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Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la

Recherche Scientifique et de la Technologie


Université du 7 novembre à Carthage
Institut National des Sciences Appliquées et de Technologie
Département de Génie Physique et Instrumentation

Professeur Nébil BEN NESSIB

Cours d’Optique, section MPI (Première année)

Partie I
Octobre 2007
Plan du cours d’optique
Chapitre A : LOIS GENERALES DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
I Nature de la lumière
II Approximations de l’optique géométrique
III Principe fondamental de l’optique géométrique (Principe de Fermat)
IV Notion de stigmatisme et d’aplanétisme
Chapitre B : SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES
I Miroir plan
II Dioptre plan
III Lame à faces parallèles
IV Prisme
Chapitre C : SYSTEMES OPTIQUES A FACES SPHERIQUES
I Miroir sphérique
II Dioptre sphérique
III Lentille
IV Instruments d'optique
Chapitre D : OPTIQUE ONDULATOIRE
I Polarisation de la lumière
II Interférence lumineuse
III Diffraction lumineuse

2
Chap A
Lois générales de l’optique géométrique
I Nature de la lumière
Introduction
L’optique (du grec « optikos », relatif à la vue) est la branche de la physique qui concerne l’étude de la
lumière.
Pour les anciens, l’optique a d’abord été l’étude de la lumière visible (perçu par l’œil).
I.1 Nature de la lumière chez les Grecs et les Arabes
Pythagore (580-590 Av. J.C.) : rayons émis par l’œil vers l’objet pour le « toucher ».
Démocrite (460-370 Av. J.C.) puis Aristote (384-322 Av. J.C.) : rayons émis par les objets lumineux.
Platon (427-348 Av. J.C.) : rencontre des rayons partis de l’œil avec ceux partis des objets.
Ptolémée (85-165) a étudié les lois de la réfraction pour les faibles angles.
Hassen Ibn Al-Haythem (965-1040, dit Alhazen) a étudié les lois de la réflexion sur des miroirs sphériques
et paraboliques. Il a discuté la réfraction atmosphérique et a fait une bonne description de l’œil avec ses
milieux successifs.
I.2 Théorie granulaire et ondulatoire de la lumière
Théorie granulaire de Newton (1643-1727)
Théorie ondulatoire de Hooke (1635-1703)
I.3 Théorie électromagnétique de la lumière
Young (1773-1829), Malus (1775-1812), Fresnel (1788-1827),
Faraday (1791-1867), Maxwell (1831-1879)
I.4 Théorie corpusculaire de la lumière
Hertz (1847-1894) a constaté en 1887 que la lumière est capable d’arracher des électrons à la matière
(effet photoélectrique)
Planck (1858-1947) théorie des quanta (E=hν) en 1900, Nobel 1918.
Einstein (1879-1955) théorie des photons en 1905, Nobel 1921.
I.5 Dualité onde-corpuscule de la lumière
De Broglie (1892-1987) nature hybride de la lumière en 1924, Nobel 1929.
3
II Approximations de l’optique géométrique
II.1 Propagation rectiligne de la lumière
Expérience du diaphragme
λ
a ε=
a
ε : étalement angulaire
a : diamètre du diaphragme
II.2 Approximations de l’optique géométrique
Le principe de propagation rectiligne de la lumière n’est qu’une première
approximation limitée par les phénomènes de diffraction.
L’optique géométrique apparaît comme l’approximation des faibles
longueurs d’onde de l’optique ondulatoire.
On admettra que les faisceaux lumineux sont composés de rayons lumineux
indépendants les uns des autres.

