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INSTITUT AGRONOMIQUE ET VETERINAIRE HASSAN II

Département Génie Rural

HYDRAULIQUE GENERALE
1ère Année Génie Rural
2021-2022

Youness HROUR
Ingénieur Génie Rural
1
HYDRAULIQUE GENERALE

Deuxième partie : Ecoulement en charge

• Définitions de base
• Equation de continuité
• Théorème de Bernoulli en Ecoulement parfait
• Applications du théorème de Bernoulli.
• Théorème de Bernoulli en Ecoulement réel
• Pertes de charge
II-1 Définitions de base

II-1.1 Type d’écoulements:

1. Ecoulement permanent : Les paramètres d’écoulement ne varient pas dans le


temps.

2. Ecoulement variable : Les paramètres d’écoulement varient dans le temps.

3. Ecoulement uniforme ou non uniforme : Un écoulement est dit uniforme si ses


caractéristiques à tout instant demeurent constantes en différents points de la
direction de l’écoulement. Si non l’écoulement est dit non uniforme ou varié
(graduellement varié ou rapidement varié).
II-1 Définitions de base

II-1.1 Type d’écoulements:


EXEMPLES :

Dans une conduite uniforme (section constante) assez longue à débit constant

Un écoulement permanent et uniforme


Dans une conduite uniforme (section constante) assez longue à débit variable

Un écoulement variable et uniforme

Dans une conduite non uniforme (section variable) assez courte à débit constant

Un écoulement permanent et non uniforme


II-1 Définitions de base

II-1.1 Type d’écoulements:

Remarque :

Un écoulement permanent ne signifie pas que le fluide a une vitesse constante partout,
mais seulement que la vitesse du liquide en un point donné est la même à chaque instant.

Un liquide en écoulement permanent peut subir une accélération entre deux points.
II-1 Définitions de base

II-1.2 Caractéristiques des écoulements :

1. Trajectoire d’une particule liquide: Les positions


géométriques occupées successivement par la particule au
cour de son mouvement .

2. Ligne de courant: Ligne imaginaire tracée dans le


liquide pour indiquer la direction du mouvement. La
tangente en un point de la ligne de courant représente la Ligne de courant
vitesse en ce point.
II-1 Définitions de base

II-1.2 Caractéristiques des écoulements :

Trajectoire d’une particule liquide VS Ligne de courant


II-1 Définitions de base

II-1.2 Caractéristiques des écoulements :

Trajectoire d’une particule liquide VS Ligne de courant


II-1 Définitions de base

II-1.2 Caractéristiques des écoulements :

Trajectoire d’une particule liquide VS Ligne de courant


II-1 Définitions de base

II-1.2 Caractéristiques des écoulements :

Trajectoire d’une particule liquide VS Ligne de courant


II-1 Définitions de base

II-1.2 Caractéristiques des écoulements :

3. Tube de courant: Ensemble de lignes de courant appuyées sur


un contour fermé placé à l’intérieur de l’écoulement.

4. Le débit : volume de liquide écoulé dans l’unité de temps à travers une section déterminée.

Par définition : Q=V  A


II-2 Equation de la continuité

Cette équation exprime le principe de conservation de la masse : la variation de masse de fluide d’un élément de volume
dv pendant un temps dt est égale à la masse de fluide entrante dans ce volume déduite de la masse de fluide sortante.

(A1, V1) (A2, V2)

Principe de la conservation de la masse:

𝑸𝒎𝟏 = 𝑸𝒎𝟐 ⇒ A1.V1 = A2.V2

Equation de continuité : la masse de fluide traversant toutes les sections droites d’un tube de courant
par unité de temps est la même.
EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 1 :

Soit une conduite dont l’aire de la section 1 est 0,100 m² et la


vitesse du liquide y est de 1,20 m/s; l’aire de la section 2 est de
0,050 m².
Calculer la vitesse et le débit du courant en S2.
S1 S2
EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 1 :

Soit une conduite dont l’aire de la section 1 est 0,100 m² et la


vitesse du liquide y est de 1,20 m/s; l’aire de la section 2 est de
0,050 m².
Calculer la vitesse et le débit du courant en S2.
S1 S2

SOLUTION DE L’EXEMPLE 1

Appliquons l’équation de la continuité entre les sections 1 et 2 :

V1 A1 1,2  0,1
V1 A1 = V2 A2  V2 = = = 2,4 m / s
A2 0,05
Le débit est donné par :

Q = VA = 2,4  0,05 = 0,120 m 3 / s


EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 2 :

