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- Un effluent : est ensemble de fluides qui comprend les eaux usées provenant
des activités domestiques et des activités industrielles, de même que les eaux
de ruissellement. Ces influents sont produits par les industries
agroalimentaires, automobiles, minières, chimiques, … et souvent coulés dans
une station d’épuration(STEP) pour traitement avant recyclage ou rejet dans la
nature.
- Rejets industriels : déchets industriels sont tous des déchets qui proviennent
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- Les déchets solides industriels : sont tous les matériaux non fluides mis au
rebut. Ils sont de sous-produits des opérations industrielles, agricoles et
minières, y compris des déchets dangereux ainsi que les ordures et les résidus
d’égout provenant des collectivités. Il comprend principalement des déchets
sans caractéristiques dangereuses comme des chutes de cuir, des éponges
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macromoléculaire, HAP
- Les colorants : la coloration des effluents est due à des colloïdes( pigments
sulfurés) ou à des substances dissoutes comme les Matières Organiques et
les dérivés nitrés
- L'industrie légère , c’est une classification par produit des biens légers tels
que les produits électroniques, les vêtements.
Les industries manufacturières sont des industries de transformation des biens, c'est
à dire principalement des industries de fabrication pour compte propre mais elles
concernent aussi la réparation et l'installation d'équipements industriels ainsi que
des opérations en sous-traitance pour un tiers donneur d'ordres. Ces installations
lourdes peuvent relever de secteur tertiaire et donc susceptible d’être des industries
polluantes.
Ainsi les secteurs les plus polluants seront cités sachant que l’activité humaine est
responsable d’une immense pollution. Chaque secteur produit des tonnes et tonnes
de CO2 dans divers secteurs d’activité. Plusieurs déchets s’accumulent sans souvent
solution de recyclage et des milliards des déchets ou microparticules envahissent les
sols, les eaux de notre planète. Voici les plus gros pollueur du secteur :
- Le secteur énergétique.
- Le secteur de transport.
Le secteur des transports est sur la deuxième marche du podium des émetteurs de
GES (gaz à effet de serre). La mondialisation a considérablement amplifié les flux de
marchandises, autant que de passagers. Regroupant le transport routier, maritime,
ferroviaire et aérien, ce secteur est responsable de 24,6 % des émissions de GES
mondiales. * Le transport routier : Le transport routier est le plus employé, et par
conséquent, il globalise 75 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur. Nos
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voitures polluent de moins en moins, mais elles sont de plus en plus nombreuses sur
les routes. La circulation routière en ville est responsable de plus de 50 % des
émissions d’oxyde d’azote.* Le transport maritime : Le transport maritime rejette de
l’oxyde d’azote et de l’oxyde de soufre. *Le transport aérien : Bien qu’il soit souvent
stigmatisé, le transport aérien émet quatre fois moins de CO2 que le parc automobile
et trois fois moins que les poids lourds. Les avions d’aujourd’hui consomment 85 %
de kérosène en moins que ceux d’il y a 60 ans. Mais les avions sont 2,5 fois plus
nombreux à sillonner le ciel. L’auréole revient au transport ferroviaire, le moins
polluant de tous les modes de transport.
- Le secteur agricole.
- Le secteur textile .
Ce n’est pas une grande nouvelle, la planète croule sous les déchets plastiques.
Cette matière a envahi notre quotidien, remplaçant rapidement de nombreux objets
en métal ou en verre, les rendant plus légers et beaucoup moins coûteux. Moins
solides également, ils se cassent et s’abîment plus rapidement mais peu importe,
c’est l’occasion d’en changer, ils sont si peu chers. Le plastique envahit les plages et
les océans, engorge les déchetteries, et dénature des paysages entiers.
- Les usines utilisent des systèmes d’aspiration des poussières dans leur
processus de fabrication. L’air n’est pas filtré avant d’être rejeté à l’extérieur.
- D’autres usines ne tiennent pas leurs déchets pour favoriser le recyclage ou la
valorisation. Les déchets contenant des éléments nocifs se sont pas
récupérés et traités comme les huiles, solvants, acide, piles, tubes à néon,
composants électroniques par des sociétés spécialisées et donc se retrouvent
dans les dépotoir sauvage.
- Les usines rejettent des gaz acides toxiques, ici parlons de fumée, qui
retombe avec la pluie. On parle alors des pluies acides néfaste pour la
végétation et les êtres vivants. S’ajoutent les emissions de CO2 et CO très
toxique.
- Les pluies acides qui détériore la végétation( jaunissement des feuilles des
plantes, la dégradation des pierres, des monuments et la disparition de
plancton sur la surface de l’eau.
- Couche d’ozone représente un trou causé par sa détérioration et qui pour les
humains augmente de cancer de peau et des problèmes de cataracte.
- Effet de serre, qui provoque une augmentation de température, des accidents
climatiques, la monté de niveau de la mer et la fonte des glaciers.
Les indications multiples observées et même au niveau des sols portent sur :
Sont à l’origine des gaz naturellement présents dans l’atmosphère. En absorbant une
partie de la lumière du Soleil et de la chaleur émise par la terre, ils garantissent les
conditions de la vie sur la planète. L’effet de serre qu’ils provoquent est donc un
phénomène naturel. Mais , du fait de l’activité humaine a généré de gigantesques
quantités de certaines gaz ainsi que l’accumulation de nouvelles substances,
amplifient l’effet de serre naturel et provoquent des dérèglement. Distinguons alors
ici deux types de gaz à effet de serre. En effet il y a des gaz à effet de serre naturels
(H2O, CO2,CH4,N2O, O3) et des gaz à effet de serre dit industriels(gaz fluorés, soufrés
et azotés). En passant, il faut savoir que tous les gaz n’ont pas le même pouvoir
réchauffant. Le potentiel de réchauffement global(PRG)( voir tableau 1) d’un gaz est
sa capacité de garder la chaleur dans l’atmosphère pendant une période déterminée.
Tableau 1 : Gaz à effet de Serre avec leur PRG calculé avec référence conventionnel
CO2=1.
3. Le méthane (CH₄)
5. L'ozone (O3)
Mais l'ozone est également créé dans la troposphère (le milieu de vie de
l'homme) à la suite d’une réaction chimique - sous l'effet d'une lumière
solaire intense - entre des substances résultant de la pollution de l'air.
L'ozone, gaz très réactif, est nuisible pour la santé, exerce un impact négatif
sur le rendement des cultures agricoles, aux basses altitudes et enfin l'ozone
renforce également l'effet de serre.
- Industrie sidérurgique
- Industrie métallurgique
- Industrie du ciment
- Industrie automobile
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un type d’ industrie dédié à la conception, à la
fabrication et à l’assemblage d’automobiles et de toutes sortes de moyens de
transport terrestre, ainsi qu’à la construction de leurs pièces détachées.
- Industrie agroalimentaire
- Industrie de la fourrure
- Industrie du textile
- Industrie chimique
Produit toutes sortes de produits chimiques tels que des acides, des engrais, des
peintures, des explosifs. Des produits de nettoyage et autres produits similaires sont
également fabriqués.
