les à huit pointes, mat ordonnées, d or et en pointe d'un bouquet
de roses issanr d'un panier au naturel Supports : deux lions ram
pant au naturel Cimier : un lion issant d 'or posé sur un bourrelet
d'argent et d'azur, et tenant dans ses deux pattes le panier de
roses des armes. Casque: de face à onze grilles: Lambrequins :
d'argent et d'azur. Devise: En Rodoïanthô.
B ib lio g r a p h ie :
Michel R o d o c a n a k i , N o tic e s u r l a f a m i l l e R o d o c a n a k i d e L i t e d e C h i o ,
Athènes 1939, Cet ouvrage omet avec raison tes théories plus que fantai
sistes avancées sur les origines de cette famille par d autres publications *
Argenti, op. cil,
L. Zolotas, G é n é a l o g i e d e s R odocan ach i, manuscrit inédit conservé aux
Archives de C hio ; L'ukase accordant la noblesse russe fut publié par le
M e s s a g e r o j T i a e l d e l ' e m p i r e r u s s e du 24 I 1897
DiMiTRiOS
ΓC K T C - vers
= ΐίΛ
Chariclée Rodocanachi ( 1888-1971) née Salvago.
n vers 1536 1601(
FRAN G O Ü LIS
n vçr$ 1560 «-vers 1649
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Z0RZ1 LO U IA MARIA DOROTEA ELEN A
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h 16 1 8 n 1624 +1673 n 1630 M63 3 +166S n ChîO 5 XII. >635
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Emmanuel Rodocanachi cd 1651 Ml HAU GRIMAL01 U VJll 1687
STEPHANOS antonio Médecin de Charles!',
f>ls d'Al essio & MELISSINÔS UoùANNA
(1859-1934), historien, GALATI d'ALLAS et de Cléopâtre fils d e d Angleterre
HELLADC
membre de l'Institut. $ ta no vi Nicèphore M CAS TAMONITOU oc IC Vin I667AR|£TTJ
el d’Ancstas 1 e CORESSJ nl6S3 »Oiio
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P IETR O FRA N G O Ü LIS ESM ER A LD A THEODORA CONSTANTIN loula
41712 nisse n 1666 n 166 β +1749 +Çûmbndge + 1710
col 658 PERRI5 -fAorne !72i n 1$70 +74 2
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IcoLOULA RODOCANACHI SYRGlANl fils de YOURO fils de FRAKWWUS
fils de DimitrosM so cousine. PlO
et d e Marteiia Oemèlrios 5 et Zot ιί V. et flODOCAM·*
Gozzadmi Itoo HYPAT1A MELISSINO de Frongo d’Ann etti»
fille deNieephore M. Petrocofcmô Scoramonga
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EM M A N U EL A RG EN TA JEAN
n 1693 + 1769 +CIïio 176? ûoPËRRIS nCma It93
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ROMA
b e r n a r d in o
n vers 1500
JL vers 1551
Capitaine de la
cavalerie vénitienne
en Crète.
oo ...........fille de
Marco di PAGLIANO
1 CURZIO
n en Crète vers 1550
Avocat (receveur) fiscal de Venise
en Crète 1 5 8 4 .^
I oo............... vén i tienne .
II.oo ADRIANA f . de Z o rzi CO RN ER,
patricien de Venise.
' CANDIANO DIANA1 ' RUSSETTA ANTONIO BORTOLO EVSTATHULA BETTINA 1 NUNCIO MUCIO i
n. vers 1635 f jeune 00 vers 1675. DRACO 4 12.VII.1727 •ftué au
Exacteur J Receveur s.p combat
MARCO n.vers 1669
des impôts )en Supracomito 3 VII 1695
MARTINENGO 4 30.V III.1718
Morée de la galère Trésorier des
n. d Z . 00 RUSSETTA
00 GIULIA f. de de Zante galères de
RAFTOPOULO
Stamatello VENTURA contre les Turcs Zante
♦ 29. IV 170 Θ
♦après 1675 en Crète 1669.
t
CHRYSSULA DIONYSSIOS 1
CAMILLO 1
g io r g io - c a n d ia n o
Q . .. „ n. Zante ..VIII, 1798 4 . ......vers iRKn
GIORGIO -DEMETRIO
n ........ 11.1806. 4 . . . X .1874.
• O R SO LA bT l S A M O 1'* / ,0" ' enneS Qvec ,e tltre cJ'Altesse. Dr. en droit de ( ‘u n iv e r s it é de Bologne Député
BALSAM O d ern ière des B alsam o ( comtesJde Zante de Z a n te .
0 0 LU ISA d e 1 RO SSI ♦ Z ante ....1 1909. rem. Giulio T.paldo
SUSANNE
Θ 1846. 429.V I.1903.
00 GIOVANNI comte COMUTO.
LUDOVICO
n . . . 1848.
Député de
i . ..19 0 7,
Z a n te .
ROl' ’ 1Iune* des principales ramilles y
ι^ μ λ ι
ù cir s'appelait R egoli. É t a b l i ,/ ί,η 1 ε · origln .,I(.
... HJ C C’MC^v ..........'...........
' 1 ''CS No,air« i ,·i S_ u,_ *tllC
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^ c.e .
— M lle (I ,?U,
l;, ,.Cession notariale, assimilée à la"nôbïcs^'Hoe e ,\ clle c*cr-
I J s villes patriciennes d Italie. Au début du xvi- siècle* i® plupart
b ib lio g ra p h ie : E.R.R.
U ^ K amb^ rog^ l l m b ! ™ 5 αυδιαυο° ΡωΜα · Athènes, 1882; Dimi-
«raphies sur cette famille.0 koNOV,os on< egalement publié des mono-
Θ RO H a
'CAND3AN0 CAMILLO ADELE DEMETRE ’ J GEORGES ORSO .A ALEXANDRE S O P H IE H ELEN E 1 r ROBERT NICOLAS
Π K5i Π Siliftca
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vénitienne à nos jours, une chaise â porteur d ^ d ï t a f d ü ^ W ^ d i i S^^TTie : meubtes Napoléon lll, portraits de famille depuis l'époque
403
i rOSETTI, ROSETOS ΡΟΣΕΤΤΗ
I ,]r3nde famille phanariote qui a joue un rôle des plus impor-
II. Smaragda née au Phanar vers 1793. + Athènes 1838,
» Georges Caradja.
I ♦.nt' dans l'histoire roumaine a partir de la seconde moitié du III. Scarlate, ne 1809. C'est à lui. mort sans postérité, que
’■ „ècle. D’ongme génoise établie a t onstantinople ei corner- gene K izo Rangabé attribue sans aucun fondement, le titre
, , l'orthodoxie, telle est la tradition la plus communément e prince et aussi la paternité trè^ incertaine d'un certain :
r- 1 Indue parmi ses descendants. Rizo-Rangabé, utilisant les sour- a tait S o liri) Bibika Rosetti, né de mère incon
^ données par Emile Legrand dans sa B ibliographie H ellénique nue dans la forteresse de Palam idi 13 V III 1860, + a une
l\.Mjue celles indiquées par Constantin Sathas dans sa Philo- date inconnue elle aussi, officier, » : 1) Catherine
f Hellénique.parle d un loannis Rosctos. « eupairide » de Spanopoulo, et II) 28 X l l 1892, E m ilia R izo Raneabé,
r l en où il était venu chercher refuge après la chute de Conslan- sœur du généalogiste. (D 'où la généalogie arrangée par ce
rinoplc. Un Michel Rosetos mourut a Venise, où ses fils, apparie- dernier pour am éliorer l'ascendance de son beau-frère)
i communauté hellénique de cette ville, lui érigèrent un Dont :
tombeau en 1544. fe sire De La L roix, dans sa Relation d'un a) Scarlate, né Athènes 1 VI 1892, t au champ
<v à Constantinople, publiée en 1600. prétend que les d honneur sur le front bulgare 1912,
faisaient partie des di\-$ept familles de notables grecs b) R ao ul, né K ifissia 15 V I 1893, + 196., diplo
amenés de force à Constantinople par Mahomet le Conquérant mate. Délégué Permanent de la Grèce à la Société
I ,ur repeupler la capitale ravagée. des Nations 1933-1937, ministre plénipotentiaire à
Q u o iq u 'il en soit, les Rosetti étaient marchands grecs d'l$- Belgrade 1937-1941, à Johannesburg 1948-1952, et
nnM au début du \vu* siècle, et il n'est pas impossible que leur Ottawa 1953-1957, oo Dorothée, fille du baron (an
ormine doive être recherchée au sein de l'ancienne colonie grec- glais) Henry Acton et d'Hélène Rizo-Rangabé. do nt:
[ nue vivant dans le port égyptien de La Rosette, grand centre - Roxane, née Athènes 3 X 1932, oo Londres
c o m m e rc ia l au Moyen Age, et qui dépérit par la suite. 22 I 1956 Ivan prince Lobano\-Rostovski. D r.
Le premier ancêtre connu était Lascaris Rousaïtos, grand en droit.
logothète du Patriarcat de 1629 à 1646, époux de Bclla Cantacu- Blason , t o u p è d argent et d'azur, ù un vase d ’argent a u x trois
zène Des documents récemment publiés par N. Vaporis confir roses au naturel. Devise: Sereno a u t nubilo sospes. La branche de
ment les importantes opérations commerciales auxquelles se V alach ie reçut en 1842 le titre autrichien de comte en confirm a
Ii\raient les fils du grand logothète dans la capitale ottomane, tion du titre de comte du Saint-Em pire concédé â N icolas Rosetti
par (em pereur Joseph l en 1733, et des arm oiries différentes. Le
opérations qui les amenèrent dans les Principautés Roumaines, où diplôm e autrichien de 1842 confirm ait la descendance des Rosetti
ils furent re\ètus de charges de boyarie. Presque tous les petits-fils de \a la c h ie du comte N icolas Rosetti de la branche moldave,
du ürand logothète s'établirent définitivement dans les Principau lequel, en tait, n'avait pas laissé de postérité mâle.
tés 11$ y épousèrent des héritières appartenant aux plus grandes
familles de boyards et se mêlèrent de haute politique. Bibliographie :
Le second fils du grand logothète, Antoine, régna brièvement General R. R o s e t t i , t'a n u h a Rosetti. 2 vol., Bucarest 1938.
sur la Moldavie dont il fut nomme voïvode par la Porte en 1675. La généalogie de la tamille lonidis publiée à Londres, (voir p. 000); E R R ,
En 1678 il prit part, aux côtés du grand vizir Kara Mustafa et des E. A nghelqm vti-T zo ln g a ra k .1, op. cil,, p. 81-82.
troupes du khan tatar de Crimée, au siège de la citadelle polo
naise de Tehekrine, qui tomba et fut rasée. Peu après il fut arreté
par les Turcs, emprisonné et torturé pour livrer sa fortune.
Les tableaux généalogiques des Rosetti figureront dans le
volume consacré aux lignages des boïards roumains. Cette famille DE ROSSI ΛΕ ΡΟ ΣΣΗ
qui a joué un rôle de premier plan dans l'histoire roumaine a fait Famille de militaires vénitiens installée à Chypre après la
l’objet d'une importante monographie, modèle du genre, publiée prise de possession de cette île par Venise, puis réfugiée à Corfou,
en deux volumes à Bucarest en 1938 par le général Radu Rosetti, enfin â Zante. Ils prétendirent par la suite a\oir été inscrits au
mort comme prisonnier politique en 1949. Le général, qui avait Livre d'Or de Zante. mais aucun auteur ne donne la date de cet
de directeur de la Bibliothèque de l'Académie Roumaine, avait acte, ce qui incite à croire que leur admission au sein du Conseil
mobilisé chercheurs et documentalistes pour mener à bien ce de la noblesse n'eut pas lieu selon les procédés légaux, du fait que
remarquable omragc. dont le deuxième volume comprend aussi les De Rossi, nobles « étrangers » durent rencontrer l'opposition
la description de la branche grecque des Rosetti, les Rosetti- des familles locales. Quoiqu'il en soit, ils se firent aussi confec
Bibica (*k descendants du voïvode Antoine. Mais la coupure sur tionner un arbre généalogique leur donnant comme ancêtre un
venue après 1821 entre les familles et les historiens de Grèce et de « noble de Basse-France» \enu à Chypre avec les croisés de Guy
Roumanie a été la cause, dans ce cas comme dans d'autres, d'une de Lusignan. Les De Rossi n’avaient peut-être pas besoin de ccs
absence d'informations, donc d'erreurs. La parution en 1972 de fantaisies, puisque leurs châteaux de Chypre, de même que leurs
l'ou\rage de Mmc Anghelomati-fzoungaraki a permis de rectifier faits d’armes comme chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean à Rhodes
et de compléter les données généalogiques des Rosetti-Bibika de suffisaient amplement â leur illustration. Giacomo et Salamon De
Grèce, dont Eugène Rizo Rangabé a volontairement publié une Rossi, frères, «cittadini originari» (et non «nobles citoyens»
généalogie incomplète et faussée. comme l’écrit Rangabé) à Venise, et nobles chypriotes, dépen
sèrent des sommes considérables pour la detense de Chypre assié
loannis R., né au Phanar 1760, t Bucarest 1840, arrière-petit-fils gée par les Turcs. Salamon fut tue en 1570 au siège de Fama-
d'Antoine Rosetti qui régna sur la Moldavie, ce : 1 ) Hélène gouste. aussi son fils Nicolô. réfugie à Zante, reçut en dédomma
Mourousi, et II) Zoé Souldjaroglou, dont (du ltr lit): gement de la Scrénissime un fief dans cette île, et la promesse
I. Athanase, né au Phanar 18 1 1790, + Athènes d'un paiement annuel à ses descendants en remboursement des
27 111 1866, oo Hélène lonides, née au Phanar 24 I 1808, sommes susdites. Cette rente militaire fut régulièrement acquittée
+ Athènes 16 III 1899, dont six enfants, tous nés à Londres à la famille pendant deux siècles et demi, jusqu'à la chute de
eï décédés à Athènes : Venise sous les Français, en 1797.
1) Constantin, né 26 VU 1826, t 27 IX 1892. Au XVIIe siècle la famille, encore catholique, donnait deux
2) Georges, né 1 VH 1828, t 1 Vil 1865. évêques à Zante: mais le mariage du représentant de l'une de ses
3) loannis, né 1830, t 1914. branches. Constantin De Rossi, en 1648. avec Cassandre Bem-
4) Athéna, née 1835, t 1907, °° loannis Constantin zélos de la tamille archontale d'Athènes, marqua le début du
Tsatsos, né Karpénissi (Epire) 1817, + Athènes 1895. (Us nassage de toute la famille à l'orthodoxie, et c'est selon les mes de
sont les grand-parents de Constantin Tsatsos, juriste, pro- ce culte que furent enterrés, à la lin du \iv siècle, les derniers
lesseur universitaire. Président de la République Grecque, porteurs du nom et des armes de cet ancien lignage chevaleresque.
Jeanne Séfériadis. femme de lettres, sœur du poète De gueules au palmier d'or flanqué à ancre
Georges Séféns, prix Nobel de Littérature. même clà senesired'un léopard toujours d or. Couronne
5) Chariclée, née 8 XI 1838. t 6 Vil 1900. noble Ou encore: coupé.au /" d'azur <i aigle à deux
6 ) Alexandre, né 1 1 III 1849, t 27 VI! 1906, td'or S couronnées ü l'antique (du meme.' tssant de la ligne clu
coupé ; au 2 'd'or à trois pals de gueules.
f i Hihica c*t sob riq u et grec sig n ifia n t «* peut bey **■
404
ΣΑΛΑΜ Ω Ν
SALAMON, ΣΟΛΟΜ ΟΣ
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Mari". Î S S L . On ' « - « * . ï ' r ' L i v Æ ' S · " ' « “ ite en
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siècle et recevait le 7 1 1607 le litre veml.cn de comte,
assorti de l’obligation de continuer à résider en celle villc^ Apres
ki chute de la Crète sous les Turcs, différents membres de cette
famille s’enfuirent à Zara en Dalmatie où ils lurent agrèges au
Conseil Noble (13 I 1795) sur décret du doge de Venise et lircn
sculpter leurs armoiries au dessus de la Porta Terra Ferma de
cette ville. D’autres Salamon - ceux de la branche dont il[ sera
question dorénavant - commencèrent par se réfugier dans 1 île de
Cythère, ou Venise leur confia différents commandements militai
res Ils n'y restèrent pas longtemps, et passèrent à Zante, où la
sécurité était plus grande. Curieusement, ils attendirent pendant
plus d'un siècle avant de produire devant les autorités leurs
anciens diplômes honorifiques. La généalogie résultant de ces
actes est la suivante: d'Angelos. qui vivait en 1372, I ancêtre le
plus anciennement attesté, descendait, à la neuvième génération
(par Zannachi, Tommaso, Petro, Tornmaso, Petro, Zanni, Petro
et Marco) Francesco Salamon, officier vénitien lors de la guerre
de Candie, réfugié à Cvlhère dont il devint le gouverneur; oo
Anesina Podocator, t Cythère 12 IX 1689, d'une grande et
ancienne famille de feudataires du royaume de Chypre réfugiés en
Crète, dont :
- Nicolà, noble de Crète, étudiant à Padoue, commandant de
la forteresse de Cythère en 1684, marié peut-être à une Melissur*
go. dont :
- Demetrios, t Zante 1773, marié peut-être à une Martincngo, Sa généalogie, publiée par Eugène Rizo Rangabc ne sera pas
dont : reproduite ici. I n résume de ses gloires historiques figure dans le
Nicolô, t 27 11 1807, qui écrirait son nom à la grecque: Solo- certificat honorifique délivré par les autorités locales après la fin
mos. Il reçut du doge Paolo Renier, le 7 111 1785 la confirmation de la domination vénitienne :
de sa qualité de noble feudatairc crétois, celle de son titre de La famille des Salamon est l ’une des plus anciennes de cette
comte en la Sérénissime possession de Zante, l'inscription au ile Elle a ètè revêtue depuis les temps les plus reculés du patnaai
Livre des Vrais Titrés de la République et la titularisation des de cette de. Ses représentants ont joui depuis longtemps et tou-
fiefs qu’ils avait achetés à Torcello et à Akrotiri. On ignore la tours des principales magistratures de la patrie. Enfinr en récom
date à laquelle lui fut concédé le lucratif monopole de la commer pense des services importants rendus à I ex·gouvernement vénitien
cialisation du tabac, qui lui avait valu une belle fortune et le sur et a la République. ils ont été investis de différents bienfonds qu'ils
nom de Tabakan. Il avait épousé vers 1765 Marietta Kaknis, possèdent encore de nos jours avec le titre d e feudataires. De cm
dont : famille si noble, si illustre. descend lég itim em en t le noble sei
1 ) Robert, collectionneur de reliques de saints. gneur, le Dr. Spiridion Salamon fils de fe u Girolûmo, lequel clan
2 ) Hélène, oo Stylianos StavropodL fils de feu Antonio. On lui remet par conséquent la présente en
Ensuite, à soixante et un ans, le comte conquit les faveurs d'une honneur de la vérité, et sur sa demande. p o u r en fa ire état partout
servante, Angelika Nikli, âgée de quatorze printemps seu Argostoh. 24 mai 1800,
lement. et en eut deux hls légitimés subséquemment sur son lit de L'attestation est signée par Giovanni Loverdo, Président du
mort, le 27 II 1807 : Scrutin et Conservateur des documents du Grand Conseil Souw-
3) Dyonissos, né Zante 8 VI 1798, t 9/21 II 1854, le grand rain de Céphalonie, Sa signature est authentifiée par deux autres
poète du romantisme grec. nobles, Nicolo Anino fils d'Anastasio, de Céphalonie, et Gerassi
4) Démétrios, né .. XI 1801, impliqué dans les litiges successo- nio Dallaporta, fils de Spindion,
^suscités Par les fils qu Angelika Nikli eut de son mariage ( 1 raduit de l'italien d'après l'original publié par Tsitsellu °P
tardif avec un paysan de Zante. cil.)
L a*?ranche de Zante, s’est éteinte en 1906 avec le
comte Themistocle, ne a Céphalonie 1838. époux d’Hélène Scara- Il suflira de rappeler le nom d'Allesandro S., magistral. qw
manga. L8 fortiine familiale, avec la belle «casa palazzata» translorma sa maison d'Argostolî en théâtre afin qu'on puisse )
d Akrotiri. était passée des la deuxième moitié du xix- siècle à la jouer des opéras italiens (1837). Son frère Manno, né Vrgostoli
1804, t vers 1894, docteur en droit de l'université de Padout1
tes« Solomos ^ dC ‘ 3 comlesse Anna Lunzi, née com- publia plusieurs traités juridiques et une Statistique Générait &
I de de Cephatonie. Il avait épousé en premières noces une C>alla-
porta, puis se remaria à Angélique Cazzaïti (1833-1915). dont
Dyonissos, né 1858, t 1937, oo Angélique (1867-1937), fille de
Salamon, de Céphalonie. Panayotc Melissin, noble de Céphalonie, et d'Elisabeth Mortou
dont : aή
Ligne de Céphalonie : - Panaghi ne Argostoli 6 1 1902, ingénieur, oo : I) Xem''
Daskalatos, et II) Despo Casdagli. dont : ■
Solomo ££ZSnt
* S o jo m ala.. S
“ ΐ& Γ " ί™ * «*Jj
- Angélique (du lcl lit), oo Sotiri Mandouli. .
- Maria (du 2e lit), oo Constantin Petropoulo. Leur t»·
Panaghi porte le nom Petropoulo Solomos.
- Alexios, né Argostoli 12 XI 1903. oo Alexandra labi.no
H a d ji N IC O LA S SCANAVI SCANAVI
._________ 1_________
- CONSTANTIN M A R IE GREGO IRE '
■f Chio 1768 n C h io 1660 + id 1 7 3 6
OD qdN IC O L A S M A V R O G O R D A T O 4-1730
1 CATHERINE NICOLAS EU PH RO SYN E ARGHIRO H ELEN E TZ IA N ETO S G EO RG ES CONSTANTIN ROXANDRE '1 'T A R S IE MARIOARA n ic o l a ' s 1
XCOiP 17 RI 1821 n cca 1755 ZAMBACO + A th è n e s 1 0 X11062 n P h a n a r 1784 n Chio 13X1785
oo N IC O LA S Exécuté sur « JACOUMI oo CONSTANTIN » JEAN 00 . oo ooMisser aoDIMITRI f-L o n d re s 1 II11857 ♦- id 5 VI1851
S K IL1 T Z I ordre du SKIUTZI SOUTZO CARADJA fille d'un ME S S IN E S I LEONARDO PAPPARRIGOPOÜLO ao1803 CONSTANTIN oo 29 VII11811
Carrvmar (Val) S u lta n JL Postelnic (Val) Voivode de lo g o th ëte de -f-exécuté 1821 IONNIOE S CATHERINE
1779 Postelnic (Val ) Λ λ 1791 Valachi# lin o s ' MARC 1 CIPLIXI) ROOOCANAKI
oo MARIE ZAMBACO nC h.o 31X1785
RIZO- R xha + id 12 IX 1821
NEROULO Médecin du
• O dessa Sultan Abdul-
p o s t 1831 Hamid
1 ■i^—
ΓRALOU SKILITZI ROXANE 1 ' ut uj SMARAGOA EU PH R O SYN E RALOU VICTORIA CH ARIQ LÉE SOPHIE CATHERINE
»rSC A R LA T E SMARAGOA ARGHIRÔ ZANNI 1
CL n Chio 11 V11812 n Chio 27111820
n 1791 +cfti* X*18t5
o A rnaoutkeuy ooEU STACH E h- O oo 1818 MICHEL
n vers 1790
f Bue 22 V 1875
«GEORGES n cca 1818
FILODOR -f Odessa
+ P a n s 13 III 1883 + P a n s
« Beyzadé 5 VI 1867 « ANTOINE
+ post 1840
«ALEXANDRE -f T rieste 13 11873 f-V osslau bei W.en3 VI11889
oo 1812 STEPHANE L A P IT H I Ail Z) MANO ao STEPHANE IX 1836 GREGOIRE « BORELLI de
Ispravmc de
NECULESCU ooVienne 25 V1832 C hevalier oufrichien 1879
de Zogora + 1821 décopité BIBESCU Marseille lalomitza (Val J MICHEL GALATI ooVienne 24V 1851
VOGORIDI n 1782 « JEAN YPSILANTI boyard valaque
sur ordre du 1813 nChiO 14 111805 CLEANTHE ZIZINIA
+ CPI* VIII 1859 'LU SOUTZO (div > • 1829
Drogman de Khosrew Q Sultan -j-Odessa 1836 tG r a z 25 V1853
fils de Thom os G et
n M arseille 1828
-♦■Vienne 3 V1862
Pocha en Egypte 1799 d 'A ngélique N egroponte
c o n tre Napoléon Ago 1813
Gd Postelnic 18K
Caimacam de Moldovie 1821
Prince de Sam os 1833 -1849 G EO RG ES CLEO PA TRE
fCATHERINE NICOLAS STEPH AN E MARIE 1
n V ienne21IV1852 n V ienne 21 V1853 n Vienne 1111*57 n 1862
Fondateur de l'Eglise + «13X1913 + Vienne * 8 7
n 1829 +1877 n 1831 + P a r .s 231V1931 + id 17 VII11936
de Bulgarie + 25 VII 1902 « M a r s e ille 26X 1888 odNETTIE «RUDOLF
Ο Bellu - Bue ooVienne 1V11873
« Bue 18S3 o Mon Posôrea iRoum ) baron MICHEL ARIANE η III 1860 HARRIS ZIMMERMANN
MARIE BERINDE! «NICOLAS TOSSIZZA + V ie n n e 12 VIII1Ç3? f Vienne 1946
ICONSTANTIN A LEX A N D R E DIMITRI LO U LA ZAMBELOU S E V A S T IE DRUGÂNESCU f de Théodore SEKIARI et de
n.1755 n 1758 I Is a b e lle ! Marie R odocanaki
4-décapité 5 VIII1788
ooARGYROf d'Em m on
SEVASTOPOULO el de
1-décopité
5VIII1788
ooEUSTRATI fC h io 3 1X1847
+-pendu6V 1822 «THEODORE
fils de Pavlo NEGROPONTE
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MAVROGORDATO
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S m arogda Rodocanaki MAVRO60RDAT0 f 6V1822
e id e P h o lin ie
Vogoridi
rA L E X A N D R E 1
v e rs 1825
KLONARIS
com m erçant
«H ERO N IM A RALLI + #n R ussie
SCANAVI de Russie
'CONSTANTIN LA U REN T ARGYRO EU STRA TI BATOU DIMITRI i IOAN NIS CONSTANTIN fille
n Chio 1803 n C h io 5 V1811 n C h io 1818 n C h io 4 V11822 ao
MASTORAKI
+ Vienne 12 V1846 + A lex an d rie «IO A N N IS + A lex an d rie ao NICO + A lex an d rle
Les descendants de Tarsic Scanavi, épouse de ... Klonans. a
6 V1887
« P h a n o r 1847
BATOLIA
VOURO
n C h io 1794
+ Cple 1871
2 V1873 OEMETRIAOI 9 X 1904
« T r i e s t e 4 V 1856
JU U A n T rieste 1836
i Taganrog en Russie, portèrent le nom de leur mère^ Parmi eu*, loanms S..
n S y ra 1 8 30 f A lexandrie 2 11903
f A le x a n d rie f de L éon VOURO et de
5 V 1909 f de L u c ie S e v a sto p o u lo
Th RODOCANAKI Grèce. « Clémentine Trojanos. dont une fille, l-ranccsca.
et de Julio Negroponte George Cristovcanu ; 4) Jean.
I
-ί
ο
t-Λ
406 B ib lio g r a p h ie ;
- Σχαναβήδες., «ΙΙλιος» 24 janv. 1868; La correspondance e
Blason : ;'.s‘ÎuTpÎSes'de'la pointe « W» >"»»««/ Mavroyeni se trouve déposée a la tlibliothcquc Nationale d'AiÎ ^ntvi
Hodzi-cfendi No. 301-319; La rclaiion des tristes Ctrcon« ?»· t i j
qu!une d'argeni. aurom»» Lucien
mortblason
de D. Scanavi sont relatées par Sa t mas dans h, « l';ln,l' "tc' de |
r ^ S nS ^ ^ é t é Plus simplement : iosangé nés, 1870. p. 242. et ont clc reprises par d'autres auteurs Σ"’,'1
Zolotas, op. cil., et le métropolite Chtnadios d Itôlionol. a’ntl1em
de gueules et d'argent. généalogie dans Argcnti, op. cit. ■ r>r ri;
Voir illustration en couleurs p. 72.
□MURI SK3NAS
archonte primat de Magnés*
( Thessaliel 1670
1 NICOLAS
1
,------------------------ --------------------- ,
1
vekil | représen tont) de Magnésie à
Ctf£ 1720
4-en exil en Asie Mijteure
\
11
oo.»».- Ambelakia
TSEK A TO U R I /
(Thessalte) f
d escen d an ts en Grèce et Roumanie
Γ 1
G EO RG ES JEAN □ M IT R I C O N S T A N T IN EU E R IG A 5
médecin du moine n 1750 serdar en talachie moine 3# logethète
sultan Joachi m +■ Kichinev 171 1842 ispravnic de BUZAU 1806, caroinar
Joasaf
Ifri ........... »r. secrétaire du Patriarcat 1807 en
1795
Ilœ Z0I7A....... càminar 1792 en Moldavie,
Moldavie
comis, gd, postelnic 1806,
+ 1839
Gd. Orogman de lo Flotte
oo H#0ULA
CATZIKI
1810, délégué ottoman à
Paris 1810,1816.
oo MARIA, tille de G<Mil
PKETALA, soeerdu Métropolite Màétos de técomédie
r jE A N 1 1 C A T H E R IN E
T
M IH A IL M A R IE JEA N C O N S T A N T IN H ELEN E A LE X A N D R E
boyard en n. Cpt£ 1TO5 n. 1767 cc ducer n. C(iE 1794 n. Cge 1Ü.1799 3 enfants
n. am ieoi,-(-vieviTti n. Cpte 1797
Moldavie ♦ Athènes...ΧΙ86Θ + 1816 DIMITRE i Spo 2 i.x n « 5 18EAvocat, 00 DtMITRI aga en Moldavie emmenés
Kichinev i ? φ Cple 9.V.1805 Secrétaire de OENDRINO Gd. pastMnicieiS en esclavage
député ,ministre Constantin 1644.
Î7 M 6 H STEPHANE la société en Moldavie, ca- 1821 et con
de la Justice en SOUTZO oo Kichinev 22.VI,
^ ■
■ ... MAVROCORDATO Helléno-Rouma ine putahara de Grèce, recteur de 1823 domnita v e rtis o
1811 Moldavie à ta f Université dAfriè- lrlslam
MARIA
Sublime Fbrte nes,ministre de YPSILANTl
oo domnita Grèce à Munich
SEVAStlE 1849 Vienne 1854
S0UTZ0 loo Ancône 27,Π. 1834
FC pie 27X11 ELISABETH von
184 8 SAVIGNY n Pari s 11 IV1805
♦ Athènes 12/24 VIIL1835
IlooCple 5X,1847
>T1A| BALS
APISTIA.
Γ
E U P H R O S IN E >
n. 1808
1 D IM IT R IE MARIE- 1 Γ- D E M E T R E H ELEN E CONSTANTIN
aga en n. 1819 n. lasi 19X11.1848
+- en Bessarabie n. Munich 21X1850 a 1851
29 V 1851 Moldavie
1845
f Mroslava fiasil -4 Vienne 17X1862 + Cucuteni .. WD. 1902 f Vienne 22VR1857
oo THEODOSE Cristodulo 1900 o Cucuteni f lasi ) o » *
FINITIS | *P • Miroslavo SD oo Vienne 2 X IIB 6 9
oo Miroslava 5.1V. PERICLES ARGYROPOULO
1841 GEORGE
PULCHERIE ANASTASIE DEM ETRE CATHERINE MA/ROCOROATO
00 ■ w ALEXANDRE . CD. . , ,
B0GQAN0V1CH ERGlUi HARJEU)
KRESTINSKI
409
ςδριν
π ^p!rr*af °° ° thon Metaxa-lacovatos,
enfintc° Con^ ,er a Cour d'AppcI de Céphalonie, dont les
'r l’ 1 logic des Sdiin, telle cruelle est présentée par le p .v ncs au début de notre siècle de son mariage avec Maria
' μν italien De Pellegrini, dans le B alleuino A raldico du masculineCrn^ enl nC avo^r ^aiss^ de descendants en ligne
génf:,% est fausse. En effet les Sdrin n'ont rien de com m un
31 I Subicli. grands féodaux croates dont descendaient les ver? t " m °° Anastasia Pagulatos, dont:
a k’" ,; mtes zriny qui ont marqué de leurs exploits l'histoire 1 hlena, nee 1895, non mariée.
e ê ' ^ i S d S royaumes de Croatie et de Hongrie, z) Jean, né 1898, Lora Requieu, dont un fils:
medu’sο I. \ je premjer ancêtre connu des Sdrin, M artino, né .ean, né vers 1924, oo Varvara Zepos, sans postérité.
1 V ' 1 t Céphalonie 1508, était stradiote porte-étendard de
3) Anna, nee 1900* non mariée*
ver* , '"'pesaro, Capitaine-Général de la Mer, qui conquit, pour 4) Elpis, née 1901, non mariée.
l île de Céphalonie sur les Turcs, Les Sdrin entrèrent au
-) Alexis, né 1902, 4 oo Zoé Pandellis, dont :
VeniSCj Nol>|c j e C éphalonie au début du xvi> siècle ; m ais leur a) Nicolas, né 1950, oo 1976 Catherine Xénopoulos,
dont :
Consci mcure jncCriaine jusque vers 1630, Les charges revê-
fil|atl° cs représentants lurent le plus souvent celles d ’oITicier,
Maria-Elena, née 1 II 1977*
lues rar · ' j e percepteur de la dîm e du lin ou de celle du b) Marie-Paraskévie, née 1959* oo 1977 à Nicolas Xéno
ainsi que poulos.
6 ) André, né 1903.
mK I généalogie est reproduite dans toutes ses branches par
■ Raneabé. qui précise qu'au début de notre siècle les repré- 7) Elephtéria, née 1906, non mariée.
RlZl ,■< de quatre branches vivaient encore. Il n’en subsiste plus
Blason : les branches subsistant à Corfou ont gardé l'ancien blason
*nta" :ours qu'une seule. Avant de donner l'état présent de ce vénitien : mi-parti ait Jrr de sinople au vol d'argent, au 2e coupé
r n n - précisons encore q u 'il compte parmi ceux qui restè-
de sable sur un mur crénelé d'or, maçonné de sable, surmonté
a une tour d'or.
llgn | Céphalonie le plus longtemps attachés à la foi catholique,
I*nl , |a branche aînée le dem eura longtemps apres que les autres Les armoiries reconnues en 1910 par le roi d'Italie sont: d’azur à
la barre d argent chargée de cinq losanges de sable, accompagné
Cl ?ussent converties à l'orthodoxie aux alentours de 1850. en chef de trois étoiles à s ix rais d ’or mal ordonnéest et en pointe
se Dépendant à la septièm e génération du Martino Sdrin sus- d'une fontaine d ’argent à deux jets.
e n tio n n é qu'il faut considérer comme l'ancêtre authentique de
Parmi les quelques pierres tombales décorées d’une inscrip
Γ famille. G io van-B attista Sdrin fut capitaine et gouverneur tion armoriée laissées intactes au cimetière catholique de Corfou,
rithaüue en 1707 et 1731. Il fit confirmer son titre comtal par les Ton trouve celle d’Elia Sdrin (1851-1915), lequel après avoir fait
w s de Venise en 1696, 1706, 1711. 1713, et par le Conseil des reconnaître en 1910 son titre de comte par le roi Victor-
Dix en 1727. t 8 III 1736, » I) : 16 1 1681 Aurélia, fille du Emmanuel II d'Italie et s'être adressé au généalogiste à gages ita
comte Christodoulo C a ru so . et II) Caterina, fille du comte Stefano lien Giorgio de Pellegrini, se fit composer par celui-ci l'épitaphe
Ç|a(]à suivant :
Son fils Elia* membre du Grand Conseil de Céphalonie,
contribua, comme tant d'autres membres de la noblesse ionienne, «HAEC EST SEPULTURA ILLUSTR1 DOMINI/ELIAE NICOLAEI SDRIN.