S2
Cas d’une bifurcation de courant où la section
S1 a un diamètre de 400 mm, la section S2 a
Q2 un diamètre de 200 mm et le diamètre de la
section S3 est de 160 mm. Si la vitesse à la
Q1 section 1 est de 1,60 m/s et celle à la section 2
est de 3,9 m/s, calculer les débits Q1, Q2 et Q3
ainsi que la vitesse à la section 3.
Q3
S1

S3
SOLUTION DE L’EXEMPLE 2

Les débits sont donnés par l’équation de la continuité :

  0,4 2
Q1 = V1 A1 = 1,6  = 0,201 m 3 / s
4
  0,2 2
Q2 = V2 A2 = 3,9  = 0,122 m 3 / s
4
Q3 = Q1 − Q2 = 0,201− 0,122 = 0,079 m3 / s

La vitesse à la section 3 est :

Q3 4  0,079
V3 = = = 3,93 m / s
A3   0,16 2
II-3 Théorème de BERNOULLI : Ecoulement parfait

Dans cette partie on considère les hypothèses suivantes:


1) Le fluide est supposé parfait en écoulement permanent. dA
+ 2 v2
2) Le fluide est incompressible (𝜌 constante). p2
3) Les forces volumiques se réduisent à la seul force de pesanteur.

dz
Considérons une particule de fluide qui se déplace en 
écoulement parfait entre le point 1 et 2 . dW
Les forces agissant sur la particule on déplacement sont :
v1
1 p1
Le poids de la particule : dW avec dW = d (mg ) = ρg ⋅dV

Les forces de pression : F1 et F2 avec F1 = p. dA 𝒆𝒕 F2 = (p + dp ). dA


II-3 Théorème de BERNOULLI : Ecoulement parfait

σ 𝐹Ԧ𝑒𝑥𝑡 = 𝑑𝑚 ⋅ 𝑎Ԧ = 𝐹Ԧ1 + 𝐹Ԧ2 + 𝑑𝑊 = 𝑑𝑚 ⋅ 𝑎Ԧ


dA 2 v2
+
Projection sur l′axe du parcours: 𝐹1 −𝐹2 − 𝑑𝑊 ⋅ sin 𝜃 = 𝑑𝑚 ⋅ 𝑎 (1) p2

𝑑𝑧 𝑑𝑣 dz
𝑂𝑟 ∶ sin 𝜃 = 𝑎= 
𝑑𝑠 𝑑𝑡
L′ équation 1 devient : dW
𝑑𝑧 𝑑𝑣
𝑝 ⋅ 𝑑𝐴 − 𝑝 + 𝑑𝑝 ⋅ 𝑑𝐴 − 𝜌𝑔 ⋅ 𝑑𝑉 ⋅ 𝑑𝑠 = 𝜌 ⋅ 𝑑𝑉 ⋅ 𝑑𝑡
𝑑𝑧 𝑑𝑣 v1
⇒ − 𝑑𝑝 ⋅ 𝑑𝐴 − 𝜌𝑔 ⋅ 𝑑𝐴 ⋅ 𝑑𝑠 = 𝜌 ⋅ 𝑑𝐴 ⋅ 𝑑𝑠 ⋅ Ligne de courant
𝑑𝑠 𝑑𝑡 1 p1
𝑑𝑠
⇒ − 𝑑𝑝 ⋅ 𝑑𝐴 − 𝜌𝑔 ⋅ 𝑑𝐴 ⋅ 𝑑𝑧 = 𝜌 ⋅ 𝑑𝐴 ⋅ 𝑑𝑣 ⋅ 𝑑𝑡 = 𝜌 ⋅ 𝑑𝐴 ⋅ 𝑣𝑑𝑣
⇒ − 𝑑𝑝 − 𝜌𝑔𝑑𝑧 = 𝜌𝑣𝑑𝑣

−𝑑𝑝 𝑣𝑑𝑣 𝑝 𝑣2 𝑝 𝑣2
Divisons par 𝜌g: − 𝑑𝑧 − =0 ⇒𝑑 + 𝑑𝑧 + 𝑑 =0⇒ 𝑑 +𝑧+ =0
𝜌𝑔 𝑔 𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔

𝑝 𝑣2 𝑝 𝑣2 C’est ce qu’on appelle


⇒ න𝑑 +𝑧+ = න0 +𝑧+ = 𝐶𝑠𝑡𝑒 la relation de Bernoulli
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔
(sur chaque ligne de courant)
II-3 Théorème de BERNOULLI : Ecoulement parfait

Théorème de Bernoulli pour un écoulement sans frottement :


