INTRODUCTION 

L’eau à toujours été un facteur conditionnant la productivité des terres

agricoles, et il s’est avéré que l’insuffisance des précipitations qui entraîne un
déficit hydrique aux niveau des cultures empêche d’atteindre une production
optimale.
Aussi, l’excès d’eau et sa stagnation peut provoquer l’asphyxie et la
toxicité des plantes d’ou la limitation de la production.
Ainsi ,et dans le cadre de la reforme agraire qui vise l’amélioration et
l’optimisation des produit agricoles ,la création des pratiques culturales
intensives se montre efficace :c’est la création des périmètres irrigués muni des
réseau de drainage si la contrainte pente l’impose.
Dans ce projet , nous présentons toutes les étapes qui ont abouti à la
création de notre périmètre irrigué.
I - DONNEES DE BASES  :

I-1- SITUATION :
Notre périmètre irrigué surnommé EL MARTHOUM, appartient à la
gouvernèrent de KASRIE, délégation L’AOIUNA.

I-2- PLUVIOMETRIE :
Elle est caractérisée par des irrégularités aussi bien intra-annuelles qu’
inter-annuelles . la pluviométrie moyenne annuelle est de 374.8mm. le régime
des pluies est torrentiel notamment des précipitations printanière et de début de
l’été.
I-3- TEMPERATURE :
A la station de THALA la température moyenne est de 16.32 °C , la
moyenne des maxima du mois le plus chaud (août) est de 25.9°C et celle des
minima du mois le plus froid (janvier) est de 8.4°C cette amplitude thermique
illustre le caractère continental de la région.

I-4- ÉVAPOTRANSPIRATION POTENTIELLE :

Le climat de notre périmètre irrigué est relativement sec ce qui
augmente l’effet de l’évapotranspiration et de ce fait la mise en valeur sera liée
aux possibilités d’irrigations d’ailleurs malgré un printemps arrosé et des
pluies irrégulières en automne le climat reste caractérisé par un hiver et un été
sec entraînant ainsi une forte évapotranspiration entraînant un déficit hydrique
à compenser par l’irrigation.

II- RESSOURCES EN EAU  :

Le périmètre sera irrigué à partir du forage MARTHOUM crée au cours

de l’année 1997.
Les caractéristiques du forage telles que ressortent de la fiche de
réception sont récapitulées comme suit :
 délégation : LAYOUN
 nom du forage : MARTHOUM
 N.IRH : 19515/4
 aquifère : BOUAJER
 profondeur de reconnaissance : 81m
 diamètre du tubage : 12 ”1/4
 date de l’essai de réception : 30/10/97
 niveau statique : -28.60 m
 débit de pompage : 35 l/s
  rabattement correspondant : 3 m
 immersion de la pompe : 45 m
  diamètre de la pompe : 6 ”
 salinité : 0.55 g/l
LES eaux du forage MARTHOUM sont de très bonne qualité. elles ne
présentent aucune contrainte de la pratique de l’irrigation.

III- LES CULTURES À PRATIQUER  :

III-1- CHOIX DES CULTURES :

A- Arboricultures :
Le choix des espèces arboricoles à développer s’est porté sur les
espèces adoptées aux conditions pédologiques de la zone du projet qui est
caractérisé par un taux élevé en calcaire actif .l’espèce qui semble convenir le
mieux à ces conditions seraient l’olivier de table et les pommiers.

b- Les cultures fourragères :

L’orge en vert et l’avoine foin sont les principales cultures fourragères
retenues au niveau du future périmètre pour assurer une ration complète et
équilibrée une alimentation continue du cheptel ovin

III-2- UTILISATION FUTURE DES SOLS :

Compte tenue des actions relatives aux plantations nouvelles et à la

réhabilitation des plantations arboricoles et du volume d’eau mobilisable
,l’occupation du sol en année de croisière se présente comme suit :

Cultures Superficies (%)

Arboricultures : 100
Pommier 74
Olivier de table 26
Fourrages :. 30
Orge en vert 15
Avoine foin 15
Total : 130

IV- ESTIMATION DES BESOINS EN EAU DES CULTURES  :

le calcul des consommations en eau des cultures dépend de plusieurs

facteurs à savoir :
 la pluviométrie
 la transpiration de la plante
 l’évaporation de l’eau à la surface du sol
 l’humidité relative
  les coefficients culturaux propres aux plantes .

