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Les points d’entrée au Maroc sont caractérisés par des flux très différents. En effet,
l’aéroport Mohammed V est considéré comme le premier point d’entrée des
touristes avec 22% des arrivées touristiques, suivi par l’aéroport Marrakech Menara
qui reçoit 21% des arrivées et le poste terrestre de Bab Sebta avec 9% d’arrivées
touristiques. Pour les touristes étrangers, 62% d’entre eux ont transité par les
aéroports de Mohammed V et de Marrakech (30% et 32% resp.). Pour ce qui est des
MRE, 29% sont passés par les ports de Tanger et de Tanger Med, 13% sont entrés
par l’aéroport de Mohammed V, 11% à travers Bab Sebta, 8% sont arrivés par
l’aéroport Marrakech Menara et 6% par le poste terrestre de Béni Anzar
Caractériser la relation entre nationalité et type d’hébergement ;
Dégager des remarques en termes des choix des types de classement par la
politique touristique du Maroc
Premier point : Le cœur du dispositif reste l’hôtellerie avec des suites dotées du plus
grand confort et des dernières technologies même s’il est difficile de
parler de critères en la matière tant la diversité est grande.
Deuxième point : la gastronomie, car elle n’en serait pas un sans une ou de grandes
tables.
Troisième point : la qualité du personnel en contact.
Chargés de :
Coordonner étroitement avec le Ministère du Tourisme et l’ONMT pour
l’exécution des Visions et programmes stratégiques au niveau régional ;
Œuvrer pour le positionnement de la région par un ensemble
d’initiatives visant la normalisation du produit dans son environnement,
la promotion de la destination, le développement des relations avec les
tour- opérateurs et le développement des activités touristiques et
l’animation touristique ;
Piloter des projets collectifs dans un principe de financement partagé ;
Piloter les études et les enquêtes statistiques de tous ordres relatifs au
secteur touristique et assurer l’analyse de la fréquentation et de l’offre
touristique ;
Organiser et mettre en œuvre des actions de promotion, de
communication et de commercialisation ;
Jouer le rôle d’intermédiaire entre les professionnels du tourisme et le
pouvoir décisionnel.
A6-4- Structuration de l’espace touristique marocain (Territoire):
Les acteurs institutionnels ont structuré l’espace marocain comme suit :
Cap Nord
Porte de l’Afrique, la destination capitalisera sur ses multiples histoires, sur
sa situation géographique de carrefour et sur son dynamisme économique,
pour
développer une offre structurée autour de la culture, la nature et le MICE, tout en
proposant une offre balnéaire exclusive
Maroc Centre
Le voyage au cœur de l’histoire du Maroc, faisant du territoire une grande
destination culturelle internationale enrichie par une offre nature et bien-être
unique et exclusive
Centre Atlantique
La côte des affaires et des loisirs ajoutera à l’attractivité économique du
territoire une offre culturelle et de loisirs aussi bien destinée aux voyageurs
d’affaires qu’au tourisme domestique
Marrakech Atlantique
L’authenticité, le chic et l’art de vivre au fondement d’une destination de city break
mondiale, qui demeurera la porte d’entrée du Maroc
Grand Sud Atlantique
Sport et nature : une destination exclusive et exceptionnelle de portée
internationale autour du site de Dakhla
Souss Sahara Atlantique
Le fer de lance de la croissance du balnéaire marocain, fondé sur l’alliance d’un été
éternel et de la richesse d’un arrière-pays à découvrir
A7-2- Acronymes :
B-1-1-1- Fès :
B1-1-2- Marrakech :
Ville des Berbères et nomades du Sud, Marrakech occupe une place à part dans
l'Histoire du Maroc : n'a-t-elle pas donné son nom au pays ?
Fondée au XIe siècle, l'oasis devient le centre de l'empire almoravide qui s'étend
alors de l'Espagne au Niger. Riche des produits des caravanes, elle se couvre de
bâtiments dans le style hispano-mauresque, inspiré de l'Andalousie.