Energie d’une certaine quantité de liquide
L’énergie d’un liquide en mouvement se en écoulement s’appelle charge (E)
conserve entre 2 points distincts :
Les différentes formes d’énergie :
2
P V
+ + z = Cte • P/g : énergie potentielle de pression (m)

g 2 g • V2/2g : énergie cinétique (m)

• Z : énergie potentielle de position (m)


P : Pression (Pa)
V : Vitesse (m/s) •
Z : Hauteur (m)
g: Accélération de la pesanteur (m/s2)
𝜌 ∶ 𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 (𝑘g/m3)
II-3 Théorème de BERNOULLI : Ecoulement parfait
Représentation graphique du théorème de BERNOULLI

Ligne de charge

 (P/g + z ): Pharge piézométrique. V12 /2g


V22/2g
 Les points d’ordonnées (P/g + z) Ligne piézométrique
représentent la ligne piézométrique. P1/g

 (P/g + V2/2g + z) : Charge totale. P2/g


Tube de courant
 La ligne de charge est déduite de la
ligne piézométrique par une translation
vers le haut égale à la valeur locale de z1
la charge cinétique (V2/2g). z2

1 2 PHR (z = 0)
EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 3 :

Soit la conduite présentée dans la figure.


A la section 1, le diamètre est de 210 mm, la
vitesse du liquide est de 0,85 m/s et la
pression est de 224 KPa. A la section 2; 3 m 2
plus haut, le diamètre est de 86 mm. 3m

Calculer la pression à la section 2.

1
SOLUTION DE L’EXEMPLE 3

Appliquons le théorème de Bernoulli entre 1 et 2 :

P1 V12 P2 V22 P2 P1 V12 V22


+ + z1 = + + z2  = + − + z1 − z 2
g 2 g g 2 g g g 2 g 2 g
Déterminons la vitesse V2 :

V1 A1 V1  D1 0,85  0,212
2

V1 A1 = V2 A2  V2 = = 2
= 2
= 5,07 m / s
A2 D2 0,086
Alors :

P2 224.000 0,852 5,07 2


= + − + (−3) = 18,56 m
g 1000 9,81 2  9,81 2  9,81
P2 = 18,56  1000 9,81 = 182.074 Pa
II-4 Application du théorème de BERNOULLI

1. Ecoulement à travers un orifice pour un liquide parfait


S1
Considérons un grand réservoir ouvert, et cherchons à déterminer la vitesse
du jet à la sortie de l’orifice.

Hypothèse : Le réservoir est assez grand par rapport à l’ouverture de l’orifice,


la vitesse à laquelle se déplace la surface libre est petite, de telle sorte que
l’écoulement peut être considéré comme permanent.

𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22 S2
Théorème de BERNOULLI entre S1 et S2 : + + 𝑧1 = + + 𝑧2
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔 𝒗𝟐
𝑃1 𝑃2 𝑃𝑎𝑡𝑚 𝑉12
= = 𝑒𝑡 ≈0
𝜌𝑔 𝜌𝑔 𝜌𝑔 2𝑔
𝑉22
⇒ 𝑧1 = + 𝑧2
2𝑔
⇒ 𝑉2 = 2𝑔 𝑧1 − 𝑧2

𝑽𝟐 = 𝟐𝒈𝒉
C’est la formule de Torricelli
II-4 Application du théorème de BERNOULLI

II-4.1. Ecoulement à travers un orifice pour un liquide parfait

Calcul du débit sortant par l’orifice :

Dans les deux cas le débit du jet sortant par l’orifice est : 𝑄𝑣 = 𝜎. 𝑉𝐵 .
Mais il faut faire attention ici, la section 𝜍 n’est pas la section exacte
de l’orifice mais la section apparente prise par le jet après la sortie et
dite section contractée (voir figure), c’est la section au delà de laquelle
les lignes de courant sont parallèles et rectilignes.

Dans la pratique le débit est donné par la formule: 𝑸𝒗 = S . 𝑪𝒅 𝑽𝑩

Où 𝑆 est la section de l’orifice et 𝐶d de débit. Il englobe un coefficient


de vitesse cv et un coefficient de contraction cc .
Avec :
𝝈
𝑪𝒄 = 𝑪𝒅 = 𝑪𝒄 . 𝑪𝒗
𝑺

Le coefficient de contraction peut être calculé expérimentalement. Sa


valeur varie entre 0,5 et 1 suivant la forme géométrique de l’orifice
(circulaire, carré, etc.)
II-4 Application du théorème de BERNOULLI
II-4.2. Tube de Pitot
=> Utilisé pour mesurer la vitesse d’un écoulement.
=> Le bout du tube constitue un point d’arrêt où l’énergie cinétique
se transforme en énergie de pression.
Théorème de BERNOULLI entre 1 et 2 :
P1 V12 P2 V22
+ + z1 = + + z2
g 2 g g 2 g
P1 V12 P2 V22
z1 = z 2  + = +
g 2 g g 2 g
V22 P1 V12 P
= 0 (point d' arrêt)  + = 2
2g g 2 g g
P2 P1 V12
 − =
g g 2g
P2 P V12
Or − 1 =h  =h  V1 = 2 gh
g g 2g