- Industrie de l’armement
C’est celui qui produit des armes, des balles, des plans de missiles. En outre, il est
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- Industries de pointe
Dans ce cas, les industries qui utilisent les dernières technologies et découvrent et
créent les dernières inventions . Ils sont en pleine croissance et expansion
permanente. Un bon exemple est l’industrie informatique qui est responsable de la
création de nouveaux programmes informatiques comme les logiciels . Aussi
l’aérospatiale et l’aéronautique qui se consacrent au développement des modèles
les plus avancés d’engins spatiaux. Dans ce domaine, on peut également citer
l’industrie de la robotique et l’industrie des télécommunications.
Les industries citées rejettent aussi des particules dans l’air et qui sont les polluants
atmosphérique. Elles sont issues de toute combustion incomplète . les particules
formées dans l’atmosphère à la suite de réactions physicochimiques qui impliquent
le SO2, Nox, COV sont toxiques. ainsi elles sont classées en fonction de leur taille :
Les particules sont particulièrement nocives pour la santé. Elles provoquent des
irritations et des problèmes respiratoires chez les personnes sensibles et sont
associées à une augmentation de la mortalité (affections respiratoires, maladies
cardiovasculaires, cancers, etc.). Les polluants comme SO2, NOx, COV, O3,NH3,HAP,
métaux lourds provenant des industries peuvent aussi être rejeté dans
l’atmosphère( voir détails de leurs comportements).
Le dioxyde de soufre est un polluant qui provoque une irritation des muqueuses, de la
peau et des voies respiratoires (toux, gêne respiratoire, troubles asthmatiques). Il
favorise également les pluies acides. C’est également un précurseur de particules
secondaires en se combinant, sous certaines conditions, avec les oxydes d’azote
(NOx).
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Les oxydes d’azote (NOx) regroupent le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote
(NO2). Ils sont émis lors de la combustion : chauffage, production d’électricité,
moteurs thermiques des véhicules, etc. La chimie de l’azote (fabrication de nitrate
d’ammonium, etc.) ou l’utilisation de produits nitrés dans les procédés industriels
(verrerie, etc.) sont également des émetteurs. Enfin, l’utilisation des engrais azotés
entraîne des rejets de NOx. Les émissions d’origine humaine peuvent localement
devenir très largement prépondérantes.
Les volcans et les éclairs sont aussi susceptibles de créer les conditions favorables à
la formation d’oxydes d’azote. De même, les sols naturels secs peuvent émettre du
monoxyde d’azote au cours du processus biologique de transformation de l’azote du
sol.
Une fois dans l’air, le monoxyde d’azote (NO) devient du dioxyde d’azote (NO2), gaz
irritant pour les bronches et favorisant les crises d’asthmes et les infections
pulmonaires. Les personnes asthmatiques et les jeunes enfants sont plus sensibles
à ce polluant(effet sur la santé).
Les NOx sont également précurseurs d’autres polluants : dans certaines conditions
climatiques et d’ensoleillement, ils réagissent avec certains polluants selon des
processus physico-chimiques complexes intervenant dans l’atmosphère( effet sur
l’environnement).
Ils réagissent en particulier avec les composés organiques volatils (COV) pour
conduire à la formation d’ozone troposphérique ou avec l’ammoniac (NH3) pour
conduire à la formation de particules secondaires.
Les composés organiques volatils (COV) constituent une famille très large de
produits comme le benzène, l’acétone, le perchloroéthylène, etc. qui se trouvent à
l’état de gaz ou s’évaporent facilement dans les conditions classiques de
température et de pression lors de leur utilisation.
Les COV peuvent provoquer des irritations, une diminution de la capacité respiratoire
et des nuisances olfactives. Certains sont considérés comme cancérogènes
(benzène, benzo-(a)pyrène)(effet sur la santé) . Même si, au niveau planétaire, les
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Les COV réagissent avec d’autres polluants de l’atmosphère et sont ainsi, avec le
méthane et les oxydes d’azote, des précurseurs d’ozone, de particules secondaires
ou de gaz à effet de serre( effet sur l’environnement).
- L’ozone : O3
L’ozone (O3) est un gaz indispensable à la vie terrestre. Naturellement présent dans
l’atmosphère, il forme une couche dans la stratosphère (de 12 à 50 km au-dessus du
sol), qui protège des rayons ultraviolets. Plus de 97 % des rayons ultraviolets sont
interceptés par cette couche. Dans les basses couches de l’atmosphère (de 0 à 12
km au-dessus du sol), l’ozone est en revanche un polluant atmosphérique nocif pour
la santé humaine, les animaux et les végétaux, à cause de son caractère oxydant.
L’ozone a ainsi des effets négatifs importants sur la santé. Il est irritant pour
l’appareil respiratoire et les yeux, et il est associé à l’augmentation du taux de
mortalité durant les épisodes de pollution.
Par ailleurs, il impacte de façon significative à la baisse les rendements agricoles,
jusqu’à 10 % de pertes estimées. Il contribue aussi à l’oxydation de certains
matériaux comme les textiles ou le caoutchouc ‘effet sur l’environnement) .
- L’ammoniac : NH3
L’ammoniac est lié essentiellement aux activités agricoles (volatilisation lors des
épandages et du stockage des effluents d’élevage, et épandage d’engrais minéraux
azotés).
C’est un gaz irritant qui possède une odeur piquante, il brûle les yeux et les poumons.
Il s’avère toxique quand il est inhalé à des niveaux importants, voire mortel à très
haute dose(effet sur la santé) .
Il provoque une eutrophisation et une acidification des eaux et des sols. C’est
également un gaz précurseur de particules secondaires. En se combinant avec
d’autres substances, il peut former des particules fines qui auront un impact sur
l’environnement et la santé.
La plupart des métaux lourds sont des éléments constitutifs de la croûte terrestre. Ils
peuvent être mis en suspension en plus ou moins grande quantité, par exemple par
érosion ou au cours d’éruptions volcaniques ou de feux de forêts.
Les sources humaines sont principalement liées aux activités métallurgiques comme
l’extraction minière, l’aciérie, la transformation manufacturière, etc., de combustion
(production énergétique ou incinération de déchets) et aux transports, en particulier
routier. Le secteur routier a cependant connu une diminution spectaculaire de ses
émissions de plomb au cours des deux dernières décennies par suite de l’interdiction
des essences plombées au niveau européen.
La majorité des éléments métalliques (dont Fe, Zn, Ni, As, Cr) est indispensable à
faibles doses à la vie animale et végétale. Cependant, à des doses plus importantes,
ils peuvent se révéler très nocifs. D’autres éléments (Pb, Cd, Hg) n’ont aucun effet
bénéfique.
Les métaux lourds peuvent être inhalés directement par l’homme ou ingérés par celui
-ci lorsque la chaîne alimentaire est contaminée (sols, eau, aliments). Ils
s’accumulent dans les organismes vivants et ont des effets toxiques à court et long
termes. Chez l’homme, ils peuvent affecter le système nerveux, les fonctions rénales,
hépatiques, respiratoires, etc. Certains, comme le cadmium, l’arsenic, le nickel et le
chrome hexavalent sont cancérigènes(effet sur la santé).
Notons que les impacts de la pollution atmosphérique sont classés en deux groupes .
En effet :
C’est l’exposition chronique à la pollution de l’air qui conduit aux effets et donc aux
impacts les plus importants sur la santé. La pollution de l’air a des impacts
particulièrement importants sur les personnes vulnérables ou sensibles comme les
enfants, les personnes âgées, les fumeurs, les malades du cœur ou des poumons ou
encore les personnes asthmatiques.
