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République du Congo

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université MARIEN NGOUABI
Faculté des Sciences et Techniques
Département de chimie

EXPOSE DE RECHERCHE DE MASTER 1

Spécialité: Transformation Alimentaitaire des


Agroressources

THEME

Methodes de dosage du
phosphore et du fer

Présentés par :
Intitulé du cours : aaeaertyghgbh

BANTSIMBA BABELA Toussaint Responsable du cours : professeur MBEMBA


MBAKA Sarha Blanche Thérésia
MBOUMBA MOUKAMBA Joule
Clément
POUNGUI Gypson

- Année universitaire: 2023/2024


PLAN
PLAN

INTRODUCTION

Le phosphore est un des anions les plus abondants de l’organisme. La grande majorité se
retrouve dans l’os ( 85% ) en forme de phosphate ou orthophosphate, c’est – à – dire quatre
atomes d’oxygène encadrant un atome de phosphore. En fonction du pH extracellulaire, le
phosphate inorganique est souvent associé à des sels minéraux tels que le sodium, le potassium,
le calcium et le magnésium. Il est le principal tampon de l’urine et participe largement à
l’équilibre acido – basique. Le phosphate existe aussi en forme de polyphosphates, comme ceux
utilisés dans l’industrie alimentaire en tant qu’additifs et conservateurs. A coté des phosphates
inorganiques, les phosphates organiques sont la clé du métabolisme énergétique à l’intérieur des
cellules, ou ils formes une partie de l’ADN, l’ATP, les phospholipideset les protéines. Environ
14% du phosphate dans la cellule est sous forme libre et peut s’associer au potassium pour
assurer l’électro-neutralité intracellulaire.
Les besoin quotidiens en phosphate sont d’environ 300-800mg. Moins de 1% de l’ensemble des
phosphates se retrouve dans les liquides intertitiels et dans le plasma ( 0,02% ou 230mg ),
essentiellementsous forme inorganique. La phosphatélie normale varie entre 0,80 et 1,45mmol/L.
elle varie selon l’heure dans la journée, les valeurs les plus bases sont observées le matin et les
valeurs les plus hautes le soir. Elle est plus basse chez les sujets agés, et significativement plus
haute chez les enfants, les adolescents en période de croissance, les femmes et pendant la
grossess. Lezs sujets de race noire et les hispanique ont des phosphatémies plus hautes que les
sujets caucasiens.
Le phosphore est capital dans la multiplication cellulaire, la croissance tissulaire et la longévité
Le phosphore total est l'ensemble du phosphore présent dans un échantillon sous forme de
phosphates ou de composés organophosphorés.

La présence de phosphore dans les eaux naturelles provient du lessivage de certains minéraux et
de la décomposition de la matière organique. Le rejet des eaux domestiques et industrielles ainsi
que le drainage des terres agricoles fertilisées contribuent à en augmenter la concentration.

Le phosphore n'est pas toxique pour l'homme, les animaux ou les poissons et c'est surtout pour
ralentir l'eutrophisation des systèmes aquatiques que la teneur en phosphore est contrôlée.

Cette méthode est basée sur la méthode 4500-P B intitulée « Sample Preparation, Persulfate
Digestion Method » du Standard Method for the Examination of water and Wastewater.

Le fer est un élément indispensable à toute forme de vie en particulier pour le transport de
l’oxygène. Il existe sous deux formes, le fer ferreux ( Fe2+) et le fer ferrique (Fe3+). L’excès de
fer favorise la production des radicaux libresà ârtir de l’oxygène, qui sont très dangereux pour la
cellule. Les organismes vivants ont ainsi développé une série de protéines permettant d’assurer
son transport, son stockage et sa fonction sous une forme non toxique. Le fer libre dans la
cellule est très toxique car il est générateur des électrons libres ( role dans le stress oxydant ).
L’organisme de l’homme n’absorbe que 5% du fer d’origine végétale et 20% du fer animal ( lié à
l’hème des viandes). L’absoption ne peut dépasser 7 à 8 mg/ jour. Les besoins alimentaires
quotidiens de fer sont environ de 10mg dans l’alimentation qui compense les pertes, mais pour
une alimentation normale,cet apport de 15 à 20 mg/jour.
1. DOMAINE D'APPLICATION DU PHOSPHORE
Cette méthode sert à déterminer le phosphore total dans les échantillons aqueux.

Le domaine d’application se situe entre 0,01 mg/l et 2,0 mg/l P. Des concentrations plus élevées
peuvent être rapportées en diluant l'échantillon digéré par un facteur de 2 ou en digérant une
dilution appropriée de l’échantillon.

2. PRINCIPE ET THÉORIE
La détermination du phosphore total s'effectue en deux étapes. La première étape consiste à
digérer et à oxyder toutes les formes de phosphore avec du persulfate de potassium en milieu
acide sous pression à 121 °C.

Dans la seconde étape, l'ion orthophosphate réagit avec l'ion molybdate et l'ion antimoine pour
former un complexe phosphomolybdate. Ce dernier est réduit avec l'acide ascorbique en milieu
acide pour provoquer l'apparition du bleu de molybdène, dont l'absorbance à 660 nm est
proportionnelle à la concentration de l'ion orthophosphate présent dans l'échantillon.

3. INTERFÉRENCE

Les arséniates réagissent avec le molybdate d'ammonium pour former un complexe bleu et
produisant une interférence positive. Le chrome hexavalent et les nitrites peuvent interférer
négativement.

4. PRÉLÈVEMENT ET CONSERVATION
Prélever un échantillon représentatif dans un contenant de plastique ou de verre.

Acidifier l'échantillon à pH < 2 en ajoutant de l'acide sulfurique. Conserver à environ 4 °C. Le


délai de conservation entre le prélèvement et l'analyse ne doit pas excéder 28 jours.
5. APPAREILLAGE

5.1. Balance dont la sensibilité est de 0,1 mg

5.2. Agitateur vortex

5.3. Autoclave

5.4. Système automatisé pour le dosage des phosphates

6. RÉACTIFS ET ÉTALONS
Tous les réactifs commerciaux utilisés sont de qualité ACS, à moins d'indication contraire.

L'eau utilisée pour la préparation des réactifs et des solutions étalons est de l'eau distillée ou
déminéralisée.

À moins d'indication contraire, les solutions préparées peuvent êtres conservées indéfiniment à la
température ambiante. Elles doivent cependant être refaites si un changement de couleur est noté
ou s'il y a formation de précipité.

6.1. Acide sulfurique, H2SO4 (CAS no 7664-93-9)

6.2. Tartrate de potassium et d’antimoine, K(SbO)C4H4O6½ H2O (CAS no 28300-74-5)

6.3. Persulfate de potassium, K2S2O8 (CAS no 7727-21-1)

6.4. Phosphate de potassium monobasique, KH2PO4 (CAS no 7778-77-0)

6.5. Molybdate d'ammonium, (NH4)6Mo7O244H2O (CAS no 12027-67-7)

6.6. Acide ascorbique (L+) (CAS no 50-81-7)

6.7. Laurylsulfate de sodium, C12H25NaO4S (CAS no 151-21-3)

6.8. Solution d'acide sulfurique 9,0 N

Diluer 250 ml de H2SO4 (cf. 6.1) dans environ 700 ml d'eau, laisser refroidir et compléter à
1 000 ml avec de l'eau.

6.9. Solution de digestion

Peser précisément environ 18 g de persulfate de potassium (cf. 6.3) et dissoudre dans


400 ml d'eau. Ajouter 14,5 ml de H2SO4 (cf. 6.1). Compléter à 500 ml avec de l'eau.

Cette solution se conserve un mois à la température ambiante.


6.10. Solution de travail de molybdate

Peser exactement environ 0,9 g de molybdate d'ammonium (cf. 6.5) et 0,025 g de tartrate
de potassium (cf. 6.2) et dissoudre dans environ 350 ml d'eau. Ajouter 11,2 ml de H 2SO4
(cf. 6.1) tout en agitant, laisser refroidir et compléter à 500 ml avec de l'eau. Ajouter 1 ml
de laurylsulfate de sodium (cf. 6.7).

Cette solution se conserve une semaine dans une bouteille ambrée à la température
ambiante.

6.11. Solution de rinçage de H2SO4 0,28 N

Ajouter 7,8 ml d'acide sulfurique (cf. 6.1) dans environ 800 ml d'eau et mélanger.
Compléter à 1 000 ml avec de l'eau.

Cette solution se conserve indéfiniment à la température ambiante.

6.12. Solution d'acide ascorbique 1,5 % (P/V)

Peser exactement environ 1,5 g d'acide ascorbique (L+) (cf. 6.6) et dissoudre dans environ
80 ml d'eau. Agiter et compléter à 100 ml avec de l'eau. Filtrer si nécessaire.

Cette solution se conserve dans une bouteille ambrée une semaine à environ 4 °C.

6.13. Solution étalon de phosphore de 1 000 mg/l P

Dissoudre 4,394 g de KH2PO4 (cf. 6.4) préalablement séché à 105 °C dans environ 800 ml
d'eau, ajouter 1,0 ml de la solution de H2SO4 9 N (cf. 6.8) et compléter à 1 000 ml avec de
l'eau.

Cette solution se conserve deux ans à 4 °C.

