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Compte tenu de la forme de l’hydrogramme de crue adoptée et des débits de pointe retenus pour
différentes fréquences, les apports de crues pour chaque période de retour sont les suivants :
Ces résultats tiennent compte du barrage Assfalou qui contrôle environ le tiers du bassin versant total
de Bab Ouender. Le calcul de rétention au niveau du barrage Assfalou a été effectué en considérant le
barrage plein à la cote RN (745.00 NGM).
Le bassin versant du barrage Bab Ouender est un bassin versant jaugé. La série des apports enregistrée
au droit de la station hydrologique s’étend sur la période de 1954-2011. La série sur la période 1954-
2000 a été contrôlée et validée à l’occasion de l’étude des crues au niveau du bassin du Sebou réalisée
par CID pour le compte de l’ABHS en 2005. Il s’agit d’une série naturelle non influencée par le barrage
Assfalou puisque ce dernier n’a été mis en eau qu’à partir de l’année 2000.
Pour ce qui est de la période 2001-2011, la reconstitution la série des apports naturels au site de Bab
Ouender s’est effectuée en ajoutant aux apports enregistrés au droit de la station hydrologique, les
apports au barrage Assfalou auxquels nous avons retranché les déversés de ce barrage.
La série des apports correspondant au bassin intermédiaire Assfalou-Bab Ouender a été obtenue à
partir de la série totale au prorata des superficies des bassins versants pour la période 1954-2000.
Pour la période 2001-2010, elle a été déterminée en retranchant les déversés du barrage Assfalou aux
apports mesurés au droit de la station Bab Ouender.
La série des apports du bassin intermédiaire Assfalou-Bab Ouender fait l’objet de l’annexe 2.4.
Les principales caractéristiques de cette série des apports sont illustrées dans la Erreur ! Source du
renvoi introuvable. et la Erreur ! Source du renvoi introuvable. ci-après.
60.000
50.000
40.000
Volume des apports (Mm3)
30.000
20.000
10.000
0.000
Sept Oct Nov Déc Janv Févr Mar Avril Maï Jui Juillet Aoû
1000
Volume des apports (Mm3)
800
600
400
200
L’apport annuel moyen calculé au droit du site de Bab Ouender, sur la période 1954-2011,
s’élève à 378 Mm3/an.
Les retenues des barrages sont sujettes à des formes différentes et des degrés variables de
sédimentation. L’estimation du rythme d’envasement dépend de la nature, de la quantité et de la
qualité de l’information disponible ainsi que de la gestion à posteriori du barrage.
L’envasement des retenues des barrages est une conséquence directe de l’érosion des bassins
versants qu’ils contrôlent. Cette dégradation dépend essentiellement du couvert végétal, des
conditions physiographiques et climatiques du bassin.
La prévision des apports solides et des mécanismes sédimentaires, est d’une importance capitale, aussi
bien au niveau de la conception de l’ouvrage, qu’au niveau de son exploitation. La prévision de
l’envasement nécessite la connaissance des apports solides par l’oued et ses affluents. Cependant ces
apports solides sont souvent très mal estimés. Dans le cas présent, nous allons adopter une
dégradation spécifique moyenne pour la région qui est de l’ordre de 2040 T/km²/an (mesurée au
niveau du barrage Al Wahda).
En appliquant la valeur de la dégradation spécifique citée ci-haut et en considérant que la densité de la
vase est de 1.2 (soit une dégradation spécifique de 1700m3/km²/an), on obtient :
- Un envasement de l’ordre de 63.08 hm3 en 30ans.
- Un envasement de l’ordre de 105.15 hm3 en 50ans.
I. Introduction
A partir des données des simulations de l'état de remplissage de la retenue seront menées, en
dressant les bilans mensuels des éléments suivants:
Apports de la rivière.
Dotation aux besoins AEP et aux besoins de l’irrigation.
Pertes par évaporation.
Pertes par déversement.
Lâchers sous forme de débit sanitaire.
Ces simulations illustrent l'évolution du volume stocké sur une longue période (30ans et 50 ans) et
informent sur les conditions de satisfaction du maitre d’ouvrage.
Pour l’irrigation :
Pour l’AEP :
Le déficit maximum annuel à tolérer pendant toute la période de simulation ne doit pas
dépasser 10%
Débit sanitaire :
Lâcher en permanence un débit de 1 m³/s.
Pour les besoin de cette étude, nous allons considérer les apports de la période 1961-2010, afin de
constituer une durée de simulation de 50 ans.
Mois Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
3
AEP en (Mm ) 1.02 0.924 1.02 0.984 1.02 0.984 1.02 1.02 0.984 1.02 0.984 1.02
3
Irrigation (Mm ) 0 0 0.12 0.892 2.804 7.9 11.72 8.664 6.368 1.148 0.384 0
L’évaporation moyenne annuelle est assez forte dans le bassin. Elle est de l’ordre 2000 mm. Elle est
maximale en juillet-août avec près de 300 mm/mois et minimale en décembre-janvier avec moins de
50 mm/mois. La période allant de mai à septembre totalise 65 % de l’évaporation annuelle.