1.13. Conclusion .
Le chapitre sur les généralités permet de bien comprendre les concepts pour la suite
de ce cours qui s’occupera de :
Des industries cités, un travail dirigé permettra aux étudiants de visiter et d’explorer
la gestion et le traitement des effluents soit solides, liquides ou gazeux. Le choix est
aux étudiants afin de la facilitation de travail sur le terrain.
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2.1. Définition .
Les déchets industriels sont tous les déchets provenant des processus de
fabrication, de transformation, de nettoyage, d'utilisation, de maintenance ou de
consommation générés par les industries ou l'activité industrielle, à l'exception des
émissions atmosphériques, qui sont spécifiquement réglementées.
Le terme générique « déchets solides » désigne tous les matériaux non fluides mis
au rebut. Ce sont les sous-produits des opérations industrielles, agricoles et minières,
y compris quelques DÉCHETS DANGEREUX, ainsi que les ordures et les résidus
d'égout provenant des collectivités (voir EXPLOITATION MINIÈRE).
Il faut rappeler ici qu’il y a une différence entre les déchets solides et les déchets
solides industriels qui réside dans différentes méthodes de traitement. En effet, les
déchets solides font référence aux déchets solides et semi-solides produits par les
êtres humains dans la filière de consommation, de la vie, de la production et d’autre
activités.
Les déchets solides comprennent principalement les particules solides, les ordures,
les scories, les boues, les produits jetés, les ustensiles endommagés, les produits
défectueux, les carcasses d'animaux, les aliments avariés, les excréments humains
et animaux, etc. Certains pays classent les liquides à haute concentration tels que les
déchets acides, les déchets alcalins, les déchets. l'huile et les déchets de solvants
organiques en tant que déchets solides.
Les déchets solides industriels désignent les déchets solides produits au cours du
processus de production industrielle sans caractéristiques dangereuses.
Il comprend principalement des chutes de tissu, des chutes de cuir, des matériaux de
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Ce sont des résidus et tous déchets règlementés que l’on va énuméré dans ce
rubrique selon leurs caractéristiques et selon leurs natures.
- Les déchets inertes ou déchets non dangereux : sont des déchets (DI) qui, en
général, en raison de leurs caractéristiques, ne constituent pas une menace et
ne présentent pas de risque pour l'environnement ou la vie humaine et animale.
Ils ne nécessitent aucun traitement avant le stockage. Notons que les déchets
non dangereux peuvent être subdivisés en déchets ordinaires( produit au
cours d’une routine dans les hôpitaux, foyers, écoles, bureau), déchets inertes
(qui ne se décomposent pas facilement dans la nature comme les cartons, un
certains types de papier) et recyclables (qui peuvent être réutiliser comme du
verre, du papier, des tissus et certains types de plastiques). Cette
classification comprend les gravats, les déchets appartenant à
la classification de la ferraille les cendres ou le verre. Ils peuvent aussi être
utilisé pour remplir des terrains après collecte. Ils peuvent s’agir des déchets
de béton, des tuiles, des briques. La filière de traitement connue est le centre
de stockage adaptés ou Centre d’Enfouissement Technique(CET)
les bombes aérosols, sont dans cette catégories. Ils s’appelaient aussi
déchets générateurs de nuisances car dangereux pour l’homme et son
environnement en raison de toxicité due à la présence des substances
chimiques ou biologiques, aux risques d’incendie et d’explosion. Trois
catégories sont à distinguer dans les DIS. Il s’agit des déchets à dominante
organique comme les résidus hydrocarbures de la pétrochimie, goudrons,
solvants ; des déchets minéraux liquides comme les acides, bases, bains de
traitements de surfaces ; comme les déchets minéraux acides comme les
catalyseurs usés, sables de fonderie, boues d’hydroxydes métalliques. On se
trouve aussi parfois avec les déchets toxiques en quantités dispersés (DTQD)
et les emballages souillés qui ne sont pas d’origine industrielle. Il s’agit d’un
gisement dispersé, d’origines très diverses(collectivité locales, ménages, PME,
PMI…). Ces déchets vont de la bouteille de trichloréthylène du particulier aux
reliquats de pesticides et fongicides du cultivateur, jusqu’aux déchets de la
petite PMI de traitement de surface. En raison de ces caractéristiques
particulières, ils nécessitent des processus de traitement et d'élimination
spécifiques pour chaque déchet toxique d’où il faut les stocker dans des
conteneurs hermétiquement fermés. Leur traitement spécial est à la fois
l’incinération et l’enfouissement. On peut régénèr certains déchets pour les
recycler et les revaloriser.
- Création des déchets solides industriels : c’est le moment où les déchets sont
générés. C’est aussi l’étape de tri et séparation en fonction de leur dangerosité
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résidus. Tout est transformé en gaz, en chaleur et matériaux inertes. La chaleur est
récupérée sous forme de vapeur.
Ces techniques transforment les déchets en gaz, huile, et charbon, qui peuvent être
valorisés énergétiquement ou chimiquement.
L'utilisation de matériaux adsorbants tels que le charbon actif ou les résines échangeuses
d'ions peut éliminer les contaminants en les fixant sur la surface de l'adsorbant. Il est
important de noter que le choix du traitement physico-chimique dépend de la nature des
déchets, des réglementations en vigueur, des objectifs de traitement, ainsi que de
considérations économiques et environnementales. De plus, la combinaison de plusieurs
traitements peut être nécessaire pour atteindre un niveau de décontamination satisfaisant
Notons que Les déchets solides industriels peuvent être triés, réduits ou recyclés à
l'aide de nombreuses techniques comme le broyage, le criblage ou le concassage.
Remarques.
Les autres thèmes comme la mise en décharge ou dans un centre d’enfouissement
technique, méthanisation, le compostage, le traitement biologique… sont des sujets
à traiter dans les travaux dirigés(voir Assistant et Etudiants). Par exemple la filière de
déchets inertes est adaptée au CET. Le DB pour la chaine de gestion c’est au niveau
de l’incinération pour y être recycler efficacement en vue de la revalorisation
énergétique . Et les déchets industriels spéciaux seront soit incinérer soit conduits à
l’enfouissement.
La mauvaise gestion des déchets solides entraine plusieurs conséquences qui sont
graves. Citons :
- La dégradation de l’air ou bien la pollution de l’air : Les émissions de fumées et
de gaz sont à la base de la diminution de la qualité de l’air.
- La pollution de sols : provoque à son tour l’abandon des terres qui ne sont plus
fertiles pour l’agriculture
- La pollution de l’eau : par les rejets toxiques dans les rivières, ruisseaux… il y a
modification de l’écosystème marine. Ce qui conduit à l’eutrophisation avec
plusieurs conséquences.
- La santé des humains : est atteinte sous forme de plusieurs maladies
directement ou indirectement.
- Au niveau de l’environnement : la détérioration esthétique de paysage, de la
ville qui transforme la nature de l’homme.