9 Faisceau parallèle (ou cylindrique)


9 Faisceau divergent

9 Faisceau convergent
4
III Principe fondamental de l’optique géométrique (Principe de Fermat)
III.1 Chemin optique
a/ Définition
Soit un milieu transparent (laissant passer la lumière sans atténuation ≠ absorbant :
laissant passer une partie de la lumière et ≠ opaque : ne laissant pas passer la lumière),
isotrope (ayant les mêmes propriétés dans toutes les directions ≠ anisotrope), mais
inhomogène (n’ayant pas la même composition en tous points ≠ homogène).
L’indice n d’un milieu homogène (ou indice de réfraction) est le rapport de la célérité de la
lumière dans le vide c divisée par la célérité dans le milieu v :
c
n= ≥1
v
L’indice n du milieu varie d’un point A à un point B le long d’une courbe (Γ). On appelle
chemin optique entre A et B le long de (Γ), l’intégrale curviligne : M B
L = [ AB] = ∫ n ds = ∫ n vdt = ∫ c dt = c(t B − t A ) A
Γ Γ Γ ds
Le chemin optique représente la distance que le rayon lumineux aurait parcouru dans le vide
pendant le temps qu’il a mis dans le milieu pour aller de A à B.
b/ Chemin optique d’un milieu homogène
G
[ AB] = n AB = n u. AB Où u est le vecteur unitaire porté par AB
(
G
) G G
( G
)
d [ AB] = n d u. AB = n u .d AB = n u . dOB − dOA = n u. dB − dA ( )
c/ Chemin optique d’une succession de milieux homogènes
G JJG JJG
[ AB] = ∑ nk I k −1 I k
k
(
et d [ AB] = ∑ nk uk . dI k − dI k −1
k
) 5
III Principe fondamental de l’optique géométrique (Principe de Fermat)
III.2 Principe de Fermat (Pierre de Fermat 1601-1665)
principe énoncé en 1657
Le chemin suivi par un rayon lumineux pour aller d’un point A à un point
B est celui pour lequel le chemin optique [AB] est extrémal.
Le chemin optique le long du trajet suivi par la lumière est stationnaire.
d [ AB] = 0
III.3 Conséquences du principe de Fermat
a/ Propagation rectiligne de la lumière dans un milieu homogène
[ AB] = n AB
Dans un milieu homogène, la lumière se propage en ligne droite.
b/ Retour inverse de la lumière
Le trajet suivi par la lumière ne dépend pas du sens de parcours.
c/ Lois de Snell-Descartes (et Ibn Al Haythem)
Énoncées par W. Snell en 1621 puis retrouvées par R. Descartes en 1637.
Elles expriment le changement de direction, par réflexion ou par
réfraction d’un rayon lumineux à la traversée d’une surface séparant deux
milieux homogènes.
6
c/ Lois de Snell-Descartes
• Première loi : Les rayons réfléchi Rayon réfléchi
et réfracté sont dans le plan
d’incidence. n1
• Deuxième loi : Les angles Rayon incident i’1
d’incidence et de réflexion ont des i1
valeurs égales mais de sens (Σ)
opposés.
i1 = i '1 n2
i2
• Troisième loi : Le produit de
l’indice du milieu par le sinus de Rayon réfracté
l’angle d’incidence est constant.
n1 sin i1 = n2 sin i2
• Loi de Kepler : Le produit de l’indice
du milieu par l’angle d’incidence est
constant (angles faibles).
n1 i1 ≈ n2 i2
7
α/ Démonstration des lois de la réfraction
Soit un dioptre séparant deux milieux homogènes d’indices n1 et n2.
Soient A et B deux points fixesJGsitués de part et d’autre
JJG du dioptre.
I est sur la surface
JG JJG duJJG
dioptre.JJ
uG1 porté
JJG par
JJG AI et u2 porté par IB.
( ) ( )
n1
d [ AIB] = n1 u1. dI − dA + n2 u2 . dB − dI A i1 N T (Σ)
JG JJG JJG
( )
= n1 u1 − n2 u2 .dI = 0 Rayon incident
(A et B fixes) I n2
dI est sur la surface de séparation (suivant T ) donc : i2
JG JJG JJG B
n1 u1 − n2 u2 = α N ; α ∈ \ Rayon réfracté
Le rayon réfracté (u2) est dans le plan d’incidence (u1, N).
JG JG JJG JG
n1 u1.T = n2 u2 .T
JG JJG JG
( )
n1 u1 − n2 u2 .T = 0 ⇒ ⎛π ⎞ ⎛π
n1 cos ⎜ − i1 ⎟ = n2 cos ⎜ − i2 ⎟
⎝2 ⎠ ⎝2


n1 sin ( i1 ) = n2 sin ( i2 )
8
β/ Démonstration des lois de la réflexion
Soient une surface réfléchissante (Σ) et deux points fixes A et B dans le
milieux homogène d’indices n1.
I est sur la surface réfléchissante. Rayon réfléchi
JG JG' JJG
( )
B
i’1
d [ AIB] = n1 u1 − u1 .dI = 0 n1
JG JG' JJG Rayon incident i1
u1 − u1 = β N ; β ∈ \ A N T