à l'effort de guerre contre les Turcs et arma à ses frais une troupe COM1TIS DE SDRIN/ANT1QUISSIMAE ET GLORIOSISSIMAE PROSAPIAE
de combattants lors de la guerre du Péloponnèse en 1769. Il fut COMITUM DE ZRINIO/DE GENERE SUBITHORUM DUODECIM NOBILIUM
GENERATIORUM REGNi CROATIAE'ET PATR1TIORUM SERENISSIMAE
l'adversaire acharné des Metaxà au cours des conflits qui oppo REIPUBLICAE VENETIARUM./NATUS CAMALO ANNO 185l/MORTULrS
saient cette famille à celle des Anino, et vit ses récoltes et ses pro CORCYRA ANNO 1915.»
priétés incendiées à plusieurs reprises. ERR. Vittorio S p r e t i , « Enciclopedia Storico-Nobiliaire »
B ib lio g r a p h ie :
Son fils Spiridion, né 1756* t 1819, obtint la confirmation de vol. V ; lettre de Monsieur P. Anino-Cavalieratos datée d'Athènes
son titre de comte par lettres ducales du 21 IX 1796 et par diplô 3 oct. 1979.
me du 31 Vil 1803. Il avait épousé à Venise le 21 IX 1777 une
italienne de Murano, Elisabetta Giozza, laquelle lui donna six
enfants* dont trois fils qui furent la souche des quatre branches
subsistant au début de notre siècle.
La branche aînée descend d'Elia Giovanni, né Venise
6 III 1781. t Céphalonie 1843* c*> 6 XII 1803 Chrissula, fille
d'Antonio Foca-Pavlato et de Callerga, fille du comte Nicolo
Pignatorre. dont :
Nicolo, né Argostoli I IX 1804, t Camalo près de Trévise
14 VIII 1855, « Zante 16 IV 1847 Rosa, fille de Stiliano Mica- SIGURO Σ ΙΓ Ο Υ Ρ Ο Σ
lizzi, noble de Zante, dont :
Elia. né Camalo près Trévise 26 VII 1851* t Corfou 1919,
Consul-général d'Italie à Corfou* oo Prévésa (Épire) 1885 Marie, On ignore à quelle date les Siguro de Zante imaginèrent des
* Corfou 1938, fille de Georges Conéménos-bey et de Marie Aris- cendre des chevaliers normands deconqu
larchi, dont : en 1058 (!). La famille est néanmoins très ancienne, citée à Zante
j Sévastie, née Prévésa 1886, non mariée. dans la première moitié du xv< siècle. Selon son généalogiste, « ils
11 Aline, née Prévésa 25 X 1888, t Syracuse 11 XN 1966,
n’ont cessé depuis cette époque éloignée de figurer parmi les plus
nobles de l'île, distingués surtout par les vertus guerrières des
” - X 1908 à Corrado Paolo Grande, ingénieur. hommes et par un dévouement inaltérable a la République de
II. Giorgio, né Prévésa 22 X 1889, t sans postérité. Venise » Feudataires vénitiens, le Sénat de la Sérémssime décla
!y · Elena, née Prévésa 22 X 1889 (jumelle), non mariée. rait leur famille (1549) « l’une des plus fidèles et des plus affec
v· Adda, née Corfou 26 111 1896, <>= Tommaso Gargallo des tueuses qui a armé à ses frais plusieurs galeres» La famille
marquis de Castel Lentini, t 1958* donna encore en 1571 et 1599 deux chevaliers de Saint-Marc,
VJ. Margherita, née Corfou 8 V 1899, t Athènes 1947, oo Giu- plusieurs so p ra co m iti de galères et, honneur suprême, un saint, en
110 des marquis Bassano.
la Dersonne de Dyonisios Siguro, moine au monastère des Stro-
nhades archevêque canonisé d’Egine, puis de Zante, le venere
Saint-Denis, t 1624. Protecteur de l'île de Zante, sa dépouillé
La branche dont la filiation suit descend du deuxième fils de miraculeuse est ensevelie dans la cathédrale.
2Q v» drin cl dc Ro*a Micalîzzi, Guerrino-Lorenzo* né Venise Mais les Siguro, malgré leur saint, ne bénéficièrent pas a
titrp i 1 7S5î t Céphalonie 17 Xll 1850, qui fit reconnaître son Zante d’un prestige égal à celui qui, à Corlou, était I apanage des
énm,C !^ *^l Par les autorités britanniques* Le nom de son comtes Bulgari grâce à Saint Spyridion ; cela tint autant a la pré
p est inconnu* éminence de Corfou sur Zante qu’a a nature spectaculaire des
o n h r J l o a n n i s , né vers 1820, t vers 1880, de confession S l e s du saint de la famille Bulgari, Ceux de Saint Dyonisios
der/ °Xe’ 00 Anna Salamon, de la famille noble de Céphalonie Siguro bien que plus modestes, n’en faisaient pas moins que ses
e ce nom, dont:
MARCO PO LISSEN A S O FIA
n v e rs 1500
Soprocomito oo 1539 VICENZO oo 30 VIII 1534
d e k> C olère NEGRI n d Z MARCO BALBI
de Zonte 1527 - 35 patricien de
œ ANASTASIA Venise
1 NlCCOLO ' ZUAN GIACOMO 1 1 NICO LO 1 1 P O LIS S EN A LAURA ' ' COSTANTINO ZUAN
n 1542 n v e rs 1555
4- o v a n t 1623 î a p r è s \w 53 00 STAMATELLO ooLODOVCO 00 29 VI 1607 oo 1618
C h ev alier de » 1594 ADRIANA oo I587 ANGOLA FOSCAROI CORCONOILA SALVIATA
aoSTAM/’ ULLA MINOTTO n d Z
S oint-M orc MONDIANO n d Z 1 de Michel LATINO
f d e N»col6 FARACLO
oo BALSAMO n d Z RAPSOMANICHI
n d Z
Branche
1
ZUAN SIGURA TA R SIZ A CA TER O NUZIO 1 Γ BETTIN A MARINA DIAMANTINA
n v e rs 1585 (fille ) n v e rs 1570 n v e rs 1595 4· r e lig ie u s e
Soprocomito aoCARACHI G iustiziere 1623 oo 1613 NUZIO oo PIETRO oo v e rs 1623
PAVIELO ao 1620 VLASTO
J
de G a lè re Procurateur du ANGHELOS
S m d o co d e COSTANTINO n d Z
m onastère d e s lie s BENISELOS primat
Zante Trivoli Député ou d -A th è n es .1631
ra c h a t d e s prisonniers
oo 1613 BETTINA
f d A gesilao SlGURO
- D essila
Γ
MARCO NICOLO M ICH ELE ETTO R E ZORZI ZUAN GIACOMO 1 ZUANNE SlGURO y
n v e rs 1608 n 1611 n 1612 n vers 1600 n v e rs 1605
Sm doco de 4 à lo bataille ■t Venise 1645 ■fVenise 1645 4 1696 s p 1670 4 1 6 9 6 s p. 4 1682 Giustiziere
Zante 1623. des Dardanelles * P M agistrat s p A m b assad eu r S m doco de 1657
1625 oo GIOVANNA D éputé au à Venise 1681 P ro cu ro leu r
1656 Zante 1662,
00 f du baron ra c h a t d e s 1667.1671 aux
Sm doco 1645.1650 Giacomo de e sc la v e s oo 1639 EMILIA victuailles 1684
ooEMlUA f d e FRANCESCHI
N icolô VOUERRA ZELEMA
n d Z
i r ZUAN 1
ETTO RE ZUAN M ICH ELE FR A N C ESC O 1 Γ DIANA DEM ETRIO NICOLO EUSTACCHIO
n v e rs 1667 1669 n 1671 n 1678 n 1682 n 1683 n 1684 { S ta ti )
+.27 X 1727 + s p 4 1744 s p 4 7 1717 ao 1667 4 s p 4 * P 4 1700 n 1686
ro ZUAN
oo GtULlA(ou 4 * P
MARIETTA *>) MACRI
n
-*1771. f d ·
Nicole CAPSA n d Z
I_________ T
• N IC O L O M A R IE T U L L A S T E L IO S IG U R A MACRI
n v e rs 1710 41781 n v ers 1712 4 1 7 8 4 4* p 00 9 II 1681 AOOSTINO
ao 1760 RUBINA t d e a> 1727 c o m te OIORGIO OA CANAL p a tric ie n
B ositio SI AVRACHI - CHRISSOPLEVRI. n d Z d e Venise
LOC AT ELU . n d Z
-ί
ο
SlGURO
COSTANTINO NUZIO PAO LIN A ZUANNE DIANA 1
n v e rs 1502 n v e rs 1510 n v ers 1512
Soprocomito de ■Foprès 1559 oo 1521 MARCO + 1570 » 24 XII 1542
k> Go 1ère de
Zonte 1527- 1541
Commond des strodiotes PIZ2AMAN0
de Venise
oo AUGUSTINO
vénitiens v ers 1548 MAUPICRO
Amboss ô Venise oo 2 VI 1539 PAOLl NA patricien de
1561 f de Marco BALBI . Venise
patricien de Venise
AGESILAO MARCO
_______________ , | ___________________
ZUANNE COSTANTINO DRAGANIGO SIGURA*
1Γ NUZIO SIGURA *
n .v e rs 1522 + avant 159 5 n v ers 1540 n 21 VI 1546 n vers 1540
- f 1585 •f* P - f a u com bat en -F 17X1116» ■f-rehgieuse «o 1586
00 1573 REGINA C apitaine
Soprocom ito Péloponnèse 1582 Moine Donyssos 1523 OTTAVIANO
d e g alère à de FRANCESCHI vénitien VOlTERRA
00 STAMATULLA Archevêque I ao 26V 1581
la b ataille d 'E g m e 1582, GIOVANNI Gouverneur n d Z
PAIDI
de l é p a n t e p u e de Zante GREGO de Magne
oo 1542 Protecteur de I 00 1590
IRENE . Zante GIOVANNI
COCALA Canorwsé 1703 MACRI. n d Z.
notoire
Gd protopope
de Zante 1610-Ό
r
AGESILAO
i r COSTANZO GUGLIELMA FONTANA 1 ELISA B ETTA DIANA FLORA 1 POLISSENA 1
n 1585 -F 1650 I fille ) n 1582
C onsul de Venise ^■apr 1640 ao 14 IV 1598 00 4 IX 1578 ao 19 1 1586 1 « 1500 oo 2 VU 1582
”en G rèce" 00 PIETRO LOREOAN ANDREA MARCO S T IL IA N E S S I ANOREA ZANNE
00 1632 GEROLIMINO Patricien de PASQUAUGO PASQUAUGO n » 1617
ao 3 Potncien de
t d e leo nordo Venise Patricien de Venise Patricien de m a n Ou Venise
LATINO n d Z venee ANOROSIATO
DESSILA
1
TADDEA SIGURA ZUANNA NICOLO ANZOLA FONTANA MARCO ALVISE
n vers 16 10 n 1615 n v ers 1616 n v ers 1596 n 1605
00 TEODORO
00 PIETRO
00 4· 1686 00 SIMEONE
00 Sindoco 1622 t· après 1668
LOGOTHETI BERNAROACHl Consul de MUZZAN cd MARINA Smdoco 1647 .
CONTARINI ZONTA
n d Z Venise pour f d'A driono 1650 1662
P o tricien
ka Morèe VOLTERRA Ambassadeur
de Venise
00 ORSETTA n d Z
ROMA
Γ
’ AGESILAO TEO DO RA CANDIANA ZUAN ZORZI DIANA
n 1644 ■+ 1698 n vers 1612
Soprocom ito de Galère 1689 00 30 X 1671 ao NICOLO -f vers 1668 00 00 1636
ZUANNE COCCHNI n d Z Procurateur BASIUO
* D epositano di schiavi *
MOROSINI n d Z Ou» ru e s MACRI ,n d Z
1693-95
A m bassadeur Chevalier de
St Marc
00 6 VIII 1670 COSTANTINA f de
S tefan o FOSCAROI .noble de
^ F e rro re
MARINO ZUANN E
n vers 16 3? + 1^?Q g ero la m o
1656 ® MARIA SIGURO - Galono n '63* ft673
st* « u s in e » A n o iq l a
NOmicq S
M ARCO M A R IN O ZU AN N E^
' n ÎCO LO S T E L IO
4 1726 n ve rs 1655 r> 1662 -f 1719 Π vers 1665 G Ê R O N IM A b en etta
+ 1696 s p " G njstm tr* ”
■f Î735 ♦ 1662
; « $ * * ·“ 5'«υ6δ 1692 co
:r ASs"-A flOMANZAN OO 013 G i o r g i o
m a r t in e n g o
J J } * * ! * MiCAUZ2l.n
M W i* .!* d Z fi <i z
0 irfan.D
E T TO RE M IC H E L E G IA C O M O 1 ZO RZI
Π ^ τό ν Ϊ ο -n 1669
fΙίιιΚΊΕΟ
21V 1759 IRAQ ZUANNE*
„C» +’! » '“ ™ Maçrstfal + 3 IV 1746 od M ARG H ERITA 4- 2? X 1775
Prilre 1 de Lucû P r o c u r e u r à le y 1753 + 1748 s p
oo MARIA C A R R E R , rt d Z Po<* 1742 , Speiiebiie Giorgio
**-*- bnRiSSULA
NOMlCO G iu s t in ç r ç CALECCA
w 1725 MARlETTA
Γ ( LU« ^ 5RER rucani
nd-
C A R Lü -
ZUANN E M A R IN O ANDREA NICOLO 1
GJACOWC ArpBr.sicdeur 1756 * 1789 s p n 1749 n 1750 NICOLO M ARIN O
fli733 +'613 PrOvèfi’ieur ouï viCbjOUlps -f s p
Coadjuteur +- 1794
n 1710
- f 15 XI 1780
n 1729
+ 1791 n 1736 Un autre sujet à caution est
* hriRlA •761-1764 Gw$tiz<ert 1775, aoMARlETTINA Sindoec de Membre du
■+■ 1510 constitué par la descendance
α ι Ι0ΒΑΝΤ£ 1789 timbre du Dû Consi il o le S enti MARAVELIOTIS Zonle r de Zanetta
Gd Conseil
1785
œ 1760 ANNA · 1819. f dç
1 » 1730 1785 MINOTTO,nd Z attribuée à Giovanni Siguro-
Costanimo minOTTO . r* d Z ,
MARlETTA
CARRER
n 1759 Dcssila (1763-1824) dans l'arti
m aria roma
et de Mono Müissurgo T II ™
SERIGC
elen *
cle consacré par Rizo Rangabé à
la généalogie de cette famille,
CHRISSULA * rDtONI5lO AN TO N IO
Livre ci Or de la Noblesse de
.. 1754 n 1769 n 1821 n 1624
GIOVANNI
1730
GIACOMO A N G lO L E T T A M ARIA Zante, p . 267-268. Après avoir
iwHt* 17Θ6 + 1835 + s p n 1777 +1844 1780 énuméré les charges et dignités
it ic Screnn-e Giuslir-er* ^oq SOFIA 5 p as FRANCESCO 1795
5ι$ΜΌ 1791
o 16 I 1702
f de Stetio
MATESSl .
MUZZAN, sénateur occupées par ce personnage,
SABELLA
VIOALE
n dZ Rizo Rangabé dit qu'il mourut
« vers 1825 » et cite son panégy
rique publié par le comte Petro
Mercati sous le titre Elogio
ANDRIANA SPIR1D0N C A N D ID A M A R IN O funèbre de/ corne Giovanni
D IO N ISIO R E G IN A
n 1769
œ 1606 GIORGIO
n 1791
Or m édecin
* 1641 n 1798 +aprés, 1670
Avocat Ή .Χ 1881 Sicuro di Silla. Or, cet éloge
DICOPULO oo ELÊNA ♦ 1686
f du comte
oo co 1830
FRANCESCO funèbre que nous avons pu
Basilio MACRI, 5UMACHI.nd Z consulter à la Bibliothèque de
am b essed eu r en
R ussie l’Institut Néohellénique de la
Sorbonne, donne la date exacte
Γ
de la mort du comte Siguro.
ELISABETTA DIONISIO ETTORE B A S IL IO ANNA MARINA 1 ETTO RE AN D REAN A1
Rizo Rangabé a esquivé une pre
n 1027
*iSi7 %çaLÔ œ MARIA *n 16971636
asCOSTANTlNO
n 1840 n 1648 *5 p mière précision, et affirme à
1090
•ERXCH G MACOALI. Dr médecin
de Toscane oo MARlANA
VERICCHIO
4-
co YANN1S EPISCOPOULOS la page suivante que le comte
SFORZA de NENGA député
en Grèce avait eu «deux fils et peut-être
Mi lan
une fille». Or, le même
MARINO DIONYSOS ELEN A 1
f 1S61 + au combat
de en res Consul contre içs
5ίΓ*'3ι
*43A ΤΟΜΘΑΖ! I di vJ 5 P Turcs 191Θ
OSa ionique
SIGURO-DE 5 SILA
‘COSTA NTl NO A G E S IL A S N IC O L A S
n 1708 + 5 p o Z a n lî 1704 n 1706
nJ ues etaient fêtées cinq fois par an, dans le cadre de grandes Coml* vén:her6 VII1743 • entrt· 1750 e1 175S » 1724
Insçril αυ Libre d*i ver « ANA5TASIA
Inolc H1743 f de Orodemaa
mentir nS - S sou*îers du sa*nt étaient révérés tout particulière- MACRI n d Z
el sœur du comte
mée e j nc,enn? Pa*rei renouvelée chaque année, était transfor- Zuanne Macri
habitants amu*eUes susPendues au-dessus des lits des
r NICOLO -GRADENIGO ‘
au χ ν ,Γ ? ·? p^us*eurs branches dès le XVIe siècle, dont une prit n 10 IX 1730 - Oprè* 1791
Comie Titien 8 Vil 1743
d'Onu**! c ecle ie nom Siguro-Dessila, à la suite du mariage Junsl Membre du Gd Conseil
de Zanl* 1786
arborait i -Uro * 1708, avec Angelo de Sillace, dit De Silla, qui Ambassadeur à 0·“ et
St Peiersboorg
de Zant »^ comte* avec lequel il fut inscrit au Livre dOr m ANA5TA51A I du comte
R(*tra CAPNlSSl , r d Z ,
i^périauen ■Λ ^es ^^8 uro-Dessila obtinrent une confirmation el de . OracopOLilg
lion nui naüînchienne de leur qualité de nohile veneto, confirma-
confirmat e a!l,pas ^tat “ parce que plus sérieuse - d’une autre
Leccp °l· ^e*ivrée le 18 II 1764 par les autorités municipales r A G E S IL A S GIOVANNI COSTANTINO
contre tn »anS es ^ouiHes italiennes, lesquelles faisaient savoir, n 4. V 1757 n 12 il 1763 +12 vil 11824 n I? V1I 1756
* ver* 1030 Prèle! de pdlice des 1les Ioniennes 1601 01Î ic i*r OAZ20
(Hjtnc hi*n
P antin 1 C v.ra'semblance, que: «la famille Siguro, l’une des Membre du Amoaü 1B07 auprès de Napoléon
Gd Conseil 17$5 Cbftlirm oulricb de noblesse 1621 40 A N N A
train et nolr^e v^*e’ s ^ esl rnaintenue avec le plus grand lœCATEfiiNA deLAZZARI
IlcoROSA. f de Francesco MlNüfTG.ftd Z
et se εΙλγΤ alliraïl de carosses, domesticité et tout le reste, e* d* Narciso Comuta
erède difr,e d avoir Possédé depuis 1192 du temps du roi Tan- 1ANTONlëtA AM A L IA 1
co
cW m,k erenls+châteaux, terres et fiefs, comme Presicce et comie BERNI
de VeiNéti*
°Jleu* sis en notre province».
412
SIGURO
MARINO T
GIACOMO ZORZI MARINO GIACOMO NICOLO
o 1632 r 1635 4 vers 1711 f * P n vers 1630 n vers 1636 -f-après 1712
CD Magistrat municipal c 2anle ’Fonlecaro" 1650-1656 " Inquisilare dçl Fonlico " 1657 oo TAR5IA
09 1 VI 1676 ΓΜΙ* de eu . . . - . "Giudice alla Carte 1682 PAVtLÔ
Slefano PALADA Gd pralapope co MARIA 1 de Cos1 ΘΑΡΒΙΑΝ1,
(le Züntt nd Z
1 Γ 1
ANDREANA ZUAN GEROLIMA EL E N A FIO RU LLA GIACOMO ZUAN NICOLO
n 1686 41712 n 1692 41726 n 1695 41710 n vers 1700 4-21 XII 1759 n 1693 41761 n 1699 4-1765 n 1663 417 VI 1763
P ro cu ra te u r à la co 1721 GIACOMO ai 1727 COSTANTINO " F o n teco ro " 1729 Juge 1735 Fonttcaro 1746 'C e n s e u r *1726
Poix 1723 A le s t SIOURO, BERNAROACHI ( n d Z " O iu stlziere" 1727,1747 "Oiustmere ” 1749 -1755 “ G u stiz itre " 1746
co CASSANDRA son cousin I oc 1729 ELENA I oo MARIA I B etlinal
SIRIGO I de Zorzt SIGURO.
Π co 1741 G1U5T1NA s a c o u sin e
COSMA II co 2Θ XI 1759 MARIA
I de Franc ROMA.
n d Z , s p
LAURETTA RUBINA GIOVANNI PAN(DRIA OION1SIO TEODORO A N D REA ANDREANA CASSANDRA MARIETTINA 1 MARINO PIETRO ROSETA 1
n 1753 n 1765 η 17B8 n 1773 n 1775. n 1760 I OO 1611 TEODORO
+ 17 VU! 1802 co DIONISIO ao 1615 5 PI RI DION t* P co ΑΝΕΤΑ
M AVROKEFALO
oj 1800 LEONE oo 1787 + 1634 Depulé 1603 oo 1007 ANA5TA5IO
BELLE TTI 5PIRIDI0M Député Ou
ra c h a t d e s
oo TOMMASO
CARRER,n d Z
covers 1610 MARCHE 5 INI MARTELAO.n d Z MOCENIGO. n d Z f de
CURZOLA
P»*tro
H co 1614 CO SfANflN O
BALSAMO, E0SC01.A f du RAS» . n d C
e s c la v e s 1TO3. n d Z
n d Z comte Giûnluiyl
MERCATl-CURZOLA.
n d Z
/ji-·■ L
Spyridion Lxmbros, Μοσχόπολις χαί ^οΐχο^νεια lira . (Moschopolis et
la famille Sina), sérié d'articles dans le périodique « Nêos Héllinomni-
non ». Athènes 1923-1925. 192“' ; Daλ Testament des Freiherm Georg von
$ma « Der Wanderer». Vienne, No. 235 de 1856; Genealogisches
Toxhenbuch der Freiherrlichen Hauser (séné baronniale de l almanach de
SORDINA Σ Ο Ρ Δ ΙΝ Α Σ
Pour d'autres portraits de famille, voir pages 203 et 461.
Originaires de Mazorbo près de Venise, où ils faisaient partie
1 la cittadinanza. les Sordina s'établirent à Corfou comme négo-
ants et y firent rapidement fortune. Leurs premiers titres furent
SKOIZÉS ΣΚΟΥΖΕΙ u\ de comte pontifical et de chevalier de l'Éperon d'Or, acquis
i 1725 par une bulle du pape Benoît Χ1Π. Le 8 V 1752 ils
Ancienne famille archontale d'Athènes, attestée dès !a fin du cevaient du Sénat de Venise le titre de comte, (inscrit en Γ 6 8
xvd*siècle, mais dont la filiation prouvée ne va pas au-delà de i Libro dei Veri Titolati), en récompense de services rendus à la
1750, A cette époque naissait Dimitrios Nikolaou Skouzés. ierre contre les Turcs, et en contrepartie du paiement de mille
lequel, de son mariage avec la fille d'un archonte Athanase Libe jeats d'or. Toujours en 1752. inscription au Libro d'Oro de la
rtés Panayotaki. prénom m ée Samaltana. eut trois fils: oblesse de Mazorbo, puis, contre paiement de 25 000 ducats,
scription au Libro dOro de Corfou, avec investiture féodale du
I Panaghi, né 1777, t .. VU 1847. fondateur d'un établissement ff de San Giorgio. . _ ,
bancaire (1822) qui resta pendant longtemps le seul de son espèce En 1766, les comtes Sordina prenaient en terme du gouveme-
à Athènes, c» Ana Verghi, dont : ent vénitien les salines de Corfou, avec obligation de remettre
A) Athéna, oo Alexandre Bénizélos. .# laque année 4 000 mesures de sel à Venise, de paver 903 sequins
B) Georges, né 1811, t 1884. banquier, membre des Comités la Caisse de Corfou, et maintenir les salines en bon état d ex
directeurs de la Banque Nationale Hellénique et de la Banque citation. Le dernier point du contrat ne tut pas respecte, et de
Ionienne, secrétaire-général de la Société de chemin de ter 776 à 1799 le$ salines furent affermées aux comtes Frangim,
Athenes-Le Pirée, « Hélène Capsali (1823-1906). nièce de une famille de la Terra Ferma. ., , .
Christo Capsali, le héros de Missolonghi. dont : Reconnaissance du titre comtal par les autorités britanniques,
1) Eugénie née 1847, t 1928, «> Evanghélos Tipaldo : YM 1 8 4 0 et de la qualité de «nobile» par la chancellerie un-
Bassia, inale autrichienne 25 I 1881. puis par lettres royales Maliennes.
2) Pavlo né 1849, t 1913, né 29 VIN 1851, t Munich V 1897
lason d'argent aubras vêtu d
L' VIII 1912, banquier, « Maria (1864-1950), dont. i posée en barre : le bras accompagne en chef de trots
a) Georges né 1885, t 1945. . . S à huit rais, ordonnées enfascet en potme dune
b) Pauline née 1887, t 1969, oo ... de Littiniere, le à t r o i s cols tssan, de la pointe, le tout de simple. Couronne de
c) Hélène (N m a) née 1888, t 1968, Dimitri >mte. (Voir illustration p. 72.
Naoum.
d) Constantin né 1896, t 1970. bliogmphie : LR.R*
3> Emilia, t 1919, » Georges Pahis, ingénieur, t 1918.
416
SORDINA
P IE TRO
IG IA N B A T T IS T A
GlACOMO ANDREA MAWNA 1
foior* 1757 n 1M6
Λ 71 V 16*4 oKONUMNA ux>t?055Tf*U···
4 oç>'+% 17*4 ÎACUHiTTl rn # n
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ODNUttANHA
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'FR A N CESC O 1
PIER-FAOLO1
n J IX 1707
f t H l 1?U odp^ aiha
O ·" Λ ftR T A G U A
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09 Corfou 1756
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^ASSOPOULO n d e
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O Sto^otrüo
vr& ;tA f*7i.n d C
SOULDJAROGLOU ΣΟΥΛΤΣΑΡΟΓ ΛΟΥ L’église princière de Golia, à Iassy, en Moldavie, abrite entre
autres tombeaux de phanariotes de haut rang, celui de Sultane
Famille phanariote descendant peut-être du lignage macédo Racovitza, née Souldjaroglou. La dalle funéraire en marbre blanc
niens des Missios, dont le patronyme provient de la charge est ornée des armoiries des voïvodes de Moldavie et de l’inscrip
de sulger occupée par lorgo, boyard en Valachie, époux d'une tion suivante en grec classique : <-
Euphrosyne, dont :
<«OYT' ΕΓΧΩΡΙΟΣ. O Y T’ AP* ΕΚ ΔΑΚΙΗΙ, ΦΙΛ’ EIMI.
«BYZH MOI, ΒΥΖΗ ΚΥΔΙΑΝΕΙΡΑ ΠΑΤΡΙΣ.
I. Sultane, t Iassy 2 I 1753, oo Constantin Racovitza, voïvode
«ΦΥΣΕ ΓΕΩΡΓΙΟΣ Ηι ΕΥΝΗι, ΕΥΦΡΟΣΥΝΗ TE ME MHTHP.
de Valachie.
II. Dimitraki, oo Catherine Ghica, sœur de Grégoire Ghica, voï «ΚΛΗΣΙΣ ΔΕ MOI ΠΕΛΕΙ Σ Ο Υ Λ Τ Α Ν Α ΤΗι ΑΒΙ ΩΙ
vode de Moldavie, qui fut étranglé sur ordre de la Porte en 1777. «ΚΩΝΣΤΑΝΤΙΝΟΥ Δ ' HN ΑΛΟΧΟΣ Μ ΙΧΑΗΛ PAKOBITZA
Sa descendance prit le nom de Ghika, et fut à l'origine de la bran «ΔΑΚΩΝ ΗΔΕ M Y Σ Ω N ΚΡΑΝΤΟΡΟΣ ΗΓΑΘΕΟΥ.
che moldave de cette famille. «ΙΟΥ, ΙΟΥ, OYK ΕΠΙ ΠΑΤΡΗΣ MEY ΑΠΟΛΩΛΑ
L’ascendance Souldjaroglou des Ghika de Moldavie constitue l'un « ΑΛΑ’ ΕΠΙ ΓΗΣ ΜΥΣΩΝ ΠΟΤΜΟΣ ΕΜΑΡΨΑΤΟΜΕ
des sujets délicats de la science généalogique roumaine, et a été «ΤΩι ΤΡΙΤΑΤΩι ETE1 ΠΡΟΣ ΤΟΙΣ ΧΙΛΙΟΙΣ ΑΠΟ ΧΙΟΥ
l'objet d’un grand nombre d’études plus ou moins polémiques, «ΚΑΙ ΠΕΝΤΗΚΟΝΤΑ X ’ ΕΠΤΑ ΕΚΑΤΟΝ ΕΤΙ
dont les signataires ont fait assaut d’érudition pour défendre leurs «ΗΜΑΤΙ ΣΑΒΒΑΤΟΥ ΤΟΥ ΙΑΝΟΥΑΡΙΟΥ ΤΕ
thèses. Outre deux fils, Constantin et Iordaki, dont la descen «ΤΑΣ ΑΡΧΑΣ ΠΕΡΙΠΟΥ, ΔΕΥΤΕΡΑι ΔΗΛΟΝ ΟΤΙ».
dance, établie en Moldavie, ne rentre pas dans le cadre de ce
volume, le hetman Dimitraki Souldjaroglou eut aussi deux filles:
a) Sultane, oo Constantin Mourousi, voïvode de Moldavie.
b) Euphrosyne, oo postelnic Nicolas Mano. La traduction est la suivante :
III. Constantin, grand postelnic, grand spathar en Valachie.
IV. Smaragda, oo béyzadé Alexandre Mavrocordato. «JE NE SUIS PAS NÉE DANS CETTE PROVINCE. N! IEN DAC1E. A
BYZANCE EST MA PATRIE. BYZANCE. BERCEAU! DES; HOMME _
V. Alexandre, grand comisse, puis hetman en Moldavie, oo Hé RIEUX. JE SUIS NÉE DE GEORGES ET DE SON ep °H,Socvf r r J ETAIS
lène Soutzo, dont : MA MÈRE. JE ME NOMME SULTANE. CELLE A LA VIH BREVE. C1 CES
a) Catherine, oo ... Fetalà. LA COMPAGNE DE MICHEL RACOVITZA. LE SAGE PRINÇt u c · MA
b) Nicolas, grand postelnic en Valachie, oo ... Scanavi, dont : ET DES MOESIENS. HÉLAS! HÉLAS! JE NE SUIS PASl™P„nFSlENS EN
PATRIE. LA DESTINÉE M’A RAVI SUR LA TERRE DES!MO“ ‘cenTAI.
- Alexandre, né 1820, t Vienne 20 IV 1870. L-AN TROIS PLUS MILLE DU CHRIST, ET CINQUANTE. ET EL:X|ÈME
- Catherine, oo . . . , sans postérité. NES, UN SAMEDI DU MOIS DE JANVIER, VERS LE DEBUT. LE ^
Malgré les grandes alliances de cette famille, sa généalogie reste JOUR».
aussi imprécise que ses origines. Ainsi, l’on ne sait de qui les Le sculpteur auquel avait été confiée la tâche cte graver Michel Raeo'1'··
Souldjaroglou suivants étaient les enfants : commis une faute: la défunte princesse n avait pas été l’epouse uc . $uf ja
- Zoé, oo Jean Rosetti, de la branche phanariote, dite Bibica. za, mais celle du fils de celui-ci, Constantin. L*un et 1autre av
- Argyro, oo Phanar 1764 Georges Soutzo. Moldavie.
- Hélène, o© Constantin Mavrocordato.
Bibliographie :
- Constantin, grand spathar en Moldavie 1790. Jean F ilitti , Arhiva Cantacuzino, p. 292-293.
417
Michel Soutzo
prince de Moldavie
- le Mihal Voda des Grecs.
SOUTZO, S U T U ΣΟΥΤΣΟΣ citant les parentés de cette famille, dont les trois princes régnants
figurent respectivement :
- Michel I (1729-1803), sur le tableau p. 419, où ont égale
Famille princière du Phanar qui a joué un rôle éminent dans ment leur place ses petits-neveux, les deux poètes Panayote et
istoire de la Question dOrient au XVliPet XIXe siècles. Elle a Alexandre.
onne des voivodes hégémones aux Principautés du Danube, et à - Alexandre (1758-1821), mort sans doute empoisonné au
rece et a la Roumanie des diplomates, des hommes de lettres, début de la révolution grecque, à laquelle il était opposé, sur le
Cs savants et des militaires. tableau p. 420.
elon la Grande Encyclopédie Hellénique, laquelle ne donne - Michel II (1784-1864), sur le tableau p. 423. Ce prince,
et un0? S0 lfrjes» *a Emilie serait citée depuis la chute de Byzance, connu dans fhistoire grecque sous le nom de Mihal-Voda, avait,
f i é n p j e ce nom aurait vécu à Constantinople vers 1585. La sur les encouragements de la Russie, soutenu les plans de l’Hétai-
delà h°^1Cd 0 c u -m e n t é e Aes Soutzo ne remonte cependant pas au- rie et avait facilité l’entrée en Moldavie du Bataillon de la Mort
nairp h’é première du xvip siècle, lorsque l'ancêtre, origi- d’Alexandre Ypsilanti. L’échec de cette tentative d’insurrection le
indust · Plr^’ a Constantinople, sut y faire fructifier son décida à fuir en Russie. Excommunié dès avril 1821 par un acte
lait etnC’ 3 u.on avoir été liée aux approvisionnements en eau, de malédiction que le patriarche Grégoire et le Synode signèrent
re PT Ults ^a*î*ers pour le compte du Sérail impérial. Ses fils sur l’autel de l’église du Phanar, destitué par le sultan, en butte à
d’entrp inslruclion qu'il fallait, et Ton trouve en 1668 l’un la froideur des autorités russes, il ne fut cependant pas extradé
la Grande!'°pCupanl ^importante fonction de Grand Rhéteur de vers la Turquie ainsi que le demandait la Porte au cabinet de
Saint-Pétersbourg. L’incident diplomatique soulevé à son propos
du ^ \ dcscendants, entrés dans les rangs de la haute aristocratie contribua à l’agravation des relations russo-turques au début du
de leur Y’ Avisèrent en de nombreuses branches, faisant ainsi long processus de développement de la guerre d’indépendance
surem n ^ nee u,n vaste clan dont les multiples ramifications hellénique, mais n’était pas dû à la magnanimité de la Russie. En
entre pres.erver Fesprit de parenté au moyen de mariages conclus effet, le prince fugitif avait menacé les Russes de divulguer la cor
respondance secrète qu’il avait reçue de Saint-Pétérsbourg avant
devinrent151 nS* ce celles des branches de la famille qui 1821, ce qui ne pouvait qu’inciter la Russie à en user prudem
exemn|f· rouma'nes maintinrent jusqu’à très récemment (seul ment à son égard. On le laissa gagner l’Autriche, où Metternich le
eonscicn ^t Ce sens Parm* *es phanariotes de Roumanie) la fit arrêter et emprisonner pendant quatre ans dans la citadelle de
1 .. |cc de *curs racines ethniques et linguistiques grecques.
LUcur trouvera ci-après les tableaux généalogiques expli Gorizia, en Istrie.