IV-1- CALCUL DE L’ÉVAPOTRANSPIRATION POTENTIELLE E.T.P :

Comme la région du projet fait partie du centre ouest de la Tunisie le

climat qui y règne est de type continental . donc la méthode qui convient pour le
calcul de
l’ ETP est celle de BLANEY-CRIDDLE qui s’adopte mieux à cette
région :
ETP = P*(0.46*T+8.13)
 P : pourcentage d’heures diurnes
 T : températures moyennes du mois en (°C)

Les valeurs de l’ETP figurent dans le tableau suivant :

Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Jut Aou Sep Oct Nov Dec
T° 8.4 9.4 11.2 14.2 18.6 22.3 24.9 25.9 22.2 17.1 12.8 8.9
moy
P 0.23 0.25 0.27 0.29 0.31 0.32 0.32 0.30 0.28 0.25 0.23 0.22

ETP 2.76 3.11 3.59 4.30 5.17 5.88 6.25 6.01 5.14 4.59 3.22 2.96
(mm/j)
ETP/
mois 85.5 87.2 110. 129 160. 176. 194 186. 154 143 96.6 91.8
4 3 4 3
(mm)

IV-2- COEFFICIENTS CULTURAUX :

Le coefficient cultural Kc est le rapport entre les évapotranspirations

réelles et potentielles. Le coefficient reflète la physiologie de la culture et le
degrés de recouvrement.
Les coefficients culturaux pratiqués dans la région sont présentés dans
le tableau suivant :

Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Jut Aou Sep Oct Nov Dec
Olivier 0.4 0.45 0.55 0.42 0.40 0.70

pommier 0.40 0.65 0.81 0.95 0.90 0.80 0.50

Orge en 0.80 1.06 0.40 0.40 0.55

vert
Avoine 0.55 0.65 0.90 0.90 0.30 0.40 0.45
foin
 IV-3- PLUIE EFFICACE :
La quantité de pluie qui tombe ne sera pas à la disposition de la plante
totalement, car il y à une partie qui s’évapore , une autre qui ruisselle alors que
la partie restante s’infiltre et ce n’est qu’une fraction de la quantité infiltrée qui
sera utilisée par la plante.
La pluie efficace est estimée égale à 70 % de la pluie réelle

Pu = 0.7 * P

IV-4- BESOIN NET (BN) :

C’est la quantité d’eau qu’on doit rapporter à la plante. Le calcul de ces

besoins tient compte uniquement des volumes d’eaux utilisées au niveau des
racines par les plantes.
Les besoins nets en eau à la plante sont calculés comme suit :

Bn = ( Kc * ETP) – Pu – Stock

Avec
 Kc : coefficient cultural spécifique pour chaque culture
 ETP : évapotranspiration potentielle
 Pu : pluie utile ou efficace
 Stock : réserves en eau du sol, dans notre cas Stock = 0

IV-5- EFFICIENCE DU SYSTÈME D’IRRIGATION :

 Efficience à la parcelle (Ep) : c’est le rapport du volume d’eau effectivement

utilisé par les plantes aux volumes livrés en tête de la parcelle .
Elle est estimée à :
 90 % pour irrigation par aspersion
 60 % à 80 % pour irrigation de surface
 95 % pour irrigation localisée

 Efficience dans le réseau (Er) : c’est le rapport du volume d’eau livré aux

prises d’irrigations aux volumes d’eau prélevés sur les ouvrages principaux
Elle est estimée à :
 95 % pour conduits sous pression
 85 % pour canaux
 Efficience totale : elle est définie comme suit : Et = Er * Ep
 pour aspersion : Et = 0.90*0.95=0.85
soit Et = 85 %
 pour irrigation de surface : Et = 0.70*0.85=0.60
soit Et = 60 %
 pour irrigation localisée : Et = 0.95*0.95=0.9
soit Et = 90 %

IV-6- BESOIN DE LESSIVAGE :

Le lessivage se fait par un apport supplémentaire d’eau au sol après chaque

irrigation ou grâce aux eaux de pluie
Cette fraction est calculée par la formule suivante :

