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A N N E E
A C A D E M I Q U E
2 0 1 8 -‐ 2 0 1 9
MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
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A la fin de ce module, les étudiants devraient être capables de formuler un projet valide de
recherche.
2. PROBLEMATIQUE
A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de construire une problématique en rapport avec le projet de
recherche
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A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de formuler les éléments d’orientation de l’étude.
Plus spécifiquement, ils devraient être capables de rédiger les différents éléments
d’orientation de l’étude:
• question de recherche
• hypothèses
• but et objectifs de l’étude
4. CONCEPTUALISATION DE L’ETUDE
A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de concevoir les principaux référents de l’étude.
A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de présenter le cadre et le champ de l’étude.
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6. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de proposer une méthodologie cohérente de l’étude comportant les
différentes composantes de la méthodologie de la recherche.
7. PLAN DE TRAVAIL
A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables d’élaborer un plan de travail efficace
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A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de concevoir un plan de gestion du projet de recherche et d’utilisation
des résultats suivant les normes en la matière
A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de proposer le budget du projet de recherche.
A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de réaliser un résume valide d’un projet de recherche.
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A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables d’administrer les instruments de collecte de données d’un projet de
recherche en respectant les valeurs éthiques d’une enquête.
12.1- OBJECTIFINTERMEDIAIRE:
A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de traiter efficacement l’ensemble des données collectées.
12.2- OBJECTIFSSPECIFIQUES:
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A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de présenter l’ensemble des résultats d’un projet de recherche selon les
normes actuelles.
• Décrire les principaux modes de présentation des résultats d’un projet de recherche
selon la nature de l’approche adoptée (quantitative / qualitative)
• Choisir une modalité appropriée de présentation des résultats
• Construire des figures et des tableaux claires et exhaustifs prenant en compte les
résultats de l’étude
A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de discuter efficacement l’ensemble des résultats d’un projet de
recherche.
A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de formuler des recommandations pertinentes pour la résolution du
problème retenue par le projet de recherche.
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A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de présenter les références d’un travail de recherche selon les normes.
A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de rédiger un rapport de recherche respectant les normes.
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A la fin des activités d’apprentissage menées dans le cadre de ce module, les étudiants
devraient être capables de valoriser les résultats d’un travail de recherche
• Appliquer les règles pour une présentation efficace d’un rapport de recherche
• Reconnaître les procédures a suivre pour la publication des résultats d’un travail de
recherche tant au niveau des revues spécialisées que celles de vulgarisation.
• Mettre en œuvre une stratégie efficace pour une utilisation des résultats d’un travail de
recherche par les organismes du terrain
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INTRODUCTION A LA RECHERCHE
1-‐
Définition
de
la
recherche
Il existe une multitude de définitions mais dans ce module nous retenons celle qui suit : La
recherche scientifique est avant tout un processus systématique et rigoureux, une démarche
rationnelle qui permet d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre et d’obtenir des
réponses précises à partir d’investigation. (N’DA P, 2006)
Il est possible de tenter une analyse des fondements de la recherche sous plusieurs angles :
Fondements théoriques
Il s’agit, pour le chercheur, de procéder à une explication générale des phénomènes et un
cadre d’analyse des pratiques sociales. De ce point de vue, les théories sont des systèmes
cohérents de conjectures orientant la recherche par voie de déduction dans l’étude des
données. Il s’agit alors de grandes constructions logiques, de schémas conceptuels et de
paradigmes.
La recherche en économie qui s’inscrit dans les derniers types de fondement, tend à élucider,
frange par frange, les divers aspects du système. Par exemple:
• Décrire les représentations ou les images que les individus se font de la production, de
la répartition, de la consommation, du travail, du développement, de la pauvreté ;
• Saisir et gatégoriser les attitudes de la population à l’égard de la richesse, de la
gpouvernance ainsi que leurs comportements envers les incitations ;
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Le développement de ces différentes étapes du processus de recherche est effectué dans les
chapitres qui suivent.
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Un problème de recherche est un écart entre la situation actuelle et la situation telle qu’elle
devrait être (situation idéale). Les causes de cet écart sont inconnues.
1.1.3.
Conditions
pour
qu’un
problème
soit
un
problème
de
recherche
Tous les problèmes de la sphère économique ne sont pas des problèmes de recherche. Pour
faire l’objet de recherche, un problème doit remplir trois (3) conditions: 1- Existence d’une
discordance entre les résultats attendus et les faits observés 2- Les causes de cette discordance
doivent être obscures 3- Possibilité d’au moins deux réponses cohérentes à cette interrogation.
Ce dernier point est particulièrement important ; en effet s’il n’y a qu’une réponse possible et
cohérente à cette interrogation, il n’y a pas lieu de mener une recherche spécifique.
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• Faisabilité : c’est le caractère de ce qui est faisable, réalisable dans les conditions
techniques, financières et de délai défini.
L’étude est-elle faisable compte tenu des ressources disponibles ?
• Réalisabilité : c’est ce qui peut être réalisé.
Les recommandations seront- elles mises en œuvre ?
• Urgence : Nécessité d’agir vite, sans délai.
Est-il nécessaire d’obtenir des renseignements de toute urgence ? Un délai de quelques
mois est-il acceptable pour utiliser les renseignements? Les données sont-elles
nécessaires de toute urgence pour la prise de décision ?
• Acceptabilité : c’est ce qui peut être accepté, toléré sur les plans politique, éthique,
culturel et social.
Il est conseillé de prendre un sujet qui intéresse les autorités politiques et
administratives et les communautés. Les aspects éthiques ne doivent pas être négligés.
Les questions suivantes peuvent être posées :
o Acceptabilité politique et administrative : Le sujet est-il acceptable pour les
décideurs de haut niveau ?
o Acceptabilité éthique : Le sujet pose-il des problèmes d’ordre éthique ?
Les critères que nous venons de voir peuvent être évalués au moyen de l’échelle suivante :
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Introduction
Il est fréquent que le chercheur fasse des recherches sur un problème qui ne lui est pas
familier. Il est possible que les professionnels et les gestionnaires des services ou les membres
de la communauté connaissent ce problème beaucoup mieux que le chercheur, mais n’aient
pas accordé une attention à ses différents aspects.
• Une analyse systématique du problème, effectuée de manière conjointe avec toutes les
parties concernées est une étape essentielle de la conception projet de la recherche.
Elle comprend trois (3) étapes
o Etape 1 : le point de vue des parties concernant le problème
Les professionnels et les gestionnaires des services expriment souvent en
termes généraux ou vagues les problèmes qu’ils rencontrent :
§ « Les soins d’urgence doivent être évalués »
§ « Les services de planification familiale sont sous fréquentés par les
clients »
§ « La mortalité maternelle est très élevée dans les maternités »
§ « Il faut renforcer le personnel de soins dans les services ambulatoires
».
Il faut donc au cours de discussions initiales avec ces gestionnaires et les professionnels des
services, éclaircir les questions en cause, en dressant une liste de tous les problèmes tels qu’ils
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les perçoivent. Comme il n’existe de problème que lorsqu’il y a un écart entre la situation
actuelle et la situation souhaitée, les problèmes perçus doivent être formulés de façon à
souligner cet écart.
Par exemple, les gestionnaires et les professionnels des services de PF peuvent établir que
l’énoncé général « Les services de planification familiale sont sous fréquentés par les clients »
dénote les problèmes suivants :
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Il est utile de visualiser ces liens en traçant un diagramme dont voici, ci-après les principes
fondamentaux de construction.
Problème
central
Facteur Facteur
Les problèmes perçus et les facteurs qui en sont la source sont placés dans des « bulles ». Les
liens entre les bulles sont indiqués par des flèches à sens unique (pour les relations de cause à
effet) ou à double sens (pour les liens réciproques). Le problème central est toujours entouré
d’une ligne double.
Etape 3.1. Ecrire le problème central défini à l’étape 2 au centre du tableau (noir ou à feuilles
mobiles).
Etape 3.2. Discuter des facteurs ou causes qui pourraient être à l’origine de ce problème. Il est
nécessaire de tenir compte des points de vue de toutes les parties concernées et des
chercheurs, recueillis à l’étape 1. Discuter du lien entre les différents facteurs et le problème.
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On peut écrire tous les facteurs possibles sur des fiches ou des bouts de papier. Ceux-ci sont
affichés autour du problème central sur le tableau et déplacés, modifiés ou éliminés au besoin
au cours de la construction du diagramme.
Mauvais
accueil des
client/cliente
s
Rupture
Faible produits
utilisation de contraceptifs
méthodes
contraceptives
Nombre élevé
de Non respect
grossesses des
non désirées prescriptions
Centre de PF
insufficant médicales
NB : Nombre de problèmes perçus mentionnés à l’étape 1 sont reliés entre eux par un lien de
cause à effet (le mauvais accueil des clients / clientes dans les centres PF cause une sous
utilisation de ces centres) ou par un lien réciproque (les centres PF distants des domiciles des
usagers contribue à la sous utilisation des services de PF, laquelle sous utilisation n’incite pas
à l’ouverture de nouveaux centres qui se rapprocheraient de ces usagers.
Le nombre élevé de grossesses non désirées est devenu le problème central. Il est entouré
pour le distinguer des facteurs qui en sont la source.
Le diagramme suggère que l’analyse pourrait s’orienter dans au moins trois directions
différentes :
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mauvais accueil) ;
§ des facteurs reliés aux usagers, à leur famille et à la collectivité (non respect des
prescriptions médicales en matière de PF).
Ces ensembles de facteurs figurent dans bon nombre d’études sur l’utilisation des services. Ils
sont généralement liés de façon étroite.
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Annonce facultative du
cadre de référence
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• la motivation et l’intérêt pour le sujet. Le chercheur évoque les motivations qui ont
suscité son intérêt pour ce sujet. Une recherche entreprise sans motivation peut être
pénible et être vouée à la stagnation. En plus de son intérêt personnel, il doit prendre
en compte l’intérêt objectif de ce sujet c’est-à-dire par rapport à la science et aux
retombées sociales.