418
Blason formé de deux ccus ovales accoleS ;4 ifcv- Drako Soutzo, le premier ancêtre connu r
.... f „ d e .vi.v n/éet'i f/t' gueules sont sommes des symboles du et pouvoir
d argtnni.' ^CUs
rencontred'aurochs au naturel, à globe crucifère surmontant
une étoilea l’épée c /,ncîÇr:fe
rais d'or entre les cornes et cantonne a sortestre passés en sautoir. Devise ; Ανω θεωρόν
d'un croissant tourné, du même. (Moldavie); a et couronne (ou bonnet) princier ' ii,,,(rau
senestre fascé de six pièces d or et d azur a Le prince Michel II Soutzo portait un, v
/ disrie essorante, au naturel, empiétant sur des riante qui se lit comme suit : écartelé au l·' a‘
foudres d'argentet tenant dans ses serres aigle au naturel, le vol clos; au 2i uno épée f Uetnv
le sceptre d'or, cantonnée à dextre d d ’argent, le vol clos;un au 3"soleil
à une renconin*
jtgu-
rA {iu même ( V a la c h ie ) . Les deux ecus accoles rocks au naturel, -portant — dans
— son ,ycc hr< urj(f
m, (
so n t quelquefois accompagnés à la base d’un troi- d d ’or.
or, en
en pal\
pal. et
et accompagnée
accompagnée en en chef
1 ne ' S
de de,,
siènie écu toujours ovale, lessix
paiede accostées du même.
pièces d'ar- les accostées du meme.
tient, à un dragon Je sinople, passant, la tete
contournée et posée en pal, cjui est I emblème de Voir illustration en couleurs p. 141
HELENE JEAN
CATHERINE ALEXANDRE CD SCARLATE + ante 1774
ooiOROAKI , n vers 1715
-fConst-ple 1759, pendu CA RAOJA
chrisoscoleo
sur ordre du Sultan
Gd.Chartophyta* du
Patriarcat 17A1-1759
odTARSIE mavrocorcato
i
n G r è c e
'CONSTANTIN D EM ETRE ALEXANDRE SEV A STIE i rDEM ETRE JEA N A LEX A N D R E 1
- 1865 + 1665 n .P h a n a r 25V1802 Œ) _______ n.1795 P ré fe t en G rece
Hatman l6l4 M agistrat ^Athènes 25XIH870 STEPHANOPOLI + 17 Xll 1865 Gouv d 'A carnam e
mEUPHROSTNE aoSMARANDA ao ZOE M0UR0USF œ HELENE SKIN A beputè de S y ra 1845
CALLIMAKI +28 IV 1854 f. de +■1849 a> DESPfNA
Constantin SOUTZO PERVEL1
et de Roxandre en Roumanie
Racovitza
*SEVASTIE GREGOIRE
n. 1799 n .1801
en --
Valachie
1---- - Ί
+ 16 XI 1 8 8 6 +Naupl<e 1829
LUCIE
i r
CONSTANTIN
Γ
MARIE ALEXANDRE
ir 1 0 Slobozia Off. grec
CONSTANTIN { lalomita . V a l.)
oo DEMETRE RIZO n Bue 2 VIF 1837 ao OSCAR BARTHE 41895 + Athènes 5 Xll 1886 co1826 NICOLAS
NEROULO + Bue 15 V 1914 Off. de manne œ NATHALIE f de Diplomate grec MAVROS,général
ΐΰο 8 uc.17 V 1869 Jean SOUTZO et de Journaliste ru s s e
NATHALIE MWRQYENI Catherine Obreskov
(diWtthènes 28 I 1874)
2 oo Bue 26 IV 1877
MARIE ROMALO
1
r DIMITRI
n Bue β IV 1871 GREGOIRE 1
+ Buc __ Xll 1943 n Sloboziallalom itaVal.) 13 η i&78
AtJ.m il.à ft ir is +noyé B aiïa-A lb a 29 VI 1916
General roumain œ Bue. 5 X 1909 E lise f
lœ Bue. 4 VI 1903 HELENE d'Alexandre SOUTZO et de
n Galati 5 II 1882 + P a n s_. III 1975 Sophie M avrocordato, rem Paul
f de N icolas CHRISSOVELONI Krupenski
banquier a G ajatzi (div. rem 2 CLARA H O LM ESl5 XI 1 8 8 2 ■
Paul M o ra n d ,é criva in Mm. de 25 Xi 1965 ) d iv.
France h Bue 1941 - 43, et Berne 3 lasi 8 X1 1923 VALENTINE
1943* 45 Mb de l'Acad Françoise CA ΝΑΝΟ s. p
1
fMARIE- t r
MICHELINE MICHEL M ARIE-AN N E
GEORGETTE n 11 I 1906 n. P a ris 17 VI 1917
CONSTANTIN
n 8 Xll 1922 n Bue 13 H 1912
n Bue 10 11 1905 'D 26 Xll 1939
-frPans 7 IV 1932 œ PANOS SARPAK1S 1 œ Bue. 7 I 1934 ROXANE
JEANNE ROOARf
œ Parts 1926 ERIC CALLIMACHU d iv )
prince de BROGLIE n. Lyon 6 X 1919
2 Sut est i ( ialo m ita, Val ) 5 IX 1937
IQANA PERTICARI, épouse div
Matei Ghica
ΓNATALIE
n „ Il 1963
RAPHAËL JULIE ‘ALEXANDRE
n __VIH 1973
n — IV 1977 n C alg a ry 2 VI 1975
419
rd i a m a n t a k i 1
SOUTZO 1670
Gd R h é te u r du P a t r ia r c a t 1666
CONSTANTIN DRACO
SOUTZO DEMETRAKl SOUTZO
♦Const-ple 1757 pendu sur starosle de Putna (Motd )1Λ2
œPhanar ...X l T719
ordre du sultan . Caputahaya de
Valachie 17il , CONSTANCE CARADJA
œ Phanar 22 Vil 171+ MAROARA
i du beyzade lordaki ROSETTI
et d'Hélène Mavrocordato
NICOLAS
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M ICHEL DEM ETRE CASSANDRE MARIE rMARIE ROXANE
a v e rs 1729 . ___ di| SOUTZO - ooSTEPHANE œPhanar 1761 GEORGES
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décapite sur ordre du Je xilé en TransyVame 1803 Kebapts
Sultan M/VROYENI GEORGES NEGRI MA NO
Capukihaya Gd.postelmc
Grand Drogman de la Gd Droqman de ta Sublime OD
Sublime Porte 176& Porte im z
σοΑΝΊΕ CHRGÛSCOLEO Vowode de Valachie
1783-1786 .p u is de Moldavie
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QCSF&STIE CAILIMACHI
en Grèce
CONSTANTIN
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+1882 41866
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AgaîVai) 1837 B A LA SSA K I Dragûsani[\fal | (P h tio tid e ) ï cdFLORENCE KOFfcNITSA
contre Les 1790 +Ath1B+8 I I coSFV^STIE Const SOUTZO
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Justice *851 Min des Fin 1856
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Ilœ M lLTlAOe R+FA/OANOS A vo cat
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4 -At h 1 6 1V.1862
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Voivode de
Moldavie 1800-02
Voivode de
Valachie 1806-12
1818-21
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n Phanar
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m ém oraliste baron MEITANI oo MARIE oo 1822 EMMANUEL Prot Ec Polit, q
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l Univ d'Athènes
CATHERINE ά B u ca re st P açcan u 1837-1880
CANTACUZENE- 00 1ô35dom nrt2Q
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♦ 184A o iasi Michel SOUTZO
2oo iasi 24 IV 1857 voivode
EMILY BARLOW
♦Bue 17 XI 1888
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M IC H E L GEORGES
H E LE N E Moine Mélétios Droqomanak i "
^ALEXANDRE Archevêque de Coimacam à
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Mineure Auteur dramatique
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MAVROCORDATO
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n 6 X 1507 nB UC.20VI 1806 ■+P u nq est 11Vaslui,
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n.Ath, l ll 1935 nAth 25 X 1919
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Amiral ί div )
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nAth 29 IX 1918 n Lixounj 1931
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l e x1944
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ZOEf de Const: BAROTSI KOPITSA MAOOUROS
RINÇA et de Avocat Offtaer de Industriel.
Cléopâtre« Trikoupi marine.
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nAth. 22 IX 1973
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ALTXANORf " 07^ )8 I 1821 RA CO VI TA RlZO RANGABE
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n 1776
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în ic o l a T n 12 XI 1800 η 4 XII 1001 JEAN
n 25 VIII 1799
n T p le 25 X1798 4 - 22 I 1870 + B ra s o v ( Transytv)
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Pendant ce temps, la Moldavie qu'il avait gouvernée le tint le s noms de trois représentants marquant dc« k
>our responsable des nombreux maux abattus sur elle au un uc maines : ranchc r<>u.
'insurrection des Grecs. Parmi ces maux, les représailles turques - Constantin (1804-1882), l'un des derniers p.,,iiS
. . . · . . ΙΟ Λ 1 ___ λ., . . . ι 'ι · η m i n . V 1(111111:1111 tique russe en Valachie. poursuivit pendant / ,,ls la po|j
chimères du trône hospodaral, chercha ù rem ,Vn*lcn*ps u
Stirbey, puis, à defaut du trône valaquc. se fi. nr,^ cr l(·' princp
prinee de Serbie l'hypothétique trône de Bulgarie , , Par'!
en présence des boyards et du haut clergé réunis. Le métropolite du soulèvement bulgare préparé en secret par la Ru Uls suCci.„
de Moldavie jeta du haut de l'autel l'anathème contre les ( n ées»j. n avec certaines autorités de Belgrade et d‘Athènewiwecon<*n
général,et contre la famille Soutzo en particulier (voir ρ. I1'1-*.B4). riche, il finança pendant la guerre de Crimée la consi Y -1*· Très
Après sa libération le prince Michel Soutzo remplit plusieurs Légion gréco-slave destinée à combattre à Sébaston i °n dela
missions diplomatiques au nom de l'État grec auprès de Louis- troupes anglo-françaises, mais qui. du fait de |a ny COn,ri
Philippe et du tsar Nicolas I, avant de prendre en 1854, lors de la même époque d'un antagonisme gréco-slave de plus μ ?** à la
guerre de Crimée, la direction du Comité Insurrectionnel de I hes- qué. n'eut qu'une existence éphémère. n P'u$niar.
salie et d'Épire, qui était destiné à créer des troubles contre la - Michel, (1842-1933), fils du precedent, dont les cn n ·
Turquie. Ceci motiva alors l'intervention française au Pirée et numismatiques lui valurent le poste honorifioue de ,· nnai«anccs
l'imposition de la neutralité grecque. Banque Nationale Roumaine. 1 recteur de i.
Les histoires de la littérature néo-grecque ne manquent pas Et surtout le beyzade Nicolas. (1798-1871) homm-
de citer les deux frères Alexandre et Panayote S. dont les poèmes l'un des fondateurs de la science économique roumaine' 1)0 η,<^ ·
eurent en leur temps un large écho. curieux mémoires rédiges en français qui en disent I au,eur de
Le premier, esprit aristocratique, ombrageux et inquiet, lut complexes de supériorité nourris par l'aristocratie SUr
ll'égard
’Â n irH de
a .. » „ . . . ^ce n
tout ..i n
qui ' . n M r t A n n i i ____
n’appartenait pasλ à______ " Pnanariote à
son monde
l'auteur de poésies dont l'influence fut considérable sur l'opinion
publique des premières années du règne d'Othon Ier. Porte-parole S'il ne reste plus rien aujourd'hui des deux sérails
du parti « phanariote » d'Athènes, il fut secrétaire-général du famille Soutzo se fit construire, dans les premiers tem -'T la
Sénat 1828-1830 et 1836-1843 et publia une série de pamphlets grandeur, à Thérapia. sur les rives du Bosphore**. i| ^ Μ
politiques et de satires versifiées, dont beaucoup dirigées contre plein centre de la capitale roumaine, un hôtel Daniciil»·. ~ ' en
Capodistria. Son drame Le Pèlerin le rendit célèbre. Entraîné vers 1850, dit « le palais Soutzo ». habité par la famille
dans le discrédit de la régence du comte Armansperg, auquel il 1948. et devenu depuis le Musée d'Histoire de Bucarest F r
avait lié sa carrière, il fut par la suite emprisonné à plusieurs contrairement à une version erronée souvent répétée le ·n '?·
reprises pour avoir violemment attaqué la monarchie d'Othon. Tatoï. prés d'Athcncs, résidence privée de la famille rmal'r h'
Traversée de grands accents romantiques, son Ode dythiram- Grèce, n'était pas une ancienne demeure des Soutzo plus simnl '
bique à l'empereur de Russie mérite d'être citée. Le poète ment, il s'agit d'une résidence construite sur un terrain donné i . '
mourut exilé à Smyme, ruiné, le cœur brisé par ses multiples 1870 au roi Georges I par le général Scarlate Soutzo. eni
infortunes conjugales et politiques.
Son frère Panayote, disciple pessimiste, mais chrétien, de lord
Byron, a laissé des vers dont certains sont encore récités de nos
jours. Nicolac V elichi. Roman,,, t„ Sud-esiul Europe Bucaret 1979 „ 87
La Grande Encyclopédie Hellénique donne de nombreux ) Orennadios Luoi p o l e o s . Ιστορία TOC Μεγάλοι, ρεύματος A r o a l »
Istanbul 1944, public une photographie de Pétât actuel de l'un de ces sérails <κί2
détails concernant d'autres membres de cette lignée, mais ignore par de nombreuses familles au seuil de la misère.
Le prince Michel Soutzo et sa famille vers 1840, à Paris, par Dupré (Paris, Coll. Mmc H. de Wendel).
* ·· -
In'i'g, <■'!W" .......................
M u c c i l o i n c , a l o r s è n r - S Z ? — “ -v « L
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"»' cn a'.nl1" ieksavim hassi)dours^tSS'0ns (un,’ en tp irc
nu, s appliquaient à empêcher l , do ^anco P ll9',es- CV/·, ^
Γ * : 'V"d;m' t : '-orrc do rtVc dc se r a 'd /^ 8 » e ,t:fr;e
ci Maliens
SYNADINO ΣΥΝΑΔΙΝΟΣ
L'on suppose que la famille est originaire de l'antique cité de
Synada, en Asie Mineure. Le chroniqueur Kedrynos en parle dès
1034 comme d'un ancien lignage de petite aristocratie militaire,
ΕΝΘΑΔΕ KEITA1 Δ ΕΚ Α ΕΠ ΤΕΤΙΙ | ΝΕΑ. ΗΤ1Σ ΕΖΗΣΕΝ ΕΠΕ mais qui lut poussé aux plus grands honneurs grâce au mariage de
ΚΕΙΝΑ | Α1ΩΝΟΣ. ΤΟ ΖΗΝ EMETPE1 ME | ΕΡΓΑ ΣΤΑΔ1Α1A I Théodulc Synadène avec une sœur du stratège d'Anatolie* Nicé-
ΔΑΤΡΙΣ | ΠΑΜΑΛΟΣ ΚΑΙ ΒΑΚΧΗ ΕΛΙΚΩΝΟΣ. ΑΝΑΣΣΑ ΔΑΚΩΝ. phore Botaniate, qu'un coup d'Etat proclama empereur en 1077.
ΤΟ! B1ZANTIOI | ΘΑΛΟΣ. ΝΕΟΖΙΓΟΣ. ΦΕΥ. ME ΕΞ | ΑΝΑΚΤΩΝ Le nouvel empereur adopta son neveu Nicéphore S. et le fiança à
ΑΝΔΡΑ. ΣΕΜΝΑΙ | ΠΡΟΣΟΝΤΑ ΠΑΡΑΜΙΚΡΑ ΔΕ ΑΛΛΩΣ | ...;| ΩΣ la sœur de l’empereur Michel VII Dukas, afin de pouvoir lui faire
ΠΡΟΣ ΤΑΣ ΑΡΕΤΑΣ ΤΗΣ ΣΟΥΤΖΗ ΛΟΞΑΝΔΡΑ ΣΕΠΤΕΜ ΡΟΙ: 8. prendre la place de Constantin Dukas* frère de la fiancée et héri
tier désigné du trône. Mais Nicéphore Synadène mourut au com
kf,i lambt^uei bat de Dyrrhakeion* le 18 X 1081* ouvrant ainsi le chemin des
*Ci-gii une jeune femme de dm- sept ans qui vécut surpassant son siècle. Elle parcourut Comnène vers la dignité suprême de l'Fiat. Sa sœur, au prénom
cmtence avec de droites actions, en adoratrice de Pallas (?) et en prèircsse de I Hélicon, JSté inconnu, fut mariée par Nicéphore Botaniate* en 1075, au
reine des Daces, rejeton de Byzance. Jeune épouse, hélas, d’ un mari d origine pnnci rc.
jr fleurs les Vénérables femmes eurent d’miimcs qualités en comparaison c ses
)i de Hongrie Cîc/à I, qui la laissa veuve en 1077.
urtus* A la même époque vivait a Byzance Andronic S.*stratège de
Loxandra Soutsi septembre lyrrhakeion* puis duc de Chypre 1165-11<>7, enfin duc du thème
e Trébizonde* t 1ISO comme moine au Mont Athos. Il avait été
époux d'une fille de Constantin Ange,
Son descendant était peut-être Jean Comnène Dukas Syna-
me Ange, grand slratopédarque sous les premiers Paléologues.
ux côtés du grand Domestique Michel Tarehaniote et de Peunu-
ibticSophie je Andronic* taras du palais impérial* il commandait l'armée
J*Or dé ta ^ **
/zantine à la bataille de Belgrade (1281), Il avait eu deux fils de
lotcs et mises à jour faites sur un “ '™ £jj^élas. n£ ’Tjc'Méltfi 'cS >n mariage avec Théodore Paléologue: l'nîné* Jean Paléologue
Ue Phonariow de ERR par U ^ M Nicolas D 'Thomas ukas Comnène Synadène* grand connétable* était l'époux de
1958). exemplaire communiqué P‘ , 975 à Athènes par · , 7q8-l87l. homaïs Comnène Dukas Lascaris Cantacuzène Paléologue ; le
iscs a jour (manuscrites) recueillie Sicotos ' ’
k iitiiM A N N ; les M é m o ir e s du I B u c a re s t
idet* Théodore Comnène Dukas Synadène Paléologue, Y>rotostra-
fcli« par PanayotiRiMs. Vienne „
,Z r,Mgendre
*\ fW ^ S î * ntinople de Théodore Dukas Muzakios* gouverneur de Cons-
9'A (1331)* puis de Mésemvrie* enfin de ThessaIonique
[etur· laSuvi.vu,
*41 biographiePide D im .tns S,, m ata d
a>rcu rcvue «AU o p é ra ij·
. Ailiène' ·>Pprit
342), λι|1ιη.ηΚ
part .ιaux
>’ lit·luttes entre les Paléologue et Jean Cuntacu-
r Puhlitc par son pcUl-fds Dim*"S. ne, Tombé en disgrâce, il niourul loin des honneurs* bien que
^1 sous le titre Ό ômi«n**rw
426
sa fi„e eu, épousé Manuel Assanés, frère de l’impcra.ncc Irène
Cantaeuzene.
Le nom disparaît presque des; a n n » ] « ^ ^ " d ï f p K c s lom-
b des *dans ϊ ί ΐ η ν ^ η ^ Γ Constantinople, ainsi qu'à 171e de
Rhodes et en Crete, pierres ornées de · g - j svnadino repa-
Après 1660. sans doute réfugies d; t rcte. _ ; h mu]cs. [|
raissenl à Céphalonie e, à C bo parmi moder-
est impossible de retrouver la lilia κ illustres représentants
nés dont la filiation figure page 125 et les musns.
byzantins de ce nom.
r s s a s « « * ,* · z k,
b, » .-
tinistik», 1975. p. 125-161.
TEOTOCHI, THEOTOKI Θ ΕΟ ΤΟ Κ Η Σ
Originaires de Constantinople selon certains auteurs, de Mis-
tra (Péloponnèse) selon d'autres, les Theotoki se rdugicrenl a
Corfou en 1462. Inscrite au Livre d'Or de la Noblesse de Corlou
en 1525 et 1544. celte famille se répartit en plusieurs branches.
L’historien Hioli classait la famille Theotoki en cinq bran-
ches, alors Que le L ib ro d O r o de l'année 1764 la divisait en six .
celles des Andrutselli, de Billi, de la Contrada San Spiridon, de la Ar moi ries des Theotoki sur une maison de Corfou
Contrada Evangelistria di Turlinô, de la Contrada Psili Thcotokos (Coll. D r i. Lascaratos).
et de la Contrada Santa Solfia. Le L ib r o d e lle F a m ig lie N o b ilt de
l'an 1781 énumérait sept familles Theotoki dont deux comtales,
toutes sans dénomination spéciale. Enfin le nouveau L ib r o d O r o
de l'année 1803 indiquait aussi sept branches dont cinq dénom-
__ i___ TEOTOCHI
GIORGIO GIOVANN! NICOLO VOLA EUSTACCHIO A
<x>
i
NICOLO 20R2I STE FA NO ALESSANDRO ZUANNE SEVASTO
Ί
+ Corfou 1603 Fondateur de Eégl C h e v a lie r de l'Ordre 4 e n [ralte + en Italie
Inscrit au livre tfOr San Giovanni Moraiti de SI Marc
de Corfou ao Pensionnaire de V enise
qoALEXANDRA fille de
Dèmelri MAVRO,
pretre
STAMATELLO ALESSANDRO I
n. 1602
4 s p
n-1609 fmMARULLA fille de M ARIETTINA 01ΔΜΛΝΤΕ
I ooPAOLINA MARATO Giorgio SARANDARl
IlooELENA BASURI SCHAC* 1
noble de Corfou, oo PIERO SPANAPULO a j Z JANG1AC0M0
feudûtaire de la baronnie nd C n 1626 n dC
AitoviUa
Il ça PAQL INA fille de
Nicolo SCNlADANjn d C
er de Polymnio Luoom
!
CRISTOOULO ANDREA Ί
II
n 1&44 ZUANNE ELENA
n 1652
+ &P +5 p n 1660 t Corfou x Poe a n a s t a s io ANTONIA LOOOVICO nZ5K
oo 1696 Z0 R 2 INA n a x 1640
CRITICO
'"''«'I·
B >«3 <3«Ironsm
runei!.,q.,·'eue te baronne
et par 4 S p
ao STAMO
RO 005 TAMQ
π ώ
n u V 1653
Membre au G i Conseil
n 25 ï .n.pen
t
s P héritage au* vitturi n d C
i qqTEOF4ILO&p
RARTURO nd C 1675 ,695 COI"» » * * *
15*9 ° ~ " ^ , ΛΙ«»
[t ® comte ZUANE ΜΙΝΙΟ, n d C orphéons
_ ouλ * αθΙΓΙ
\
t*
Pullû CN|
r;
dem du Gouvernerticru ci pSp%dion-Georgcs T. fut élu prO .......si-
baron Emmanuel π,...,.'’ ^ Pus '(,nK'rincs. Son p.iri-nt, le
l’Etat Ionien en 1 X0 7 °^' (l777‘ l837> fut président du sénat de
g)mme ambassadeur â p J k Ui i ’ ρ™*“ ωΓ“* français. Envoyé
ΗΙΠ! ||! icori, J
Rome, i] ful qL ? \ occasion de la naissance du roi de
Αη η branche dite Spilia (ou Calocardari) reçut le titre de comte baron de l'empire foitv-v LL8!on b Honneur et reçut le titre de
; par pnmogemturc de Ferdinand Charles, duc de Man- (1812), ' ** ls’ héréditaire par primogéniturc
maVquis de Montferrat, en vertu d’un décret daté des
« S * , ! M em bre 1699. Ce ntre lut ensuite étendu à tous mission extraordinaire1™ 9 ' 0^ann^ (ntol,<0 f- fut envoyé en
l ,k Î .. Je in branche Calocardan. par decret du doge de Ven.,·· ratification de la nouvelo.Pr S du Γ°' d A.nË!eterre pour négocier la
|°ci co Manin, 0 0 X 17%). et a tous les membres de la bran- 1821 Ciuivanni-ICmisn Τ ° Πρ tULu n dcJ ’ptat1SePlmsulairc. En
L“dl V'.JrutscHi. par decret du Sénat vénitien émis dès le hellénique mil „ r f 1 u? düs chets Je la Révolution
£ e,v 1 6 9 9 , Le gouverncmenl des Etals Unis des Iles Ioniennes ensuite nwmhre H ? .r ' P US,eurs hata,llcs « n tr e les Turcs, et fut
membre du Gouvernement Provisoire de la Grèce
26nl rma ces litres, le 29 VII 1840. de même que celui de baron
tk jont il sera question plus loin.
lralK' .,ie famille fut de tout temps une des plus distinguées lors
,-nes contre le Turc et l'une des plus puissantes de Corfou
f ^ ql|C l'attestait le grand nombre de diplômes vénitiens possé-
l1‘ Pimii les personnalités quelle a donné, citons l’un des plus
; nrélats de l'église orthodoxe. Nicolas Theotoki, né à Cor-
f ! îs 11 1731, t Moscou le 31 V 1800, docteur en philosophie
i mathématiques de l’université de Padoue. Ordonné moine en
rv'sous le nom de Nicéphore, il lut d’abord professeur à l’Aca-
Ji *. de Corfou, puis, en 1765. directeur du Collège grec de
, en Moldavie. II publia plusieurs traités de mathématique,
V cvographie, de théologie, des textes d’auteurs grecs anciens,
tirii"à Venise qu’à Leipzig, ainsi que le inter-
γίμιιοπ des Évangiles et des Epitres du Dimanche. En 1772 il
Ll nommé archevêque métropolitain de Philadelphie, dignité
,om |L. s^ge était à Venise, et, en 1779, archevêque d’Astrakhan
. j\ Kherson, en Russie. Décoré de la Grande Croix de l’Ordre
impérial russe de Sainte Anne, sa mémoire esL révérée de nos
jours encore. Il lut le premier à utiliser le grec moderne dans des
ouvrages scientifiques, et fut donc un précurseur de la régénéra
tion hellénique.
q - T B o f e . àÆ a/ S
^ m a rié e en 1776 à C a rk n ta n m
R deuxiem e noces, en * un r£ |e brillant dans la vie
li?iteUe U i t t é r S d e SÎTtaiie membre de plusieurs Académies.
(tique et littéraire oe i iu , |itfc Ju temps. son salon
correspondance avec P ^ J j j J Alfieri, Ugo Foscolo. le
lien aecuetlhl, entre a ■· Cuvier, H\ron et Spalanzani.
« -rtisvït n
7.18701. l'un d e j g « ™ “ y Êlluptorough. I.quellv On.t ses
■ sÎm m ^ c o m p a g n e d'jin ém . j a n * ^ . plénipotCntiaire,
Nicolas Theotoki d | / » - üprês |a prem ière guerre
lisire de la GdCTTf ■ λ mort par les vénizélistes a la suite des
idiale, fut condam ne J c ito n s aussi Spyndion T.
erccüucs cr:
Képhiire Théuioki (1731*1800). archevêque de Philadelphie. (Athènes,
f pntri* VtitiruvJ rii· l:i tii'L'KfirL’hC HlSlüntlll
TEOTOCHl
Ί
STEFANO PHOTIO VOLA FRANCE 5 CA
SlRlGA mit #DAOO f o r îia NICOLÔ CHfONÔiMIe } g io v a n n i
<DVELLETTA fille de + 1617 +1617 ΠH X 1590, e 1β3β ['‘COCCO ">
reorocHfA GIROLAMO POUIIS Gouverneur de «, TOMMASO » S TAMO CALMERA
« ÛIPOLAMO œorMirmo Testament
Fargo 1591 CALOTHETO Costanlino oo MARULlA Ico GIULIA DORIA oo CRISTINA
tille du baron n dC
CAPODlSTRlA RlSlCAHi d r 1596 CALIC HIOPOULO fi Me de Domenlco lloo emiliA fille de
n dC oNiCOLO GAZI « ANDfllOLA Mie AVP AMI , n d C Donoto CE COTTI
de Soliano DQNDf n d C. PAOIO ACQUILA
n d C n d c
η ϋ C , el <Je Pullo Thomopouk?
J
GIROLAMO MARCO GIANBATTISTA SMIRALDA” 1'ALESSANDRO EUSTACChÜ ALESSANDRO EM ANUELE ZUAN- BETTA ATA NAS 10 S P IR 0 ALESSANDRO NICOLÔ GIOVANNI fille
50RANIA ZQRZI n |5f.7+)6JI n 1594 co MARIO n 1601 tcoMARULLA r 1602 ooEMILIA GIROLAMO ooSTAMO Iîb GIUSTINA
n 1611 n 1614 n 1609 sP ooFOTIO
œSTELlO n 150-» n 1569 Sf^OAFERRA
■637 sP + 1645 ΜΙΝΙΟ.n dC . + 1624 GAROIKIOTI co LUCIA fille fille d’EHd n 1609 THOMOPOULO + 1671 + sp + 163? MIOEI
<ï-> RÛOlTI I* ELEVA
+ 1629
ITgoPANDULA de Zuane BULCARI œjGASPARINA lloo MARIA ooPHOTINIA * P
Σ fi ^ LooMûRiA lille fi P «P CEROMERlARTI VASSILATO
<d c LErEMOT: de Peroto Mie de Giorgio DORIA n d C ndc tille de Zuan
Ile 5 TELLULA POUTlS ndC POLILLA n d C Andrea VENlEfi
Q wl CANAUOTI ndC
I cl de SteM-nü et de Petronelta
HarulLi QuaHono
©
1r CATERINA CORNELIA ANASTASIO NICOLO C05TANTIN0 LATANZJO OTTAVIANO NICOLO MARGHERITA DEMETRI0
ZUANNE GIOVANNI ANTONIO ANDRIOLO ESMERALDA o
_ O ANGIOLA I GIOVANNI
'1RACLITA
ce f ILÎPPO
MICHELE
p 1606 g n 11 1613 n 1631 »5TAMO IcoSTEFANÛ £E
..i—
cdMICHIEL n■ΛΛr
1635 co vers 1675 ooOÉMETRIO n 13TV 1631 Π20 VI1643 n 1651 n 16 28 n 1640 n1643 ao I577ANOREA n 1652
lu PinA n d c
BATTIS! A
"1604 +î P H- 31 1691 ou + 1662 CALOGERA
O
POLILLAn dC Z D, GOTTl floGlOVANMA
tille de
□EMETRiO PETRETIN + 5- P «CATERINA + 1709 + 1675 +1690 +1693 POLILLA +4 P
+163J
çQ combat contre 5 P n d C tlco 2 5 XI 1678 < £ n d C Marco RICCHI nd C r\4
ELIA
XI 1633
fj 11e de Paolo ooANE5INA fi P coAUGUSTINA o/NICCLETTA p d C
FOTIO fille de fille d Alvise
œSEflVENTlA œ le TurcySeidoco GiACOMO 6 ACCO S ^ GIUSTINIANI n dC ’ iiaoieeo MASTRACA DURAZZO
> 1671 ( 1669-90. n dC lj ^ n. d· C ZUANNE + s P ndC n 1630-rs p Zuonne PETRETIN
tille de Stelcmo _ IÎ GIOVANNI GIUSTINIANI ndC
MASTFACA n d C Juge 1680, RODOSTAMQ STËfANO
<^ n.d C η 1θ M 64 2 n 1635-fs p n dC
el e t iTQ'eruiîo inspecteur des et de Margarita
Soi ionû Notoires 1666 + 5 p
Providileuf 16Bfl © Trivoti
Γ "I
ZLIAN-BATTlSTA PIETRO LUC IA STEU O GIULIA N1COLÔ ELEN A ANTONIO ELISABETTA
n 1609 l Pieroio J nl6 26 fl 1627 n 1629 n 1631 coLQRENZO n 163 2 n 1634
t - iP M 624 + 1689 +s P + 1691 + 1686 PIE RI + 170 2 + 1667
+1675 □dZQRZI Comte à n d C- Comte 1699
«ŒLESTtA TR1VOLI titre poslPume s P
tille de n d.c par le duc de
Francesco Monloue 1699
VEN1ER — ao LUCIETTA tille de
Nieolo ΜΑΝ01ΝΙΟΤΙ
n.dC.ei d"Angiolo
Pelretin
' ZORZI 1 1 EUSTACCHIO
n 411 1631+9 IV1699 EMANUELLE STEFANO ELIA DI AMAN TINA1 ‘ GIORGIO ANASTASIO GIOVANNI ANTONIO A NGE LO ADRIANA
n 1657+23 X1M739 n 20 vcn 1694 n 25 Vt 1697 n 7 [|[ 1702 ao26 XI 1711 n 6 ΙΛ1675 n 20 1 1660 n 1664 n XD1686 n 1671 tuPlERO
Provédiieur ii la Santé t690 o Egl-Anli vumoiisso
Gouwefneuf oe Porga 1693 asGIUSTINA fille de + 30. VI 1759 +1729 STILIANO ooDIAMANTINA + 1719 + sP + 11 XH173] +201 1755 FAPADATO
S^ndaco de doriou 1696 a> 13 IV1716 s P RICCUI fille de «MARIA tille fi P s p ndC
1« MALIPIERA fille de Zor?i POLITIS Coslanlmo COtHlNl Π de ANASTA51A Stelano de Zuonne
Zante et de D'QmonTino €> nd C
Hoc STAMA'EULA tille d Arsenic DQRlA, Quorlona TEOTOCHl CALICHfOPOULO AÜPUZZA
rem 1701 à Pohdoro Gnfii, noble vénitien sa n+ce n d.C ndC
5 P- et de Migljo Pandin
branche comtale
VENIERA MARIA ANTONIO an to n o MARCO ZUAN - BATTISTA
T
«PEUCE d'ANORiA opLOREnZO CaL0GERa ZORZI GIOVANNI ANASTASlA STEFAN O GIROLAMO GIUS TINA
n d C Commtf-t du
n 1674 +4 P n 25 IV 1670 Π 16 VIII 1673 n 15 V 1677 + 1[V1734 n 1684 co1716 STEFANO "-2 0 N 6 9 3 170 2 -1708 « 1734 MARINO
ndC + en bas âge + .1753 + 6 tl 1746 Comte 1699
Por1 de Corfou Gouverneur de +11 tt 1709 Nie TEOTOCHl «ELENA fille PROSSALENOI
Gouvern de Pargo Π08 Provéditeur à le Santé s-p- son oncle de Carta GONEMI ’ lloe SPIPIDION
Porgo 1705,1713 1705, 1723 BUA , n d C
Comte por le duc Smdaco de Corfou 1702, n. d . C . el de
de Mantoue 1699 1707 Ambassadeur à _ Varuca
venue 1709 +712 f r?20
Sopracomito des galères
1711 , 1716 Gouverneur des
Hôpitaux 1724, et des orphelins 1728
coZAFIRULA fille du comte Atvise ΜΙΝΙΟ
Ί
1 N ICOLO-ALVISE OTTAVIO ANDREA SPIRIDION IR EN E ANGELICA
fi 26 IX 1702 +12XI1 1762 Π 16 ΧΠ 1726 n 2 XI 1739 n 10 X 174 5 «SPIRIDION «SPIRIDION
Or efi- droit de l'Univ de Padoue + 1782 + 23 V 1806 + 1763 comte ALIPUZZA
Membre du Gd Conseil de Corlcru fi P sP fi P TEOTOCHl ndC
Ambassadeur à Venise ANDRUZELLI
® 1 tl 1719 ELISABETTA Mie du
comte II VIO GIUSTINIANI n d C
e1 de froefero Pelrelin
X <b
fN
^t
429
Z A M B A T T IS T A
τι lAN" MARCO η 1 lt 1721 SPIRIDION-GIORGIO ANTOfalQ
1 IJ »
n U vl 1723 TEOTOCHI
+ 26 ΙΠ 1609 + 12 XI 1 6 0 3 n 17 1 1734 fra n cesca
MARLA’ ZAFIRULLA branene oomtole
pr droil Di droit d* l'ijmv q# + Venise χπί12 n 1726 Titre de cdnMe 10 X 17%
n 1726
Padou* 1737 Smdoco 1746 w NICOLE TTA ι,ι ie + 1755 par te dernier doge de
ar> 1752 DOMEN1ÇQ
1765.1763,1767,1791 <>· Nicole do VEJA Venise conlirme 21 VU |&îg
ProvKjitçyf 1752 1?57 CAPPAÜOCA à tous les meiTtMies
Aml>osiQ<jeuf ^ Ven,« n d c
1763, 1774
Pr+sidenf du Gouv-i 1797
Ch#i d* I1Elût ionien tl
Pr.nce dei lies ton^nne*
Comie par le dernier Dooe
<Je Venise 10 X 1796
20RZ NICOLÔ
n 21 lll 1753 IS A B E L L A A L V IS E
n 16 V 1756 n 1760
+ 7 IV 1616
4 1765
0 3 Vil 1766
Comie ÎQ * 179^ + 27 IX 1636 + 1626
<*>ELENA fille q* * P Ico 10 IV 1776 CARLO ai MOROSlNA tille de
Giorgio PETRETIN ANTONIO marin,no b le 5piro ROOOSTAMO
n.d C de Venise (div 1779) n d t et de Sot io
Hao 1 XI 1766 comie Gone rm
&JAN&AT TISTA ALBR1ZZI
noble de Venise^
Inquisiieur de la Serémssime.