L’estimation des pertes par évaporation au niveau de la retenue est effectuée sur la base de la
moyenne journalière de la lame l’eau évaporée pour chaque mois :
Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
2.29 2.88 3.5 4.31 5.63 7.57 9.6 9.12 6.86 4.38 2.92 2.17
Le calcul des apports solide a était cité dans le 16Chapitre II :, dont on rappelle les principaux
résultats :
𝐷é𝑓𝐴𝐸𝑃 = 0
Alors { }
𝐷é𝑓𝐴𝑔 = 0
𝐷é𝑓𝐴𝐸𝑃 = 0
Alors { }
𝐷é𝑓𝐴𝑔 = (𝐵𝐴𝑔 ) − [𝐴𝑃 + ((𝑉𝑖 − 𝑉𝑡𝑚 ) − 𝐵𝐴𝐸𝑃 − 𝑆 ]
Sinon Si [(𝑉𝑖 + 𝐴𝑝 ) − ((1 − 𝜏𝐴𝐸𝑃 ) ∗ 𝐵𝐴𝐸𝑃 + (1 − 𝜏𝐴𝑔 ) ∗ 𝐵𝐴𝑔 + 𝑆)] > 𝑉𝑡𝑚
Sinon
Calcul du Déversement :
𝑉𝑖 = 𝑉𝑓 − 𝑉𝑒𝑣
Alors { 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 }
𝑉𝑖 = 𝑉𝑡𝑚
Alors 𝑉𝑓 = 𝑉𝑁
Alors 𝑉𝑒𝑣 = 0
𝑆𝑖 +𝑆𝑓
𝑉𝑒𝑣 = 2 × 𝐸𝑣
Alors { 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 }
𝑉𝑒𝑣 = 0
Pour une hauteur normale donnée, le taux de déficit est donné par la formule :
∑𝑖=𝑛
𝑖=1 𝐷é𝑓𝐴𝐸𝑃
𝜏𝐴𝐸𝑃 =
∑𝑖=𝑛
𝑖=1 𝐵𝐴𝐸𝑃
∑𝑖=𝑛
𝑖=1 𝐷é𝑓𝐴𝑔
𝜏𝐴𝑔 =
∑𝑖=𝑛
𝑖=1 𝐵𝐴𝑔
Avec :
Taille Hauteur (m) Cote (NGM) Volume de la retenue (Mm3) Surface (Km²)
Normale 52 360 258.13 12.12
Basse 62 370 400.42 16.44
Intermédiaire 82 390 809.8 24.25
Haute 89.5 397.5 1002.22 26.77
Pour cette retenue, la taille proposée dite Normale est la taille optimale pour laquelle les critères de
déficits sont satisfaits : Cette taille correspond à une première côte d’alerte (360 NGM) et dont les
résultats des déficits sont les suivants :
Nous avons ainsi proposé un mode de gestion d’un creux d’écrêtement dans la retenue du barrage. Ce
mode de gestion consiste à redéfinir une côte d’alerte qui permet d’augmenter la tranche de la
retenue dédiée à l’écrêtement tout en respectant les critères de déficits précédant.
Ce modèle étant simplifié facilitera la tâche pour l’opérateur chargé de manœuvrer les vannes de la
vidange de fond afin de pourvoir évacué le volume d’eau excédant la côte d’alerte.
[*] http://www.barrages-cfbr.eu/
Le choix étant porté sur la période entre 01 juillet et 30 septembre pour chaque année. Ce choix
permettra à la retenue du barrage d’accueillir la crue de la saison humide et soutenir de débit d’étiage
pendant la période sèche.
Pour de Barrage Dab Ouender, trois hauteurs normales sont fixés. Cependant, le mode de gestion ne
sera appliqué que sur la taille basse, vu qu’elle présente un volume d’écrêtement relativement faible.
Le tableau ci-dessous présente la variation du creux selon la tailles de la retenue et avec ou sans le
mode de gestion de ce creux :
I. Introduction
Le présent chapitre sera consacré à l’étude hydraulique et le dimensionnement des ouvrages annexes
à savoir l’évacuateur de crue, la vidange de fond, les prises d’eau et la dérivation provisoire. Pour ce
faire, les données hydrologiques ainsi que d’autres données de base seront nécessaires.
La vallée à l’aval immédiat du barrage est caractérisée par une morphologie régulière : pas de
rétrécissement de la gorge ni de rupture de pente significative pouvant constituer une section de
contrôle de l’écoulement. Ainsi, on peut estimer que le régime uniforme s’établit immédiatement à
l’aval du barrage.
Ces conditions permettent de calculer la courbe de tarage aval, pour une section située juste à l’aval
du barrage, par la formule de Manning-Strickler [2]:
𝟐
𝑸 = 𝑲𝒔 . 𝑺. √𝑰. 𝑹𝒉 𝟑 ( 18 )
Avec :
Q : Débit (m3/s)
Ks : Coefficient de Strickler (m1/3/s)
S : Surface mouillée (m²)
i : Pente moyenne du lit de l’oued (environ 0.32 %)
Rh : Rayon hydraulique (m)
La section sujette au tarage est établie par un profil en travers du lit de l’oued à l’aide du logiciel
Autocad Civil3D sur la base d’un plan contenant des courbes de niveaux présenté en Annexe 4.5.
