Inrap - Place Jean Macé

Bourgogne - Franche-Comté, Côte-d’Or
Rapport d’opération
Fouille/surveillance de travaux
février-juillet 2016
Dijon - Rue Piron, rue du Bourg, rue Dauphine,

Place Jean Macé, rue Charrue, Place des Cordeliers
Surveillance des travaux de piétonnisation et

de réfection des réseaux
Contribution à la topographie
historique du quartier du Bourg
et de la place des Cordeliers
sous la direction de
Yvan Virlogeux
Inrap Bourgogne - Franche-Comté

octobre 2019
Bourgogne - Franche-Comté, Côte-d'Or
Fouille/surveillance de travaux
février-juillet 2016
Dijon - Rue Piron, rue du Bourg, rue Dauphine,

Place Jean Macé, rue Charrue, Place des Cordeliers
Surveillance des travaux de piétonnisation et

de réfection des réseaux
Contribution à la topographie
historique du quartier du Bourg
et de la place des Cordeliers
sous la direction de par
Yvan Virlogeux Yvan Virlogeux

Code Patriarche
042910
Anne-Lise Bugnon Labaune
David Cambou
Jérémy Maestracci
Benjamin Saint-Jean Vitus

Code INSEE
21231
Marie-Agnès Widehen
Arrêté de désignation
2016-050
Autorisation de fouille
2015-156
Inrap Bourgogne - Franche-Comté

Immeuble Équinoxe
5, rue Fernand Holweck 21 000 Dijon
Tél. 03 80 60 84 10, bourgogne-franche-comte@inrap.fr
Code Inrap
F111012
octobre 2019
Sommaire
I. Données administratives,
techniques et scientifiques
6 Fiche signalétique
7 Mots-clefs des thesaurus
8 Intervenants
10 Notice scientifique
11 État du site
12 Localisation de l’opération
15 Arrêté de prescription de la fouille
18 Cahier des charges scientifiques
24 Autorisation de fouille archéologique préventive
26 Projet Scientifique d’Intervention
II. Résultats
41 1. Présentation de l’opération
41 1.1 Introduction
44 1.2 Une surveillance de travaux
44 1.2.1 La pose de réseaux
45 1.2.2 L’excavation des tranchées
46 1.2.3 L’insertion des archéologues dans les équipes d’intervention
47 1.2.4 Moyens mis en œuvre
48 1.3 Déroulement du chantier
49 1.4 Méthodologie
49 1.4.1 Contraintes de fouille
49 1.4.2 Enregistrement
51 1.4.3 Contenu du rapport
55 2. Contexte historique et bilan des connaissances

55 2.1 Introduction
55 2.1.1 Un chantier au cœur du « secteur sauvegardé »
56 2.1.2 Documentation consultée
57 2.2 Compilation des données archéologiques disponibles
57 2.2.1 À propos de la ville antique
63 2.2.2 La rue du Bourg : émergence d’un faubourg du castrum
65 2.2.3 La rue Piron et le franchissement du Suzon
67 2.2.4 La rue Charrue et le cimetière de la place des Cordeliers
68 2.2.5 Données complémentaires
70 2.3 Configuration des rues depuis la fin du Moyen Âge
70 2.3.1 Introduction
71 2.3.2 Évolution des rues du projet à la lecture des plans consultés
83 2.3.3 Ébauche d’étude odonymique
86 3. Description des vestiges découverts
86 3.1 La rue du Bourg
86 3.1.1 Observations générales
88 3.1.2 Entre rue de la Liberté et rue Dauphine
104 3.1.3 La rue Dauphine
114 3.1.4 Entre rues Dauphine / Neuve Dauphine et rue Jules Mercier
136 3.1.5 Entre rue Jules Mercier et place Jean Macé
148 3.2 La rue Piron
148 3.2.1 Généralités
151 3.2.2 De la place Bossuet au pont sur le Suzon
160 3.2.3 Un pont sur le Suzon
177 3.2.4 Du pont sur le Suzon à la place Jean Macé
186 3.3 La place Jean Macé
186 3.3.1 Fenêtre 1
193 3.3.2 Fenêtre 2
194 3.3.3 Interprétation
196 3.4 La rue Charrue
196 3.4.1 Contexte général
198 3.4.2 Informations stratigraphiques glanées au long de la rue
204 3.4.3 Les abords d’un cimetière carolingien
209 3.5 La place des Cordeliers
209 3.5.1 Introduction
210 3.5.2 Tranchée nord
212 3.5.3 Tranchée sud
215 3.5.4 Tranchées complémentaires
219 4. Études spécialisées

219 4.1 Étude anthropologique (Jérémy Maestracci, Inrap)
219 4.1.1 Matériel et méthode
221 4.1.2 La nécropole de la place des cordeliers
226 4.1.3 Conclusion
227 4.1.4 Catalogue des tombes et annexes associées à l'étude (Jérémy Maestracci, Inrap)
246 - Annexe 1 (lecture du tableau sur les deux pages) : Mesures effectuées sur les squelettes
post-craniens de l'ensemble des invidus, en mm. L = longueur, D = diamètre, P = périmètre,
lar=largeur. Les sépultures absentes du tableau n'ont livré aucune donnée. (Jérémy
Maestracci, Inrap)
248 - Annexe 2 : Cotation des variations anatomiques non-métriques. Caractère présent = 1,
caractère absent = 0, caractère non observable = "-" (Jérémy Maestracci, Inrap)
250 - Annexe 3 : Mesures effectuées sur les os coxaux et résultats de la diagnose sexuelle
probabiliste. (Jérémy Maestracci, Inrap)
251 4.2 Étude des restes fauniques (David Cambou, Inrap)
251 4.2.1 Fréquences relatives des principaux mammifères domestiques
252 4.2.2 Choix et qualité des individus abattus
254 4.2.3 Distribution anatomique
257 4.2.4 Données relatives à la morphologie des bœufs
259 - Annexe 1 : Inventaire par Us et Espèce (David Cambou, Inrap)
262 - Annexe 2 : Données épiphysaires (David Cambou, Inrap)
263 - Annexe 3 : Distribution anatomique (David Cambou, Inrap)
263 - Annexe 4 : Données ostéométriques (David Cambou, Inrap)
266 4.3 Expertise de la vaisselle en terre cuite médiévale et moderne (Anne-Lise Bugnon-
Labaune, Inrap ; UMR ArTeHis 6298)
267 4.3.1 Céramique en contexte
Sommaire
278 4.4 Étude des objets métalliques (Marie-Agnès Widehen, Inrap)

279 Catalogue (Marie-Agnès Widehen, Inrap)
281 5. Synthèse et analyse des données

281 5.1 Introduction
281 5.1.1 Un bilan positif
284 5.1.2 Périodes chronologique représentées
285 5.1.3 Principales thématiques abordées
286 5.1.4 Études spécialisées
286 5.1.5 Les datations par analyse physico-chimiques
288 5.2 Les aménagements de voiries médiévaux
288 5.2.1 Description générale
290 5.2.2 Les horizons de voirie de la rue du Bourg
295 5.3 Le pont médiéval de la rue Piron
295 5.3.1 Rappel de ses caractéristiques
297 5.3.2 Datation
299 5.3.3 Le pont et son environnement
301 5.4 Évolution topographique de la place Jean Macé
302 5.5 La place des Cordeliers
302 5.5.1 Un cimetière alto-médiéval
304 5.5.2 Voiries, niveaux de sol et habitat
305 5.6 Les travaux d’aménagement du xixe siècle
308 Liste des illustrations
314 6. Annexes (datations C)

14
317 7. Bibliographie
III. Inventaires techniques
324 Inventaire descriptif des structures et des unités stratigraphiques

346 Inventaire de gestion du mobilier archéologique
351 Liste des contenants
352 Inventaire de gestion de la documentation archéologique
I. Données
administratives,
techniques
et scientifiques
Rapport d’opération Bourgogne - Franche-Comté, Côte-d'Or Dijon
8 Fouille/surveillance de travaux - février-juillet 2016 Contribution à la topographie historique du quartier du Bourg et de la place des Cordeliers
Fiche signalétique
Localisation Statut du terrain au regard des Date d’intervention sur le terrain

législations sur le patrimoine et
l’environnement
Région Du 15/02/2016 au 30/06/2016
Bourgogne —
Lieu de dépôt des collections

Département
Surface de l'emprise archéologiques
Côte-d’Or (21)
Environ 6 570 m² Inrap Bourgogne-Franche-Comté
Commune Centre archéologique Inrap
Dijon 5 rue Fernand Holweck
Proprietaire du terrain
21 000 Dijon
Adresse ou lieu-dit
« Rues Piron, Charrue, Dauphine Ville de Dijon
et du Bourg ; Places Jean Macé et
des Cordeliers » Références de l’opération
Codes Numéro de l’arrêté de prescription

2015-156
Code INSEE
21231 Autorisation de fouille archéologique
préventive
Numéro de dossier Patriarche 2016-050
042910
Maître d’ouvrage des travaux
Numéro de l’opération d’aménagement
F111012
Commune de Dijon
Coordonnées géographiques
et altimétriques selon le Nature de l’aménagement
système national de référence
(Lambert 93 CC47)
Piétonnisation des rues
X : 1 854 980 à 1 854 300
Y : 6 237 400 à 6 237 800 Opérateur d’archéologie
240,50 < Z < 243,70 m NGF
Inrap Bourgogne-Franche-Comté
Références cadastrales
Responsable scientifique de
Commune l’opération
Dijon
Yvan Virlogeux, Inrap
Section
--- Organisme de rattachement
Parcelles
Inrap Bourgogne-Franche-Comté
Domaine public Centre archéologique Inrap
5 rue Fernand Holweck
21 000 Dijon
I. Données administratives, techniques et scientifiques 9
Mots-clefs des thesaurus
Chronologie Sujets et thèmes Mobilier

nb
Paléolithique Édifice public Industrie lithique
Inférieur Édifice religieux Industrie osseuse
Moyen Édifice militaire Céramique
Superieur Bâtiment Restes Végétaux
Mésolithique et Épipaléolithique Structure funéraire Faune
Néolithique Voirie Flore
Ancien Hydraulique Objet métallique
Moyen Habitat Arme
Récent Villa Outil
Chalcolithique Bâtiment agricole Os humains
Protohistoire Structure agraire Habillement
Âge du Bronze Urbanisme Trésor
Ancien Maison Monnaie
Moyen Structure urbaine Verre
Récent Foyer Mosaïque
Âge du Fer Fosse Peinture
Hallstatt (premier âge du Fer) Sépulture Sculpture
La Tène (second âge du Fer) Grotte Inscription
Antiquité romaine (gallo-romain) Abri Enduits peints
République romaine Mégalithe
Artisanat Études annexes

Empire romain
Haut-Empire (jusqu’en 284) Argile : atelier

Géologie
Bas-Empire (de 285 à 476) Atelier
Datation 14C
Époque médiévale Drain
Anthropologie
haut Moyen Âge
Paléontologie
Moyen Âge
Zoologie
bas Moyen Âge
Botanique
Temps modernes
Palynologie
Époque contemporaine
Macrorestes
Ère industrielle
An. de céramique
An. de métaux
Aca. des données
Numismatique
Conservation
Restauration
Enduits peints
Intervenants
Intervenants scientifiques
Prénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâches affectées dans le cadre de l’opération
Michel Prestreau, SRA Conservateur Régional de l'Archéologie Prescription et contrôle scientifique

Marie-Christine Lacroix Conservatrice en charge du dossier Prescription et contrôle scientifique
Laurent Vaxelaire, Inrap Directeur Adjoint Scientifique et Technique Mise en place et suivi de l’opération
Frédéric Latron, Inrap Délégué du Directeur Adjoint Scientifique Mise en place et suivi de l’opération
et Technique
Yvan Virlogeux, Inrap Responsable d'opération Responsable scientifique
Intervenants administratifs
Prénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâches affectées dans le cadre de l’opération
Michel Prestreau, SRA Conservateur Régional de l'Archéologie Prescription et contrôle scientifique

Marie-Christine Lacroix Conservatrice en charge du dossier Prescription et contrôle scientifique
Hans De Klijn, Inrap Directeur régional Mise en place et suivi de l’opération
Bourgogne-Franche-Comté
Laurent Vaxelaire, Inrap Directeur Adjoint Scientifique et Technique Mise en place et suivi de l’opération
Frédéric Latron, Inrap Délégué du Directeur Adjoint Scientifique Mise en place et suivi de l’opération
et Technique
André Gervais, Grand Dijon Aménageur
Collaborations
Prénom Nom, organisme d’appartenance Fonction Tâches affectées dans le cadre de l’opération
Anne-Lise Bugnon-Labaune, Inrap Céramologue Étude du mobilier céramique médiéval et

moderne
David Cambou, Inrap Archéo-zoologue Étude des restes fauniques
Jérémy Maestracci, Inrap Archéo-thanathologue Étude des restes humains
Benjamin Saint-Jean Vitus, Inrap Expert Expertise terrain
Marie-Agnès Widehen, Inrap Spécialiste de l'instrumentum Étude du mobilier métallique
Équipe de fouille

Céline Capdeville, Inrap Technicien(ne)s Travaux de terrain
Astrid Couilloud, Inrap
Stéphanie Forel-Boeckler, Inrap
Antony Gaillard, Inrap
Gaëtan Gouerou, Inrap
Didier Lamotte, Inrap
Annamaria Latron, Inrap
Jérémy Maestracci, Inrap
Marie-Hélène Nedeljkovic, Inrap
Benjamin Saint-Jean Vitus, Inrap Expert Expertise terrain
Jérôme Berthet, Inrap Topographes Relevés et plans
Mickaël Lagache, Inrap
Patrick Noguès, Inrap
Équipe de post-fouille

Véronique Bourson, Inrap Dessinatrice Dessin de mobilier céramique
Anne-Lise Bugnon-Labaune, Inrap Céramologue Étude du mobilier céramique médiéval et
moderne
David Cambou, Inrap Archéo-zoologue Étude des restes fauniques
Astrid Couilloud, Inrap Assistante d’études Traitement du mobilier et inventaires
Anne Delor-Ahü, Inrap Céramologue Étude du mobilier céramique antique
Stéphanie Forel-Boeckler, Inrap Technicienne Traitement de la documentation
Gaëtan Gouerou, Inrap Assistant d’études Traitement du mobilier et D.A.O.
Philippe Haut, Inrap Photographe Phorographies du mobilier céramique
Annamaria Latron, Inrap Anthropologues Étude des sépultures
Jérémy Maestracci, Inrap
Marie-Hélène Nedeljkovic, Inrap Technicienne Étude documentaire, traitement de la
documentation et inventaires
Marie-Agnès Widehen, Inrap Spécialiste de l'instrumentum Étude du mobilier métallique
Jérôme Berthet, Inrap Topographes Relevés et plans
Mickaël Lagache, Inrap
Frédéric Krolikowski, Inrap Infographe/maquettiste Infographie (sauf mention contraire) et
mise en page du rapport de fouille
Notice scientifique Situés au 25 de la rue Piron, les vestiges d’un pont

médiéval enjambant l’un des bras du Suzon sont
aujourd’hui totalement invisibles, tout comme le cours
d’eau canalisé. Impacté par les travaux d’installation
de réseaux, l’ouvrage, dont l’essentiel des maçonneries
est encore préservé, a fait l’objet d’un « décapage»
anticipé sur toute sa longueur et sur environ 1,50 m de
large. Une partie de l’extrados de ses deux arches, ainsi
Le chantier de piétonnisation des rues Piron, que des lambeaux du remplissage, très partiellement
Charrue et du Bourg, ainsi que des places Jean conservé, ont pu ainsi être soigneusement dégagés,
Macé et des Cordeliers, localisées au cœur du laissant notamment apparaître une portion du bandeau
« secteur sauvegardé » du vieux Dijon, a fait l’objet nord-est, ainsi que l’amorce d’un mur de quai de la
d’une surveillance archéologique du 15/02 au rive gauche. La surface apparente de la maçonnerie
30/06/2016, qui fut presque exclusivement consacrée se présente donc principalement sous la forme d’un
au suivi des travaux de réfection des réseaux, blocage constitué d’un mortier de chaux sableux
préalables à la requalification des voiries. beige jaunâtre compact, duquel émergent des blocs
Après avoir été saisi du dossier d’aménagement et de calcaire, parmi lesquels on reconnait aisément
de la demande anticipée de la Communauté urbaine en fonction du niveau d’arase, des claveaux ou des
du Grand Dijon, le Service régional de l’Archéologie pierres de parement (bandeau). Une visite souterraine
de Bourgogne a décidé la mise en œuvre « d’une du Suzon canalisé a permis de prendre visuellement
opération de fouille archéologique (…) préalablement la mesure de l’ouvrage, ainsi que quelques cotes
à la réalisation du projet ». Ainsi l’arrêté préfectoral complémentaires, et de restituer ses dimensions. Enfin,
n° 2015-156 du 6/7/2015 mentionne une superficie la tranchée réalisée à travers l’arche sud-orientale pour
d’emprise d’environ 6 570 m², et précise, dans son le passage de conduites, nous a permis d’en relever
cahier des charges annexé, qu’« il s’agira, pour l’équipe partiellement le profil.
archéologique, d’accompagner les travaux et de Le pont est composé de deux arches à arc surbaissé,
renseigner les strates et vestiges archéologiques les plus d’une portée moyenne de 3,90 m. Sa longueur atteint
pertinents pour la compréhension de l’évolution de la 9,70 m d’un mur de culée à l’autre, pour une largeur
ville aux périodes antique, médiévale et moderne. » hors tout de 6,10 m, d’un bout à l’autre des becs de
la pile. Les arches ne mesurent quant à elles que 5 m
La rue du Bourg s’étire de façon rectiligne sur plus de large. Le niveau d’arase des maçonneries est peu
de 180 m de long, entre la rue de la Liberté, au profond, puisque les parties sommitales affleurent à
nord, et la place Jean Macé. Des deux tranchées moins de 50 cm sous le niveau actuel de la rue.
principales qui ont été ouvertes, celle située côté Compte tenu de la densité de réseaux inextricable à
impair (est) a livré le plus de vestiges. Malgré une cet endroit, aucune relation stratigraphique n’a pu
profondeur moyenne modeste d’environ 1 m, elle a être observée entre le pont et d’éventuels niveaux
dégagé un grand nombre de maçonneries, tronçons archéologiques en place à son extrémité nord-ouest.
de murs et de voûtes, globalement en assez mauvais En revanche, la perforation transversale de la voûte
état et souvent difficilement interprétables compte sud-orientale nous a offert l’opportunité d’observer le
tenu de l’exiguïté des excavations. Ces vestiges de profil de la culée sud-est et son raccord avec quelques
constructions correspondent à l’avancée des façades niveaux de rue et de remblai de la rive gauche du
orientale de la rue de 2 à 2,50 m en avant des actuelles, Suzon. Deux d’entre eux ont d’ailleurs bénéficié d’une
antérieurement aux prescriptions d’alignement du datation 14C, et leur corrélation avec l’identification du
xixe siècle. mobilier collecté dans ces horizons, nous a permis de
Des aménagements de voirie médiévaux (xe-xiie s.), confirmer l’origine médiévale de l’ouvrage (xive s.).
associés à des niveaux d’occupation incluant une D’abord observé au contact des maçonneries
grande quantité de fragments d’os de faune, ont été orientales du pont, un mur, caractérisé par un
mis en évidence entre 0,80 et 1,20 m de profondeur, « mortier » constitué d’argile orangée, se prolonge
sur toute la longueur de la rue. Ceux-ci témoignent de vers le sud-est, en direction de la place Jean Macé.
l’artisanat de la boucherie particulièrement développé Il s’étire d’abord seul sur une longueur de 2,50 m,
dans le quartier du Bourg, jusqu’à l’Époque moderne. avant d’être systématiquement associé à diverses
Quelques fenêtres plus profondes nous ont permis de maçonneries plus récentes. Servant ainsi, dans des
vérifier la présence de couches anthropiques jusqu’à proportions variables, de fondation aux constructions
plus de 2,50 m de profondeur, sans rencontrer le ultérieures, des portions de ce mur (ou de son
«sol naturel» (alluvions du Suzon). Une portion de équivalent), reconnaissable à son liant argileux, seront
sol probablement antique, constitué d’un niveau de identifiées sur une longueur d’au moins 15 m. Son
«béton» surmontant un hérisson de pierres plates, a profil transversal présente une construction à deux
ainsi été mis en évidence à 1,80 m de profondeur. parements. Apparu vers 0,70 m de profondeur, sa
hauteur conservée atteint 1 m et sa largeur avoisine État du site

0,75 m. Associé aux mêmes niveaux de voirie
précédemment évoqués, sa datation peut être estimée
au xive s.
Deux vestiges de maçonneries, présentant des

parements opposés, ont été découverts sur la place
Jean Macé. Leurs caractéristiques communes, dont
un appareil semblable et une rubéfaction de surface Sans objet
identique, laissent supposer qu’ils constituent pour
partie les deux faces d’un même mur d’orientation est/
ouest, d’au moins 8 m de long. Les dimensions des
blocs, leur calibrage, la régularité des assises, ainsi que,
de manière générale, le soin apporté à la maçonnerie,
permettent d’estimer la période de construction de ce(s)
mur(s) aux environs du xiie siècle.
Implantés de 4 à 8 m en avant des maisons du flanc
nord de la place, et appartenant manifestement à un
bâtiment qui se développait vers le nord, ces vestiges
correspondent à une configuration des lieux fort
différente de l’actuelle, avec notamment la persistance
d’une rue de la Portelle très étroite, prolongeant les
montants de la porte antique du castrum constituant
elle-même un goulet d’étranglement de 1,30 m de large.
De manière générale, les indices archéologiques

enregistrés dans la rue Charrue sont peu nombreux,
notamment en raison d’une histoire un peu moins
complexe et des divagations de l’habitat moins
prégnantes sur l’emprise de la rue. Peu propice à
l’apparition de vestiges maçonnés, pour les raisons
que nous venons d’évoquer mais également au vu
de l’encombrement du sous-sol par les réseaux,
le creusement de la tranchée principale, avec une
profondeur comprise entre 1,70 et 2,40 m, nous permit
néanmoins de relever à intervalle « régulier » des
logs stratigraphiques, figurant quelques niveaux de
voiries significatifs, à partir de 1 m de profondeur. Aux
abords de la place des Cordeliers un ensemble d’au
moins 6 sépultures, datées de la période carolingienne
(viiie-xe s.), a été mis au jour. Localisées entre 1,85 et
2,20 m de profondeur, ces inhumations complètent
le corpus des découvertes fortuites réalisées sur la
place, dans la première moitié du xxe siècle et dans des
conditions similaires.
En complément, 2 sépultures d’immatures plus tardives

(xie-xiie s.) ont été fouillées dans la partie sud de la
place des Cordeliers. Outre quelques aménagements
de sols identifiés à plusieurs profondeurs, les
structures mises au jour sont ici peu nombreuses,
et les inhumations médiévales fouillées demeurent
curieusement très localisées.
Localisation de l’opération
89 - Yonne
21 - Côte-d'Or
DIJON
58 - Nièvre
Inrap Bourgogne-Franche-Comté, Côte-d'Or

Dijon, « Rues Piron, Charrue, Dauphine
et du Bourg ; Places Jean Macé et des 71 - Saône-et-Loire
Cordeliers »
X : 1 854 980 à 1 854 300
Y : 6 237 400 à 6 237 800
240,50 < Z < 243,70 m NGF
Fig. A Localisation de la commune concernée par la fouille archéologique.

Carte IGN au 1/250 000e. SCAN Régional®, © IGN 2018.
1 : 250 000 (1 cm = 2,5 km)
0 5 10 km
Fig. B Localisation de la fouille archéologique sur la commune de Dijon.

Cartes IGN au 1/25 000e. Scan25®, © IGN 2018.
1 : 25 000 (1 cm = 250 m)
0 0,5 1 km
41 530 1 11 13 14 16
2 10 12 15
ard
1854000
39 42 1854100 17 1854200
Rue
6237800
Rue Porte aux Lions

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413 23
33 43 6 20
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388 276 266
273 265
48 395
358 409
386 277 274
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361 279 263
360 421
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329 284 262
49 364 422 410
328 362 282 261
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371 315 245
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3
Fig. C Localisation de la fouille à Dijon « Rues Piron, Charrue, Dauphine et du Bourg ; Places Jean Macé et des Cordeliers », sur
Fig. 2 Dijon (21) - Piétonnisation 2016
Emprise générale des travaux
le fond cadastral au 1/2 000e. © www.cadastre.gouv.fr.
(d’après www.cadastre.gouv.fr)
Arrêté de prescription de la fouille 1/3

Arrêté de prescription de fouille 2/3

Arrêté de prescription de fouille 3/3

Cahier des charges scientifiques 1/6






Autorisation de fouille archéologique préventive 1/2

Autorisation de fouille archéologique préventive 2/2

Projet Scientifique d’Intervention 1/12
Projet de fouilles archéologiques à Dijon (21) « piétonisation des rues Piron, Charrue, du Bourg et Dauphine et
des places Jean Macé et des Cordeliers »
Fouilles archéologiques préalables à la

« piétonnisation des rues Piron, Charrue, du Bourg et
Dauphine et des places Jean Macé et des Cordeliers »
à Dijon (21)
Projet scientifique
d’intervention
implantation du projet sur le fond du plan dit « Mickel » - 1759 (archives municipales de Dijon)
Communauté urbaine
du Grand Dijon
40 avenue du Drapeau
BP 17510
21075 DIJON Cedex
1/12
Préambule ................................................................................................................................... 3
1.- Identification administrative de l’opération .......................................................................... 3
2.- Définition de l’opération de fouille....................................................................................... 4
2.1- Présentation du ou des secteurs de fouille ...................................................................... 4
2.2- Les conditions d’intervention ......................................................................................... 4
Les installations mises à disposition de l’Inrap .................................................................. 4
La période d’intervention ................................................................................................... 4
2.3- Constitution de l’offre ..................................................................................................... 4
3. La caractérisation scientifique de l’opération archéologique ................................................. 5
3.1- Identification des occupations considérées ..................................................................... 5
3.2- Objectifs scientifiques ..................................................................................................... 5
4.- La méthode d’intervention. ................................................................................................... 5
4.1- La phase préparatoire ...................................................................................................... 6
4.2- Le terrassement ............................................................................................................... 6
4.3- La fouille ......................................................................................................................... 7
La fin de la fouille .............................................................................................................. 8
4.4- La phase d’étude et réalisation du rapport ...................................................................... 8
4.5- Les actions de valorisation ............................................................................................ 10
5. L’équipe mobilisée ............................................................................................................... 10
5.1- Compétences de l’équipe .............................................................................................. 10
5.2- Les moyens humains envisagés .................................................................................... 11
2/12
Préambule
L’opération de fouille préventive vise à l’étude scientifique des vestiges menacés de destruction
par le projet d’aménagement. Elle répond à une prescription émise par l’Etat (Préfecture de la
région Bourgogne, Direction régionale des affaires culturelles, Service régional de
l’archéologie), qui en précise les objectifs et les principes méthodologiques dans un cahier des
charges scientifiques associé à l’arrêté de prescription n° 2015/156 en date du 6 juillet 2015.
Le présent projet scientifique d’intervention, a été élaboré sur la base de ce document

par Laurent Vaxelaire (AST en charge de la région Bourgogne), avec l’aide de Nicolas Bierent
pour l’étude des moyens techniques (Assistant technique, région Bourgogne). La surface
prescrite représente environ 7500 m².
Il rappelle les objectifs scientifiques de l’opération, détaille le mode d’intervention (de la phase
terrain à la réalisation du rapport d’opération), les conditions techniques de sa mise en œuvre,
et quantifie les moyens humains, techniques et logistiques nécessaires à son déroulement.
1.- Identification administrative de l’opération
Région Bourgogne
Département Côte d’Or
Commune Dijon
Lieu-dit rues Piron, Charrue, du Bourg et Dauphine
places Jean Macé et des Cordeliers
Cadastre domaine public, ville de Dijon
Surface à fouiller 7500 m² environ (donnée indicative, non contractuelle)
Maître d’ouvrage Communauté urbaine du Grand Dijon
Contexte actuel urbanisé

Nature archéologique stratifié
Date réception saisine ou appel 24/08/2014

d’offre
Arrêté fouille 2015/156 du 6/07/2015
Site n° (n° patriarche) NC
Date du projet : 28/08/2015
Arrêté diagnostic n° sans objet, prescription de fouille directe

Opérateur du diagnostic sans objet
Nom du RO du diagnostic sans objet
Dates d’intervention du sans objet
diagnostic
3/12
2.- Définition de l’opération de fouille

Le projet, porté par la Communauté urbaine du Grand Dijon, de piétonisation des rues Piron,
Charrue, du Bourg et Dauphine ainsi que des places Jean Macé et des Cordeliers à Dijon, induit
la réalisation de travaux en sous-sol constituée par la remise à neuf des réseaux, la réalisation
de bornes escamotables et la plantation d’arbres. De par leur nature, ces travaux sont
susceptibles d’affecter des vestiges archéologiques reconnus par des découvertes anciennes :
des éléments de la trame viaire antique ainsi qu’une zone funéraire du haut Moyen Âge en
l’occurrence.
En conséquence, le préfet de la région Bourgogne a établi un arrêté de fouille archéologique

préventive (2014/156 en date du 6 juillet 2015), sans recourir à un diagnostic préalable étant
donné les modalités techniques d’exécution des travaux.
2.1- Présentation du ou des secteurs de fouille
Le cahier des charges scientifique accompagnant l’arrêté de prescription prévoit la réalisation

d’une fouille sur une superficie d’environ 7500 m² (donnée indicative, non contractuelle). Elle
s’attachera à documenter, analyser et dater les vestiges des occupations rencontrées. En outre,
les données recueillies à cette occasion seront rapprochées des résultats issus des opérations
archéologiques déjà réalisées dans le centre historique de Dijon pour dégager des conclusions
plus générales.
2.2- Les conditions d’intervention

Les installations mise à la disposition de l’Inrap
L’aménageur mettra à disposition, préalablement au démarrage de l’opération sur le terrain, les

infrastructures d’accueil de l’équipe archéologique de 3 à 4 personnes sous la forme de
vestiaires avec partition hommes-femmes, 1 bureau ainsi que des sanitaires (WC et lavabos).
La période d’intervention
L’Inrap sera en mesure d’intervenir sur le terrain, selon les termes précisés par le maître
d’ouvrage, à compter du 16 février 2016, selon un calendrier qui sera défini avec les différents
intervenants et responsables du projet d’aménagement.
2.3- Constitution de l’offre
La présente opération sera constituée, comme indiqué dans le cahier des charges scientifique
accompagnant l’arrêté de fouille une tranche ferme et d’une tranche conditionnelle dont les
moyens seront engagés, en partie ou en totalité, sur avis du Service Régional de l’Archéologie.
4/12
3. La caractérisation scientifique de l’opération

archéologique
3.1- Identification des occupations considérées
Ainsi qu’il est détaillé dans le cahier des charges scientifique, le projet d’aménagement se situe
au cœur du centre historique de Dijon, occupé depuis le haut Empire, aux abords immédiats de
l’enceinte du castrum du bas Empire et au sein de l’espace circonscrit par le rempart du milieu
du XIIè siècle. Les excavations liées à ce projet sont donc susceptibles de rencontrer des
éléments structurants de la ville depuis l’Antiquité jusqu’à la période moderne. De même, les
travaux anciens ont mis en évidence la présence dans ce secteur de zones funéraires qui
pourraient remonter pour les plus anciennes à la fin de l’époque antique mais également aux
périodes médiévales, en rapport avec le bourg abbatial Saint-Bénigne (dès le début du haut
Moyen Âge) ou plus tard le couvent des Cordeliers (XIIIè s.)
3.2- Objectifs scientifiques
Les objectifs définis par le cahier des charges scientifiques accompagnant l’arrêté de
prescription concernent principalement :
-les problématiques relatives à la trame viaire antique, son évolution et son empreinte dans la
topographie urbaine actuelle.
-l’attribution chronologique des zones funéraires implantées dans cet espace non-bâti entre le
bas Empire et le XIVè s. et la réappropriation de ces secteurs par l’espace urbain.
-les éléments relatifs aux aménagements de la rivière urbaine du Suzon jusqu’à sa complète
canalisation au XIXè s.
4.- La méthode d’intervention.

Le cahier des charges scientifique précise « qu’il s’agira, pour l’équipe archéologique,
d’accompagner les travaux et de renseigner les strates et vestiges archéologiques les plus
pertinents pour la compréhension de l’évolution de la ville aux périodes antique, médiévale et
moderne. »
Dans le cadre de cette opération, une étude documentaire et archivistique sera menée en amont
des travaux sur le terrain. Elle visera à recueillir les données textuelles et cartographiques
anciennes relatives à ce secteur. Ces données, associées aux éléments relatifs au projet, seront
intégrées au sein d’un système d’information géographique (SIG) élaboré spécifiquement pour
cette opération.
Les interventions successives sur le terrain seront programmées en fonction du planning des
terrassements définis par le maître d’ouvrage et les entreprises retenues par ce dernier.
Après le marquage au sol des emprises des excavations projetées, les terrassements seront
réalisés, comme le précise le cahier des charges scientifique, sous le contrôle de l’équipe
archéologique qui devra procéder à l’enregistrement, le relevé et la fouille ciblée des structures
archéologiques les plus significatives. Sur la base d’opérations similaires, notamment lors des
travaux sur les réseaux préalables à l’aménagement du tramway de Dijon, on peut estimer
l’impact de ces investigations archéologiques sur la durée des terrassements à 20 % sur les
secteurs les plus denses en vestiges.
5/12
L’enregistrement des structures obéira au protocole appliqué aux gisements stratifiés. Elles
seront décomposées en « unités stratigraphiques » qui feront chacune l’objet d’une fiche
d’enregistrement qui en précisera la nature et la composition. Elle indiquera également les
relevés de détails et les photographies associées. Elle présentera enfin, les relations avec les
unités stratigraphiques contigües. Ce dernier point permettra d’établir une chronologie relative
générale du gisement sous la forme, le cas échéant, d’un « diagramme de Harris ». Ce fichier
adoptera le protocole d’enregistrement des données archéologiques et de la documentation
engendrée par l’opération défini en concertation avec le Service Régional de l’Archéologie. Il
devra permettre l’exploitation scientifique des découvertes mais également l’inventaire et
l’archivage ; il sera intégré au SIG dédié à l’opération.
Les sépultures, attendues sur les emprises du projet d’aménagement, feront l’objet d’un
enregistrement spécifique, avec des fiches normalisées.
4.1- La phase préparatoire
La phase terrain sera précédée comme évoqué précédemment par une étude documentaire et
archivistique et la conception d’un système d’enregistrement et d’un SIG spécifique à
l’opération.
Dans les jours précédant la première intervention sur le terrain, une phase de préparation de
deux journées sera consacrée :
- à la mise au point des aspects techniques et touchant à la sécurité de l’opération.
- à affiner en concertation avec le Service Régional de l’Archéologie la stratégie
d’intervention de terrain qui répondra de la meilleure façon aux objectifs scientifiques
et aux contraintes techniques de l’opération.
Principes généraux de sécurité :
Dans le cadre de cette opération, où l’équipe archéologique interviendra en accompagnement

des travaux de reprise des réseaux, les dispositifs de protection collective seront mis en place,
sous l’autorité du maître d’ouvrage, par les entreprises chargées du terrassement et de
l’installation des réseaux.
4.2- Le terrassement
Les excavations seront réalisées par les entreprises retenues par le maître d’ouvrage sous le
contrôle permanent de l’équipe archéologique. Si les niveaux de revêtement superficiels
pourront être terrassés à l’aide d’un godet à dents, les couches sous-jacentes, susceptibles de
renfermer des vestiges seront excavées, par passes horizontales successives, au godet de curage.
L’équipe archéologique sera susceptible d’interrompre très brièvement le terrassement pour une
observation, le prélèvement de mobilier, une prise de vue ou de point topographique. Si
l’interruption doit dépasser les 15 mn, l’équipe archéologique établira un « bon d’arrêt » qui
mentionnera l’heure et la durée prévisible des travaux d’investigation.
6/12
L’impérative précision impose un référencement à partir du système de repère Lambert

(Conformément au décret 2006-272 du 3 mars 2006, les plans doivent être géo-référencés en
Lambert 93) et l’actualisation « à l’avancement » de ce plan nécessitera bien évidemment
l’intervention régulière d’un topographe. Pour autant, afin d’optimiser la réactivité et les délais
d’intervention de l’équipe archéologique, elle disposera d’outils topographiques lui permettant
de travailler en totale autonomie (tachéomètre à visée laser).
4.3- La fouille
Les principes généraux
Relevés et analyses :
Après le relevé en plan des structures, elles feront l’objet de coupes manuelles, afin d’engager
une étude stratigraphique aussi détaillée que nécessaire. Cette étude passera par des relevés,
dont l’échelle retenue (1/10°, 1/20°), assurera la meilleure définition de la composition du
remplissage et de la morphologie de la structure. Les altitudes portées sur les différents
documents seront systématiquement indiqués en N.G.F. Les relevés manuels seront doublés par
des prises de vue photographiques, argentiques et numériques, compléments indispensables à
une documentation graphique inévitablement subjective. Les modalités d’études seront
adaptées à la complexité des structures.
Analyse stratigraphique :
L’analyse stratigraphique visera à préciser les composantes sédimentaires des différents

niveaux, à rendre compte du niveau de complexité de la stratification et à comprendre les
modalités de mise en place des différents ensembles. Cette approche vise à obtenir une vision
synthétique des grandes phases et dynamiques sédimentaires à l’échelle du site.
Les prélèvements :
Les prélèvements nécessaires aux analyses, visant à préciser la vocation des structures ou à
renseigner d’autres questions, seront réalisés. Ces prélèvements seront raisonnés en tenant
compte de l’adéquation indispensable avec le questionnement archéologique et le problème
technique de traitement (volume, stockage).
Une attention toute particulière sera portée aux prélèvements visant à renseigner diverses
questions comme la chronologie, le cadre morpho-sédimentaire et le paléo environnement.
Certains prélèvements viseront les datations au radiocarbone par la collecte des charbons de
bois mais d’autres questions pourraient trouver des éléments de réponse dans un
échantillonnage spécifique (palynologie, carpologie). Si nécessaire, des prélèvements à visée
sédimentologique et micromorphologique seront réalisés.
Afin de s’assurer de la bonne exploitation de ces prélèvements, un travail d’expertise sur site
pourra être demandé à certains spécialistes. Il s’agira d’aborder la question de la valeur
statistique de l’échantillonnage, de définir les contextes de prélèvements les plus aptes à
renseigner les problématiques archéologiques et à préciser leur nature (en colonne, de surface)
et volume.
7/12
Des adaptations méthodologiques probablement nécessaires :
Conformément à la densité des vestiges et des structures, il sera bien évidemment donné priorité
à l’analyse des secteurs qui s’individualisent par une composition particulière. La sectorisation
ainsi que les méthodologies de fouille tiendront compte, d’une part, des objectifs de l’opération,
et d’autre part, de données plus ponctuelles contribuant à documenter de manière particulière
le site (secteur de meilleure conservation par exemple, ou à fort potentiel d’informations).
En définitive, l’adéquation de la stratégie d’intervention avec les objectifs de la fouille sera un
souci permanent. La mise en place de réunions périodiques est une nécessité face à aux enjeux
de cette opération. Ces réunions associeront le responsable scientifique de l’opération, un
représentant de la direction interrégionale de l’Inrap, le maître d’ouvrage et le Service régional
de l’archéologie. Un point sera fait à cette occasion sur l’état d’avancement, les principaux
résultats et les modifications méthodologiques imposées, soit par les données de contexte, soit
par une évolution des problématiques et des objectifs s’y rapportant. Le rythme de réunions
sera dicté par l’actualité de l’opération.
La fin de la fouille
A l’issue des travaux sur le terrain, avec l’accord du Service Régional de l’Archéologie, un
procès verbal de fin d’intervention sera dressé entre l’Inrap et le maître d’ouvrage.
4.4- La phase d’étude et réalisation du rapport
Les études archéologiques

Etant donné le caractère intermittent des interventions sur le terrain, les travaux de traitement
primaire des mobiliers (lavage, collage, marquage, conditionnement) et de la documentation
de fouille (mise au net, d’inventaire et d’archivages des données de terrain) pourront être
réalisés pour partie, à l’avancement de l’opération.
Dès le début de la phase d’études à proprement parler, soit à l’issue de la dernière intervention
sur le terrain, il sera demandé au responsable de l’opération de réaliser un prévisionnel
d’affectation des moyens, afin d’apprécier leur adéquation avec la finalité de l’étude. Cette
dernière sera proposée de manière aussi détaillée que possible à l’aide d’un plan fixant les
orientations envisagées.
Le responsable scientifique contrôlera et validera les processus d’analyse mis en œuvre et aura
pour rôle de coordonner les travaux d’analyse et de synthèse.
La synthèse des différentes sources d’études sera réalisée par le responsable scientifique. Il
engagera une analyse critique des données suite au croisement des différents résultats. Il pourra
réaliser certaines études spécifiques et participera à l’analyse de l’organisation spatiale en
s’attachant à dégager les caractères essentiels de l’occupation par phase chronologique. Il
s’attachera à mettre en perspective les données recueillies en prenant en compte l’ensemble des
sources disponibles.
8/12
Dans la mesure où le tracé à étudier doit recouper des zones funéraires, un anthropologue sera
sollicité pour dresser un catalogue des sépultures et mener, le cas échéant et ponctuellement,
des études biologiques plus poussées.
Des céramologues préciseront les corpus typologiques représentés, leur distribution et
contribueront à préciser les phases d’occupation. La chronologie s’appuiera principalement sur
ces sources, nettement plus précises que les datations radiocarbones pour cette période.
D’une manière générale, l’étude de la céramique sera engagée en considérant les aspects
fonctionnel, technologique, typologique et chronologique et visera à constituer un catalogue
chrono-typologique raisonné. C’est pourquoi, les céramologues effectueront les dessins
minutes des éléments céramiques les plus représentatifs.
Un spécialiste des petits objets métalliques (instrumentum) réalisera leur étude (analyse,
classement typologique et datation) et pourra aider le responsable si des choix devaient être
faits au sujet de la stabilisation des objets.
Préalablement des travaux de stabilisation et de nettoyage pour étude pourront être effectués.
Cette étape vise à limiter les effets destructeurs « du traumatisme de la fouille ». En effet, l’objet
qui a séjourné longtemps dans un certain milieu acquiert une forme d’équilibre que vient rompre
l’exhumation. La stabilisation vise donc à éliminer les causes d’altération.
Des spécialistes non définis à ce jour pourront conduire des études spécifiques en fonction de
la nature de certaines données archéologiques.
Les analyses
Le budget prévu pour les analyses et la stabilisation du mobilier dans le cadre de cette opération
est de 3000 € pour la tranche ferme et de 1000 € pour la tranche conditionnelle.
Les illustrations
La mise au net des données impliquera un travail de dessin assisté par ordinateur réalisé par un
technicien spécialisé. Il effectuera la mise en forme des relevés ainsi que le rendu définitif des
dessins de céramique et autre. L’ensemble de la documentation graphique sera conçu avec un
souci de clarté en associant à la fois les exigences du document final de l’opération et celle de
la publication.
Un spécialiste de la PAO, organisera la documentation écrite et graphique en donnant la forme
définitive au rapport final d’opération avant sa duplication.
Les exemplaires du rapport transmis au Service régional de l’archéologie et destinés à
l’archivage comporteront des photographies numériques tirées sur papier spécifique.
Le rapport final d’opération
Le rapport final d’opération comportera une présentation des problématiques générales et des
connaissances archéologiques préalables, ainsi que les grandes orientations méthodologiques.
Il comportera ensuite la présentation des résultats par période ou par phase chronologique, avec
la synthèse de chacune d’elles. Une synthèse des données permettra d’évaluer l’apport de cette
opération aux problématiques locales (cf. cahier des charges scientifique).
Ce point servira d’élément de réflexion pour juger de la suite à donner à l’opération
(publication, action de valorisation etc.). Il comportera en annexe l’inventaire détaillé du
mobilier issu de l’opération. Il sera remis, en 6 exemplaires accompagnés d’une version
numérique sur CD Rom, dans un délai maximum de 12 mois après l’achèvement de la phase
terrain, conformément au cahier des charges.
9/12
La question de l’inventaire et de l’archivage
Le responsable d’opération s’assurera que l’ensemble de la documentation aura été référencée

et inventoriée afin d’assurer sa transmission et son archivage dans les meilleures conditions
conformément à l’article 7 de la loi n°2003-707 du 1er août 2003 et aux arrêtés du 16 septembre
2004 et du 27 septembre 2004. Un technicien sera affecté aux travaux d’inventaire et
d’archivage de la documentation.
4.5- Les actions de valorisation
Des actions de valorisation pourront être engagées en respectant les règles présidant ce type
d’action. En effet, il s’agira de projets concertés qui associeront les services de communication
des différents partenaires. Les actions envisageables sont de nature variée et prendront diverses
formes selon qu’elles se déroulent durant la phase terrain ou la phase étude. Elles seront
engagées, avec comme principe, qu’elles ne sauraient nuire au bon déroulement de l’opération.
(importance du calendrier, prise en compte du caractère plus ou moins sensible des vestiges du
moment, etc.).
5. L’équipe mobilisée
5.1- Compétences de l’équipe
L’équipe archéologique
La nécessité de hiérarchiser des secteurs, voire certaines structures en fonction de leurs

possibilités d’informations, impose une solide expérience du responsable d’opération.
Le responsable de l’opération spécialisé dans les contextes urbains stratifiés disposera
d’une solide expérience dans ce type d’opération.
Après concertation avec le Service régional de l’archéologie, il assumera les choix imposés par
la configuration des vestiges et mettra en œuvre les protocoles de fouilles adaptés. Il veillera au
respect des objectifs scientifiques et à l’optimisation des moyens engagés.
Il sera assisté par un technicien de fouille, dont l’expérience, notamment en matière
d’archéologie funéraire, sera reconnue, qui mettra en œuvre avec lui, l’ensemble des techniques
de fouille et de relevé. Ils procéderont à l’analyse objective des structures.
La réalisation du plan de masse, et l’intégration des relevés réalisés ponctuellement par l’équipe
archéologique, nécessitera l’intervention d’un topographe. Chaque intervention donnera lieu à
la représentation graphique immédiate de la prestation topographique et l’intégration des
données au SIG dédié à l’opération.
Le responsable d’opération pourra solliciter l’expertise d’un anthropologue et, le cas échéant,
tout autre spécialiste en fonction des découvertes.
10/12
5.2- Les moyens humains envisagés
Exprimés en jours ouvrés (5 jours = 1 semaine)
EQUIPE tranche ferme tr. conditionnelle

Préparation nbr. durée total nbr. durée total
responsable d'opération 1 2 2
étude documentaire * 1 10 10
techniciens 1 1 1
ss tot 13
Ph. Terrain nbr. durée total nbr. durée total
responsable d'opération 1 30 30 1 10 10
techniciens 1 30 30 1 10 10
topographe 1 10 10 1 2 2
Experts / spécialistes 1 10 10 1 2 2
ss tot 93 ss tot 24
% 55,36 % 48,98
Ph. Etude nbr. durée total nbr. durée total
responsable d'opération 1 25 25 1 10 10
techniciens 1 20 20 1 5 5
DAO 1 10 10 1 5 5
Experts / spécialistes 2 10 20 1 5 5
ss tot 75 ss tot 25
total j/h 168 49
% 44,64 % 51,02
11/12
LEXIQUE
Anthracologie : Etude des charbons de bois qui permet de déterminer les essences végétales et donc l’impact de
l’activité humaine sur le milieu végétal, pour la construction, les activités artisanales, le chauffage etc.
Archéomagnétisme : L’archéomagnétisme constitue également un outil de datation pour les archéologues. La

comparaison entre une direction archéomagnétique trouvée à partir d’une structure archéologique (four par
exemple) et la courbe de référence des variations directionnelles du champ géomagnétique permet d’apprécier
l’âge de cette structure
Archéozoologie : Etude de la faune à partir des restes osseux. Elle permet de connaître le paléo environnement
terrestre et aquatique ainsi que les pratiques humaines directement liées : chasse, pêche, élevage, alimentation,
artisanat etc.
Carbone 14 : Mesures physiques basées sur la radioactivité d’un produit chimique le carbone qui permet d’obtenir
une fourchette de datation. On sait que tout organisme présente de son vivant la même radioactivité que le gaz
carbonique atmosphérique. A sa mort, les échanges gazeux cessent, le 14C n'est plus renouvelé, sa radioactivité
décroît alors lentement à raison de la moitié tous les 5568 ans. Ainsi si on mesure aujourd'hui l'activité 14C d’un
charbon de bois trouvé en fouille en la comparant à l'activité du carbone moderne, on peut en déduire le temps qui
s'est écoulé depuis sa mort.
Carpologie : Etude des macro restes végétaux et en particulier des graines. Ce type d’étude livre des données
relatives aux pratiques agricoles, aux activités artisanales et aux habitudes alimentaires.
Dendrochronologie : Technique basée sur la mesure des variations d’épaisseur des cernes de croissance des arbres
en fonction du climat. Leur comptage permet de donner l’âge de l’arbre. Cette dernière est mise en corrélation
avec des courbes de référence pour donner une date très précise parfois à l’année près.
Géomorphologie ou géo archéologie : Etude des formes de la terre qui permet à partir de plusieurs types d’analyses
de restituer la manière dont les formes du paysage que nous avons sous les yeux ont été produites dans quel temps
et sous quelles conditions
Malacologie : Analyse des coquilles de mollusques terrestres ou aquatiques. La prise en compte des particularités
des milieux des espèces et de leur répartition dans l’espace et dans le temps permet de caractériser les fluctuations
climatiques, les transformations du paysage et l’environnement immédiat du site (milieu humide ou sec, couvert
végétal etc.)
Micromorphologie : Etude la composition des sols à partir d’analyses fines pratiques à partir de lames minces.
Palynologie : Etude des pollens de plantes conservés dans certains milieux, en particulier dans les zones humides
et tourbières.
Pédologie : Analyse consacré à la recherche sur le sol au sens sédimentaire et géochimique. Etude des processus
de pédogenèse naturelle et liée à l’action des pratiques humaines.
Sédimentologie : Etude par l’analyse physico chimique et granulométrique de la constitution des sédiments et des
processus de mise en place
Thermoluminescence : La thermoluminescence (TL) est un phénomène physique qui se traduit par la propriété
qu'ont certains cristaux d'émettre de la lumière, lorsqu'on les chauffe, à condition qu'ils aient été au préalable
soumis à une irradiation naturelle ou artificielle. Cette luminescence ne se produit que si le chauffage a été précédé
d'une irradiation due à des rayonnements ionisants, par exemple l'exposition à la radioactivité naturelle pendant
des milliers d'années. A titre d’exemple, une céramique accumule une dose archéologique due à l'irradiation
naturelle. La recuisson en laboratoire d'un prélèvement en poudre permet de mesurer la durée d'irradiation à partir
de la quantité de lumière émise. Le calcul de la durée d’irradiation permet de dater l’échantillon.
12/12
II. Résultats
II. Résultats 43
1. Présentation de l’opération
1.1 Introduction
Le chantier de piétonnisation des rues Piron, Charrue et du Bourg, ainsi

que des places Jean Macé et des Cordeliers, localisées au cœur du « secteur
sauvegardé » du vieux Dijon (fig. 1), a fait l’objet d’une surveillance
archéologique du 15/02 au 30/06/2016. Celle-ci fut presque exclusivement
consacrée au suivi des travaux de réfection des réseaux, préalables à la
requalification des voiries, et impactant particulièrement le patrimoine
enfoui, parfois sur une profondeur importante.
Après avoir été saisi du dossier d’aménagement et de la demande anticipée
de la Communauté urbaine du Grand Dijon, le Service régional de
l’Archéologie de Bourgogne a décidé la mise en œuvre « d’une opération de
fouille archéologique (…) préalablement à la réalisation du projet ». Ainsi
l’arrêté préfectoral n° 2015-156 du 6/7/2015 mentionne une superficie
d’emprise d’environ 6 570 m², et précise, dans son cahier des charges
annexé, qu’« il s’agira, pour l’équipe archéologique, d’accompagner les
Fig. 1 Emprise des travaux sur fond cadastral
travaux et de renseigner les strates et vestiges archéologiques les plus
“redressé” de 1812 (sections I, R et T). pertinents pour la compréhension de l’évolution de la ville aux périodes
© Archives départementales de la Côte-d'Or antique, médiévale et moderne ».
0 250 m
À noter que l’emprise globale des travaux débordera sensiblement la zone

de requalification des voiries, la réfection des réseaux nécessitant parfois
la réalisation de branchements au-delà de la surface théorique figurant
Fig. 2 Emprise générale des travaux
dans l’arrêté de prescription (fig. 2). Ainsi la partie orientale de la rue
(d’après www.cadastre.gouv.fr). Dauphine a-t-elle également été impactée par ce nouvel aménagement. Ces
© Y. Virlogeux, Inrap modifications marginales n’ont pas été jugées contraignantes.
41 530 1 11 13 14 16
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135
3

Emprise générale des travaux
II. Résultats 45
Dans la pratique, il s’est donc agi d’une opération de « surveillance

archéologique » (fig. 3) et, bien que relevant administrativement d’une
prescription de « fouille », notre intervention fut le plus souvent limitée au
relevé rapide, après un dégagement sommaire, des indices archéologiques
mis au jour. Ponctuellement, un peu plus de temps a pu être accordé
à certaines portions de tranchées, en fonction du mode opératoire des
entreprises, de l’état d’avancement du chantier et de l’intérêt des vestiges
découverts. Chaque interruption conséquente de notre part a fait l’objet
d’un bon d’arrêt (Cf. infra fig. 8, p. 46), permettant notamment aux entreprises
de justifier d’éventuels retards consécutifs à l’une de nos interventions.
Malgré l’aspect fortement perturbé du sous-sol de ces rues, le plan des
réseaux en service prenant parfois l’apparence d’une trame inextricable
(Cf. infra fig. 386), les vestiges, jusqu’alors insoupçonnés et remarquablement
conservés d’un pont médiéval sur le Suzon, ont été partiellement mis au
jour dans la rue Piron, ainsi qu’un ensemble de tombes carolingiennes
aux abords de la place des Cordeliers. De nombreux niveaux de voiries
ont par ailleurs été identifiés, notamment dans la rue du Bourg, où une
grande quantité de déchets de boucherie leur est associée, témoignant de
l’activité commerciale spécialisée et pluriséculaire de l’endroit. D’autre part,
l’observation et l’enregistrement de nombreuses données stratigraphiques,
bien que plus ponctuelles, permettent de préciser, çà et là, la topographie
historique du quartier.
Fig. 3 Début des travaux dans la partie nord de

la rue du Bourg. © Inrap
1.2 Une surveillance de travaux
1.2.1 La pose de réseaux
Le parcours des réseaux enterrés d’une rue est déterminé par le type de
fluide ou d’énergie à transporter, et leur profondeur d’enfouissement
tient compte de la pente éventuelle à respecter (assainissement, eaux
pluviales), de leur sensibilité au gel (eau), de leur dangerosité potentielle
(gaz) ou de la nécessité de garantir leur accessibilité. Généralement, les
conduits principaux s’étirent parallèlement à l’axe des rues, tandis que les
branchements « individuels » leur sont le plus souvent perpendiculaires
(fig. 4 et fig. 386). Étant donné le nombre de concessionnaires impliqués
dans ce chantier complexe, les travaux de réfection ont donc généré de
multiples phases d’ouverture et de rebouchage de tranchées, de toutes tailles
et de profondeur variable, impactant l’essentiel de la surface des rues et
morcelant inévitablement nos interventions. Ce qui n’a pas été sans générer
des pertes d’informations, en compliquant d’autant l’enregistrement ainsi
que la compréhension et l’interprétation des vestiges mis au jour, le plus
souvent sur de petites surfaces. La superposition et l’entrelacement des
conduites et autres gaines préexistantes limitaient également l’accessibilité
des indices archéologiques, généralement conservés et repérés dans les
parties basses des tranchées.
Fig. 4 Réalisation d’un « branchement », rue

Charrue. © Inrap
II. Résultats 47
1.2.2 L’excavation des tranchées
Le chantier, divisé en lots, a été réalisé par plusieurs entreprises qui

assuraient la maîtrise d’œuvre par tronçons. En fonction de leur
disponibilité matérielle, de la densité de réseaux attendue et du travail à
réaliser, elles ont opté pour l’utilisation d’une excavatrice/aspiratrice ou
d’une pelle hydraulique pour le creusement des tranchées. L’intérêt du
premier de ces engins est bien évidemment d’assurer le creusement d’une
tranchée par aspiration du sédiment ou du tout-venant, en détourant
facilement les réseaux préexistants, limitant ainsi les risques de dégradation
(fig. 5). Principalement utilisé dans la rue du Bourg, cette technique
nous a permis de solliciter le détourage et la préservation provisoire
des nombreuses maçonneries mises au jour dans la tranchée principale.
Toutefois, bien que moins agressive qu’un godet de pelle, la puissance
de l’aspiration arrache facilement les moellons les moins fixes, et tend à
transformer les maigres tronçons de murs émergents de la tranchée en
chicots informes. En revanche, la progression plus lente, nous a permis
d’intervenir plus systématiquement et de pouvoir suggérer plus facilement
des précautions avant que tout ne disparaisse.
► Fig. 5 Creusement d’une tranchée à l’aide

d’une excavatrice/aspiratrice, dans le nord de la
rue du Bourg. © Inrap
En revanche, le creusement des tranchées à la pelle

hydraulique (fig. 6), plus puissant, plus rapide, et induisant
généralement un travail en « front de taille », est beaucoup
plus destructeur en terme de vestiges archéologiques.
Bien qu’il soit spécifié dans notre Projet scientifique
d’intervention (PSI)1 que « si les niveaux de revêtement
superficiels pourront être terrassés à l’aide d’un godet à
dents, les couches sous-jacentes, susceptibles de renfermer
des vestiges, seront excavées par passes horizontales
successives au godet de curage », ce mode opératoire n’a
pu être mis en œuvre que sur de très courts tronçons, en
raison de l’encombrement du sous-sol.
◄ Fig. 6 Excavation réalisée à la pelle

hydraulique, rue Piron. Des maçonneries
apparaissent en fond de tranchée. © Inrap
1. Cf. I. Données administratives, techniques et scientifiques

1.2.3 L’insertion des archéologues dans les équipes d’intervention
Notre insertion au sein des équipes du chantier a eu lieu assez

naturellement, dans des conditions relativement satisfaisantes, même s’il
fallut assurer une présence significative (fig. 7) et négocier en permanence nos
interventions, agrémentées d’un éventuel bon d’arrêt. Notre surveillance
constante et la découverte récurrente et quasi-fortuite de vestiges d’intérêt
variable, entravait bien évidemment la progression et le rythme des
entreprises qui travaillaient à flux tendu, sous la pression de délais très
court. Notre présence ne fut donc pas toujours jugée opportune, et étant
donnée la taille réduite de notre équipe, notre plus grande difficulté
fut d’assurer une certaine réactivité, notamment lors de surveillances
simultanées. D’autre part, la grande amplitude horaire du chantier2, à
laquelle nous n’avons pas eu la possibilité de nous adapter, nous contraignit
à faire des choix et, malheureusement, à laisser détruire certains vestiges
pourtant bien identifiés, avant de pouvoir les traiter3. Et, dans tous les cas,
les renforts ponctuels, dont nous avons pu bénéficier, ne pouvaient nous
permettre d’assurer une présence continue sur le terrain.
► Fig. 7 Enregistrement de données dans le

secteur du pont médiéval, rue Piron, tandis que
la tranchée de poursuit. © Inrap
Dans les moments les plus favorables nous avons pu véritablement

▼ Fig. 8 « Bon d’arrêt » utilisé dans le cas
interrompre les travaux d’installation de réseaux sur certaines portions de
d’interruption prolongé des travaux. © Inrap tranchées pendant plusieurs jours, en usant de bons d’arrêt (fig. 8). Le PSI en
précise l’usage : « L’équipe archéologique sera susceptible d’interrompre
très brièvement le terrassement pour
une observation, le prélèvement de
mobilier, une prise de vue ou de point
topographique. Si l’interruption
doit dépasser les 15 mn, l’équipe
archéologique établira un « bon d’arrêt »
qui mentionnera l’heure et la durée
prévisible des travaux d’investigation. ».
2. Le chantier était organisé en deux postes de

8 heures
3. Ce fut le cas en particulier dans la partie
orientale de la rue Piron, entre le pont médiéval
et la place Jean Macé, où les multiples maçonneries
mises au jour n’ont pu être relevées, ni
topographiées dans leur intégralité. Généralement,
le creusement des tranchées se poursuivait en
dehors de nos horaires de travail, sans que nous
sachions toujours ce qui avait été détruit en notre
absence.
II. Résultats 49
Les interruptions les plus conséquentes ont porté sur la partie médiane de
la rue du Bourg, où de nombreuses maçonneries apparues dans la tranchée
principale ont pu bénéficier d’un traitement approprié, et l’extrémité de
la rue Charrue, aux abords de la place des Cordeliers, où un ensemble de
sépultures médiévales a pu être véritablement fouillé et prélevé.
Le cumul des bons d’arrêt sur l’ensemble de l’opération atteint environ
15 jours ouvrés. Dans la majorité des cas, la signature de ces documents
ne correspondait qu’à une perturbation localisée des travaux, l’entreprise
concernée pouvant généralement reporter son activité en un autre point du
chantier.
1.2.4 Moyens mis en œuvre
Étant donné le type d’intervention envisagée, le personnel constitue la

part essentielle des moyens mis en œuvre par l’Inrap. La tranche ferme
du Projet scientifique d’intervention prévoyait pour la phase « Terrain »,
l’affectation de 2 archéologues (1 responsable d’opération + 1 technicien)
pendant 30 jours, assistés d’un topographe et d’un éventuel expert pour
une durée de 10 jours ouvrés. Une tranche conditionnelle correspondait,
quant à elle, à une prolongation de 10 jours des archéologues. Compte
tenu de la durée annoncée du chantier (environ 5 mois), de la découverte de
vestiges importants4 et, plus généralement, de la grande quantité d’indices
archéologiques encore présents sous la chaussée des rues, ces moyens se
sont rapidement révélés insuffisants, nous contraignant à consommer
la partie initialement prévue pour la phase « Étude » afin d’assurer
jusqu’au bout le suivi des travaux et l’enregistrement des données. Après
concertation avec les représentants de la Communauté urbaine du Grand
Dijon5, 60 jours forfaitaires seront tardivement ajoutés au budget initial,
nous permettant d’engager les études des spécialistes et la rédaction de ce
rapport.
La configuration du chantier, en plein centre-ville, sans espace clos lui
étant proprement consacré, interdisait l’implantation d’une base-vie, même
mobile et de petite taille. Les services de la ville de Dijon ont eu la courtoisie
de mettre à notre disposition un local pendant toute la durée du chantier,
nous permettant d’entreposer une partie de notre matériel et de nous
restaurer.
4. Pont sur le Suzon dans la rue Piron ; sépultures carolingiennes du secteur de la place des
Cordeliers.
5. La Communauté urbaine du Grand Dijon devient Dijon Métropole le 28 avril 2017
1.3 Déroulement du chantier
Les travaux ont débuté le 15/2/2016 simultanément dans la rue du Bourg

et la rue Piron. Dans la première, le creusement de la tranchée principale
côté impair (est), destinée essentiellement à la pose d’une conduite de
gaz et d’un nouveau câble « moyenne tension », a débuté rapidement à
partir de l’extrémité nord, côté rue de la Liberté, après sciage des limites,
démontage des pavés et cassage du niveau bétonné sous-jacent au BRH6.
De manière générale, la structure de la chaussée ou des trottoirs est
constituée d’une épaisseur de béton de 20 à 30 cm d’épaisseur sur laquelle
repose le revêtement de surface (dalles, pavés, bitume). Une fois enlevée
cette épaisseur de matériaux, périodiquement transformée en fonction des
besoins et au gré des modes successives, des vestiges archéologiques peuvent
apparaître entre les tranchées de réseaux préexistants (fig. 9). Malgré une
profondeur moyenne modeste d’environ 1 m, cette tranchée s’est avérée
riche en vestiges. Quelques observations complémentaires ont été effectuées
de façon plus ponctuelle dans les excavations adjacentes (branchements).
Quant à la seconde grande tranchée nord/sud, réalisée côté pair (ouest) et
Fig. 9 Rue du Bourg, les vestiges sont
d’une profondeur moins importante, son implantation coïncidait en grande
conservés dans la moitié inférieure de la partie avec l’égoût unitaire visitable, qui emprunte la rue du Bourg sur toute
tranchée. © Inrap sa longueur.
Dans le même temps la « démolition » de la

rue Piron commençait par le démontage des
bouches à clefs et autres regards de réseaux
présents sur toute la surface de la rue, afin de
procéder au fraisage des niveaux supérieurs
des trottoirs et de la chaussée (enrobés, bétons,
asphaltes). Une fois ce premier travail réalisé dès
la première semaine, le creusement des tranchées
et l’installation des nouveaux réseaux a débuté.
Les excavations les plus importantes, qui
atteignaient 1,80 m de profondeur, ont concerné
la pose d’un collecteur des eaux pluviales
dans l’axe de la rue, raccordé, comme nous
le verrons, sur le Suzon canalisé. Bien qu’un
ancien égoût occupe la partie médiane de la rue,
la nouvelle tranchée s’écarte suffisamment de
son parcours pour traverser des zones
« préservées », où des vestiges conséquents de maçonneries sont apparus.
La pose de réseaux moins profondément enfouis, notamment au niveau de
l’ancien trottoir nord de la rue, nous a permis de constater l’apparition de
vestiges à moins de 50 cm de profondeur (mur de quai du Suzon).
Les travaux localisés sur la place Jean Macé se sont déroulés de façon moins
condensée, entre la fin mars et la mi-mai 2016. Deux fenêtres seulement
auront fait l’objet de relevés archéologiques dont la profondeur maximale
atteint 1,30 m, permettant de mettre au jour les vestiges d’un mur médiéval.
Dans la rue Charrue, notre attention s’est focalisée à partir du 19/5/16 sur
le creusement de la tranchée du collecteur d’eaux pluviales, à partir de la
place Jean Macé, et dont la profondeur pouvait atteindre jusqu’à 2,40 m
à l’emplacement des regards. Bien qu’un ancien égoût occupe également
une partie de l’emprise de la rue, par ailleurs assez étroite (5 < l < 6 m), la
stratigraphie d’anciens niveaux de voirie a pu être enregistrée sur les flancs
de la tranchée principale. Enfin, un ensemble de sépultures est apparu à
l’extrémité sud-est de la rue à une profondeur d’environ 1,80 m, puis sur la
place des Cordeliers.
6. Brise-roche hydraulique
II. Résultats 51
1.4 Méthodologie
1.4.1 Contraintes de fouille
La surveillance « archéologique » de ce type de travaux reste un exercice

relativement frustrant, dans la mesure où nous ne pouvons freiner leur
progression que de façon marginale. Le suivi du creusement des tranchées,
réalisé à la pelleteuse ou à l’aide d’une aspiratrice, est donc primordial,
afin, dans la mesure du possible, de stopper l’excavation dès l’apparition
de vestiges archéologiques. Après une vérification manuelle et avoir jugé
de l’intérêt des éléments mis au jour, il convient tout d’abord d’estimer
rapidement le temps nécessaire au dégagement des indices mis en évidence et
à leur enregistrement. En fonction du type de vestiges apparus (maçonnerie,
stratigraphie, sépulture…) et du temps nécessaire à la fouille qui devra/
pourra lui être consacré, la découverte peut avoir un impact variable sur
l’avancement des travaux. Dans certains cas, lorsque le fond du creusement
en cours se trouve proche de la cote à atteindre, la tranchée peut être
poursuivie, nous permettant, si les découvertes ne s’étendent pas, de traiter
ainsi les vestiges à l’avancement ; dans d’autres, en fonction des contraintes
techniques (profondeur, type de réseau à poser…), une négociation s’engage
alors avec l’entreprise concernée, qui se formalise parfois par la signature
d’un bon d’arrêt.
La réactivité est donc de mise, mais celle-ci ne peut être constamment assurée
par une équipe réduite ; par ailleurs, étant donné le caractère peu prévisible
de nos pics d’activité, la planification des renforts est quasi impossible. Ainsi,
les secteurs ayant véritablement fait l’objet d’une fouille sont très localisés.
En règle générale, il ne s’agit au mieux que du dégagement rapide d’une
maçonnerie avant sa destruction, ou du nettoyage d’un bord de tranchée
dans le but d’enregistrer une stratigraphie (log).
La lecture du terrain est par ailleurs rendue malaisée par le mode opératoire
des entreprises totalement contraire à une approche archéologique, et
l’aspect particulièrement bouleversé d’une partie du sous-sol des rues.
En effet, on constate d’abord à l’ouverture une grande hétérogénéité
des remblais, regroupant pêle-mêle, des horizons archéologiques,
majoritairement graveleux, dont la position « primaire » n’est pas toujours
assurée, et des volumes impressionnants de sable, gravier et tout venant
qui enveloppent les multiples réseaux préexistants. Ainsi, en fonction de
l’implantation des tranchées, la profondeur moyenne d’apparition des
niveaux en place peut varier de 0,50 m (rue du Bourg) à 1 m (rue Charrue).
1.4.2 Enregistrement
Étant donné l’impossibilité d’assurer un enregistrement complet et

détaillé de l’ensemble des éléments mis au jour, par nature très disparates,
un carnet spécifique, inspiré de modèles mis au point à l’occasion de
chantiers antérieurs7, a été adapté à l’opération. Favorisant moins le relevé
et l’enregistrement traditionnel que le croquis coté et la prise de notes
informelles, ce support fut un outil essentiel qui s’avéra particulièrement
adapté à ce contexte d’intervention (fig. 10, page suivante).
Par souci de simplification, l’ensemble des vestiges et indices identifiés ont
fait l’objet d’une numérotation continue, tous types confondus (maçonneries,
US, sépultures, structures). Pour faciliter la description des vestiges dans le
corps du rapport, nous avons souvent associé les préfixes MR (pour mur ou
maçonnerie), US (pour unité stratigraphique, couche ou horizon), SP (pour
sépulture) et parfois ST (pour structure, indéterminée ou non) au numéro
d’enregistrement. Ex. l’US26 est associée à la maçonnerie MR76.
7. Il s’agit notamment de la surveillance des travaux de dévoiement de réseaux, préalables à la

construction du tramway dijonnais, dirigée par Benjamin Saint-Jean Vitus
Fig. 10 Extrait de carnet d’enregistrement.

Croquis coté d’une coupe enregistrée rue du
Bourg. © S. Forel-Boeckler, Inrap
Mais de nombreux éléments observés, et bien que figurant sur des croquis
et parfaitement identifiés, n’ont pas été individualisés et numérotés sur le
terrain, soit pour avoir été jugés sur le moment d’un intérêt secondaire,
soit pour ne pas avoir été clairement interprétés. Aussi l’inventaire
et la numérotation ont-ils été complétés ultérieurement à partir de la
documentation produite sur le terrain (croquis, photographies…), en
parallèle d’une vérification exhaustive et fastidieuse de toutes les données
enregistrées.
Face au rythme soutenu de l’avancement du chantier, il nous fut quasi
impossible de relever de véritables coupes par manque de temps à consacrer
à leur nettoyage. En revanche les logs ont été multipliés et enregistrés sous
forme de croquis cotés et commentés. La correspondance de plusieurs
horizons nous a ainsi permis d’appréhender la chronologie de plusieurs
structures et niveaux de circulations (sols) sur une portion de rue ou de
place, ainsi que leur topographie.
Réalisé grâce au suivi hebdomadaire et à la pugnacité de nos collègues
topographes (fig. 11 & 12), le plan général présente majoritairement les
Fig. 11 & 12 Relevés topographiques rue Piron. tranchées dont nous avons pu suivre le creusement, sans rendre toujours
© Inrap compte de leur évolution exacte. Toutes les traversées (branchements) n’ont
pu être prises en compte et, pour les raisons déjà évoquées, de
11 nombreuses poses de réseaux ont échappées à notre vigilance. Si
l’intégralité des excavations n’a pu faire l’objet d’une surveillance
et d’un relevé, le plan présenté figure néanmoins l’essentiel des
tranchées profondes, et l’ensemble des secteurs archéologiques
enregistrés (fig. 13, pages suivantes).
12
II. Résultats 53
1.4.3 Contenu du rapport
Bien que l’on puisse rattacher une grande partie des vestiges enregistrés
à des problématiques évidentes (les aménagements de voirie, le Suzon
et ses ponts, la Rue des Bouchers, le cimetière médiéval de la place des
Cordeliers…), il n’a pas été jugé opportun d’organiser l’intégralité du
rapport selon ces thématiques ou par phases chronologiques. Les notices
descriptives sont donc présentées dans un ordre géographique depuis
l’extrémité nord de l’emprise, en parcourant successivement les rues
du Bourg, Piron et Charrue dans le sens de progression des numéros
d’habitation. Un chapitre plus synthétique en fin de volume aborde les
thèmes précédemment évoqués.
Le contexte d’un telle intervention, englobant le périmètre de tout un
quartier chargé d’histoire, a nécessité une étude documentaire amorcée en
amont du démarrage du chantier. Elle fut complétée ultérieurement, nous
permettant de compiler et d’analyser l’ensemble des informations présentées
dans le chapitre suivant. D’abord nécessaire pour analyser et interpréter
rapidement sur le terrain les indices repérés au quotidien, elle contribue à
répondre aux problématiques évoquées précédemment et, de façon plus
générale, alimente l’analyse de la topographie historique du « secteur
sauvegardé » dijonnais au regard des nouvelles découvertes.
Le mobilier, recueilli en petite quantité, consiste majoritairement en
cassons de céramique résiduels, les lots cohérents, regroupant toujours très
peu d’individus, constituant l’exception. On compte également quelques
objets métalliques d’intérêt modéré. Les fragments de TCA ou de verre
sont anecdotiques. Les moyens de datation traditionnels s’appuyant sur
la typologie furent donc limités. En revanche, les nombreux fragments
de faune récoltés (notamment associés aux niveaux de voirie de la rue
du Bourg), la découverte et le prélèvement de plusieurs squelettes, ainsi
que la présence de quelques charbons de bois associés à des horizons
bien identifiés ont permis la mise en œuvre d’analyses physico-chimiques
réalisées par le Radiocarbon Laboratory de Poznan, et l’obtention de
dates 14C.
Si l’étude céramique, malgré l’indigence du mobilier, a néanmoins permis
de mettre en évidence le phasage général des horizons identifiées, l’étude
des nombreux déchets de faune collectés dans les niveaux de voiries de la
rue du Bourg, a permis de préciser le type d’activité pratiquée en liaison
avec la boucherie aux époques médiévales. Une étude anthropologique des
sépultures mises au jour dans le périmètre de la place des Cordeliers est
également présentée dans ce rapport.
Le traitement des documents iconographiques de terrain (croquis, logs,
photographies), et la création des illustrations correspondantes constitua
la partie la plus fastidieuse de l’élaboration de ce rapport. Malgré un
enregistrement généralement réalisé à la hâte dans des conditions peu
favorables, la couverture photographique systématique combinée aux
cotes des croquis et aux points de repères topographiés, nous a permis de
restituer et de présenter l’essentiel des vestiges découverts.
La plupart des tronçons de maçonneries présentant des contours informes,
bien qu’un (ou deux) parements soient souvent identifiés, nous avons opté,
malgré les difficultés évidentes de mise en œuvre, pour un rendu réaliste
de ces éléments de construction sur les plans, afin d’obtenir une image
homogène et lisible de l’ensemble.
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II. Résultats 55
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Emprise théorique des travaux

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489Tranchées de réseau
2 Fig. 13 Plan général des tranchées surveillées

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149 © Y. Virlogeux, Inrap

Plan général des tranchées surveillées
Fig. 14 Extrait de la Carte archéologique

régionale (d’après www.cadastre.gouv.fr).
© Y. Virlogeux, Inrap
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5 Entités
archéologiques
0 50 m

Extrait de la Carte archéologique régionale
II. Résultats 57
2. Contexte historique et bilan des connaissances
2.1 Introduction
2.1.1 Un chantier au cœur du « secteur sauvegardé »
Les interventions d’archéologie préventive sont désormais nombreuses et

récurrentes sur l’agglomération dijonnaise. Toutefois, malgré des travaux
d’aménagements incessants depuis une cinquantaine d’année8, le périmètre
du « secteur sauvegardé9 » a connu bien peu d’opérations de fouille
d’envergure et, paradoxalement, celles que l’on peut dénombrer10 sont
antérieures à la création de l’Inrap et à la loi de 2001 relative à l’archéologie
préventive11.
Ainsi les vestiges de la ville antique et alto-médiévale ne sont-ils
appréhendés le plus souvent qu’à la faveur d’une emprise étriquée ou de
quelques sondages de diagnostic, limitant les interprétations. Bien des
questions sur l’origine et le développement de l’agglomération gallo-
romaine, avant et après la création du castrum au iiie s., restent en suspens,
et nous disposons de peu d’arguments archéologiques nous permettant
de compléter, voire de corriger, son histoire, généralement tracée à grands
traits.
À la consultation de la Carte archéologique régionale12 (fig. 14) dans le
périmètre qui nous concerne, on constate d’ailleurs une relative pauvreté
des données enregistrées pour la Période romaine et le haut Moyen Âge,
l’essentiel des indices répertoriés (cf. infra) correspondant à des découvertes
fortuites très localisées, enregistrés par les membres des Sociétés savantes
dijonnaises. Et si les données ponctuelles sont nombreuses, les vestiges
couvrant une surface significative sont quasi inexistants.
Déjà P. Gras, il y a une trentaine d’années, déplorait à propos de la ville
antique qu’il n’y avait « jamais eu de fouilles systématiques ; toutes les
découvertes [avaient] été faites fortuitement lors de travaux édilitaires
ou de constructions d’immeubles. En 1840-1841, la première adduction
d’eau (Cf. infra fig. 25, p. 77) aurait pu fournir des renseignements intéressants ;
on pénétra profondément dans le sol puisqu’une partie des tuyaux fut
placée dans des galeries visitables – ce que les textes de l’époque appellent
« l’aqueduc des fontaines » - les trouvailles furent nombreuses ; les
8. Débuté en 1967, la réalisation du centre Dauphine et son parking souterrain, en marge

du secteur qui fait l’objet de ce rapport, constitue l’un des chantiers emblématiques de la
stratégie de « modernisation » des villes de cette époque, dont l’une des composantes était la
multiplication des places de stationnement au cœur des agglomérations. À n'en pas douter, la
localisation et l’ampleur du chantier eussent justifié, quelques décennies plus tard, la réalisation
d’une opération d’archéologie préventive, à l’instar de celle qui s’est déroulée préalablement à la
construction du parking Saint-Anne en 1992.
9. Le « secteur sauvegardé », né en 1989 après l’approbation du Plan de sauvegarde et de mise
en valeur (PSMV), se substituant alors au « Vieux-Dijon », concerne avant tout le patrimoine
architectural et favorise les « restaurations d’immeubles, de façades de magasins et d’enseignes
les plus remarquables ». En 2002, la Commission du secteur sauvegardé devient la Commission
du secteur sauvegardé et des sites d’intérêt architectural et urbain (Icovil 2017, p. 296).
10. Les projets de parking souterrain de la rue Sainte-Anne et de la Résidence Fyot contiguë,
ont donné lieu en 1992 à une opération de diagnostic archéologique, puis à une fouille sur une
surface d’environ 5 000 m², localisée à 60 m au sud-ouest de la place des Cordeliers (Pelletier
1993).
11. Cf. loi n° 2001-44 du 17 janvier 2001 relative à l’archéologie préventive & loi n° 2003-
707 du 1er août 2003 modifiant la précédente.
12. Base de donnée nationale (SIG) élaborée par la Sous-direction de l’Archéologie du
Ministère de la Culture et renseignée au sein des Services régionaux de l’archéologie.
archéologues locaux recueillirent tout ce qui leur sembla intéressant, dont

les monnaies, mais sans établir un relevé systématique. » (Gras 1987).
Le chantier de « sauvetage urgent » qui s’est déroulé en 1992 à l’occasion
de la construction du parking Sainte-Anne dans la rue du même nom, situé
à moins de 100 m de notre emprise de travaux, constitue donc encore la
plus grande surface fouillée sur toute l’épaisseur du gisement archéologique,
dans le centre de Dijon. Localisés légèrement en marge du castrum, les
vestiges, notamment d’époque romaine, mis au jour à cette occasion,
constituent d’importants jalons pour la compréhension de l’implantation
humaine au cours des premiers siècles de notre ère.
La seconde moitié du Moyen Âge est quant à elle, plus volontiers
représentée par des édifices religieux et/ou leurs bâtiments annexes, encore
en élévation ou détruits, et certaines maisons, notamment à pans de bois,
dans les rues du Bourg et Charrue, ainsi que sur la place Jean Macé.
L’archéologie pour ces périodes est également assez lacunaire dans le secteur
qui nous concerne, et seuls quelques sondages ou surveillances de travaux
ont eu lieu, notamment à l’emplacement de l’ancien couvent des Cordeliers
(Saint-Jean Vitus 2013, 2014) aujourd’hui presqu’entièrement détruit.
2.1.2 Documentation consultée
Si la consultation des données de la Carte archéologique régionale a

constitué la première étape de notre travail, le retour aux publications
sources, notamment les Mémoires de la Commission des Antiquités
du département de la Côte-d’Or (CACO), s’est avérée essentielle. Les
découvertes archéologiques sont en effet nombreuses qui jalonnent les
rues et l’histoire récente du centre-ville de Dijon, notamment grâce à la
pugnacité des membres des sociétés savantes, qui, au gré des travaux
d’aménagement, d’urbanisme et de modernisation des infrastructures
du centre-ville, dont la fréquence et l’ampleur n’ont fait que s’intensifier
au cours des deux derniers siècles, ont collecté une énorme quantité de
données.
Ainsi, nombre de découvertes sont liées à l’exécution de travaux
similaires à ceux que nous avons surveillés et dont les résultats font
l’objet de ce rapport. Ainsi la réalisation de l’« aqueduc des fontaines »
au milieu du xixe s. et la mise en place progressive du réseau d’égout
dans le périmètre du « centre historique » a donné lieu à de nombreuses
interventions d’archéologues (Guichot 1946), permettant le prélèvement
et/ou l’enregistrement de très nombreux témoins des périodes antique et
médiévale ; dans plusieurs cas de véritables fouilles de sauvetage ont pu
avoir lieu (Grémaud 1953b).
Par ailleurs, la consultation de documents se référant à la mise en place
du premier réseau général de distribution d’eau (Darcy 1856) et de
l’extension progressive de celui d’assainissement, nous a permis d’effectuer
une première estimation de l’encombrement du sous-sol des rues, en
repositionnant le tracé des principales canalisations, et d’estimer ainsi
le volume « préservé », présentant un éventuel potentiel archéologique.
Ces documents nous ont parfois aidé à localiser certaines découvertes
anciennes réalisées au moment des travaux, dont les mentions sont souvent
laconiques.
Les plans sont nombreux depuis le xvie s. qui reproduisent tout ou partie
de la ville de Dijon, avec ou sans ses alentours. Si les détails et la précision
laissent parfois à désirer, en particulier pour les plus anciens, ils sont tous
riches d’enseignement quant à l’évolution de l’habitat et de l’occupation
de l’espace enclos, délimité par les remparts des xiie-xive sicèles, de
l’organisation générale de la ville, mais également des rues et des quartiers.
II. Résultats 59
2.2 Compilation des données archéologiques disponibles
2.2.1 À propos de la ville antique
2.2.1.1 Contexte général

Situé en marge occidentale du fossé bressan, Dijon est implanté à la
confluence du Suzon et de l’Ouche. Les données concernant la Pré- et
la Protohistoire sont assez laconiques sur l’agglomération et totalement
absentes dans le périmètre qui nous intéresse. De manière générale nous
savons peu de choses de l’occupation gauloise, les témoins de la période
précédant la conquête romaine étant quasi inexistants.
Pour certains auteurs, la voie d’Agrippa, qui s’étire nord/sud environ
500 m plus à l’est, « sert de guide à une première urbanisation, une halte
routière entourée de nécropoles » (Provost, Périchon 2009). On compte de
très nombreuses découvertes de sépultures antiques à proximité de cet axe
routier, sur 3,5 km de long (Joubeaux 1983). La construction du rempart
du castrum dans la seconde moitié du iiie siècle, à l’aube d’une période
troublée, a fait la part belle au remploi de nombreux blocs d’architecture
mais également de monuments funéraires, laissant supposer, compte tenu
de la richesse de certains décors, d’une destruction massive d’édifices
publiques sinon appartenant à des notables, pour faire face rapidement
à un danger imminent. En conséquence, l’existence d’une agglomération
antérieure ne fait guère de doute. Par ailleurs, l’occupation du Haut-Empire
est régulièrement attestée par la collecte de mobilier caractéristique à
partir de 1,50 m de profondeur dans chacune des interventions réalisées en
centre-ville (Pigeau 1990 ; Munier 2007 ; Saint-Jean Vitus 2013). Toutefois,
l’organisation de la première agglomération gallo-romaine, dont l’origine
est très certainement antérieure à la création de l’axe routier attribuée au
gendre d’Auguste, demeure inconnue.
2.2.1.2 Le rempart du castrum

Parmi les vestiges recensés, ceux du rempart du castrum antique
(21 231 023113), probablement édifié au cours du iiie siècle de notre ère
et aujourd’hui presque totalement disparu, ont fait l’objet de toutes les
attentions de la part des membres de la CACO pendant tout le xixe s. et
au moins la première moitié du xxe. Constituant un élément structurant
essentiel de l’évolution de la ville entre Antiquité et haut Moyen Âge, son
implantation et le parcours de ses courtines (Cf. supra fig. 14, p.54) sont dans
l’ensemble bien localisés (Fyot 1920, p. 301 ; Guichot 1946 ; Richard 1962 ;
Saint-Jean Vitus 1990, p. 103), même si de nombreux détails de son
aménagement demeurent assez mal connus. C’est le cas notamment de la
position de nombreuses tours qui animent le pourtour de la fortification14,
et de la configuration exacte des portes. La localisation de la Porte aux
Lions par exemple, localisée au nord-ouest de l’enceinte, reste encore
méconnue, et son implantation varie selon les auteurs.
Comme on peut l’observer sur le plan présenté (Cf. supra fig. 14), dans le
secteur qui nous concerne, le rempart antique longe la rue Jules Mercier,
laissant l’emprise des travaux de la rue du Bourg à moins de 50 m à l’ouest,
et maintenant une distance moyenne d’environ 30 m avec la rue Charrue,
et plus faible encore avec la place des Cordeliers, dans la partie sud-est.
D’après la bibliographie consultée, le tronçon qui relie la Porte aux Lions,
au nord, et la « Portelle du Bourg », dans la rue Amiral Roussin, au sud,
n’est pas celui qui semble avoir livré le plus d’informations. Ses maçonneries
ont toutefois été partiellement mises au jour en plusieurs endroits.
13. N° d’entité de la Carte archéologique régionale

14. Grégoire de Tours en dénombre 33, dans son descriptif de Dijon au vie s. (Histoire des
Francs, livre III)
60 Fouille/surveillance de travaux - février-juillet 2016 60
Contribution à la topographie historique du quartier du Bourg et de la place des Cordeliers
L’emplacement exact des tours fait toujours débat, et particulièrement celles

supposées flanquer les portes du rempart antique (Guichot 1946, p. 315 ;
Fig. 15 & 16 Aperçu de la tour du « Petit Gras 1958). Aussi n’avons-nous représenté que la tour du « Petit-Saint-
Saint-Bénigne » depuis les 11 et 15 de la rue Bénigne » dont le sommet émerge encore au-dessus des toits, entre les rues
Charrue. © Inrap Charrue et Amiral Roussin (fig. 15 & 16).
15 16
Note : Les indices numériques (1) 1. À hauteur des n° 7 à 11 de la rue Jules Mercier, M. Langeron, mentionne dans
renvoient à la carte archéologique de les mémoires de la CACO, avoir trouvé « en faisant des recherches sur l’ancienne
l'étude (figure 14 ; page 54).
maison de Grancey englobée, au dix-septième siècle, dans le couvent des
Jacobines de Dijon (…) de précieuses indications sur l’emplacement de la
muraille du Castrum ». Il précise que « l’ancien hôtel de Grancey avait pour limite
à l’ouest le mur du Castrum », et qu’un plan conservé aux Archives départementales
donne « des indications précises sur l’assiette de l’antique muraille qui se trouve
à l’est de la chaussée de la rue des Etioux, aujourd’hui Jules-Mercier, et dont la
direction, sur ce point, était rectiligne. » (Metman 1912).
2. En 1925, « M. Fyot a fait connaître que le parement intérieur du Castrum

divionense, entre la rue Vauban et la rue Jules Mercier, venait d’être mis au jour
au cours de travaux de construction effectués par la Société dijonnaise d’électricité
dans son immeuble, 14, rue Vauban, à Dijon ». Parmi les éléments recueillis à
cette occasion (21 231 0131), on compte « deux fragments de sculpture ayant
appartenu à un groupe énigmatique où figure une déesse accompagnée d’un bouc
(…), une stèle à personnage drapé, mesurant 1,40 m et appartenant à la belle
époque de l’occupation romaine du IIe siècle (…), un buste de déesse tenant une
corne d’abondance (…), un petit autel votif, mesurant 0,56 m de haut sur 0,37 m
de large et 0,15 m d’épaisseur (…), et un pyramidion, haut de 1,90 m » (Bouillerot
1926, p. XCI-XCIV). Si ces vestiges témoignent une nouvelle fois de la richesse
des remplois dans le rempart antique, en revanche nous ne savons rien des
caractéristiques de la construction, ni de ses dimensions.
II. Résultats 61
3. Les vestiges de la « porte occidentale du Castrum » (21 231 0135) ont été
découverts à l’occasion de travaux d’installation d’égout en août 1947, entre les 38
et le 39 de la rue Amiral Roussin, à une quarantaine de mètres à l’est de la place
Jean Macé (Cf. supra fig. 14).
« Plusieurs blocs de l’enceinte du iiie siècle (…) reposaient sans mortier sur trois
rangs, le plus élevé à environ 1 mètre sous le pavage actuel. La muraille fut
aussitôt dégagée sur toute son épaisseur, soit 4 mètres. (…) Le mur était ici
constitué uniquement par des blocs parallélépipédiques dont les dimensions
variaient en longueur de 50 cm à 1 m et en hauteur de 30 à 90 cm, sans aucun
béton de remplissage ni de petite maçonnerie. Il apparut bientôt que ces blocs
formaient l’encadrement d’un passage échancrant perpendiculairement la muraille
sur 1,30 m de largeur et 1,10 m de profondeur. Le sol de ce passage était
lui-même constitué par des blocs semblables (fig. 17) ».
Fig. 17 Vestiges de la “Portelle du Bourg”

découverts en 1947 (d’après Grémaud 1953).
PLAN
0 1m
sud nord
0
pavage contemporain
-50
remblai
-100
-150
vestiges de
la « portelle »
-200
-250
COUPE
« Tous les blocs, taillés dans la pierre blanche d’Asnières, provenaient d’édifices
démolis. Quelques-uns présentaient encore des sculptures ».
« L’axe de la portelle ne coïncide pas exactement avec l’axe de la rue Amiral-
Roussin, le passage, en effet, ayant été aménagé au coude que fait la muraille pour
remonter vers le nord. D’autre part, la paroi septentrionale du passage se prolonge
vers la place Jean-Macé par un mur ancien (du haut Moyen Âge probablement) qui
doit être le soubassement d’anciennes constructions. » (Grémaud 1953b, p. 169-
172). D’après le relevé précis illustrant l’article, le sol de la « portelle » se trouvait à
2,10 m sous le niveau de circulation pavé de l’époque.
Attirant l’attention sur son étroitesse, Pierre Gras (1958) précise que « la portelle,
tout en continuant de laisser son nom à la rue, avait donc été élargie. La date de
cette transformation nous est donnée par une délibération du Conseil de ville du 28
janvier 1429 ». On dut sans doute attendre encore quelques années la réalisation
de ces travaux. Mais elle « a survécu d’autant plus longtemps dans le souvenir
des Dijonnais que son emplacement était matérialisé de deux façons, par la limite
des paroisses Saint-Médard et Saint-Jean, et par un rétrécissement de la rue qui
subsista jusqu’au milieu du xviiie siècle ».
Ce rétrécissement est figuré et parfaitement perceptible sur un plan de Dijon et de
son enceinte, daté de 1685 et destiné à gérer l’état du pavage des rues (Cf. infra
fig. 20, p.72). Entrepris en 1727, « l’élargissement » fut terminé en 1759 (Ibid.,
p. 125). La partie occidentale de l’actuelle rue Amiral Roussin, débouchant sur la
place Jean Macé, est toujours dénommée Rue Portelle sur le cadastre de 1812
(Cf. infra fig. 24, p.76).
4. La tour dite « du Petit saint Bénigne » est l’un des rares vestiges, conservé en
élévation sur le pourtour de l’enceinte antique (21 231 0231). Bien que ses
maçonneries aient vécu de nombreuses modifications et consolidations, la forme
générale de l’édifice est encore partiellement visible, notamment depuis les cours
des 11 et 15 de la rue Charrue (Cf. supra fig. 15 & 16). Elle est également facile à
repérer sur le plan parcellaire.
Parmi les mentions archéologiques les plus anciennes Paul Lejay, dans son
inventaire des Inscriptions antiques de la Côte-d’Or (1889), nous signale des
fragments de blocs sculptés « trouvés en 1809 dans le massif de la tour du Petit-
Saint-Bénigne ».
M. de Truchis, membre de la CACO, nous brosse un intéressant état des lieux de
l’intérieur de la tour, visitée début 1915 (Metman 1915) : « L’an passé, au mois
de juin, du haut des galeries de l’atelier Monnier, rue Charrue, n° 7, contiguës à
la tour du « Castrum » de Dijon, dite tour du « Petit-Saint-Bénigne », je remarquai
dans les dégradations d’un vieil enduit, dont est revêtu l’étage supérieur de cette
construction, les indices d’un appareil probablement antérieur à l’époque romane
(…). Cet étage, pourvu à l’hémicycle de trois baies cintrées, présente, à n’en pas
douter, des éléments propres aux constructions des temps carolingiens : joints
très larges, bourrés de mortier rougi à la brique pilée, moellons réguliers, de petit
épaisseur, très peu allongés, contres formés de claveaux minces et accompagnés
à l’extrados d’un ruban de briques vues du bout. ».
« À la fin de l’hiver (…), aidé par deux ouvriers, je relevai le plan et la coupe de la
tour dans son état actuel. Celle-ci a la forme barlongue ; elle est semi-cylindrique du
côté de l’attaque, mais plate du côté de la ville ».
« Au sous-sol de la tour existe un réduit, de forme irrégulière, aménagé autrefois
en chapelle au détriment des murs qu’il avait fallu bûcher pour cela. Une très
vieille tradition veut que le prêtre Bénigne ait été emprisonné en cet endroit avant
son martyre (…). Au niveau du sol actuel, dans la ville ancienne, l’intérieur de
la tour sert depuis longtemps de remise et l’état de chose premier s’y trouve
complètement défiguré (…). Les murs bosselés et irréguliers portent les traces
de transformations successives. En effet, un « état des lieux », remontant au dix-
huitième siècle, mentionne deux étages voûtés, dont celui du dessus servait de
librairie et de dépôt d’archives. ».
5. Lors de l’établissement d’un égout dans la rue Hernoux en 1901, la tranchée a

traversé la muraille du castrum, permettant d’en observer la constitution.
Selon les observateurs de l’époque, le rempart « se compose de deux murs
parallèles d’environ deux mètres d’épaisseur, séparés par un intervalle de cinq à
six mètres rempli de terre battue. Le mur extérieur, dont les pierres sont reliées
par un mortier rouge, était solide et franchement romain ; le mur intérieur, moins
caractéristique, semblait avoir été remanié. ».
Par ailleurs, « les fouilles ont mis au jour d’innombrables fragments de pierres
blanches, de tuiles à rebord et de poteries, des morceaux de colonnes de
cinquante centimètres de diamètre. ».
II. Résultats 63
« Le sol primitif, à la rencontre des rues Hernoux et Amiral-Roussin, est à deux

mètres trente centimètres au-dessous de la chaussée » (Metman 1905).
Une porte, percée à l’époque médiévale, est parfois évoquée à cet endroit (Metman
1915).
6. Sur le côté oriental de la rue Hernoux, les mémoires de la CACO de 1863

mentionnent que « M. le conseiller Lorin possède un hôtel situé à Dijon, rue
Madelaine [rue Amiral Roussin], construit sur l’ancien mur du Castrum, lequel
a été utilisé dans la moderne construction, qui doit dater du xvie siècle pour la partie
orientale parallèle à la rue du Petit-Potet. De ce côté, la charpente et la toiture
de cette partie de l’hôtel reposent sur le mur du Castrum ; ce mur peut avoir une
dizaine de mètres de hauteur sur une épaisseur de deux mètres. » (Mignard
1864, p.LIII).
2.2.1.3 Autres données antiques
7. Marcel Guichot, dans son article consacré à la topographie du Castrum