ZORZI C A T E R IN A LU LLA
A N TO N IO 4-1714
S P IR ID lO N n 1662
STEFA N O n I6S5 +1714
r G IU S E P P E ZÜÂNNE
n 1650
Πffc51 ♦1735
n ,1632 n Œ5TlLIANA ί d* a> BELL ETTA
„ éfrosina ^ amant^ a + * π C r i |f
nu combat
F ilotvo L15GAHA 1 j'E ljo MÎLET*
, Gerolcmo f à* G " c \a ™ n tl C
contre TüfC
PlERl. n d C PiERI n rf C
branche.SClCBUNl naturelle
2 fil* * en bas âge f ecnnnuf
Ί
V IT T O R IA F I O R E T ΤΑ*1 L U C IA
ZÜAN N E ZORZI
STEFANO AGOSTINO CO STAN ZA
n 20 I 1706 d ODIGITRIAWO «■MICHELE te I70A
’a l e s s a n d r o
n JO X 1666 n 4 I X 169S «ANTONIO n 11 X 1699
+ 1775 m arcoran VE NIE R SPIRIDlON
+. 7 7 I 1772
a 1? X 1657
* 20 VI 1759 ttef IT7VIVI1731
1759 r oU c1r ASSn <MO
d
PULO
C « an astasia |«. 3 1 1734 p d C MARCORAN
Corfou 1716 ZAFIRULLA f d* P d C
a, 13 1 1720 VERVlZlOTf iu n n Ponayoli
OAPH NÉ
MARGMERITA Gte2S III 1746CREHASTl
PIE R l, p à C. ,
SCOftDILI ANCiOLETTA et de Marietlina
COMATA Tio lo ih i
U« n 1766,PAN0RMA
f d ' Anton rO LlSGARA e 1
d'Andriopa Verviïioti
"Ί Γ
D O M E N IC O < M A R IN A
S P IR ID lO N
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ZÜANNE S P IR IO IO N - -1 Z w P fETR O n 173 4 + s .p
S P IR ID lO N Lü ά fille
15 I 1748 Λ 8 X1750 η 1 VI 1753
teGlORGlO n 16 lll 1753 a n t o n io a 1626
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Π.1729
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(te LUCIA n 15 t 1755 t P n d C
IC prélre 0 Egl Cremosl + 22 V 1763 AP i P CD
MANUK < O
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M A R IA r STEFAN O de S id e r io
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21 IX 1916 ANDREA POLfLL A
11.V. 1776 Dore Mo P etreùn
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MARIA-EL1SA0ETTA LUC AN1
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FR A N C ES C O
D IO M E D E ZA N ETTA
C A T E R IN A ELEN A A N G ELA
n 7 V! 1810 n. 1777 f n 1613
w MARIA t de v co m lt « ZORZI - A ç lig je y s e
TEOTOCHI
9 et b arons
ZÜANNE ELIA NICOLAS EUSTACCHIO IRENA
n 20 X 1718 n 15 lit 1729 n 15 tl 1731 n 22 X 1733 oo comie SPlRlDION
+ 9 tX 1768 +■7 Vil 179 6 + Moscou 31 vi6(X> + 23 ΧΠ 1779 TEOTO C Hl -ANDRUZ 2ELLI
5P Homme de lettres Professeur è l'Acqd «> 1763 ELENA
de Corlau e1 au fille d'Emmaniieif
Collège de tassy PRÛSSALENDI
Morne NICÉPHORE n d C eT
Archevèque de d'O rsetto &jq
kherson ei d'Astrakhan
1Γ
EUSTACCHIO CATERIN A ANDREA ELIA
η 1 V 1816 I cd XI 1810 n 1802 p + 1889 n 18Û6
+ 1867 STlLI ANO -DORIA Théologien « ZUANNA
lao ASPASIA CHESSARl PROSSALE RDI Littérateur d ‘Augu-Shn
llteLUIGIA GRASSETTl n.d C, avocat Titre de baron MA5TRACA
Π* 1825 OEMETflio conUrmé 1840 ndC
C AVA55IL A od 16 XII >621
CAROLINA 6P
NIC ATSA
'tUSTÂCCHlO-1
η 26 VI 1871
Dfr.cie* ANDREA fin* ELEN A ISA B ELLA
« maria . , , i m ao 192 I
T «J corn(t uo SOT»RI a»
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p*riciés TRivocr OESSIL A
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TEOTOCHI
ZAMMARCO
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" 19 XI ltfli, SÈN ÊD ETTO
ί :0 » '**· +16 t |7*6 n ÏS ]v îfiftr? ZÜRZ1
*P +H Vl[[.>TS7 n 1631
Vtoi Msp* * T? P Λ * «ESMERALDA f.iie du «03 VÎTpis
" thohow·*®.
,,,ΐο CaLicHiopL'Io *·*» BULGAR1 n d.c Pro'Îditeuf ott Rouies ma
*' e EiiïdbeUû Petifim
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SPIRIDION
ANASTASlO ANTONIO
fl 17 X.VfAÎ fl 1746
uAANTHA DÉNORINÛ +t P
GIOVANNI-BAT TISTA
P M tll 1776 +166S
wp'Tifcfe ae i mç1-51r■^ rtifleir*
GoÎivr'pnj! de Μηοι 5ifld‘*ur
ccAN&EliCA tille de Sp^d-ofl
^aahora fl dt, et d* P*n
NtCOLO-ANDREA
SPIRIDION
MICHELE-ENRICO fl 1011 +1*70
n?4G7 n 1606 +1677 [«ELIÎ ΑΒΕΤΗ-ΙΑΗΕ,η T737, +AJ ctdttù
IcoGPAZlANA O G A LA ή v n IBβι ( ipous* Mai»! a* *>'« Θ 1 · * * · · · * .
Co) ADELAÏDE fine fl* Gionbqtlufei
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432
TEOTOCHl -Andfuz#ll(
9 andriana SPIRIDION FWLA milüjla
I ANDREA GIOVANNI n 13 fftl 1696 tac 1710 GIOVANNI BULGARE ®'jIAM0 CALCwQpQy^
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NICOLOVROCHINI nd C I i Ue du coml* Cf.*lodou1o (bapt orfrodMARiA)
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otficrer RAFAILOVIT5 LfCURGUE tngénieur Dr mèd
CHRrSOSPATHlS «ELENA MTRTO
THOPIA
Lidée de faire sculpter ses armoiries, qui se sont pré^rsées
Lignage de grands dynastes albanais qui dominèrent la région jusqu'à nos jours, chargées des lys de France et surmontées d’un
située entre Durazzo. Arta. Croïa et !e lac dOchnd. Leur origine cimier à trois plumes d’autruche. Certains chroniqueurs préten
ancienne semble être commune avec celle des ArianitL Comme dent que ce fut lui qui, le premier, appela les Turcs en Albanie
la plupart des seigneurs de LAlbanie médiévale, les T. oscillèrent pour le soutenir dans sa campagne contre son beau-frère Balsa 11
entre les suzerainetés et des religions diverses : encore orthodoxes Balsic(*). Celui-ci fut vaincu et tué par les Turcs en 1385, qui
en 1319. ils comptaient parmi les leurs en 1332 un évêque catho placèrent sous leur sujétion l’ensemble des dynastes albanais.
lique et certains de leur descendants, à la fin du xv* siècle, Charles T. profita des troubles pour prendre définitivement
passèrent au mahométanisme. Dès avant 1331 cette famille dis Durazzo aux rois de Naples, puis négocia le soutien de Venise
posait d une très forte influence dans l’arrière-pays de Durazzo, contre les Turcs, qui infligeaient à la célèbre bataille de Kossovo
où elle renforça graduellement son emprise à mesure que s’éva (15 VI 1389) une terrible défaite à la coalition des pnnees serbes
nouissait le pouvoir de la maison d’Anjou. et albanais.
Tanush (Athanase) T. reçut du pape le titre de comte de Son fils Georges, faible et maladif, finit par de\oir céder
Maria (auj. Mati), qui lui fut confirmé en 1338 par le roi Robert Durazzo à Venise (1392) et Croïa (**) d'abord à son beau-trère. le
de Naples, Son fils André surprit à Durazzo une fille naturelle de patricien Marco Barbarigo, puis à son gendre Constantin Balsa,
ce roi, envoyée par son père en Grèce pour y épouser un dynaste avant que les Trucs ne s'en emparent en 1415 pour peu de temps,
local, lenleva, l'épousa et en eut plusieurs enfants. Invité à et définitivement en 1478. t 3
Naples par le roi Robert, le jeune couple y fut mis à mort pour Andréas T,, petit-fils de Georges, garda le litre de prétention
avoir enfreint la volonté royale. de «prince de Croïa», mais n'exerça son autorité que sur de
Le fils aîné de Tanush, Charles, prit une part prépondérante petits restes des anciens territoires familiaux. C’est lui qui lut le
à la coalition qui vainquit et tua le despote d’Epire, Nicéphore premier en date des chefs albanais à battre les Turcs en Albanie
Ange, à la bataille d'Achelaiis (1358). II s’empara de la citadelle (vers 1432). Scs descendants s’unirent à Skanderbeg au cours de>
de Croïa et occupa une grande partie de l’Albanie avec Durazzo longs et glorieux combats qui marquèrent la conquête de I Al
et Elbassan. Suspecté par la papauté de favoriser l’hérésie bogo- banie par les Ottomans, et finirent par devenir musulmans.
mile, fondateur d’un monastère orthodoxe de Saint Jean près
d Llbassan, Charles Thopia adhéra en 1371 avec son cousin Louis *i Le v U jlsa , que (‘historien Ih a llo c z ) fui le premier 4 considérer comme
ifo ngm e valaque d 'Ep ire , ciaieni de* dvnastes slaves d'A lbanie du Nord Leur
d Anjou au parti de l’antipape. généalogie sera publiée dans notre volume sur les fam illes souveraines de*
Lnc inscription qu’il fit graver au monastère de Saint Jean, Slaves du Sud.
en grec, latin et serbe, le qualifie de « prineeps Albaniae» et «de **) C elle imposante forteresse, dénommée A k -h tssjr sou> la domination ono-
domus hranciae». Sa parenté avec les Anjou lui donna aussi munc. lut rasée en 1832 sur ordre du sultan lors des soulèvements des pacha*
albanais,
433
<hfT*lj*r VilA. p*ri>at rf* &Ud* llUrlitt, ehe**lUr |??4,
I'udmIo, 1
TIPALDO, TYPALDO Τ Υ ΙΙΛ Λ Λ Ο Ι
1otfo, T»nu«fe(ft, codait il Albanie fh^alier, riïmff d <1/&αηι« τJOI.
f,jr., lâld Ί* |32ft ISSe, CJDÎrtn« dâo» l« c president de I Instilut Héraldique de Rome, le com te
s'.lik" coeWdt-W«i LJ, Wmvi.l WA Γ J- apogiossi iu .iin a , publia, en 1890 des < *Notizte Storiche délia
,t \tyi" —-------- -j·' 0*fh#Lian, Λ
‘’^ u“ ^ 01|Γ,*. J,,*fnt* λ Nâplf· p»rl fn»r^ütl il Albanie Π04. ττρωτοίΪΒΑς lut fanugiut fohufdi », où il cherchait à dém ontrer les origines com
>i*£■«*< Γ orfJr* df «nn
_ !.. .U 400 h.-*u
bfâu n*rr
rr ■j romii f|ΛAlterne l13J lU,
fetl ÎOTlii* H. fiviA
t IVÉnltUI t"tg, m unes de la maison féodale rom aine des Tobaldi et celles de la n -
lr ’ Γί * O o 4 ‘ " 1 *1 Atyou, b*Urdi· du (Sm him * iu n l trou* IA ? 8 pur )e% u e n n e famille noble T ipaldo de ( éphalonic. TX's études récentes,
rtn Ri>b*rt de Niplt·, Tbopi*.)
f défipit>e avec *oa inan que nous citons dans notre bibliographie, visent à confirm er cette
i lation, qui lait des Tipaldo Lun des plus anciens lignages grecs
\ “ ----------1 I actuellem ent existant.
ΓΓ L, pnnc* d .Ι Λ ι · « , *Prth iT1,,r tu* Ip dfeputf Nier- ijiorçt·» t *r*nt 1119,
r ‘ r * *il Omni Π 64 - USS. ,pnmu» d · doam Fraaciae*. C olella fip a ld o , lieutenant délégué du roi de Naples, s’établit
d . b*r &
|J6H ΙΛΗΗ fi'ifupr pir fAj.1-λ Π Γ en 1404 a ( éphalonic. Ses descendants, siégeant au G rand
. I 1#5), tient .1# due Sitar**, Ffiijin t et Bl«*ifttt*. Ir Toaisiti, — ΓΓ—bleu* · Conseil de 1 île depuis le xvp siècle, jouèrent un rôle im portant
t le Ste À t u l u i t pnr* de Dulctffno. P e t r t i i a . H/Amwïncitoyen de 1191 1402:
ï "" fl C r q a (ou il rende), UW ; üur^'449, OO ln«1*a· dans I histoire politique et culturelle de C éphalonie et sc divi
_ _ VoiM 't, tille de Relia 1 de Ceddi llnn ΓμΙrln- sèrent des le xvn« siècle, en un grand nom bre de bran ch es: Jaco-
I______________ tndrr* t», prntoee v a t°, Pretcnderi, G aspareo, C hiaplia Stcllato it), /a n n a to , Pavlm
— i----- > (I·-rutnia Λϊ- itiiira 1191
( î e fl* . Jam* d e Crqm Olorflo Π β Ι , VOIJML. eefai)t jri- et jrigricur (t ), ( osaki, Basiotti (t), AITonsato, C ostantacato, Forcstis, Cari-
no» - 1395. t *T*Dt f#iÿ«iirde J>urrt< t 140O l ynrur de le de Striai, lato, V rcttco (t), Xidia, Scafidà (t), Bassia, Laskarato, Mccugliari
,40|; lW*-lS93ïC*dt I. l*a*t MtHê (La- ieiynetir de (t), D rakato (+), D ottorato (+), C appeletto (+), Poverctto i+),
^5 l»rro Berb*rl*e η. Dur*|^âai Véoi- (Kyrsak), ftir.W, Larp) Crt)ja Bronza et A lexandrato.
3JaruK,.J*»7,,i*'r ^f CrQja tien* roirs 139‘JT t décapité 1192, puiide Π95 - 14011
1 -1SW; coüditnaé | octobre 1399. 1 3 9 .1 ; Crnja et de t 1402 Parm i les dillércntes branches de cette nom breuse famille se
1401 *o pn*on, f *pr« o fi Proitm oo 11 L'al/itna décapite 'à som particulièrem ent signalés :
un. Ducann 1401 - M IS, Doras.
1S94 1401. t M IS ». M attco (m oine Mclétios), ne Lixouri 1648, t Venise
6 V 1713, professeur au lycce grec de Venise, 1671-1684, arche
M*r*
Ctrl y Mu**· vêque de Philadelphie 1685.
ebi 1415- 1427; C o stantino, fils d'A ngelo, reçut 1690 un diplôm e du doge
145*.11461; q<7Balia tll D anièle M anm le créant chevalier de Saint M arc et lui donnant
Stranmir de
1. Senti ut Cedda, un collier de 120 ducats d’or en récom pense de l’aide m ilitaire
(SuiQ*) Mu- t 1431; ap p o rtée par son père, lequel avec 150 hom m es équipés à ses
sichi, divor puUniaitres- frais, avait contribué à la conquête de file de Lcucade, et en
cée 1444, »e d Aatumo
|Î0B 1444 M* q. André* récom pense de sa propre contribution aux luttes navales contre
mu* CV GiastioiaQÎ, les I urcs en tant que sopracom ito de la galère de C éphalonie et
itnoU. condamné co m m e com m andant de 80 soldats équipés à ses frais,
1427.
JL iL .
i l -.^ D cm etrio T ip ald o C aritato , né 1791, t Lixouri 1872, époux
Musicbi. Andrea YeU Gie-tio Ceroo- 4 OU, qui se font YeUï o o Andrea de Bella P illarino, Dr. en m édecine de l'université de Padoue,
1441* .ienc ,du M^ateoefro. Musulmans. Mnsachi q* Ginno II* organisa un bataillon de 100 hom m es équipés à ses frais avec les
quels il partit co m battre les T urcs au Péloponnèse (1821).
N om m é par D. Y psilanti m édecin en ch ef des forces révolution
naires helléniques, il fut poursuivi plus tard par les autorités
anglaises p o u r délit d ’opinion, s’exila et alla exerçer pendant long
tem ps au C aire (ou le khédive le nom m a son docteur privé), à
O dessa et en R oum anie.
C o n stan tin o T ip ald o Jakovatos, né Lixouri 17 11 1795, t id.
12 XI 1868, professeur au lycée grec de Venise, directeur du
Bibliographie : S ém inaire T héologique de C orfou, archevêque (1842) de C épha
Généalogie dans HOPF. Chroniques gréco-romanes ; Athanase ü t nvi. lonie et G ra n d R h éteur du P atriarcat de C onstantinople (1847).
L Albanie ci Γιηναηοη turque au vi siècle. Pans 1937 ; Alain DtcELLlER, A ndré Tipaldo, de la branche Kosaki T., moine Agathangelos,
La laçade maritime de Γ Albanie au Moyen \ge, Thessalonique 1981. m em bre d u Saint Synode du P atriarcat de C onstantinople ju s
q u 'e n 1814, archevêque de Z ante, (1817), affilié à m é ta ir ie pour
laquelle il organisa la form ation de bataillons arm és : exilé en
R ussie p ar les au to rités anglaises, il fut nom m é évêque de Crim ée
et reçut en apanage les revenus du m onastère de Balaklava (1824).
A u m ô n ie r de la Hotte russe pendant la guerre de C rim ée, il
m o u ru t peu après en T erre Sainte.
Piero T ipaldo-S tellato, officier de la m an n e vénitienne,
co m m an d an t du port (1800), puis de I arsenal (1814) de Venise, et
président de la co m m u n au té grecque de cette ville, reçut le
29 VIII 1821 une con firm atio n au trichienne de noblesse*
G iu lio T ip ald o , né à Lixouri 1814, + C orfou 16 VU 1883,
epoux de la com tesse Luisa de R om a, née de Rossi, lut un poete
renom m é. _ ......................
Eugène R izo-R angabé s'est etlorcé de dem eler, dans son
deu x ièm e volum e du Livre d ’O r de la Noblesse de C éphalonie, le
dédale généalogique de cette fam ille aux m ultiples ram ifications.
La destinée très diverse des représentants actuels de ce lignage ne
nous a perm is de rendre ici que l'état présent des seules deux
b ran ch es dites Bassia et Laskaratos. Q uelques investigations
su p p lém en taires au raien t probablem ent rendu possible la descrip
L’église Saini Jean Vla tion de l’état présent de deux au tres branches, celle des T ipaldo-
dimir prés d'Elbasan, C o stan tacato , établie aux E tats-U nis, et celle des T tpaldo-X idia,
contient des inscriptions
tailes >ur ordre de Char qui vit en G rèce. . .
La fam ille actuelle L ask arato s est issue de deux treres,
les I hopia. soit en latin,
soit en grec. On y trouve Z lia n ne cl A nastasio. descendant à la septièm e génération du fon
.m>si son blason, SU! d a te u r de la fam ille T ip ald o . et fils l un et 1 autre de L ascans-
lequel, en tant que gen B ernardo T ip a ld o qui épousa le 8 IV I6>1> t aterin a C ulum bi ( ).
dre des \ngevins de Na
ples, il a fait ligurer les (*) Sauf autre précision, les dates d'étal civil gui simeitt concernent toutes la
|>s de France. ville ùc l ixouri.
434
Hihliograpliic :
Jakovos T ombazi, Oï Αδελφοί 'Ιάκωβος καί \/ανώλης ΤομπαΙη;.
Athènes 1902 : cl documentation fournie par M. Nicolas Al. Tombazi
i V i c n u i a · ' du \ilhftc de M - i
d'ascendanceumumaine. les T„/OV/„
i'.irini les g ra n d s e \c r u c u ·^ ,'! ^ ! '■ "'"l'tcrr!!!"U cn Épire
V! Γ V fU,Ssfondements
■u-ü'iii .LS
on('*sConstant na,,o nhe/lënP°Ur leurs
d e lu Pr.Kn ‘ln,,n· + Victln Clt,Ue·
1* fM>r.is. puis
,1 C m a lla e t .1 y S?** r",c de |CUr , ’"Ç s V j|
a com ptoir d ' \/e\andhc d ‘F .? . ; <Jcs c ° n t p to j™ 'Je cr>fondant
leur
atteins d'export d e coton et A p!c-, d 'a b o r d srv. S^nimcicjaii*
K-
(onsurnm * I· « Je c o n et e ^ t T '^ · « " J M *
J directeur sd
'uneu ' . 8 h crin ° Avérn(n-ah ,,s* m cn p
uu. r tc W v K t m m t a q u 'u n e q u i n ^ ,^ ^ c i* e dc
I. Michel, ne Lnoume 28 VU 1848, t Paris 3 V 1925, qui La généalogie de ce lignage français débute - peut-être - avec un
s? signala par des donations immenses faites au profit des eta certain Rogier Merlin de Motte vil le, mon en 1535, époux de Manette
Baille Hache de Banville, père de Florent Merlin de MotteviUc de Saulx.
blissements éducatifs de la Grèce en gênerai, et de la région lequel, de son mariage avec Marie de la Motte de Bois de Mirose, eut
J'Ëpire en particulier, dont plus de sept millions de drachmes Ciabncl. époux de Cathenne de la Motte, perc de Guillaume, mort en
pour le seul Institut Polytechnique d'Athènes, oo Vienne 1650, père de Pierre, décédé en 1690.
! VI 18^3 Catherine Scanavi, dont: Nous ne sommes pas en mesure de garantir l'authenticité de cette
- Constantin, t sans postérité. généalogie, présentée en 1701 par Pierre Merlin de Parents (mort en
1750) lorsqu’il demandait confirmation « des armoiries de ses ancêtres ».
II. Xnastase. né Pise 19 IX 1851, t
! V 1937, oo Alexan François Nicolas M„ né en 1722. marié â Françoise Fontaine, émigra
en Angleterre, fuyant ses créditeurs. Son fils, François-Nicolas épousa une
dra Rodoeanachi. dont : nche héritière terrienne d'Éeosse, Augusta Green, fille d'un pasteur angli
- Michel. + sans postérité, léguant son nom et sa fortune can. et se convertit au protestantisme. Leur fils. Charles-Louis-William
a son neveu Evanghelos AverofT, l'homme politique grec. (1821-1896). mané à sa cousine germaine Isabella Green, fut envové en
Théodore T. ί I "95-18^0). susmentionné, eut deux soeurs : Grèce dans la double qualité de vice-consul du roi d'Angleterre pour
Patras et le Péloponnèse et de représentant à Athènes de la « loman
Bl \ngelique. oo Yvghenno A véroff <1800-1878). dont il a été Bank >► . établissement anglais fondé à Corfou, dont il devint par la suite le
question plus haut. i directeur.
Son fils, Charles-Pnor Merlin (1850-1898), peintre d‘un certain talent,
Ci Marie, » Nicolas Stouman. (1806-1853) grand commerçant fondateur d’un établissement photographique à Athènes, mena une vie
de Metsovo. qui vint rejoindre son beau-frère Tossilza en Egypte, d’artiste entre Munich et Vienne grâce à l'immense fortune de son épousé.
Irène Stouman (1850-1896), fille du banquier Nicolas Stouman
ou il amassa de son côté une immense fortune au service du
(1806-1853).
même khédive. Il fit des legs considérables à l'Institut Polytech
nique d Athènes et a d'autres institutions grecques. Marié sur le
tard a Hennetta Isabclla (1818-1895), fille de Robert Thurbum,
consul britannique au Caire, le banquier Stoumari mourut en
laissani pour unique héritière sa fille mineure Irène, née 1850,
nArgostoli 1890, au moyen d'un testament précisant qu'elle
devait épouser un Grec si clic voulait hériter de la fortune, sinon,
wnviNil. « clic n'aura que ma malédiction ». Irène toucha la suc-
<*ν>ι°η a I occasion de son majorai, puis convola en justes noces
*'ec un Anglais, ( haries Pnor Merlin. Leurs descendants, qui ont
conserve jusqu'à ce jour la nationalité britannique, fixèrent leur
iCwdcncc en Grèce.
Blason:au I" d'azur, à une pyramide au naturel; au 2e:
or p/hΊΐ1χ gisüfii dans son immortalité, au naturel ', au Jr.
m a deux chevrons d'azur et d'argent ; au 4*, un ciel d'azur au-
Uli' de la mer et d'une plage. et par-dessus le tout, une ancre
*' <n travers, le tout a u natureI A une fasce d'azur ourlée d'or,
ortKhant sur U· tranché
TRIKOUPI ΤΡΙΚΟΥΠΗΙ
Famille arehontale de Missolonghi, dont deux représentants,
Spyridion et son fils Charilaos, se sont signalés dans l'histoire de
la formation de l'État grec moderne.
On peut à peine parler de généalogie dans le cas de ce li
gnage, plus illustre qu'ancien, puisque le premier ancêtre connu,
loannis, était un modeste fonctionnaire municipal à la fin du
yvi 11 = siècle Fn efïet
Citoyen anglais, comme le sont encore aujourd'hui tous ses descen loannis, né Missolonghi vers 1753, + 30 VII 1824, était
dants vivant en Grèce, ce noble français avait pris à son compte les armoi n a z ir (maire) de cette ville en succession de la même charge héri
ries des comtes Merlin de Douai, dont il ne descendait pas, et se faisait tée de son père. Il rédigeait la correspondance avec la Porte d
portraiturer à Athènes vêtu du kilt écossais, tandis que son épouse, de avec Ali pacha de Janina ; membre de l’Hétairie, président du
religion orthodoxe, arborait à l'étranger le costume national grec.
Ses sept enfants s'allièrent par leurs mariages à plusieurs des princi conseil des démogérontes, puis de celui des éphores de sa ville, il
pales familles ioniennes et phanariotes ; finit ses jours comme sénateur de l'État grec. Le nom de son
épouse est inconnu. Il eut cinq fils:
1) Charles-Sidnev (J875-1952) oo : 1) Catherine Inglessi. de la famille
noble de Céphalome, et II) Zaïra Theotoki, t 1932, dont : L Spvridon, né Missolonghi 8/19 IV 1788, t Athènes 12 III
a) - du I" lit: Edwin. né 1923, oo : 1) Patricia George, et II) sa 1873, étudia à Paris et à Rome, homme de lettres, membre
nièce Annie Mouchas, dont : marquant de FHétairie, député de Missolonghi 1824-182", pro
- Andréas, né 1950.
- Catherine, née 1953, nonça les oraisons funèbres de lord Byron, de Zaïmis, de Mavro-
b) - du 2e lit : Adela-Maria, oo : 1) Chnstodoulo Mouchas, et 11) michali et de Panoutso Notarà : premier en date des Présidents du
l'amiral Pyrrhus Lappas, né Athènes 12 I 1900. Conseil de l'État grec 1833, ministre plénipotentiaire à Londres
2) Henrietta-Isabella. née 1878. + 1931, oo Constantin Mano. 1834-1838, 1841-1843, 1851-1861, et à Paris 1849-1850. Auteur
3) Edgar-Augustus. né 1880. t vers 1972. de la classique H is to ir e d e la R é v o lu tio n Hellénique. oo Ca
4) Harold-C ecil, né Kilissia 28 XII 1881, + Athènes 9 1 1923. oo EIpis therine Mavrocordato, dont :
Soutzo, dont :
a) Elise, oo Anghelos Hadjidakis. a) Charilaos. né Nauplie 23 Vil 1832, t Cannes
b) Charles-Harold, né 1937, oo Cléopâtre, fille de Patrocle Lekos et Il IV 1896, chargé d'affaires à Londres 1862-1864, \ pré
d'Anne Meletopoulo, dont : para le traité de cession des Iles Ioniennes à la Grèce, traite
- Larie-Nadine, née 1937. qu'il signa comme ministre plénipotentiaire; ministre de>
- George-Harold, né 1941, oo Ulrike Giitjahr, dont : Affaires Étrangères 1866-1867, 1877-1878, 1881-1883. 1886 ;
Charles, né 1968. Premier ministre 1875, 1880, 1882-1885, 1886-1890,
c) Anne-Simone, née 1941. 1892-1893, 1893-1895. Son rôle dans le développement de la
5l Gerald-Eustace, né 1884, t 1945, oo Alexandra Metaxà, dont :
a) Nicolas, né 1912. + au combat 1941, officier de marine, oo Grèce moderne fut immense, et Charilaos T. compte, a\ec
Maria, née 1915, t 1942, fille d'Alexandre Psylla et d'Elise Tombazi Capodistria et Alexandre Mavrocordato, comme Lun des plus
dont : importants hommes d’État du x iv siècle. D'une grande acti
r* v ΓιοοΪΡΪί}™** 1^39. oo Andréas Vassilatos, Dr, en médecii vité, il cumula à plusieurs reprises les portefeuilles de minis
6) Celia (Ι8 8 9 Ί 9 7 2 )/oo Slavros Metaxà. tre de l'Intérieur, des Finances ou de la Guerre avec ses res
7) Irène, oo Grégoire Frangopoulo. ponsabilités de Président du Conseil. Exilé volontairement en
Blason. Lon sait que dans la France d’Ancien Régime, le port des France après avoir perdu les élections de 1895, il déclara
moines ne constituait nullement une preuve de noblesse, et il ne sem
pas que la famille Merlin cul été anoblie. Elle avait reçu des armoiries i avoir « bu jusqu'au bout la lie de la coupe de l'ingratitude des
ordonnance des Commissaires Députés des Flandres, rendue le 7 I 17< Grecs» et mourut peu après,
dC Bou,<îgnc*slîr Mcr· XI et LX, folio 8 . 10. ; b) Sophie, née Londres 1838, t Athènes 1916, assista son
> « u j-y /i. Les armoiries étaient, sur un écu parti ait I" d'hermine Irère pendant toute sa carrière politique en jouant le rôle de
secrétaire particulière, et ne se maria pas.
passante*. au 2 dor a trois canetons au naturel. Casque taré de tr IL Constantin, né a Missolonghi vers 1790, t en mer 1835 au
Tek
h ai '..., ά ^ heure,
a seη Γ , ΤaΥhermine
Τ ^ · tetaTde sable.
di\ !'àCU- Otntbrequilvi : à L ire a cours d'un combat contre les Turcs, I
ML Apostolo.
439
w.iniho, né vers 1796, t en m er 25 VII 1825 au cours d'un
|Y |L,^ XurCSh
Kiens riiNN » lÎ1C axirnc destinait à collaborer avec les théolo-
c°nriiL-inîstocle, né vers 1799, + 1896. officier. «. Calidona de l i nni.v u ° Ur réorganiser 1église moscovite et son rôle au sein
Russie \ i C ° rïl,,ssancc russe. Mais le Tsar voulait faire de la
^'^C onïantin, n é .1857, t 1922, officier de marine, député, PÉfilke m ctS U' SSanCf dirigeante des fidèles orthodoxes et de
inisire de la manne 1905-1908, « Mena Antoniadi, dont : « est KU.nCf aul0i;éphalc ■ « l ’orthodoxie», disait-il,
n || Spyndon, ne 1888. τ assassine a Arachovo 1 0 [ 1 9 4 5 sans crnix ntC^\QZ es Lîrecs, car à Constantinople les églises sont
nar des partisans communistes. Ingénieur, député de Mis traire M messes se lont sans son de clo ch es» ; au con-
se longhi. 1926. ministre et gouverneur « · n Mosenu vn. i C C ^ rec el momes l’avaient accompagné à
.. IV 1911 Dcspina, née 30 11892, t Athènes nar mipli aien} s°um eltre l’église russe à l'obédience du Pha-
ij VI 1896 (div. 1917), fille de Thémistocle Canaris theè 1 A " * * * la P°s'don du patriarche de Constantinople
h inuuier, de la famille des démogérontes de Psara · et II) viriim e λ pin ‘ ^ USSI* m a^ ré sa science, Maxime le Grec tomba
,924 Marika Mekion, t 20 V 1955, dont : ’ snnV iaversî0n nourne par les tenants du panslavisme nais-
du 1" m ariage: £ 0nlnVles «etran g ers» . Accusé de s’être rallié aux complots
- Cléa, née Athènes 27 XII 1915/9 I 1916, i 1S? W i arÆ i ^ Êrecophiles », il fut arrêté, jugé à deux reprises
» 28 IV 1946 Constantin Ringas, armateur [leur Γ ' γ Γ ' eL - ' \ ^aïls ,e cadrc de la répression dirigée contre les
tille Zoé t» Nicolas Soutzo], 'urées retugies a Moscou depuis le temps de Sophie Paléologue, cl
du 2e
mariage : em prisonne pendant de longues années en tant qu hérétique. Son
- C onstantin, né Athènes 9 X 1925, <» 14 I 1961 sort ne s am éliora pas sous le règne d’Ivan IV le Terrible, lequel,
Rita Frey, de Zurich. au Loncile des Cetu Chapitres, organisa définitivement l’Église
- A lexandra. née 3 I 1929, «= ; ]) A thènes russe en dehors de la sujétion grecque. Maxime le Grec put néan
moins se livrer à d ’im portantes traductions en russe de textes relî-
27 IV 1929 Giorgos Fexis, éditeur (div.);
gicux grecs et latins, et rédigea des traités volumineux sur le signe
II) 17 IV 1954 Constantin Chrysostalis (div.) ; de la Croix fait avec deux doigts de la main, sur le port obliga
I I I ) 29 X I960 Aris Tsitsilias, journaliste.
toire de la barbe par les ecclésiastiques e tc ; il com battit aussi les
Ag|aé. 00 Apostolo Lymberakis. trois principales hérésies latines, le filioque, la communion au pain
loanms. ne 1863, t ···, 0 0 Despina Hadjiathanassiou, azym e et la croyance au purgatoire. Cela ne le sauva pas de sa
réputation d hérétique grécophile, car il persista, dans ses com
1) Catherine, née 29 IX /12 X 1893, 0 0 G. Makkas, fils m entaires théologiques, à préconiser l'utilisation imperfective du
de Dimitri Makkas et d'Irène Mêlas. verbe « asseoir » au lieu de la perfective (le Christ, écrivait
2) A lexandra, née 16 1/29 1 1895, 00 28 X/10 XI M axim e, après être monté au Ciel « s ’était assis» aux cotés du
7q19 Grégoire Argyropoulo. Père, alors que les théologiens russes écrivaient « s ’est assis»). Il
h Nicolas, né Missolonghi .. XII 1868, t Athènes 27 II m ourut en 1556, Sa tom be devint l'objet d’un culte, surtout après
1 5 9 . général. « Hélène Kordellas (*), née 1877, t Athènes que plusieurs miracles s'y fussent produits. En 1678 on y inscrivit
η X 1955, Grande Maîtresse de la Cour de la reine Frédc- un tropaire hagiographique et le Synode russe lui reconnut la
il.j. Adoptent leur neveu (1927) Georges Kordellas, né sainteté, sans toutefois canoniser Maxime. L'im portance de M axi
: 5 I 1915. qui prend le nom Trikoupis, « 27 XII 1941 me le Grec dans le développem ent de la science théologique en
Sophia fille de Christophore Vagliano. Russie a été reconnue par les historiens, qui ont aussi vu en lui
l’une des prem ières victimes de la série séculaire des procès de
SiTur du général Nicolas K ordellas {1872-1934), et fille d’Andréas Kordellas Moscou,
(Sn, ;| |836 - Athènes 1909), ingénieur, grand industriel, et de loanna Theocharis. La famille avait été inscrite au Livre d ’O r de Corfou en 1474,
parm i les prem ières, et donna quelques stradiotes au service de
Venise.
