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PRESENTATION DU GROUPE ET DU SUJET

Notre sujet intitulé : conséquences de « chumba cha maombi » a été un travail en groupe
effectué par les étudiants de la première année de médecine dont les noms suivent :

1. AKITOA NTAKOBAJIRA Lucien

2. AWA LULEMANGABO David
3. BARAKA LUTERANYA Christian
4. ISHARA BIRINDWA Augustin
5. LUKEKA MUNYAKA Désiré
6. MERCI NTUMULO James
7. MWISHA SHAMAMBA Archille
8. YOSHUA CHIBABIRA Junior
9. RHUHUNEMUNGU MAPENDANO Gabriel
10. ZIHANE BAHANE Ange
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INTRODUCTION

La prière est une culture africaine datant de très longtemps.

C’est un sentiment de foi qui pousse la population africaine à croire en Dieu le tout-puissant
jusqu’à parvenir à croire qu’il est le guérisseur qui dépasse tous les médecins du monde.

La prolifération des églises est devenue un problème courant en RDC en général et au Sud-
Kivu précisément à Bukavu en particulier.

Cette prolifération des églises est la conséquence directe de la prolifération des chambres de
prières dans les églises de la place jusqu’à entrainer une fréquentation intense de ces
structures plus que les hôpitaux. La croyance réligieuse observée au sein de la population
Bukavienne empêche cette dernière à consulter les hôpitaux et à croire aux miracles du très
haut en fréquentant les chambres de prière.

Cette mentalité a une conséquence majeure sur le pronostic et sur la vie des patients qui
partent s’éterniser dans les chambres de prière au lieu de consulter à l’hôpital.

Dans les lignes qui suivent, nous allons expliquer la définition des chambres de prière et de
leurs conséquences sur les patients.
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LES CONSENQUENCES DES CHAMBRES DE PRIERE SUR LES PATIENTS

Pour connaître les conséquences des chambres de prières sur les patients voyons d’abord que
signifie : les chambres de prière, l’hôpital et le patient. Voir dictionnaire français.

 Chambre : toute pièce habitable d’une maison et principalement une chambre à

coucher
 Prière : parole par lesquelles on s’adresse à Dieu, ou à des intercesseurs

On parle alors de chambre de prière : en swahili « chumba cha maombi » : sont des structures
de l’église dans lesquelles s’effectue la prière. Dans ces dernières, on observe de délivrance,
de la guérison et des miracles divins par rapport à la foi du chrétien.

 Hôpital : établissement de production de soins et de services liés à la santé où les

malades et les blessés sont soignés.
 Le patient : c’est celui qui est entre les mains des chirurgiens ou des médecins, et plus
généralement d’un personnel soignant.

Après avoir définis les mots clés, on peut entrer alors en profondeur sur la question « quelles
sont les conséquences des chumba cha maombi chez les patients » ?

Un patient qui tombe malade doit normalement consulter à l’hôpital.

Ce qui n’est pas le cas chez certains patients de la ville de Bukavu qui partent s’éterniser
d’abord dans les chambres de prière en attendant un miracle divin qui peut ou ne pas venir.
Cette attente dans la chambre de prière ralentie la guérison des patients qui pourraient si une
fois ils étaient allés à l’hôpital guérir plus vite.
Dans notre travail on va montrer deux revues qui montrent les bienfaits de la prière pour les
patients et les méfaits de la prière pour les patients.
Croyez-vous aux effets de la prière sur la santé? Par Fortier Julie, 2007
Priez-vous parfois pour un proche malade ou pour votre propre santé? Croyez-vous que la
prière et la pratique religieuse peuvent avoir un quelconque effet sur votre état de santé ou
celui des autres? Les médecins devraient-ils s'informer des pratiques ou des croyances
spirituelles de leurs patients?