Divionense (1946), présente les résultats de ses observations lors de
l’établissement des égouts dans le centre de Dijon. « Les profils en long
des fouilles relevés (…) nous renseignent aux points de vue géologique et
archéologique » et « la nature des terrains y est soigneusement notée avec le
profil des différentes couches ». C’est dans ce contexte que l’auteur mentionne
« quelques blocs de maçonnerie, probablement des aqueducs » dans la
rue Jules Mercier, avec pour seule précision qu’il n’a pas rencontré le sol
naturel dans ce secteur.
8. Rue Vauban, à l’emplacement de l’ancien hôpital médiéval Saint-Fiacre,

des fragments lapidaires ont été recueillis à l‘occasion du creusement de
« nouvelles fondations. Lorsque les ouvriers eurent atteint 2 mètres 50
centimètres de profondeur, ils rencontrèrent un pilastre, un chapiteau
corinthien, et une très-belle tête de taureau le tout en pierre blanche.
Dans le même emplacement, on découvrit encore les traces d’une
ancienne voie ou rue pavée en hérisson et recouverte d’un épais
mortier, qui se dirigeait vers la place royale parallèlement à la rue Vauban
(21 231 0104 / 0270). » (Baudot 1841a, p. L).
9. Dans les Mémoires de la CACO, M. Maillard de Chambure signale la

découverte, à l’occasion de la construction de « l’aqueduc des fontaines
publiques » dans la rue du Bourg, « de plusieurs fragments d’amphores d’une
assez forte dimension, et de 60 médailles romaines en bronze, dont 4 de
Tibère, 1 d’Auguste, 3 de Néron, 2 de Claude, 5 de Domitien, 2 de Nerva, 1
de Crispus ; les 42 autres n'ont pu être déterminées »15 (Baudot 1841b, p. LXI).
L’ouvrage en question parcourant toute la longueur de la rue, nous ne sommes
pas en mesure de positionner précisément cette découverte (21 231 0123).
10. M. Sagot signale « une trouvaille faite par suite des mêmes travaux (…) à
l'embranchement de la rue Condé [rue de la Liberté] et de la rue du Bourg
[où] on a retiré du sol un fragment assez important d’archivolte en pierre
blanche qui a pu appartenir à l’ancienne Porte-aux-Lions, qui existait jadis près
de cet endroit » (Baudot 1841b, p. LXII). On sait aujourd’hui que l’emplacement
de cette porte du castrum est plus éloigné du lieu de la découverte que ne le
supposait les érudits du xixe s.
Par ailleurs, l’hypothèse que « la rue du Bourg réoccupe une voie antique qui
longe le flanc occidental du castrum » (Provost, Périchon 2009, d’après Gras
1958) n’a pas été vérifiée au cours de cette opération.
15. Ce qui, soit dit en passant, porterait le total à 70…

11. La fouille réalisée en 1992 entre les rues Sainte-Anne et Turgot,

préalablement à la construction d’un parking souterrain et de la résidence
Fyot, a mis au jour un ensemble de vestiges antiques (21 231 0185),
répartis sur environ 5 000 m². Quelques témoins d’occupation gauloise ont
été enregistrés. Outre des structures d’habitat, pour partie sur poteaux mais
également en dur, l’ensemble s’apparentant d’avantages aux bâtiments d’une
exploitation rurale (21 231 0185) qu’à un ilot citadin, la présence d’un fossé
imposant (jusqu’à 8 m de large et 3 m de profondeur) a attiré notre attention,
ainsi que les vestiges d’une voie dont l’orientation, grossièrement nord/sud,
est à mettre en relation avec les hypothétiques ouvertures du rempart du
Fig. 18 Dijon. Fouille du parking Sainte-Anne
castrum tout proche, et des indices de même nature mis au jour à l’extrémité
Plan général simplifié des découvertes sud de la rue Turgot. Un ensemble de sépultures d’animaux (21 231 0040) a
(d’après Pelletier 1993). © Y. Virlogeux, Inrap également été mis au jour (Pelletier 1993 ; fig. 18).
0 25 m
Fig. 18 Dijon (21) - Parking Sainte-Anne & Résidence Fyot

12. Un document inédit de M. Gomiot,
Planprésenté par L. Pelletier
général simplifié dans le rapport de
des découvertes
fouille du parking Sainte-Anne, concerne le relevé d’une intéressante
(d’après séquence
Pelletier 1993)
stratigraphique dans ce secteur, où l’occupation du Haut-Empire a été mise
en évidence par la découverte de mobilier caractéristique de cette époque.
Celui-ci a été collecté dans un horizon dont la profondeur est comprise entre
1,40 et 1,90 m. La couche sous-jacente, qualifiée de « gravier argileux brun
rouge assez compact » et semble-t-il homogène jusqu’à -2,40 m, pourrait
correspondre au sol naturel, tel que nous l’avons observé dans la rue Charrue
voisine, à une profonde parfois équivalente (Pelletier 1993).
II. Résultats 65
2.2.2 La rue du Bourg : émergence d’un faubourg du castrum
Le « Quartier du Bourg », principalement constitué de la rue du même

nom, est sans doute le premier faubourg à se développer en dehors de
l’enceinte du castrum, entre rempart et cours du Suzon. Localisé aux
confins des territoires de l’abbaye de Saint-Bénigne et de la ville fortifiée,
ce noyau commerçant s’est implanté progressivement, sans doute à partir
de la seconde moitié du haut Moyen Âge, d’abord de façon épisodique à la
faveur de foires ou marchés temporaires, dans un espace ouvert en marge
de la cité, le long de l’axe de circulation reliant la « porte aux Lions » à la
« portelle du Bourg ». Une fois sédentarisés, les commerçants installés se
consacrèrent principalement à la boucherie, qui fit la fortune de l’endroit,
dès avant l’An Mil, et jusqu’à l’Époque moderne. Cette « agglomération
nouvelle (subcastrale ou submonastique), artisanale et commerciale,
associée à un noyau préexistant » (Boucheron, Menjot 2011, p. 87), « devint
le Burcus des actes du xiie siècle » (Garnier 1853, p.3).
Aucune entité archéologique n’a été enregistrée par le passé en rapport

direct avec l’activité particulière de ce quartier dijonnais. Nous verrons
pourtant que le sous-sol de la rue du Bourg recèle de nombreux témoins de
l’activité bouchère, notamment médiévale. La réputation de la rue (« rue des
bouchers ») conjuguée à la découverte d’une grande quantité d’ossements
animaux associés à des niveaux de voirie anciens, nous a donc incité à
consulter de façon complémentaire quelques ouvrages de référence qui
traitent de ce sujet particulier.
Tout d’abord, au-delà du caractère pittoresque de l’évocation du Quartier

du Bourg que nous offre Joseph Garnier auquel il a consacré un ouvrage
(1853), celle-ci nous permet de prendre la mesure de l’activité qui pouvait
régner dans la place aux époques médiévale et moderne, et dans une
certaine mesure, d’interpréter les vestiges que nous avons pu observer dans
les tranchées de la rue du Bourg.
« Bazar de la boucherie depuis les temps les plus reculés, asile permanent
des tripiers, rendez-vous général et obligé des ménagères, centre de la ville,
ruche où bourdonne un innombrable essaim de gais et malins habitants, le
quartier du Bourg est fameux entre tous les autres (…).
Il existe au centre de Dijon un quartier dont les dangereuses bâtisses
et certains métiers qui s’y exercent sont, au moindre bruit de peste ou
d’incendie, une cause permanente d’effroi pour toute la ville : ce quartier,
chacun l’a deviné, c’est la rue du Bourg, avec ses deux annexes, la rue
Dauphine, la rue des Etioux [rue Jules Mercier] ».
Selon l’auteur, aux xive et xve s., « la rue du Bourg, sauf les débouchés de
la porte aux Lions, des rues Dauphine et des Etioux, alors simples ruelles
sans nom, présentait deux lignes de masures noires, basses, profondes, mal
éclairées, bâties de bois et de torchis, toutes séparées les unes des autres
par des allées aboutissant à droite au cours du Suzon, à gauche sur le fossé
du Castrum. C’est de ce côté, et sur le même emplacement qu’ils occupent
aujourd’hui, qu’étaient, comme nous venons de le dire, disposés les bans à
vendre chair. » (Garnier 1853, p. 5).
« (…) ouvrant sur la ruelle qui fut plus tard la rue des Étioux [rue Jules
Mercier], était d’abord l’estaule (étable) du bétail, et à côté l'escorcherie ou
le tueur, c’est-à-dire l’abattoir, qui, dans la belle saison, avait lieu dans la
ruelle même ; tellement qu’on pourrait dire que son sol a été formé autant
du fumier que du sang et des débris des animaux qui y furent abattus. ».
« Nul, dès le xive siècle, ne pouvait vendre chair qu’au Bourg, et il
n’acquérait ce droit qu’après avoir été examiné par les jurés du métier,
donné le mangier aux compaignons et payé l’écuelle au maire, remplacée
plus tard par une somme de 100 sols. En 1740, les récipiendaires furent
tenus de prêter serment devant ce magistrat et en reçurent des lettres
d’institution. Les fils de maitres succédant à leurs pères, et reconnus ydoines
et souffisans, étaient seuls exempts de ces droits, ainsi que les veuves ayant
des enfants mâles ; mais elles perdaient cet avantage en se remariant à autre
qu’à un boucher. » (Ibid., p. 9).
« Indépendamment de la boucherie et du marché au bétail qui se tenait dans

la rue même et sur la place de la Maison-du-Boeuf (Saint-Georges [Jean
Macé]), il y avait encore un marché quotidien d’herbages aux deux bouts
de la rue (…). Le marché de la volaille et du gibier pouvait être considéré
comme une annexe du Bourg, puisqu’il se tenait dans la rue de la Petite-
Juiverie, appelée depuis Poulaillerie et actuellement rue Piron. » (Ibid.,
p. 12-13).
Concernant l’accumulation des déchets animaux mêlés à la

« sédimentation » des rues nous retiendrons que « les habitants du Bourg,
riverains du Suzon, alors découvert, n’avaient pas même la ressource d’y
déverser leur trop plein. Quiconque jetait des ordures dans le Suzon était
puni d’amende arbitraire ; d’où il arrivait que la rue du Bourg était en tout
temps un horrible détritus de boue, de sang, de fumier, d’eaux ménagères,
et, le dirai je, de résidus plus dégoûtants encore. Ce sol, raviné à la moindre
pluie par les gargouilles des façades, qui de partout y formaient des
cascades, était impraticable l’hiver, et, pendant l’été, le soleil en dégageait
des miasmes pestilentiels, auxquels presque chaque année la population
dijonnaise payait un funèbre tribut. » (Ibid., p. 16).
En guise de complément, s’il en était besoin, voici un extrait d’une décision

royale de 1366, évoquant le niveau d’hygiène des boucheries de la rue
Sainte-Geneviève à Paris :
« Ladite université, collèges et autres particuliers susmentionnés se
doutaient et complaignaient de ce que les bouchers tuaient leurs bêtes en
leurs maisons, et le sang et les ordures de ces bêtes ils le jettent tant par jour
comme par nuit en la rue Sainte-Geneviève, et plusieurs fois l’ordure et le
sang de leurs dites bêtes gardaient en fosses et latrines qu’ils avaient en leur
maisons, tant si longtemps qu’il était corrompu et pourri et puis le jetaient
en ladite rue de jour et de nuit, dont ladite rue, la place Maubert, et tout
l’air d’environ était corrompu, infect et puant. Pour plus aisément jeter ledit
sang et leurs ordures, plusieurs des bouchers avaient fait faire depuis trois
ou quatre ans, chacun en sa maison, un conduit qui vient jusqu’au milieu de
la rue et plusieurs de ces bouchers avaient fosses et latrines en leur maison
pour recevoir ledit sang et ordure. » (Isambert 1824 in Leguay 2013, p. 10).
Dans le même souci de faciliter l’évacuation de liquides nauséabonds, au
Bourg… « En 1820, il s’éleva un tel concert de plaintes contre ceux qui,
au mépris des ordonnances municipales, avaient établi leurs échaudoirs
dans la rue des Etioux, que le maire leur prescrivit la construction, à leurs
frais, d’un aqueduc sous la rue Dauphine, pour déverser dans le Suzon les
débris de leurs ateliers. Cet aqueduc a été démoli lors de la canalisation du
Suzon. » (Garnier 1853, p. 52).
Nous retrouverons les vestiges de ce conduit dans l’une des tranchées de la
rue Dauphine...
II. Résultats 67
La configuration générale du parcellaire (en « lanières ») des ilots longeant

la rue du Bourg est caractéristique d’un quartier marchand médiéval
(Boucheron, Menjot 2011, p. 182 ; Leguay 2013, p. 29) et le découpage
des parcelles correspond pour partie à un état figé au bas Moyen Âge. La
taille des parcelles de forme allongée, côté étroit en façade, avec une largeur
moyenne comprise en 5 et 6 m, se succèdent sur toute la longueur de la
rue (fig. 24, p. 76). Les habitations se sont organisées et déplacées d’abord
au sein de ces parcelles, formant des ensembles à géométrie variable
(Saint-Jean Vitus 1990), desservis par des passages étroits atteignant des
cours, parfois agrémentées de puits. Si le parcellaire de la rue du Bourg a
donc conservé certaines caractéristiques d’origine médiévale, globalement il
n’en est pas de même des habitations, même si quelques murs à pans de bois
apparaissent ici ou là.
Si aujourd’hui toutes ces parcelles apparaissent globalement jointives entre
deux rues, on distingue encore sur le cadastre napoléonien plusieurs allées,
notamment destinées à limiter les risques de propagation d’incendies (fig. 24).
Hantés par le sinistre de 1137 qui, dit-on, décima toute la ville, « du temps
des Ducs jusqu’au règne de Louis XV, on n’eut à Dijon, pour combattre
l’incendie, que des soillots de cuir, des échelles et des crochets. Par une
prévoyance qu’on ne saurait trop louer, un dépôt en avait été établi au-
dessus du Bourg ; cinq puits y avaient été creusés, et, de plus, chaque chef
d’ostel devait avoir constamment devant sa porte une grande cuve remplie
d’eau pour servir en cas d’accident. » (Garnier 1853, p. 16).
2.2.3 La rue Piron et le franchissement du Suzon
2.2.3.1 Un axe de circulation entre castrum et Saint-Bénigne

La rue Piron actuelle, qui relie la place Jean Macé à la place Bossuet,
correspond à l’axe de circulation « primitif » qui conduisait de la porte sud-
occidentale du castrum à Saint-Bénigne. Son emprise a sans aucun doute
évolué au cours des siècles, et sa courbure et ses irrégularités, tout comme
celles de la rue Charrue, sont moins le fruit d’une implantation planifiée que
la conséquence d’une évolution progressive de l’habitat et de la géométrie
des propriétés. Par ailleurs, le parcours de ces rues est resté tributaire du
rempart à contourner et des passages obligés que constituent le pont sur
le Suzon et la « portelle du Bourg », deux points d’inflexion qui ont pu
également évolué avec le temps.
2.2.3.2 À propos du Suzon

Le Suzon a connu de nombreuses dérivations et de multiples aménagements
de ses rives depuis l’Antiquité. Ses eaux ont été utilisées autant pour leur
force motrice, l’alimentation de la ville en eau potable, le remplissage des
fossés des remparts, que pour le drainage des eaux usées et des immondices,
sa fonction dernière étant celle d’un égout. La croissance et les nombreuses
transformations qu’a connues l’agglomération ont obligé les Dijonnais
à modifier à plusieurs reprises le parcours du cours d’eau au régime
très irrégulier, faisant alterner des périodes de faibles débits et des crues
violentes.
Dans le cadre de cette étude, nous nous intéresserons uniquement au chenal
principal, qualifié d’« ancien cours naturel » par certains auteurs (Vallot,
Garnier 1841). On sait qu’à la fin du xive siècle, le trop plein des eaux du
Suzon arrivant aux abords de la ville, était dirigé autour des remparts.
Après son entrée par la tour aux Anes (ou de La Trémouille), il entrainait
plusieurs moulins communaux. Il passait ensuite dans le bas de l’actuelle
rue Musette, puis suivait approximativement un tracé parallèle aux rues
Dauphine, du Bourg, Berbisey et arrivait sur la place dite autrefois du
Champ-de-Suzon [place Émile Zola]. Dans ce secteur, plusieurs moulins
étaient à nouveau alimentés par le cours d’eau.
Après un changement de direction il passait sous le pont Arnaud (dans

l’actuelle rue Monge) avant de recevoir les eaux du Raines. Après avoir
décrit un demi-cercle, il passait sous le pont Andriot puis sortait de la ville
« sous la tour ronde de la porte d’Ouche qui, rebâtie au xvie siècle, prit le
nom de tour de Guise » (Ibid. ; Virlogeux in Simonin 1997).
Au début du xve siècle, le cours d’eau est bordé « de quais assez larges, dont
une grande partie, surtout ceux avoisinant la voie publique, étaient revêtus
de murs de soutènements de 3 mètres de hauteur, d’un mètre de largeur,
et recouverts par de larges pierres d’Anières retenues par des crampons
de fer ». On sait également qu’il coulait « … sur un lit pavé en plusieurs
endroits ». (Vallot, Garnier 1840 ; Garnier 1918, p. 602).
Le tracé intra-muros ne semble pas varier au cours de l’Époque moderne.
Progressivement le Suzon va se recouvrir, d’abord de simples passerelles
en planche pour en faciliter la traversée, puis de multiples arches
formant ponts, et même de maisons. Son cours va se transformer, malgré
la surveillance des autorités, en un véritable égout drainant tous les
immondices de la ville. De nombreuses opérations de curages vont être
entreprises à intervalle régulier. Mais dès le xvie siècle, le duc de Mayenne,
gouverneur de Bourgogne, désire faire procéder à la couverture complète
des cours « de Suzon et de Renne », à cause de la mauvaise odeur qui s’en
exhalait. Au début du xviie siècle, la presque totalité du cours du Suzon dans
la ville semble avoir été convertie en aqueduc (Idib. ; Garnier 1853).
Dans le secteur qui nous concerne le lit de la rivière, désormais totalement
canalisé et souterrain, n’est plus actif qu’en période de précipitations, en
collectant les eaux pluviales des quartiers qu’il traverse. Son parcours,
figé progressivement par l’urbanisation de ses rives et les murs de quai,
Fig. 19 Report de l’emprise des travaux sur
correspond à celui qui est reproduit sur les plans anciens (fig. 19 & Cf. infra
le plan intitulé Le vray portraict de la ville
de Diion (extrait), par Edoardus Bredin fig. 21, p. 73). On le distingue encore assez facilement sur les plans cadastraux
(1574) (© Bibliothèque nationale de France). actuels, de la place Émile Zola à la rue de la Liberté (et même au-delà), le
© Y. Virlogeux, Inrap tronçon nord/sud de la rue Dauphine matérialisant sa rive gauche.

Report de l’emprise des travaux sur le plan intitulé
Le vray portraict de la ville de Diion (extrait), par Edoardus Bredin (1574)
(© Bibliothèque nationale de France)
II. Résultats 69
Il traverse donc sans être vu notre emprise de travaux entre les n° 25 et

34/36 de la rue Piron, où se trouvent encore les vestiges d’un pont médiéval
que nous avons pu partiellement observé au cours de cette opération
(fig. 240 à 247, p. 163 et 165).
Paradoxalement, le Suzon va continuer à être figuré sur certains plans
« tardifs » comme s’il parcourait toujours la ville à l’air libre16 (Cf. infra fig. 22,
p. 74), et de façon plus ou moins suggérée sur les autres, généralement en
pointillé17. Le plus souvent les ponts n’apparaissent pas, à l’exception
du plan le plus ancien à notre disposition, celui signé Bredin de 1574.
L’un d’entre eux est d’ailleurs représenté au-dessus des flots tumultueux
du Suzon, un peu au sud de ce qui semble correspondre à la rue de la
Poulaillerie de l’époque (rue Piron). Le franchissement de la rivière à ce
niveau semble d’ailleurs prolongé de part et d’autre de la rue par deux
bâtiments qui enjambent également le cours d’eau. Celui-ci apparaît encore
globalement peu recouvert à cette époque.
Aucun site archéologique n’est actuellement enregistré dans la rue Piron.
2.2.4 La rue Charrue et le cimetière de la place des Cordeliers
Le secteur de la place des Cordeliers apparaît également comme une zone

de carrefour, en face d’une porte du Castrum qui aurait pu être percée avant
l’An Mil (Metman 1915). Cette hypothèse est confortée par les multiples
découvertes de sépultures datées du haut Moyen Âge dans le secteur et le
repérage ténu de niveaux de voirie anciens dans le sud de la rue Turgot et
dans l’emprise du parking Sainte-Anne (Pelletier 1993).
13. Des inhumations ont effectivement été mises au jour à deux reprises Place
des Cordeliers à l’occasion de travaux dans la première moitié du xxe s.
(21 231 0033).
En 1907, tout d’abord, H. Chabeuf fut « averti par M. Munier, directeur
du service municipal des eaux, de la découverte de sépultures dans les
fouilles pratiquées au centre de la place (…), pour l’établissement d’une
fontaine monumentale18. Plusieurs squelettes ont été rencontrés à 2,60 m
de profondeur, dans des cercueils en pierres sèches avec lit et plafond en
pierres plates, les pieds du côté de l’orient. Les quatre tombes ouvertes ne
contenaient aucun objet mobilier. » (Metman 1910, p. CXVII).
14. En 1948, G. Grémaud signale la « découverte de neuf sépultures

anciennes – dont une d’enfant – place des Cordeliers [dans la partie est]
au cours d’un installation d’égout entre les rues du Petit-Potet et Pasteur
(21 231 0033). Sept d’entre elles ne comportaient que des ossements
épars reposant à même le sol. Deux autres constitués par des murettes en
pierre sèche, recouvertes de larges dalles, offraient l’aspect de logettes
trapézoïdales. Toutes étaient orientées face à l’est et avaient été aménagées,
sans aucun mobilier, sur le terrain vierge, à 2,75 m sous la chaussée actuelle,
dans une première couche de remblais de 95 cm. Celle-ci était recouverte
d’une ancienne chaussée de cailloutis. Au-dessus apparaissait une deuxième
couche de terres rapportées, s’élevant à 1,30 m jusqu’au pavage moderne.
Particularité curieuse : parmi les ossements, on ne retrouva que les débris d’un
seul crâne. (…) Il s’agirait de tombes remontant au haut Moyen Âge, peut-être
à l’époque mérovingienne. » (Grémaud 1953a).
16. Nouveau plan de la ville et des environs de Dijon, signé Beaurain, corrigé et augmenté en
1767, et en 1770
17. Plan géométral de la ville de Dijon, levé en 1759 (…) par le Sr Mikel, Ingénieur géographe
du Roy
18. Il s’agit de la fontaine Piron…
M. Guichot, surveillant le même type de travaux quelques années plus tôt dans
la rue du Petit-Potet voisine, mentionne « deux chaussées macadamisées19
superposées, de 20 cm d’épaisseur chacune, l’une à 50 cm de profondeur,
l’autre à 1,50 m » (Guichot 1946, p. 313). La seconde est indubitablement
à mettre en relation avec celle enregistrée par G. Grémaud, au-dessus des
sépultures de la place.
15. Au 34 de la rue Charrue, « dans les fouilles faites pour la construction de la

maison de M. Manuel- Audiffred, (…) on a trouvé au milieu d’un assez grand
nombre d’ossements enfouis à dix-huit pieds de profondeur, deux médailles en
argent, l’une d’Auguste, de l’an 2 avant J.-C., l’autre de M. A. Sévère Alexandre,
de l’an 33120 de J.-C. » (Maillard de Chambure 1829, p. 233 ; 21 231 0301).
2.2.5 Données complémentaires
17. Vers 1850, Claude Rossignol informait que « l’église de la commanderie

de la Madeleine [venait] d’être détruite ; il n’en reste plus que les pans de
muraille qu’on a pu adapter aux constructions nouvelles. Le 14 messidor
an IV, elle fut vendue nationalement avec les cour, jardin et bâtiments qui en
dépendaient (21 231 0093), y compris la vieille tour de St-Bénigne, reste
vénérable de l’ancienne enceinte du Castrum.
C’est à l’ouest du Mex de Magny, à l’angle méridional formé aujourd›hui par
les rues de l’Ecole-de-Droit et de la Madeleine [rue Hernoux], que François I,
qui avait autorisé son lieutenant-général à prendre le terrain des religieux pour
construire un bastion, fit élever à ses frais, pour les indemniser, l’église qui
vient d’être démolie : elle avait soixante-quinze pieds de long.
Les plans et devis de cet édifice furent dressés en 1514 par Etienne
Jacqueron, seigneur de la Motte. On commença les fondations le 4 juin de
l’année suivante, et, en 1520, tout fut terminé ; la croix était placée sur le
pignon du chef de l’église ; le toit était couvert de ses tuiles étincelantes,
blanches, rouges, vertes et noires, et deux grandes verrières étaient placées
aux extrémités de l'église, en face l’une de l’autre. » (Rossignol 1852).
Trois chapiteaux furent recueillis à cette occasion.
16. Le centre commercial Dauphine et son parking souterrain, ont été construit
pour partie à l’emplacement d’un couvent (21 231 0092), dont Marie-Claude
Pascal nous offre une rapide visite descriptive :
« Les Oratoriens sont rue Saint-Jean depuis 1621. Sur le plan de Mikel (Cf. infra
fig. 23, p. 75), leur enclos s’étend de la rue de l’Oratoire (actuelle rue Bossuet)
à la rue Dauphine. Tout un ensemble de jardins y est représenté avec des
compartiments en planches, des arbres et un parterre de broderie. Le 24
frimaire an II est dressé procès-verbal de vente des biens des ex-Oratoriens,
soit plusieurs corps de bâtiments, l’église, une chapelle, une cour, un jardin, un
parterre et leurs dépendances (…).
19. Ce terme fait référence à la technique mise au point par John-Loudon McAdam (1756-
1836), qui consiste à « faire poser une épaisse couche de cailloutis dont les fragments ont
été soigneusement calibrés selon une granulométrie précise. Cette couche est ensuite tassée
directement par le trafic, ou préférablement, par des rouleaux compresseurs, jusqu’à former
un revêtement résistant et relativement étanche » (https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Loudon_
McAdam). Henry Darcy, l’hydraulicien dijonnais, eut d’ailleurs l’occasion de s’intéresser à ce
procédé et rédigea en 1850, un Rapport sur le pavage et le macadamisage des chaussées de
Londres et de Paris. La « chaussée » observée par M. Guichot à 1,50 m de profondeur est très
probablement médiévale.
20. Il doit plutôt s’agir de l’année 231
II. Résultats 71
Le couvent proprement dit est situé rue de l’Oratoire. On y accède par une
grande porte à deux vantaux ornée de deux colonnes surmontées d’une
niche « avec figure ». Au fond de la cour d’entrée s’ouvre la grande porte de
l’église, à laquelle sont accotées des chapelles formant arrière-corps. Une
succession de cours précède le couvent. Sa façade principale donne sur un
grand jardin en potager : à la suite du principal corps de bâtiment, à droite
et au fond du jardin se trouve un puits avec pompe en bois garnie de piston,
verge et balancier en fer. Au sud du grand jardin, à la suite du principal corps
de bâtiment, un escalier de trois marches mène à un parterre, « ladite terrasse
est ornée en planche en allée, est implantée de buis. Ladite terrasse contient
une superficie de 198 toises et demie ».
« Après bien des avatars, l’emplacement du jardin des Oratoriens est occupé
par le centre commercial Dauphine. » (Pascal 1989).
18. « Premier monastère de femmes fondé à Dijon, en 1605, le couvent des

Carmélites (21 231 0186) connut deux implantations avant de s’installer
dans l’hôtel voisin des Cordeliers. Le plan de Mikel montre un cloître
planté d’arbustes et un potager en planches derrière les bâtiments. Après
avoir été affectés à l’armée, les bâtiments le sont maintenant au District
de l’agglomération dijonnaise et à l’Agence intercommunale d’urbanisme
implantée là où se trouvaient les potagers. La création du parking Sainte-
Anne, actuellement en construction, prévoit en surface la reconstitution d’un
jardin divisé en quatre parterres, reprenant le schéma historique du jardin des
Carmélites. » (Pascal 1989).
19. En 2012 et 2013, un diagnostic archéologique a été réalisé aux 3-5 de la

rue Turgot, sur le site de l’ancien couvent des Cordeliers, fondé en 1243
et démantelé à la Révolution. L’emplacement du cloître et une partie des
bâtiments sont encore partiellement visibles dans le bâti actuel. Le relevé de
quelques élévations ainsi que le sondage réalisé dans le chevet de l’église
ont notamment permis de mettre en évidence des vestiges médiévaux
attribuables, pour partie, au xive s. Des horizons antiques, dont un niveau de
voirie, ont également été atteint en fond de sondage, environ 1,80 m sous le
sol actuel, incluant du mobilier céramique du Haut-Empire. (Saint-Jean Vitus
2013).
20. Marcel Guichot signale deux anciens puits perdus, rencontrés dans la partie
médiane de la rue Charrue, à l’occasion de la pose de l’égout. Il précise
d’autre part que l’épaisseur globale de remblai atteint 2,20 m près de la
place Jean Macé, 1,70 m au milieu de la rue et 1,80 m près de la place des
Cordeliers (Guichot 1946).
2.3 Configuration des rues depuis la fin du Moyen Âge
2.3.1 Introduction
2.3.1.1 Contexte évolutif général

L’hygiène des rues fut un souci récurrent des populations citadines, au
moins depuis l’expansion urbaine du Moyen Âge classique. On prête à
Philippe Auguste, en 1186, d’avoir pris le premier la décision de faire
paver les rues de Paris, après avoir constaté leur état, dans le souci de les
débarrasser de leur fange nauséabonde et perpétuelle21. La sinuosité et
l’étroitesse des voies de communication intra-muros, induisant de grandes
difficultés de circulation, est également évoqué à moult reprises dans les
textes de la fin de l’époque médiévale et ultérieurement (Leguay 1984).
Par ailleurs, on tenta très tôt de réguler l’implantation et l’extension
anarchiques des habitations, empiétant souvent sur l’emprise des rues
(Leguay 2013).
Mais l’évacuation des déchets demeure un souci majeur, que l’on pense
faciliter en pavant les rues. Les décisions sont donc nombreuses, au moins
depuis l’époque des ducs Valois (xive et xve s.), qui tendent à améliorer la
circulation et l’hygiène dans les rues de Dijon. Ainsi, après une première
récrimination émanant de la duchesse Marguerite de Flandre22, datée du 20
mai 1374 (Garnier 1918, p. 595), une ordonnance du Duc de Bourgogne
et de son conseil du 25 mars 1389 « prescrit en sept articles tout ce qui se
doit faire pour (…) » l’exécution du « pavement de toute la ville » (Plancher
1748, p. 114).
Ainsi, le beau pavé, prisé à la fin du Moyen Âge (Leguay 2013, p. 85),
précéda le souci d’alignement23 et de beau percé (Blais 2014) qui
devint progressivement l’une des préoccupations majeures des édiles
en matière d’ « urbanisme », à l’Époque moderne et au xixe s. Car les
servitudes d’alignement ne sont le plus souvent justifiées que pour des
raisons esthétiques : « La beauté des villes consiste principalement dans
l’Alignement des rues, les Ordonnances tant anciennes que nouvelles le
prescrivent, en sorte qu’il n’est pas permis non seulement de bâtir une
maison neuve, mais même de rebâtir, reconstruire, relever & réparer les
murs d’une maison qui fait face sur une rue ou place, dans une Ville, Bourg
& même un Village, sans requérir que les Officiers de Police en marquent
la place & l’Alignement, c’est ce qui a été ordonné par la Déclaration du
Roi du 16 Juin 1693 & retracé dans l’Ordonnance de MM. les Trésoriers
de France de la Généralité de Paris du 8 Juillet 1735 » (De la Poix de
Fréminville 1758, p. 518). Là encore, il faudra attendre le milieu du
xixe siècle, pour que ces principes soient systématiquement appliqués.
2.3.1.2 Documents consultés

Il n’était pas question d’initier dans le cadre de cette étude, nécessairement
sommaire, une véritable prospection en archives et nous nous sommes
contentés de consulter les plans les plus courants, notamment disponibles
sur les sites internet de la Bibliothèque municipale de Dijon, des Archives
départementales de la Côte-d’Or ou de la Bibliothèque nationale de
France24. L’examen des plans historiques d’ensemble de la ville, dont les plus
anciens datent du xvie siècle (Bredin 1574), nous a permis d’appréhender
l’évolution globale postmédiévale des quartiers et du parcours des rues,
la persistance de leur tracé plaidant pour une conservation potentielle de
21. Chroniques de Saint-Denis in Leguay 1984

22. Épouse de Philippe le Hardi
23. « L’alignement, en matière de voirie, est la ligne de séparation légale entre la voie publique
actuelle ou future et les propriétés qui la bordent » (Daubanton 1836, p. 24)
24. http://patrimoine.bm-dijon.fr/pleade/ ; https://archives.cotedor.fr/v2/site/ad21/ ; https://
gallica.bnf.fr
II. Résultats 73
niveaux de circulations anciens en profondeur, éventuellement préservés de

l’impact de l’enfouissement des réseaux contemporains.
D’autre part, la compulsation de la documentation relative aux grands
travaux d’urbanisme qu’a connus Dijon au xixe s. s’imposait, dans la mesure
où ceux-ci ont profondément modifié, et de façon irrémédiable, le centre
historique de la ville, en détruisant notamment les remparts de son enceinte
médiévale et son château, dont elle tirait à juste titre une certaine fierté.
Nombres d’édifices religieux, dont la Sainte-Chapelle pour ne citer que
celui-ci, ont également été sacrifié sur l’autel de la Révolution, modifiant
profondément la configuration de certains quartiers. Les directives
d’alignement ont également contribué à changer radicalement l’aspect des
rues et la physionomie du réseau de circulation. L’extension progressive
du réseau d’égouts et l’installation de l’ « aqueduc des fontaines » font
également parti des aménagements importants de ce siècle qui ont concouru
à l’amélioration des conditions de vie des dijonnais.
Au-delà d’un intérêt historique indéniable, les informations regroupées
concernant ces anciens travaux ont grandement contribué à évaluer le
potentiel archéologique des différents espaces impactés par le chantier
qui nous occupe. Outre de pouvoir anticiper la mise au jour d’éventuels
vestiges, elles nous ont également permis de restituer parfois les conditions
de découvertes anciennes, occasionnées par ces mêmes travaux, et d’en
préciser la localisation.
2.3.2 Évolution des rues du projet à la lecture des plans consultés
2.3.2.1 Époque moderne

Le vray portraict de la ville de Diion, daté de 1574 et portant la signature
d’Edoardus Bredin25, est le plus ancien plan général à notre disposition.
Malgré quelques approximations critiquables et notamment « la largeur
invraisemblable des voies publiques », ce document « donne assez bien l’idée
du Dijon » de l’époque (Bonnamas 1909). L’essentiel de la surface enclose
par les remparts « médiévaux » apparaît bâti, et seules quelques parcelles
de probables jardins sont visibles en périphérie. Les murailles du castrum
romain ne sont déjà plus apparentes dans le cœur de la ville. Bien que les
noms de rue ne soient pas figurés, on reconnait sur l’extrait présenté (Cf. supra
fig. 19), la configuration générale du quartier, malgré quelques déformations
imputables à la représentation en vue cavalière. On remarque que le tracé
de la future rue du Bourg, parallèle au cours du Suzon, est légendé « AA »
qui renvoie au terme « Boucherie ».
On distingue les mêmes repères « AA » sur le plan de Digion de 1628
signé I. Laurus26, légendé en italien. Le rendu général, bien qu’un peu
plus grossier, est très voisin du plan Bredin. Le Suzon est encore bien
visible, et des murs de quais sont représentés, notamment sur le tronçon
longeant l’arrière (ouest) des maisons de la rue du Bourg. Le parti pris de
vues cavalières pour ces deux plans, dont le second ne constitue qu’une
variante du premier, nous offre quelques perspectives intéressantes de
l’agglomération. Toutefois, ce que nous gagnons en réalisme se perd en
précision.
25. Source : https://gallica.bnf.fr

26. Référence : FR212316101__est_dij__Est_CL_I_0012__01.jpg (Bibliothèque municipale de
Dijon)
Un plan de la ville de Dijon et de son enceinte de 1685, destiné à gérer

l’état d’avancement du pavage des voies publiques27, offre un rendu réaliste
du contour des rues avec une précision suffisante pour le comparer à des
documents plus récents. On constate ainsi (fig. 20) que le Coin du Miroir
n’est pas encore raccordé à la rue de la porte aux Lyons, un odonyme qui
ne s’appliquait pas alors au même tronçon de rue qu’aujourd’hui. Les places
des Cordeliers (repère 4) et Jean Macé (7) présentent approximativement
la même configuration qu’aujourd’hui, alors que les rue du Bourg et de la
Poulaillerie (Piron) montrent de grandes variations de largeurs, d’avant
l’alignement. À la manière dont le Suzon est figuré, on peut en déduire qu’il
s’agit d’une rivière qui coule à l’air libre.
Fig. 20 Report de l’emprise des travaux sur

un extrait du plan intitulé Plant de la ville de
dijon et de son enceinte par ou l’on peut
connoistre les rues qui ont esté pavées dont
Il ne faut que l’entretien, elles sont marquées
de couleur rouge et celles qui se doivent paver
pour l’année mil six cents quatre vingt et cinq
sont marquées de jaune. Celles marquées
de bleu ne sont point nécessaire de paver et
celles marquées de noir restent apaver pour
les années suivantes (1685), (© Bibliothèque N
nationale de France). © Y. Virlogeux, Inrap
0 50 m

Report de l’emprise des travaux sur un extrait du plan intitulé
Plant de la ville de dijon et de son enceinte par ou l’on peut connoistre
les rues qui ont esté pavées dont Il ne faut que l’entretien,
elles sont
27. Il s’agit du Plant de la ville de dijonmarquées
et de son de couleur
enceinte parrouge
ou l’onetpeut
celles qui se doivent
connoistre les paver
pour
rues qui ont esté pavées dont l’année
Il ne mill’entretien,
faut que six cents quatre vingt
elles sont et cinqdesont
marquées marquées
couleur rouge etde jaune
celles qui se doivent paver pour l’annéeCelles marquées
mil six de vingt
cents quatre bleu et
necinq
sontsont
point nécessaire
marquées de paver
de jaune
et celles
Celles marquées de bleu marquées
ne sont de noirde
point nécessaire restent
paver apaver
et celles pour les années
marquées suivantes (1685)
de noir restent
apaver pour les années suivantes. (© Bibliothèque nationale de France)
II. Résultats 75
Le contour du Plan de l’Ancienne et nouvelle Ville de Dijon, signé le Pautre

et daté de 1696, correspond à l’enceinte médiévale augmentée des bastions
et demi-lunes aménagés au xvie et xviie s. Seuls le contour des ilots d’habitat
ainsi que les bâtiments remarquables sont figurés, avec un rendu semi-
réaliste (fig. 21). L’une des particularités de ce plan est la représentation du
rempart du castrum avec ses trente-trois tours, dans un état « originel »
sans doute très éloigné de l’aspect qu’il pouvait conserver au moment de
la réalisation du plan. Par ailleurs, le contour de la ville du Bas-Empire est
curieusement doublé vers l’extérieur d’un trait continu, dont la signification
n’est pas très claire. Délimite-t-il l’espace censé rester dégagé en avant des
remparts (ce qui ne devait déjà plus être le cas depuis quelques siècles) ? Ou
la contrescarpe du fossé doublant la fortification, a priori remblayé à cette
époque ?
Le cours « principal » du Suzon est une nouvelle fois figuré totalement

découvert, ce qui n’était pourtant déjà plus le cas depuis longtemps à la fin
du xviie s., notamment au niveau du quartier du Bourg. Le parcours d’un
Fig. 21 Plan de l’ancienne et nouvelle ville
« ancien » cours, tracé en pointillé, correspondrait à l’usage que l’on en fit à
de Dijon (extrait), par le Pautre (1696). l’époque antique. La rue du Bourg apparaît avec cette dénomination sur ce
© Y. Virlogeux, Inrap plan. La « portelle » du castrum est également mentionnée.
0 100 m

Report de l’emprise des travaux sur le
Plan de l’ancienne et nouvelle ville de Dijon (extrait), par le Pautre (1696)
La première version du Plan de la ville de Dijon et ses environs signé

De Beaurain date probablement de 1750. Plusieurs autres versions plus
récentes (1767, 1770), corrigées et augmentés, sont disponibles en ligne28.
C’est un plan d’assez belle facture, où figurent les principaux bâtiments
et institutions de manière réaliste. Mais le contour des rues apparaît assez
schématique et leur largeur semble quelque peu fantaisiste. C’est le cas
notamment de la rue du Bourg (fig. 22). En revanche, grâce à ce type de
représentation, on remarque aisément que la rue Turgot n’a pas encore été
Fig. 22 Report de l’emprise des travaux sur le créée, et que l’enclos des Cordeliers, au sud de la place du même nom, est
plan intitulé Plan de la ville de Dijon et des encore intact. La rue Condé, dont le percement fut réalisé dans les années
environs dédié à Son Altesse sérenissime
Monseigneur le Duc (extrait), par de
1720 n'apparaît pas encore sur la version présentée. Quant au cours
Beaurain (1750), (© Bibliothèque nationale de du Suzon, il ne semble recouvert qu’au niveau des traversées des voies
France). © Y. Virlogeux, Inrap publiques.
0 100 m

Report de l’emprise des travaux sur le plan intitulé
Plan de la ville de Dijon et des environs dédié à
Son Altesse sérenissime Monseigneur le Duc (extrait), par de Beaurain(1750)
28. https://gallica.bnf.fr
II. Résultats 77
Le Plan géométral de la ville de Dijon levé en 1759 par le Sr Mikel est

le plus précis et le mieux renseigné des documents iconographiques
consultables, antérieurs à l’époque révolutionnaire. Le rendu du réseau
viaire est assez détaillé, même si les contours des rues apparaissent encore
un peu simplifiés (notamment pour la rue du Bourg). Les principaux
bâtiments sont cette fois figurés en plan, agrémentés de leurs parcs et
jardins, permettant d’appréhender l’emprise complète des propriétés (fig. 23).
On appréciera ainsi la représentation de l’enclos des Oratoriens (parking
Fig. 23 Report de l’emprise des travaux sur Dauphine), des Carmélites (parking Sainte-Anne) et des Cordeliers (traversé
le Plan géométral de la ville Dijon levé ultérieurement par la rue Turgot). Le Suzon est finalement représenté
en 1759 par les ordres de MM. les Élus
en traits pointillés dans toute sa traversée de la ville, depuis le cellier de
généraux de Bourgogne et de MM. les
Maire et Échevins de la dite Ville (extrait),
Clairvaux en amont, jusqu’à la tour de Guise en aval. On peut donc en
par le Sr Mikel,(© Bibliothèque nationale de déduire qu’il est désormais hors de vue (ou presque…) des Dijonnais.
France). © Y. Virlogeux, Inrap
0 100 m

Plan géométral de la ville Dijon levé en 1759
par les ordres de MM. les Elus généraux de Bourgogne et de
MM. les Maire et Echevins de la dite Ville (extrait), par le Sr Mikel
2.3.2.2 Le cadastre et les plans du xixe siècle

Les plans disponibles pour le xixe siècle, plus nombreux et généralement plus
détaillés, permettent de visualiser l’évolution rapide qu’ont connu certains
secteurs du centre-ville pendant cette période, avec les importants travaux
d’alignement, qui touchent tout l’intra-muros, et la création de quelques
tronçons de rues (Neuve Dauphine et Jules Mercier, pour le secteur qui
nous concerne). Parmi ces documents, le cadastre « napoléonien », initié
par la loi du 15 septembre 1807 relative au budget de l’Etat, et finalisé
pour Dijon en 1812, est sans doute le plus précieux. Sur l’extrait présenté29
(fig. 24) on visualise nettement la longue portion de la rue du Bourg qui sera
Fig. 24 Report de l’emprise des travaux sur le
Plan cadastral de 1812 - Section R dite “de
élargie (côté est), et les irrégularités des rues Piron et Dauphine qui seront
la ville” (extrait), (© Archives départementales également corrigées. À noter que le Suzon a cette fois totalement disparu.
de Côte-d’Or). © Y. Virlogeux, Inrap
0 50 m

Plan cadastral de 1812 - Section R dite “de la ville” (extrait)
(© Archives départementales de Côte-d’Or)
29. Section R dite « de la ville »

II. Résultats 79
D’autres documents, plus spécifiques, comme le Plan général de Dijon avec

indication des conduites et des bornes fontaines (fig. 25), sont également
riches d’enseignement. En effet, les travaux de l’« aqueduc des fontaines »
réalisé en 1840-41, ont été l’occasion de nombreuses découvertes
archéologiques relatées, le plus souvent sommairement, dans les mémoires
des sociétés savantes dijonnaises. La consultation de ces plans, corrélée
aux écrits, nous a parfois permis de préciser la localisation de certaines
trouvailles.
La structure de l’« aqueduc » était composée d’un conduit maçonnée destiné
à protéger les conduites métalliques d’adduction, et à collecter le trop-plein
des fontaines qui coulaient en permanence, ainsi que les eaux pluviales et
Fig. 25 Plan des conduites et des bornes
fontaines (extrait de l’ouvrage : Histoire des
les égouts (Dumay 1845, p. 10). Il s’agit de l’« égout visitable » toujours en
Fontaines publiques de Dijon, par Henry Darcy, service, auquel on peut encore accéder aujourd’hui, notamment dans la rue
Paris, 1856). © H. Darcy du Bourg.
N
Fig. 25 Dijon (21) - Plan des conduites et des bornes fontaines

(extrait de l’ouvrage : Histoire des Fontaines publiques de Dijon, par Henry Darcy, Paris, 1856)
Extraits du Registre des Délibérations du Conseil Municipal de la Ville de Dijon (Séance du 19 juin 1846)
Observations générales
Toutes les constructions dont il ne sera pas fait mention dans les désignations ci-après, sont maintenues sur l’alignement actuel, sauf
le cas d’empêchement dont l’autorité sera juge.
Toutes les constructions placées aux angles des rues devront avoir ces angles arrondis en quart de cercle ayant un rayon de 0,80 m
au moins.
Rue du Bourg (de la rue des Forges à la place Saint-Georges) :

- Côté Ouest
Les maisons n° 2, 4, 6 et 8 ; Celles 10, 12, 18, 20, 22, 26, 28, 30, 32, 34, 36 et 38 ; Celles n° 40, 42, 44, 46, 48, 52, 54, 56,
58, 60, 86, et 88 sont maintenues sur l’alignement actuel. La maison n° 14-16 sera reportées sur l’alignement déterminé par les
n° 12 et 18 entre lesquels elle se trouve. Celle n° 50 sera alignées sur les n° 48 et 52 ; Enfin les n° 62, 64, 66, 68, 70, 72, 74,
76, 78, 80, 82 et 84 seront établis sur une même ligne droite qui, partant de l’angle sud-est du n° 60, arrivera à l’angle nord-est
du n° 86.
- Côté Est
Les maisons n° 1, 3, 5 ; celles n° 7, 7bis, 9, 11, 13, 15 et celles n° 71, 73, 75 et 77 sont maintenues sur l’alignement actuel. Le
n° 19 sera avancé sur l’alignement du n° 17.
Quant aux n° 21, 23, 25, 27, 29, 31, 33, 35, 37, 39, 41, 43, 45, 47, 49, 51, 53, 55, 57, 59, 61, 63, 65, 67, et 69, toutes ces
maisons seront reculées et reconstruites sur une même ligne droite qui, partant de l’angle sud-ouest du n° 17, arrivera à l’angle
nord-ouest du n° 71.
Rue Dauphine (de la rue de la Liberté à la rue du Bourg) :

Cette rue qui est très étroite et cependant trop passagère sera élargie et portée à 6,60 m dans la première partie ; à 9 mètres dans la
seconde et à 8 mètres dans la troisième. À cet effet, le mur du bâtiment Castoley formant l’angle sur la rue de la Liberté et portant de
ce côté le n° 82, sera redressé et mené en ligne droite depuis le dit angle pour se raccorder à la maison n° 2 & 4 qui est maintenue
sur l’alignement actuel. Le n° 6, ainsi que le mur de jardin à la suite dépendant de l’hôtel n° 17 sur la rue Piron, seront reconstruits sur
l’alignement prolongé du n° 2-4 dont on vient de parler. Les n° 8, 10, 12, 14 & la maison à l’angle portant le n° 40 sur la rue du Bourg,
seront reculés & reconstruits sur une même droite menée parallèlement & à 8 mètres de distance de l’alignement qui va être ci-après
déterminé pour le côté opposé de la rue. Les maisons 1, 3, 5 & 7 ainsi que celle à l’angle & la suivante dépendant des n° 84 et 86 sur
la rue de la Liberté, seront reconstruites sur une même droite menée parallèlement et à 6,60 m de la ligne déterminée plus haut pour
le côté opposé. Le n° 9 est maintenu sur l’alignement actuel. Les n° 11, 13, 15 et 17 seront reconstruits sur une même droite menée
parallèlement et à 9 m de distance de l’alignement déterminé par les maisons n° 2 et 4 du côté opposé.
Enfin, pour la partie en retour sur la rue du Bourg, les façades n° 17 et 19 seront placées sur une même ligne droite, laquelle partant
d’un point pris à 0,20 m en avant de l’angle sud-ouest du n° 17.
Rue Piron (de la place St-Jean à la place St-Georges) :

Cette rue qui est très fréquentée par les voitures, a ses extrémités très resserrées ; il est indispensable de les rélargir et de les porter
à 7 mètres en suivant les modifications ci-après :
- Côté sud
Les maisons n° 4, 6, 8, 12, 20, 22, 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 40, 42 et 44 seront maintenues sur l’alignement actuel. Le
n° 2 et le bâtiment à l’angle portant le n° 9 du côté de la place St-Jean, seront reconstruits sur une même droite partant du n° 4
& aboutissant à un mètre en arrière du n° 9 du côté de la place St-Jean. Quant aux n° 14, 16 et 18, ils seront reconstruits sur une
ligne droite menée de l’angle nord-est du n° 12, à l’angle nord-ouest du n° 20.
- Côté nord
Les n° 11, 13, 15, 17 et 19 sont maintenus sur l’alignement actuel. Cependant les n° 11, 13 et 15 seront rectifiés de manières à
ce qu’il n’y ait plus qu’un seul pli partageant la façade en deux parties à peu près égales. Les n° 1, 3, 5, 7 & 9 seront reconstruits
sur une même droite qui, partant du point d’intersection entre les n° 9 et 11, arrivera en arrière de l’angle sur la place St-Jean à 7
mètres de distance de l’alignement déterminé plus haut pour le côté opposé. Quant aux n° 29, 31, 33 et 35, ainsi que le bâtiment
à l’angle portant le n° 88 sur la rue du Bourg, ils seront reconstruits sur une même droite menée parallèlement & à 7 mètres de
distance des façades opposées n° 34, 36, 38, 40, 42, et 44.
[Approuvé par le conseil à l’exception des façades 11, 13, 15 qu’il propose de maintenir sur l’alignement actuel]
Place St-Georges :
Tous les bâtiments bordant cette place sont maintenus sur l’alignement actuel.
Rue Charrue (de la place St-Georges à la place des Cordeliers) :

- Côté nord
Les maisons n° 1, 3, 5 et 11 ainsi que celle n° 13, reconstruite depuis peu sur la ligne rouge du plan, sont maintenues sur
l’alignement actuel. Il en est de même du bâtiment portant les n° 7 & 9 ; seulement lors de la reconstruction de la façade, on
devra faire disparaître les ondulations qu’elle présente. La maison n° 15 est aussi maintenue dans l’alignement actuel à l’exception
toutefois de l’angle joignant le n° 13 qui sera reconstruit sur le prolongement de ce dernier numéro.
- Côté sud
Saul les exceptions ci-après, toutes les façades de ce côté sont maintenues sur l’alignement actuel. Pour la maison n° 16,
l’extrémité sud du n° 14 et la partie ouest du n° 18, on devra suivre une ligne droite qui, partant du milieu de la façade n° 14,
aboutira à 0,04 m en arrière de l’angle de l’avant corps de la façade n° 18.
Place des Cordeliers :

Les maisons portant les n° 1, côté sud, 45 et 15, côté ouest, 21 et 1, côté nord, 4 et 2, côté est, sont maintenues sur l’alignement
actuel.
Quant aux n° 17 et 19, côté nord, ils seront reconstruits suivant une ligne droite menée de l’angle sud-ouest du n° 17, à l’angle sud-
ouest du n° 21.
II. Résultats 81
2.3.2.3 Le plan d’alignement des rues de Dijon de 1846

Nous avons été amenés à nous intéresser de plus près au Plan d’alignement
des rues de Dijon, approuvé après délibérations du Conseil municipal de
la ville le 19 juin 184630, et à ses conséquences sur le secteur étudié (fig. 26
à 28, pages suivantes). Loin d’être isolé, cette « géométrisation » du centre-ville
s’inscrit dans un vaste projet national, avec pour objectif l’amélioration de
l’hygiène et de la salubrité des villes, dont les principaux corolaires sont la
qualité de l’habitat et la correction de son implantation anarchique. Ainsi
« la loi napoléonienne du 16 septembre 1807 impose aux villes de se doter
d’un plan général d’alignement (…). L’épidémie de choléra de 1832 révéla
l’acuité du problème de salubrité publique, notamment dans les quartiers
centraux des villes, et l’urgence de le résoudre » (Blais 2014).
Les plans d’alignement des rues de Dijon, arrêtés en 1846, présentent un
état précis des voiries de la ville et des façades des maisons qui les bordaient
alors. Outre leur intérêt évident pour l’histoire récente de l’urbanisme, ils
permettent de délimiter les secteurs où tout ou partie de maisons ont été
détruites, et dont l’espace aujourd’hui destiné à la circulation automobile
ou piétonne, recèle les vestiges arasés de ces anciennes habitations, venues
elles-mêmes jadis, se superposer, compléter ou remplacer des constructions
plus anciennes encore.
Les travaux envisagés alors sont particulièrement contraignant pour les rues
du Bourg et Piron. Dans le premier cas, il s’agit d’un recul des façades des
maisons du côté impair (est) de plus de 2 m, en moyenne, sur une longueur
de 120 m. Dans la rue Piron, aux contours encore moins géométriques
avant travaux, il s’agit d’élargir les deux extrémités sur une longueur de
40 m (ouest) et 45 m (est), avec un recul des façades côté impair (nord)
de 3,50 m à l’ouest et 2,50 m à l’est. On prévoit également d’importants
réalignements dans la rue Dauphine, sans doute la plus chaotique à cette
époque.
30. Voir le détail des prescriptions sur la page de gauche (© Archives départementales de
Côte-d'Or).
82
Rue du Bourg (de la rue des Forges à la place

Saint-Georges) :
- Côté Ouest
Les maisons n° 2, 4, 6 et 8 ; Celles 10,
12, 18, 20, 22, 26, 28, 30, 32, 34, 36 et
38 ; Celles n° 40, 42, 44, 46, 48, 52, 54,

56, 58, 60, 86, et 88 sont maintenues sur
l’alignement actuel. La maison n° 14-16
sera reportées sur l’alignement déterminé
par les n° 12 et 18 entre lesquels elle se
trouve. Celle n° 50 sera alignées sur les n°
48 et 52 ; Enfin les n° 62, 64, 66, 68, 70,
72, 74, 76, 78, 80, 82 et 84 seront établis
sur une même ligne droite qui, partant de
l’angle sud-est du n° 60, arrivera à l’angle
nord-est du n° 86.
Fouille/surveillance de travaux - février-juillet 2016
- Côté Est
Les maisons n° 1, 3, 5 ; celles n° 7, 7bis,
9, 11, 13, 15 et celles n° 71, 73, 75 et 77
sont maintenues sur l’alignement actuel.
Le n° 19 sera avancé sur l’alignement
du n° 17.
Quant aux n° 21, 23, 25, 27, 29, 31,
33, 35, 37, 39, 41, 43, 45, 47, 49, 51,
53, 55, 57, 59, 61, 63, 65, 67, et 69,
toutes ces maisons seront reculées et
reconstruites sur une même ligne droite
qui, partant de l’angle sud-ouest du n° 17,
arrivera à l’angle nord-ouest du n° 71.
Rue Dauphine (de la rue de la Liberté à la rue

du Bourg) :
Cette rue qui est très étroite et cependant trop
passagère sera élargie et portée à 6,60 m dans
la première partie ; à 9 mètres dans la seconde
et à 8 mètres dans la troisième. À cet effet, le
mur du bâtiment Castoley formant l’angle sur la
rue de la Liberté et portant de ce côté le n° 82,
sera redressé et mené en ligne droite depuis
le dit angle pour se raccorder à la maison n° 2
& 4 qui est maintenue sur l’alignement actuel.
Le n° 6, ainsi que le mur de jardin à la suite
dépendant de l’hôtel n° 17 sur la rue Piron, seront
reconstruits sur l’alignement prolongé du n° 2-4
dont on vient de parler. Les n° 8, 10, 12, 14 &
la maison à l’angle portant le n° 40 sur la rue
du Bourg, seront reculés & reconstruits sur une
même droite menée parallèlement & à 8 mètres
de distance de l’alignement qui va être ci-après
déterminé pour le côté opposé de la rue. Les
maisons 1, 3, 5 & 7 ainsi que celle à l’angle & la
suivante dépendant des n° 84 et 86 sur la rue
de la Liberté, seront reconstruites sur une même
droite menée parallèlement et à 6,60 m de la ligne
déterminée plus haut pour le côté opposé. Le n° 9
est maintenu sur l’alignement actuel. Les n° 11,
N 13, 15 et 17 seront reconstruits sur une même
droite menée parallèlement et à 9 m de distance
de l’alignement déterminé par les maisons n° 2 et
4 du côté opposé.
Enfin, pour la partie en retour sur la rue du Bourg,
les façades n° 17 et 19 seront placées sur une
même ligne droite, laquelle partant d’un point pris
à 0,20 m en avant de l’angle sud-ouest du n° 17.
Nouvel alignement
Fig. 26 Rues du Bourg et Dauphine.

0 10 m Plan d’alignement de 1846 - Planche 2 & 3
(extrait), (© Archives départementales de Côte-
d’Or). © Y. Virlogeux, Inrap
Bourgogne - Franche-Comté, Côte-d'Or Dijon
Fig. 26 Dijon (21) - Rues du Bourg et Dauphine

Plan d’alignement de 1846 - Planche 2 & 3 (extrait)
Cette rue qui est très fréquentée par les voitures, a ses extrémités très resserrées ; il est indispensable de les
rélargir et de les porter à 7 mètres en suivant les modifications ci-après :
II. Résultats
- Côté sud
Les maisons n° 4, 6, 8, 12, 20, 22, 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 40, 42 et 44 seront maintenues
sur l’alignement actuel. Le n° 2 et le bâtiment à l’angle portant le n° 9 du côté de la place St-Jean, seront
reconstruits sur une même droite partant du n° 4 & aboutissant à un mètre en arrière du n° 9 du côté de
la place St-Jean. Quant aux n° 14, 16 et 18, ils seront reconstruits sur une ligne droite menée de l’angle
nord-est du n° 12, à l’angle nord-ouest du n° 20.
- Côté nord
Les n° 11, 13, 15, 17 et 19 sont maintenus sur l’alignement actuel. Cependant les n° 11, 13 et 15
seront rectifiés de manières à ce qu’il n’y ait plus qu’un seul pli partageant la façade en deux parties à
peu près égales. Les n° 1, 3, 5, 7 & 9 seront reconstruits sur une même droite qui, partant du point
d’intersection entre les n° 9 et 11, arrivera en arrière de l’angle sur la place St-Jean à 7 mètres de
distance de l’alignement déterminé plus haut pour le côté opposé. Quant aux n° 29, 31, 33 et 35, ainsi
que le bâtiment à l’angle portant le n° 88 sur la rue du Bourg, ils seront reconstruits sur une même droite
menée parallèlement & à 7 mètres de distance des façades opposées n° 34, 36, 38, 40, 42, et 44.
[Approuvé par le conseil à l’exception des façades 11, 13, 15 qu’il propose de maintenir sur l’alignement
actuel]
Nouvel alignement
N
0 10 m
Fig. 27 Rues du Bourg, Dauphine, Jules Mercier

et Piron. Plan d’alignement de 1846 - Planche 2
& 3 (extrait). (© Archives départementales de
Fig. 27 Dijon (21) - Rues du Bourg, Dauphine, Jules Mercier et Piron

Côte-d’Or). © Y. Virlogeux, Inrap
83

84

Cette rue qui est très fréquentée par les voitures, a ses extrémités très resserrées ; il est indispensable de les
rélargir et de les porter à 7 mètres en suivant les modifications ci-après :
- Côté sud
Les maisons n° 4, 6, 8, 12, 20, 22, 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 40, 42 et 44 seront maintenues
sur l’alignement actuel. Le n° 2 et le bâtiment à l’angle portant le n° 9 du côté de la place St-Jean, seront
reconstruits sur une même droite partant du n° 4 & aboutissant à un mètre en arrière du n° 9 du côté de
la place St-Jean. Quant aux n° 14, 16 et 18, ils seront reconstruits sur une ligne droite menée de l’angle
nord-est du n° 12, à l’angle nord-ouest du n° 20.
- Côté nord
Les n° 11, 13, 15, 17 et 19 sont maintenus sur l’alignement actuel. Cependant les n° 11, 13 et 15
seront rectifiés de manières à ce qu’il n’y ait plus qu’un seul pli partageant la façade en deux parties à
N peu près égales. Les n° 1, 3, 5, 7 & 9 seront reconstruits sur une même droite qui, partant du point
d’intersection entre les n° 9 et 11, arrivera en arrière de l’angle sur la place St-Jean à 7 mètres de
distance de l’alignement déterminé plus haut pour le côté opposé. Quant aux n° 29, 31, 33 et 35, ainsi
que le bâtiment à l’angle portant le n° 88 sur la rue du Bourg, ils seront reconstruits sur une même droite
menée parallèlement & à 7 mètres de distance des façades opposées n° 34, 36, 38, 40, 42, et 44.
[Approuvé par le conseil à l’exception des façades 11, 13, 15 qu’il propose de maintenir sur l’alignement
actuel]
Fouille/surveillance de travaux - février-juillet 2016
Nouvel alignement
0 10 m Fig. 28 Rue Piron.

Plan d’alignement de 1846 - Planche 2 & 3
(extrait). (© Archives départementales de Côte-
d’Or). © Y. Virlogeux, Inrap
Fig. 28 Dijon (21) - Rue Piron

II. Résultats 85
2.3.3 Ébauche d’étude odonymique
Indépendamment des aspects évoqués précédemment, après analyse des

plans disponibles, on constate une relative stabilité de la physionomie
générale des rues au cours de l’Époque moderne dans le quartier du Bourg
et jusqu’à la place des Cordeliers. Les tracés des voies publiques restent
globalement identiques et, bien que certains ilots aient connu plusieurs
phases de reconstruction, les principales modifications de l’emprise de
la voirie sont directement lié aux servitudes d’alignement. En revanche,
l’analyse des noms de lieux est révélateur d’habitudes ou d’évènements
particuliers.
Il n’était pas question de réaliser une véritable étude toponymique du
centre-ville dijonnais, mais simplement de recenser les principaux noms
récents (post médiévaux) qu’ont portés successivement les rues, dans le but
premier d’assurer les correspondances entre des documents diachroniques,
mais également de souligner quelque odonyme, évocateur de l’activité de
l’endroit, ou de son originalité (fig. 29, tableau à la fin de ce chapitre).
Il est très probable que la rue du Bourg, ou l’espace correspondant,

constitue le noyau à partir duquel s’est congloméré le quartier du même
nom, dans le courant du haut Moyen Âge. Le terme burgus « apparaît
en Gaule vers 700 et prend aux ixe et xe siècles le sens d’agglomération
nouvelle, artisanale et commerciale, associée à un noyau préexistant »
(Boucheron, Menjot 2011). Cette définition correspond bien à la genèse et
à l’évolution de ce faubourg du castrum, telles que l’a décrit Joseph Garnier
(1853), et comme nous le verrons plus loin dans ce rapport.
Ainsi le Bourg désigne le quartier dont la rue représente l’épicentre. Compte
tenu de la spécialité qui s’y développa, on ne s’étonnera pas que l’endroit
prit un temps le nom de rue du Grand Bourg de la Boucherie, ou rue de la
Grande Boucherie (Fyot 1979). À la lecture de certains plans, on constate
par ailleurs que la partie nord de la rue31 se dénomme Dessus du Bourg
(Cf. supra fig. 20), l’actuelle place Jean Macé correspondant, quant à elle, au
Bas du Bourg (Cf. supra fig. 22).
Dénommée Petite-Juiverie au bas Moyen Âge, la rue Piron devient au

xve siècle la rue de la Vieille Monnaie. Puis, en référence à sa spécialisation
au sein de ce quartier de bouchers, elle gardera ensuite jusqu’à la fin du
xviiie siècle son appellation de rue de la Poulaillerie, nonobstant quelques
variations orthographiques. Elle prendra ensuite le nom du poète Alexis
Piron, en 1791 (Fyot 1979, p. 65).
« Avant le percement de la rue Condé [rue de la Liberté] », la rue
Dauphine « était le seul chemin qui mena au bourg en longeant le Suzon.
Aussi n’eut-elle longtemps d’autre dénomination que celle de ruelle du
Bourg-sur-Suzon » (Fyot 1979, p. 79) ou ruelle de Suzon (fig. 20). Elle prit
ensuite le nom de « l’hôtellerie du Dauphin » qui avait une entrée dans
la ruelle (Cf. supra fig. 23). En 1793, la période révolutionnaire la changea
temporairement en rue des Sans-Culottes. Après une courte période où elle
devint la rue Traversière, la Restauration lui redonna le nom que nous lui
connaissons aujourd’hui.
La rue Dauphine conserve une configuration irrégulière, malgré le
réalignement de quelques façades, ainsi qu’une étroitesse dans sa
partie nord, lui conférant une allure moyenâgeuse chère aux touristes.
« Considérée comme une dépendance des maisons du Bourg, [elle] était
bordée le long du Suzon de murs de quai, lesquels disparurent quand, par ordre de
Mayenne [au xvie siècle], le Suzon fut converti en aqueduc » (Garnier 1853,
p 58).
a
31. Correspondant pour partie au tronçon dénommé aujourd’hui rue Stephen Liégeard
Le percement de la petite rue Neuve Dauphine, prolongeant la rue

Dauphine vers la rue Jules Mercier, n’est réalisé qu’au début de la seconde
moitié du xixe s., sans doute dans le même élan que les travaux d’alignement
des façades de la rue du Bourg.
L’actuelle rue Jules Mercier, qui s’est sans doute développée pour partie sur
l’emprise des fossés du castrum, ne se constitue que progressivement, par
tronçons, depuis la fin du Moyen Âge. D’abord ruelle, puis rue des Étioux,
avec de nombreuses variantes orthographiques, l’endroit doit son nom
à l’activité d’abattage des animaux, en liaison avec la Grande Boucherie
voisine et devint l’endroit de prédilection des tripiers (Garnier 1853).
La place Jean Macé, avant tout carrefour, situé au débouché de la portelle

du Castrum et des rues Amiral Roussin, Charrue, Berbisey, Piron et du
Bourg actuelles, était, du milieu du xviiie s. au milieu du xixe s. la place
St-Georges. En effet, c’est là qu’en 1430 Guillaume de Vienne, seigneur de
Saint-Georges et de Sainte-Croix, bâtit son hôtel. Vers la fin du xve siècle,
celui-ci semble devenir la propriété de la famille Le Bœuf puis, dans la
première moitié du xvie siècle, de la famille de Baissey. « Mais alors, tandis
que la partie de l’immeuble ayant façade sur la petite place conservait le
nom de « Maison de Saint-Georges », la partie comprise aujourd’hui sous le
n° 1 de la rue Charrue avait été surnommée la « maison du Bœuf », par allusion
désobligeante à son précédent propriétaire (…). Cette maison du Bœuf fut
amodiée et entretenue par la ville, vers 1530, pour servir de résidence aux
lieutenants généraux de la Province » (Fyot 1979, p. 62).
Après la Révolution, elle porta quelque temps le nom des Savoisiens puis
devint la place du Mont-Blanc. Sur les plans modernes (fig. 22), on l’appelait
par sa situation topographique, Le Bas du Bourg. « Le marché au bétail se
tenait sur la place de la Maison du Bœuf (ibid.).
La partie occidentale de la rue Amiral Roussin, est dénommée rue Portelle

ou de la Portelle sur la plupart des plans antérieurs au xixe siècle, et jusqu’au
cadastre de 1812 (Cf. supra fig. 24).
Dénommé Grande Juiverie à la fin du Moyen Âge, la rue Charrue ou rue de

la Charrue, ne semble plus avoir changé de nom depuis, comme on peut le
constater sur les différents plans consultés (Cf. supra fig. 20, 22 & 23).
La place des Cordeliers était dénommée ainsi depuis au moins le xviie siècle
et probablement auparavant en raison de sa situation contiguë au couvent
du même nom. Après la Révolution on la rebaptisa place Mirabeau, puis
Marat et de la Réunion. Elle retrouva finalement son odonyme d’ « origine »
en 1830 (Fyot 1979, p. 348).
II. Résultats
Dans l'emprise des travaux En périphérie
Nom actuel Rue du Rue Rue Piron Rue Place Jean Place des Rue de la Rue Stephen Rue Porte Place Rue Rue Jules Rue Neuve Rue Amiral Rue Rue Rue Victor
Bourg Dauphine Charrue Macé Cordeliers Liberté Liegeard aux Lions Bossuet Bossuet Mercier Dauphine Roussin Hernoux Berbisey Dumay
1685 - Plant de la ville de dijon et de son enceinte, Rue du Ruelle de Rue de la Rue de la Le bas du Place des Coing du Rue au Sous la Place St Grande rue Ruelle des - Rue de la Rue derrier Rue de la Rue des
par ou l'on peut connoistre les rues qui ont estés Bourg / Rue Suzon Poulaillerie Charrue Bourg Cordeliers Miroir / Rue dessus du porte aux Jean St Jean Estioux portelle / la magde- Chappellotte carmelites
pavées (…) au dessus de la porte Bourg lions rue de la laine
du Bourg au lyons magdelaine
1750 - Plan de la ville et des environ de Dijon dedié à Rue du - Rue de la Rue de la Place bas du Place des Coin du - - Place St - - - Rue Rue de la Rue Rue des
Son Altesse Serenissime Monseigneur de Duc par son Bourg / Poullalerie Charue bourg Cordeliers Mirroir / Rue Jean Madelaine Magdelaine Chapelotte Carmélites
très heumble et très obbeissant Serviteur de Beaurain dessus du porte au
geographe ordinaire du Roy Bourg Lyon
1759 - Plan géométral de la ville de Dijon levé en 1759 Rue du Rue Rue Rue Charue Place Place des Rue Condé dessus du Rue Porte Place St Rue de Rue des - Rue Portelle Petite Rue Rue de la Rue des
par les ordres de MM les Elus Généraux de Bourgogne, Bourg Dauphine Poulaillerie St-Georges Cordeliers Bourg aux Lyons Jean l'Oratoire Etioux / Rue Madelaine Chapelotte Carmelites
et de M. le Maire et Echevins de la Ville, par le Sr Mikel Madelaine
Ingénieur Géographe du Roy
1812 - Plan de la ville de Dijon et des faubourgs dressé Rue du Rue Rue Piron Rue Charrue Place Place Rue Condé Rue au - Place St Rue Bossuet Rue des - Rue Portelle Rue derrière Rue Rue des
d'après les Plans du Cadastre Bourg Dauphine St-Georges Bourbon dessus du Jean Etioux / Rue la Madelaine Chapelotte Carmélites
Bourg Madelaine
1815 - Nouveau plan de la ville de Dijon et de ses Rue du - Rue Piron Rue Charrue - - - - - - Rue Bossuet Rue des - - - Rue Voltaire Rue de la
faubourgs, dessiné par J. Caumont, Adjoint au Voyer Bourg Etioux Fraternité
de la Ville
1841 - Plan de la ville de Dijon dressé par Mouzin- Rue du Rue Rue Piron Rue Charrue Place Place des Rue de la - Rue Porte Place St Rue Bossuet Rue des - Rue de Rue Rue Rue des
Gérardot dans les années 1840 & 1841 (…) Bourg Dauphine St-Georges Cordeliers Liberté aux Lions Jean Etioux l'Ecole de Madelaine Berbisey Carmélites
Droit
1853 - Plan de la ville de Dijon avec l'indication des Rue du Rue Rue Piron Rue Charrue Place Place des Rue Condé - Rue Porte Place St Rue Bossuet Rue des - Rue de Rue Rue Rue Victor
135 bornes-fontaines dressé sur le plan déposé aux Bourg Dauphine St-Georges Cordeliers aux Lions Jean Etioux l'Ecole de Magdeleine Berbisey Dumay
Archives Municipales Droit
1873 - Plan de la ville de Dijon dressé d'après les docu- Rue du Rue Rue Piron Rue Charrue Place Place des Rue Condé - - Place St Rue Bossuet Rue des Rue Rue Amiral Rue Rue Rue Victor
ments les plus récents Bourg Dauphine St-Georges Cordeliers Jean Etioux Dauphine Roussin Madeleine Berbisey Dumay
1884 - Dijon, plan d'ensemble dressé par Lucien Rue du Rue Rue Piron Rue Charrue Place Place des Rue de la - Rue Porte Place St Rue Bossuet Rue des Rue Neuve Rue Amiral Rue Hernoux Rue Rue Victor
Bonnamas, Secrétaire Greffier du Conseil de la Bourg Dauphine St-Georges Cordeliers Liberté aux Lions Jean Etioux Dauphine Roussin Berbisey Dumay
Préfecture de la Côte-d'Or
1890 - Plan de Dijon et de ses environs Rue du - Rue Piron - Place Place des Rue de la - - Place St Rue Bossuet Rue Jules - Rue Amiral - Rue Rue Victor
Bourg St-Georges Cordeliers Liberté Jean Mercier Roussin Berbisey Dumay
87
Fig. 29 Évolution odonymique. © Y. Virlogeux, Inrap

3. Description des vestiges découverts
3.1 La rue du Bourg
3.1.1 Observations générales
La rue du Bourg s’étire de façon rectiligne sur plus de 180 m de long, entre
la rue de la Liberté, au nord, et la place Jean Macé, au sud, et sa largeur
varie de 8 à 9 m (Cf. supra fig. 13, p 52/53). Des deux tranchées principales qui
ont été ouvertes, celle située côté impair (est) a livré le plus de vestiges.
Ceux-ci regroupent essentiellement des maçonneries, déjà très perturbées
par la mise en place antérieure de nombreux réseaux, ainsi que des
aménagements de voiries médiévaux, surmontés d’horizons d’utilisation
et de remblais, majoritairement identifiés en coupe (fig. 31). Les tranchées
transversales, correspondant aux branchements des particuliers, de
▼ Fig. 30 Rue du Bourg. Les vestiges de
moindre envergure, n’ont généralement livré, çà et là, que quelques données
maçonneries sont nombreux dans la tranchée
principale de la rue du Bourg. © Inrap complémentaires.
L’emprise de la grande tranchée, qui parcourt toute la longueur de la rue
côté est, et destinée notamment à l’enfouissement d’une nouvelle conduite
de gaz, coïncide grossièrement avec l’avancée des façades, antérieures
aux travaux d’alignement du xixe siècle (Cf. supra fig. 26 & 27). D’une largeur
comprise entre 1,20 et 1,40 m, pour une profondeur moyenne d’environ
1 m, elle a donc mis au jour de nombreux vestiges de murs et de voûtes
(fig. 30), globalement en assez mauvais état, souvent difficilement
interprétables dans le détail, mais que nous avons néanmoins tenté
d’enregistrer au mieux avant destruction. Ceci a été rendu possible grâce
à l’utilisation par l’entreprise d’une « excavatrice aspiratrice » (Cf. supra fig. 5,
p. 45), permettant de détourer plus « délicatement » les réseaux encore en
service, ainsi que les éventuels vestiges archéologiques les plus résistants
(murs)32. Les informations stratigraphiques (logs, coupes) ont quant à elles
été recueillies sur les flancs de la tranchée.
Quelques fenêtres plus profondes (n° 26) nous ont permis de vérifier la
présence de couches anthropiques jusqu’à plus de 2,50 m de profondeur,
sans rencontrer le « sol naturel » (alluvions du Suzon).
Outre les servitudes d’alignement évoquées, ce qui
restaient des fondations abandonnées a également subi
ultérieurement la pose de multiples réseaux, dont une
conduite de gaz (à « remplacer »), qui occupait donc
le flanc ouest de la tranchée, et dont la mise en place,
il y a quelques décennies, avait encore rogné ce qu’il
restait des murs, arrachant généralement les moellons
des parements de « façade ». Les éléments découverts,
1,50 à 2,50 m en avant des vitrines des magasins
actuels, correspondent donc essentiellement aux
parties enterrées des maisons. Tronçons de murs de
fondations, de voûtes de caves, ouvertures, soupiraux,
se succèdent ainsi sur plus de 100 m de long, dans un
état de conservation variable, recoupant parfois des
portions préservées de sols plus anciens.
▲Fig. 31 Rue du Bourg. Première apparition
des niveaux de remblais médiévaux et
modernes dans la moitié inférieure de la 32. La puissance de l’aspiratrice tend à désolidariser les rangs supérieurs des vieilles
tranchée, sous le revêtement en béton. © Inrap maçonneries, et à rogner leurs contours, leur donnant souvent l’aspect de chicots informes,
difficilement interprétables.
II. Résultats 89
Les niveaux de voiries antérieures à l’Époque moderne, aménagés ou non,

ont été principalement observés dans cette rue entre 0,75 et 1,10 m de
profondeur (logs 1 à 13, 26 & 28). Malgré cette puissance d’observation
moyenne relativement faible et des surfaces de fouille très réduites, plusieurs
véritables niveaux de rues, bien que d’apparence peu structurés, ont pu
être identifiés en divers secteurs du chantier. L’une des particularités de
ces horizons de circulation consiste en la présence d’une grande quantité
de fragments d’os de faune, inclus dans les divers remblais, dans une
proportion importante, de façon systématique et relativement homogène.
L’ensemble de ces horizons directement associables à l’activité bouchère de
l’endroit, ainsi mise en évidence sur presque toute la longueur de la rue,
n’a été recoupé complètement qu’au niveau du log 28 (n° 41 de la rue), à
la faveur de la pose d’un regard. Son épaisseur atteint à cet endroit 80 cm
(US 231). Un échantillonnage de cette faune, omniprésente et prélevée
en divers points de la tranchée principale, a permis de réaliser plusieurs
datations 14C et d’amorcer une étude archéozoologique (cf. infra, p. 251) de
cette ancienne rue de la Grande Boucherie.
Malgré le grand nombre de vestiges de maçonneries mis au jour dans la
tranchée principale, leur mauvais état de conservation et le faible volume
dégagé pour chacune d’entre elles, n’ont permis de réaliser que des
observations très partielles. Ainsi, si nous connaissons la date de destruction
de tout ou partie de ces maisons33, il est presque impossible de déduire leur
période de construction à partir de ces chicots de murs, pour la plupart
diachroniques, et dans tous les cas peu dégagés. La superposition du plan
de nos relevés et du cadastre « napoléonien » a toutefois permis de restituer
pour partie l’emprise de certaines maisons.
Dès l’apparition des premiers indices d’ancienneté des horizons sombres
chargés de faune en fond de tranchée, parfois associés à des vestiges de
murs, nous n’avons eu de cesse de déterminer leur relation chronologique.
Mais, comme nous pourrons le constater, cette démarche fut limitée par
l’exiguïté des espaces de fouille et la faiblesse des contacts entre « murs »
et « niveaux de voirie », le plus souvent réduits au flanc d’un ou deux
moellons, ou d’une demi-assise. De manière générale on observera que les
horizons à faune, mis en évidence tout au long de la rue sont globalement
antérieurs à l’Époque moderne, et qu’aucun élément de maçonnerie mis au
jour ne s’apparente clairement à une construction médiévale.
L’épaisseur des perturbations contemporaines de « surface », principalement
liées aux multiples aménagements successifs de la chaussée et de l’évolution
de l’emprise des trottoirs, atteint une cinquantaine de centimètres
d’épaisseur en moyenne. Compte tenu de la profondeur relativement
faible de la tranchée, ne dépassant guère le mètre, l’épaisseur globale
des vestiges archéologiques enregistrées tout au long de cette tranchée,
est comprise entre 50 et 70 cm. Ce qui explique parfois le manque de
précision des données enregistrées et les difficultés d’interprétation. Ainsi
la relation chronologique entre les maçonneries mises au jour et les vestiges
d’aménagements de voiries anciennes, est rarement assurée, même si
l’antériorité des niveaux de rues est presque toujours probable.
33. Seconde moitié du xixe siècle.

3.1.2 Entre rue de la Liberté et rue Dauphine
7-9 rue du Bourg

Après quelques mètres de tranchée, creusée à l’aspiratrice et s’ouvrant
d’abord dans un contexte sablo-graveleux jaune homogène trahissant la
présence de réseaux en service, un remblai limono-graveleux de teinte
sombre, contrastant nettement avec les matériaux « récemment » rapportés,
est apparu dans la moitié basse de l’excavation, et ce de façon récurrente
tout au long de la rue (fig. 31). Ce matériau particulier, dont le niveau moyen
d’apparition avoisine les 50 cm, présente d’abord dans sa partie supérieure
une couche de remblai d’aspect hétérogène sans doute moderne, surmontant
en bas de tranchée, ce qui s’est avéré correspondre à la partie supérieure de
l’accumulation des niveaux de voirie successifs de la rue du Bourg pendant
sa période d’occupation par les bouchers, depuis au moins le xe siècle.
Ainsi, les premiers indices archéologiques enregistrés (logs 1 et 2) sont
situés au niveau des numéros 7 et 9 de la rue, à moins de 10 m de la rue de
Liberté. Nous avons donc pu distinguer, au sein d’un remblai apparaissant
de prime abord hétérogène, composé de cailloutis, de gravier et de quelques
ossements de faune inclus dans une matrice argilo-sableuse brune, un
horizon de dallettes damé.
►Fig. 34 Rue du Bourg, n° 7. Aperçu du

log 1 et de l’aménagement de voirie médiévale
(US 43). © Inrap
▼Fig. 32 Rue du Bourg, Tronçon nord (1/3).