Jakovos Trivolis, poète de langue grecque, né à Corfou vers
1490, adm is au G rand Conseil des Nobles en 1520, fut l'un des
deux syndics grecs de Lite en 1541.
Le 5 avril 1770, le doge Alvise Mocenigo, Dci gratta du.x
Veneliarum, signifiait aux oftlcialités de Corfou le privilège par
lui concédé à la Fidèle Comtesse Elena Lucani et à ses fils G io
vanni et G iacom o Trivoli. Sur dem ande des intéressés, le doge
avait accepté la donation q u ’ils avaient laite de 1200 acres dans
File de Corfou « a fin que ceux-ci fussent érigés en baronnie pour
vue du titre de co m té» , exem ptée de toutes les charges réelles et
personnelles qui auraient dû être imposées aux familles y fixant
leur dom icile pour se consacrer à la culture des cham ps. Les
TR IV O LI Τ Ρ ΙΒ Ο Λ Η Σ « d e m a n d e u rs» , continuait le doge, « su p p lien t d être investis,
eux-m êm es, ainsi que leurs frères D em etrio et Allagatora T rivoli,
Ancienne et importante famille de Corfou, originaire du des biens offerts par eux, et énum érés ci-après, pourvus du titre de
'éloponnèse où, au début du XVe siècle, elle se trouvait parmi les baronnie et de celui de com té, et d’en jouir, eux et leurs descen
dignitaires des derniers Paléologue, despotes de Mistra. Mais les dants, selon les lois de l’E m pire de Rom am e auxquelles sont
énéraiions antérieures de ce lignage avaient, du moins en partie, soum ises toutes les b aro n n ies» . En conséquence, les T nv o li rece
écu à Byzance, où Caliste III Trivolis, patriarche de Constanti- vaient du doge Alvise Mocenigo le titre de com te et la jouissance
iople de 1350 à 1363, fut canonisé après sa mort. La famille Tri* de ccs « fiefs » réversibles à la Sérémssime en cas d extinction du
oli n'était donc pas d'origine génoise ainsi que certains de ses nom. Ce titre fut confirm é en 1840 par les autorités britanniques,
lescendanis rafTirmèrent par la suite, et cela d’autant moins La fam ille s'était scindée en deux branches dont la genealogie se
luelle pratiqua le rite de l'orthodoxie dès les premiers temps de trouve ex Dosée ci-après pour la branche cadette, et, au droit de ta
on attestation par les chroniques. notice Pierï, pour la branche aînée, qui prit le nom de T n v o h
L’avance turque fit fuir les Trivoli vers le nord, et ils s éta
ien t entre la ville épirote d’Arta et Fîle vénitienne de Corlou, P*Cr Bbscm - jo u a n t su r 'ré!> m oloeie daliam sée l » M ) de leur
;Vant de se fixer définitivement dans cette dernière. patronym e grec, les T rivolis prirent pour arm es parlantes : d or a
Miche! T., né à Arta vers 1470, élevé à Corfou, séjourna la bande d’azur chargée de trots besants d or
n!re 1492 et 1495 dans plusieurs des cours italiennes de la Re>
jaissance ou il connut Pic de la Mirandole, étudia la doctrine de
|avonarole et se convertit au catholicisme sous I influence
Histoire de Tagiapiera. de Jacques
Î ! Î f ïïÎ £ v N D RI!ntr0duction à
lcs moines dominicains. Revenu à l’orthodoxie en 1506, il se m ivoli, Paris 1875. IOccident. Contribution à l'histoire de
ie DENissoF, Xiaxontk'Orntt ^ ^ p^ ,943
noine au Mont Athos, sous le nom de Maxime, et entra au
nonastère idiorrythme de Vatopédi. C’est là que le trouvèrent en hann« I rmS r . introduction à l'édition des grecs de
les envoyés du tsar Vassili III, grand prince de Moscou, ie rivolis, Berlin 1956.
1 TiK d’Ivan [][ et de Sophie Paléologue. La reputatio
TR \ V O L \ 1
DIMITRIOS
de lettres*}
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n 4opr#sU92 Etabli àCorfou oo IRÈNE
Hornm* d# lettres M#mbr#duGd Conseil U90
Bibliophile pour I# compte d# a>. .. CALOGERA
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RALLI A RS EN IO
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SOprecO-rt0»45 Amixmafcur à V.n,„ n 26 VI11626 *1701 n 19 I 1629 ■ GIACOMO ’ BENETTO S P IR O DIMO
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n1632,4«MK>95 n 20 XI 163b n 11V1636,47111709 n 5 X1640
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Capitaine deParga Dr en médec (de I® V11667 CATERINA FRESCO I ® SOFIAARBANA AnastasiaJ
®r*9Pf o De ZORZI nd C aol 7BENETTA Padoue) Il œ 1662 ROSAJille de MARIO II® VII11679 STELLA ® 1630 PAOLO
MIOEI$héritière Protom edico de CALOGERA,n d C file de Matteo MASTRACA
d'une partie de !o ba C o rfou 16S7 III® 111709 VENTURINA QUARTANOn d C n dC
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442
VAGLIANO ΒΑΛΛΙΑΝΟΣ D) Metaxà, «s Kubina Kambitsi, dont :
L Diamantina, ... Rossolim o (dont deux filles* y *
Citée par Ki/o Rangahc dans la liste des famille» hguranl en C atherine. <» ... Lykiardopoulo, mère de Panaghi
I h(>4 au Conseil Noble de Céphalonic. mai» laissée a I écart par le poulo (voir plus haut), et de Gherassimo Γskiant#
oo Angélique G iannoulalos) ; la cadette, fi
meme auteur dans son ouvrage sur les familles du Livre d Or suh-
oo ... Ma/araki.
sisianies a notre époque la lam.llc \ u I,.mo parai, tari dans les
annales des îles Ioniennes, et non grâce a I éclat d une action poli* H Athanasc, « Aglaé Fokas.
tjoue ou militaire, mais du fait des bienfaits répandus une lois (or* III. Vassili, t Londres, oo C hancléc Portogalloidou # w .
tune faite dans le commerce des grains et les opérai ions bour - Danaé, t 1959, oo ten d res 1907 son cousin
Vagliano.
sières IV Pénélope. « Georges Inglessi.
Λ notre avis, gui ne fait pas autorité, les Vagliano ont com m e
nom de famille un prénom porté jadis par quelque membre de V Stamoula. «> Georges Moussouri.
l'une des nombreuses familles nobles de Céphalonic. La libation E) Panaghi, né Kcramiés (Ccphalonie) 1814, +
est en tout cas perdue, et la généalogie ne com m ence que tout au 14 XII 1902, le grand évcrgèlc, oc Catherine (Kala) V e o # ^
début du \ i v siècle, lorsque les lils d'Anastase V., qui n avaient poulo. dont S
aucune fortune, allèrent gagner leur vie a l'etranger. I ne généra - Christophore, + en bas âge,
tion plus lard, les Vagliano formaient, avec les Ralli, les M êlas, F) André, ne Kcramiés 1821. + Marseille 1887. oo EuDhrrKv*
les /a r iΠ, l'exemple même des familles fortunées autour desquel Mêlas, née 1837. + 1908. dont dix enfants survivants:
les se stru c tu ra it, grâce aux alliances matrimoniales, tout lc qui L M anno, ne C onstantinople 7 V 1851, t Paris 12 II iqsv
comptait dans la vie politique et financière de Π lal grec, oo Lioba. née Athènes 3 XI 1873, + Paris 21 VIII i% 7 ’
Panaghi V. (1814-1902) débuta dans le commerce à Argos* fille de Jean D oum a, député d'Épirc et de Sophia Pi-trnr^
toli. puis à Zantc, a\ant de s établir â Odessa, où il fit fortune dont
dans le négoce des céréales a 1 époque de la guerre de Crimée. Il a) André, né M arseille 16 V 1896, t Paris 16 VI 1971
alla ensuite habiter Londres, où il ouvrit en 1858 un comptoir 00 1920 Barbara A llen, nce 1897, t31 XII 1951, dont
pour la vente des blés, qui fusionna a \c c une maison de banque 1 ) Hélène (Laly), née 1921, 00 ; comte Alain de
qu'il dirigea pendant 45 ans. En 1888. iJ prenait place parmi les Rafelis de Saint-Sauveur, et II) Patrick Segard
grands é\crgctes de sa patrie, en faisant construire a Athènes la 2) Sonia, femme de lettres, 00 Philippe Eloy (dom-
Bibliothèque Nationale, sur les plans de l'architecte allemand Marma ; et Bernard « princesse Natalie Pomatow-
Hansen. II légua par testament la som me de 500 000 livres ster ska).
ling aux institutions scolaires et philantropiques de Céphalonic. 3 ) Alexandre, né 1927t « : I) Shirley Luish ; l|j
legs administré par la W estminster Bank de Londres afin d'en Lise ... ; et III) Sally dont :
alTecler les re\enus aux « Institutions V aglian o»: la construction (du premier lit) - Barbara.
de la chapelle du monastère de Saint-Gherassimos : la construc - And ré-Manno.
tion et l'entretien de ï'hôpilal et du sanatorium pour tuberculeux (du 3e lit) - Justin.
d’Argostoli ; la construction et l'entretien d'une école de co m b) Sonia, nce M arseille 1 V 1898, « Pans 3 V 1919
merce. d'une école du soir pour les enfants pauvres, d'une école Raoul marquis d'Harambure né 1890, 1 Pans
d agnculturc, ainsi que d'une école d'agronomie et d'un asile de 22 V 1952. Μ I I · »
\ieillards. Des sommes importantes furent utilisées pour la restau IL H élène, née C onstantinople 17 IV 1854, t Athènes
ration de plusieurs écoles et églises, à la réparation de routes et â 16 III 1927. 00 M arseille 1872 M énélas Negroponte.
la renovation du gymnase de Kéramics, la bourgade natale de la HL Catherine, née C onstantinople 1858, + Athènes 1951.
famille. 00 N icolas C ouppa, banquier (dont deux filles: Phronia. net
Marino V. (1823-1891). frère de Panaghi. alla lui aussi cher 1876. t 1961, 00 Etienne Z afiropoulo; et Hélène, née 1877.
cher fortune en Russie, des 1845, et débuta dans la navigation. t Athènes 1953, » Jean Chorcm i).
Son petit voilier de ta mer d'Azov s'eiani révélé insuffisant, il fit IV. A spasie, née C onstantinople 1859, + 1953, 00 Athanase
construire a Malte un grand trois-mâts servant exclusivem ent au M outsopoulo. (d on t: Alexandra, née 1878, t Psychiko 1934.
transport de scs propres marchandises, puis fonda â Taganrog une 00 Constantin M êlas; et Euphrosvne (Fronietta). née Athè
grande maison de commerce. En 1865, sa firme possédait des suc nes 2 II 1880, t id. 9 VI 1 9 3 5 / 00 Athènes 9 XII 1900
cursales dans tous les centres commerciaux de (U k rain e et de la N icolas Paspaii).
mer Noire, ce qui lui permit de concurrencer la flotte russe en ne V. A lexandre, né 1864, t 1890,
faisant charger ses marchandises que sur des vaisseaux grecs. Il VL Marie, née C onstantinople 1867, t K 1 fissia 195", c»
fournit des prêts aux armateurs grecs désireux de moderniser leur A ihos R om anos [fils de J e a n R om anos. né Argostoli
flotte en remplaçant les voiles par des engins à vapeur, fit con s IJ ΥΊ J816. f T rieste I XII 1883, g ra n d commerçant, et
truire l'église de Saint Vassili a Kéramics. ainsi qu'un lycée pour d ‘A i m i lia O m iro u (« H o m é n d i née Srnyrne I 8 2 \ + Tries
vu par lui d ‘un fonds destiné à l'entretien, et finança des travaux te 1 XI! J8 9 J ; u n a u tre de leurs enfants, Hector, maréchal
d'aménagement routier à Ccphalonie, Enfin, désirant honorer la d u Palais, ép o u sa M a rte M êlas], né T neste 1858, + Athènes
mémoire de son frère Panaghi, il fit élever une statue â celui-ci, 1940, ministre des Affaires Étrangères 1899-1901, 1903-1904,
devant le péristyle de la Bibliothèque Nationale d'Athènes. ministre plénipotentiaire i Londres 1908, et à Pans
On ne sait quelle était la parenté entre les deux frères sus 1910-1920, 1922-1924. dont : Æ M
mentionnés et Constantin Vagliano, Stam alulla, née 1832, a) Jean R om anos, né A thènes 27 1 1896, ambassadeur
* Argostoli 16 VI 1902, fille de Constantin Carandino et de de G rèce, oc ; I) Virginie (div.), fille d'Alexandre Senaki
Lydia Fokas. dont : Charalambos, ©o Rosa Mélaxâ Laskarato. et de Marie Synadino, et II) New York 1948 Constance
La généalogie des V agliano actuels débute avec : Finkler, t 1951, d on t: (du l Cf lit): I) Alexandre, né
Anastase. né et mort a Kéramiès, oo (? Froma dont Londres 16 V il 1928, o© Maria Karavannaki, dont:
huit enfants :
Virginia, née A thènes 25 IV 1957; Alexandra, nee
A) Santina, oo Panaghi Rossolimo. Athènes 6 VI I960 ; Jean, né Athènes 6 VI 1966. 2) Elly,
B) Spyro, né 1802, t Argostoli 1891, oo Elena Sourvanis, dont: née 1933, 00 Léonidas Zarifi.
J) Michel. « Véra Souzj. b) Alexandre R om anos, ne A thènes 1900, + Gcne\e
II) Catherine, oo Gherassim o Kam illos (leur fille Pénélope
Kam illos épousa son parent (par les Vagliano, voir ci-après) \ IL Sophie, née 1870, t 1898, 00 Jean Ambanopoulo
Panaghi Lykiardopoulo dont trois filles: I aînée, Diamuntina, (d on t: a) N ina, née 1893* t 1978. 00 Manoli Voutsma:
°° Evanghclox AvérolT. jusqu’à récemment ministre de la b) Marika, née 1894, t 1978, Jacques Velten ; c) Georges, né
Défense et vice-président du C onseil; la cadette, Photinic. 1897, t 1918; d) André, né Marseille 16 il WJL
mariée a IX Scrpien, industriel à Athènes). 00 14 1 1932, Regina. fille d'A ntoine N luslo et de Despina
IL Athanasc, «> Maria D oussios, dont un lils, Spyro, t sans Scaramanga.
postérité. VIII Christophe, ne 1872* t 1954, 1
IV, C hristophe»re, «> Hélène Destouni.
IX. A ngélique, née 1875, t M arseille 1923. 00 Georges
( ) Nicolas, oo Lfthymia Vanghelos,
Zarifi.
443
t l i Maria, 00 Michel C Hfflbîtsi.
H) M anno, ne k cran u cs 1823. t Taganrog 1891, grand cvcrgctc.
. Mana C ra>sa. dont :
1,Uhanasc, ne Taganrog 1854, t 1936, » paris 2 V 1881
Katma Ralli. * Cannes 1941. dont :
a) Manno, + I960* » Londres 1 1 VII 1907 Danac
Vaglianp. sa cousine, dont :
I) Étienne, ne 1908.
2) Hélène, née 1909, t 1944.
3) Francis, né 1911, 00 Violette ...
b) Mane, née 1884. » Paris 16 X 1906 Henri vicomte
de kersamt.
c) André, né 1886, » Julie, t Lausanne 14 X 1934,
fille de ... de Zogheb. comte pontifical.
Bibliographie:
Le> Encyclopédies grecques ne donneni que peu de renseignements sur
tctte famille ionienne. La présente notice a pu être rédigée grâce a une
cîude de V \NOREADES parue sans nom d'auteur. Les Évergètes. ou bien-
faneurs de la nanon grecque. « Les Balkans». 3. vol. IV, No. 8-9, Athè
nes, Mai 1933. p 59-60; et grâce à un arbre généalogique communique
par S E Monsieur Jean Romanos.
VALAORITI ΒΑΛΑΩΡΙΤΗΣ
Originaire de la localité épirote de \ alaora, près d 'A rta , la
famille Vaiaoriti donna plusieurs stradiotes à Venise. Mosco V. La lam ille se divisa en de nom breuses branches : Francescato,
fut récompensée en 1684 p ar la concession d ’un fief à Leucade D ottorato, D im ato, A nzoletato et Zorzato, dont les représentants
(file de Santa M aura) et p ar la d o n atio n , en pleine propriété» de sont de nos jours répandus en G rece et hors de G rèce.
l îlot ionien de M adouri. La fam ille fut inscrite le 26 II 1702, Blason ; Tiercé en fasce : Ier d ’azur à la croix de Malte d’ar
avec ratification subséquente du sénat de Venise, à flllu stre C o m gent, flanqué de deux étoiles du même : 2* coupé : ai de gueules
munauté de Santa M aura instituée en 1684 p ar Francesco M oro- au cerf contourné et courant, d argent : b) d ’or à l 'aigle à deux
smi. Les inscriptions à cette co m m u n au té n 'étaien t toutefois pas tetes de sable ; 3* d'azur à trois étoiles posées en fasce d ’argent.
accompagnées d une concession de blason.
Le nom est a u jo u rd 'h u i connu en G rèce grâce à l'activité
politique de Jean V., t 1 I VIII 1887, député, m inistre des F in an
ces. puis des Affaires É trangères 1866, 1867, 1870, m inistre pléni
potentiaire a Londres et Président de la C h am b re des D éputés.
L'un des principaux représentants de la littératu re grecque
VARUCCA ΒΑΡΟΥΧΑΣ
moderne, fut A ristote V., né Leucade 24 VIN 1824, t id. T rès ancien lignage féodal de Crête, cité dès 1254 lorsque le
24 VII 1879. (fils de Jean et d A nastasia. née T ip a ld o F o resti): doge de Venise M orosini lui rem it l'investiture de plusieurs fiefs
00 29 V 1852, à l’église San G iorgio dei G reci de Venise, H é de « c a p ita in e rie » . On ignore à quelle religion appartenait cette
loïse. née Venise 16 XII 1831, t Kifissia près d 'A th èn es fam ille à l'origine, puisqu'en 1260 Vasilios V., évêque d'A rio. ne
15 VN 1901, fille de l'h isto rien et litté ra te u r E m ilio T ip a ld o qui distinguait pas entre la sujétion pontificale et la sujétion byzan
était le beau-frère de l'h isto rien A ndrea M ustoxidi. Le fils d 'A ris tine.
tote V, Jean. « la princesse Zoé M ourousi, fut g o u v ern eu r de la Les V arucca avaient émigré à Corfou au m om ent de la chute
Banque de Grèce. de la C rète sous la dom ination turque. A la fin du xvip siècle un
La fam ille est a u jo u rd 'h u i représentée p ar N anos V aiaoriti, m em bre de cette fam ille tentait de retrouver sa généalogie et à cet
dont les publications littéraires d ém o n tren t que le talent se tra n s effet co n stitu ait un dossier à p artir de copies faites dans les arch i
met quelquefois avec le nom . ves de Venise su r des actes rem ontant au Xtv* siècle, G erland (op.
cit. p. 181) publie la généalogie allant du xti* au début du
Bibliographie : XIXe siècle, lorsque cette fam ille s'éteignit, après avoir reçu l'ins
J Stamaï ELLOS, Biographie dit poète national Aristote Vaiaoriti {en grec), crip tio n (1702) au Livre d 'O r de Corfou et avoir rem is (1787) ses
Zame 1879, do cu m en ts aux au to rités m unicipales d'A rgostoli, Dans sa Byzan
Jean Psichari, Lamartine dans ta Grèce moderne, article paru dans le tinische Lueraturgeschichte K rum bacher cite les écrivains qu a
journal parisien « Le Gaulois » 20 mars 1920. d o n n é cette fam ille et G erola reproduit (p, 275) les blasons qui se
G M. Apostolakis, Aristote Vaiaoriti, Athènes 1936.
sont co n serv és; l'un, dans la Aula M agna de 1 université de
André A sdreadis, Jean Vaiaoriti, Le Messager d’Athènes 20 III
2 IV 1914. P adoue : tranché d'argent et d ’azur, à la hatule tranchée de
Vovqlims. op. cit., vol. 2 p 17-40. gueules et dor. Cimé d une etoile. —et I autre, dans la loge supé
rieure de la m êm e u n iv ersité; tranché, au 1*' de témailh au
(cippo) de ... soutenu dune croisette de ... entre deux harpies; au
2* de (métal) à la montagne aux trois pics de ..., 50m /» A* d une
VALSAMACHI ΒΑΛΣΑΜ Α KH autre harpie, Cimé d'une croix latine. A quelques détails près, et
à plusieurs siècles de distance, ce deuxièm e blason a été repris par
Peut-être d 'o rig in e crétoise, les V alsam achi paraissent à les E conom o de T rieste.
Céphalonie au xiv« siècle co m m e b aro n s feudataires de C arlo Les o rn em en ts héraldiques de 1 université de Padoue co n tien
Tocco, duc de L eucade, qui leur avait concédé des fiefs près de nent une troisièm e variante des m em es arm oiries tam iliales.
Péssadés. Inscrits au Livre d 'O r en tre 1593 et 1604, leurs titres et Coupé : au 1" parti de sable et d argent à deux lions affrontes de
privilèges furent confirm és p ar le Sénat de V enise en 1638. C ette l ’un à l’autret issants de la ligne du coupé et surmontés dune
famille qui passait au XVIIP siècle p o u r être l'u n e des plus fo rtu couronne d or à cinq perles, brochant sur le parti ; au - f d argent,
nées de C éphalonie, ne bénéficia pas de la m êm e p ro sp érité p ar la à un oiseau de profil, le vol clos. au naturel perché sur une fleur
suite. Plusieurs de ses rep résen tan ts se signalèrent en 1769 en se de lys de ..., posée à la pointe de Vécu
rangeant du coté des agents russes de l'a m ira l O rlo v et facilitant le
recrutem ent d ’insurgés. A insi Luca V.» lequel fut co n d a m n é par
Venise a l'exil, puis a la peine cap itale ; sa tête ne fut sauvée q u 'à E, G eri \ no , qui a rédigé son Histoire de la Noblesse t *■/<>!«* après
la suite de l'in terv en tio n p ersonnelle de C ath erin e 11 au p rès du retrouvé à Corfou des archives de cette famille, lui consacre d m uassent.
Sénat de la Sérénissim e. ■mssaiics.
444
#■
V A I Vr / K S
S Ï Ï Π « α , : cl i f n
? r a ^ m rcd“A JdSSc I Comnènc. qui les fit tous aveugler e«
ex^Ùter S ignore la destinée de Théodore V.. marte a une
soeur de Manuel I. de même qu'il est im possible de sav oir si Basi
le V., de naissance obscure. Domestique des Thèmes d Orient
NSW ci d'Occident 1193 sous I empereur Isaae 11 Ange dont il
à'ait épousé une nièce, a été ou non I ancêtre de tous les Vaial/cs
connus aux siècles suivants. ... ,, f
-\u \m· siècle, une branche de cette famille accéda au tronc
de Pempire grec de Nicce. On trouvera sa généalogie au droit de
celle de la dynastie des Ange, et son histoire au droit de I article
consacré aux Lascaris.
Sous le long reene des Paléologue et sous celui des Cantacu-
zène, Ion distingue Jean V.. lui aussi de basse origine, grand stra-
iopédarque. épitropc de Thessalonique, grand veneur, enfin ehar-
tu[aire de divers thèmes de Macédoine. Il marchanda son soutien
entre 1342 cl 1343 à Jean Cantacuzène, puis à la rivale de ce der
nier, l'impératrice Anne de Savoie, et finit en 1345 massacre par
les mercenaires Turcs de 1impératrice, 11 lut le père de deux tilles, auprès du sultan Murad II en 1448, La famille donna aussi div
(l'une mariée au fils du mégaduc Alexios Apokaukos, I autre huit procurateurs de Saint-Marc, de nombreux commandants mi
mariee à un musulman, l'émir de Karasi en Asie Mineure), - et litaires, des hommes de lettres, des prélats, et trois doges de la
d'un fils, qui épousa fa fille du patriarche de Constantinople Sérenissime: Antonio 1382-1400. Francesco 1 554-155c et Sebas-
Jean XIV Kalékas. tiano 1577-1578, qui assurait la commande des galères vénitien
La lin de l'empire byzantin trouva les descendants de cette nes à la bataille de Lépantc.
famille porteurs du nom de Diplovatatzés. très certainement parce Après la IVe Croisade, lorsque les Latins coalises se partagè
qu'ils étaient issus du mariage «double» conclu par un Vatatzés rent les dépouilles de l'empire grec. Marco Venicr reçut, en quali
avec une de ses cousines du même nom. Les mémoires de Tho té de gardien des marches grecques, le titre de marquis de C'engo
mas Diplovatatzés, réfugié en Italie en 1454, nous apprennent (= Cvthère) et la possession de cette petite île que sa famille
qu'il avait pour père Georges et pour mère Marie Lascaris. C. considérait lui revenir tout naturellement, puisque c'était sur ses
Sathas découvrit un exemplaire de ces mémoires imprimés en rivages qu'était née Vénus, l'aïeule des Venier.
1~81 par l'abbe Annibal degli Olivieri. L n autre Thomas Diplo- Cerigo fut reprise en 1262 par les Byzantins, qui la confièrent
vatatzes, peut-être son fils, né en 1468 à Corfou de parents réfu à la garde de Nicéphore Monoyanni. Le dignitaire grec donna peu
giés de Byzance, se disait « patritius Constantinopolitanus impe- après sa fille en mariage à l’un des Venier restes à Cythere, et l'île
riali stirpe progenitus », étudiait à Padoue de I486 à 1489, et repassa en 1309 sous la suzeraineté de Venise, qui divisa le tem-
mourut septuagénaire en 1541 en combattant les Arabes à Gre toire en vingt-quatre carats. Ceux-ci furent distribués sous forme
nade, de fiefs à plusieurs membres de la famille Venier, lesquels étaient
Au cours du xvi* siècle, le savant allemand Martin Crusius par ailleurs feudataires de la Dominante en Crète.
connut des Diplovatatzés vivant au Phanar, et le voyageur fran Lorsqu'en 1362 Venise voulut lever de nouveaux impôts en
çais De La Croix en connut d'autres en 1684. Les deux nous assu Crète pour soutenir son alliance avec le roi de Chvpre. Tito
rent qu'il s'agissait de « rejetons de Byzance ».
Venier, allié aux Gradcnigo de Candie, s'opposa au fisc et provo
La famille subsistait au siècle suivant, toujours au Phanar, en
qua la venue en Crète du doge Leonardo Dandolo, qui somma les
la personne d'Evangélinos Diplovatatzés. qui fut le père de Gré
goire. échanson en Valachie, t 1756. époux de Smaragda Rosetti feudataires de s'exécuter. Aidé par ses frères et par son oncle
et parent des Caradja. Ce Grégoire eut deux fils, Constantin et Marco Gradcnigo, Tito Venier fit arrêter le doge et ses conseillers
Manuel, qui fut aga. puis grand Trésorier en Valachie. Manuel et et les mit aux fers, proclama l'indépendance de la Crète, fit jeter
son épouse Marie Cantacuzène passèrent en Russie après 1774. en prison les marchands vénitiens, proclama l'élection de Marco
Leurs descendants, deux filles et trois fils, vivaient encore sous le Gradenigo comme duc de Candie, fit remplacer l'effigie de Saint-
règne d Alexandre Ier. mais leur destinée est inconnue et le nom Mare sur les bâtiments publics par celle de Saint-Titus, patron Je
s'eteignit avec eux. la C rète, et enfin, comble de la rébellion, annonça la fin de la pré
éminence du culte catholique sur le culte orthodoxe, religion à
Bibliographie : laquelle il se convertit publiquement lui-même,
M. Amantos ΟΓ Βατάτζαι, EEVS 21 (1951) p. 174-178 Devant cette terrifiante sécession, doublée d'une telle apostasie,
R ü i IL L W D . op cil. 1 p. 419. 408. 455. 544. 546, 602 \ enise mobilisa le soutien du pontife romain, de l'empereur, du
T Fin n i op. cil. p. 246. N, Ioroa , p, 383. roi de France, de la reine de Naples. En 1365 l'arm ce vénitienne,
lj. M u )L, !he last centuries ot Byzantium, Londres 1972. p 210 aidée par celle du duc de l'Archipel, et par les troupes de quel
ques feudataires restés Fidèles, le tout placé sous le com m ande
ment du célèbre condottiere Lucchino dal Vernie, débarqua
devant la forteresse de Candie tenue par les insurgés, et réussit à
en venir a bout, La répression fut impitoyable. Le 10 mai 1365
VENIER Gradenigo et les frères Venier furent décapités sur l'esplanade du
ΒΕΝΙΕΡΗΣ
château, leurs corps abandonnés aux chiens, et le jour de leur
in ',Une dcscasS mmv du Patriciat venitie mort déclaré lête nationale, La révolte se ralluma ailleurs dans
riil ? a ',1 deja par,lc du Grand Conseil avant 129 l île sous la direction des Culerghi, qui proclamèrent l'annexion a
□ le se flattait non seulement de descendre de l’illustre tiens iu r
Byzance. Venise confisqua alors Cythere â la famille rebelle qui
ba. tp a ■Çj,t do.nne dcs empereurs a Rome, mais de Vénus dl
1 avait jusqu'alors tenue en marquisat, jfl
preuve. ym 081C dC n° m en était “«cém en t la meillcu En 1393, la Dominante restitua à certains des Yeniei dem eu
^ v'enier. qui jouèrent un rôle illustre â Venise en iouère res dans I île treize des v ingt-quatre carats de Cvthere, et garda
un autre, très important aussi, au Levant : Antonio V.’ F u tS e , pour elle-même les onze autres. Jusqu'en 1797 deux branches de
Lcite famille tinrent leur fief à Cvthère en qualité de conipttHi\ '.’M
445
Moldavie, où, alliée à quelques familles de boyards elle s eteig ι a Cflntf* TîftS-1299
rrlaljl ÔCer^f 'SCS
ô Cwiorli-«>» ‘Î265-TÎ72
Seigrievr d* Cinga
1309-Htl
Les branches restées à Venise eurent une destinee infiniment
plus brillante. Outre les personnages illustres dont il a ete ques
tion plus haut, la branche dite des Venier de San Marc ‘ NICOLO BARTOLOMMEO PlETRO
, qp.tÿ136C
GABRIEL
une sultane à l'empire ottoman, et cela dans les circonstances sui . t3ît
«CECîL* ]Des ββΟΚΑΡΐΗΕ’'!* ÙL'=V
vantes: cette branche, qui avait charge Pécu fasce d argen MûîCîj &ABÛZZ' M od
ON O
A NM (illr
S ddec de Cjif-ére
u
gueules, commun à toute la lignée, du lion de Saint-, *1 peMe-tpHf 3e Faul ΜΟΛΟΛΜιίΊ*
duc -péf.01 « Cs'hére séoaste *;t;
naturel, avait contracté des liens de parenté avec les Somm. ι P , 335DNsCOLET-λ TftUNüAW
seigneurs d'Andros et de Paros dans l'archipel des Cyclades. i n
jeu d'héritages fit passer ces îles dans la possession de Tous décopnn 1365 pour «efae'.iHjft | 1 MARCO
1 TITO TODORELLO CHIRLO MARCO POLO 1 1363
Venier, en 1520, puis en celle de sa sceur Cecilia, épousé e
ProciQiT’e ICd* nîCArEft n*
nardo Sagredo. patricien de Venise, auxquels la Hotte turque 10Crél* 13^:^
va ses possessions en 1537. Cette même année, une gale**e 0
ne fit prisonnière à Paros la fille de Nicolo Venier, ? m 1 PlETRO 1
beauté de l'enfant captive fut cause de son entree dans 1 MARCO . fl v13Tj
Gouw««r.*jt de C*r<ga
du sultan Selim, auquel, dix années plus tard elle alLul o L qu ι tide i3eftsuite
6i - 136à3v«ni**
h|s. le futur sultan Murad, monté sur le trône en 15 ; 4 .
niqueurs vénitiens, tardivement et mal informés de cet cvc ^ ' , 1 *
parlèrent d'une sultane née dans la tamille patricienne ; Γ FRANCESCO 1
u:t
f GABRIEL NICOLO
et épouse du sultan Murad. Un auteur moderne a reta . 1 L . -*.F*STiNA P,fins
historique dans une étude publiée en I900, aussi retrouve L SEM
ÊB
sultane Nur Banu sur l’arbre généalogique des Venier q
e]-joint. Elle fut ensevelie à l'intérieur de Sainte-Sop i »
mausolée dû du sultan Sélim. aux côtés de la sultane Esmaknan, + 1 &IA,GIO -'
li*.i
épousé de Mohammed 11. de la sultane Hadji Gewerkhan. <-P ·
pacha, le renégat qui faillit conquérir l de e ^
y chevaliers de Saint-Jean ; de la sultane Fatima, P .. ^
grand vizir Siavouch pacha ; des cinq lils de Schm . ej|es
1avenement de Murad III, et des vingt et un tds et des trv
ce sultan
VENIER
BERNARDINO
£ n ve rs
MOÏSE
1412 +vers 1476
MARCO
+ 14Θ4
FRANCESCO »
1444.1457
oo 1437 CATERINA VITTURl I coCHIARA VENIER
Πα> BRISINOA CAVAZZA
branche de Cengo
bâtord 3
Descendonce éteinte GIROLAMO ZUAN-FRANCESCO MOISÉ 1 Γ MOISÉ '
à ta 3 * génération
I oo.................................... aoU84 ELENA Châtelain du chôteou de
IIoo 1470 FLORENZA SOMMARIPA. OONA 4-1525 Son Demetno à Cengo
dôme de Poros 1518 +1518 1478 -1481
cd f. de Bernardmo VENIER
ier I I 1 Ier lit _L ne l i t |
J____
SEBASTIANO 1 Γ
1 ANDREA 1 1 LORENZO MARCANTONIO GIACOMO NICOLO CECILIA 1 * LEONARDO 1
GIORGIO
+1529 +1530 + 1504 n vers 1483 +vers 1543 n 1496 + 1578 + 1559
admis ou Gd Conseil +Poros 1530 Ooge de Venise
Corfou 1525 Seigneur de 001531 BERNARDO
ao1545 MARIA oo 1520 MARNA SAGREOO 1577-1578
oo FRANCESCA do LAGO DANDOLO SOMMARIPA Poros
oo 1507 ΖΑΝΤΔΝΙ ooCECILIA CONTARtNI
GEROLAMO BERNARDO ANDREA SEBASTIANO ZUAN-FRANCESCO DOMENICO1 ANDREA CECILIA 1 Γ MARCO MOISE NICOLÔ '
n 1524 n 1526 n 1527 n Candie 1526 +1565 +jeune n vers 1525
Costellano de Corfou 1559 +Constontmople 1583 +avant 1550 +avant 1602
œTEODORA FK)MACO oo MARUllA oo 1553 ANDRIANA Prisonnière 1537
f de Stetono MANOLESSO Sulfone Nur-3onû
HAGIAPOSTOUTI dans le harem
du sultan Selim
1 Γ ZUAN-FRANCESCO 1
ETTOR STEFANO GEROLAMO LODOVICO VICENZO NICOLO BERNARDINO Γ le sultan 1 GIORGIO
n 1554 n 15S8 n 1560 n 1554 n 1557 n 1560 n 1563 n 1564 AMURAT ΠΙ
(Testament 1604)
ooBE Π A fille coCHIARA fille de
dOttovo Girolomo MORELLO
TRIANOARLO
___________ I______________
ZUAN-ANDREA ETTOR ‘ LUDOVICO ' ZUAN-FRANCESCO MARCO ' GIULIO 1
n 1S91 n 1592 n 1597 n 1600
oo IRACLITA fille de œBRAGAOlNA
Giocomo TRIVOLI et oo f de
de Teodora Forngo Zuanne
QUARTANO
STEFANO ALVISE MARCO BETTINA1 1CELESTIA SEBASTIANO ZAFFIRÔ GIOVANNA SURIANA MARCANTONIO MARIGO CAMILLO ZUAN 1 Γ BERNARDINO ANTONIO MARCO ' Γ FRANCESCO GIORGIO
n 1616 1622 n 1629 BATTISTA n 1621
aoDtAMANTE ooZAMBETTULA ooMATTEO ooPETRO 00 ANTONIO ooZUANNE ooTEOFlLO oo ARSENIO n 1634
aoNlCOLETTA f de Nicoio Zorz. REGGINI THEOTOKI 01 ’ GOTTI MlDEl EPARCO BAGLIARIN
Timoteo BENEVÎTI DRAMiTino n 1601
VLASSOPULO et de ooMARGARITA
Cotermo f du comte
Pollilà Mor.no ΜΙΝΙΟ
et de Smeralda
Theotoki
r
LUIGI 1 DOMENICO MOSCO
rMANUELE PAOLO
1
n 6 VII 1646
1666 . 1693
EMMANUELE GIAN-FRANCESCO
r IRENE GIORGIO
1692, 1720 1797.1803
coTEODORINO
CASSIMATI
DOMENICO * AGNESINA
1797
( Testament 1754)
ao NOTARA
CATERINA ELISABETTA
1797. 1803 1797 . 1803
oo MANUELE oo Or MANUELE
CASSIMATI CALUCCI
vC
447
blasons I» *m a P1*™ ?*» * ■ Veni/cr étaient ch- g u e u le s à
1 !·; ,.« Jurant avec sa pair ,le gueules dans son aire d'or QU^dÎsa^emT. h ^lramo figées en comté (31 VIM 1774) puis-
Ν' rangèrent entièrement par la suite! f a c é d e et
ges hononbloK °™c?' iamdlc « se trouve exercer des char*
ch
ef
(/ tÜL , »i|Îafïrg
î/ en t charge a d d ' u n
ti J i ,x jit tiw.^f t t i f . i>.
i ifi ' r
'ί i
entourée il une auréole
i j âl
»,
MUS» /irilM r g
/l/il //</Vor.
im je " i™ 'i£ n i. ♦ ^ m, et remplir avec honneur
bun d^ r’CSSA Ccivique necessaire à la concession du titre»,
«■ les
|':'"\enier
\C1 MW inscrits
« au ·Livre dOr · de Zantc■ avaient iremplacé
ci upi ace aux Rorisi ( i rcprcSL'nlanls de cctle branche, Grégoire, apparente
" 1
. 1.,.-, 1*' lion de S aint-M arc n ar une lôn*
:ur blason le lion de Saint-Marc par une tete de chérubin
mi h #
*
Valachie Sf*rh'U*r^ amuCa< delIa Torre^ et gendre du prince de
SU mtiropnee à l'image de la deesse de I amour dont ils deseen- comme Çanlacuzène, sc mit au service de l’Autriche
plus 7 V'eite famille p o rta it par conséquent : d’argent à trois
Habsbourg in Cr|imper1? 1 c*ans LOIténie valaque annexée par les
d ^Ic Meules, chargé en chef d une tê te d e ch éru b in . la figure pereur i J L PihSî ? tra,te dc Passarovitz (1718) et reçut de Fem-
/ 'atton. le
irnouvn* « «W, Γau
" naturel
. ~ r La branche
·. ■ de la
Γ , famille L uinscrite
ia v u ic du 1 0 r r f lîtrC baron du Saint-Empire, par diplôme
d MO lU i w r c dOr de Corfou avait pris un blason tout difFé- n é tir, , , " . c diplôme a cette occasion précise : baron libre et
dr-' majS semblable en partie à celui de certains des Venier de j f ' lïl tram m ï w b l e héréditairem ent à tous ses descendants lêgi-
ren ia; „ ^ de s ix p ièces d 'a r g e n t et d e gueules. ln ,,/ >,// U)fU - en miS0N d u fait que de telles distinctions sont
\ ruse
e n c n ,ir n J lre ,rec0. m Pensf c!es w rviteu rs de l'É tat, qtt a in si sont
. Hl,es. . ,am P d istinguées à m u ltip lier les m érites ances-
■ hÔp r*Chroniques gréco-latines inédites ou peu connues, 1869, tables au.\. quainsi les fa its g lo rieu x so n t em bellis du sig n e de notre
i^iûûcs: même auteur, dans E rsch und C ruber « Allgemeine t U>, nr} ^ l, i SanPe· e!I n lr souvenir orné a u
i d e l élévation de leur p osition d a n s la société...