6.14. Solutions étalons de phosphore

À l’aide de dilutions, préparer une série de solutions étalons ayant les concentrations
suivantes :

Étalon Concentration de phosphore (mg/l P)


1 2
2 1
3 0,5
4 0,2
5 0,05
6 0,0
Voici un exemple pour la préparation de ces solutions étalons :

Solution étalon de phosphore de 100 mg/l

Dans une fiole jaugée de 50 ml, introduire à l'aide d'une pipette 5 ml de la solution étalon
de phosphore de 1 000 mg/l P (cf. 6.13) dans environ 40 ml d'eau. Ajouter 0,25 ml de la
solution d'acide sulfurique 9 N (cf. 6.8) et compléter au trait de jauge avec de l'eau.

Cette solution se conserve 6 mois à 4 °C.

Solutions étalons de phosphore de 0, 0,05, 0,2, 0,5, 1 et 2 mg/l P

Dans une série de fioles jaugées de 100 ml, introduire à l'aide de pipettes et de
micropipettes 0, 0,05, 0,2, 0,5, 1,0 et 2 ml de la solution étalon de phosphore de
100 mg/l P dans environ 80 ml d'eau. Ajouter 0,5 ml de la solution d'acide sulfurique 9 N
(cf. 6.8) et compléter au trait de jauge avec de l'eau.

Ces solutions se conservent 6 mois à 4 °C.

7. PROTOCOLE D’ANALYSE
Pour toute série d'échantillons, les recommandations des Lignes directrices concernant
l'application des contrôles de la qualité en chimie, DR-12-SCA-01, sont suivies pour s'assurer
d'une fréquence d'insertion adéquate en ce qui concerne les éléments de contrôle et d'assurance
de la qualité (blanc, matériaux de référence, duplicata, etc.). Tous ces éléments d’assurance et de
contrôle de la qualité suivent les mêmes étapes du protocole analytique que les échantillons.

7.1. PRÉPARATION DE L'ÉCHANTILLON

 Introduire 10 ml d'échantillon homogénéisé dans les tubes en pyrex 18 x 150 mm.

 Le témoin et les solutions étalons doivent être préparés de la même façon que les
échantillons.

 Ajouter 1,5 ml de la solution de digestion (cf. 6.9). Visser le bouchon et agiter (avec un
agitateur vortex ou par inversion).

 Introduire les tubes dans l'autoclave.

 Mettre un morceau de papier indicateur de pression sur le support à tubes avant la


digestion.

 Effectuer la digestion à l'autoclave pendant 30 minutes à environ 121 °C.

 Abaisser la pression lentement et laisser refroidir les tubes à la température ambiante.

 Filtrer si nécessaire avec un filtre de porosité de 0,8 µm.


NOTE – Si la concentration de l’échantillon analysé est supérieure à 2 mg/l P, une
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dilution maximale de 2 fois est permise. Si une dilution plus grande que 2 fois est
nécessaire, diluer une nouvelle portion de l’échantillon et refaire la digestion à
l’autoclave.

7.2. DOSAGE

Le dosage des phosphates est fait en utilisant un analyseur colorimétrique automatisé. La couleur
produite lors de la réduction du complexe formé en présence d'orthophosphates, d’ions
molybdates et d’ions antimoniates est mesurée à 660 nm. La figure 1 représente le schéma de
l’analyseur.

7.3. PRÉPARATION SPÉCIALE DE LA VERRERIE

Aucun soin autre que le lavage et le séchage de la verrerie n’est nécessaire pour la détermination
du phosphore total.

8. CALCUL ET EXPRESSION DES RÉSULTATS


La courbe d'étalonnage (courbe linéaire) est tracée à partir des mesures de hauteur des pics et des
concentrations des solutions étalons.

Le phosphore total est calculé par un système automatisé selon l'équation suivante :

C=AxF


C : concentration de phosphore total dans l'échantillon (mg/l);
A : concentration de phosphore dans la solution dosée (mg/l);
F : facteur de dilution.

9. CRITÈRES D’ACCEPTABILITÉ
Les termes utilisés dans cette section sont définis dans le document DR-12-SCA-01 et sont
appliqués comme suit :

Pour les matériaux de référence et les matériaux de référence certifiés, les critères sont définis
par le responsable désigné.

Le blanc de méthode analytique ne doit pas avoir une concentration supérieure à 0,03 mg/l P.

Les résultats des duplicatas et des réplicats ne doivent pas varier de plus de 0,03 mg/l P si la
concentration de phosphore total est inférieure à 0,3 mg/l P et de 10 % si la concentration est
supérieure à 0,3 mg/l P.

Les ajouts dosés doivent permettre un recouvrement entre 80 % et 120 %.

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METHODE DE DETERMINATION
DE LA TENEUR EN PHOSPHORE TOTAL DE
LA VIANDE ET DES PRODUITS
DE LA VIANDE.

1 . DEFINITION :

On entend par « teneur en phosphore total » des


viandes et produits à base de viande la quantité de
phosphore déterminée conformément à la méthode
décrite ci–après.

La teneur en phosphore s'exprime en pourcentage


en masse de pentoxyde de phosphore.

2. PRINCIPE :
Minéralisation de la prise d'essai par de l'acide
sulfurique et de l'acide nitrique.

Précipitation du phosphore sous forme de


phosphomolybdate de quinoléine. Séchage et pesée
du précipité.

3. REACTIFS :
Tous les réactifs doivent être de qualité
analytique. L'eau utilisée doit être de l'eau distillée
ou de l'eau de pureté équivalente.

3.1 Acide sulfurique (P20 = 1,84 g/ml).


3.2 Acide nitrique (P20 = 1,40 g/ml).

3.3 Réactif précipitant.


3.3.1 Dissoudre 70g de molybdate de sodium dihydraté
(Na2MoO4, 2H2O) dans 150 ml d'eau.

3.3.2 Dissoudre 60g d'acide citrique monohydraté [CH2


(CO2H).COH(CO2H).CH2(CO2H).H2O] dans 150 ml d'eau et
ajouter 85 ml d'acide nitrique (3.2).

3.3.3 Ajouter progressivement, en agitant, la solution


(3.3.1) à la solution (3.3.2).

3.3.4 A 100 ml d'eau, ajouter 35 ml d'acide nitrique


concentré (3.2), puis 5 ml de quinoléine distillée.

MA. 315 – P 2.0 — Ajouter progressivement cette solution au 9mélange


de 11
ANNEXE (3.3.3) en agitant. Laisser reposer pendant 24 h à la
température ambiante.
— Filtrer, ajouter 280 ml d'acétone et compléter à 1000
ml avec de l'eau distillée.

Conserver le réactif à l'obscurité dans un 4. APPAREILLAGE :


flacon en matière plastique bien bouché.
Matériel courant de laboratoire, et notamment :

4.1 Hachoir à viande, du type laboratoire, muni d'une


plaque perforée dont les trous ont un diamètre maximal de
4 mm.

4.2 Balance analytique de précision


0,001g.
4.3 Ballon de Kjeldahl, 250 ml ou fiole à col long et à
fond rond.

4.4 Système de chauffage, permettant de chauffer le


ballon de Kjeldahl (4.3) en position inclinée de telle
manière que la source de chaleur n'atteigne que la partie
du ballon située au-dessous du niveau du liquide.

4.5 Dispositif d'aspiration des vapeurs d'acide libérées


pendant l'attaque chimique.

4.6 Filtre en verre fritté (Ø 10 à 16 m).

4.7 Etuve à chauffage électrique, munie d'un réglage de


température, capable de maintenir une température de
260C  20C.

4.8 Fiole à filtrer, 500 ml.

4.9 Dessiccateur, garni d'un déshydratant efficace.

4.10 Pipette Pasteur.


4.11 Réfrigérant à eau.

4.12 Bécher ou fiole conique de 250 ml

5. MODE OPERATOIRE :
5.1 Préparation de l’échantillon pour essai :

Opérer à partir d'un échantillon représentatif


de 200 g au minimum. Le rendre homogène en
le mélangeant après au moins deux passages
dans le hachoir (4.1).

L'introduire dans un flacon étanche, que l'on


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remplit complètement, et assurer sa conservation
de façon à éviter sa détérioration et tout
changement dans sa composition.
Analyser l'échantillon aussi vite que
possible, mais toujours dans les 24 h.

5.2 PRISE D'ESSAI :


Peser, à 0,001 g près, dans le ballon de
Kjeldahl (4.3), environ 5 g de l'échantillon
préparé.

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16 JOURNAL OFFICIEL DE LA 27 Rabie El Aouel 1427

REPUBLIQUE ALGERIENNE N 27

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26 avril 2006
5.3 Minéralisation : refroidissement.

Ajouter 20 ml d'acide nitrique (3.2) et Filtrer quantitativement sous pression réduite sur
quelques billes de verre ou régulateurs un filtre en verre fritté (4.6), préalablement
d'ébullition. séché pendant 30 mn à une température de 250C
puis peser à 1 mg près, après refroidissement dans le
Placer le ballon de Kjeldahl en position dessiccateur (4.9).
inclinée (à un angle d'environ 40º par rapport à
la verticale) sur le système de chauffage (4.4). Laver le précipité cinq fois sur le filtre avec des
Chauffer pendant 5 mn, laisser refroidir, puis portions de 25 ml d'eau distillée.
ajouter 5 ml d'acide sulfurique (3.1).
Sécher dans l'étuve (4.7) à une température de
Chauffer d'abord doucement jusqu'à cessation 260C 
20C pendant 1 heure.
de la formation de mousse. Chauffer ensuite un
peu plus fort. Dès que la carbonisation Laisser refroidir dans le dessiccateur (4.9), puis
commence à se produire, ajouter encore un peu effectuer la pesée, à 0,001 g près.
d'acide nitrique à l'aide d'une pipette Pasteur
(4.11) et continuer le chauffage. Recommencer
cette opération jusqu'à cessation de la
production de fumées brunes.