Dans la pratique, il faut affecter l’équation de la vitesse d’un coefficient de vitesse cv


V = cv 2 gh
II-4 Application du théorème de BERNOULLI
II-4.2. Tube de Venturi
Le tube de Venturi est un tube de section 𝑆1 convergent
jusqu’à la section 𝑆2 située dans un col, puis divergent
jusqu’à la section 𝑆3 = 𝑆1. Ce tube peut être intercalé dans
une conduite de section 𝑆1 pour y mesurer le débit.
=> La variation de vitesse entre les sections 1 et 2 donne lieu à
la variation de pression entre les sections 1 et 2  chute de
pression.
Théorème de BERNOULLI entre 1 et 2 : Col
𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22 𝑆3
+ + 𝑧1 = + + 𝑧2
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔
𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
𝑧1 = 𝑧2 ⇒ + = +
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔
𝑃1 𝑃2 𝑉22 𝑉12 𝑄2 𝑄2 1 1
⇒ − = − = ℎ ⇒ 𝑉22 − 𝑉12 = 2𝑔ℎ ⇒ − = 2𝑔ℎ ⇒ 𝑄2 − = 2𝑔ℎ
𝜌𝑔 𝜌𝑔 2𝑔 2𝑔 𝐴22 𝐴12 𝐴22 𝐴12
1 1
⇒ 𝑄= 2𝑔ℎ = 2𝑔ℎ
1 1 1 𝐴22
− 1− 2 𝐴2
𝐴22 𝐴12 𝐴22 𝐴1 𝑄= 2𝑔ℎ
2
𝐴
1 − 𝐴2
1
II-4 Application du théorème de BERNOULLI
II-4.2. Tube de Venturi

Dans la pratique, la vitesse V2 est en réalité légèrement réduite par le frottement dans la partie
convergente du venturi  Apposer un coefficient de vitesse cv à l’expression du débit :

𝒄𝒗 𝐴2
𝑄𝑣 = 2𝑔ℎ
2
𝐴
1− 2
𝐴1
II-4 Application du théorème de BERNOULLI
II-4.2. Diaphragme
Le diaphragme est une contraction du diamètre initial de la conduite.
Il peut être également utilisé comme un appareil de mesure de débit.

L’application du théorème de Bernoulli entre E et F donne :


𝑃𝐸 𝑉𝐸2 𝑃𝐹 𝑉𝐹2 hE
+ + 𝑧𝐸 = + + 𝑧𝐹
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔 hF
𝑃𝐸 𝑉𝐸2 𝑃𝐹 𝑉𝐹2
𝑧𝐸 = 𝑧𝐹 ⇒ + = +
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔
𝑃𝐸 𝑃𝐹 𝑉𝐹2 𝑉𝐸2
⇒ − = − = ℎ𝐸 − ℎ𝐹
𝜌𝑔 𝜌𝑔 2𝑔 2𝑔 E F
Q DE DF
𝑄2 𝑄2
⇒ − = 2𝑔 ℎ𝐸 − ℎ𝐹
𝑆𝐹2 𝑆𝐸2
Diaphragme
2𝑔 ℎ𝐸 − ℎ𝐹 1 1
⇒ 𝑄= = ⋅ 2𝑔 ℎ𝐸 − ℎ𝐹 = ⋅ 2𝑔 ℎ𝐸 − ℎ𝐹
1 1 1 1 1 𝑆𝐹2
− − 1− 2
𝑆𝐹2 𝑆𝐸2 𝑆𝐹2 𝑆𝐸2 𝑆𝐹2 𝑆𝐸

𝑆𝐹
𝑄= 2𝑔 ℎ𝐸 − ℎ𝐹
𝑆𝐹2
1− 2
𝑆𝐸
II-5 Pression dans une conduite horizontale : Ecoulement parfait

𝒑 𝑽𝟐
+ Z +𝟐𝒈 Ligne de charge
𝝆𝒈 𝑽𝟐
𝒑 𝟐𝒈 Ligne piézométrique
+ Z
𝝆𝒈
𝒑
H 𝝆𝒈

Z
S1 S2 PHR (Z=0)

Théorème de BERNOULLI entre S1 et S2 :