Plan général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
Niveaux de voirie
Remblais modernes
Vestiges de maçonneries 271 272 275 276 277 278 280 421
Restitution de murs
Log stratigraphique
7 9 9b 11 13 15 17 19
1,75 x 0,75 =>
4
1 2 3 1
43 44
ancienne conduite de gaz
Egout unitaire
206
27
Rue du Bourg
10 12 14 16 18 20 22 26
Liberté
Rue de la
417 418 354 355 356 357 358
0 5m
II. Résultats 91
Identifié dans la tranchée principale ainsi que dans les raccords, vers l’est
(logs 1 & 2), cet aménagement de voirie (US 43) est composé d’un horizon
empierré, garni de cailloutis, inclus dans une matrice argilo-sableuse gris-
verdâtre compacte (fig. 32 à 35). Observé sur une épaisseur d’environ 20 cm,
cet horizon est situé à une profondeur moyenne de 75 cm ; il est surmonté
d’une fine couche charbonneuse lenticulaire (US 374), seulement perceptible
dans le log 2 et identifiable à un niveau d’utilisation.
Cet ensemble est recouvert d’une couche de remblai hétérogène brun-gris
moins compacte (US 375), d’une vingtaine de centimètres d’épaisseur,
correspondant vraisemblablement à des recharges périodiques, destinées à
aplanir et assainir la surface de la chaussée. Cette couche apparaît toutefois
perturbée, par endroits, dans sa moitié supérieure. Quelques fragments
résiduels de faune et de céramique datant du bas Moyen Âge (xiiie-xive s.)
ont été collectés au contact ou légèrement au-dessus de l’US 43.
Fig. 33 Rue du Bourg. Log 1 et 2. 33 35

243.60
Log 1 Log 2
Fig. 35 Rue du Bourg, n° 7. Vue zénithale de
l’aménagement de voirie médiévale (US 43)
243.40
© Inrap
243.40
243.20
243.20
243.00
243.00
US 375
US 375
242.80 US 374
242.80
US 43
US 43
242.60
242.60

7-9, rue du Bourg
Logs 1 & 2
Rue Neuve Dauphine
N
280 421 284 285 288 289
17 19 21 23 25 27 29 31 33
4
3 1 3 19 11 6
4 5 10 13 15
12 16 41 75 76
44 2 8 7 6 9 14 42
30 5
40
Egout unitaire 1,75 x 0,75 =>
27
192 / 194 191
24 23 67
22 26 28 30 32 34 36 68/69
Rue Dauphine
66
358 360 361 362 363 366
65

Rue du Bourg - Tronçon nord (1/3)
Plan général des vestiges
11-13 rue du Bourg

À l’occasion du branchement de certaines canalisations et/ou à l’instigation
de riverains, nous avons eu l’opportunité de visiter rapidement certaines
parties d’habitations, le plus souvent des caves. Ainsi aux 11-13 de la
rue du Bourg, avons-nous pu apprécier les multiples transformations que
certaines d’entre elles ont subies (fig. 36), enregistrées dans les maçonneries
des murs de soutènement. Ces multiples réfections, et notamment les
ouvertures bouchées, laissent entrevoir l’histoire complexe de ces bâtiments,
plus particulièrement conservée en sous-sol, plus propice à perdurer après
un incendie ou une destruction volontaire, totale ou partielle, de la maison.
Nous avons par ailleurs pu constater au 45 de la rue, que certaines caves
aujourd’hui abandonnées occupent encore le sous-sol de la chaussée, au-
delà même des limites de façade antérieures à l’alignement de 1846.
► Fig. 36 Rue du Bourg, n° 11-13. Escalier de

descente de cave s’ouvrant sur la rue du Bourg,
à l’accès aujourd’hui condamné. © Inrap
▼ Fig.37 Rue du Bourg, n° 11-13. Vue

générale du puits dans la cave. © Inrap
Un puits de facture ancienne (moderne ?), dont l’ouverture se situe au
fond de la cour du 13 rue du Bourg, est pourvu de deux accès au conduit ;
l’un est situé au niveau du sol de la cour, dont la margelle a été démontée,
cette ouverture étant aujourd’hui couverte d’un regard en béton (fig. 39) ;
une fenêtre a été ménagée dans le parement, permettant de puiser de l’eau
depuis la cave (fig. 37). À noter que, contrairement au puits découvert dans
la tranchée principale au 19 de la rue (st. 1), l’eau stagnante est ici toujours
présente et visible au fond du conduit (fig. 38a et b). Une observation attentive
de la partie profonde de celui-ci, à partir de l’ouverture aménagée dans
la cave, révèle un assemblage de maçonneries appartenant manifestement
à différentes époques de construction. On constate en effet que le
conduit, de plan grossièrement hémicirculaire, s’appuie contre le mur
de cave, avec lequel il n’est pas lié. Plus bas encore, on remarque que les
maçonneries supérieures, tant du mur que du puits, sont le prolongement
de constructions antérieures de même nature, exécutées avec des matériaux
différents et auxquelles elles ne sont pas strictement superposées. Ainsi, on
distingue nettement plusieurs phases chronologiquement distinctes.
38a 38b
Fig. 38 Rue du Bourg, n° 11-13. Aperçu de l’intérieur du conduit, Les traces d’usure sur le rebord (gorge) témoignent d’un usage
vers le bas (a) et vers le haut (b). prolongé du puits. © Inrap
II. Résultats 93
39a Fig. 39 Rue du Bourg, n° 13. Vue du regard du puits au fond de la

cour (a & b). © Inrap
39b
Le cadastre ancien ne nous offre pas le détail de l’intérieur de la parcelle,

nécessairement plus complexe que le découpage simplifié présenté.
L’emprise du bâti est par ailleurs confondue avec celle du terrain. Aussi
la cour actuelle, dont tout porte à croire que l’organisation générale est
pluriséculaire, n’apparaît pas sur le plan de 1812 (Cf. supra fig. 24, p.76). Dans
tous les cas nous n’avons que peu d’éléments concernant les constructions
des siècles précédemment, notamment depuis la fin du Moyen Âge. L’aspect
de quelques maisons habillées de bois pourrait suggérer une origine tardo-
▼ Fig. 40 Rue du Bourg. Log 3 et 4. médiévale, ce que semble toutefois contredire la synthèse des recherches
© Y. Virlogeux, Inrap de R. Gauchat (1969) dans ce secteur. Le peu de temps que nous avons pu
consacrer à cette visite ne nous a pas permis de réaliser un enregistrement
Log 3 Log 3 Log 4 Log 4 détaillé de ces caves. Une étude d’archéologie du bâti des sous-sols du
centre-ville de Dijon reste à entreprendre.
243.00 243.00 243.00 243.00
17 rue du Bourg
Au n° 17 de la rue, délaissant les niveaux supérieurs perturbés, nous avons
pu identifier, vers 95 cm de profondeur, une véritable surface de circulation
242.80 242.80 242.80 242.80
(US 44), patinée par l’usage et caractérisée par un agencement compact

242.60 242.60 242.60 242.60
US 375 US 375
d’un matériau caillouteux damé et maintenu par une matrice argileuse de
US 375 US 375 teinte sombre et verdâtre (fig. 40 à 42). Quelques décimètres carrés seulement
242.40 242.40 242.40 242.40
ont pu être dégagés en plan à la faveur d’une tranchée de branchement,
US 377 US 377
US 377 US 377
mais nous avons pu constater que cet aménagement s’étend vers l’est jusque
US 376 US 376
contre les fondations de la maison actuelle. La surface de l’US 44 présente
242.20 242.20
US 376 US 376
242.20 242.20
US 44 US 44
un pendage assez net vers l’ouest, d’ailleurs mis en évidence par le relevé des
US 44 US 44 logs 3 & 4 (fig. 40). Localisée en fond de tranchée, son épaisseur n’a pu être
mesurée.
Fig. 40 Dijon
Fig. (21)
40 Dijon
- Piétonnisation
(21) - Piétonnisation
2016 2016
17, rue du17,
Bourg
rue du Bourg
Logs 3 & Logs
4 3&4
▲ Fig. 41 Rue du Bourg, n° 17. Vue en plan du niveau de voirie ▲ Fig. 42 Rue du Bourg, n° 17. Aperçu du log 4 et de l’US 44 en
(US 44). © Inrap plan. © Inrap
Cet aménagement de voirie est surmonté d’une couche de « remblai »

(US 376), principalement constitué de petits blocs décimétriques non
systématiquement jointifs et disposés de façon anarchique dans une matrice
limono-graveleuse de teinte brune. Son aspect évoque celui de l’US 43 mise
en évidence au niveau des logs 1 & 2. Toutefois, leur stricte équivalence
n’est pas assurée. Se superpose ensuite un horizon multiple (US 377)
regroupant plusieurs recharges de granulométrie variée s’apparentant
moins à une phase de construction que de « réparation » de la surface de
roulement. Enfin, l’US 375, malgré une composition voisine de la couche
précédente, présente un aspect mois homogène et plus meuble, évoquant
plus volontiers un remblai.
▼ Fig. 43 Rue du Bourg, n° 19. Vue générale
(vers le sud) de la succession de maçonneries
mises au jour dans la tranchée principale et
19 rue du Bourg
conditions d’intervention. Au premier plan, le Un puits (st. 1) marque la limite nord de l’enfilade de façades débordantes
puits abandonné (St. 1). © Inrap qui ont subi les travaux d’alignement de la seconde moitié du xixe siècle
(Cf. supra fig. 26, 32 & fig. 43). Celles-ci s’étiraient sur une longueur de près de
120 m, jusqu’au n° 63 de la rue, à peu de distance de place Jean Macé.
D’abord apparu sur le flanc est de la tranchée, sous l’apparence d’un amas
informe de blocs grossièrement maçonnés et occupant à peine la moitié
de sa largeur, nous n’aurions sans doute jamais déduit la présence d’un
puits sans l’arrachage inopiné d’un ou deux moellons de son pourtour,
laissant apparaître l’intérieur de la structure, scellée par une épaisse dalle de
couverture (fig. 44). Le temps nous a manqué pour enregistrer correctement
cette construction, et l’orifice était déjà rebouché avant que nous n’ayons
pu prendre ses dimensions intérieures. Quelques rapides clichés, que
nous pensions pouvoir compléter ultérieurement, permettent néanmoins
d’apprécier le parement interne de ce puits.
Extérieurement, la maçonnerie du puits apparaît constituée de moellons

calcaires informes, liés par un mortier jaunâtre (fig. 44 & 45). L’intérieur
présente un parement relativement soigné (fig. 46 & 47), avec néanmoins des
joints quelque peu distendus et certains moellons sommairement équarris.
Des blocs taillés dans une roche gris-blanchâtre sont mêlés à d’autres
de teinte rosée, sans que leur position ne semble avoir été préméditée.
44 45
N
1
242.98
242.41
210
242.09
US 375
209
0 1m

Fig. 44 Rue du Bourg, n° 19. Vue générale du 19, de
rueladutaille
Bourg
Les assises sont de hauteur variable, sans doute fonction des
puits abandonné (St. 1), apparu en bordure de
tranchée. © Inrap
moellons dont disposaient les ouvriersPlan
afindes vestiges
d’assurer du puits (St. des
l’horizontalité 1) lits
de poses et la cohésion de l’ensemble. La largeur hors-tout atteint environ
Fig. 45 Rue du Bourg, n° 19. Plan des vestiges 1,50 m, légèrement inférieure à celle du creusement initial, tandis que le
du puits (St. 1). © Y. Virlogeux, Inrap conduit interne forme un cylindre dont le diamètre mesure moins de 1 m.
II. Résultats 95
46 47
Fig. 46 Rue du Bourg, n° 19. Aperçu du

Compte tenu de l’exiguïté de l’ouverture fortuite (fig. 48), il ne nous a
parement intérieur du puits abandonné (St. 1).
© Inrap
pas été possible de mesurer la profondeur apparente jusqu’au sommet
du comblement (fig. 46). Grâce aux clichés réalisés, on compte au moins
Fig. 47 Rue du Bourg, n° 19. Vue de détail du 28 assises de moellons. L’épaisseur de celles-ci est variable, et l’on
parement du puits (St. 1). © Inrap remarque plusieurs niveaux de réglage (fig. 47), destinés au rattrapage de
l’horizontalité. Le fond apparaît comblé de blocs et de graviers (fig. 46).
48 49
Fig. 48 Rue du Bourg, n° 19. Aperçu de l’une Le creusement du puits recoupe les horizons sombres anciens associables
des dalles de couverture du puits abandonné à la voirie et ses remblais successifs, mis en évidence dans les logs 3 & 4
(St. 1). © Inrap
voisins. À la lecture de la coupe sur le bord est de la tranchée, on remarque
Fig. 49 Rue du Bourg, n° 19. Aperçu du parement
une couche de matériau caillouteux (US 209) de 10 à 20 cm de large et
intérieur et des dalles de couverture du puits de teinte claire, enveloppant la structure du conduit, contrastant assez
abandonné (St. 1). © Inrap fortement avec les horizons sombres précédemment décrits. Ce comblement
occupe donc l’espace entre l’extérieur de la maçonnerie et les bords du trou
de forage cylindrique. La partie supérieure de celui-ci s’évase nettement
au nord (fig. 50), probablement élargi au moment de la destruction de
Fig. 50 Rue du Bourg, n° 19. Aperçu des « niveaux la margelle et du remaniement des assises de réglages supérieures avant
de voirie » associés au puits (St. 1). © Inrap scellement.
Quelques points discrets, schématisant son emprise sur le plan
50 d’alignement du xixe siècle (Cf. supra fig. 26, p. 80), laissent supposer
un abandon relativement « récent » de ce puits, possiblement
consécutif à la construction de l’« aqueduc des fontaines » (1840-
1841)34. La couverture définitive de cet ouvrage pourrait donc
être contemporaine des travaux d’alignement des façades de la
rue. Deux dalles imposantes jointives, ont ainsi été placées sur
un rang de moellons rapportés, de taille et de facture contrastant
avec celles du parement interne du puits (fig. 49).
Malheureusement, aucun élément matériel ne nous permet de
préciser sa datation. Compte tenu de son lieu d’implantation, son
usage était vraisemblablement publique.
34. En revanche, il est toujours représenté d’un trait plein sur le plan Moulin-Gérardot de
1840-1841 (http://patrimoine.bm-dijon.fr/pleade/)
21-23 rue du Bourg

Un ensemble de « maçonneries » (st. 2 à 4) matérialise, aux 21-23 de la
rue, l’avancée antérieure des façades. Bien que ces vestiges aient été à
nouveau tronqués par la pose de la première canalisation de gaz, on peut
estimer ici un recul d’au moins 2,50 m (fig. 32). Si l’on se réfère au cadastre
napoléonien (fig. 24), on constate que la maison concernée pouvait mesurer
7,50 m de large, et que son avancée sur la rue était comme « bornée » au
nord par le puits précédemment décrit (st. 1), et délimitée au sud par un
passage/ruelle aujourd’hui disparu(e) et reliant alors la rue du Bourg à la
rue des Étioux (aujourd’hui Jules Mercier). Les vestiges ne se présentent
ici que sous la forme de chicots de murs fantomatiques difficilement
interprétables, accompagnés de probables lambeaux de sols (US5), sans
doute contemporains de la phase de démolition, l’ensemble apparaissant
très malmené par les tranchées de réseaux (fig. 51 & 52).
► Fig. 51 Rue du Bourg, n° 21-23. Vue
générale des maçonneries 2 à 4. © Inrap
▼ Fig. 52 Rue du Bourg, n° 21-23. Plan des

maçonneries MR2 à MR5. © Y. Virlogeux, Inrap
242.88 log 19
3
4 5
2
241.75
241.84
N
242.30 242.34
241.84
0 1m

MR 2, est 21-23, rue du Bourg
un modeste vestige de maçonnerie, apparu
Plan des maçonneries
vers MR2 à MR5
55 cm de profondeur, et correspond à un mur
de cave perpendiculaire à l’axe de la rue, associé à
un départ de voûte (MR 3). L’aspect et la disposition
des blocs le constituant permettent de restituer une
petite surface de parement peu soignée côté sud, et
une largeur d’environ 66 cm. La face nord est moins
facile à délimiter avec précision dans la mesure où
le tronçon de maçonnerie conservée correspond au
niveau d’accrochage des premiers claveaux de la voûte
MR 3 (fig. 54b).
▲ Fig. 53 Rue du Bourg, n° 21. Vue zénithale

des maçonneries MR2 et MR3. © Inrap
II. Résultats 97
Bien que peu nombreux, on les distingue nettement en limite de tranchée,

émergeant obliquement du mur MR 2 (fig. 54). La hauteur de ces claveaux
peut être estimée à 26 cm, pour une épaisseur de 7 cm. Une tranchée
de branchement réalisée ultérieurement nous a permis d’observer plus
nettement cette amorce de voûte, correspondant indubitablement à une cave
Fig. 54 (a & b) Rue du Bourg, n° 21. Vue de la
(fig. 55). Le comblement de la partie redonnée à la rue au xixe s. présente un
face nord de la maçonnerie MR2 et aperçu des comblement hétérogène composé de cailloutis et de blocs inclus dans une
claveaux conservés de la voûte MR3. © Inrap matrice limoneuse sombre.
54a 54b
► Fig. 55 Rue du Bourg, n° 21. Quelques

claveaux supplémentaires (MR3) observés
dans la tranchée de branchement, et aperçu
du remplissage de la cave, contemporain de sa
destruction (xixe s. ?). © Inrap
Côté sud, plusieurs blocs moins organisés nous ont d’abord évoqué les
éléments d’une fondation, débordant de 32 cm. Mais cette interprétation
paraît peu compatible avec le départ de voûte opposé, et à une altitude
équivalente. L’exiguïté de la fenêtre d’observation ne permet guère de
conclure.
MR4 est un vestige de maçonnerie formant un

angle (fig. 56), et coïncidant pour partie à une limite
parcellaire ancienne (Cf. supra fig. 32, p. 88-89).
◄ Fig. 56 Rue du Bourg, n° 21-23. Vue

zénithale de la maçonnerie MR4. © Inrap
D’aspect néanmoins énigmatique, ce « mur » repose sur des niveaux de

remblai (démolition ?) ou peut-être de sol (cailloutis dans matrice limoneuse
brune), la différenciation restant ici subjective (fig. 57 & 58).
Fig. 57 Rue du Bourg, n° 21-23. La maçonnerie

MR4 repose sur un ancien remblai de rue.
© Inrap
D’abord interprétée comme un aménagement, la structure 5,

« identifiée » en fond de tranchée, apparaît peu structurée et
s’apparente à une concentration de matériaux de démolition
approximativement lités, comprenant notamment des blocs de
calcaire et des dallettes dans une matrice limoneuse sombre. Il
pourrait s’agir d’un affleurement d’arasement de mur (fig. 58 & 59).
▲Fig. 58 Rue du Bourg, n° 21-23. ▲Fig. 59 Rue du Bourg, n° 21-23. Aperçu des
Environnement du log 19. Aspect du « sol » remblais lités surmontant une « maçonnerie » au
entre MR4 et ST5. © Inrap premier plan (st. 5), malmenée par l’aspiratrice.
© Inrap
Log 5 Log 19 Le log 19 présente un ensemble d’horizons caillouteux incluant de

242.79 0 242.83 0 nombreux blocs qui, malgré un aspect sommairement lité ne paraît pas
avoir été construit (fig. 32 & 58). Les quelques relations mises en évidence
-20 -20 entre vestiges de maçonneries et remblais/effets de sols laissent supposer une
mise en place globalement postérieure aux recul des façades. Il s’agit donc
de remblais dont le détail est d’un intérêt médiocre.
-40 -40
-60 US 375 -60
-80 US 243 -80
US 30
-100
Fig. 60 Rue du Bourg, n° 21-23. Log 5.
21, rue du Bourg 23, rue du Bourg © Y. Virlogeux, Inrap

21-23, rue du Bourg
Logs 5 & 19
II. Résultats 99
En revanche le log 5, situé plus franchement dans l’emprise de la rue (fig. 32,
p. 88-89) témoigne de la présence d’un nouvel échantillon d’aménagement
de voirie incluant des déchets de faune. Ainsi l’US 30, identifiée sur une
puissance d’environ 15 cm en fond de tranchée (vers -80 cm), est composée
de galets et graviers compactés, dans une matrice limoneuse gris-verdâtre,
incluant des fragments osseux et métalliques (fig. 60). Elle est surmontée
d’une couche d’utilisation limono-argileuse d’environ 8 cm d’épaisseur
(US 243), puis d’un remblai caillouteux relativement homogène brun
sombre d’une trentaine de centimètres (US 375).
25-27 rue du Bourg

Les structures 6 à 10 correspondent aux façades des habitations situées aux
25 et 27 de l’actuelle rue du Bourg, et aux parcelles 267 et 268 du cadastre
de 1812 (Cf. supra fig. 24). Délimité au nord par le passage entre Bourg et
Étioux, et peut-être composé initialement de deux maisons, l’ensemble
mesurait environ 9 m de large. Les éléments conservés ne s’étirent que sur
▼ Fig. 61 Rue du Bourg, n° 25-27. Vue moins de 4 m, mais forment un groupe de « constructions » contiguës (fig. 61
d’ensemble des structures 6 à 10. © Inrap & 62).
N
242.27
241.75
8 7 6 9
241.95 241.65
241.71
241.64 241.55
0 1m
► Fig. 62 Rue du Bourg, n° 25-27. Plan des
maçonneries MR6 à MR9. © Inrap
25-27, rue du Bourg
Plan des maçonneries MR6 à MR9
MR6 est apparu à 47 cm sous le sol actuel ; il pourrait s’agir d’un angle de
mur de cave, conservé sur une largeur de 75 cm, constitué de plusieurs gros
blocs calcaires équarris, surmontés d’un bloc perpendiculaire disparaissant
dans la berme (fig. 63).
Fig. 63 Rue du Bourg, n° 25-27. Vue de détail

de la maçonnerie MR6. © Inrap
Le mur MR7 s’élève contre la maçonnerie MR6, sans que l’on puisse
préciser la chronologie relative des deux aménagements. D’orientation est-
ouest, il présente un ensemble d’assises relativement régulières, constituées
de moellons en calcaire beige de 5 à 7 cm d’épaisseur. Sa largeur atteint
36 cm. Ce vestige de mur correspond grossièrement à la limite cadastrale
« napoléonienne », ainsi qu’à la séparation des n° 25 et 27 d’aujourd’hui.
La structure 8 est constituée d’un ensemble de dalles (35 x 33 à 32 x 17 cm)

et dallettes (20 x 14 cm) pouvant matérialiser les vestiges d’un aménagement
de sol. Sa relation avec le mur 7 n’a pas été vraiment élucidée. Au vu de
ce que nous aurons l’opportunité d’observer tout au long de la rue, et
notamment concernant les niveaux d’enfouissement, il pourrait s’agir d’une
couverture d’extrados, aménagement de sol au-dessus d’une voûte de cave
(fig. 64), dont l’emprise, comme nous pourrons le constater à plusieurs
reprises, ne correspond pas nécessairement à celle de l’habitation qui la
surmonte.
Fig. 64 Rue du Bourg, n° 25-27. Vue de détail

de la maçonnerie MR7 et du sol MR8. © Inrap
L’arase de maçonnerie MR9, tronquée par le creusement de la tranchée,

nous est apparue en plan sur le fond. Elle est constituée de blocs de
35 x 30 cm en moyenne, liés par un mortier sableux jaunâtre. Mesurant
moins de 60 cm de large, ce mur présente une orientation est-ouest et
semble avoir été recoupé par la pose de la première conduite de gaz (fig. 65).
Sa relation chronologico-stratigraphique avec MR6 n’est pas assurée.
Fig. 65 Rue du Bourg, n° 25-27. Aperçu du mur

MR9 arasé. © Inrap
Un possible niveau de circulation (St. 10), constitué de quelques blocs

calcaires usés en surface, a été observé sur quelques décimètres dans la
berme est, au-dessus de MR9, avant le début d’une zone perturbée. En effet,
les 3 m suivants de la tranchée (sud), occupés par du tout-venant et du sable
trahissant la présence de réseaux, n’ont livré aucun vestige.
II. Résultats 101
26 rue du Bourg
La maintenance de canalisations d’eau localisées à environ 2,50 m de
profondeur étant l’objet principal de ce sondage de quelques mètres carrés
(Cf. supra fig. 32, p. 88), l’essentiel du volume excavé était déjà complètement
perturbé. Toutefois, ce creusement, réalisé aux portes de la Fnac au 26 de
la rue du Bourg, nous a permis d’observer un groupe de maçonneries,
globalement peu soignées et/ou déjà fortement malmenées, associées à des
niveaux de comblement ou de circulation anciens, exclusivement identifiés
en coupe (fig. 66 à 72).
- Log 24
Nous avons pu dissocier trois maçonneries (MR192, MR193 & MR194) du
fatras de blocs que nous apercevons sur la vue générale du sondage (fig. 66).
Tout d’abord, l’analyse du log 24, correspondant à la paroi occidentale
du creusement et dont nous n’avons pu tirer qu’un croquis rapide (fig. 67),
permet d’identifier deux murs imbriqués, d’axe nord/sud, que nous
n’aurons sommairement observés que sur une longueur globale d’environ
▲Fig. 66 Rue du Bourg, n° 26. Aperçu du
2 m. Le premier, MR193, situé presque à l’aplomb de la façade de la Fnac,
log 24. © Inrap
se distingue par une face orientale moins grossièrement parementée. On
peut l’observer à droite et sous le mur MR194 (fig. 67). Apparu vers -75 cm,
la maçonnerie MR193 se poursuit jusqu’en fond de tranchée, à 2,30 m de
profondeur (fig. 68). Sa relation avec le mur MR192 voisin, côté nord (cf.
log 27), n’est pas claire (reprise ? contemporanéité ?).
▲Fig. 67 Rue du Bourg, n° 26. Croquis du ▲Fig. 68 Rue du Bourg, n° 26. Vue générale des
log 24. © S Forel--Boeckler, Inrap maçonneries (MR193 & MR194) vers le sud.
© Inrap
Le mur MR194 apparaît comme une excroissance du

précédent dans sa partie supérieure (fig. 67 & 69), puisque
légèrement en débord et reposant sur lui. Constitué de
moellons encore plus grossièrement assemblés, il pourrait
s’agir d’un ressaut de fondation postérieur, éventuellement
associé à la construction du bâtiment actuellement en
élévation.
L’aspect général chaotique de ces maçonneries pourrait

correspondre à l’observation de l’extérieur de fondations
réalisées en tranchée étroite. Mais nous ne savons rien
de ce qu’elles ont subi antérieurement à l’ouverture de ce
sondage, et notamment au moment de l’installation des
▲Fig. 69 Rue du Bourg, n° 26. Vue générale des conduites d’eau, l’ensemble présentant moins le faciès d’une
murs 193 et 194 (log 24) après étayage. © Inrap construction que d’un arrachement.
- Log 27
Localisé dans l’angle nord-ouest du sondage, le profil du mur MR192
apparaît plus clairement sur le flanc nord du creusement (log 27 ; fig. 70).
Aucun parement n’est perceptible ; toutefois, l’agencement général des
quelques blocs conservés et visibles laisse supposer qu’il est également
d’orientation nord/sud. L’accumulation des horizons limono-graveleux
contre la maçonnerie, se superposant à partir d’un sol aménagé vers
1,80 m de profondeur (fig. 71), plaident a priori en ce sens, et témoignent de
l’origine pluriséculaire de la construction, sans doute antérieure à l’an Mil.
Si l’aspect fruste de la maçonnerie MR192, telle qu’elle nous apparaît,
évoque une fondation, cette interprétation n’est pas compatible avec son
environnement stratigraphique. Mais, étant donné le manque de précision
de notre enregistrement, il reste difficile de conclure.
▲Fig. 70 Rue du Bourg, n° 26. Vue générale du

log 27. © Inrap
► Fig. 71 Rue du Bourg, n° 26. Vue de détail

du log 27. © Inrap
On constate, à la lecture du log 27 (fig. 72), l’enregistrement de plusieurs
niveaux de circulation diachroniques, complétés par des horizons de
remblais, le tout se succédant entre 0,60 et 2,00 m de profondeur, pour la
▼ Fig. 72 Rue du Bourg, n° 26. Relevé du partie que nous avons pu observer. De manière générale on constate que
log 27. © Y. Virlogeux, Inrap les couches se superposent de manière quasi horizontales au contact de
la maçonnerie MR192 qui les délimitent vers
ouest est l’ouest, et présentent des compositions homogènes
correspondant à des phases d’occupations. La
243.00
0 0.50 1 1.50 m
conservation de cette stratigraphie pluriséculaire
contraste avec le chaos du log 24.
Le premier (et unique) repère chronologique

qui s’impose est associé à l’US382, qui présente
toutes les caractéristiques des niveaux de voirie
242.50
médiévaux mis en évidence un peu partout dans la

rue du Bourg au cours de cette opération (US30,
US 381 réseaux
44, 73, 78…) à une profondeur généralement
242.00
SL 382 comprise entre 0,80 et 1 m. Les datations 14C
US 383 obtenues, réalisées sur la faune associée à ces
aménagements, sont comprises dans une période
SL 384
allant du xe au xiie siècle. L’US382, apparue
MR192 à -84 cm, est composée d’un cailloutis dense
US 385
241.50 maintenu dans une matrice argileuse gris-verdâtre
égout compacte. Aucun mobilier n’a été prélevé dans
US 386 cette couche.
SL 387 L’US384, dont le sommet est situé à -1,10 m,
US 388
présente globalement les mêmes caractéristiques
241.00
que la précédente, avec une teinte plus grise.
Il s’agit également d’un niveau de circulation

26, rue du Bourg
Log 27
II. Résultats 103
Fig. 73 Rue du Bourg, n° 26. Aperçu d’un présentant les stigmates (damage, patinage) de passages répétés.
horizon de voirie chargé de faune (US 191). Enfin, après deux nouvelles couches de remblais plus meubles (US385,
© Inrap
US386), on trouve à une profondeur voisine de 1,80 m, un aménagement
Fig. 74 Rue du Bourg, n° 29-31. Plan des de sol bien structuré, composé d’une couche de cailloutis calibré de 8 cm
maçonneries MR11 à >MR16. © Y. Virlogeux, Inrap d’épaisseur maintenu par un béton/mortier blanchâtre, surmontant un
hérisson de petites pierres peu épaisses posées de chant.
29-31, rue du Bourg

Plan des maçonneries MR11 à MR16

74
Compte tenu de l’importance de sa cote d’apparition
et de ce que nous savons de l’altitude du niveau de
circulation à la période romaine35, cette construction
pourrait être d’origine antique. Aucun élément
1m
mobilier ne nous permet toutefois de confirmer cette
hypothèse.
28 rue du Bourg
Face au 28 de la rue du Bourg, dans une tranchée
14
0
transversale peu profonde, un horizon constitué
241.85
de gravier et cailloutis dans une matrice argileuse

sombre, damé dans sa partie inférieure et incluant des
fragments de faune, a été observé ponctuellement entre
65 et 80 cm de profondeur (fig. 32 & 73).
73
16
15
242.06
13
29-31 rue du Bourg

Cet ensemble de maçonneries, le dernier avant
d’atteindre la rue Neuve Dauphine, regroupe
des structures plus parlantes et un peu mieux
conservées que celles précédemment décrites dans la
tranchée principale (fig. 74). L’emprise ouverte ici est
241.60
N intégralement occupée par des vestiges d’habitat que

nous n’avons pu dater, et des remblais modernes,
notamment de démolition. Malgré un meilleur état de

conservation enregistré et une surface de parements
dégagés plus importante, la restitution de l’emprise
exacte des murs demeure malaisée en raison de leur
grand morcellement, et l’interprétation au-delà des
242.64
évidences, délicate. Et comme précédemment, l’ancien

12
alignement des bâtiments coïncide avec l’emplacement

de l’ancienne conduite de gaz dont la mise en place a
241.60
raboté ce qu’il en restait.

242.15
11
35. À l’occasion de travaux d’installation d’égout dans la rue

Amiral Roussin en 1947, le sol de la « portelle » du castrum a été
découvert à 2,10 m de profondeur sous le niveau de circulation de
l’époque (Grémaud 1953, p. 169-172).
Après un tronçon de tranchée vide de vestiges, côté nord, cet ensemble

de maçonneries débute par une portion de voûte (MR11) qui émerge du
sol en se développant vers le sud, et dont le mur de soutien, partiellement
détruit par la pose d’un réseau, est perceptible en fond de tranchée, sous
une couche de mortier (fig. 75). Notons que, sans surprise, l’emprise de ce
mur coïncide avec la limite parcellaire figurant sur le cadastre napoléonien,
et qui a d’ailleurs perduré jusqu’à nos jours (fig. 32). On peut en revanche
constater que la maison actuelle, à la façade discordante, ne répond guère
aux critères d’alignement de la rue. Peut-être une conséquence tardive du
percement de la rue Neuve Dauphine toute proche.
La partie visible de cette portion de voûte mesure 48 cm de large et 42 cm de

hauteur. On compte 7 rangs de claveaux de 35 cm de largeur moyenne, et
dont l’épaisseur varie de 5 à 7 cm. Le remplissage de l’espace sous-jacent est
composé d’un limon sableux brun à beige incluant de nombreux cassons de
démolition (blocs calcaires, fragments de TCA).
Côté ouest, ce départ de voûte est lié à une maçonnerie (MR12), constituée
Fig. 75 Rue du Bourg, n° 29. Vue de détail de la
de gros blocs calcaires, qui délimitent vraisemblablement l’avancée ancienne
voûte MR11. © Inrap
d’une cave et de la façade de la maison qui lui correspondait. Le parement
interne de ce mur, orienté nord/sud, était recouvert de carreaux de terre
cuite au niveau du premier bloc, au contact du départ de voûte (fig. 76),
peut-être dans le but de rattraper l’alignement de la face du second, ou dans
un but décoratif. Comme on peut le constater sur le plan (fig. 74), ce mur
est légèrement désaxé par rapport à la tranchée et son parement ouest se
situe sous la conduite de gaz. La partie conservée de MR12 se développe
sur une longueur de 1,60 m vers le sud et sa largeur visible atteint 50 cm.
La juxtaposition de ces deux grandes pierres plates (la plus grande mesure
1,10 m de long) évoque un seuil.
Fig. 76 Rue du Bourg, n° 29. Vue zénithale des
maçonneries MR11 & MR12. © Inrap
Le mur MR13, d’orientation est-ouest, coïncide avec la limite de parcelle

séparant les n° 29 et 31 sur le cadastre de 1812. Quelques claveaux sont
perceptibles à la base de la partie visible, en fond de tranchée côté nord
(fig 77), qui constituent le pendant du vestige de voûte décrit précédemment
(MR11). La largeur intérieure de cette pièce voûtée atteint donc ainsi
environ 4 m.
Fig. 77 Rue du Bourg, n° 29-31. Vue du

parement du mur MR13 et des maçonneries
MR14 à MR16. © Inrap
II. Résultats 105
78 Ce massif de maçonnerie, au sein duquel on peut identifier deux murs

(MR13 & MR15), présente donc une face parementée au nord, où l’on
compte 4 assises visibles, et un aspect plus chaotique au sud. Deux
arrachements sont perceptibles : l’un vers l’ouest, conséquence de l’ancienne
tranchée de gaz, où le mur MR13 se raccordait très probablement à MR12
(fig. 74) ; l’autre vers le sud, en raison de la pose d’un réseau secondaire,
direction vers laquelle la maçonnerie MR15 se poursuit virtuellement
jusqu’au tronçon MR14, via le lambeau de mur MR16, matérialisant ainsi
l’ancienne façade de la maison du n° 31.
Conservé de manière graduelle à partir de 52 cm de profondeur (fig. 77),
le massif MR13-MR15 atteint 1,10 m de large. La largeur de MR13
mesure 76 cm ; sa longueur conservée et visible présente la même cote. Le
mur MR15, pour partie toujours enfouie sous la berme est de la tranchée,
se poursuit quant à lui sur quelques décimètres vers le sud, sans que nous
puissions observer son parement ouest et encore moins estimer sa largeur.
La maçonnerie MR14 correspond bel et bien à un tronçon de « façade » de

79
cave, incluant l’aménagement d’un soupirail (fig. 80 & 81), et se prolongeant
vers le nord. Ce tronçon de mur s’étire sur une longueur de 2,70 m, ses
deux extrémités présentant un arrachement net (fig. 78 & 79). Seuls l’intérieur
de la baie de soupirail et la face orientale de la partie nord de l’ensemble
présentent clairement un parement, le bord ouest du mur ayant également
été quelque peu malmené par la pose de l’ancienne canalisation de gaz.
Toutefois, au vu de son aspect général, il paraît probable qu’aucun bloc
n’ait vraiment été arraché. La largeur du mur MR14 peut donc être estimée
à environ 55 cm.
L’état de conservation du soupirail, et l’identification d’un seuil, pourrait
laisser supposer un niveau de circulation de l’époque voisin de l’altitude
d’apparition de ces éléments, soit une cote comprise entre -0,80 et -1 m. Une
estimation de la chronologie de l’habitation aurait alors été possible. Mais il
convient de rester prudent, l’entrée de la cave, semi-enterrée, pouvant avoir
été précédée d’un escalier.
Fig. 78 Rue du Bourg, n° 29-31. Interruption De petites plages diffuses de quelques décimètres carrés de graviers indurés
nord du mur MR14. © Inrap (US17), ont été observés en fond de tranchée (-1 m) en avant (ouest) des
Fig. 79 Rue du Bourg, n° 29-31. Interruption maçonneries MR13 et MR14. Ces indices ténus pourraient correspondre à
sud du mur MR14. © Inrap des lambeaux de niveaux de circulation, sans certitude.
80 81
Fig. 80 et 81 Rue du Bourg, n° 29-31.

« Soupirail» du mur MR14. © Inrap
33 rue du Bourg
Quelques moellons et dalles de grandes dimensions (ST41, ST42), dont
l’une semble-t-il en remploi, ont été mis au jour presque au débouché de la
rue Neuve Dauphine (fig. 32). À l’instar des éléments de couverture (regard)
identifiés à faible profondeur face au 8 de la rue du Bourg (ST206), ces
blocs isolés sont à mettre en relation avec un raccord de l’égout unitaire,
toujours en service.
▼ Fig. 82 Rue Dauphine. Surveillance du

creusement de la tranchée principale à l’aide
3.1.3 La rue Dauphine
d’une aspiratrice. Au premier plan le mur MR26
en cours de dégagement. © Inrap Le suivi des tranchées de la rue Dauphine n’a été assuré que dans sa partie
perpendiculaire à la rue du Bourg, dans les 25 premiers mètres à l’ouest
de celle-ci (fig. 82 & 83). C’est pourquoi nous en présentons les résultats à
cet endroit du rapport. Ceux-ci concernent pour l’essentiel des vestiges de
maçonneries, correspondant pour partie, tout comme dans la rue du Bourg,
à des maisons frappées d’alignement dont le plan a été modifié au xixe s.
(MR19, MR20, MR26, MR36, MR378). Plusieurs autres portions de murs
(MR23, MR27, MR66, MR68) matérialisent encore les flancs d’un canal
enterré, parcourant tout le secteur dans l’axe de la rue, et dans l’alignement
du conduit mis en évidence au croisement des deux rues (ST40). Plusieurs
lambeaux de sols, notamment pavés (US22, US34, US38, US379, US380),
ont également été identifiés.
La profondeur moyenne des tranchées de cette rue avoisine le mètre.
Seul l’élargissement au nord-est, en débord sur la rue du Bourg, atteint
environ 2 m. En conséquence, et à l’exception de ce secteur, les indices
archéologiques identifiés n’ont pu généralement être appréhendés que sur 3
à 4 décimètres d’épaisseur.
Niveau de sol / voirie

36
14
Remblai moderne
31 288
20 Reliquat de pavage
19 366 N Vestige de maçonnerie
Restitution de mur
Log stratigraphique
Rue du Bourg
19 33 289
18
Rue Dauphine 42
67 41
23 Rue Neuve Dauphine
27 66
68 40
23
69
380
22
34 65
34 38 37 379
35
26
36 378
75
78
6
0 5m
76 35
290
74
▲Fig. 83 Rue Dauphine. Plan général des Fig. 83 Dijon (21) - Piétonnisation 2016
vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap Rue Dauphine
II. Résultats 107
3.1.3.1 Quelques vestiges des fondations de la maison alignée au xixe s., côté nord
MR 19 est une probable fondation de mur, mise au jour en avant du

pignon ouest de la maison du 19 de la rue (fig. 83). D’orientation est/ouest,
l’arrachement perceptible dans la moitié basse de la maçonnerie, témoigne
de la prolongation antérieure de ce mur vers l’ouest, tandis qu’un bloc taillé
gélif, probablement remployé, culmine le tout. L’ensemble, mesurant 77 cm
de large et 65 cm de haut (fig. 84 & 85), est composé de 5 assises irrégulières,
dont la base déborde d’une quarantaine de centimètres l’aplomb du mur
actuel. Globalement, les moellons de calcaires sont grossièrement équarris
et rendus solidaires par un mortier beige, incluant des agrégats de petits
graviers.
D’orientation nord/sud, la maçonnerie MR 20 est donc perpendiculaire à
la précédente, et joue encore le rôle de fondation du pignon de la maison
qu’elle soutient pour partie. Ses joints sont larges et son parement, visible
Fig. 84 & 85 Rue Dauphine, n° 19. Vestiges sur une longueur de 1 m, est peu soigné.
des murs MR19 & MR20. © Inrap
84 85
Des matériaux probablement issus de la démolition de la maison au xixe s.

sont perceptibles dans l’angle nord-est de la tranchée, ainsi que plus à
l’ouest, dans le comblement de celle-ci. Ainsi, un gros bloc calcaire (ST21)
de 95 x 35 cm et 15 cm d’épaisseur, émergeait du remblai en avant de
MR19.
Plus au sud, deux dalles de couverture de puisard (ST18) ont été
découvertes vers -65 cm sous le pavé actuel (fig. 86). Mesurant de 55 à
66 cm de côté, leur épaisseur varie de 15 à 17 cm. La chambre qu’elles
recouvrent n’a pas été visitée.
Fig. 86 Rue Dauphine, n° 19. Deux épaisses

dalles recouvrent une chambre. © Inrap
Fig. 87 Rue Dauphine. Plan des principales 3.1.3.2 Aménagements du côté sud de la rue avant le recul des façades
maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap
Fig. 88 Rue Dauphine. Vue générale (vers l’est)

On distingue deux maçonneries principales parallèles à l’axe de la rue
de la moitié ouest du mur MR26, la mieux (MR26 & MR378 ; fig. 83 & 87), séparées par un puits mitoyen (MR36).
conservée. © Inrap En effet, comme nous le confirme la consultation du cadastre ancien
(Cf. supra fig. 24), l’implantation de celui-ci coïncide avec une limite de
Fig. 89 Rue Dauphine. Vue générale (vers
le sud) du parement et de la « semelle de
parcelles, celles-ci étant associées à deux bâtiments distincts, dont les
fondation » de la moitié ouest du mur MR26. vestiges de murs, tels que nous avons pu les observer, ne semblent pas se
© Inrap situer strictement sur le même plan.

Rue Dauphine
Plan des principales maçonneries
87
Apparu vers -47 cm sous la voirie actuelle, le
mur MR26 (fig. 88), d’orientation est/ouest, est
241.09 conservé sur 55 cm de hauteur et environ 7,20 m
de long. On distingue 3 assises irrégulières,
378 constituées de blocs de module variable
(84 x 15 cm à 54 x 10 cm). Aucune trace de
mortier n’a été identifiée. On remarque une assez
241.50
large semelle de fondation d’environ 15 cm de

largeur, qui pourrait d’ailleurs correspondre à un
état antérieur de la maçonnerie (fig. 89).
Ainsi le parement nord a pu être reconnu sur
une longueur d’environ 4 m dans la moitié
35
36
occidentale, tandis que la partie orientale

241.15
se raccordant au puits (MR36) n’a été que

très partiellement dégagée, son arase étant
241.46
encombrée et déformée par le passage de réseaux

préexistants. La largeur de ce mur n’a pu être
34
N
241.20
mesurée.
88
38
26
242.00
241.85
240.97
34
241.16
1m
28
27
240.79
89
23
22
241.06
240.98
240.84
241.42
26
0
380
II. Résultats 109
Un « lambeau » d’aménagement de sol (US24), observé uniquement en

coupe sur le flanc sud de la tranchée et constitué de dallettes liées par
un sable orangé, repose sur un horizon de préparation argileux jaunâtre
(US25), le tout surmontant l’arase du mur MR26 notamment à proximité
d’un élément de caniveau (MR28 ; fig. 90). Ces éléments demeurent trop
ténus pour être interprétés (remploi ? aménagement en terrasse ? trottoir ?).
► Fig. 90 Rue Dauphine. Élément de caniveau

(MR28) au niveau de l’arase du mur MR26
(aménagement ? remploi ?). © Inrap
Le puits MR36 est clairement aménagé entre les deux tronçons de murs
MR26 et MR378 (fig. 87). Bien que contiguës, les maçonneries des trois
constructions apparaissent non jointives et il est impossible, en l’état,
d’avancer avec certitude une chronologie relative. Le conduit du puits, d’un
diamètre intérieur d’environ 76 cm, est complètement comblé (fig. 91), et
Fig. 91 Rue Dauphine. Vue générale des
seules 4 assises ont pu être partiellement dégagées. Elles sont constituées
vestiges du puits (MR36), vers le sud. © Inrap
de moellons calibrés, de 10 cm d’épaisseur moyenne (fig. 92), liés par un
Fig. 92 Rue Dauphine. Vue de détail du mortier sableux jaunâtre incluant quelques graviers. On remarque quelques
parement interne du puits MR36. © Inrap éléments en terre cuite.
91 92
À l’est du puits, se développe une maçonnerie (MR378) dont nous n’avons

pu percevoir les contours que sur les deux premiers mètres. Au-delà,
l’encombrement des réseaux, et son état de conservation médiocre ont limité
nos observations à une succession d’assemblages de moellons informes,
se développant toutefois en continu sur environ 7 m supplémentaires
(fig. 93). Ces vestiges correspondent bien à une façade de maison détruite au
xixe siècle, mais nos investigations sont restées très limitées.
◄ Fig. 93 Rue Dauphine. Aperçu de l’état des

maçonneries du mur MR378 (vu vers l’ouest) et
du reliquat de pavage MR379. © Inrap
La maçonnerie du massif MR35 borde celle du puits, côté nord (fig. 94).
Observé partiellement en coupe, il semble constitué d’un parement fait
de blocs sur chant, contre lesquels s’appuie le pavage SL34, dont seuls
ici quelques éléments sont conservés (fig. 95). Ceux-ci reposent sur une
fondation constituée de sable grossier et de blocs (US39), sur laquelle
est également implanté MR35. Un blocage constitué de pierres informes
Fig. 94 Rue Dauphine. Vue générale du massif
assemblées au « mortier de tuileau » comble l’espace situé entre les blocs
MR35 (vers le nord). © Inrap
formant parement et la maçonnerie du puits. Plusieurs moellons de MR35
Fig. 95 Rue Dauphine. Aperçu des vestiges de recouvrent en partie ceux du puits MR36, témoignant de l’antériorité de
pavage (SL34). © Inrap celui-ci. Il pourrait s’agir d’un aménagement de l’accès au puits.
94 95
Le sommet des pavés (SL34), recouvert par le remblai US32, se situe 67 cm

sous le niveau de rue actuel. Un second sol aménagé (SL38) a été identifié
au même endroit vers 1 m de profondeur sur une surface de 1,20 x 0,50 m
qui s’étend jusque contre le mur MR26 (fig. 96). Il s’agit cette fois d’un
dallage plus irrégulier, constitué pour partie de pierres de grande taille,
maintenues par une matrice sableuse jaunâtre s’apparentant, çà et là, à du
mortier.
Plusieurs autres reliquats de pavage ont été identifiés dans cette tranchée à
une altitude sensiblement équivalente (entre -65 et -80 cm de profondeur).
Bien que présentant des aspects et utilisant des matériaux différents (granit,
calcaire), nous pensons pouvoir les associer à un même niveau général de
circulation et à une même période chronologique (moderne ?). Tous n’ont
pu bénéficier du même niveau d’observation, ni d’enregistrement.
Il s’agit tout d’abord de quelques pavés reposant contre la base du
mur MR26 et sur le débord de fondation, auxquels nous avons donné le
▲Fig. 96 Rue Dauphine. Vue générale du
même numéro SL34 en raison de caractéristiques communes (fig. 97).
dallage (SL38) près du puits (MR36) et contre Un aménagement similaire, bien que composé de pavés de tailles diverses et
le mur MR26. © Inrap de galets (SL22), était conservé sur une bande d’environ 1 x 0,25 m, le long
de la maçonnerie MR23 (fig. 97 & 98). L’épaisseur des pierres constituant le
pavage atteint néanmoins 12 cm ; elles reposent sur une assise de graviers
beiges (US29).
Enfin deux petites surfaces couvertes d’un pavage soigné

(SL379 & SL380), fait de pierres calcaires posés de chant, ont
été enregistrées (fig. 83) ; la première à l’extrémité est du mur
MR378 (fig. 93), la seconde à l’extrémité ouest du mur MR26
(fig. 88 & 89).
◄ Fig. 97 Rue Dauphine. Les deux portions

de pavage conservé de part et d’autre des
réseaux ; l’une contre le mur MR23 (à gauche),
et l’autre contre le mur MR26 (à droite). © Inrap
II. Résultats 111
3.1.3.3 Les vestiges d’une canalisation maçonnée
Une canalisation maçonnée, dont nous n’avons pu observer que des

tronçons de murs garnis de mortier hydraulique rougeâtre (MR23 = MR68,
MR27 = MR66), traverse axialement toute la portion de rue concernée par
les travaux (fig. 83). Provenant de la rue du Bourg (et peut-être même de
la rue Jules Mercier), elle devait originellement poursuivre son parcours
Fig. 98 Rue Dauphine. Vue générale de la partie jusqu’au Suzon tout proche.
supérieure de la maçonnerie MR23 (à droite) Dans la partie ouest de la tranchée principale, le mur MR23, d’axe
et du lambeau de pavage conservé (SL22, à
est-ouest, recoupe le pavage SL22. Apparu vers -65 cm, ce tronçon de
gauche). © Inrap
maçonnerie, conservé sur 50 cm de hauteur, mesure 1,05 m de long et
Fig. 99 Rue Dauphine. Aperçu du parement 47 cm de large. Il est composé de blocs informes sur sa partie supérieure,
nord du mur MR23. © Inrap tandis que son parement nord présente des moellons calibrés, bien que
grossièrement équarris, variant de 24 à 35 cm de long, répartis sur 4 assises
98
de 8 cm d’épaisseur moyenne. Les pierres sont liées par un « mortier au
tuileau » (fig. 98 & 99).
99
Le mur MR 27 est parallèle au précédent et situé au nord de ce dernier,

à une distance d’environ 70 cm (fig. 100). Apparu en partie vers -66 cm de
profondeur, il a été dégagé sur 88 cm de long, puis entamé jusqu’à la cote
prévue (environ -90 cm), avant que nous puissions observer son parement.
Sa largeur mesure une trentaine de centimètres. Composé de moellons
calcaires, ceux-ci sont liés par un mortier de « tuileau » rosâtre. Il n’est
visible que sur une hauteur de 18 cm, où l’on distingue 3 assises.
Fig. 100 Rue Dauphine. Vue générale des murs

composant le canal. De gauche à droite : SL22,
MR23 & MR27. © Inrap
Le mur MR66, équivalent à MR27 précédemment décrit et dont il est le

prolongement, a été reconnu sur une longueur de près de 7 m dans la partie
nord-est du secteur (fig. 83 & 101). Son symétrique, MR68, est beaucoup plus
mal conservé et n’a guère pu être observé qu’à l’état d’arase, à l’exception
de son extrémité ouest. Quant au fond du canal, il est occupé ici par une
imposante canalisation d’eau, dont l’installation a détruit une grande partie
des maçonneries préexistantes.
Fig. 101 Rue Dauphine. Vue générale du

mur MR66 et aperçu, au premier plan, des
maçonneries MR68 & MR69. © Inrap
Visible sur une hauteur moyenne de 50 cm, MR66 présente un parement

sud constitué d’assises régulières dont 4 au mieux sont conservées (fig. 102).
Les moellons mesurent 26 à 50 cm de long pour une épaisseur variant de
10 à 14 cm, et sont assemblés à l’aide d’un mortier de tuileau abondant.
D’orientation est/ouest, il repose à son extrémité est sur une maçonnerie
antérieure (MR67), sa construction ayant sans doute contribué à détruire
cette dernière (fig. 103).
Fig. 102 Rue Dauphine. Mur MR66 : vue de

détail du parement. © Inrap
Fig. 103 Rue Dauphine. Extrémité est

du MR66, reposant sur les vestiges du
mur MR67. © Inrap
II. Résultats 113
Étant donné son état de conservation, et la nécessité des travaux alors en

cours de réalisation, le mur MR68 ne nous est globalement apparu que vers
1 m de profondeur, et seul un échantillon de son parement est perceptible
à l’ouest (fig. 106). Parallèle à MR66, ses vestiges se développent de façon
discontinue à une distance variant de 60 à 70 cm du précédent. Un massif
plus important, bien que relativement informe, préservé à son extrémité
visible, côté est, nous a permis de noter son imbrication avec le mur MR67,
sous-jacent et plus ancien (fig. 104). Une troisième maçonnerie (MR69),
postérieure à l’ensemble et mal identifiée, se développe à une cote supérieure
vers le sud (fig. 83 & 105). Par ailleurs, une nappe de matériaux de démolition
aux contours diffus (US65) se développe dans ce même secteur, globalement
très perturbée. Quelques tessons médiévaux y ont été collectés.
Fig. 104 Rue Dauphine. Massif de maçonneries

(vu vers le sud-ouest), regroupant les vestiges
du mur MR68 (partie supérieure) et du mur
MR67 perpendiculaire (partie inférieure). © Inrap
Fig. 105 Rue Dauphine. Aperçu des murs

MR66 (au nord) et MR68 (au sud), surmonté
de la maçonnerie MR69. © Inrap
Fig. 106 Rue Dauphine. Extrémité ouest du

canal formé par les murs MR66 et MR68.
© Inrap
▼ Fig. 107 Rue Dauphine. Log 23. 3.1.3.4 Les indices d’une occupation plus ancienne
La maçonnerie MR67 a été dégagée en fond de tranchée, à l’extrémité

Log 23 visible orientale des murs MR66 et MR68. Orientée nord/sud et visible
sur moins de 50 cm de hauteur, sa largeur atteint 80 à 90 cm. Apparue
242.20
vers 1,40 m de profondeur, son arase est surmontée par une tranchée de
récupération, perçue en coupe (log 23). Sur le flanc nord de la tranchée, on
constate qu’il est recoupé par le mur MR66 qui s’appuie dessus (fig. 103), et,
242.00
côté sud, par le mur MR68 (fig. 104).
La position de ce mur, tant d’un point de vue stratigraphique que
241.80 topographique, pose question (fig. 83). Car, admettant qu’il ne puisse s’agir
d’une cave sous la chaussée, et compte tenu de ce que nous savons de
241.60
l’évolution de la géométrie du quartier depuis le xvie siècle36, sa localisation
dans l’axe de la rue plaide en faveur d’une datation ancienne (≥ médiévale).
Si son implantation paraît peu compatible avec la configuration de la
241.40
rue Dauphine d’hier ou d’aujourd’hui, on constate en revanche son
alignement approximatif avec les façades du côté ouest de la rue du Bourg,
US 240
241.20 auxquelles les prescriptions du xixe siècle n'engendrèrent que peu de
modifications.
241.00
US 389
À l’instar de ce que nous avons observé au 26 de la rue Bourg (cf. supra),
plusieurs couches d’occupations diachroniques se sont mises en place contre
240.80
le flanc oriental du mur MR67, et ont été observés en coupe sur près de
2 m de long, notamment entre 1,23 et 2,15 m de profondeur (fig. 107 & 108).
240.60
MR 67
L’US240 est similaire aux horizons de voirie mis en évidence dans la rue
US 390 du Bourg, et apparaît à une altitude équivalente, vers 90 cm de profondeur.
Composée d’un cailloutis compact dans une matrice argilo-limoneuse brun-
240.40
US 391 gris, elle incluait de la faune, du charbon de bois ainsi qu’un tesson esseulé
indéterminé, et s’apparente davantage à une recharge. Par analogie, cette
240.20 couche est probablement médiévale.
Les trois horizons sous-jacents sont au contact du mur MR67 (fig. 109).
L’US389 est un limon argileux brun foncé incluant de fins graviers, qui
pourrait avoir été enrichi en matière organique. Les couches 390 et 391
sont, quant à elles, très graveleuses. Leur composition n’est pas sans
rappeler celle du terrain naturel local.
▲Fig. 108 Rue Dauphine. Le mur MR67 vu en ▲Fig. 109 Rue Dauphine. Vue générale (vers le
coupe (nord). © Inrap nord-est) du log 23. Au premier plan, à gauche,
le mur MR67. © Inrap
36. Cf. supra Évolution des rues du projet à la lecture des plans consultés, p. 71.
II. Résultats 115
3.1.3.5 Pour conclure
Les vestiges les plus denses et les mieux structurés sont situés dans la moitié
sud de la zone étudiée. Tout comme dans le cas de la tranchée principale
de la rue du Bourg, la faible profondeur des excavations dans cette partie
du chantier, de l’ordre du mètre, a limité nos possibilités d’investigation, la
plupart des entités enregistrées n’étant clairement identifiées qu’à partir de
-50 cm. Une excavation plus importante dans le quart nord-est du secteur a
toutefois permis la découverte du mur MR67, sans doute le plus ancien, que
nous venons de décrire.
La restitution partielle des murs des habitations, proposées sur le plan
principal (fig. 83), tient compte des maçonneries mises au jour, dans l’état
et les conditions que l’on sait, mais également du relevé cadastral de 1812.
Si leur implantation schématisée est vraisemblable, en revanche nous ne
sommes pas en mesure de préciser leur emprise exacte, car de nombreuses
cotes nous manquent, notamment leur largeur. Notons au passage qu’avant
la destruction de ces bâtiments pour raison d’alignement, la largeur de la
rue Dauphine était réduite à environ 4 m à cet endroit.
Plusieurs structures identifiées semblent pouvoir être associées à
l’aménagement de l’espace aux abords du puits MR36. La stratigraphie
générale de ce secteur, bien que réduite à quelques décimètres, nous montre
la superposition de plusieurs niveaux de sols (SL34, SL38) en liaison avec
le massif MR35 qui correspond vraisemblablement à une installation en
liaison avec l’accès au point d’eau (margelle ?). Situé en limite de parcelle
et en bordure de rue, ce puits avait vraisemblablement un usage collectif,
sinon « public ».
De manière générale, la fouille de ces vestiges n’aura été qu’amorcée,

limitant l’enregistrement et la compréhension de l’ensemble. De plus, aucun
élément de datation ne nous permet véritablement de préciser la chronologie
de ces diverses constructions. Tout au plus pouvons-nous indiquer que
les murs MR26 et MR378 des bâtiments au sud, et le puits MR36 sont
d’époque médiévale ou moderne. Quant au canal traversant axialement la
rue, il fut assurément construit dans le courant du xixe siècle.
La liaison de cette construction avec l’égout visitable et la
canalisation MR40, n’a pu être observée. Ainsi nous ne pouvons
véritablement conclure quant à la chronologie relative de ces différents
aménagements et la fonction exacte de ce canal, sinon l’écoulement d’un
liquide. Possible évacuation vers le Suzon tout proche du trop-plein
des fontaines, mises en service en 1841, il pourrait également s’agir du
conduit à l’usage des tripiers de la rue des Etioux [Jules Mercier], évoqué
par J. Garnier dans on Histoire du quartier du Bourg (1853 ; cf. supra)
Fig. 110 et 111 Rue Dauphine / Rue du Bourg.
Vue en coupe de la canalisation MR40 au
et destiné à l’évacuation « des débris de leurs ateliers ». Dans la seconde
croisement des deux rues, et aperçu du fond du hypothèse, cet « aqueduc » aurait été construit après prescription du maire
conduit. © Inrap en 1820 et démoli lors de la canalisation du Suzon (fig. 110 & 111).
110 111
3.1.4 Entre rues Dauphine / Neuve Dauphine et rue Jules Mercier
35-37 rue du Bourg

De manière générale, toutes les maçonneries identifiées du n° 35 au 39b
de la rue dans la tranchée principale, côté est (fig. 113), s’apparentent à des
chicots de murs isolés (fig. 112), sans lien apparent, et l’organisation des
éventuelles constructions auxquelles ils pourraient être associés demeure
impossible à restituer dans le détail. Ainsi les massifs MR75, MR76,
MR77, MR87 et MR85, informes pour la plupart, rabotés par la pose de
la première conduite de gaz et sans aucun parement visible, émergent de
niveaux de voiries médiévaux chargés de résidus de faune, qu’ils perforent.
Aucune liaison transversale (nord/sud) n’ayant été mise en évidence, il
▼ Fig. 112 Rue du Bourg, n° 35. Un ensemble
de « maçonneries » hétéroclites (MR75, MR76,
demeure donc difficile de conjecturer le type de bâtiment, qu’ils pouvaient
MR77) a d’abord été mis au jour dans la partie supporter. Il est d’ailleurs possible que tout ou partie de certains massifs
nord de ce tronçon. © Inrap appartiennent à des installations contemporaines (MR77, MR87).
Quoiqu’il en soit, nous pouvons déduire de la conservation sur cette
longueur de tranchée d’aménagements de voiries anciens, l’absence de caves
postérieures à ceux-ci, pourtant omniprésentes sur le reste de la rue. Mais
le défaut de cave ne remet pas en cause l’existence potentielle de bâtiments.
À la consultation du plan cadastral de 1812 (fig. 24), on constate un
parcellaire sensiblement plus morcelé dans cette partie d’ilot, qui pourrait
correspondre à des constructions plus légères et expliquer pour partie la
configuration et l’aspect des vestiges mis au jour.
Le bâtiment actuel, situé à l’angle sud des rues du Bourg et Neuve
Dauphine, a été construit au xixe s. consécutivement au percement de ce
prolongement de la rue Dauphine, vers l’est. À l’instar de son symétrique
qui la borde côté nord, il s’étire jusqu’à la rue Jules Mercier. Au-delà vers
le sud, le découpage parcellaire du cadastre ancien correspond globalement
à la succession des bâtiments tels que nous pouvons encore la percevoir
aujourd’hui. Certains regroupements marginaux ont pu néanmoins être
réalisés au moment des travaux d’alignement.
Rue Neuve Dauphine
288 289 290 291 292 293 294 295
31 33 35 37 39 39b 41 43 45
6 79 81 89 à 97 101 104 à 10
16 14 98 108
88
42 41 75 76 77 86 85 103
78 74 87 83
102
28 12
40
Rue du Bourg 23
67
36 44 46 48 50 52
69
Rue Dauphine
0
65
366 66 68 375 302 377 304 305
▲ Fig. 113 Rue du Bourg - Tronçon médian (2/3).

II. Résultats 117
- Les niveaux de voiries
Le log 6 (fig. 114 & 115), enregistré sur le flanc est de la tranchée principale
entre les maçonneries MR75 et MR77 (fig. 113 & 118), présente une
succession de niveaux archéologiques subhorizontaux (US70 à 73)
d’épaisseur variable, qui se superposent entre 0,42 et 0,97 m de profondeur,
et correspondent à des aménagements empierrés ou à de simples recharges
d’entretiens du sol de la rue, constituées de cailloutis agglomérés dans une
matrice majoritairement limono-sableuse.
Log 6
242.18 0
-20
-40
US 70
-60 US 71
US 72
-80
US 73
35, rue du Bourg
▲ Fig. 114 Rue du Bourg, n° 35. Log 6. ▲ Fig. 115 Rue du Bourg, n° 35. Aperçu des
© Y. Virlogeux, Inrap niveaux archéologiques du log 6. © Inrap
294 295 296 297 298 299 245

Rue Jules Mercier
N
43 45 47 49 51 53 55 59
98 108 101 104 à 107 115 111/112 113 120/121 123 à 127 129/130 131 140/145 141
103 132
102 116 114/122 128 142
12
26
50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 Niveaux de 72
voirie
Remblais modernes
0 5m Vestiges de maçonneries
Restitution de murs
304 305 306 307 308 309 425
Log stratigraphique

Rue du Bourg - Tronçon médian (2/3)
L’US71, qui se caractérise par l’inclusion de quelques blocs de 5 à 20 cm de

côté et d’un cailloutis calcaire, pourrait correspondre à un aménagement de
chaussée empierrée, sans certitude. Plus particulièrement mis en évidence au
sud du massif MR76, il est possible de l’associer à l’horizon « dallé » (US82)
situé au nord de celui-ci et à une altitude équivalente.
L’US72, d’une épaisseur de 2 à 3 cm, contenait une proportion importante
de charbon de bois qui a permis d’obtenir une radiodate correspondant au
Moyen Âge classique37.
Quant à l’US73 (fig. 116), mise en évidence en fond de tranchée sur une
épaisseur de plus de 27 cm, elle est constituée d’un cailloutis calcaire
maintenu dans une matrice limono-sableuse brun-gris, incluant de très
nombreux fragments d’os de faune, qui témoignent de l’activité bouchère de
l’endroit au cours du Moyen Âge.
Compte tenu de l’exiguïté de nos interventions, la fouille « fine » de ces

horizons se limitant à des petites surfaces de quelques décimètres carrés de
façon discontinue, il n’a pas toujours été possible d’identifier avec précision
une surface de circulation, généralement matérialisée par un cailloutis
damé et patiné, et donc d’en mesurer l’altitude. Néanmoins, cette US73,
équivalente par sa composition aux US7438 et 78 voisines, s’inscrit dans
une séquence, que nous avons pu mettre en évidence une vingtaine de
mètres plus au sud à la faveur de la pose d’un regard39. Nous verrons que
la superposition des niveaux à faune atteint à cet endroit une épaisseur de
80 cm.
L’US78, d’abord isolée entre les maçonneries MR75 et MR76 (fig. 117),
présente donc les mêmes caractéristiques que l’US73, tout comme l’US74,
identifiée au sud de la structure MR87.
Fig. 116 Rue du Bourg, n° 35. Aperçu de Fig. 117 Rue du Bourg, n° 35. Aperçu de
l’US73, chargée de faune, au sud de MR76. l’US78, chargée de faune, entre MR75 &
© Inrap MR76. © Inrap
En revanche, un horizon différent (US83), composé de graviers et de petits

blocs calcaires (de 10 cm de côté) dans une matrice organique de teinte
sombre, incluant toujours de nombreux déchets de faune, a été différencié
sous l’US74, jusqu’à 1,35 m de profondeur.
37. 1018AD (95.4 %) 1155AD (charbon)

38. 1025AD (95.4 %) 1160AD (faune)
39. Log 28, au 41 rue du Bourg
II. Résultats 119
- Les maçonneries

35-37, rue du Bourg
Plan d’ensemble des maçonneries et des niveaux de voiries environnants
118
Bien que présentant un aspect chaotique, le massif de

maçonnerie MR75 (fig. 118 & 119) constitue vraisemblablement
un vestige de l’une des habitations détruites au moment
du percement de la rue Neuve Dauphine. Les moellons le
constituant forment un ensemble plutôt hétérogène, duquel
se dégage, dans la moitié sud, une partie composée de blocs
calcaires gris-beige, assemblés par un mortier argileux
241.05
81
241.51
jaunâtre. Le flanc sud est moins visible que déduit par

l’arrachement de l’extrémité ouest et la présence de niveaux
74/83
de voiries à son contact.

La partie émergente de ce massif, apparu vers -0,42 m, mesure
1,10 m de large et 0,60 m de haut. Aucun élément ne nous
242.40
permet de le dater.
79
119
87 241.40
241.60
77
241.80
N
73
241.11
Le massif MR76 apparaît, de prime abord, tout aussi insolite,

et sa masse, imposante (fig. 118 & 120). L’ensemble mesure
en plan 1,80 x 0,90 m. Aucun parement n’est perceptible
sur aucune de ses faces visibles. Sa forme générale ainsi que
76
l’aspect anarchique de l’assemblage des moellons du pourtour

6
241.70
ne sont pas sans rappeler la « maçonnerie » du puits MR1,

dont le conduit avait été découvert fortuitement au 19 de la

241.70
rue. Ces impressions demeurent toutefois insuffisantes pour

conclure.
78
120
241.14
1m
82
75
241.60
Fig. 118 Rue du Bourg, n° 35-37. Plan Fig. 119 Rue du Bourg, n° 35. Vue zénithale de Fig. 120 Rue du Bourg, n° 35. Vue zénithale de
d’ensemble des maçonneries et des niveaux de la maçonnerie MR75. © Inrap la maçonnerie MR76. © Inrap
voiries environnants. © Y. Virlogeux, Inrap
La maçonnerie MR77 est composée de blocs de tailles diverses

grossièrement équarris (fig. 118 & 121). On a pu observer la présence d’un
mortier sableux jaunâtre en partie supérieure, les pierres de la base ne
paressant pas liées. Cet ensemble, mesurant 1,25 x 0,65 m en plan, pour une
hauteur émergente de 0,55 m, n’est guère plus évocateur que les structures
précédemment décrites. Nous pensons d’ailleurs pouvoir lui associer
MR87 (0,90 x 0,40 m), arasée sous l’ancienne conduite de gaz (fig. 122), et
qui semble le prolonger vers le sud-ouest. L’implantation de ces structures
coïncide avec l’emplacement d’un diverticule de l’égout visitable, dont ils
pourraient fort bien constituer un vestige.
Fig. 121 Rue du Bourg, n° 35. Vue zénithale de Fig. 122 Rue du Bourg, n° 35-37. Aperçu
la maçonnerie MR77. © Inrap (vers l’ouest) de la maçonnerie MR87, sous
l’ancienne conduite de gaz. © Inrap
Un moellon isolé (MR79), accroché au flanc de la tranchée à 76 cm de

profondeur, a été enregistré à proximité d’un secteur perturbé par d’anciens
réseaux. Accompagné de quelques éléments de démolition, il pourrait s’agir
de la réduction d’un mur.
80 cm plus au sud, un ensemble de blocs ouvragés en calcaire (ST80)
évoque un élément de caniveau qui émerge en biais de la berme est. Ce
vestige d’aménagement, manifestement déplacé, apparaît trop incomplet
pour l’interpréter davantage (fig. 123 & 124).
123 124
Fig. 123 et 124 Rue du Bourg, n° 37. Vues

zénithales det de face de l’aménagement MR80
dans son environnement. © Inrap
II. Résultats 121
39 rue du Bourg
Les reliquats de constructions, mis au jour face aux 39 et 39b de la rue
(fig. 125), ne sont guère plus convaincants que ceux que nous venons de
décrire. Apparue 46 cm sous le niveau de voirie actuelle, la maçonnerie
MR85 présente trois assises de blocs équarris en assez grand « appareil »
(fig. 126). Un peu de mortier a été observé seulement sur la partie
supérieure, les assises inférieures se semblant pas liées. Ce massif apparaît
grossièrement assemblé, sans aucun parement visible. La dimension des
blocs atteint 73 x 30 cm, et leur épaisseur varie de 12 à 18 cm. La forme et
la facture de l’ensemble, qui mesure en plan 1,50 x 0,80 m pour une hauteur
émergente de 0,63 m, évoquent celles de la structure MR76 et suggère
également un puits abandonné et bouché, sans certitude. Une tranchée de
fondation débordant la maçonnerie côté nord d’une dizaine de centimètres
est perceptible à la base de la stratigraphie (fig. 128), qui recoupe le niveau
de circulation SL84. En revanche, le niveau de dallettes voisin (ST86) se
poursuit dans la coupe jusque contre la maçonnerie MR85, suggérant qu’il
s’agit d’un niveau de circulation contemporain.
L’US245 est un niveau compacté, composé de gravier et de sable, apparu
▼ Fig. 125 Rue du Bourg, n° 39-39b. Plan
également au nord de MR85 vers -42 cm, et d’une épaisseur de 7 cm.
d'ensemble des maçonneries et des niveaux de Quelques tessons de la fin du Moyen Âge ont été collectés dans cette
voiries environnants. © Y. Virlogeux, Inrap couche.
242.30
241.88 241.35
241.62 241.87
86 84 85 88 241.35
241.33

N
0 1m
► Fig. 126 Rue du Bourg, n° 39. Vue générale Fig. 125 Dijon (21) - Piétonnisation 2016
de la maçonnerie MR85. © Inrap 39-39b, rue du Bourg
Bien qu’offrant de prime abord un aspect peu structuré, l’US86 s’apparente

à un aménagement de sol, composé d’un chevauchement de pierres plates,
des dalles calcaires sommairement préparées, posées à plat (fig. 127). La
structure, relativement fragile, a souffert du creusement de la tranchée par
l’aspiratrice, qui a facilement désolidarisé l’ensemble. Bien que les éléments
restés en place présentent un aspect perturbé, nous avons pu constater que
cet horizon empierré se poursuivait jusque contre MR85 (fig. 128).
Les dalles mesurent en moyenne 30 x 28 cm. Apparu vers -76 cm,
l’épaisseur de l’aménagement ne dépasse pas 8 cm. Une couche graveleuse et
charbonneuse, hétérogène et peu épaisse, recouvre l’US86, caractéristique
d’un niveau d’« utilisation » de voirie.
127 128
L’US84, identifié en fond de tranchée et présentant globalement les mêmes

caractéristiques que l’US74, est un niveau de circulation compact, de teinte
gris-noir, composé de cailloutis et de faune en abondance. De la poterie du
Fig. 127 Rue du Bourg, n° 39. Vue zénithale du Moyen Âge classique a été prélevée.
« sol » 86. © Inrap
L’US241 est un probable niveau de sol, apparu à 82 cm de profondeur au

Fig. 128 Rue du Bourg, n° 39. Maçonnerie
sud de MR85, et constitué de cailloutis et de graviers dans une matrice
MR85 et sa tranchée de fondation. © Inrap
limoneuse sombre indurée, incluant également des fragments de faune
(fig. 129).
►Fig. 129 Rue du Bourg, n° 39. Aperçu

des échantillons de « sols », au sud de la
maçonnerie MR85. © Inrap
II. Résultats 123
39b rue du Bourg

Fig. 130 Rue du Bourg, n° 39b. Parement du Le tronçon ouvert face au 39b s’est avéré presque
mur MR88. © Inrap complètement déjà remanié par les réseaux. Seul la chétive
maçonnerie MR88 émerge d’un gisement de tout-venant
Fig. 131 Rue du Bourg, n° 41-43. Plan
jaunâtre, ainsi qu’une petite concentration de blocs
d'ensemble des maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap
déstructurée sur la berme est, en limite avec le n° 41. Bien
que peu développé ce dernier indice pourrait matérialiser

41-43, rue du Bourg
Plan d’ensemble des maçonneries
131
l’emprise d’un mur est/ouest se raccordant à MR89/90

(fig. 113).
MR88, est un vestige de mur malmené par les réseaux,
242.30
mais qui présente une face parementée côté sud (fig. 130).
Son flanc nord semble quant à lui avoir été rogné pour
la pose d’une conduite. Toutefois, les blocs émergeant
en fond de tranchée permettent d’estimer la largeur de
108
cette maçonnerie qui atteint environ 48 cm. Le bloc de

taille plus importante, débordant vers l’ouest et portant la
241.62
longueur conservée du mur à 73 cm, pourrait constituer

une pierre d’angle.
130
98 241.80
241.27
241.90
97
N
Les moellons prolongeant le massif de maçonnerie d’une
vingtaine de centimètres vers le sud, mais n’apparaissant
qu’en fond de tranchée, appartiennent probablement à un
mur en retour, orienté nord/sud, et pouvant correspondre
96
à l’ancienne limite de façade. Malheureusement,

241.73
l’omniprésence de tout-venant récent aux abords de

cette maçonnerie a fortement limité nos observations.
95
À noter que l’implantation de ce mur, d’orientation est/

ouest, coïncide parfaitement avec une limite de parcelle du
241.60
93
cadastre ancien (fig. 24).

241.85
41 rue du Bourg
1m
94
92
241.65
- Les maçonneries
Le 41 de la rue nous offre un ensemble de vestiges (MR89
à MR97) beaucoup plus cohérents que ceux que nous
242.30
91
241.80
venons de décrire, et correspondant indubitablement à une

0
ancienne façade de maison (fig. 113 & 131). Les maçonneries

90
occupant l’essentiel de la partie « préservée » de la tranchée

(côté est), aucun reliquat de niveau de circulation n’a été
89
241.60
observé au contact des murs. En revanche, les logs 12 et

28 tout proches (fig. 113), relevés à la faveur de tranchées
complémentaires, illustrent à nouveau la superposition
d’horizons d’aménagement et de réfection de la chaussée,
regorgeant de témoins de l’artisanat de la boucherie,
pratiqué au Moyen Âge dans la rue.
Le mur MR89, tout d’abord, n’est représenté que par quelques blocs
calcaires, sans parement apparent. Son extrémité nord semble partiellement
arrachée tandis que son côté sud est imbriqué à MR90 qu’il recouvre
partiellement et dont il semble constituer le prolongement (fig. 131 & 132).
Probablement orienté est/ouest, il émerge en saillie d’environ 55 cm de
la berme orientale de la tranchée, et sa largeur conservée atteint 45 cm.
Apparu a une soixantaine de centimètres sous la rue actuelle, il a été dégagé
sur environ 48 cm de hauteur.
L’épaisseur des blocs qui le constituent, liés par un mortier sableux jaunâtre,
varie de 4 à 16 cm, formant des « assises » irrégulières.
Le mur MR90, qui « fait suite » à MR89, et dont on aperçoit le parement
ouest, est constitué de dalles calcaires, de 40 cm de côté en moyenne. Au
vu de la configuration de l’ensemble des maçonneries, il semble s’agir d’un
angle de murs (fig. 131), dont le tronçon visible, d’orientation nord/sud
et d’environ 70 cm de long, semble présenter un arrachement sur lequel
« s’accroche » le mur MR89.
Fig. 132 Rue du Bourg, n° 41. Imbrication des

murs MR89 & MR90. © Inrap
MR91 et MR93 sont deux murs distants de 1,40 m encadrant la « voûte »

MR92 et la maçonnerie MR94 (fig. 131 & 133). Le mur 91, implanté contre
MR90, est apparu vers -50 cm, et mesure 35 cm de large. Orienté est/ouest,
il est essentiellement matérialisé en surface par un seul bloc de 56 x 34 cm,
reposant sur quelques moellons. MR93 est le symétrique de MR91, et
les deux maçonneries participent du même aménagement, incluant le
mur MR94 et la « voûte » MR92 le soutenant (fig. 134). Celle-ci, de faible
portée, se développe donc dans un espace relativement étroit ; elle est
composée d’une rangée subhorizontale de claveaux de 22 à 32 cm de
hauteur et 10 cm d’épaisseur moyenne, évoquant plus volontiers un linteau
en plate-bande qu’un arc.
▲Fig. 133 Rue du Bourg, n° 41. Vue ▲Fig. 134 Rue du Bourg, n° 41. Vue de détail
d’ensemble des maçonneries MR91 à MR94. de la « voûte » MR92, surmontée de MR94.
© Inrap © Inrap
II. Résultats 125
Le mur MR94, d’environ 30 cm de large, surmonte cette structure

particulière, matérialisant la base d’une élévation, qui relie les murs MR91
et MR93. De larges dalles ont été posées sur l’extrados dans la partie
centrale, tandis que des blocs de plus petite tailles comblent les vides de
part et d’autres, au-dessus des reins de l’arc. À l’arrière de ce mur, vers l’est,
l’espace est comblé de gravier et de sable, incluant quelques cassons de
TCA.
Fig. 135 Rue du Bourg, n° 41. Vue générale

des maçonneries MR93 à MR97 vers le nord-
est, par temps pluvieux. Au premier plan, le
mur MR97. © Inrap
MR95 a été dissocié de MR93 bien qu’aucune véritable limite n’ait été
perçue. Affleurant vers 50 cm de profondeur, il présente un aspect chaotique
et s’étire nord/sud sur une longueur d’environ 1,50 m jusque contre le mur
MR97 (fig. 131 & 136). La partie supérieure de son extrémité sud a d’ailleurs
été tronquée par la pose d’un ancien réseau (fourreau en bois). Il est
surmonté d’une grosse pierre plate de 80 cm de long et plus de 25 cm de
large (MR96). Il pourrait s’agir d’un seuil. Le temps nous a manqué pour
démêler cet assemblage de blocs, peu lisible en l’état, et en comprendre la
logique de construction.
Le maçonnerie MR97, conservée sur une hauteur de 54 cm et une largeur

nord/sud de 90 cm, présente une curieuse structure mixte alliant des assises
de grandes dalles et des blocs de petite taille en périphérie, formant le
parement des flancs sud et nord (fig. 137). Les pierres sont liées par un
mortier jaunâtre incluant de petits nodules de chaux. Ce mur est/ouest
correspond sur le plan à une limite parcellaire ancienne.
Au-delà, vers le sud, l’espace séparant les murs MR97 et MR98, est occupé
par un mélange hétérogène de gravas mêlant blocs, cailloutis et sable,
évoquant la démolition.
▲Fig. 136 Rue du Bourg, n° 41. Vue zénithale ▲Fig. 137 Rue du Bourg, n° 41. Vue générale
de l’ensemble MR93, MR95 et MR96. © Inrap de la maçonnerie MR97. © Inrap
- Log 28
138
Log 28 La pose d’un regard (grille) du réseau pluvial a été l’occasion d’un
242.23 0 creusement plus conséquent, atteignant environ 1,80 m de profondeur,
entre la tranchée principale côté impair et l’égout visitable (fig. 113). Ce fut
-20
l’occasion d’observer en coupe l’intégralité de la séquence des horizons
médiévaux saturés de déchets de boucherie (log 28). Seules deux unités
stratigraphiques ont pu être véritablement différenciées (fig. 138 & 139).
-40
139
-60
-80
-100
-120 US 231
-140
-160
US 232
-180
41, rue du Bourg

Fig. 138 Rue du Bourg, n° 41. Log 28.
© Y. Virlogeux, Inrap Apparaissant à une profondeur d’environ 80 cm sous la chaussée et
les remblais récents (fig. 139), l’US231, d’une épaisseur équivalente, est
Fig. 139 Rue du Bourg, n° 41. Vue générale du constituée d’une superposition de niveaux graveleux de teinte sombre,
log 28 et de la séquence des niveaux de voiries incluant, en quantité variable des ossements de faune. Ceux-ci se
à faune médiévaux (US231). © Inrap
répartissent sur toute la hauteur de la couche (fig. 140 & 141), révélant ainsi le
caractère pluriséculaire de la spécialité du quartier.
140 141
Vers 1,60 m de profondeur, ces niveaux de voirie laissent place à l’US232,

un remblai plus limoneux, de couleur brune, relativement homogène et
incluant quelques blocs. Cette couche n’a été observé que sur une vingtaine
Fig. 140 et 141 Rue du Bourg, n° 41. Vues
de centimètres d’épaisseur.
de détail de l’US231, saturée d’ossements de
faune. © Inrap
II. Résultats 127
43 rue du Bourg
- Les maçonneries
L’implantation et l’état de conservation des deux massifs MR98 et MR108,
séparés par une tranchée de réseau destructrice, laisse malheureusement
peu de place à l’interprétation (fig. 113 & 142). Relativement isolés des autres
vestiges environnants, nous ne savons à quel hypothétique bâtiment les
rattacher, leurs caractéristiques ne permettant guère par ailleurs de les
associer avec certitude. Il est toutefois possible qu’ils fassent partie d’une
même maçonnerie.
Le mur MR98, apparu vers -53 cm et conservé sur 50 cm de hauteur,
présente un parement sur sa face nord, nous permettant d’envisager une
orientation est/ouest de cette maçonnerie ; à moins que nous ne soyons en
présence d’un angle de construction. Sa face sud est arrachée par la pose
d’un réseau. Sa largeur atteint environ 1 m. Il est composé de pierres peu
épaisses (ép. < 10 cm) de toutes tailles. Un bloc plus imposant et de belle
facture, d’une vingtaine de centimètres d’épaisseur matérialise le flanc nord
du mur. On compte 5 à 6 assises.
L’arase du mur MR108 est situé à -50 cm sous le sol actuel. Composé de
moellons calcaire de 8 à 10 cm d’épaisseur et d’une longueur variée allant
jusqu’à 40 cm, on compte 5 assises dans sa partie visible (fig. 143). Bien que
Fig. 142 Rue du Bourg, n° 43. Vue zénithale
d’orientation curieuse, on devine un possible parement sur sa face nord ;
des maçonneries MR98 et MR108. © Inrap
le côté sud est encore moins interprétable en raison de la contiguïté d’une
Fig. 143 Rue du Bourg, n° 43. Vue de détail de tranchée de réseau. Sa largeur pourrait alors être estimée à 85 cm. Les blocs
la maçonnerie MR108. © Inrap sont liés par un mortier gris-blanchâtre agrémenté de petits graviers.
142 143
Log 12
- Log 12
242.20 0
L’US244 est un niveau induré de gravier dans une matrice argileuse sombre
incluant des fragments de faune, apparu vers 78 cm de profondeur (log 12 ;
-20 fig. 144). Identifiée dans une tranchée transversale (fig. 113) atteignant
péniblement 1 m de profondeur, celle-ci ne fait qu’effleurer la séquence des
-40
bouchers médiévaux mise en évidence dans le sondage voisin (log 28).
Remblais
-60 indifférenciés
-80
US 244
-100
43, rue du Bourg

45-47 rue du Bourg
- Maçonneries

45-47, rue du Bourg
145
La tranchée principale a révélé, à hauteur des 45 et 47 de

la rue, un ensemble cohérent de maçonneries variées, nous
permettant de restituer partiellement la configuration de la
façade d’un (ou deux) bâtiment(s) sur cave, avec des niveaux
de rez-de-chaussée sensiblement différents, et une emprise très
avancée sur la rue40 (fig. 113).
sondage Le mur MR101, de bel aspect, bien que tronqué et déformé
à son extrémité nord, est apparu vers -45 cm de profondeur
119
et s’étire sur une longueur d’environ 2,20 m. Il est composé

112
de 4 assises de pierres plates atteignant 35 x 35 cm et 5 à

8 cm d’épaisseur, assemblées à l’aide d’un mortier gris-blanc
242.18
incluant du gravier. Cette maçonnerie semble être associée à

111
la voûte MR102, dont les vestiges de chape coïncidant avec

116
le fond de la tranchée, laissent entrevoir quelques claveaux

115
(fig. 145 & 146).

241.20
241.49
146
110
392
241.32
107
N
241.29
242.29
La maçonnerie MR102 est donc une voûte de cave

241.79
parfaitement conservée, dont l’extrados affleure en

105
fond de creusement (fig. 146 & 147) et dont une ouverture

241.30
sommairement obstruée (ST103) nous permettra d’observer

l’intérieur de la pièce souterraine (fig. 150 & 151). La partie
visible de la chape surmontant la cave s’étend sur une
104
longueur nord/sud de 3,50 m et 0,80 m de large (fig. 145). Les

241.61
claveaux, dont on ne perçoit que la partie sommitale, sont

liés par un mortier argileux jaunâtre fin. Cette maçonnerie est
recouverte d’une couche d’argile blanchâtre agrémentée d’un
241.41
cailloutis, incluant quelques charbons de bois.

103

241.37
147
102
1m
241.50
101 241.79
241.35
40. L’une des caves, que nous avons pu virtuellement visiter, est presque
entièrement conservée sous la chaussée actuelle.
II. Résultats 129
La structure 103 apparait sous la forme d’une superposition étagée de

◄ Fig. 145 Rue du Bourg, n° 45-47. Plan
dalles de belle facture et de pierres plates, disposées horizontalement, dont
d'ensemble des maçonneries et des niveaux de
voiries environnants. © Y. Virlogeux, Inrap la plus importante, placée la plus haute et mesurant 1,20 x 0,25 m, présente
des traces d’usure (fig. 147 & 148). Au vu de son profil particulier (fig. 148),
◄ Fig. 146 Rue du Bourg, n° 45. Vue générale il pourrait s’agir d’un seuil masquant le conduit d’un soupirail. Une autre
du mur MR101 et du dessus de voûte MR102. dalle contiguë (0,77 x 0,55 m), située en avant de la précédente et un peu
© Inrap
plus bas à l’ouest, est cassée en deux et obstrue d’ailleurs une ouverture
◄ Fig. 147 Rue du Bourg, n° 45. Vue
étroite de la cave sous-jacente. Un ensemble de blocs contribue au bouchage
d’ensemble des maçonneries MR101, MR102 sommaire et à la mise en sécurité ce cet ancien accès (fig. 149) à une pièce
et MR103. © Inrap sans doute condamnée au moment des travaux d’alignement (xixe siècle).
148 149
Fig. 148 Rue du Bourg, n° 45. Vue de détail de Il est donc apparu que les deux morceaux de dalles dégagées en fond de
l’aménagement ST103. © Inrap tranchée (fig. 148 & 149) masquaient une ouverture dans la voûte MR102.
L’extraction provisoire de l’un d’entre eux nous permit d’accéder à
Fig. 149 Rue du Bourg, n° 45. Vue générale
l’intérieur d’une cave dont nous avons restitué approximativement l’emprise
des structures ST103 et MR104. © Inrap
sur le plan général (fig. 113). Compte tenu des conditions d’intervention, un
relevé détaillé n’a pu être mis en œuvre. Nous avons toutefois pu constater
que la pièce, dont nous avons réalisé quelques clichés par l’ouverture,
semble délimitée à l’est par le mur MR101 (dans lequel est percée une porte,
dans sa partie souterraine ; fig. 150), et au sud par le mur MR104, sur lequel
s’appuie la voûte MR102. Côté nord, aucun vestige de maçonnerie n’a été
mis en évidence dans la tranchée. La corrélation de la retombée de voûte,
telle que nous avons pu l’estimer par l’ouverture provisoire, et la limite de
parcelle correspondante lue sur les plans cadastraux, nous ont permis de
restituer également le mur de retour nord. Quant à la maçonnerie visible en
fond de cave à l’ouest (fig. 151), son implantation a sans doute été dictée par
celle de l’aqueduc des fontaines (égout)41, dont la construction l’a précédé.
Fig. 150 et 151 Rue du Bourg, n° 45. Aperçu
À moins que celle-ci n’ait contraint les riverains à réduire le volume de leur
de l’intérieur de la cave (vers le nord-est et le cave. L’intérieur de celle-ci apparaît encombré de gravas, probable produit
nord-ouest) par l’ouverture de ST103. © Inrap des travaux de démolition de la maison (ré-)alignée.
150 151
41. Nous n’avons pas relevé systématiquement l’égout visitable à chaque fois que nous
l’avons aperçu, ce qui eut été fastidieux. Son tracé, reproduit sur nos illustrations, est celui des
plans de réseaux, aux contours théoriques. Ainsi dans ce secteur, l’ouvrage est en réalité situé un
peu plus à l’ouest, expliquant parfois quelques superpositions erronées.
Au sud des murs MR104 et MR105, il existait également une pièce semi-
enterrée aujourd’hui détruite et comblée. Elle n’est plus guère matérialisée
que par les vestiges de la voûte MR107, qui se développe d’ailleurs à une
▼ Fig. 152 Rue du Bourg, n° 45. Vue générale altitude supérieure à la précédente (fig. 145). Les dimensions de son plan que
des maçonneries MR104 et MR105. © Inrap nous avons restituées restent, quant à elles, hypothétiques (fig. 113).
L’arase de MR104 apparait vers -50 cm. D’une largeur de

57 cm, et bien que fort perturbé, ce tronçon de mur semble
présenter une orientation quelque peu discordante avec les
maçonneries environnantes (fig. 149 & 152). Cet aspect pourrait
toutefois s’expliquer par son mauvais état de conservation.
On identifie néanmoins deux parements sur ses flancs nord
et sud, composés de blocs importants (65 x 25 x 10 cm) liés
par un mortier argileux jaunâtre, enserrant un blocage interne
hétérogène et de plus petit module.
La maçonnerie MR105, identifiée sur une longueur d’environ

1,40 m et orientée nord/sud, s’apparente pour partie à un
mur de cave, délimitant notamment la pièce souterraine
évoquée précédemment (fig. 113). Au sommet de son arase,
on remarque une pierre plate de grande taille bien que peu géométrique, à
proximité des derniers claveaux nord de la voûte MR107. Un horizon de
4 à 5 cm d’épaisseur, constitué d’un cailloutis aggloméré par une matrice
argileuse blanchâtre (US106), a été observé dans la coupe de la tranchée,
recouvrant les maçonneries MR104 et MR105. De même nature que le
matériau tapissant la chape de la voûte MR102, sa mise en place pourrait
correspondre à la phase de démolition du xixe siècle.
La relation 104-105 n’a pu être précisée. En l’état, MR105 se prolonge,
côté sud, par une voûte perforée (MR107), dont le sommet est situé à
Fig. 153 Rue du Bourg, n° 45-47. Vue générale
une altitude plus importante que MR102, dont l’extrados est en revanche
de la voûte MR107. © Inrap
totalement conservé. Les claveaux résiduels de MR107 n’apparaissent
Fig. 154 Rue du Bourg, n° 45-47. Vue de détail qu’en coupe, plus nombreux sur le versant sud de la voûte qu’au nord.
des claveaux de la voûte MR107. © Inrap Quelques blocs matérialisent dans la berme orientale de la tranchée, le
mur de soutènement sud de la voûte (MR392 ; fig. 153 & 154).
153
Cette dernière maçonnerie, orientée est/ouest, constitue le
prolongement de la limite parcellaire séparant les 45 et 47 de
la rue. Côté nord, la retombée de la voûte MR107 apparait
contiguë à l’extrémité du mur MR105. Les claveaux sont liés
par un mortier jaunâtre incluant du gravier.
► Fig. 155 Rue du Bourg, n° 47. Vue générale

de la dalle MR115 et des murs MR110 et
MR111. © Inrap
154 ► Fig. 156 Rue du Bourg, n° 47. Vue de détail

de la dalle MR115 et du muret MR110. © Inrap

des maçonneries MR111, MR112 et du sol
US116. © Inrap

du sol US116 dégagé en avant des murs
MR111 et MR112. © Inrap
► Fig. 159 Rue du Bourg, n° 47. Vue de détail

des « sols » associés au murs MR112. © Inrap
II. Résultats 131
155 Sans lien apparent avec MR392 et uniquement visible en pied

de coupe (fig. 155 & 156), le muret MR110, composé d’une seule
largeur de blocs de 18 cm de large, ne semble destiné qu’à
soutenir la dalle MR115. MR111 est un assemblage de même
nature, de 25 cm de large, contiguë au nord avec la dalle
MR115 et au sud avec l’extrémité du mur MR112 (fig. 145 &
157). Sa fonction demeure quelque peu énigmatique. Ces deux
murets présentent un mortier sableux de teinte grise.
La dalle 115, maintenue entre les murets 110 et 111 (fig. 155
& 156), mesure 18 cm d’épaisseur et environ 1 m de long.
Bien que présentant un bord quelque peu tronqué, il s’agit
vraisemblablement d’une pierre de seuil.
Au contact des niveaux de voiries médiévaux (US116),

156
MR 112 est une probable fondation de mur dont le
« parement » ouest pourrait coïncider avec le flanc de
la tranchée. Apparu vers -64 cm et conservé sur une
cinquantaine de centimètres de haut et 1,25 m de long, il est
constitué d’assises de 5 à 7 cm d’épaisseur. Des blocs plus
importants placés à son extrémité nord laissent supposer la
proximité d’un angle (fig. 157).
157
158
- Niveaux d’occupation
Le niveau de voirie SL116 est apparu vers -95 cm. Constitué
de gravier aggloméré à une matrice argilo-sableuse sombre,
il inclut de très nombreux fragments de faune (fig. 158 & 159).
La portion dégagée en plan en fond de tranchée est délimitée
au nord par les maçonneries de la cave (MR392/MR107), et
à l’est par les murs MR110, MR111 et MR112 (fig. 145). Du
mobilier céramique médiéval a été collecté.
L’horizon SL119 est également un vestige de sol de rue,

constitué de pierres patinées incluse dans une matrice sablo-
graveleuse fine de teinte beige-jaunâtre. Identifié en fond de
159 tranchée, sous le niveau SL116 (fig. 159), son épaisseur n’a pu
être évaluée.
L’US117 est une couche limoneuse grise d’une vingtaine de

centimètres d’épaisseur recouvrant la dalle MR115, sous les
niveaux de béton/pavés récents. Elle contient des fragments
de TCA et des graviers. L’US118 est, quant à elle, constituée
d’une fine épaisseur de gravier de 2 à 3 cm, incluant un
liseré de sable jaune (fig. 159). Apparaissant vers -60 cm, elle
recouvre les maçonneries MR111 et 112. La mise en place
de ces deux dernières unités est postérieure aux travaux
d’alignement.
49-51 rue du Bourg
- Maçonneries
MR113 est un massif de blocs importants et de moellons non réglés,
apparu vers -50 cm, et duquel ne se dégage aucun parement (fig. 160 & 161).
Sa hauteur conservée atteint 55 cm et sa largeur 90 cm. Tout comme les
▼ Fig. 160 Rue du Bourg, n° 49-51. Plan
précédentes, cette « maçonnerie » perfore les sols SL114 et SL122, mis en
d'ensemble des maçonneries et des niveaux de évidence en fond de tranchée. Elle semble, par ailleurs, s’appuyer contre le
voiries environnants. © Inrap mur MR120. Sa finalité reste à déterminer.
N
113 120 121 242.21
241.37
241.63 241.70
sondages
241.01 241.08
241.14
114
241.20
122
242.14
0 1m

49-51,
Le mur MR120, d’orientation est/ouest, ainsi rue partie
qu’une du Bourg
de ses
Plan d’ensemble dessont
parements maçonneries et des
perceptibles surniveaux
ses deuxdefaces
voiries environnants
nord et sud (fig. 161 & 162).
Conservé sur 20 à 30 cm de hauteur, sa largeur atteint 50 cm. On distingue
3 assises de moellons qui semblent reposer sur une base graveleuse,
différente de SL114.
À partir de MR120 se développe le mur MR121, orienté nord/sud (fig. 160

& 162). Uniquement situées en pied de coupe, le lien entre ces deux
maçonneries n’a pu être déterminé. Le parement ouest de MR121 coïncide
d’ailleurs avec l’aplomb de la berme de la tranchée. Apparaissant vers
-65 cm, il n’est conservé que sur 30 cm de hauteur. Ce vestige de mur se
développe sur une longueur de 1,10 m sans que l’on puisse justifier son
interruption (destruction ? extrémité ?). La trace, de quelques centimètres de
large, d’une tranchée de fondation entaillant SL114 et longeant le bord de
MR121, est perceptible en fond de tranchée.
▲ Fig. 161 Rue du Bourg, n° 49. Vue ▲ Fig. 162 Rue du Bourg, n° 49. Vue de détail
d’ensemble des maçonneries MR113, MR120 des maçonneries MR120 et MR121. © Inrap
et MR121. © Inrap
II. Résultats 133
- Niveaux d’occupation
L’US114 est un niveau compact constitué de limon argilo-graveleux brun-
gris incluant des fragments de faune en abondance42, apparu à 85 cm de
profondeur, notamment en avant des maçonneries précédemment décrites,
mais également plus au sud (fig. 160 & 163). D’une épaisseur d’environ 25 cm,
il correspond vraisemblablement à plusieurs phases d’utilisation du sol
aménagé sous-jacent (SL122).
Fig. 163 Rue du Bourg, n° 43. Aperçu de

l’US114, surmontant le sol SL122. © Inrap
SL122 a été identifié à l’occasion d’un sondage limité de SL114, à une

profondeur de 1,10 m. Il s’agit d’un niveau de circulation induré, constitué
de petites pierres usées en surface et de gravier, maintenus par une matrice
argileuse grise, incluant quelques fragments de faune peu nombreux en
surface.
42. Date 14C : 855AD (78.6 %) 981AD

53 rue du Bourg
Les vestiges qui font face au 53 rue du Bourg correspondent principalement
à l’aménagement de deux ouvertures de caves, probablement des soupiraux,
structurés par les maçonneries MR123, MR124, MR125 et MR126 (fig. 164,
165 & 166).

53-55, rue du Bourg
164
165
130
241.62
129
241.05
242.09
166
241.09
241.45
128/122
127
1m
N
126
241.15
0
241.40
Le niveau d’arase du mur MR123, d’orientation est/ouest,

se situe vers -70 cm sous le niveau de circulation actuel.
125
241.71
Tronqué au nord par l’installation ancienne d’une conduite,

son parement n’est visible que sur sa face sud où l’on compte
4 assises de moellons calcaires équarris de 20 x 10 cm en
moyenne, et 5 à 8 cm d’épaisseur (fig. 166 & 167). Le liant est un
242.20
241.63
mortier sableux, blanchâtre à beige. Conservé sur une hauteur

de 40 cm et mesurant environ 50 cm de large, MR123 repose
sur le mur MR124, plus large ; à moins que l’ensemble ne
124
241.15
123
forme qu’une seule et même maçonnerie à l’instar de MR126.