Enfin, chauffer le liquide jusqu'à apparition de


fumées blanches.

Refroidir, ajouter avec précaution 15 ml d'eau


et faire bouillir doucement pendant 10 mn, en
réduisant autant que possible l'évaporation de
l'eau (par exemple, en plaçant sur l'orifice du
ballon de Kjeldahl un morceau de verre
piriforme).

Le volume total doit être alors de 50 ml.

Transvaser quantitativement le liquide dans


un bécher ou une fiole conique de 250 ml
(4.12). Rincer le ballon de Kjeldahl à plusieurs
reprises avec de l'eau. Joindre les liquides de
lavage au contenu de la fiole. Ajouter 10 ml
d'acide nitrique.

5.4 Détermination :
Ajouter au liquide contenu dans la fiole
conique ou le bécher 50 ml du réactif précipitant
(3.3).
Recouvrir la fiole avec un verre de montre et
laisser bouillir une minute sur une plaque
chauffante, placée
MA. 315 sous l'appareil d'aspiration
– P 2.0 9 de 11
(4.5).

Laisser refroidir à température ambiante en


agitant trois à quatre fois au cours du
Note : 7. NOTE SUR LE MODE
Dans le cas où la masse du précipité serait OPERATOIRE :
au moins égale à 25 mg, recommencer les
opérations avec une prise d'essai moindre. La minéralisation peut être effectuée par
incinération en modifiant en conséquence les
Effectuer deux déterminations sur le même paragraphes (5.2) et (5.3) et en reprenant les
échantillon préparé. cendres par 15 ml d'acide nitrique concentré
(3.2). Utiliser un agitateur pour faciliter la
dissolution. Transvaser quantitativement le
5.5 Essai à blanc : liquide dans une fiole conique de 250 ml. Laver
la capsule et l'agitateur à plusieurs reprises avec
Effectuer un essai à blanc en suivant le de l'eau. Joindre les liquides de lavage au
même mode opératoire et en employant les contenu de la fiole. Compléter à 50 ml.
mêmes quantités de tous les réactifs, à
l'exclusion de la prise d'essai.
Adapter sur la fiole un réfrigérant ascendant
(4.10) et maintenir à ébullition pendant 1/2 h.
Laisser refroidir et procéder selon le paragraphe
6. EXPRESSION DES RESULTATS (5.4).
6.1 Mode de calcul et formule

La teneur en phosphore total de


l'échantillon, en pourcentage en masse de
pentoxyde de phosphore est égale à :
100 M
0,03207 x M x = 3,207
E E
Où :

E : est la masse, en grammes, de la prise


d'essai.
M : est la masse, en grammes, du précipité
de phosphomolybdate de quinoléine (5.4).

Prendre comme résultat la moyenne


arithmétique des deux déterminations, si les
conditions de répétabilité sont remplies
(6.2).

Exprimer le résultat avec deux décimales.

6.2 Répétabilité :
La différence entre les résultats de deux
déterminations effectuées simultanément. ou
rapidement l'une après l'autre par le même
analyste, ne doit pas dépasser 0,02 g de
pentoxyde de phosphore pour 100 g
d'échantillon.
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30 JOURNAL OFFICIEL DE LA 23 Rabie Ethani 1427

REPUBLIQUE ALGERIENNE N 33

MA. 315 – P 2.0 9 de 11


21 mai 2006

MINISTERE DU COMMERCE

Arrêté du 28 Rabie El Aouel 1427 correspondant


au 26 avril 2006 rendant obligatoire la méthode
de détermination de la teneur en matière grasse
totale de la viande et des produits de la viande.
————
Le ministre du commerce,
Vu le décret présidentiel n 05-161 du 22
Rabie El Aouel 1426 correspondant au 1er
mai 2005 portant nomination des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n 90-39 du 30 janvier
1990, modifié et complété, relatif au contrôle de
la qualité et à la répression des fraudes ;
Vu le décret exécutif n 02-453 du 17 Chaoual
1423 correspondant au 21 décembre 2002 fixant
les attributions du ministre du commerce ;
Vu l’arrêté interministériel du 19 Chaoual
1417 correspondant au 26 février 1997 relatif
aux conditions de préparation et de
commercialisation des merguez ;
Vu l’arrêté interministériel du 29 Joumada
Ethania 1420 correspondant au 29 septembre
1999 fixant les règles de préparation et de mise
à la consommation des viandes hachées à la
demande ;
Vu l’arrêté du 24 Rabie Ethani 1421
correspondant au 26 juillet 2000, modifié et
complété, relatif aux règles applicables à la
composition et à la consommation des produits
carnés cuits ;
Arrête :
Article 1er. — En application des dispositions
de l’article 19 du décret exécutif n 90-39 du 30
janvier 1990, modifié et complété, susvisé, le
présent arrêté a pour objet de rendre obligatoire
une méthode de détermination de la teneur en
matière grasse totale de la viande et des produits
MA. 315 – P 2.0 de la viande. 9 de 11

Art. 2. — Pour la détermination de la teneur de


la matière grasse totale de la viande et des
produits de la viande, les laboratoires du
contrôle de la qualité et de la répression des
fraudes et les laboratoires agréés à cet effet
doivent employer la méthode décrite en annexe.
Cette méthode doit être également utilisée par
le laboratoire lorsqu’une expertise est ordonnée.
Art. 3. — Le présent arrêté sera publié au
Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 28 Rabie El Aouel 1427
correspondant au 26 avril 2006.
Lachemi DJABOUBE.

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23 Rabie
Ethani 1427 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE
21 mai 2006
ALGERIENNE N 33 31
4.1 Hachoir à viande, de type laboratoire, muni d'une
plaque dont les trous ont un diamètre n'excédant pas 4 mm.
ANNEXE
4.2 Fiole conique, capacité 250 ml.

4.3 Verre de montre ou boîte de Pétri, de 80 mm de


METHODE DE diamètre minimal.
DETERMINATION DE LA 4.4 Cartouche d'extraction, en papier filtre dégraissé.
TENEUR EN MATIERE
GRASSE 4.5 Coton dégraissé.
TOTALE DE LA VIANDE ET DES PRODUITS
DE LA VIANDE 4.6 Appareil d'extraction continue ou semi-continue, par
exemple de type Soxhlet, avec une fiole d'extraction d'environ
150 ml.
1. DEFINITION
La teneur en matière grasse totale des viandes 4.7 Bain de sable ou bain d'eau, chauffé électriquement,
ou appareil similaire approprié.
et produits à base de viande s'exprime en
pourcentage en masse.

2. PRINCIPE
Traitement de l'échantillon avec de l'acide
chlorhydrique dilué bouillant pour libérer les
fractions lipidiques incluses et liées.
Filtration de la masse résultante et, après
séchage, extraction, au moyen de n-hexane ou
d'éther de pétrole, de la matière grasse retenue
sur le filtre.

3. REACTIFS
Tous les réactifs doivent être de qualité
analytique reconnue. L'eau utilisée doit être de
l'eau distillée ou de l'eau de pureté au moins
équivalente.
3.1 Solvant d'extraction, n-hexane ou éther de pétrole,
distillant entre 40C et 60C et ayant un indice de brome
inférieur à 1. Le résidu d'évaporation complète, dans le
cas des deux solvants, ne doit pas dépasser 0,002g pour
100 ml.

3.2 Acide chlorhydrique, solution 4 N environ.


Diluer 100ml d'acide chlorhydrique
concentré (p20 = 1,19g/ml) avec 200 ml
d'eau, et mélanger.

3.3 Papier de tournesol bleu.


3.4 Régularisateurs d'ébullition.
MA. 315 – P 2.0 9 de 11
4. APPAREILLAGE
Matériel courant de laboratoire, et notamment :
(4.8). Laver le papier filtre avec de l'eau chaude
jusqu'à ce que les liquides de lavage ne
4.8 Etuve à chauffage électrique, réglable à 103  2C.
modifient pas la couleur d'un papier de tournesol
4.9 Dessiccateur, garni d'un agent bleu (3.3). Mettre le papier filtre sur un verre de
déshydratant efficace. montre ou dans une boîte de Pétri (4.3) et sécher
4.10 Balance analytique de précision pendant 1 h à l'étuve réglée à 103  2C. Laisser
refroidir.
0,001 g.
Rouler le papier filtre et l'insérer dans la
4.11 Papier filtre à plis, à filtration moyenne. cartouche d'extraction (4.4). Enlever toute trace
de matière grasse du verre de montre ou de la
boite de Pétri en utilisant du coton (4.5)
5. ECHANTILLON humidifié avec le solvant d'extraction (3.1) et
5.1 Utiliser un échantillon représentatif initial mettre également le coton dans la cartouche
d'au moins 200 g. d'extraction. Disposer la cartouche dans
5.2 Conserver l'échantillon de façon à éviter sa l'appareil d'extraction. Le papier filtre doit être
détérioration et tout changement dans sa composition. manipulé soit avec des pincettes susceptibles
d'être rincées, soit avec les doigts gantés de

6. MODE OPERATOIRE
6.1 Préparation de l'échantillon
— Rendre l'échantillon homogène par au moins
deux broyages dans le hachoir (4.1) et en le
mélangeant. Introduire l'échantillon dans un flacon
étanche rempli complètement et le conserver de façon
à éviter sa détérioration et tout changement dans sa
composition ;
— Analyser l'échantillon aussi rapidement que
possible, mais toujours dans les 24 h. qui suivent
l’homogénéisation.