L = Eciw/(5*Ec10 – Eciw)
Où
 Eciw : conductivité électrique de l’eau d’irrigation en
(mmhos/cm)
 Ec10 : conductivité électrique du sol correspondant à
une chute de rendement de 10 %.
 L : fraction de lessivage

 Détermination de Ec10 :
Y=100-b*(Ec10 –a)

Où Y : rendement complémentaire à la chute de 10 % , d’où Y = 90

a et b dépendent de la culture et des sols

D’où Ec10 = a+10/b

 Détermination de Eciw :

Eciw = (Cp/0.625)*(1/1.078)
Où Cp : résidu sec en (g/l) = 0.55 g/l

 Eciw = 0.816 mmhos/cm Ec10

 Détermination de L :

Pour l’arboriculture L est estimée à : L = 10 %

D’où le tableau suivant :

cultures type a b Ec10 L (%)

Orge en vert Céréale 6 7.1 7.41 2
Avoine foin Cult.four.hiver 6 8.7 10.36 1

IV-7- BESOINS BRUTS EN EAU :

Les besoins brut en eau sont déterminés par la formule suivant :

Bn
Bbrut   Lr * Bn
Et
où
 Bbrut  : besoins bruts
 Bn  : besoins net( Bn =Kc*EtP-Pu )
 Kc  :coefficient culturale
 ETP :évapotranspiration potentielle
 Pu : pluie utile (Pu =0 .7*Pmoy )
 Lr : lame ruissellée
 Et :Efficience totale

Tableau :détermination des besoins bruts l’orge en vert

Système d’irrigation : aspersion
Et =0.85
Lr =0.02

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juill Aôu Sep Oct Nov Déc
P 17.7 17.3 31.6 25.8 27.2 22.1 10.7 17.0 37.0 36.7 21.6 29.1
Pu 12.39 12.11 22.12 18.06 19.04 15.47 7.49 11.9 25.9 25.69 15.12 15.33
Kc 0.8 1.06 0.4 0.4 0.55
Bn 56.01 80.27 31.22 23.52 35.13
Bbru 67.01 96.0 37.34 28.12 42
t

Tableau :détermination des besoins bruts de l’avoine foin

Système d’irrigation : aspersion
Et =0.85
Lr =0.01

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juill Aôu Sep Oct Nov Déc
P 17.7 17.3 31.6 25.8 27.2 22.1 10.7 17.0 37.0 36.7 21.6 29.1
Pu 12.39 12.11 22.12 18.06 19.04 15.47 7.49 11.9 25.9 25.69 15.12 15.33
Kc 0.8 1.06 0.4 0.4 0.55
Bn 34.63 44.55 77.2 98.04 43.99 23.52 25.9
Bbru 41.07 52.8 91.5 116.2 52.17 27.89 30.7
t
 Tableau :détermination des besoins bruts d’olivier de table
Système d’irrigation :goutte à goutte
Et =0.9
Lr =0.1

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juill Aôu Sep Oct Nov Déc
P 17.7 17.3 31.6 25.8 27.2 22.1 10.7 17.0 37.0 36.7 21.6 29.1
Pu 12.39 12.11 22.12 18.06 19.04 15.47 7.49 11.9 25.9 25.69 15.12 15.33
Kc 0.4 0.45 0.55 0.42 0.4 0.7
Bn 33.54 53.08 81.55 74 62.62 81.93
Bbru 40.2 63.7 97.8 88.8 75.1 98.3
t

Tableau :détermination des besoins bruts des pommiers

Système d’irrigation : goutte à goutte
Et =0.9
Lr =0.1

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juill Aôu Sep Oct Nov Déc
P 17.7 17.3 31.6 25.8 27.2 22.1 10.7 17.0 37.0 36.7 21.6 29.1
Pu 12.39 12.11 22.12 18.06 19.04 15.47 7.49 11.9 25.9 25.69 15.12 15.33
Kc 0.4 0.65 0.81 0.95 0.9 0.8 0.5
Bn 22 65.8 110.8 152.1 167.2 137.1 51.1
Bbru 26.4 78.9 132.9 182.5 200.6 164.5 61.32
t

IV-8- BESOIN BRUT D’UN HECTARE ASSOLÉ :