Le calcul du débit est donné pour trois valeurs de Ks (25,30 et 35 S.I). La valeur de Ks = 30 est retenue
pour des considérations sécuritaires et pour limiter l’impact du débit restitué sur l’aval de l’oued.
Les résultats des calculs sont présentés dans le Tableau 15 si dessous. La courbe de tarage est
présentée à l’Annexe 4.6.
Périmètre Surface K
Cote NGM Rh (m)
(m) (m²) 25 30 35
306 0 0 0 0 0 0
307 66.41 64.34 0.97 89.08 106.90 124.71
308 69.27 130.69 1.89 282.21 338.65 395.10
309 72.18 199.95 2.77 557.73 669.28 780.82
310 75.37 271.11 3.60 900.11 1080.14 1260.16
311 78.00 344.31 4.41 1310.25 1572.30 1834.35
312 81.44 419.76 5.15 1771.32 2125.59 2479.85
313 84.94 499.80 5.88 2303.73 2764.47 3225.22
314 88.29 578.95 6.56 2868.43 3442.12 4015.80
315 91.83 662.04 7.21 3494.02 4192.83 4891.63
316 96.45 750.16 7.78 4164.47 4997.36 5830.25
Tableau 15 : Calcul de la courbe de tarage.
Les hydrogrammes des crues pour les différentes périodes de retours sont présentés dans les
graphiques en Annexe 4.7.
La crue du projet est une crue décamillénale (T=10000 ans) qui correspond à un débit Qp = 5185 m3/s
et une cote de plus hautes eaux aval égale à 311 NGM.
La crue du chantier est de période de retour T=50 ans et correspond au débit Qc = 2350 m3/s et une
CPHE aval de 309.8 NGM.
Le
Tableau 1 présente les surfaces et volume de la retenue pour différentes cote NGM.
La méthode de calcul est basée sur la résolution de l’équation de continuité suivante [1] :
∆𝑽 = (𝑸𝒆 − 𝑸𝒔). ∆𝒕 ( 19 )
Avec :
L’évacuateur de crues a été dimensionné pour transiter la crue laminée (de fréquence décamillénale).
Par sécurité, le dimensionnement est fait sans tenir compte du fonctionnement de la vidange de fond,
ce qui induit une longueur déversante de l’évacuateur de crue de 20 m.
Pour un évacuateur à seuil libre agissant comme un déversoir à mince paroi, le débit sortant est donné
par la relation suivante [1] :
𝑸𝒔 = 𝑪. 𝑳′ . √𝟐𝒈. 𝑯𝟑 ( 20 )
Avec :
Qs : débit déversé par l’évacuateur de crue en m3/s
C : Coefficient du débit dépendant de H
L’ : largeur effective de l’évacuateur en m
H : charge au-dessus du seuil en m
𝑳′ = 𝑳 − 𝟐𝑯(𝑲𝒂 + 𝑵. 𝑲𝒑) ( 21 )
𝟐 𝟒𝜸
𝑪= (𝟏 + ) ( 22 )
𝟑√𝟑 𝟗+𝟓𝜸
H
Avec ∶ γ = (HD est la hauteur maximale d’eau sur le seuil déversant).
HD
hc : Tranche de sécurité égales à 0.70 m pour tenir compte des tassements de la digue.
Fetch :
Le fetch est la longueur (horizontale) du plan d’eau dans la direction des vents dominants.
Pour le cas du barrage Bab Ouender, les valeurs de fetch considérées sont de :
Fetch : 9.0 km
Fetch effectif : 2.9 km.
Vitesse du vent :
Les vitesses du vent sont déterminées à partir du Fetch selon le Tableau 18 établie par USBR.
Pour notre cas, ayant un Fetch de 5,8 Mi on obtient les valeurs suivantes pour la vitesse du vent :
Les vagues générées par le vent ne sont pas uniformes en hauteur, mais ils sont constitués d'une
distribution de vagues avec différentes hauteurs. La hauteur significative des vagues Hs est définie
comme une moyenne sur un champ d'ondes. La hauteur de vague significative (en pieds) est donné
par:
Hs = 0.0245xF1/2xVMPHx(1.1+0.0156 VMPH)1/2 ( 25 )
Avec :
F : fetch en Milles.
VMPH : Vitesse du vent en Milles/h (MPH)
Pour des profondeurs d’eau importantes, et quand les déversements sur le parement aval de la digue
n’est pas permis, on utilise la hauteur de vague de projet Hd tel que :
Hd = 1.27xHs ( 26 )
Pour chaque situation de projet vis-à-vis du vent, le calcul du niveau atteint par l’eau de la retenue
s’effectue en deux étapes :
La période des vagues (en seconde) est donnée par la relation suivante :
Hauteur de déferlement R :
L’équation suivante permet de calculer la hauteur de déferlement des vagues sur le parement amont
de la digue :