6.2 Prise d'essai


Selon la teneur en matière grasse supposée,
peser à 0,001 g près, de 3 à 5 g de
l'échantillon broyé et les introduire dans la
fiole conique de 250 ml (4.2).

6.3 Détermination
Sécher pendant 1 h à l'étuve (4.8) réglée à
103  2C, la fiole de l'appareil d'extraction
(4.6) contenant des régularisateurs
d'ébullition (3.4). Laisser refroidir la fiole
jusqu'à la température ambiante dans le
dessiccateur (4.9) et peser à 0,001 g près.
Ajouter, à la prise d'essai, 50 ml d'acide
chlorhydrique (3.2) et couvrir la fiole
conique (4.2) avec un petit verre de montre.
Chauffer la fiole conique jusqu'à ce que le
contenu commence à bouillir; maintenir
l'ébullition pendant 1 h et agiter de temps en
temps. Ajouter 150 ml d'eau chaude.
Mouiller
MA. le
315papier
– P 2.0 filtre (4.11 ) dans un 9 de 11
entonnoir avec de l'eau et verser le contenu
chaud de la fiole conique sur le filtre. Bien
laver la fiole et le verre de montre trois fois
avec de l'eau chaude et les sécher à l'étuve
32 JOURNAL OFFICIEL DE LA 23 Rabie Ethani 1427

REPUBLIQUE ALGERIENNE N 33

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21 mai 2006

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papier. Verser le solvant d'extraction dans la fiole séchée de l'appareil d'extraction. Laver l'intérieur de la fiole
conique utilisée pour l'attaque avec l'acide chlorhydrique, et le verre de montre la couvrant, avec une portion du
solvant d'extraction et l'ajouter dans la fiole d'extraction. La quantité totale de solvant doit être d’ une fois et demie
à deux fois la capacité du tube d'extraction de l'appareil. Adapter la fiole à l'appareil d'extraction. Chauffer la fiole
sur le bain de sable, le bain d'eau ou un appareil similaire (4.7) pendant 4 h.
Après extraction, prendre la fiole contenant le liquide provenant de l'appareil d'extraction et éliminer le solvant par
distillation, en utilisant par exemple le bain de sable ou le bain d'eau.
Laisser évaporer les dernières traces du solvant au bain d'eau en utilisant, si nécessaire, un courant d'air.
Sécher la fiole pendant 1 h à I'étuve réglée à 103  2C et, après refroidissement à la température ambiante dans le
dessiccateur, peser à 0,001 g près. Répéter cette opération jusqu'à ce que les résultats de deux pesées successives,
séparées par un chauffage d’une heure, ne diffèrent pas de plus de 0,1% de la masse de la prise d'essai.
S'assurer que l'extraction est achevée en prenant une seconde fiole d'extraction et en procédant à une extraction
pendant une nouvelle période de 1 h avec une portion fraîche de solvant. L'accroissement de masse ne doit pas
excéder 0,l % de la masse de la prise d'essai.
Effectuer deux déterminations sur le même échantillon préparé.

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7 . EXPRESSION DES RESULTATS
7.1 Mode de calcul et formule

La teneur en matière grasse totale de l'échantillon, en pourcentage en masse, est égale à :


= (m2 — m1) x 100
m0
où :
m0 est la masse, en grammes, de la prise d'essai ;

ml est la masse, en grammes, de la fiole et des régularisateurs d'ébullition ;

m2 est la masse, en grammes, de la fiole des régularisateurs d'ébullition et de la matière grasse après séchage.

Prendre comme résultat la moyenne arithmétique des deux déterminations, si les conditions de répétabilité,
(7.2) sont remplies.

Noter le résultat avec une décimale.

7.2 Répétabilité
La différence entre les résultats de deux déterminations effectuées simultanément, ou rapidement l'une après
l'autre, par le même analyste, ne doit pas être supérieure à 0,5 g de matière grasse totale pour 100 g d'échantillon.

0 - DOSAGE DU PHOSPHORE -
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PRINCIPE 0n forme le complexe phosphovaradomolybdigue jauno en


milieu acide et on mesure l'intensité au colorimètre dans
le bü leu 460 .
REA07IFS : - Solution de Molybdovanadate de I^4

a) D1saou‹lre 2, 5 g de ¥anadale de UHC P.A« dans 500 W


d' eau chaude .
£Risaez ze£zoidîz ot a§ outei 20 @L üe B0yB P.&«
ü = 1 33. âoenez & 1 1iàze ›

fi) Dissoudre 50 ,g ae molybdale de ••4 °.A. pMvö risë d


un litre Œ'eau chaude ä 60" 0 de pas faire bouillir (Attenllon aux eurchauf*es
: préclpllation d aclâe no- lybdlque )

100 ALL üe (a)


100 ALL 4e (b)
67 »J. üe fl0gB P’»A» ü 133
e on complète â COO ml

La stabiliiê Œe la solution est très bonne en flacon brun


- Gamme étalon de P - Solution Stock : Dissoudre Î 9170 g
Œe phosphate mono-
poiassique P.& (P04 2 dane de l'eau distillée

1zô£ 1000 Ÿ/•- 20d (0onee:rvaz' au £z'1go) î


- Solution emploi : Diluer 10 fois la
solution S$ock
1= 100 &/ALL P20g
Eviter de conserver dans du polyelhylene qui a ten-
dance h adeorber du P) .
Sazaae : Ædlevez’ Où 5 - 1 - 2,s - 5 ei 7,5 ALL 4e cette eo-
fullon au moyen d'une burette
Ajouter 0 2 ml de H01 5,5 N puis environ 0 ôI d'eau, puis
5 de reaotif molybdo-vanaRique et compl6îer 6 50
Eoœogénéiser
0n a ainsi une gamme comprenant î - 2 - ÿ - 10 et
15

MODB OPER8TOIIΠ:
- Pz’é1eve:c 10 oLL üe la so1uf1on de base 6 la pipette î
- Vez'Bez• üaoe une :fio1e ôe 50 ALL.
- 6§ ou6ez' 5 œI öe z'éacf1l’ ao1ybüo-vaoaö1que

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» - Compléter a 50 mZ avec de 1' eau distillé e »
- Homogênéiser - conserver à l'abri de la lumière
vive
- Laisser la couleur se développer 1 heure
- Passer au coloriaètre avoc un Iil$re bleu (460 mg)
- La coloration est stsble plusieurs jours (voir 0ha-
pitre IY p, 50)

- Paire dans les mè mes conditions un blanc deJ


ré actifs i
L'acîŒi é es$ d'environ 0,s N, on peut, si la silice
Irittée travailler avec formalité de 0 est,
s cours
(Yoir Chapitre IY p 55)’
0Aï JUI› : Au moyen de la courbe ñ
s
on établit la concen-
lratlon de la sa.ace inconnue en
de 20$ et au moyen

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de la table on a directement la valeur de 1'
échanl illon en P /g pour 1 00
g de poudre et en mé
. fl.B. - ÑOGB GtilibonG la solution étalon de Phosphore â la fois
pour les analyses de sol ei de feuilles d'où la nécessité
de conversion 20 - P

déviation
(échelle Log.
appareil)
0ouz'6e type

Le photometre à flamme « Eppendorf » offre des possibilités nouvelles pour des dosages des métaux alcalins et
alcalino-terreux.. il permet de doser dans de tres bonnes conditions le sodium, le potassium, et le calcium avec une
bonne précision et à des concentrations tres faibles. Par sa rapidité elle permet de réaliser des analyses en série

t
2. METHODES DE REFERENCE

21. TECHNIQUE DE MINERALISATION


Le mode de minéralisation décrit est utilisable pour les dosages de P, K, Na, Ca, Mg et de certains oligo éléments.
Ré actifs

- acide chlorhydrique concentré d = 1,19 acide fluorhydrique


eau distillée.
t
Mode operatoire
O
- Homogénéiser la poudre végétale finement broyée et la sécher 16 heures à 70-80 C; refroidir 30 mn au dessinateur.
- Peser 2 g d’échantillon en capsule de platine.
- Disposer la capsule au four froid, élever la température à 4500 C en deux heures et la
maintenir deux heures, refroidir.
Remarque: les cendres obtenues sont généralement claires.
- Humecter les cendres par 2 à 3 ml d’eau et 1 ml d’acide chlorhydrique concentré, lentement ajouté.
- Chauffer sur plaque chauffante jusqu’à apparition des premières vapeurs, ajouter quelques ml d’eau.
- Filtrer sur filtre sans cendre, dans une fiole jaugée de 100 ml rincer 3 ou 4 fois à l’eau
tiède.

- Incinérer la papier fdtre et son contenu pendant une demi-heure à 550º au


maximun.
- Reprendre par 5 ml de FH.
- Aller à sec sur plaque chauffante douce, ou sur bain-marie sans dépasser 250O.
- Reprendre par 1 ml de HCl concentré. Laver à )’eau tiède. Filtrer. Amener à 100 ml,

compléter au trait de jauge après refroidissement.