• la pertinence scientifique du sujet. Le chercheur exprime la pertinence scientifique du
sujet en indiquant en quoi ce sujet s’inscrit dans les préoccupations scientifiques
d’autres chercheurs ou simplement a fait l’objet de travaux, de thèses ou de mémoires
de devanciers. Il a intérêt à relever que le sujet qu’il aborde n’est ni dépassé, ni usé, ni
épuisé et qu’il ne manque pas d’actualité et d’originalité surtout sous l’angle qu’il
l’aborde.
• la pertinence sociale du sujet. La pertinence sociale du sujet s’établit en montrant en
quoi il apporte une réponse aux préoccupations des décideurs (politique, administratif,
leaders d’opinion) et des praticiens. Il peut exprimer une conscience claire des
conséquences sociales ou de l’utilité pratique que sa recherche peut avoir au moment
où il choisit son sujet.
Elle tente d’exprimer ce que l’on cherche à savoir, à élucider, à comprendre le plus
exactement possible. C’est le premier fil conducteur de la recherche. Pour remplir
correctement sa fonction, la question de recherche doit présenter les critères suivants :
existe.
Elle est une supposition ou une prédiction, fondée sur la logique de la problématique. C’est la
réponse anticipée à la question de recherche posée. Elle demande à être confirmée, infirmée
ou nuancée par la confrontation aux faits.
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• l’hypothèse inductive : elle repose essentiellement sur l’observation des faits et leurs
interrelations. Elle trouve sa source dans l’expérience, l’intuition, le raisonnement du
chercheur. Par sa vérification, il peut dégager des phénomènes généralisables qui
seront la source de théorie ou loi ;
Parmi les acteurs de l’économie populaire, la famille est primordiale, elle développe
des stratégies spécifiques. Ces dernières sont soumises à un ensemble d’influences
exogènes.
• L’hypothèse déductive : elle est caractérisée par son approche qui fait d’emblée appel
aux lois et théories pour expliquer le cas particulier. Cette hypothèse peut être déduite
de théories connues déjà formulées ou de travaux connus ayant une certaine notoriété.
Ex. Activités populaires et pratiques productives de l’économie formelle sont
interdépendantes. De ce fait, l’Èconomie populaire ne constitue pas une activité
autonome capable d’assurer seule sa reproduction. Il existe une forte interaction entre
les deux grandes sphères de production.
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Généralement deux types d’objectifs sont définis dans le cadre d’une recherche :
Exemple :
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Exemple :
• Evaluer l’impact spécifique des ressources humaines issues des différents ordres
d’enseignement sur la croissance économique par secteur d’activité ;
• Tenter d’identifier la meilleure stratégie d’allocation des ressources publiques
d’éducation au regard de ces impacts, en vue d’une pyramide scolaire favorable à une
meilleure croissance économique ;
• Appréhender l’impact du statut de l’enseignant sur les acquisitions scolaires ;
• Estimer l’impact du diplôme académique de l’enseignant sur les résultats des
élèves/étudiants ;
• Mesurer l’impact de l’ancienneté de l’enseignant sur les apprentissages des
élèves/étudiants ;
• Apprécier l’impact du diplôme professionnel de l’enseignant sur les acquisitions
scolaires ;
• Identifier les différents facteurs qui exercent une influence directe sur les acquisitions
des élèves.
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1.4.1.1- Définition
La revue de la littérature consiste à faire la recension des écrits pertinents. Il s’agit donc de
l’étude des divers documents ayant trait soit au thème soit au sujet retenu, en vue de
s’enquérir si oui ou non, dans les travaux antérieurs, quelqu’un d’autre a déjà répondu à la
question que vous vous posez, objet de votre recherche.
Elle est une analyse critique qui permet de relever les forces et les faiblesses des documents
consultés en rapport avec le sujet à l’étude. Elle n’est pas une juxtaposition des conclusions
des études antérieures. Elle nécessite une prise de notes des informations pertinentes et utiles
lors de la lecture critique.
C’est un travail qui exige de la patience et une organisation individuelle. En pratique, il est
conseillé d’avoir une fiche de lecture (carnet) sur laquelle sont consignées les informations
utiles. Il est conseillé d’utiliser les documents les plus récents.
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L’introduction expose les thèmes à l’étude ayant un lien avec le problème de recherche qui
unit les textes choisis.
Le développement est constitué du résumé critique de chacun des textes. Ceux-ci sont
généralement regroupés selon le sujet traité. Une revue de littérature comporte habituellement
un élément critique. Des phrases ou des paragraphes de transition sont utilisés entre les
résumés pour mieux mettre en relief les éléments communs et les éléments divergents.
La conclusion met les textes étudiés en perspective les uns par rapport aux autres et les situe
dans la problématique générale.
C’est le modèle théorique ou épistémologique dans lequel le problème placé prend sens,
envergure, allure ou orientation. Il s’agit pour le chercheur d’inscrire le problème dans un
cadre de référence en montrant qu’il connaît clairement les tenants et aboutissants des théories
et concepts engagés dans la formulation du problème en question.
Il est le lieu où les concepts sont expliqués dans la perspective de l’étude. Il permet au
chercheur d’indiquer clairement dans quelle perspective particulière se place son étude et
quels sont les concepts, les théories et modèles d’explication qu’il entend privilégier et pour
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• Des facteurs personnels tels que l’âge, le sexe, la scolarité, l’occupation ainsi que la
composition (et le soutien) de la famille ;
• Des facteurs communautaires comme :
o une mauvaise connaissance des produits et des exigences de consommation
dans la collectivité,
o la disponibilité d’autres types de produits,
o la préférence pour d’autres types de produits,
o une mauvaise compréhension.
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Après cette catégorisation des facteurs en cause du problème, il est important de déterminer
l’orientation ou l’envergure de la recherche. Il faut notamment se poser les questions
suivantes :
Certains renseignements sur des facteurs figurant dans le diagramme sont-ils déjà
disponibles ? Quels sont les aspects du problème qui nécessitent une recherche
supplémentaire ?
Les éléments de l’analyse doivent être examinés en tenant compte de ces questions. Si le
problème est complexe et découle de nombreux facteurs, il faut définir lesquels pourraient
faire l’objet de recherches moins importantes. S’il y a plus d’un sujet possible, utiliser les
critères de sélection et la méthode de classement décrits plus haut pour prendre une décision
finale au sujet de l’orientation et de l’envergure de la recherche. La recherche peut ainsi
prendre en compte tous les facteurs de l’analyse ou s’intéresser à un seul groupe de facteurs
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soit liés à la communauté, soit liés à la maladie ou à l’individu soit les facteurs liés à la
gestion.
Une étude donnée peut être menée en lui assignant un champ spatial restreint ou étendu.
L’extension n’est pas nécessairement un gage de qualité ; la profondeur de l’analyse,
l’exactitude du modèle retenu, le sérieux des techniques mises en place en sont les meilleurs
garants. L’extension prémunit contre le risque de n’avoir mis à jour que des situations tout à
fait locales. Elle a son prix : les difficultés de déplacement s’il s’agit d’interviews et
l’obtention des « populations- mères » s’il faut opérer une sélection.
NB.: Il est à noter que les informations décrites doivent être strictement en rapport avec
l’objet de l’étude. (5 pages maximum).
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Au cours d’une étude expérimentale, le facteur étudié est manipulé par le chercheur. Pour
obtenir la meilleure probabilité de comparaison entre les groupes soumis à différentes
interventions, l’assignation à tel ou tel groupe se fera au hasard (randomisation).
Exemples :
Les études quasi expérimentales sont des études au cours desquelles le facteur étudié est
manipulé de façon artificielle mais dans lesquelles la randomisation n’a pas été utilisée. Le
traitement n’est pas alloué de façon aléatoire.
Exemple : Etude de l’effet d’une semense sur un groupe de fermiers à faible rendement
volontaires, puis comparaison des résultats à ceux d’autre groupe de fermiers
contreperformants mais non alignés.
La Recherche évaluative
La recherche évaluative est une étude de type analytique qui essaie de mettre en relation les
différentes composantes du programme d’une part et d’autre part de mettre en évidence la
relation entre le programme et les résultats obtenus. Il s’agit ici de prouver que l’amélioration
de l’état de la société est induite effectivement par la mise en œuvre du programme
nonobstant les autres facteurs.
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Cohorte
Cas témoins
Transversale
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Discrète (isolée)
Quantitative (numérique)
Continue (non isolée)
Variable
Nominale
Une Variable constitue une caractéristique d’une personne, d’un objet ou d’un phénomène qui
peut revêtir différentes valeurs.
L’âge d’une personne est un exemple simple de ce qu’est une variable. La variable de l’âge
peut avoir différentes valeurs parce qu’une personne peut avoir 20 ans, 35 ans, etc. Voici
d’autres exemples de variables :
Comme toutes ces variables sont exprimées sous forme numérique, on les appelle
VARIABLES NUMERIQUES.
Les valeurs que peut prendre une variable peuvent également être exprimées sous forme
nominale ou ordinale. Par exemple, la variable « sexe » a deux valeurs, masculin et féminin,
qui sont des catégories distinctes. Voici d’autres exemples :
Variables
Indicateurs
• rouge
Couleur
• bleu
• vert,
etc.
• Satisfait
Suite
d'une
vente
• déçu
• plantain
• manioc
Principal
aliment
• maïs
• riz
• patate
Facteurs
Variable
Temps
Temps
d'attente
long
d'attente
Absence
de
Disponibilité
de
Mauvaise
connaissance
Connaissance
Il est facile de déterminer les différentes valeurs que peuvent avoir les variables présentées
jusqu’à maintenant. Cependant, dans le cas de certaines variables, il est parfois impossible de
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trouver des catégories adéquates à moins que les variables ne soient opérationnalisées au
moyen d’un ou plusieurs INDICATEURS précis.
Exemple :
On veut déterminer le degré de connaissance d’une personne sur un certain sujet. Cela permet
de déterminer dans quelle mesure les connaissances insuffisantes influent sur le problème à
l’étude, par exemple faible fréquentation des bibliothèques par les étudiants de la FSEG.