Bbrut(1ha assolé) =  Bbrut i * (% Si)
Avec
 I : désigne la culture
 % Si : poucentage de superficie pour la culture
 Calcul du besoin brut d’un hectare assolé

culture Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juillet Aôut Sep Oct Nov Dec %Si
Pommier Bbrut i 26.4 78.9 132.9 182.5 200.6 164.5 61.32 74
Bbrut(1ha assolé) 19.64 58.38 98.34 135.05 148.44 121.73 45.37
Olivier Bbrut i 40.2 63.7 97.8 88.8 75.1 98.3 26
Bbrut(1ha assolé) 10.45 16.56 25.43 23.09 19.52 25.56
Orge en Bbrut i 67.01 96.0 37.32 21.12 42.01 15
vert Bbrut(1ha assolé) 10.05 14.4 5.6 4.22 6.3
Avoine Bbrut i 41.07 52.8 91.5 116.27 52.17 27.89 30.07 15
Foin Bbrut(1ha assolé) 6.16 7.92 13.72 17.44 7.82 4.18 4.6
Total 16.21 22.32 33.26 86.27 114.9 160.48 171.53 149.07 70.93 5.6 8.4 10.9

 le mois le plus concerné pour le calcul des paramètres d’irrigation est celui du mois de juillet et le besoin en eau brute
journalier est égal au (besoin brut pour le mois/nombre de jours du mois) = 171.53/31 = 5.53 mm/j
V- CALCUL DES PARAMÈTRES D’IRRIGATION  :

V-1- DÉBIT FICTIF CONTINU (QFC) :

Il représente le débit théorique qu’il faut apporter À la parcelle de 24h

pour couvrir les besoin en eau des plantes en tenant compte des pertes à la
parcelle pendant le mois de pointe (juillet ).
10 3
Qfc(l/s/ha) = Besoin( m 3 / ha / j ) *
3600
10 4
= Besoin( mm / mois) *
24 * 3600 * 31

Qfc = 0.64 l/s/ha

V-2- DÉBIT EFFECTIF OU DÉBIT D’ÉQUIPEMENT :

Le débit précédemment calcule suppose que l’agriculteur travaille 24h/j

or le nombre d'heures de travail n= 20h (pas d’irrigation quand il fait trop
chaud ,repos)
N = 31 jours ( mois de pointe)
Qeff = Qfc (24/20)*(31/31) =Qfc *1.2

Qeff = 0.768 l/s/ha

V-3-SURFACE IRRIGABLE :

Sur la base d'un débit des équipements 0.768, la superficie et irriguer

est telles que :
Main deau ' 35
S irrigué  = 0.768 = 45.6 ha
Qeff
Main d' eau 35
S Max irréguable = 
Q fcf 0.64 = 55 ha
D’après les caractéristiques du forage, on peut dire que ce dernier
peut nous fournir le débit de 35l/s ,24h/24h pendant 31 jours en mois de
pointe ; donc , on peut raisonner sur le débit fictif continue dans le calcul de
surface irrigable
 S=55ha

V-4- SURFACE À AMÉNAGER :

Sa= 1.08*Sirriguable =1.08*55=59.4 ha

V-5- MODULE D’ARROSAGE :

 Le module d’arrosage représente le débit déversé sur un hectare , il doit
être choisi de la façon à ce que toute la quantité d’eau soit filtrée.
Le module est définit par rapport à la limite supérieure (Qmax ) qui est
donné par la loi de DARCY.

Qmax =K*S*i
Avec : i : gradient hydraulique = 1(max)

Pour un hectare on à :

Qmax =K* 104*103 = K 107 (l/s/ha)

D’ou :Qmax = 2.5*10-6 107

Qmax = 25l/s/ha
On prend : Q=20 l/s/ha
V-6- DOSE D’ARROSAGE :

La dose d’arrosage est déterminée à partir de la formule suivante :

Dose =2/3*(Hcc-Hpfp)*p*104
Hcc  : humidité à la capacité aux champs du sol, pour notre cas Hcc =30%
Hpfp  : humidité au oint de flétrissement permanent du sol , pour notre cas
Hpfp =15% .
P :profondeur d’enracinement des plantes .