P1 V12 P2 V22 La pression est constante et la ligne piézométrique est
+ + z1 = + + z2
g 2 g g 2 g une droite horizontale parallèle à la ligne de charge
P1 P2
=
g g
II-6 Variation de pression dans un tronçon à section variable

𝑽𝟐 𝑽𝟐 Ligne de charge
𝟐𝒈 𝟐𝒈
Ligne piézométrique
𝒑 𝒑
H 𝝆𝒈 𝝆𝒈

Z
S1 S2

Théorème de BERNOULLI entre S1 et S2 :


P1 V12 P2 V22
+ + z1 = + + z2 Si A V P
g 2 g g 2 g
P1 V12 P2 V22
+ = + = cte
g 2 g g 2 g
II-6 Variation de pression dans un tronçon à section variable

𝒑 𝑽𝟐
+ Z +𝟐𝒈 Ligne de charge
𝝆𝒈 𝑽𝟐
𝒑 𝟐𝒈 𝒑
+ Z Ligne piézométrique
𝝆𝒈 𝝆𝒈
𝒑
𝑯 𝝆𝒈
𝒑
𝝆𝒈

Q
Z Z
Z S1 PHR (Z=0)
Théorème de BERNOULLI
P1 V12 P2 V22
+ + z1 = + + z2
g 2 g g 2 g Si Z et A = cte V= cte et P
P1 V12 P2 V22
+ = + = cte
g 2 g g 2 g
EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 4 :

Le point C (Air libre) est alimenté à partir d’un réservoir


au moyen d’une conduite de diamètre D = 1 m.

Calculer :

1-La vitesse d’écoulement de l’eau.


2-Le débit transporté par la canalisation.
3-La pression au point B.
L’écoulement est parfait.
SOLUTION DE L’EXEMPLE 4
1 - Le théorème de Bernoulli appliqué entre les points A et C donne :
PA V A2 PC VC2
+ + ZA = + + ZC (1)
g 2 g g 2 g
PA PC Patm V A2
= = = 0 (Origine des pressions) et  0 (Réservoir de grandes dimensions)
g g g 2g
Point A
2 2
= Z A − Z C  VC = 2 g (Z A − Z C )
V V
(1) devient : Z A = ZC + C
 C
2g 2g
A.N : VC = 2  9,81  (20 − 5) = 17,15 m / s
2 - Calcul du débit :
D 2 3,14  12
Q =V  A =V  = 17,15  = 13,47 m 3 / s
4 4
3 − Pressionau point B :
Le théorème de Bernoulli appliqué entre les points A et B donne :
PA V A2 PB VB2 PB VB2 PB VB2
+ + ZA = + + ZB  Z A = + + ZB  = Z A − ZB −
g 2 g g 2 g g 2 g g 2g
PB 17,152
A.N : = 20 − 3 −  2m
g 2  9,81
II-6 Puissance des écoulements

Si un écoulement d’un fluide se fait à un débit Q (m3/s), avec un poids spécifique g (N/m3) et une
énergie totale H (m)
 Puissance de l’écoulement (W) :

P= gQH
Si une machine fournit de l’énergie au fluide Hp
 Puissance hydraulique de la machine (W) :

P= gQH p

Si une machine consomme de l’énergie du fluide Ht


 Puissance hydraulique de la machine (W)

P= gQHt
II-7 Extension de la relation de BERNOULLI (liquides parfaits)

Si de l’énergie Hp est fournie à l’écoulement par le moyen d’une pompe, l’équation


de Bernoulli devient :
P1 V12 P2 V22
+ + z1 + H p = + + z2
g 2 g g 2 g

Si de l’énergie Ht est fournie par l’écoulement à un dispositif mécanique (turbine),


l’équation de Bernoulli devient :

P1 V12 P2 V22
+ + z1 − H t = + + z2
g 2 g g 2 g
II-8 Puissance des groupes moto-pompes

P= gQH p
Pertes
Puissance hydraulique
Puissance mécanique
Pe = Pm M P
m
Pertes
Puissance électrique

Pm = P
p
Avec : Pe = P
m  p Puissance restituée sur
l’arbre de transmission
 p : rendement de la pompe
 m : rendement du moteur
EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 5 :

Circuit de pompage débitant 0,024


m3/s d’eau. La conduite a un
2
diamètre de 160 mm et débouche à
l’ air libre, à 6 m au-dessus du plan
d’eau. Dans le cas d’un liquide
P
parfait, calculer la hauteur de
1
charge et la puissance hydraulique
fournies par la pompe.
SOLUTION DE L’EXEMPLE 5

La puissance utile de la pompe s’exprime par la relation :