3.1. Introduction.
Les effluents gazeux sont constitués d’air contaminé par des composés organique
volatils, des poussières, des composés nitreux ou sulfurés, du dioxyde ou monoxyde
de carbone et des métaux volatils. D’autres composés comme le méthane est une
substance pure sans aucun air. Ce dernier produit par biodégradation anaérobie des
déchets organiques. Cependant l’azote nitreux produit par purge de désorbeurs
thermiques ou celui du gaz de combustion des incinérateurs. Au niveau de chapitre
concernant les généralités, les constituants des effluents gazeux y ont été
développé.(à lire). Les sources d’effluents gazeux sont multiples. Voyons.
Les sources d'effluents gazeux peuvent être départagées en deux grandes catégories,
selon que les effluents proviennent de conduites, de cheminées ou d'évents ou,
plutôt, de la surface d'un lieu ou de réservoirs de retenue ou d'un traitement.
Il est parfois nécessaire de traiter les effluents gazeux, ou émissions gazeuses, afin
d'éliminer ou de détruire les contaminants qu'ils renferment. Sont considérées
comme des effluents gazeux les émissions résultant du traitement des eaux
souterraines et du sol, celles provenant directement de la surface du sol ou des eaux
souterraines, ou encore celles produites par les méthodes de ventilationin situ .
Malgré la diversité des sources d’effluents gazeux, le nombre de techniques de
traitement applicables aux émissions gazeuses demeure relativement restreint.
3.3.1.2 Performance :
La température des gaz pouvant être filtrés par ce procédé ne doit pas dépasser 600
°C. Quant à la vitesse de filtration, elle ne peut excéder 3,0 m/min.
La technologie d'absorption par voie humide permet le traitement des polluants dans
les émissions gazeuses. Elle s'applique particulièrement aux émissions reliées à la
combustion, aux émissions acides et aux odeurs. Ces polluants sont notamment
produits par les industries papetières, métallurgiques et chimiques ainsi que par les
entreprises procédant à l'incinération des déchets.
Le traitement des émissions gazeuses par la méthode d'absorption par voie humide
consiste à neutraliser les contaminants à l'aide d'un liquide d'épuration. Ce liquide
d'épuration, dont la nature varie en fonction des contaminants à traiter, est mis en
contact avec les émissions gazeuses. Les contaminants sont alors captés par le
liquide et extraits de l'effluent gazeux. À la sortie du système, les eaux d'épuration
peuvent être rejetées dans le réseau d'égout ou, si leurs caractéristiques l'exigent,
dirigées vers un système de traitement.
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Les industries produisent aussi du CO2 qui fait parti aussi des GES. Il faut partout le
moyen savoir les techniques pour le capter et voir comment diminuer son influence
dans la participation à l’effet de Serre.
Le CO2 extrait est obtenu sous forme gazeuse ou liquide, généralement mélangé à
d’autres espèces gazeuses minoritaires.
C + O2 → CO2
À l’issue de la combustion, le CO2 est contenu dans les gaz d’échappement mais
reste une espèce minoritaire.
Le procédé le plus commun est la capture par un solvant présentant une affinité pour
les molécules de CO2 (c’est-à-dire capable de se lier avec des molécules de CO2 dans
certaines conditions, notamment de pression et de température). La capture se fait
en deux temps :
charge du solvant : les gaz de combustion sont mis en contact avec le solvant,
qui se lie aux molécules de CO2 ;
régénération : le solvant est « régénéré » dans un autre compartiment pour
libérer les molécules de CO2 qui s’y étaient fixées.
D’autres solvants sont à l’étude visant à limiter notamment les coûts, l’énergie de
régénération (énergie nécessaire pour effectuer le cycle charge-régénération) et les
impacts socio-environnementaux. La figure 2, résume l’étape décrite ci-haut, la
capture du CO2 par post combustion.
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En amont du stockage, le CO2 doit être transporté, soit par pipeline, soit par bateau,
soit encore par camion pour de petites quantités. Le CO2 extrait est ensuite stocké
dans des formations géologiques ( pour bien contenir le gaz) du sous-sol permettant
sa séquestration sur le long terme, typiquement plusieurs siècles.
Pendant toutes les phases de stockage et les phases suivant la fermeture du site de
stockage, un suivi est mis en place pour détecter toute fuite éventuelle et y remédier.
Les sites de Stockage peuvent être situé en mer ou sur le continent.
Le CO2 capturé peut ensuite être soit recyclé, soit stocké sous forme de gaz ou de
liquide, un procédé appelé séquestration. Ce principe concerne deux types de
carbone : le carbone naturel ( on y appliquera la bio séquestration) et le carbone
industriel.
Explication du schéma :
Le captage du CO2 par solvant est la technique la plus connue. La fumée produite
par une activité industrielle est captée. L’ajout d’un solvant sépare le CO2 du reste
des composants. Le mélange est chauffé pour ne récupérer que le CO2. Il est ensuite
comprimé, refroidi et enfin liquéfié avant d’être transporté dans des sites de
stockage. Le CO2 capté est ensuite stocké dans des couches très profondes en
dessous de la terre, des sites surveillés et analysés pour garantir un stockage
permanent.
- Les substrats géologiques rocheux. Cela peut être dans d’anciens gisements
d’hydrocarbures, des veines de charbon (on remplace le méthane par le CO2)
ou dans des aquifères salins (formation géologique constituée de roches
sédimentaires poreuses).
- Les fonds océaniques. On peut doper la croissance du phytoplancton en
fertilisant certaines zones marines par du fer. Certains chercheurs ont
également imaginé la possibilité de dissoudre le CO2 à plus de 1000 mètres de
profondeur, voire 3000 mètres (dans des fosses marines à haute pression).
- Les minéraux. Il existe des tests pour minéraliser le CO2 sous forme de
carbonates.
Pourquoi stocker le CO2 ? trois levier sont nécessaire pour réduire les émissions :
* L’efficacité énergétique,
* Le développement des énergies renouvelables et
* Le captage de CO2.
Pourquoi en produire
3.4.3.1. Introduction
Pour être claire, les procédés de traitement des effluents gazeux sont classés en
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Dans toutes les techniques, les plus importantes et plus appliquées sont :
- L’incinération thermique
- L’adsorption.
- Principe de la technique
- Domaine d’application
- Avantages et/ou inconvénients.
- Principe :
c’est un procédé de séparation qui assure le transfert sélectif d’un composé gazeux
dans un liquide (Solubilisation). L’ adsorption repose sur un déséquilibre
thermodynamique entre les fugacités (donc les potentiels chimiques) de ce composé
dans les phases liquides et gazeuse. (Usage de Loi d’Henry. )
- Choix du solvant :
- Le choix du contracteur.
- Principe :
Système basé sur la concentration d’un composé contenu dans une base gazeuse ou
liquide sur un solide microporeux (adsorbant). Ce terme regroupe l’ensemble des
phénomènes de transport gazeux, de transfert dans la porosité du solide et
d’interaction avec la surface de ce solide.
* charbon actif utilisé dans le domaine de traitement des effluents gazeux contenant
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des COV odorants ; * les zéolithes qui sont des squelettes cristallins aluminosilicates
constitués de tétraèdres SiO4 et AlO4 assemblés par la mise en commun des atomes
d’oxygène. Le solide cristallisés ont donc une structure microporeuse faite de cavités
et de canaux de taille bien définie. Cette molécule a un caractère hydrophile, un
absorbant incombustible ; * silicagel ; * alumine activé…
- Mise en œuvre.
