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Caractéristiques démographiques.

Le troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitation de février 2002 a


dénombré 730 772 habitants pour l’Ouémé. On compte 91,5 hommes pour 100 femmes contre
94,2 au niveau national. La densité est de 570 habitants au km². La population rurale de
l’Ouémé s’élève à 458 413 habitants contre 272 359 pour le milieu urbain et est composée
essentiellement de trois grands groupes ethniques à savoir: les Fon et apparentés (78,5%), les
Yoruba et apparentés (10,2%) et les Adja et apparentés (7,5%). D’un poids démographique de
10,8%, il est le second département après l’Atlantique. On dénombre dans l’Ouémé 181 992
personnes de 6-14 ans, une population active de 297 230 personnes. Les populations du
département de l’Ouémé pratiquent surtout le Catholicisme (37,1%), le Christianisme céleste
(12,3%) et l’Islam (12,1%). La religion traditionnelle occupe encore 12,1% de la population.

Infrastructures sociocommunautaires.

Les infrastructures sociocommunautaires dans le département sont encore loin de satisfaire la


population de ce département dont l’effectif est en pleine croissance.

 Sur le plan sanitaire, on dénombre pour une population de 730 772 personnes,
- 27 maternités ;
- 08 Centres de Santé de Commune ;
- 19 Centres de Santé d’Arrondissement ;
- 22 dispensaires ;
- 01 hôpital départemental.

 L’accès à l’eau potable semble poser encore plus de problèmes. Aucun arrondissement du
département n’a été entièrement couvert en matière d’adduction et de forages publics. Ainsi sur
405 villages, 162 seulement disposent d’adduction d’eau.

 Sur le plan scolaire, en dehors du Littoral c’est le département qui dispose de plus
d’infrastructures éducatives : 428 écoles primaires pour 405 villages, 44 collèges à 1er cycle et 21
à 2ème cycle.

Activités économiques

L’agriculture est l’activité principale. On y pratique essentiellement la culture sur billons ou à


plat. Les cultures principales sont : le maïs , le manioc, l’arachide, le palmier à huile (dont la
filière a été négligée et qui connaît depuis peu un début de réhabilitation), les cultures
maraîchères et le niébé. L’igname qui y était jadis cultivée a pratiquement disparu. D'autres
activités telles que le commerce, les transformations agro–alimentaires, les petits métiers, la
collecte de bois, la pisciculture, le petit élevage, l’élevage de porcs, la production de plantes
ornementales et l’artisanat constituent après l'agriculture les occupations des populations de
ce département. Les techniques culturales se limitent aux méthodes traditionnelles de labour à
la houe.

Ainsi, les activités économiques du département de l’Ouémé sont variées à cause des
différentes possibilités offertes par le milieu naturel et de la proximité des grosses
agglomérations telles Cotonou, Porto-Novo et Lagos, qui exercent une action polarisante dans
la région.
Le secteur rural repose sur toutes les formes d’organisation de l’espace (techniques agricoles
et productions agricoles) selon les aptitudes des sols de la grande vallée de l’Ouémé.
Le secteur industriel est quasi inexistant.

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