On perçoit toutefois une différence assez nette, notamment
concernant le type de matériaux employé. L’extrémité nord
de la première dalle de couverture tangente le sommet de la
partie conservée de MR123.
Fig. 164 Rue du Bourg, n° 53-55. Plan Fig. 165 Rue du Bourg, n° 53. Vue générale Fig. 166 Rue du Bourg, n° 453. Vue d’ensemble
d'ensemble des maçonneries et des niveaux de (vers le nord) des maçonneries MR123 à des maçonneries MR123 à MR126. © Inrap
voiries environnants. © Y. Virlogeux, Inrap MR127, et du sol US128. © Inrap
II. Résultats 135
MR124 est un mur de même orientation que MR123 mais qui apparaît,
quant à lui, vers 1 m de profondeur. Seulement dégagé en fond de tranchée
sur une hauteur maximum d’une douzaine de centimètres, sa largeur ne
semble pas dépasser 50 cm, en décalage de 17 cm vers le sud par rapport
à MR123. Le parement intérieur de ce mur est couvert d’un « mortier de
tuileau » d’une épaisseur de 4 cm (fig. 167).
MR125 est également un tronçon de maçonnerie est/ouest, large de 40 cm et

apparaissant à 57 cm de profondeur. Il s’agit du mur intermédiaire divisant
en deux parties symétriques l’ouverture d’accès à la pièce souterraine
Fig. 167 Rue du Bourg, n° 53. Vue d’ensemble
(fig. 167 & 168). Sa partie visible, d’une hauteur de 42 cm de hauteur, se divise
des maçonneries MR123 à MR125. © Inrap
en 4 assises. Les moellons calcaires qui les composent mesurent 4 à 10 cm
Fig. 168 Rue du Bourg, n° 53. Détail du mur d’épaisseur. Le même mortier de tuileau rougeâtre, observé précédemment,
MR125. © Inrap recouvre les deux faces du mur sur une épaisseur d’environ 4 cm.
167 168
MR126 est une maçonnerie de 40 cm de large, symétrique à MR124,

orientée est/ouest et apparaissant à -70 cm, et qui délimite l’ensemble de
l’aménagement côté sud. Observé sur une hauteur de 38 cm, et conservé sur
une longueur de 80 cm en saillie de la berme est de la tranchée, ses moellons
sont assemblés à l’aide d’un mortier sableux beige à blanchâtre. Le même
mortier de tuileau rouge recouvre en partie l’intérieur de ce mur sur une
épaisseur de 2 cm. Ce mur est lié à un linteau qui supporte une dalle de
couverture, symétrique à la première (fig. 169).
Fig. 169 Rue du Bourg, n° 53. Vue d’ensemble

des maçonneries MR125 à MR127 et du sol
US128. © Inrap
Le mur MR127, semble-t-il lié à MR126, est une maçonnerie nord/sud qui
se dégage légèrement de la berme à partir de 70 cm de profondeur (fig. 164 &
170). Son interruption, côté sud, est due à une tranchée de réseau. Sa largeur
observée n’excède donc pas 27 cm, tandis que sa longueur conservée atteint
1,45 m et sa hauteur visible 45 cm. Les blocs et moellons le constituant
apparaissent relativement bruts et sommairement assemblés sans trace
de mortier, ne révélant pas de véritable parement et offrant l’allure d’une
fondation. On distingue quelques traces de chauffe rougeâtres.

l’US128 en avant du mur MR127. © Inrap
L’US128, mise en évidence en fond de tranchée vers 1,00 m de profondeur,

est un niveau compacté de teinte sombre, composé de gravier et de sable
grossier dans une matrice limoneuse incluant des fragments de faune en
abondance43. Une plage de 1,50 x 0,80 m est préservée, délimitée par les
maçonneries MR126 et MR127 (fig. 170). Les caractéristiques de ce niveau
de rue sont identiques à celles des US114 et 116. De la même manière,
l’US128 surmonte un aménagement de voirie (US122), caractérisé par
des pierres patinées maintenues par une matrice argileuse grise à verdâtre,
incluant quelques éléments de faune.
55 rue du Bourg
MR129 est un mur d’orientation est/ouest apparaissant à -58 cm. Sa partie
visible est conservée sur une hauteur de 50 cm, une longueur de 57 cm, pour
une largeur de 45 cm. On distingue 5 assises de moellons calcaires liés par
un mortier beige/jaunâtre, composé d’argile et de sable. Cette maçonnerie
est probablement à mettre en relation avec le mur MR127 voisin.

de la maçonnerie MR129 et de la structure
MR130. © Inrap
La structure 130 qui lui succède, est un ensemble de blocs calcaires a priori
inorganisé, s’étalant sur une longueur de 1,75 m au sud du mur MR129,
jusqu’à la hauteur d’arase de celui-ci, évoquant une démolition.
43. Date 14C : 944AD (83.9 %) 1025AD

II. Résultats 137
64 rue du Bourg
Log 26
Des portions de niveaux de rues anciennes entrecoupées de réseaux
242.15 0
sont apparus sur une longueur d’environ 2,50 m, dans une tranchée
de branchement (log 26 ; fig. 113 et 172). Trois horizons distincts ont été
-20 identifiés entre 0,46 et 1,12 m de profondeur, sous la chaussée et les
remblais récents.
-40
L’US249 est constituée d’un petit cailloutis dense et serré dans une matrice
limono-argileuse gris-noir, et s’apparente, par sa compacité, à un niveau de
US 249 sol. Il a livré un peu de poterie attribuable aux x-xie siècles. Compte tenu de
-60
sa faible profondeur (-46 cm), nous sommes tentés de penser qu’il s’agit de
mobilier résiduel.
US 393
-80 L’US393, qui se développe à partir de -59 cm, se présente également sous
la forme d’un niveau induré, très compact, constitué de petites pierres dans
-100
une matrice argileuse grise.
US 195
Quant à l’US195, il s’agit d’un horizon également induré, de teinte gris-
beige, constitué d’un petit cailloutis dans une matrice limoneuse incluant
64, rue du Bourg
des fragments de faune, tout à fait comparable à ceux mis en évidence dans
la tranchée principale à une altitude équivalente (-90 cm).
À l’angle de la rue Jules Mercier
Par souci d’« exhaustivité » quelques vestiges anecdotiques, affleurant à
faible profondeur, ont été enregistrés à l’angle des rues du Bourg et Jules
Mercier (fig. 113).
La structure ST131 est un amas de blocs à l’organisation quelque peu
énigmatique. L’un d’entre eux, mouluré, évoque la base d’un pilier. À moins
qu’il ne s’agisse que d’une position secondaire fortuite et d’un remploi avéré
(fig. 173).
La « maçonnerie » MR132 correspond vraisemblablement aux deux
parties d’une grosse dalle fracturée, couvrant un vide dont la profondeur,
mesurée par l’ouverture circulaire visible sur le dessus de l’une des
pierres, atteint environ 2 m. Bien que nous n’ayons pu le vérifier, il s’agit
vraisemblablement de la couverture d’un diverticule de l’égout visitable déjà
évoqué dans la rue du Bourg (fig. 174).
Fig. 173 et 174 Rue du Bourg, n° 55. Vues 173

générale et de détail des « aménagements »
ST131 et MR132. © Inrap
174
3.1.5 Entre rue Jules Mercier et place Jean Macé
La rue Jules Mercier, ancienne rue des Etioux, se détache

perpendiculairement de la rue du Bourg, avant de bifurquer rapidement à
angle droit vers le nord. Comme nous pouvons le constater sur l’extrait de
la carte archéologique (Cf. supra fig. 14, p. 54), son parcours longe l’extérieur du
rempart du castrum, et correspond peut-être en partie à l’emprise du fossé
bordant celui-ci. Aussi la fortification gallo-romaine n’est-elle située qu’à
moins de cinquantaine de mètres à l’est de cette partie de la rue du Bourg.
Dans le dernier tronçon de celle-ci, qui conduit à la place Jean Macé, seules
les habitations correspondant aux n° 59, 61 et 63 actuels ont connu un
recul de leur façade au xixe siècle.
La première partie de la tranchée principale (nord) nous livra donc son
lot de maçonneries (fig. 175 & 176), à l’instar du reste de la rue, tandis que
▼ Fig. 175 Rue du Bourg, Tronçon sud (3/3). la moitié sud devait s’avérer, en principe, plus propice à l’observation des
Plan génral des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap niveaux de rues anciens.
Niveaux de voirie
245 244 243 242 241
Remblais modernes
N
Vestiges de maçonneries
Restitution de murs
Log stratigraphique
59 61 63 63b 65 67 69 71
166
141 147 152 153 7 8 9 13 10 11
146
143
140/145 142 144 148 149 149 150 230 165

conduite de gaz
238
237
Rue du Bourg
70 74 76 80 82 84
190
0 5m
n
Piro
Rue
425 311 312 313 314

Rue du Bourg - Tronçon sud (3/3)
(vers le nord) des maçonneries mises au jour.
Au premier plan, le mur MR143. © Inrap
II. Résultats 139
59-63 rue du Bourg
MR140 est un mur d’orientation nord/sud apparu vers -45 cm, associé à
la maçonnerie MR145 aux contours plus confus, qui semble le prolonger
vers le sud (fig. 177). Large de 50 cm, MR140 est conservé sur une longueur
d’environ 1,50 m et une hauteur de 48 cm (fig. 178). Dans sa partie la mieux
dégagée, on compte 6 assises composées de blocs et moellons grossièrement
équarris, de 4 à 10 cm d’épaisseur. Le liant du mur est un mortier argilo-
sableux beige-jaunâtre, incluant de petits gravillons (fig. 179 & 180). Ce mur
semble parementé des deux côtés, bien que son flanc oriental, pour partie
au contact de la berme de la tranchée encombrée de réseaux, ne put être
▼ Fig. 177 Rue du Bourg, 59-61. Plan observé correctement. Seul l’alignement du bord de quelques moellons le
d'ensemble des maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap suggère.
N
242.03
166
146
241.37 241.15 241.41
141
140 / 145 241.25
240.93
240.98
241.50 241.41 241.39
142 143 144 148
241.09 241.08
240.92
241.07
0 1m

178 179 59-61, rue du Bourg
Fig. 178 & 179 Rue du Bourg, n° 59. Vue

générale du mur MR140 et de son parement
ouest. © Inrap
►Fig. 180 Rue du Bourg, n° 59. Vue de détail

du parement ouest du mur MR140. © Inrap
181
MR145, également orienté nord/sud, et débordant MR140 vers l’est,
constitue clairement le prolongement du premier (à moins que ce ne
soit l’inverse), malgré un aspect plus chaotique. Avec un niveau d’arase
sensiblement identique, son flanc ouest poursuit celui de MR140, avec une
orientation très légèrement différente, tandis qu’un véritable parement
a, cette fois, été enregistrée côté est sur une longueur d’environ 1,10 m,
permettant de mesurer une largeur de 70 cm. Le liant est également un
mortier sableux beige, au sein duquel on discerne quelques traces d’argile
jaune (fig. 181). Les matériaux constituant ce mur apparaissent donc de
même nature que ceux de MR140.
Dans le prolongement de la maçonnerie MR145, bien que très

probablement perpendiculaire à celle-ci, le mur MR141 est apparu vers
-70 cm, scindé en deux parties par une tranchée de réseau (tuyau en plomb :
fig. 178). L’état de conservation médiocre de ses vestiges réduit les possibilités
d’interprétation. On devine, autant qu’on déduit de la configuration
générale, deux tronçons de parement au nord et au sud du massif global
182
(fig. 177). La partie nord n’est guère constituée que d’une seule grosse pierre,
tandis que le massif résiduel sud est composé de 3 dalles (ou moellons)
superposé(e)s, et d’un bloc surmontant l’ensemble (fig. 182). La largeur de
cette composition émergeante atteint donc une soixantaine de centimètres
de large pour une hauteur d’environ 40 cm. Bien que nous n’ayons pu le
vérifier, la logique veut que ce mur supportait la voûte MR142 voisine.
MR142 est un massif perturbé de voûte de cave apparu en fond de tranchée,

et qui se développe entre les murs MR141 et 143 (fig. 177 & 183). Effondré
dans sa moitié sud, une partie de son extrados, semble-t-il encore en place
au nord, a été sommairement dégagée sur une surface de 80 x 70 cm, nous
permettant de mesurer des claveaux d’une quarantaine de centimètres de
hauteur et 5 cm d’épaisseur moyenne (fig. 184). Le mortier utilisé présente
une structure sableuse de teinte beige, incluant de petits gravillons.
183 184
Fig. 181 Rue du Bourg, n° 59. Jonction des Fig. 183 Rue du Bourg, n° 59. Vue d’ensemble
murs MR140 et MR145. © Inrap (vers le sud) du dessus de voûte MR142.
© Inrap
Fig. 182 Rue du Bourg, n° 59. Vue du profil sud Fig. 184 Rue du Bourg, n° 59. Aperçu (vers le
du mur MR141. © Inrap nord) de quelques claveaux de la voûte MR142,
au premier plan. © Inrap
II. Résultats 141
MR143 est un mur d’orientation est/ouest, observé au sud des vestiges

de la voûte MR142. Très partiellement dégagée, cette maçonnerie semble
cassée au nord, tandis que seule l’amorce de son parement sud a pu être
identifiée (fig. 177, 185 & 186). Nous ne pouvons donc mesurer qu’une largeur
minimum de 40 cm, pour une hauteur conservée de 48 cm, dans la tranchée
principale. Son liant est un mortier argilo-sableux de couleur beige, incluant
des gravillons. Il sert d’appui à la voûte précédemment décrite (MR142), sur
son versant sud.
MR166 est le prolongement du mur MR143 vers l’est, observé dans la
tranchée d’un branchement (fig. 187). Un tronçon de parement est même
conservé sur 90 cm de long, 50 cm de haut et apparaissant à 30 cm
de profondeur. On compte 3 assises partiellement conservées, dont les
moellons, d’assez gros module (40 x 20 cm) sont liés par un mortier à
chamotte rougeâtre. Compte tenu de la différence de finition des deux murs,
par ailleurs observés à des altitudes légèrement différentes, MR166 pourrait
correspondre à une base d’élévation. On notera que l’implantation du mur
MR143/MR166 correspond grossièrement à la limite de propriété entre les
n° 59 et 61 de la rue (fig. 175).
Longé côté sud par quelques éléments épars de l’horizon de démolition mis
en évidence dans la berme de la tranchée (MR146), le mur MR143 perfore
l’US144 voisine, une portion de niveau de voirie médiévale, conservée au-
delà des maçonneries (fig. 185).
Fig. 185 Rue du Bourg, n° 59. Vue générale de

la maçonnerie MR143, des rebus de démolition
MR146 et du sol US144. © Inrap

(vers le nord) de la maçonnerie MR143. © Inrap
Fig. 187 Rue du Bourg, n° 59. Poursuite du mur

MR143 dans la tranchée de branchement, vers
l’est (=MR166). © Inrap
L’US144 est un niveau de voirie hétérogène composé de petites pierres

plates (12 x 6 cm) et de gros graviers, compactés dans une matrice
limoneuse de teinte sombre, et recouvert par de nombreux fragments de
faune. Cet horizon se trouve au contact de la maçonnerie MR143 (fig. 188).
Visible en fond de tranchée à 1,02 m de profondeur, cet aménagement
sommaire de chaussée apparait relativement bien conservé. Dégagée en plan
sur environ 1 m², sa surface est assez irrégulière, mais présente un aspect
induré et patiné caractéristique (fig. 189).
L’US146 est un remblai constitué de gravas de démolition relevé en coupe,
postérieur à MR143 (fig. 188 & 189). D’une épaisseur de 28 cm, cette couche
apparaît vers 80 cm de profondeur, et recouvrait l’US144.
La structure ST148, peu parlante, est une perturbation, mesurant 93 x

43 cm (fig. 177 & 188) qui se développe au sud du sol 144, entaillant ce
dernier en arc de cercle. La partie sud de cette structure est elle-même
▼ Fig. 188 & 189 Rue du Bourg, n° 59-61.
tronquée par une tranchée de réseau. Le comblement de cette probable
Aperçu du sol US144 « délimité » par MR143 fosse, apparu à -97 cm, est principalement constitué de blocs de tailles
et MR146. © Inrap diverses. Et nous aurions pu nous passer de l’enregistrer…
188 189
Apparu à 74 cm de profondeur, le mur MR147, orienté nord-est/sud-ouest

et uniquement visible en pied de coupe, est conservé sur une hauteur de
40 cm pour une longueur de 1,40 m. On perçoit au moins deux phases de
construction. Au nord, la maçonnerie est irrégulière, avec du limon dans
les joints, évoquant un bouchage réalisé sans soin. On distingue par ailleurs
▼ Fig. 190 Rue du Bourg, 61-63. Plan une tranchée de fondation associée, creusée pour partie dans l’US149, qui
d'ensemble des maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap déborde de 10 cm en avant du mur (fig. 190).
N
147 152
242.00
241.28
241.31
153
241.48
240.89
240.92
241.05
149 158
240.97
240.99
240.99
149 / 150 / 151 240.98 241.05
241.90
0 1m

61-63, rue du Bourg
II. Résultats 143
Dans la partie sud, la maçonnerie présente des assises régulières (fig. 191)
composées de moellons d’une longueur maximale de 40 cm, et d’une
hauteur de 8 à 11 cm. L’épaisseur des joints est comprise entre 1 et 2 cm.
On distingue 3 assises de fondation, et 2 autres les surmontant, pouvant
correspondre aux premiers rangs d’élévation.
Fig. 191 Rue du Bourg, 61. Vue générale du

mur MR147 dans la berme est de la tranchée.
© Inrap
L’US149 a été identifiée, de manière discontinue, sur une longueur de 5 m

(fig. 190) et à une profondeur comprise entre 1 et 1,05 m (fig. 192). Observée
au contact de MR147, elle surmonte le sol US150 et pourrait correspondre
à son niveau d’utilisation. Constituée de graviers agglomérés à un limon
argileux brun foncé hétérogène et induré, elle contient une grande quantité
de fragments de faune44 et quelques charbons de bois.
Fig. 192 Rue du Bourg, 61. Vue générale du

sol MR149 identifié en avant du mur MR147.
© Inrap
44. Date 14C : 1013AD (95.4%) 1155AD

L’US150 est un niveau de sol composé de galets patinés de calibre irrégulier

(12 x 7 à 14 x 9 cm) inclus dans une matrice limoneuse sombre. Elle
repose sur un lit peu épais de gravier et de sable de teinte brun/verdâtre
(US151). La surface de l’US150 est irrégulière et un pendage est perceptible
à l’approche de MR153, contre lequel le niveau de voirie semble s’appuyer.
En revanche, la maçonnerie MR152 le traverse (fig. 193 & 194).
193 194
Fig. 193 Rue du Bourg, 63. Aperçu des

maçonneries MR152 et MR153 (au pied de la
La maçonnerie MR152 est un probable massif de fondation, malmené par
berme), et de la couche de démolition US158. les démolisseurs, mais également par le passage plus récent des réseaux,
© Inrap notamment côté nord. La partie résiduelle, visible en pied de coupe sous
un fagot de gaines instable, mesure en plan 1,60 x 0,42 m. Il pourrait
Fig. 194 Rue du Bourg, 63. Aperçu des
maçonneries MR152 et MR153 (au pied de la
s’agir d’un angle de mur, conservant une amorce est/ouest au sein de
berme), et du sol US150 après évacuation de laquelle on perçoit trois « assises » basculées et sans liant, tandis que la
la couche de démolition US158. © Inrap partie présentant un aspect plus construit s’étire sur une cinquantaine de
centimètres vers le nord (fig. 195 : premier plan). On distingue 4 assises de
moellons de 6 à 7 cm d’épaisseur, et un mortier beige-rosé très induré.
Apparu à 66 cm de profondeur, tout comme la maçonnerie précédemment

décrite qu’il prolonge, MR153 est certainement un mur de fondation,
d’orientation nord/sud qui, à l’instar de MR147, diverge sensiblement
de celle de l’axe de la tranchée. On compte 6 assises conservées, dont la
hauteur varie de 5 à 8 cm et l’épaisseur des joints de 1 à 2 cm (fig. 196).
Assez logiquement, ce mur semble recouper l’US150, sans qu’une tranchée
de fondation n’ait été observée.
Fig. 195 Rue du Bourg, 63. Vue générale Fig. 196 Rue du Bourg, 63. Aperçu de
(vers le sud-est) des maçonneries MR152 (au l’extrémité sud du mur MR153. © Inrap
premier plan) et MR153. © Inrap
II. Résultats 145
Prolongé côté sud par un niveau de démolition (US158), observable

en coupe sur une longueur de 1 m, cette couche de matériaux en vrac,
regroupant des blocs calcaires de module varié ainsi que des fragments
de mortier, occupait initialement tout le fond de la tranchée, recouvrant
par ailleurs les horizons US149, US150 et US151, précédemment évoqués
(fig.193).
Il est à noter que l’orientation des tronçons de mur MR147 et MR153,
légèrement en biais par rapport aux façades actuelles, ont malgré tout une
orientation cohérente avec celle du parcellaire qui n’est plus perpendiculaire
à l’axe de la rue côté impair, à l’approche de la place Jean Macé.
63b-71 rue du Bourg

À partir du 63b de la rue, et jusqu’aux abords de la place Jean Macé, la
tranchée principale n’a plus rencontré de maçonneries, les façades des
maisons du xixe s. répondant déjà aux prescriptions de 1846 (fig. 27).
Le tronçon était donc propice à la conservation de chaussées anciennes
(fig. 197). Toutefois, le creusement de la tranchée principale à l’aspiratrice
ne permit guère d’observation à la progression, et les données ne furent
recueillies qu’à l’analyse de la stratigraphie de la berme orientale, et en fond
de tranchée. Devant l’impossibilité de réaliser un véritable relevé de coupe,
notamment en raison de son grand morcellement par les réseaux, plusieurs
logs significatifs ont été enregistrés, qui, malgré le caractère lacunaire de
l’ensemble, témoignent de la continuité de plusieurs horizons, pour certains
déjà identifiés plus loin dans la rue (US150). Toutefois, la grande variabilité
granulométrique des matériaux lithiques en présence a compliqué la
dissociation des horizons, et la correspondance de certains niveaux d’un log
à l’autre demeure souvent hasardeuse.
Fig. 197 Rue du Bourg, 65. Aperçu général de

la courte stratigraphie archéologique sous les
réseaux (log 9) et du feuilletage des niveaux de
rues. © Inrap
De manière générale, et à de rares exceptions près, les 60 premiers

centimètres de niveaux de rues sont très perturbés, en raison des
nombreuses transformations récentes que les chaussées ont subies. Une fois
traversé le dernier aménagement de surface, d’une épaisseur moyenne de
20 cm (dalle de béton, pavage sur son lit de pose, goudron…), on trouve
majoritairement du tout-venant âgé au plus de quelques décennies, où se
logent les réseaux les plus proches de la surface, notamment sous forme
de branchements, perpendiculaires à l’axe de la rue et reliés aux conduits
principaux, généralement plus profondément enfouis (eau, gaz, pluvial…).
Étant donné la cote de fond de tranchée (environ 1 m pour le secteur qui

nous intéresse), nos observations n’ont guère dépassé une puissance de
50 cm (fig. 198). 6 logs, répartis sur un peu plus de 15 m de long, ont donc
été enregistrés dans les espaces accessibles (fig. 175 & 199).
Fig. 198 Rue du Bourg, 69. Analyse du log 11

en cours... © Inrap
▼Fig. 199 Rue du Bourg, 63b-71. Relevé de

logs de niveaux de voirie. © Y. Virlogeux, Inrap
0 5 10 15 m
242 m 242 m
241.80 241.80
241.60 241.60
241.40 241.40
162 162
154
241.20 154 161 168 241.20
155
163 161 169
156
160 164 164 171
241 157 164 241
164 165
150
150 230 172
230 165
Log 7 230
240.80 Log 8 Log 11 240.80
Log 9
Log 13 Log 10
US150 : Niveau de sol composé de galets lisses de calibre variable, dans matrice limo-sableuse gris-vert ;
US154 : Pavement lâche constitué de blocs patinés (module 5-10 cm) dans matrice
sablo-graveleuse gris-verdâtre (sol) ;
US155 : Concentration de petites dalles ;
US156 : Préparation limo-sableuse beige-jaunâtre ; Aménagement de chaussée
US157 : Dalles et blocs dans matrice brune (= US160) ;
US160 : Petits blocs (module 10 cm) jaunâtres à rosés dans matrice limoneuse brune ; Concentration de pierres de « gros » module
US161 : Pavés et cailloutis dans sable limoneux gris-verdâtre / « Sol de galets » (= US154) ;
US162 : Sable limoneux brun-gris + gravillons (niveau d'« occupation ») ; Concentration de pierres de « petit » module
US163 : Cailloutis fin damé inclus dans sable jaunâtre (prépation de sol) ; Niveau de préparation
US164 : Sable limoneux gris-noir + cailloutis (nivellement ?) ;
US165 : Galets dans matrice limoneuse brun-verdâtre (=150) ; Remblai indifférencié
US168 : Concentration de dalles et galets (module 10 x 15 cm) ;
US169 : Sol en dalles et blocs dans matrice limoneuse gris-verdâtre ;
US171 : Préparation de sol en gravier et sable jaunâtre ;
US172 : Préparation en cailloutis et TCA ;
US230 : Niveau de galets dans graviers et sable gris-vert.

63b-71, rue du Bourg
Relevé de logs de niveaux de “voirie”
II. Résultats 147
Le log 7 regroupe 5 horizons dont 2 niveaux de circulation bien structurés

(US150 et US154), que l’on retrouve sous le même numéro, ou celle d’une
unité équivalente sur presque tous les logs dont il est question ici. On peut
en effet supposer que l’US154 est équivalente à US161 et US169, et qu’il en
est de même pour US150, US230 et US165. Les similitudes éventuelles avec
les couches complémentaires sont beaucoup moins évidentes.
Bien que situé à la jonction d’une rupture stratigraphique, on retrouve

globalement la même configuration dans le log 8, en ce qui concerne les
niveaux de voiries les mieux identifiés (US154, US150/US230), nonobstant
quelques variations altimétriques mineures (fig. 200). On notera l’apparition
du remblai US164, que nous n’avons su mieux interpréter, et que nous
retrouvons sur les logs 9, 13 et 10.
On retrouve sur le log 9 les deux niveaux de circulation référencés (US161
et US230 ; fig. 201), séparés stratigraphiquement par un remblai stérile
(US164). À noter l’US162 de faible amplitude, qui pourrait constituer un
horizon d’« utilisation » de la voirie sous-jacente (US161).
▲ Fig. 200 Rue du Bourg, n° 63b. Surface

patinée du sol US150/US230 (log 8). © Inrap
► Fig. 201 Rue du Bourg, n° 65. Vue zénithale

de l’US230 (log 9). © Inrap
Le log 13 offre presque la même image stratigraphique que le log 9, avec un

curieux décalage de l’ensemble vers le bas de l’ordre du décimètre. On est
en droit de douter de la fiabilité de l’altitude de référence…
Le log 10 et son environnement correspondent à un secteur
archéologiquement malmené, où les réseaux perturbent la lecture de la plus
grande partie de la berme. Seules, deux US sont préservées en bas de coupe,
dont l’aménagement de voirie US165, équivalent présumé de l’US150 et de
l’US230.
Sur le log 11 nous retrouvons nos deux voiries US169 et US165, idéalement
soutenues par deux niveaux de « préparation » US171 et US172. Le tout est
surmonté d’un horizon majoritairement lithique, constitué de blocs, sans
organisation particulière perceptible.
À l’instar de tout échantillonnage, le relevé de quelques logs ne remplace

pas celui d’une coupe complète. Les informations collectées, souvent trop
disparates d’un secteur à l’autre de la berme, ne permettent pas de restituer
dans le détail le feuilletage des multiples horizons de voirie sur une grande
longueur ; ceux-ci sont d’ailleurs souvent difficilement identifiables. D’autre
part, il convient de garder à l’esprit les multiples réfections et rustinages
qu’ont connus ces rues, périodiquement transformées en bourbiers au moins
jusqu’à la fin du Moyen Âge, et de se garder de généraliser des phénomènes
localisés. L’interprétation de ces divers assemblages de cailloutis de
granulométries très variées, demeure en effet très suggestive en l’état, et
seule une véritable fouille, réalisée sur une superficie appropriée, aurait pu
nous permettre d’approcher dans le détail la logique de mise en place de ces
matériaux. Néanmoins, sans souci de nous contredire, nous avons tout de
même tenté, malgré le caractère lacunaire de nos données que nous venons
d’évoquer, de classer les différentes unités identifiées, par « fonction »
(chaussée, préparation, remblai).
Ainsi, la première catégorie, la plus facilement identifiable, est celle des
véritables sols construits, même sommairement, caractérisés par un apport
de matériaux triés, mis en place avec un soin relatif, puis damé, dans
le but de confectionner une surface de roulement carrossable et saine
(US154/US161/US169, US150/US230/US165). Compte tenu de la relative
fragilité de la majorité des aménagements de chaussée médiévaux, ceux-ci
nous livrent aujourd’hui une image tronquée, transformée par l’usage, les
ornières et jusqu’au malaxage des matériaux qui les constituent, malgré
l’apport, semble-t-il, toujours plus conséquent de pierres. Il faudra attendre
la fin du xive siècle pour voir apparaître un véritable pavage dans les rues de
Dijon. Préexistant dans les cours des maisons seigneuriales ou bourgeoises,
ce mode de revêtement ne se généralisera toutefois que progressivement au
cours de l’Époque moderne45.
Quelques horizons, constitués d’un apport homogène de sable ou d’un
cailloutis fin, pourraient correspondre à des niveaux de « préparation »
préalables à la pose d’un revêtement induré. On remarquera, parmi ceux-ci,
les unités 156, 163, 171 et 172, qui supportent des aménagements de voirie
avérés.
Les concentrations de pierres, plutôt plates (mais pas toutes), usées en
surface pour certaines, sont nombreuses (US155, US157, US160, US168…),
mais généralement sommairement calibrées. L’apport de petites pierres,
parfois des dallettes pour la confection de portions de chaussée, est avérée,
mais seulement sur de petites surfaces correspondant aux US déjà évoquées.
Il est bien évident que nous ne sommes guère en mesure de connaître les
superficies aménagées pour chacun des échantillons que nous avons mis
en évidence. Rappelons qu’à l’époque médiévale, et même quand il fut
question de pavage, chaque riverain était responsable de l’entretien du pavé
au droit de son habitation (Leguay 1984).
Plusieurs de ces concentrations, regroupant des blocs d’assez fort module,
sont clairement issus de démolitions, dont les matériaux ont pu finir par
être dispersés sans action préconçue (fig. 197). Les étalements de gravas que
constituent les US146 et 158, a priori plus récents (bien que nous n’ayant
pu vraiment le vérifier), en témoignent.
Enfin, les remblais indifférenciés (US164) constituent une catégorie
minoritaire. Mais nous ne pourrions les interpréter que dans le cadre d’une
fouille.
Enfin, il est à noter que les concentrations de fragments d’ossements

d’animaux, systématiquement inclus dans les niveaux de voiries identifiées
jusqu’alors, ont été observées dans des proportions beaucoup moins
importantes dans cette partie de la rue.
45. Cf. supra le chapitre « Configuration des rues depuis la fin du Moyen Âge », p.70
II. Résultats 149
86 rue du Bourg
Quelques claveaux d’une voûte (MR237), manifestement percée, ainsi
qu’un petit tronçon de mur (MR238) ont été mis au jour dans la tranchée
longitudinale ouest de la rue, à faible profondeur (fig. 175). Cernés par des
réseaux de toutes natures, ces modestes vestiges sont ceux d’un espace
souterrain voûté qui se développe sous la chaussée actuelle (fig. 202).
Fig. 202 Rue du Bourg, n° 86. Aperçu de la

jonction de la voûte MR237 et du mur MR238.
© Inrap
Compte tenu de la position des 4 claveaux contigus (fig. 203), dont les deux
premiers, côté sud, ont légèrement glissé, on peut en déduire que l’axe de
la voûte est parallèle à celui de la rue, ce qui diffère de toutes les caves
que nous avons pu décrire jusqu’alors. D’autre part l’angle qu’ils forment
avec la verticale étant très faible, le sommet de l’architecture est donc tout
proche, coïncidant probablement avec le milieu du tronçon de mur mis au
jour, au niveau du décrochement visible (fig. 204). La modeste partie dégagée
de cette voûte mesure environ 1,40 m de long sur une à deux largeurs de
claveau.
Le mur MR238, dégagé sur environ 80 cm de long et perpendiculaire à

l’axe de la voûte, n’est représenté que par deux assises de moellons peu
soignés (fig. 204). Bien qu’au contact des claveaux, cette maçonnerie ne
les supportait pas, mais correspond plutôt à une cloison de séparation de
l’espace souterrain. Ces éléments sont bien maigres pour être interprétés.
La présence d’une cave à cet endroit (fig. 175) pose question, dans la mesure
Fig. 203 Rue du Bourg, n° 86. Vue d’ensemble où cette partie de la rue du Bourg n’a pas été impactée par les travaux
des quatre claveaux (MR237). © Inrap d’alignement, contrairement à l’extrémité de la rue Piron. L’orientation
de la voûte est en revanche compatible avec une canalisation maçonnée
Fig. 204 Rue du Bourg, n° 86. Vue de détail du desservant la rue. Mais quid de l’« aqueduc des fontaines » tout proche, et
mur MR238. © Inrap toujours en service ?
203 204
3.2 La rue Piron
3.2.1 Généralités
3.2.1 1 Configuration de la rue

Cette rue, qui portait jadis le nom de rue de la Poulaillerie, relie la place
Bossuet (autrefois place Saint-Jean) à la place Jean Macé (autrefois [place]
Bas du Bourg, puis place Saint-Georges) coïncidant avec l’extrémité sud
de la rue du Bourg (Cf. supra fig. 2, p. 42). Longtemps associée au quartier
des bouchers en développant la spécialité de la volaille (selon Garnier
1853), elle constitua très tôt, et probablement jusqu’au percement de la
rue Condé46, un axe privilégié entre le castrum, via sa « portelle » de la rue
Amiral Roussin, et le bourg de Saint-Bénigne.
Elle décrit curieusement une courbe, franchit le Suzon, et présente donc
deux tronçons d’inégale importance à la pente inverse convergeant vers le
cours d’eau. On note ainsi un dénivelé d’environ 1 m entre son extrémité
ouest (242,40 m) et la rive droite (241,40 m), et un dénivelé de 20 cm entre
les abords de la place Jean Macé (241,70 m) et la rive gauche (241,50 m) ; le
dénivelé général mesuré d’une place à l’autre atteignant ainsi 70 cm.
Par ailleurs, compte tenu de l’implantation « anarchique » de son habitat,
la rue Piron a subi au cours du xixe siècle un recul conséquent de certaines
de ses façades en vue de leur alignement et de l’élargissement de la rue. Les
travaux les plus importants ont eu lieu dans deux secteurs principaux : tout
d’abord dans la partie ouest au niveau des numéros 1 à 11 (côté nord), sur
une longueur d’environ 55 m (Cf. supra fig. 28, p. 82), et dans sa partie orientale,
sur au moins 45 m (Cf. supra fig. 27, p. 81). Aussi de nombreux vestiges de
bâtiments seront-ils mis au jour au cours du creusement des tranchées.
Toutefois, compte tenu de l’avancée rapide du chantier, tous ne pourront
faire l’objet d’un relevé avant leur destruction.
323 321 320

7
uet
5
Place Boss
3
1 322
16
45 54
58/59
62
15
248
138
137
139
159
8
6
Rue Piron
4
2
0 5m
221 222 223
46. Le percement de la rue Condé [rue de la Liberté] fut réalisé dans les années 1720
(Fyot 1979)
II. Résultats 151
3.2.1.2 Réalisation des tranchées

Contrairement à la rue du Bourg, les excavations de la rue Piron ont été
réalisées à l’aide d’une pelle hydraulique, une technique plus rapide, mais
moins adaptée au détourage d’éventuels vestiges et, de manière générale,
peu compatible avec l’observation archéologique dans les conditions
particulières de ce chantier. Compte tenu de l’exiguïté des tranchées à
Fig. 205 Rue Piron. Vue générale de la tranchée
réaliser et de la densité de réseaux présents dans le sol, un décapage par
peu profonde réalisée le long des façades nord. passes fines et même l’emploi d’un godet de curage, tel qu’évoqué dans le
© Inrap projet scientifique d’intervention, était illusoire.
L’identification de vestiges n’est donc généralement possible qu’en
fond de tranchée ou sur ses bords, avant la pose des conduites.
En fonction de l’avancement du chantier (et de la présence
d’archéologues47), plusieurs maçonneries mises au jour à faible
profondeur ont pu bénéficier d’une fouille de surface, nous
permettant de les enregistrer et de les topographier.
Les travaux ont débuté par le creusement d’une tranchée étroite et

(relativement) peu profonde (pf max ≤ 90 cm) le long des façades
nord de la rue (fig. 205). Son emprise se confond en partie sur le plan
(fig. 206) avec celle de la tranchée principale, positionnée quant à elle
dans l’axe de la rue, et qui, en raison de l’effritement de ses parois
et après la réalisation de multiples branchements transversaux, a
fini par s’élargir plus que nécessaire. Compte tenu du peu d’espace
dégagé dans la petite tranchée, les données recueillies sont souvent
limitées, et difficilement interprétables, notamment dans le cas
d’anciens niveaux de circulation ou de remblais. En revanche,
la mise au jour de plusieurs maçonneries assez bien conservées a
permis, dans plusieurs cas, de compléter le parcours de certains murs
(MR62-MR138, MR51-MR133).
389 398 318

9
7 11
13
N
15
17
18
247
12
10
8 20 Niveaux de voirie
18 Remblais modernes
22
Restitution de murs
223 224 225 414 229
Log stratigraphique
Fig. 206 Rue Piron - tronçon ouest 1/2. Plan Fig. 206 Dijon (21) - Piétonnisation 2016
général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap Rue Piron - Tronçon ouest (1/2)
47. Rappelons que le chantier fonctionnait en deux postes de 8 heures (minimum), une
organisation du travail que nous n’avons pu adopter. Les vestiges mis au jour dans les 25
derniers mètres sud-est de la tranchée principale en ont particulièrement souffert.
La tranchée la plus importante, principalement destinée à la pose d’un

collecteur des eaux pluviales, présente une largeur moyenne de 2,50 m, pour
une profondeur pouvant atteindre 1,80 m. Avec des parois très instables
et n’ayant pas bénéficié d’une surveillance continue, l’enregistrement des
données stratigraphiques n’a pu être réalisée que sporadiquement dans
les trois quarts ouest de la rue. D’autre part, la présence d’une conduite
d’égout48, dont le parcours général coïncide avec le flanc sud de la tranchée
principale, depuis son extrémité occidentale jusqu’au Suzon canalisé
Fig. 207 & 208 Rue Piron. La tranchée
principale, de taille plus importante, était plus
(fig. 206 & 228), explique l’aspect bouleversé des couches sur ce bord.
propice à la découverte de vestiges (MR137 & Quelques vestiges de maçonneries ont toutefois été identifiés entre les n° 1
MR138 ; MR189). © Inrap et 5 de la rue (fig. 207).
207 208
En revanche, plus à l’est, la portion d’emprise des travaux située

à l’emplacement du pont sur le Suzon (n° 25), a fait l’objet d’un
décapage anticipé (de quelques jours), nous permettant de dégager
correctement l’arase de la maçonnerie et de réaliser un relevé détaillé
de celle-ci (fig. 209). Les données concernant les autres parties de
l’ouvrage seront, quant à elles, rapidement collectées au fur et à
mesure du déroulement du chantier et de la pose des canalisations,
dans des conditions moins favorables. Il en sera de même pour les
nombreuses maçonneries mises au jour au sud-est du pont et dans le
prolongement de celui-ci, qui ne pourront être que partiellement et
sommairement enregistrées (fig. 208).
▲ Fig. 209 Rue Piron, n° 25. Les vestiges du

pont sur le Suzon sont apparus à très faible
profondeur dans la tranchée principale. Un
décapage « anticipé » nous a permis de fouiller
l’arase de l’ouvrage. © Inrap
48. Probablement contemporain du réseau installé rue Amiral Roussin en 1947

II. Résultats 153
3.2.2 De la place Bossuet au pont sur le Suzon
La tranchée principale de ce secteur, ouverte en même temps que celle de

210
la rue du Bourg où nous étions déjà fort occupés, n’a pas fait l’objet de
toute l’attention qu’elle méritait, malgré une équipe renforcée. Quelques
maçonneries ont toutefois été relevées, assez sommairement, tandis que
l’instabilité des parois de la tranchée a fortement limité le nettoyage des
coupes et le relevé de logs.
1 rue Piron
Conservé miraculeusement, comme un cairn flottant au milieu d’un océan
de tout-venant, cette superposition hétéroclite de blocs (MR159) semble
marquer, à l’entrée de la rue Piron l’avancée ultime des bâtiments, que le
xixe siècle, dans sa préoccupation à élargir ses rues et aligner ses façades, aura
fait reculer de près de 5 m à cet endroit (fig. 206 & 210).
Dégagé dans la tranchée principale, cet empilement résiduel est compris

entre 0,45 et 1,32 m de profondeur. Bien que l’ensemble présente un aspect
211 déstructuré, les blocs supérieurs montrent des faces ouvragées et donnent
l’impression d’être « en place » (fig. 211). La largeur de la plus grosse pierre
atteint 82 cm pour une épaisseur de 30 cm. Il semble s’agir d’une extrémité
de mur. La localisation de ce vestige de maçonnerie coïncide parfaitement
avec les limites de parcelles figurées sur le cadastre de 1812 ou le plan
d’alignement de 1846 (Cf. supra fig. 28, p. 82). On remarquera par ailleurs
qu’il se situe grossièrement dans le prolongement des murs mis au jour une
quinzaine de mètres plus à l’est dans la tranchée principale (fig. 206 & 215 :
MR137 & MR139).
La tranchée creusée en bordure de façade nord a mis au jour dans le même

secteur un niveau de démolition (US248) à partir de 60 cm de profondeur
(log 15). Celui-ci regroupe quelques fragments de TCA, dont des carreaux
de pavement, et un ensemble de blocs a priori inorganisés (fig. 212, 213 & 214).
Cet ensemble de gravas, d’une épaisseur approximative de 35 cm, s’étend
sur une longueur d’environ 1,50 m.v
214 212
Log 15
242.48 0
-20
-40
-60
-80
US 248
1, rue Piron
Fig. 210 & 211 Rue Piron, n° 1. Contexte de

découverte et vue de détail de la « maçonnerie »
MR159. © Inrap
Fig. 212 & 213 Rue Piron n° 1. Vue zénithale

et de détail de l’US248. © Inrap
Fig. 214 Rue Piron, n° 1. Log 15. © Y. Virlogeux,

Inrap 213
3-5 rue Piron

Identifiées vers 1,50 m de profondeur sous une couche de démolition
atteignant par endroits 50 cm d’épaisseur, les maçonneries MR137 et
MR139 forment un ensemble cohérent, globalement orienté ouest-nord-
ouest/est-sud-est, et qui s’étire sur une longueur d’environ 8 m, nonobstant
l’interruption d’un massif bétonné d’environ 1 m (fig. 215). Ces vestiges
de murs correspondent à l’évidence aux parties inférieures des façades
des maisons de la rue Piron frappées d’alignement au milieu du xixe s.
La maçonnerie MR62, mise au jour dans la petite tranchée, correspond
vraisemblablement au prolongement du mur MR138 qui se détache vers le
nord. Toutefois, leurs niveaux d’arase respectifs divergent sensiblement.
En effet, le tronçon de mur MR62, qui n’excède guère 70 cm de long, est
apparu vers 65 cm de profondeur en travers de la tranchée (fig. 215 & 216).
Il présente un parement sur chacune de ses faces, et sa largeur mesure
52 cm. Orienté grossièrement nord/sud il se situe à 5,50 m de MR45, un
mur de cave auquel il est probablement parallèle, mis au jour plus à l’est
(fig. 206). Les longueurs de parements identifiés sont trop peu importantes
▼ Fig. 215 Rue Piron, n° 3-5. Plan d'ensemble pour assurer avec précision la direction générale du mur. Toutefois, la
des maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap correspondance avec le mur MR138 ne fait guère de doute.
242.35
62 241.72
242.22
138 240.80
240.60
240.70
240.82 137
240.70
Massif
de béton 240.53
240.66 139
Assainissement
0 1m
►Fig. 216 Rue Piron, n° 5. Vue zénithale de la

maçonnerie MR62. © Inrap
3-5, rue Piron
II. Résultats 155
Les vestiges des maçonneries MR137, MR138 et MR139, n’ont été

identifiées qu’en fond de tranchée, leur « élévation » visible n’atteignant
au mieux que deux rangs de moellons. Les caractéristiques des parements
n’ont donc pu véritablement être vérifiées. Si on distingue toutefois assez
nettement les limites des maçonneries (fig. 217), l’aspect fruste de l’ensemble
évoque une fondation. De manière générale, les pierres sont assemblées à
l’aide d’un mortier friable, de teinte jaunâtre, principalement constitué de
sable et de gravier.
Fig. 217 Rue Piron, n° 5. Vue d’ensemble des

maçonneries MR137 et MR138. © Inrap
MR137, tel qu’il est présenté, est un tronçon de mur de 4,50 m de long
et environ 80 cm de large, interrompu à l’ouest par un massif de béton,
tandis que son extrémité orientale correspond à une tranchée de réseau. On
distingue une « niche » dans son parement nord, de 70 cm de large et 20 cm
de profondeur. Le parement ouest du mur MR138 se poursuivant jusqu’au
fond de celle-ci, permet d’en déduire qu’il s’agit d’une configuration
particulière de la maçonnerie plutôt qu’un manque. La profondeur
d’apparition relativement importante de ce mur laisse supposer, par ailleurs,
qu’il s’agit d’un mur de cave. De manière générale, les maçonneries MR137
et MR139 présentent un parement plus évident au nord, confirmant
l’hypothèse d’une pièce enterrée se développant vers le nord. La pose de la
canalisation d’égout, côté sud, a pu néanmoins déstabiliser en partie ces
vestiges.
Fig. 218 Rue Piron, n° 5. Vue de détail du mur

MR137 (vers l’est). © Inrap
Le mur MR138, plus modeste, se détache du précédent vers le nord, avec

un angle s’écartant légèrement de la perpendiculaire. Se raccordant de façon
dissymétrique sur le mur MR137, sa longueur maximale atteint 80 cm et
sa largeur 45 cm. Avec une élévation culminant à deux rangs de moellons,
il présente un aspect général plus soigné. Comme on peut le constater
sur la figure 219, il est en fait constitué d’une partie maçonnée (à l’ouest),
enduite sur sa face orientale d’une fine couche de mortier de tuileau d’une
épaisseur de 1 cm, suivi d’un rang de moellons semblant former parement.
À noter que cette bordure de pierres se prolonge sur le bord nord du mur
MR137. Bien que présentant une structure sensiblement différente et un
niveau d’arase divergeant de 90 cm, nous pensons pouvoir associer MR62 et
MR138, qui appartiennent manifestement à la même paroi de bâtiment.

MR138 et son raccord avec MR137 (vers
l’est). © Inrap
La maçonnerie MR139 (fig. 220), qui constitue assurément le prolongement

du mur MR137, est apparue vers 1,50 m de profondeur sous une couche
de démolition, à l’ouest d’un massif de béton matérialisant l’emprise d’un
réseau récent. Son arrachement occidentale est également due à la pose
d’un regard. D’une longueur de 2,50 m, sa largeur est comprise entre 52 et
65 cm. Orienté selon le même plan que MR137, il participe au même ancien
alignement de façades, détruites au xixe siècle. Sa limite nord est également
plus évidente, malgré une hauteur conservée de 1 à 2 moellons, tandis que
son flanc sud est tangenté par la conduite d’assainissement de la rue.
Fig. 220 Rue Piron, n° 3. Vue zénithale du mur

MR139. © Inrap
Aucun élément de datation n’a été recueilli au contact ou dans

l’environnement proche de ces maçonneries. Seules quelques cassons de
TCA atypiques ont été observés dans la couche de démolition sus-jacente,
qui n’a, par ailleurs, pas été clairement identifiée. Les maçonneries ne
présentent, quant à elles, aucune particularité permettant de les associer à
une période chronologique.
II. Résultats 157
5-7 rue Piron

De part et d’autre de la limite des n° 5 et 7 de la rue Piron, des vestiges
de maçonneries modestement dégagés dans la tranchée peu profonde,
matérialisent ce qu’il reste de la structure d’une cave, dont on peut encore
percevoir la naissance de la voûte sur le parement intérieur des murs MR45
et MR54, symétriques tant par leur numérotation que par leur fonction
(fig. 221 & 222).
242.31 16 241.90
54 55 à 57
58/59
241.45 45
241.52
241.33 60
0 1m
▲ Fig. 221 Rue Piron, n° 5-7. Plan des

maçonneries MR45 & MR54. © Y. Virlogeux, Inrap 5-7, rue Piron
Plan des maçonneries MR45 & MR54
► Fig. 222 Rue Piron, n° 5-7. Vue générale des

maçonneries MR45 et MR54. © Inrap
MR45 est un court tronçon d’un mur relativement massif, de 70 cm de

large, apparu vers -50 cm (fig. 223) On compte 5 assises
visibles, constituées de moellons calcaires de 30 cm
de long et 10 à 13 cm d’épaisseur, liés par un mortier
sableux jaunâtre. Le mur est parementé des deux côtés
et supporte sur sa face orientale la naissance d’une
voûte effondrée, dont on compte encore plusieurs
rangées de claveaux, formant un massif de 50 cm de
haut et 40 cm de large, en surplomb vers l’est depuis le
mur.
◄ Fig. 223 Rue Piron, n° 5-7. Vue générale

de la maçonnerie MR45, en cours de
dégagement. © Inrap
Le mur MR54, symétrique du premier, quoique moins épais (45 cm), se

trouve 3,25 m plus à l’est, et supporte l’autre pendant de la même voûte49
(fig. 224). Il présente globalement le même faciès de maçonnerie, avec une
seule face parementée (celle côté cave, à l’ouest). À l’est, le mur s’appuie
contre des horizons de matériaux subhorizontaux, manifestement antérieurs
à la construction. Il s’agit notamment de curieux niveaux incluant dans
une matrice limono-sableuse très sombre, des moellons de tailles diverses
(fig. 224, 225 & 226 : US56 & US57).
Le comblement de ce qu’il reste de la cave, dont deux couches superposées

peu dissemblables ont été individualisées (fig. 222 & 225 : US58 & US59),
est principalement constitué d’un limon sableux gris-beige, incluant des
fragments de TCA a priori modernes, et des pierres de tailles diverses. Il
s’agit à l’évidence de gravas de démolition, sans grand intérêt. À l’ouest du
mur MR45 on trouve un remblai assez similaire (US60), constitué de limon
sableux gris-brun agrémenté de cailloutis.
La superposition du relevé des vestiges enregistrés sur le fond cadastral de
1812 (Cf. supra fig. 24, p. 76) met en évidence la coïncidence du mur MR45 avec
une limite de propriété, tandis que la façade du bâtiment correspondant
s’avançait plus avant au centre de la rue, dans l’alignement du mur MR137,
précédemment décrit. Toutefois, les vestiges de celle-ci, ainsi que l’extension
des murs MR45 et MR54, n’ont pas été observées dans la tranchée
principale voisine, plus au sud.
224 226
225
ouest Log 16 est

242.50 m
tout-venant
242
61
55
58
56
241.50 60 45 54
59 57
241
0 1 2 3 4 5m
Fig. 224 Rue Piron, n° 5-7. Vue de profil de la Fig. 225 Rue Piron, n° 5-7. Log 16. © Y. Virlogeux, Fig. 226 Rue Piron, n° 5-7. Vue générale de la
maçonnerie MR54. © Inrap Inrap maçonnerie MR54 et des US associées. © Inrap
49. À noter que cette voûte n’a pas reçu de numéro spécifique.
II. Résultats 159
15 rue Piron
Log 18 La portion de rue comprise entre les n° 9 et 15 a souffert d’un manque de
241.92 0 surveillance, particulièrement de la tranchée principale, ce qui explique en
partie le déficit d’indices enregistrés dans ce secteur. Quelques informations
-20
ont pu toutefois être collectées dans la petite tranchée.
Le log 18, peu loquace, ne présente qu’un seul niveau archéologique
enregistré, observé à partir de 74 cm de profondeur. Apparue sous les
-40
diverses perturbations récentes et une alternance d’horizons sablo-graveleux
peu convaincants, l’US247 est un niveau de circulation induré, composé
alternance de
-60 niveaux sableux d’un cailloutis jaunâtre compact, incluant quelques fragments de faune
et de cailloutis
(fig. 227).
247
-80
17 rue Piron
15, rue Piron
Une canalisation maçonnée.
▲ Fig. 227 Rue Piron, n° 15. Log 18.
La structure MR31 regroupe les vestiges d’une canalisation maçonnée,
d’axe nord/sud, découverte à faible profondeur (-40 cm) face au n° 17 de la
rue (fig. 228). On observe 4 à 5 assises, de hauteur régulière, pour les parois,
qui ménagent d’abord un conduit de 55 cm de large, qui curieusement
s’élargit au niveau de la tranchée pour atteindre 80 cm. La partie dégagée de
la maçonnerie s’étend sur environ 1,80 m, tandis qu’une imposante dalle de
couverture mesure 1 m de large et 15 cm d’épaisseur, portant la hauteur de
l’ensemble à 80 cm (fig. 229 à 231).
Les pierres sont en calcaire gris-bleu, et présentent des traces d’érosion dues
au passage de l’eau, ainsi que de petites concrétions. Le conduit apparait
comblé de matériaux de démolition, mais également de tout-venant
provenant de l’installation récente de réseaux. L’allure des moellons qui
composent cette ouvrage, et le ciment qui les lient, plaident en faveur d’une
datation très récente de cet aménagement (contemporain ?).
229 230
Fig. 229 Rue Piron, n° 17. Vue zénithale de la 231

structure MR31. © Inrap
Fig. 230 Rue Piron, n° 17. Vue de détail de la

structure MR31 (vers le nord-ouest). © Inrap

structure MR31 (vers l'est). © Inrap
Quelques niveaux de voirie

Log 25 Le log 25 présente la superposition de niveaux de voiries anciennes,
localement préservées dans la moitié nord de la tranchée principale, la
241.75 0
partie sud étant déjà occupée par une canalisation d’égout (fig. 228). C’est
le seul endroit, dans cette partie de la rue, où il nous aura été donné
-20
d’observer une séquence aussi importante. En effet, au moins 4 niveaux
de voiries ont été enregistrés qui se répartissent entre 0,57 et 1,42 m de
-40 profondeur (fig. 232). Les horizons US403, US406 et US99 se caractérisent
par l’apport de pierres, plates ou peu épaisses, patinées par l’usage, et
maintenues dans une matrice argilo-limoneuse brune, présentant çà et
-60 403
là quelques passées verdâtres. L’US407 présente également le faciès d’un
404
d’aménagement de chaussée, mais avec une matrice de teinte très sombre,
-80
405 presque noire. L’US242, sous-jacente à celle-ci, semble un niveau de remblai
argilo-limoneux brun, incluant quelques blocs, ainsi que des fragments de
-100
faune et de céramique antique. Enfin, un gravier roux (US408), observé en
406
fond de tranchée, évoque le terrain naturel, sans certitude.
-120 99
La fouille en plan de l’US99 (fig. 233), sur une petite surface d’environ 2 m²,
407
a permis de mettre en évidence les déformations de la surface de roulement,
-140 notamment sous la forme d’une ornière. Celle-ci a été identifiée sur une
longueur de 2,30 m, avec une profondeur d’environ 4 cm et une largeur de
242
-160
10 cm.
408
-180
17 rue Piron
▲ Fig. 232 Rue Piron, n° 17. Log 25.
► Fig. 233 Rue Piron, n° 17. Fouille d’une

portion de voirie : US99 (vue vers le nord).
© Inrap
▼ Fig. 228 Rue Piron, Tronçon est (2/2). Plan

général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
398 318 317 316 315
21
23
N 19
25
17
135/136
15 17
31 33
18 25
176
247 398
403/406/99/407
32
28 30
Niveaux de voirie 24 26 34
22
Remblais modernes
20
Restitution de murs
229 230 231 232 233 391
Log stratigraphique
II. Résultats 161
19 rue Piron
Enfin, l’US33, identifiée au fond de la petite tranchée face au n° 19 de la
rue, correspond probablement à un niveau de circulation situé à -0,65 m
sous le sol actuel (log 17). D’une épaisseur d’environ 10 cm, cet horizon est
constitué d’un cailloutis compacté, inclus dans une matrice limoneuse grise
(fig. 234). Il surmonte un limon graveleux gris-beige, a priori stérile.
► Fig. 234 Rue Piron, n° 19. Log 17.

Log 17
241.64 0
-20
-40
pavage
disloqué
-60
US 33
limon
-80
graveleux
17-19, rue Piron
315 313 11
Rue
du B
25 314 238
urgo
27
237
135/136
134
Rue Piron
133/5
394/180
178 ?
1
181 182
176
177
398
399
Ego
395
52 183 185 185 187

ut un
189 190
20 218/224
itaire
186 188
22 21
1,75
x 0,7
5 =>
34
36
38
40
42
44 46
391 392 235 238

Rue Piron - Tronçon est (2/2)
3.2.3 Un pont sur le Suzon
3.2.3.1 Contexte général

Situés au 25 de la rue Piron, les vestiges du pont médiéval enjambant l’un
des multiples bras du Suzon, ainsi que le canal dans lequel ne s’écoule
plus guère aujourd’hui que la collecte des eaux de pluies des quartiers
qu’il traverse, sont totalement invisibles. Préalablement aux travaux
d’installation et de réfection de réseaux, la partie haute du flanc nord de
l’ouvrage a été décapée sur une largeur d’environ 1,50 m et une longueur de
9,20 m, afin que nous puissions intervenir de manière anticipée. Une partie
de l’extrados de ses deux arches, ainsi que des lambeaux du remplissage
très partiellement conservé, ont ainsi été soigneusement dégagés, laissant
notamment apparaître, une portion du bandeau nord-est, ainsi que l’amorce
d’un mur de quai (fig. 235). Ultérieurement, le percement des maçonneries
de la culée ouest et de la pile centrale, au niveau de la naissance de la voûte,
nous a permis d’accéder au canal souterrain et de prendre quelques cotes et
clichés de l’arche occidentale par le dessous (Cf. infra fig. 248, 250, 252 & 253). Le
temps nous a malheureusement manqué pour réaliser un véritable relevé de
▲ Fig. 235 Rue Piron, n° 25. Vue générale l’ensemble, même photographique.
(vers l’ouest) de la partie dégagée du pont
dans l’axe de la rue. Au premier plan, à droite,
Le pont, dont la plus grande partie est encore préservé, avait déjà souffert
un court tronçon de mur de quai (MR51) se
raccorde à la maçonnerie de l’ouvrage. Au
de la mise en place de quelques conduites qui ont rogné en plusieurs
second plan, à droite, un massif de béton rogne endroits le pourtour de sa maçonnerie, notamment sur le bord nord de
la voûte occidentale. © Inrap l’arche ouest (fig. 236) et en surface de l’extrados des voûtes.
► Fig. 236 Rue Piron, n° 25. Vue générale

(vers l’est) de la partie dégagée du pont. À
noter la conduite noyée dans le béton (sur la
gauche), qui rogne le bandeau nord-ouest et une
partie de l’arche occidentale. © Inrap
La couverture du Suzon (fig. 237), postérieure à sa construction50, tout

comme le raccord des murs de quais sur ses murs de culée, l’avaient
épargné. Cette fois, la pose d’un collecteur des eaux pluviales de la rue,
finalité principale de la tranchée creusée dans l’axe de celle-ci, a nécessité
la traversée sur toute sa longueur de la voûte orientale du pont, afin de
raccorder la conduite au canal ouest, seul encore actif.
50. Amorcée depuis plusieurs siècles, la couverture du Suzon ne sera complète intra muros
que dans le courant du xixe siècle
II. Résultats 163
Le Suzon canalisé a effectivement été divisé en deux conduits couverts,

dans cette partie de la ville, dont les murs de soutènement et les
voûtes prolongent les structures du pont (Cf. infra fig. 250). Le tracé de
ces maçonneries, représentées sur le plan général des réseaux, est très
approximatif (fig. 238). Comme on peut le constater sur ce document, les
conduites d’égout sont quant à elles raccordées à un collecteur situé à un
niveau inférieur. Des tampons de regards d’accès sont d’ailleurs visibles sur
le sol pavé (ou bétonné) du lit actuel artificiel de la rivière.
► Fig. 237 Rue Dauphine. Coupe de la

couverture du Suzon (1872). © Archives municipales
de Dijon
0 2m
► Fig. 238 Rue Piron. Extrait du plan

<- UN-BA Ø700
d'assainissement et du Suzon canalisé.

Rue Dauphine - Coupe de la couverture du Suzon (1872)
© Dijon Métropole
25 (© Archives municipales de Dijon)
Rue Piro
n 27
Suzon
<- UN-BA Ø700
32 34
36
38

Rue Piron
Extrait du plan d’assainissement et du Suzon canalisé
(© Dijon Métropole)
241.54
241.31
240.93
241.08 135
240.83
240.91
136 241.18
134 133
164 Fouille/surveillance de travaux - février-juillet 2016
178 ?
240.46
51
400
240.89 240.60 63
241.03 240.77
50 240.62
240.67
240.92 240.64
176 240.80
398 177
399 52
395
22
241.50
N 0 1m
Fig.
Fig. 239 239 Rue
Dijon (21) Piron, n° 25. Plan d'ensemble
- Piétonnisation 2016
des maçonneries du secteur25, du pont.
rue Piron
Y. Virlogeux, Inrap
Plan d’ensemble des© maçonneries du secteur du pont
II. Résultats 165
25, rue Piron

Restitution du profil du pont médiéval

nord-ouest
12 m
3.2.3.2 Description générale de l’ouvrage
Le pont, d’abord dénommé MR49 dans sa globalité, est
de culée
blocage
tout-venant composé de deux arches à arc surbaissé (fig. 241). Le niveau
d’arase des maçonneries est peu profond, puisque les parties
sommitales des extrados affleurent à la cote 241,03 m NGF,
soit moins de 50 cm sous le niveau actuel de la rue (fig. 239).
Le bandeau nord de la voûte orientale est encore bien visible,
176
tandis que le bord de l’arc occidental a été rogné par le
passage d’une canalisation et noyé dans le béton.
10
À partir de points de repère recueillis en surface de la partie
décapée, sur le transect de l’arche orientale, ou par le dessous,
nous avons pu estimer sa longueur51, qui avoisine 9,70 m,
et mesurer sa largeur hors-tout52 qui atteint 6,10 m. Nous
verrons que les arches ne mesurent en fait que 5 m de large.
La surface apparente de la maçonnerie du pont se présente
majoritairement sous la forme d’un blocage constitué d’un
398
mortier de chaux sableux beige jaunâtre compact, duquel

émergent des blocs de calcaire (fig. 240), parmi lesquels
on reconnait aisément en fonction du niveau d’arase, des
claveaux ou des pierres de parement (bandeau). Aucune
amorce de mur de tête, à l’exception du tympan dégagé en
façade nord-est (Cf. infra fig. 247), n’a été identifié.
niveau d’arase
Plusieurs tronçons de maçonneries ont, par ailleurs, été mises

sol de la rue
au jour en périphérie nord de l’ouvrage (fig. 239). MR51 et

MR133 appartiennent, à l’évidence, au même mur de quai,
qui se raccorde au pont au niveau de sa culée orientale.
401
177
Perpendiculaire à celui-ci, MR134, qui se développe vers

l’ouest, ne peut appartenir qu’à une structure se développant
au-dessus de la couverture du Suzon qu’il surplombe, ou à la
voûte elle-même. Il en est de même pour l’ensemble MR135/
MR136, en position équivalente au-dessus du canal voisin.
5
399/400
395
▲ Fig. 240 Rue Piron, n° 25. Vue générale (vers le S-O) de la maçonnerie du
pont, dégagée sur une bande de 9,20 x 1,50 m. © Inrap
◄ Fig. 241 Rue Piron, n° 25. Restitution du profil du pont médiéval.

217
51. Il s’agit de sa longueur « maçonnée », d’un bord extérieur d’un mur

de soutien (MR176) à l’autre (MR395). Cette mesure ne tient pas compte
sud-est
du blocage des culées, dont la largeur atteint environ 1,20 m à l’est, seule
0
extrémité où nous avons pu l’observer.

241.50 m
241
240.50
240
239.50
239
52. Cette dernière cote correspond en fait à la distance séparant les

extrémités des becs de la pile.
3.2.3.3 Les superstructures du pont
L’arche orientale
Surmontant le canal désormais obstrué, cette arche a été malheureusement
traversée par la tranchée de travaux, qui a détruit environ un quart de
son volume. Toutefois, le profil longitudinal de la moitié sud-est du pont
est ainsi apparu, ce qui nous a permis de l’enregistrer sommairement,
par segments, et de proposer une restitution (fig. 241). Comme on peut le
constater, il s’agit d’un ouvrage constitué de deux arcs surbaissés. La voûte
orientale a une portée53 de 3,95 m, et une flèche54 d’environ 0,70 m. En se
référant à la classification du surbaissement des arcs de pont, proposée par
Jean-Michel Delbecq (1982 ; p. 37-38), nous serions en présence d’un arc
« assez surbaissé ». S’il demeure encore difficile d’attribuer une chronologie
précise en fonction de cette caractéristique, nous savons que ce type d’arche
est employée, avec des variantes, depuis l’Antiquité, et qu’il est attesté dans
nombre de constructions médiévales, dont le pont voisin de la tour aux
Anes, mis au jour boulevard de La Trémouille à l’occasion des travaux de
construction du Tramway (Saint-Jean Vitus 2011, p. 116).
La face nord-est de l’arche est parée d’un bandeau imposant (fig. 242),
constitué de pierres de taille importante dont l’épaisseur, pouvant atteindre
55 cm, correspond à celle de la voûte. La longueur de ces blocs est comprise
entre 40 et 80 cm, et les traces de leur finition sont encore visibles sur leur
surface exposée, pour la plupart d’entre eux (fig. 243 et 244). En revanche, les
pierres situées près de la naissance de la voûte, présentent une face érodée
par la gélifraction et le passage de l’eau (fig. 247). D’autres, plus proches
du niveau d’arase général, ont été profondément entaillées par la pose
« ancienne » de réseaux (fig. 240).
À l’arrière de ce parement, les claveaux du corps de voûte sont des pierres
plates de 50 cm de hauteur moyenne, pour une épaisseur comprise entre 5
et 10 cm (fig. 245). Le profil de la structure de la voûte a été observé environ
1,50 m en arrière du bord du bandeau, ce qui correspond grossièrement à
la largeur de pont détruite au cours de ces travaux55. Elle atteindra environ
2 m au niveau de la culée, en raison de la pose d’un regard.
Une partie du tympan sud-oriental (MR50) est conservé sur une longueur
d’environ 80 cm, dont le parement se dégage au-dessus des premiers
claveaux du bandeau (fig. 247). Il constitue le seul représentant des murs
de têtes de l’ouvrage, puisque aucun autre élément de même nature, ni
aucun vestige de plinthe ou de parapet n’ont été identifiés. Une partie du
remplissage, constitué d’un blocage de pierres et de mortier, est d’ailleurs
toujours en place, comme il se doit, à l’arrière de cette maçonnerie (fig. 246).
Bien que difficilement perceptible en raison de l’imbrication des différents
éléments, la largeur de ce mur peut être estimée à au moins 30 cm.
53. Il s’agit de la distance séparant les deux murs qui la soutiennent (MR395 et MR177)
mesurée sur le terrain
54. Cette cote provient en revanche du profil restitué (fig. 241), qui présente inévitablement
quelques approximations.
55. Seuls les deux-tiers de la voûte occidentale, accessibles au moment de son percement
(fig. 11 & 245), auront pu faire l’objet d’un relevé topographique.
II. Résultats 167
242 245
243 244
246 247
Fig. 242 Rue Piron, n° 25. Aperçu de quelques

pierres imposantes qui composent le bandeau,
en partie masqué par un massif de béton.
© Inrap
Fig. 243 & 244 Rue Piron, n° 25. Vues de

détail du piquetage décoratif qui orne la surface
des pierres du bandeau. © Inrap
Fig. 245 Rue Piron, n° 25. Vue de détail du

corps de voûte de l’arche orientale. © Inrap
Fig. 246 & 247 Rue Piron, n° 25. Vues de

détail du raccord du tympan oriental et du
bandeau. © Inrap
L’arche occidentale
Sans l’avoir observé dans les mêmes conditions, il apparaît que l’arc de la
voûte occidentale présente sensiblement les mêmes caractéristiques que sa
voisine, avec une portée de 3,80 m et une flèche d’environ 0,65 m (fig. 241).
Ce qui le classe dans la même catégorie de surbaissement. Nous avons vu
que son bord nord-occidental était rongé par des travaux anciens et que
son parement (bandeau) avait été remplacé par un massif de béton. Ainsi,
si les informations collectées en surface furent donc limitées, notre visite
souterraine nous permit d’apprécier la qualité de l’ouvrage et de son état de
conservation, nonobstant quelques perforations, ici ou là (fig. 248).
Il ne nous a pas été possible de réaliser un véritable relevé des maçonneries,
et nous n’avons pas pu vérifier les éventuelles dissymétries des arches,
suggérées par les variations du profil du niveau d’arase, indiquant une
altitude légèrement plus importante du sommet de l’extrados occidental.
Nous avons donc conjecturé, pour la construction du profil, que les deux
parties répondaient aux mêmes cotes, non sans avoir constaté une portée
légèrement plus faible (3,80 m). L’analyse du parement nord-ouest du mur
de pile (MR177 ; fig. 249), nous permettra également d’estimer la largeur des
voûtes à 5 m (cf. infra).
► Fig. 248 Rue Piron, n° 25. Vue générale de

l’arche nord-occidentale, vers le nord-est. Où
l’on constate que la moitié ouest du bandeau
visible a également été arraché par l’installation
d’un avaloir. © Inrap
▼ Fig. 249 Rue Piron, n° 25. Relevé (d’après

photos) du parement nord-ouest du mur de pile
(MR177). © Y. Virlogeux, Inrap
nord-est sud-ouest
241 m
niveau d’arase
240.50
398
béton
240
401
239.50
177
396
239
238.50 0 1m

25, rue Piron. Pont sur le Suzon.
a
II. Résultats 169
Le mur de pile
Le mur de pile (MR177), dont nous avons pu observer le parement nord-
ouest (fig. 249 et 250), est une maçonnerie en grand appareil dont certains
blocs les plus importants, visibles sur les deux premières assises basses,
atteignent 1,15 m de long et près de 40 cm de hauteur56. Tel que nous
avons pu l’observer au niveau de l’ouverture réalisée pour le passage de la
canalisation, le mur semble constitué d’une seule rangée de pierres massives,
mesurant 44 cm de large (fig. 251). Les trois premiers rangs sont des assises
d’élévation, tandis que le quatrième est celui du sommier des voûtes
(MR401). La maçonnerie du mur de pile apparaît donc particulièrement
soignée, avec des blocs géométriques de grande taille, soigneusement
Fig. 250 Rue Piron, n° 25. Vue générale du mur préparés et ajustés au plus près, afin de garantir la solidité et la cohésion
de pile (face nord-ouest ; MR177), sous l’arche des différents éléments de l’ouvrage. Si les imposants moellons de la face
occidentale. © Inrap occidentale de ce mur nous sont apparus usés et déformés par le passage
Fig. 251 Rue Piron, n° 25. Aperçu (vers l’ouest)
pluriséculaire de l’eau, l’arrache de l’une des pierres du sommier central
du sommier double (MR401) de la pile du pont des voûtes (fig. 251) nous a permis d’apprécier la qualité originelle de
(MR177). © Inrap préparation et d’assemblage de ces blocs.
250 251
Les becs de la pile, constitués du même appareil imposant que le reste

du mur, sont bien visibles de part et d’autre de la maçonnerie, mais
n’apparaissent pas strictement symétriques (fig. 249). Ils ont pu toutefois
être retouchées à plusieurs reprises, notamment au moment des travaux
(multiples ?) de couverture (de tout ou partie) du cours d’eau, et du
raccord des maçonneries. Bien que les blocs extrêmes des deux assises les
plus basses, débordant de part et d’autres les bords des arches du pont,
constituent sans doute la partie véritablement active du dispositif, on
voit que l’avant-bec (en amont, côté nord-est) est construit en gradins et
s’étage jusqu’au quatrième rang de pierres, qui forment le sommier central
sur lequel reposent les voûtes. Compte tenu des transformations opérées
pour obtenir une maçonnerie homogène, la pointe du bec est aujourd’hui
invisible. Elle pouvait d’ailleurs présenter à l’origine une géométrie
particulière, notamment anguleuse. L’arrière-bec présente une configuration
analogue, en gradins, avec toutefois un débord plus important de 65 cm par
rapport au bord de l’arche, contre 50 cm pour l’avant-bec. Cette différence,
relativement minime, peut avoir de multiples explications, qu’il ne paraît
pas utile de développer ici.
56. Il est question ici des assises visibles dans le conduit actif souterrain. La semelle n’a
pas été atteinte pour aucun des murs décrits, et on peut supposer raisonnablement que leur
fondation s’enfonce profondément sous le niveau de sol maçonné qui constitue aujourd’hui le lit
de ce bras du Suzon.
On distingue aisément la jonction des maçonneries du pont avec les

constructions postérieures (fig. 249). Celles-ci présentent toutes un appareil
moins important, et sont globalement moins soignées ; à l’exception
toutefois des murs de quai57, qui prolongent la pile de part et d’autre de ses
becs, et dont le module des moellons reste important. On peut d’ailleurs
observer plusieurs irrégularités, ou des ruptures de gabarit, correspondant
manifestement à des reprises et/ou des états successifs (fig. 252). On
remarque également deux portions diachroniques de la voûte de couverture
du Suzon, en aval du pont (fig. 253).
Fig. 252 Rue Piron, n° 25. Le raccord du mur

de « quai » (MR396, à gauche) sur l’avant-bec
du mur de pile (MR177, à droite), au nord-est,
forme un angle. © Inrap
Fig. 253 Rue Piron, n° 25. Aperçu (vers le

sud-est) d’au moins deux tronçons de voûte
(couverture du Suzon) successifs, à partir du
bandeau sud-ouest du pont. © Inrap
L’abondance du mortier, périodiquement complété afin d’assurer la

cohésion de l’ensemble et garantir une certaine étanchéité du conduit,
recouvre une partie importante de la face des pierres à partir des joints, ce
qui ne facilite guère la lecture de détail, notamment pour les sections en
petit appareil, ou ayant subi des déformations conséquentes. Néanmoins,
compte tenu de la grande variété de gabarits présents, les différentes
phases de construction se distinguent assez nettement. Le pont médiéval
apparaît encore bien conservé dans son ensemble, malgré quelques récentes
déformations, masquées par quelque aplat de béton trahissant le passage
d’un réseau.
57. Cette terminologie est conservée par commodité, bien qu’il ne s’agisse pas a priori du mur
d’un des bords de la rivière. Sa fonction est toutefois bien celle de canaliser le cours d’eau, se
rapprochant ainsi de la définition du Dictionnaire raisonné de l’architecture française du xie au
xvie siècle d’Eugène Viollet-le-Duc.
II. Résultats 171
Les culées
Les culées, situées aux deux extrémités du pont, sont constituées chacune
de deux parties dont nous avons pu percevoir le profil au niveau du
log 22 (fig. 241, 254, 255 & 261). Il s’agit d’abord d’un mur de soutènement
(MR395 ou MR176), complété par un important blocage (MR217)58
contribuant à compenser la poussée des voûtes proportionnelle au poids
qu’elles supportent (murs de tête, remplissage, chaussée, usagers).
· Culée sud-est
La traversée de la culée orientale par la tranchée et la nouvelle
canalisation, nous a permis de relever sommairement le profil du mur
MR395, du blocage MR217 ainsi que les niveaux de sol pouvant leur
être associés (log 22 ; fig. 261). Le mur MR395, s’adaptant à sa fonction
première de soutenir la voûte, et renforcé à ce titre par le blocage
MR217, présente une moindre largeur dans sa partie sommitale (54 cm),
tandis que sa partie inférieure, élargie du sommier triangulaire à la
naissance de la voûte et supportant les premiers claveaux, atteint 85 cm
(fig. 254 et 255).
Le massif MR217, qui renforce MR395, est constitué de pierres de
maçonnerie, majoritairement des dalles de tailles diverses, superposées à
plat et assemblées à l’aide d’une argile graveleuse, semble-t-il dépourvue
de chaux. La partie visible est grossièrement aussi haute (environ
90 cm) que le mur maçonné voisin (MR395), contre lequel elle s’appuie.
Sa largeur atteint 1,20 m (fig. 254 et 261). On remarque dans la partie
supérieure du blocage, mais également du mur, un léger déport des
matériaux vers l’extérieur (sud-est), très certainement imputable à la
poussée de la voûte et de sa charge, trop peu compensée. Toutefois, cette
déformation mineure semble n’avoir aucunement affecté la stabilité de
l’ouvrage.
Fig. 254 Rue Piron, n° 25. Profil de la culée est

(MR395 & MR217) et de l’extrémité sud-est de
l’arche orientale (log 22). © Inrap

naissance de la voute orientale contre le mur
MR395. © Inrap
58. Seul le blocage de la culée sud-est, observé en coupe, a été numéroté. Son symétrique
nord-ouest n’a été identifié que sous la forme d’une colonne de blocs non maçonnés (fig. 259 et
260)
Le parement du mur MR395, observé sur sa face nord-ouest (fig. 256),

apparaît également construit en grand appareil. Malheureusement aucun
relevé, même sommaire, n’a pu être réalisé, notamment pour des raisons
de sécurité. On remarque également sur le cliché l’importance des
pierres qui constituent la naissance de la voûte.
Fig. 256 Rue Piron, n° 25. Aperçu de la face

nord-ouest du mur MR395, sous l’arche
orientale. © Inrap
· Culée nord-ouest
À l’autre extrémité du pont, le mur de culée MR176, observé depuis le
canal souterrain (fig. 257), présente le même type de maçonnerie que
MR395 ou le mur de pile MR177. Sa largeur (environ 80 cm) n’a pu être
appréhendée qu’au moment de l’ouverture réalisée à la naissance de la
voûte pour le passage de la canalisation (fig. 258). Bien qu’incertaine et
malaisée à mesurer en raison de la perturbation du mur médiéval par un
puits bétonné (regard) installé contre lui, cette cote, comparable à celle
du mur MR395 (partie basse) symétrique de celui-ci, paraît cohérente.
Fig. 257 Rue Piron, n° 25. Vue générale du

mur de culée nord-ouest (MR176), sous l’arche
occidentale. © Inrap
Fig. 258 Rue Piron, n° 25. Aperçu (vers le sud-

ouest) de la largeur du mur MR176. La culée a
été ici perturbée par l’installation d’un puits en
béton. © Inrap
II. Résultats 173
L’aménagement contemporain, profond d’environ 2 m, remplace donc une

partie du volume du blocage de la culée nord-ouest, dont nous n’avons
perçu qu’une colonne de blocs calcaires résiduelle, préservée entre
plusieurs tranchées de réseaux (fig. 259 et 260). Celle-ci, observée entre
0,50 et 1,60 m de profondeur, et d’une largeur maximale de 0,50 m,
est constituée d’une superposition de moellons, dont la configuration
Fig. 259 & 260 Rue Piron, n° 25. Vue générale
et de détail d’une colonne de blocs préservée,
générale semble identique à celle de MR217. L’aspect perturbé de ce
vestige du blocage de la culée nord-ouest. vestige invite toutefois à la prudence. Le profil restitué de ce blocage a
© Inrap été supposé identique à son symétrique (fig. 241).
259 260
3.5.3.4 Les niveaux de rue de la rive gauche associés au pont

Compte tenu du niveau d’arase de l’ouvrage, au raz des extrados, les
niveaux de circulation sommitaux ne sont pas conservés. En revanche, c’est
à l’analyse des vestiges du remplissage du pont, au niveau des reins de la
voûte, en arrière du tympan, et après la section réalisée à travers l’arche
orientale, que nous avons pu enregistrer un croquis du profil de l’ensemble
(log 22 ; fig. 261, pager suivante).
Comme nous avons pu le constater précédemment, toutes les relations
stratigraphiques ont été interrompues entre le pont et d’éventuels niveaux
archéologiques en place à son extrémité nord-ouest. En revanche, le
log 22 nous offre l’image du profil de la culée sud-est et de son raccord
avec quelques niveaux de rue et de remblai, sur la rive gauche du Suzon
(fig. 261). Mais, si la destruction partielle de l’arche orientale nous a permis
d’observer la structure interne de cette partie de l’ouvrage, au sud du mur
MR52, il ne nous pas été possible de consacrer le temps nécessaire à un
relevé détaillé. Toutefois, si quelques incertitudes demeurent concernant
l’identification exacte de certains horizons, plusieurs niveaux de circulation
ont pu être mis en évidence dans la continuité du pont. Deux d’entre eux
ont d’ailleurs bénéficié d’une datation 14C, nous permettant notamment de
confirmer l’origine médiévale de l’ouvrage et du mur MR52.
L’ensemble des US identifiées, hormis les maçonneries du pont, sont
constituées d’un cailloutis de gabarit divers, mélangé à un limon-argileux en
proportion variable, en fonction de l’origine et de la finalité de l’apport de
matériau considéré. Ainsi, les horizons US212 et US214, subhorizontaux,
ne constituent a priori que des niveaux de recharges ou des remblais.
L’US215, une concentration de blocs dans une matrice sableuse, se substitue
à l’US214 à une altitude équivalente vers l’est.
L’US213, est essentiellement composé de mortier et d’un limon sableux

beige, agrémenté au niveau du log 22 de quelques petits blocs. Au contact
des maçonneries, ce niveau pourrait correspondre pour partie à une
désagrégation de celles-ci. Mais il est plus probable qu’il s’agisse d’une
partie de la structure du remplissage du pont, qui recouvre l’extrados de
la voûte. L’assemblage de blocs divers (claveaux, dalles à plat, pierres de
blocage…) mis en évidence lors du nettoyage de l’arase du pont, présente
un liant de même nature. Et si quelques dalles à plats suggèrent çà et là un
aménagement de sol (US53), le plus souvent dans les creux, elles constituent
plus vraisemblablement des éléments constitutifs du blocage, qui méritait
d’être compact et homogène, compte tenu de l’importance de l’ouvrage et
du poids qu’il devait supporter.
L’US218, en revanche, dont la liaison stratigraphique (donc chronologique)
n’est pas assurée avec l’US213, est un véritable aménagement de pierres
plates, reposant à plat sur le blocage de la culée (MR217), qui s’étend selon
une légère pente vers l’est, mettant ainsi en évidence la surélévation de la
chaussée du pont. Cet aménagement de voirie est surmonté d’un liseré
charbonneux, l’US179, équivalent à l’US222 identifiée au niveau du log
20, enregistré quelques mètres plus à l’est. Un échantillon provenant de
ce dernier horizon a été daté des xiie–xiiie siècles par radiocarbone59. Bien
que la relation US218/US213 ne soit pas assurée, nous pouvons avancer
Fig. 261 Rue Piron, n° 25. Log 22. © Y. Virlogeux, que la mise en place du blocage de la culée du pont est chronologiquement
Inrap comprise dans cette fourchette de dates.
241.50
tout-venant
241
réseau
212
215 214
216 218 ? 213

179
240.50
402 MR217 MR395 MR399
240
0 1 2 3m

25, rue Piron
Log 22
59. Date 14C : 1157AD (95.4 %) 1264AD

II. Résultats 175
3.2.3.5 Les murs de quai

Les murs de quais que nous avons pu observer, notamment dans le canal
encore actif, se raccordent parfaitement aux murs de culée du pont. Ainsi,
la largeur du Suzon canalisé, couvert ou non, correspond strictement à la
portée du pont, aux abords de celui-ci. Il en est de même pour les murs
raccordés aux becs de la pile, que nous incluons dans la même catégorie,
d’abord par commodité, et pour leurs caractéristiques communes dont
un appareil similaire. Il va de soi que le sujet eut mérité une investigation
plus poussée, notamment dans le but de préciser la chronologie relative
des différentes maçonneries visibles dans le canal du Suzon, à un endroit
de la ville où les constructions franchissant le cours d’eau ont une histoire
complexe.
Le tronçon de mur de quai oriental MR51, qui se raccorde avec un léger

biais à la culée sud-est du pont (fig. 239), est constitué de moellons disparates
en petit appareil (fig. 263 et 264). Il mesure 80 à 85 cm de largeur et a été
dégagé sur une longueur d’environ 50 cm à partir du bandeau et sur une
▼ Fig. 262 Rue Piron, n° 25. Vue vers le
sud-ouest du raccord du mur de quai MR51 (en
hauteur équivalente. Étant donné son raccord complexe, la longueur mise
bas) aux maçonneries du pont et au mur MR52 au jour de son parement sud-est atteint près de 1 m, tandis que la face nord-
(à l’extrémité gauche). © Inrap ouest ne dépasse pas 45 cm (fig. 262).
Les pierres situées à l’extrémité de celle-ci s’appuient
clairement contre l’un des imposants claveaux du
bandeau (fig. 264), témoignant de la postériorité de ce
mur. Ce qui est confirmé par la configuration de son
parement sud-est, dont les moellons recouvrent la
maçonnerie du pont, et joignent ceux du mur MR52.
Quelques inclusions du liant particulier de ce dernier,
un « mortier » argileux de teinte orangée, sont visibles
entre les pierres du mur de quai. Il pourrait également
s’agir d’une reprise ultérieure, au moment de la
construction du mur MR52, par exemple.
▲ Fig. 263 Rue Piron, n° 25. Aperçu du ▲ Fig. 264 Rue Piron, n° 25. Aperçu du
parement sud-est du mur de quai MR51 et de parement nord-ouest du mur de quai MR51
son raccord avec le mur MR52. © Inrap et de son raccord avec le bandeau de l’arche.
© Inrap
MR133, mis au jour un plus au nord dans une tranchée annexe de

faible profondeur, correspond, à l’évidence, au prolongement de MR51.
Présentant le même faciès de maçonnerie, une largeur équivalente et deux
faces parementées, il a été dégagé en plan sur une longueur de 1,25 m, mais
sur une hauteur limitée à 1 ou 2 rangs de moellons (fig. 265). Ceux-ci sont
assemblés à l’aide d’un mortier sableux beige-jaunâtre. Le parcours de ce
mur, que l’on peut ainsi restituer sur une longueur de 3 m à partir du bord
nord du pont, avec lequel il forme un angle d’environ 67° (fig. 239), est
matérialisé au-delà de l’emprise de la rue par une limite parcellaire de même
orientation, qui correspond à la berge orientale du cours du Suzon canalisé
(fig. 228).
Fig. 265 Rue Piron, n° 25. Prolongation du mur

de quai (MR133=MR51) vers le nord (à droite).
Un autre mur (MR134) perpendiculaire et
contigüe se développe vers l’ouest (à gauche).
© Inrap
Le mur de quai occidental n’a été observé rapidement qu’à l’intérieur

du conduit ouest60 (fig. 257). À l’instar des deux murs de séparation des
conduits, prolongeant la pile au nord et au sud, on perçoit nettement dans
cette paroi maçonnée les différentes phases de construction, et l’aspect
particulier que revêt le parement des murs de quai. Aucune information
complémentaire n’a pu être enregistrée.
Le mur MR396, situé dans le prolongement nord-est de la pile, présente

un parement multiple et l’emploi de matériaux divers, suggérant plusieurs
phases de construction (fig. 249 et 266). Si la partie en moyen appareil peut
être rattachée à une période récente (xixe siècle ?), la partie basse plus
chaotique pourrait constituer le vestige d’un aménagement plus ancien
(quai ?, pont ?). Dans le prolongement de l’arrière-bec, la surabondance de
mortier interdit en l’état toute analyse de détail des phases de construction.
Fig. 266 Rue Piron, n° 25. Jonction du mur

de « quai » (MR396) et de l’avant-bec du pont.
© Inrap
60. N’ayant fait l’objet d’aucun enregistrement, ce mur n’a pas été numéroté.
II. Résultats 177
3.2.3.6 Aménagements maçonnés périphériques

Le mur MR52, que nous retrouverons plus à l’est après un hiatus de
quelques mètres consécutif à la destruction de la voûte et la pose d’un
regard, apparaît ici au niveau de son accroche à la maçonnerie du pont
(fig. 267). Il se distingue principalement de celle-ci par un mortier argileux
de teinte orangée et l’emploi de pierres plus petites. Recouvrant très
probablement pour partie le blocage de la culée (MR217), et dégagé sur une
très petite portion, sa largeur mesure environ 70 cm. Son niveau d’arase est
équivalent à celui de la structure du pont.
Fig. 267 Rue Piron, n° 25. Jonction du mur

MR52 (au premier plan, à gauche) et des
maçonneries du pont. À droite, le mur de quai
MR51. © Inrap
ST63 est un « aménagement » que l’on distingue à l’angle formé par les
murs MR51 et MR52 (fig. 239 et 267), constitué d’abord d’un placage de
mortier jaunâtre, prolongé en biais à une altitude inférieure par quelques
dalles noyées dans le même liant. Il pourrait s’agir du sommet du blocage de
culée (MR217), identifié sur le log 22, et sur lequel s’appuie le mur MR52.
Cette dépression était comblée pour partie de matériaux de démolition
(US64), regroupant blocs, fragments de mortier et cassons de TCA
(tomettes quadrangulaires).
Perpendiculaire et contiguë au tronçon de mur de quai MR133, la

maçonnerie MR134 a été partiellement dégagée en plan dans une tranchée
étroite sur une longueur de 1,70 m. Sa partie apparente, se limitant à son
niveau d’arase, mesure 45 cm de large (fig. 239 et 265). Les pierres sont liées
par un mortier sableux beige-marron. Il est possible que son flanc sud
corresponde à un parement, sans certitude. Sa situation dans l’emprise du
canal est du Suzon (fig. 228) laisse supposer que ce vestige de construction
repose sur la maçonnerie de couverture du cours d’eau. Plusieurs
chronologies sont alors possibles, en fonction de l’homogénéité de celle-ci…
Le faible espace dégagé ne permet guère d’interprétation plus avancée, sinon
que le mur MR133 lui est antérieur.
268
L’arase d’un second massif maçonné de même
nature a été mise au jour dans les mêmes conditions,
quelques mètres au nord-ouest. L’ensemble MR135/
MR136 s’étire sur une longueur de 3,70 m, cette fois
perpendiculairement (ou presque…) au canal ouest, et
sur presque toute sa largeur (fig. 228 et 268). L’essentiel
est occupé par le mur MR135 qui présente une
maçonnerie cohérente et soignée sur plus de 3 m et une
largeur de 0,45 m, et dont les parements sont visibles
par intermittence. Son arase étagée laisse entrevoir
des assises régulières de 6 à 8 cm de haut, dont les
moellons sont assemblés à l’aide d’un mortier sableux
ocre-beige (fig. 269).
269
Dans son prolongement, au nord-ouest, le muret MR136 a été
dégagé sur 40 cm de long et 35 cm de haut (fig. 270). On observe ainsi
une petite surface de parement composé de 6 assises apparentes, de
3 à 6 cm d’épaisseur (fig. 271). Les pierres mesurent 20 à 25 cm de
long, et sont liées par un mortier beige incluant un sable grossier.
À l’instar du mur MR134, compte tenu de leur localisation, les
maçonneries MR135 et MR136 sont à mettre au compte d’une base
de construction (aujourd’hui détruite) reposant sur la voûte du canal
ouest, toujours actif, ou de la structure même de la couverture du
Suzon.
Enfin, last but least, MR178 est une portion de mur, furtivement
observée au moment de sa destruction et du percement de la voûte
orientale, et rapidement disparu sous les gravats. S’appuyant contre
la maçonnerie du pont, et perpendiculaire au mur de pile MR177
et son prolongement MR396 contre lesquels il s’appuyait (fig. 239),
il pourrait s’agir d’un mur de cave ( ?), dont la construction ne
pourrait alors être que postérieure à l’abandon du canal souterrain
correspondant ( ?). À moins qu’il ne s’agisse d’un aménagement
particulier en liaison avec la fermeture de celui-ci.
270 271
Fig. 268 Rue Piron, n° 25. Vue générale des Fig. 269 Rue Piron, n° 25. Aperçu de la Fig. 270 & 271 Rue Piron, n° 25. Aperçus de
maçonneries MR135 & MR136. © Inrap structure de MR135. © Inrap la structure de MR136. © Inrap
II. Résultats 179
3.2.4 Du pont sur le Suzon à la place Jean Macé
Une succession continue de maçonneries, orientées dans le sens de la

rue, a été mise au jour dans l’axe de la tranchée au fur et à mesure de sa
progression, depuis le cours du Suzon jusqu’aux abords de la place Jean
Macé. À l’instar de la rue du Bourg, ces vestiges de murs, paradoxalement
mieux conservés et dont nous avons pu suivre la destruction sur une
longueur d’environ 25 m, témoignent de l’avancée des façades dans cette
partie de la rue Piron, antérieurement aux prescriptions d’alignement de
1846 (Cf. supra fig. 27). Cet ensemble de maçonneries, liées pour partie au
pont médiéval, est sans aucun doute le secteur le plus intéressant, tant par
l’importance de la surface préservée que par le type de vestiges mis au jour
(probables maçonneries médiévales, transformées à l’Époque moderne et
associées à des niveaux de circulation d’un axe majeur de la ville traversant
un pont bien conservé), qui aurait mérité une étude approfondie.
Comme nous l’avons déjà évoqué, cet ensemble de vestiges, tout comme
le pont médiéval dont il était question au chapitre précédent, n’ont pu
faire l’objet que de relevés sommaires, en raison de la cadence du chantier
organisé en deux postes, interdisant la surveillance du creusement des
tranchées en continu. C’est pourquoi le plan d’ensemble présente des
lacunes évidentes, correspondant notamment, aux parties détruites en notre
absence.
Le mur MR52
D’abord observé au contact des maçonneries du pont (cf. supra), le
mur MR52, qui se prolonge vers le sud-est sur la rive gauche du Suzon,
a ensuite été détruit sans que nous puissions intervenir, sur une longueur
d’environ 2 m (fig. 272). Caractérisé, rappelons-le, par un « mortier »
essentiellement constitué d’argile orangée, il semble s’étirer d’abord seul sur
Fig. 272 Rue Piron, n° 25-27. Plan d’ensemble une longueur de 2,50 m, avant d’être systématiquement associé à diverses
des maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap maçonneries plus récentes.
241.57
241.08
133 394
134
240.97
N
241.52
51 182
63
240.82 184
181
240.86 240.87
400 50 180
240.64
bloc taillé
240.82 52 183
399 395 52
240.61 241.06
20
241.51
21
0 1m
22 241.50

25-27, rue Piron
Servant ainsi, dans des proportions variables, de

273
fondation aux constructions ultérieures, des portions
de cette maçonnerie particulière (ou de son équivalent),
seront identifiées jusqu’à une quinzaine de mètres de
là, à la base du mur MR189 (Cf. infra fig. 289 & 290).
Son premier profil visible (fig. 273) présente une

construction à deux parements, constituée de blocs
atteignant 25 cm de côté et 8 à 12 cm d’épaisseur. La
hauteur conservée mesure environ 1 m et la largeur
75 cm. Si son flanc nord apparait encore vertical, le
sud présente une déformation suspecte. Le blocage est
fourré de petites pierres et de mortier argileux. Nous
n’avons pas eu l’opportunité d’observer une partie
dégagée de l’un de ses parements. Toutefois, quelques-
unes de ses caractéristiques ainsi que ses imbrications
avec les diverses maçonneries auxquelles il est associé,
plaident en faveur d’une relative ancienneté de ce mur
(Moyen Âge ?).
274
L’ensemble MR52, MR180, MR181, MR182, MR183,
MR184
Environ 2,50 m au-delà du pont, le mur MR52,
s’intègre à un ensemble de maçonneries qui le
recouvrent en partie (fig. 272 & 274). Les murs auxquels
il est associé (MR180, MR181, MR183), a priori par
simple juxtaposition, sont liés à l’aide d’un mortier
beige et présentent globalement un aspect plus récent,
notamment concernant la finition de certains blocs.
Le niveau d’arase de l’ensemble est formé en plan
d’éléments disparates, qui forment néanmoins une base
de forme relativement cohérente d’environ 3 x 1,20 m.
Le mur MR180 est composé de gros blocs taillés avec

275 soin. Son appareil et sa finition contrastent nettement
avec ceux de MR52, contre lequel il s’appuie, côté
nord, le recouvrant même, sans doute afin d’assurer la
solidarité (fig. 275 & 278). Le tronçon conservé mesure
en plan 90 x 68 cm et semble présenter deux faces
parementées formant un angle, mais n’élargit MR52
que de 45 cm. Nous ne savons rien de sa face sud-est,
et n’avons pu observer sa liaison avec MR181. Ce qui
limite nos possibilités d’interprétation.
La maçonnerie MR394, mise au jour dans une

tranchée moins importante moins de 2 m plus au nord-
est (fig. 272 & 276) et présentant une largeur équivalente
(67 cm) et une orientation semble-t-il perpendiculaire,
276
pourrait, s’il se prolonge, se raccorder aux anciens
murs de façades au niveau de MR180.
Fig. 273 Rue Piron, n° 27. Vue en coupe du mur MR52 (vers le sud-est),
environ 2 mètres au-delà du pont. © Inrap
Fig. 274 Rue Piron, n° 27. Vue générale (vers le nord-est) des maçonneries
MR52, MR180, MR181 et MR183. © Inrap
Fig. 275 Rue Piron, n° 27. Vue en coupe transversale des maçonneries
MR52 et MR180 au niveau du log 20. © Inrap
Fig. 276 Rue Piron, n° 27. Aperçu du mur MR394, possible prolongement
de MR180 vers le nord. © Inrap
II. Résultats 181
277 MR181 n’est composé que d’un rang de pierres placées

sur chant évoquant moins une voûte que le radier
d’un mur. Située dans le prolongement de MR180, ce
« hérisson » s’étend sur une surface limitée de 1,30 x
0,47 m, et semble également compléter la largeur
de MR52. Les pierres mesurent 6 cm d’épaisseur en
moyenne (fig. 277).
ST182, aux limites diffuses, correspond à une zone

de remblai, incluant des éléments de démolition, dont
des blocs et des fragments de TCA moderne (fig. 272).
Nous n’avons pas eu l’opportunité de vérifier ce qu’elle
masquait (poursuite de maçonneries ?).
Le mur MR183 prend également appui sur MR52 qu’il
recouvre sur une longueur dégagée de 95 cm pour une
largeur de 74 cm, une valeur très légèrement supérieure
à celle de la maçonnerie sous-jacente. D’axe nord-
ouest/sud-est, et présentant une face parementée au
278 sud, ses moellons irréguliers sont assemblés à l’aide
d’un mortier sableux jaunâtre, incluant quelques
nodules de chaux.
Le niveau d’apparition moyen de ces maçonneries

est d’environ -70 cm. Dans la coupe transversale
correspondant au log 20, on observe la juxtaposition
des deux maçonneries MR52 et MR180 (fig. 275). On
distingue parfaitement la constitution et les bords de
l’ancien mur lié à l’argile orange, mais nous n’avons
malheureusement pas eu la possibilité d’observer un
échantillon de l’un de ses parements (fig. 278).
Après démontage à la pelle mécanique de cette

ensemble de constructions, un curieux assemblage
(MR52/MR183/MR184) est apparu dans le front de
taille de la tranchée (fig. 279). Nous n’aurons guère
l’occasion que de réaliser quelques clichés et un
croquis. La suite sera excavée en notre absence, avant
même que nous ayons pu visualiser l’aspect du niveau
279
d’arase.
Le parement d’une « nouvelle » maçonnerie (MR184)
apparaît nettement, adossé à l’ensemble MR183/
MR52. Il s’agit de l’amorce d’un tronçon de mur
conservé en gradins sur une hauteur de 87 cm, de
60 cm de long et orienté nord-est/sud-ouest, qui
présente une face parementée. Il pourrait correspondre
(aux limites d’expérience près) à une limite du cadastre
de 1812. Nous retrouvons sur la droite (côté sud-
ouest), la superposition d’un bloc taillé (82 x 40 cm :
remploi ?), que nous supposons appartenir au mur
MR183 (fig. 272), et d’une portion du mur MR52,
conservé et visible sur une hauteur de 42 cm. Sa largeur
avoisine ici les 70 cm.
Fig. 277 Rue Piron, n° 27. Vue de détail de la Fig. 278 Rue Piron, n° 27. Vue de détail du mur Fig. 279 Rue Piron, n° 27. Vue en coupe
« maçonnerie » MR181. © Inrap MR52 et son mortier argileux orangé. © Inrap transversale du mur MR184 (à gauche) et la
suite du mur MR183 (bloc à droite) sous lequel
on aperçoit la maçonnerie caractéristique de
MR52. © Inrap
Log 20 : MR52 et les niveaux de voirie associés

Au niveau de son point de rencontre avec le mur MR180, nous avons
eu l’opportunité d’enregistrer sommairement sous forme de croquis,
la superposition des couches archéologiques identifiables sur la berme
sud de la tranchée, à la fois au contact de MR52 (fig. 281) et dans le
prolongement du log 22 précédemment décrit (fig. 272). Ainsi, le log 20
(fig. 280), regroupant à la fois les informations d’une portion transversale et
longitudinale de la tranchée, permet de vérifier les relations stratigraphiques
entre le mur et les US de sol et de remblais dans lesquelles il s’intègre, ainsi
que la progression de celles-ci vers le pont.
Fig. 280 Rue Piron, n° 27. Log 20. © Y. Virlogeux,

Inrap
nord-est sud-ouest
241.50 m
241
219
221
240.50 222
223
224
225
180 52
226
240
227
220
228
239.50
0 1 2m
Fig. 281 Rue Piron, n° 27. Aperçu de la partie Fig. 279 Dijon (21) - Piétonnisation 2016
du log 20 au contact du mur MR52. © Inrap 27, rue Piron
Log 20
II. Résultats 183
Trois aménagements de sol ont été identifiés (fig. 280).