Soit :Dose = 103*P
Puisque la profondeur d’enracinement varie d’une culture à une autre ,
alors la dose lui aussi.
Le tableau suivant donne la profondeur d’enracinement de chaque
culture pratiquée dans le périmètre et la dose correspondante :

Culture Olivier Orge en vert Avoine foin Pomme de terre

P(m) 1.5 1.5 0.6 0.7
Dose 1500 1500 600 700
(m3/ha)

VI- DÉTERMINATION DE LA SURFACE IRRIGUÉE POUR CHAQUE

CULTURE DE LA PARCELLE  :
VI-1-DÉTERMINATION DES SUPERFICIES DES PARCELLES :
La superficie irriguée pour chaque parcelle à été déterminé à partir du plan et
ceci à été réalisé par planimetrage.
VI-2- DÉTERMINATION DE LA SUPERFICIE IRRIGUÉE POUR
CHAQUE PARCELLE :
 Ceci à été réalisé en essayant de desservir le maximum d’agriculteurs tout en
conservant la cohérence du périmètre. Pour la plus part des parcelles cette
superficie est de 3 ha.
VI-3- DÉTERMINATION DE LA SUPERFICIE IRRIGUÉE DE
CHAQUE CULTURE DE chaque parcelle
 Détermination des superficies des olivier :
La superficie totale irriguée des olivier est de 13.99.
Pou chaque parcelle la superficie d’olivier correspondante à été déterminée
comme suit :
Solivier = 0.26*St irriguée
 Détermination des superficies des pommiers :
La superficie totale irriguée des pommiers est de 39.8

N° de la Superfici Superfici Superficie Superficie Superficie Superficie

parcelle e e irriguée d’olivier de pommier d’orge vert d’avoine foin
(ha)
1 4.22 3 0.78 2.22 0.45 0.45
2 4 3 0.78 2.22 0.45 0.45
3+4 3.07 3 0.78 2.22 0.45 0.45
5 2.29 2.29 0.6 1.69 0.34 0.34
6 2.86 2.86 0.74 2.12 0.43 0.43
8 6.4 3 0.78 2.22 0.45 0.45
10 3.02 3 0.78 2.22 0.45 0.45
16 5.11 3 0.78 2.22 0.45 0.45
17 8.99 3 0.78 2.22 0.45 0.45
18+19 3.65 3 0.78 2.22 0.45 0.45
20 11.24 3 0.78 2.22 0.45 0.45
21 1.42 1.42 0.37 1.05 0.21 0.21
22 5.88 3 0.78 2.22 0.45 0.45
23 7.17 0.78 2.22 0.45 0.45
24 5.73 3 0.78 2.22 0.45 0.45
25 2.56 32.56 0.66 1.89 0.38 0.38
26+27+28+2 3 3 0.78 2.22 0.45 0.45
9+30
31+32+33+3 2.7 2.7 0.7 1.2 0.4 0.4
4+35
36 3.07 3 0.78 2.22 0.45 0.45
28 382.32 53.83 13.99 39.8 8.07 8.07

VII- BORNE D’IRRIGATION  :

 La borne d’irrigation sera placée en générale au milieu de la largeur de
la parcelle tout en tenant compte du point le plus défavorable.
Les bornes sont équipés par : - robinet vanne 100 par prise
- régulateur de pression
- compteur volumique
- un limiteur de débit
VII-1- DÉBIT À LA BORNE :
Le débit à la borne sera donné par la formule suivante :
Qb =Qeff *Sib 
avec Qb= débit à la borne
Qeff = débit effectif
Sib = Surface irriguée par borne
Le tableau ci dessous présente le débit dans chaque borne

Borne N° noeud N°= parcelle Sirriguée Débit eff Débit à la

borne
B0 2 25 2.56 0.64 1.64
B1 5 36 3 0.64 1.92
B2 4 22 3 0.64 1.92
B3 6 31+32+33+34+35 2.7 0.64 1.73
B4 8 26+27+28+29+30 3 0.64 1.92
B5 9 17 3 0.64 1.92
B6 10 16 3 0.64 1.92
B7 11 23 3 0.64 1.92
B8 13 24 3 0.64 1.92
B9 14 21 1.42 0.64 0.9
B10 15 18+19 3 0.64 1.92
B12 16 8 3 0.64 1.92
B13 17 10 3 0.64 1.92
B14 18 6 2.86 0.64 1.83
B15 19 5 2.29 0.64 1.46
B16 20 20 3 0.64 1.92
B17 22 3+4 3 0.64 1.92
B19 23 2 3 0.64 1.92
B20 24 1 3 0.64 1.92
VIII- RESEAU D’IRRIGATION  :