22. DOSAGE DU PHOSPHORE. (Spectrophotométrie d Absorption)

En solution acide, en présence d’ions V5“ et M 6+ l’acide phosphorique donne un complexe


phosphovanadomolybdique jaune, dont la densité optique est mesurée spectrophoto- métriquement à 430 mp
.
Réactifs.
Réactif nitrovanadomolybdique préparé en mélangeant :
a) 100 ml de molibdate d’ammonium à 5 °/
b) 100 ml de vanadate d’ammonium là 2,5 °/ : dissoudre 2 g de vanadate d’ammonium

dans 500 ml d’eau chaude, ajouter 20 ml N 3H (d = 1,33). Après refroidissement, amener à 1 1.


c) 67 ml de N* 3H (d = 1,33)
d) eau, quantité suffisante pour faire 500 ml.
- Solution étalon de phosphore à l mg PJml:
- Peser 0,439 g de phosphate monopotassique pur “pour analyses” (P0 4HJ K) et le dissoudre dans 100 ml
d’eau.
t
- Solution à 20 pg P/ml ; diluer 50 fois la solution précédente. Mode operatoire .
- Introduire une prise d’essai de 5 à 10 ml suivant la concentration présumée en phosphore de la solution de cendres
(paragraphe 21) dans un ballon jaugé de 25 ml.
- Ajouter 5 ml de réactif nitrovanadomolybdique.
- Compléter le volume avec de l’eau déminéralisée.
- Attendre 1 heure avant de passer au spectrophotomètre.
- Mesurer la densité optique à 430 md

La coloration reste stable pendant plusieurs heures. Remarque.


Il est possible d’utiliser un photocolorimètre avec filtre bleu (468 mp). Etalonnage.
Les lectures sont comparées à celles données par une gamme étalon de phosphore traitée dans les mêmes
conditions et qui comprend généralement les teneurs suivantes :
0 - 2 - 4 - 6 - 8 - 10 - 12 pg P/ml
Calcul des résultats.
- Soit p la prise d’esai en grammes, V le volume de solution minéralisée, n la concentration de P en pg/ml dans la
solution photométrée (10 ml de solution initiale étendue à 25 ml). La teneur de phosphore en °/ de mattère sèche est
donnée par

pO n x 25 x V

PLAN GENERAL

I - PREPARATION DES SOLUTIONS MINÉRALES.

1. Proc édé général d'incinération de la matière végétale utilisé


t
pour lee dosages de : Potass lum - Calclum - Magnesium -
Sodium - Phosphore.

2. Proc édée de minéralisation par voie humide utilisés pour lea


dosages de Soufre et Azote total,
II - METHODES DE DOSAGES.

1. Doaage s par photom étrie de flamme.


F-•otas sium - Calcium - Sodium.

2. Dosages par complexométrie Magnesuœ-


Cacium.

3, Dosagespar colorimétrie.
Phosphore.

4, dosages par néphélométrle.


Soufre.

5, Dosages par distluation.


Azote.

III - COMPOSITIONS MINÉRALES OBSERVEES SUR QUELQUES


VEGETAUX.
Valeurs llmltes et moyennes des éléments majeure,

t
I PREPARATION DL'S SOL
UTIONS MINEBALES

1°- Pr o céd _génér al_ d Inc i_n_é_r_a_t on_de_la_ m_a_tière_végét_a_le


ut1l1sé_pour_les_dosa es_de_Potassium C_a1cÿ
Ma nés_um Sodi_um_et P_ho_sqho_r_e_.

Réactifs
Acide cflorhydrique R P au 1/2
Acide cMorhydrigue B P au 1/10

- Il atöriel nécees aire


Four électrique ä moufle en quartz, ventilé.
Capsules de silice ä fond plat.

Principe
En soumeflantunesubtancevégÄale &lincméraüon, on obüentun
résidu de cendres constitué parles Siemens minéraux.

Certaines prëcautions sont nécessaire s pour mener ä bien cette opération: un


chauffage brutal ou trop fort peut entraîner la fusion de eele alcallns, la
volatlllsation de certains s els; 11 est ausei nëcessalre
de travailler ä la température la molns ëlevée possible, mala suffi- sante
cependant pour que l'lnclnöration soft totale, c'est h dire entre 480 et 500°
C.

- Mode opératoire
L'lncinëration ce fait couramment sur 500 mg environ de poudre végétale
flneme nt pulvérisée, pour laquelle on détermine Indépendam- ment un
coefficient d'humidité. Placer les capsules portant la poudre Végétale ä
l'entrëe du four, laisser la eubetance s'enflammer. Aprës carbonlsation
complète fermer le four et poursuivre l'lnelnëratlon ä 500° juequ'ä
obtention de cendres claire s. Cette opération peut demander, suivant la
nature du végétal, 1 heure ä 3 heures.

Certaine végétaux permettent d'obtenir dea cendres gris ti•öa clair, tandls
que d' autres, riches en fer par exemple, donnent dea cendres plus
colorées. On obtient exceptionnellement des cendres §arfalte- ment blanche
s. t

La poursuite de l'inclnératlon au delä d'un temps rru xlmum de 3 haures n'influe


généralement pas em la décoloration dea cendres, lorsque le
3

vëgëtal comporte des minéraux donnant de s colorations.

- retirer les capsules du four et, aprës refroldlssement, les


reprendre par 2 ml de HCl au 1/ 2.
- Evaporer ä sec sur plaque chauffante , puls mettre ä 1' ëtude à
105 une heure environ pour lneolublliser la silice.
- Reprendre par I ml de HCl au 1/2
- Filtrer - Rincer la capsule et le filtre, et amener ä 50 ml dans une
fiole jaugée.

2’ P_r_o_cédés de_m_inéra sation_par_voie_ humide_ utilisépour


1 e s d o s a g e s d e Sr o u f e e t d ' A z o t e t o t a 1 .

A. - Attaque nitro-pe rchlorique


- Réactifs
Acide nltrique fumant : 650 ml
Acide perchlorique pur : 859 ml
mëlangës pour 1 lltre

- Matër c2 nëcessaire
Rampe d'attaque électrique

- Prlnclpe
Les m4 thodes de destruction de la matlëre végétale par oxydation
humide permettent d'ëviter de s pertes appröciablee en soufre qul ce produisent lors
de l'inclnöration, par suite des pos slbllltës de réduction des eulfates,

- Mode opératoire
L'attaque nltro-perchlorique est facile et sans danger st 1'on opëre sur
des quantités de matlëre végétale aussi réduites que possible, Pratiquement, on
fait une prlse de 125 mg pour des teneurs présum ëeu en soufre de 0, 2 ä 19» de
matière sëche, et une prlse de 250 mg pour dee teneurs présumées de 0, 1 ä 0,
25% de matière sëche.

La prise est introduite dans un matras de 100 ml, avec 20 ml de


liquide nitro perchlorique. Chauffer légèrement jusqu'au dëbut de la format tion
de mous se, lain ser alors macërer dlx minutes, pute reprendre le chauffage de
façon ä arriver presque tä sec en une demi-heure.

Reprendre ä 1'eau permutëe et filtrer sur fiole jaugée de 50 ml.


B. Attaque sulfurique pour le dosage de l'Az ote,

Réactifs
Acide eulfurlque concentré Acide
salicyllquPe R
C atalyseur compost de 80 g de S0ç 2 RP )
20 g de S0z Cu RP ) broyës
2 g de Sölönlum pur )

Matériel nëceesalre
Rampes d'attaques ëlectrlque s,

- Pr1nc1 es : Méthode de Kjeldahl eompletée par rëductlon dee nitrate s


la rriatière végétale attaquée par l'acide sulfurique concentré, h chaud
se transforme en C 02 et H20 par oxydation, et l'Azote est fixè par l'acide
sulfurique ä 1'ëtat de sulfate d'ammonium que l'on distillera.
Cependant, ci la matière végétale comporte des nitrates, 1'attaque selon Kjeldahl
conduit ä des pertes d'Azote nitrique. L'utilisation d'une substance susceptible de
rèagir avec l'lon nitrique pour donner un dërivë nitrë, que l'on rédult, ensuite,
permet d'éviter cet Inconvénient. On peut utiliser ainsi l'acide salicylique ou
l'aelde phénol- sulfurique.

- Mode opératoire
Selon la teneur présumée en azote total, on effectue des prises de
100 mg ä 200 mg de matière vëgëtale, pesés sur une feuille de papler ä
cigareLtte. 'ensemble est introduit dans un matras de 150 cc avec 50 ä 70 mg
environ d'acide ealicylique et 5 cc d'acide sulfurique.
Chauffer doucement afin de mieux imblber la poudre, puis laisser
reposer une nuit.
Ajouter 100 mg environ de catalyseur, chauffer progressivement et
maintenir l' ébullition jusqu' ä décoloration complète, le temps néces salre
maximum ètant de 2 h 30, Larsser refroidir.

H - METHODES DE DOSAGE

1 D o s a g e e_ p a r_ p h o t orm ë t i e due fl a m m e

Cette technique est utilis ée pour la détermination des é1éments Potassium,


Calcium, Sodium.
t
- Principe.
Si un élément est soumis ä une excitation , donnée soue la Îorme
d'Energie calorifique, lee électrons de ses atomes peuvent paaeer d 'tine
5

orbite ä une autre avec une varlatlon d'Energie qul s accompagne de rad1a• tions
lumineuses .
La production d'une raie eet fonction de la source d'excitatlon,
et 1'ëlëment excitë produit un nombre de rares qul lui est propre, l'intensité d une
rale étant fonction du nora.bre d'atomes excitée, c'est ä dlre de la concentration en
1'ëlëment de la solution ä doaer.
Dans la photor.oëtrie de flamme, on cc.mpare l'lntensitö d'örnisaion d'une
solution contenant 1' élément i dëter r.diner k celle d'une solution ëtalon. L' énergie
lumineuse, transformée en énergie électrique par une c ellule photoélectrique,
est :.mesurée par un galvanomètre fonctionnant en ampöre- mötre.