Technique d’adsorption en lit fixe nécessite deux colonnes garnies d’adsorbant pour
une alternance de cycles d’adsorption-désorption ( pour un fonctionnement en
continu).
L’intérêt du lit fluidisé est de réaliser le cycle d’adsorption/désorption en continu sur
la même installation.
Avantages :
- Efficacité d’épuration supérieur à 95%
- Rusticité face à la variation de concentration en entrée du procédé
- Possibilité de valoriser le solvant.
Inconvénients :
- Condition de mise en œuvre sont restrictives( la composition de l’effluent doit
être simple)
- Température inférieur à 30 ou 40°C
- Pas la présence de contaminant comme les cétones.
3.4.3.2.3. La condensation.
- Principe.
- Mise en œuvre.
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(Soumis au froid ):
- L’eau ou l’air à température ambiante même à très fort taux d’humidité
- L’eau glycolée, la saumure
- L’azote liquide ou le CO2 (liquide cryogénique)
En conclusion, le piégeage pas condensation est basé sur le changement d’état des
molécules d’intérêt et permet la récupération des certaines effluents à forte valeur
ajoutée en une seule étape.
- Principe :
- Mise en œuvre.
En conclusion :
les technologies sont couplées entre elles afin d’atteindre des degrés d’épuration
élevés et des coûts de traitement minimisés. Enfin leur association avec les
procédés destructives permet de concentrer les polluants( faible débit et forte
concentration) optimisent ainsi le coût de fonctionnement de l’étape de destruction.
3.4.3.3.1. Introduction.
Cette technique repose sur la mise en œuvre des procédés chimiques( lavage
chimique), électrique(plasma), thermiques (incinération) ou biologique (dégradation
par voie microbienne).
3.4.3.3.2.1.1. Introduction
Les bioprocédés sont parmi les processus qui nécessitent de l’eau car les
substances dissoutes fournissent l’énergie nécessaire aux microorganismes. Les
microorganismes consomment tous composés organiques avec des vitesses de
dégradation très variables. Ils oxydent le sulfure d’hydrogène(H2S) et
l’ammoniac(NH3) qui sont des composés nauséabonds, en SO42- et NO3-qui n’ont pas
d’odeur( neutre). L’épuration biologique de l’air n’est pas perturbée tant que les
microorganismes n’entrent pas en contact avec des acides, des bases ou des
substances toxiques tant que l’air à traiter leur apporte de la nourriture et l’oxygène à
suffisance. La technique fonctionne à température ambiante, produit peu de sous-
produits de dégradation et nécessitent l’apport énergétique réduits. Cette technique
ou procédé comprend les biofiltre et biolaveur ( biofiltre à biomasse mobile).
42
Les polluants passent de la phase gazeuse à la phase liquide. Ils sont alors
utilisés par la biomasse comme aliment (source de carbone). Le gaz propre
sort directement dans l’atmosphère par la partie supérieure : la finalité de
fonctionnement de biofiltre.
43
produits pouvant avoir des effets nocifs sur les micro-organismes et la facilité
de contrôle du processus biologique à travers la composition du milieu liquide.
Ils sont cependant plus coûteux car ils nécessitent deux équipements, un pour
l'absorption et l'autre pour la biodégradation du polluant, ce qui les rend peu
économiques par rapport aux biofiltres à lit ruisselant.
La spécificité de biolaveur :
- Nécessité de limiter l’apport d’azote ou d’installer un dispositif de rinçage
mécanique (pour prévenir les engorgements par la biomasse).
- Nécessité de réguler le pH (neutralisation des sous-produits acides de la
dégradation microbienne).
- Nécessité d’installer une déviation partielle du flux et de conditionner l’eau de
lavage.
- Contrôle et régulation de l’alimentation en azote et en phosphore
La variante de cette technique est celle qui procède par arrosage à l’eau qu’on
appelle le réacteur à lit arrosé. En effet on utilise un matériel filtrant inerte à durée de
fonctionnement illimitée avec pertes de pression réduites. Ce matériel ne peut pas
stocker l’humidité d’où on l’arrose d’eau et e sel nutritif comme de l’engrais pour les
microorganismes.
- L’essence
- Les hydrocarbures organiques comme les composés volatils organiques(COV)
- Les hydrocarbures pétroliers
- Les phénols
- BTEX( Benzène , toluène, Ethylbenzène, Xylène
Il est nécessaire de suivre en continu l’air et l’eau des effluents. Ce qui nécessite une
alimentation en oxygène suffisante. Cette technique ne supporte pas l’introduction
de gaz stérilisants qui ont un effet toxique et détruisent les microorganismes. Il faut
surveiller la température qui est comprise entre 10 à 40°C. Avec des installations
spécialisées on peut atteindre 55°C. L’humidité relative est supérieure à 0.9 et les pH
très acides sont utiles pour dégrader les composés soufrés inorganiques. Le rapport
carbone, azote et phosphore(C : N : P) est à adapter car il ne présente aucun
problème lorsqu’il faut éliminer les odeurs.
3.4.3.2.2.1.9. Conclusion.
Les procédés biologiques sont basés sur l’utilisation des molécules polluantes
comme substrat carboné pour les microorganismes. Ces technologies nécessitent le
transfert des polluants de la phase gazeuse vers la phase liquide. Le mode le plus
utilisé est le biofiltre. L’avantage est justifié par sa mise en œuvre, faible coût
d’investissement et de maintenance et son cout car les autres procédés ont des
limites(caractère propre) . Cette technique est applicable pour les faibles
concentrations et permet une épuration efficace. L’inconvénient est sur la taille des
installations car les débits ne sont pas limitants.
Les effluents sont alors des fluides qui comprennent les eaux usées provenant des
activités domestiques et des acteurs industriels ainsi que les eaux de ruissellement.
Ils proviennent des industries agroalimentaires, pharmaceutiques, automobiles,
minières. Ces effluents sont convoyés vers les stations d’épuration (STEP) pour un
47
Les effluents industriels appelé aussi eaux résiduaires industrielles(ERI) sont varié et
ainsi, ils sont classés en :
- Les effluents de fabrication : sont issus des procédés industriels qui
impliquent un contact entre l’eau et matières gazeuses, solides ou liquides.
Les effluents rejettent des polluants continus ou discontinus d’où il faut
prévoir un bassin d’homogénéisation.
- Les effluents des particuliers : il faut faire le tri pour en fournir des traitements
d’épuration adaptés. On peut récupérer l’eau de fabrication et des matières
premières. Si cela n’est pas possible, les effluents industriels seront conduits
dans un bassin de stockage pour un traitement ultérieur. Pour certains eaux
usées industrielles un prétraitement est nécessaire. Ce second processus
d’épuration convient aux eaux ammoniacales, soudes usées, condensat de
papeterie…
- Les effluents des machines : sont des liquides qui coulent d’objets industriels
divers comme les eaux usées qui coulent de la tuyauterie de vannes, des
cuves, des boues de traitement des eaux d’appoint, industrie de production
d’engrais, de tamisage de sable et gravier, de lavage de charbon…
- Les rejets occasionnels : ce sont les fluides qui s’échappent au cours des
stockage ou déplacement de certains effluents( eaux usées après le lavage de
sol…), les rejets de services généraux.