La variable « degré de connaissance » ne peut être mesurée comme telle. Il faut élaborer une
série de questions pour évaluer les connaissances d’une personne, par exemple sur la
fréquentation des bibliothèques et l’accumulation des connaissances et l’augmentation de la
possibilité de réussir. Les réponses constituent un indicateur de connaissances de cette
personne sur cette question et elles peuvent être divisées en catégories. Si on pose 10
questions, on peut déterminer que les connaissances des personnes ayant eu :
L’alimentation des enfants de cinq ans est un autre exemple de variable impossible à mesurer
directement et pour laquelle il faut choisir des indicateurs appropriés. Parmi les indicateurs
courants de l’alimentation, on relève :
Il existe déjà des catégories reconnues dans le monde entier pour la classification de
l’alimentation, fondées sur des courbes de croissance. Pour l’indicateur du poids par rapport à
l’âge, par exemple, les enfants sont :
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Remarque :
Soulignons cependant que dans certaines études, le chercheur a d’abord pour objectif non pas
de mesurer des variables, mais plutôt d’identifier des variables ou groupes de variables qui
permettent d’expliquer un problème ou les causes d’une réussite ou d’un échec.
Module
8.
Méthode,
techniques
et
instruments
de
collecte
des
données.
2.8.1-‐
Définition
de
concepts
- Méthode : selon le petit LAROUSSE c’est un ensemble ordonné de manière logique,
de principes de règles et d’étapes permettant de parvenir à un résultat. Dans le
domaine de la recherche, une méthode de collecte des données est un ensemble de
moyens mis rationnellement en oeuvre pour obtenir les informations désirées au
regard des objectifs définis ;
- Techniques: les techniques représentent l’ensemble des procédures ou la manière dont
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- Le questionnaire
- L’interview
- L’observation
En plus de ces techniques, d’autres techniques dites de consensus sont utilisées dans le cadre
des études qualitatives ce sont :
2.8.3.1. L’observation :
C’est un procédé de recherche scientifique permettant de constater, visualiser et consigner à
l’aide d’indicateurs, des faits particuliers, des comportements et des caractéristiques d’êtres
vivants, d’objets ou de phénomènes. Elle peut être structurée (critères d’observation définis à
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Types d’observation
Quel que soit le type, l’observation peut être non structurée, semi structurée ou structurée
selon la définition préalable ou non, de critères d’observation ou d’aspects spécifiques à
observer.
• Une observation est dite non structurée si les notes de l’observation sont prises sur le
vif, sans avoir au préalable les critères d’observations ;
• Une observation est dite semi structurée si le degré de structuration de l’instrument est
faible et permet une marge de manœuvre pour réagir selon la spécificité des cas ;
• Une observation est dite structurée si elle utilise un instrument dont le degré de
structuration ne permet pas à l’observateur de tenir compte de la spécificité des cas.
C’est le cas de l’utilisation des listes de contrôle et des échelles d’appréciation.
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o Interview individuelle
o Interview de groupe
§ Discussion de groupe si l’interview porte sur plusieurs thèmes avec
interaction entre les participants ;
§ Interview de groupe focalisé ou focus group lorsqu’on se « focalise »
sur un seul thème.
• Présentation des différentes techniques d’interview
o L’Interview individuelle : C’est un échange entre l’intervieweur et la personne
interviewée dans le but de collecter des informations
o La Discussion de groupe
Dans une interview de groupe, les participants animent et commentent les
échanges entre eux. Souvent, cette interaction fait apparaître des idées, des
opinions et des sujets qui sont absents lors d’une interview individuelle.
L’interview de groupe où l’interaction des participants est au centre d’intérêt
de l’intervieweur et même renforcée par cette dynamique, s’appelle aussi «
discussion de groupe ». Une interview de groupe est normalement semi-
structurée.
• Le groupe focalisé ou focus group
L’interview de groupe peut porter sur plusieurs thèmes ou seulement «
focaliser » sur un seul thème. On utilise alors l’interview de groupe
focalisé. Le « groupe focalisé » ou la « discussion de groupe dirigée » est une
technique de collecte de données qualitative. Un animateur qui peut se faire
accompagner par un observateur, stimule un groupe d’environ six à douze
personnes pour discuter sur un thème prédéfini.
L’animation doit être faite de sorte que les participants du groupe soient encouragés à
échanger entre eux des idées qui sont soit complémentaires soit contraires. Il doit déclencher,
soutenir et focaliser la discussion ; éviter de trop dominer le groupe afin de ne pas étouffer
l’initiative des participants. La structuration des échanges est différente de celle de l’interview
de groupe où les voies de communication restent centrées sur l’enquêteur.
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Enquêteur
Participant
Le schéma met en évidence les interactions dans le groupe focalisé où l’animateur lance les
questions et les participants discutent entre eux, tandis que dans l’entretien de groupe les
flèches correspondant aux questions qui sont orientées dans un seul sens de l’animateur vers
les participants.
2.8.3.3. Le questionnaire
Définition du questionnaire
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questions de la part des sujets. Il peut être utilisé dans les approches rétrospectives,
prospectives ou transversales.
Les personnes enquêtées répondent aux mêmes questions à partir des mêmes directives.
Elle consiste à compiler des données existantes qui sont analysées, interprétées pour mesurer
l’efficacité des programmes et des services offerts. Les documents servent de matériaux
d’enquête : écrits et relevés statistiques, qu’ils soient manuscrits, composés ou informatisés,
les livres et les revus spécialisés. L’utilisation des sources requiert les étapes suivantes :
• Interview
Lorsque
l'on
veut
savoir
ce
que
pensent
les
• Questionnaire
gens
écrit
Lorsque
l'on
veut
savoir
ce
que
font
les
gens
• Observation
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Tableau n°4: Congruence entre méthodes, techniques et instruments de collecte des données.
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A la différence de l’entrevue, les réponses aux questions se font par écrit. Les personnes
enquêtées répondent aux mêmes questions, placées dans un ordre et à partir des mêmes
directives. Les réponses se limitent donc aux réponses écrites. Le contenu du questionnaire est
déterminé par l’objectif de l’étude et du genre de renseignements :
Les questions de faits ont plus de chances de donner lieu à des réponses vraies.
• Date de Naissance / /
• Lieu de Naissance / /
• Etat Matrimonial : Marié /____/ Célibataire / _____/ Divorcé/____/Veuf /____/
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- L’introduction
- Le corps des questions
- La pré codification ou le codage
- le pré encodage
L’introduction
Elle a pour but d’accrocher le lecteur ou l’interlocuteur et vise à l’inciter à s’engager dans la
collaboration. L’introduction présente l’organisme responsable ou le chercheur et insiste sur
l’importance de la participation de l’interlocuteur pour le succès de l’étude. Elle assure les
garanties de l’anonymat, la nature des renseignements à rechercher et donne les instructions à
suivre pour répondre.
Le pré encodage
Consiste à relever et à identifier les à priori sur le questionnaire, à prévoir des espaces clairs
destinés à :
Ces questions visent à obtenir des explications des enquêtés sur leur attitude ou opinions.
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Elles peuvent donner lieu à des informations très variées. Ce sont les questions de types :
- Pourquoi ?
- Si oui, comment ?
- Expliquez-vous
La forme d’une question ne modifie pas les connaissances de l’enquêté mais elle peut exercer
une influence déterminante sur sa réponse ; ce qui amène à faire un choix sur le type de
question plus ou moins apte à produire tel ou tel genre d’information.
La question fermée est celle dans laquelle le choix et la liberté d’expression de l’enquêté sont
réduits au minimum. Le type de réponse est fixé à l’avance par le questionnaire.
Exemple :
Les questions fermées conviennent lorsqu’il s’agit d’obtenir des réponses simples, tendant à
classer l’enquêté dans une catégorie de critères précis.
Les questions fermées demandent moins d’efforts et on a vite fait de dire oui pour se
débarrasser.
Elles interviennent quand on veut obtenir de l’enquêté des renseignements plus particuliers ou
lui permettre d’expliquer son opinion. Elles sont préférables lorsqu’on ignore le niveau
d’information des gens sur le sujet.
Regarder Observer
- La liste de vérification
- L’échelle d’appréciation qui peut être descriptive ou numérique
- L’échelle graphique.
La liste de vérification
- Oui - Non
- Présent - Absent
- Fait - Non fait
Son avantage est qu’elle est très pratique pour observer des comportements concrets, facile à
rédiger. Elle n’est utile que dans un ensemble limité de situations concrètes.
L’échelle d’appréciation
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chiffre habituellement compris entre 1 et 5. Il faut toujours ajouter une définition pour
chacun des chiffres afin de garantir la fidélité de l’appréciation.
- L’échelle graphique où, les catégories sont définies et les réponses présentées sur des
segments de droite qui représentent un continuum pour chaque caractéristique
observée.
- d’une manière non structurée : notes prises sur le vif (donner des exemples et
demander l’avis du consultant) ;
- de façon systématique : liste de contrôle, échelles, etc... ;
- pendant l’observation ;
- après l’observation
Cet instrument se présente sous forme d’une échelle d’échelonnement donnant lieu à des
réponses additives ou cumulatives. L’objectif est d’avoir le point de vue du répondant ou son
attitude à l’égard de l’objet en cause. Cet instrument consiste à présenter aux répondants un
ensemble d’énoncés reliés à un thème et à leur demander d’indiquer le degré d’accord ou de
désaccord.
L’échelle de Likert
C’est un instrument utilisé pour déterminer les opinions, les réactions ou les croyances des
personnes face à des idées ou situations prêtant à interprétation. Dans cet instrument on
présente aux répondants une série d’énoncés et on leur demande d’exprimer leur degré
d’accord ou de désaccord face à chacun d’eux sur une échelle allant du désaccord total à
l’accord total.
1) La validité : Exactitude avec laquelle l’instrument mesure ce qu’il est censé mesurer
2) La fiabilité : C’est la constance avec laquelle l’instrument donne les mêmes résultats
quand il mesure les mêmes échantillons
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3) Lacommodité : Un instrument devra être assez simple pour que tout enquêteur puisse
l’administrer sans grands efforts de préparation. Le format utilisé doit être simple et
approprié Les directives doivent être claires et précises
4) La présentation : La présentation matérielle des questions doit être claire. Les
caractères doivent être bien choisis et lisibles. Une aération judicieuse doit être
observée entre les différents items. Les espaces réservés aux réponses doivent être
suffisants surtout lorsqu’il s’agit de questions ouvertes.