■ L tlM 3 veneziana
t na suirana i a .............................................
, « Nuovo Archivio Veneto» 19 uire I exemption d impôts et les qualificatifs de « généreux,
1 ·, '4 1 -3 4 8 . magnifique et bien né», Grégoire Vlasto recevait les armoiries
H \ mmir Histoire Je t'empire ottoman. \ \ UL Pans, 1843 p. 2. que lui-mcme cl ses descendants pouvaient arborer partout, à
U T K I R I F T , A propos de la seigneurie des Venier sur Cengo, pied, a cheval, au cours des exercices militaires, des campagnes
! entière. « Studi Veneziani », 12, 1970, p. 179-217. guerrières, « des tournois sérieux ou des joutes», de tous les com
bats autorisés, sur leurs écus, étendards, drapeaux, tentes, sépultu
res,^ monuments, bijoux, anneaux, chaînes, sceaux bâtiments,
lenetres, portes, tapisseries, argenterie, et tous les objets domes
tiques et du culte.
La seule des familles Vlasto subsistant de nos jours est celle
des archontes de Chio, adonnée depuis toujours au commerce et
dont les membres allèrent chercher fortune en de nombreux pays.
Certains furent banquiers en Roumanie, d'autres armateurs à
Londres ou à Marseille, d’autres encore hommes d’affaires aux
USA, tel Solon V., fondateur de la Société de Fraternité Grecque
en 1891, cl de la première église grecque des États-Unis, en 1892
à New-York.
La famille V. de Chio s’est divisée au siècle dernier en plu
sieurs branches, établies à Athènes. Marseille et Liverpool. Celle
V LA STO ΒΛΑΣΤΟΣ de Marseille est en extinction ; celle de Grande Bretagne est repré
sentée par les enfants de Peter, né Calcutta 3 IX 1879, + Liver
Jadis puissante dans file de Crète où elle possédait des biens pool 25 II 1941, l’un des directeurs de « Ralli Brothers», oo
étendus, la famille Vlasto se flattait de porter un nom connu Liverpool 23 X 1909, Aziza, fille d’Alexandre Palli, directeur de
depuis le Nouveau Testament. Saint-Luc y parle en effet d'un « Ralli Brothers» à Bombay et Liverpool, homme de lettres, et de
chambellan d’Hcrode Agrippa qui répondait au nom de Vlasto. Julia Ralli, dont :
Sans remonter aux temps bibliques, l'histoire documentée de 1) Alexandre, né Liverpool 27 XI 1915, professeur d’histoire et
cette famille débute en Crête en Pan 1092 lorsque, pour réprimer de civilisation des Slaves à l’université de Cambridge. <*> Londres
une insurrection, Byzance y en\oya douze archontes grecs et leurs
1945, Hilda Medway.
familles et leur céda en fief la plaine fertile de Messara avec 2) Dominia, née Liverpool 27 XI 1915, Liverpool 1935,
charge de pacifier l'île. John Nicholls, né 1909, t 1970, ambassadeur de Grande Bre
Les prriilcges a c c o rd é s à cette occasion lurent renouvelés par tagne en Israël 1954-1957, à Belgrade 1957-1960, Bruxelles
la Serénissime à la fin du XIIIe siècle. Toutefois, bien qu’archontes 1960-1963, et Johannesburg 1966-1969.
feudataires. les Vlasto se mirent à ta tête de plusieurs soulève 3) Adriana, née Liverpool 15 11 1921, « ....... . Dr. médecin.
ments contre Venise, en 1207, 1283, 1341, 1363 et enfin en 1454,
lorsque X\phifinos Vlasto et sa famille furent torturés à mort par Parmi les blasons de la noblesse crétoise qui ornent les murs
les autorités. de l’université de Padoue, on trouve ceux des Vlasto: c ia zitr à
l'a iz le d 'a rg e n t su rm o n té e d u n e co u ro n n e d ’argent, et posée sur
Lorsqu'en 1669, après la victoire turque dans la guerre de u n e devise p lo v è e d e g u eu les , a u chef d 'a rg en t chargé d u n e croix
tandie, Francesco Morosim. général des troupes vénitiennes du n a ttée de gueules, et à la c h a m p a g n e d 'o r chargée d u n p a m p re
Le\ant organisa la retraite des nobles crétois dans ce qui restait fru ité a u n a tu re l p o sé en fa sce. L a m b r e q u in s : d 'o r et d a z u r
des possessions vénitiennes du Levant, les Vlasto allèrent s'établir o m b rés de g u eu les et su rm o n té s d 'u n casque d argent p o sé d e face
darii les îles ioniennes et en Istrie. + ** a et o rn é d e d e u x a iles d u m ê m e . Et aussi : d a z u r a t aigle d e sable
On trouve néanmoins des Vlasto feudataires vénitiens a p o sée sur u n e devise d e g u e u le s , a u chef d or charge d une crois
£mie dès 1509, inscrits au Livre dO r en 1574, et aussi à Chio, n a ttée de gueules, la b ra n ch e h o rizo n ta le brochant sur la branche
apparentés aux Calerghi, pratiquant le commerce bien qu’archon- verticale, et à la c h a m p a g n e d 'o r chargée d 'u n p a m p re J h u te au
tes» et arborant leurs armoiries au-dessus du portique de leurs
faisons situées dans le quartier de la Vlasloudika. n a *Ur£!js Vlasi</de Chio arboraient un blason ditlérent : écartelé
A Céphalonie, en 1592, un Antonio Vlasto était créé cheva- a u x i " et 4 d 'o r à l'a ig le ép lo yée d 'argent, su rm o n té e d u n e cou-
!*r par un cQmic palatin du Latran, et chevalier de S aint-M arc r m n e fe rm é e d u m ê m e , a u x 2 ‘ et 3< d e g u eu les , u trois de
Pdr lc doge Pasquale Cicogna, . , s Z o p l e e d 'a r g e n t p o s é s en p a l . D e ise, d a n s u n e b a n d e ro le d e
, , u branche des Vlasto établis en Istrie retrouva assez vite la Î,wpU· : V I,m w I■rédos ·). V oir lU lu a r a tw i p. 72.
Prccmmcnce sociale de jadis. Après avoir - disent les diplômes
,jjr lurent concédés - «sacrifié leur sang et leur vie au ser
Vce ÿ s fcloircs publiques », c’est-â-dire dans les g u e r r e s turques, fdéliag Société
r i s Stonea
a * Is t n a n a ». XIX. 1903. Paren o. - M,i
refirent fortune, sc convertirent au catholicisme, ^ s^lhcre
^Jr ks mariages a des familles du patricial vénitien : Balbi, a a ro - Costa Kf.R0 nLAS. t o Σίφη Βλαστού 1453-1454
]r Premann, Priuli, Corner. Ces belles alliances valurent a celle M. MANOliSSAKAS. Η ^ Ρη | JfiO-1462. (La conspiration de Siphi
d^ chc Vlasto, sinon l’admission si difficile au Libro d Oro v f n l n S ' f f i o u v e L complot de 1460-f462) Athènes I960.
UT r'lsc’ du moins l’admission à la qualité de ta a t t a c i * y.h 3 i S S d e s V teto. de Chio dans Argent,, op. C,t.
’ lnur,“ et robtention de l’investiture des terres nobles de
448
Vogoridi q u 'il co n su lta sur tout cc qui concernait la n
Β Ο Γ Ο Ρ ΙΔ Η Σ étrangère. En 1841, celui-ci d ev in t grand logothète du
VOGORIDI œ cum énique. Lors des tro u b les causés par les Bulgares a Ιιη 'Γ 11
La destinée des Vogoridi. naids de j^lgane. famdle^ serbes 1 8 4 1 - 1 8 4 2 , visant à l'ém a n c ip a tio n nationale de leur πίι ■
rappeler, par ses débuts m°destcs. eellt espace de Laide de la Russie, Vogoridi put nourrir un moment |W r nc *
qui, parties du même mener, atteign r * j s; |es Obreno- son origine, les mérites de son grand-père Sophroni et sa nr ^
tenips des honneurs souverains cnco P , Serbie puis de influence le désigneraient pour occuper en Bulgarie la sjt °prc
vitch rois de Serbie, et les Karageoreev.tch rois de Serh.c, P des princes de Valachie et de Moldavie, ou celle des Obrenovit°î!
Yougoslavie, à l'origine marchands de bua l. évêque de en Serbie. Mais le sultan Abdoul Medjid ne voulant pas Qü ?
le nremier Vogoridi connu lut Sophrom v„ situation exceptionnelle de Vogoridi a Constantinople put -, a
æ r w W r S î'f e .* o ù " ’J Î o m û t 1 » ^ · ^
invoquée par ses successeurs à la principauté de Samos i
conféra le titre élevé de muchir ainsi que celui, honorifique i
prince de Valachie (1845). En outre, il créa, de nouveau pour I
les fonctions de kiatib-ul-esrai, conseiller des alTaires sécrétés n
Siaïco hérita de trois maisons à Kotcl et se maria en 1 - . * 8 Exaporilc, qu'avait occupées autrefois Alexandre MavrocrmLi^
dix-huit ans à peine, à la fille du prêtre de Kotel don , prit la [] fut aussi décoré de l'ordre de Médjidié I" classe, les memhn
succession en 1762. Devenu veut, il entra dans les ordres et dev t
de sa famille reçurent le portrait du sultan entouré de diamants
en 1794 évêque de Vratza - le nom que portait alors I actuelle
et, honneur insigne, ils furent visités par le sultan. Stefanaki
ville de Sofia. Il fui le premier évêque bulgare a occuper un siège
V ogoridi fut aussi le fondateur de l'église bulgare de Constant!
épiscopal parmi les Bulgares, ce qui n était pas peu de chose a
une époque où la hiérarchie grecque du Phanar eleyaU des hamc- nople, d 'o ù allait surgir plus tard l'exarchat bulgare, source d'in"
res considérables à ce genre de promotion. Il lut aussi l'auteur du nombrables difficultés religieuses et politiques entre les nations
premier ouvrage publié en langue bulgare moderne, un recueil ae grecque et bulgare.
traités Vers 1845, il fit don à la colonie bulgare de Constantinople
Lraues religieux
icii £ k; ua traduits
iid u u iu du slavon ^et du σgrecT,, (1806)
- et
. wécrivit
de sa maison de Balata, au nord de Phanar, sur la Corne d'or
aussi d'intéressants souvenirs. La mémoire de I eveque de vratza
est vénérée de nos jours en Bulgarie comme celle d'un des_ plus qu'il tenait en dot de sa femme. Le sultan lui fournit alors les
importants pionniers de la renaissance nationale, mais les histo moyens de bâtir à Amaoutkioï ta grande demeure occupée
riens de ce pays omettent de mentionner qu à I instar de I ancien aujourd'hui par le Collège américain, dans laquelle il s'éteignit
ne dynastie médiévale des Assénides, les Vogoridi - ou Bogoriti seul, en août 1859, gï j
selon l'orthographe bulgare - lurent absorbés et dénationalisés à A la mort du prince Vogoridi, ses archives furent dispersées
moitié par les milieux grecs de Constantinople. Pendant une année et plus, c'est dans ces documents que Furent
Siefanaki Vogoridi, le petit-fils de l'évêque, commença sa enveloppés les cannelles, les sels, les poivres vendus par les
carrière comme drogman de l’armée turque d'Egypte; il assista à boutiquiers d’Arnaoutkioï et de Bébek. Une partie échappa à cette
la bataille d’Aboukir (1799), d'où il ramena à Constantinople un destruction et, retrouvée par un libraire grec, fut achetée en 1 9 7 2
trophée de guerre, la tente de Napoléon, que le patriarche Grégoi par la Bibliothèque Ghennadion d’Athènes.
re V donna au Monastère d'Esplugménou, au Mont Athos. Là, ce Son fils Nicolas joua un rôle important dans l’histoire des
trophée fut placé en dépôt près de la croix de sainte Pulchérie et premiers temps de la régénération bulgare, et un autre rôle, bref
d'autres reliques, et fut depuis régulièrement utilise comme et peu glorieux, dans l'histoire roumaine. 11 fut nommé par la
Rideau de la Porte Royale, chaque année au cours de la grande Porte, en 1857, à la dignité de caimakam (régent princier) de la
messe de l’Ascension CL Moldavie, avec la promesse secrète de lui faire obtenir le trône de
Plus tard, comme drugman de Vahid elendi, Vogoridi prit cette principauté au cas où il réussirait à en empêcher l'union
une part importante à la négociation (1807) du traité des Darda avec la Valachie. Les Roumains appelaient cette union de leurs
nelles, base de la future alliance anglo-turque. Lors de ces négo vœux, soutenus par la France, tandis que la Turquie, l'Autriche et
ciations. où le jeune Vogoridi allait vouer à la politique anglaise l’Angleterre s'y opposaient. Les intrigues politiques nouées autour
une fidélité qui ne se démentit jamais, ses mérites lui valurent la de cette affaire furent déjouées par l’épouse du caïmakam. Cathe
nomination au poste de Grand drogman. En 1809 il représenta la rine, fille du grand logothète moldave Constantin Conaki et de
Porte en Moldavie, où il fut revêtu de différentes charges de boya- Smaragda Donici, Bonne Roumaine, elle ne voulait pas d'un trô
rie par le voïvode Searlate Callimachi. lequel le maria en 1813 à ne souillé par la trahison des intérêts nationaux. Elle subtilisa a
l'une de ses parentes, Anna Skilitzi, et Pallia de ce fait aux gran son mari - puis fit publier dans les principaux journaux de Pans
des familles du Phanar. De février 1821 à juillet 1822, Stefanaki - la correspondance secrète échangée entre Vogoridi. la Sublime
V, occupa la charge de c a ïm a k a m (régent princier) de Moldavie, à Porte et le cabinet de Vienne en vue de contrecarrer l'union des
l'époque où cette principauté était dévastée par les premiers trou Principautés et de falsifier les résultats des élections organisées a
bles de la guerre de l'indépendance grecque. Ensuie, comme la cet effet. Le scandale déclenché par la presse européenne autour
plupart des phanariotes, il connut en 1822 une période d'exil (à de ces documents diplomatiques alla s'amplifiant et (:) Ton parla
Kutayeh en Asie Mineure), après quoi, revenu a Constantinople, même d'une guerre entre les puissances au sujet de cette nouvelle
il sut rentrer dans les grâces du sultan Mahmoud au point qu'il se phase de la Question d'Orieni, L'entrevue d'Osbome entre la
permit de lui conseiller, malgré 1 opposition du grand Vizir et du reine Victoria et Napoléon III (14 V!il 1857) permit de régler le
divan, de reconnaître l'indépendance de la Grèce, exigée par les différend.
puissances. ' 1
Si le caïmacam fut oublieux des origines phanarioLes qu’il
Envoyé ensuite avec Halil pacha pour entamer les prélimi tenait de sa mère, née Skilitzi, et de son père, jadis grand logo
naires de paix à Saint Pétersbourg, il obtint au retour la déco
thète du Patriarcat, il eut à cœur les intérêts des quelques villages
ration du Nichan et figura à nouveau au premier plan lors de la
bulgares fondés en 1829 par les Russes dans la partie méridionale
négociation du traité d Andrinople (1828). Nommé bey de Samos
de la Bessarabie qu'ils venaient d’annexer, et qui étaient revenus a
en 1833 avec le titre de prince de cet état vassal nouvellement
la Moldavie en vertu du traité de Paris (1856). Il y fit ouvrir des
crée, il ne gouverna jamais sa principauté que par fonctionnaires
interposes. Reste a Constantinople pendant toute l'époque du écoles bulgares et confirma les privilèges de la minorité bulgare au
Fanzimat, il négocia au nom de la Porte les traités de commerce moyen de décrets officiels qu'il signa dès 1857 (■'). Peu d e temps
avec plusieurs puissances occidentales, Conseiller du grand vizir après Nicolas Vogoridi se trouva mêlé au conflit qui opposait le
Rechid pacha, qu il aida à rédiger les lois de réforme de l'empire Γa tri a real du Phanar au clergé de Bulgarie. Les Bulgares, saisis a
d lut aussi le conseiller du sultan Mahmoud, qu'il convainquit de leur tour, après les autres peuples des Balkans, par le réveil de
payer les dettes du patriarcat grec de Jérusalem et de consenti, à oui conscience nationale, réclamaient le rétablissement, par la
U fondation du M o n ite u r o tto m a n , premier journal en Ianque I in te, de leur ancien Patriarcat, supprimé en 1767 sur l'initiative
française qui ait paru en T u rq u ie . ^ du Patriarche grec Samuel Handjéry. En 1859, le Phanar repous
sai i ces revendications. Les notables bulgares s'adressèrent alors
Le sultan Abdoul-Medjid. monté sur le trône en 1819
conserva
erva la meme confiance que son prédécesseur à Stéphane bey au Vatican, en promettant de passer au catholicisme si le pape
12 ! La France, suivie de la Prusse, de la Russie ci de la Sardaigne, rompu le*
Îv»d|,'i>nS L lf>lomi,tKIucs avec la Turquie, cl le sullan destitua son grand w ù Revhw
H) Souris Kaüas Mom Athos », Athènes 1979, p 130,
(d) Z am h r A k h o r e , Basarabia. Huearest I8 9 K , p. 6 0 9 ,6 8 9 ,
449
Chrtsobulle de Constantin ^ p-
silanti, daté du 5 novembre
1804.
Écus accollês aux armes de la
Moldavie et de la Valachie. en
tourés des allégories de la Jus
tice (que l'on aperçoit aussi à
l'arrière-plan du portrait) et de
la Sagesse (Bucarest. Archives
de l'État, Coll. roui. 54).
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450
Elisabeth Ypsilanti, née Vacarescu (1781-1866), princesse de Valaehie, Portrait par un artiste inconnu.
(Ancienne collection Mano, actuellement au Musée d’Art de Bucarest)
Ious ses bijoux lurent vendus par la princesse en Russie
afin de financer les dépenses de la Guerre d’indépendance Hellénique.
la ιιοι Manu
fils de M ichel M ano ci de Smanigda Vacarescu.
m c d » . deu, J Z -m b fe m " ^ £>“ «c même p e - s o n n ^ a .e s
i £ i ï S S £
iu m . U dco M a n o e s
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i * aLe
é iadeuMeme
n » c s « portrait c\i une fresque fam iliale
Ii,i- ,i» fondateur» de IVali* du domaine du Budesi. | m de Bucarest.
ucn lonaaieurs ut · <■&»»*
re p ro d u ite p . *i ' d e c e t o u v ra g e .
Jean Cantacuzène. empereur et moine. Miniature de 1375. (Paris. Biblio Alexis III Comnène, empereur de Trébizonde, et son épouse Théodore
thèque Nationale. Département des Manuscrits, Mss. Gr. 1242, pl. XX). Cantacuzène. Miniature sur un chrysobulle du xiv· siècle (Mont Athos.
L'empereur debout sur un coussin orné de l'aigle bicéphale, tient le Bibliothèque du monastère de Dyonissiou. © Éditions « Ekdotike
sceptre et la mappa. Le moine tient l’une de ses œuvres, « L'Apologie Athinon ». Voir page 281.
contre les Mahometans». Au-dessus, trois anges assis devant une table
servie symbolisent la visite de Jahvé à Abraham. Voir page 250.
L'empereur Jean Comnène et l'impératrice Irene Dukas entourant la Vierge et le Christ enfant. Mosaïque du xi* siècle. Sainte Sophie. Istanbul
(© École Pratique des Hautes Études, section d’art byzantin. Sorbonne).
453
Portraits des
Paléologues.
Voir p. 368-369
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1 ( mptrcur Jean Paleologue lors de sa participation au Concile de Florence, 1439. Détail d'une peinture allégorique de Benozzo Gozzoli représentant la
procession des rois mages (Florence. Palazzo Riccardi).
Le jugement de Sainte Catherine, par Pintuncchio. (Palais du Vatican, appartements Borgia, © Scala, Istituto Fotografico, Florence).
Fresque allégorique représentant à gauche, debout. André Paléologue. fils du despote de Morée et neveu du dernier empereur de Constantinople ;
cebout. de l'autre côté du trône, coiffé du turban blanc. Djem sultan, le fils réfugié à Rome de Mahomet II, le conquérant de Constantinople; assis sur le
trône l’empereur d'Allemagne Maximilien de Flabsbourg ; debout, les mains jointes. Sainte Catherine sous les traits de Lucrèce Borgia. fille du pape
Alexandre VI.
454
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L’empereur Manuel Paléologue, entouré de sa famille, protégé par la
icrge et I entant Jésus (Paris. Musée du Louvre, manuscrit dit « d e Saint
Denis l Arcopagite » fin du xiv* siècle. MS 416. © Musées Nationaux de
brance). Voir page 368.
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Ceremonies nuptiales chez les archontes il*I pire. lapisscries du \\ιιι· siècle ( \thènes. Muscc Bénakt.)
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Peter Hess, Arrivée à Nauplie d'Othon de Bavière, roi de (irèce, 1832. (Munich, Neue Pinokothek)
Voir Tintroduction historique p. 195-197.
Petro **> Mavromichali (1765-1848). « le prince du Magne» l’hotinie Mavromichali (1826-1878), demoiselle
(Athènes. Musée Bcnaki). d’honneur de la reine Amélie (Athènes, coll.
Voir page 33i Alexandre C. Argyropoulo)
du roi Othon
S
%X
Nelene Matrocordato (1842-1917), fille du boyard moldave Alexandre Bals, épouse de Nicolas Mavrocordato, fils du
héros de Missolonghi. Portrait exécuté à Dresde par un artiste inconnu. (Athènes, coll. Nicolas Roque-Mélas).
Ruinées pour la plupart par les contrecoups de la guerre de l’Indépendance, les familles phanariotes établies à
Athènes cherchèrent jusque vers 1870 à contracter des mariages avec les familles des grands boyards roumains ou les
descendants d'autres familles phanariotes établies en Roumanie, ainsi que la tradition l'exigeait depuis près de deux
siècles. Aglaé Argyropoulo et Hélène Mavrocordato sont des exemples de cette politique matrimoniale, laquelle, à
l’exception des très grosses dots, comme celles des demoiselles Sina, évitait les «mésalliances» conclues avec les
familles des « nouveaux riches » qu’étaient les banquiers et armateurs de Londres ou de Marseille.
La mère d’Hélène Mavrocordato, Smaragda Slurdza, avait été mariée d’abord à un boyard moldave, Georgaki
Bals (dont Hélène Mavrocordato et Sophie, mariée à un autre Mavrocordato, Démètre), puis à Alexandre Mourousi,
fils de Ralou Mavrocordato, dont trois autres filles: Zénaïdc Callimaehi, Élise Zatmis et Aspasie future comtesse
Roma. L’on voit ici Aspasie. encore enfant, s’appuyant sur sa sœur aînée.
Constantinople catholique
464
Voir p. 584-588.
465
Aleco pacha Vogoridi (1823-1910) Gouver Smaragda Sturdza née \ ogoridi (1816-1885) Le prince Emmanuel Vogoridi (1847-1935)
neur Général de Roumélie orientale. la demiere des princesses grecques de la candidat au trône de Bulearie.
Moldavie. Dapres la Iresque de Pérignon à la
chapelle Sturdza à Baden Baden.
nommait à la tête de leur clergé un évêque national. La dissidence Porte. Lorsque le traité de Berlin eut constitué la province auto
gagnait tous les jours du terrain, alors que le Patriarcat et le clergé nome de Roumélie orientale, la Russie le désigna comme gouver
grec refusaient d'abandonner leurs prérogatives sur les provinces neur-général à l'agrément des puissances et à la nomination du
bulgares qu'ils considéraient comme partie intégrante de leur sultan. Nommé dans cette fonction par Abdul Hamid II. avec le
domaine exclusif d'influence. La presse française relatait la suite titre de pacha, il exerça pendant cinq ans une sorte de vice-
des événements dans les termes suivants : « Les Bulgares se sont royauté et sut s'assurer les sympathies de la population dans des
adressés alors au prince Vogoridi. Grec d'éducation. Bulgare conditions particulièrement difficiles. Il refusa d'arborer l'étendard
d'origine, nationalisé Roumain, ex-caïmacam de Moldavie, et seul turc lors de sa cérémonie d'intronisation comme gouverneur de
en mesure de parler en leur nom tant à la Porte qu'avec les cette principauté bulgare tributaire de la Porte, et ne porta pas le
ambassadeurs étrangers. Mais le prince a hésité à signer l'acte fez - comme le faisaient par exemple les Aristarchi et les Musu
d'union avec l'Église de Rome et a demandé du temps pour réflé rus. eux aussi hauts dignitaires ottomans de religion grecque. Il
chir. Il n’est point de ceux qui se dévouent à une idée ; il briguait affirma dès le début le caractère bulgare de la Roumélie orientale,
naguère, à la Porte, le poste d'ambassadeur auprès d'une Cour encore qu'il eut été obligé d'utiliser le turc dans sa correspon
étrangère. Verra-t-il dans le réveil de la nation bulgare un champ dance avec la Porte, et les trois langues bulgare, grecque, et tur
qui réponde à son ambition ? (4)». Le prince Vogoridi n'eut pas le que, pour les besoins de l'administration. Pourvu de pleins-
courage de faire en 1860 ce que le prince Ypsilanti (-') avait fait en pouvoirs exécutifs, il inaugura, en bulgare, les travaux de la
1821 pour la nation grecque. 11 tergiversa tant qu'en 1861 le pape nouvelle Assemblée parlementaire de sa province, mais acquitta
nommait un évêque bulgare à la tête d'une Église catholique de scrupuleusement le tribut annuel de 240 000 piastres que la Rou
Bulgarie à laquelle se ralliaient de plus en plus de notabilités. mélie devait verser à la Turquie.
Nicolas Vogoridi. toujours indécis, fit le voyage de Rome, puis se Après 1884, il se retira à Paris pour s'occuper de sa fortune,
rendit en Roumanie inspecter les terres de sa femme. La mort le satisfait de ce que son administration eut ouvert la voie de la réu
surprit à Bucarest ; sa veuve alla voyager en Italie et se remaria nion de la Roumélie à la principauté de Bulgarie. Aléco pacha
au prince Ruspoli de Poggio Suassa. sénateur et maire de la Ville Vogoridi mourut à Suresnes. près de Paris, en 1910. Ses obsèques
Étemelle (6). furent célébrées en l'église roumaine de la rue Jean de Beauvais, à
Son frère cadet Alexandre était destiné à prendre la suite Paris, en présence de l'ambassadeur ottoman, du ministre pléni
dans le développement des relations entre la Porte et la Bulgarie. potentiaire de Roumanie et du représentant du roi Ferdinand de
Né à Constantinople en 1823. Alexandre Vogoridi étudia à Bulgarie, qui avait fait déposer une couronne portant l'inscription
Lunéville, sous la direction de l'abbé Lhommée. un ancien émigré « Au prince Aleko Vogoridi, de la part du roi des Bulgares ».
Les trois millions de francs or constituant son héritage furent
qui avait été jadis en Moldavie le précepteur de la famille Stur 'objet d'un procès compliqué, gagné en dernière instance par les
dza. Il servit ensuite l'empire ottoman en qualité de secrétaire amilles Vogoridi et Photiadés contre leurs cousins Musurus (').
de l'ambassadeur à Londres, son beau-frère Costaki Musurus. Le prince Emmanuel Vogoridi. t 1936, dernier du nom. tils
Accrédité en 1876 en qualité d'ambassadeur à la Cour de Vienne,
il démissionna en août 1877, lors de la guerre russo-turque. Dans Ju caïmakam, tenta à plusieurs reprises de jouer un rôle poli-
sa lettre de démission au sultan, il écrivait que son origine bulgare ique. Dès 1878, la création d'une principauté de Bulgarie vassale
et les traditions de sa famille ne lui permettaient plus de servir la Je la Porte lui fit croire qu'il aurait des chances de ceindre la cou-
-onne de ce pays. Sa candidature ne rencontra aucun succès, du
(4) Le Monde (P aris). 23 nov. 1860. ait que la Russie avait avancé les noms de plusieurs de ses gene-
(5) La coïncidence \oulut d 'ailleu rs qu'en cette meme année 1860 la fille Je -aux. et que le roi Carol de Roumanie, hostile par principe aux
Nicolas Vogoridi épousa le comte Pierre R o m a. \e u f d'une ^ psilanti. irandes familles gréco-roumaines, fit triompher la candidature du
(6 ) Pour contrecarrer l'influence des sociétés orthodoxes fondées en Bulgarie par Grince Alexandre de Battenberg. neveu de la reine Victoria. Em
les agents russes, I Angleterre créa, sans aucun succès, une « Société Evangélique manuel Vogoridi candida une deuxième fois après 1abdication
Bulgare*#. En 1867, poussé par l'am bassadeur russe à Constantinople, le Patriarche Ju prince de Battenberg. lequel, opposé à l'influence russe en Bul
Grégoire V I proposait d'instituer une hiérarchie ecclésiastique bulgare soumise à
l'autonté du Phanar ; les Bulgares refusèrent, et en 1870 le sultan passa outre aux garie. avait été arreté dans son palais de Sofia par des conjures
objections de l'Église grecque et fonda par firm an l'Exarch at Bulgare, dirigé par un
chèque national, a condition que celui-ci renonçât à exercer son autorité sur les (7) l e Gaulois (Paris) des 19 ei 26 ju ille t 1 91 0 ; La Gazelle des Tribunaux
(Paris) des 15 X I 1912 et 9 1 1913. La biographie d'Aleko« pacha figurant dans e
diocèses de Macédoine Les Bulgares refusèrent à nouveau, le sultan céda une fois de
prem ier volum e du Biographisehes Lexikon Südosieurcras M unich N . a l article
plus, alors que le Patriarcal du Phanar excom m uniait les Bulgares et les déclarait
• schismatiques a. Bogoriti, est indigne du niveau de cet excellent ou\ rage.
466
qui remmenèrent captif en Russie. Face aux candidatures du ... 1 XX8 le journal Develii Avgiut de Sor«,
prince Dadian de Mingrélic, sujet russe, et de celle du prince
Waldemar de Danemark, protégé par l'Angleterre, les hommes
politiques bulgares se rallièrent à Vogoridi, lequel, en janvier
1886, partait pour Saint-Pétersbourg négocier l'accord du cabinet Uogonti >>_ buquc, dont,·, vénérables patriotes est de trop
russe et publiait une lettre ouverte aux régents de la Bulgarie pour autre lettre* itié qui me lu’J “X à quei point ws idées et ws
les assurer de son « amour ancien et puissant pour le peuple chance: Lamu ^ jg ne ^ p a s y 7ankoffesl trop pénélf.
bulgare». Les choses traînèrent pendant deux ans sans que les vieille>date p pathisent aux ' sMr une question que le cabinet
puissances puissent se mettre d'accord sur le nom du futur prince sentiment- ■■ ntérëts de son p approuvée. Orthodoxe et
des i r't? iïslsen n'a pas f0^ d e S ra%s du peuple bulgare, ses,
issu d une j p£jr son tra\ cours de plusieurs généra-
éleVéîJrants quelle a f ^ i a régénération nationale. je crois que
VLADISLAV BOGORITI persévérant U sacrèe de la reg aux conditions et aux mœurs
M a rch a n d à K o te l e n B u lg a r ie lions a laet répondrait le société bulgare. Je ne permet-
I co M ARIA 41742
I I oo
(fils ) Z lid e W'O» °;' fh/ ° Xneous le posons séparer notre cause, sous
STOIKA PHOTINIE
à B u c a r e s t 1Θ03
notre délivrance . * nas et la veille du jour
n 1739 4 B u c a r e s t 1619
P rê tre à K o te l 1762 ooPA VLO + a p r è s 1615 peinet ί députés bulgares nc runon ^ Pf ^ prononcer défraiti-
Evêq ue S o p h ro n iu s de M A V R O G O R D A TO S ψ · „hlce devait se reunir a s èrent au prince un non-
V r a t z a ( S o f ia ) m a rc h a n d à C h io où I Assembl “ du candidat, ils 0J mmllé à condilion de
oo1757 fille d ’un ventent sur e "°ant qu-|| serait élu a 1 dan5 son
p rê tre de K o te l, -t-1788
vel appel Pre personne a Solia. jen,fmentJ amicaux.
se ^
expectative. « dans aucune Envous . e[ reme^ Z t serai, pas
ne repon.