Le rayon réfléchi (u’1) est dans le plan d’incidence (u1, N). (Σ)
I
JG JG JG' JG
u1.T = u1.T
JG JG' JG
( )
u1 − u1 .T = 0 ⇒ ⎛π ⎞ ⎛π ⎞
cos ⎜ − i1 ⎟ = cos ⎜ − i1' ⎟
⎝2 ⎠ ⎝2 ⎠
sin ( i1 ) = sin ( i1' )
i1 = i1'

9
γ/ Réflexion totale
π
i1 =
• n2 > n1 2 n1
⎛π ⎞ n1
n1 × sin ⎜ ⎟ = n2 × sin l ⇒ sin l = n2 > n1
⎝2⎠ n2 i2=l

l = angle limite de réfraction

i1=λ
• n1 > n2
⎛π ⎞ n2 n1
n1 × sin λ = n2 × sin ⎜ ⎟ ⇒ sin λ =
⎝2⎠ n1 π n2 < n1
i2 =
λ = angle critique d’incidence. 2
neau=1,33 => λ = 49°; nverre=1,5 => λ = 42°
Si l’angle d’incidence est supérieur à λ,
on a une réflexion totale.
10
δ/ Constructions de Huygens et de Snell
Construction de Huygens
R.I R.I

1 1
1 R2 =
R1 = 1 n2 R1 = n
n1 R2 = I A 1 I A
n2

A2 A1 A2
A1
R.R
R.R

n1 < n2 n1 > n2
δ/ Constructions de Huygens et de Snell
Construction de Snell
R.I R.I

R2 = n2
R1 = n1 I H R1 = n1 R2 = n2 I H

A2
A1
R.R

A2 A1
R.R

n1 < n2 n1 > n2
IV Notion de stigmatisme et d’aplanétisme
IV.1 Système optique
Un système optique est un obstacle qui fait dévier la lumière, c’est une
succession de milieux transparents séparés par des dioptres ou par des surfaces
réfléchissantes.
Le système optique est dit centré s’il présente une symétrie de révolution autour
d’un axe. Ce dernier est appelé axe principal ou axe optique.
Il est dit dioptrique s’il ne contient que des dioptres.
Il est dit catadioptrique s’il ne contient que des miroirs.
Un objet est le point d’intersection des rayons incidents ou de leurs
prolongements.
L’image est l’intersection des rayons convergents du système ou de leurs
prolongements.
(S)
A -------> A’

A et A’ sont conjuguées à travers le système (S).

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Nature des objets et images
Face d’entrée Face de sortie Face d’entrée Face de sortie
(S) (S)
Axe optique Axe optique

A A’ A A’
Objet réel Image réelle Objet virtuel Image réelle

Face d’entrée Face de sortie Face d’entrée Face de sortie


(S) (S)
Axe optique Axe optique

A A’ A A’
Objet réel Image virtuelle Objet virtuel Image virtuelle

14
IV Notion de stigmatisme et d’aplanétisme
IV.2 Stigmatisme rigoureux
a/ Définition
Un système optique (S) est dit stigmatique pour un couple de points A et A’ si
tout rayon passant par A sort du système en passant par A’.
(S) Donne de l’objet ponctuel A une image ponctuelle A’.
b/ Condition de stigmatisme rigoureux
Il y a stigmatisme rigoureux quand le chemin optique entre A et A’ est constant :
[AA’] = constante.
c/ Exemple de stigmatisme rigoureux
La surface réfléchissante est une ellipsoïde de révolution de foyers A et A’.

A A’

AM + MA’ = 2a = 2 demi-grand axe


15
IV Notion de stigmatisme et d’aplanétisme
IV.3 Stigmatisme approché
a/ Définition
D’une façon générale, les systèmes optiques donnent de l’objet ponctuel
A une tâche d’une certaine dimension.
Si les dimensions de cette tâche sont négligeables par rapport au pouvoir
de résolution du récepteur, on peut admettre que cette tâche est
ponctuelle. C’est le stigmatisme approché.
b/ Conditions de stigmatisme approché
► rayons paraxiaux (peu incliné sur l’axe optique)
► objets plans de petites dimensions et ⊥ à l’axe optique.
Ce qui impose une restriction sur la partie utile des dioptres et des miroirs.
IV.4 Aplanétisme
Soit un système optique stigmatique et d’axe optique ∆.
Il y a aplanétisme si pour tout objet AB plan et ⊥ à ∆, son image A’B’ est
plane et ⊥ à ∆.
V. Approximations de Gauss
Un système optique vérifie les approximations de Gauss s’il y a
stigmatisme approché et aplanétisme pour des rayons peu inclinés et peu
écartés par rapport à l’axe optique.