- personnes,
- groupe,
- famille/ménage,
- comportement,
- organisation,
- objets :
o documents (lettres, journaux, tracts, dépliants, brochures, dossiers), etc.
o produits de l’activité humaine : déchets, clichés, radio, plâtre, prothèses
Avant d’entreprendre toute enquête, il faut définir la population qui sera concernée.
Exemples
Exemple 1 : Etude des besoins non satisfaits en produits contraceptifs : la population cible
sera constituée de femmes en âge de procréer.
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Exemple 2 : Etude de la demande des cahiers chez les enfants d’âge scolaire : la population :
enfants de 6-18 ans
La population source : c’est la population d’où l’échantillon est extrait lors de la réalisation de
l’enquête. Les résultats de l’enquête doivent pouvoir s’étendre à la population source avant de
pouvoir se généraliser à la population cible.
Dans l’exemple 1 ci-dessus, la population source pourrait être les jeunes filles de 15 à 24 ans.
Dans l’exemple 2 ci-dessus, la population source pourrait être les enfants en âge d’être
scolarisés.
Une connaissance préalable de l’univers est nécessaire en vue de préparer les méthodes de
sélection. Le choix de la population ne pose habituellement pas de problème dans les études
descriptives. Par contre, dans les essais pilotes (études quasi expérimentales) leur choix doit
être rigoureux et tenir compte de certaines considérations pratiques, si l’on veut atteindre les
objectifs visés, tout en assurant la comparabilité et en préservant la validité interne et externe
des résultats qui seront obtenus. Une étude faite sur une population de volontaires ou de sujets
sélectionnés par l’investigateur donnera des résultats qui ne seront pas transposables à la
population générale. Si la population de l’étude est une population particulière, (étudiants
internes par exemple), on ne pourra pas généraliser les résultats à la population des étudiants,
à cause du biais de sélection qui affecte la représentativité et partant la validité interne. Le
chercheur devra donc s’assurer que la population choisie est bien celle qui convient pour
recueillir l’information requise.
2.9.2. ECHANTILLON
2.9.2.1. Définition
L’échantillonnage est un ensemble d’opérations qui consiste à choisir un groupe de sujets ou
tout autre élément représentatif de la population étudiée. C’est un procédé par lequel un
groupe de personnes ou un sous ensemble d’une population est choisi en vue d’obtenir des
informations à l’égard d’un phénomène et de telle sorte que la population entière qui intéresse
l’étude soit représentée.
observé. Si les effectifs de la population totale sont réduits, il faut étudier l’ensemble de la
population. Mais dans la majorité des cas, les effectifs sont élevés et la pratique courante
consiste à faire un sondage, c’est-à-dire à tirer un échantillon représentatif de l’ensemble de la
population sur lequel portera l’étude.
La taille minimale de l’échantillon nécessaire pour estimer des proportions avec une certaine
précision est donnée par la formule suivante :
n=Z2pq/d2
p = la proportion de la population cible ayant une caractéristique donnée. S’il n’existe pas
d’estimation disponible, on peut prendre 50% (0,50).
z = écart fixé en général à 1,96 (ou plus simplement à 2) qui correspond au degré de confiance
de 95 %.
Pour des études plus complexes, il faut faire recours à des tables ou des statisticiens pour le
calcul de la taille de l’échantillon.
NB : Dans les seuls cas de recensement général, toute la population est concernée par l’étude.
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Echantillonnage
systématique
C’est une méthode qui utilise un critère partiellement aléatoire car elle combine deux
procédés : calcul du pas de sondage et tirage au hasard.
On détermine d’abord le pas de sondage en divisant «N» par «n» soit N/n= a.
Exemple : Matata veut effectuer au Campus de l’UNIKIS une étude sur la consommation du
crédit téléphone par les étudiants. La population est celle des 850 étudiants du premier cycle,
650 étudiants du deuxième cycle et 180 étudiants de troisième cycle. Matata sera alors obligé
de diviser cette population en strates homogènes: premier, deuxième et troisième cycles.
Même si Matata décide de retenir 50 % de chaque profil, le nombre d’individus obtenu par
strate tiendra compte de l’effectif global par profil également. Il ne mélangera pas de profils
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L’échantillonnage
accidentel
:
L’échantillonnage accidentel consiste à inclure les sujets dans une étude au fur et à mesure
qu’ils se présentent dans un endroit précis.
Avantages : L’étude de cas rares peut contribuer à une meilleure compréhension d’un
phénomène.
Inconvénients : Nécessite le choix d’un certain nombre de participants pour représenter les
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thèmes à l’étude.
Pour le choix des instruments de collecte, les aides suivantes sont proposées :
2.10.1.
L’arbre
de
choix
des
instruments
de
collecte
des
données
Pour déterminer quel type d’instrument de collecte des données ; il est proposé un arbre à
quatre niveaux qui indique l’instrument à utiliser selon l’objectif spécifique de recherche.
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Continuer niveau 2 et
4 Continuer niveau 3 Continuer niveau 4
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Combien… ?
Combien de fois… ?
Non
Doute : suivre
les deux
Figure n°7: A rbre de choix des instruments de collecte des données : Niveau2
Remarques : Si le sujet est délicat, une interrogation par écrit et anonyme peut être préférable.
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Qui… ?
Que… ?
Quel… ?
Où/quand… ?
Comment… ?
Oui No
n
Continuer
Est-ce qu’il s’agit Doute : suivre Niveau 4 de
d’observer des détails les deux l’arbre
sous des conditions
bien connues ? ou bien
s’agit-il d’explorer
Détails Exploration
Doute : suivre
les deux
Figure n°8: A rbre de choix des instruments de collecte des données : Niveau3
Remarques : que l’on interroge des individus ou des groupes dépendent les points suivants
: Situations favorisant l’entretien avec des individus
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Pourquoi ?
Individus Groupe
Individu
Est-ce que Est-ce que
Groupe
l’éventail des l’éventail des
réponses
doute
Suivre les réponses
possibles est bien
deux possibles est
connu
bien connu
Figure n°9: Arbre de choix des instruments de coll ecte des données: Niveau 4
2.10.2.
Le
tableau
de
détermination
des
instruments
de
collecte
des
données
Il aide le chercheur à déterminer le type et le nombre d’instruments qu’il faut pour collecter
les données et voir quels sont les objectifs spécifiques qui peuvent être atteints par chaque
instrument.
Le tableau de détermination des instruments de collecte des données se présente comme suit :
Une première colonne dans la quelle sont listés les objectifs de recherche.
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Tableau n°6: Tableau de détermination des instruments de collecte des données par objectif
Objectif Spécifique 1
Objectif Spécifique 2
Objectif Spécifique 3
Plus tard, après l’élaboration des instruments on peut remplacer ces croix par des numéros qui
représentent les points dans chaque instrument. Ainsi, on aura confectionné un index qui
permettra de vérifier quel aspect de la recherche sera traité à quel endroit, et avec quel
instrument.
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Procéder de la même façon pour chaque objectif spécifique. Ainsi le plan de collecte donne
les instruments de collecte, le type d’enquêteur, le lieu où il faut collecter les données et le
moment où les données peuvent être collectées de même que les conditions dans lesquelles
cette collecte devra se faire.
Situation d’application
Module 11. ELABORER LE PLAN DE TRAITEMENT ET D’ANALYSE DES DONNEES
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Contrairement à une attitude souvent rencontrée, l’analyse ne doit pas être considérée comme
une étape tardive par rapport à celles qui l’ont précédée (élaboration du questionnaire, plan de
sondage, etc.). Elle ne devrait jamais être préparée au dernier moment, une fois les données
recueillies sur le terrain. Il importe de la planifier avant l’élaboration du questionnaire.
L’intérêt d’agir ainsi est double. En premier lieu, on pourra s’assurer au moment de la
conception du questionnaire, que les réponses aux questions posées permettent de remplir les
cases vierges de tableaux de résultats préparés lors de l’élaboration du plan d’analyse. Ainsi
on ne se dispersera pas à rechercher des informations sans liens directs avec l’analyse
projetée. En second lieu, une réflexion préalable sur les résultats qu’il espère mettre en
évidence évitera au chercheur de se lancer, au moment de l’exploitation des données, dans
d’innombrables croisements de variables l’éloignant de son objectif initial. Enfin, cette
démarche de mise au point préalable du plan d’analyse est utile pour l’estimation précise du
nombre de sujets nécessaire en fonction du degré de complexité envisagé par l’analyse.
2.11.2.
La
sélection
des
indicateurs
et
des
facteurs
de
risque
Il s’agit ici de tester l’association entre un évènement défini par des indicateurs donnés et un
certain nombre de facteurs. La sélection de ces facteurs doit être justifiée et le chercheur doit
résister à la tentation d’introduire des variables qui pourraient « éventuellement » être
intéressantes. Il peut être dangereux de se lancer dans de telles pratiques où on ratisse le plus
large possible en testant l’association d’un évènement avec de nombreux facteurs. Les études
de ce type ont une fâcheuse tendance à malmener les conclusions des tests statistiques
pratiqués puisque le risque de conclure à tort à l’existence d’une différence significative est
ainsi naturellement augmenté. Un choix raisonnable de facteurs testés devra être effectué en
se basant sur des travaux antérieurs ou sur des hypothèses avancées par des spécialistes.
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signification statistique de ces différences sont le test de chi carré pour comparer les
proportions et le test «t» de Student pour comparer les moyennes.
• Les relations entre variables que le chercheur essaiera d’évaluer
A partir d’une ou de plusieurs variables, il est possible de créer une nouvelle variable en
utilisant les opérateurs mathématiques simples (addition, multiplication, soustraction) ou des
formules mathématiques.
• le regroupement en classe
Lorsqu’on étudie une variable quantitative sur un nombre important d’individus, il est
nécessaire de regrouper les données. L’opération peut aboutir à la transformation d’une
variable quantitative continue en variable qualitative ordinale. Exemple : Au cours d’une
étude, le poids des individus adultes est mesuré en Kg, le regroupement de cette variable
poids peut se faire :
Lorsque les valeurs d’une variable quantitative sont exprimées par des nombres difficiles à
manipuler simplement, il est parfois utile de transformer la valeur brute x de la variable en
une valeur x’ d’une nouvelle variable, pour en simplifier l’expression. Ces transformations
nécessitent une bonne maîtrise des outils mathématiques et statistiques.