2
P = gQH p
V
(1) Hp = + z2 − z1
2
2g
Pour calculer Hp , appliquons le théorème de Bernoulli entre 1 et
2 en tenant compte de l’apport de charge de la pompe :

P1 V12 P2 V22 Calculons la vitesse V2 :


+ + z1 + H p = + + z2 (1)
g 2 g g 2 g Q2 4  0,024
V2 = = = 1,19 m / s
Les points 1 et 2 sont soumis à la pression atmosphérique, d’où : A2   0,16 2

P1 P2
= =0
g g Alors :
1,192
Le point 1 est situé sur une surface libre (réservoir de grandes Hp = + 6 = 6,07 m
dimensions) :
2  9,81
V12
=0 P = 1000 9,81 0,024  6,07 = 1429 W = 1,43 Kw
2g
EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 6 :

Un débit de 460 l/s d’eau entraîne la turbine représentée ci-dessous.


Quelle est la puissance fournie par l’écoulement à la turbine?
SOLUTION DE L’EXEMPLE 6
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.1 EXPERIENCE DE REYNOLDS

- L’écoulement d’un liquide réel dans une conduite en


charge s'accompagne d'une perte d'énergie sous l'effet des
forces de frottement visqueux entre particules liquides et
entre ces dernières et les parois solides.

- La viscosité est la caractéristique du liquide qui lors du


mouvement provoque l'apparition des contraintes de
frottement visqueux responsables de la transformation sous
forme de chaleur d'une partie de l'énergie des particules
liquides. Si l'écoulement est turbulent, la quantité d'énergie
dissipée par frottement visqueux est bien moins importante
que celle dissipée sous l'effet des contraintes de turbulence.

Le colorant se distribue Le colorant se diffuse de


de façon ordonnée façon incohérente
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.1 EXPERIENCE DE REYNOLDS

NOMBRE DE REYNOLDS

Reynolds a cherché à déterminer quelles conditions provoqueraient le passage d’un


régime à l’autre.

Imaginons que le liquide s’écoule à une vitesse moyenne V, dans un tube de diamètre D. Si
ρ est la masse volumique du fluide, l’énergie cinétique du fluide est proportionnelle à ρV2 .

Les forces de viscosité sont d’autant plus importantes que la viscosité µ du liquide est
élevée, que sa vitesse V est importante, et que le diamètre D est petit. L’énergie dissipée
par les forces de viscosité est proportionnelle à la quantité (µV/D).

Pour calculer le ratio inertie/frottement dans le liquide, on fait le rapport des deux formules
et on obtient cette quantité appelée le nombre de Reynolds de l’écoulement.
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.2 Pertes de charges dans un écoulement réel

On place de piézomètres le long de la


conduite

Réservoir de
niveau constant
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.2 Pertes de charges dans un écoulement réel

On place de piézomètres le long de la


conduite

Réservoir de
niveau constant
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.2 Pertes de charges dans un écoulement réel

Réservoir de
niveau constant

PHR (Z=0)
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.2 Pertes de charges dans un écoulement réel

Tout mouvement d'une particule liquide s'accompagne d'une perte d'énergie due non seulement aux
forces de frottement contre les parois solides mais également aux forces de frottement entre les
particules liquides en mouvement. Les forces de frottement ont tendance à ralentir le mouvement des
particules.

La réduction observée du débit, est due à une diminution de la vitesse moyenne de l'écoulement dans
la conduite 2, puisque les sections des deux conduites sont identiques. La perte de charge est l'énergie
dissipée par frottement visqueux contre les parois solides
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.3 Modification au théorème de BERNOULLI : écoulement réels

Cette quantité est la différence d'énergie par unité de poids de liquide entre les positions 1 et 2 et c'est
l'énergie dissipée par frottement visqueux entre ces deux positions et qu'on appelle la perte de charge,
qui s'exprime dans les mêmes unités que la charge et c'est toujours une quantité positive.

La charge (H) :

La charge (H) ne se conserve plus entre 2 points :

Pour que le bilan énergétique soit conforme à la réalité, on doit introduire une valeur représentant la perte
d’énergie ou perte de charge entre les points 1 et 2.
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.4 Représentation graphique du théorème de BERNOULLI : écoulement réels

La ligne de charge représente la variation


de la charge H, le long de la canalisation.
Puisque tout mouvement d'un liquide réel
s'accompagne d'une perte d'énergie ∆H
par frottement visqueux contre les parois
solides et entre particules liquides, la ligne
de charge est une ligne constamment
décroissante dans le sens de l'écoulement
dans la conduite
EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 7 :