16
Chapitre B

SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES

17
Chap B SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES
I Miroir plan
I.1 Stigmatisme d’un miroir plan
Un miroir plan est un système optique réalisant le stigmatisme
rigoureux pour tout point de l’espace.
L’image A’ d’un point objet A est symétrique par rapport au
miroir et de nature différente.
A objet réel A’ image réelle

(M) (M)

A’ image virtuelle A objet virtuel


18
Chap B SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES
I Miroir plan
I.2 Déplacement d’une image par déplacement d’un miroir plan
a/ Translation

M1 M2

A dM A1 d A2

JJJJG JJJJJG JJJJJG JJJJJJJG JJJG JJJJJJJG


AA2 = 2 AM 2 = 2 AM 1 + 2 M 1M 2 = AA1 + 2 M 1M 2
JJJJJG JJJJG JJJG JJJJJJJG
A1 A2 = AA2 − AA1 = 2 M 1M 2
d = 2 dM
L’image se déplace dans le même sens que le miroir et d’une longueur double.

19
Chap B SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES
I Miroir plan
I.2 Déplacement d’une image par déplacement d’un miroir plan
b/JJJRotation
G JJJJG JJJG JJJJJG
( ) ( )
A2
OA, OA2 = 2 OA, OM 2 α
JJJG JJJJJG JJJJJG JJJJJG
( ) (
= 2 OA, OM 1 + 2 OM 1 , OM 2 ) A1
JJJG JJJG JJJJJG JJJJJG
( ) (
= OA, OA1 + 2 OM 1 , OM 2 ) M2

JJJG JJJJG JJJG JJJJG JJJG JJJG αΜ


( ) ( ) (
OA1 , OA2 = OA, OA2 − OA, OA1 ) M1
JJJJJG JJJJJG
( )
O
= 2 OM 1 , OM 2

α = 2 αM A

L’image se déplace dans le même sens que le miroir et d’un angle double.
20
Chap B SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES
I Miroir plan
I.3 Miroirs plans perpendiculaires R.I

R.R

Le système de deux miroirs plans perpendiculaires, donne d’un


point objet réel, trois images virtuelles. Un rayon réfléchi de ce
système aura la même direction que le rayon incident. 21
Chap B SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES
I Miroir plan
I.3 Miroirs plans perpendiculaires
Applications :
Un tel dispositif est fixé sur la surface lunaire et permet, par un
envoi d’une lumière laser de mesurer la distance Terre-Lune.
384 402 000,25 m (±0 ,15 m.) 4/10/70
384 402 000,29 m (±0 ,10 m.) 4/10/71
384 402 000,32 m (± 0,09 m.) 4/10/74
384 402 000,36 m (± 0,05 m.) 4/10/77
384 402 000,42 m (± 0,02 m.) 4/10/82
384 402 000,475 m (± 0,002 m.) 4/10/93
384 402 000,4902 m (±0,00018 m.) 4/10/98

Un tel dispositif est fixé à l’arrière des bicyclettes pour être vu


la nuit.

22
Chap B SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES
II Dioptre plan
Un dioptre plan est
l’ensemble de deux milieux n2 < n1
transparents, séparés par une
surface plane. A2 n1
A1

Le dioptre plan est


stigmatique pour les points à
A1=A2 n2 < n1
l’infini et les points
appartenant à la surface du n1
dioptre.
A2
A1 23
Chap B

SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES


II Dioptre plan
Stigmatisme approché i2
n2 < n1
Il y a stigmatisme approché pour H I
le couple de points A1 et A2. i2
A2 n1
Ils sont dans le même milieu et de i1
nature opposée. A1
HI
tg ( i1 ) = ⇒ HI = HA1 tg ( i1 ) ⎫
HA1 ⎪ HA2 tg ( i1 ) sin ( i1 ) n2
⎬ = ≈ = = Cte
tg ( i2 ) =
HI
⇒ HI = HA2 tg ( i2 ) ⎪ HA1 tg ( i2 ) sin ( i2 ) n1
HA2 ⎭

HA1 HA2 ⎛n ⎞
= A1 A2 = HA2 − HA1 = HA1 ⎜ 2 − 1⎟
n1 n2 ⎝ n1 ⎠

24
Chap B SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES
III Lame à faces parallèles
III.1 Définition
Elle est constituée d’un milieu transparent et homogène limité
par deux surfaces planes et parallèles plongé dans un milieu
transparent, homogène et d’indice différent.