VIII-1- CONCEPTION DU RÉSEAU :

Le réseau d’irrigation est le circuit qui acheminera l’eau d’irrigation de

puis le réservoir jusqu’aux culture à travers des conduites enterrées ; la
distribution de cette eau va dépendre du type d’irrigation pratiquée.
Le tracée du réseau de notre périmètre à été réalisé à partir du plan
cote parcellaire au 1/2000.
Les principes suivants ont été respectés lors de la conception du réseau
d’irrigation :
 Les conduites passent à travers les parcelles types du côté de la
largeur ; l’accée aux conduites et aux bornes se fera à travers les pistes
 Les bornes sont placées à mi-chemin du côté de la largeur des
parcelles types .

VIII-2- DIMENSIONNEMENT DU RESEAU :

VIII-2-1- DETERMINATION DES DIAMETRES DES CONDUITES :

La détermination des diamètres des conduites se fait à partir de la formule de

CHAPT ET CALMON :

j=1.4*Q1.96 *D-5.1  D-5.1 =j/(1.4Q1.96 )

 D=[j/(1.4Q1.96 )]-(1/5.1)
avec :
 j :perte de charge linéaire exprimée en mm/m
elle est estimée à j=3mm/m
 Q :débit du tronçon exprimé en m3/s
 D : diamètre exprimé en m

On prend le diamètre normalise le plus proche et supérieur au diamètre

calculé.
On doit avoir 0.5<Vi<1.5m²/s
La vitesse est exprimée par la formule suivante :

Vi = Q / ( * Di2 / 4)

(Les résultats seront résumés dans le tableau suivant)

VIII-2-3- DETER MINATION DES PERTES DE CHARGES TOTALES :

Une fois on a déterminé les diamètres , on détermine de nouveau les

pertes de charges linéaires (j) par la formule :

j = 1.4 * Q1.96 * D-5.1

On aura alors la perte de charge totale exprimée ainsi :

jT = j * L
Avec :
 jT  : perte de charge totale
 j : perte de charge linéaire
 L : longueur du tronçon

(Les résultats seront résumés dans le tableau suivant)

tronçon longueur débit DEBIT Dcal D com vitesse J (linéaire) J (total)
(m) Q(l/s) (m3/s) (m) (m) (m/s) (m/km) (m)
1 2 1,00 34,44 0,03444 0,25141 0,250 0,702 2,235 0,002
2 3 64,00 11,33 0,01133 0,16399 0,150 0,641 3,423 0,219
3 4 110,00 5,57 0,00557 0,12483 0,100 0,709 6,730 0,740
4 5 178,00 3,84 0,00384 0,10820 0,100 0,489 3,247 0,578
3 6 132,00 5,76 0,00576 0,12645 0,100 0,733 7,187 0,949
6 7 110,00 3,84 0,00384 0,10820 0,100 0,489 3,247 0,357
7 8 166,00 1,92 0,00192 0,08290 0,080 0,382 2,604 0,432
7 9 386,00 1,92 0,00192 0,08290 0,080 0,382 2,604 1,005
2 10 82,00 21,47 0,02147 0,20966 0,200 0,683 2,762 0,227
10 11 96,00 19,55 0,01955 0,20224 0,200 0,622 2,299 0,221
11 12 60,00 17,63 0,01763 0,19436 0,200 0,561 1,877 0,113
12 13 240,00 0,90 0,00090 0,06196 0,063 0,289 1,994 0,479
12 14 146,00 16,73 0,01673 0,19049 0,200 0,533 1,694 0,247
14 15 44,00 14,81 0,01481 0,18177 0,200 0,471 1,334 0,059
15 16 52,00 3,84 0,00384 0,10820 0,100 0,489 3,247 0,169
16 17 184,00 1,92 0,00192 0,08290 0,080 0,382 2,604 0,479
15 18 90,00 10,97 0,01097 0,16197 0,150 0,621 3,213 0,289
18 19 104,00 9,14 0,00914 0,15100 0,150 0,517 2,247 0,234
19 20 158,00 7,68 0,00768 0,14123 0,150 0,435 1,597 0,252
20 21 78,00 5,76 0,00576 0,12645 0,100 0,733 7,187 0,561
21 22 60,00 3,84 0,00384 0,10820 0,100 0,489 3,247 0,195
22 23 112,00 1,92 0,00192 0,08290 0,080 0,382 2,604 0,292
21 24 282,00 1,92 0,00192 0,08290 0,080 0,382 2,604 0,734
VIII-3- DETERMINATION DES COTES PIEZOMERIQUES AVALS :