La pompe indiquée dans la figure refoule un débit de 65 l/s d’eau dans


un réservoir à la côte de 163,50 m. Les pertes de charge dans la
conduite d’aspiration Ф 200mm de la pompe et la conduite de
refoulement Ф150mm sont respectivement 3 et 6 fois leurs énergies
cinétiques respectives.
Déterminer la puissance utile de la pompe
SOLUTION DE L’EXEMPLE 7
SOLUTION DE L’EXEMPLE 7
EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 8 :
SOLUTION DE L’EXEMPLE 8

Voir annexe : FIN de la séance


EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 9 et 10 :

Voir annexe (TD) : FIN de la séance


II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.5 REGIMES D’ECOULEMENT

Écoulement laminaire : Les particules du fluide se déplacent en lignes droites parallèles disposées en
couches.

Écoulement turbulent : Les particules se déplacent dans toutes les directions de façon aléatoire.

Nombre de Reynolds : Nombre qui caractérise le régime d’écoulement (Re =f ( V, D, ν ))

2 cas :

-Écoulement laminaire : Re < 2500


-Écoulement turbulent : R e > 2500
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.5 ECOULEMENT SOUS PRESSION LAMINAIRE
Equation générale de la vitesse :
Pour établir l’expression de la perte de charge ∆H dans un tuyau de longueur L et de diamètre D pour un
écoulement laminaire permanent :
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.5 ECOULEMENT SOUS PRESSION LAMINAIRE
Equation générale de la vitesse :
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.5 ECOULEMENT SOUS PRESSION LAMINAIRE

Expression de la perte de charge :

Pour établir l’expression de la perte de charge ∆H dans un tuyau de longueur L et de diamètre D pour un
écoulement laminaire permanent:

Loi de Hagen –Poiseuille.


II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.5 ECOULEMENT SOUS PRESSION LAMINAIRE

Expression de la perte de charge :

On peut modifier la formulation de la perte de charge en introduisant le nombre de Reynolds:


II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.5 Ecoulement sous pression turbulent

Rugosité d’une canalisation:

Dans la majorité des installations, les écoulements sont en régime turbulent


⇒ Indispensable de déterminer correctement les pertes de charge.

En plus des paramètres déjà retenus dans le régime laminaire, il faut tenir compte de la rugosité de la paroi
⇒ le comportement des molécules du fluide est modifié par l’état de la paroi.

La rugosité d’une paroi est représentée par le


coefficient de la rugosité absolue ε qui
mesure la dimension des aspérités de la paroi
interne ou par le coefficient de la rugosité
relative ε /D.
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.6 Pertes de charge linéaires:

Basé sue le montage expérimental présenté dans la figure ci-dessous, Darcy et Weisbach ont démontré
expérimentalement que pour un écoulement donné :

- ∆H (m) varie proportionnellement à la longueur L (m) , au carré de la vitesse d’écoulement V


(m/s) et à l’inverse du diamètre D (m)de la canalisation;

- ∆H dépend de la rugosité des parois ε (m) et de la viscosité cinématique du fluide ν (m²/s).


II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.6 Pertes de charge linéaires:

Equation de Darcy – Weisbach s’exprime par:

λ représente le coefficient de perte de charge linéaire.


Par comparaison avec la formule de la perte de charge en régime laminaire Ecoulement Poiseuille:

Hagen –Poiseuille

Dans le cas d’un régime turbulent :

Equation de Colebrook
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.6 Pertes de charge linéaires:

A l’aide de l’abaque de Moody, on


peut déterminer graphiquement λ en
fonction de R e et ε /D.
Régime
laminair
Régime
turbulent
EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 11 :

Calculer les pertes de charge linéaires dans un tuyau en acier (ε = 0,1 mm) de longueur L = 100m, de
diamètre D = 100 mm et débitant 50 m3/h. La viscosité cinématique est ν = 1,3x10-6 m² /s
EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 11 :

Calculer les pertes de charge linéaires dans un tuyau en acier (ε = 0,1 mm) de longueur L = 100m, de
diamètre D = 100 mm et débitant 50 m3/h. La viscosité cinématique est ν = 1,3x10-6 m² /s

SOLUTION DE L’EXEMPLE 11
EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 11 :

Calculer les pertes de charge linéaires dans un tuyau en acier (ε = 0,1 mm) de longueur L = 100m, de
diamètre D = 100 mm et débitant 50 m3/h. La viscosité cinématique est ν = 1,3x10-6 m² /s

SOLUTION DE L’EXEMPLE 11
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.7 Pertes de charge singuliéres:

On désigne par charge singulière ou locale toute perte de charge non linéaire qui se produit en un point particulier
ou singularité d’une conduite ou d’un réseau de conduites, qui peut être un coude, une vanne, un orifice, une
jonction entre deux conduites de diamètres différents, un raccordement, etc.