Retenons que les effluents liquides industriels sont composés d’eaux usées chargés
des divers matières polluante aux propriétés uniques et réactions particulières avec
l’environnement et la santé publique, qu’il faudra bien traité. Il s’agit des :
- Des hydrocarbures
- Des polluants organiques des divers types,
- Des acides minéraux
- Des métaux
- …..
Les eaux industrielles sont classées en deux catégorie : les eaux usées industrielles
organiques et les eaux usées industrielles inorganiques. Toutes les deux contiennent
des graisses et détergents, des matières organiques(MO), des débris( humains), des
substances dissoutes comme les résidus des médicaments. On peut alors énumérer
ce que les eaux usées industrielles peuvent porter comme polluant. Il s’agit de :
à papier,…
- La pollution due aux matières en suspension minérales comme dans les cas
des industries productrices des engrais, lavage de charbon…
- La pollution par des matières organiques en suspension comme dans les cas
des production des gravillons, débris…
Ces eaux peuvent être toxiques pour l’écosystème( espèces aquatique) et aussi pour
l’homme. Ci-haut on a estimé que les eaux usées doivent être conduites dans une
station d’épuration STEP pour leur traitement. Le traitement des eaux usées est
l’ensemble des procédés visant à dépolluer l’eau usée avant son retour dans le milieu
naturel ou sa réutilisation. L épuration des eaux usées consiste à un traitement
biologique à quatre étapes.
Le suivi de la pollution due au rejet issus d’une station d’épuration se fait au moyen
des mesures analytiques des paramètres physiques et chimiques.
Dans ce paragraphe sera regroupé , les paramètres dont il est question, suivants :
4.3.1. la Température.
C’est un paramètre général et important dans les eaux usées. Cette température doit
être connue avec précision car le rôle joué est dans la solubilité des sels et des gaz. Il
est fonction de la conductivité électrique dans la mesure où il y aura dissociation des
sels dissous.
C’est un paramètre global. En effet, dans les eaux usées, il y a la présence des
particules flottantes( qui est une pollution particulaire) , des matières dissoutes( qui
est une pollution dissoute) , de même des matières colloïdales( pollution colloïdale).
On distingue alors ses trois états : état de suspension, état colloïdal et étant dissous
qui montrent que dans le rejet industriel les particules sont souvent présentes et sont
d’origine minéral. La pollution particulaire est due à la présence des particules à
grande taille supérieure à 10 µm. La mesure de MES permet ainsi de connaître la
quantité de matières particulaires décantables et colloïdales, organiques et/ou
minérales, présentes dans une eau usée.
Dans les traitements des eaux usées, le pH a le rôle prépondérant. Dans la station,
les réactions chimiques ont lieu de décontamination, favorise les réactions de
complexation ou de précipitation sélective., les eaux acides dont le pH<6, favorisent
la solubilisation des métaux.
Car une réaction à pH trop faible ou trop forte entraine un effet néfaste sur les
organismes aquatiques. Si alors le pH est trop basique alors la vie biologique est
perturbée alors on favorise la formation d’ammoniac qui est nuisible aux poissons.
la conductivité électrique d’une eau est la conductance d’une colonne d’eau comprise
entre deux électrodes métalliques de 1 cm2 de surface et séparées l’une de l’autre
de 1 cm. La conductivité électrique (en Ω-1 m-1 ou S m-1) est l’inverse de la résistivité
électrique (en Ω m). c’est la capacité d’une solution aqueuse de conduire le courant
électrique.
La conductivité permet ainsi d’évaluer la quantité de substance minérale dissoute
sous forme ionique. Plus la concentration en solutés dissous sera importante, plus
la conductivité sera élevée. La conductivité communique donc une information sur la
quantité de cations (calcium, potassium, magnésium, etc.) et d’anions (chlorures,
sulfates, phosphates, nitrates, etc.) contenus dans une solution (c’est donc un
paramètre de somme). C’est un moyen rapide et peu coûteux pour déterminer la
force ionique d’une solution.
L’oxygène dissous est également un paramètre important pour les industriels qui ont
choisi un traitement biologique des eaux usées (secteurs papetiers,
agroalimentaires,). Une mesure directe de la teneur en oxygène dissous dans un
échantillon (cette mesure peut, par exemple, donner une indication sur la santé d’un
cours d’eau à un instant et à un endroit donné) .
Une mesure de la quantité de matières organiques qui, lors de leur décomposition,
sont susceptibles de consommer l’oxygène présent (cette mesure dite demande en
oxygène permet d’apprécier la santé globale du cours d’eau). La teneur d’oxygène
dissous ( mgO2 L-1) dépend de nombreux facteurs : température , pression
atmosphérique, salinité, pénétration de la lumière, quantité de nutriments, respiration
des organismes aquatiques, oxydation et dégradation des polluants.
La présence de matière organique réduit la teneur en oxygène dissous dans l’eau par
oxydation à travers un procédé microbiologique. La teneur diminue quand la
température augmente ou que la pression atmosphérique diminue avec l’altitude.
50
4.3.8. L’azote .
Cet élément peut avoir deux caractères ; soit organique soit minéral. Il provient de
l’urée, des acides aminées, des protéines, des polypeptides.
L’azote peut se trouver dans les eaux de rejets sous forme minérale ou organique à
différents niveaux d’oxydation que l’on distingue en trois types de formes : l’azote
ammoniacal (forme réduite), l’azote organique (forme réduite) et l’azote minéral
51
Le nitrate est une substance chimique naturelle qui entre dans le cycle de l’azote. I y
+
a deux formes, lune ionisées( NH4 ) et l’autre non ionisé(NH3) Il est présent à l’état
naturel partout dans l’environnement. Il se crée dans l’atmosphère lors de l’oxydation
de l’azote par les microorganismes des plantes, du sol ou de l’eau.
Les nitrates se composent de l’association du cation et de plusieurs anions pour
former par exemple le nitrate de potassium, le nitrate d’argent ou encore le nitrate
d’ammonium. On parle alors de sel ou d’ester de l’acide nitrique. Toutes les sources
d’azote sont des sources potentielles de nitrate.
Le nitrate représente la plus stable des deux formes de l’azote. Sous action
-
microbienne, il peut être réduit en nitrite (NO2 ) qui est la forme la plus toxique. Dans
l’eau, les nitrates peuvent provenir de :
Un test nitrate donne en quelques minutes la concentration en azote nitrique d’un sol
ou d’une eau. Dans le secteur agricole, le résultat permet d’adapter le dosage des
prochaines phases de fertilisation.
4.3.10. Le Phosphore.
Ce sont les paramètres que l’on perçoit par notre sens comme le gout , la couleur,
d’odorat. Dans le cas qui nous concerne, on parlera de la turbidité et de la couleur.
4.4.1 . La turbidité
Une turbidité se mesure par la quantité d’énergie lumineuse arrivant dans la masse
d’eau, et d’énergie peut alors mener à une diminution de la production primaire, et
donc à une fragilisation des réseaux trophiques. C’est alors l’opacité d’un milieu
trouble. C’est la diminution de la transparence d’un liquide à la suite de la présence
des matières non dissoute.
4.4.2. La couleur.
C’est aussi un paramètre organoleptique car il est observable par le sens. En effet, la
couleur de l’eau est bleue lorsque les longueurs d’ondes courtes sont peu
absorbables alors que les grandes longueurs d’onde , ici , sont absorbable
rapidement. La vraie couleur est liée aux seules substances en solution.
