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Cyrille Jaquerod 2.3.

2017

Argumentation

L’enfer est tout entier dans ce mot : solitude

Victor Hugo

La solitude est un fléau qui touche un nombre assez important de personnes dans notre société. Une
étude montre plus d’un français sur 4 en sont atteints. Cet état d’isolement et de délaissement peut
être la cause de nombreux troubles psychologiques ou psychiques de l’homme. Elle peut découler
notamment d’un comportement antisocial de la personne, de l’âge de la personne, du chômage. Elle
n’en reste pas moins une grande source de souffrance chez un individu. Celui-ci se retrouve alors
comme enfermé dans son malheur, ne sachant pas comment réagir et comment faire cesser ses
peines. Il se retrouve dans une sorte de prison hermétique dont l’image se prête volontiers aux
enfers, et ne sait pas quand ses tourments prendront fin. L’individu se doit de lutter pour se sortir du
calvaire qu’il est en train de vivre. Cette situation d’isolement s’accompagne très fréquemment d’une
dépression (perte de confiance en soi, lassitude de vivre) et peut même parfois engendrer des excès
de folie. Pour mettre fin à cette torture la personne a besoin d’être rassurée, de renouer un contact
avec autrui. Elle doit reprendre confiance en soi afin de retrouver sa place dans la société.

Prenons comme exemple le film de Robert Zemeckis « Seul au monde » qui met en scène Tom Hanks
dans le personnage de Chuck Noland, un rescapé d’un crash d’avion qui se retrouve tout seul sur une
ile déserte pendant 4 ans à se battre pour sa survie et à surmonter la terrible épreuve qu’est la
solitude. Le film nous montre l’évolution du personnage dans ce milieu hostile, tantôt au niveau
physique, c’est-à-dire ses interactions avec le milieu dans lequel il se trouve qu’au niveau
psychologique, avec la transformation de son état d’esprit au fil du séjour sur son îlot. Il est très
intéressant d’observer comment la solitude le plonge dans le désespoir dès les premiers jours. Ce
personnage habitué à la vie citadine se retrouve dans un enfer : les éléments s’acharnent contre lui, il
est seul pour tenter de subsister avec les moyens extrêmement misérables que lui offre cet
environnement. Il souffre également du manque de contact avec un autre être humain, allant même
jusqu’à dessiner avec son propre sang un visage sur son ballon de volleyball, et de le nommer Wilson
afin de se sentir moins esseulé. Ce séjour sur cette île fut donc fort éprouvant pour ce Robinson
Crusoé des temps modernes, le poussant jusqu’au bout de ses limites.

En conclusion, je suis donc tout à fait d’accord avec la pensée de Victor Hugo sur cette situation
douloureuse qu’est la solitude. La comparaison de la solitude à l’enfer me parait ainsi totalement
justifiée.

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