Efficacité énergétique dans l’industrie – Intro-Objectif EPO / 2e année GI

CHAPITRE 2 :

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I. Concepts et définitions

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I. Concepts et définitions

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I. Concepts et définitions

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I. Concepts et définitions

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Figure 1 : cours du baril (159 l) de pétrole de 2013 à janvier 2024

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II. Consommation énergétique et production

Le Burkina Faso ne dispose pas de ressources pétrolières prouvées. Le pays importe
toute sa consommation en hydrocarbures qui est estimée à plus de 500 000 t par an.

 Secteur électrique (capacité installée, production annuelle, import/export)

Le secteur électrique au Burkina Faso est placé sous la
tutelle du Ministère, des Mines et de l’Energie (MME).
Les autres Acteurs clés du secteur sont : la Société Nationale
d’Electricité (SONABEL) et le Fonds de Développement de
l’Electrification (FDE).
La capacité totale installée par la SONABEL, en 2011,
pour la production d’énergie électrique est de 310,652 MVA.

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 Demande énergétique (principaux secteurs : industrie, résidentiel, agriculture,

transport)

La consommation totale énergétique,

est évaluée à 3,209 millions de tep
entre 2007‐2008. Elle est répartie en
83 % de biomasse, 15 % de produits
pétroliers, 2 % d’électricité.

Consommation totale d’énergie, 2008

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 Demande énergétique (principaux secteurs : industrie, résidentiel, agriculture,

transport)
Le Burkina Faso importe plus de 500
000 tonnes de produits pétroliers par
an, soit 40% des importations totales
du pays. Les produits pétroliers
contribuent à hauteur de 16% de la
consommation d’énergie finale.
Le graphique ci‐après représente la
demande des principaux secteurs Consommation des produits pétroliers par secteur

d’activités.
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 Demande énergétique (principaux secteurs : industrie, résidentiel, agriculture,

transport)

La demande en électricité au
Burkina Faso, telle que
présentée à la figure ci‐contre,
montre la part quasi‐identique
entre les secteurs de l’industrie
Répartition de la consommation d’électricité, 2008

et des ménages.
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III. Facturation de l’énergie électrique

3.1. De quoi dépend notre facture d’électricité
?

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De quoi dépend notre facture d’électricité ?

Il est donc important de connaitre les facteurs qui peuvent influencer la

demande maximale et la consommation, afin d’améliorer ce facteur
d’utilisation.

a) La puissance souscrite

Le client s’abonne à une puissance P (kW) appelée puissance souscrite.

La détermination de cette puissance à souscrire est effectuée par calcul
ou forfaitairement :
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La puissance souscrite

 Pour la BT, la puissance souscrite est la somme des puissances des

appareils à laquelle on applique un coefficient d’utilisation. Ce
coefficient est déterminé en fonction :
- du nombre d’appareils de l’abonné,
- du comportement de ses appareils,
- de leur mode d’utilisation,
- de leurs puissances.
Au niveau de la SONABEL, ce coefficient est pris forfaitairement égal à 0,7.
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La puissance souscrite

 Pour la MT, pour déterminer la puissance à souscrire la méthode

consiste à faire la somme des puissances des appareils en
fonctionnement simultané. Après une année de fonctionnement, on
demandera à réajuster la puissance souscrite si elle est trop élevée.
Sinon, si elle est trop faible et qu’on enregistre plus de trois
dépassements dans l’année, c’est le fournisseur qui vous demandera
de la réajuster. La puissance atteinte ou la demande max des
appareils durant cette période est enregistrée par un maximètre.
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b) L’énergie active
C’est utile en kWh réellement consommée par
l’utilisateur, elle est enregistrée par le compteur
d’énergie active.

c) L’énergie réactive
C’est l’énergie en quadrature avec l’énergie active.
Elle est produite par les batteries de condensateurs La consommation d’énergie réactive a lieu
entre les récepteurs inductifs et la source
ou par les appareils utilisés et s’exprime en kilo
volt ampère réactif/heure (kVarh). Elle dépend surtout du facteur de puissance des équipements
électriques utilisés. Cette énergie est enregistrée par le compteur d’énergie réactive.
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Indirectement, la puissance disponible dans une

installation croit comme le cos phi de cette
installation.
La puissance instantanée d’une installation se
compose de deux éléments: la puissance oscillante
qui a une fréquence double de la fondamentale et la
puissance moyenne (Pm =U I cos phi) qui représente
la puissance utile ou active de l’installation et qui est
une valeur constante.
Les figures ci-contre montre que plus le cos phi
La consommation d’énergie réactive a lieu
d’une installation augment et s’approche de 1, plus entre les récepteurs inductifs et la source
grande estt la puissance moyenne de l’installation.

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d) Le facteur de puissance
Le facteur de puissance ou cosinus phi, d’un appareil est égale au
rapport de la active à la puissance apparente (produit de la tension U et
de l’intensité I consommée).
Pour cette raison, le cos phi représente le « rendement électrique »
d’une installation

𝑃 𝑃 𝑄
cos 𝜑 = = ou tan 𝜑 =
𝑆 𝑃2 +𝑄 2 𝑃

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3.2. Exemple de facturation de la moyenne tension

a) Pertes des transformateurs

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3.2. Exemple de facturation de la moyenne tension

b) Facteur de puissance

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b) Facteur de puissance
NB : partie prenante : c’est l’énergie consommée par un autre client branché sur le compteur
de l’abonné moyenne tension