Ce n'était malheureusement pas du goût du sultan almohade qui s'empara de la cité
en 1147..Inspiré par un islam plus rigoureux, le souverain fait raser palais et
mosquées pour les remplacer par des édifices plus sobres, dans un style original,
B1-1-3- Rabat :
D'origine phénicienne, Rabat doit son nom à un ribat, monastère fortifié construit
au Xe siècle. Cette identité guerrière ne se démentira pas par la suite puisque la ville
des souverains almohades devient le point de départ de leur combat contre les
Espagnols, au XIIe siècle. Après une période d'immobilité, ce sont les derniers
Maures d'Espagne qui vont offrir à ce port un nouveau siècle de prospérité :
réfugiés au XVIIe siècle à Rabat, ils se font corsaires et finissent même par créer une
« République des deux rives », indépendante du pouvoir central.
L'aventure prend fin en 1930 avec l’occupation d’Algerl' par les Français, mais Rabat
ne tombe pas pour autant dans l'oubli : elle est choisie comme capitale du
protectorat en 1912 avant de devenir la capitale administrative du royaume.
Dès les années 90, le produit culturel se trouve valorisé et les voyages de
découverte attirent de plus en plus de clients. Nous assistons de ce fait à un vrai
tournant dans l'évolution du tourisme marocain : face au produit balnéaire c'est la
montée du tourisme de montagne et de désert.
Les espaces Montagne et Désert ont permis au Maroc de monter Neuf parcs
nationaux et la diversité de ses produits du terroir, le Maroc ne manque pourtant
pas d’atouts pour développer le tourisme durable. Mais aux yeux des décideurs, le
tourisme de masse reste la valeur la plus sûre pour drainer plus d’arrivées
touristiques.
Le tourisme balnéaire est lié aux loisirs au bord de mer, à la plage. C’est la façade
maritime avec des activités de baignades, de bronzage, de balade en mer par
pirogue ou à pied le long du littoral. C’est aussi l’art de table, de la cuisine maritime
avec toutes les dégustations possibles
Le tourisme balnéaire est pratiqué également par des personnes disposant de
ressources financières limitées, grâce au développement de l’hébergement en
camping. En outre, il y aura besoin des équipements indispensables pour un
camping réussi, l’éclairage des équipements adaptés aux personnes voyageant en
train, à vélo ou à pied.
Bien que
La grande la tribu
majorité dessoit officiellement
Marocains remplacée parberbère
sont ethniquement la commune rurale,
ou arabe ou qui
estberbères
le premier maillage
arabisés bienadministratif
qu'ils soientde la société
d'origine marocaine,
berbère pour laelle n'en constitue
grande majorité. pas
moins le cadre naturel de la vie rurale. En effet la tribu a été, durant des siècles, le
centre de la vie politique, économique et sociale au Maroc. La tribu est un
groupement humain de plusieurs familles, ayant un ancêtre éponyme commun ou
pas, sous l'autorité d'un chef et sur un territoire donné.
B2-1- Berbères :
2- La nation Bani Mâaqil: Ce sont des tribus bédouines originaire d'Arabie du Sud
(Yemen), elles sont arrivées au Maroc entre le XIIIe et le XVe siècle :
Zaër et les Beni Ahsen du Gharb.
Daoui Mansour, entre Drâa et Maouiya.
Dou Abdallah, entre Telimsane, Oujda (comme Angade) et Oued Za.
Reqaitate, à Souss et aux alentours de Taroudante.
Chabanate, aujourd'huit dans la tribu Chrarda; les sultans Alaouites les ont
poussé de Marrakech vers Sidi Kacem.
Bani Tabet.
Ouled Ali.
3- La nation Bani Sulaym: Cette tribu est originaire de Nejd en arabie, ils ont
immigrées en Afrique du Nord au XIe siècle.