E. coli est l'une des bactéries les plus déterminées indiquant une contamination
fécale. Les germes totaux etE. coli sont utilisés comme indicateurs pour mesurer le
niveau de pollution et la qualité de l'eau.
Remarque :
- Les eaux domestiques : comprennent les eaux de vannes( issus des toilettes) et les
eaux grises( cuisine et salles de bains)
- Les eaux industrielles : sont les eaux résiduaires issues de l’activité industrielle.
Leur nature diffère selon le type d’activité de l’entreprise( avec MO biodégradable ou
non, huiles et graisses, métaux lourds, eaux salines)
- Les eaux pluviales et de ruissellement : sont des eaux de pluie qui ne sont par usée
mais se charge de polluants et particules en milieu urbain( au contact des fumées
industrielles ou particules en suspension, par lessivage des toits et des sols.
- Par définition, les eaux usées sont celles contaminées par les activités
humaines et rejetées après leurs utilisation domestique ou industrielle.
- Composition des eaux usées : elles contiennent plusieurs éléments tel que *
du sable et d’autres matières en suspension, * des microorganismes
pathogènes pouvant causer des maladies( bactéries et parasites), des
déchets organiques en décomposition, * des produits chimiques
divers( nettoyants, solvants, hydrocarbures, médicaments), * éléments
nutritifs stimulant la croissance des algues et des végétaux aquatiques de
façon excessive.
Afin de réduire les risques de contamination, le traitement des eaux usées comprend
une suite d’opération qui implique les procédés physiques, chimiques , biologique.
Avant le traitement, les eaux usées doivent être collectées et acheminées à l’usine
d’épuration.
Une partie de boue formée sera recyclée dans le bassin d’aération pour en
assurer l’ encensement en microorganisme l’excès de boue étant extrait et
traité. Les stations d’épuration
peuvent combiner aussi le tertiaire.
5.1. Introduction
Cette partie du cours concerne les rejets industriels liés à divers industries les plus
polluantes. Citons par exemple :
Cette partie est considérée comme les travaux dirigés sous la supervision des
assistants. Toute fois deux cas seront à l’étude à titre d’exemple . Il s’agit :
5.2. Cas 1 : Gestion des effluents liquides dans une cimenterie : cas de SOUR.
59
Dans les cimenteries, on utilise abondamment de l’eau pour plusieurs raisons. C’est
le cas de la cimenterie de SOUR en Algérie. L’eau utilisée par cette société provient
de l’Algérienne des Eaux(ADE) que la cimenterie stock et qui le distribue dans divers
services. Cette société a une société d’épuration des eaux usées qui contribue à la
protection des ressources hydriques et surtout à la sauvegarde de l’environnement.
Date de mise en service 1980 et est une station de traitement biologique de boue
activé en fonctionnement automatique. L’eau y circule dans un circuit fermé et la
station n’a aucun rejet à l’extérieur. Son entretien et/ou nettoyage se passe tous les
deux ans. L’eau industrielle récupérée a deux fonctions : * nettoyage de surface et *
refroidissement des équipements. Cette station comprend :
L’objectif de traitement des eaux usées est de réduire la charge polluante existante.
Les eaux usées sont collectées et évacuées en aval de la station à l’aide d’un réseau
d’assainissement séparatif. Le réseau récolte les eaux usées dans des canalisations
différentes de celles des eaux de pluie. Les étapes de traitement sont ainsi
expliquées :
Le puit de pompage sert à stockés les différents effluents chargés des matières
grasses, ; matières organiques et matières minérales.
L’eau passe au travers une grille( photo 5.4) qui sert à retenir les papiers, feuilles,
matières plastiques … soit les déchets les plus volumineux.
5.2.3.3. Dessablage :
Opération indispensable pour éviter le passage des particules les plus fines afin
d’éviter le colmatage des canalisations. Le tuyau de béton transporte l’eau vers le
canal d’aération.
Qui consiste à l’utilisation de la flore bactérienne dans les eaux usées pour dégager
les matières polluantes. La cimenterie fait usage de l’eau de l’Oued qui a en son sein
de la flore et la faune bactérienne naturelle. Le canal d’aération ( Photo 5.5)
fonctionne comme suit : trois heures d’aération par la marche de rotor pour crée le
phénomène d’oxygénation qui est important à la prolifération des micro-organismes
avec une heure de stagnation. L’aération permet la fourniture en oxygène aux
microorganismes vivant en milieu aérobie qui pourront dégrader la matière organique
contenue dans les eaux usées. La stagnation assure la décantation primaire des
boues au fond du canal. Après cette étape, les deux premiers centimètres d’eau
traitée du canal représente la quantité la plus pur qui passe par le réservoir vers le
bassin de compensation.
L’eau déversée du canal d’aération suit une décantation secondaire dans le bassin de
compensation( Photo 5.6) qui contient des pompes centrifuges. Après la décantation,
les boues actives déposer au fond de bassin est retourné vers le puits de pompage et
l’eau traité évacuée vers le filtre à sable par les tuyauteries.
Est utilisé comme dernière étape du processus de traitement des eaux usées c’est-à-
dire près la décantation son but est la suppression de la turbidité. L’eau passe par le
filtre à sable ( photo 5.7) du haut vers le bas à travers diverses couches ; couche
d’anthracite et une couche de gravier. Ceci pour arrêter les particules trop petites et
obtenir des eaux filtrées. Il sera évacué vers le réservoir à épurée. L’eau épurée est
évacuée à l’aide des pompes vers le château d’eau industrielle où elle est utilisée
pour le refroidissement des équipements comme les radiateurs, les moteurs., le
nettoyage et l’arrosage des surfaces. La station d’épuration de cette cimenterie ne
rejette rien de l’extérieur. On valorise l’eau épurée comme une eau industrielle( soit
environ 10630 m3 , voir compteur vanne de la valorisation de l’eau photo 5.8)
61
L’eau purifiée qui est cumulée au fond du canal et évacuée vers le puits des boues
(photo 5.9)est fait à l’aide de la pente qui transporte les boues du canal. Au niveau
de canal d’aération( après traitement primaire), la boue activée est séparée de l’eau
purifiée. Les boues sont transportées par la suite par les tuyaux de pompage du puits
vers la bassin de concentration où se fait la décantation des boues activées pour
réduire le volume des boues tout en augmentant la concentration pour permettre la
déshydratation. Les boues activées vers le lit de séchage et l’eau retourne vers le
canal d’aération ( après la décantation des boues).
Après la phase d’épaississement, le traitement des boues est complété par une
déshydratation qui a pour objectif de faire passer la boue de l’état liquide à une
consistance plus ou moins solide dans le lit de séchage. Le lit de séchage est
constitué par une couche de 30 à 40 cm de sable qui repose sur deux couches de
gravier, un filtre et un système de conduite. Les boues sont disposées à la surface du
sable dans un premier temps, l’eau interstitielle percole rapidement à travers le sable,
le système de conduite permet de la renvoyer dans le puits de pompage. Les boues
restent à la surface du lit de sable et sèche au cours du temps. Ces bous sèches sont
recyclées avec la matière première dans le four.