- IViatériel utilisë
L'appareil utilisé est un photoraötre Eppendorfy dont le fcinction-
nement ae schömatise ainsi:
(1) Nöbulisation de 1'élément c ontenu dana la solution
2)ExcSaüon calorüique en flamrne peuéclairante
(3)Emission déner elumineuse
(4) Fîhrage opflque du rayonnement
(5)Transformation de1'énergielu. ineuse en énergieélectrique
(6) Ifesure del'énergieélectrique

br ûleur
‹2›
cellu le photo électrique
f Ï ltre
combus ti ble 4

Ë -_ ga I v anomè tre (g)

I3)

nébu li seur
t1 a i r co m p r i m e nregis tr em ent
é
solut ion
t
En utilise une flamme air-acétylëne pour le dosage du Calcium
et une flamme air-butane pour les dosages du Potassium et du Sodium.
Longueur d' onde pour 1' émission du Fotasaium 768 mp
" " '' '' du Calciuizi 55s mli
” " '' " du Sodium 589 mp
Solutions Etalons

Etalon Sel utilisé Polds à peser Conditions Dilution Titre

K (M ) 1, 9 069 g.

Ca COjCa 2, 4972 g. Sëcher a 110 ° lmg Ca/ml


(Merck) Dissoudre dans
HCl 1/ 5. Chas-
ser C02 par
lëgërc ébulli-
tion. Lais ser
reposer. IOOO ml
Mg SO M87 H29 4, 9547 g. Calciner avant de 1000 ml 1 mg Mg/ml
(Mevck) peser.
na ClNa 2, 54 13 g. Sëeher à 110 ioos m i mg na/ml
( erck)
P P0çH( 42 t,263l g. Peser direct. 1090 ml 1 mg P/ml

Ces solutions sont utilisëes pour la préparation des gammes standard


complexes.

Mode opératoire
On mesure les intensités d'Emission de K Ca et na, aux
longueurs d'ondes convenable s, et on les compare à celles de solutions
standard complexes contenant des quantités connues d'ClémPent -K-Ca
Mg-Na, susceptibles de figurer la composition chimique moyenne la plus
approchée possible de celle du tissu vögötal dont on veut tltrer les teneurs,

La gammesandard complexe estpasséeune première


fois au photomètre,
On procède ensuite au passagedela série
dessoluüons de cendres végétales, en vérlîiantiréguemmentles
mesures parle passage d'unélémentdela gaznme standard,
choisidetehe sorte
t gu'U soft le plus proche possible de la valeur
trouvée dans la solution inconnue.
La gamme standard complexe est passëe une nouvelle fois ä la
tin des mesures.
Le chJfrefinalementretenu pourlecalculdesteneursestla
moyennedesdeuxlecures delagamme.
D es gamme s standard complexes sont données ci-après.
Elles correspondent à la composition moyenne de plusieurs végétaux, et
plus particulièrement de végétaux tropicaua.
L a quantité d' Clément ä doser dans les échantillons est
évaluée en # /m1 parinterpolaflon, d'aprèsleslectures au photomètre
correspondantaux divers point dela gammestandard. Comptetenu
du poids de maüère sèche calc éetdu volume de dfluüon, üeÄ
Usé de rapporter par exempleles valeurs & 100g. de maüère
sèche.

Note
Pour le dosage du C alcium, 1'addition de 2% de glyc érol
dans les solutions ä doter permet d'ëviter toute interférence éventuelle du
Phosphore. 11 est néce s saire alors d'introduire la même proportion de
glyc érol dans le s standards complexes, car la présenc e du glyeérol modifie
la température de la flamme.

Pour la gamme on calcule la moyenne de chaque ötalon


( lecture döbut, lecture fin ), soit A la lecture au photomötre de flamme
pour l'échantillon, B et C respectivement la moyenne et la lecture Instanta-
née de l'ëtalon de référence.

On calcule E =(A - C) + B lecture corrigée de


l'échantfllon, puis Cla concentraGon del'élémentdela soluflonlue.

(Ca
Ca (Ca
C=(@ (Ke
étalon 3E - Qte( K ëtalon Ç E) E - + Q ( : tàlon QE
e

moEy

t
(Na ( Na moy E -moy E ( ££

E est donnë en Mde 1'ölëment ( K /


( Ca / mi
( Na /
On calcule le pourcentage dans l'Echantillon en tenant compte du
volume de la dilution. En convertissant les @ en mg et en ramenant ä
100 g. on obtiei t ainsi, pour une dilution à 50 ml de 500 mg de matière sëehe: 9»
élément C x 50 x 100
1 0 80

PRINCIPE
: Les feuilles &près frittsge de la Silice on dose :
sèchées â P par coloriœètrie au me*avanadate de
l'ètuve sont 4
finement K par photomGtrie de flamme
broyèes et Na """
calcinêes ûa par complexoœè*rie
i 480O O
dans un
L' asote es’b doeé à part par Mé thode Kj ends
four
ventilé.

RESCTIFb : Les prodw;+r f"•• °trr’ z:r: ' donnés pcur chague
dosœgei

t
7

a) Sechage des feuilles : Etuve à ventilation (Brcwer) Posöe Balance de


précision au :/10
Calcination Pour a moufle élecîriçue, ven- tile avec
regulation au$omati- ue 6e tenperature
(Prolabo et
pyroaéizie industrielle)
£ritt chauffante electrique

Dosage E et fla Ihotométre &e h=amme Pool:in- Leer 1é6


fonctionnant au buta- ne et air comwrimé
Doras ”
: Oolorimetre (F;scher)
Dosage E

b) Pe tii 1’ atñri e l

: ,00 cay•.ules a ilice ñ5 X


. ..

Dosage P et - +03 fiomo

Dosage Oa et Mg SCO fioles cylindro-coniQue/


air IJourz.eau cue 12a ml
50 pipettes be 10 ml L 1 trait
cylindre mé an
§O pipettes de 25 ml a l trait cylindre médian -
§0 fioles jaugfies de I OG mJ - 50 c olonnes
prour éo ne
Azote Attaquc 50 matras &e 150 ml
59 pantins a boule
Distillation : 2 anpareils entrainemont â la
t vapeur,50 bécliers de 25O m3_
1 ) D1?SZC1T I Oîï

Il est i:ecessaire Ôe faire secher les jeu.illes pi•ele- vees le pius rapidement
possible pour en cviter la Ôè ada ion.

perdant 10 minutes pour stopper l'activité e yma- iirue. Régler l'étuve a 00’
C pour opèrer la jessi- cat On (5 à 6 heures).
de s 5 cui the s doivent re ter b en erdes . i*ïe cas dc-
passer 10 minutes a 120º C car on risoue une détério- ration des feuilles avec
perte d'azote,

2) 5R0YAOL
Les bandes ac feuilles sech5eo sont döcoupees au *assi- cot ou ou sénateur er petite
fragments de 1 cm environ, homogénéisees â la main et passées au moulin Willey
(îz›is Ai>'lTO2 ‹Æ° 27!.
/) COU ERVA}IO
la poudre de feuille est conservée dans ées tuées le verre l'obscurité en s=llo
climatiaöe a hmcidiié sons-
chiffres d'analyse sont r ortés i la poucre
conservée ic ceiie manière. Les pesèes étant effectuees
on salle climatis5e, on ne risr,ue ainsi aucune reprise
J'V:c .idit .

Poudre de feuilles - tamis AL10R '° 27 - Ouverture 0,40 mm X 12

t
- 9 -

en vue ü u 4oeage 4e I , Ü ,î‹a, Cap et ï

« PRIIfCIW : Ca1clnation
ILI2A0III’S : 0111 conocnfz'é” P«A« Â = 1,19 11 X
cui 9, 9 p r.a.
_; DE OPZ+UizOzRs :
- Peser 500 mg de poudre co feuille dans une cou- pelle en silice
- Placer dans le four orêalabîeuent chauffé &
300O environ.
- Laisser de four ouvert j usqu' h d1epm1.tion dee
goudrone .
Eviter les carbonisatïons trop rapides gui souvent amener des nertes par entraînement mGcanioue
Il est nécessaire b’ début de
l calcination 01 / une mos nèo Èenu c rice
- Fermer alors le for.
, - Laisser la temperature monter à 4O0O 0 et calci- ner j0 minutes i cette
température
Au-dessus de 480O on risque dos portes par volatilisation deP et B

Sl on ne dose pas 0a et }/ on peut bloquer de nitrate de Mg


(Voir Chapitre IV p. P par addition
- Sortir du four, laisser refroidir, imprimer les
cendres par 2 qOui-Û€S C' eru et reprendro par 1
de 01R concentre P.A.