Le plus récent, l’US223, est composé de blocs et dallettes, usés en surface,
et maintenues dans une matrice argilo-graveleuse compacte de teinte
brune. Apparaissant vers 1 m de profondeur, sa puissance moyenne
avoisine les 10 cm. Cet aménagement de chaussée est surmontée d’une
fine couche charbonneuse (US222), de 3 à 5 cm d’épaisseur, qui a fait
l’objet d’une datation 14C61. La fourchette obtenue (milieu xiie / milieu
xiiie s.), est globalement cohérente avec l’altitude de ce niveau de rue,
notamment au regard des données recueillies dans la rue du Bourg
voisine.
L’US224 est un second niveau de voirie, sur lequel repose le précédent, avec
une surface également patinée, et composé de petites pierres plates, dans
une matrice argileuse brune.
Enfin, un troisième aménagement de sol de rue, l’US227, situé à 1,57 m de
profondeur, présente également une surface empierrée usée, inclue cette
fois dans un « mortier » blanc à gravillons prenant l’aspect d’un béton.
D’une épaisseur de 10 cm, cet horizon surmonte une couche hétérogène
s’apparentant plus volontiers à un remblai (US228) qui occupe le fond
de la tranchée. Ces deux dernières unités présentent la particularité
d’avoir été traversées par le mur MR52 et sa tranchée de fondation
(ST220), qui leur sont donc postérieurs.
L’US225, un niveau argilo-sableux gris incluant quelques charbons de bois,

a également fait l’objet d’une radiodate, qui affiche une fourchette plus
étendue que la précédente et pourrait être légèrement plus ancienne62.
Compte tenu de la finesse des composants de cette horizon, il pourrait
s’agir d’un niveau de préparation du sol sus-jacent (US224).
L’US226 est un remblai riche en blocs, sans doute consécutif à la
construction du mur MR52.
Le mur MR185 et son environnement

Confronté à un nouveau hiatus, entre les maçonneries MR183 et MR185
(fig. 228), nous avons porté notre attention sur le flanc sud de la tranchée,
en nous intéressant aux horizons archéologiques préservés (log 21). Si la
continuité de certains niveaux, similaires à ceux identifiés sur les logs 20
et 22 ont bien été observés sur quelques mètres (US222 à US227), en
revanche, à l’approche du mur MR185, la stratigraphie s’est quelque peu
brouillée, notamment en raison de sa proximité avec les maçonneries
récemment détruites. Le plan de la berme se confondant pour partie avec
le remplissage de la tranchée de fondation des constructions, la séquence
observée devenait incohérente. C’est ainsi que quelques blocs enduits
d’argile orangée ont été observés à la base de la coupe63.
61. US222, date 14C : 1157AD (95.4 %) 1264AD

62. US225, date 14C : 1043AD (95.4 %) 1241AD
63. Ce secteur ayant souffert d’un défaut d’enregistrement, nous ne sommes pas en mesure de
présenter une illustration du log 21.
Après cette interruption d’environ 3,20 m, un nouveau mur présentant

un faciès légèrement différent (MR185) a été dégagé en plan sur une
longueur de près de 3,40 m (fig. 282 & 283), dans le même alignement que les
maçonneries précédemment décrites (MR183, notamment). Toujours d’axe
nord-ouest/sud-est, il mesure 70 cm de large. Composé de blocs calcaires,
dont le plus imposant mesure 74 x 34 cm, son mortier sableux jaunâtre
inclut quelques graviers. Apparu vers 65 cm de profondeur, sa cassure en
gradins en front de tranchée mesure environ 1 m de haut (fig. 284).
Fig. 282 Rue Piron, n° 27. Plan d’ensemble des
27, rue Piron


maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap
240.92
1m
189
241.69
0
240.95
240.90
187
241.61
N
185
240.90
188
241.04
240.44
185
240.98
240.80
186
240.69
239.91
21
II. Résultats 185
Fig. 283 Rue Piron, n° 27. Vlue générale du

mur MR185 et son environnement. © Inrap
Fig. 284 Rue Piron, n° 27. PVue de détail de

l’extrémité nord-ouest du mur MR185 (vers le
sud-est). © Inrap
Les indices d’un tronçon de maçonnerie (MR186), se raccordant

perpendiculairement au mur MR185, au sud-ouest, sont visibles sous la
forme d’un élargissement limité, butant sur la berme de la tranchée (fig. 285).
Cette excroissance n’est guère matérialisée que par un aplat de mortier de
60 cm de large, agrémenté de quelques blocs.
Fig. 285 Rue Piron, n° 27. Vue de détail en plan

(vers le nord-est) de l’extrémité du mur MR185
et du possible retour MR186. © Inrap
286 Après une courte interruption d’une cinquantaine

de centimètres, le mur MR185 se prolonge de 75 cm
en conservant sa largeur (fig. 286 & 287), jusqu’à un
massif plus important dont les contours n’ont pas
été véritablement appréhendés. La maçonnerie
MR187 en question, dont l’arase présente une surface
quadrangulaire de 1,60 x 1,20 m, fut trop peu dégagée
pour être interprétée. On distingue nettement le
pourtour constitué de blocs juxtaposés du blocage
central. Sa limite sud-ouest se confond avec celle de la
tranchée, tandis que son côté opposé présente la seule
face parementée.
Au niveau de l’interruption du mur MR185, un

empilement de blocs et de dalles (MR188) est
287 apparu sur le bord sud de la tranchée (fig. 287).
Evoquant moins une construction que des gravas de
démolition, cette concentration de matériaux occupe
la moitié inférieure de la berme entre -1,95 et -1 m de
profondeur. De l’argile orange a été identifiée à la base
de ce remblai de pierres, comparable à celle servant de
liant au mur MR52. Il pourrait donc s’agir notamment
d’éléments provenant de la démolition de celui-ci.
La maçonnerie MR189
Le massif MR189, fut le dernier tronçon de
maçonnerie que nous avons pu dégager partiellement
et enregistrer sommairement dans la rue Piron.
Le temps nous a manqué pour prendre toutes les
cotes souhaitées et il ne put bénéficier d’un relevé
topographique, mais seulement d’une triangulation.
288
Comme on peut le constater (fig. 288 & 289), l’ensemble
est composé de plusieurs éléments assemblés. On
remarque tout d’abord une partie longiligne de 2 m
de long et de 0,60 à 0,80 m de large, avec son flanc
nord-est parementé. Il se raccorde, au nord-ouest, à
un tronçon plus court, donnant l’impression d’être
perpendiculaire, la largeur de l’ensemble correspondant
alors grossièrement à celle de MR187 et mesurant
environ 1,20 m. Cette seconde partie, présente un
angle parementé (fig. 289 & 290), composé d’au moins
5 assises de blocs épais, qui se répartissent sur une
hauteur d’environ 90 cm. On distingue également ce
qui s’apparente à une niche, peu marquée en dénivelé,
mais bien délimitée, de 70 x 40 cm (fig. 288), comme à
la jonction des deux parties de la construction.
289
Fig. 286 Rue Piron, n° 27. Vue zénithale du

second tronçon du mur MR185, raccordé à
MR187 (vers le nord-est). © Inrap

MR185 et de MR188. © Inrap
Fig. 288 Rue Piron, n° 27. Vue générale (vers le

sud-ouest) de la maçonnerie MR189. © Inrap
Fig. 289 Rue Piron, n° 27. Vue en coupe (vers

le sud-est) de la maçonnerie MR189 et du
reliquat de mur MR52 (à droite). © Inrap
II. Résultats 187
En prêtant attention au profil du mur MR189 on

remarque sur son flanc sud-ouest (fig. 290) les vestiges,
toujours présents, du mur MR52, et que l’on reconnait
à son agencement faussement déstructuré et son argile
orange. Cette fois, c’est bien la maçonnerie postérieure
qui prend le plus de place, mais les moellons de MR52
sont encore assemblés sur une hauteur de 75 cm et une
largeur d’environ 40 cm. Ce qui porte à près de 16 m
la distance le long de laquelle MR52, ou un exemplaire
similaire, de même facture et sans doute de même
génération, a été identifié.
N’ayant pu pousser nos investigations plus avant sur le

terrain, nous en resterons là de notre analyse. Les 5 à
6 mètres restant pour atteindre l’extrémité de la rue ne
feront l’objet d’aucune observation ni d’aucun relevé, à
▲ Fig. 290 Rue Piron, n° 27. Vue de détail de
l’exception d’un assemblage anecdotique en bout de tranchée. Il nous reste
la coupe des murs MR189 et MR52. © Inrap
donc à évoquer la structure MR190 qui marque le terme de nos travaux
dans la rue Piron.
Le bout de la rue…
MR190 s’apparente à un fantôme de maçonnerie, raboté de toutes parts
par la pose de réseaux, et principalement composé, pour ce que nous avons
pu en voir, de deux blocs taillés résiduels, empilés à la jonction des rues
Piron et du Bourg (fig. 228 & 291). Apparus très haut, vers -35 cm, il s’agit
de deux pierres apprêtées, d’environ 35 x 30 x 30 cm, présentant divers
aménagements (encoche, chanfrein) évoquant une vocation déterminée
(fig. 292). Étant donné leur position a priori secondaire, sans assemblage
apparent, il semble s’agir de remploi.
Pendant du « cairn » découvert à l’autre extrémité de la rue (MR159),

ces quelques blocs assemblés, environnés de matériaux de démolition
et de tout-venant, paraissent en place, et témoignent de l’avancée des
façades avant leur recul et leur alignement au xixe siècle.
▲ Fig. 291 Rue Piron, n° 27. Massif MR190 ▲ Fig. 292 Rue Piron, n° 27. Vue de détail des
apparu en bout de tranchée (vu vers le sud-est), blocs composants le massif MR190. © Inrap
aux abords de la place Jean Macé. © Inrap
3.3 La place Jean Macé
Située à la jonction des anciennes rues de la Poulaillerie [Piron], du Bourg,

Portelle [Amiral Roussin], Charrue et de la Chapelotte [Berbisey], la
place Saint-Georges [Jean Macé] présente une configuration similaire à
celle de 1759 figurée sur le plan Mickel (fig. 23). Si nous ne pouvons guère
nous fier à la géométrie simplifiée des plans Le Pautre (1696 ; fig. 21) et
Beaurain (1750 ; fig. 22), en revanche le plan de « gestion du pavage » de
la ville datant de 1685 (fig. 20), nous offre quelques détails significatifs.
Outre le rétrécissement de la rue de la Portelle, précédemment évoqué
et correspondant à l’emplacement de l’ancienne porte du castrum, déjà
détruite à cette époque, nous remarquons la rectitude vers l’ouest de
Fig. 293 Place Jean Macé. Vue générale de la
cette même rue, formant avec la rue du Bourg un angle saillant. Ce détail
première fenêtre au débouché de la rue Amiral d’« emprise parcellaire », de prime abord insignifiant, pourra nous aider à
Roussin. © Inrap interpréter les vestiges de maçonneries découverts sur la place.
Réalisés en plusieurs phases disjointes, les travaux

de la place Jean Macé n’ont été que partiellement
suivis. La réfection d’une partie des réseaux,
préalablement à la requalification des rues, a nécessité
le creusement de plusieurs sondages et tranchées,
et seule l’ouverture de deux fenêtres successives et
contiguës dans son quart nord-est, au débouché de la
rue Amiral Roussin (fig. 293 & 294), ont fait l’objet d’une
intervention archéologique, permettant notamment
d’enregistrer les parements assez mal conservés de
plusieurs maçonneries (MR196, MR201 & MR250).
Il est à noter que l’espace reliant ces deux fenêtres
de travaux correspond au passage d’une conduite
d’égout, dont l’installation en 1947 avait mis au jour,
une quarantaine de mètres plus à l’est, une partie des
vestiges de la « portelle » du castrum (fig. 14 & 17 ; Grémaud 1953, p. 169-
172). La tranchée d’alors devait donc avoir rogné longitudinalement les
murs MR196 et MR250 (fig. 295).
3.3.1 Fenêtre 1
Ce sondage peu important ne mesurait en plan que

3,50 x 2 m pour une profondeur d’environ 1,40 m
(fig. 296). Compte tenu de l’évasement de ses bords, la
largeur du fond ne dépassait guère les 1,40 m. Étant
donné la présence d’une importante canalisation dans
l’axe de cette fenêtre, dont la tranchée d’installation
avait antérieurement détruit les vestiges éventuellement
conservés, notre travail s’est donc principalement
concentré sur les flancs sud et nord du sondage, pour
partie occupés par des vestiges de murs. Trois tronçons
de maçonneries ont ainsi été identifiés. Les deux
premiers, situés côté sud et séparés par une tranchée
de réseau, appartiennent au même mur (MR196). Le
troisième (MR201) est localisé dans le quart nord-
ouest de la fenêtre (fig. 295).
Fig. 296 Place Jean Macé. Vue zénithale du

« sondage 1 » (vers le nord). Les deux segments
du parement de MR196 sont situés en bas.
Le mur MR201 apparaît en haut, à gauche.
© Inrap
II. Résultats 189
294
314 237 241
48
Ru
71
ed
uB
201
our
g
196
49
29
190
250
412
Rue Piron
46
é
an Mac
Place Je
1
Egout un
Rue C
harrue
238
2
itaire 1,75
x 0,75 =>
N
0 5m
Restitution de murs
Log stratigraphique 4 195 6

2 196

295
Place Jean Macé
241.88
Plan général des vestiges fenêtre 1
201
240.82
240.65
N
0 1m 202 240.50
373
240.62
240.93
241.04
US
196 US
Conduite d’égout
241.01 241.10
240.59 250
fenêtre 2 241.90
29
Fig. 294 Place Jean Macé. Plan général des Fig. 295 Dijon (21) - Piétonnisation 2016
vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap Place Jean Macé
Plan des maçonneries MR196, MR201 et MR250
Fig. 295 Place Jean Macé. Plan des
maçonneries MR196, MR201 et MR250.
Le mur MR196
Les vestiges du mur MR196, d’orientation est/ouest, partiellement dégagés
sur une longueur d’environ 3 m, se répartissent en deux tronçons visibles
sur le flanc sud de la fenêtre, séparés par une tranchée de réseau d’environ
Fig. 297 Place Jean Macé. Vue générale (vers
90 cm de large (fig. 297 & 299). Il s’agit donc du flanc nord d’un mur qui se
le sud) du mur MR196. © Inrap
développe en largeur au-delà de notre fenêtre d’observation. Présentant
Fig. 298 Place Jean Macé. Vue générale
un niveau d’arase très irrégulier, les moellons visibles se répartissent sur
de la partie est du mur MR196 et son 9 assises, entre 240,44 et 241,24 m d’altitude NGF, correspondant à une
environnement. © Inrap hauteur conservée (ou restituable) de 80 cm.
297 298
Partie est du mur MR196

La partie orientale, bien que tronquée selon plusieurs plans, est la mieux
conservée, nous permettant d’observer la structure du mur, et notamment
son parement, sur une longueur d’environ 1,20 m, et 4 à 5 assises de
haut (fig. 298 & 299). Sa largeur mesure ici 45 cm, mais l’irrégularité de
son bord sud nous laisse supposer qu’il s’agit d’une cassure. Les blocs de
calcaire qui le composent, de teinte générale beige à jaunâtre, présentent
majoritairement une nette rubéfaction de leur face externe (nord), avec un
dégradé d’intensité progressif vers le cœur des pierres, sur une épaisseur de
3 à 4 cm. Cet état est manifestement la conséquence de leur exposition à
une forte chaleur. Les mêmes stigmates ont été identifiés sur l’autre partie
du mur, à l’ouest, ainsi que sur les blocs de la maçonnerie MR250, identifiée
Fig. 299 Place Jean Macé. Le mur MR196
(dont seule la partie est du parement était
dans la seconde fenêtre à une distance de 1,50 m, il s’agit à l’évidence
conservée) et quelques US associées. des conséquences d’un incendie. À noter que le mur MR201, a priori
© J. Berthet et Y. Virlogeux, Inrap diachronique, ne présente pas les mêmes rougeurs de surface.
est ouest
242 m
béton & tout-venant
241.50
200
199 203
200
198 197
205 204
197
241
réseau
196 196
0 50 cm
240.50

Place Jean Macé
Le mur MR196 (dont seule la partie est du parement était conservée)
et quelques US associées
II. Résultats 191
Les moellons équarris mesurent de 15 à 45 cm de long, pour une épaisseur

variant de 8 à 12 cm, et s’organisent en assises régulières (fig. 299, 300 & 301).
Ils sont liés par un mortier sableux beige-jaune incluant de petits gravillons,
qui a disparu des joints, sans doute pour partie en raison de l’incendie, mais
également sous l'effet de la dissolution. Ceux-ci mesurent 2 cm d’épaisseur
moyenne.
Les dimensions des blocs, leur calibrage, la régularité des assises, ainsi que,
de manière générale, le soin apporté à la maçonnerie, permettent d’estimer
la période de construction de ce mur au xiie siècle64. Un prélèvement
Fig. 300 & 301 Place Jean Macé. Vues de
détail du parement du mur MR196 et des
de charbon de bois, réalisé dans le remplissage de ce qui s’apparente à
traces de façonnage sur une pierre (vers le la tranchée de fondation (US373) de MR196, a toutefois été daté des
sud-est). © Inrap xe-xie siècles65.
300 301
Partie ouest du mur MR196

Dans la partie ouest le même mur ne se dégage que d’une demi-
largeur de moellon du front de la berme, et apparaît sous un
aspect plus tourmenté (fig. 302). Il s’agit bien pourtant de la même
maçonnerie dont le parement se situe dans le même plan que la
partie précédemment décrite et présentant globalement les mêmes
caractéristiques. Les mêmes stigmates de surchauffe sont visibles
sur la face extérieure des pierres, présentant la même rubéfaction
dégradée sur une épaisseur pouvant atteindre 4 cm.
Cette partie du mur présente d’importants restes de mortier
couvrant, un enduit blanchâtre à jaunâtre de plus de 1 cm
d’épaisseur par endroits, manifestement destiné à recouvrir la
maçonnerie. Il semble comblé quelques manques, et pourrait donc
avoir été appliqué après la destruction d’une partie de ce mur.
▲ Fig. 302 Place Jean Macé. Vue générale de

la partie ouest du mur MR196. © Inrap
64. Merci à Benjamin Saint-Jean Vitus de nous avoir fait partager ses connaissances sur le
sujet.
65. Date 14C : 896AD (95.4 %) 1023AD
Les unités associées au mur MR196

Quatre horizons peu épais, dont deux sont probablement associés à un
aménagement de sol, se superposent sur l’arase haute du mur MR196, à son
extrémité orientale (fig. 299 & 303). Identifiée sur une trentaine de centimètres
de large, cette « colonne » stratigraphique est tronquée au nord par un
comblement brun semblant prolonger vers le haut la tranchée de fondation
de MR196, et au sud par le remblai hétérogène caillouteux (US205) de la
tranchée d’installation de l’égout de 1947.
Fig. 303 Place Jean Macé. Vue de détail du

mur MR196 (vers l’est) surmonté des horizons
US197 à US200. © Inrap
L’US197 est un niveau d’argile jaune de 4 cm d’épaisseur, reposant

directement sur les moellons du mur.
L’US198 s’apparente à un niveau de sol induré, épais de 9 cm, constitué
d’un cailloutis inclus dans une matrice argileuse brun-gris, incluant des
nodules de terre cuite et des charbons de bois.
L’US199 pourrait être un niveau d’utilisation du sol précédent, constituée
d’une argile grise à verdâtre, incluant des graviers et quelques petits
charbons de bois.
Enfin, l’US200 est un niveau limono-sableux beige, de 10 cm d’épaisseur,
incluant des graviers et quelques petits charbons de bois.
L’ensemble de cette « colonne » est compris entre 44 et 73 cm de profondeur
sous le sol actuel. Aucun élément de datation n’a été collecté, mais nous
pouvons supposer que ces horizons sont postérieurs au Moyen Âge.
L’US202 est un niveau constitué de dallettes maintenues dans une matrice
sableuse jaunâtre, qui occupe le fond du sondage, en avant de la
tranchée de fondation (US373). Il semble s’agir de remblai.
US203 & US204 sont deux horizons identifiés au sommet de la partie ouest
du mur MR196. Le premier est un niveau limono-sableux marron-
gris, tandis que le second est plus argilo-sableux et gris. Compris entre
-50 et -75 cm, la mise en place de ces couches est relativement récente
(Époque moderne ?).
II. Résultats 193
Le mur MR201
La maçonnerie MR201, d’aspect assez fruste, est située dans la partie
nord-ouest de la tranchée (fig. 295). Conservé sur une longueur de
1,23 m et 0,42 m de hauteur, ce vestige de mur, cerné par les réseaux, est
apparu à -1,06 m. On compte 5 assises constituées de moellons calcaires
grossièrement débités, de 20 à 27 cm de long et 4 à 8 cm d’épaisseur
(fig. 304 & 305). Les pierres sont liées par un mortier sableux brun/beige
et correspondent vraisemblablement à un niveau de fondation. Son
orientation diverge sensiblement de celle du mur MR196, et aucun élément
ne nous permet d’en proposer une datation. Sa vocation même demeure
énigmatique.
Fig. 304 & 305 Place Jean Macé. Aperçus du 304

mur MR201 (vers le nord) et de son profil (vers
l’ouest). © Inrap
305
▼ Fig. 306 Place Jean Macé. Relevé du mur

MR250. © S. Forel et Y. Virlogeux, Inrap
306
ouest est
242 m
tout-venant 241.50
397
241
250
251
252
réseau
253 254
240.50
0 50 cm

307 308
Place Jean Macé
a(© S. Forel / YV)
▲ Fig. 307 & 308 Place Jean Macé. Aperçus

des vestiges du mur MR250 (vers le nord).
© Inrap
II. Résultats 195
3.3.2 Fenêtre 2
Mur 250
Les vestiges de la maçonnerie MR250, encore moins bien conservée que
le mur MR196, sont apparus en coupe sur le flanc nord de cette seconde
fenêtre, contiguë à la précédente (fig. 295). Dégagés sur une longueur de
3,65 m, et apparus vers 70 cm de profondeur, ce qui s’apparente aux
restes du parement d’un mur n’est conservé au mieux que sur trois assises,
comprises entre 240,82 et 241,14 m NGF, soit une hauteur maximale de
32 cm (fig. 306). Bien que présentant des caractéristiques communes avec
MR196 (rubéfaction de la surface des moellons, appareil et orientation
identiques ; fig. 307 & 308), leur cote basse diverge d’au moins 35 cm.
Plusieurs horizons ont été identifiés en coupe sous le premier rang de

moellons du mur MR250, ou à son contact (fig. 306).
L’US251 est un niveau charbonneux de 3 à 4 cm d’épaisseur, apparu à
80 cm de profondeur, appuyé contre la maçonnerie MR250. Un tesson a
été prélevé. Sa datation typo-chronologique (cf. infra : étude du mobilier
céramique par A.-L. Bugnon-Labaune), tout comme la radiodate obtenue
grâce au prélèvement de charbons de bois66, convergent vers le xiiie siècle,
révélant l’époque probable de destruction du mur.
L’US252 est un niveau limono-sableux gris-beige, incluant des gravillons et
des charbons de bois millimétriques, sur lequel repose le mur MR250.
Un horizon induré beige (US253) s’apparentant à un « béton » incluant de
petits cailloux, d’environ 4 cm d’épaisseur, apparaît ensuite vers -1,10 m,
avant un niveau de cailloutis (US254) matérialisant le fond de tranchée.
Log 29
Fig. 309 Place Jean Macé. Log 29. © Y. Virlogeux, Le log 29, isolé dans la partie orientale de cette seconde fenêtre, sur son
Inrap flanc sud (fig. 295), ne regroupe que deux couches archéologiques peu
épaisses, visibles sous plus de 1,10 m de tout-venant et de réseaux (fig. 309).
309
Bien que d’apparence anecdotique, nous avons cru pouvoir mettre en
Log 29 évidence la chronologie relative de ces horizons avec le mur MR250, ce qui
241.90 0
n’a finalement pas été possible.
L’US255 est un niveau charbonneux altéré de 5 cm d’épaisseur, situé
-20 à 1,15 m de profondeur, à mettre en relation avec le sol aménagé sous-
jacent. En effet, l’US256 est un niveau de voirie, composé d’un cailloutis
compacté dans une matrice argileuse de teinte gris-verdâtre. Épaisse
-40
d’au moins 5 cm, elle était visible en pied de berme, à partir de 1,20 m
de profondeur.
-60
-80
-100
US 255
-120
US 256
Place Jean Macé
66. Date 14C : 1205AD (94.6 %) 1280AD

3.3.3 Interprétation
Plusieurs indices nous incitent à associer les maçonneries MR196 et

MR250. Elles présentent tout d’abord un aspect similaire, avec un
appareil semblable et une rubéfaction identique de la face visible de leurs
moellons. Elles s’intègrent donc très probablement dans la même phase
chronologique, ou, dans tous les cas, appartenaient toutes deux à un édifice
en élévation au même moment, celui de l’incendie qui a rougeoyé leurs
pierres. D’autre part, les parements opposés de ces deux murs, forment
des plans parallèles, distants d’environ 1 m. Et bien que les deux ensembles
de vestiges soient un peu décalés, il est séduisant d’en déduire qu’ils
correspondent aux deux faces d’un même ouvrage, par ailleurs tronçonné
longitudinalement par l’installation de l’égout en 1947, et que l’on peut
restituer sur une longueur de près de 8 m (fig. 294 & 295).
Néanmoins, quelques arguments viennent pondérer cette hypothèse.
Nous avons bien constaté que le flanc sud de MR196, tel qu’il se présente,
correspond à une cassure. Toutefois, à l’observation de la structure interne
du mur (fig. 310 & 311), on remarque un étroit blocage, puis des moellons
importants qui composent son bord sud, évoquant une face de parement
toute proche. Il parait peu vraisemblable qu’un mur de 1 m d’épaisseur soit
réalisé entièrement avec des pierres de cette taille.
Fig. 310 & 311 Place Jean Macé. Vues de 310

détail du mur MR196, vers le sud. © Inrap
311
II. Résultats 197
D’autre part, le dénivelé constaté de plus de 35 cm entre les bases des murs
MR196 et MR250, pose question67. Plutôt que l’hypothèse d’une même
maçonnerie, sans doute faut-il conclure à la juxtaposition d’au moins deux
murs contemporains, le plus profond pouvant éventuellement appartenir à
une cave. Enfin, dernier bémol, si la profondeur d’enfouissement minimum
du mur MR196 (> 1,45 m) est compatible avec l’altitude des niveaux de
voiries de la même période supposée (xe-xiiie s.), identifiées à proximité, et
notamment dans le bas de la rue du Bourg tout proche, il n’en est pas de
même pour le mur MR250 (pf ≤ 1 m).
Néanmoins, l’implantation de ce(s) mur(s) modifie sensiblement la

configuration actuelle que nous connaissons de la place, en révélant
les transformations importantes qu’a connue la trame urbaine avant
l’Époque moderne. Il peut paraître hasardeux de mettre en relation ce(s)
tronçon(s) de mur avec celui mis au jour dans le prolongement du bord
nord de la « portelle » antique du castrum (Grémaud 1953). Toutefois,
cette maçonnerie (MR196/MR250) qui supportait vraisemblablement un
bâtiment, s’intégrait très probablement dans l’alignement de façades nord
de la rue (aujourd’hui dénommée Amiral Roussin), dont nous savons que
la largeur était encore plus réduite qu’aujourd’hui, la porte du rempart
constituant un goulet d’étranglement de seulement 1,30 m.
On remarque par ailleurs que l’orientation du mur MR196/MR250 est
cohérente avec celle des limites de parcelles du bas de la rue du Bourg
sur le cadastre de 1812 ; ce qui constitue un argument supplémentaire
permettant de conclure à l’appartenance de cette maçonnerie à un bâtiment
se développant vers le nord, dans le prolongement du dernier îlot de la rue
en question. On perçoit très bien cet héritage de la configuration ancienne
du nord de la place Jean Macé sur le plan destiné à la gestion du pavage des
rues de 1685 (fig. 20), qui figure notamment un raccord anguleux des rues
Portelle et du Bourg, l’alignement avec la rue Piron n’ayant pas encore été
envisagé.
67. Dans la mesure où la base du mur MR196 n’a pas été observé, cette mesure peut être
encore plus importante
3.4 La rue Charrue
3.4.1 Contexte général

La rue Charrue est un axe de circulation étroit (fig. 312), qui relie la place
Jean Macé à la place des Cordeliers (fig. 2). La courbure de son tracé, dans
sa moitié orientale, trouve son origine dans le contournement du rempart
du castrum dans sa partie sud-ouest, duquel elle conserve d’abord une
distance de 25 à 30 m, avant son raccord rectiligne à la place Jean Macé.
La pente de la rue est peu marquée, puisqu’on mesure un dénivelé de
0,90 m entre le point haut (241,60 m) situé au sortir de la place Jean Macé
et le point bas (240,70 m), côté Cordeliers. Les travaux d’alignements des
façades du xixe s., principalement évoqués pour les rues du Bourg et Piron,
n’ont guère concerné cet axe. Aucune maçonnerie d’importance pouvant
correspondre à la fondation d’un bâtiment n’a d’ailleurs été observée dans
aucune des tranchées.
Comme on peut le constater sur le plan général (fig. 313 & 323), le creusement
de la tranchée principale, réalisé à l’aide d’une pelle hydraulique,
correspond sur les deux tiers de sa longueur, au parcours de la conduite
d’égout installée quelques décennies plus tôt. Le fond ne livrera
► Fig. 312 Rue Charrue. Creusement de la

tranchée principale dans la rue Charrue. © Inrap
▼ Fig. 313 Rue Charrue, Tronçon nord-ouest

(1/2). Plan général des vestiges. © Y. Virlogeux,
Inrap
412
Place Jean Macé
1 3 5 7
Rue Charrue
33
270 274 273
263 266
31 32
30
6 8 10 12 14 16 18
0 5m
196 195 194 193 192 191

II. Résultats 199
d’ailleurs que peu d’indices sur cette partie de la rue, les informations
enregistrées, essentiellement d’origine stratigraphique, ayant été collectés
sur ses flancs. L’omniprésence de deux conduites, l’une de gaz, l’autre
d’eau, de part et d’autre des bords de la tranchée, ont quelque peu perturbé
nos observations, et limité encore, s’il en était besoin, nos possibilités
d’enregistrement essentiellement issu des coupes.
Le tracé en baïonnette, privilégié à partir du n° 32 (fig. 323), notamment
dans le but de s’écarter de ces conduites encombrantes (gaz et eau), et
laissant du même coup l’égout hors emprise, nous permit d’observer des
stratigraphies plus parlantes dans le bas de la rue (sud-est) et de rencontrer
des niveaux archéologiques préservés, au sein desquels des inhumations
alto-médiévales ont été mises au jour.
Les creusements, nécessaires aux branchements des gouttières sur le
collecteur des eaux pluviales mis en place dans la tranchée principale,
généralement peu profonds, n’ont pas fait l’objet d’une surveillance
systématique, ni d’un relevé.
De manière générale, les indices archéologiques enregistrés dans cette rue

sont peu nombreux, notamment en raison d’une histoire un peu moins
complexe et des variations de l’habitat moins prégnantes sur l’emprise de
la rue. Peu propice à l’apparition de vestiges maçonnés, pour les raisons
que nous venons d’évoquer mais également au vu de l’encombrement du
sous-sol par les réseaux, le creusement de la tranchée principale, avec une
profondeur comprise entre 1,70 et 2,40 m, nous permit néanmoins de
relever à intervalle « régulier » des logs stratigraphiques, figurant quelques
niveaux de voiries significatifs, accompagnés de remblais divers. Aux
abords de la place des Cordeliers un ensemble de sépultures a été mis au
jour, à mettre en relation avec celles découvertes dans la première moitié du
xxe siècle dans des conditions similaires. Le sol naturel (grave) a été observé
au niveau des logs 35, 38 et 39.
93 94
N
11
9
34
33 279
274 273 276
270
16 18
20 24 26
22
Niveaux de voirie
191 190 184 183 182
Log stratigraphique

Rue Charrue - Tronçon nord-ouest (1/2)
Plan général des “vestiges”
3.4.2 Informations stratigraphiques glanées au long de la rue
8-10 rue Charrue

5 US ont été identifiées au niveau du log 30, entre -1 et -1,75 m, qui
correspondent à des niveaux de voirie ou de recharge, destinées à aplanir et
assainir la surface de la rue (fig. 314, 315 & 316).
L’US 257, constituée d’une matrice argileuse gris-verdâtre, compacte,
incluant de petites pierres plates et des fragments de faune, présente l’aspect
récurrent d’un aménagement de voirie du quartier. Son altitude relative,
Fig. 314 Rue Charrue. Logs 30 à 35. -1 m, correspond approximativement à celle des niveaux de rue médiévaux
© Y. Virlogeux, Inrap mis en évidence dans la rue du Bourg.
Log 30
241.60 m
241.40 Goudron
Log 31
Log 32
Log 33
241.20
Goudron
Goudron
Goudron
241 Log 34
Tout-venant Log 35
240.80
Goudron
Tout-venant Goudron
240.60 Tout-venant Tout-venant
US 257
240.40 Tout-venant
US 258
Conduite Tout-venant
US 259
240.20
Conduite
US 272
US 260
240 US 262 US 281
US 265
US 261
239.80 US 263 US 266
US 271 US 277
US 267 US 282
239.60 US 264
US 270
US 268
US 269 US 278
239.40 US 269
US 283
239.20
US 279
239
US 280
238.80 US 284
238.60

Rue Charrue
Logs 30 à 35
II. Résultats 201
Fig. 315 & 316 Rue Charrue, n° 8-10. Aperçu 315

des horizons archéologiques du log 30 sous le
tout-venant et vue de détail. © Inrap
316
Après deux couches plus anecdotiques (US258 et US259), on trouve à

1,37 m de profondeur, un niveau argileux gris-noir (US260) incluant
des graviers et des fragments de faune, qui s’apparente à un niveau de
circulation. Ce dernier a fait l’objet d’une datation 14C sur un charbon de
bois qui correspond à l’époque carolingienne68.
À partir de -1,65 m, le fond de tranchée est occupé par un limon graveleux
gris-beige. Le sol « naturel » caractérisé par une grave rousse à jaunâtre n’a
pas été atteint.
68. Date 14C : 725AD (95,4 %) 949AD

12-14 rue Charrue

Trois unités stratigraphiques ont été individualisées au niveau du log 31
relevé sur le flanc sud-ouest de la tranchée au niveau des n° 12/14 de la
rue (fig. 317). Parmi celles-ci, un niveau de voirie (US263) a été clairement
identifié à 1,43 m de profondeur. D’une quinzaine de centimètres
d’épaisseur, il est composé d’un gravier compact maintenu dans une matrice
limono-argileuse grise à verdâtre, incluant quelques cassons de TCA. Les
horizons US262 et US263, plus meubles, s’apparentent à des niveaux de
remblai ou de recharge de voirie.
Fig. 317 Rue Charrue, n° 12-14. Vue générale

du log 31 (vers le sud). © Inrap
Localisé une dizaine de mètres au sud-est du précédent, le log 32 regroupe

5 couches archéologiques (fig. 314 & 318). L’US266 est un aménagement de
chaussée situé à 1,38 m de profondeur, tout à fait comparable à l’US263 du
log 31. Il s’agit d’un cailloutis compacté dans une matrice argileuse gris-
verdâtre d’environ 18 cm d’épaisseur, présentant une patine caractéristique
en surface. L’US265 qui la couvre, est un limon gris à cailloutis incluant des
passées argileuses verdâtres dans sa partie basse, et pourrait constituer un
niveau d’utilisation de l’US266.
Les horizons US267 à US269, de 10 à 12 cm d’épaisseur s’apparentent à
des recharges de voiries, le limon-argileux de teinte sombre, incluant en
proportion variable du gravier, évoquant un malaxage.
Fig. 318 Rue Charrue, n° 14. Vue générale du

log 32 (vers le sud). © Inrap
II. Résultats 203
7 rue Charrue
Au niveau du log 33, l’aménagement de voirie identifié à 1,59 m de
profondeur (US270), est constitué d’une couche de cailloutis et de pierres
usées en surface (fig. 319), compactées dans une matrice argileuse sombre,
d’une épaisseur au moins égale à 10 cm. Cet aménagement est surmonté
d’une couche limono-graveleuse meuble, de teinte noir bleuté d’une
trentaine de centimètres (US271).
Fig. 319 Rue Charrue. Aperçu de la surface de

la chaussée US270. © Inrap
Entre le 7 et le 9 de la rue, le « mur » MR273 et les niveaux US274 et

US275, d’abord dégagés au moment du creusement de la tranchée (fig. 320),
s’avéreront correspondre, après élargissement, à un massif périphérique aux
installations d’assainissement (fig. 321). La partie maçonnée mise au jour
mesurait 1,80 m de long et sa largeur environ 0,50 m. Visible entre 0,90 et
1,60 m de profondeur, la structure était composée de blocs disparates, et
recouverte de mortier.
L’US274, constitué de gravas de démolition, comblait une ancienne
tranchée. Quant au « sol » US275, comparable à l’US280 du log 34, il s’agit
à l’évidence d’une couche de béton à mettre en relation avec la conduite
d’égout sous-jacente.
▲ Fig. 320 Rue Charrue, n° 7-9. Massif de ▲ Fig. 321 Rue Charrue, n° 7-9. Après
maçonnerie MR273, dégagé dans la tranchée élargissement de la tranchée, MR273 s’avère
principale. © Inrap correspondre à l’arrière d’un assainissement.
© Inrap
9 rue Charrue
MR276 est une maçonnerie peu soignée (fig. 322), du même aspect que
MR273, la structure dont il était question 9 m plus au nord-ouest. Il est
d’ailleurs probable qu’il s’agisse également de l’arrière d’un massif bétonné
en liaison avec un réseau enterré. Apparu dans la coupe à près de 1 m de
profondeur, il mesure 1,85 m de long et environ 0,70 m de haut.
Fig. 322 Rue Charrue, n° 9. Vue générale (vers

le nord-est) du massif MR276. © Inrap
11 rue Charrue
Un nouvel échantillon d’aménagement de voirie (US279) a été identifié
au niveau du log 34, situé au n° 11 de la rue (fig. 312). Situé à 1,56 m de
profondeur, il s’agit d’un cailloutis compacté dans une matrice argileuse
grise, verdâtre en surface (fig. 314). Au-dessus de ce niveau de rue, un
horizon argileux gris-noir (US278), de 22 cm d’épaisseur, contient un peu de
gravier et des fragments de faune.
Quant à l’US280, un béton beige blanc, couvrant une partie du fond de
la tranchée sur une largeur de 1 m, elle trouve sans doute son origine dans
l’installation de la conduite d’égout sous-jacente.
▼ Fig. 323 Rue Charrue, Tronçon sud-est (2/2).

Niveaux de voirie 416
Sépultures
Log stratigraphique
415 N
11
13
34
279
35
26
28
36
0 5m 30
32 34
182 181 180 179 178 177

II. Résultats 205
32 rue Charrue
Le log 35 est situé à l’endroit où la tranchée s’écarte une première fois
du tracé de l’égout (fig. 323 à 325). Les horizons US281 et US283 sont des
épaisseurs de remblai sablo-graveleux (fig. 314). Seule l’US282 s’apparente à
un niveau de voirie, avec un limon argileux gris-noir incluant des graviers
et un peu de faune, sans qu’un véritable aménagement de chaussée n’ait
toutefois été identifié. L’originalité de ce log réside dans l’apparition franche
à 1,70 m de profondeur du « sol naturel », sous la forme d’une grave beige
à jaunâtre (US284), entamée ici sur 70 cm d’épaisseur, jusqu’au fond de
la tranchée. On le rencontrera désormais de façon plus systématique,
Fig. 324 & 325 Rue Charrue, n° 32.
Localisation et vue générale (vers le nord-
notamment sur la place des Cordeliers. À noter que cette mesure corrobore
ouest) du log 35 et de l’apparition de la grave tout à fait les observations réalisées dans les années 1940, à l’occasion de la
(US284) vers -1,70 m. © Inrap pose de la conduite d’égout (Guichot 1946).
324 325
416 96
40
ue
Charr
Rue
N 15
36 301
38
295
298 302
37 294
296
299
39
289
Place des Cordeli
42
40
38
36
34 10
ers
178 177 176 175

Rue Charrue - Tronçon sud-est (2/2)
3.4.3 Les abords d’un cimetière carolingien
Log 37
À l’extrémité sud-est de la rue, à hauteur du n° 36, quelques ossements
humains isolés sont d’abord apparus dans le godet de la pelle, extrait
de niveaux de remblai à mi-hauteur de la tranchée, et provenant
manifestement de tombes anciennement perturbées. Bien que sporadiques
et en position (au moins) secondaire, ces indices ont motivé l’analyse
détaillée, possible à cet endroit, de la berme nord-est de la tranchée (log 37 ;
fig. 326, 327 & 328). Compte tenu de la découverte au xixe siècle, au n° 34 de
la rue, « d’ossements enfouis à dix-huit pieds de profondeur » accompagnés
▼ Fig. 326 Rue Charrue, n° 15. Log 37. de « deux médailles en argent » romaines (Maillard de Chambure 1829,
© Y. Virlogeux, Inrap p. 233), il convenait d’être prudent.
nord-ouest sud-est
240.50 tout-venant
285
240 286
287
288
239.50
289
300
300
239
0 1 2 3 4 5 6m
Le log 37 ne regroupe que des couches archéologiques subhorizontales, et

aucune structureFig.évoquant
326 Dijonun
(21) - Piétonnisation
environnement de2016
cimetière n’a été mise en
15, ruesuccession
en évidence. Il s’agit majoritairement d’une Charrue d’horizons limono-
graveleux, incluant parfois de nombreux blocsLog 37
calcaires et pierre plates
(US287), desquels se dégage l’US289, un niveau induré en surface, de teinte
blanchâtre prenant l’apparence d’un béton, situé 1,15 m sous le sol actuel.
Épais d’une quinzaine de centimètres en moyenne, cet aménagement de
sol est surmonté, dans la moitié nord-ouest de la coupe, par un horizon
argileux gris (US288), incluant quelques poches d’argile jaune ainsi que
deux tessons de poterie antiques anecdotiques.
Plus à l’est, le sol « bétonné » est au contact des couches US286 et US287,
▼ Fig. 327 & 328 Rue Charrue, n° 15.
qui ont toutes deux livré un petit lot de céramique xiiie-xive s., ainsi que
Vue générale du log 37 (vers le nord) et vue de quelques fragments d’os humains et de faune.
détail. © Inrap À la base de la coupe, l’US300 est un niveau limoneux brun, incluant
des gravillons et des petites pierres. Apparaissant ici à 1,27 m
327
de profondeur, sa composition est similaire à l’US306, identifiée
quelques mètres plus à l’est au-dessus des sépultures et semblant
sceller le « niveau de cimetière ».
328
II. Résultats 207
330
Log 36
Localisé à l’extrémité de la rue, au débouché sur la place des Cordeliers
(fig. 323), le log 36, enregistré au moment du creusement de la tranchée
avant la fouille des sépultures, met en évidence un niveau de voirie (US293)
constitué d’un niveau de cailloutis et de petites pierres usées en surface, dans
une matrice argileuse grise agrémentée de reflets verdâtres. Apparu à 1,40 m
de profondeur, ce sol est équivalent par sa composition et son altitude à
l’US305 qui sera identifiée lors du relevé de la coupe complète (log 38). Cet
horizon US293/US305 scelle l’US306, probablement contemporaine du
creusement de certaines sépultures (notamment SP299). US290 et US291
sont respectivement équivalentes à US303 et US304. L’US290 a livré un
mobilier résiduel dont un tesson de poterie xiiie-xvie s. Enfin une fine couche
d’utilisation (US292) de 4 cm d’épaisseur, principalement composé d’un
limon argileux gris-verdâtre, surmontait le sol US293.
Fig. 330 Rue Charrue, n° 15. Aperçu du niveau de · Les sépultures

voirie en bout de tranchée (US293). © Inrap Un ensemble de sépultures occupant les six derniers mètres de la tranchée
principale, et séparé en deux groupes par une saignée de réseau (fig. 323),
a finalement été mis au jour (fig. 331 à 333). Localisés entre 1,85 et
332
2,20 m de profondeur, les 6 individus identifiés69, a priori enterrés en
pleine terre, ne sont accompagnés que d’un mobilier sporadique peu
significatif, quelques tessons résiduels de poterie d’allure antique ou
médiévale, et des clous, possibles indices de coffres en bois. Quelques
blocs ou dalle(s) en calcaire, partiellement déplacés, matérialisent
encore la couverture de la tombe SP301. Deux individus (SP295 &
SP298) ont fait l’objet d’une datation radiocarbone attribuant ces
inhumations à l’époque Carolingienne70.
Les sépultures identifiées se répartissent sur moins de 10 m². La
fouille s’est limitée à celles impactées par les travaux. Situées en
fond de tranchée, aux environs de la cote basse, le prélèvement
complet de certains individus a nécessité un surcreusement localisé
(SP301). Aucune autre sépulture n’a été identifiée sous la partie
fouillée, aucun sondage exploratoire n’ayant d’ailleurs été opéré.
Nous n’avons donc aucune mesure concernant l’épaisseur globale
du niveau de cimetière. L’analyse des logs 38 et 39 nous apportera
toutefois quelques indices supplémentaires.
Une description détaillée des inhumations est présentée par J.
Maestracci dans son étude anthropologique (cf. infra).
331 333
Fig. 331 Rue Charrue, n° 42. Vue zénithale des Fig. 332 Rue Charrue, n° 42. Apparition des Fig. 333 Rue Charrue, n° 42. Vue générale
sépultures SP294, SP298 et SP299 (vers le fosses des inhumations SP295 et SP296, en (vers le nord-est) de la sépulture SP295 et de la
sud-ouest). © Inrap bout de tranchée (vue vers l’est). © Inrap réduction SP302 (à droite). © Inrap
69. SP294, SP295, SP296, SP298, SP299 et SP301, auxquels il faut rajouter la « réduction »
SP302.
70. SP295 : 771AD (95,4 %) 965AD ; SP298 : 772AD (95,4 %) 967AD
Les logs 38 et 39
Les logs 38 et 39 (fig. 334) sont situés de part et d’autre de la zone fouillée
(fig. 323). Les horizons supérieurs (US303 et US304), atteignant une
épaisseur cumulée de plus de 80 cm, sont des niveaux de remblais limono-
Fig. 334 Rue Charrue, n° 15. Logs 38 et 39. argileux gris-beige, relativement homogènes, qui incluent des graviers et
© Y. Virlogeux, Inrap quelques charbons de bois.
Log 38
nord-ouest sud-est
Log 36
240.50 tout-venant 240.50
240 303 240

290 303
Fondation de l’égout
Mur d’égout
304 réseaux 291 304
239.50 239.50
309
293 305
305 310
306
239 239
306
307 311 295
301
308
238.50 308 238.50
0 1 2 3 4 5 6m
Log 39
sud-est nord-ouest
240.50
tout-venant
240
303
239.50
305
239 306
299
312
238.50
308
0 1 2m

15, rue Charrue
Logs 38 et 39
II. Résultats 209
L’US304 a livré un tesson de poterie vernissé datée du xive s.71.

Apparaît ensuite l’US305, équivalent à l’US293 (+US292 ?) du log 36, qui,
constitué d’un limon argilo-graveleux gris à verdâtre, inclut quelques
charbons de bois millimétriques et des nodules de TCA. Nous avons
pu constater l’aspect induré et patiné de sa surface au moment du
creusement de la tranchée (fig. 330) et en déduire qu’il s’agissait d’un
sol aménagé. La remontée de l’US305 à l’extrémité sud-ouest du log
38 est suspecte, comme la position des différentes unités à l’approche
de l’égout. De manière générale, les cinquante derniers centimètres
précédant la maçonnerie présentent diverses perturbations qui incitent à
la prudence quant à l’interprétation de la stratigraphie.
L’US306 semble correspondre au « niveau de cimetière ». Il s’agit d’un
niveau limono-argileux brun, incluant quelques petites pierres et des
ossements épars. Le groupe de sépultures occidental (SP294, SP298
et SP299) s’inscrit dans cette couche, où le comblement des fosses se
confond avec l’encaissant. Plus à l’est, les limites des fosses se discernent
bien (SP295 et SP296 ; fig. 332), car creusées en partie dans un matériau
graveleux plus clair (US311 et US308 ; substrat ?).
Sous ce « niveau de cimetière » (US306), s’étend, dans la moitié sud-est
du log 38, un autre horizon graveleux induré, d’une vingtaine de
centimètres d’épaisseur, prenant l’aspect d’un béton beige-blanchâtre
(US311), et dans lequel est creusée SP295. Côté nord-ouest, l’US307
présente les caractéristiques d’un niveau de voirie, avec de petites pierres
compactées dans une matrice argileuse grise. Bien que ces deux sols
aménagés soient situés à une altitude équivalente (entre 1,90 et 2 m de
profondeur) leur constitution est trop peu semblable pour que nous
puissions conclure à leur équivalence. Pourtant…
Quant à l’US312, identifiée dans un contexte équivalent sous SP299
(log 39), il s’agit d’un limon gris/noir contenant quelques graviers,
homogène et meuble, que nous ne savons guère interpréter. Enfin nous
avons pu observer l’amorce d’un dernier horizon, l’US308, un gravier
fin sableux jaunâtre, qui pourrait bien constituer le toit du sol naturel
en place à cet endroit, à une altitude sensiblement comparable à celle
enregistrée sur la place des Cordeliers (Cf. infra fig. 337).
71. Cf. infra Expertise de la vaisselle en terre cuite médiévale et moderne, par A.-L. Bugnon-
Labaune
2 114 115 3
423 4 98 Fosse / fossé
1
6 Niveaux de voirie
Rue Hernoux
Sépultures
Log stratigraphique
vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
N t
96 8 Pote
du Petit
Rue
4
317
Fig. 335 Place des Cordeliers. Plan général des
315 / 317 42
Rue Charrue
40 174
5
38 36
301
298 295
294 302
299 296
39
345
173
7
Abandonné
42
10
350 45
175
41
44 46 47
356 369
362 364
331 330 363
Du may 346
Rue Victor 365
43
0 5m
Rue Pasteur
1 12
5 14
161
162 2
4
394 1
Rue Turgot

Place des Cordeliers
II. Résultats 211
3.5 La place des Cordeliers
3.5.1 Introduction
Cette place présente globalement la même configuration depuis le xvie siècle

(fig. 19) et constitue un véritable carrefour, puisque pas moins de six rues
y convergent72. De forme approximativement rectangulaire, elle mesure
48 x 38 m. Sa fonction de place, avec toutes les particularités qu’un tel
endroit englobe en fonction des époques, découle en partie de sa vocation
« première » de cimetière, attestée principalement pour le haut Moyen Âge,
mais qui semble perdurer aux siècles suivants. Plusieurs découvertes
anciennes déjà évoquées73 en témoignent. Il s’agit tout d’abord de sépultures
en coffres de pierres sèches, mises au jour en 1907 à 2,60 m de profondeur
au centre de la place, lors de la construction d’une fontaine monumentale
(Metman 1910, p. CXVII). D’autres inhumations ont également été
trouvées en 1948, à 2,75 m de profondeur, au cours de l’installation
de la conduite d’égout entre la rue du Petit Potet et la rue Pasteur
(Grémaud 1953).
Les données recueillies au cours de cette surveillance proviennent de
deux tranchées principales parallèles, orientées est/ouest, qui traversent
presque toute la longueur de la place jusqu’à l’axe de circulation reliant la
rue Hernoux à la rue Turgot (fig. 335). Principalement destinées à la pose de
collecteurs des eaux pluviales, les creusements atteignaient une profondeur
de 2 à 2,35 m (fig. 336), une cote inférieure à celle des découvertes
anciennes sur la place, mais supérieure à celle des sépultures mises au jour
à l’extrémité de la rue Charrue. Un matériau graveleux, beige jaunâtre à
orangé, et s’apparentant au sol naturel local, a presque systématiquement
été identifié à partir de la cote 239 m NGF, soit une profondeur moyenne de
1,80 m.
Fig. 336 Place des Cordeliers. Vue générale

(vers l’ouest) de la tranchée nord. © Inrap
72. Il s’agit des rues Charrue, Hernoux, du Petit Potet, Pasteur, Turgot et Victor Dumay.
Il convient toutefois de rappeler le percement tardif (xixe siècle) de la rue Turgot, qui traverse
l’ancien domaine des Cordeliers, au sud de la place.
73. Cf. supra chapitre « Contexte historique et bilan des connaissances », p. 54
3.5.2 Tranchée nord
Cette tranchée s’étire sur une longueur de 26 m à une distance moyenne

de 9 à 9,50 m des façades nord de la place. Les deux tranchées de
branchements (gouttières) les plus importantes ont également été prises
en compte. Les données enregistrées consistent uniquement en relevés
stratigraphiques sous forme de logs, au sein desquels quelques niveaux de
circulation sont perceptibles, parmi lesquels on peut distinguer plusieurs
aménagements de sols. Hormis ces informations collectées sur les flancs des
tranchées, celles-ci apparaissent bien vides. Aucun indice de construction
en dur ou de structures en creux (trou de poteau, fossé…) n’a été
découvert, ni de sépultures, ce qui est plus étonnant étant donné le contexte
archéologique de l’endroit et les profondeurs atteintes74.
Concernant les aménagements de sols identifiés, il n’est guère possible de
distinguer les horizons correspondant à la « simple » consolidation de la
surface d’une place « publique », des « revêtements » successifs d’un axe
de circulation, les recharges étant multiples et granulométriquement très
variées. Compte tenu de la faible surface observée dans les conditions
que l’on sait, et du mode d’enregistrement presque exclusivement
stratigraphique, l’interprétation demeure donc limitée.
Log 40
Les premières observations réalisées sur la place des Cordeliers se situent en
face du n° 6. Elles sont synthétisées dans le log 40 (fig. 337 & 338). Parmi les
différents niveaux individualisés, deux s’apparent à des sols aménagés. Le
premier d’entre eux, l’US315, est constitué d’un cailloutis homogène dans
une matrice sableuse grise compactée. D’une épaisseur de 5 cm, il apparait
vers 1 m de profondeur.
L’US317 présente également les caractéristiques d’un niveau de voirie, avec
un sol aménagé de petites pierres calcaires, maintenues dans une matrice
argilo-sableuse grise, prenant l’apparence d’un béton. Rencontrée à 1,74 m
de profondeur, elle mesure une épaisseur moyenne de 8 cm.
La grave apparait ensuite, à partir de -1,80 m, d’une teinte d’abord plutôt
rousse (US318), puis plus beige-jaunâtre (US319).
À noter les fragments de céramique xive siècle collectés dans les couches
supérieures (US313 et US314), et xiiie-xive siècles dans la couche
intermédiaire US316.
Log 42
Le log 42, a été enregistré face au n° 2 de la place. L’US324, le premier
horizon identifié, regroupe un litage de couches gravillonneuses gris-
verdâtre se superposant à des lits limoneux incluant des gravillons et des
charbons de bois (fig. 339). Cette configuration feuilletée, qui atteint ici
32 cm d’épaisseur, est assez caractéristique des niveaux de places récents et a
été observée à plusieurs reprises à faible profondeur.
Après une passe peu épaisse de 6 cm, limono-sableuse gris foncé (US325),
succède une nouvelle couche litée (US326), globalement de même nature
que l’US324, présentant quelques interfaces plus chargés en pierres
calcaires. Il s’agit, à l’évidence, de multiples recharges destinées à assainir et
aplanir la surface de la place.
D’autres horizons s’individualisent plus clairement (US327 à US329),
à partir de variations granulométriques, jusqu’à l’apparition du sol
aménagé US317, précédemment identifié à l’autre bout de la tranchée, au
niveau du log 40. Ce dernier repose sur le sol naturel, dont on retrouve la
superposition des deux US de grave, l’une de teinte plutôt rousse-orangé
(US318), l’autre beige-jaunâtre (US319).
74. 2,35 m pour le log 40 ; 1,92 m pour le log 42

II. Résultats 213
337
Log 40
240.80 Log 43 Log 44
Log 46
Log 42
Log 47
240.60
240.40
US 353
240.20 US 324
US 313
US 338
US 325
240
US 314
US 354 US 366
US 339 US 355
239.80 US 356
US 315 US 326
US 357
US 340
US 332 US 367
239.60 US 341 US 358
US 342
US 333 US 368
US 327 US 359
239.40 US 316 US 334 US 369
US 343
US 328
US 370
239.20 US 335
US 329 US 371
US 336 US 360
239 US 317 US 344 US 372
US 317
US 337 US 337
US 318 US 337
238.80 US 318
US 361
238.60 US 319
US 319
US 337
Tranchée nord Tranchée sud
338 339 Fig. 337 Dijon (21) - Piétonnisation 2016

Logs 40, 42 à 44, 46 & 47
Fig. 337 Place des Cordeliers. Logs 40, 42 à Fig. 338 Place des Cordeliers. Vue générale du Fig. 339 Place des Cordeliers. Vue générale du
44, 46 et 47. © Inrap log 40. © Inrap log 42. © Inrap
3.5.3 Tranchée sud
Cette tranchée prend naissance à l’angle des façades ouest de la place

des Cordeliers et de la rue Victor Dumay (fig. 340), et s’étire, pour
sa partie relevée, sur 34 m, jusqu’en limite de la rue Turgot. Elle a
livré des structures de natures diverses (sépultures, maçonneries,
structures en creux…) qui lui confère une certaine originalité. Bien
que plus riches en indice archéologiques que la tranchée nord,
notamment par la présence de deux inhumations d’enfants, on peut à
nouveau s’étonner de l’absence de tombes sur l’essentiel de la surface
ouverte, bien que le terrain naturel ait été systématiquement entamé.
· Les sépultures
Deux inhumations sont apparues en fond de tranchée dans sa partie
ouest, à une quinzaine de mètres au sud du groupe découvert à
l’extrémité de la rue Charrue (fig. 335). Il s’agit de deux fosses de
petite taille (fig. 341), contiguës et orientées est/ouest, creusées dans
la grave, et contenant les ossements de deux enfants immatures.
La sépulture SP331était recouverte de deux dalles posées à plat
sur le défunt, tandis que la fosse SP330, en limite de berme sud,
▲ Fig. 340 Place des Cordeliers. Vue générale
ne présentait pas d’aménagement particulier75 (fig. 342). La datation 14C
(vers l’ouest) de la tranchée sud. © Inrap
obtenue sur le premier de ces deux individus76 semble mettre en évidence la
perduration de la vocation de cimetière de l’endroit jusqu’au Moyen Âge
classique.
341 342
plan
SP331
ouest est
238.78
US 336
US 337 coupe
Un peu plus à l’est, une anomalie mal identifiée (ST346), perçue

0 50 cm au moment du creusement de la tranchée à partir de 1,50 m de
profondeur et sur une longueur d’environ 2,70 m, a également livré
quelques ossements humains d’immature(s), dispersés et en position
secondaire. L’endroit correspond manifestement à une perturbation
Fig. 341 Fig.
Place 341 Dijon (21)
des Cordeliers. Plan-etPiétonnisation
coupe 2016
postérieure à l’enfouissement d’individus, sans qu’aucune limite de fosse
de la fosse SP331. © Y. Virlogeux, InrapPlace des Cordeliers
n’ait pu être observée.
Plan et coupe de la fosse SP331
Fig. 342 Place des Cordeliers. Vue générale
Enfin, une autre sépulture (SP363), probablement en place, a été identifiée à
(vers le sud) des sépultures SP330 et SP331. 14 m des premières, vers l’est, également contre le bord sud de la tranchée,
© Inrap et à une altitude sensiblement équivalente (vers 1,95 m de profondeur).
Localisée sous les vestiges de la maçonnerie MR362 qui ne l’atteint pas, et
non impactée par les travaux, elle n’a pas été fouillée. Quelques fragments
d’os coxaux et les contours d’une fosse oblongue orientée est/ouest et
creusée dans la grave, ont notamment été observés (fig. 335).
75. Le lecteur est à nouveau invité à consulter L’étude anthropologique réalisée par
J. Maestracci (cf. infra).
76. SP331, date 14C : 1018AD (95,4 %) 1155AD
II. Résultats 215
· Les données stratigraphiques
Log 43
Le log 43 est localisé sur le flanc sud de la tranchée, et figure la stratigraphie
surmontant les sépultures SP330 et SP331 (fig. 335 & 337). Les niveaux
limono-graveleux US332 et US334, ainsi que le fin horizon cendreux
US333, ne semblent pas correspondre à un aménagement particulier. Il en
est de même avec l’US335, limono-argileuse.
En revanche, l’US336, composée d’une argile graveleuse brun-gris incluant
quelques cailloux, correspond au niveau de fonctionnement du cimetière.
Elle constitue le remplissage des tombes et recouvre plus largement les
sépultures. Celles-ci sont par ailleurs creusées dans le terrain naturel,
▼ Fig. 343 Place des Cordeliers. Vue générale regroupant graviers et cailloux dans une matrice sableuse jaunâtre
(vers le nord-ouest) du log 44. © Inrap (US337).
Log 44
Le log 44 présente également une succession d’horizons
variées difficilement interprétables (fig. 343), parmi
lesquels aucun aménagement particulier ne se dégage,
à l’exception du feuilletage de l’US339, témoignant des
réfections « récentes » de la place (Époque moderne ?).
L’US342 a la particularité (non figurée) de présenter
un léger pendage d’ouest en est. Située vers 1,20 m de
profondeur, et composée d’un limon argileux brun-
gris foncé, incluant quelques graviers et charbons de
bois, ainsi que quelques pierres « roulées », elle a livré
un peu de faune et un tesson attribuable aux xiiie-
xive siècles. La grave (US337) apparaît vers -1,85 m.
Log 46
L’US353, d’une puissance de 60 cm, est clairement constituée
d’une succession de litages horizontaux de graviers ou petites
pierres calcaires, compactés, dans une matrice limoneuse grise ou
beige, correspondant aux sols successifs de la place, probablement
aménagés, compte tenu de leurs positions stratigraphiques, au cours
des xixe et xxe siècles.
L’US354, une croûte indurée de graviers beiges, pourrait constituer
un vestige de sol.
Après une couche argilo-sableuse beige-verdâtre, plus meuble
(US355), on trouve un nouvel horizon induré (US356), fait d’un lit
de chaux blanchâtre à ocre, évoquant également un sol (fig. 337).
Les couches suivantes (US357 à US360), globalement graveleuses,
présentent une matrice de teinte variée, et se succèdent jusqu’à
l’apparition, vers 1,88 m de profondeur, de la grave « naturelle »,
d’abord roussâtre (US361), puis beige-jaunâtre (US337).
Log 47 (fig. 344)

L’US366 présente les mêmes caractéristiques que l’US353 du log
précédent, et regroupe également des litages horizontaux compactés.
▲ Fig. 344 Place des Cordeliers. Vue générale
L’US367 est un regroupement de même nature, composé de 3 fines
(vers le nord) du log 46. © Inrap
couches de graviers compactés.
L’US369, de 5 cm d’épaisseur, est un sol, constitué de graviers jointifs
et compactés dans une matrice argilo-sableuse jaune-beige.
La grave jaunâtre (US337) apparaît vers -1,72 m.
· La maçonnerie MR362
La « maçonnerie » MR362, dont la partie visible mesure en plan
1,35 x 1,05 m, ne semble formée que de dalles épaisses, posées à plat
sur un lit de mortier, et formant un parement à l’est (fig. 345 & 346).
On compte toutefois au moins deux assises, portant la hauteur totale
conservée à 20/25 cm. Côté ouest, cet aménagement semble prolonger les
horizons US355 et US356, identifiés au niveau du log 46, cette dernière
Fig. 345 & 346 Place des Cordeliers. Vue
correspondant au mortier beige à ocre sur lesquels reposent les dalles.
« zénithale » (vers le nord) de la maçonnerie Apparu vers 0,70 m de profondeur, l’ensemble repose sur l‘US357.
MR362 et de son bord est. © Inrap L’interprétation de cette structure demeure énigmatique.
345 346
347 ST364 ST365 · Les structures en creux

A Deux structures en creux sont apparues en fond de tranchée sur
2
1 B E F le substrat graveleux jaunâtre, à une profondeur d’environ 1,80 m
2
1 (fig. 347). Il s’agit tout d’abord d’un creusement oblong (ST364),
C observé sur une longueur d’environ 2,50 m, et comblé d’un matériau
D
2
1 limono-graveleux de teinte sombre, contrastant assez nettement avec
1. Limon argileux brun-gris, incluant l’encaissant (fig. 348). Il pourrait s’agir d’un tronçon de fossé dont la
des graviers et quelques cailloux ;
2. Grave à matrice sableuse ocre.
largeur maximale atteint 0,85 m. Il présente un profil en cuvette, et
sa profondeur conservée mesure moins de 20 cm.
364
C A La structure ST365 a l’apparence d’un trou de poteau, creusé dans
E
le fond du fossé ST364, ou perforant celui-ci, la similarité des
365 deux remplissages nous empêchant de conclure. D’un diamètre
s’approchant de 40 cm, sa profondeur atteint 24 cm (fig. 349).
D
F La chronologie relative de ces deux creusements demeure donc
N B énigmatique. Par ailleurs, aucun mobilier n’a été collecté dans l’une
0 1m ou l’autre des structures, ni dans leur environnement proche.
348 349
Plan et coupe des structures ST364 et ST365
Fig. 347 Place des Cordeliers. Plan et coupe Fig. 348 Place des Cordeliers. Apparition du Fig. 349 Place des Cordeliers. Trou de poteau
des structures ST364 et ST365. © Y. Virlogeux, tronçon de fossé ST364 en fond de tranchée. ST365 apparu en fond de fossé ST364. © Inrap
Inrap © Inrap
II. Résultats 217
3.5.4 Tranchées complémentaires
· Au débouché de la rue Pasteur
MR345
Les vestiges d’une petite chambre souterraine (MR345 ; fig. 350 & 351) sont
apparus en bordure ouest de tranchée, face au n° 7 de la place (façades est).
Une demi voûte, arrachée à hauteur de clef et d’une largeur de 1,30 m, est
encore soutenue par deux murs de 30 et 40 cm de largeur. Les maçonneries
sont liées par un mortier sableux ocre-beige. Les murs sont faits de
moellons calcaires, dont la hauteur des assises est comprise entre 8 et 10 cm.
Les claveaux de la voûte, en même matière, sont des dalles calcaires de 6 à
8 cm d’épaisseur, et 30 à 66 cm de longueur. Apparu à 38cm de profondeur
sous la place, la partie conservée visible de l’ensemble mesurait 1,15m
de hauteur. Cet aménagement, d’époque indéterminée, pourrait avoir été
destiné à l’assainissement.
Fig. 350 & 351 Place des Cordeliers, n° 7. 350

Apparition des vestiges d’une chambre voûtée
(MR345) en limite est de la place et vue de
détail de la structure. © Inrap
351
Une petite chambre maçonnée, présentant a priori les mêmes

proportions, est furtivement apparue près de l’entrée du n° 12 de la
place, côté sud-ouest (fig. 352). Seuls quelques clichés ont été réalisés
de cette structure qui présente une maçonnerie relativement soignée.
Compte tenu de sa configuration (fig. 353 à 355), de ses dimensions
et de sa localisation, il semble s’agir d’une fosse d’aisance. Très
probablement d’Époque moderne, aucun élément ne nous permet
toutefois de dater cette construction.
353
Log 45
▲ Fig. 352 Place des Cordeliers, n° 12.

Apparition d’une petite chambre souterraine.
© Inrap
354 355
Fig. 353, 354 & 355 Place des Cordeliers,

n° 12. Petite chambre voûtée souterraine.
© R. Cureau, Dijon Métropole
II. Résultats 219
Parmi plusieurs couches limono-graveleuses, incluant en proportion

variable un cailloutis, l’horizon US350 se distingue par sa structure
Fig. 356 Place des Cordeliers. Logs 41 et 45. compactée, composée de pierres calcaires patinés, maintenues dans une
matrice limoneuse gris-verdâtre (fig. 356 & 357). Il s’agit d’un sol aménagé,
Fig. 357 Place des Cordeliers, n° 7. Aperçu
situé à 1,43 m de profondeur et d’une épaisseur de 10 cm.
du log 45 et du niveau d’apparition de la grave Le sol naturel, constitué ici de grave beige à jaunâtre (US352), apparait vers
jaunâtre (US352). © Inrap 1,80 m de profondeur.
356 357
Log 41 Log 45
240.60
240.40
240.20
240
239.80
US 320
US 347
239.60
US 321
US 322
239.40
US 323 US 348
US 349
239.20 Rue Pasteur
US 350
239
US 351
238.80
US 352
238.60
Place des Cordeliers /

rue Pasteur

· À l’entrée de la rue Pasteur
Logs 41 & 45
Log 41
Enfin, le log 41, situé dans les premiers mètres de la rue Pasteur et
peu profond (< 1,30 m), ne correspond qu’à une succession de litages
discontinus (US320 à US323), faits de sables argileux incluant des graviers
en proportion variable, sans signification particulière. À noter toutefois
la collecte d’un tesson de poterie attribuable aux xiiie-xive siècles, dans
l’US322, vers 1,10 m de profondeur.
Fig. 358 Localisation des US ayant livré des

restes humains. © J. Maestracci, Inrap
423
15
6 112
8
36 98
4
113
Ru 116
38
eC
ha 294 298 106
2
rru
176 e 299 295 301
40
302
296 114
115
42
1
2B 175 3
5
10
2
Place
7 des
160 5 331 344 Cordeliers
1 330
161 346
174
12 363 171
173
14
1
172
169
1B
2
Ru
N eP
4 as 3
teu
r
US contenant des os humain 1/500 6
Tranchée «archéologique» 0 10 m
1
8
II. Résultats 221
4. Études spécialisées
4.1 Étude anthropologique (Jérémy Maestracci, Inrap)
4.1.1 Matériel et méthode
L’opération archéologique « Dijon piétonisation » présentait un caractère

particulier du fait même de sa nature. Correspondant à ce qui était
nommé antérieurement « suivi archéologique de travaux », cette opération
désormais indistincte par le nom d’une opération classique de fouille, n’en
présente toutefois pas les caractéristiques. Le premier écart par rapport à
une opération de fouille est que l’emprise et la profondeur d’intervention
sont déterminés directement par l’aménageur in-situ, comme les dates et
durée d’intervention. Ces conditions d’intervention impliquent une étude
anthropologique dont les caractéristiques de terrain s’approchent de celles
d’un diagnostic : des tranchées étroites dont le placement ne dépend pas
de données archéologiques et une intervention rapide et ponctuelle de
l’anthropologue. En revanche, les attentes scientifiques correspondent
à celles d’une opération de fouille. Dans ce contexte, l’étude revêtira un
caractère intermédiaire, composant avec les moyen d’une évaluation pour
exposer les résultats d’une fouille.
4.1.1.1 Matériel
Le corpus de cette étude se compose de 9 sépultures primaires individuelles
à inhumation (dont une non fouillée), d’un dépôt d’ossement en position
secondaire et de 5 US contenant des os humains en position secondaire
sans caractère volontaire de dépôt (perturbation, remblai). L’ensemble de
ces restes humains provient du même secteur géographique, la place des
Cordeliers (fig. 358).
Les individus retrouvés en sépulture primaire présentent pour la plupart77
des squelettes dont la représentation est qualifiée de moyenne, soit de 1/3 à
2/3 des os préservés. Cette représentation mitigée s’explique à la fois par les
conditions d’intervention est la situation urbaine de la nécropole. D’abord,
la fouille en tranchée ne permet pas toujours d’accéder à l’intégralité de la
tombe. Ensuite les nombreux aménagements qu’a connu ce secteur depuis
l’abandon de la nécropole et notamment l’implantation des divers réseaux,
n’a pas épargné les sépultures. Enfin, l’implantation des tombes, parfois
dense avec des recoupements entre sépultures, peut également expliquer ces
lacunes au sein des sépultures.
L’état de conservation de la matière osseuse est également mitigé. En
se référant à la cotation de Behrensmeyer (Behrensmeyer 1978), 7 des
8 sépultures obtiennent un indice de 3, soit une surface osseuse rugueuse de
laquelle des plaques commencent à se détacher. La dernière est au stade 4,
soit un délitement de l’os cortical qui limite fortement les observations.
L’ensemble est donc dans un état de représentation et de conservation
moyen, correspondant à son emplacement plutôt urbain.
77. Sur les huit individus du corpus, un est bien représenté (plus des 2/3 du squelette conservé),
5 sont moyennement représentés alors que 2 sont mal représentés (moins du tiers du squelette
préservé).
4.1.1.2 Méthodes
• Sur le terrain
Les tombes furent la plupart du temps découvertes lors de l’apparition
des premiers os, la lecture des fosses étant rendue difficile par la nature
du sédiment. Les tombes fouillées ont fait l’objet d’un relevé graphique
de leur fosse (lorsqu’elle était visible), en plan et profil, et d’un relevé
photographique générale78 et de détail. Une fiche d’enregistrement classique
(Courtaud 1996) a ensuite recueilli les observations anthropologiques
habituelles (Duday 1990, 2005). Un relevé des altitudes de repos des
diverses articulations fut établi à l’aide d’un niveau laser. Un démontage
isolant les os par grand segment anatomique s’en est suivi.
• En Laboratoire
Une fois le mobilier des tombes arrivé au centre archéologique de Dijon,
il a été lavé, séché et reconditionné. Les os humains ont fait l’objet d’une
observation macroscopique. Une série de mesures parmi les standards de
l’anthropologie ainsi que certaines variations anatomiques ont été relevées
chez les individus adultes (Cf. infra, annexes 1 et 2 en fin d'etude).
· La caractérisation biologique
L’âge au décès
Pour déterminer l’âge au décès des individus immatures, une série de
méthodes basée sur les rythmes de croissance a été appliquée, par
fiabilité décroissante. Lorsque des germes dentaires étaient conservés,
les méthodes de Moorrees (Moorrees et al. 1963a, 1963b) ou Ubelaker
(Ubelaker 1999) ont fait référence en fonction du nombre de germe
présents. Si aucune dent n’était observable, c’est la longueur des os qui a
servi d’étalon (Sundick 1978). Lorsqu’aucune de ces deux informations
n’était disponible, c’est le stade de maturation osseuse qui a été observé
(Scheuer et Black 2000). L’âge au décès des adultes a été déterminé,
lorsque cela était possible, par l’observation de la surface sacro-
pelvienne (Schmitt 2005).
Le sexe
La détermination du sexe ne peut s’effectuer de manière fiable qu’à partir
de l’observation de la forme et du format des os coxaux. De plus, ces
observations ne sont réalisables que sur des individus dont le bassin
a terminé sa maturation osseuse. La méthode métrique (Murail et al.
2005) et la méthode morphologique (Bruzek 2002) ont toutes deux été
utilisées directement sur le terrain.
La stature
Les estimations de stature se sont basées sur la méthode proposée par
Cleuvenot (Cleuvenot et Houët 1993) qui se base sur la longueur
maximale des os des membres. L’estimation s’est effectué avec l’os long
conservé donnant la meilleure précision suivant l’ordre croissant des
erreurs standard publiées par les auteurs.
L’état sanitaire
L’observation macroscopique des os a permis de mettre en évidence
d’éventuelles pathologies laissant des traces sur le squelette. Au niveau
bucco-dentaire, la présence de tartre, de carie ou d’usure des dents
ainsi que la présence de bandes d’hypoplasie ont systématiquement été
enregistrées. Au niveau postcrânien, l’arthrose et les enthésopathies ont
été notées.
78. Une photographie zénithale englobant à la fois la sépulture et des points topographiés a
permis le redressement des clichés qui ont ensuite servis au dessin.
II. Résultats 223
· La datation
En l’absence total de mobilier associé au défunt, trois datations
radiocarbone ont permis de caler chronologiquement l’ensemble
funéraire. Elles ont été effectué par accélérateur à partir de 3 à 5 g
d’os prélevé dans le gril costal. Les trois dates furent réparties dans
les trois groupes de sépultures vues sur le terrain. C’est l’individu
stratigraphiquement le plus ancien de chaque groupe qui fut sélectionné.
4.1.2 La nécropole de la place des cordeliers

L’ensemble des restes humains découvert lors de cette phase de travaux
se situe sur et aux abords de l’actuelle place des Cordeliers (fig. 358).
L’occupation funéraire la plus dense se situe au croisement de la rue
Charrue et de la place des Cordeliers alors qu’un autre ensemble de
sépultures fut mis au jour au sud de cette même place. Ces deux groupes
font l’objet d’une présentation séparée.
4.1.2.1 L’extrémité orientale de la rue Charrue

La tranchée creusée au centre de la rue Charrue a livré un ensemble de faits
funéraires (fig. 359). Apparue à une profondeur importante, entre 1,8 et 2 m
Fig. 359 Plan général de l'extrémité est de
sous le niveau actuel du sol, ces tombes se concentrent elles même en deux
la rue charrue, à la jonction avec la place des points. Un groupement de 3 tombes à l’ouest puis un second groupement de
Cordeliers. © J. Maestracci, Inrap 3 tombes à l’est.
423
15
6 112
8
36 98
4
113
177 Ru 116
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176 e 299 295 301
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Place
7 des
160 5 Cordeliers
1
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295
296
302
1 : 50
0 1m 2m
Organisation générale des tombes et gestion de l’espace sépulcral

Les défunts partagent tous, à quelques degrés prés, la même orientation. La
tête au nord-ouest, le regard vers l’est, les individus sont placés dans un axe
de 290 à 300°.
Les sépultures exhumées occupent toutes la largeur de la tranchée en
formant deux alignement distincts séparés par une bande d’environ 1,5 m
de large, exempte de tombe. Sous réserve d’exhaustivité puisque le substrat
géologique n’a pas été atteint, cet espace vide d’inhumation pourrait être
interprété comme une allée séparant deux platebandes de tombes79. Ce type
d’organisation est assez fréquent pour les nécropoles médiévales peu dense.
La succession des sépultures est plus anarchique puisque de nombreuses
intersections ont été observées. Le groupe ouest, comprenant les
tombes 294, 298 et 299 montre un recoupement à chaque nouveau
dépôt, perturbant les défunts inhumés plus tôt. Il en est de même pour le
groupe est qui voit notamment une partie des os de l’individu 295 dans le
comblement de la sépulture 301 placé dessus. Si dans ce cas, les fossoyeurs
ne semblent apporter aucun soin particulier à recueillir les petits os
perturbés (côtes, vertèbres, métacarpiens, voir fiche de conservation dans
le catalogue), l’US 302 montre au contraire un dépôt d’os, en position
secondaire, dont le caractère volontaire ne fait pas de doute. Ce petit amas
contient les os de la partie inférieure du squelette, ceinture pelvienne, fémur,
tibia et fibula. Cet ensemble pourrait correspondre à la partie inférieure du
squelette 295, perturbé par l’implantation de la tombe 301. Cette hypothèse
ne peut être confirmée puisqu’aucun appariement n’était testable.
Globalement, ce secteur présente une densité de sépultures relativement
importante. Avec 6 inhumations primaires pour une surface explorée
de 10 m², l’occupation s’établit à 0,6 tombes/m². Il faut ajouter à ces
observations que les perturbations dues au recoupement entre deux
sépultures montrent que la décomposition du corps de l’inhumé plus ancien
était partiellement voire totalement terminée. Ce constat tient au fait
qu’aucun ensemble d’os déplacé n’a été retrouvé en ordre ou connexion
anatomique et qu’aucun mouvement osseux lié au retrait des os prélevés
par les fossoyeurs n’a été perçu. Il faut en déduire que l’utilisation de cette
partie du cimetière n’est pas ponctuelle mais a dû avoir une certaine durée.
L’inhumation des défunts, constitution des tombes

Les fosses de creusement n’étaient pas ou peu visibles dans cette
partie. Seules les sépultures 295, 296 et 301 ont livré des dimensions,
malheureusement incomplètes. Les fosses sont de forme ovale, visiblement
dimensionnée pour le corps qu’elles ont reçu. Les fosses de 295 et 301
ont des largeurs respectives de 54 et 50 cm. Les fosses de 296 et 301,
incomplètes, ont une longueur minimale de 1,6 m. Les défunts y ont déposé,
pour certain au moins, dans une enveloppe. Ainsi, la présence de traces
ligneuse dans le fond de la sépulture 301 identifie un coffrage ou cercueil
de bois. La sépulture 294 présente des effets de contrainte qui renvoient
à l’utilisation d’un linceul. L’utilisation d’enveloppe, souple ou rigide est
donc avéré mais ne peut être démontré pour l’ensemble des individus. La
tombe 301 a été refermée, une fois le défunt déposé, par une couverture de
dalle calcaire. Cinq blocs furent retrouvés. Quatre moellons d’un module de
10 à 30 cm recouvraient une dalle fine d’environ 1 m de long pour 0,6 m de
large. Cette dalle c’était en partie affaissée dans la fosse (fig. 360). L’absence
de dalle sur la moitié inférieure est probablement lié au recoupement de
cette moitié de la sépulture par des aménagements d’époque contemporaine.
Il ne peut d’ailleurs être exclu que les autres sépultures du secteur furent
couvertes de calcaire, tant ces niveaux ont subi de ré-intervention
postérieures à leur abandon.
79. Remarquons que l’orientation de ces platebandes (25°N) correspond à l’orientation actuelle
de la rue Hernoux, elle-même perpendiculaire à la muraille du castrum située à environ 35m au
nord des sépultures.
II. Résultats 225
Fig. 360 Vue générale de la couverture de

pierres de la sépulture 301. © J. Maestracci, Inrap
Datation du secteur
Deux datations radiocarbone ont été obtenue à partir de fragments
osseux des sépultures 295 et 298, soit les tombes les plus anciennes de
chaque groupe (Cf. infra § 6. Annexes (datations 14C), p. 314). Les résultats donnent
cet ensemble comme contemporains avec un intervalle de confiance
compris entre 771 et 965 après J.-C. pour 295 et un intervalle compris
entre 772 et 905 après J.-C. pour 298. Il est donc raisonnable de conclure
que l’occupation funéraire s’est implantée entre la fin du 8e et le début du
10e siècle.
Population, état sanitaire

Sur les six individus adultes qu’a livré la fouille, la détermination du
sexe fut possible sur 5 individus, comptant 4 hommes et une femme. La
faiblesse de l’effectif ne permet pas de déterminer si cette sur-représentation
d’hommes est significative80. La représentation des âges est assez diverse,
avec des individus uniquement adultes, morts entre 15 et 25 ans pour le plus
jeune et à plus de 60 ans pour le plus vieux. Ils présentent tous une usure
dentaire, sur la face occlusale, qui semble assez corrélée à l’âge puisque
plus marquée chez les individus les plus vieux. Cette usure dentaire, liée
au régime alimentaire est classique chez les populations du Moyen Âge
(Esclassan 2012). Cette usure n’a pas empêché le dépôt de tartre sur la face
vestibulaire des dents de deux individus (294 et 299) ainsi que la présence
de caries chez trois autres (295, 298 et 301).
Une usure prononcée des articulations est visible chez la plupart des
individus. Elle ne semble pas anormale chez les plus âgés (298 et 301) mais
paraît moins anecdotique chez l’individu 294, une femme décédée avant
40 ans. En effet, son squelette présente de multiples traces d’ossifications
des enthèses, une usure des plateaux des vertèbres lombaires ainsi qu’une
arthrose coxo-fémorale avancé, au stade de l’éburnation. Cette pathologie
est associée à un développement des insertions musculaires sur les membres
inférieurs qui suppose des difficultés importantes à marcher. Les causes de
cette affection, qui survient de manière classique à un âge plus avancé, ne
peuvent être établies. Il peut s’agir des suite d’une malformation comme
d’une activité répétée sollicitant les membres inférieurs. La présence
relativement importante d’arthrose et d’enthésopatie sur un si petit effectif
pourrait être le signe que cette population était soumise à des conditions de
vie, et plus particulièrement de travail relativement intense. Cette hypothèse
sera a confirmé lors d’une fouille plus vaste.
80. Rappelons que pour effectuer un test du Khi², il faut que l’effectif de chaque classe soit
supérieur à 5, ce qui n’est le cas ici pour aucun des deux sexes.
4.1.2.2 Le sud de la place des Cordeliers

Une tranchée réalisée au sud de la place des Cordeliers, le long de l’actuelle
rue Victor Dumay a livré 3 sépultures dont une n’a pas été fouillée (us 363)
puisqu’elle reposait à une profondeur suffisante pour échapper aux
aménagements actuels. Les deux autres sépultures, situées à environ 17 m
au sud-est du premier ensemble sépulcral ont livré le squelette d’enfants de
moins de deux ans. L’occupation funéraire devait être plus dense puisque
d’autres os humains, enregistrés sous les us 344 et 346, furent découverts
perturbés dans cette tranchée.
Organisation générale des tombes et gestion de l’espace sépulcral

La densité sépulcrale est apparue bien inférieure dans ce secteur. Dans
la partie ouest de la tranchée, deux sépultures primaires individuelles
à inhumation contenant des squelettes immatures furent découvertes
(fig. 361). Orienté légèrement plus à l’est que celles de la rue Charrue, ces
deux tombes ne permettent guère de commenter l’espace funéraire. Leur
implantation, dans le gravier qui constitue a priori l’encaissant naturel,
suppose l’absence d’autres sépultures à proximité. Il est donc possible
d’émettre l’hypothèse que ce secteur fut réservé au tombes d’enfant. La
Fig. 361 Plan général de l'extrémité sud-ouest présence d’os d’un individu âgé de 6 à 9 ans à environ 3 mètres à l’est
de la place des Cordeliers. © J. Maestracci, Inrap appuie cette thèse.
1 : 50
0 1m 2m
331
330
344
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7 des
160 5 331 344 Cordeliers
1 330
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1B
2
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4 as 3
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1
8
II. Résultats 227
L’inhumation des défunts, constitution des tombes