Selon les résultats d'études scientifiques, la prière par intercession (demander à Dieu, à
l'Univers ou à une puissance supérieure d'intervenir en faveur d'un individu ou d'un patient)
n'aiderait pas à atténuer les problèmes de santé en général. Toutefois, la pratique religieuse
(incluant la fréquentation de l'église, la prière personnelle, la méditation spirituelle, et la
lecture et l'étude de livres sacrés comme la Bible) aurait un impact positif sur l'espérance de
vie.
Voici les conclusions de deux études sur le sujet, répertoriées dans notre fiche Prière :
La prière par intercession
Une revue de la littérature scientifique, comprenant uniquement des études cliniques
randomisées, a été publiée en 2007 à ce sujet. Les auteurs jugent qu'on ne peut tirer de
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conclusions fiables de ces études, dont la plupart présentent des résultats équivoques. Ils
constatent toutefois que, pour la fertilisation in vitro, la prière pourrait avoir démontré un
certain effet positif. Ils concluent tout de même que les résultats accumulés jusqu'à présent
sont suffisamment intéressants pour justifier de continuer la recherche.
La pratique religieuse
Le lien entre l'implication religieuse et le taux de mortalité a fait l'objet d'une revue publiée en
2004. Les auteurs ont conclu qu'il existe un lien clair entre ces deux variables au sein de la
population américaine. Le mécanisme par lequel l'implication religieuse influencerait la
mortalité comprendrait des éléments comme l'intégration et le soutien social, la régulation
sociale (normes à propos des drogues ou de l'alcool et de certains comportements, par
exemple) ainsi que la disponibilité de ressources psychologiques.
Une autre étude publiée par Jean-Yves Nau aux USA en 2006, montre que la prière serait
dangereuse sur la santé en ces termes :
"The American Heart Journal", la bible mensuelle de la cardiologie, publie dans sa livraison
d'avril une étude qui évalue le rapport bénéfice-risque de la pratique de la prière.
The American Heart Journal, la bible mensuelle de la cardiologie, publie dans sa livraison
d'avril une étude qui évalue le rapport bénéfice-risque de la pratique de la prière. Ce travail est
signé de seize praticiens dirigés par les docteurs Herbert Benson et Patricia L. Hibberd. S'il
s'agit bien ici de prière - cet acte de religion par lequel on s'adresse à Dieu pour l'implorer ou
pour l'adorer -, il faut préciser qu'il s'agit de prières collectives effectuées pour le bénéfice
potentiel de tierces personnes.
Les auteurs de la publication de l'American Heart Journal précisent, en introduction de leur
article, qu'il s'agit là de pratiques très répandues dans certaines congrégations religieuses, mais
que ces pratiques n'ont pas, jusqu'ici, fait la preuve scientifique de leur efficacité. Le temps
était donc venu de faire la lumière en usant des outils méthodologiques habituellement utilisés
en médecine pour établir un lien de causalité et faire la part du hasard.
Les auteurs de ce travail en tirent deux conclusions. Non seulement cette forme de prière n'a
pas, ici et dans cette indication, démontré la preuve de son efficacité, mais il est désormais
établi qu'elle peut avoir des effets nocifs. Du moins quand les malades savent que des
inconnus s'adressent à Dieu pour implorer qu'il œuvre à prévenir les complications d'un
pontage aorto-coronarien.

Comment comprendre ?
Les auteurs expliquent ce résultat, non sans un certain bon sens, par le stress subi par des
patients inquiets de se savoir à ce point malades "que l'on avait dû avoir recours, les
concernant, à un groupe de prière".
Pour conclure ces deux revues montrent en effet les inconvénients et les avantages de la prière
pour la santé.
Pour n’est pas s’éloigner du cadre de notre sujet on peut dire que la prière serait avantageuse
chez les patients dans les chambres de prière si ces derniers y partent pour implorer le
Seigneur et lui demander à travers ses actes qu’ils puissent accompagner les décisions du
docteur. Elle sera par contre dangereuse, si les patients partent s’séjourner dans la chambre de
prière au lieu d’aller consulter après prière à l’hôpital.
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La puissance de la prière est à la mesure de la puissance de Dieu. Ses ressources sont à notre
disposition. Le Nouveau Testament nous invite à vingt reprises à "demander". Il est
encourageant de savoir que ce qui échappe à mon contrôle n'échappe pas à celui de Dieu.