Amener à sec nur plaçuo cha fante our fritier la Silice (environ dO
minutes) Voir Chapitre IY p, 72.
- Reprendre par 1 ml ôe 0lH-- b,5 fl ei laisser di- gérer 5 & 10 minutes en
t chauf gni doucement sans évaporer
Ile qzte ödcoayosez le C3.II paz' acte chauffe tz’op I'oz’€e pom
conserver la œ8me acidité a tous les échantillons. (foir tihapitre IV p• 57) .
- Filtrer sur fi1$re blanc do 70 mm de dimmè$re et amener â 50 ml avec
les eaux de lavage (Solution de base pour Poser P,K,Na,0a, ii ):
Il reste gdndraleœen* un zesidu isâtre ou brun surtout
s'il y a ôu Manganèse. (Yoir Chapitre IV p, 45),
-10 -

0 - DOSAGE DU PHOSPHORE -

PRINCIPE 0n forme le complexe phosphovaradomolybdigue jauno en


milieu acide et on mesure l'intensité au colorimètre dans
le büleu 460 .
REA07IFS : - Solution de Molybdovanadate de I^ 4

a ) D1saou‹lre 2, 5 g de ¥anadale de UHC P.A« dans 500 W


d' eau chaude .
£Risaez ze£zoidîz ot a§ outei 20 @L üe B0yB P.&«
ü = 1 33. âoenez & 1 1iàze ›

fi) Dissoudre 50 ,g ae molybdale de • • 4 ° . A. pMvö risë d


un litre Œ'eau chaude ä 60" 0 de pas faire bouillir (Attenllon aux eurchauf*es :
préclpllation d aclâe no- lybdlque )

100 ALL üe (a)


100 ALL 4e (b)
67 »J. üe fl0gB P’»A» ü 133
e on complète â COO ml

La stabiliiê Œe la solution est très bonne en flacon brun


- Gamme étalon de P - Solution Stock : Dissoudre Î 9170 g
Œe phosphate mono-
poiassique P.& (P04 2 dane de l'eau distillée

1zô£ 1000 Ÿ/• - 20d (0onee:rvaz' au £z'1go) î


- Solution emploi : Diluer 10 fois la
solution S$ock
1 = 100 &/ALL P 2 0 g
Eviter de conserver dans du polyelhylene qui a ten-
dance h adeorber du P) .
t
Sazaae : Ædlevez’ Où 5 - 1 - 2,s - 5 ei 7,5 ALL 4e cette eo-
fullon au moyen d'une burette
Ajouter 0 2 ml de H01 5,5 N puis environ 0 ôI d'eau, puis
5 de reaotif molybdo-vanaRique et compl6îer 6 50
Eoœogénéiser
0n a ainsi une gamme comprenant î - 2 - ÿ - 10 et
15
MODB OPER8TOIIΠ:

- Pz’é1eve:c 10 oLL üe la so1uf1on de base 6 la pipette î


- Vez'Bez• üaoe une :fio1e ôe 50 ALL.
- 6§ ou6ez' 5 œI öe z'éacf1l’ ao1ybüo-vaoaö1que
» - Compléter a 50 mZ avec de 1' eau distillé e »
- Homogênéiser - conserver à l'abri de la lumière
vive
- Laisser la couleur se développer 1 heure
- Passer au coloriaètre avoc un Iil$re bleu (460 mg)
- La coloration est stsble plusieurs jours (voir 0ha-
pitre IY p, 50)
- Paire dans les mè mes conditions un blanc deJ
ré actifs i
L'acîŒi é es$ d'environ 0,s N, on peut, si la silice
Irittée travailler avec formalité de 0 est,
s cours
(Yoir Chapitre IY p 55)’
0Aï JUI› : Au moyen de la courbe ñ
s
on établit la concen-
lratlon de la sa.ace inconnue en
de 20$ et au moyen

t
de la table on a directement la valeur de 1'
échanl illon en P /g pour 1
00 g de poudre et en mé
. fl.B. - ÑOGB GtilibonG la solution étalon de Phosphore â la fois
pour les analyses de sol ei de feuilles d'où la nécessité
de conversion 20 - P

d
év
iat
io
n
(éc
hel
le
Lo
g.
appareil)
0ouz'6e type

MÉTHODES OFFICIELLES D'ANALYSES


PHYSICO-CHIMIQUES RELATIVES AUX VIANDES
ET PRODUITS CARNÉS
Sommaire
1. Arrêté du 19 Octobre 2005 rendant obligatoire une méthode de Détermination
01
de l'humidité de la viande et des produits de la viande. (JO n° 01 - 2006)

2. Arrêté du 15 Janvier 2006 rendant obligatoire une méthode de mesurage du pH


04
de la viande et des produits de la viande. (JO n° 23 - 2006)

3. Arrêté du 25 Décembre 2005 rendant obligatoire une méthode d’échantillonnage


et de préparation de l’échantillon pour l’essai de la viande et des produits de la 07
viande. (JO n° 27 - 2006)
4. Arrêté du 21 Février 2006 rendant obligatoire une méthode de détermination de la
teneur en phosphore totale de la viande et des produits de la viande. (JO n° 27 - 2006) 09

5. Arrêté du 26 Avril 2006 rendant obligatoire une méthode de détermination de


la teneur en matière grasse totale de la viande et des produits de la viande. 12
(JO n° 33 - 2006)
6. Arrêté du 26 Avril 200 6 rendant obligatoire une méthode de détermination de
la teneur en azote totale de la viande et des produits de la viande. (JO n° 37 - 2006) 15

7. Arrêté du 29 Mars 2006 r endant obl igatoire une méthode de détermination de l a


19
teneur en nitrate dans la viande et les produits de la viande. (JO n° 43 - 2006)
8. Arrêté du 29 Mars 2006 rendant obligatoire une méthode de détermination de l a
teneur en nitrites dans la viande et les produits de la viande. (JO n° 43 - 2006) 23

9. Arrêté du 08 Juillet 2006 rendant obligatoire une méthode de détermination de la


teneure en azote basique volatil total dans les produits de la pêche. 26
(JO n° 58 - 2006)

10. Arrêté du 08 Juillet 2006 rendant obligatoire une méthode de détermination de la


teneur en histamine dans les produits de la pêche par chromatographie liquide 28
haute performance. (JO n° 58 - 2006)
11. Arrêté du 08 Juillet 2006 rendant obligatoire une méthode de recherche
et d’identification des substances anabolisantes dans la viande et les produits de la 30
viande. (JO n° 59 - 2006)
12. Arrêté du 12 Novembre 2014 rendant obligatoire la méthode de détermination de
la teneur en hydroxyproline dans les viandes et les produits à base de viande. 33
(JO n° 69 - 2014)
13. Arrêté du 23 N ovembre 2014 rendant obl igatoire la méthode d e r echerche des
37
polyphosphates dans les viandes et les produits à base de viande. (JO n° 12 - 2015)

MA. 315 – P 2.0 9 de 11


14. Arrêté du 25 Mars 2014 r endant obl igatoire la m éthode de dé tection des agents
colorants dans les viandes et les produits à base de viande par chromatographie en 40
couche mince. (JO n° 22 - 2015)

MA. 315 – P 2.0 9 de 11


Chapitre II Matériel et Méthodes
Les résultats des étalons de vérification ne doivent pas varier de plus de 15 %.

Page 47
Chapitre II Matériel et Méthodes
II- Matériel et méthodes

II.1-Matériel :

II.1.1- Matériel biologique :

Pour vérifier l’efficacité de notre aliment composé, nous avons utilisé six individus du
Tilapia (alevins de pré grossissement) qui proviennent de CNDPA, répartit en deux lots
(chaque lot avec trois poissons).un lot pour l’aliment composé avec un poids moyen de
7.96±0.72g et l’autre lot témoin reçoit aliment de poisson fabriqué à base de pain avec un
poids moyen de 10.07±1.05g. Les deux lots sont dans les mêmes conditions de température et
d’alimentation.

II.1.2- Les échantillons :

Les aliments analysés sont importés de plusieurs pays : France, Belgique, la chine et
l’Algérie, en plus de ces aliments nous avons analysé notre aliment de poissons composé.

Nous avons prélevé environ 100 g de chaque sachet d’aliment de poisson pour faire
les analyses physico-chimiques (un sachet de chaque aliment). L’aliment à analyser doit être
broyé par un broyeur semi-automatique.

L’aliment Belge 01 : Fabriqué en Belgique, sous forme de billes et sa couleur est marron.

L’aliment Belge 01 : Fabriqué en Belgique sous forme de micro granulés, sa couleur est
marron claire.

L’aliment Chine 01 : Fabriqué en Chine sous forme de comprimés, sa couleur est marron
foncée avec des tâches rouges.

Page 48
Chapitre II Matériel et Méthodes

L’aliment Chine 02 : Fabriqué en Chine sous forme de granulés, sa couleur est verte et
orange.

L’aliment France 01 : Fabriqué en France sous forme de petits granulés, sa couleur est
marron.

L’aliment France 02 : Fabriqué en France sous forme de granulés, sa couleur est verte
foncée.

L’aliment Algérie 01 : Fabriqué en Algérie sous forme de granulés, sa couleur est marron
foncée avec des taches en noir.

L’aliment Algérie 02 : Fabriqué en Algérie sous forme de granulés, sa couleur est marron
foncée.

II.1.3-Matériel non biologique :

Le matériel non biologique est en annexe 02.

II.2- Méthodes :

Nos méthodes ont consisté, à l’analyse physico-chimique des paramètres suivants :

 Dosage des protéines :

C’est le dosage de l’azote total et l’estimation de la teneur en protéines brutes dans les
aliments des animaux, dosé selon la méthode Kjeldahl en 1983 (AFNOR, 1985 ; Goden et
Loisel, 1997 ; Alexéev,1980 et Jarrige ,1988).

- Principe :

Réaliser une minéralisation en milieu liquide acide ,la totalité de l’azote(protéique et


non protéique) est transformé en ammonium qui est ensuite dosé par titrimétrie sous forme
d’ammoniaques et transformé en équivalent protéine par un coefficient multiplicateur
dépendant de l’origine des protéines (Romain et al.2009 ;Delibette et al .,1991).

Page 49
Chapitre II Matériel et Méthodes

- Mode opératoire :

a- La minéralisation :

- Peser 0,5 g de l’échantillon et introduire la prise d’essai dans le matras de minéralisation.

- Ajouter une spatule de catalyseur (annexe 02) équivalent d’un gramme et 25 ml d’acide
sulfurique concentrée.

- Préparer un témoin : 0,25g d’acétanilide pur dans un autre tube de minéralisation et ajouter
la même quantité d’acide sulfurique concentré pur.