1 MARIA JEAN
ooTH EO D O RE S K IL IT Z I m a rc h a n d
oo A N A ...................
t s e
C p le 1Θ51 devoirs sacres ae
o A rn a o u tk e u y
leur»·
r ATHANASE STEPHANE
- (- B u c a r e s t n 1762 + C p le V III1859
D r méd ( R a t is b o n n e ) A g a 1 8 1 3 ,G d p o ste ln ic1 8 1 4
M em bre d e l 'H é t a i r i e H e t m a n 1 8 2 0 P r in c e de Sam o s1833-1849
o o P h a n a r 1Θ13 R A L O U n 1791 4 C p le ΧΙΙ1ΘΑ5
t de J a c o u m i S K I L I T Z I et d 'E u p h r o s y n e
S c a n a vi
r T
ANNE JEAN SMARANDA CHARICLEE NICOLAS ALEXANDRE MARIE
4 Lo n d res 1867. 4- Vienne n la$i 1816 n 1828 n la s i 1821 n . Cple 1823.
oo Phanar 1839 4 I 1867 -fP a ris 25. IV 1885 4 N aples 16 X1860. 4 Bue 12 IV. 1862 4 P a ris 14 VII. 1910 oo Phanar
CONSTANTIN M USURUS ooPhanar V183A I oo la$i 20 IV18A7 o E g l Mavroyeni Dr d ro it ( P a r is ) U X II. 1851.
n C P ,e 18 II 1807 MICHEL STURDZA Min o tto m a n d e s JE A N
LA SC A R C aim acam de
4 C P |e ... II. 1891 P H O TIA D ES
Prince régnant C A N TA C U ZE NE Moldavie 1857 Trav P u b lic s .
Min ottom an b Athènes bey M inistre
de Moldavie P a sca n u ( d iv ) G é n éral ottoman Mm o tto m a n b
1 8 4 0 -4 4 , à Vienne 1848-51, ottom an à
à Londres 1851-79 II oo MAXIMILIAN 1860. V ien ne.
Pacha 1867 V izir 1881 NYSSON peintre oo 1864 Tigâne$ti P rin ce - G ouverneur A th è n e s 1860-70,
danois ( Mold) C A T H E R IN E de ta R o u m é lie à Rome 1886
CONAKI rem au ( P a c h a ) 1 8 7 9 -188A G ouv.de Crète
prince Ruspoli œ A S P A S IE -f. 1 8 9 2 .
de P o g g io - S u a s s a , BA LTA ZZI 41899
m aire de Rom e
M U S U R U S
1
STEPHANE SMARAGDA RALOU CASSANDRE HELENE PAUL EMMANUEL CONSTANTIN MARIE
♦ 1907 ♦ IX 1923 n 1851 n l05i 10 IV 1847 n 1851
Prince de Sam os œ L o n d re s o P a r is ooLondres 22 IV 1874 00 . . . . 4-Paris 1927. 4 P a ris 19 VI11935
n 1849
oo Rome 17X111894 4 © las< 1931
1 89 6 -9 9 V izir 22 IV 1874 oo Lo nd res TOMMASO G L IK IS I oo Lo n d res Candidat au trône L A U R A RUSPO LI oola$i 2 7 IV1872
A m b a ss ottoman W A RN ER 28. V 1874 C A TA LA N I
13 X 1879 de B u lg a rie P IE R R E comte
b Rome 1903-07 H E R R IO T T P r in c e diplomate italien d e s p rin ces de
M A R IE de
oo................ G R E G O IR E m inistre au VASSYN H AC
I oo la s i 1 0 .1 1876 B is ig n a n o ROMA
A N T O N IA D ÉS BRANCOVEANU Danem ark, O LG A G ré g o ire fO rv ie to 5.1X1932
d'IM ECO U RT
d 'A le x a n d rie STU RD ZA. s P
am b assadeur II oo M ARIE
II oo P a n s 29 VI 1894
en Turquie (div.) f de
SO PH IE de CH ASTEN ET
t 1895 Paul OMIROU
de P U Y S É G U R ,v e u v e
et de ........
du baron Otto
B a lta z z i
von LO E s p
CONSTANTIN MUSURUS
n. 1895
4 P a r is 1945
N A D IN E t P an s 7 V II 1971
I du Dr Spyro K LA D O S MARIE
467
. ro i. p o u r s w v u ^ . v ... « . u .v ix jM u o n u n n e r -
sc ie Je 1889. Il rcsia en France, y épousa une fille du comte de
pmsêgur. (veuve du comte allemand von Loë. que Bismarck avait
, ussc d'Allemagne lors des débats du KulturkampO et mourut
J Paris à la veille de la Deuxieme Guerre Mondiale. Les nom-
|. eux portraits de lamillc qui ornaient son appartement de la rue
j· \rtois disparurent peu après.
Comme princes de Samos. puis comme caïmakams de Mol
, MO. enfin comme gouverneurs princiers de la Roumélie oricn
, e, les Vogoridt scellaient leurs actes de l'écu : parti de meules
, Jar&nl. du chef J azur: Ier au lion couronne à l'antique d'or ·
' j un dextrochère arme tenant une balance en équilibre le tout
j meules accompagné en canton supérieur dextre d’un demi-
vieil de midi figure du même: 3eà l'aigle éplovée d'or flanquée à
dextre d'un soleil figurant flamboyant et figuré, à douze rais et à
senestre d’un croissant tourné, le tout du même. Bonnet princier.
Bibliographie :
Une histoire de la famille, signée par le prince Emmanuel Vogoridi a
etc publiée d ans la revue bulgare « Periodicc Skopisanise » . voL LWI
(1010). p. 471-521.
La Notice sur les \ogoridi publiée en 1935 par l’historien roumain
Jean Filitti dans « La Revue historique» de Paris. IV (1927) p. 314-^20
est utilement complétée par le \écrologue de Stéphane Vogoridi prince de
Samos. texte difficilement accessible publié dans « Le Journal de Constan
tinople» du 7 sept. 1859.
\ Y Robinson. N.M. D ilevski. Sofronij Vracanskij i ego zizneopisanie
(Sophroni de Vratza et son autobiographie). Leningrad 1976.
. Articles biographiques de I.D. Vakirtzis sur Stéphane V.. et de
Y Moschopoulos sur Aléko pacha V.. dans la Grande Encyclopédie Hel
lénique. VIII p. 443.
Gerussimos Konidaris Ήφσις τού Βουλγαρικοί» σχίσματος fv τώπλαισίω
τής χαθολιχής φθοδοξΐας του Ελληνισμού. (La fin du schisme bulgare
dans les cadres de l'orthodoxie de l'Hellénisme). 3eéd„ Athènes 1971.
Tatiana Kjrkova. Un mausolée du Père Lachaise. Narodna Kultura
Solia. I I 1971.
De l'archive privée du prince Emmanuel V. perdue en grande
partie, il subsiste quelques débris dans l’archive de la famille Rosetti-
Roznoyanu, à laquelle il était allié par le mariage de l'une de ses sœurs.
L'archive Roznovanu, aujourd'hui aux Archives d'Étai de Bucarest,
contient la correspondance échangée entre Vogoridi et les hommes politi
ques bulgares. Nous axons utilise les pièces CCL1I1 - 246. 247, 249, 259.
A.G. Drwdxr, Les événements politiques en Bulgarie depuis 1876 jus
qu'à nosjours. Bruxelles 1896. p. 36, 213. 242.
tion par la Russie, mais dans d'autres buts -, puis aida en sous- général ; pour compléter enfin les secrets intelligents de la coquetterie
main les insurgés serbes dirigés par Kara George (1804). grecque disons qu'une teinie noire à la naissance des cils semble en
accroître l'abondance, et explique le charme pénétrant de ces regards
Un diplomate français du début du XIX· siècle a laissé une
description haute en couleurs du prince Constantin Y., de sa minins. , . .
Cherchons maintenant à mieux faire connaître le principal person
famille et de sa Cour. Cette description, bien que publiée depuis ne de ces scènes, le pnnee Ypsilanti. Pendant ce séjour il déploya
longtemps, a échappé, malgré son intérêt, à l'attention des histo ,ut ce que le luxe et la vanité peuvent inspirer pour simuler la puissance
riens. C'est pourquoi nous la reproduisons en partie dans les mveraine : des ministres de l'intérieur, des finances, des affaires etran-
lignes qui suivent. Elle a trait au voyage du général Sébastian!, ■res un maréchal de la cour, des chambellans un service d honneur Le
ambassadeur de Napoléon auprès du sultan, chargé de provoquer >le obséquieux du hospodar, son faste, ses souplesses, avaient pour but de
lontrer une admiration mensongère pour la France, qu il détestait, tout
la guerre entre la Russie et la Turquie : i dissimulant son dévouement intéressé à la Russie, a laquelle il devait^sa
asition élevée, et qu’il servait sans reserve. Cette puissance excédait a
«Le général Sébastiani avait quitté Paris avec des préventions vives ratiquer d’utiles intelligences chez ses ennemis, relations toujours basées
contre le pnnee Vpsilanti, hospodar de Valachie, l’agent le p us Puis^anl; 1 Γdes intérêts qui en garantissaient la duree. Le cabinet russe appréciait
e plus actif et le plus intelligent des partisans de la Russie. Le osp r. Pavantoge du voisinage tranquille de la Valachie et de la Moldavie,
Je Moldavie, le prince Morousi. était dans les mêmes voies Pohtiques irtout quand les exigences militaires le forçaient a dégarnir de troupes
Tiais individuellement moins hostile et moins redoutable de créait et ae •tte frontière Comme moyen donc d’éviter les contacts toujours difiiu «.s
acuité». On sait que les gouvernements de ces provinces etaien J i autorilés turques. .1 avait obtenu en 1792, par le traite d Yassy. de
■onfiés a d'anciens premiers drogmans de la Porte, en recompense *· onnvemer ces deux provinces par des princes grecs dont la docilité
^iccx diplomatiques. Tant qu'ils partageaient les vues du ·’ ii était acquise Leur maintien dans ces m ê m e s fonctions pendant sept
-fiaient des sentinelles vigilantes pour la garde de ses m · ■ . ■J ioifpment simulé· c'était un pacte cimente par Iinteret des
J>mmc en ce moment le Divan se rapprochait de la France, P rotecteura*et"cduiCdes^protégés, dans lequel la Porte était entièrement
^PMlanti se montrait fort contraire a cette politique nouve c. * . · 1 fil. On iuuea i propos de voiler de telles exigences du besoin de
•alion de la crise lui faisait redouter un fâcheux dénoueme . réserver des liolencesVs Turcs et de toute avanie les populations chre-
lu general Sébastiani. comme ambassadeur près du Grand-Stignc ,
470
\ \ III \ l \ r M H I L S \ PMLANTI
insroini: moihrnf..
r ii't'ju * . j < **</ J e t C ré é s.
Y· U 4 «frr. ryi | \J*tU
2
tiennes chez lesquelles les Russes comptaient de nombreux partisans. C’est muler par des protestations mensongères. Le jour du départ arri\a enfin et
ainsi qu’à l’aide d’une philanthropie peu sincère la Russie avait transfor fit cesser des relations qui n'avaient de vrai que leur fausseté. Les adieux,
mé deux grands dignitaires ottomans en agents prêts à devenir des traîtres, le croirait-on, furent accompagnés de riches et nombreux présents. Ln
ce dont le passé offrait de nombreux exemples. officier de la cour du prince présenta à l'ambassadeur des chevaux de race
Le prince Ypsilanti sortait d’une grande famille grecque de Constanti et des armes de prix ; à l’ambassadrice, une parure en brillants et de
nople, vouée au drogmanat de la Porte, et qui comptait plusieurs hospo- magnifiques cachemires ; des sabres de damas aux aides-de-camp. et des
dars. Il était d’un extérieur remarquable, quoiqu’il eut environ cinquante boîtes d'or aux autres personnes de la mission. Tout fut accepté, et, ce qui
ans; plein d’instruction, d’expérience, d’esprit, il parlait bien toutes les est curieux à dire, sans aucune réciprocité.
langues. Placé alors dans une position brillante pour son orgueil et pour sa Arrivé à Constantinople, jamais changement plus prompt ne se mani
fortune, le goût des affaires le dominait ; il se trouvait à l’étroit à Bucarest, festa. Le prince Ypsilanti fut un traître dont l'ambassadeur demanda cha
et, dans sa dévorante activité, il entretenait des agents dans les principales leureusement la destitution. Elle fut non seulement accordée, mais la
cours de l'Europe pour servir les intérêts de la Porte, et, par suite, les Porte confisqua ses biens et ceux de sa famille ; son père ancien hospodar.
siens. D’un caractère altier et vindicatif, ses dehors étaient pleins d’amé fut soumis, malgré son grand âge. à d'affreux tourments pour lui taire
nité. quoique ses passions politiques dégénérassent en haines personnelles. avouer ses richesses ; on lui enfonça des chevilles de bois entre chaque
C’est dans de pareils sentiments que se trouvait le prince Ypsilanti à doigt, enfin il fut décapité. Mais le prince son fils échappa à la mort par sa
l'égard de l’ambassadeur, dont les dispositions et les facultés élevées l'en fuite en Russie. Thérapia, charmante maison de plaisance sur le Bosphore,
flammèrent de haine dès la première conférence. En vain s’efforça-t-il de appartenant à cette famille, fut donnée par la Porte à l'ambassade de
séduire son adversaire ; il sentit même son insuffisance à le contenir. Dans France, et la France la possède encore aujourd’hui. , .
l'enivrement d’une brillante position, dans la présomption des futurs suc Aussitôt après cette destitution et sans déclaration préalable, le géné
cès de Napoléon, le jeune ambassadeur lançait des sarcasmes pleins de ral russe Michelson occupa Bucarest, ce fut la seule réponse du cabinet de
verve contre les ennemis de la France. Son langage mettait le hospodar au Pétersbourg. Cette rupture ne tarda pas à en amener une de la Porte avec
désespoir, et c’était la rougeur au front qu’il gardait le silence devant sa l'Angleterre ; succès immense pour l'ambassadeur, dont les difficiles ins
famille, sa cour, la noblesse de la province, témoins choisis à dessein par tructions se trouvaient littéralement accomplies » (*).
l’ambassadeur pour le compromettre davantage. Souffrance honorable s'il (*) Baron P révo st «Constantinople en 1806 et 1807». Revue Contemporaine.
avait eu le courage de l’avouer hautement, mais qu’il cherchait à dissi X IV . Paris. 30 ju in 1854. p. 165-170.
471
ι-n Autriche, il y fut arrêté par la police de Metternich et interné telé. au 1er et 4ede gueules, à une rencontre d’aurochs de sable, à
dans la forteresse de Munkacevo. Libéré en 1827, malade, il mou- une étoile à si.x rais d’or entre les cornes ; au 2eet 3* d'or à l'aigle
m peu après à Vienne. contournée de sable, le vol à la pointe, tenant en son bec une croi.x
Son frère Démétrios joua un rôle non moins brillant au cours latine de gueules posée en barre. Sur le tout, d’azur, à l'aigle esso
es combats de Tripolitsa, Nauplie, Argos et des Thermopyles. rante, d'or. Manteau et bonnets princiers. Voir p. 140.
on de sens politique fut compensé par un grand désintéresse
ment et par les sacrifices de ce qui restait de la fortune familiale
^pres que sa mère eut vendu aux enchères, à Odessa, en 1828, les
',0-aux de la famille. Démétrios Ypsilanti fut l'un des plus ardents bliographie : Stavros Skopeteas. Ot *Υψηλάνται. ‘ H τραπεζουντιαχη
Panons grecs de la Russie. ταγωγή τους. (Les Y., leurs origines trébizontines), « Archeion Pontou »
Ç(1955) P 150-240 ; Nicolas Iorga, La psychologie des Le Messa-
an' r ne.veu. Grégoire posa sa candidature au trône de Grèce ■d’Athènes» *>1 X 1930; Hélène Ypsilanti Die Fiirsten Alexander
L\ j a^*calîon du ro* Othon, puis vécut surtout à l'étranger, d Konstantin Y.. «Revue Internationale des Etudes Balkamques». \
cj n ^ domaines que lui avait apporté en dot sa femme Hélène > ) p. 224-238; K. Konstantinidis, ‘Αλεξάνδρα; Χψηλαντης b
3 7
j0 a' ^aPPohenkirchen en Autriche, se trouve encore de nos IvKu'ôvac *(1726-1802) xai τό πολίτικο μοναστήρι της Παναγίας τής
rs en possession de ses descendants, λόπετρ^ς (Le prince Alexandre Y. et la fondation du monastère de
ville i-v .ll,e subsiste de nos jours, en Grèce et en Autriche. La Jri Alexandrie 1953; P. P- Panaitescu, Corespondenta lui
] Y MWWnul ruseK IM6-I8I0 (La correspondance de Const.
k nmu^!lanti fut fondée en 1825 dans l’état du Michigan par 'avec le gouvernement russe). Bucarest 1933 ; Polyçhroros Enepek.dis.
Ph'lhcMènes américains. Ûfovtooc ■Υψηλάvu*. ' H αΙχμαλωσια είς την Atorptov (Alexandre
c ason des princes Ypsilanti figure dans plusieurs armo- ^sa captivité en Autriche). Vienne 1969 ; André Otetex. A kxom bf
Γ Α » .«mW et la politique de le. Rusw. « Balkan S.udtes»
1966) ; ERR ; Almanach de Gotha, sene pnnuere. le-9 K90.
<,I|,'ISI s, Insurrection cl régénération de la G rè ce . I. Paris 1863, p. 83.
à
CYRIAQUE
472 marchand à Ipsaia
près de Trebizonde
ypsilanti
MANUEL
Hadji SAVOULI « Α ΑΝΝτΥΝ YPSILANTI
♦1737
cap u k ih a ya 1716
a o t CASSANDRE
ALEXANL.».
'f ,r “7 1
o rd re du s u lta n ^ d
drogman 1771, voïvode de
Valachie 1774-1782. voîvode
de Moldavie 1786 - Î788 ° ββ
œ C A TH ERIN E MOUROUSI
i
' SMARAGDA CONSTANTIN DEMETRE
, . u n T760,4Kiev1816 1762-1783
oo D EM ETR E RACOVITZA gd drogman de la Sublime Po rte
1 7 9 6 - 99. voïvode de Moldavie
1 7 9 7 - 1801,1806, vo ïvo d e de V a la
chie 1802-1806
7 0 0 RA LOU CALLIMAKI
1769-1787 . ,
ïïo o C A T H ER IN EV A C A R ES C U n 1771
♦O dessa 2 XI 1866
du 1er | ,t du 2e M
* HELENE ALEXANDRE NICOLAS DEMETRE GEORGES GREGOIRE CATHERINE MARIË~*
n 1787 n 1792 -f Odesa 1834 fl. 1793 4-1847 f 12 Vil 1835 n.1791 m. 180241862
3 Bue. 3 II. 1805, 4 Vienne 31.1.1828 4- NaupKe Omon M arcu ta( Valachie) - çh a riclee ♦K ich in ev 9 II11835 oo Kichinev 17. V 1822
ALEXANDRE aid e -d e -cam p du tsa r gênerai g rec scanavi
oo B u e . 3 111805 A LE X A N D R E
NEGRI VIII 1832 t PARIS 29 V 1883
A lexandre | l'u n des oo MARIE MOUROUSI CO N STAN TIN SKIN A aga
chefc de l'H è ta irie n. 1809,♦ A thènes 1862 C A TA C A Z I
HELENE HENRIETTE
n 14 II 1904
n Rappoltenkirchen 28VII11905
ALEXANDRE GREGOIRE THOMAS 1
f Johannesburg n Rappoltenkirchen n Rappoltenkirchen
4 Rome 18 II 1951 2 VII11904 n Rappoltenkirchen 15VII11909
( Afr du Sud ) 27 1957 oo Athènes 21 III 1940, f Athènes 20 V 1975 15 VIII 1909
\ ED von NIEBELSCHUTZ oo Athènes 1943 -+-Athènes 22 XI11966
rem a von Bism arck AURA STAMATIADI ooAthènes 26 1X1942 ATHINA Ambassadeur a
fd e Dimitrios KOUPOUDAKI A d d is-A b eb a et a Bonn
et d 'E u tic h ia Levant) oo Istanbul 8 1X1936
H E L E N E .n Balia
(A sie Min.) 3 .X.1913
f. de Georges RALLl et
de Melanie Gunold
que.
Son fils aine : la Justice, homme de lettres, oo Athènes 1896 Marie, fille de
Andréas, né Kalavryta 8 X 1791, + Athènes 13/1 V 1840. l'armateur Léonidas Embirico, dont :
hodjabachi à l'âge de seize ans, membre marquant de l'Hétairie a) André, né Athènes 1898, t id. 1976.
(1819) prit une part active dans la lutte de l'Indépendance grec b) Rose Lise, ©ο P. Lykourézos.
que. soit comme chef militaire, soit comme représentant de Kala c) Thrasybule, né 1900, + au combat 1922 dans la cam
vryta aux premières Assemblées Nationales. Fut élu en 1826 par pagne d'Asie Mineure.
la 3e Assemblée Nationale président du Comité Administratif d) Léonidas, né Athènes 13 II 1903, + id. 1972. direc
(c.a.d. président du gouvernement). Après l'arrivée du président teur de la « Mobil Oil » en Grèce, ©o Marie Dimitriadi.
Capodistria. fut désigné par lui ministre des Affaires intérieures, dont :
tonction d'où il se retira plus tard. Comme membre du gouverne - Panayote, né Athènes 1943, ©© Aspasie Veroutis.
ment provisoire, après l’assassinat de Capodistria, il fut nommé dont :
préfet d'Acamanie 1833. devint l’un des artisans de l’élection du 1) Léonidas, né Athènes en 1970.
roi Othon et par la suite joua un rôle important dans les premiers 2) Vassili, né Athènes en 1972.
temps du royaume de Grèce, comme vice-président du Conseil du 4) Assimaki, né Athènes 1868, t id. 3 XII 1951, député de
roi (gouvernement), un des fondateurs de la Banque Nationale, Kalavryta 1898-1903. haut fonctionnaire dans l'administra
tion, ©o Athènes 31 III 1896 Lucie, fille de Phocion Negri
*cond président du comité pour l’encouragement de l'industrie et d'Hélène Rizo-Neroulo, dont :
nationale etc. oo Hélène Deliyanni (fille de Ioannis Déliyanni, a) Thrasybule, né Athènes 16 XII 1896. t Athènes 1985.
hodjabachi héréditaire de Kary taïna en Gortynie, vekil de sa pro général, inspecteur général de l'armée, «> Ioanna
vince auprès de la Sublime Porte, enfin hodjabachi du Pélopon Georgandà. dont :
nèse pendant quinze ans), dont il eut trois enfants : - Hélène, architecte-ingénieur. 1951 Miltiade
Dallas.
i » Marco Rcnicri, né Trieste 1815, t Athènes - Loukia, Dr. en histoire littéraire. «> 1955 André
•I ( jih · gouverncur de la Banque Nationale de Grèce, Droulias.
famiii,. ïnne· 00 Athanase Charalambi, membre d'une autre b) Phocion. né Athènes en 1899-1967. Dr. en droit,
III ' , ' Î T ats d* Kalavryta. député d'Achaïe comme démocrate indépendant (1928) ;
'déBu. rt‘JÎ uf ■né Katavryta 29 X 1822. t Athènes 27 X 1880. adhéra au parti Libéral, fut élu à plusieurs reprises (1933,
bre mim\ a!avryj®à plusieurs reprises. Président de la Cham- 1936, 1946. 1950,. 1951. 1958. 1964) député d'Achaïe.
téneur en ! a,Ta,rtrs étrangères 1860 et 1871, ministre de l’in- Sous-secrétaire d'État du Ministère des Finances (1931-2)
a rem, r !· * >~ apres fa chute du roi Othon qu’il avait contribué ministre de l’Approvisionnement (1947-1948) et de l'Inté
Dimun, t c rcn^'1 a Copenhague cn 1863 avec C. Canaris et rieur (1949-1950) ; sur son instigation, la loi sur le vote
'm i^p<>ur offrir la couronne dc Grèce au prince
474
2 e partie
D ic tio n n a ire
ANGE(Àngheloï) ΑΓΓΕΛΟΣ 1 Union des Églises sous la direction de la papauté. Les princes
croises contre l Islam assiégèrent en conséquence Constantinople,
Dépourvue des talents politiques des Comnènes qui I avaient chassèrent de son trône Alexis III qui se réfugia à Andnnople en
précédée sur le trône de Byzance, la dynastie des Anges se montra hracc et rendirent la couronne à Isaac II, Celui-ci associa à l'em
leur émule par les crimes que ses membres commirent les uns pire son lils qui se fit couronner à Sainte-Sophie en août 1203 et
contre les autres. De ce fait, elle ne régna que vingt ans. puisque prit le nom d'Alexis IV, Les nouveaux empereurs ne purent toute
ses forfaits donnèrent pretexte à la papauté et aux souverains fois pas payer toute la somme due par eux aux Croisés, qui déci
catholiques d'abattre l'empire grec. Malgré la généalogie labuleuse dèrent alors de se paver eux-mème en occupant Constantinople.
qu'il s était fait composer - à partir des amours de Poséidon et « Nous t avons sorti de la boue, mais nous t’y remettrons bien
d’une nymphe - ce lignage était d'ascendance modeste. Il dut sa tôt », déclara alors le vieux doge Dandolo au jeune empereur grec
carrière politique au mariage de Constantin Ange, jeune homme Sur ces entrefaites, l'empereur Isaac mourait de frayeur en appre
de belle prestance, avec la fille cadette de l'empereur Alexis I nant que son fils Alexis IV avait été emprisonné par Alexis Mur-
zupble, gendre d'Alexis III. qui avait appelé le peuple aux armes
Comnène. contre les envahisseurs latins et s'était proclamé empereur sous le
Isaac II Ange, (1185-1195). qui succéda à Andromc 1 Com nom d'Alexis V. Après quoi, Alexis V alla visiter Alexis IV dans
nène, débarrassa l’empire des Normands, mais ne sut prévenir le cachot où il le tenait captif, l’étrangla de ses propres mains ( 8
l'insurrection bulgaro-valaque, qui allait aboutir en 1 2 0 1 à la février 1204), puis lui fit briser les os. Quelques jours plus tard, se
création du deuxième empire bulgare, dirigé par la dynastie des déclarant excédés par «les turpitudes des schismatiques», les
Assan. Empereur malhabile, il se rendit impopulaire en changeant Croisés proclamaient Baudouin de Flandre empereur latin de
les patnarches au grc de sa volonté et en penchant trop du coté Constantinople, Alexis V Murzuphle réfugié à Mosynopolis chez
des puissances catholiques : il donna sa fille en mariage à Philippe son beau-père Alexis III, fut aveuglé sur l'ordre de celui-ci en pré
deSouabe. frère de l’empereur germanique, et renouvela les privi sence d Eudoxie, fille de l'un et épouse de l'autre. Alexis Murzu
lèges commerciaux des Génois et des Vénitiens, Pressé sur ses phle réussit à fuir, mais tomba entre les mains de soldats latins
contins orientaux, il conclut aussi la première alliance entre fem- qui l'emmenèrent en présence de l'empereur Baudouin. Ce der
pire byzantin et les émirats musulmans. Accusé d'incapacité, il nier le condamna à être précipité vivant du haut de la colonne de
int détrôné et aveuglé en 1195 par son frère aîné Alexis Ange Théodose, située au centre de la capitale.
Comnène, qui le jeta en prison et se fit proclamer empereur sous Quant à Alexis III, il mourut au couvent de Hyakinthos, ou
le nom d'Alexis 1 1 1 . l'avait enfermé son autre gendre, l'empereur de Nieée Théodore
Le nouveau basileus vit alors se former contre lui une coali Lascaris. Ainsi finit sans gloire, abattue par les Latins, la maison
tion de toutes les puissances qui jusque-là avaient assailli Byzance des Anges, laquelle non seulement ne donna aucune personnalité
isolement: Philippe de Souabe, désireux de venger son beau-père digne des gloires de Byzance, mais se signala à la mémoire de la
etrone et de relaire l'unité des empires d’Orient et d'Occident ; le postérité par d'effroyables lortaits.
cÎm · ^en*se\ Andrea Dandolo, qui voulait asseoir sans
niramtesa domination commerciale sur l'empire grec ; Bonitace
E * on^errah commandant d’une Croisade en formation, qui GeonT OSTROGORSKI «Vosvesenie roda Angelov « ( D e M a d£
E n f^ 1 re[rouver en Orient la brillante destinée connue jadis par Anges), dans la publication festive de la S ^ t e Russe dAixheok«ic ^
Belgrade loubilamvi Zbomik Russkogo Arheologices
lnn<vv!i m r ^am‘er' gendre de l'empereur Manuel ; le pape
]e> D désireux d'en finir avec les «schism atiques»; enfin, l u S v i j e .1936 t F. Cognasso, IV
d e n z a : I s a c c o U Angelo, Bessanone 31 OJ|- du Μ«ό·
de i>rn'’es ^ P ioch e et de Chypre, qui rejetèrent la suzeraineté
L u rent , Le B
sèbaiocrt < ^ 0 8 . 2 1 3 : Lucien Stiernon.
dent^ PcreUr grec μυυι
^ent- pour se P'acer
placer sous celle de il'empire
empire ad'Occi-
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Lei
* '-«η— régnen, « fils de
K L ' 1 lc WP.· “ « S P « · '■«“Trtre Philippe de J t a w i t a . H» ** « * · W * *
d ’ E p ire et de
T h e s s a lie
ooZOE D U KA S
SOPHIE 1
ooAI\)DRONIC Com nène 4 1241 , f , 1270 f ia n c é e à R o b e rt de
P A LEO LO G U E 1 aoANDRONIC PALEOLOGUE. s p OO 1229 F R E D E R IC
oo 1216 B E L A IV roi de C o u rte n a y , e m p e re u r latin
Gd Dom estique I I œ JEA N III D U K A S V A TA TZ ES de B A B E N B E R G
H ongrie (le u r p e tite ·fille 00 A N S E A U de C A H E U
Em pereur de N icée ♦ N^mphée d u c d 'A u tr ic h e
A n n e de H o n g rie épouse C h a m b rie r de Rom am e
2 X 1254 rem arié 1244 a A n n e- l'e m p e re u r A n d ro n ic I I (d iv 1229)
V ic a ir e G é n é r a l d 'A lbanie
C o n stan ce ♦15 IV 1307 fille de Paleo lo g u e ) 1273 p o u r le roi de N ap les,
c ré d é ric Π de H o h e n stau fe n
les PALEOLOGUE e m p e re u r d 'A lle m a g n e , roi de
S ic ile et de Jé ru s a le m
Γ
IRENE JEAN IV fille THEODORA 1 THEODORA l
0 0 CONSTANTIN E m p e re u r de N icée 1258-1261 00 MAT H I E U de
TECH , T sar 0 0 M IC H E L V III
a v e u g lé p a r Michel P alé o lo g u e , V A LA IN C O U R T PA LÉO LO G U E
de B u lg a rie m e u rt a p r è s v in g t a n s de
1 2 5 7 -1 2 7 7 E m p e re u r
c a p t iv it é
209
Monnaie
représentant
l'empereur Monnaie
Isaac II Ange de Jean III
couronné par Dukas,
l'archange Michel Valatzés
aux côtés
du Christ.
Lorsque le nouvel empereur latin d·
vNGE COM NÈNE D U R A S ΑΓΓΕΛΟΣ rejoindre sa capitale en passant parlesBaTk " C°,Urte-nay’ voulat
tege ou se trouvait aussi le cardial r kans' a ,atête d un cor-
‘ * . -ait qu'en 1204. après la conquête de Constantinople Théodore l'attaqua malgré sa Dromesc h ° °nna’ ^gat du pape,
u allies j e la iv. Croisade, une situation anarchique vit le les Latins (1217). L’empereur^ounit hÎ ST ien et fl· prisonnier
Ρ3Γ dan' plusieurs des provinces périphériques de l'ancien res ; le cardinal fut relâché lorsaue le na nSu CS condltions obscu-
J°Ur re byzantin. De nouveaux états grecs se constituèrent, dirigés croisade contre Théodore leauel s'enfna^ ^ nonas 111 P^cha la
emPdes parents de l'ancienne maison impériale: l'empire de Tré- patras, Lamia. Serrés (1221) Qnuis de Th it0Ur toarde P o
™ 1 3
r^ndc sous une branche de la dvnastie des Comnène, sait la maison de Montfen-at ?P24) dou 11 chas'
■'mpirc de Nicée sous le régné de la dvnastie lascaride. sont les patr,arche grec e, d e ° S ™
lus connus de ces nouveaux états. Au nord de la Grèce, Thessa-
lomque deuxième ville de l'empire byzantin, avait été érigée en or des Romains». Ensuite, après avoir battu Guillaume de
capitale d'un autre royaume a la tête duquel les Croisés plaçèrent Montferrat a Halmyros (1225), Théodore s'emparait de mute la
Boniface de Montferrat. 11 était le frère de Rainier de Montferrat. Thessahe et sâlhâit au grand ennemi de la papauté, l’empereur
lequel, un quan de siècle auparavant, avait été titré césar et roi de
Thessalonique par l'empereur Manuel Comnène dont il épousait Hva^He" i ^ H°heï Stt r fe”’ aUQUel i! rendit hommage. Posant en
mal de 1empire de Nicee et en prétendant au trône de Constan
la fille. tinople, Théodore Ange, empereur de Thessalonique, battait
Quant a la région de l'Epire. échappée elle aussi à l'autorité monnaie en se faisant représenter tenant dans sa main le globe de
des Latins, elle devint la possession de Michel Ange, fils bâtard empire couronné, et protégé par la main divine. Mais un nouvel
du sébastocrator Jean. A la faveur des troubles de l'époque, acte de félonie allait lui coûter le trône dans le cadre de la lutte
Michel Ange obtint une reconnaissance de sa domination de la que se livraient Grecs, Latins et Bulgares pour la possession de
pan de l'empereur fugitif Alexis III. et, pour mieux asseoir son Constantinople. Prenant prétexte de la minorité de Baudoin de
autorité, ajouta a son nom celui des Comnène. famille à laquelle Courtenay, empereur latin d’Orient, le tsar de Bulgarie Jean
appartenait sa grand-mère paternelle, et celui des Dukas, famille Assan lui avait proposé la main de sa fille Hélène contre sa pro
dont était issue l’épouse légitime de son père. tection en tant que régent de l’empire. Malgré la situation pré
Michel Ange Comnène Dukas ne prit pas le titre de despote, caire de l’empire latin, les barons francs refusèrent cette propo
ainsi que font écrit beaucoup d'historiens, mais il ne se constitua sition et confièrent la régence à Jean de Brienne, auquel l’empe
pas moins une sorte de monarchie le long du littoral épiro- reur germanique Frédéric II, son gendre, lui-même excommunié
albanais en tirant profit des guerres que se livraient les puissances par le pape, avait retiré le titre de roi de Jérusalem. Une coalition
voisines. En effet, le tsar bulgare Calojan vainquit et tua successi formée par les empereurs de Thessalonique et d'Allemagne, et par
vement l'empereur latin de Constantinople Baudoin de Flandre le tsar bulgare, déclara la guerre à l’empire latin soutenu par le
(1205) et le roi de Thessalonique Boniface de Montferrat (1207). pape. Théodore Ange jugea plus politique d'attaquer à l'impro-
Michel Ange instaura ensuite une domination contestée en viste son allié —et rival potentiel —le tsar de Bulgarie, lequel 1at
torée, qu’il confia à la garde de son frère Théodore Ange, héri tendit à la tête de ses troupes en arborant sur des oriflammes le
tier de Corinthe. Argos et Nauplie. les possessions de Léon texte du serment d’alliance que le Grec venait de violer. Battu a
gouros. Iarchonte grec qui s'était jeté du haut de l'Acrocorinthe Klokotniça (1230) par les Bulgares, fait prisonnier, aveugle au ter
assiégé par les Latins ( 1208). rouge, l’empereur de Thessalonique n avait réussi, par sa telome,
Michel Ange Comnène Dukas inaugura ensuite une politique qu’à renforcer la Bulgarie et à sauver 1empire latin.
r Presses qu il était décidé à ne pas tenir. Il maria sa fille à Son frère cadet Manuel, gendre du tsar bu|gar^ "e de™
comm h e f7*an(^re· frère de l'empereur latin, en lui promettant en dot à sa soeur Anne, mariée au comte palaün Mjo Orsuu,
do ? 01 un ders de ses possessions et le serment de vassalité
«dur C resle* Aiissitôt après, en 1210, il signait en tant que a ^ r Sre ^ L n r.a n^ ë raiietée bu.sare.
wcommu1 lraU^ vassa*'t^ avec Venise, ce qui lui valut d'être
,’autoritpme ·Ρ3Γ *e pape donl il ne reconnaissait aucunement
qua l’emn PlntU|e**e' Pour ^‘en marcluer son indépendance, il atta-
table et , n*vamclu>t ses troupes et fit crucifier le conné-
pour renous Pei n impériaux (1210). Il s’allia ensuite aux Latins
taille de PpÎ ^ es altaclues bulgares contre Thessalonique, (ba-
§ 8 & .î « U *a
lui renrit h,2"01113’ 0, puis, rompant le pacte avec Venise, il
l’égliseorth<via Z Z O ^ or^°u (1214) et restaura l’autorité de
s°nfils minpi ° u'· mourul assassiné en 1215 et laissa le trône à
^mineur Michel.