B2-3- Gnowa :
Ceux qu’on appelle Hartani, habitants des oasis du Sud, sortes de serfs des
tribus nomades voisines, constituent sans doute la plus ancienne population de ces
régions. Ils sont issus d’esclaves qu’une traite fructueuse amena au Maroc jusqu’au
jour où la France la fit cesser dans ses possessions d’Afrique noire. Un certain
nombre ont été affranchis car c’est faire œuvre pie en Islam que de libérer des
esclaves. Ces affranchis, admis sans discrimination dans la communauté, peuvent en
principe accéder aux plus hauts emplois. Il en est d’autres, affranchis eux aussi, qui
descendent des fameux Bouakher, troupes noires de Moulay Ismaël, dont quelques-
uns furent caïds, voire pachas, à la tête des troupes chérifiennes.
B2-4- Juifs :
La composante juive de la société marocaine est reconnaissable à ses
noms patronymiques. Ils habitent tous des villes. Beaucoup sont commerçants,
mais on compte parmi eux de savants jurisconsultes dont les ouvrages ont fait
et font encore autorité dans le monde musulman, des fonctionnaires d’autorité,
des magistrats et aussi un grand nombre d’artisans. D’une façon générale,
les
Musulmans citadins ont fait preuve à l’égard des Juifs d’une très grande tolérance
et ils ont été infiniment moins cruels.
Résolument tourné vers l’avenir, le Maroc est l’un des rares pays qui ont su
franchir aussi vite les étapes de la modernité, tant sur les plans institutionnel et
politique que sur les plans socio-économique et culturel. L’ouverture d’esprit et la
tolérance qui ont, de tous temps, caractérisé la société marocaine, dans ses
différentes composantes et la diversité de ses affluents, continuent de contribuer
positivement à cette évolution sociétale aux traits singuliers. Cette singularité
découle des fondements et des valeurs intrinsèques à la société marocaine dont
l’évolution ne peut s’opérer indépendamment de ses valeurs ancestrales. Pour tout
citoyen marocain, l’ouverture d’esprit et la tolérance représentent deux dimensions
complémentaires qui confèrent au modèle marocain son caractère unique et
exceptionnel.
Dans son préambule, la constitution marocaine de 2011 qui traduit cet état de fait,
stipule :
« Fidèle à son choix
irréversible de construire un
État de droit démocratique,
le Royaume du Maroc
poursuit résolument le
processus de consolidation
et de renforcement des
institutions d’un État
moderne, ayant pour
fondements les principes de
participation, de pluralisme
et de bonne gouvernance ».
« État musulman souverain,
attaché à son unité
nationale et à son intégrité
territoriale, le Royaume du
Maroc entend préserver,
dans sa plénitude et sa
diversité, son identité
nationale une et indivisible.
Son unité, forgée par la
convergence de ses
composantes arabo-
islamique, amazighe et
saharo-hassanie, s’est
nourrie et enrichie de ses
affluents africain, andalou,
hébraïque et
méditerranéen ».
Le tourisme est une activité importante, tant pour l’économie globale que pour le
développement futur des régions du Royaume. Le tourisme constitue un levier important
dans le processus de modernisation du pays. La faiblesse et la concentration de la demande
émanant des pays fournisseurs traditionnels du Maroc sont un défi à relever. Les tentatives
de recherche d’amélioration et de diversification de l’offre touristique s’orientent non
seulement, vers l’exploitation des sous-produits tels les randonnées de montagne, la
navigation de plaisance, le tourisme de congrès et des sports divers, , mais également en
capitalisant sur l’expérience passée (tourisme culturel et balnéaire) et sur le
développement du tourisme interne. Les décideurs se dirigent également vers le
rehaussement de la qualité du produit existant par l’introduction du professionnalisme
touristique et l’observation des standards internationaux.
tirer la sonnette d’alarme auprès de l’ONMT et de crier fort que les démarches
pratiqués sont à revoir et à redéfinir.
En hôtellerie, des problèmes subsistent toujours comme les règles
élémentaires de la sécurité alimentaire, le degré de la satisfaction de la clientèle, le
faible encadrement du personnel et le manque parfois de professionnalisme,…des
situations de non qualité qui nuisent à l’expérience-client, facteur de base de la
fidélisation du client.
Conclusion générale :