- Introduire les tubes dans le minéralisateur automatique des protéines pendant quatre heures
à une température de 400°C.

b- la distillation et la titration :

- Après refroidissement, les matras sont placés sur le support du distillateur et une quantité de
soude à 33%(annexe02) est introduite automatiquement jusqu’à virage de couleur du marron
clair vers un marron très foncé,afin déplacer l’ammoniac qui peut alors être entraîné par les
vapeurs d’eau.

- Le distillat est recueilli dans une erléne meyer de solution contenant 50 ml d’acide borique
à 4% (annexe02), automatiquement on appuyant sur Stream de l’appareil de distillation, dans
le but de fixer l’ammoniac. Arrêter l’appareil lorsque le volume de l’erlène meyer atteindra
150 ml avec un virage de couleur du violet vers le vert.

- Le dosage de l’azote ammoniacal se fait par titration du distillat recueilli sous agitation par
l’acide sulfurique 0,1 N (annexe02) jusqu’à l’obtention d’une couleur violet fluorescente.

Page 50
Chapitre II Matériel et Méthodes

(a) (b)

(c)
Fig04 : Dosage des protéines[(a)la minéralisation ;(b)la distillation,( c)la titration]

- Calcul :
La conversion de l’azote (Kjeldahl) en protéines s’effectue à l’aide d’un coefficient de
multiplication basé sur la proportion d’azote contenue dans les protéines selon la formule
suivante.

Volume d’acide sulfurique x 6 ,25 x 0,014


P% =
PE x 100

Page 51
Chapitre II Matériel et Méthodes

PE: prise d’essai


1 ml d’acide sulfurique correspond à 0,014 d’azote
6,25 : facteur de conversion d’azote en protéine.

 Dosage de la matière grasse :


On entend par la teneur en matière grasse totale (MGT %) des aliments des animaux,
le pourcentage en masse de substance déterminée par pesée après une extraction à l’éther
comme solvant chaud par l’extracteur le soxhlet(AFNOR, 1985 ; Golden et Loisel, 1997.,
Alexéev,1980. et Jarrige ,1988).

- Principe :( Méthode de Soxhlet)

Procéder à une extraction par solvant, puis peser les lipides extraits après distillation du
solvant (Romain et al.,2009 ; Deymie et al.,1981).

- Mode opératoire :

- Introduire3 g d’échantillon dans une cartouche d’extraction et boucher cette dernière avec
un coton dégraissé.
-Peser le matras puis placer la cartouche dans le matras.
- Verser 100 ml d’éther diéthylique pur dans le matras et placer ce dernier dans l’extracteur
(soxhlet) pendant 2h30min.
- Allumer l’appareil d’extraction et régler la température d’extraction à 140 C°.
- Sécher le résidu obtenu dans une étuve réglée à 100 C° pendant une heure
- Laisser refroidir dans un dessiccateur puis peser le matras.
- Calcul :

(P2 - P1 )
MG % =
PE × 100

MG : la matière grasse.
P1 : poids du matras.
P2 : poids du matras + MG.

Page 52
Chapitre II Matériel et Méthodes

PE : prise d’essai
 Dosage des Cendres brutes (matière minéral) :
- But :
La minéralisation permet de déterminer la teneur en matière minérale totale des aliments des
animaux (AFNOR, 1985 ; Golden et Loisel, 1997).

- Principe :

Procéder une minéralisation jusqu’à l’obtention des cendres brutes (Romain et al.,2009.,
Deymie et al.,1981).

- Mode opératoire :
- Peser le creuset vide ensuite le tarer.
- Peser 3g d’échantillon dans le creuset.
- Introduire le creuset dans le four à moufle (d’incinération) pendant quatre heures à une
température de 550 °C.
- Enlever le creuset du four d’incinération et le mettre dans le dessiccateur.
- Repeser le creuset après refroidissement.

- Calcul :

Le pourcentage de la matière minérale globale se calcule selon la formule suivante :

(P2 - P1 )
MN % =
PE × 100

P1 : poids du creuset à vide.


P2 : poids du creuset + échantillon après incinération.
PE : la prise d’essai.

Page 53
Chapitre II Matériel et Méthodes

 Dosage du calcium :
C’est une méthode titrimitrique permet de déterminer la teneur en calcium total dans
les aliments des animaux (AFNOR, 1985 ;Alais et Linden, 2004).

- Principe :

Cette méthode titrimitrique dépend de la quantité des cendres brutes obtenues. Ces
derniers vont être traité par une solution acide afin de précipiter le calcium rechercher, ce
dernier est obtenu sous forme d’acide oxalique après traitement par l’acide sulfurique puis le
permanganate de potassium (Goden et Loisel, 1997 ;Romain et al., 2009).

- Mode opératoire :
-Incinérer 3g d’échantillon a analysé dans un four à moufle à une température de 550C°
pendant quatre heure, puis mettre les cendre dans un bêcher de 250 ml.
- Ajouter 40ml d’acide chlorhydrique (annexe02) et 60ml d’eau distillée. Puis ajouter quelque
gouttes d’acides nitrique (pur à 60%.d=1.38).
- Porter à ébullition et maintenir celle-ci pendant 30 minutes.
- Après refroidissement, filtrer la solution dans une fiole jaugée de 250 ml.
- Rincer et jauger avec de l’eau distillée à 250 ml.
- Introduire 20ml de la solution obtenue dans une erlène de 250ml et ajouter 1ml de solution
d’acide citrique à 30%(annexe 02) et 5ml de chlorure d’ammonium à 5%(annexe 02) ensuite
compléter avec l’eau distillée à 100ml.
- Chauffer à 75°C et ajouter 30ml d’oxalate d’ammonium saturée (annexe 02) chaud à 80C°.
-Ajouter 10 gouttes d’indicateur coloré, (le vert de bromocrésole) (annexe02) et l’ammoniac
pur à 33% jusqu’au virage de la couleur au bleu.
- Laisser reposer pendant 24 heures (couvrir les erlènesmeyers).
- Passer la préparation dans une pomme d’aspiration à entonnoir et rincer l’entonnoir (bouché
avec un filtre) avec 50ml d’acide sulfurique chaud à 11.5% (annexe02) à 80C°, ensuite avec
50ml d’eau chaud à 80C°pour récupérer tout le précipité.
- Rincer l’erlène à l’eau chaude (50ml) jusqu’à élimination de l’excès d’oxalate d’ammonium.
- Chauffer la solution à 80°C avec une plaque chauffante et titrer avec une solution de
permanganate de potassium 0.1N (annexe02) jusqu’à obtention d’une coloration violet clair
persistante pendant 30 seconde.

Page 54
Chapitre II Matériel et Méthodes

- Calcul :
1ml de permanganate de potassium à 0,1N correspond à 2,004 mg de calcium. Le
résultat est exprimé en pourcentage de l’échantillon.

Volume de permanganate de potassium x 2,004


Calcium % =
Prise d’essai

 Dosage du phosphore :
C’est une méthode photométrique qui permet de déterminer la teneur en phosphore des
aliments des animaux par spectrophotomètre après préparation de l’échantillon (AFNOR,
1985 ;Alais et Linden, 2004).

- Principe
Cette méthode photométrique est utilisé pour déterminer des teneurs faibles en
phosphore(en cas du contraire on va utiliser une méthode gravimétrique) .On réalise une
minéralisation (sèche pour les aliments organique et humide pour les liquides).les cendres
obtenues sont traités par une solution acide puis par le monovanadate afin d’avoir une
solution jaune. Le dosage du phosphore se fait par spectrophotométrie (Alexéev,1980 ;
Goden et Loisel, 1997 ;Romain et al., 2009).

-Mode opératoire :

-Incinérer 5g d’échantillon a analysé dans un four à moufle à une température de 550C°


pendant quatre heure.
- Rincer le creuset avec une solution composée de 40 ml d’acide chlorhydrique à 6N et 60ml
d’eau distillée pour récupérer le reste des cendres puis couvrir le bécher.
- Mettre le bêcher sur la plaque chauffante pendant 30 minutes à partir de l’ébullition.
- Après refroidissement, filtrer dans une fiole de 250 ml et ajuster le volume du filtrat (aliquote)
à 250ml avec l’eau distillée.

Page 55
Chapitre II Matériel et Méthodes

- Mettre 20ml de la solution obtenue dans une fiole de 100ml et compléter le


volume avec l’eau distillée.

- Préparer quatre tubes :


Le blanc : mettre 10ml d’eau distillée + 10ml de mono vanadate
préparé (annexe 02) Le tube standard (étalon) (Annexe 02) : 10ml
de l’étalon + 10ml de mono vanadate. Le tube d’échantillon n°01 :
10ml de l’aliquote + 10 ml de mono vanadate.
Le tube d’échantillon n°02 : 10ml de l’aliquote + 10 ml de mono vanadate.
- Compter 10 minutes à partir de l’addition du mono vanadate, puis lire la
concentration à une longueur d’onde de 430nm.

- Calcul :

La concentration × 125
P% = X 10 -3

Prise d’essai

 Taux d’humidité :

- Mode
opérato
ire :
- Peser la
nacelle à
vide.
- Peser 5g d’échantillon.
-Mettre la nacelle dans l’étuve à une température de 130° C pendant 4 heures (fig05).
- Laisser refroidir dans un dessiccateur puis peser la nacelle après refroidissement.

- Calcul :

Page 56
Chapitre II Matériel et Méthodes

(P2 - P1 - PE)
H%
= X 100
PE

Page 57

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