A l’instar du premier groupe de sépulture, les fosses sépulcrales sont de
forme ovale. La fosse 330 mesure 63 cm de long pour 17 de large, elle est
comparable à celle de 331 mesurant 68 cm de long pour 22 de large. Là
encore, la fosse semble adaptée au défunt, l’individu 331 étant plus âgé et
un peu plus grand que l’individu 330. La présence d’une enveloppe souple,
type linceul ou vêtement est probable pour le squelette 331 mais non
certaine. Ce dernier conservait une couverture de dalle calcaire sur le même
modèle que celle de la sépulture 301. Deux petites dalles d’environ 35 cm de
long pour 25 de large et 2 d’épaisseur couvraient la fosse.
Datation du secteur
La sépulture 331 a fait l’objet d’une datation radiocarbone (Cf. infra § 6. Annexes
(datations 14C), p. 314). Son résultat la place entre 1018 et 1155 après J.-C.
Cette partie de la nécropole est donc clairement temporellement séparé
de la première, avec a minima un siècle d’intervalle. La nécropole a donc
probablement fonctionné pendant une longue période et cette zone pourrait
en être une extension tardive.
Population, état sanitaire

Les deux individus fouillés dans ce secteur sont morts avant 2 ans. L’étude
de leur squelette n’a révélé aucune trace de carence ou de pathologie.
Même si notre vision de ce secteur est limitée à l’espace de la tranchée, il
est tentant de supposer que cette petite zone contenant uniquement ces
deux individus immatures, est un secteur tardif de la nécropole, réservé
aux immatures. La présence de tombe d’adulte plus à l’est (346 et 363, non
fouillées) pourrait indiquer la limite de cette zone.
L’occupation alto médiévale de la place des cordeliers

L’occupation funéraire de ce qui est aujourd’hui la place des cordeliers
avez déjà été reconnue lors de travaux au cours du xxe siècle. D’abord en
1907 lors de la création d’une fontaine au centre de la place (voir cahier
des charges et carte archéologique de Côte-d’Or). Des sépultures en coffre
de pierre sèche, orientées, sont découverte à 2,6 m de profondeur. Ensuite,
au cours de travaux de réalisation d’un égout, à l’est de la place, d’autres
tombes, de typologie comparable, sont découvertes à 2,75 m sous le sol de
la place. Ces deux rapports mentionnent que les tombes s’implantent dans
le substrat naturel, ce qui suppose l’absence d’une occupation antérieure
dense. Ces conclusions sont confirmées par le investigations de 2016. La
plupart des sépultures s’implante dans un sol graveleux ou sableux qui
semble vierge d’occupation antérieure, à des profondeurs supérieures à 2 m.
Cette vision d’ensemble (fig. 362, page suivante) réaliser à partir d’observations
ponctuelle permet de proposer que l’ensemble de la place actuelle des
cordeliers, et même un espace plus étendue à l’ouest, était occupé par un
vaste cimetière entre les 8e et 10e siècles. Il est possible de supposer que ce
cimetière rejoignait au nord la limite du castrum antique, située à moins de
20 m des tombes retrouvées à l’extrémité de la rue Charrue. Nous savons
également que cette nécropole s’étendait à l’est au moins jusqu’à l’extrémité
actuelle de la place. Si la voie servant d’accès au sud de la ville, dont
l’emplacement est supposé sous l’actuel rue Hernoux, était encore en usage
au haut Moyen Âge, elle traversait la nécropole en fonction à cette époque.
Il semble difficile de placer cette nécropole dans le tissu urbain de la ville
de Dijon au haut Moyen Âge. Son emplacement, au pied de la muraille
antique mais probablement à l’intérieur de la ville des 8e/10e siècles rompt
clairement avec les principes antiques de séparation des morts et des
vivants, la constitution de ce cimetière n’ayant pas succéder in-situ à une
nécropole plus ancienne (Galinié 1996, Picard 1998).
Place Jean Macé

Ru
eC
ha
rru
e

Castrum
Emprise du projet Ru
eP
as
teu
Sépultures fouillées en 2016 r
Découvertes funéraires anciennes :
Égout (1948)
Fontaine «Piron» (1907)
1 : 4000
0 40 200 m
Fig. 362 Plan actuel de Dijon (cadastre) figurant 4.1.3 Conclusion

le castrum antique (restitution), la position des
sépultures de la nécropole fouillées en 2016
L’opération de suivi de chantier autour de la place des Cordeliers aura
ainsi que celles découvertes fortuitement
au xxe siècle (positionnement approximatif). permis de répondre à une partie des problématiques soulevée par le cahier
© J. Maestracci, Inrap des charges. Elle a confirmé la présence d’une importante nécropole sous
et autour de l’actuelle place. Le calage chronologique de cette occupation,
assurée par 3 datations radiocarbones cohérentes permet d’attester du
fonctionnement de cimetière du 8e au 10e siècles et nous renseigne sur la
physionomie de la ville de Dijon pendant cette période.
II. Résultats 229
4.1.4 Catalogue des tombes et annexes associées à l'étude

(Jérémy Maestracci, Inrap)
ST 294
N°US 294
Type Inhumation
Position Générale Sur le dos
Orientation (°N) 295
Altitude d'apparition 238,86

(m NGF)
Maturité osseuse Mature
Âge (année) 25-39
Sexe Femme
Stature (cm) 156 +/- 9,2
Représentation Moyenne
Indice de conservation 4
Pathologies Usure occlusale et tartre vestibulaire sur toutes les dents
Ossification du cartilage thyroïdien
Ecrasement du plateau vertébrale supérieur de la 4e lombaire par le noyau pulpeux
Arthrose des têtes fémorales avec déformation, éburnation et présence d'os néoformé en périphérie
Insertions musculaires marquées sur les membres inférieurs
Position du défunt et étude du milieu de décomposition :
Le crâne, fortement abimé par le décapage, apparaissait par sa face antéro-latérale droite, légèrement latérale droite.
La mandibule, également vue par sa face antéro-latérale droite y est connectée de manière lâche. La liaison entre
le crâne et l’atlas n’était pas observable. En revanche, l’ensemble des vertèbres cervicales apparaissent par leur face
antérieure, en parfaite connexion. Le reste du rachis présente quelques déconnexions, notamment à l’abdomen, sous
les avant-bras, entre T8 et L5.
La verticalisation de la clavicule gauche indique un effet de contrainte sur l’épaule de ce côté, qui n’existe pas à
droite. Le thorax ne montrait plus aucun volume.
Les membres supérieurs ont conservé leur intégrité anatomique, excepté au niveau du bras droit, visiblement remanié
par l’installation de la sépulture 299 au sud de 294. Il faut noter le maintien en ordre anatomique partiel de la
main gauche, malgré sa position, en partie en dehors du volume de l’abdomen. La main droite s’est dispersée dans
l’espace créé par la décomposition de l’abdomen. Ce dernier s’est ouvert seulement sur le côté gauche, matérialisant
l’existence d’une contrainte à droite.
Les membres inférieurs ne sont représentés que par les fémurs, coupés aux ¾ distales par une tranchée de l’époque
contemporaine. La connexion coxo-fémorale est intacte.
Aucun élément d’architecture n’a pu être mis en évidence si ce n’est un petit bloc calcaire supportant le coude droit.
Le caractère volontaire de cette association ne trouve cependant aucun argument fort.
Implication sur les conditions d’inhumation :
Peu d’éléments permettent de débattre de la nature du milieu, vide ou colmaté, lors de la décomposition du corps. La
légère rotation de la tête sur la droite est d’une ampleur trop faible pour être indicatrice. Le maintien en connexion
de la main gauche, en dehors du volume corporel ne pourrait être interprété que si elle ne reposait pas sur le fond,
puisqu’il n’y a ici pas de position d’équilibre instable. Bref, il semble difficile de trancher entre inhumation en pleine
terre ou en espace vide. Les effets de paroi visibles à droite par le maintien du bassin et à gauche, par le redressement
de la clavicule sont plus clairs. Ils permettent d’évoquer la présence d’un élément de contrainte type enveloppe ou
bien, l’inhumation en fosse étroite. Si l’absence de lisibilité du sédiment ne permet pas de révéler directement la
fosse, l’impact de son creusement sur l’individu 298, montre l’étroitesse de celle-ci sur le bord nord. Inversement, la
présence de l’humérus droit arraché à 298 lors de l’inhumation de 294, déposé au sud du coxal droit de 294 indique
une fosse d’inhumation plutôt large de ce côté. La contrainte subie par le coxal droit ne peut alors raisonnablement
pas être imputée à la paroi de la fosse et doit donc trouver sa cause dans la présence d’une enveloppe. L’agencement
entre 298 et 294 rendant peu probable l’utilisation d’un cercueil (chevauchement oblique) celle d’un linceul est
envisageable. Ce mode d’inhumation s’accorde avec la présence de mouvement osseux dans le volume du corps, ainsi
qu’avec les effets de contraintes imposés au côté droit et enfin avec la mise à plat complète du thorax.
II. Résultats 231
423
15
6 112
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7 des
160 5 Cordeliers
1
161
174
12 171
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1 : 20
0 1m
ST 295
N°US 295
Type Inhumation

(m NGF)
Maturité osseuse Immature
Âge (année) 15-25
Sexe Indéterminé
Stature (cm) -
Représentation Mauvaise
Pathologies Légère usure occlusale de toutes les dents
Carie M1sG face mésiale
Infection de la cavité alvéolaire P1iD
Hyper vascularisation autour de l'œil droit
abscence des 3e molaires inférieures
La sépulture 295 a été en partie détruite par l’installation de la tombe 301. Il n’en restait que le haut du corps,
tête et épaule droite. Le crâne montrait sa face antéro-supérieure, en parfaite connexion avec la mandibule. La
clavicule droite est semi-vertical, ce qui signale une contrainte latérale de ce côté. Les trois premières côtes droites,
seules représentantes du gril costal sont à plat. La main droite, posée sur le haut du thorax, n’est plus en connexion
anatomique, certaines phalanges ayant glissées en dehors du volume corporel. La fosse d’implantation de la tombe,
en partie conservée, s’est avérée bien plus large que l’espace nécessaire à la dépose du corps.
Si peu d’éléments relatifs au mode d’inhumation sont présents, ils sont très informatifs. En effet, la large fosse
exclue un quelconque effet de paroi direct sur le corps. Hors, celui-ci se matérialise à droite par le redressement de
la clavicule, ce qui implique la présence d’une enveloppe plus contraignante, cercueil ou linceul. Le mouvement des
phalanges étaie cette théorie en confirmant la présence d’un espace vide, tout comme la mise à plat du thorax dans un
sédiment sableux à haut pouvoir pénétrant. La position légèrement relevée de la tête peut être expliquée par le profil
de la fosse, ascendant à cet endroit.
II. Résultats 233
423
15
6 112
8
36 98
4
113
177 Ru 116
38
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ha 294 298 106
2
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176 e 299 295 301
40
302
296 114
115
42
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ST 296
N°US 296
Type Inhumation

(mNGF)
Age (année) 20-39
Sexe Homme
Stature (cm) 171 +/- 8,3
Pathologies Légère usure occlusale M2iG et M3iG
La sépulture 296, située dans la berme sud de la tranchée, n’a pu être fouillée que partiellement. La moitié droite
du corps est restée inaccessible. Le crâne, avant d’être perturbé par le décapage, montrait sa face antérieure. La
mandibule s’en est déconnecté et présentait sa face supérieure. Les vertèbres cervicales étant très mal conservées, leur
position n’a pas pu être relevée. Le rachis thoracique n’était plus connecté, contrairement à la partie lombaire, en
stricte continuité. Le thorax est à plat.
Le membre supérieur gauche ne livre que peu d’informations. L’absence de l’avant-bras ainsi que le déplacement de la
partie distale de l’humérus laissent penser que la tombe a été recoupée après décomposition du corps.
Le bassin est ouvert et le membre inférieur gauche est en connexion, y compris la patella.
Les pieds ne sont plus connectés, ils se sont disloqués dans un espace réduit.
Les observations effectuées sur la position des os permettent d’affirmer que la décomposition du corps s’est déroulée
en espace vide. En effet, la chute de la mandibule ainsi que la déconnexion des pieds sont des éléments suffisants le
prouver. La dislocation des pieds dans un espace réduit permet de supposer la présence d’une enveloppe. La fosse
d’implantation large, bien identifiable, ne peut expliquer cet effet de rétention. Aucun effet de paroi ou de contrainte
ne permet de déterminer s’il s’agit d’une enveloppe souple ou d’un cercueil.
II. Résultats 235
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ST 298
N°US 298
Type Inhumation

(m NGF)
Âge (année) + de 30
Sexe Homme
Stature (cm) 165 +/- 8,3
Pathologies Forte usure occlusale de toutes les dents
Carie entre M2iG et M3iG
Arthrose claviculo-sternale, sterno-costale ainsi que sur le premier rayon de la main droite (pouce)
Pont osseux en formation des deux côtés sur les vertèbres thoraciques, pont complet à droite entre les vertèbres lombaires 3 et 4
Enthésopathie du tendon du muscle quadriceps fémoral,sur la face antérieure de la patella gauche
Probable maladie hyperostosique (D.I.S.H.)
Le crâne apparaît par sa face antérieure. La mandibule s’en est séparée pour chuter sur le thorax, montrant sa face
supérieure, légèrement latérale gauche. Le rachis, qui apparait face antérieur, est globalement connecté, exception
faite des vertèbres lombaires, en partie disjointes. L’ensemble du membre supérieur ainsi que l’épaule ont été perturbé
à droite par l’installation de la sépulture 298. L’épaule gauche ne montre aucun signe de compression. Le thorax est à
plat.
Du membre supérieur droit, il ne subsiste que l’extrémité proximal du radius. Les os de la main droite, glissant sur le
fémur du même côté se sont dispersés entre les fémurs. À gauche, le membre supérieur, reposant à plat sur le fond, a
conservé une excellente intégrité anatomique. Notons la légère déconnexion des métacarpiens.
Le bassin est resté fermé. La présence d’un bloc sous l’aile iliaque gauche peut constituer un élément d’explication.
Les membres inférieurs sont représentés par les fémurs et la patella gauche. La suite a été enlevée par une tranchée
contemporaine.
Comme pour la sépulture 296, la chute de la mandibule suffit à argumenter une décomposition en espace vide.
Le mouvement des os de la main droite va également dans ce sens. Un point qui semble plus délicat à régler est le
maintien des os coxaux en position anatomique. Deux explications sont possibles, le colmatage rapide de la tombe
après l’inhumation, ce qui est exclu par le point précédent ou des effets de paroi bilatéraux. Bien que la fosse ne fût
pas visible, la position du membre supérieur droite en donne l’espacement minimal au sud. Éloigné d’une dizaine
de centimètres du bassin, ne peut en expliquer le maintien. La présence d’un bloc sous l’os coxal gauche pourrait
rendre compte de cet état à condition qu’il fût déposé lors de l’inhumation ce qui semble peu probable. Une dernière
hypothèse impliquant des effets de paroi seulement à certain endroit est celle de l’utilisation d’un linceul. En effet,
ce dernier peut exclure les membres supérieurs, couvrir la tête en permettant la chute de la mandibule et exercer
une certaine pression autour du bassin s’il y est gainant. Cette proposition restera toutefois à l’état d’hypothèse,
puisqu’aucune trace directe ne vient la confirmer (épingles, traces de tissu…).
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ST 299
N°US 299
Type Inhumation

(m NGF)
Âge (année) 25-49
Sexe Homme
Stature (cm) 168 +/- 8,3
Pathologies Usure occlusale de toutes les dents, tartre face vestibulaire à droite
Le crâne ainsi que l’humérus gauche ont été emportés par le décapage alors que la moitié droite du squelette est
restée emprisonnée sous la berme. La tombe n’a donc pu être abordée que partiellement. La mandibule était visible
par sa face supérieure, ce qui laisse supposer qu’elle était déconnectée du crâne. Un petit bloc de calcaire, à l’endroit
présumé de repos de la tête a pu servir de coussin. Son association volontaire au défunt n’est toutefois pas certaine.
La position des vertèbres cervicales, déplacées par le décapage n’est pas non plus restituable.
Le reste du rachis est globalement en connexion anatomique et apparait par sa face antérieure. Une rupture est
toutefois visible entre thoracique et Lombaires.
Le thorax est à plat.
Les avant-bras, déconnectés, reposent sur l’abdomen. Les os du poignet et de la main droite se sont disloqués dans le
volume de ce dernier.
Le coxal gauche est à plat. Au niveau du membre inférieur gauche, il faut noter le maintien de la patella en position
anatomique et la rotation vers latérale de la jambe. Le pied qui a suivi le mouvement de la jambe, est resté en ordre
anatomique. L’alignement de ces os révèle la présence d’une paroi disparue.
L’observation n’ayant pu se baser que sur la moitié gauche du squelette, peu d’éléments s’offrent à l’interprétation
du milieu de décomposition. Les mouvements osseux ont eu lieu dans le volume du corps et ne constituent donc pas
des éléments discriminants. L’effet de paroi visible sur le pied gauche montre la présence d’une paroi. Les limites de
la fosse demeurant invisibles, il est impossible de distinguer si cette contention leur est due ou si elle émane d’une
enveloppe enserrant le défunt dans la tombe.
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ST 301
N°US 301
Type Inhumation

(m NGF)
Âge (année) + de 60
Sexe Homme
Stature (cm) 175 +/- 8,3
Pathologies Usure occlusale de toutes les dents, plus marquée sur les molaires
Carie entre p1iD et p2iD
Ossification du cartilage thyroïdien
"Arthrose sur l'articulation antérieure entre atlas et axis,sur les deux dernières phalanges du majeur gauche, jusqu'à l'eburnation entre scaphoïde, trapèze et
trapèzoïde gauches (poignet)"
Athrose à l'articulation costo-vertèbrale ainsi que sur les bords des plateaux vertèbraux de T8 à L5
Fusion entre L5 et sacrum avec scoliose sur la droite
Le crâne apparait par sa face antéro-supérieure alors que la mandibule, qui a chuté, apparaît par sa face supérieure.
L’ensemble du rachis est en connexion lâche et en vue antérieure. Le thorax est à plat et les épaules montrent une
compression bilatérale révélée par le redressement des scapulas et la position des humérus en vue latérale. Les coude
sont légèrement déconnecté. Les os des mains sont en ordre anatomique mais sans connexion stricte. Ils reposent
entre humérus et gril costal du côté opposé, sur la face palmaire. Notons qu’aucun d’entre eux n’est situé au-delà de
la limite fixée par les humérus.
Le bassin est resté fermé et en connexion stricte avec les fémurs. Ces derniers apparaissent respectivement par leur
face antérieure à droite et antéro-médiale à gauche. Cette légère rotation n’a pas empêché le maintien en connexion
de la patella. L’accès au reste des membres inférieurs n’a été que partiel puisqu’une partie des tibias a été coupé par le
passage d’un égout mis en place dans les années cinquante.
Enfin, des traces organiques visibles sous les membres inférieurs révèlent la présence de bois en partie décomposé.
La tombe était couverte de plusieurs blocs calcaires dont un de grande dimension (70x50x4 cm), qui était en partie
effondré dans la fosse.
Les différents mouvements osseux en dehors du volume corporel (mandibule, coudes) permettent d’affirmer que
la décomposition s’est déroulée en espace vide. Les effets de délimitation linéaire bilatéraux, bien visibles par les
contraintes qu’ils ont imposé aux membres et au bassin, supposent la présence d’un contenant plus étroit que la fosse.
Considérant la présence de traces de bois entre les membres inférieurs, l’utilisation d’un cercueil ou d’un coffrage
peut être proposée. L’ensemble était recouvert par au moins une dalle calcaire. La perturbation de la moitié inférieure
de la tombe par des travaux contemporains pourrait expliquer l’absence d’une couverture totale de la fosse, comme
c’est le cas dans la tombe 331.
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ST 302
N°US 302
Type Dépôt en position secondaire
Position Générale Amas

(m NGF)
Nombre minimum 2
d'individu
Âge individu 1 Adulte, 20-39 ans
Âge individu 2 Adulte, indéterminé
Sexe individu 1 Homme
Sexe individu 2 Indéterminé
Stature (cm) individu 1 1,80 ± 8
Stature (cm) individu 2 Indéterminée
Pathologies Néant
Forme du dépôt :
Il s’agit d’une accumulation d’os humains prenant la forme d’un petit tas d’environ 50 cm de diamètre pour une
hauteur de 20 cm. Une réserve doit être émise sur la taille initiale du dépôt, puisqu’il apparait perturbé à l’est par
la construction d’un égout contemporain. Ce dépôt est installé sur le niveau naturel de gravier à 238,80 mNGF
de profondeur. Le creusement d’une fosse à cet effet a été partiellement perçu, sans que celle-ci ne se distingue du
creusement de la fosse de la sépulture 301. Les os composant le dépôt sont pour la plupart en contact direct, ce qui
suppose qu’ils ont été déplacés sans sédiment.
Composition du dépôt :
L’ensemble contient uniquement des os humains. Leur inventaire a permis d’attester la présence d’au moins deux
individus puisque deux ulnas droites sont listées (voir fiche de conservation). L’ensemble des os est mature, ce qui
signifie que ces restes osseux appartiennent à des individus adultes ou sub-adulte. Une différence de format est
néanmoins visible entre les deux ulnas, l’une étant plus robuste que l’autre (voir annexe 1, page 246). Parmi les
autres os recensés, on note un radius droit appareillé avec l’ulna la plus robuste, ainsi qu’un ensemble coxal/membre
inférieur gauche totalement appareillé et dont les dimensions sont plutôt robustes. L’analyse biologique révèle que cet
ensemble appartient à un individu masculin, d’une stature avoisinant les 1,80 m (± 8 cm). La présence d’une fine ligne
d’épiphysation entre la tête et le col du fémur signifie que ce sujet est un jeune adulte.
Origine et moment du dépôt :
Comme mentionné ci-dessus, le dépôt 302 semble contemporain, dans son installation, au creusement de la fosse
sépulcrale 301. Cette dernière coupe l’inhumation 295. Il est donc légitime de s’interroger sur la relation entre les
os emportés par l’inhumation de l’individu 301, contemporaine du dépôt 302. De plus, la plupart des ossements
exhumés du dépôt 302 sont absent dans l’inhumation 295 (hormis un fragment d’os zygomatique gauche, voir les
fiches de conservation de St. 295 et St. 302). Malheureusement, aucun test d’appariement n’est possible puisque
aucune articulation ne trouve ces parties dans les deux dépôts. Cependant, les âges attribués à l’individu 295 comme
à l’un des deux individus de 302 sont cohérents, entre 20 et 30 ans. Les deux ont des formats osseux comparables,
assez robustes.
Cette série d’argument ne contient aucun point fort en l’absence d’appariement. Il faut donc conclure que si la
présence d’une partie du squelette de la sépulture 295 dans le dépôt 302 est probable, elle ne peut être affirmée.
Enfin, la présence de deux individus dans le dépôt 302 interroge sur la provenance des os du second. Il pourrait s’agir
des restes d’une autre tombe coupée par l’inhumation 301. Les limites imposées par la tranchée des travaux ont
interdit l’exploration nécessaire pour élucider cette question.
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ST 330
N°US 330
Type Inhumation

(m NGF)
Âge (année) 0-1
Sexe Indéterminé
Stature (cm) -
Représentation Mauvaise
Pathologies Néant
Une grande partie des os du défunt ont été emportés par les travaux de terrassement du chantier de construction.
Les observations ont été effectuées sur la moitié supérieure du squelette. Le crâne présente sa face antéro-supérieure.
La mandibule s’en est séparée et montre sa face supérieure. Les os de la ceinture scapulaire et du rachis ne sont pas
conservés. Le thorax est à plat. Les membres supérieurs, en ordre anatomique ne présentent plus aucune connexion.
Il faut noter le mouvement de l’humérus droit, d’une ampleur importante. Le coxal gauche est à plat.
Malgré la mauvaise représentation du squelette, les nombreux mouvements osseux en dehors du volume du corps
plaident pour une décomposition du corps en espace vide. C’est notamment le cas de la mandibule qui a chuté ou
encore de l’humérus droit qui a pivoté. Aucun effet de paroi n’est visible. Les os occupent toute la largeur de la fosse,
ce qui exclu la présence d’un contenant rigide. La présence d’une couverture en dalle de calcaire, à l’instar de la
sépulture 331 voisine, est envisageable mais impossible à démontrer.
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ST 331
N°US 331
Type Inhumation

(m NGF)
Âge (année) 1-2
Sexe Indéterminé
Stature (cm) -
Représentation Bonne
Pathologies Néant
Le crâne apparait par sa face latérale droite, en connexion avec la mandibule. Les vertèbres cervicales ont glissé vers
l’ouest. Le rachis thoracique, dont les corps vertébraux sont absents, est en position anatomique. En revanche, deux
corps vertébraux lombaires reposent 5 cm au dessus du reste de la colonne. Cette surélévation, qui ne touche que
deux os ne semble pas anthropique. Le thorax a conservé son volume en partie haute, la moitié inférieure étant à
plat.
Le membre supérieur gauche repose en parfaite connexion sur le fond de la fosse, main comprise. À droite, le
membre supérieur ne conserve aucune connexion. L’humérus montre sa face postérieure et l’ulna est légèrement
surélevée dans sa partie proximale.
Les os du bassin son à plat sur le fond de fosse. Les membres inférieurs sont en ordre anatomique. On note la
rotation médiale du fémur droit. Les pieds sont disloqués dans un espace plus réduit que celui offert par la fosse.
Deux dalles de calcaire fin, d’un module d’environ 50x25x2 cm, formaient la couverture de la fosse.
Les indices laissés par les déplacements osseux sont assez contradictoires. Le maintien en volume d’une partie du
thorax implique un colmatage rapide ou la présence d’une contrainte latérale. Cette dernière est également visible
sur le fémur droit, ainsi qu’autour des pieds. Les mouvements du membre supérieur droit ainsi que celui des corps
vertébraux plaident en la faveur d’un remplissage tardif de la fosse. Ce scénario paraît donc être le plus logique,
surtout au regard de la couverture de la fosse par des dalles. Les contraintes sur les os du côté droits, indépendantes
de la paroi de la fosse et irrégulières, pourraient être expliquée par la présence d’une enveloppe souple.
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Annexe 1 (lecture du tableau sur les deux pages) : Mesures effectuées sur les squelettes post-craniens de l'ensemble des
invidus, en mm. L = longueur, D = diamètre, P = périmètre, lar=largeur. Les sépultures absentes du tableau n'ont livré aucune
donnée. (Jérémy Maestracci, Inrap)
294 295 296 298 299 301
OS Mesure\Latéralité Droite Gauche Droite Gauche Droite Gauche Droite Gauche Droite Gauche Droite Gauche
clavicule L maximale 13,8 156 150,1
P à mi-diaphyse 36 37 42 43 41 38 44 40
humérus L maximale 295 326 322 341 334
lar épiphyse supérieure 42,1 42,5 46,6 50,2 49,4
lar épiphyse inférieure 60,2 59,8 67,1 72,5 69,5
D trans 17,8 21,6 19,5 23,9 22,7
P à mi-diaphyse 57 66 68 73 71
D antéro-postérieur de la tête 38,5 40,6 42,9 49,8 49,5
D vertical de la tête 39,8 43,9 45,7 50,4 48
radius L maximale 226 225 249 262 260
L physiologique 215 217 245 253 252
D transversal à mi-diaphyse 12,4 13 16,6 16,7 18 15,8
P sous la tubérosité 39 38 44 44 44 44 44
P à mi-diaphyse 37 38 41 47 47 45
ulna L maximale 249 272 291 288
L physiologique 224 219 237 257 253
P minimal 34 32 40 41 38
D sous-sigmoîdien AP 17,1 17,2 20,4 19,9 20,5 19,9 18,4
D sous-sigmoîdien trans 15,7 14,5 14,3 18,5 19,9 18 18
fémur L maximale 458 434,7 435 447 471 470
L physiologique 453 432,1 429 438 464 463
D antéro-postérieur à 22 23,4 28,1 31,7 31,2 31,5 29,6 31,2

mi-diaphyse
D transversal à mi-diaphyse 23,5 21,5 28 28 28,7 28 28,4 32
P à mi-diaphyse 71 72 85 90 93 92 95 99
D sous-trochantérien AP 22,5 22,1 28,3 26,1 27,9 25,5 28,3 30,5
D sous-trochantérien trans 30 28,9 28,3 33,9 32,9 32,9 34,7 34,4
D vertical de la tête 48,4 47,6 45,7 50,6 50,1 50,6
D transversal de la tête 46,3 45,3 44 49,1 48,6 49,7
lar épicondylienne 81,6 79,4 79,7 80,3 85 83,4
tibia L maximale 376 341
L physiologique 361 332
lar de l’épiphyse supérieure 73,3 71 79,7
D antéro-postérieur à 26,5 28,9

mi-diaphyse
D transversal à mi-diaphyse 27 22,3
P à mi-diaphyse 82 80
D antéro-postérieur au trou 32,7 38,1 37,4

nourricier
D transversal au trou 26,8 25,6 26,9

nourricier
P au trou nourricier 90 100 102

II. Résultats 249
301 comblement 302 302-2 330 331 346-1 346-2
Droite Gauche Droite Gauche Droite Gauche Droite Gauche Droite Gauche Droite Gauche Droite Gauche
171,1 54,4 53,7
42 15 15
82,7 85,9 86,3 155 327
42,4
51,7
6,9 6,7 7,7 7,3 10,4 69
22 22 24 24 35
43,5
269 67,8 118,5
265
19 5,3 5,1 9,3
44
51 15 16 24
294 261 75,5 76,5
254 234
46 33 15 15
19,3 17,5
16,7 16,3
490 109,9 110
485
34,8
29,5 9,4 9,4
12 28 27
30,5
35
54,3
53,8
88,1
392 88,6 88,4
380
80,2 74,3
32,3 28,6
24,5 7,3 7,5 12,2 11,8 22,3
91 25 25 81
39 35,6
27,5 26,3
102 97
Annexe 2 : Cotation des variations anatomiques non-métriques. Caractère présent = 1, caractère absent = 0, caractère non
observable = "-" (Jérémy Maestracci, Inrap)
Localisation N°fait 294 295 296 298 299 301

osseuse Variation anatomique"
Droit Gauche Droit Gauche Droit Gauche Droit Gauche Droit Gauche Droit Gauche
Dents En pelle 1 1 0 0 - - - - - 0 0 0
Tubercule de Carabelli - - 0 0 - - - - - - - -
Protostylide - - 0 0 - - - - - - - -
Métaconulide - - 0 0 - - - - - - - -
Racine supplémentaire - - - - - - - - - - - -
Frontal Suture métopique - 0 - 0 - 0
Suture supra-nasale - 0 - - - 1
Foramen supra-orbitaire latéral - - 0 0 - - - - - - 0 0
Foramen supra-orbitaire médial - - 0 0 - - - - - - 0 0
Incisure supra orbitaire latérale - - 0 0 - - - - - - 0 0
Incisure supra orbitaire médiale - - 1 1 - - - - - - 1 1
Os nasal Foramen nasal - - 0 0 - - - - - - - -
Zygomatique Suture infra-orbitaire - - 1 1 - - - - - - 0 0
Foramen infra-orbitaire accessoire - - 0 0 - - - - - - 0 1
Foramen zygomatico-facial absent - - 0 0 - - - - - - 0 0
Os zygomatique bipartite - - 1 1 - - - - - - 0 0
Tubercule marginal - - 0 0 - - - - - - 0 0
Ethmoîde Epine trochléaire - - - - - -
Voûte Os suturaire sagital - 0 - 0 - 0
Os suturaire coronal - 0 - 0 - 0
Os au bregma - 0 - 0 - 0
Amincissement bi-pariétal - - 0 0 - - 0 0 - - 0 0
Foramen pariétal - - 0 0 - - 1 1 - - 1 1
Os suturaire lambdoide - - 0 0 0 1 0 0 - - 0 1
Occipital Os fontanellaire au Lambda 0 0 - 0 - 0
Os interpariétal-Os des Incas 0 0 0 0 - 0 0 0 - - 0 0
Suture Mendosa 0 0 - 0 - 0
Temporal Ecaille du temporal bipartite - - 0 0 - - - 0 - - 0 0
Os suturaire partie squameuse - - 0 0 - - 0 - - 0 0
Os au ptérion - - 0 0 - - - - - - 0 0
Torus du canal auditif externe 0 0 0 0 0 0 0 0 - - 0 0
Foramen Huschke 0 0 0 0 - - - - - - 0 0
Suture Suture squamo-mastoidienne - - 0 0 - - - - - - 0 0
Foramen mastoidien absent - - 0 0 - - - - - - 0 0
Foramen mastoïdien accessoire - - 0 0 - - - - - - 0 0
Os a l'Astérion - - 0 0 - - - - - - 1 1
Os a l'incisure pariétale - - 0 0 - - - - - - 0 0
Foramen pariétal inférieur - - 0 0 - - - - - - 0 0
Maxillaire Suture incisive - - 0 0 - - - - - - 0 0
Pont palatin - 0 - - - -
Torus palatin - 0 - - - -
Torus maxillaire - 0 - - - -
Suture palatine transverse - 0 - - - -
Base Tubercule précondylaire - - - - - - 0 - - - 0 0
Facette condylaire bipartite - - - - - - 0 - - - 0 0

II. Résultats 251
Localisation N°fait 294 295 296 298 299 301

osseuse Variation anatomique"
Droit Gauche Droit Gauche Droit Gauche Droit Gauche Droit Gauche Droit Gauche
Mandibule Torus mandibulaire - 0 0 0 - - 0 0 - - 0 0
Pont mylo-hyoïdien - 0 0 0 - - 0 0 - - 0 -
Foramen mentonnier double accessoire 0 0 0 0 - - 0 0 - - 0 0
Foramen molaire 0 0 0 0 - - 0 0 - - 0 0
Vertèbres Facette articulaire supérieure bipartite 0 0 - - - - 0 0 - - 0 0
Arc antérieur bifide atlas 0 0 - - - - 0 0 - - 0 0
Occipitalisation de l'atlas 0 0 - - - - 0 0 - - 0 0
Pont posterieur atlas - - - - - - - 1 - - - -
Pont latéral atlas - - - - - - 0 0 - - - -
Foramen transverse bipartite de l'atlas - - - - - - 0 0 - - 0 0
Foramen transverse incomplet atlas - - - - - - 0 0 - - 0 -
Spina bifida atlas 0 - - - - -
Foramen transverse bipartite de l'axis - - - - - - - 0 - - 0 0
Ossification ligament apical de l'axis 0 0
Foramen transverse bipartite des cervicales - - - - - - 0 0 - - 0 0
Spina bifida cervicales - - - 1 1 -
Spina bifida thoraciques - - - - 0 -
Spondylolyse lombaires - - - - - -
Sacrum Sacralisation de la VL5 0 - - - - 1
Lombérisation de la VS1 0 - - - - -
Anomalie de nombre - - - - - -
Spina bifida - - - - - 1
Scapula Os acromial scapula - - - - - - - - - - - -
Foramen suprascapulaire - - - - - - - - - - - 0
Facette acromiale - - - - - - - - - - - 0
Sillon circonflexe - - - - 0 - - - - - 0 0
Clavicule Insertion en fosse du ligament costo 0 - 0 - 1 - 0 0 - - 0 0
Facette articulaire costo-claviculai 0 - 0 - - - 0 0 - - 0 0
Facette articulaire coraco-clavicula - - 1 - - - 0 0 - - 0 0
Sternum Perforation sternum - - - - 0 0
Humérus Perforation olécranienne - 1 - - - 0 - 0 - - 0 0
Processus supra-condylaire - 0 - - - 0 - 0 - - 0 1
Épine distale - 0 - - - 0 - 0 - - 0 0
Insertion en fosse du grand pectoral - 0 - - - 0 - 0 - - 0 1
Insertion en fosse du grand rond - 0 - - - 0 - 0 - - 0 0
Coxal Marque acétabulaire coxal - - - - - - 0 0 - 0 - -
Fémur Fosse de Allen - - - - - 0 0 0 - 0 0 -
Facette de poirier - - - - - 0 1 1 - 0 0 0
Troisième trochanter - - - - - 0 0 0 - 0 0 0
Patella Encoche latérale - - - - - 0 - 0 - 1 - 0
Patella bipartite - - - - - 0 - 0 - 0 - 0
Tibia Facettes d'accroupissement médiale - - - - - 1 - - - 0 - -
Facettes d'accroupissement latérale - - - - - 1 - - - 0 - -
Talus Os trigone - - - - - - - - - - - -
Facette d'accroupissement médiale - - - - - - - - - - - -
Calcanéus Facette antérieure bipartite - - - - - - - - - - - -
Tubercule péronéal - - - - - - - - - - - -
Calcanéus emarginatus - - - - - - - - - - - -
Cunéîforme latéral Facette latérale - - - - - - - - - 0 - -

Annexe 3 : Mesures effectuées sur les os coxaux et résultats de la diagnose sexuelle probabiliste. (Jérémy Maestracci, Inrap)
Obs Pum Spu Dcox Iimt Ismm Scox Ss Sa Sis Veac PF PM SEXE
296 G 223,00 42,00 106,00 145,00 35,30 59,00 0,0128 0,9872 Homme
294 D 74,00 26,90 200,00 40,40 64,70 69,80 33,00 0,9839 0,0161 Femme
298 G 70,10 26,90 218,00 112,00 153,00 71,40 72,90 39,30 53,60 0,0017 0,9983 Homme
298 D 70,00 27,50 207,00 114,90 41,10 57,30 0,0085 0,9915 Homme
299 G 29,20 74,80 71,90 44,40 56,10 0,0216 0,9784 Homme
301 G 75,40 30,60 161,00 79,70 72,20 0,0029 0,9971 Homme
301 D 71,60 30,70 114,90 56,70 0,0007 0,9993 Homme
302 G 248,00 42,70 118,40 58,30 0,0149 0,9851 Homme

II. Résultats 253
4.2 Étude des restes fauniques (David Cambou, Inrap)
Les fouilles menées en 2016 dans le cadre des travaux de piétonnisation

à Dijon (21), rue du Bourg et rue Charrue, ont permis de récolter près de
3 000 restes animaux, pour une masse légèrement supérieure à 41,1 kg.
Face au manque de mobilier datant associé à ces ossements, quelques lots,
notamment les plus importants, ont fait l’objet d’une datation 14C. Les
datations obtenues sont comprises entre le viie et le xiiie siècle ; les lots de
faune les plus importants, les seuls à pouvoir être exploités et présentés en
détail ici, étant datés des ixe-xe, xe-xie et xie-xiie siècles ; les lots sans datation
représentant environ le quart des ossements.
La plupart de ces ossements ont été découverts en réemploi en tant que
comblement de niveaux de voierie et présentent à ce titre une corrosion
qui peut être relativement importante, avec un aspect roulé et émoussé
pour les ossements situés en surface. Les traces de radicelles sont rares,
4 occurrences seulement. Des traces de carnivores sur une vingtaine
d’ossements ainsi qu’une autre vingtaine présentant les traces d’une
digestion attestent qu’au moins une partie du matériel faunique est restée
accessible avant l’enfouissement.
La détermination a pu s’appuyer sur une petite collection de référence mise
en place au centre archéologique Inrap de Dijon, sur celle plus complète
du laboratoire d’archéozoologie de l’UMR ArTeHiS (UB-Dijon) et sur
différents atlas d’anatomie comparée (Barone, 1986 ; Schmid, 1972).
Pour une large majorité, les restes osseux et dentaires s’apparentent à
des mammifères domestiques auxquels s’adjoignent de très rares restes
de volaille (coq et oie) et de faune sauvage (cerf). L’attribution spécifique
n’a cependant pas toujours été possible, soit à cause des conditions de
conservation, soit à cause de caractères anatomiques très proches entre
certaines espèces. C’est par exemple le cas pour les restes d’équidés (cheval,
âne et hybrides), maintenus sous cette appellation générique, et pour les
restes de caprinés (mouton et chèvre) qui n’ont pu faire que rarement l’objet
d’une diagnose. À partir des différents critères de distinctions employés
(Boessneck, 1969 ; Clutton-Brock et alii, 1990 ; Fernandez, 2001 …), les
deux espèces ont pu être mises en évidence, avec une large prépondérance
du mouton.
4.2.1 Fréquences relatives des principaux mammifères domestiques
La détermination des ossements nous permet, pour chacune des principales

phases, de dresser la liste des espèces rencontrées, avec, pour chacune
d’entre elles, le nombre de restes (NR), la masse des restes (MR) et leur
masse moyenne (MM) présentés au sein d’un tableau synthétique (détail par
phase et Us, cf. infra, Annexe 1, page 259).
Les restes osseux datés des ixe-xe siècles, qui sont uniquement extraits de l’Us
114, apparaissent ainsi très nettement dominés par les restes de bœuf que
ce soit à partir des nombres ou des masses de restes (fig. 363, page suivante). Le
listing faunique apparaît d’ailleurs très peu diversifié puisque seuls quelques
restes de porc et de caprinés, notamment de mouton, accompagnent ceux
de bœuf.
Les restes fauniques datés des xe-xie siècles sont quant à eux tirés des Us 116
et 128 et livrent une hiérarchie tout à fait semblable, le bœuf dominant
nettement quel que soit le critère retenu fig. 364). La liste des espèces en
présence n’est pas beaucoup plus importante, même si l’on peut noter une
apparition des équidés et du cerf aux côtés du porc et des caprinés.
Enfin, pour les xie-xiie siècles, les restes fauniques proviennent des Us 74
et 150. La tendance reste identique, avec une forte prépondérance du
bœuf devant le porc et les caprinés, dont au moins trois restes de mouton ;
équidés et oie faisant une apparition timide (fig. 365, page suivante).
À ce stade, les proportions importantes de bœuf laissent envisager la

présence de rejets issus d’une ou de plusieurs activités spécialisées en lien
avec un traitement des carcasses de bœuf, notamment parmi certaines
étapes de la boucherie bovine.
Fig. 363 Décomptes des restes osseux par IXe-Xe NR % NR MR % MR MM

espèce, Dijon (21), Piétonisation, ixe-xe siècles.
© D. Cambou, Inrap
bœuf 413 94,3 6007 97,7 14,5
porc 9 2,1 53 0,9 5,9
caprinés 11 2,5 54 0,9 4,9
mouton 5 1,1 33 0,5 6,6
Déterminés 438 79,2 6147 94,2 14,0
Indéterminés 115 20,8 380 5,8 3,3
Total 553 6527 11,8
Fig. 364 Décomptes des restes osseux par Xe-XIe NR % NR MR % MR MM

espèce, Dijon (21), Piétonisation, xe-xie siècles.
© D. Cambou, Inrap
bœuf 1001 93,5 17004 97,6 17,0
porc 47 4,4 281 1,6 6,0
caprinés 17 1,6 60 0,3 3,5
mouton 4 0,4 33 0,2 8,3
équidés 1 0,1 29 0,2 29,0
cerf 1 0,1 12 0,1 12,0
Déterminés 1071 79,0 17419 93,9 16,3
Indéterminés 284 21,0 1126 6,1 4,0
Total 1355 18545 13,7
Fig. 365 Décomptes des restes osseux par XIe-XIIe NR % NR MR % MR MM

espèce, Dijon (21), Piétonisation, xie-xiie siècles.
© D. Cambou, Inrap
bœuf 243 89,7 4467 94,0 18,4
porc 17 6,3 160 3,4 9,4
caprinés 6 2,2 49 1,0 8,2
mouton 3 1,1 24 0,5 8,0
équidés 1 0,4 49 1,0 49,0
oie 1 0,4 2 0,0 2,0
Déterminés 271 73,2 4751 93,4 17,5
Indéterminés 99 26,8 335 6,6 3,4
Total 370 5086 13,7
4.2.2 Choix et qualité des individus abattus
Les estimations d’âge d’abattage sont fondées sur différents procédés,

comme les degrés d’ossification des os (Barone, 1976 ; Schmid, 1972 ; Silver,
1969) (cf. infra, Annexe 2, page 262) ou les données dentaires (Horard-
Herbin, 1996 ; Grant, 1982 ; Lepetz, 1996 ; Payne, 1987 ; Schmid, 1972).
Les données épiphysaires recueillies pour le bœuf, toutes périodes

confondues, traduisent une nette préférence pour les sujets âgés de 30 à
48 mois, à savoir des animaux de boucherie à maturité pondérale (moment
où l’animal présente le meilleur ratio qualité/quantité de viande) (Vigne,
1988), élevés et abattus pour fournir une viande de qualité en grande
quantité (fig. 366, à gauche). La seconde catégorie concernée sur ce site
correspond aux sujets de réforme (plus de 48 mois), qui représentent près
de la moitié des animaux abattus. Parmi eux, ceux de plus de 96 mois
sont nettement majoritaires. Ces individus, employés de leur vivant
pour des productions de lait, leur force motrice ou la reproduction, sont
généralement abattus dès qu’une perte de rentabilité apparaît.
II. Résultats 255
Ces données épiphysaires s’avèrent par ailleurs suffisamment nombreuses

pour autoriser une analyse par phase. Cette dernière révèle ainsi un net
rajeunissement des sujets abattus sur ce site, passant de 87 mois (7,3 ans)
en moyenne à 64 mois (5,3 ans) (fig. 366, à droite). Cette différence apparaît
très significative en regard des effectifs pris en considération et semble donc
bien refléter une réalité chronologique et historique. Elle se traduit par une
sélection de sujets de boucherie à maturité pondérale (30 à 48 mois) de plus
en plus importante, leur proportion au sein des assemblages passant de 14 à
55 % et, secondairement, de sujets de boucherie plus jeunes, proches de leur
maturité pondérale (20 à 30 mois). Cette sélection de plus en plus drastique
des animaux de boucherie se fait au détriment des sujets de réforme, ceux
âgés de 48 à 96 mois disparaissant totalement de ce cadre d’activité, tandis
que les plus vieux, âgés de plus de 96 mois, voient leur proportion passer de
41 % à 28 % dans les assemblages.
Ces observations pourraient dénoter une amélioration de la
chaîne opératoire de boucherie, notamment en ce qui concerne
l’approvisionnement en sujets de bouche de la part des boucheries/
Fig. 366 Distribution des âges d’abattage des abattoirs, et, également, une évolution et une affirmation des goûts des
bœufs (données épiphysaires). Taux d’abattage consommateurs du milieu urbain dijonnais pour une viande de qualité tirée
par mois sur l’ensemble de la séquence pour
d’animaux jeunes, spécifiquement élevés et abattus pour cette production.
pondérer la différence d’amplitude des classes
d’âge (à gauche). Résultats bruts par classe et
La persistance des sujets de réforme de plus de 96 mois pourrait par ailleurs
par phase, avec évolution de l’âge moyen par témoigner de l’importance des pratiques agricoles dans la plaine dijonnaise
phase (à droite). © D. Cambou, Inrap sur l’ensemble de la séquence.
Concernant le porc et les caprinés, leurs effectifs beaucoup plus réduits

ne permettent pas de différencier leur gestion par phase. Les données
épiphysaires toutes périodes confondues pour chacun de ces taxons restent
même insuffisantes pour être considérées comme statistiquement valides.
Les résultats présentés ci-dessous sont donc à considérer avant tout comme
des tendances susceptibles d’évoluer si les corpus augmentent.
Ainsi, pour le porc, les données épiphysaires laissent envisager un taux
d’abattage dégressif jusqu’à 66 mois avec une préférence pour les jeunes
animaux de boucherie, âgés de 18 à 24 mois, soit des individus abattus dans
le courant de leur second hiver dans le cas de naissance au printemps, avant
d’avoir atteint leur maturité pondérale qui intervient aux environs de deux
ans et demi (Vigne, 1988). La viande tirée de leurs carcasses devait ainsi être
de bonne qualité. Les jeunes pourceaux, que l’on retrouve habituellement
sur des sites privilégiés, ne sont quant à eux pas représentés. La moitié des
porcs consommés sont néanmoins âgés de 24 à 42 mois et correspondent
vraisemblablement à des animaux engraissés abattus au fur et à mesure
qu’ils atteignent leur maturité pondérale. Leur viande, de qualité, devait être
destinée préférentiellement à la conserve. Les sujets de réforme exploités
sur ce site, des animaux conservés au préalable pour la pérennisation des
troupeaux, sont âgés de 42 à 66 mois, jamais au-delà, et restent relativement
peu nombreux (fig. 367, à gauche).
Pour les caprinés, les données épiphysaires semblent attester d’une nette
préférence pour les sujets âgés de 24 à 42 mois, soit des animaux de
boucherie abattus aux environs de leur maturité pondérale qui se situe
peu avant trois ans (Payne, 1973 ; Vigne, 1988) ; ces animaux permettant
l’obtention d’une viande de qualité en bonne quantité. On note également
une petite participation des jeunes agneaux, qui fournissent une viande
tendre de grande qualité. Leur présence sur ce site pourrait également
témoigner d’un intérêt pour l’exploitation laitière sur le site de production.
Enfin, un tiers des sujets traités sur ce site s’apparentent à des sujets
réformés, maintenus en vie pour l’exploitation de lait, de laine ou la
reproduction et vraisemblablement abattus au fur et à mesure de leur perte
de productivité, notamment au-delà de 54 mois, délivrant ainsi une viande
de qualité de moindre (fig. 367, à droite).
Au final, et presque sans surprise, les individus traités sur ce site

Fig. 367 Distribution des âges d’abattage des
s’apparentent, pour une large majorité, à des sujets de boucherie, élevés
porcs et des caprinés (données épiphysaires).
Taux d’abattage par mois sur l’ensemble de
et abattus pour l’obtention d’une viande de qualité dans l’optique
la séquence pour pondérer la différence d’approvisionner des consommateurs du milieu urbain et périurbain
d’amplitude des classes d’âge. © D. Cambou, Inrap dijonnais.
4.2.3 Distribution anatomique
En plus de mettre en évidence d’éventuels phénomènes de conservation

différentielle, l’analyse de la répartition anatomique, à travers la nature des
ossements en présence, peut nous renseigner sur les activités à l’origine des
rejets.
L’analyse présentée repose sur une quantification du nombre et de la
masse de chaque type d’os, la masse des restes permettant notamment
de s’affranchir des problèmes de fragmentation. Afin de mieux cerner les
fréquences pondérales (% MR), en termes de surreprésentation ou de
déficit, nous les avons comparées à des fréquences pondérales de référence
(% MR réf.) établies à partir des squelettes de référence de la collection du
laboratoire d’archéozoologie de l’UMR 6298 ArTeHiS (UB, Dijon).
Les ixe-xe et xe-xie siècles (toutes les Us présentant des résultats similaires,
cf. infra, Annexe 3, page 263) sont ainsi marqués par de fortes proportions
de têtes (crânes et mandibules), de vertèbres cervicales et de pieds,
aussi bien en nombre qu’en masses de restes (fig. 368). Ces parties sont
généralement éliminées au tout début de la chaîne opératoire, après la mise
à mort et le dépouillage de l’animal. Les parties charnues, côtes et membres,
ont dû faire l’objet d’un traitement délocalisé puis d’une commercialisation.
Les éléments présents n’ont pas simplement été rejetés, ils ont fait, dans
de nombreux cas, l’objet d’une découpe, le plus souvent par geste lancé
(fig. 369), que l’on peut apparenter à différentes étapes de la boucherie
bovine.
II. Résultats 257
Fig. 368 Fréquences des ossements de bœufs

établies à partir des nombres et des masses
de restes (ces dernières étant comparées
à des fréquences pondérales de référence).
© D. Cambou, Inrap
Fig. 369 Décompte des traces de découpe Bœuf IXe-Xe Xe-XIe XIe-XIIe
sur les restes de bœufs, par type et par phase.
© D. Cambou, Inrap
Geste Lancé (GL) 125 428 135
Incisions Fines (IF) 9 13 11

Ainsi, une fois la bête abattue, les cornes sont ôtées et la peau prélevée,
comme l’indiquent différentes traces de découpe localisées sur des os
frontaux, des métapodes et quelques phalanges proximales. La rareté des
chevilles osseuses et le déficit relatif des phalanges signalent d’ailleurs que
les traitements des étuis cornés et de la peau ont dû être réalisés en d’autres
lieux, sans doute à proximité d’un cours d’eau comme le nécessitent ces
activités, notamment la tannerie. La tête semble ensuite séparée du corps
entre les condyles occipitaux et l’atlas, comme en témoignent plusieurs
traces de découpe par geste lancé sur les condyles, les processus jugulaires
ou les premières vertèbres cervicales. Il s’agit alors d’une découpe de gros,
parmi les premières étapes de la boucherie.
La mise en pièce de plusieurs os du crâne, basi-occipitaux et sphénoïdes
notamment, laisse envisager un traitement en boucherie des crânes de
bœuf avec par exemple une récupération de cervelle. La mise en pièce d’un
os incisif pourrait quant à elle témoigner d’une récupération du museau ;
cette hypothèse trouvant plus de crédit à travers la découpe récurrente
des mandibules en avant des prémolaires. Les mandibules sont également
séparées du crâne par des coups de couperet sur les branches montantes,
ou plus fréquemment, sur les processus coronoïdes et condyliens. Cette
action a certainement pour but l’extraction de la langue. La présence d’un
seul os hyoïde, même si les traces de découpe qu’il présente attestent bien
du prélèvement de la langue, indique que le traitement de ces dernières
a dû se faire en un autre lieu. La fracturation des corps mandibulaires,
transversalement et longitudinalement, laisse également envisager une mise
à jour du canal médullaire des mandibules dans le but probable d’une
récupération de moelle. En l’absence de trace de découpe adéquate sur les
branches montantes des mandibules, le prélèvement des joues ne peut en
revanche être clairement établi.
Les nombreuses vertèbres cervicales, souvent fracturées par geste lancé,
semblent quant à elles témoigner d’un traitement spécifique du collier.
Là encore l’absence d’incision fine ne permet pas de conclure sur le
prélèvement de viande.
Le fait que les restes de pieds soient principalement illustrés par des os
des carpes/tarses et des métapodes renseigne sur une découpe relativement
haute, les os des carpes/tarses restant ainsi reliés aux métapodes. Cette
découpe a pu s’effectuer au niveau des carpes et tarses, voire plus haute
encore comme mise en évidence par des coups de couperet au niveau des
extrémités distales des radio-ulnas ou des tibias. En plus des quelques
traces de dépouillage ou de désarticulation/mise en pièce, près des deux
tiers des métapodes présentent une fracturation de leur diaphyse qui peut
vraisemblablement être mise en rapport avec la récupération de moelle.
Au final, l’analyse des régions anatomiques et la présence de différentes
traces de découpe prouvent la récupération et l’exploitation de différents
produits : la peau, les abats (museau, langue, cervelle…) et la moelle. Ces
vestiges s’apparenteraient donc à des rejets d’une ou de plusieurs activités
artisanales intermédiaires entre les abattoirs et les lieux de vente aux
consommateurs.
Pour les xie-xiie siècles, la distribution des os apparaît très différente,

les têtes et les métapodes étant par exemple très peu documentés. Si les
os des ceintures et des membres (humérus, coxaux, tibias notamment)
apparaissent plus fréquents, la forte représentation des vertèbres cervicales
et, secondairement, thoraciques, comme les fortes proportions des os des
carpes et des tarses témoignent là encore de rejets en lien avec des activités
spécifiques au traitement des carcasses de bœuf en contexte de boucherie,
plutôt que de rejets de consommation.
Les résultats obtenus pour les deux principales Us de cette période
diffèrent cependant considérablement (cf. infra, Annexe 3, page 263).
L’Us 150 renfermant une majorité d’os des carpes/tarses (28 restes sur
60) ; humérus, coxaux et tibias n’étant que très secondaires (3 à 7 restes)
II. Résultats 259
et les autres parties absentes ou très rares. L’Us 74 délivre quant à elle de
fortes proportions de vertèbres cervicales et thoraciques, d’humérus et
d’os coxaux. On note en plus une bonne représentation de plusieurs autres
éléments : radio-ulnas, tibias, carpes/tarses. À l’inverse, les restes de tête
(crânes et mandibules) et de bas de pattes (métapodes et phalanges) sont
rares.
Les rejets tirés de l’Us 150, relativement peu abondants, pourraient ainsi
correspondre à une élimination ponctuelle d’une accumulation des os des
carpes/tarses, sans intérêt pour la boucherie, après les avoir séparés des
extrémités distales de radius et de tibias, potentiellement charnus, ou des
métapodes, potentiellement exploités pour la moelle. Ceux de l’Us 74
semblent en revanche illustrer d’autres étapes du traitement des carcasses de
bœuf, davantage en lien avec les parties charnues, notamment le traitement
du collier, déjà observé au cours des deux premières phases, la réalisation
de basses côtes, entrecôtes et faux filets (fracturation des vertèbres
thoraciques), de rumsteck et gîtes-noix (os coxaux fracturés). On distingue
également un traitement de la boîte à moelle (humérus) et des jarrets
(radius-ulnas et tibias).
Pour cette période, la présence et le traitement de ces morceaux à viande
corrélés au fait que les individus concernés soient globalement plus jeunes
permettent d’apprécier la bonne qualité des viandes commercialisées.
4.2.4 Données relatives à la morphologie des bœufs
Seules les données ostéométriques concernant le bœuf se sont avérées

suffisamment abondantes pour être discutées. Les mesures relevées pour
l’ensemble des espèces sont néanmoins disponibles en annexe (cf. infra,
Annexe 4, page 263).
Ainsi, pour le bœuf, les mesures relevées sur une dizaine de métapodes
(4 métacarpes et 5 métatarses) permettent d’apprécier la hauteur au garrot
des bovins datés des ixe au xiie siècles (coefficients de Matolcsi, 1970). Ces
derniers, en fonction du sexe, présentent des estimations de hauteur au
garrot de 1,04 et 1,09 m pour deux taureaux, 1,18 m pour un bœuf et sont
comprises entre 1,05 m et 1,11 m pour les vaches (6 individus avec une
moyenne de 1,09 m).
Les différentes mesures relevées, sur les extrémités distales de tibia, les talus
ou les phalanges proximales, confirment toutes la présence de sujets de taille
modeste et d’une population relativement homogène sur l’ensemble de la
séquence. La longueur totale des phalanges proximales ne dépasse ainsi pas
58 mm, tandis que la largeur proximale transverse de ces mêmes phalanges
n’excède pas 33 mm (fig. 370), à savoir des dimensions dignes des bovins les
plus petits du Moyen Âge que l’on retrouve essentiellement dans le courant
des xe-xiie siècles dans le nord de la France (Clavel, 2001).
Fig. 370 Distribution des phalanges proximales

de bœufs en fonction de leur longueur totale (Lt)
et de leur diamètre proximal transverse (PDt),
ixe-xiie siècles. © D. Cambou, Inrap
4.2.5 Conclusion
Les fouilles menées à l’occasion des travaux de piétonnisation à Dijon (21),

rues du Bourg et Charrue, ont permis la récolte de près de 3 000 restes
fauniques pour une masse supérieure à 41 kg ; les Us renfermant le plus de
mobilier étant datées, par 14C, des ixe-xe, xe-xie et xie-xiie siècles.
L’étude des restes osseux et dentaires met en évidence la présence de rejets
de boucherie marqués par une forte prépondérance des restes de bœuf,
majoritairement attribuables à des sujets de boucherie à maturité pondérale,
sur l’ensemble de la séquence. Quelques restes de porc et de caprinés
accompagnent ceux de bœuf et s’apparentent également de manière
majoritaire à des sujets de boucherie, élevés et abattus pour leur viande.
Au cours des ixe-xe et xe-xie siècles, la prédominance des restes de tête,
de vertèbres cervicales et de bas de patte (carpes/tarses et métapodes)
et les traces de découpe associées témoignent d’activités artisanales,
intermédiaires entre les abattoirs et les lieux de consommation, spécialisées
dans la récupération et le traitement de différents morceaux ou abats
(cervelles, museaux, moelle, collier). Le traitement des peaux, des étuis
cornés, des langues et des parties charnues, parties absentes de notre
échantillon, devant s’effectuer en d’autres lieux.
Au cours des xie-xiie siècles la distribution anatomique diffère et renseigne
sur la présence d’activités artisanales à l’origine des rejets différentes, bien
que toujours intermédiaires entre les abattoirs et les lieux de consommation.
Ainsi, si les os des carpes et tarses, en grand nombre, peuvent témoigner
d’une élimination de parties non exploitables, sans intérêt ; les autres
éléments en présence : cervicales, thoraciques, humérus et coxaux
notamment, ainsi que les traces de découpe associées, semblent témoigner
du prélèvement et de la préparation de plusieurs morceaux de viande. Ces
parties charnues, tirées d’animaux jeunes, témoignent ainsi de la bonne
qualité de la viande mise en vente vers les consommateurs urbains.
II. Résultats 261
Annexe 1 : Inventaire par Us et Espèce (David Cambou, Inrap)
32 NR MR 73 NR MR 114 NR MR
bœuf 4 156 bœuf 83 1168 bœuf 413 6007
caprinés 2 17 porc 6 24 porc 9 53
Total 6 173 caprinés 7 26 caprinés 11 54
mouton 1 18 mouton 5 33
38 NR MR Déterminés 97 1236 Déterminés 438 6147
bœuf 4 57 Indéterminés 40 154 Indéterminés 115 380
caprinés 1 7 Total 137 1390 Total 553 6527
Total 5 64
74 NR MR 116 NR MR
43 NR MR bœuf 181 2539 bœuf 770 12500
bœuf 9 162 porc 7 52 porc 43 240
caprinés 4 21 mouton 1 6 caprinés 15 56
Total 13 183 Déterminés 189 2597 mouton 3 25
Indéterminés 89 308 équidés 1 29
44 NR MR Total 278 2905 Déterminés 832 12850
bœuf 2 23 Indéterminés 275 1092
Total 2 23 78 NR MR Total 1107 13942
bœuf 27 381
47 NR MR porc 1 11 128 NR MR
bœuf 11 173 caprinés 1 3 bœuf 231 4504
porc 3 52 cerf 1 16 porc 4 41
caprinés 6 38 Déterminés 30 411 caprinés 2 4
mouton 1 11 Indéterminés 6 25 mouton 1 8
Déterminés 21 274 Total 36 436 cerf 1 12
Indéterminés 1 11 Déterminés 239 4569
Total 22 285 84 NR MR Indéterminés 9 34
bœuf 3 61 Total 248 4603
65 NR MR Indéterminés 2 7
bœuf 22 490 Total 5 68 144 NR MR
porc 3 34 bœuf 11 220
caprinés 9 50 106 NR MR porc 3 57
Déterminés 34 574 bœuf 35 649 caprinés 4 35
Indéterminés 5 13 porc 3 20 Déterminés 18 312
Total 39 587 caprinés 3 22 Indéterminés 8 17
Déterminés 41 691 Total 26 329
bœuf 2 17 Total 61 776 149 NR MR
porc 1 17 bœuf 1 48
Total 3 34 109 NR MR Indéterminés 1 7
bœuf 10 229 Total 2 55
Déterminés 10 229
huître 2 25
Indéterminés 3 21
Total 15 275
bœuf 60 1778 bœuf 1 10 bœuf 8 159
porc 10 108 mouton 2 10 caprinés 2 6
caprinés 6 49 coq 1 2 mouton 1 9
mouton 2 18 Total 4 22 Déterminés 11 174
équidés 1 49 Indéterminés 3 38
oie 1 2 222 NR MR Total 14 212
Déterminés 80 2004 Indéterminés 1 1
Indéterminés 10 27 Total 1 1 244 NR MR
Total 90 2031 bœuf 11 196
224 NR MR porc 2 22
164 NR MR porc 1 21 Déterminés 13 218
bœuf 1 38 Total 1 21 Indéterminés 13 119
porc 2 20 Total 26 337
caprinés 1 7 225 NR MR
Déterminés 4 65 bœuf 1 8 245 NR MR
Indéterminés 1 4 Total 1 8 bœuf 1 8
Total 5 69 Total 1 8
229 NR MR
165 NR MR bœuf 1 13 246 NR MR
Indéterminés 1 2 porc 1 11 Indéterminés 1 2
Total 1 2 équidés 1 97 Total 1 2
Total 3 121
167 NR MR 247 NR MR
bœuf 17 427 231 NR MR bœuf 3 53
porc 4 38 bœuf 17 973 Total 3 53
caprinés 1 10 Total 17 973
Déterminés 22 475 251 NR MR
Indéterminés 3 11 240 NR MR porc 2 22
Total 25 486 bœuf 4 91 caprinés 1 12
porc 1 22 Total 3 34
175 NR MR Total 5 113
Indéterminés 2 6 252 NR MR
Total 2 6 241 NR MR caprinés 1 4
182 NR MR mouton 1 5
bœuf 8 124 Déterminés 14 184 257 NR MR
porc 2 4 Indéterminés 8 18 caprinés 2 6
caprinés 6 46 Total 22 202 Total 2 6
Total 16 174
242 NR MR 260 NR MR
191 NR MR bœuf 5 195 bœuf 3 73
bœuf 3 58 Total 5 195 porc 1 14
Indéterminés 1 2 caprinés 2 10
Total 4 60 équidés 1 37
Déterminés 7 134
bœuf 11 174 Total 8 135
Indéterminés 1 1
Total 12 175
II. Résultats 263
bœuf 2 150 bœuf 6 219 bœuf 5 85
Total 2 150 équidés 1 23 porc 1 37
chien 1 3 caprinés 1 1
278 NR MR Déterminés 8 245 Total 7 123
bœuf 2 33 Indéterminés 9 14
Total 2 33 Total 17 259 359 NR MR
bœuf 2 13
286 NR MR 313 NR MR porc 2 11
caprinés 3 23 bœuf 1 5 caprinés 5 24
Total 3 23 caprinés 1 37 Déterminés 9 48
Total 2 42 Indéterminés 1 0
286/287 NR MR Total 10 48
bœuf 4 57 314 NR MR
porc 3 22 caprinés 1 33 360 NR MR
caprinés 4 18 Total 1 33 Indéterminés 3 12
mouton 2 26 Total 3 12
Déterminés 13 123 330 NR MR
Indéterminés 4 7 bœuf 2 17 363 NR MR
Total 17 130 porc 1 3 bœuf 1 9
Déterminés 3 20 équidés 1 34
287 NR MR Indéterminés 2 4 Total 2 43
porc 1 4 364 NR MR
caprinés 1 27 336 NR MR Indéterminés 1 4
Total 3 176 bœuf 1 21 Total 1 4
Total 1 21
290 NR MR 370 NR MR
bœuf 5 283 342 NR MR bœuf 9 98
caprinés 1 45 bœuf 5 261 porc 3 73
Total 6 328 porc 1 11 caprinés 2 11
caprinés 4 91 chèvre 1 31
294 NR MR mouton 1 12 Déterminés 15 213
bœuf 2 82 Déterminés 11 375 Indéterminés 4 10
Déterminés 2 82 Indéterminés 1 2 Total 19 223
homme 7 8 Total 12 377
Indéterminés 2 8
Total 11 98 344 NR MR
bœuf 14 569
298 NR MR porc 1 5
bœuf 1 19 mouton 1 34
Total 1 19 Total 16 608
301 NR MR 346 NR MR
équidés 1 84 bœuf 4 141
Total 1 84 porc 3 28
caprinés 1 5
équidés 1 7
Total 9 181
Annexe 2 : Données épiphysaires (David Cambou, Inrap)
Toutes périodes Bœuf Porc Caprinés
NS Total NS Total NS Total
vertèbres 169 238 19 19 6 8
scapula dist 0 9 0 5 0 3
humérus p 0 1 1 1
humérus d 0 14 0 1 0 5
radius p 0 9 0 8 1 7
radius d 19 37 1 1 1 2
ulna p 1 1 2 2
ulna d
coxal 1 33 0 4 0 2
fémur p 7 18 1 1
fémur d 2 5 0 1
tibia p 2 2
tibia d 4 28 0 2 1 11
calcanéum 8 29 1 1 0 5
métapodes 13 76 2 6 1 11
phalange prox 0 26 1 1 0 1
phalange méd 0 15 0 1
Bœuf IXe-Xe Xe-XIe XIe-XIIe
NS Total NS Total NS Total
vertèbres 13 22 85 115 36 50
scapula dist 0 2 0 2 0 1
humérus p 0 1
humérus d 0 2 0 4 0 3
radius p 0 1 0 4 0 1
radius d 1 4 7 17 4 6
ulna p
ulna d
coxal 1 17 0 8
fémur p 1 1 5 11 1 4
fémur d 1 4
tibia p 1 1
tibia d 1 5 1 12 1 6
calcanéum 1 2 4 12 2 7
métapodes 2 16 9 56
phalange prox 0 5 0 9
phalange méd 0 3 0 6 0 2
II. Résultats 265
Annexe 3 : Distribution anatomique (David Cambou, Inrap)
Bœuf Us 74 Us 114 Us 116 Us 128 Us 150
NR MR NR MR NR MR NR MR NR MR
crânes 5 51 127 1157 152 1452 46 624 2 41
mandibules 6 37 100 1331 151 1995 63 940 1 8
cervicales 41 569 29 459 82 1247 17 274 4 58
thoraciques 22 268 7 47 51 463 5 33 1 17
lombaires 9 96 6 70 24 238
côtes 9 53 4 21 26 158 2 12 3 45
scapulas 3 82 4 37 9 144 4 51 1 21
humérus 22 193 10 111 26 395 5 115 3 199
radius/ulnas 11 222 10 119 30 693 6 109 2 40
coxaux 22 384 11 126 39 834 4 49 5 154
fémurs 10 138 1 13 14 312 4 57
tibias 10 227 10 168 33 890 1 37 7 234
carpes/tarses 9 129 30 648 54 1239 12 298 28 915
métapodes 2 90 54 1572 69 2327 51 1760
phalanges 10 128 10 113 11 145 3 46
Total 181 2539 413 6007 770 12500 231 4504 60 1778
Annexe 4 : Données ostéométriques (David Cambou, Inrap)
Mouton Lt PDt PDp DiaDt DDt DDp Us Phase
radius 28,7 14 47
radius 27 135 150 XIe-XIIe
métacarpe 20,9 14,8 13,6 114 IXe-Xe
métacarpe 14,4 25,1 15,4 286
métacarpe 22,2 16,6 65
métacarpe 21 14,2 114 IXe-Xe
tibia 21,5 16,8 114 IXe-Xe
tibia 24,6 18,1 106
tibia 22,5 17,8 73
tibia 22 17,3 114 IXe-Xe
tibia 21,8 16,5 114 IXe-Xe
tibia 23,2 18 116 Xe-XIe
tibia 218 184 150 XIe-XIIe
tibia 24,2 18,4 74 XIe-XIIe
tibia 23,1 19,1 243
calcaneum 54,1 114 IXe-Xe
calcaneum 50,4 241
métatarse 21,4 13,7 114 IXe-Xe
métatarse 24,9 17,2 65
métatarse 24,1 15,8 182
métatarse 22,2 14,2 286/287
métatarse 22,9 15,5 47
phal. prox. 34,8 11,6 13,7 9,4 10,9 10,3 205

Bœuf Lt PDt PDp DiaDt DDt DDp El Us Phase
métacarpe 57 35 114 IXe-Xe
métacarpe 184,5 50,2 31,3 27,9 51,3 27,1 116 Xe-XIe
métacarpe 180 50 29,5 28,4 116 Xe-XIe
métacarpe 50,6 28,7 116 Xe-XIe
métacarpe 187 29,3 56,9 27,2 116 Xe-XIe
métacarpe 57,3 35 116 Xe-XIe
métacarpe 165 48,9 29,7 28 116 Xe-XIe
métacarpe 59 30,7 116 Xe-XIe
métacarpe 58,6 109
tibia 50,3 37,1 114 IXe-Xe
tibia 56,5 39,4 116 Xe-XIe
tibia 53,7 40,2 116 Xe-XIe
tibia 59,2 43,4 116 Xe-XIe
tibia 56,8 43,7 116 Xe-XIe
tibia 49,2 35 116 Xe-XIe
tibia 58,6 41,2 150 XIe-XIIe
tibia 48,4 33 150 XIe-XIIe
tibia 52,6 38,9 149
tibia 59,5 42,9 231
tibia 57,5 40,7 241
tibia 56,4 38 287
talus 58,3 33,7 31,8 114 IXe-Xe
talus 53,5 32,8 28,9 114 IXe-Xe
talus 60,7 38,3 34 114 IXe-Xe
talus 58,4 36 32 114 IXe-Xe
talus 60,7 38,1 33,3 114 IXe-Xe
talus 55,5 34 29,4 116 Xe-XIe
talus 62,5 39,9 34,2 116 Xe-XIe
talus 59,8 36,6 31,3 116 Xe-XIe
talus 59,6 37,1 32,7 116 Xe-XIe
talus 56 35,2 30,3 116 Xe-XIe
talus 57,7 35,8 32,2 116 Xe-XIe
talus 61,8 37,8 34,1 116 Xe-XIe
talus 59,6 34,4 32 116 Xe-XIe
talus 59,3 36,2 31,5 116 Xe-XIe
talus 55,9 36,5 31 128 Xe-XIe
talus 58,2 37,7 29,8 128 Xe-XIe
talus 67 40,9 37 128 Xe-XIe
talus 55,2 33,9 30,3 150 XIe-XIIe
talus 60,9 39 33 150 XIe-XIIe
talus 62 39,9 34 150 XIe-XIIe
talus 58,5 36 33,2 150 XIe-XIIe
talus 59,4 37,2 33,6 150 XIe-XIIe
talus 58,4 37,3 31 106
talus 56,9 36,5 30,7 164
talus 61,9 39,4 33,9 65

II. Résultats 267
Bœuf Lt PDt PDp DiaDt DDt DDp El Us Phase
talus 56,2 32,7 30,9 73
talus 62 39,5 33,5 73
talus 59,5 35,6 32 78
métatarse 203 24,5 114 IXe-Xe
métatarse 208 24,6 114 IXe-Xe
métatarse 49,6 26,2 116 Xe-XIe
métatarse 52,6 27 116 Xe-XIe
métatarse 194 26,3 128 Xe-XIe
métatarse 205 46,2 42,4 24,5 53,2 29,4 167
phal. prox. 56 25,7 22 24,5 19,9 114 IXe-Xe
phal. prox. 50,6 21,6 18,7 21,1 16,4 116 Xe-XIe
phal. prox. 52,9 29,1 23,7 26,8 18,3 116 Xe-XIe
phal. prox. 51,7 25,2 21,8 24,2 17 116 Xe-XIe
phal. prox. 50,6 26,8 21,3 23,7 18,5 128 Xe-XIe
phal. prox. 52,8 32,6 26,4 29,9 23,5 128 Xe-XIe
phal. prox. 50,6 23 19,1 22,7 17 191
phal. prox. 52,8 31,7 25,9 30 20,8 195
phal. prox. 50,5 23,4 27,8 19,2 23,1 18,2 290
phal. prox. 57,8 24,5 29,9 19,6 22,5 18,6 336
phal. prox. 49,2 25,5 20,9 25,1 18,5 344
phal. prox. 49,3 22,8 19,5 22,2 17,9 357
phal. prox. 48,6 24,5 19,7 22,2 17,6 38
phal. prox. 53,2 27,8 21,6 25,2 19,3 73
Porc Lt PDt PDp DiaDt DDt DDp Us Phase
radius 25,6 18,4 116 Xe-XIe
métacarpe 3 77,6 14,4 260 VIIIe-Xe
métacarpe 4 82,3 12,4 144
tibia 28,8 25,2 128 Xe-XIe
métatarse 3 81,7 12,3 370

4.3 Expertise de la vaisselle en terre cuite médiévale et moderne

(Anne-Lise Bugnon-Labaune, Inrap ; UMR ArTeHis 6298)
Note : Afin de faciliter la lecture de cette Cette expertise intègre l’ensemble du mobilier céramique médiéval et
expertise, les illustrations qui y sont associées moderne récolté au cours de l’opération de fouille réalisée en 2016 dans
ont été placée à la fin de l'étude.
le cadre de la première phase du projet de piétonnisation diligentée par le
Grand Dijon. L’emprise concernée par les travaux s’étendait entre la rue
Pasteur, la Place des Cordeliers, la rue Charrue, la Place Jean Macé, la
rue Piron, la rue du Bourg ainsi que sa jonction avec la rue Dauphine. Le
corpus a été récolté dans des tranchées étroites en liens avec les travaux
d’aménagements. Il est associé à des coupes (logs) réalisés sur le terrain.
Le corpus de vaisselle médiévale et moderne représente 192 fragments
(nombres de restes) pour un comptage pondéré de 122 individus (nombre
minimum d’individus)81. Les conditions de découvertes et l’indigence du
mobilier récolté (suivi de travaux, absence d’ensemble clos et fragmentation
du corpus) ne rendent pas le comptage en NMI pertinent. Cette expertise ne
présente donc qu’une quantification en NR.
Le mobilier a fait l’objet d’un prélèvement le plus exhaustif possible dans
les niveaux archéologiques. En général, le mobilier céramique antique,
médiéval et moderne provient d’une succession de niveaux indéterminés
(90 NR), de niveaux de sols (82 NR), de remblais (5 NR) et de comblement
(1 NR). Il est à noter la présence de deux panses indéterminées récoltées
dans un fossé Place des Cordeliers. Ainsi que deux sépultures découvertes
rue Charrue. Ces deux structures sont datées à partir des quelques panses
découvertes dans leurs comblements : l’une est antique (us 294) et l’autre est
mérovingienne (une panse du service bistre décorée d’un motif de molettes
en casiers : US301). Les niveaux identifiés comme des niveaux de voiries
sont datés du bas Moyen Âge (xiiie-xive s.) et se situent exclusivement rue
du Bourg (us 43 : 4 NR). Enfin, les niveaux identifiés comme des niveaux
de démolitions (us 158, US246 : 6 NR) sont datés au plus tôt de la seconde
moitié du xviie s. Ils sont également localisés au niveau de la rue du Bourg.
Le mobilier antique
(us 149_167_173_175_229_242_288_294_305_306_348 : 28 NR) a été
étudié par A. Delor-Ahü.
Cette opération a livré un corpus important de panses indéterminées et
indigentes pouvant appartenir soit à la période antique soit à la période
médiévale (39 NR).
Le corpus de vaisselle en terre cuite médiévale (115 NR) et moderne (9 NR)
a été inventorié et présenté sous la forme d’un tableau qui synthétise
l’ensemble des données céramologiques en y intégrant les données de la
fouille (fig. 372)
Malgré l’importante fragmentation de l’ensemble, ce corpus présente
quelques jalons intéressants pour la connaissance des faciès dijonnais
entre le xe s. et la fin du xvie s. Les quelques éléments de formes (bords,
fonds, panses) sont à rattacher à un répertoire essentiellement centré sur la
céramique culinaire (pot) et sur la céramique de service (cruche et pichet).
Ces éléments ont fait l’objet d’un dessin et/ou d’un cliché et sont présentés
sur une planche de synthèse (fig. 371). Les US ayant livrées des éléments
de formes et représentées sur la figure 372 sont matérialisés en gras dans
le texte. Les dessins ont été réalisés par Véronique Bourson (Inrap) et les
photographies par Philippe Haut (Inrap).
Cette expertise réalisée sur 3 jours/hommes présente succinctement les
81. « Le nombre minimum d’individus (NMI) a pour objectif d’estimer au moins le nombre
de récipients, les tessons étant associés à un individu lorsqu’ils ne peuvent appartenir à des
récipients différents : il s’agit donc de pondérer le nombre de bords ou de fonds par groupe
technique, en ne retenant que l’effectif le plus important des deux, puis d’y ajouter les autres
éléments typologiques ou décoratifs ne pouvant être associés à ceux déjà comptés ; les groupes
techniques représentés uniquement par des panses prennent , par convention, la valeur 1, même
si l’effectif est important » (Husi 2001).
II. Résultats 269
premiers résultats de cette phase de travaux. Une étude exhaustive fera

l’objet d’un rendu dans le document final réalisé à l’issue de la seconde
phase de travaux.
L’intérêt de ce corpus permet de dater les grands horizons d’occupations
à l’époque médiévale. Il met en évidence une occupation inédite de cet
espace péri-urbain au Moyen Âge central. De plus, il complète les données
et les problématiques sur l’occupation et la topographie de Dijon au bas
Moyen Âge (Sain-Jean Vitus 2016, p. 131- 142 et Saint-Jean Vitus à
paraître).
4.3.1 Céramique en contexte
Il a été choisi de regrouper les rues en deux zones distinctes :
4.3.1.1 Secteur périurbain entre l’ancien bourg Saint-Bénigne et le Castrum : rue

du Bourg, rue Dauphine, rue Piron, place Jean Macé
• Rue du Bourg
MAC : 24 NR
Niveaux de sols : 84, 114, 116, 144
Niveaux indéterminés : 149
Présence de deux marqueurs céramiques pertinents : 116.1 et 47.1 (cf. supra)
Résidualité antique dans US49
BMA : 26 NR
Niveau de sol :us 128, 150, 155
Voirie : US43
Démolition : US158
Niveau indéterminé : US251
MOD : 6 NR
Niveau de sol : 10
Démolition : 158
Remblai : 182
Présence de deux marqueurs céramiques pertinents : 10.1 et 182 (cf. supra)
• Rue Dauphine
IND
Niveau de sol : 240
MAC :
Niveau indéterminé : 65 (panse xe-xiie s.)
• Rue Piron
MAC : 2 NR
Couche : 47
Présence d’un marqueur pertinent : 47.1 (cf. supra)
BMA : 2 NR
Niveaux de sols : 223-224
• Place Jean Macé

BMA : 1 NR
Niveau indéterminé : 251
4.3.1.2 Secteur sud-est/sud-ouest du Castrum : rue Pasteur, place des Cordeliers,

rue Charrue
• Rue Pasteur
BMA : 2 NR
Niveau indéterminé : 322
• Place des Cordeliers

MAC : 1 NR
Niveau indéterminé : 336 (panse xe-xiie s.)
BMA : 39 NR
Niveaux indéterminés : 313-314-316-342
Présence d’un marqueur pertinent : 313.1 et 316. 1 (cf. supra)
• Rue Charrue
HMA : 1 NR
Sépulture 301
BMA : 15 NR
Niveaux indéterminés : 270-286-287-290-297-304
4.3.1.3 Synthese
Une occupation inédite du Moyen Âge central (fin du xe-xie s.)

Excepté la panse de céramique mérovingienne (fig. 371, n° 1) (position
primaire ou secondaire ?) découverte dans la sépulture 301 rue Charrue,
cet espace est anthropisé au plus tôt à partir de la fin du xe s. Il s’agit
essentiellement d’une phase d’occupation qui est matérialisé par des niveaux
de sols et des niveaux indéterminés. Cela représente un corpus de 30 NR
issus des us suivantes : 47_65_84_114_116_144_249_330.
En effet, le pot à lèvre en amande (fig. 371, n° 2) découvert sur le niveau de
sol 116 (rue du Bourg) et le pot à lèvre éversée (fig. 371, n° 3) découvert rue
Piron se caractérisent par une pâte sombre coquillée. Ce type de production
est diffusé spécifiquement dans le Dijonnais. Il est identifié sur des habitats
du Moyen Âge central (xe-xiie s.), plus particulièrement sur le site d’Ahuy
« Devant la Ferme » (Morel Lecornué, Ravoire 2015) et de Collonges-les-
Premières « Devant la Fortelle » (Rollier, Forel-Boeckler, en cours). De plus,
il est attesté à Dijon sur le site du « Chapeau Rouge » implanté en périphérie
de l’abbaye Saint-Bénigne (Saint-Jean Vitus 1999) ainsi que sur le site rural
du « Val Sully » à Saint-Apollinaire (Chopelain 1998).
À cette période, l’occupation dijonnaise est scindée en deux pôles et séparée
par le Suzon. Le premier pôle de peuplement se localise dans l’enceinte
réduite du castrum de l’Antiquité tardive. Le second autour de l’abbaye
Saint-Bénigne (Saint-Jean Vitus 2016). La présence de tessons datés
clairement du Moyen Âge central issus de niveaux de sol dans cet espace
périphérique questionne sur la dynamique de peuplement de la ville de
Dijon.
Un jalon supplémentaire à nos connaissances sur la dynamique de

peuplement à Dijon au bas Moyen Âge (2/2 xiiie-xive s.)
La seconde phase de peuplement est datée du bas Moyen Âge. Il s’agit de
l’occupation la mieux documentée. Elle représente un corpus de 108 NR.
Cette période se caractérise par un niveau de voirie (us 43), une série de
niveaux de sols (us 128, 150, 155, 223, 224, 245), un niveau de démolition
(us 158) ainsi qu’une série des niveaux indéterminés (251, 270, 286, 287,
297, 304, 313,314, 316, 322, 342).
II. Résultats 271
Le mobilier céramique permet de dater cette occupation du bas Moyen

Âge au plus tôt dans la seconde moitié du xiiie s. Elle perdure tout au
long du xive siècle. L’archéologie préventives, en particulier les opérations
réalisées dans le cadre de la construction du tramway, a permis de mieux
documenter ces contextes du bas Moyen Âge ; en particulier au niveau de la
place de la République (Saint-Jean Vitus, Ravoire 2012) et du Boulevard de
la Trémouille (Saint-Jean Vitus, Ravoire 2011). Récemment, un diagnostic
réalisé rue des Godrans a mis au jour une occupation synchrone inédite
dans ce secteur de la ville (Alix, Bugnon-Labaune 2017). Dans le dijonnais,
des sites ruraux contemporains à l’occupation dijonnaise ont livré des
répertoires similaires. Il s’agit des habitats d’Ahuy « Devant la Ferme »
(Morel Lecornué, Ravoire 2015) et de Saint-Martin-du-Mont « Bois de
Cestres-Vie aux Maires » (Chopelain, Ravoire 2013) et (Beck, Poil 2018).
Ils mettent en évidence l’existence d’une production régionale à pâte
orangée et recouverte d’une glaçure verte produisant majoritairement des
cruches et des formes fermées dont les ateliers inédits seraient localisés dans
le nord-est dijonnais (Bocquet Liénard, Ravoire 2012) et (Beck, Poil 2018).
Quelques éléments témoignent de cette production :
Le fond plat tripode 287.1 (fig. 371, n° 4) est à rapprocher d’un fond
découvert à Saint-Martin-du-Mont dans un contexte daté de la seconde
moitié du xiiie s. (Chopelain, Ravoire 2013, fig. 72, p. 116). Il est également
identifié à Ahuy « Devant la Ferme » (Morel Lecornué, Ravoire 2015,
fig. 87, n° 183 cer.1) et à Besançon « rue du Vignier » (Goy 1995, fig. 10,
p. 69) dans des contextes du xive s. Les fonds plats débordants 155.1 et
155.2 (fig. 371, n° 5 et 6) sont associés à des cruches datées du xive s.
Des fragments de panses à décors pastillés (fig. 371, n° 7) sont similaire aux
productions découvertes sur le site de Saint-Martin-du-Mont (Poil 2018,
fig. 152, p. 95).
Une anse creuse (fig. 371, n° 8) associée à un pichet est également identifiée
sur les sites d’Ahuy « Devant la Ferme » (Morel Lecornué, Ravoire 2015,
fig. 85, p. 148) et de Saint-Martin-du-Mont « Bois de Cestre » (Poil 2018,
fig. 175, p. 110 et fig. 176, p. 111)
Un bord de pichet à lèvre triangulaire et gorge interne marquée (fig. 371,

n° 9) semble se distinguer de ce type de production. Ce pichet à pâte rouge
et glaçure verte est identifié dans un contexte du xiv es. en Franche-Comté,
plus particulièrement dans le Jura à Petit-Noir « Au village » (Goy 2015,
fig. 101, n° 3, p. 131) et sur le château de Pymont (Goy-Jeanjacquot 1995,
fig. 1, p. 93).
La production de céramique grise coquillée semblerait perdurer au bas

Moyen Âge. En effet, le répertoire typologique se rapproche de formes
datées entre la seconde moitié du xiiie et le début du xive s. Le bord 342.1
(fig. 371, n° 10) est identifié dans le sud de la Bourgogne à Gueugnon sur un
habitat rural daté du xiiie s. et produit dans une pâte grise micacée (Treffort
2003, fig. 12, n° 6). Cette même forme est également identifiée à Lyon pour
des céramiques grises à la jonction entre le xiiie s. et le xive s. (Horry 2015,
fig. 118, n° 3, p. 168)
Des transformations modernes (2/2 xviie- xviiie s.)

L’occupation moderne est peu documentée (9 NR). Elle n’est identifiée
que au niveau de la rue du Bourg sur le niveau de circulation 10, dans le
niveau de remblai 182 et dans des niveaux hétérogènes de démolition 158
et 246. Le bord 10. 1 (fig. 371, n° 10) est une production bressanne engobée
décorée découverte sur le site des Visitandines à Chalon-sur-Saône dans
de la seconde moitié du xviie s. (Monthel 1993, fig. 38, p. 109). Dans le
remblai 182, un bord de pot à lèvre tombante engobée noir est daté à Lyon
dans un contexte du xviiie s. (Horry 2015, p. 88).
4.3.2 Conclusion
Cette première phase de travaux a permis de mettre en évidence et de

documenter deux principaux horizons d’occupations médiévaux qui
s’insèrent dans des secteurs péri-urbains jouxtant le castrum et le bourg de
Saint-Bénigne (Saint-Jean Vitus 2016, ill. 1, p. 132).
La présence de niveaux de sols datés du Moyen Age central (fin xe-xie s.) au
niveau de la rue Piron pourrait fournir une limite orientale à l’emprise du
bourg de Saint-Bénigne. Ils seraient ainsi contemporains des occupations
bien documentées identifiées sur le site du Chapeau-Rouge (Saint-Jean Vitus
1999).
Les niveaux du bas Moyen Âge viennent compléter les connaissances sur la
topographie et les dynamiques de peuplements mis en évidence aux cours
des des fouilles préalables à la construction du tramway sur le faubourg
Saint-Nicolas à Dijon à cette période.
II. Résultats 273
Fig. 371 Répertoire des formes identifiées

lors de la première phase des travaux de
piétonnisation. © A.-L. Bugnon Labaune, Inrap
Production du haut Moyen Âge : service bistre mérovingien (VIe-VIIe s.)
301.1 (orange bistre)

C - 21 231-2016/050 - 38
Production du Moyen Âge central (fin Xe-XIe s.)
116.1(grise coq) 47.1 (grise coq)

C - 21 231-2016/050 - 7
C - 21 231-2016/050 - 3
2 3
Production du bas Moyen Âge (2/2 XIIIe-XIVe s.)