VIII-3-1- détermination des cotes piézométriques nécessaires :

On a :
C.PNEC (Ai) = Ps + C.T.N(Ai) + Pch (rampe+porte rampe+conduite principale)
+ Pch singulière (Bi)
Avec :
 Ps : pression de service
Soit Ps = 1.5 bars = 15m
 C.T.N(Ai) : cote du terrain naturel de l’asperseur (Ai )
 Ai  : asperseur le plus défavorable se trouvant dans la parcelle irriguée
par la borne i
 C.PNEC (Ai) : cote piésométrique de l’asperseur Ai
 Pch singulière (Bi) : perte de charge singulière dans la borne i
Puisque chaque borne est occupée par un limiteur de débit, un
compteur et une vanne alors :
Pch singulière (Bi) = Pch limiteur de débit + Pch compteur + Pch vanne
= 3m + 1.7 m + 0.3 m
soit alors
Pch singulière (Bi) = 5 m

 Détermination de la perte de charge dans la rampe et la porte rampe :

La parcelle type :

206 m 73 m

13
rampes L1

104 m Oliviers
L2
pommier

: limites des unités parcellaires

: portes rampes
: conduites principales
 La Pch (rampe + porte rampe) est calculée en utilisant la formule de
SOCOBEY  :

La formule de SOCOBEY pour les conduites en acier véhiculant un débit Q

donne

J = 0.28 * D-4.9 * Q1.9

Si la conduite assure un service en route uniforme avec un débit à l’extrémité

qui est nul alors le débit distribué par unité de longueur est : q=Q/L

Sens de l’écoulement
L

O A E

En A situé à une distance l de l’extrémité aval le débit est : QA = l * q

la perte de charge en A est : dh dl  0.28 * D *  l * q 
4.9 1.9

En intégrant sur toute la longueur de la conduite L on aura :

L
h   0.28 * D  4.9 * q 1.9 * l 1.9 dl
0

= 0.28/2.9*(D-4.9*q1.9*l2.9)

 h = 0.28/2.9*(D-4.9*Q1.9*L)

si tout le débit Q était transporté de l’origine à l’extrémité de la conduite la

perte de charge totale serait :

h’ = 0.28*D-4.9*Q1.9*L  h = h’/2.9

soit h  h’/3

Donc la perte de charge totale sur une conduite de longueur L ,

véhiculant un débit Q à l’origine assurant un service en route uniforme et ayant
un débit nul à l’aval, est sensiblement égale au 1/3 de la perte de charge qu’on
enregistre sur cette conduite si elle véhiculait sur toute sa longueur un débit
constant égal au débit Q à l’origine.
Ainsi pour connaître les pertes de charges dans une conduite dont le
régime est permanent et uniforme il suffira donc de se référer aux abaques de
pertes de charges habituelles et diviser la valeur trouvée par 3.

Dans notre cas :

- Pch conduite principale = L1 * j1 + L2 * j2 = 0.022*52 + 0.022*103 = 3.41 m
- Pch porte rampe :
Le débit transitant la moitié de la rampe est : Q = 2.304/2 = 1.152 l/s
D’où en utilisant l’abaque pour :
L = 52 m
Q = 1.152 l/s
Conduite : 23.25 en PE
On aura : Pch 1/2porte rampe = 3.8 g/m
Et comme :1 g/m = 10-2 m/m de colonne d’eau