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Consommation
Effectif %
de tabac
Non fumeurs
Anciens
fumeurs
Fumeurs
occasionnels
Fumeurs
important
Non réponse
Total n 100
Cette simple description répond souvent en elle-même à certains objectifs assignés à l’étude.
Elle offre par ailleurs l’intérêt de connaître les effectifs se rapportant à chaque modalité d’un
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facteur, donnant par là des indications sur les regroupements de classes que l’on serait
éventuellement amené à faire lors de croisement des variables. Elle permet de chiffrer le taux
de non réponses à chacune des questions.
De nombreuses études ont pour objet la recherche d’association entre un évènement et des
facteurs d’exposition.
Tableau n°9 : Etat des enfants à la naissance chez les femmes pauvres
Total
Là encore, il s’agit de résister à la tentation de croiser tout avec tout. On s’en tiendra aux
croisements qu’imposent les objectifs de l’étude définis dans le protocole.
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Pourquoi le prétest ?
• La clarté et la précision des termes des questions (éviter les termes vagues et les
doubles négations) ;
• La redondance dans les questions ;
• La cohérence du questionnaire ;
• Les degrés de compréhension des questions (les questions ont-elles les mêmes
significations pour tous les interrogés ? sont-elles facilement compréhensibles ?)
• La validité du contenu (les réponses obtenus se prêtent-elles à l’établissement des
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relations que l’on veut étudier ? permettent-elles de mesurer ce que l’on veut mesurer
?) ;
• L’ordre des questions (cet ordre influence t-il les réponses ? y a-t-il discontinuité
entre les questions ? le passage d’un aspect du problème à l’autre se fait-il sans heurt
naturellement ?) ;
• Le degré de coopération des interrogés (dépister les questions trop délicates) ;
• La longueur de l’instrument (le temps pris pour le remplir).
Le pré test permet de valider les questions en leur assurant une meilleure qualité en:
- Corrigeant certaines
- Supprimant d’autres
- Restructurant le questionnaire
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• Le Questionnaire
• Le guide d’entretien
• La grille d’observation
• Le guide d’analyse documentaire
Savoir questionner
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Savoir écouter
L’intonation de la voix, l’insistance sur certains points ainsi que les gestes qui les
accompagnent sont très instructifs.
Qualités de l’interviewer
Environnement
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L’exécution d’un groupe focalisé nécessite d’être minutieusement préparée, bien que son
déroulement puisse paraître plutôt spontané. Voici une liste d’activités préalables à ne pas
oublier :
• Evaluer si la technique du groupe focalisé peut fournir des résultats qui permettront de
répondre à la question de recherche,
• Déterminer des critères pour le recrutement des participants ; choisir et inviter les
participants, vérifier s’ils peuvent venir ou non,
• Assurer une ambiance favorable à un moment et un endroit qui permettront aux
participants de discuter franchement ; préparer cet endroit,
• Déterminer (et, le cas échéant, former) (les) animateur(s) et (les) observateur(s),
• Formuler les questions à poser et développer un plan d’animation de groupe, le pré
tester au moins en partie,
• Clarifier la répartition des tâches entre l’animateur et l’observateur.
b) La composition du groupe
c) Accueil
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d). Ouverture
Avant de poser la première question, l’animateur explique les règles qui consistent à :
f) Traitement du thème
Ce n’est qu’après ces phases introductives que le groupe peut être en mesure de s’occuper des
questions-clés qui permettront de traiter le sujet précis de la recherche et collecter ainsi les
données.
g) Phase finale
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Pendant cette phase, le groupe a l’occasion de revoir ce qui a été évoqué. L’animateur peut
inviter les participants à ajouter ou corriger quelque chose ou à récapituler leurs points de
vue. Les résultats de cette phase peuvent faciliter l’analyse des constats des participants
relatifs aux questions-clés.
• La sélection des documents implique une série de démarches déjà évoquées : repérage
du champ, sélection des personnes à contacter, estimation de l’ampleur de leur
documentation, sélection systématique d’une fraction de cette documentation.
• La sélection des informations : si les documents peuvent être microfilmés ou
photocopiés, la sélection des documents se fera lors du dépouillement et du traitement
des données. A défaut, il faudrait établir avec précision une grille de collecte précisant
en détail chaque type d’information à collecter.
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dire comment donner du sens à cette catégorie issue d’une analyse de contenu et quelle
signification fournir à la création de cet indice ? Telles sont les questions à résoudre.
Cette étape fournit son véritable sens à la recherche. Le traitement des données comporte les
étapes suivantes :
A partir de feuilles maîtresses, il est possible de dresser des tableaux simples de la fréquence
de chaque variable ou caractère.
Exemple :
Total 100
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Si les nombres sont assez élevés, il est préférable de calculer la fréquence sous forme de
pourcentage. Les pourcentages permettent de normaliser les données et de pouvoir comparer
des groupes.
b) Tableaux croisés
En plus de calculer la fréquence d’une variable à la fois, il peut être utile de combiner les
données portant sur deux ou plusieurs variables pour décrire le problème ou tenter de
l’expliquer. Cette combinaison se fait au moyen de tableaux croisés.
Selon les objectifs et le type de l’étude, trois genres de tableaux croisés peuvent se révéler
utiles :
Au moment où le plan d’analyse des données est élaboré, les données n’ont évidemment pas
encore été recueillies. Cependant, pour visualiser comment les données peuvent être
organisées et résumées, il est nécessaire de dresser des maquettes des tableaux croisés. Une
maquette de tableau contient tous les éléments d’un vrai tableau, mais ses cellules sont vides.
Pour mieux analyser et interpréter les données, il faut habituellement effectuer certains calculs
ou suivre des procédés statistiques. Il faut consulter une personne compétente en statistique.
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Examinons ci-après l’analyse des réponses apportées aux questions ouvertes posées lors
d’entretiens individuels ou dans le cadre d’un questionnaire auto administré.
Parmi les données les plus courantes qu’on recueille par des questions ouvertes, on observe :
Ces données peuvent également être obtenues par des demandes de commentaires formulées
après une question fermée. L’analyse des données peut se faire en trois étapes :
Etape 1 : Dressez une liste des données pour chaque question. Ne pas oubliez de donner la
source de chaque élément de la liste (numéro de chaque questionnaire par ex.) pour remettre
cet élément dans son contexte initial au besoin.
La façon de diviser les données qualitatives en catégories reposera sur le genre de données
demandées. Dans le cas des données sur des opinions et des motifs, le nombre de possibilités
peut être réduit. Par exemple, les opinions peuvent aller de très positives (ou positives) à très
négatives (ou négatives) ou être neutres. Les données sur les motifs peuvent nécessiter
différentes catégories selon le sujet et le but de la question.
Etape 2 : Pour déterminer les catégories souhaitées, commencez par lire toute la liste des
réponses. Attribuez ensuite un code (par ex., A, B, C, ....) aux réponses qui vont ensemble.
Etape 3 : Ensuite, essayez de trouver un titre pour chaque catégorie. Après un effort de
synthèse, on se retrouve avec un nombre réduit de catégories qu’on inscrit sur le questionnaire
et la feuille maîtresse.
Il est possible de prévoir une catégorie « Autres » qui ne devrait pas contenir plus de 5% des
réponses.
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Les questions qui demandent une description des connaissances, pratiques et croyances ne
sont habituellement pas quantifiées (bien que certains aspects des réponses puissent l’être).
Il existe plusieurs types de traitement selon que la recherche est soit quantitative ou
qualitative.
En recherche quantitative
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En recherche qualitative
L’analyse des tris à plat consiste à décrire les distributions sans répétition pure et simple des
chiffres ; on use de regroupements, de rapports simples (les trois quarts des répondants par
exemple), en attirant l’attention sur des chiffres remarquables (importants, faibles, étonnants)
ou sur une allure des distributions. On peut comparer par exemple ici les accords (65% et
27%) aux désaccords (4% et 1%).
L’analyse doit rapprocher des réponses à plusieurs questions, rapprocher les questions
éloignées relatives au même thème (même si les questions sont disposées autrement, c’est-à-
dire dispersées dans le questionnaire). Au-delà des observations simples, on peut chercher à
comprendre les réponses des sujets.
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plusieurs modalités qui servent de base au calcul des pourcentages. Il s’agit de recenser dans
une colonne (représentant une variable de l’enquête) les fréquences de chaque réponse. Les
résultats du comptage se présente sous forme de tableaux simples (un par question). Les
pourcentages sont calculées par simple règle de trois (en ramenant les effectifs à la base 100).
Avec un logiciel spécialisé ou tableur, il est aisé de réaliser de nombreux tableaux lorsque le
nombre de sujets ou de variables de l’enquête est important.
Voici l’exemple de réponses d’étudiants qui ont exprimé leur accord avec une proposition sur
la religion.
Sans réponse
24 3
810 100
Total
b) Comprendre les réponses par une liaison observée entre deux variables : les tris croisés
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L’analyse des relations entre les variables est un passage obligé : il faut que le chercheur
réalise un tri croisé en prenant en compte simultanément deux variables et montre qu’il a bien
vu ce qui est caché et lie les variables et qui produit le phénomène ou en justifie l’existence. Il
doit être vigilant pour se souvenir qu’une variable peut en cacher une autre : une profession
peut cacher un diplôme ; un âge peut cacher des convictions ethniques ou religieuses.
La construction d’un tableau croisé implique qu’on observe en même temps les modalités de
réponses à deux questions pour un répondant. Chaque couple de réponses se situe dans une
case du tableau ; on totalise leur nombre dans chaque case.
Les variables à mettre en relation sont celles qui correspondent aux termes de l’hypothèse.
Exemple : âge et croyance religieuse dans une hypothèse où ces deux variables sont mises en
relation. Il s’agit pour l’essentiel de croiser deux variables et d’obtenir un tableau de
contingence qui met en évidence la relation pouvant exister entre deux variables ou
combinaisons conformément à la manière dont ces relations ont été présupposées dans les
hypothèses. Il s’agit de croiser des variables, d’établir les liens entre les variables pour
pouvoir par la suite donner du sens à ces liaisons.