Dans toute station d’épuration des eaux usées, il est nécessaire d’effectuer des
analyses de l’eau brute (à l’entrée) et de l’eau traitée ( à la sortie). L’analyse porte sur
les paramètres suivants :
- La température (T°C) : qui agit comme un facteur physiologique sur le
métabolisme de croissance de microorganismes vivants dans l’eau. Elle joue
un rôle important dans la solubilité des sels et surtout des gaz( en particulier
l’O2) dans l’eau, ainsi que la détermination de la vitesse de réactions
chimiques.
- Le potentiel d’hydrogène( pH) : est la mesure de l’activité des ions H+ contenu
dans l’eau. Le pH exprime l’acidité (0 à 7) ou l’alcalinité( 7 à 14) d’une eau.
Cette valeur soit basse ou élevée altère la croissance des microorganismes
existant dans l’eau( leur gamme de croissance est comprise entre 5 et 9). Se
faisant par un pH-mètre cette mesure de savoir si l’échantillon d’eau est celle
de l’acide , une base ou neutre.
- La turbidité : caractérise le degré de non-transparence de l’eau et traduit la
présence des matières en suspension(MES).
- Les matières en suspension (MES = mgL-1): comprennent toutes les matières
minérales de type sable ou organiques de type mucilagineux, qui ne sont pas
solubles dans l’eau. La teneur en MES est obtenue par la pesée après filtration
ou centrifugation et séchage à 105°C.
- La demande biochimique en oxygène(DBO) : est la quantité d’oxygène en
62
L’analyse se fait sur : * eaux usées( entré dans la station), * eaux traitées( eaux
sorties) et * eaux industrielles. Les résultats sont consignés dans le tableau 1.
Comme dit plus haut le traitement s’effectue sur les effluents liquides d’une
cimenterie de Sour. Les données à interpréter sont indiqué dans le tableau 1. En
effet :
1
,proches les unes des autres. Ce qui implique que les échantillons d’eau
analysée sont chargés des sels dissous
- La turbidité : elle est de 88 NTU à l’entrée et diminue à 06 NTU après
l’épuration des boues activées et la valeur de l’eau industrielle est de 02 NTU.
Il y a donc la dégradation de matière organique contenue dans l’eau
brute.(Nephelometric Turbidity Unit :NTU)
-1 -1
- MES : à l’entrée sa quantité est de 67mgL , à la sortie de 03 mgL et la
-1
quantité de l’eau industrielle 01 mgL . Le constat est que une diminution de la
MES à l’entrée et à la sortie du STEP qui montre l’efficacité de traitement.
-1 -1
- Azote ammoniacale : les valeurs à l’entrée(0.48 mgL ), à la sortie(0.38mgL )
-1
et dans l’eau industriel(0.21mgL ) sont proches et diminuent ; correspondent
-1
aux normes algériennes qui montre une variation de 1-3 mgL .
-1
- DBO5 : 190 mgL à l’entrée de la STEP, cette augmentation de concentration
d’eau usée s’explique par la présence d’une charge polluante importante. 06
mgL-1 pour l’eau traitée à la sortie du STEP et pour l’eau industrielle la valeur
est de 30 mgL-1. À la suite de cette diminution, il est démontré l’efficacité du
traitement de la station d’épuration.
Pages photos
5.3. Cas 2 : Gestion des effluents et des boues issus de la transformation Laitière.
5.3.1. Introduction.
L'industrie laitière génère un volume important d'eaux usées, qui proviennent à la fois
64
Les eaux usées de l'industrie laitière doivent être correctement traitées avant d'être
rejetées, car elles contiennent des niveaux élevés de matières organiques, d'azote et
de phosphore, qui peuvent contribuer à la pollution de l'eau.
des eaux usées joue un rôle important dans la conception du système de traitement.
La concentration de DCO (demande chimique en oxygène) dans les eaux usées
laitières varie considérablement en fonction du produit fabriqué. Par exemple, la
charge polluante des eaux usées d'une entreprise produisant du yaourt est très
différente de celle d'une entreprise produisant du fromage. Étant donné que les
usines de production de yaourt ont des paramètres faibles en matière de matières
grasses et de DCO, elles n'ont généralement besoin que d'un traitement physique ou
biologique pour satisfaire aux normes de rejet. En revanche, les paramètres relatifs
aux matières grasses et à l'azote oxydable Kjeldahl étant élevés dans les usines de
production de fromage, les unités de traitement physique + chimique + biologique
sont généralement préférées dans les usines à petite échelle.
L'industrie laitière fabrique une large gamme de produits à partir du lait et des
ingrédients laitiers. Les produits laitiers les plus courants sont les suivants :
Les points 1,2 seront développé dans des travaux dirigés concernant le traitement des eaux
usées de l’industrie laitière à propos de méthodes de traitement physique, chimique et
biologique. Il faut savoir que le choix de la technologie de gestion des eaux usées laitières
dépend de facteurs tels que le volume et les caractéristiques des eaux usées, la
disponibilité des ressources et les réglementations locales. Il est essentiel de
connaître la composition des eaux usées avant de pouvoir concevoir correctement
une station d'épuration des eaux usées laitières.
Normalement, une combinaison des technologies suivantes peut être utilisée pour
atteindre le niveau souhaité de traitement et de réutilisation ou de rejet des effluents :
- Le traitement physicochimique
- La digestion anaérobie
- Le Traitement aérobie
- La filtration membranaire
- L’ oxydation avancé
Le travail alors sera accès aux diverses technologies citées pour la gestion et les
rejets des eaux usées ( des effluents liquides) de l’industrie laitière.
Maintenant il serait souhaitable de se focaliser sur la gestion des effluents et des
boues issus de la transformation laitière dans le point suivant.
5.3.4. Gestion des effluents laitiers et des boues issus de la transformation laitière.
L’objectif ici est qu’on fasse une meilleure gestion de ressource en eau au sein d’une
laiterie. Les traitements effectués permettent une gestion optimisée des effluents en
sortie des ateliers de fabrication de type de lait.
Les effluents sont caractérisés par des charges élevées de matière organique. Ils
contiennent de l’eau et du lait ou des résidus de produits laitiers dilués. L’existence
du phosphore peut être lié aux produits de nettoyage. La qualité des effluents
dépends des produits finis fabriqués. Les données du tableau 2, montre le type de
transformation en fonction de la concentration des rejets(gL-1).
1. Les prétraitements
Ici on retire les gros déchets compris dans les effluents et de neutraliser ces derniers
lorsqu’ils sont trop acides ou basiques. Le tableau 3 présente les principaux
prétraitements rencontrés dans les sites de transformation laitière.
Principale étape de traitement des effluents comme les traitements aérobie (qui
sont efficace pour réduire la DCO et la DBO parmi les derniers, les boues activées
et le lagune aéré sont les procédés les plus présents sur les sites de
transformation laitière et anaérobie. Les principes de deux traitements sont
inscrits dans le tableau 3.
Traitement mis en place pour retirer un ou des polluants spécifiques avant rejet dans
le milieu. Les techniques existantes, on retrouve l’ajout de chlorure ferrique pour
68
Les boues de cette filière sont en majeure partie épandues comme engrais ou
fertilisant. Elles peuvent être épandues dans leur forme initiale ou après un
traitement adapté.
Trois étapes de traitement des boues :
- Le prétraitement physico-chimique, l’épaississement
- L’égouttage/déshydratation
- Le séchage
L’objectif de prétraitement :