Soit alors :Pch 1/2porte rampe = 1.9 m

En tenant compte de la distribution en route

Pch 1/2porte rampe = 1.9/3 = 0.63 m

donc Pch 1/2porte rampe = 0.63 m

- Pch rampe :
Le débit transitant dans toute la rampe est : Q = 0.068 l/s
D’où en utilisant l’abaque pour :
L = 70 m
Q = 0.068 l/s
Conduite : 13.16 en PE
On aura : Pch rampe = 3.6 g/m
Et comme :1 g/m = 10-2 m/m de colonne d’eau

Soit alors :Pch rampe = 2.52 m

En tenant compte de la distribution en route

Pch rampe = 2.52/3 = 0.85 m

donc Pch rampe = 0.85 m

Conclusion : la perte de charge totale jusqu’au goutteur le plus défavorable
est :
Pch(rampe + porte rampe + conduite principale) = 3.41 + 0.63 + 0.85
= 4.89 m
donc dans le calcul qui suit on prendra :

Pch(rampe + porte rampe + conduite principale) = 5 m

 C.PNEC (Ai) = 15 + C.T.N (Ai) + 5 + 4.7

VIII- Dimensionnement de la parcelle type :

On va faire le dimensionnement de la parecelle n° 23 . la superficie irrigable

de la parcelle est égale à 3 ha.

206 m 73 m

13
rampes L1

104 m Oliviers
L2
pommier

: limites des unités parcellaires

: portes rampes
: conduites principales

schéma de la parcelle N°23

1- cas des pommiers : système d’irrigation goutte à goutte
la superficie des pommiers est de 2.22 ha
 longueur de la parcelle : L = 213 – 7 = 206 m
 espacement entre arbres = 4 m
 nombre de pieds sur la longueur = 206/4 = 51.1 m
soit N = 52 pieds
 largeur de la parcelle : l = 104 m
 nombre de pieds sur la largeur = l / 4 =26 pieds
 longueur de la rampe = 104 / 2 = 52 m

on choisi les ajutages de débit q=35 l/s et de pression de fonctionnement

P = 1bar.
 Débit de la rampe : Q =( 35 / 3600 )* 13 = 0.1264 l/s
 Nombre de( rampes maximum / main d’eau ) = 1.92 / 0.1264 = 15.2
On prend 13 rampes par unité parcellaire .
D’où 8 unités parcellaires de superficies :  = 13 * 4 * 52 = 2704 m2
 Débit nécessaire pour chaque unité parcellaire = 13 * 0.1264 = 1.643

Temps d’arrosage :
 Volume nécessaire pour chaque plante ( VP ) :

VP = SP*Be
Avec
Be = ETP* * (0.1+0.9*P)
P : fraction du sol couvert par le feuillage de la culture = 0.5
SP : surface occupée par chaque plante = 4*4 = 16 m2
On a ETP* = 200.6 mm/mois ( mois de pointe juillet)
AN : Be = 113.3 mm/mois
VP = 58.5 l/j
Le temps d’irrigation est alors :
t = VP / q = 58.5/35 = 1.67 heures
soit un temps total d’irrigation T = 1.67*8 = 13.36 heures

2-cas del’olivier et de l’orge en vert (ou avoine foin) :

de l’orge en vert et l’avoine foin seront cultivés en alternance et en
intercalaire avec l’olivier.

Schéma

2-1- l’olivier :
la surface réservé à l’olivier est de 0.78 ha.
 La largeur de la parcelle est : l=73-3=70 m.
 La longueur de la rampe =70m.
 Débit de la rampe =7*35/3600=0.068 l/s
 Nombre de rampes max /main d’eau =1.92/0.068=28 .
On prend nombre de rampes = nombre de lignes=10
 Le débit d’equipement =10*0.068 = 0.68 l/s .

Temps d’arrosage :

T= V0/q
V0=SP*Be
SP= 5*5=25 m2
Be= ETP**(0.1+0.9*p)
Avec : p=0.5
ETP*=98.3 mm (pour le mois de pointe septembre)
A.N : Be=54.065
V0=1351.625 l/mois =45.05 l/jour

Le temps d’arrosage est T=45.05/35 =1.28 heures.

2-2- orge en vert :

pour lirrigation de l’orge on va choisir des asperseurs RC 120 de portée
R=10.65 m et de débit =0.09 l/s.
le mois de pointe pour l’orge est le mois de février