Tableau n°16 : Exemple de tableau à tris croisés (deux variables simultanément) Degré
d’accord avec l’opinion sur la religion croisée avec le niveau d’études
Niveau d’études
Degré
d’accord 1 année 2 année
université université
N % n % n % n % n %
Tout à
fait 137 58 123 62 131 69 136 83 527 67
d’accord
Plutôt
82 35 65 33 49 26 22 13 218 28
d’accord
Plutôt pas
14 6 8 4 8 5 5 3 35 4
d’accord
Pas du
tout 2 1 2 1 1 0 1 1 6 1
d’accord
Total 235 100 198 100 189 100 164 100 786 100
Les effectifs des groupes de niveau d’études étant différents, les comparaisons ne sont
possibles que lorsqu’on ramène les effectifs de chaque groupe à la base 100 par calcul de
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pourcentages.
Ici, la variable à expliquer est l’opinion sur la religion (variable dépendante) ; le facteur
explicatif est le niveau d’études (variable indépendante). Les modalités de la variable
indépendante permettent de calculer les pourcentages. Ces pourcentages étant calculés en
colonne, on commence l’étude du tableau en comparant les variables les valeurs portées sur
les lignes. On remarque ainsi que sur la première ligne (« tout à fait d’accord ») le niveau «
1ère année » a le plus faible score (58%) ; et le score croit au fur et à mesure qu’on passe d’un
groupe d’étude à l’autre jusqu’au niveau le plus élevé (83%). Sur la seconde ligne (« plutôt
d’accord ») on note une variation inverse : le niveau « 1ère année » a le score le plus élevé
35% et le niveau « Maîtrise » a le score le plus faible 13%. Les 3ème et 4ème lignes donnent
des écarts faibles.
Si l’on considère les colonnes, on observe une variation continue à l’intérieur des quatre
groupes mais au niveau « Maîtrise », le saut est plus marqué (83%, 13%). Et dans les quatre
groupes, c’est toujours la même hiérarchie des modalités qui reproduit celle de la marge
(total) : les pourcentages décroissent régulièrement.
Notons que l’observation la plus intéressante d’un tableau croisé ou multivarié où les
pourcentages sont dans le sens des colonnes ne s’effectue pas en examinant dans chacun des
groupes (colonnes) les chiffres importants mais en comparant les différents groupes (lignes).
Lorsque les pourcentages sont dans le sens des lignes, on s’intéresse avant tout aux chiffres
dans chacun des groupes (colonnes).
Et pour vérifier si le hasard a pu donner la répartition telle qu’elle se présente sur le tableau
(hypothèse d’indépendance) ou au contraire s’il y a une liaison notable entre les deux
variables, on recourt à la technique statistique du test de l’hypothèse d’indépendance qu’est le
x2 (le khi deux).
deux variables, pour examiner leurs effets. La nouvelle variable dont l’effet est contrôlé
s’appelle la variable test. L’analyse causale si elle ne peut découvrir « la » cause du
phénomène peut révéler un ensemble complexe de facteurs interdépendants qui contribuent à
expliquer ce phénomène. On peut par exemple étudier la probabilité de vote en fonction de
variables explicatives comme l’orientation idéologique ou religieuse, l’âge, la profession....
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
entre les résultats attendus et les résultats obtenus. Interpréter des résultas dans le cas de
vérification d’hypothèses consiste à dégager une explication sur la nature des relations entre
les variables et la possibilité que d’autres variables expliquent ces relations. S’il y a
divergence entre les résultats obtenus ou observés et les résultats attendus, il faut chercher à
savoir d’où viennent les écarts et voir en quoi la réalité est différente de ce qui a été supposé
au départ. Il faudra dans tous les cas réexaminer les données disponibles ou compléter les
observations et au besoin faire de nouvelles hypothèses et retourner encore à la réalité.
Si interpréter les résultats a un sens, cela vise alors à donner des significations aux relations
mises à jour entre les faits soumis à l’analyse, en les intégrant dans un modèle explicatif
cohérent. On se réfère aisément à deux grands modèles d’interprétation globale de la réalité
sociale : l’explication par des déterminants sociaux et l’explication par les logiques d’actions
individuelles.
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
chercheur doit être en mesure d’examiner les conséquences de ses résultats sur la théorie, sur
la recherche et la pratique professionnelle. Du point de vu de la théorie le chercheur doit
discuter dans quelle mesure les résultats correspondent aux bases théoriques qui ont fondé sa
recherche. Il doit aussi situer ses résultats par rapport à l’avenir et présenter les implications
de ses résultats sur les recherches futures que ce soit par rapport à de nouvelles questions à
explorer ou par rapport à l’amélioration de la méthodologie (instruments de recherche,
échantillons), etc. En clair, le chercheur situe ses résultats dans le champ cognitif qui est celui
de sa discipline, les jauge et les interroge par rapport aux théories et autres paradigmes
auxquels l’étude s’est référée. Il tente alors de se livrer à une théorisation des résultats
obtenus. Il définit un ensemble de propositions logiquement reliées à partir de faits observés
et formant un réseau de généralisations dont on peut dériver des explications pour un certain
nombre de phénomènes sociaux. C’est là sa contribution essentielle à la production de la
connaissance. La théorie crée en effet, la capacité d’imaginer des explications. Elle est aussi
une stimulation à poser de nouvelles questions pour améliorer le savoir.
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
Module
17.
FORMULER
LES
RECOMMANDATIONS/
SUGGESTIONS
3.17.1-‐
Définition
Une recommandation est un avis, une vive suggestion, une exhortation. Recommander
consiste à suggérer, à inspirer un acte, une idée, une solution. La recommandation est faite par
le chercheur et s’adresse à autrui. La cible principale est celui qui a le pouvoir de faire mettre
en œuvre la recommandation. Il s’agit habituellement des autorités politiques, administratives
ou de tout autre responsable.
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
Dans le cadre du projet éducatif, concevoir et rédiger un rapport de recherche est un exercice
particulièrement important. Il va permettre à l’étudiant de développer des compétences utiles
pour lui, son service, sa profession et la communauté scientifique.
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
Le devis de l’étude peut être présenté sous forme d’un tableau ou d’une figure en y insérant
les composantes. Par exemple, dans le cas d’une étude expérimentale, le chercheur indique la
nature des variables et les observations de pré test et de post-test qui ont été effectuées. Les
critères du choix de l’échantillon sont précisés ainsi que la technique d’échantillonnage
utilisée pour déterminer la taille de l’échantillon. La description du processus de collecte de
données doit inclure la manière dont les données ont été recueillies, par qui et à l’aide de
quels instruments. Des précisions relatives à la validité et à la fidélité des instruments doivent
être fournies. Les limites méthodologiques identifiées doivent être rapportées. Par exemple,
une étude peut comporter des limites relatives à la taille de l’échantillon ou à la non
équivalence des groupes à l’étude. Egalement, il est requis de traiter des approches prises pour
assurer la confidentialité des données.
Les résultats : Dans cette partie, on trouve une description des résultats obtenus à l’aide
d’analyses statistiques. Les résultats doivent inclure une description des caractéristiques (âge,
sexe, profession...) de l’échantillon et une présentation des résultats de la vérification des
hypothèses. Les résultats sont présentés sous forme narrative et organisés en tableaux et
illustrations. Les tableaux et les illustrations visent à présenter clairement une grande quantité
d’informations. Ils servent également à démontrer les relations mutuelles entre les éléments et
à réduire la discussion dans le texte (Mirin, 1981). Dans un rapport, la discussion relative à un
tableau ou à une illustration doit servir à renforcer les principaux points qui ont conduit à la
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
La partie du rapport portant sur la discussion des résultats permet au chercheur plus de
flexibilité dans l’écriture que l’interprétation. Ici, le chercheur peut prendre une certaine
distance en critiquant les résultats qu’il a obtenus. Toutefois, il faut se rappeler que la
discussion se fait dans le contexte des relations entre les résultats et le problème de recherche,
le but, les questions ou les hypothèses. De plus, les résultats de recherche sont comparés à
ceux obtenus d’autres recherches et discutés à l’intérieur du cadre de référence de l’étude et
des connaissances théoriques. Enfin, la discussion des résultats doit identifier les limites de
l’étude et les possibilités de généralisation des résultats.
Un rapport de recherche faisant état des éléments traités dans cette partie constitue un moyen
de diffusion efficace pour atteindre les auditoires visés.
La Conclusion
Elle est très importante dans le rapport de recherche. Elle permet de se faire une idée rapide
de l’intérêt et de la valeur du travail.
• Un bref rappel des grandes lignes de la problématique, des questions et des méthodes
et techniques mises en œuvre.
• Les nouveaux apports de connaissance. Il s’agit de souligner en quoi la recherche
permet de mieux comprendre l’objet de la recherche et fournit un supplément de
connaissance. Le chercheur doit montrer en quoi il apporte un plus dans la
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
La présentation du travail de recherche en séance publique se fait à partir d’un résumé qui
rapporte de manière pertinente les principales composantes de l’étude. Ce résumé se fait
suivant une certaine méthodologie qui doit permettre au jury et à l’auditoire d’avoir une
bonne compréhension de la recherche.
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
Le résumé est un outil important pour toute recherche ou présentation en sciences humaines
car, il condense l’argumentation et ainsi rend plus aisées les critiques et comparaisons.
• Fidélité au texte
Pour être fidèle au texte, il faut exprimer exclusivement sa pensée, respecter ses idées, son
style, et éviter toute interprétation ou rectification de sa pensée. Il ne faut rien ajouter au texte,
mais aussi ne rien retrancher de ce qui est essentiel. L'exercice consiste à éliminer l'accessoire
et à conserver la totalité de ce qui est important.
La cohérence d'un résumé n'est possible que s'il est bâti autour de l'idée directrice du texte à
résumer.
Étape 1: lire
• Lire globalement son texte afin d'en saisir les idées principales.
• Identifier les mots clés ainsi que les phrases qui développent une idée importante, soit
en les transcrivant, soit en les marquant
• Encadrer les idées importantes, les paragraphes significatifs en relation avec les
objectifs de l’étude.