La perte de charge singulière, localisée dans une section de la conduite, est provoquée par un changement de
direction et d’intensité de la vitesse. L’écoulement uniforme est perturbé et devient localement un écoulement non
uniforme ( les perturbations prennent naissance à l’aval immédiat de chaque singularité et qui finissent par
disparaître sous l’effet des forces de viscosité à une certaine distance en aval de la singularité).
La turbulence joue un rôle considérable, alors que les forces de viscosité sont négligeables. La perte de charge n’a
donc lieu qu’en régime turbulent.

Une telle non-uniformité de la vitesse peut être provoquée par :


- un branchement de section de la conduite,
- un changement de direction (coude),
- un branchement ou raccordement,
- un dispositif de mesure et contrôle de débit,
- ...
II-6 Ecoulements VISQUEUX : écoulement réels
II-6.7 Pertes de charge singuliéres:

Les pertes de charge singulières sont causé principalement par une variation brusque de vitesse sur une courte
distance ( en norme ou direction ). Ils sont exprimées en fonction de l’énergie cinétique par unité de poids de
liquide en amont ou en aval de la singularité. Les pertes de charges locales s’expriment par des relations du type
:

Où V est la vitesse moyenne de l’écoulement dans la conduite (m/s) et k est le coefficient de perte de charge
locale ou singulière.

La valeur de K est donnée pour les différents cas les plus classiques dans les tableaux suivants :
Tableau général des
coefficients de perte
de charge singulières.
EXEMPLES DE CALCUL :
EXEMPLE 12 :
SOLUTION DE L’EXEMPLE 11

Voir annexe : FIN de la séance


AUTRES FORMULES DE PERTE DE CHARGE LINÉAIRE DANS LES CONDUITES

Formule de Hazen-Williams

Un certain nombre de formules empiriques de perte de charge ont été développées en tant qu’alternatives à
l’équation de Darcy-Weisbach qui est plutôt une relation fondamentale et en raison des difficultés d’évaluation
du coefficient de perte de charge tel que défini par la formule de Colebrook White. La formule la plus utilisée
dans la pratique est peut être celle de Hazen-Williams qui s’écrit :

où Q est le débit en m3/s, Chw est le coefficient de rugosité de Hazen-Williams, Sf est la pente de la ligne d'énergie ou
perte de charge unitaire, A est la section de la conduite en m2 et RH est le rayon hydraulique de la conduite en m, défini
comme étant le rapport de la section mouillée par le périmètre mouillé. Pour une conduite de section
circulaire le rayon hydraulique est égal au quart du diamètre soit RH = 0.25×D.
AUTRES FORMULES DE PERTE DE CHARGE LINÉAIRE DANS LES CONDUITES

Formule de Hazen-Williams

La perte de charge dans une conduite de longueur L et de diamètre D est définie par la relation:

La perte de charge unitaire J (m/m) est donnée par l’expression :

∆𝑯 𝑸𝟏.𝟖𝟓
𝑱= = 10.69 .
𝑳 𝑪𝒉𝒘 𝟏.𝟖𝟓 .𝑫𝟒.𝟖𝟕

Avec : J est la perte de charge unitaire (J) , V est la vitesse moyenne d’écoulement (m/s) , D est le
diamètre de la conduite (m) et Cwh est le coefficient de rugosité de Hazen-Williams.
AUTRES FORMULES DE PERTE DE CHARGE LINÉAIRE DANS LES CONDUITES

Formule de Manning
La formule de Manning, largement utilisée en hydraulique à surface libre, est également assez utilisée dans le calcul
des réseaux en charge comme alternative à la formule de Hazen-Williams :

Où : A est la section mouillée en m2, RH est le rayon hydraulique en m, n est le coefficient de rugosité de Manning, et
Sf est la pente de la ligne d'énergie ou perte de charge par unité de longueur.

La perte de charge en fonction du débit dans une conduite de longueur L et de diamètre D s’écrit :
AUTRES FORMULES DE PERTE DE CHARGE LINÉAIRE DANS LES CONDUITES

Formule de Manning

Valeurs des coefficients de Hazen-Williams et de Manning :


AUTRES FORMULES DE PERTE DE CHARGE LINÉAIRE DANS LES CONDUITES

Formule de Scimemi

D’autres formules empiriques ont été développées mais dont la validité est spécifique à quelques types de
matériaux des conduites.
Il s’agit entre autre des formules développées par Scimemi et qui sont reprises dans le tableau ci-dessous en
fonction de la nature du matériau de la conduite

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