287.1 (orange glac verte)
C - 21 231-2016/050 - 33
155.1
(orange glac verte)
4 5
C - 21 231-2016/050 - 12
155.2
(orange glac verte)
6 C - 21 231-2016/050 - 12
313.1
( orange glac verte)
C - 21 231-2016/050 - 42 316.1 (orange)
C - 21 231-2016/050 - 44
251.1 ( rouge glac verte)

342.1
C - 21 231-2016/050 - 29 (grise coq)
C - 21 231-2016/050 - 47
10
Production moderne (2/2 XVIIe-XVIIIe s.)
10.1 (engobée rouge décorée)

C - 21 231-2016/050 - 1
Dessin, mise au net et insertion photographie V. Bourson

Photographie P. Haut
Montage des planches A.-L. Bugnon-Labaune
1/3
0 5 cm
11
Fig. 2 Répertoire des formes identifiées lors de la première phase des travaux de piétonnisation.
Fig. 372 Tableau de comptage. © A.-L. Bugnon

Labaune, Inrap
US N° SRA Localisation Type structure Ensemble Groupe technique général Décor Atelier Forme générique
10 C_01 25-27 rue du Bourg niveau de sol homogène engobée rouge décorée Bresse plat
10 C_01 25-27 rue du Bourg niveau de sol homogène beige fine Indéterminé forme fermée
43 C_02 7 rue du Bourg voirie homogène orange-rouge inclus blanche Dijon forme fermée
43 C_02 7 rue du Bourg voirie homogène orange indéterminé indéterminée
43 C_02 7 rue du Bourg voirie homogène orange-rouge_glaçure verte Dijonnais cruche
47 C_03 11 rue Piron niveau indéterminé homogène grise cocquillée Dijonnais pot
65 C_04 19 rue Dauphine niveau indéterminé homogène grise cocquillée Dijonnais forme fermée
84 C_05 39 rue du Bourg niveau de sol homogène grise cocquillée Dijonnais forme fermée
114 C_06 47 rue du Bourg niveau de sol hétérogène orange fine indéterminé indéterminée
114 C_06 47 rue du Bourg niveau de sol hétérogène grise cocquillée Dijonnais forme fermée
114 C_06 47 rue du Bourg niveau de sol hétérogène grise micacée indéterminé indéterminée
116 C_07 45-47 rue du Bourg niveau de sol homogène grise cocquillée Dijonnais pot
128 C_08 49 rue du Bourg niveau de sol hétérogène orange-rouge inclus blanche Dijon forme fermée
128 C_08 49 rue du Bourg niveau de sol hétérogène orange indéterminé indéterminée
149 C_10 63 rue du Bourg niveau de sol homogène antique antique antique
150 C_11 63 rue du Bourg niveau de sol homogène grise Sevrey Sevrey forme fermée
155 C_12 63-65 rue du Bourg niveau de sol homogène grise Sevrey Sevrey forme fermée
155 C_12 63-65 rue du Bourg niveau de sol homogène beige glaçure verte Jura forme fermée
155 C_12 63-65 rue du Bourg niveau de sol homogène rouge-orange_engobe_glaçure Dijonnais cruche/pichet
verte
155 C_12 63-65 rue du Bourg niveau de sol homogène beige-orange_engobe_glaçure verte glaçure couvrante avec oxydes cruche/pichet
155 C_12 63-65 rue du Bourg niveau de sol homogène rouge-orange_engobe_glaçure galçure verte par aspersion cruche/pichet
verte
158 C_13 63 rue du Bourg démolition hétérogène rouge-orange_engobe_glaçure galçure verte par aspersion cruche/pichet
verte
158 C_13 63 rue du Bourg démolition hétérogène blanche glaçure verte: service vert Jura: Meillonnas indéterminée
165 C_14 67-71 rue du Bourg niveau de sol hétérogène grise cocquillée Dijonnais forme fermée
165 C_14 67-71 rue du Bourg niveau de sol hétérogène beige fine sans glaçure visible indéterminé indéterminée
165 C_14 67-71 rue du Bourg niveau de sol hétérogène orange indéterminé indéterminée
167 C_15 toute la rue Piron remblai indéterminé antique indéterminé indéterminée
173 C_16 71 rue du Bourg niveau de sol indéterminé antique indéterminé indéterminée
182 C_18 27-38 rue du Bourg remblai homogène noire sur engobe pot
182 C_18 27-38 rue du Bourg remblai homogène beige_engobe_glaçure verte galçure verte couvrante (ext.) engobe pichet/cruche
rouge et glaçure transparente
222 C_19 38 rue Piron niveau de sol homogène TCA nodule argile cuite
223 C_20 38 rue Piron niveau de sol homogène grise forme fermée
224 C_21 38 rue Piron niveau de sol homogène orange-grise pas de glaçure visible indéterminé indéterminée
225 C_22 38 rue Piron niveau de sol indéterminé indéterminé indéterminé indéterminée
227 C_21 38 rue Piron niveau de sol indéterminé indéterminé indéterminé indéterminée
229 C_22 67 rue du Bourg comblement homogène antique antique antique

II. Résultats 275
Type Fragmentation NR NMI N° dessin Période Datation US Datation Commentaire Comparaison Bibliographie
céram
bord (1), fond (1) 2 1 10.1 MOD 2/2 XVIIe s. 2/2 XVIIe s. Chalon-sur-Saône Monthel 1993, fig. 38,
"Visitandine" p. 109
forme fermée indéterminée panse (1) 1 1 MOD 2/2 XVIIe s. indéterminée
forme fermée indéterminée panse (1) 1 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV
indéterminé panse (1) 1 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV Ahuy "Devant la Ferme", Ravoire, Bocquet-
Liénard 2012, p.
103-126; Ravoire 2015
panse (2) 2 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV Ahuy "Devant la Ferme", Ravoire, Bocquet-
Liénard 2012, p.
103-126; Ravoire 2016
pot à lèvre éversée bord (1), panse 2 1 47.1 MAC X-XI fin X-1/2XI Collonges-les Premières Ravoire 2011, fig. 38,
(1) " Devant la Fortelle"; n° 16, p. 42 Ravoire
Ahuy "Devant la Ferme" 2015, fig. 74, n° 7,
p. 133
panses (3) 3 1 MAC X-XII X-XII
panse (1) 1 1 MAC X-XII X-XII
indéterminé panse (1) 1 1 MAC X-XII indéterminée
pot à lèvre en amande bords (2), fond 15 1 116.1 MAC X-XI fin X-1/2XI
(1), panses ( 12)
indéterminé panse (1) 1 1 BMA XIII-XIV indéterminée
panses (3) 3 1 BMA XIII-XIV X-XII
antique panse (1) 1 1 ANT ANT ANT
panse (1) 1 1 BMA XIII-XIV X-XII intrusif dans niveau BMA
forme fermée indéterminée fond (1) 1 1 BMA XIII-XIV BMA: XIII-XV
forme fermée indéterminée fond (1), panse 3 1 BMA XIII-XIV XIV-XV

(2)
forme fermée indéterminée panse (1) 1 1 BMA XIII-XIV XIII- XIV
cruche/pichet fond (1) 1 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV
cruche/pichet fonds (2) 2 1 155.1 BMA XIII-XIV XIII-XIV fond plat avec départ de décor au
(D+C) niveau du pied
cruche/pichet fonds ( 2), 5 1 155.2 BMA XIII-XIV XIII-XIV fond plat débordant
panses (3) (D+C)
cruche/pichet fonds (2) 2 1 BMA XIII-XIV fond plat limite grèsé
indéterminé panse (1) 1 1 MOD XVI-XVII
panse (1) 1 1 IND IND X-XII au plus tôt MAC
indéterminé panses (3) 3 1 IND IND indéterminée
indéterminé panse (1) 1 1 IND IND indéterminée
indéterminé panses (3) 3 3 ANT ou ANT ou IND ANT ou IND

IND

IND

IND
pot bord (1) 1 1 MOD XVIII XVIII bord à lèvre tombante Lyon Horry 2015, p. 88
cruche/pichet panse (1) 1 1 MOD XVIII XIV-XV intrusif dans niveau moderne
nodule argile cuite fragments (3) 3 3 IND IND IND
forme fermée indéterminée 1 1 BMA XIII-XIV
indéterminé panse (1) 1 1 BMA XIII-XIV XII-XIV
antique fond ( 1) 1 1 ANT ANT ANT

240 C_23 rue Dauphine/rue du niveau de sol homogène indéterminé indéterminé indéterminée
Bourg
241 C_24 37 rue du Bourg niveau de sol homogène indéterminé indéterminé indéterminée
242 C_25 15-17 rue Piron niveau indéterminé homogène antique antique antique
245 C_26 ? niveau de sol homogène orange_glaçure transparente glaçure transparente pichet
246 C_27 ? démolition homogène blanche glaçure verte: service vert Jura: Meillonnas indéterminée
246 C_27 ? démolition homogène grise indéterminé indéterminée
249 C_28 64 rue du Bourg niveau indéterminé homogène grise cocquillée Dijonnais forme fermée
249 C_28 64 rue du Bourg niveau indéterminé homogène antique antique antique
251 C_29 Place Jean Macé niveau indéterminé homogène orange _glaçure verte glaçure par aspersion pichet
270 C_30 16 ru Charrue niveau indéterminé homogène orange-grise pas de glaçure visible Dijon forme fermée
286 C_31 38-40 rue Charrue niveau indéterminé homogène orange _glaçure verte glaçure par aspersion pichet
286/287 C_32 38-40 rue Charrue niveau indéterminé homogène orange-grise pichet
286/287 C_32 38-40 rue Charrue niveau indéterminé homogène orange_glaçure verte glaçure verte couvrante (ext.) pichet
286/287 C_32 38-40 rue Charrue niveau indéterminé homogène orange_glaçure transparente pichet
287 C_33 38-40 rue Charrue niveau indéterminé homogène orange_glaçure transparente pichet
287 C_33 38-40 rue Charrue niveau indéterminé homogène orange_glaçure transparente pot à cuire
288 C_34 38-40 rue Charrue niveau indéterminé homogène antique antique antique
290 C_ 35 40 rue Charrue niveau indéterminé homogène orange_glaçure verte forme fermée
294 C_36 42 rue Charrue sépulture homogène antique antique antique
297 C_37 42 rue Charrue niveau indéterminé homogène orange_glaçure verte forme fermée
301 C_38 42 rue Charrue sépulture homogène orange mi-fine: bistre décor de molette en casiers indéterminé indéterminée
304 C_39 42 rue Charrue niveau indéterminé homogène orange_glaçure transparente forme fermée
305 C_40 43 rue Charrue niveau indéterminé homogène antique antique antique
306 C_41 44 rue Charrue niveau indéterminé indéterminé antique antique antique
313 C_42 place des Codeliers niveau indéterminé homogène orange pichet/cruche
313 C_42 place des Codeliers niveau indéterminé homogène beige glaçure verte pichet/cruche
313 C_42 place des Codeliers niveau indéterminé homogène grise Val de Saône forme fermée
313 C_42 place des Codeliers niveau indéterminé homogène orange_inclu blanche_glaçure verte Dijonnais forme fermée
313 C_42 place des Codeliers niveau indéterminé homogène orange_inclusion blanche Dijonnais cruche
313 C_42 place des Codeliers niveau indéterminé homogène orange_inclu blanche Dijonnais forme fermée
314 C_43 place des Codeliers niveau indéterminé homogène orange_inclu blanche Dijonnais forme fermée
316 C_44 place des Codeliers niveau indéterminé homogène orange_inclu blanche Dijonnais cruche
322 C_45 1 rue Pasteur niveau indéterminé homogène orange_inclusion blanche Dijonnais indéterminée
336 C_46 12 place des Cordeliers niveau indéterminé homogène grise cocquillée Dijonnais forme fermée
342 C_47 12 place des Cordeliers niveau indéterminé homogène grise cocquillée Dijonnais cruche de stoc-
kage
342 C_47 12 place des Cordeliers niveau indéterminé homogène antique antique antique
348 C_48 Place des Cordeliers niveau indéterminé homogène antique antique antique
débouché rue Pasteur
364 C_49 14 place des Codeliers fossé ? homogène orange indéterminé indéterminée
II. Résultats 277
Type Fragmentation NR NMI N° dessin Période Datation US Datation Commentaire Comparaison Bibliographie
céram
indéterminé panse (1) 1 1 IND IND
antique panses (8) 8 8 ANT ANT ANT
pichet panse (1) 1 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV
indéterminé panse (1) 1 1 MOD XVI-XVII XVI-XVII
indéterminé panses (2) 2 1 MOD XVI-XVII IND trace de mortier sur les tranches:
céram antique récupérée ?
panse (1) 1 1 MAC X-XI X-XI
antique panse (1) 1 1 MAC X-XI ANTIQUE cruche peinte antique intrusive
pichet à lèvre triangulaire bord (1) 1 1 251.1 BMA XIII-XIV XIV Petit-Noir "Au village"; Goy 2015, fig.
et gorge interne (C+D) Pymont "Château"; 101, n° 3, p. 131;
Goy-Jeanjacquot 1995,
fig. 1, p. 93
forme fermée indéterminée fond (1) 1 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV
pichet élément de 1 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV

préhension (1)
pichet panse (1) 1 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV col cannelé
pichet panse (3) 3 1 BMA XIV XIV
pot à cuire/ pichet fond (1) 1 1 287.1 BMA XIV 2/2 XIII-XIV fond plat tripode_exemplaire précoce Besançon "rue du Goy 1995, fig. 10, p.
à St Martin-du-Mont (2/2 XIIIes.)_ Vignier"; St-Martin- 69; Ravorie 2013, fig.
identifié sur une autre forme et avec du-Mont "Bois de 72, p. 116; Ravorie
un autre type de glaçure à Besançon Cestres-La Vie aux 2015, fig. 87, n° 183
rue du Vignier Maires"; Ahuy "Devant cer.1
la Ferme"
forme fermée indéterminée fond (1) 1 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV fond plat incomplet identique aux
productions découvertes à Ahuy,
St-Martin-du-Mont
forme fermée indéterminée fond (1) 1 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV
indéterminé panse (10) 1 1 301.1 HMA VI-VII VI-VII

(cliché)
forme fermée indéterminée fond (1) 1 1 BMA XIV XIV fond plat incomplet
antique panses ( 13) 13 13 ANT ANT ANT
cruche/pichet élément de 2 1 BMA XIV XIV un fragment d'anse de section ovale

préhension (2)
cruche/pichet panse (1) 1 1 BMA XIV XIII-XIV fond plat incomplet de cruche/pichet
forme fermée indéterminée 3 1 BMA XIV XIII-XIV fragment indéterminé
forme fermée indéterminée panses( 11) 11 1 BMA XIV XIV
cruche panse (4) 4 1 313.1 BMA XIV XIV St-Martin-du-Mont "Bois Poil 2018, fig. 152,
(cliché) de Cestres" p. 95
forme fermée indéterminée panses ( 12), 14 2 BMA XIV XIV

fonds (2)
forme fermée indéterminée panse (1) 1 1 BMA XIV XIV C'est probablement un fragment
de 313
cruche à anse creuse élément de 1 1 316.1 BMA 2/2 XIII-XIV 2/2 XIII-XIV anse creuse sans bord associé Ahuy "Devant la Ferme", Ravoire 2015, fig. 85,
préhension (2) (cliché) Saint-Martin-du-Mont p. 148, Poil 2018, fig.
"Bois de Cestre" 175, p. 110 et fig. 176,
p. 111
indéterminé panses (2) 2 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV
fome fermée indéterminée panse (1) 1 1 MAC X-XI X-XI
cruche de stockage bord (1), panses 1 1 342.1 BMA 2/2 XIII-XIV 2/2 XIII-XIV Lyon , Gueugnon Horry 2015, fig. 118,
(6) "Vavres" n° 3, p. 168, Treffort
2003, fig. 12, n° 6
antique panse (1) 1 1 BMA 2/2 XIII-XIV 2/2 XIII-XIV résiduel
antique panse (1) 1 1 ANT ANT
indéterminé panse (2) 2 1 IND IND IND

10 C_01 25-27 rue du Bourg niveau de sol homogène engobée rouge décorée Bresse plat
10 C_01 25-27 rue du Bourg niveau de sol homogène beige fine Indéterminé forme fermée
43 C_02 7 rue du Bourg voirie homogène orange-rouge inclus blanche Dijon forme fermée
43 C_02 7 rue du Bourg voirie homogène orange indéterminé indéterminée
43 C_02 7 rue du Bourg voirie homogène orange-rouge_glaçure verte Dijonnais cruche
114 C_06 47 rue du Bourg niveau de sol hétérogène orange fine indéterminé indéterminée
114 C_06 47 rue du Bourg niveau de sol hétérogène grise micacée indéterminé indéterminée
116 C_07 45-47 rue du Bourg niveau de sol homogène grise cocquillée Dijonnais pot
128 C_08 49 rue du Bourg niveau de sol hétérogène orange-rouge inclus blanche Dijon forme fermée
128 C_08 49 rue du Bourg niveau de sol hétérogène orange indéterminé indéterminée
149 C_10 63 rue du Bourg niveau de sol homogène antique antique antique
150 C_11 63 rue du Bourg niveau de sol homogène grise Sevrey Sevrey forme fermée
155 C_12 63-65 rue du Bourg niveau de sol homogène grise Sevrey Sevrey forme fermée
155 C_12 63-65 rue du Bourg niveau de sol homogène beige glaçure verte Jura forme fermée
155 C_12 63-65 rue du Bourg niveau de sol homogène rouge-orange_engobe_glaçure Dijonnais cruche/pichet
verte
155 C_12 63-65 rue du Bourg niveau de sol homogène beige-orange_engobe_glaçure verte glaçure couvrante avec oxydes cruche/pichet
155 C_12 63-65 rue du Bourg niveau de sol homogène rouge-orange_engobe_glaçure galçure verte par aspersion cruche/pichet
verte
158 C_13 63 rue du Bourg démolition hétérogène rouge-orange_engobe_glaçure galçure verte par aspersion cruche/pichet
verte
158 C_13 63 rue du Bourg démolition hétérogène blanche glaçure verte: service vert Jura: Meillonnas indéterminée
165 C_14 67-71 rue du Bourg niveau de sol hétérogène grise cocquillée Dijonnais forme fermée
165 C_14 67-71 rue du Bourg niveau de sol hétérogène beige fine sans glaçure visible indéterminé indéterminée
165 C_14 67-71 rue du Bourg niveau de sol hétérogène orange indéterminé indéterminée
182 C_18 27-38 rue du Bourg remblai homogène noire sur engobe pot
182 C_18 27-38 rue du Bourg remblai homogène beige_engobe_glaçure verte galçure verte couvrante (ext.) engobe pichet/cruche
rouge et glaçure transparente
229 C_22 67 rue du Bourg comblement homogène antique antique antique
241 C_24 37 rue du Bourg niveau de sol homogène indéterminé indéterminé indéterminée
249 C_28 64 rue du Bourg niveau indéterminé homogène grise cocquillée Dijonnais forme fermée
249 C_28 64 rue du Bourg niveau indéterminé homogène antique antique antique
II. Résultats 279
Type Fragmentation NR NMI N° dessin Période Datation US Datation céram Commentaire Comparaison Bibliographie
bord (1), fond (1) 2 1 10.1 MOD 2/2 XVIIe s. 2/2 XVIIe s. Chalon-sur-Saône Monthel 1993, fig. 38,
"Visitandine" p. 109
forme fermée indéterminée panse (1) 1 1 MOD 2/2 XVIIe s. indéterminée
indéterminé panse (1) 1 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV Ahuy "Devant la Ferme", Ravoire, Bocquet-
Liénard 2012, p.
103-126; Ravoire 2015
panse (2) 2 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV Ahuy "Devant la Ferme", Ravoire, Bocquet-
Liénard 2012, p.
103-126; Ravoire 2016
pot à lèvre en amande bords (2), fond (1), 15 1 116.1 MAC X-XI fin X-1/2XI
panses ( 12)
indéterminé panse (1) 1 1 BMA XIII-XIV indéterminée
panses (3) 3 1 BMA XIII-XIV X-XII
panse (1) 1 1 BMA XIII-XIV X-XII intrusif dans niveau

BMA
forme fermée indéterminée fond (1) 1 1 BMA XIII-XIV BMA: XIII-XV
forme fermée indéterminée fond (1), panse (2) 3 1 BMA XIII-XIV XIV-XV
forme fermée indéterminée panse (1) 1 1 BMA XIII-XIV XIII- XIV
cruche/pichet fond (1) 1 1 BMA XIII-XIV XIII-XIV
cruche/pichet fonds (2) 2 1 155.1 (D+C) BMA XIII-XIV XIII-XIV fond plat avec départ
de décor au niveau
du pied
cruche/pichet fonds ( 2), panses (3) 5 1 155.2 BMA XIII-XIV XIII-XIV fond plat débordant
(D+C)
cruche/pichet fonds (2) 2 1 BMA XIII-XIV fond plat limite grèsé
indéterminé panse (1) 1 1 MOD XVI-XVII
panse (1) 1 1 IND IND X-XII au plus tôt MAC

IND

IND
pot bord (1) 1 1 MOD XVIII XVIII bord à lèvre Lyon Horry 2015, p. 88
tombante
cruche/pichet panse (1) 1 1 MOD XVIII XIV-XV intrusif dans niveau

moderne
antique fond ( 1) 1 1 ANT ANT ANT
panse (1) 1 1 MAC X-XI X-XI
antique panse (1) 1 1 MAC X-XI ANTIQUE cruche peinte antique

intrusive
4.4 Étude des objets métalliques (Marie-Agnès Widehen, Inrap)
Note : Les objets sont présentés dans un Le corpus découvert lors des interventions archéologiques menées en
catalogue organisé par n° d’inventaire selon un parallèle des travaux de piétonnisation à Dijon compte dix objets dont huit
ordre croissant. La notice pour chaque vestige
sont en fer et deux sont en alliage cuivreux. Parmi les éléments identifiés,
comprend :
le n° d’inventaire [M-] ;
le vestige le plus ancien est un clou de maréchalerie datable du Moyen Âge
le contexte de trouvaille (n° us, type de classique, à partir de la seconde moitié du xie s. Il a été découvert rue du
structure) et sa datation ; Bourg, dans un niveau de voirie. Un fer à équidé à étampures carrées
le(s) matériau(x) de fabrication ; datable à partir de la fin du Moyen Âge provient, lui, d’un niveau de voirie
les mesures données en millimètres ou en
identifié rue Charrue. On notera également la présence d’un crochet destiné
grammes.
Les abréviations utilisées sont les suivantes :
à un système de fermeture dans un niveau de démolition rue Dauphine,
l. max. largeur maximale ; et surtout, la découverte d’une pincette particulière dans un remblai de la
L. c. longueur conservée ; place des Cordeliers (fig. 373). Cet objet montre un long crochet vertical
s. section ; et était très probablement suspendu à la ceinture. Les extrémités de ses
diam. diamètre ;
branches sont repliées en biais vers l’intérieur puis se finissent par deux
ép. trav. épaisseur traversée.
pinces carrées et verticales. Si les pinces à épiler simplement repliées vers
l’intérieur sont bien connues au Moyen Âge (voir par exemple l’individu
daté du xive s. découvert à Toulouse dans Marchesi et al. 1997 : fig. 40,
n° 18), nous n’avons pas trouver de parallèle concernant les extrémités
carrées de notre individu. Cet instrument était peut-être d’ailleurs destiné à
un autre usage que l’épilation.
Fig. 373 Pincette en alliage cuivreux.

© F. Gauchet, Inrap
2 cm
M-10 / us 348
II. Résultats 281
Catalogue (Marie-Agnès Widehen, Inrap)
M-1a / Clou de fer à cheval M-5 / Fer à équidé

n° inv. : M-21/231-2016/050-01 n° inv. : M-21/231-2016/050-05
Contexte : Rue du Bourg, US74 (niveau de voirie x-xiie) Contexte : Rue Charrue, US270 (niveau de voirie
Fer / L. 32, 5 ; l. tête 17,5 ; s. 5 médiévale à partir du xie ?)
Tige droite et tête triangulaire ou en bâtière. Type 2a Fer / l. 109 ; l. couverture 28 ; 303 g.
défini par Nicolas Portet, d’usage bien établi à partir Fer très encroûté. Couverture peu large. Forme ogivale.
de la seconde moitié du xie s. (Portet 2009) Plusieurs éclats laissent discerner des étampures
carrées (l. 8). Quatre étampures, réparties en quartier
M-1b / Tige de clou de menuiserie et mamelle, se devinent sur une branche. Les éponges
n° inv. : M-21/231-2016/050-01 ne montrent aucun aménagement particulier. Objet
Contexte : Rue du Bourg, US74 (niveau de voirie x-xiie) recollé. D’après la forme des étampures, ce fer n’est
Fer / L. c. 35 ; s. 4 ; 1,78 g. vraisemblablement pas antérieur au xive s. voire au
milieu du xiiie s.
M-2 / Clou de menuiserie
n° inv. : M-21/231-2016/050-02 M-6 / Fragment de charnière ?
Contexte : Rue du Bourg, US114 (niveaux de voirie n° inv. : M-21/231-2016/050-06
x-xiie) Contexte : Place des Cordeliers, remblai/niveau de sol
L. c. 50 ; s. 5 ; 13,25 g. Fer / L. c. 44 ; l. max. 25 ; 12,42 g.
Tête circulaire et plate. Traces ligneuses sur la tige. Objet peu lisible car concrétionne : il sembl s’agir d’un
Objet concrétionné. fer plat (ép. 4) qui se poursuit par une excroissance
médiane.
M-3 / Couteau, cerclage ? M-8 / Tête de clou ?
n° inv. : M-21/231-2016/050-03 n° inv. : M-21/231-2016/050-08
Contexte : Rue du Bourg, US116 (niveaux de voirie Contexte : Place Jean Macé, US251 (niveau
x-xiie) charbonneux xiii-xive)
Fer / L. c. 80 ; l. max. 20 ; l. min. 10 ; ép. 5 ; 35 g. Al. cu. / d. 14 ; ép. 1 ; 0,47 g.
Objet encroûté peu lisible. Fer de section rectangulaire Incomplet. Dique au profil légèrement courbe. Il
dont une partie, de largeur moindre, laisse penser à une pourrait s’agir d’une tête de clou mais l’objet ne
soie médiane. L’épaisseur de l’objet semble cependant montre pas de trace de clou.
constante et son profil accuse une courbure, ce qui
infirme quelque peu une identification comme couteau. M-9 / Tige
n° inv. : M-21/231-2016/050-09
M-4 / crochet fixe Contexte : Place des Cordeliers, US336 (occupation
n° inv. : M-21/231-2016/050-04 cimetière ? x-xie ?)
Contexte : Rue Dauphine, US246 (démolition xvi-xviie) Al. cu. / L. act. 38 ; s. 2 ; 0,46 g.
Fer / L. 89 ; h. 66 ; 48,28 g. Tige de section arrondie pliée d’un côté en angle
Crochet dont la partie visible est forgée en bandeau ouvert, ce qui semble être d’origine et écarte donc une
replié en équerre (l. max. 15). La partie verticale se identification comme aiguille.
réduit légèrement pour former une extrémité arrondie
courbée légèrement vers l’avant. La pointe autrefois M-10 / Pincette (fig. 373)
enfoncée dans le bois (traces ligneuses visibles) est n° inv. : M-21/231-2016/050-10
de section carrée et recourbée en bout. L’épaisseur Contexte : Place des Cordeliers / US348 (remblai ?)
de bois traversée mesure 54 mm. Crochet d’un Al. cu. / L. 98 ; 7,69 g.
système de fermeture avec barre. Époque moderne ou Archéologiquement complète, tordue. Fabriquée à
contemporaine. partir d’une tôle épaisse (ép. 1) découpée. Les branches
en bandeau (l. 55) sont repliées, une première fois,
en angle légèrement ouvert à leurs extrémités puis
se terminent par une partie carrée (l. 9) orientée sur
le plan vertical (une accuse un manque). Le ressort,
est de forme ovale. Il comprend en partie supérieure
une excroissance latérale formant un long crochet de
suspension (L. 22) légèrement oblique.
Datation : xve s. / début époque moderne ?
II. Résultats 283
5. Synthèse et analyse des données
5.1 Introduction
5.1.1 Un bilan positif
Malgré des conditions d’intervention peu compatibles avec la « sauvegarde

par l’étude du patrimoine enfoui »82, le bilan de cette opération est
très positif au regard de la grande quantité d’informations collectées
(fig. 374, doubles pages suivantes). Toutefois, la qualité et la précision des données,
enregistrées pour chacun des éléments décrits dans ce rapport, sont très
inégales. Et on pourra s’étonner que le relevé de certaines structures, même
sous forme de croquis, fasse défaut, que certaines cotes élémentaires ne
soient qu’approximées ou que la description de tel fait archéologique
demeure laconique. Bien souvent, nous ne disposons que de quelques lignes
griffonnées sur un carnet et de photographies prises sur le vif, qu’il a fallu
parfois retravailler pour les exploiter, ou simplement les rendre lisibles.
Quoiqu’il en soit, il nous a semblé que la masse de renseignements recueillis
méritait d’être présentée en l’état et de manière exhaustive, à la manière
d’un rapport de diagnostic, auquel l’opération s’apparentait le plus souvent.
L’intérêt, la qualité et la pertinence des observations réalisées, furent
directement conditionnés par l’emprise des tranchées ouvertes
successivement, au fur et à mesure de l’avancement des travaux, et plus
encore par leur profondeur. L’état de conservation et de lisibilité des vestiges
fut également tributaire du mode d’intervention des entreprises (pelleteuse,
aspiratrice). Ainsi la tranchée principale de la rue du Bourg s’est-elle révélée
particulièrement propice à la conservation et l’observation de vestiges,
bien que peu profonde (environ 1 m). En effet, son tracé correspondait
approximativement à l’avancée des façades frappées d’alignements au
xixe siècle, et de nombreuses maçonneries sont apparues. Par ailleurs, la
coïncidence de la cote de fond de tranchée avec une séquence d’horizons
de rue médiévaux, saturés de déchets de boucherie, nous a permis d’en
fouiller de petites portions et de réaliser quelques prélèvements. Dans les
autres secteurs du chantier, les aménagements de voiries, et autres niveaux
d’occupations associés, n’auront été observés qu’en coupe sur le flanc des
tranchées. A contrario, l’enregistrement des maçonneries du pont médiéval,
dans la rue Piron, ainsi que les vestiges de murs qui lui sont associés, ou
encore la découverte des sépultures carolingiennes de la rue Charrue,
n’ont été possibles que grâce au creusement de tranchées atteignant une
profondeur de 1,80 m et plus.
82. Cf. supra Présentation de l’opération, p. 41

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II. Résultats 285
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155 Niveau de voirie médiéval
+ déchets de boucherie
Sa
156
int
Niveau de voirie médiéval

e
200 154
Emprise des travaux
489
Fig. 374 Plan général des vestiges
2 enregistrés (d'après www.cadastre.
20
An
201 153 148 gouv.fr). © Y Virlogeux, Inrap

n e
149
5.1.2 Périodes chronologique représentées
Les indices archéologiques les mieux identifiés concernent principalement

le Moyen Âge. Ceci s’explique par la valeur des profondeurs les plus
fréquemment atteintes dans les tranchées, conditionnant nos possibilités
d’observations, majoritairement comprises entre 0,70 et 1,80 m. Ce qui
correspond approximativement à l’accumulation de matériaux et au
rehaussement général du sol au cours des siècles médiévaux, dans cette
partie de la ville. Les niveaux de rues modernes, sont quant à eux trop
proches de la surface de la chaussée actuelle pour avoir été conservés de
façon significative, et le pavage qui les caractérisent généralement aura été
démonté en vue d’un remploi, et remplacé le plus souvent par des matériaux
contemporains (béton, bitume), agrémentés de quantités de réseaux.
Nombre de maçonneries dont les vestiges ont été mis au jour dans la rue du
Bourg, ainsi que dans une moindre mesure dans la rue Piron, correspondent
majoritairement à des constructions post-médiévales. Toutefois, étant
données nos possibilités d’investigation, aucune d’entre elles n’aura pu être
datée précisément, à l’exception du mur MR52, contemporain du pont
(fin xiiie–xive s.), qui auront bénéficié tous deux de conditions particulières.
Il est néanmoins fort probable que certains de ces bâtiments modernes, que
nous savons correspondre pour partie à des destructions du xixe siècle, sont
également construits sur des fondations médiévales.
Malgré la localisation du chantier et la proximité relative du rempart

du castrum, la période romaine n’est guère représentée, sur l’ensemble
du chantier, que par quelques tessons sporadiques et résiduels. En effet,
les niveaux antiques (pf. ≥ 2 m ?) n’ont pas été atteints, ou de façon très
ponctuelle, et sans qu’aucune structure se rattachant à cette période n’ait été
clairement identifiée, à l’exception d’un sol qui pourrait lui être attribué rue
du Bourg (log 27 : SL387 & US388 ; fig. 72).
Le haut Moyen Âge est principalement représenté par l’ensemble
d’inhumations dégagées à l’extrémité orientale de la rue Charrue, et qui ont
été datées par analyse physico-chimique, de l’époque carolingienne. D’autres
chronodates concernant des niveaux de voirie de la rue du Bourg (US114,
US128), sont potentiellement antérieures à l’An Mil. Aucune autre structure
ou aménagement particulier mis au jour ne peut lui être attribué. À noter
toutefois qu’un os de faune, prélevé dans la couche de « scellement » des
sépultures (US306), a été daté d’une époque antérieure (vie-viie s.)83. Associé
à un tesson antique, et compte tenu du contexte carolingien des tombes,
nous considérons qu’il s’agit là de mobilier à caractère intrusif.
La densité de vestiges concernant le Moyen Âge classique est plus
importante et ceux-ci sont révélateurs de la dynamique de cette période
capétienne. Il s’agit tout d’abord des témoins de la Grande Boucherie,
qui battait son plein à cette époque, et dont près de 36 kg de déchets de
faune ont été prélevés tout au long de la rue du Bourg. Les datations 14C et
l’analyse du mobilier céramique associé, permettent de dater les horizons
identifiés d’une période allant du début du xe à la fin de la première moitié
du xiie s. Le mur de bâtiment, dont quelques vestiges ont été exhumés place
Jean Macé (MR196/MR250), est également daté des environs du xiie siècle.
La transition vers le bas Moyen Âge est représentée par la construction du
pont sur le Suzon (xive s.) et de maçonneries adjacentes (MR52). Enfin, nous
inclurons dans la période moderne, par défaut, la plupart des maçonneries
mises au jour dans la tranchée orientale de la rue du Bourg, mais également
dans la rue Piron.
83. US306, date 14C : 585AD (95,4 %) 663AD

II. Résultats 287
5.1.3 Principales thématiques abordées
Les niveaux de voirie de la rue du Bourg constituèrent la problématique

à laquelle nous fûmes confrontés dès le début du chantier. La grande
quantité de déchets de boucherie englobée dans le volume même des
aménagements de chaussée et des couches d’occupations associées (le
tout pouvant atteindre une puissance statigraphique de 80 cm) fut une
source d’informations essentielle pour restituer le cheptel abattu dans le
quartier et appréhender quelques-unes des techniques employées au Moyen
Âge84. L’abondance de ces os de faune permit par ailleurs de dater, à l’aide
d’analyses physico-chimiques, plusieurs horizons de rue identifiés, construits
ou non.
La mise au jour d’une partie du pont médiéval sur le Suzon, fut également
l’un des centres d’intérêt majeurs de cette opération, nous montrant du
même coup les limites extrêmes de nos capacités d’intervention. Au-delà de
l’intérêt architectural de cet ouvrage, dont les maçonneries, bien que noyées
dans la structure de la rue et de la couverture du canal du cours d’eau sont
encore en grande partie conservées, l’intérêt se porte sur l’évolution des
principaux axes de circulation et leur impact sur la structuration de la ville
en une interaction permanente, au moins depuis le début de l’Antiquité.
La découverte sur la place Jean Macé d’un mur médiéval apporte une
information de poids concernant la configuration de celle-ci aux environs
du xiie siècle, ainsi que de l’étroite rue de la Portelle [Amiral Roussin].
L’implantation du bâtiment nous permet par ailleurs de proposer une
restitution de la géométrie du dernier ilot sud-est de la rue du Bourg, et de
mettre en lumière ses particularités topographiques.
Les sépultures carolingiennes découvertes à l’extrémité de la rue Charrue,
s’inscrivent quant à elle dans la problématique spécifique de l’évolution de
l’espace devenu la place des Cordeliers, avant la création du couvent au
xiiie siècle.
Les nombreuses maçonneries mises au jour dans la rue du Bourg et
la rue Piron, témoignant de l’avancée des façades antérieurement aux
prescriptions d’alignement de 1846, nous ont conduit à nous intéresser aux
importants travaux d’aménagement et de modernisation de la ville au cours
du xixe siècle, parmi lesquels l’élargissement des voies de communication,
la couverture du Suzon insalubre et la construction de l’« aqueduc des
fontaines », ont laissé leur empreinte dans le paysage urbain, contribuant à
améliorer la qualité de vie des riverains.
Enfin, de manière plus générale, l’ensemble des données recueillies au cours
de ce chantier alimentent notre étude de la topographie historique de la
ville.
84. Cf. supra Étude des restes fauniques, par David Cambou, p. 251
5.1.4 Études spécialisées
Malgré l’indigence du mobilier céramique, souvent limité à quelques tessons

sporadiques et de petite taille par US, l’ensemble nous a permis de préciser
la datation de plusieurs horizons significatifs, et de dégager quelques
tendances mises en évidence par A.-L. Bugnon-Labaune dans son étude85.
Bien que nécessairement en position secondaire, les lots sont globalement
cohérents en fonction des unités considérées, hormis quelques rares
cassons intrusifs de céramique antique ou mérovingienne. Deux phases
documentées se dégagent de l’ensemble, globalement confirmées par l’étude
des objets métalliques, réalisée par M.-A. Widehen86, et par les résultats
des datations 14C. La première se situe au début du Moyen Âge classique
(fin xe–xie s.), la seconde à la transition avec le bas Moyen Âge (2nde moitié
du xiiie–xive s.). L’Époque moderne n’est représentée, quant à elle, que de
manière anecdotique. 41,6 kg de faune ont été prélevés au cours de cette
opération, dont 35,8 kg dans les niveaux de voirie médiévaux de la rue du
Bourg. Bien que cette quantité soit dérisoire au regard des tonnes de déchets
de boucherie encore présents dans le sous-sol, plusieurs lots de notre
échantillonnage nous ont permis de déceler quelques-unes des pratiques
artisanales usitées à cet endroit, ainsi que la prépondérance du bœuf.
Les parties osseuses recueillies ainsi que les traces de découpes observées
correspondent à différentes étapes de la boucherie, « intermédiaires entre les
abattoirs et les lieux de consommation », présentant quelques variations en
fonction du niveaux d’occupation considéré (xe–xiie s.)87.
La découverte de 9 sépultures médiévales sur le pourtour de la place des
Cordeliers, à une profondeur voisine de 2 m, nous a conduit à engager
une étude des tombes et des restes humains partiellement conservés et
prélevés88. Les deux secteurs fouillés permettent de compléter modestement
la cartographie du cimetière, qui présente encore de grandes zones vierges.
Les individus mis au jour se répartissent dans toutes les catégories d’âge et
semblent appartenir, pour les adultes, à une population laborieuse.
5.1.5 Les datations par analyse physico-chimiques
Compte tenu du déficit général de mobilier, recueilli globalement dans

un environnement peu propice à sa conservation (essentiellement des
niveaux de rue), le recours à la datation 14C fut essentiel afin d’approcher la
chronologie de mise en place de certains horizons. La présence de grandes
quantités d’ossements de faune, piégés dans les structures mêmes de la
« rue des bouchers », fut donc d’un grand secours pour pallier le défaut
d’artefacts, réduits dans tous les cas à un état résiduel.
En fonction du fait archéologique concerné et du type de matériau présent,
une quinzaine d’échantillons (5 charbons de bois, 7 fragments d’os de
faune et 3 os humains), associés aux différentes thématiques évoquées, ont
été isolés et envoyés pour datation au laboratoire spécialisé de Poznan89
(fig. 375).
La plupart des chrono-dates obtenues sont globalement cohérentes avec
la chronologie attendue, et ce malgré l’incertitude de la qualité de certains
prélèvements faits à la hâte, dans un contexte parfois mal identifié sur le
moment, ou leur extraction d’un ensemble à la taphonomie imprécise.
85. Cf. supra Expertise de la vaisselle en terre cuite médiévale et moderne, p.266
86. Cf. supra Étude des objets métalliques, p.278
87. Cf. supra Étude des restes fauniques, par David Cambou, p. 251
88. Cf. supra Étude anthropologique, par Jérémy Maestracci, p. 219
89. Poznan Radiocarbon Laboratory. Fundacja Uniwersytetu im. A Mickiewicza. ul.
Rubie 46, 61-612 Poznan, Polska
II. Résultats 289
Certaines dates ont par ailleurs été confirmées, ou précisées à l’aide du

mobilier associé.
C’est tout d’abord le cas des niveaux de voiries US72, US74, US114, US128
et US150 de la rue du Bourg, ainsi que les horizons US222 et US225 en
relation avec le pont médiéval de la rue Piron, ou l’US251 au contact du
mur MR250 sur la place Jean Macé. La datation des inhumations SP295,
SP298 et SP331, est parmi les plus précises, dans la mesure où l’analyse
a porté sur un objet dont le changement d’état est directement associé à
l’évènement considéré.
Si la datation de l’US26090, dans la rue Charrue, paraît cohérente avec la
chronologie associée à la stratigraphie générale des rues, en revanche, on est
en droit de douter de celle de l’US27091, située à 1,59 m de profondeur. Pour
terminer, nous ne tirerons aucune conclusion des données issues des niveaux
US306 et US373, correspondant manifestement dans le premier cas à un os
de faune résiduel et diachronique dans le comblement d’une sépulture de la
Fig. 375 Tableau des échantillons pour datation rue Charrue, dans le second à la tranchée de fondation du mur MR196 sur
14
C. © Y Virlogeux, Inrap la place Jean Macé, aux contours finalement douteux.
Echantillons pour datation 14C
N° d’échantillon N° US Description Matériau

1 72 35, rue du Bourg : niveau de voirie Charbon de bois
2 74 35, rue du Bourg : niveau de voirie Os (faune)
6 222 25, rue Piron : niveau de voirie (pont) Charbon de bois
7 225 38, rue Piron : niveau de voirie (pont) Charbon de bois
8 251 Place Jean Macé : niveau de comblement Os (faune)
9 260 6, rue Charrue : niveau de voirie Charbon de bois
10 270 7, rue Charrue : niveau de voirie Os (faune)
11 295 42, rue Charrue : sépulture Os (humain)
12 298 42, rue Charrue : sépulture Os (humain)
13 306 42, rue Charrue : niveau de scellement Os (faune)
14 331 12, place des Cordeliers : sépulture Os (humain)
15 373 Place Jean Macé : tranchée de fondation Charbon de bois
Opération : Dijon, Piétonnisation 2016

Code : F111012
90. US260, date 14C : 725AD (95,4 %) 949AD

91. US270, date 14C : 1016AD (95,4 %) 1155AD
5.2 Les aménagements de voiries médiévaux
5.2.1 Description générale
Aperçu stratigraphique
L’existence pluriséculaire des rues concernées par le projet de piétonnisation
était un gage de préservation de niveaux de voirie anciens, offrant un
contexte propice à l’étude de leur stratigraphie. Aussi des vestiges de
« chaussées » médiévales ont-ils pu être observés sur la majeure partie
de l’emprise du chantier, en fonction de leur état de conservation et de
l’importance des excavations réalisées par les entreprises. On constate ainsi
leur omniprésence (fig. 374) avec une plus grande somme d’informations
collectées dans la rue du Bourg, pour des raisons déjà évoquées, et des
possibilités de datation accrues par la grande quantité de faune incluse dans
les niveaux. Les données concernant les autres rues sont plus disparates, et
les datations globalement moins précises.
Parmi les divers horizons enregistrés, soit en fond de tranchée, soit à la
lecture de logs favorables, de véritables aménagements de sols ont été
identifiés, qui se caractérisent par l’apport d’une couche compactée de
graviers, de cailloutis ou parfois la confection d’un véritable proto-pavage,
par l’adjonction de blocs semi-calibrés, dans le but d’assainir et de rendre
carrossable la surface ainsi aplanie d’une rue92. Ces chaussées précaires
sont presque toujours surmontées de ce que l’on peut qualifier de niveaux
d’occupation ou d’utilisation, incorporant généralement de nombreux
déchets rejetés, fortuitement ou non, par les riverains ou les usagers, en lien
avec leur vie quotidienne (relief de repas, rebus, objets perdus…) ou leur
activité artisanale (boucherie). À ces deux catégories, il convient d’ajouter
celle des remblais ou « recharges », des apports de matériaux destinés à
hausser le niveau général du sol, ou, plus fréquemment, à assainir une
chaussée fangeuse. Mais le plus souvent, toutes se confondent, et il demeure
généralement malaisé d’apprécier l’origine des matériaux constituant
l’une de ces couches hétérogènes, malaxée par la circulation de piétons,
d’animaux ou de véhicules, avant qu’elle ne soit à nouveau recouverte ou
damée.
Dans la rue du Bourg, les niveaux de remblais et/ou d’occupation des
voiries anciennes apparaissent à partir d’une profondeur moyenne de
50 cm. Reconnaissables à leur teinte sombre, contrastant assez nettement
avec les matériaux récents comblant les tranchées de réseaux (sable, gravier
calibré, tout-venant), ils présentent d’abord sur les premiers décimètres
supérieurs un aspect généralement hétérogène, trahissant une mise en place
non planifiée. Puis on rencontre, quelques décimètres plus bas, des horizons
pluri-centimétriques damés correspondant à des aménagements de chaussée
de rue.
Dans la rue Piron, la tranchée principale, plus profonde, a permis
d’identifier des niveaux de rues médiévaux s’échelonnant de 0,60 à
1,60 m de profondeur (fig. 232 : log25 ; fig. 280 : log 20). Dans la rue Charrue,
compte tenu des limites d’observation, les aménagements de chaussée,
majoritairement constitués d’une couche de gravier damé, s’étagent entre
-1 et -1,60 m (fig. 314 : logs 30 à 35).
92. « Le pavé reste encore un luxe, fin xiie–xiiie siècle, et il n’est pas toujours possible de
distinguer entre le simple empierrement et les véritables pavés, entre la pose de dalles neuves et
la réutilisation des anciennes » (Leguay 1999, p. 81).
II. Résultats 291
Constitution des niveaux de rues

Les multiples aménagements et réaménagements du sol des rues anciennes,
nous sont donc majoritairement apparus sous la forme d’un conglomérat
composé avant tout d’un cailloutis de module variable, allant du gravier
aux dallettes décimétriques, inclus dans une matrice argilo-limoneuse le plus
souvent de teinte sombre, et mis en place de façon plus ou moins soigné. Si
certains horizons apparaissent clairement construits, malgré une apparence
un peu fruste, il n’a pas toujours été possible de différencier dans les coupes,
les véritables aménagements des recharges ponctuelles, destinées à combler
une dépression d’usage (ornière, nids de poules...) ou à assainir une surface
plus importante tout en la rehaussant.
Aucun sol ancien véritablement pavé n’a été mis en évidence, à l’exception
de quelques timides vestiges bordant les maçonneries mises au jour dans
la rue Dauphine (fig. 83 : US22, US34, US379 et US380), et regroupant quelques
pierres contiguës. Si le pavé contemporain était encore en place, le plus
souvent recouvert d’asphalte, comme dans la rue du Bourg, ou toujours
utilisé pour son aspect décoratif et son cachet ancien, dans la rue Dauphine,
en revanche plus aucune trace d’un éventuel pavé médiéval (ou moderne)
associé ou non aux horizons mis en évidence entre 0,85 et 1,20 m de
profondeur n’a été observée. Rappelons que ces niveaux de rue, bien
identifiés, s’échelonnent ici du début du xe au milieu du xiie s., et que le
pavage des rues de Dijon ne commencera guère qu’au xive s. au temps de
Philippe le Hardi (Leguay 2013, p. 82).
En revanche, plusieurs aménagements apparaissent clairement construits, et
correspondent à l’apport de matériaux spécifiques destinés à constituer une
bande de roulement solide, malgré l’aspect rudimentaire de l’ensemble. Les
mieux construites sont constitués de graviers ou de dallettes semi-calibrées,
posées à plat sans assemblage soigné mais se chevauchant, constituant
ainsi, par damage, une couche indurée pouvant atteindre 10 cm d’épaisseur
moyenne, et présentant un patinage de surface caractéristique d’un sol
piétiné (US30, US119, US122, US150, US154, US161, US165, US230). Les
pierres rapportées prennent alors volontiers l’apparence de galets.
Toutefois, l’emploi de blocs n’est pas systématique, et nous avons constaté,
notamment dans la rue Charrue et sur la place des Cordeliers, l’existence de
chaussées principalement constituées d’une couche de gravier compactée.
Celles-ci sont également caractérisées par une surface patinée, parfois
surmontée d’un horizon de 2 à 3 cm d’épaisseur de matériaux fins, qualifié
de couche d’usage. Il est par ailleurs probable que la partie sommitale de
certains niveaux présente l’aspect d’un sol aménagé par le « simple » passage
répété des usagers, sans qu’une véritable structure ait été mise en place et
damée avant usage.
Les éléments lithiques (blocs ou graviers) sont maintenus dans une matrice
limono-sableuse généralement de teinte sombre, prenant volontiers une
nuance verdâtre. Bien qu’elles ne soient que rarement différentiables
d’un remblai ou d’une recharge, les indices fugaces d’une couche de
« préparation » ou d’« assise » ont parfois été observés sous la chaussée
proprement dite. Il s’agirait alors d’une couche d’apport de matériaux qui
tranche par son homogénéité (sable, gravier, cailloutis).
Aspect de surface
Bien qu’aucun indice archéologique ne vienne corroborer cette hypothèse,
on peut raisonnablement supposer que, tout comme aujourd’hui,
l’évacuation des eaux superficielles du quartier, à l’époque médiévale,
était dirigée vers le cours du Suzon, tout proche93. Et il est fort probable
que les rigoles et autres fossés est/ouest étaient plus nombreux que les
« canalisations » axiales94. Toutefois, les informations topographiques
enregistrées sont trop peu nombreuses et trop dispersées pour que nous
puissions appréhender précisément la topographie de la rue à une époque
déterminée. Et si nous pouvons conjecturer que les pentes principales ont
peu évolué, il faut sans doute restituer un relief général plus accidenté.
Les surfaces de chaussée véritablement construites mises en évidence sont
très réduites, et il serait hasardeux de tirer des conclusions sur nos maigres
observations. Mais il est certain que la rue ne présentait pas un aspect
homogène, mais plutôt la juxtaposition de zones périodiquement réparées,
ou simplement remblayées, au gré des besoins et des récriminations, une rue
au « revêtement » fragile et rapiécé.
Compte tenu des matériaux constituant la structure de la chaussée, tels
que nous avons pu les percevoir, les rigoles devaient être nombreuses, sans
doute creusées ou élargies en cas de besoin et en fonction des précipitations,
mais sans doute sans vraiment parvenir à les assainir. La constitution de la
majorité des horizons identifiés, principalement composé de cailloutis et de
terre, nous renvoie aisément l’image de rues boueuses par temps pluvieux.
5.2.2 Les horizons de voirie de la rue du Bourg
Synthèses des données

La profondeur moyenne des tranchées est relativement
peu importante dans la rue du Bourg, aussi les faits
archéologiques enregistrés ne dépassent-ils que
ponctuellement la cote de 1,20 m sous la surface. C’est
notamment le cas des aménagements de chaussée
médiévaux identifiés. Le sol le plus profond observé
(SL387), particulièrement bien structuré, est situé au
26 rue du Bourg, à une profondeur de 1,75 m. Il est
constitué d’une véritable structure bétonnée, reposant
sur une assise de dallettes placées sur chant. Bien
qu’aucun élément de datation n’ait été collecté, sa
position stratigraphique (fig. 72 : log 27 ; fig. 376) et sa cote
d’enfouissement laissent supposer une construction à la
période antique.
Fig. 376
◄ Fig. 376 Rue du Bourg, n° 26. Superposition

de niveaux de voirie et de remblais du log 27.
Près du fond : le sol SL387. © Inrap
93. Sa rive orientale est située à moins de 25 m de la rue du Bourg aux abords de la place Jean
Macé.
94. Bien que toute la surface de la rue n’ait pas été ouverte, la constitution de la voirie
médiévale a pu périodiquement être observée transversalement, au niveau de plusieurs
« traversées » (branchements) affectant la bande axiale de la rue, où aucun vestige de caniveau
n’a été mis au jour, un type d’aménagement, il est vrai, plus volontiers associé à un sol pavé.
II. Résultats 293
Le tableau ci-après (fig. 377) présente l’ensemble des niveaux de voirie

recensés dans la rue du Bourg, et regroupe à la fois les aménagements de
chaussée et les couches d’occupations qui leur sont associées. Compte
tenu du caractère lacunaire de l’enregistrement que nous avons pu réaliser,
en raison du peu d’espace disponible et du manque de temps consacré à
l’identification des US, ces données demeurent indicatives, et parfois encore
chargées de subjectivité. En effet, trop peu de ces niveaux de voirie ont pu
être fouillés à plat, même sur une surface réduite, ce qui constitue pourtant
le seul moyen qui permette de véritablement différencier les couches et
d’identifier les sols en dégageant leur surface indurée et patinée.
US Log Localisation Profondeur Epaisseur Datation Observations
43 1, 2 7-9 rue du Bourg 75 20 XIII-XIVe s. Recharge ? Occupation ?
44 3, 4 17 rue du Bourg 95 10 HMA/MAC ? Niveau de voirie
30 5 21 rue du Bourg 84 10 HMA/MAC ? Niveau de voirie
387/388 27 26 rue du Bourg 175 25 GR ? HMA ? Sol bétonné sur hérisson
34 Rue Dauphine 67 Moderne ? Pavage
38 Rue Dauphine 100 Médiéval ? Dallage irrégulier
379 Rue Dauphine 55 Moderne ? Pavage
380 Rue Dauphine 110 ? ? Pavage
72 6 35 rue du Bourg 67 3 1018-1155 Liseré charbonneux
73 6 35 rue du Bourg 70 27 MAC ? Recharge ? Occupation ?
74 37 rue du Bourg 80 30 1025-1160 Recharge ? Occupation ?
78 35 rue du Bourg 80 30 MAC ? Recharge ? Occupation ?
83 37 rue du Bourg 110 20 HMA/MAC ? Recharge ? Occupation ?
84 39 rue du Bourg 90 15 X-XIIe s. Recharge ? Occupation ?
231 28 41 rue du Bourg 80 82 HMA/MAC ? Recharge ? Occupation ?
244 12 43 rue du Bourg 78 > 24 HMA/MAC ? Recharge ? Occupation ?
116 47 rue du Bourg 95 10 X-XIe s. Recharge ? Occupation ?
119 47 rue du Bourg 105 > 10 HMA/MAC ? Niveau de voirie
114 51 rue du Bourg 85 25 855-981 / X-XIIe s. Recharge ? Occupation ?
122 51 rue du Bourg 110 > 10 HMA/MAC ? Niveau de voirie
128 53 rue du Bourg 100 10 944-1025 / (XIII-XIVe s.) Recharge ? Occupation ?
144 59-61 rue du Bourg 102 10 X-XIIe s. Recharge ? Occupation ?
149 59-61 rue du Bourg 100 10 HMA/MAC ? Recharge ? Occupation ?
150 59-61 rue du Bourg 110 > 10 1013-1155 / (XIII- Niveau de voirie
XIVe s.)
195 26 64 rue du Bourg 90 > 22 HMA/MAC ? Recharge ? Occupation ?
154 7, 8 63-65 rue du Bourg 69 11 HMA/MAC ? Niveau de voirie
161 9, 13 67 rue du Bourg 71 6 HMA/MAC ? Niveau de voirie
165 10 67-71 rue du Bourg 96 13 HMA/MAC ? Niveau de voirie
230 9, 13 67-71 rue du Bourg 102 8 HMA/MAC ? Niveau de voirie
▲Fig. 377 Niveaux de voirie inventoriés dans la

rue du Bourg. © Y Virlogeux, Inrap
La synthèse de ces données met en évidence un horizon global compris,

pour sa partie observée, entre 0,70 et 1,30 m de profondeur dont on peut
estimer la datation de mise en place comprise entre le début du xe et le
milieu du xiie siècle, soit une période d’environ 250 ans d’intense activité.
Cet horizon s’étend sur la plus grande partie de la rue du Bourg et a été
systématiquement observé, sur une partie de son épaisseur, depuis le n° 7 de
la rue (US43 ; logs 1 & 2), jusqu’au n° 63 (US149), soit sur une longueur de
plus de 150 m (fig. 374). Si des niveaux de voirie ont bien été identifiés plus
au sud, jusqu’aux abords de la place Jean Macé, les inclusions de déchets de
faune apparaissent beaucoup plus anecdotiques, marquant ainsi une limite
nette de l’artisanat intensif de la boucherie pour cette partie du Moyen Âge.
La rue des bouchers

Comme nous avons pu le constater, les niveaux de voiries dont il est
question ici, correspondent pour la plupart, à de véritables niveaux
d’occupation, qui recèlent une grande quantité d’informations, sous-
exploitée dans le cadre de cette opération. Les véritables aménagements
de la chaussée sont donc noyés dans cet ensemble de couches caillouteuses
saturées de déchets de faune (fig. 378), qui se superposent sur une épaisseur
globale de plus de 80 cm (log. 28 : fig. 138 & fig. 379) et qui témoignent de la
pérennité de la boucherie pendant plusieurs siècles. L’aspect général de
Fig. 378 Rue du Bourg, n° 53. Aperçu de cette séquence évoque un besoin de réfection permanent, et probablement
la concentration de déchets de faune dans une gestion de la masse des restes animaux traitée pour partie comme
l’US128. © nrap remblai. Bien que des caractéristiques communes soient perceptibles entre
diverses US, isolées en plusieurs points du chantier, il nous fut impossible de
l’accumulation des niveaux de voirie saturées de conclure avec certitude à une équivalence de l’une à l’autre, et de restituer le
déchets de faune (log 28 ; US231). © Inrap profil exact d’un niveau de circulation.
378 379
La rue du Bourg est réputée depuis le Moyen Âge pour sa confrérie de

bouchers. Joseph Garnier nous en a offert une description pittoresque et
documentée dans son Histoire du quartier du Bourg (1853). Sans que nous
puissions dater avec précision et dans le détail le développement de l’activité
bouchère, nous savons que celle-ci s’étendait non seulement dans cette rue95,
mais également dans la rue longtemps appelée des Étioux96, semble-t-il
plus particulièrement vouée, d’abord à l’abattage (d’où son nom) puis aux
tripiers, et la rue de la Poulaillerie97 dont la spécificité est contenue dans son
nom. Aucun indice archéologique n’a toutefois été découvert permettant de
confirmer l’artisanat de la boucherie dans la rue Piron.
95. Au moins pour le tronçon qui porte ce nom actuellement. Quid du Haut du Bourg
(actuelle rue Stephen Liegeard) ?
96. Rue Jules Mercier
97. Rue Piron
II. Résultats 295
Compte tenu des données enregistrées, on peut déduire que les ossements
d’animaux associés aux niveaux de voirie médiévaux sont présents sur
toute l’emprise de la rue du Bourg, du n° 7 au n° 63, et occupent toute
la largeur de la rue actuelle, dans la mesure où ils ont été observés d’un
bord à l’autre. Bien que la stricte contemporanéité de ces divers secteurs à
faune ne soit pas assurée, ce simple constat pose question. Car la largeur
moyenne de la rue du Bourg (7 m), même mesurée sur le cadastre de 1812
(fig. 380, page suivante), antérieur aux prescriptions d’alignement de 1846 et
donc à son élargissement, est plutôt supérieure aux « normes » médiévales98.
D’autre part, une étude de détail fait défaut, et les données stratigraphiques,
montrant de sensibles disparités d’un secteur à l’autre, sont trop localisées
et dispersées, pour définir des zones d’aménagement ou d’activités
particulières.
Ainsi la configuration exacte de la rue du xe au xiie siècle, seulement
matérialisée pour l’instant par des recharges de matériaux caillouteux
variablement compactés et agrémentés d’ossements d’animaux, nous
demeure étrangère. Malgré la mise au jour de nombreux vestiges de
maçonnerie, aucune construction ne peut, en l’état, être associée à cette
période, et nous ne pouvons même être certains que l’endroit avait la
configuration d’une rue, tel que nous le concevons aujourd’hui, avec une
emprise de chaussée définie bordée de bâtiments divers. Si nous pouvons
déduire de la carte archéologique et de nos observations l’existence
probable d’un axe de circulation d’origine antique en rive gauche du Suzon,
il demeure délicat de conjecturer l’« organisation » exacte de l’habitat au
Moyen Âge classique dans ce secteur. Au-delà des descriptions pittoresques
de Joseph Garnier (1853) qui manquent parfois de précision chronologique,
nous ne savons rien des constructions de l’époque. L’implantation des
maisons d’alors, peu durables99, construites en matériaux majoritairement
périssables, ne répondait certainement pas encore strictement au découpage
parcellaire « figé » dans les derniers siècles du Moyen Âge (Saint-Jean Vitus
1990), et dont le cadastre actuel a conservé les lignes directrices.
Si nous pensons pouvoir délimiter au nord et au sud l’activité intensive de
la boucherie dans le quartier du Bourg pour cette période, aucun élément
ne nous permet d’en connaître l’étendu, à l’est et à l’ouest, dans la mesure
où les horizons concernés buttent aujourd’hui sur des constructions
a priori postérieures de plusieurs siècles. L’occupation de cet artisanat
essentiel à l’alimentation de la ville pourrait avoir occupé tout l’espace
compris entre le rempart du castrum (ou son éventuel fossé) et le cours du
Suzon. Auquel cas, la transition d’une organisation en « champ de foire »
vers une « rue commerçante » pourrait ne s’être amorcée qu’à partir de la
seconde moitié du xiie siècle, période qui voit par ailleurs la mise en œuvre
de la grande enceinte médiévale qui ne ceinturera la ville qu’au xive siècle
(Gras 1987 ; Saint-Jean Vitus 2011). Mais les données sont encore trop peu
nombreuses pour conclure.
L’artisanat de la boucherie perdurera bien au-delà du xiie s., et, comme
le rappelle Pierre Geoffroy (1953, p. 162), « les bouchers exerçaient une
influence considérable, retranchés dans leur quartier du Bourg, d’où ils se
permettaient de braver les règlements municipaux. En 1501 seulement, la
mairie réussit à briser le monopole des bouchers du Bourg et à établir deux
nouvelles boucheries, au Champ-Damas100 et à la porte Saint-Nicolas101 ».
L’auteur nous précise par ailleurs que « la vente et l’échange des
marchandises s’effectuaient essentiellement aux marchés et foires de
Dijon ».
98. « La rue médiévale commune, celle qui, en beaucoup d’endroits, assure les principales
liaisons, dessert les places, les édifices publics attractifs, les portes et les poternes (…) se situe
entre 2 et 5 m seulement ». (Leguay 1984, p. 12)
99. Au sens premier du terme
100. Rue d’Assas
101. Place de la République
ue
Fig. 380 Plan général des maçonneries mises

au jour et des surfaces de voiries médivales
identifiées dans la rue du Bourg sur fond
cadastral de 1812. © Y Virlogeux, Inrap
Jul
es
Ru
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N
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0 10 m
g
Maçonnerie

+ déchets de boucherie
Emprise des travaux

Plan général des maçonneries mises au jour et des surfaces de
voiries médivales identifiées dans la rue du Bourg sur fond cadastral de 1812
© Archives départementales de la Côte-d'Or
II. Résultats 297
« À l’époque, le marché aux vins, dit de l’Étape, se tient place Saint-Jean102.

Le poisson se vend obligatoirement en la Poissonnerie (rue Musette et place
François Rude actuelle), sauf les vendredi et samedi, où il se débite place
Saint-Michel. Légumes, œufs et fruits se trouvent autour de Notre-Dame.
Au Bourg, les étaux des bouchers, installés devant leurs maisons toutes
semblables, se côtoient de part et d’autre de la rue. Chaque jour, aussitôt
qu’a retenti la cloche de la maison de leur confrérie, un va-et-vient infernal
commence, au milieu du sang répandu et de l’odeur pestilentielle que
dégage le fossé du ruisseau du Suzon » (ibid., p. 163).
5.3 Le pont médiéval de la rue Piron
5.3.1 Rappel de ses caractéristiques
À partir de l’ensemble des éléments constitutifs du pont décrits

précédemment103, des quelques cotes mesurées de façon furtive au gré de
fenêtres d’observation fugaces, et des points de repères topographiés, nous
avons pu restituer les dimensions suivantes (fig. 241 & fig. 381) :
- Longueur des parties maçonnées (de MR176 à MR395) : 9,70 m

- Longueur hors-tout (maçonneries + blocages des culées) : 12,10 m
- Largeur des voûtes (= largeur de la partie « utile » du pont) : 5m
- Largeur hors-tout (= mur de pile + becs) : 6,10 m
- Portée de l’arc sud-est : 3,95 m
- Flèche de l’arc sud-est : 0,69 m
- Portée de l’arc nord-ouest : 3,80 m
- Flèche de l’arc nord-ouest : 0,66 m
Fig. 381 Rue du Bourg, n° 25. Cotes (en cm) - Dimensions en plan des murs MR176 et MR395 : 5 x 0,73 m
du profil du pont médiéval. © Y Virlogeux, Inrap - Dimensions en plan du mur de pile MR177 : 5 x 0,44 m
sud-est nord-ouest
sol de la rue
241 m tout-venant niveau d’arase

50 50
240 69 66
120 73 395
3.95 44 380
3.80 73 120
239
820
965
1205
Un seul état du pont a été identifié au cours de cette intervention sommaire.

Aucune trace de reprise, ou de modification n’a été observée dans l’une
de ses maçonneries. Étant donnéFig. 362 Dijon
l’importance de (21)
l’axe -dePiétonnisation
circulation 2016
que constitue la rue Piron à l’époque médiévale entre le castrum 25, et rue Piron
Cotes
Saint-Bénigne, il est très probable (en construction
que cette cm) du profilfaitdu pont
suite médiéval
à un
ouvrage antérieur complètement occulté.
Malgré un assez bon état de conservation avant le début des travaux, la
structure est apparue nue et tronquée de sa partie sommitale. En l’absence
presque totale de superstructures et de murs de tête, aucun vestige de
voirie ni de parapet n’ont été identifiés. Aucune trace d’aménagement d’un
quelconque garde-corps n’a été observée. Par ailleurs, il demeure difficile
102. Actuelle place Bossuet, à deux pas de la rue du Bourg

103. Cf "Un pont sur le Suzon", p. 160
de restituer l’aspect de ses abords immédiats au moment de sa réalisation,

et si des constructions enjambaient déjà le Suzon dans ce secteur, à une
époque où le cours d’eau circulait encore principalement à l’air libre.
Étant donné la largeur du passage ménagé sous le pont (environ 8,20 m ;
fig. 381), probablement équivalente, à quelques variations près, à celle de la
rivière, les habitations surplombant éventuellement celle-ci ne pouvaient
se fonder que sur un pont préexistant. Bien qu’évoqués par les textes, ces
constructions ne semblent encore guère développées à l’Époque moderne,
comme le montre le plan « Bredin » (fig. 19), sur lequel le Suzon n’apparaît
traversé que par des ponts ou des rues. Et si des murs de quai semblent
représentés sur la même illustration, justifiés par la proximité d’habitations,
rien ne nous permet d’assurer leur existence à l’époque médiévale, et plus
particulièrement au xive siècle, époque à laquelle l’habitat était encore
principalement fait de bois et répondait à un urbanisme peu contrôlé. Dans
tous les cas il est probable qu’un accès à la rivière était ménagé de part et
d’autre du pont. Mais l’ouvrage n’est représenté sur aucun des plans anciens
que nous avons pu consulter104.
On peut supposer que la longueur de l’ouvrage, qui atteint hors tout
9,65 m, correspondait aux besoins de l’époque de sa construction, et
notamment à la largeur utile du cours d’eau à cet endroit. Les murs de
quais qui matérialisent et soutiennent les bords du lit du Suzon dans le
prolongement des culées de l’ouvrage, ont été observés à l’état de vestiges à
son extrémité sud-est (MR51 ; fig. 262 à 265), et parfaitement conservé dans le
canal ouest, toujours actif (fig. 257). Le troisième mur de quai (MR396 ; fig. 249
& 252), qui prolonge la maçonnerie de la pile du pont vers le sud et le nord,
et sépare les deux canaux « originels », est également assez bien conservé,
bien que « rapiécé ».
À l’ouest, la liaison de la structure du pont avec d’éventuels niveaux

archéologiques était rompue par la pose ancienne d’un regard en béton
contre le mur de culée occidentale, situé dans l’axe de la tranchée. Aucun
vestige de maçonnerie, même plus tardif, n’a d’ailleurs été observé dans le
prolongement du pont côté ouest, pourtant susceptible de conserver la base
d’anciennes façades d’habitations (Cf infra fig. 384). À l’est la maçonnerie du
mur MR52 prolonge clairement celle du pont à laquelle elle est associée,
en arrière de la culée orientale, elle-même prolongée au nord par le mur de
quai MR51. Des vestiges de murs plus récents (MR180, MR181, MR183, MR184,
MR185, MR187 & MR189 ; fig. 272 & 282), mis au jour dans ce même secteur, et
surmontant pour partie ceux de MR52, matérialisent l’avancée des façades
des bâtiments réalignés au xixe siècle. Notons que l’alignement général de
ces maçonneries coïncident, à quelques décimètres près, avec le bord du
pont, dont la largeur de circulation se trouve réduite d’autant (fig. 384).
En superposant notre relevé des vestiges enregistrés sur le fond cadastral
de 1812, on constate en effet que l’emprise du pont déborde à l’intérieur
des parcelles bâties, côté nord, la limite de celles-ci coïncidant pour partie
avec le flanc sud du mur MR52 et des maçonneries le surmontant (fig. 384).
Ce qui laisse donc supposer l’empiètement de constructions sur l’emprise
du pont. La largeur « utile » de l’ouvrage, mesurée au niveau du mur de
pile, atteint 5 m105 (fig. 249), ce qui correspond indubitablement à un axe
de circulation important pour la fin du Moyen Âge. On comprendra qu’à
terme, l’enceinte médiévale enfin achevée (xive s.), la destruction de l’étroite
portelle du castrum et l’élargissement du passage devenaient inéluctables.
104. Cf. Évolution des rues du projet à la lecture des plans consultés, p. 71
105. À laquelle il faut retirer l’emprise d’un éventuel parapet
II. Résultats 299
5.3.2 Datation
Bien que les ponts sur arc surbaissé se généralisent seulement à l’époque
moderne, le procédé est déjà employé au Moyen Âge et même depuis
l’Antiquité (Degrand, Résal 1888, p. 69-72 ; Auric 1911, p. 36 ; Delbecq
1982, p. 5). La comparaison avec le profil du pont voisin de la tour aux
Anes, mis au jour boulevard de La Trémouille à l’occasion des travaux de
construction du Tramway et daté du xive siècle, montre la similitude de la
courbure des voûtes des deux ouvrages (fig. 381 & 382). Des différences sont
toutefois perceptibles, et celui de la Trémouille apparaît moins surbaissé
que celui de la rue Piron, si l’on tient compte de son effondrement, une
partie seulement des blocs du bandeau semblant encore en place, affichant
ainsi une courbure différente et un arc de cercle théorique de moins fort
diamètre. Mais cette variation de flèche (ou même l’emploi de l’arc) ne
constitue guère un critère chronologique déterminant. On remarque
également quelques dissemblances au niveau du raccord du tympan avec
le mur de culée, ainsi que de l’aspect général du bandeau. Les niveaux
Fig. 382 Profil de la partie conservée du
pont médiéval daté du XIVe s., fouillé à Dijon,
de circulation associés au pont aux Ânes, ainsi que son insertion dans
boulevard de la Trémouille (Saint-Jean Vitus l’ensemble des aménagements contigus, permettent de le dater du xive s.
2011, fig. 91). © B. Saint-Jean Vitus, Inrap (Saint-Jean Vitus 2011, p. 116).
Au moins un niveau de sol identifié rue Piron (US218=223), et dont tout

porte à croire qu’il recouvre au moins le massif de blocage de la culée
orientale, a fait l’objet d’une datation 14C sur un prélèvement de charbon
de bois, comprise dans la fourchette milieu xiie – milieu xiiie s.106. Bien
qu’obtenue à partir d’un charbon de bois, dont l’origine n’est jamais
complètement assurée dans ce contexte, une seconde datation a été réalisée
pour une US sous-jacente (US225), correspondant sensiblement à la même
période107, et offrant du même coup une certaine cohérence à la première
datation, compte tenu de leur proximité stratigraphique (fig. 383). Par
ailleurs, l’identification du mobilier céramique, réalisée par A.-L. Bugnon-
Labaune (cf. supra, p. 266), nous permet de calibrer quelque peu cette
première proposition de datation.
106. Datation réalisée en fait sur la couche charbonneuse (US179=US222), surmontant

l’aménagement de voirie proprement dit (US218=US223). Résultat : 1157AD (95,4 %) 1264AD.
107. Datation 14C de l’US225 : 1117AD (72,2 %) 1225AD
En effet, le mobilier prélevé cette fois directement dans les US223 et 224,
deux aménagements de sol de rue s’intercalant entre les deux horizons
précédemment évoqués (US222 et US225), est clairement attribuable à la
période incluant la seconde moitié du xiiie s. et le xive s. La corrélation de ces
données nous permet de dater la mise en place de ces niveaux de voirie à
cette période, offrant dans le même temps un terminus ante quem au mur
MR52 et au pont (fig. 383).
Bien que pourvu de voûtes à arc surbaissé, le pont de la rue Piron n’en
constituait pas moins un dos d’âne à franchir pour passer d’une rive à
l’autre du Suzon. En effet, compte tenu de son niveau d’arase correspondant
grossièrement au sommet de l’extrados des voûtes (fig. 381), situé environ
50 cm sous le niveau de rue actuel, on peut restituer l’altitude sommitale de
son niveau de circulation originel quelques décimètres plus haut108. Quant
à la chaussée contemporaine pouvant lui être associée, il pourrait s’agir de
l’US218 (log 22 ; fig. 261), équivalente à l’US223 (log 20 ; fig. 280). La surface
de celle-ci, étant située approximativement à une profondeur de 1 m109, une
légère pente ayant été enregistrée au niveau du log 22 (fig. 261), on peut
donc en déduire un dénivelé de 70 à 80 cm à gravir pour passer le pont et
franchir le Suzon.
Fig. 383 Rue du Bourg, n° 25-27. Diagramme

simplifié des US associées au pont médiéval.
© Y Virlogeux, Inrap
Log 22
US 212
Log 20
US 215
US 214 US 219
US 216 US 221 MR 180
US 179 US 222
SL 218 SL 223
SL 224
US 225
US 213
US 226
MR 52
(MR 51) US220

Pont
MR 398 MR 399
MR 401 MR 217 US227
MR 176 MR 177 MR 395 US228
Niveau d’occupation / remblai

Sol aménagé
Maçonnerie

25-27, rue Piron
Diagramme simplifié des US associées au pont médiéval
108. Soit environ une altitude NGF comprise entre 241,20 et 241,30 m.
109. Soit 240,50 m NGF.
II. Résultats 301
5.3.3 Le pont et son environnement
Compte tenu du régime irrégulier du Suzon, il est probable que de simples

passages à gué ont précédé la construction des ponts. L’ouvrage de la
rue Piron, bâti dans une période d’expansion de la ville (xiiie-xive s.),
se situe approximativement à mi-parcours de la rivière à l’intérieur de
l’enceinte médiévale, entre son entrée, au nord, gardée par la tour aux
Anes (Saint-Jean Vitus 2011) et sa sortie, au sud-ouest, sous la tour De
Guise (Simonin 1997). Il est bien évident que le Suzon a constitué un
élément déterminant pour l’installation des bouchers à cet emplacement
qui deviendra le quartier du Bourg, aux portes de la ville tardo-antique.
Nous savons l’importance de l’eau à toutes époques, pour l’alimentation, le
nettoyage et l’extinction des incendies, un cours d’eau assurant par ailleurs
l’évacuation des nombreux déchets de la vie quotidienne.
S’il nous a été donné d’évoquer l’importance de ce qu’était la rue du

Bourg à l’époque médiévale, la rue Piron constituait pour sa part un axe
de circulation important depuis le haut Moyen Âge, reliant le castrum du
Bas-Empire au bourg de Saint-Bénigne. Elle constituait également l’une des
rues par laquelle on atteignait par l’ouest la ville alto-médiévale fortifiée,
via la « portelle du Bourg », en appareil léger, ou par l’une des deux
portes principales situées au nord-ouest (porte aux Lions) ou au sud-est
(porte Vacange), si l’on s’en tient aux données actuellement admises. Nous
ne savons rien, ou presque, du réseau viaire de la ville du Haut-Empire,
et ne pouvons que conjecturer l’existence de la rue Piron, antérieurement
au tracé que nous lui connaissons aujourd’hui, sans doute sous une forme
différente, et probablement plus rectiligne. De manière générale, le tracé des
voies antiques aux alentours de Divio demeure encore très schématique, et
la carte proposée par les érudits (Gras 1987, p. 37) n’a guère été confirmée
par l’archéologie aux abords du castrum. L’inflexion de la rue Piron vers le
sud-est est très probablement la conséquence de la création du castrum, et
la rue Charrue constitue l’un de ses contournements, conférant au secteur
de la place Jean Macé, un rôle de carrefour important au débouché de la
rue de la Portelle.
La taille et le lieu d’implantation du pont, déterminés par les besoins

du moment, mais également de l’occupation des rives du Suzon, et de la
position et de l’emprise d’un éventuel ouvrage antérieur, ont conditionné
l’urbanisation progressive de ses abords, ainsi qu’une progression du trafic,
s’inscrivant dans une transformation globale et progressive du quartier,
notamment au niveau de ce qui n’était pas encore la place Jean Macé,
mais seulement le Bas du Bourg. C’est ainsi que les façades se sont assez
rapidement alignées sur le bord du pont, tel que nous avons pu l’observer
d’abord avec le mur médiéval MR52, puis l’ensemble des maçonneries
qui prennent ultérieurement appui sur lui (MR180, MR181, MR183, MR184,
MR185, MR187 & MR189 ; fig. 272 & 282). Comme nous le verrons en évoquant
l’évolution de la place Jean Macé, la rue Piron débouchait alors face à un
mur, celui du dernier ilot de la rue du Bourg (fig. 384), dont l’implantation
n’était pas encore jugée nuisible à la circulation.
Avec un « tablier » de 5 m de large, le pont de la rue Piron est dédié à une
rue passagère. Il s’agit d’un ouvrage soigné, robuste et exigeant une grande
technicité. Composé de deux arches et d’une pile centrale, il enjambe le
cours du Suzon sur une largeur de plus de 8 m (fig. 381).
299
Rue
Ru
e Jules
311 Merc
ier
315
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ro
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245
0 10 m
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244 246
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232 Maçonnerie enregistrée
313 243
247
Maçonneries restituées
du
PONT
233 242
Limites du XIIe s. restituées
314
391
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Limites restituées d’après le plan de 1685
MR52 Limites du cadastre de 1812

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392 241
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MR196 239 248

/ 250 240
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Fig. 384 Alentours de la place Jean Macé
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Plan des principales maçonneries mises au jour

90
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et restitution des limites de rues à différentes

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époques.(d’après www.cadastre.gouv.fr et
e
les Archives départementales de la Côte-d'Or)

© Y Virlogeux, Inrap

Alentours de la place Jean Macé
Plan des principales maçonneries mises au jour et
restitution des limites de rues à différentes époques.
(d’après www.cadastre.gouv.fr et © Archives départementales de la Côte-d'Or)
II. Résultats 303
Bien qu’aucun élément archéologique ne vienne corroborer cette

proposition, il fait probablement suite à un ouvrage (éventuellement) plus
modeste et/ou construit en matériaux différents (bois). Son orientation
nord-ouest/sud-est correspond à la nécessité, pour cet axe de circulation, de
rejoindre le point de rencontre de la rue Charrue avec le rue de la Portelle
[Rue Amiral Roussin]. S’agissant bien évidemment d’un passage obligé
pour traverser le cours d’eau dans ce quartier, l’habitat l’a progressivement
enveloppé, contraignant la rue, dans les années suivant sa construction,
à resserrer ses bords aux dimensions de sa largeur. À l’instar d’une porte
d’enceinte, il a constitué un élément structurant essentiel dans le processus
de fixation et de pérennisation de l’axe de circulation et du développement
des ilots d’habitation associés.
5.4 Évolution topographique de la place Jean Macé
La découverte de maçonneries d’allure médiévale sur la place Jean Macé

a révélé une configuration antérieure des lieux, nous permettant
d’appréhender son évolution topographique. Implantés de 4 à 8 m en
avant des façades nord de la place, les tronçons de murs mis au jour
(MR196/MR250) s’étirent sur une longueur globale de 8 m (fig. 294),
et appartiennent à un bâtiment qui a manifestement subi un incendie.
Comme nous l’avons déjà évoqué, la configuration de la parcelle formant
le coin de la rue du Bourg et de la place, telle qu’elle figure sur le cadastre
de 1812, présente une curieuse géométrie, et le tracé du mur découvert
invite à la compléter jusqu’à lui (fig. 384). Par ailleurs, le mur observé dans
le prolongement de la « portelle » en 1947, et jugé d’aspect médiéval par
son inventeur (Grémaud 1953, p. 169-172), matérialisait déjà clairement
la position des façades du côté nord et l’extrême étroitesse de la rue110.
Les vestiges des murs MR196 et MR250 appartiennent donc assurément
à un bâtiment se développant vers le nord. Ce qui confère à la place une
géométrie s’approchant de celle figurée sur le plan de 1685111 (fig. 20 &
fig. 384).
Une couche charbonneuse (US251), identifiée à la base du mur MR250 et
contre son parement (fig. 306) a été datée du xiiie siècle, par analyse physico-
chimique112. Le bord de pichet à pâte rouge et glaçure verte prélevée dans
cette couche (fig. 371) semble, en revanche indiquer un contexte plutôt xive s.
(cf. supra, p. 266). Nous retiendrons donc que l’incendie de ce bâtiment
a pu avoir eu lieu au cours des xiiie-xive siècles. Ce qui ne signifie pas qu’il
ait été complètement détruit, ou qu’il n’ait pas été reconstruit. Dans tous
les cas, les vestiges d’un bâtiment maçonné du xiie siècle, construit en avant
d’une des portes du castrum témoigne de l’implantation d’un faubourg déjà
pérenne.
Par ailleurs, la faible profondeur apparente de la maçonnerie MR250
(parement sud) pose question, et il pourrait s’agir d’un aménagement
particulier. En effet, étant donné l’altitude du niveau de circulation général,
contemporain de sa période de construction supposée (xie-xiie s.), et qui se
situe entre 0,80 et 1,20 m sous le sol actuel comme nous avons pu le mettre
en évidence tout au long de la rue du Bourg, le bâtiment considéré apparaît
bien peu fondé sur cette face.
110. Rappelons que le passage ménagé par cette porte du castrum n’avait pas plus de 1,30 m
de large.
111. « Plant de la ville de dijon et de son enceinte par ou l’on peut connoistre les rues qui
ont esté pavées dont Il ne faut que l’entretien, elles sont marquées de couleur rouge et celles qui
se doivent paver pour l’année mil six cents quatre vingt et cinq sont marquées de jaune Celles
marquées de bleu ne sont point nécessaire de paver et celles marquées de noir restent apaver
pour les années suivantes »
112. Date 14C : 1205AD (94,6 %) 1280AD
L’implantation de ce mur nous permet de proposer une restitution de

l’emprise de la rue de la Portelle [Amiral Roussin] aux environs du xiie siècle
(fig. 384). À cette période, la « place » devait d’ailleurs se réduire à un
carrefour de rues/voies, et n’avait probablement pas de consistance. Il ne
devait encore s’agir que du « bas du Bourg ». À partir des données à notre
disposition nous pouvons estimer que la ruelle ne devait guère dépasser
les 2,50 m de large, à l’extérieur du castrum, une dimension tout à fait
fréquente au bas Moyen Âge113. La « portelle du Bourg » a probablement
été détruite dans le second quart du xve siècle (Gras 1958, p. 123), mais
le rétrécissement de la rue subsistera jusqu’au milieu du xviiie siècle. Selon
Pierre Gras (ibid., p. 125), « entrepris en 1727, l’élargissement (…) de la
rue Portelle fut terminé en 1759 [archives municipales : J10, 27, 46] ». Ce
que confirme par ailleurs le plan de 1685 (fig. 20).
Si le Moyen Âge se contentait de rues étroites et sinueuses, la multiplication
des véhicules de transport et la densification du trafic à l’intérieur des
enceintes urbaines, aux siècles suivants, a conduit à élargir les axes de
circulation. L’étroitesse de la porte du castrum explique à cet égard
le développement de la rue Charrue, qui contourne l’enceinte antique
par le sud-ouest, et relie la place des Cordeliers (en partie occupée par
un cimetière à l’époque carolingienne) au carrefour du bas du Bourg
[place Jean Macé].
Aucun indice de voie ou de sol antique n’a été découvert, ni au débouché

de la rue Amiral Roussin (dans l’axe de la porte du castrum), ni dans la
rue Charrue. Dans le premier cas, les tranchées qui ont permis la mise
au jour des maçonneries MR196 et MR250 étaient trop peu profondes
(fig. 295) pour atteindre les niveaux du Bas-Empire114 ; dans le second cas, le
sol naturel a été rencontré à l’approche de la place des Cordeliers (fig. 314),
sans qu’aucun vestige antique n’ait été véritablement identifié, à l’exception
de quelques tessons de céramique résiduels. Il est donc probable que la
rue Charrue, sans doute initialement réduite à une sente contournant le
fossé du rempart tardo-antique, ne s’est véritablement structurée qu’à la
fin du haut Moyen Âge ou dans le courant du Moyen Âge classique, avec
la création des premiers faubourgs, induisant la nécessité d’une nouvelle
enceinte plus vaste.
5.5 La place des Cordeliers
5.5.1 Un cimetière alto-médiéval
Les données recueillies sur la place des Cordeliers sont assez maigres et nous
renseignent peu sur sa topographie historique. Si l’existence d’un cimetière
alto-médiéval a bien été confirmée, avec un ensemble d’inhumations
datées de l’époque carolingienne (ixe-xe s.) mis au jour à l’extrémité de la
rue Charrue (fig. 385), et son extension précisée, on peut toutefois s’étonner
de l’absence de tombes sur la plus grande partie des deux principales
tranchées réalisées sur l’emprise même de la place. En effet, bien que celles-
ci s’étirent respectivement sur 26 et 34 m de long pour une largeur moyenne
de 1,80 m, et qu’elles atteignent systématiquement le sol supposé naturel
(grave), hormis les deux sépultures d’immatures (SP330 & SP331) datées
113. « La plupart de ces artères ont moins de 6 mètres de large et certaines à peine 2 mètres !
La circulation des véhicules y est problématique, voire même impossible. (…) Dans la Vieille
Cité de Rennes, la « rue » ou « chemin », qui conduit de la rue Saint-Yves ou de la rue des Dames
à la porte Aivière et à un débarcadère sur les bords de la Vilaine, est un des passages les plus
empruntés de l’agglomération ; elle n’a malheureusement que sept pieds de large (2,30 m) »
(Leguay 1980, p. 25).
114. Le sol de la portelle était situé à 2,10 m de profondeur sous le pavé de la rue, au moment
de sa découverte (Grémaud 1953, p. 170)
2 114 115 3
423 4 98 Fosse / fossé
1
6 Niveaux de voirie
Rue Hernoux
II. Résultats
Sépultures
Log stratigraphique
N t
96 8 Pote
du Petit
Rue
4
317
315 / 317 42
sépultures
Rue Charrue
40 découvertes 174
en 1948
5
à -2,75 m
38 36
301
298 295
294 302
sépultures
299 296
découvertes
39
en 1907
à -2,60 m 345
173
7
Abandonné
42
10
350 45
175
41
44 46 47
356 369
362 364
331 330 363
Dumay 346
Rue Victor 365
43
0 5m
Rue Pasteur
1 12 Fig. 385 Place des Cordeliers
5 14
161 Plan général des vestiges mis au jour et des
162 2
394 1
découvertes anciennes. © Y4Virlogeux, Inrap
Rue Turgot
305

Plan général des vestiges mis au jour et des découvertes anciennes.
du Moyen Âge classique115 et celle incomplète d’un adulte (SP363) mises au

jour dans la moitié sud, les quelques structures identifiées sont globalement
d’un intérêt médiocre.
L’ensemble des sépultures découvertes sur le pourtour et le centre de la
place à l’occasion des divers travaux de pose de canalisation depuis le
début du xxe s. (Metman 1910, p. CXVII ; Grémaud 1953a), toutes a priori
antérieures à la seconde moitié du xiie siècle, s’étendent sur une quarantaine
de mètres d’est en ouest, laissant supposer un cimetière relativement
important en avant du rempart du castrum. Les données, notamment
d’ordre chronologique, sont trop peu nombreuses pour raisonner sur le
phasage de l’ensemble, et la faible densité de sépultures pose question
concernant la logique d’implantation des tombes.
Ainsi, même si les cotes de profondeur enregistrées pour les découvertes
anciennes n’ont pas été atteintes au cours de ces nouveaux travaux (2,60
et 2,75 m), d’assez grands espaces semblent donc exempts de sépultures,
tandis que le groupe fouillé à l’extrémité de la rue Charrue montre une
superposition d’inhumations, et même une réduction (SP302), démontrant
une certaine pérennité de la vocation de l’endroit116. L’absence totale de
tombes, constatée dans la tranchée nord, laisse supposer que le cimetière
ne s’étendait pas dans cette direction. Par ailleurs, l’identification du sol
US317, vers 1,75 m de profondeur au niveau des logs 40 et 42, un horizon
de gravier évoquant un béton probablement équivalent à l’US311 dans
lequel est creusée la sépulture SP295, témoigne de l’aménagement d’une
surface de circulation (rue, place ?) avant l’An Mil. Il est possible que celle-
ci corresponde au niveau de sol de l’époque carolingienne.
En revanche, le cimetière semble occuper les deux tiers sud de la place.
Restent à définir la logique de développement et d’« ancrage » de celui-
ci, situé en avant des remparts de la ville, face à une porte non encore
confirmée, et à deux pas de la tour du Petit Saint Bénigne, devenue lieu de
culte semble-t-il dans le courant du haut Moyen Âge117.
5.5.2 Voiries, niveaux de sol et habitat
La configuration des tranchées, leur implantation et leur profondeur ne

nous ont pas permis de vérifier véritablement l’existence d’une éventuelle
voie antique, notamment dans l’axe de la rue Hernoux. Hormis les
sépultures bien identifiées, les deux structures en creux (dont un probable
tronçon de fossé est/ouest), enregistrés vers 2 m de profondeur (US364 &
US365), ainsi que le vestige de maçonnerie (US362) demeurent totalement
anecdotiques. Quant aux sols observés en coupe, il s’agit de structures
légères, comparables à celles mises en évidence dans les rues. Ce ne sont
donc au mieux que des niveaux de voiries, ou de place, composés d’une
couche de cailloutis damée peu épaisse (fig. 337 : US315, US317, US354, US356
& US369). Par conséquent aucun élément n’est venu conforter, ou infirmer,
l’hypothèse d’un axe de circulation antique (ou alto-médiévale) en lien avec
une porte (tardivement percée ?) dans le rempart du castrum, et dont la rue
Hernoux pourrait pérenniser la voie d’accès.
Il convient de préciser que le sous-sol de cette rue est déjà occupé d’un
égout profond, dont la surveillance du creusement d’installation n’avait
révélé aucune autre construction que la muraille du castrum, a priori sans
aménagement particulier (Metman 1905). Restent les propositions d’érudits
qui suggèrent un percement médiéval de la muraille (Richard 1962, p. 254).
Quant à l’axe des tronçons de voie mis au jour au cours de la campagne de
fouille du Parking Sainte-Anne (Pelletier 1993 ; fig. 14 & 18), ils sont un
115. SP331, date 14C : 1018AD (95,4 %) 1155AD