• Regrouper les paragraphes où l’on traite d'un même point et les numéroter.
• Prêter attention aux mots de liaison (prépositions et locutions prépositives,
conjonctions et locutions conjonctives) puisqu'ils pourraient aider à mieux
comprendre l'articulation du texte.
Étape 2: schématiser
Cette première étape franchie, il convient maintenant de bâtir le schéma du résumé, c'est-à-
dire le plan de l'argumentation dépouillée de tout élément superflu, qui consiste à :
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
Connaissez bien le temps mis à votre disposition et ce qu'on attend de votre exposé, y compris
les critères d'évaluation. Un bon exposé oral suppose une très bonne connaissance du contenu
à transmettre et du plan à suivre : ce plan aide à préparer des petites fiches contenant chacune
l'essentiel d'une idée, exprimé en séance d'avance à la personne qui vous évaluera. La
meilleure façon de procéder est le style télégraphique. Il ne faut jamais lire un exposé oral
parce qu'on perd vite le contact avec l'auditoire et la mémorisation complète du texte n'est pas
recommandée car toute interruption ou un blanc de mémoire peuvent être fatal. Dans un
exposé, utilisez des phrases courtes et précises, afin que la pensée soit bien comprise par
l'auditoire. Répéter son exposé devant une personne de confiance, s'enregistrer sur vidéo ou
magnétophone en se chronométrant constitue de bons moyens de se préparer. Distribuez une
copie de votre plan à l'auditoire afin qu'il suive le cheminement de vos propos. Ayez une
tenue propre.
On a de plus en plus recours aux techniques audiovisuelles pour illustrer son exposé : acétates
(transparents), présentations informatisées (vidéo projecteur...), etc. Il faut d'abord s'assurer de
maîtriser les techniques bien avant l'exposé : montage ou mise en page des documents,
fonctionnement des appareils, compatibilité des logiciels et de l'ordinateur, etc. Il faut ensuite
s'assurer de la disponibilité de tout le matériel nécessaire et approprié à la salle de classe :
achat du bon type d'acétate, réservation suffisamment à l'avance des appareils, connaissance
du mot de passe du réseau, etc. Le recours aux technologies audiovisuelles ne doit jamais se
faire aux dépens de la qualité du contenu.
N.B : Il est conseillé de préparer au moins deux moyens de présentation de son exposé.
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
La révision du manuscrit : Malgré les soins apportés à rédiger un article pour publication, il
n’est pas rare qu’il soit refusé ou retourné à son auteur pour correction. Approximativement
90% des manuscrits sont retournés pour une révision (Burns et Grove, 1987). A la lumière des
commentaires fournis par le comité scientifique de l’édition, l’auteur est invité à procéder aux
corrections et à retourner le manuscrit révisé à l’éditeur. En cas de refus, l’auteur doit le
considérer comme une expérience d’apprentissage qui devrait servir pour la préparation
éventuelle de nouveaux manuscrits ou pour la soumission du manuscrit révisé à une autre
revue.
95
MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
3.18.7.3. Utilisation des résultats des travaux de recherche par différents organismes de
terrain
A l’issue de la validation des résultats de la recherche, il est aussi recommandé de savoir
mettre à la disposition des organismes du terrain et autres utilisateurs les fruits de son travail.
A cet effet, il est recommandé de procéder de la manière suivante :
Feuille blanche
Sommaire
Dédicaces
Remerciements
Résumé du mémoire
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
Introduction
III. Méthodologie
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3.4. Échantillon/Échantillonnage
Conclusion
Bibliographie
Annexes.
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
si possible récents, sur le sujet. Le chercheur est censé avoir lu ces documents. Il faut citer les
livres, les revues et les ressources internet.
La liste des références comprend toutes les références citées dans le corps du texte et
seulement ces références. Dans le choix des références il est conseiller d’éviter les articles
d’accès difficiles, les thèses, les mémoires, les résumés de congrès publiés dans les
périodiques, les lettres, les communications personnelles, « les articles sous presse » et les
notes de cours. Il est par ailleurs conseiller de proscrire les résumés de congrès non publiés
dans les périodiques, les articles « soumis pour publication », les communications orales et les
références de seconde main.
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
Si plusieurs articles des mêmes auteurs publiés la même année est citée, les lettres « a
», « b », « c »,...... sont également ajoutées après l’année : « D’après Dupond (1978
b)».
En général, sont cités le premier ou les deux premiers auteurs s’ils sont seulement
deux. A partir de trois auteurs, seul le premier est cité, suivi de « coll. » pour «
collaborateurs » ou de « et al. ».
• Dans la liste des références : Les références sont classées sans numéro d’ordre selon
l’ordre alphabétique de la première lettre du nom du premier auteur de l’article. S’il
existe plusieurs références avec le même premier auteur, elles sont classées selon
l’ordre alphabétique de la première lettre du nom du deuxième auteur et ainsi de suite.
S’il existe les mêmes auteurs pour des références différentes, les références sont
classées dans l’ordre de l ‘année de publication en commençant par l’année la plus
ancienne. S’il existe les mêmes auteurs avec les mêmes années de publication pour des
références différentes, les références sont classées en ajoutant « a,b, c, d, .... » après
l’année de publication et classés dans cet ordre. Dans ce système, le nom du dernier
auteur est généralement précédé de « and » ou de « et ». Exemples : « Études des
schizophréniques en Angleterre. (Brown et al., 1972 ; Vaughn & Leff, (1976) aux
États Unies (Vaughn et al., 1984 ; Nuechterlein et al., 1986 ; Moline et al., 1986 ;
Jenkins et al., 1986., ) et de la dépression des patients Vaughn & Leff, 1976 ; Hooly et
al., 1986), les maniaques bipolaires (Miklowitz et al., 1986) et les patients obèses
(Leff & Vaughn, 1985) rapportent que les patients vivant à la maison avec une haute –
EE relative augmentent leur risque de rechute. »
Les avantages qu’offre le système Haward, est que, si une référence est oubliée, elle
peut être facilement introduite. Par ailleurs, l’absence de la numérotation des
références évite lors de cette nouvelle introduction les décalages de numérotations
que nécessitent les autres systèmes. Pour cette raison il est conseiller d’utiliser ce
système dans la préparation du manuscrit. Pour les lecteurs, ce système alphabétique
permet facilement de savoir en consultant la liste des références, quels sont les auteurs
cités.
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
sont classées par ordre croissant et séparées par des virgules. Si plusieurs références
successives sont citées, seule la première et la dernière sont citées, et elles sont alors
séparées par un trait d’union. Par exemple « (3,7) signifie que seules les références 3
et 7 sont citées alors que « (3-7) » signifie que seules les références 3, 4, 5, 6, et 7 sont
citées.
• Dans la liste des références : Les références sont présentées selon l’ordre de leur
numéro d’appel dans le texte et n’apparaissent pas dans l’ordre alphabétique de la
première lettre du nom du premier auteur. Ce numéro d’ordre est en chiffre arabe. Les
références sont ainsi regroupées en fonction des thèmes successivement exposés dans
le texte.
Ce système facilite la lecture en ne surchargeant pas le texte par des noms d’auteurs.
L’exemple précédent devient : Exemples : « Études des schizophréniques en
Angleterre. (1,2) aux États Unies (3-6) et de la dépression des patients (2,7), les
maniaques bipolaires (8) et les patients obèses (9) rapportent que les patients vivant à
la maison avec une haute –EE relative augmentent leur risque de rechute. »
Aussi, ce système a un inconvénient important car s’il s’agit d’introduire une nouvelle
référence, il faut ré numéroter toutes les références suivantes.
101
MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
Les auteurs : S’il y a six auteurs, ils sont tous cités ; au delà de six auteurs, seuls les six
premiers sont cités ; ils sont suivis de « et al ». Le nom des auteurs (la première lettre en
majuscule, les autres en minuscules) est suivi d’initiales des prénoms en majuscules contiguës
et sans intercalaire, et d’une virgule. Le dernier nom est suivi d’un point. Exemple : « Dupont
J.P., Dupond J.F., Durand P. »
Le titre de l’article : Le titre de l’article est transcrit dans sa langue originale. Il est suivi d’un
point. Lorsque la langue originale n’est pas en caractères latins (caractères arabes ou
cyrilliques par exemple), il n’est pas d’usage de transcrire ce titre avec ces caractères. Il faut
traduire le titre en entier avec les sous titres dans la langue de l’article que l’on écrit. La
langue originale de l’article cité est indiquée entre crochets. Exemple « comment transcrire
une référence dans un article scientifique [article en japonais]. »
L’identification de la revue et les coordonnées de l’article : Quand la revue n’est pas indexée,
il faut donner le nom de la revue sans abréviations. Après le nom de la revue, l’année de
publication est suivie d’un point virgule, par exemple : « 1989; ». Puis le numéro du tome ou
volume suivi de 2 points, par exemple : « 54 ». Enfin, la première page de l’article est séparée
par un tiret de la dernière page. Les chiffres différents de la première page sont seuls
transcrits. Un point termine la référence, par exemple : « 124- 33. »
Exemple : « Dupont J.P., Dupond J.F., Durand P. Comment transcrire une référence dans un
article scientifique [article en japonais]. Gastroenterol Clin Biol 1989; 54/124-33.” Il n’y a pas
d’espaces avant ou après les signes de ponctuation du groupe numérique de la référence. Il ne
faut pas écrire « 1989 ; 54 : 124-33. ».
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
suivis d’un point. Ensuite le titre du chapitre du livre suivi d’un point. La mention « dans » ou
« in » est suivie de deux points puis des noms des rédacteurs du livre, suivis de « eds » pour «
éditors » et ensuite d’un point. Le titre de l’ouvrage est transcrit en entier dans sa langue
originale suivi d’un point. La ville puis le nom de la maison d’édition sont cités. L’année de
publication est citée puis la première et la dernière page du chapitre.
d) Documents électroniques
L’internet est une source quasi-inépuisable d’informations. Les documents électroniques
retrouvés par internet peuvent inclure des périodiques (Par ex. journaux, lettres de groupes,
périodiques), des documents comme des rapports de recherche, des rapports
gouvernementaux, des volumes électroniques ou des brochures, ou encore des pages web
(personnelles ou de compagnies) ou des groupes de discussion.