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c) Puissance souscrite
La puissance atteinte est obtenue en multipliant la valeur lue sur le maximètre par le
coefficient de comptage.
 pénalité de sur-consommation ou dépassement de puissance
Si la puissance atteinte est supérieure à la puissance souscrite, il y’a pénalité
de dépassment :
Pénalité de dépassement = (puissnace atteinte – puissance souscrite) × 30 × 𝑡𝑎𝑟𝑖𝑓 𝑑𝑒𝑠 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒

 pénalité de sous-consommation

Elle se facture annuellement

1
Pénalité de sous−consommation = (diffce consommation min annuelle et celle effective) × 𝑡𝑎𝑟𝑖𝑓 𝑑𝑒𝑠 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒
2
Avec :
consom min annuelle= 1000 × 𝑃𝑠𝑜𝑢𝑠𝑐𝑟𝑖𝑡𝑒 (𝑘𝑊ℎ) 𝑒𝑡 consom annuelle effective =somme des kWh dans l′année
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d) Taxes

e) Le montant final

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Calcul pratique de puissances réactives (voir fichier pdf)

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 Les heures de consommation

L’énergie électrique fournie par le réseau varie au cours du temps selon les besoins
des usagers. La demande d’énergie électrique n’est pas constante. Pour les heures où
la demande est fortes (heures de pointes), le tarif du kWh est plus élevé et aux
heures de faibles demande (heures pleines), le prix du kWh est plus bas. Ces tarifs
distincts intéressent spécialement les gros consommateurs : industries, hôtels, etc.
La maitrise des coûts de la facturation dépend aussi de la maitrise de ces
heures de consommation.

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III. Etapes de diagnostic énergétique

L’efficacité énergétique interagit avec l’économie, le social et l’environnement ; elle est

vivable, viable et équitable. C’est un instrument stratégique de développement durable.

3.1. Les programmes types en efficacité énergétique

Plusieurs approches existent et peuvent être adaptées selon les besoins. Elles dépendent
des parties prenantes et des ententes qui les lient. Les principaux cas de figure sont :

 L’approche des Entreprises de Services Éconergétiques,

 L’approche des utilisateurs finaux à l’interne (services techniques),

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 L’approche des gestionnaires d’édifices ou d’unités de production,

 L’approche des concepteurs de nouveaux édifices ou d’unités de production,

 Et celle du responsable énergie au sein de l’industrie ou du bâtiment

Démarches communes aux programmes :

a) Le diagnostic énergétique

Le diagnostic énergétique est un volet incontournable de tout programme d’efficacité

énergétique. Il est plus ou moins complexe et varie fortement d’une organisation à
l’autre.

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a) Le diagnostic énergétique

Toutefois il inclut en général les étapes suivantes :

 L’inspection des installations,

 La collecte des données,

 L’analyse des données,

 La formulation et la conception des MEE,

 L’évaluation des économies et des investissements,

 Le rapport final et la présentation des résultats.

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a) Le diagnostic énergétique
Le diagnostic énergétique permet de savoir :

où, quand, pourquoi et comment l’énergie finale est utilisée.

Le diagnostic a pour finalité d’évaluer :

• les pistes d’amélioration de l’efficacité énergétique;

• les possibilités de réduction des coûts énergétiques;

• les opportunités de réduction des émissions de GES.

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Approche systématique du diagnostic

Inspection d’état : État général, pratique d’exploitation

Identifier les mesures sans analyses, Identifier les mesures devant être approfondies

Mandat

Engagement clair de la direction, Attentes et résultats escomptés, Sommaire des moyens requis et du
délai, Étendue de l’audit

Quel système consommateur d’énergie ? Quel type de contrat ? Quel niveau de détail ?

Possibilités d’économie d’énergie, Possibilités d’économie financière, Possibilités de réduction des

GES

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Approche systématique du diagnostic

Analyse factures

Recueillir, organiser et résumer les factures,

Analyser demande et consommation d’énergie

Analyser le tarif d’énergie

Analyse rendement
Déterminer les indices de consommations
Comparer aux références internes
Comparer aux pratiques exemplaires et normes

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Profil de consommation

- Consommation en fonction du temps

- Demande en fonction du temps
- Principaux facteurs d’influence
- Possibilités d’économie d’énergie
- Possibilités d’économie financière
- Possibilités de réduction des GES

Relevés équipement
- Liste des équipements par catégorie
- Caractéristiques de consommation et de demande/ équipement
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Bilan énergétique du système consommateur

Définition mesures : Mesures administratives
Mesures opérationnelles
Mesures technologiques
Économies
Investissement.
Autres avantages
Possibilités d’économie d’énergie
Possibilités d’économie financière
Possibilités de réduction des GES

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Spécificité de l’industrie :
Les principales étapes restent les mêmes pour le bâtiment et l’industrie. La différence
d’approche réside dans la définition du système consommateur d’énergie ainsi que
dans les catégories d’équipements en jeu.

L’industrie comprend non seulement un plus grand nombre de systèmes

d’accompagnement mais aussi des systèmes directement liés aux procédés : les
systèmes d’accompagnement complémentaires sont en général :
 les systèmes de production de froid industriel
 les systèmes de production de chaleur et de vapeur
 les systèmes de production d’air comprimé Les forces motrices diverses …
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NB : En général, un programme d’amélioration de l’efficacité énergétique en

industrie porte rarement sur les procédés. Leur compréhension est
cependant indispensable pour la définition et l’optimisation des MEE

Systèmes consommateurs d’énergie :

un ensemble de composants qui consomment l’énergie. Le diagnostic

énergétique en industrie peut porter sur des systèmes allant de vastes
installations comportant plusieurs usines et procédés à un seul appareil.

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