Le rayon émergent est parallèle au rayon incident.

25
Chap B

SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES


e
III Lame à faces parallèles
III.2 Déplacement latéral n

sin i = n sin r
IH = II ' sin ( i − r )
i
I’
I
e i-r
II ' =
cos r H

e sin ( i − r )
IH = r
cos r
IH est le déplacement latéral, il est fonction de n, e et i.

26
Chap B

SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES


III Lame à faces parallèles e
III.3 Stigmatisme
Il y a stigmatisme approché. n

(Σ1) (Σ2)
A Ö A1 Ö A’
AS AS A S1 S2
AS1 = 1 1 A ' S2 = 1 2
n n
A1S1 + S1S 2
A ' S2 =
n
SS
( ) SS
= AS1 + 1 2 = AS 2 − S1S 2 + 1 2
n n
(Σ1) (Σ2)
⎛ 1⎞
AA ' = S1S 2 ⎜1 − ⎟
⎝ n⎠
⎛ 1⎞
AA ' = e ⎜ 1 − ⎟
⎝ n⎠
27
Chap B

SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES


IV Prisme
IV.1 Définitions
C’est un milieu réfringent, transparent, homogène et isotrope limité par deux
dioptres plans qui se coupent suivant une droite appelée « arête du prisme ».
Un plan de section principale est tout plan perpendiculaire à l’arête du prisme.
Un prisme est caractérisé par son angle A et son indice n.
IV.2 Formules du prisme A
sin i = n sin r (1) sin i ' = n sin r ' (2) n
π π D
Dans AIJI ' : A + + J + = 2π ⇒ J = π − A K I’
2 2 I
Dans IJI ' : r + J + r ' = π ⇒ J = π − ( r + r ')
r + r ' = A (3) J
Dans IKI ' : ( i − r ) + K + ( i '− r ') = π et K = π − D
i + i ' = A + D (4)
28
Chap B

SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES


IV Prisme
IV.2 Formules du prisme π
i io 2
sin i = n sin r (1)
r A- λ λ
sin i ' = n sin r ' (2)
r’ λ A- λ
r + r ' = A (3) i’ π
io
2
π π
+ιο – A +ιο – A
i + i ' = A + D (4) D 2 2
D
1
sin λ = Do
n Dm
sin io = n sin ( A − λ )

io im π i
29

2
Chap B

SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES


IV Prisme
IV.3 Minimum de déviation (indice n constant)
sin i = n sin r (1) cos idi = n cos rdr (1') A
D
sin i ' = n sin r ' (2) cos i ' di ' = n cos r ' dr ' (2 ') n
I’
I
r + r ' = A (3) dr + dr ' = 0 (3')

i + i ' = A + D (4) di + di ' = dD (4 ')


dD cos r 'cos i ⎛ A + Dm ⎞
= 1− sin ⎜ ⎟
sin im ⎝ 2 ⎠
di cos r cos i ' n= =
sin rm ⎛ A⎞
dD A sin ⎜ ⎟
= 0 ⇒ rm = rm' = et Dm = 2im − A ⎝2⎠
di 2 30
Chap B

SYSTEMES OPTIQUES A FACES PLANES


IV Prisme
IV.4 Dispersion d’un prisme (angle d’incidence i constant)
sin i = n sin r (1) 0 = n cos rdr + sin rdn (1'')
sin i ' = n sin r ' (2) cos i ' di ' = n cos r ' dr '+ sin r ' dn (2 '')
r + r ' = A (3) dr + dr ' = 0 (3'')
i + i ' = A + D (4) di ' = dD (4 '')
dD sin A
= >0 La déviation croît avec l’indice du prisme
dn cos r cos i ' Loi empirique de Cauchy
dD dD dD dn b
= dispersion angulaire = n = n (λ ) = a +
dn d λ d λ dn d λ λ2
= pouvoir dispersif du prisme a = 1,652
dλ b = 1,5 10-2 (µm)2 31
λ en µm

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