Toute référence à une source électronique devrait au moins contenir le titre du document ou
une description, une date (date de publication ou de mise à niveau, ou la date à laquelle
l’information à été récupérée) et une adresse électronique (l’ «URL » en terme internet, c-à-d,
« uniform resource locator »). Si possible, il faudrait aussi identifier l’auteur du document.
L’adresse « URL » est l’élément le plus important et il faut s’assurer qu’elle est valide (qu’il
n’y a pas d’erreurs dans l’adresse ou que celle-ci n’a pas été modifiée).
Le protocole (http://) indique quelle méthode l’explorateur internet devrait utiliser pour
échanger des données avec le serveur où réside le document consulté. Les principaux
protocoles connus sont le « hypertext transfer protocol » (http), le « hypertext transfer
protocol secure » (https), et le « file transfer protocol » (ftp). D’autres moins utilisés sont «
telnet » et « gopher ». Après la mention du protocole, suit le nom du serveur (par exemple,
www.apa.org) qui révèle souvent la page d’accueil de l’organisme hôte. Le reste de l’adresse
URL indique l’accès au document désiré. Les majuscules et minuscules et les accents sont très
importants à ce niveau : il faut donc faire attention à la transcription de l’adresse.
Il faut être critique à l’endroit des sources de références électroniques, car les documents
103
MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
retrouvés sur internet ne sont pas toujours évacués par les pairs (comme c’est le cas pour la
plupart des périodiques scientifiques sur papier) et peuvent donc ne pas avoir toujours une
bonne crédibilité sur le plan scientifique. Les courriers électroniques ne devraient pas être
cités comme référence, mais devraient être rapportés dans le texte comme communication
personnelle.
CONSIDERATIONS GENERALES
1- Le Style
Les qualités vers lesquelles il faut tendre dans un rapport de recherche sont :
• Le temps
• La précision
• La clarté
• La brièveté
2- Le temps
Il doit exister une certaine continuité dans l’utilisation des temps de conjugaison. Il est
préférable de recourir aux temps passés pour le contexte théorique et pour présenter la
méthodologie (sujets, matériel et déroulement) dans la mesure où les évènements rapportés
relèvent bien du passé. On suggère ensuite de s’en tenir au temps présent pour décrire les
résultats et interpréter les conclusions, puisque ces dernières informations ont une influence
plus immédiate ; ce qui amène le lecteur à réfléchir avec l’auteur sur les points discutés.
3- La précision
C’est la vertu essentielle de la rigueur scientifique. Elle doit se traduire dans l’exposé des
méthodes de travail et des résultats d’où : La cohérence de tous les chiffres aussi bien dans le
texte que dans les tableaux et les citations.
4) La clarté
• Éviter les styles elliptiques en énonçant les conclusions qu’on veut amener le lecteur à
tirer.
• Utiliser un français simple (une idée, une courte phrase)
• Bannir la variation élégante en choisissant un terme pour désigner un objet, un
104
MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
5) La brièveté ou concision
6) La présentation matérielle
• 4 cm en haut de page
• 3 cm en bas de page
• 4 cm à gauche
• 2 cm à droite
7) Les citations
• Les citations de 3 lignes et moins sont incorporées dans le texte entre guillemets.
• De 4 lignes et plus deviennent des paragraphes autonomes à incorporer avec un
interligne
• De plus de 150 mots font appel à la permission de l’auteur sauf dans les travaux de
maîtrise et de doctorat
105
MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
LE PLAN DE TRAVAIL
1.
Définition
Le plan de travail est un document qui prévoit le déroulement chronologique des activités de
la recherche. Il peut être aussi défini comme un calendrier, un tableau ou un diagramme qui
résume clairement les différents éléments d’un projet et les liens qui les unissent.
Le plan de travail situe le chercheur sur la répartition des activités dans le temps et les
responsabilités des différents acteurs.
• un outil permettant de planifier les détails des activités du projet et plus tard d’établir
un budget ;
• un aperçu ou une illustration de l’ordre des activités, qui peut faciliter les exposés et
les négociations sur le projet avec des responsables gouvernementaux et des
106
MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
organismes de financement ;
• un outil de gestion pour l’investigateur principal et les membres de son équipe, qui
montre les tâches et les activités prévues, le moment où elles auront lieu et les
personnes responsables ;
• un outil de contrôle et d’évaluation qui permet de comparer la situation actuelle du
projet aux prévisions établies dans le plan de travail.
La première version du plan de travail doit être préparée au moment de l’élaboration du projet
de recherche afin qu’il soit facile de discuter du calendrier avec les responsables
concernés. Un plan de travail plus détaillé devra être préparé après le test préliminaire
effectué sur le terrain.
3.
Supports
Comme énoncé précédemment le support le plus utilisé est le diagramme de GANTT.
Présenté sous forme d’un tableau il permet de disposer d'un important cadre de référence
pouvant être utilisé par tous les acteurs, et informe d'une manière concise ce que le projet fera
et quand il le fera. Il constitue également un canevas utile à inclure dans un document de
demande de financement. Cette récapitulation est désignée sous le terme de chronogramme ou
tableau de Gantt.
Le chronogramme permet d'examiner aisément l'ordre d'exécution des activités tel que
planifié, la découverte de chevauchements possibles, tout comme il permet de s'assurer plus
facilement que des activités dont la réalisation doit nécessairement précéder le démarrage
d'autres activités sont à la place qu'il faut. Il aidera également à voir si le volume du travail est
uniformément et équitablement réparti entre les acteurs de sorte qu'il n'y en ait pas qui soient
surchargés pendant que d'autres seraient sous-employés.
107
MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
Une telle réalité complexe à souhait a besoin d’être gérée. Pour ce faire, un plan de gestion
s’avère nécessaire dans la plupart des cas, même pour des projets sans grande envergure.
Le projet pour réussir doit être planifié, organisé, dirigé et évalué. Mais en fait, qu’est-ce
qu’un plan de gestion?
1.
Définition
Le plan de gestion d’un projet est le document de management du projet. Il prévoit comment
toutes les questions relatives à la gestion de ressources doivent s’exécuter et s’évaluer.
• La planification
• L’organisation
• La direction
• L’évaluation
• le rapport de recherche ;
• les ateliers de restitution;
• les réunions d’équipe de développement de la localité ;
• les réunions d’équipe de santé de la localité ;
• les visites de supervision des établissements de santé concernés ou les réunions du
personnel ;
• la publication des résultats ;
• la présentation des résultats lors de journées scientifiques ;
• etc.
• Faire participer les autorités concernées, les corporations des opérateurs économiques
109
MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
• un sommaire d’une à deux pages sur le projet, comprenant des détails sur les résultats
escomptés, que vous distribuerez quand vous présenterez le projet aux responsables
politiques et au personnel concernés ;
• une introduction accompagnant les protocoles d’entretien et les questionnaires servant
à expliquer aux répondants le but et les procédures de l’étude ainsi que les résultats
escomptés. Ce texte peut également servir à présenter le projet aux responsables des
sites de l’étude ;
• un rapport d’étape de 4 – 5 pages comprenant des constatations et recommandations
préliminaires à présenter à l’atelier sur l’analyse des données et la rédaction de
rapports. Ce rapport peut également servir à renseigner les responsables dont l’apport
sera essentiel à l’utilisation des résultats de l’étude ;
• un rapport préliminaire sur les constatations et recommandations préparé au cours de
l’atelier sur l’analyse des données. Le sommaire de ce rapport peut être utilisé lors de
discussions avec des responsables politiques et les autres parties prenantes. Cependant,
pour les décideurs et les groupes cibles de la collectivité, un sommaire différent dans
un langage simple doit être rédigé sur les constatations et recommandations qui les
concernent directement.
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
1.
Définition
Le budget se définit comme « une méthode d’organisation prévisionnelle des moyens à mettre
en œuvre dans l’action, traduit en terme monétaire ».
C’est un plan financier déterminé en l’avance qui se fonde sur l’estimation des activités
futures à mener au cours d’une étude. Il est comme un pro forma du coût des activités à
entreprendre pour mener à terme la recherche.
Illustration : Dans le plan de travail d’une étude visant à déterminer le niveau de pauvreté
dans une commune donnée, il est indiqué que 5 enquêteurs interrogeront chacun 20 ménages
en groupes de 4 sur une période de 5 jours ouvrables. Tous les jours, un superviseur
accompagnera l’un des enquêteurs en voiture. Les quatre autres enquêteurs se déplaceront en
motocyclette. Les groupes de ménages sont éparpillés dans la commune mais se trouvent en
moyenne à 50 km du point de coordination de l’étude. Le budget des travaux sur le terrain
tels que décrits dans le plan de travail comprendra des sommes affectées au personnel, au
transport et aux fournitures. Le tableau I présente les frais associés aux travaux sur le terrain
pour cette étude. Noter que le coût unitaire, le facteur de multiplication et le coût total
devraient être clairement indiqués pour toutes les catégories du budget. S’il y a plusieurs
sources de financement, il serait utile d’indiquer dans le budget la source qui finance chaque
dépense.
111
MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
Le budget doit toujours être accompagné d’explications. Une note explicative permet de
justifier brièvement, dans le contexte du projet de recherche, la raison d’être des différents
postes du budget. Assurez-vous d’expliquer clairement la nécessité des postes qui peuvent
sembler douteux ou particulièrement coûteux et dites comment les dépenses complexes ont
été calculées. Si le budget est bien justifié, il est moins probable que des éléments essentiels
en seront retirés pendant l’examen du projet de recherche.
112
MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
BIBLIOGRAPHIE
. GRAWITZ M. (2001), Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz (11è), coll. Droit
public, Science politique, 1019 ages.
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MRSS ECONOMIE 2019 Pr Patrick MATATA MAKALAMBA
ANNEXE
Observation systématique
Théorie
(Enseignement, pratique, littérature scientifique)
Raisonnement déductif
Idée
Raisonnement inductif
Formulation d'hypothèses
Planning méthodologique
(devis, VI, VD, mesures,
participants)
Conduite de l'étude
(laboratoire ou terrain
114