3 r»i«£WS
dore, qui^e eh!chel ,ut Placé sous la tutelle de son oncle Théo-
s'.ernPara du trAaSSa, Peu apfès avec sa mère au Péloponnèse et
^he ^actions r^ ne de Théodore Ange se signala par une fautre3frèreU
(Théodore). et s était ^consequem m» anucanomque
enire Grecs et [ ^ extr^me duplicité qui exacerbèrent l'inimitié le pouvoir du tsar étau s » *
atlns autour de la domination de Constantinople.
210
ANGE- Comnène-Dukn
Seigneurs et despotestfS
Empereurs «JeThessotafe
( b ô to rd ]
TH EO D O RE A N G E
M IC H EL A N G E C O M N ÈN E C O N S T A N TIN ANGE
C O M N EN E D U K A S
DUKAS a o M A T T E O O R SIN I COMNENE DUKAS
S e i g n e u r d e Za n t e 4 1252 D e s p o te ,4 1241
+ o s s o s s m é , B e ro t 1 2 1 4 Despote
et C é p h a lo m e .c o m t e S e i g n e u r d e C o r in t h e , N a u p lie E m p e r e u r de T h e s s a lo n iq u e
1 2 0 4 * 1 2 1 4 S e ig n e u r c f E p ir e , d ’E to lie , G o u v e rn e u r de T h e s s a l,*
palatin e t A r g o s 1 2 0 8 , 1 2 1 2 , s e ig n e u r 1 2 3 0 - 1 2 4 0 * £ e ig n e u r d e
d 'A c o rn a n ie d’E p i r e 1 2 1 4 - 1 2 3 0 ,E m p e r e u r de P h a r s a l e L a r i s s a ,P la t a m o n a .
I cd M E L IS S E N E T h e s s a lo n i q u e 1 2 2 4 - 1 2 3 0 , a l e s
II œ ME L I S S E N E ,c o u s m e de
y e u x c r e ^ s p a r le T s a r b u lg a re ,
la p ré c é d e n te , veuve de S é n a c h e n m ,
S e ig n e u r de V o d m a ,S t a n d o l,O s 1 rovo 124V1250
g o u v e rn e u r de N icopolis
ooM A RIE . P E T R A L I P H A S
I I f b â t a rd ")
T i_________ i π_________
MARGUERITE autres enfants
Γ
AN N E PA LEO LO G U E
Γ
JE A N II
1 ’ g U Y de L A ROCHE JEA N N E de BRIEN N E 1
.. b a s i l i s s o ^ 1310
Duc d ’A th è n e s ao N IC O LO SANUDO
ooT3 2 2 G A U T IER VI I œ J E A N O R S IN I A N G E -C O M N È N E , .. D uc d 'A th è n e s e t de 1306 Duc de N axos
de B R IEN N E d e s p o t e d 'É p ir e q u ’e l l e e m p o is o n n e N é o p a t r a s , de la G ra n d e
Duc d ’Athènes, en 1 3 3 6 p o u r p re n d re s a p la c e . V a l a q u i e et d e C a s t o r i a
Duc de Flo ren ce 1 3 6 2 , Ila o 1 3 5 5 J E A N A S S A N ( C H IÇ H M A N ) Ioo 1 3 1 5 I R E N E , b â t a r d e de
C o nnétab le de France C O M N E N E .d e s p o te b u lg a r e . Γ Ε m p e re u r A n d r o n ic I I
-t-à le b a ta ille de P o itie rs 1356 PA LEO LO G U E ·
même qu'il avait fait prisonnier et aveuglé sept ans auparavant. Sur ces entrefaites, le roi Manfred de Sicile, qui s’était em
Grâce au soutien de son nouveau gendre, Théodore reprit le trône paré de Corfou en 1257, puis de quelques places fortes de la côte
de Thessalonique à son frère Manuel, qui alla chercher refuge albanaise, s'allia au despote d’Épire et à Guillaume de Villehar-
chez les Turcs. Puis, inapte à régner puisqu'aveugle, il céda la douin, prince de Morée, contre l’empire de Nicée. Le désastre de |
couronne à son fils, avec le titre de roi. Mais Manuel revint atta Pélagonia (1259) mit fin à cette coalition. Michel Ange Comnène j
quer les états de son frère, et s'empara d’une série de localités, dut fuir avec sa famille à Céphalonie. En mariant sa fille Hélène j
avec l intention, en cas de victoire définitive, de placer l'empire au roi Manfred, il lui remettait en dot Durazzo, Valona, Bérat. et i
de Thessalonique sous la suzeraineté de l’empire de Nicée. Un la Cimara. Il espérait renforcer son pouvoir vaccillant, d’autant
partage fut enfin arrangé, Manuel ne conservant que quelques plus que son autre fille, Anne, était devenue l’épouse du prince de j
forteresses. A sa mort, en 1241, elles furent occupées par le Morée et d’Achaïe. Mais la fortune semblait devoir abandonner la
despote d Epire Michel II, son neveu. L'année suivante, l’empe dynastie d’Épire. Michel Paléologue, qui venait de reprendre
reur de Nicée Jean Vatatzés marcha sur Thessalonique et obligea l’empire de Constantinople aux Latins, s’empara de Janina et
le jeune Jean Ange à lui remettre les brodequins de pourpre et la obligea le despote d'Épire à lui prêter serment de fidélité ; alors
tiare impériale rebrodée de perles et à se contenter désormais du que, à la bataille de Bénévent (1266) Charles d'Anjou tirait profit
seul titre de despote. de la mort du roi Manfred et lui prenait son trône. La veuve de
Le despote Jean mourut en 1244. Son frère Démétrios lui Manfred, Hélène d’Épire, devait mourir emprisonnée à Naples, au
succéda, mais ne régna que deux ans. En 1246 l’empereur Jean château de l’Œuf. Par le traité de Viterbe, conclu en 1267 entre le
Vatatzés s emparait de Thessalonique et mettait fin au règne de la nouveau souverain de Naples et de Sicile avec B a u d o u in de
branche impériale des Anges Comnènes d’Épire. Courtenay (*), empereur fugitif et titulaire de Constantinople, J
dot grecque d’Hélène passait à Charles d’Anjou, en même temp>
que la suzeraineté, fictive, sur l’Achaïe et la Morée.
L'île de Corfou était restée sous l’autorité du gouverneur n
Le despotai d'Épire mand nommé par Manfred, l’amiral Philippe Chinard. Le
demanda la main de Marie Pétraliphas, sœur de I *?ec
l’épouse du despote d’Épire. Une fois à Corfou. Mane j _
,^ près la défaite de Théodore par les Bulgares, à Klokoti siner son époux et assista à la messe des morts devantla *e |a
en 1230, son neveu Michel Ange Comnène lui succéda en ai chée du cadavre, exposée sur un plat d’or face à 1 autel, l o
rant a son tour 1embleme impérial de l’aigle à deux têtes Le r
(*) Bien que son royaum e fut depuis 1210 déjà entre les m a i n s d ^ T h e s s a ·
H^oHdeSP°îf’ ?,pres.av°ir consolidé son trône à la faveur d< nène, le chef de la maison de M ontferrat continua à porter le titre
decadence de 1empire bulgare, reprit l’Albanie en 1240, rr Ionique pendant dix ans encore. , Ae constant··
vaincu par Jean Vatatzés, l’empereur de Nicée, il dut se résien Néanm oins, en 1267, Baudouin 11 de Courtenay, empereur l u g i D é m u n i
lu. ceder Thessalonique (1246), et, enfin, à reconnaître la suze nople reconquise par les G recs de M ichel Paléologue. se réfugia a · ^ ^ j c r0,
de tout, il imagina de vendre des titres pour se faire des a*!1f s’1î5 ss maBC de sucerai;
écTanîe ^ 3ΓνηΐΓ7 Γ (1252)’/ ar U" traité signé à Larissa· de Thessalonique dont il investit le duc de Bourgogne et céda 110 a Charles P
de despote Vatatzes accorda a son nouveau « sujet » le l neté sur la principauté d’A ch aïe - où régnaient les Villeharooui fils Je
d 'A n jo u , roi de N aples, dont la fille Béatrix épousait Philippe
l’em pereur déchu.
211
Le d u c h é d e l^ è o p c it r ü s
qui succéda en ^ ^ " ^ " so n ^ p érc c’n The*1, H* 9 ram! ' Vlaquic*.
N éop atras fut qualifié de « d u c » de N éoD atras^rar^ T " de
queurs francs à cause de son non, a . ™copatras Par les chrom-
P aléologu e tenta e n v a m de s "° X c l £ ™ T Mi c M
de parenté ; ni le titre de sébastrocrator q ù ll c o J i é ^ β η Χ " T
N éop atras. ni le mariage de l’une des fille. u duc dc
H iiâ n p A E s S £ â r 3 S 2
duc de N éopatras, 1 em pereur se vit contraint à chercher l’aDDui
f p 74? er ^ r CHUieSCer a la convocation du Concile de Lyon
( 1- 7 4 ) . C ela afin de conjurer les projets de guerre préparés contre
blieennnneess^(1\2
28M
2),\ T
orgaan*^v
iséesmcdocnjo
Nin
aptelem
se'nptIapnasr Byzleanscveêpere
t slesicroii
U citadelle d'Arta en Épire d A ragon, réussirent a déjouer. Se déclarant le cham pion incondi
tion n el de 1 orth od oxie, Jean de N éopatras convoqua de son côté
un syn od e d eveques grecs lesquels excom m unièrent tous les
ten a n ts de I union de Lyon. Il recom m ença à s’activer contre
pi les présides albanais de la v eu v e de M anfred firent B yzance en 1283 après q u ’A ndronic II Paléologue, par son
d° lgrr'tour à la maison d ’Epire, m ais pour peu de te m p s se u le - m ariage avec Irène de M ontferrat, eut reçut en dot les prétentions
ainil a le roi de Naples s'en em para de force. des M ontferrat au trône de T hessalonique,
mCntÀ h mo r i du despote M iche! A n ge, vers 1267, sa su cc essio n L’un de ses fils, M ichel, continua m êm e la guerre contre
• r * J L e entre ses deux fils, N icép h o re, et Jean le bâtard, qui B yzan ce, m ais, con vié à rendre visite à son oncle Nicéphore
u; t E X “ tuées autour du golfe de L ép am e. , A n g e, le despote d ’Epire, il fut livré enchaîné par celui-ci à l’em
pereur A n dronic II, qui le laissa mourir tué par la garde varègue
Nicéphore Ange C om nène D u kas. d esp ote d ’E pire, tenta de
(1295). A u ssi, en 1296, à la mort de Jean Ange C om nène, sébas-
consolider la position de son état en prêtant h o m m a g e au rot de
tocrator de la G rande V laquie, son autre fils, Constantin, dem an
Nantes Charles d'Anjou et en faisant c o n clu re des a llia n c e s a v a n
da à prêter hom m age à Charles II de N aples, m ais ne réussit pas à
tageuses à ses enfants. Il proposa de m arier 1 une de ses filles,
rétablir la puissance dc sa m aison.
Thjmar au 111s de l'empereur ; l'Epire, ap p orté en d ot au su c c e s
Son successeur, Jean II, régna après 1303 sous la tutelle de
seur au trône de Byzance, aurait ainsi co n trib u e a la recon sti-
son co u sin G u y de La R oche, duc d ’A thènes, qui organisa la
mtion d'un état grec puissant, au d étrim en t des droits q u e
T h essa lie et la G rande V laquie à la franque, m ais en respectant
Thomas Ange, fils de N icéphore aurait pu faire v a lo ir sur la su c
les c o u tu m es locales.
cession paternelle. Mais le patriarche de C o n sta n tin o p le s op p o sa
Jean 11 A nge C om n èn e Dukas fut le dernier despote de
au mariage projeté, en invoquant le droit c a n o n , con traire aux
N éop atras. Il m ourut en 1318 sans postérité, et son despotal affai
unions entre cousins au second degré. D é p ité, le d esp o te d E pire
bli fut d ép ecé entre ses voisin s et les grandes fam illes locales : les
s’allia à son demi-frère le duc de N éop atras et déclara la guerre à M élissèn e s'installèrent à D elp h es, V enise à Ptélion, Byzance dans
Byzance. Afin de s’assurer du sou tien du c o m te de C é p h a lo n ie , q u elq u es lo ca lités de m oindre im portance, tandis que la plus
Ricardo Orsini, i! lui remit en otage son autre fille, M arie, q u e le grande partie du despotat était occupée par la Com pagnie Cata
comte s'empressa de marier - acte lourd de c o n sé q u e n c e s - à son lane. C ette fam euse troupe de m ercenaires, qui avait guerroyé
propre fils Jean. Battu par les B yzantins, N ic ép h o r e se tourna vers co n tre les rois angevins de N ap les pour le com pte des rois d'Ara
l'Occident et maria Thamar à l'héritier du trôn e d e N a p le s, P h i gon , fut ren voyée par ceu x-ci lorsqu'ils furent assurés de la vic
lippe d’Anjou, fils du roi Charles H. La dot de T h a m a r, p ro m ise toire. La C om p agn ie entra au service d’Andronic II Paléologue,
cette fois encore au détriment des droits é v e n tu e ls de so n frère l ’aida à battre les T urcs, puis se rebella contre lui, passa en Grèce
Thomas, comprenait la principauté d ’A c h a ïe , le d u ch é d 'A th èn es, et s ’em p ara du du ch é d ’A th èn es après la bataille du lac Kopais,
le royaume d'Albanie, la V laquie (c ’est-à-d ire la T h e ssa lie ), d o n c où périt, avec le d u c G auth ier de Brienne, la fine fleur de ce qui
toute la Grèce franque, que la m aison d ’A n jou désirait d o m i restait de la ch evalerie franque en G rèce (1311).
ner et que la maison d'Epire ne gou vern ait pas. C ’était là un F adrique d ’A ragon, fils bâtard du roi de Sicile, et vicaire-
moyen tout théorique destiné à justifier de futurs agran d issem en ts. général de la C om p agn ie C atalane, prit alors le titre de^vicaire-
En outre, Philippe d'Anjou se voyait prom ettre la p lein e s o u v e général des d u ch és d 'A th èn es et de Néopatras. Ainsi finit en des
raineté sur Corfou et Butrinio, la p rom esse du trôn e d esp o ta l m a in s esp agn oles le despotat de N éopatras fonde par une branche
J Epire au cas ou Thom as m ourrait sans en fan ts, et la p o sse ssio n
bâtarde de la m aison des A nge.
des lorteresses de Lépante, V on itza, A n gelok astro et V rach ori.
cependant, à la mort du desp ote N ic é p h o r e , les se n tim e n ts Donald^ Ni COL T h e d e s p o t a t e o f E p i r o s 1 2 0 4 - 1 2 6 1 , Oxford 1957. et le
anti-latins de sa veuve Anne C an tacu zèn e reprirent le d essu s. E lle “ rendu' quen donne Paul U merle dans «ByaanUmsche Zens-
re.uüa d obtempérer aux prétentions féod ales de son gen d re P h i-
‘Ppe d Anjou qui réclamait l'héritage ép irote et op éra un n o u -
u u retournement d’alliances. Se rapprochant de la p o litiq u e 1959. p. 90-126, al 2· parue « A c te , du xn· Congres Inurnanona,
l'emrvpine e!le arran&ea Ie m ariage de T h o m a s a v e c la fille de
sur d ' T ^ndromc II. R econnaissant la su zera in eté im p éria le
Dieu î r ! ^ 131’ 1 homas prit en 1313 le titre de « par la grâce de
Archano11 , pote R om anie, prince de V la q u ie, seig n eu r d e s
57»l'Mfi.?' " S â K S
eneur V* de ^ ori‘lza' com te d ’A c h e la ü s et de L ép a n te, sei- fik â H ^ o n tk a J , 1926? P- 219-294; k ■ « £ £ M
,,du chaleau royal de Janina ». e l e n E p ir e a u t e m p s d e s H o h e n s t a iJ ' > k o v n o i S e r b j i î (Princesses
d’AniGii^a^ 311 pas ^cs port^r lo n g te m p s: dès 1313 P h ilip p e Miha'fi Laskaris, V i z a n u j s k t p r i n c . t ^ 1926 ; Deno John Geana-
Valois veV^ de T ham ar, se rem ariait à C ath erin e de byzantines dans la Serbie medie\a e) g B y z a n t in e R e s t o r a t io n : rh e
L a G r è c e d e s C ro is a d e s
Les pages qui suivent traitent des lignages latins, donc catho franque est en tout point comparable à celles des maisons souve
liques, établis à Constantinople et sur de nombreux territoires de raines d’Occident, dont beaucoup descendaient et auxquelles elles
la Grèce actuelle, à la suite de la IVe Croisade. étaient apparentées par les mariages. Étonnante, souvent admi
Dans des chapitres précédents, intitulés « La Grèce véni rable, l’histoire des Montferrat, des Giustiniani, des Villehar-
tienne» et la «Grèce génoise», il a été déjà question de nom douin, des princes de la maison de Brienne, fait pendant à l’his
breuses familles d’origine italienne. Mais ces familles-là, assi- toire bien moins édifiante d’autres lignages, à la tête desquels il
m*lées par le milieu grec ambiant, sont devenues grecques de lan convient de placer la dynastie franco-napolitaine des Anjou.
gue et de religion. Rien de tel, ou presque, ne s’est produit dans le
cas des familles « latines » établies en Orient dans la foulée de la
! . Croisade. La raison même de leur venue dans cette région L 'em pire latin de Constantinople
était leur opposition à Byzance et à l’orthodoxie. La plupart
d entr elles sont éteintes depuis des siècles et leur souvenir même
^est perdu. Mais il en subsista quelques-unes, principalement à Le point de départ de la « francocratie » en Grèce est consti
1 axos, que les événements d’après 1821 placèrent sous la citoyen tué par le scandale à jamais condamnable qu’a été la prise et le
neté hellénique. Leurs descendants devinrent de bons citoyens de pillage d’une capitale chrétienne, Constantinople, par l’armée
a Grece moderne, mais restèrent fidèles à la religion pratiquée chrétienne de la IVe Croisade, commandée par le doge de Venise,
par leurs aïeux italiens, espagnols ou français. des évêques de haut rang et des proches cousins des souverains de
C est pourquoi, à quelque point de vue que l’on se place, il France et d’Allemagne. Le point final est constitué par la catas
nous a semblé impératif de préserver, dans le cadre d’un chapitre trophe de la conquête ottomane. Après s’être combattu et décimé
«s inet, le caractère particulier de ces familles dont l’histoire tur- les uns les autres, en faisant quelquefois appel aux Turcs, les
1uiente et tourmentée a donné naissance, du xiii* au xiv< siècles, à dynastes latins de Grèce, pas plus d’ailleurs que les Grecs eux-
«Grece franque» et à une domination politique à laquelle les mêmes, ne surent unir leurs forces pour s’opposer à la terrible
,s onens hellènes modernes ont donné le nom de « franco- avance du Croissant. Peu, ou très mal aidés par les puissances
jatie». La francocratie, tout comme la turcocratie qui prit sa
d’Occident, et celà malgré les incessantes exhortations des papes,
ce, est évoquée avec un déplaisir évident par tout Grec les souverains latins de la Grèce franque tourbillonnèrent isolé
nnaissant tant soit peu l’histoire de son pays, comme un terme ment avant de disparaître sur les champs de bataille ou dans les
gèrensle m^moire évoquant l’humiliation d’une domination étran- geôles d’Istanbul.
L’histoire des principales familles qui nous occupe ici est liée
à celle des antécédents et des buts de la IVe Croisade. Organisée,
L histoire et la généalogie des grandes familles de la Grèce
476
Un facteur imprévu, qui eut le mérite d’ouvrir |a porte,
comme les croisades précédentes, afin s a in t e j /ïv ^ C r o i- grande à tous ceux désireux de se rendre à Constantinople ?
et de combattre les Inlidèles installes grande partie fuite auprès du pape d abord, a Venise ensuite, et enfin chez Z a
sade aboutit à Constantinople et remp ç . ja domination des Romains, Philippe de Souabe, d Alexis Ange, fi|s de
de l’empire byzantin, la domination greequ P . n’ayant rcur
latine. La papauté, principal o rg an .sateu de la cro sade^n Ce monarque avait été détrôné en 1195, puis emprisonné
pas voulu celà, les historiens ont depuis attribué, les son propre frère A lexis, devenu l’empereur Alexis III Soa fp.ar
ver une explication à ce détournement inou , . facteurs prénommé également A lexis, avait réussi à fuir Constantinonle
uns au hasard dérivant d’un enchaînement tncon rôle j e t e u r s sollicitait à présent l’appui de l’étranger pour rétablir à Bvzan
et de causes diverses, les autres au complot de P ouabe (fils l’empereur légitime. ncc
nommément désignés : le doge de Venise, Phi îpp Boniface Le Saint-Siège marqua des le début ses distances par rann
cadet de l’empereur Frédéric Barberousse) et le marquis Boni a au projet : le pape déclara au jeune A lexis que, n’étant paTn*
de Montferrat. 4 le Porphyrogénète, il n’avait pas à réclamer un trône que son nè C
Depuis 1054, date de la rupture entre ^ P a p a u té et le. Isaac avait de toute manière usurpé. Mais Philippe de Souah
Patriarche de Constantinople, les relations entre Byza gendre d’Isaac, fut d’un avis différent, puisque, en soutenant son
cident avaient été placées sous le signe de 1 antagonisme rehg eux^
beau-frère A lexis, il eut soin de mettre en avant ses propres droits
L’histoire des premières croisades avait mis a jour la compeütio à la succession, du ch ef de son épouse Irène. C’est du côté du roi
politique entre empereurs grecs et empereurs germaniques es
des Romains que parurent les premiers signes d’appui au jeune
deux souverains prétendant chacun a la monarchie universelle
fugitif venu, chose inouïe, demander à l’étranger de se mêler de la
ainsi que nous l’avons déjà écrit dans 1 Introduction du P
succession du premier trône de l’univers. La République de Veni
ouvrage, pages 30-35. Par ailleurs, et pendant la meme époque la
chrétienté avait pu se faire une opinion des conceptions i e se ne fit pas connaître ses intentions, mais la révolution de palais
rentes nourries à propos de l’idée de croisade par les croises et par survenue à Constantinople, ou plutôt le parti qu’on pouvait en
Byzance : pour les premiers, la croisade était une expédition tirer, ne manqua pas d ’échapper à l’intérêt de Boniface de
sacrée à l’ombre de laquelle le pillage pouvait se justifier; pour Montferrat, proclam é ch ef de la croisade (septembre 1201) avec
Byzance, sûre de sa légitimité représentant I ordre naturel du l’appui de ses parents le roi de France Philippe-Auguste et le roi
monde, l’armée croisée, armée inamicale, souvent pillarde, devait des Rom ains, Philippe de Souabe.
être surveillée de prés et utilisée pour la reconquête, au profit de Ainsi, des événem ents aparem m ent fortuits, causés par les
l’empire grec, des territoires pris par les Sarrazins. conflits de famille des Anges, décidèrent Venise à mettre en œuvre
La nécessité de la conquête de Constantinople par les croises une politique im placable destinée à assurer sa suprématie com
était une conception vague, mais omniprésente dans 1 opinion merciale en Orient, grâce à laquelle la Sérénissime sortit grande
publique de l’Occident. Qu’ils eussent été animés par la foi la gagnante d’une expédition organisée sous les auspices du Saint-
plus pure ou par l’appât du gain, les chefs des premières croi Siège dans un tout autre but.
sades, peu ou pas informés sur les réalités politiques et géogra Le c o m p lo t m is au p o in t par les V én itien s, Philippe de
phiques de l’Orient, pleins d’eux-mêmes, arrogants, souvent vio Souabe et B oniface de M ontferrat pour rétablir Alexis Ange sur
lents, eurent vite fait d’attribuer leurs échecs à la « perfidie des le trône de B yzance, allait réussir par diriger la IVe Croisade sur
Grecs ». Les historiens et les chroniqueurs des croisades ont pen C onstantinople alors qu'on l'attendait à Jérusalem. Les protes
dant longtemps fait écho à cette thèse, et il a fallu attendre la tations indignées du pape Innocent III devant ce détournement de
parution des ouvrages modernes de Fernand Chalandon et de Ste la G uerre Sainte ne furent pas éco u tées. Mais il était encore si
phen Runciman, entre autres, pour avoir des connaissances véri peu question en 1203 de la prise de B yzance que, lorsque Marie
tables sur le rôle des empereurs Alexis et Manuel Comnène qui de Cham pagne, l’ép o u se de B audoin de Flandre, l’un des princi
cherchèrent à éclairer les croisés sur la bonne politique à suivre. Il paux se ig n e u r s cro isés, partit en 1204 rejoindre son mari en
est non moins vrai qu’au cours de la IIIe Croisade, l’empereur O rient, elle débarqua en P alestine et non seulem ent ne l’y trouva
Isaac Ange se surpassa en perfidies inutiles et de mauvais aloi à pas, m ais apprit q u e c e lu i-c i, s ’éta n t rendu à Constantinople,
l’encontre de Frédéric Barberousse ; mais il faut dire aussi qu’à venait d'être couronné em p ereur à Sainte-Sophie.
cette date les dés étaient en quelque sorte jetés, puisque la chré Les historiens pensent que le détournement de l’expédition
tienté d’Occident pensait que les Grecs ne méritaient pas d’être fut décidé - et gardé secret - lors de l’entrevue de noël 1 2 0 1 , entre
les maîtres de Constantinople, haut lieu du christianisme au Philippe de Souabe, A lexis Ange et Boniface de Montferrat. Dès
même titre que Jérusalem et Rome. Les reliques innombrables 1202, la chancellerie de Philippe de Souabe désignait Alexis com
déposées dans les églises de Byzance, dont en premier lieu celle de me prétendant au trône de Byzance, et son beau-frère Philippe de
la Vraie Croix, avaient fait naître dans l’esprit des foules de pèle Souabe com m e son successeur éventuel.
rins l’espoir non seulement d’assurer le salut de leur âme au Un premier élém ent imprévu vint contrarier le programme
moyen d’un voyage en Terre Sainte, mais aussi d’un voyage à de l’expédition : alors que Boniface de Montferrat et Baudouin de
Constantinople où il y avait tant de reliques à contempler. Les Flandre avaient prévenu le doge que le départ de toute l’armée
Byzantins, qui ne craignaient rien moins que d’accueillir dans les croisée se ferait à partir et grâce aux vaisseaux de Venise, un
murs de leur capitale ces troupes inamicales, firent toujours tout grand nombre de seigneurs croisés, partis par petits groupes avec
leur possible pour éloigner l’armée croisée de Constantinople. leurs gens d ’armes, s’étaient embarqués à Marseille ou se diri
D ’où l’idée généralement acceptée en Occident que la possession geaient vers les ports du sud de l’Italie. Ils firent voile directement
matérielle des Lieux Saints, de même que le salut des âmes, ne
vers la Terre Sainte, selon l’engagement pris.
pouvaient être assurés tant que les Grecs schismatiques seraient
les maîtres de l’empire d’Orient. Venise intervint dans la décision de détournement après avoir
constaté que les croisés, m oins nom breux que prévu, n’étaient pas
A celà s’ajoutaient la méfiance non moins légitime des Grecs en mesure d’acquitter l’intégralité de la som m e convenue pour
à l’égard des armées « latines », dont la première en date avait été leur passage vers la Terre Sainte sur des navires vénitiens. Le
celle des rois normands de Sicile, traditionnellement occupés à doge proposa que la som m e due soit payée après que les croisés
l’ombre des croisades, à organiser l’attaque et le pillage des terres
fussent entrés en possession du butin à prendre au cours de la
byzantines. Le passage des Normands à Corfou, à Thessalonique
campagne. En attendant, V enise suggéra qu’un accompte lui fut
au Peloponnese, avait laissé des souvenirs épouvantables à la
acquitté au m oyen d’une attaque, par les croisés et en cours de
population, aussi craignait-on à Byzance les Latins normands tout
route, de la ville dalm ate de Zara (aujourd’hui Zadar en Yougos
autant que Ion craignait les Turcs, leur comportement étant le
lavie), appartenant au roi de Hongrie avec lequel la Sérénissime
meme. Et lorsque les empereurs allemands de la maison de
Hohenstaufen ceignirent en 1194 la couronne royale de Sicile était en difficulté. Les protestations du pape ne furent pas écou
Byzance vit avec effroi se superposer sur la même tête les tradi tées; les croisés attaquèrent, et prirent Zara, possession d un roi
tions offensives des rois normands et la politique de suprématie chrétien. Aussitôt après, l’apparition « soudaine » au milieu des
impériale des césars germaniques. picm aue croisés, d’A lexis Ange dem andant leur soutien contre l’usurpateur
La haine contre les Grecs ne faisait donc qu’augmenter en Isaac, fut considérée com m e une m anne céleste : « Oyez l’une des
Occident, entretenue par les sermons de l’Église cathofiquesur la plus grandes m erveilles et des grandioses aventures», écrivit le
guerre sainte, el sur la nécessité de refaire l'unité du monde chré chroniqueur G uillaum e de V illehardouin. Le prétexte du détour
tien en liquidant le schisme oriental. ae cnre- nement de la Croisade était trouvé. A lors que le gros des contin
gents croisés quittait Zara pour s ’emparer de Corfou, les princi-
477
Blasons de la
p atria rc h e s ïa
àl'héLg'oénmosanitieqreueligV tin s , e t p u t a c c o rd e r ain s i s a
ieeunsisee(2s),'étaitarrogéelorsdela«PartitioImpc- p o litiq u e c o m m e rc ia le Les fiefs de G rèce distribués par B oniface de M ontferrat, roi
de T h essa lo n iq u e, à ses fidèles, étaient les suivants : Bodonitza, à
G u g lielm o Pallavicini ; S alon a, à T h o m a s d ’Autrem oncourt ;
rii
dpaoninR
stsolem aqnuia
sstra e lse»e,lleunaqvuaaitrtseut fa troire
ishinucitièlu mele
re ssdeîlel'sem g pire
re c q ubeyszeatntin le ,
s
V éléstin li, à W ierich von D au n ; P latam on a, à H ugues de Coli-
g n y ; C halm yros, à Berthold von K atzenellenbogen ; Kytros, à
té g iq u e s situ é s le lo n g d es c ô te s. L e s d é ta ils d e c e p a r R aym on d de V aqueyras, parent du célèb re troubadour de la cour
qdtauugeefaleteitrrito
pdroejeria
tlaldréessopisnatta
rtacnogcneenndueess.pIuGlteêsttreinauptile dueéledsanréspséote rinictéi,gra
pulitéis lom barde des M ontferrat ; D o m o k o s, à A m ed eo Buffa ; T hèbes, à
p liq
recles.sbEansesAsdie'unM in epuire n
re,dT htin
éoéd,oeren
A lb ertin o da C anossa ; A th èn es, à G uy de La R och e ; Larissa, à
un ch ev a lier lom bard p rén o m m é G u g lielm o ; et Pîle d’Eubée, à
L1 2as
6 c
1 a
, ris à , ré
re fu
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n d àre B roC uo s
nse
s ,
ta je
n ta
tin ito p le ; d e s s e ig ne
e mu rie s ée
p sh é m è re s
Jacques d ’A vesn es. ,
Les principales charges de l'em p ire latin a vaien t été confiées
scuhbosnistetaiebnytzadnatin ns.laM vaallé
n ueelduM Ma véro
anzdorem ,eo,ùest’éta à itPre h tradneclp
ila héhieun, aorù aux personnages su ivants : C o n o n de B éthune, protovestiaire et
gouverneur m ilitaire de C o n sta n tin o p le; R enier de T rith, duc de
Thrèécoed,ola
G reville MandgeaC phoarin sth teentarésisdetaré p snisdteanr,t um
e n aistem spasnssoususcla cèsd.ireEcn « P h ilip op le » ; T h éo d o ric de L o o s, sén éch al de l’em pire. Ces
dignitaires étaient tous flam ands,
tio n d e L é o n S g o u ro s , g e n d re d e l'e m p e re u r A le x is 1 1
1 ; a u n o rd , G eoffroy de V illeh a rd o u in , n o m m é m aréchal, était le com
éenchÉ ppp’ire ,àM ic heplrisA nglaetinD u.kasfondait unétat destinélui aussi à m andant de la G arde im p ériale ; M ilo n de Provins, Grand bou-
aL e e
m r p l’
ire e mlatin eéta it a e
in si ré d u it, d è s s a n a is s a n c e , à C o n s ta n teiller; M acaire de S a in te-M én eh o u ld , G rand p an etier; M anassé
de l'isle, « M ajor C ocus », c h e f des cu isin es im périales. Ces digni
tin
sfe rople
urra lero etyàaulamerégdio e nTehnevssiro a lonnniqanutee,am aisuiléeàxeB
ttrib rçoanitifascaesudzeeraM inoentét- taires étaien t tous ch a m p en o is.
T h éo d o re Branas, arch onte b y za n tin , m ais époux de la prin
t
de'unseeigcnaem e t s u r to
prsaglo u
nemte u n e s
-ébcalardirs,dairigé rie d e fo rm a tio
éeanpdasr,cbeoluui-c n s p
iuig o
ànla litiqtêteu e s fo n
dchuanmd é e
eptro s lo rs
uopise, cesse A n n e de France et en tant q u e tel, passé à l'ennem i, reçut
les titres de césar et de duc d 'A n d rin op le.
d
d é cid é s à uc o n q u é rir le s fielle
fs m
q u i le u r é ta rg
ie n t é c o
h uns
s e
lo trs d e la e
«n P a r Le doge de V en ise, A ndrea D a n d o lo , prit le titre de « d e s
potes, im perii quarte partis et d im id ie d o m in a to r » . Le Vénitien
titio
rè re n»t. dIls e s’A
l’ avttiq
anucèe,renptasesnèreT n hteslessalieT,heprm rireo pnhtyC le osrin e tthoe,ccsu’peèm re pnat F ilo ca lo N avigajoso prit le titre de m égaduc, am iral de la flotte
im périale, du c de L ém n os. Le patriarche de C on stan tin ople était
A th è n
tanceCd’eestLaéloe s, la B éo tie e t
onrsSqguoeurolessetro u n e p artie d u
tduepl’easrcdhesevFêra P é lo p o n
qunecsg,reccamn è se
d’pA , thm a lg ré la
èndeesv,ant Nau- ré s is égalem en t vén itien .
C ette liste ne co n stitu e que le préam bule de l’histoire des sei
pnlie , v ire n t a rriv e r u n e a u tre tro u p e d irig é e p a ra n utn p e rs o n n a g e gneurs franques de G rèce, d on t l ’a llég ea n ce à l'em pereur latin de
C o n sta n tin o p le n'allait pas toujours être sans faille. D ès 1204
s q u 'i l p o u rra it
cipautéfrançaise, puisangevine,deMoréeoud’Aehaïe. co n q u é rir. C e fu t a in s i q u ’a lla it n a ître la p rin brigandage in tern ation al, a n a th ém a tisé dès le début par la Pa
pauté, - fut un m alheur eu rop éen . Les vainq ueurs de 1204 bri
sèrent l ’unité byzan tin e san s la rem placer par rien de viable. La
restauration grecque de 1261 e lle -m ê m e ne pourra réparer ces
dégâts. E lle sera loin de p o u v o ir rendre au vieil em pire tous ses
(2) Walter NORDEN, P a p s u u m u n d B y z a n z , Berlin, 1903. p. 106-107, territoires de 1203 (...), de sorte qu e la Q u atrièm e C roisade se
(4) Dr. Ludwig ROSS, Reiscn »f den gncchischen Inseln des agaischen Meeres.
(3) René GROUSSET. L 'e m p ir e d u L e v a n t. H is to ir e d e la Q u e s t io n d 'O n e n t . Berlin 1840, l, p. 25.
’jns, 1949. p. 466.
480
La G r è c e a p r è s le d é m em b re m en t c o n s é c u tif à la I V e C r o is a d e , 1 2 0 4
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