116. Cf. Étude anthropologique, p. 219
117. Le couvent des Cordeliers, que traverse la rue Turgot percée au xixe siècle, ne sera fondé
qu’en 1243.
II. Résultats 307
peu trop courts pour extrapoler leur parcours précis plus au nord.
La partie du sous-sol que nous avons pu explorer est globalement stérile
jusqu’à 2 m de profondeur, à l’exception de quelques niveaux de sols
et de rares sépultures. Aucun véritable vestige de construction n’a été
mise au jour, à l’exception de chambres de faible volume agrémentées de
voûtes (MR345), et s’apparentant à des fosses d’aisances, probablement
« récentes ». Aucune structure d’habitat médiéval n’a par ailleurs été mis en
évidence.
L’espace sacré d’un cimetière tend à préserver une superficie significative de
toute construction. Et si l’on observe parfois la concomitance des fonctions
de cimetière et de place « publique » (De Vinck 1993), notamment au
Moyen Âge classique, aucun indice archéologique ne nous permet ici de
restituer une activité spécifique, même après son abandon. L’emplacement
particulier de la place des Cordeliers et ses allures de carrefour aux abords
du castrum, qui a maintenu l’expansion de la ville à l’intérieur de ses
remparts plusieurs siècles durant après la fin de l’époque romaine, accrédite
l’idée d’une porte de ville à cet endroit qui aurait pu être percée avant
l’An Mil (Metman 1915). Mais aucun vestige archéologique n’est encore
venu confirmer cette conjecture.
5.6 Les travaux d’aménagement du xixe siècle
Au xixe siècle, conséquence de la Révolution industrielle, tout évolue

très vite. À l’instar de toute la société française et des pays voisins,
l’amélioration que connaît le centre-ville de Dijon à cette époque s’inscrit
dans le vaste mouvement de modernisation (inter)national qui concerne
notamment l’urbanisme et l’architecture. Tout d’abord, le plan cadastral
de l’ensemble de la ville de Dijon est réalisé en 1812. L’alignement des
rues devient une priorité dans toutes les villes de France (Blais 2014), des
travaux dictés tant par des soucis d’esthétique, de salubrité et de sécurité
que pour améliorer la circulation des véhicules118. La régularité des rues
facilitera par ailleurs l’installation des réseaux notamment d’eau potable,
qui alimenteront d’abord des fontaines publiques après l’interdiction de
l’usage des puits (Darcy 1856, Gée 2003), et d’égouts, dont la mise en place
permettra aux érudits locaux la découverte de nombreux vestiges.
Dijon connut ainsi d’importantes transformations au xixe siècle, qui
changèrent radicalement le mode de vie de ses habitants. L’évolution
rapide vers une ville moderne, amorcée dans le courant du xviiie siècle, se
manifeste d’abord par l’éclatement de l’organisation médiévale étriquée,
caractérisée par ses rues étroites et malsaines, cernées par de puissantes
murailles oppressantes et devenues inutiles. Les importants travaux de
débastionnement, amorcés dans les années 1820 par les premières percées
(Gauchat 1944), se poursuivront jusque vers 1890, laissant tout de même
apparents quelques tronçons de remparts significatifs.
Dans le quartier concerné par les travaux de piétonnisation, la découverte
118. « Dans l’article 52 de la loi du 16 septembre 1807 (relative au dessèchement des marais),
[il est précisé que] « Dans les villes, les alignements pour l’ouverture des nouvelles rues, pour
l’élargissement des anciennes qui ne font point partie d’une grande route, ou pour tout autre
objet d’utilité publique seront donnés par les maires, conformément au plan dont les projets
auront été adressés au préfet, transmis avec leur avis au ministre de l’intérieur, et arrêtés au
conseil d’état. »
« Le principe de l’alignement est étendu à toute ville de France ayant au moins 2 000 habitants.
Le maire fait lever par un homme de l’art le plan de toutes les voies publiques de sa commune
autre que les grandes routes et les chemins vicinaux » (c’est-à-dire de la petite voirie) avec
l’indication séparative des propriétés, plan sur lequel seront tracés les projets de voiries. Les
plans doivent être levés selon des échelles et un format prescrit par circulaires ministérielles, puis
validés dans un délai de deux ans à compter du décret du 27 juillet 1808. Au terme de ce délai,
peu de communes ont présenté un plan » (Blais 2014).
de nombreuses maçonneries correspondant aux anciennes façades

reculées, d’abord dans la tranchée principale de la rue du Bourg, puis
dans celle des rues Dauphine et Piron, nous a conduit à nous intéresser
à ce vaste programme d’alignement des rues qu’a connu le xixe siècle et
qui concernait toute la ville intra-muros. Comme on peut le constater en
superposant le cadastre actuel au plan d’alignement approuvé en 1846
(fig. 26 à 28), le quartier est particulièrement impacté par ces travaux.
On remarque également le percement tardif de la rue Neuve Dauphine
dans le prolongement de l’ancienne, vers l’est, entre la rue du Bourg et
la rue Jules Mercier. Les vestiges consécutifs à cette importante phase
d’aménagement, qui eut d’abord pour conséquence la destruction de
tout ou partie de nombreuses maisons, n’ont été que très sommairement
enregistrées. Outre l’intérêt que nous avons eu l‘opportunité de porter sur
l’histoire récente de Dijon, une véritable analyse des portions de caves et
de murs de fondations mises au jour nous aurait permis d’appréhender la
chronologie relative des éléments de constructions et déceler, à n’en pas
douter, des phases anciennes. En l’état, aucune de ces maçonneries n’a pu
être datée, les niveaux de voiries médiévaux (xe-xiie s.), qu’elles semblent
systématiquement perforer (pour les parties que nous avons pu observer),
nous offrant toutefois un terminus post quem. Seul le mur médiéval
MR52, probablement contemporain du pont de la rue Piron (xive s. ?) et
partiellement dégagé sur une quinzaine de mètres, a été clairement identifié
pour les phases anciennes.
Dans leur « Rapport sur le cours de Suzon », Vallot et Garnier (1841) font
état des besoins liés à l’assainissement global du « torrent », dont l’état
d’égout inopérant est décrié depuis des siècles, tandis que dans le même
temps, Henry Darcy (1856) décrit les soucis également pluriséculaires
de rendre pérenne le flux de la rivière, dans le but premier de fournir la
quantité d’eau potable nécessaire à la ville119, mais également de limiter
les stagnations d’immondices dans son lit. Le xixe siècle verra donc la
couverture complète du cours d’eau dans son parcours intra-muros et la
réalisation d’un aqueduc alimentant des bornes fontaines dans toute la
ville (fig. 25). Les réalisations de Darcy sont encore bien présentes sous la
chaussée de la rue du Bourg et aujourd’hui reconverties en égout après
la disparition des dites fontaines et l’arrivée de l’eau courante chez les
particuliers.
Les vestiges de deux puits ont été partiellement dégagés par les travaux de
réfection des réseaux. Le premier (MR1), situé au 19 de la rue du Bourg,
ne présentait que le bord ouest de sa maçonnerie et sa dalle de couverture.
Seule l’arrachage accidentel d’un des blocs du pourtour de la maçonnerie
119. « Depuis longtemps l’insalubrité des eaux de puits de Dijon avait été reconnue. Dans
un Mémoire de 37 pages. in-8°, publié en 1762, sur l’eau de la rivière d’Ouche, que l’intendant
de Bourgogne de Villeneuve se proposait de distribuer dans la ville au moyen d’une machine
hydraulique, le savant médecin Fournier, membre de cette Académie, écrivait : La dernière
espèce d’eau qui sert à notre boisson, est celle des puits... toujours malsaine, crue, pesante,
terreuse... On est malheureusement réduit à cette mauvaise espèce d’eau à Dijon, ville capitale
de la Bourgogne, la plus agréable et la mieux située du royaume... Cette ville renferme dans
son sein tout ce qu’on peut désirer pour les commodités et les agréments de la vie ; mais nulle
source d’eau vive pour désaltérer ses habitants, nulle fontaine d’eau pure dans son enceinte,
pour fournir une boisson agréable et salutaire ; il semble que la nature ait voulu balancer tous
les avantages qu’elle lui a d’ailleurs prodigués, et surtout l’abondance et la délicatesse du vin,
par la privation d’une ressource si commune et souvent très ordinaire dans les endroits même
les plus sauvages et le moins habités ; les « puits répandus dans toute son étendue, présentent
des eaux louches, nuancées , douceâtres, chargées de parties grossières et pesantes ; elles ont
même, en certains quartiers, un goût désagréable et déposent constamment dans les vaisseaux
où on les garde seulement deux fois 24 heures, un limon filandreux, blanchâtre, des concrétions
pierreuses, et un sédiment d’une odeur forte qui avancent promptement leur corruption. Cette
eau ne manque jamais de fatiguer et surcharger l’estomac lorsqu’on en boit pour la première
fois, et ne peut qu’occasionner à la longue, bien des maladies à tous les citoyens qui en font leur
boisson ordinaire… » (Dumay 1845, p. 14-15).
II. Résultats 309
nous permit d’observer rapidement l’intérieur du conduit, et d’apprécier

la qualité de la construction (fig. 46 à 49). Si l’âge pluriséculaire de ce puits
ne fait aucun doute, nous ne sommes malheureusement pas en mesure
d’avancer une date précise de sa construction120. Sa position, en bord de
rue laisse supposer un usage collectif. Du second (MR36), localisé dans
la rue Dauphine, seuls les derniers rangs supérieurs de la maçonnerie
nous sont apparus en fond de tranchée, enserrant un conduit circulaire
complètement comblé (fig. 91 & 92). Etant donné son lieu d’implantation, en
bordure de l’ancienne et étroite rue Dauphine, il est probable qu’il s’agisse
également d’un puits « public »121. Un troisième puits, qu’il nous a été
permis d’observer à l’intérieur de la cour du 11-13 rue du Bourg, est quant
à lui parfaitement conservé et, paradoxalement, toujours actif. Il présente
la particularité d’avoir un conduit accessible tant au niveau du sol actuel122,
dans la cour (fig. 39), que dans la cave qu’il traverse (fig. 37 & 38). Pourrait-
il s’agir d’un accès à l’eau, caché aux autorités après l’installation des
fontaines publiques (fig. 25) et l’interdiction d’utiliser (de consommer) l’eau
puisée dans le centre-ville123.
120. Il apparaît encore en pointillés sur le plan d’alignement de 1846 (fig. 26)
121. « Pour remplacer ces anciennes fontaines, il avait été établi successivement sur les
places, et même au milieu des rues, des puits publics au nombre de 88 , qui ont été supprimés
en exécution d’un arrêté du maire du 5 septembre 1842. Devenus inutiles depuis la distribution
dans tous les quartiers des eaux salubres et abondantes de la source du Rozoir, ils n’étaient plus
qu’une cause de gêne pour le passage et quelquefois d’accidents. La plupart tarissaient en été.
En 1723, un arrêté de la mairie, à la date du 1er décembre de cette année, fut obligé d’y défendre
le puisage pour tous les usages autres que la boisson. » (Courtépée 1847, t. II, p. 82).
122. Aujourd’hui obstrué pour des raisons évidentes de sécurité.
123. « Dans les registres de la mairie, on trouve, du 28 septembre 1461 au 17 mai 1760,
quatre-vingt-quatorze délibérations de la chambre du Conseil, concernant la construction,
l’entretien et la suppression de puits dans les rues et places de la ville ; le 2 juin 1579, on
ordonne de combler celui au bas de la rue Verrerie dans lequel on a jeté un cadavre, et d’en
creuser un autre à proximité.- Par délibération du 4 novembre 1678, renouvelée le 27 juin
1744, il est enjoint d’établir sur tous les puits publics des fermetures dont chaque voisin aura
une clef, parce qu’il s’est trouvé des cadavres et des ordures dans ceux placés devant l’Oratoire
et dans la rue Portelle.- Un arrêté du Ier décembre 1723, motivé sur le tarissement des puits,
défend aux habitants d’y puiser de l’eau pour d’autres usages que leur boisson.
Depuis l’établissement des bornes-fontaines, il a été successivement supprimé dans les rues et
places, 73 puits. Ils n’ont point été comblés, mais seulement recouverts à un mètre au-dessous
du sol, de fortes dalles sur lesquelles passe le pavé qui indique leur orifice. Leur emplacement
avec les cotes de distances des maisons voisines est d’ailleurs exactement figuré sur un plan.
Plusieurs servent de puisards pour absorber l’eau qui s’écoule d’une manière continue des
bornes-fontaines pendant les gelées. » (Dumay 1845, p. 25-30)
Liste des illustrations
12 Fig. A Localisation de la commune concernée par la fouille archéologique. Carte IGN au 1/250 000e. SCAN Régional®, © IGN 2018.
13 Fig. B Localisation de la fouille archéologique sur la commune de Dijon. Cartes IGN au 1/25 000e. Scan25®, © IGN 2018.
14 Fig. C Localisation de la fouille à Dijon au « Rues Piron, Charrue, Dauphine et du Bourg ;Places Jean Macé et des Cordeliers »,
sur le fond cadastral au 1/2 000e. © Ministère du budget et des comptes publics et de la réforme de l’État.
41 Fig. 1 Emprise des travaux sur fond cadastral “redressé” de 1812 (sections I, R et T). © Archives départementales de la Côte-d'Or
42 Fig. 2 Emprise générale des travaux (d’après www.cadastre.gouv.fr). © Y. Virlogeux, Inrap
43 Fig. 3 Début des travaux dans la partie nord de la rue du Bourg. © Inrap
44 Fig. 4 Réalisation d’un « branchement », rue Charrue. © Inrap
45 Fig. 5 Creusement d’une tranchée à l’aide d’une excavatrice/aspiratrice, dans le nord de la rue du Bourg. © Inrap
45 Fig. 6 Excavation réalisée à la pelle hydraulique, rue Piron. Des maçonneries apparaissent en fond de tranchée. © Inrap
46 Fig. 7 Enregistrement de données dans le secteur du pont médiéval, rue Piron, tandis que la tranchée de poursuit. © Inrap
46 Fig. 8 « Bon d’arrêt » utilisé dans le cas d’interruption prolongé des travaux. © Y. Virlogeux, Inrap
48 Fig. 9 Rue du Bourg, les vestiges sont conservés dans la moitié inférieure de la tranchée. © Inrap
50 Fig. 10 Extrait de carnet d’enregistrement. Croquis coté d’une coupe enregistrée rue du Bourg. © Y. Virlogeux, Inrap
50 Fig. 11 & 12 Relevés topographiques rue Piron. © Inrap
53 Fig. 13 Plan général des tranchées surveillées (d’après www.cadastre.gouv.fr). © Y. Virlogeux, Inrap
54 Fig. 14 Extrait de la Carte archéologique régionale (d’après www.cadastre.gouv.fr). © Y. Virlogeux, Inrap
58 Fig. 15 & 16 Aperçu de la tour du « Petit Saint-Bénigne » depuis les 11 et 15 de la rue Charrue. © Inrap
59 Fig. 17 Vestiges de la “Portelle du Bourg” découverts en 1947 (d’après Grémaud 1953). © Y. Virlogeux, Inrap
62 Fig. 18 Plan général simplifié des découvertes (d’après Pelletier 1993). © Y. Virlogeux, Inrap
66 Fig. 19 Report de l’emprise des travaux sur le plan intitulé Le vray portraict de la ville de Diion (extrait), par Edoardus Bredin (1574)
(© Bibliothèque nationale de France). © Y. Virlogeux, Inrap
72 Fig. 20 Report de l’emprise des travaux sur un extrait du plan intitulé Plant de la ville de dijon et de son enceinte par ou l’on peut connoistre les rues
qui ont esté pavées dont Il ne faut que l’entretien, elles sont marquées de couleur rouge et celles qui se doivent paver pour l’année mil six cents quatre
vingt et cinq sont marquées de jaune. Celles marquées de bleu ne sont point nécessaire de paver et celles marquées de noir restent apaver pour les
années suivantes (1685), (© Bibliothèque nationale de France). © Y. Virlogeux, Inrap
73 Fig. 21 Plan de l’ancienne et nouvelle ville de Dijon (extrait), par le Pautre (1696). © Y. Virlogeux, Inrap
74 Fig. 22 Report de l’emprise des travaux sur le plan intitulé Plan de la ville de Dijon et des environs dédié à Son Altesse sérenissime
Monseigneur le Duc (extrait), par de Beaurain(1750), (© Bibliothèque nationale de France). © Y. Virlogeux, Inrap
75 Fig. 23 Report de l’emprise des travaux sur le Plan géométral de la ville Dijon levé en 1759 par les ordres de MM. les Élus généraux de
Bourgogne et de MM. les Maire et Échevins de la dite Ville (extrait), par le Sr Mikel,(© Bibliothèque nationale de France). © Y. Virlogeux, Inrap
76 Fig. 24 Report de l’emprise des travaux sur le Plan cadastral de 1812 - Section R dite “de la ville” (extrait),
(© Archives départementales de Côte-d’Or). © Y. Virlogeux, Inrap
77 Fig. 25 Plan des conduites et des bornes fontaines (extrait de l’ouvrage : Histoire des Fontaines publiques de Dijon, par Henry Darcy, Paris, 1856).
© H. Darcy
80 Fig. 26 Rues du Bourg et Dauphine. Plan d’alignement de 1846 - Planche 2 & 3 (extrait), (© Archives départementales de Côte-d’Or). © Y. Virlogeux, Inrap
81 Fig. 27 Rues du Bourg, Dauphine, Jules Mercier et Piron. Plan d’alignement de 1846 - Planche 2 & 3 (extrait).
(© Archives départementales de Côte-d’Or). © Y. Virlogeux, Inrap
82 Fig. 28 Rue Piron. Plan d’alignement de 1846 - Planche 2 & 3 (extrait). (© Archives départementales de Côte-d’Or). © Y. Virlogeux, Inrap
85 Fig. 29 Évolution odonymique. © Y. Virlogeux, Inrap
86 Fig. 30 Rue du Bourg. Les vestiges de maçonneries sont nombreux dans la tranchée principale de la rue du Bourg. © Inrap
86 Fig. 31 Rue du Bourg. Première apparition des niveaux de remblais médiévaux et modernes dans la moitié inférieure de la tranchée,
sous le revêtement en béton. © Inrap
88 Fig. 32 Rue du Bourg, Tronçon nord (1/3). Plan général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
89 Fig. 33 Rue du Bourg. Log 1 et 2. © Y. Virlogeux, Inrap
88 Fig. 34 Rue du Bourg, n° 7. Aperçu du log 1 et de l’aménagement de voirie médiévale (US 43). © Inrap
89 Fig. 35 Rue du Bourg, n° 7. Vue zénithale de l’aménagement de voirie médiévale (US 43). © Inrap
90 Fig. 36 Rue du Bourg, n° 11-13. Escalier de descente de cave s’ouvrant sur la rue du Bourg, à l’accès aujourd’hui condamné. © Inrap
90 Fig.37 Rue du Bourg, n° 11-13. Vue générale du puits dans la cave. © Inrap
90 Fig. 38 Rue du Bourg, n° 11-13. Aperçu de l’intérieur du conduit, vers le bas (a) et vers le haut (b). Les traces d’usure sur le rebord (gorge)
témoignent d’un usage prolongé du puits. © Inrap
91 Fig. 39 Rue du Bourg, n° 13. Vue du regard du puits au fond de la cour (a & b). © Y. Virlogeux, Inrap
91 Fig. 40 Rue du Bourg. Log 3 et 4. © Y. Virlogeux, Inrap
91 Fig. 41 Rue du Bourg, n° 17. Vue en plan du niveau de voirie (US 44). © Inrap
91 Fig. 42 Rue du Bourg, n° 17. Aperçu du log 4 et de l’US 44 en plan. © Inrap
92 Fig. 43 Rue du Bourg, n° 19. Vue générale (vers le sud) de la succession de maçonneries mises au jour dans la tranchée principale et
conditions d’intervention. Au premier plan, le puits abandonné (St. 1). © Inrap
92 Fig. 44 Rue du Bourg, n° 19. Vue générale du puits abandonné (St. 1), apparu en bordure de tranchée. © Inrap
92 Fig. 45 Rue du Bourg, n° 19. Plan des vestiges du puits (St. 1). © Y. Virlogeux, Inrap
93 Fig. 46 Rue du Bourg, n° 19. Aperçu du parement intérieur du puits abandonné (St. 1). © Inrap
93 Fig. 47 Rue du Bourg, n° 19. Vue de détail du parement du puits (St. 1). © Inrap
II. Résultats 311
93 Fig. 48 Rue du Bourg, n° 19. Aperçu de l’une des dalles de couverture du puits abandonné (St. 1). © Inrap
93 Fig. 49 Rue du Bourg, n° 19. Aperçu du parement intérieur et des dalles de couverture du puits abandonné (St. 1). © Inrap
93 Fig. 50 Rue du Bourg, n° 19. Aperçu des « niveaux de voirie » associés au puits (St. 1). © Inrap
94 Fig. 51 Rue du Bourg, n° 21-23. Vue générale des maçonneries 2 à 4. © Inrap
94 Fig. 52 Rue du Bourg, n° 21-23. Plan des maçonneries MR2 à MR5. © Y. Virlogeux, Inrap
94 Fig. 53 Rue du Bourg, n° 21. Vue zénithale des maçonneries MR2 et MR3. © Inrap
95 Fig. 54 (a & b) Rue du Bourg, n° 21. Vue de la face nord de la maçonnerie MR2 et aperçu des claveaux conservés de la voûte MR3. © Inrap
95 Fig. 55 Rue du Bourg, n° 21. Quelques claveaux supplémentaires (MR3) observés dans la tranchée de branchement, et aperçu du remplissage
de la cave, contemporain de sa destruction (xixe s. ?). © Inrap
95 Fig. 56 Rue du Bourg, n° 21-23. Vue zénithale de la maçonnerie MR4. © Inrap
96 Fig. 57 Rue du Bourg, n° 21-23. La maçonnerie MR4 repose sur un ancien remblai de rue. © Inrap
96 Fig. 58 Rue du Bourg, n° 21-23. Environnement du log 19. Aspect du « sol » entre MR4 et ST5. © Inrap
96 Fig. 59 Rue du Bourg, n° 21-23. Aperçu des remblais lités surmontant une « maçonnerie » au premier plan (st. 5), malmenée par l’aspiratrice. © Inrap
96 Fig. 60 Rue du Bourg, n° 21-23. Logs 5 et 19. © Y. Virlogeux, Inrap
97 Fig. 61 Rue du Bourg, n° 25-27. Vue d’ensemble des structures 6 à 10. © Inrap
97 Fig. 62 Rue du Bourg, n° 25-27. Plan des maçonneries MR6 à MR9. © Inrap
97 Fig. 63 Rue du Bourg, n° 25-27. Vue de détail de la maçonnerie MR6. © Inrap
98 Fig. 64 Rue du Bourg, n° 25-27. Vue de détail de la maçonnerie MR7 et du sol MR8. © Inrap
98 Fig. 65 Rue du Bourg, n° 25-27. Aperçu du mur MR9 arasé. © Inrap
99 Fig. 66 Rue du Bourg, n° 26. Aperçu du log 24. © Inrap
99 Fig. 67 Rue du Bourg, n° 26. Croquis du log 24. © S Forel--Boeckler, Inrap
99 Fig. 68 Rue du Bourg, n° 26. Vue générale des maçonneries (MR193 & MR194) vers le sud. © Inrap
99 Fig. 69 Rue du Bourg, n° 26. Vue générale des murs 193 et 194 (log 24) après étayage. © Inrap
100 Fig. 70 Rue du Bourg, n° 26. Vue générale du log 27. © Inrap
100 Fig. 71 Rue du Bourg, n° 26. Vue de détail du log 27. © Inrap
100 Fig. 72 Rue du Bourg, n° 26. Relevé du log 27. © Y. Virlogeux, Inrap
101 Fig. 73 Rue du Bourg, n° 26. Aperçu d’un horizon de voirie chargé de faune (US 191). © Inrap
101 Fig. 74 Rue du Bourg, n° 29-31. Plan des maçonneries MR11 à >MR16. © Y. Virlogeux, Inrap
102 Fig. 75 Rue du Bourg, n° 29. Vue de détail de la voûte MR11. © Inrap
102 Fig. 76 Rue du Bourg, n° 29. Vue zénithale des maçonneries MR11 & MR12. © Inrap
102 Fig. 77 Rue du Bourg, n° 29-31. Vue du parement du mur MR13 et des maçonneries MR14 à MR16. © Inrap
103 Fig. 78 Rue du Bourg, n° 29-31. Interruption nord du mur MR14. © Inrap
103 Fig. 79 Rue du Bourg, n° 29-31. Interruption sud du mur MR14. © Inrap
103 Fig. 80 et 81 Rue du Bourg, n° 29-31. « Soupirail» du mur MR14. © Inrap
104 Fig. 82 Rue Dauphine. Surveillance du creusement de la tranchée principale à l’aide d’une aspiratrice. Au premier plan le mur MR26
en cours de dégagement. © Inrap
104 Fig. 83 Rue Dauphine. Plan général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
105 Fig. 84 & 85 Rue Dauphine, n° 19. Vestiges des murs MR19 & MR20. © Inrap
105 Fig. 86 Rue Dauphine, n° 19. Deux épaisses dalles recouvrent une chambre. © Inrap
106 Fig. 87 Rue Dauphine. Plan des principales maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap
106 Fig. 88 Rue Dauphine. Vue générale (vers l’est) de la moitié ouest du mur MR26, la mieux conservée. © Inrap
106 Fig. 89 Rue Dauphine. Vue générale (vers le sud) du parement et de la « semelle de fondation » de la moitié ouest du mur MR26. © Inrap
107 Fig. 90 Rue Dauphine. Élément de caniveau (MR28) au niveau de l’arase mur MR26 (aménagement ? remploi ?). © Inrap
107 Fig. 91 Rue Dauphine. Vue générale des vestiges du puits (MR36), vers le sud. © Inrap
107 Fig. 92 Rue Dauphine. Vue de détail du parement interne du puits MR36. © Inrap
107 Fig. 93 Rue Dauphine. Aperçu de l’état des maçonneries du mur MR378 (vu vers l’ouest) et du reliquat de pavage MR379. © Inrap
108 Fig. 94 Rue Dauphine. Vue générale du massif MR35 (vers le nord). © Inrap
108 Fig. 95 Rue Dauphine. Aperçu des vestiges de pavage (SL34). © Inrap
108 Fig. 96 Rue Dauphine. Vue générale du dallage (SL38) près du puits (MR36) et contre le mur MR26. © Inrap
108 Fig. 97 Rue Dauphine. Les deux portions de pavage conservé de part et d’autre des réseaux ; l’une contre le mur MR23 (à gauche), et l’autre
contre le mur MR26 (à droite). © Inrap
109 Fig. 98 Rue Dauphine. Vue générale de la partie supérieure de la maçonnerie MR23 (à droite) et du lambeau de pavage conservé
(SL22, à gauche). © Inrap
109 Fig. 99 Rue Dauphine. Aperçu du parement nord du mur MR23. © Inrap
109 Fig. 100 Rue Dauphine. Vue générale des murs composant le canal. De gauche à droite : SL22, MR23 & MR27. © Inrap
110 Fig. 101 Rue Dauphine. Vue générale du mur MR66 et aperçu, au premier plan, des maçonneries MR68 & MR69. © Inrap
110 Fig. 102 Rue Dauphine. Mur MR66 : vue de détail du parement. © Inrap
110 Fig. 103 Rue Dauphine. Extrémité est du MR66, reposant sur les vestiges du mur MR67. © Inrap
111 Fig. 104 Rue Dauphine. Massif de maçonneries (vu vers le sud-ouest), regroupant les vestiges du mur MR68 (partie supérieure) et
du mur MR67 perpendiculaire (partie inférieure). © Inrap
111 Fig. 105 Rue Dauphine. Aperçu des murs MR66 (au nord) et MR68 (au sud), surmonté de la maçonnerie MR69. © Inrap
111 Fig. 106 Rue Dauphine. Extrémité ouest du canal formé par les murs MR66 et MR68. © Inrap
112 Fig. 107 Rue Dauphine. Log 23. © Y. Virlogeux, Inrap
112 Fig. 108 Rue Dauphine. Le mur MR67 vu en coupe (nord). © Inrap
112 Fig. 109 Rue Dauphine. Vue générale (vers le nord-est) du log 23. Au premier plan, à gauche, le mur MR67. © Inrap
113 Fig. 110 et 111 Rue Dauphine / Rue du Bourg. Vue en coupe de la canalisation MR40 au croisement des deux rues,
et aperçu du fond du conduit. © Inrap
114 Fig. 112 Rue du Bourg, n° 35. Un ensemble de « maçonneries » hétéroclites (MR75, MR76, MR77) a d’abord été mis au jour dans
la partie nord de ce tronçon. © Inrap
114 Fig. 113 Rue du Bourg - Tronçon médian (2/3). Plan général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
115 Fig. 114 Rue du Bourg, n° 35. Log 6. © Y. Virlogeux, Inrap
115 Fig. 115 Rue du Bourg, n° 35. Aperçu des niveaux archéologiques du log 6. © Inrap
116 Fig. 116 Rue du Bourg, n° 35. Aperçu de l’US73, chargée de faune, au sud de MR76. © Inrap
116 Fig. 117 Rue du Bourg, n° 35. Aperçu de l’US78, chargée de faune, entre MR75 & MR76. © Inrap
117 Fig. 118 Rue du Bourg, n° 35-37. Plan d’ensemble des maçonneries et des niveaux de voiries environnants. © Y. Virlogeux, Inrap
117 Fig. 119 Rue du Bourg, n° 35. Vue zénithale de la maçonnerie MR75. © Inrap
118 Fig. 122 Rue du Bourg, n° 35-37. Aperçu (vers l’ouest) de la maçonnerie MR87, sous l’ancienne conduite de gaz. © Inrap
118 Fig. 123 et 124 Rue du Bourg, n° 37. Vues zénithales det de face de l’aménagement MR80 dans son environnement. © Inrap
119 Fig. 125 Rue du Bourg, n° 39-39b. Plan d'ensemble des maçonneries et des niveaux de voiries environnants. © Y. Virlogeux, Inrap
119 Fig. 126 Rue du Bourg, n° 39. Vue générale de la maçonnerie MR85. © Inrap
120 Fig. 127 Rue du Bourg, n° 39. Vue zénithale du « sol » 86. © Inrap
120 Fig. 128 Rue du Bourg, n° 39. Maçonnerie MR85 et sa tranchée de fondation. © Inrap
120 Fig. 129 Rue du Bourg, n° 39. Aperçu des échantillons de « sols », au sud de la maçonnerie MR85. © Inrap
121 Fig. 130 Rue du Bourg, n° 39b. Parement du mur MR88. © Inrap
121 Fig. 131 Rue du Bourg, n° 41-43. Plan d'ensemble des maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap
122 Fig. 132 Rue du Bourg, n° 41. Imbrication des murs MR89 & MR90. © Inrap
122 Fig. 133 Rue du Bourg, n° 41. Vue d’ensemble des maçonneries MR91 à MR94. © Inrap
122 Fig. 134 Rue du Bourg, n° 41. Vue de détail de la « voûte » MR92, surmontée de MR94. © Inrap
123 Fig. 135 Rue du Bourg, n° 41. Vue générale des maçonneries MR93 à MR97 vers le nord-est, par temps pluvieux.
Au premier plan, le mur MR97. © Inrap
123 Fig. 136 Rue du Bourg, n° 41. Vue zénithale de l’ensemble MR93, MR95 et MR96. © Inrap
123 Fig. 137 Rue du Bourg, n° 41. Vue générale de la maçonnerie MR97. © Inrap
124 Fig. 139 Rue du Bourg, n° 41. Vue générale du log 28 et de la séquence des niveaux de voiries à faune médiévaux (US231). © Inrap
124 Fig. 140 et 141 Rue du Bourg, n° 41. Vues de détail de l’US231, saturée d’ossements de faune. © Inrap
125 Fig. 142 Rue du Bourg, n° 43. Vue zénithale des maçonneries MR98 et MR108. © Inrap
125 Fig. 143 Rue du Bourg, n° 43. Vue de détail de la maçonnerie MR108. © Inrap
127 Fig. 145 Rue du Bourg, n° 45-47. Plan d'ensemble des maçonneries et des niveaux de voiries environnants. © Y. Virlogeux, Inrap
127 Fig. 146 Rue du Bourg, n° 45. Vue générale du mur MR101 et du dessus de voûte MR102. © Inrap
127 Fig. 147 Rue du Bourg, n° 45. Vue d’ensemble des maçonneries MR101, MR102 et MR103. © Inrap
127 Fig. 148 Rue du Bourg, n° 45. Vue de détail de l’aménagement ST103. © Inrap
127 Fig. 149 Rue du Bourg, n° 45. Vue générale des structures ST103 et MR104. © Inrap
127 Fig. 150 et 151 Rue du Bourg, n° 45. Aperçu de l’intérieur de la cave (vers le nord-est et le nord-ouest) par l’ouverture de ST103. © Inrap
128 Fig. 152 Rue du Bourg, n° 45. Vue générale des maçonneries MR104 à MR106. © Inrap
128 Fig. 153 Rue du Bourg, n° 45-47. Vue générale de la voûte MR107. © Inrap
128 Fig. 154 Rue du Bourg, n° 45-47. Vue de détail des claveaux de la voûte MR107. © Inrap
128 Fig. 155 Rue du Bourg, n° 47. Vue générale de la dalle MR115 et des murs MR110 et MR111. © Inrap
128 Fig. 156 Rue du Bourg, n° 47. Vue de détail de la dalle MR115 et du muret MR110. © Inrap
128 Fig. 157 Rue du Bourg, n° 47. Vue générale des maçonneries MR111, MR112 et du sol US116. © Inrap
128 Fig. 158 Rue du Bourg, n° 47. Vue générale du sol US116 dégagé en avant des murs MR111 et MR112. © Inrap
128 Fig. 159 Rue du Bourg, n° 47. Vue de détail des « sols » associés au murs MR112. © Inrap
130 Fig. 160 Rue du Bourg, n° 49-51. Plan d'ensemble des maçonneries et des niveaux de voiries environnants. © Inrap
130 Fig. 161 Rue du Bourg, n° 49. Vue d’ensemble des maçonneries MR113, MR120 et MR121. © Inrap
130 Fig. 162 Rue du Bourg, n° 49. Vue de détail des maçonneries MR120 et MR121. © Inrap
131 Fig. 163 Rue du Bourg, n° 43. Aperçu de l’US114, surmontant le sol SL122. © Inrap
132 Fig. 164 Rue du Bourg, n° 53-55. Plan d'ensemble des maçonneries et des niveaux de voiries environnants. © Y. Virlogeux, Inrap
132 Fig. 165 Rue du Bourg, n° 53. Vue générale (vers le nord) des maçonneries MR123 à MR127, et du sol US128. © Inrap
133 Fig. 168 Rue du Bourg, n° 53. Détail du mur MR125. © Inrap
133 Fig. 169 Rue du Bourg, n° 53. Vue d’ensemble des maçonneries MR125 à MR127 et du sol US128. © Inrap
134 Fig. 170 Rue du Bourg, n° 53. Aperçu de l’US128 en avant du mur MR127. © Inrap
134 Fig. 171 Rue du Bourg, n° 55. Vue zénithale de la maçonnerie MR129 et de la structure MR130. © Inrap
135 Fig. 173 et 174 Rue du Bourg, n° 55. Vues générale et de détail des « aménagements » ST131 et MR132. © Inrap
136 Fig. 175 Rue du Bourg, Tronçon sud (3/3). Plan génral des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
136 Fig. 176 Rue du Bourg, n° 59. Vue générale (vers le nord) des maçonneries mises au jour. Au premier plan, le mur MR143. © Inrap
137 Fig. 177 Rue du Bourg, 59-61. Plan d'ensemble des maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap
137 Fig. 178 & 179 Rue du Bourg, n° 59. Vue générale du mur MR140 et de son parement ouest. © Inrap
137 Fig. 180 Rue du Bourg, n° 59. Vue de détail du parement ouest du mur MR140. © Inrap
138 Fig. 181 Rue du Bourg, n° 59. Jonction des murs MR140 et MR145. © Inrap
138 Fig. 182 Rue du Bourg, n° 59. Vue du profil sud du mur MR141. © Inrap
138 Fig. 183 Rue du Bourg, n° 59. Vue d’ensemble (vers le sud) du dessus de voûte MR142. © Inrap
138 Fig. 184 Rue du Bourg, n° 59. Aperçu (vers le nord) de quelques claveaux de la voûte MR142, au premier plan. © Inrap
139 Fig. 185 Rue du Bourg, n° 59. Vue générale de la maçonnerie MR143, des rebus de démolition MR146 et du sol US144. © Inrap
139 Fig. 186 Rue du Bourg, n° 59. Vue zénithale (vers le nord) de la maçonnerie MR143. © Inrap
139 Fig. 187 Rue du Bourg, n° 59. Poursuite du mur MR143 dans la tranchée de branchement, vers l’est (=MR166). © Inrap
140 Fig. 188 & 189 Rue du Bourg, n° 59-61. Aperçu du sol US144 « délimité » par MR143 et MR146. © Inrap
140 Fig. 190 Rue du Bourg, 61-63. Plan d'ensemble des maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap
II. Résultats 313
141 Fig. 191 Rue du Bourg, 61. Vue générale du mur MR147 dans la berme est de la tranchée. © Inrap
141 Fig. 192 Rue du Bourg, 61. Vue générale du sol MR149 identifié en avant du mur MR147. © Inrap
142 Fig. 193 Rue du Bourg, 63. Aperçu des maçonneries MR152 et MR153 (au pied de la berme), et de la couche de démolition US158. © Inrap
142 Fig. 194 Rue du Bourg, 63. Aperçu des maçonneries MR152 et MR153 (au pied de la berme), et du sol US150 après
évacuation de la couche de démolition US158. © Inrap
142 Fig. 195 Rue du Bourg, 63. Vue générale (vers le sud-est) des maçonneries MR152 (au premier plan) et MR153. © Inrap
142 Fig. 196 Rue du Bourg, 63. Aperçu de l’extrémité sud du mur MR153. © Inrap
143 Fig. 197 Rue du Bourg, 65. Aperçu général de la courte stratigraphie archéologique sous les réseaux (log 9) et du feuilletage des niveaux
de rues. © Inrap
144 Fig. 198 Rue du Bourg, 69. Analyse du log 11 en cours... © Inrap
144 Fig. 199 Rue du Bourg, 63b-71. Relevé de logs de niveaux de voirie. © Y. Virlogeux, Inrap
145 Fig. 200 Rue du Bourg, n° 63b. Surface patinée du sol US150/US230 (log 8). © Inrap
145 Fig. 201 Rue du Bourg, n° 65. Vue zénithale de l’US230 (log 9). © Inrap
147 Fig. 202 Rue du Bourg, n° 86. Aperçu de la jonction de la voûte MR237 et du mur MR238. © Inrap
147 Fig. 203 Rue du Bourg, n° 86. Vue d’ensemble des quatre claveaux (MR237). © Inrap
147 Fig. 204 Rue du Bourg, n° 86. Vue de détail du mur MR238. © Inrap
149 Fig. 205 Rue Piron. Vue générale de la tranchée peu profonde réalisée le long des façades nord. © Inrap
149 Fig. 206 Rue Piron. Vue générale de la tranchée peu profonde réalisée le long des façades nord. © Y. Virlogeux, Inrap
150 Fig. 207 & 208 Rue Piron. La tranchée principale, de taille plus importante, était plus propice à la découverte de vestiges
(MR137 & MR138 ; MR189). © Inrap
150 Fig. 209 Rue Piron, n° 25. Les vestiges du pont sur le Suzon sont apparus à très faible profondeur dans la tranchée principale.
Un décapage « anticipé » nous a permis de fouiller l’arase de l’ouvrage. © Inrap
151 Fig. 210 & 211 Rue Piron, n° 1. Contexte de découverte et vue de détail de la « maçonnerie » MR159. © Inrap
151 Fig. 212 & 213 Rue Piron n° 1. Vue zénithale et de détail de l’US248. © Inrap
151 Fig. 214 Rue Piron, n° 1. Log 15. © Y. Virlogeux, Inrap
152 Fig. 215 Rue Piron, n° 3-5. Plan d'ensemble des maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap
152 Fig. 216 Rue Piron, n° 5. Vue zénithale de la maçonnerie MR62. © Inrap
153 Fig. 217 Rue Piron, n° 5. Vue d’ensemble des maçonneries MR137 et MR138. © Inrap
153 Fig. 218 Rue Piron, n° 5. Vue de détail du mur MR137 (vers l’est). © Inrap
154 Fig. 219 Rue Piron, n° 5. Vue de détail du mur MR138 et son raccord avec MR137 (vers l’est). © Inrap
154 Fig. 220 Rue Piron, n° 3. Vue zénithale du mur MR139. © Inrap
155 Fig. 221 Rue Piron, n° 5-7. Plan des maçonneries MR45 & MR54. © Y. Virlogeux, Inrap
155 Fig. 222 Rue Piron, n° 5-7. Vue générale des maçonneries MR45 et MR54. © Inrap
155 Fig. 223 Rue Piron, n° 5-7. Vue générale de la maçonnerie MR45, en cours de dégagement. © Inrap
156 Fig. 224 Rue Piron, n° 5-7. Vue de profil de la maçonnerie MR54. © Inrap
156 Fig. 225 Rue Piron, n° 5-7. Log 16. © Y. Virlogeux, Inrap
156 Fig. 226 Rue Piron, n° 5-7. Vue générale de la maçonnerie MR54 et des US associées. © Inrap
157 Fig. 229 Rue Piron, n° 17. Vue zénithale de la structure MR31. © Inrap
158 Fig. 228 Rue Piron, Tronçon est (2/2). Plan général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
157 Fig. 230 Rue Piron, n° 17. Vue de détail de la structure MR31 (vers le nord-ouest). © Inrap
157 Fig. 231 Rue Piron, n° 17. Vue de détail de la structure MR31 (vers l'est). © Inrap
158 Fig. 233 Rue Piron, n° 17. Fouille d’une portion de voirie : US99 (vue vers le nord). © Inrap
160 Fig. 235 Rue Piron, n° 25. Vue générale (vers l’ouest) de la partie dégagée du pont dans l’axe de la rue. Au premier plan, à droite,
un court tronçon de mur de quai (MR51) se raccorde à la maçonnerie de l’ouvrage. Au second plan, à droite, un massif de béton rogne la voûte
occidentale. © Inrap
160 Fig. 236 Rue Piron, n° 25. Vue générale (vers l’est) de la partie dégagée du pont. À noter la conduite noyée dans le béton (sur la gauche),
qui rogne le bandeau nord-ouest et une partie de l’arche occidentale. © Inrap
161 Fig. 237 Rue Dauphine. Coupe de la couverture du Suzon (1872). © Archives municipales de Dijon
161 Fig. 238 Rue Piron. Extrait du plan d'assainissement et du Suzon canalisé. © Dijon Métropole
162 Fig. 239 Rue Piron, n° 25. Plan d'ensemble des maçonneries du secteur du pont. © Y. Virlogeux, Inrap
163 Fig. 240 Rue Piron, n° 25. Vue générale (vers le S-O) de la maçonnerie du pont, dégagée sur une bande de 9,20 x 1,50 m. © Inrap
163 Fig. 241 Rue Piron, n° 25. Restitution du profil du pont médiéval. © Y. Virlogeux, Inrap
165 Fig. 242 Rue Piron, n° 25. Aperçu de quelques pierres imposantes qui composent le bandeau, en partie masqué par un massif de béton. © Inrap
165 Fig. 243 & 244 Rue Piron, n° 25. Vues de détail du piquetage décoratif qui orne la surface des pierres du bandeau. © Inrap
165 Fig. 245 Rue Piron, n° 25. Vue de détail du corps de voûte de l’arche orientale. © Inrap
165 Fig. 246 & 247 Rue Piron, n° 25. Vues de détail du raccord du tympan oriental et du bandeau. © Inrap
166 Fig. 248 Rue Piron, n° 25. Vue générale de l’arche nord-occidentale, vers le nord-est. Où l’on constate que la moitié ouest du bandeau visible a
également été arraché par l’installation d’un avaloir. © Inrap
166 Fig. 249 Rue Piron, n° 25. Relevé (d’après photos) du parement nord-ouest du mur de pile (MR177). © Y. Virlogeux, Inrap
167 Fig. 250 Rue Piron, n° 25. Vue générale du mur de pile (face nord-ouest ; MR177), sous l’arche occidentale. © Inrap
167 Fig. 251 Rue Piron, n° 25. Aperçu (vers l’ouest) du sommier double (MR401) de la pile du pont (MR177). © Inrap
168 Fig. 252 Rue Piron, n° 25. Le raccord du mur de « quai » (MR396, à gauche) sur l’avant-bec du mur de pile (MR177, à droite), au nord-est,
forme un angle. © Inrap
168 Fig. 253 Rue Piron, n° 25. Aperçu (vers le sud-est) d’au moins deux tronçons de voûte (couverture du Suzon) successifs,
à partir du bandeau sud-ouest du pont. © Inrap
169 Fig. 254 Rue Piron, n° 25. Profil de la culée est (MR395 & MR217) et de l’extrémité sud-est de l’arche orientale (log 22). © Inrap
169 Fig. 255 Rue Piron, n° 25. Vue de détail de la naissance de la voute orientale contre le mur MR395. © Inrap
170 Fig. 256 Rue Piron, n° 25. Aperçu de la face nord-ouest du mur MR395, sous l’arche orientale. © Inrap
170 Fig. 257 Rue Piron, n° 25. Vue générale du mur de culée nord-ouest (MR176), sous l’arche occidentale. © Inrap
170 Fig. 258 Rue Piron, n° 25. Aperçu (vers le sud-ouest) de la largeur du mur MR176. La culée a été ici perturbée par l’installation
d’un puits en béton. © Inrap
171 Fig. 259 & 260 Rue Piron, n° 25. Vue générale et de détail d’une colonne de blocs préservée, vestige du blocage de la culée nord-ouest. © Inrap
173 Fig. 262 Rue Piron, n° 25. Vue vers le sud-ouest du raccord du mur de quai MR51 (en bas) aux maçonneries du pont et au mur MR52
(à l’extrémité gauche). © Inrap
173 Fig. 263 Rue Piron, n° 25. Aperçu du parement nord-ouest du mur de quai MR51 et de son raccord avec le bandeau de l’arche. © Inrap
173 Fig. 264 Rue Piron, n° 25. Aperçu du parement sud-est du mur de quai MR51 et de son raccord avec le mur MR52. © Inrap
174 Fig. 265 Rue Piron, n° 25. Prolongation du mur de quai (MR133=MR51) vers le nord (à droite). Un autre mur (MR134)
perpendiculaire et contigüe se développe vers l’ouest (à gauche). © Inrap
174 Fig. 266 Rue Piron, n° 25. Jonction du mur de « quai » (MR396) et de l’avant-bec du pont. © Inrap
175 Fig. 267 Rue Piron, n° 25. Jonction du mur MR52 (au premier plan, à gauche) et des maçonneries du pont. À droite, le mur de quai MR51. © Inrap
176 Fig. 268 Rue Piron, n° 25. Vue générale des maçonneries MR135 & MR136. © Inrap
176 Fig. 269 Rue Piron, n° 25. Aperçu de la structure de MR135. © Inrap
176 Fig. 270 & 271 Rue Piron, n° 25. Aperçus de la structure de MR136. © Inrap
177 Fig. 272 Rue Piron, n° 25-27. Plan d’ensemble des maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap
178 Fig. 273 Rue Piron, n° 27. Vue en coupe du mur MR52 (vers le sud-est), environ 2 mètres au-delà du pont. © Inrap
178 Fig. 274 Rue Piron, n° 27. Vue générale (vers le nord-est) des maçonneries MR52, MR180, MR181 et MR183. © Inrap
178 Fig. 275 Rue Piron, n° 27. Vue en coupe transversale des maçonneries MR52 et MR180 au niveau du log 20. © Inrap
178 Fig. 276 Rue Piron, n° 27. Aperçu du mur MR394, possible prolongement de MR180 vers le nord. © Inrap
179 Fig. 277 Rue Piron, n° 27. Vue de détail de la « maçonnerie » MR181. © Inrap
179 Fig. 278 Rue Piron, n° 27. Vue de détail du mur MR52 et son mortier argileux orangé. © Inrap
179 Fig. 279 Rue Piron, n° 27. Vue en coupe transversale du mur MR184 (à gauche) et la suite du mur MR183 (bloc à droite) sous lequel
on aperçoit la maçonnerie caractéristique de MR52. © Inrap
180 Fig. 281 Rue Piron, n° 27. Aperçu de la partie du log 20 au contact du mur MR52. © Inrap
182 Fig. 282 Rue Piron, n° 27. Plan d’ensemble des maçonneries. © Y. Virlogeux, Inrap
183 Fig. 283 Rue Piron, n° 27. Vlue générale du mur MR185 et son environnement. © Inrap
183 Fig. 284 Rue Piron, n° 27. PVue de détail de l’extrémité nord-ouest du mur MR185 (vers le sud-est). © Inrap
183 Fig. 285 Rue Piron, n° 27. Vue de détail en plan (vers le nord-est) de l’extrémité du mur MR185 et du possible retour MR186. © Inrap
184 Fig. 286 Rue Piron. Vue zénithale du second tronçon du mur MR185, raccordé à MR187 (vers le nord-est). © Inrap
184 Fig. 287 Rue Piron. Vue de détail du mur MR185 et de MR188. © Inrap
184 Fig. 288 Rue Piron, n° 27. Vue générale (vers le sud-ouest) de la maçonnerie MR189. © Inrap
184 Fig. 289 Rue Piron, n° 27. Vue en coupe (vers le sud-est) de la maçonnerie MR189 et du reliquat de mur MR52 (à droite). © Inrap
185 Fig. 290 Rue Piron, n° 27. Vue de détail de la coupe des murs MR189 et MR52. © Inrap
185 Fig. 291 Rue Piron, n° 27. Massif MR190 apparu en bout de tranchée (vu vers le sud-est), aux abords de la place Jean Macé. © Inrap
185 Fig. 292 Rue Piron, n° 27. Vue de détail des blocs composants le massif MR190. © Inrap
186 Fig. 293 Place Jean Macé. Vue générale de la première fenêtre au débouché de la rue Amiral Roussin. © Inrap
187 Fig. 294 Place Jean Macé. Plan général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
187 Fig. 295 Place Jean Macé. Plan des maçonneries MR196, MR201 et MR250. © Y. Virlogeux, Inrap
186 Fig. 296 Place Jean Macé. Vue zénithale du « sondage 1 » (vers le nord). Les deux segments du parement de MR196 sont situés en bas.
186 Le mur MR201 apparaît en haut, à gauche. © Inrap
188 Fig. 297 Place Jean Macé. Vue générale (vers le sud) du mur MR196. © Inrap
188 Fig. 298 Place Jean Macé. Vue de détail du parement du mur MR196 et des traces de façonnage sur une pierre (vers le sud-est). © Inrap
188 Fig. 299 Place Jean Macé. Le mur MR196 (dont seule la partie est du parement était conservée) et quelques US associées.
© J. Berthet et Y. Virlogeux, Inrap
189 Fig. 300 & 301 Place Jean Macé. Vues de détail du parement du mur MR196 et des traces de façonnage sur une pierre (vers le sud-est). © Inrap
189 Fig. 302 Place Jean Macé. Vue générale de la partie ouest du mur MR196. © Inrap
190 Fig. 303 Place Jean Macé. Vue de détail du mur MR196 (vers l’est) surmonté des horizons US197 à US200. © Inrap
191 Fig. 304 & 305 Place Jean Macé. Aperçus du mur MR201 (vers le nord) et de son profil (vers l’ouest). © Inrap
192 Fig. 306 Place Jean Macé. Relevé du mur MR250. © S. Forel et Y. Virlogeux, Inrap
192 Fig. 307 & 308 Place Jean Macé. Aperçus des vestiges du mur MR250 (vers le nord). © Inrap
193 Fig. 309 Place Jean Macé. Log 29. © Y. Virlogeux, Inrap
194 Fig. 310 & 311 Place Jean Macé. Vues de détail du mur MR196, vers le sud. © Inrap
196 Fig. 312 Rue Charrue. Creusement de la tranchée principale dans la rue Charrue. © Inrap
196 Fig. 313 Rue Charrue, Tronçon nord-ouest (1/2). Plan général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
198 Fig. 314 Rue Charrue. Logs 30 à 35. © Y. Virlogeux, Inrap
199 Fig. 315 & 316 Rue Charrue, n° 8-10. Aperçu des horizons archéologiques du log 30 sous le tout-venant et vue de détail. © Inrap
200 Fig. 317 Rue Charrue, n° 12-14. Vue générale du log 31 (vers le sud). © Inrap
200 Fig. 318 Rue Charrue, n° 14. Vue générale du log 32 (vers le sud). © Inrap
201 Fig. 319 Rue Charrue. Aperçu de la surface de la chaussée US270. © Inrap
201 Fig. 320 Rue Charrue, n° 7-9. Massif de maçonnerie MR273, dégagé dans la tranchée principale. © Inrap
201 Fig. 321 Rue Charrue, n° 7-9. Après élargissement de la tranchée, MR273 s’avère correspondre à l’arrière d’un assainissement. © Inrap
202 Fig. 322 Rue Charrue, n° 9. Vue générale (vers le nord-est) du massif MR276. © Inrap
202 Fig. 323 Rue Charrue, Tronçon sud-est (2/2). Plan général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
203 Fig. 324 & 325 Rue Charrue, n° 32. Localisation et vue générale (vers le nord-ouest) du log 35 et de l’apparition de la grave (US284)
vers -1,70 m. © Inrap
204 Fig. 326 Rue Charrue, n° 15. Log 37. © Y. Virlogeux, Inrap
204 Fig. 327 & 328 Rue Charrue, n° 15. Vue générale du log 37 (vers le nord) et vue de détail. © Inrap
205 Fig. 330 Rue Charrue, n° 15. Aperçu du niveau de voirie en bout de tranchée (US293). © Inrap
II. Résultats 315
205 Fig. 331 Rue Charrue, n° 42. Vue zénithale des sépultures SP294, SP298 et SP299 (vers le sud-ouest). © Inrap
205 Fig. 332 Rue Charrue, n° 42. Apparition des fosses des inhumations SP295 et SP296, en bout de tranchée (vue vers l’est). © Inrap
205 Fig. 333 Rue Charrue, n° 42. Vue générale (vers le nord-est) de la sépulture SP295 et de la réduction SP302 (à droite). © Inrap
206 Fig. 334 Rue Charrue, n° 15. Logs 38 et 39. © Y. Virlogeux, Inrap
208 Fig. 335 Place des Cordeliers. Plan général des vestiges. © Y. Virlogeux, Inrap
209 Fig. 336 Place des Cordeliers. Vue générale (vers l’ouest) de la tranchée nord. © Inrap
211 Fig. 337 Place des Cordeliers. Logs 40, 42 à 44, 46 et 47. © Y. Virlogeux, Inrap
211 Fig. 338 Place des Cordeliers. Vue générale du log 40. © Inrap
211 Fig. 339 Place des Cordeliers. Vue générale du log 42. © Inrap
212 Fig. 340 Place des Cordeliers. Vue générale (vers l’ouest) de la tranchée sud. © Inrap
212 Fig. 341 Place des Cordeliers. Plan et coupe de la fosse SP331. © Y. Virlogeux, Inrap
212 Fig. 342 Place des Cordeliers. Vue générale (vers le sud) des sépultures SP330 et SP331. © Inrap
213 Fig. 343 Place des Cordeliers. Vue générale (vers le nord-ouest) du log 44. © Inrap
213 Fig. 344 Place des Cordeliers. Vue générale (vers le nord) du log 46. © Inrap
214 Fig. 345 & 346 Place des Cordeliers. Vue « zénithale » (vers le nord) de la maçonnerie MR362 et de son bord est. © Inrap
214 Fig. 347 Place des Cordeliers. Plan et coupe des structures ST364 et ST365. © Inrap
214 Fig. 348 Place des Cordeliers. Apparition du tronçon de fossé ST364 en fond de tranchée. © Inrap
214 Fig. 349 Place des Cordeliers. Trou de poteau ST365 apparu en fond de fossé ST364. © Inrap
215 Fig. 350 & 351 Place des Cordeliers, n° 7. Apparition des vestiges d’une chambre voûtée (MR345) en limite est de la place et
vue de détail de la structure. © Inrap
216 Fig. 352 Place des Cordeliers, n° 12. Apparition d’une petite chambre souterraine. © Inrap
216 Fig. 353, 354 & 355 Place des Cordeliers, n° 12. Petite chambre voûtée souterraine. © R. Cureau, Dijon Métropole
217 Fig. 356 Place des Cordeliers. Logs 41 et 45. © Y. Virlogeux, Inrap
217 Fig. 357 Place des Cordeliers, n° 7. Aperçu du log 45 et du niveau d’apparition de la grave jaunâtre (US352). © Inrap
218 Fig. 358 Localisation des US ayant livré des restes humains. © J. Maestracci, Inrap
221 Fig. 359 Plan général de l'extrémité est de la rue charrue, à la jonction avec la place des Cordeliers. © J. Maestracci, Inrap
223 Fig. 360 Vue générale de la couverture de pierres de la sépulture 301. © J. Maestracci, Inrap
224 Fig. 361 Plan général de l'extrémité sud-ouest de la place des Cordeliers. © J. Maestracci, Inrap
226 Fig. 362 Plan actuel de Dijon (cadastre) figurant le castrum antique (restitution), la position des sépultures de la nécropole fouillées en 2016
ainsi que celles découvertes fortuitement au xxe siècle (positionnement approximatif). © J. Maestracci, Inrap
252 Fig. 363 Décomptes des restes osseux par espèce, Dijon (21), Piétonisation, ixe-xe siècles. © D. Cambou, Inrap
252 Fig. 364 Décomptes des restes osseux par espèce, Dijon (21), Piétonisation, xe-xie siècles. © D. Cambou, Inrap
252 Fig. 365 Décomptes des restes osseux par espèce, Dijon (21), Piétonisation, xie-xiie siècles. © D. Cambou, Inrap
253 Fig. 366 Distribution des âges d’abattage des bœufs (données épiphysaires). Taux d’abattage par mois sur l’ensemble de la
séquence pour pondérer la différence d’amplitude des classes d’âge (à gauche). Résultats bruts par classe et par phase, avec évolution
de l’âge moyen par phase (à droite). © D. Cambou, Inrap
254 Fig. 367 Distribution des âges d’abattage des porcs et des caprinés (données épiphysaires). Taux d’abattage par mois sur
l’ensemble de la séquence pour pondérer la différence d’amplitude des classes d’âge. © D. Cambou, Inrap
255 Fig. 368 Fréquences des ossements de bœufs établies à partir des nombres et des masses de restes (ces dernières
étant comparées à des fréquences pondérales de référence). © D. Cambou, Inrap
255 Fig. 369 Décompte des traces de découpe sur les restes de bœufs, par type et par phase. © D. Cambou, Inrap
257 Fig. 370 Distribution des phalanges proximales de bœufs en fonction de leur longueur totale (Lt) et de leur
diamètre proximal transverse (PDt), ixe-xiie siècles. © D. Cambou, Inrap
271 Fig. 371 Répertoire des formes identifiées lors de la première phase des travaux de piétonnisation. © A.-L. Bugnon Labaune, Inrap
272 Fig. 372 Tableau de comptage. © A.-L. Bugnon Labaune, Inrap
278 Fig. 373 Pincette en alliage cuivreux. © F. Gauchet, Inrap
283 Fig. 374 Plan général des vestiges enregistrés (d'après www.cadastre.gouv.fr). © Y Virlogeux, Inrap
287 Fig. 375 Tableau des échantillons pour datation 14C. © Y Virlogeux, Inrap
290 Fig. 376 Rue du Bourg, n° 26. Superposition de niveaux de voirie et de remblais du log 27. Près du fond : le sol SL387. © Y Virlogeux, Inrap
291 Fig. 377 Niveaux de voirie inventoriés dans la rue du Bourg. © Y Virlogeux, Inrap
292 Fig. 378 Rue du Bourg, n° 53. Aperçu de la concentration de déchets de faune dans l’US128. © Y Virlogeux, Inrap
292 Fig. 379 Rue du Bourg, n° 41. Aperçu de l’accumulation des niveaux de voirie saturées de déchets de faune (log 28 ; US231). © Y Virlogeux, Inrap
294 Fig. 380 Plan général des maçonneries mises au jour et des surfaces de voiries médivales identifiées dans la rue du Bourg
sur fond cadastral de 1812. © Y Virlogeux, Inrap
295 Fig. 381 Rue du Bourg, n° 25. Cotes (en cm) du profil du pont médiéval. © Y Virlogeux, Inrap
297 Fig. 382 Profil de la partie conservée du pont médiéval daté du XIVe s., fouillé à Dijon, boulevard de la Trémouille
(Saint-Jean Vitus 2011, fig. 91). © B. Saint-Jean Vitus, Inrap
298 Fig. 383 Rue du Bourg, n° 25-27. Diagramme simplifié des US associées au pont médiéval. © Y Virlogeux, Inrap
300 Fig. 384 Alentours de la place Jean Macé. Plan des principales maçonneries mises au jour et restitution des limites de rues à différentes époques.
(d’après www.cadastre.gouv.fr et les Archives départementales de la Côte-d'Or) © Y Virlogeux, Inrap
303 Fig. 385 Place des Cordeliers. Plan général des vestiges mis au jour et des découvertes anciennes.© Y Virlogeux, Inrap
445 Fig. 386 Dijon, Piétonnisation 2016. Synthèse des réseaux existants et projetés. © Dijon Métropole
6. Annexes (datations 14
C)
Results of calibration of 14C dates – order 14075/18
Given are intervals of calendar age, where the true ages of the samples encompass with the probability of ca. 68% and
ca. 95%. The calibration was made with the OxCal software.
OxCal v4.2.3 Bronk Ramsey (2013); r:5

IntCal13 atmospheric curve (Reimer et al 2013)
1. US 72 R_Date(965,30) 7. US 225 R_Date(875,30) 12. US 298 R_Date(1165,30)

68.2% probability 68.2% probability 68.2% probability
1022AD (25.2%) 1049AD 1058AD ( 9.2%) 1075AD 777AD (10.4%) 792AD
1085AD (33.3%) 1124AD 1154AD (59.0%) 1216AD 803AD (24.2%) 844AD
1137AD ( 9.7%) 1150AD 95.4% probability 857AD (26.5%) 895AD
95.4% probability 1043AD (22.6%) 1104AD 928AD ( 7.1%) 940AD
1018AD (95.4%) 1155AD 1117AD (72.2%) 1225AD 95.4% probability
1236AD ( 0.6%) 1241AD 772AD (76.6%) 905AD
2. US 74 R_Date(940,30) 917AD (18.8%) 967AD
68.2% probability 8. US 251 R_Date(785,30)
1035AD (12.5%) 1051AD 68.2% probability 13. US 306 R_Date(1415,30)
95.4% probability 95.4% probability 614AD (68.2%) 653AD
1025AD (95.4%) 1160AD 1193AD ( 0.8%) 1198AD 95.4% probability
1205AD (94.6%) 1280AD 585AD (95.4%) 663AD
3. US 114 R_Date(1140,30)
68.2% probability 9. US 260 R_Date(1185,30) 14. US 331 R_Date(965,30)
880AD (68.2%) 970AD 68.2% probability 68.2% probability
95.4% probability 778AD (11.2%) 793AD 1022AD (25.2%) 1049AD
777AD ( 5.5%) 793AD 801AD (57.0%) 884AD 1085AD (33.3%) 1124AD
802AD (11.3%) 848AD 95.4% probability 1137AD ( 9.7%) 1150AD
855AD (78.6%) 981AD 725AD ( 1.8%) 739AD 95.4% probability
767AD (88.3%) 900AD 1018AD (95.4%) 1155AD
4. US 128 R_Date(1055,30) 922AD ( 5.3%) 949AD
68.2% probability 15. US 373 R_Date(1065,30)
973AD (68.2%) 1020AD 10. US 270 R_Date(970,30) 68.2% probability
95.4% probability 68.2% probability 907AD ( 5.5%) 914AD
898AD (11.5%) 924AD 1021AD (28.3%) 1048AD 968AD (62.7%) 1018AD
1138AD ( 8.4%) 1149AD 896AD (17.5%) 927AD
5. US 150 R_Date(975,30) 95.4% probability 942AD (77.9%) 1023AD
68.2% probability 1016AD (95.4%) 1155AD
1020AD (32.7%) 1046AD
1092AD (29.0%) 1121AD 11. US 295 R_Date(1170,30)
1140AD ( 6.5%) 1148AD 68.2% probability
1013AD (95.4%) 1155AD 801AD (57.1%) 893AD
95.4% probability
6. US 222 R_Date(835,30) 771AD (80.8%) 903AD
1169AD (56.6%) 1226AD
1232AD (11.6%) 1245AD
95.4% probability
1157AD (95.4%) 1264AD
II. Résultats 317
Poznań, 09-11-2018
Report
on C-14 dating in the Poznań Radiocarbon Laboratory
Customer: Yvan Virlogeux

Inrap Grand Est Sud
5 rue Holweck
21000-Dijon
France
Job no.: 14075/18
Sample name Lab. no. Age 14C Remark

1. US 72 Poz-106423 965 ± 30 BP
2. US 74 Poz-105748 940 ± 30 BP 1.4%N 6.3%C, 3%coll,
3. US 114 Poz-105749 1140 ± 30 BP 1.9%N 6.7%C, 2.3%coll,
4. US 128 Poz-105750 1055 ± 30 BP 1.1%N 4.5%C, 1.7%coll,
5. US 150 Poz-105751 975 ± 30 BP 1.3%N 5.6%C, 2.5%coll,
6. US222 Poz-106424 835 ± 30 BP
7. US225 Poz-106348 875 ± 30 BP
8. US251 Poz-105752 785 ± 30 BP 1.2%N 5.3%C, 4.7%coll,
9. US260 Poz-106425 1185 ± 30 BP
10. US270 Poz-105754 970 ± 30 BP 5.5%N 11.5%C, 9.5%coll,
11. US295 Poz-105853 1170 ± 30 BP 4.1%N 11.6%C, 13.3%coll,
12. US298 Poz-105854 1165 ± 30 BP 2.2%N 7.1%C, 9.8%coll,
13. US306 Poz-105856 1415 ± 30 BP 1.5%N 5.5%C, 2.5%coll,
14. US331 Poz-105857 965 ± 30 BP 1.4%N 5.5%C, 4.3%coll,
15. US373 Poz-106426 1065 ± 30 BP
Comments: Results of calibration of 14C dates enclosed
Head of the Laboratory
Prof. dr hab. Tomasz Goslar
09-11-2018 Job no.: 14075/18

DIJON Piéton 2016
Datations 14C
Rue du Bourg
US 72 965 ± 30 BP 1018AD (95.4%) 1155AD
US 74 940 ± 30 BP 1025AD (95.4%) 1160AD
US 114 1140 ± 30 BP 855AD (78.6%) 981AD
US 128 1055 ± 30 BP 944AD (83.9%) 1025AD
US 150 975 ± 30 BP 1013AD (95.4%) 1155AD
Rue Piron
US222 835 ± 30 BP 1157AD (95.4%) 1264AD
US225 875 ± 30 BP 1117AD (72.2%) 1225AD
Rue Charrue
US260 1185 ± 30 BP 767AD (88.3%) 900AD
US270 970 ± 30 BP 1016AD (95.4%) 1155AD
US295 1170 ± 30 BP 771AD (80.8%) 903AD
US298 1165 ± 30 BP 772AD (76.6%) 905AD
US306 1415 ± 30 BP 585AD (95.4%) 663AD
Place Jean Macé

US251 785 ± 30 BP 1205AD (94.6%) 1280AD
US373 1065 ± 30 BP 942AD (77.9%) 1023AD

US331 965 ± 30 BP 1018AD (95.4%) 1155AD
II. Résultats 319
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II. Résultats 323
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romane, organisé par l’Université de de Dijon depuis les Romains jusqu’à nos
Strasbourg et la Société des Amis de la jours, in Mémoires de la Commission des
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III. Inventaires
techniques
Inventaire descriptif des structures et des unités

stratigraphiques
Lecture du tableau sur les deux pages
Localisation Nature de la struc- Log Dimensions en plan Epaisseur / élévation Niveau d'apparition
ture (cm) / profondeur (cm) (cm)
1 19, rue du Bourg Puits Ø ext. = 150 > 40 -45 / -60
2 21, rue du Bourg Maçonnerie 100 x 66 53 -55
3 21, rue du Bourg Maçonnerie -87
5 23, rue du Bourg US+ 75 x 50 25 -88
6 25 & 27, rue du Bourg Maçonnerie 75 x 75 50 -47
8 25 & 27, rue du Bourg US+ 90 x 80 -105
9 25 & 27, rue du Bourg Maçonnerie ? 100 x 60 -115
10 25 & 27, rue du Bourg US+ 130 x 10 -90
17 31, rue du Bourg US+ 50 x 20 -100
18 19, rue Dauphine Maçonnerie ? 110 x 66 15 -65
19 19, rue Dauphine Maçonnerie 77 x 50 65 -12
20 19, rue Dauphine Maçonnerie L = 100 50 -33
21 19, rue Dauphine Bloc 95 x 35 15 -50
22 19, rue Dauphine US+ 100 x 25 12 -75
23 19, rue Dauphine Maçonnerie 105 x 47 50 -65
24 Rue Dauphine US+ -42
26 Rue Dauphine Maçonnerie 720 x 40 55 -47
28 Rue Dauphine Maçonnerie -47
29 Rue Dauphine US+ 100 x 25 -80
30 21-23, rue du Bourg US+ 5 15 -80
31 17, rue Piron Maçonnerie 180 x 100 80 -40
32 Rue Dauphine US+ 12 -55
33 17-19, rue Piron US+ 17 10 -65

III. Inventaires techniques 327
Relation(s) Description Mobilier Datation
Sur Sous Contre Lié à =
209 210 Puits recouvert d'une dalle obstruante (US 210), partiellement dégagé dans Moderne ?
sa partie supérieure, l'essentiel se développant en dehors de la tranchée. Le
détachement d'un bloc a permis d'observer l'intérieur.
3 Vestige de mur de cave est/ouest
2 Départ de voûte appuyé contre le flanc nord du mur 2
Vestiges de maçonnerie reposant sur des niveaux de sol (cailloutis dans

matrice limoneuse sombre)
Remblai de pierres dans le fond de la tranchée, constitué de blocs de

calcaire et dallettes dans une matrice limoneuse sombre
7, 10 7 Aménagement avec un gros bloc calcaire équarri rectangulaire, surmonté

d'un bloc perpendiculaire disparaissant dans la berme
6, 8 Mur arraché, visible dans la berme est
7 Niveau empierré dans le fond de la tranchée
Vestige de maçonnerie dans fond de tranchée (mortier sableux jaune)
9 Niveau de circulation constitué de blocs calcaires usés en surface, visible XVIIe s.

dans la berme est, et recoupé par le mur 9
12 Départ de voûte,appuyée à l'ouest contre de gros blocs calcaires (st. 12)
11 Vestiges d'aménagement de gros blocs calcaires. Des carreaux de terre

cuite sur chant sont disposés contre le parement interne
15 Mur est/ouest
Tronçon de mur de façade, incluant l'ouverture d'un soupirail
16 Tronçon de mur arasé nord/sud
14, 15 Mur dans l'axe du mur 14
Petites plages diffuses de quelques décimètres carrés de graviers indurés à

l'ouest de MR13 et MR14
Deux dalles quadrangulaires de couverture de puisard (?)
20 Fondation de mur dans le pignon ouest de la maison du 19. Axe est-ouest.
19 Fondation de mur dans le pignon ouest de la maison du 19. Axe nord-sud.
Bloc de calcaire, de très grand module
29 23 Vestige de pavement, contre MR23
22 68 Tronçon de maçonnerie composé de blocs informes sur sa partie supérieure,

tandis que son parement nord présente des moellons calibrés, liés par un «
mortier au tuileau »
25, 26 Aménagement de sol, observé uniquement en coupe sur le flanc sud de la

tranchée et constitué de dallettes liées par un sable orangé
24 Niveau de préparation de sol. Argile jaune, sous le sol 24, dans la berme sud
24, 25 Mur est/ouest
66 Mur est-ouest, parallèle au mur 23, composé de moellons calcaires, liés par
un mortier de « tuileau »
26 Elément de caniveau, dans berme sud, qui repose sur l'arase de mur 26
22 Niveau de préparation du sol 22 (graviers beiges)
243 Niveau de voirie compact, composé de galets et graviers, incluant des frag-
ments de faune
Aménagement maçonné de type canalisation
34 Niveau de remblai sur pavé 34
Niveau de circulation apparu à -0,65 m du sol actuel, constitué d'un cailloutis

compact dans une matrice limoneuse grise
34 Rue Dauphine US+ 10 -67
35 Rue Dauphine Blocs 150 x 60 50 -50
36 Rue Dauphine Puits Ø ext. = 120 Ø int. -65

= 76
37 19, rue Dauphine US+
40 Rue Dauphine/Rue du Bourg Egout 150 x 120 80 -55
41 Angle rue du Bourg et rue Neuve Maçonnerie 70 x 60 -72

Dauphine
42 Angle rue du Bourg et rue Neuve Maçonnerie 100 x 80 -94

Dauphine
43 7-9, rue du Bourg US+ 1&2 20 -80 / -75
44 17, rue du Bourg US+ 3, 4 >8 -97 / -92
45 5-7 rue Piron Maçonnerie 16 l = 70+40 65 -50
46 - - - - - -
47 11, rue Piron US+ 14 10 -85
48 11, rue Piron Maçonnerie 14 10 -95
52 27, rue Piron Maçonnerie 20 1600 (?) x 75 100 -80
53 25, rue Piron US+ 80 x 30 5 -54
54 5-7, rue Piron Maçonnerie 16 l = 45+50 63 -50
55 5-7, rue Piron US+ 16 10 -47
56 5-7, rue Piron US+ 16 25 -57
57 5-7, rue Piron US+ 16 15 -82
58 5-7, rue Piron US+ 16 60 -55
59 5-7, rue Piron US+ 16 12 -43
60 5-7, rue Piron US+ 16 60 -53
61 5-7, rue Piron Couche 16 14 -35
63 25, rue Piron Maçonnerie 45 x 35 -100
64 25, rue Piron US+ 30
65 19, rue Dauphine US+ 250 x 80 20 -80
66 Rue Dauphine / Rue du Bourg Maçonnerie 700 x 35 50 -80
67 Rue Dauphine / Rue du Bourg Maçonnerie 23 150 x 85 50 145
70 35, rue du Bourg US+ 6 8 -42
71 35, rue du Bourg US+ 6 18 -50
72 35, rue du Bourg US+ 6 2 -68

32 Lambeau de sol, constitué de quelques pavés de petit module
36 Massif de blocage, dont quelques moellons posés sur chant
26 ? 35 Puits associé au mur 26 (ou le recoupant)
26 Remblai sur arase du mur 26
34 26 Niveau de sol en pierres
38 34 Remblai / niveau de préparation
Canalisation maçonnée (écacuation des Etioux ?).
Aménagement contemporain (blocs et béton ) probablement en lien avec

l'égout unitaire
Aménagement contemporain (blocs et béton ) probablement en lien avec

l'égout unitaire
374, 375 Niveau de voirie composé de galets et cailloutis compactés, inclus dans une Faune, céramique XIII-XIVe s.
matrice argilo-sableuse gris-vert
376 Agencement compact d’un matériau caillouteux damé et maintenu par une
matrice argileuse de teinte sombre et verdâtre
58, 59, 60 Mur ouest d'une cave voutée
- - - - - - Annulé - - -
Cailloutis dans matrice argileuse grise, incluant des ossements de faune et X-XIe s.
de la céramique
Massif peu structuré de petits moellons
Pont à deux arches BMA
400 Tympan sud-est du pont BMA
52, 400 133 Mur de quai nord-est
217 180, 183, 51 Mur au liant argileux orange, appuyé contre culée est du pont et qui se BMA
185, 186, prolonge vers le sud-est
187, 189
398 Quelques dalles sur le sommet de l'extrados de l'arche nord-ouest suggèrent

un aménagement de sol
55, 56, Mur de cave

57, 61
56 61 Horizon argilo-sableux jaunâtre, rubéfié en surface sur 2 à 3 cm
57 55 Remblai de moellons calcaire dans matrice sablo-graveleuse gris foncé à noir
54 56 Limon sableux gris foncé à noir
45, 54 59 Comblement de cave : limon sableux gris-beige incluant blocs et TCA
58 Remblai : limon sableux brun foncé incluant quelques blocs
45 Remblai à l'ouest du mur 45 (limpon sableux brun + cailloutis)
55 Couche de remblai de voirie moderne
138 Prologement vers le nord de la maçonnerie MR138
51, 52 217 ? Aménagement (dallettes et mortier) à l’angle des murs MR51 et MR52
51, 63 Niveau de démolition
68 Couche d'abandon / démolition X-XIIe s.
27 Mur est/ouest aux moellons assemblés au mortier de tuileau
389, 390, Mur nord/sud recoupé par les murs MR66 et MR68
391
23 Mur est/ouest aux moellons assemblés au mortier de tuileau
68 Vestiges de mur mal identifié Contemporain
71 Cailloutis calcaire aggloméré par une matrice limono-sableuse brun-gris

foncé, incluant des fragments de faune
72 70 82 Cailloutis calcaire agrémenté de quelques blocs et dallettes (5 à 20 cm) dans

une matrice limono-sableuse gris clair
73 71 Limon très charbonneux 1018-1155

73 35, rue du Bourg US+ 6 27 -70
74 37, rue du Bourg US+ 30 -80
75 Angle rue du Bourg et rue Neuve Maçonnerie l. = 100 60 -42

Dauphine
76 35, rue du Bourg Maçonnerie l. = 180 47 -46
79 37, rue du Bourg Maçonnerie ? l. = 50 13 -76
81 37, rue du Bourg US+ l. = 70 25 -55
82 35, rue du Bourg US+ 6 10 -60
83 37, rue du Bourg US+ 20 -110
86 39, rue du Bourg US+ 80 x 75 8 -76
87 35-37, rue du Bourg Maçonnerie 90 x 40 25 -100
88 39b, rue du Bourg Maçonnerie 73 x 48 60 -50
96 41, rue du Bourg Dalle 80 x 25 -50
99 15 & 17, rue Piron US+ 25 16 -112
100 - - - - - -
102 45, rue du Bourg Maçonnerie 350 x 80 -90
103 45, rue du Bourg Maçonnerie 125 x 75 -85
107 45-47, rue du Bourg Maçonnerie 240 x 90 50 -80
109 - - - - - -
112 47, rue du Bourg Maçonnerie L. = 125 50 -64

72 74, 78 Niveau de voirie chargé de faune
83 73, 78 Niveau de voirie chargé de faune 1025-1160
78 Mur ?
73, 78 Puits ?
87 ? Fondation de mur ? D'égout ?
75, 76 73, 74 Niveau de voirie chargé de faune
Elément de mur ?
81 Elément de caniveau ?
80 Possible "tranchée de fondation" de l'aménagement MR80
71 Horizons de dalles à plat
74 Sol de petits blocs calcaires et gravier dans matrice organique noire, incluant
de nombreux fragments de faune
86 Niveau de circulation compacte gris-noire, constitué d'un cailloutis incluant de X-XIIe s.

nombreux déchets de faune
86 Maçonnerie insolite en "gros appareil"
85 Sol de dallettes, contemporain de la maçonnerie MR 85
77 ? Fondation de mur ? D'égout ?
Mur est/ouest
90 Mur constitué de blocs liés par un mortier sableux jaunâtre
89 91 Tronçon de mur nord / sud (angle ?)
90 94 Mur de soutien de la voûte MR92. Symétrique de MR93
91, 93 94 Alignement de claveaux supporté par les murs MR91 et MR93
92 Mur de soutien de la voûte MR92. Symétrique de MR91
91, 92, Mur surmontant MR92

93
93 96 97 Mur nord/sud supportant la dalle MR96
95 Possible dalle de seuil, reposant sur le mur MR95
95 Maçonnerie présentant une structure mixte alliant des assises de grandes

dalles et des blocs de petite taille en périphérie
Mur est/ouest
407 406 Empierrement patiné dans matrice limoneuse. Ornières.
- - - - - - Annulé - - -
102 Mur nord/sud, composé de 4 assises de pierres plates assemblées à l’aide

d’un mortier gris-blanc incluant du gravier
101, 104 Voûte de cave parfaitement conservée, dont l’extrados affleure en fond de
creusement
Superposition étagée de dalles de belle facture et de pierres plates, dispo-

sées horizontalement, qui masquent un accès à la cave
105 102 Probable mur de soutient de la voûte 102
107 104 Mur nord/sud, surmontant la voûte MR107
Litage d'argile observé en coupe au contact des maçonneries MR104 et

MR105
392 105 Voûte de cave partiellement conservée
Vestiges de mur est / ouest
- - - - - - Annulé - - -
116 115 Muret de soutien (?) de la dalle 115
116 118 Muret de soutien (?) de la dalle 115
116 118 Fondation de mur nord/sud
114 121 Massif informe

114 51, rue du Bourg US+ 25 -85
115 47, rue du Bourg Dalle 100 x x10 18 -80
116 47, rue du Bourg US+ 10 -95
117 45, rue du Bourg US+ 20 -40
119 47, rue du Bourg US+ 10 -105
122 51, rue du Bourg US+ > 10 -110
128 53, rue du Bourg US+ 10 -100
130 55, rue du Bourg US+ 175 x 80 30 -70
131 55, rue du Bourg Blocs 100 x 42 20 -48
132 55, rue du Bourg Dalles 110 x 85 20 -40
144 59-61, rue du Bourg US+ 10 -100
146 63, rue du Bourg US+ L. = 150 25 -80
148 63, rue du Bourg Fosse 93 x 43 -100
149 63, rue du Bourg US+ 8 -102
150 63, rue du Bourg US+ 7, 8 > 10 ? -110
151 63, rue du Bourg US+ 10 ? -120

122 113, 120 116 ? Niveau compact constitué de limon argilo-graveleux brun-gris incluant des X-XIIe s. (855-
fragments de faune en abondance 981)
110, 111 118 Dalle maintenue entre les murets 110 et 111
119 111, 112 Couche de gravier aggloméré à une matrice argilo-sableuse sombre, incluant X-XIe s.
de très nombreux fragments de faune
115 Couche limoneuse grise
111, 112 117 Liseré de sable jaune, recouvrant les maçonneries MR 111 et 112
116 Sol de rue constitué de pierres patinées incluse dans une matrice sablo-
graveleuse fine de teinte beige-jaunâtre.
114 113, 121 Amorce de mur est/ouest
114 Tronçon de mur en pied de berme est
114, 126, Niveau de circulation induré, constitué de petites pierres usées en surface et
128 de gravier, maintenus par une matrice argileuse grise
124 Tronçon de mur est/ouest associé à MR124
123 Tronçon de mur est/ouest associé à MR123
Mur intermédiaire divisant en deux parties symétriques l’ouverture d’accès à

la pièce souterraine
122, 128 127 Maçonnerie symétrique à MR124
122, 128 126 Maçonnerie nord/sud lié à MR126
122 127 Niveau compacté de teinte sombre, composé de gravier et de sable grossier XIII-XIVe s. (944-
dans une matrice limoneuse incluant des fragments de faune en abondance 1025)
130 Mur est/ouest, probablement à mettre en relation avec le mur MR127
129 Remblai / démolition
Amas de blocs Contemporain
Dalles de couverture d'égoût Contemporain
134 51 Mur de quai est, prolongement de MR51
133 Tronçon de mur perpendiculaire à MR133
136 Tronçon de mur perpendiculaire à l'axe du canal actif du Suzon
135 Muret composé de 6 assises apparentes dans le prolongement de MR135
138 139 Mur probablement de cave, orienté est/ouest
137 62 Mur perpendiculaire à MR137
137 Probable prolongement du mur MR137 vers l'ouest
145 Mur orienté nord/sud, associé à MR145
142, 145 Tronçon de mur médiocrement conservé
141 143 Extrados effondré de voûte de cave (?)
146 142 166 Mur de soutien de la voûte MR143, prolongé à l'est par MR166
146, 148 Niveau de voirie hétérogène composé de petites pierres plates et de gros X-XIIe s.
graviers, compactés dans une matrice limoneuse de teinte sombre
140 141 Mur nord/sud dans le prolongement de MR140
144 143 Niveau de démolition
149 Tronçon de mur nord/sud en pied de berme
144 Perturbation (fosse ?) du niveau de sol US144
150 147 Graviers agglomérés à un limon argileux brun foncé hétérogène et induré, Antique
incluant une grande quantité de fragments de faune
151 149, 157, Niveau de sol composé de galets lisses de calibre irrégulier XIII-XIVe s. (1013-
160 1155)
150 Gravier et sable de teinte brun/verdâtre, probable préparation du sol US150
150 Probable massif de fondation
150 Prolongement du mur MR152

154 63-65, rue du Bourg US+ 7, 8 11 / 8 -69 / -73
155 63-65, rue du Bourg US+ 7 6 -80
156 63-65, rue du Bourg US+ 7 8 -86
157 63-65, rue du Bourg US+ 7 8 -94
158 63, rue du Bourg US+ L. = 100 30 -70
159 1, rue Piron (place Bossuet) Maçonnerie 80 x 40 87 -45
160 65, rue du Bourg Niveau 8 9 -89
161 67, rue du Bourg Sol ? 9 6 -71
162 65-67, rue du Bourg Niveau 8, 9 7/2 -62 / -69
163 65, rue du Bourg Niveau 8 8 -81
164 65-67, rue du Bourg Niveau 9, 10 25 / -77 /
165 67-71, rue du Bourg Sol 10, 11 13 / 9 -96 / -88
166 61, rue du Bourg Maçonnerie L = 90 50 -30
167 - - - - - -
168 71, rue du Bourg US+ 11 20 -54
169 71, rue du Bourg US+ 11 8 -74
170 - - - - - -
171 71, rue du Bourg US+ 11 5 -80
172 71, rue du Bourg US+ 10, 11 2 -85
173 - - - - - -
174 - - - - - -
175 - - - - - -
178 25, rue Piron Maçonnerie
179 25, rue Piron US+ 20, 22 4
180 27, rue Piron Maçonnerie 20 90 x 68 115 -70
181 27, rue Piron Maçonnerie 130 x 47 > 20 ? -70
182 27, rue Piron US+ 125 x 100 -70
184 27, rue Piron Maçonnerie 87 -70
188 27, rue Piron US+ 100 x 30 95 -100
191 28, rue du Bourg US+ 15 -65
192 26, rue du Bourg Maçonnerie 27 l. = 50 150 -50
193 26, rue du Bourg Maçonnerie 24 L = 200 160 -75
194 26, rue du Bourg Maçonnerie 24 L = 200 25 ? -50
195 64, rue du Bourg US+ 26 22 -90
196 Place Jean Macé, débouché de la Maçonnerie 300 x 45 64 -73

rue Amiral Roussin
155, 162 150 ? Pavement lâche constitué de blocs patinés (module 5-10 cm) dans matrice
163, sablo-graveleuse gris verdâtre (sol)
164
156 154 Concentration de petites dalles XIII-XIVe s.
157 155 163 Préparation limo-sableuse beige-jaunâtre
150 156 160 Dalles et blocs dans matrice brune
150 Niveau de démolition XVI-XVIIe s.
Angle de maçonnerie (?)
150 163 172 Petits blocs (module 10 cm) jaunâtres à rosés dans matrice limoneuse brune
164 162 154 Pavés et cailloutis dans sable limoneux gris-verdâtre (sol de galets)
154 / Sable limoneux brun-gris + gravillons (niveau d'occupation)

161
160 154 Cailloutis fin damé inclus dans sable jaunâtre (prépa sol)
165, 230 161 Sable limoneux gris-noir + cailloutis
172 164, 171 150 ? Galets dans matrice limoneuse brun-verdâtre (sol) X-XIIe s.
143 Vestige de mur orienté est/ouest constitué de 3 assises conservées (module

40 x 20). Prolongement de MR143
- - - - - - Annulé - - -
169 Concentration de dalles et galets (module 10 x 15 cm)
171 168 Sol en dalles et blocs dans matrice limoneuse gris-verdâtre
- - - - - - Annulé - - -
165 169 Préparation de sol en gravier et sable jaunâtre
173 165 Préparation en cailloutis et TCA
- - - - - - Annulé - - -
- - - - - - Annulé - - -
- - - - - - Annulé - - -
398 Mur de la culée ouest du pont BMA
401 Mur de pile du pont BMA
177 Mur de cave (?) est-ouest, en appui contre le mur 177 du pont Contemporain ?
218 216 222 Liseré charbonneux sur niveau de voirie 218
52 181 394 ? Mur composé de gros blocs taillés avec soin, en appui sur le mur MR52
52 ? 180, 182 Alignement de pierres plates sur chant
52 ? 181, 183 Zone de remblai, incluant des éléments de démolition XVIIIe s.
52 182 Mur nord-ouest/sud-est en appui sur le mur MR52
183 Amorce d’un tronçon de mur conservé en gradins, uniquement observé en

coupe
187 186 Mur implanté dans le même alignement que les maçonneries MR180 à 183
185 Possible amorce de retour du mur M185 vers le sud
185 Large maçonnerie à l'arase peu lisible
Empilement de blocs et de dalles
52 ? Maçonnerie nord-ouest/sud-est, composée de plusieurs éléments assemblés
Empilement d'au moins deux blocs résiduels, probablement en remploi
Recharge de voirie incluant de nombreux fragments de faune
Mur de fondation et/ou de cave.
194 Mur de fondation et/ou de cave ?
193 Mur de fondation ?
393 Niveau induré gris-beige constitué d'un petit cailloutis dans une matrice limo-
neuse incluant des fragments de faune
373 197, 204 250 ? Maçonnerie est-ouest liée par un mortier sableux beige-jaune à petits gravil- XIIe s. ?
lons (berme sud de la tranchée)
197 Place Jean Macé, débouché de la US+ 4 -69

rue Amiral Roussin

rue Amiral Roussin

rue Amiral Roussin

rue Amiral Roussin
201 Place Jean Macé, débouché de la Maçonnerie 123 x 15 42 -106

rue Amiral Roussin
202 Place Jean Macé, débouché de la US+ -120

rue Amiral Roussin

rue Amiral Roussin

rue Amiral Roussin
205 Place Jean Macé, débouché de la Niveau

rue Amiral Roussin
206 8, rue du Bourg Maçonnerie 1,35 x 1,15 -45
207 - - - - - -
208 - - - - - -
209 19, rue du Bourg US+ Ø = 150 > 40
210 19, rue du Bourg Dalle et moellons 1,40 x 0,40 14
211 - - - - - -
212 36, rue Piron US+ 22 16 -57
213 36, rue Piron US+ 22 16 -84
214 36, rue Piron US+ 22 13 -73
215 36, rue Piron US+ 22 15 -73
216 36, rue Piron US+ 22 9 -88
217 36, rue Piron Maçonnerie 22 l = 125 > 75 -95
218 36, rue Piron US+ 22 10 -86
219 38, rue Piron US+ 20/21 14 -75
220 38, rue Piron US-/US+ 20/21 l = 10 > 30 -157
221 38, rue Piron US+ 20/21 7 -89
222 38, rue Piron US+ 20/21 5 -96
223 38, rue Piron US+ 20/21 10 -101
224 38, rue Piron US+ 20/21 11 -111
225 38, rue Piron US+ 20/21 13 -122
226 38, rue Piron US+ 20/21 22 -135
227 38, rue Piron US+ 20/21 10 -157
228 38, rue Piron US+ 20/21 > 20 -167
229 - - - - - -
230 67, rue du Bourg US+ 8, 9, 13 8 -102

196 198 Niveau d'argile jaune reposant directement sur les moellons du mur MR196
197 199 Cailloutis dans matrice argileuse brun-gris (sol), incluant des nodules de terre
cuite et des charbons de bois
198 200 Argile grise à verdâtre, incluant des graviers et quelques charbons de bois
199 Niveau limono-sableux beige à graviers avec quelques petits charbons de

bois
Maçonnerie est-ouest sur la berme nord de la tranchée
Niveau de dallettes dans une matrice sableuse jaune en fond de tranchée

(remblai ?)
204 Niveau limono-sableux marron-gris
196 203 Niveau argilo-sableux gris
196 Remblai hétérogène caillouteux gris-noir (comblement tranchée d'égout) Contemporain
Massif maçonné. Dalle de couverture de l'égoût Contemporain
- - - - - - Annulé - - -
- - - - - - Annulé - - -
1 1 Remplissage de l'excavation destinée à l'installation du puits (St. 1) Moderne ?
1, 209 Maçonnerie supérieure et bouchage du puits (St. 1) Contemporain
- - - - - - Annulé - - -
214, 215 Remblai composé d’un cailloutis dans une matrice argilo-limeuse grise
217, 214, 218 Mortier et limon-sableux beige sur maçonnerie

395,
399
213, 212 Limon sableux à petit cailloutis fin, incluant quelques charbons de bois
216,
218
216 212 Concentration de blocs dans matrice sableuse
179 214, 215 Remblai
395, 402 213, 218 Blocage de la culée est du pont
402, 179, 213, 223 Niveau de sol

217, 214
395
52, 180, Remblai limono-sableux brun-beige à cailloutis, incluant quelques nodules de

221 TCA
227, 228 52, 226 Tranchée de fondation perceptible à la base de MR52, sur son flanc sud.
52, 222 219 Niveau limono-sableux beige (+ mortier ?)
52, 223 221 179 Niveau de sol constitué d'un liseret charbonneux, probable niveau d'utilisation 1157-1264
du sol 223, équivalent à US179
52, 224 222 218 Niveau de voirie maçonné liée par mortier induré XIII-XIVe s.
52, 225 223 Préparation de sol de la voirie 223, composée de sable et de gravier de XIII-XIVe s.
couleur gris-beige
52, 226 224 Niveau argilo-sableux gris (préparation de sol ? Exhaussement ?) 1043-1241
52, 220, 225 Limon argileux hétérogène. Niveau de sol ? Semble synchrone de l'ins-
227 tallation du mur 52 au nord, deux moellons grosssièrement équarris sont
observables dans cette partie (0,30 m de long).
228 220, 226 Niveau de voirie "maçonné" composé de moellons calcaire, noyés dans le
mortier, très induré (prélèvement)
220, 227 Remblai hétérogène
- - - - - - Annulé - - -
164 Niveau de galets dans graviers et sable gris-vert (sol).

231 41, rue du Bourg US+ 28 82 -80
232 41, rue du Bourg US+ 28 20 -162
233 38, rue Piron US+ 21 ? ?
234 38, rue Piron US+ 21 ? ?
235 38, rue Piron US+ 21 ? ?
236 38, rue Piron US+ 21 ? ?
239 - - - - - -
240 Rue Dauphine / Rue du Bourg US+ 23 32 -91
242 15-17, rue Piron US+ 25 25 -141
243 21-23, rue du Bourg US+ 5 8 -72
244 43, rue du Bourg US+ 12 > 24 -78
246 Rue Dauphine US+
247 15, rue Piron US+ 18 9 -74
248 1, rue Piron US+ 15 L. = 150 35 -60
249 64, rue du Bourg US+ 26 13 -46
250 Place Jean Macé Maçonnerie L = 365 35 -70
251 Place Jean Macé US+ 4 -80
254 Place Jean Macé US+ > 10 -114
255 Place Jean Macé US+ 29 5 -115
256 Place Jean Macé US+ 29 ≥5 -120
257 6, rue Charrue Niveau 30 15 -100
262 12 & 14, rue Charrue Niveau 31 30 -113
265 Entre 14 & 16, rue Charrue US+ 32 18 -118

232 Niveau de voirie à faune, composé de multiples horizons graveleux de teinte

sombre, garnis d'ossements d'animaux
231 Limon argileux brun incluant quelques blocs
Limon sableux brun-gris (remblai sur sol 222)
Limon argileux hétérogène. Niveau de remblai hétérogène avec inclusion d'un

niveau d'argile jaune
Couche de démolition peut-être associée au mur 183 vu en plan.
Niveau de démolition avec moellons grossiers dans matrice argileuse orange

(destruction de 52 ?)
238 Quelques claveaux d'une voûte, en place
237 Paroi maçonnée divisant lespace souterrain
- - - - - - Annulé - - -
389 Remblai de voirie constitué d'un cailloutis compact dans une matrice argilo- Céramique
limoneuse brun gris incluant faune, CB et 1 tesson indéterminé
85, 86 Remblai / niveau de sol chargé de fragments de faune
408 407 Niveau limon-argileux brun incluant quelques blocs céramique, faune Antique
30 375 Niveau d'utilisation de voirie
Niveau induré de gravier dans une matrice argileuse sombre incluant des
fragments de faune
207 85 Niveau de sol. Gravier beige et sable compactés, recouvert d'un fin liseret XIII-XIVe s.
limoneux noir.
19, 20 Limon sableux. Couche de démolition. XVI-XVIIe s.
Niveau de circulation composé d'un cailloutis induré jaunâtre incluant des

fragments de faune
Niveau de démolition incluant des fragments de TCA, dont des carreaux de

pavement, et quelques blocs
393 Petit cailloutis dense et serré dans une matrice limono-argileuse gris-noir Céramique X-XIe s.
incluant quelques charbons de bois
252, 251 196 ? Fondation de mur d'orientation est/ouest XIIe s.

253,
254
250 Niveau charbonneux Céramique faune XIII-XIVe s. (1193-

1280)
253, 254 250 Niveau limono-sableux gris-beige Faune
254 252 Horizon induré beige s’apparentant à un « béton » incluant de petits cailloux
252, 253 Niveau de cailloutis en fond de tranchée
256 Horizon limono-charbonneux. A mettre en relation avec le sol US256
255 Niveau de voirie, composé d’un cailloutis compacté dans une matrice argi-
leuse de teinte gris-verdâtre
258 Niveau argileux gris-verdâtre, compact, incluant de petites pierres plates et

de la faune
259 257 Niveau caillouteux orangé
260 258 Niveau limono-argileux beige + cailloutis
261 259 267 ? Niveau argileux gris-noir à faune 725-949
260 Limon beige-gris à graviers
263 Remblai argileux gris, incluant un cailloutis ainsi que des blocs et dallettes, et
quelques charbons de bois
264 262 266 ? Niveau de voirie constitué d'un limon argileux gris, incluant des poches
verdâtres, quelques charbons de bois et des fragments de TCA
263 Limon graveleux brun, incluant quelques fragments de TCA TCA
266 Limon argileux gris à cailloutis et gravillons, avec une passée argileuse
verdâtre sur le fond
267 265 263 ? Niveau de voirie très compact, composé d'un cailloutis dans une matrice
argileuse gris verdâtre
268 266 260 ? Niveau argileux gris-noir à gravillons incluant des charbons de bois
269 Entre 14 & 16, rue Charrue US+ 32 > 10 -178
270 16, rue Charrue (entre 7 & 9) US+ 33 ≥ 10 -159
271 16, rue Charrue (entre 7 & 9) US+ 33 30 -129
272 16, rue Charrue (entre 7 & 9) US+ 33 38 -91
273 18, rue Charrue Maçonnerie 175 x 60 70 -90
274 18, rue Charrue US+ 45 -120
275 18, rue Charrue US+ > 10 -190
276 9-11, rue Charrue Maçonnerie 140 80 -93
277 11, rue Charrue US+ 34 38 -96
278 11, rue Charrue US+ 34 22 -134
279 11, rue Charrue US+ 34 35 -156
280 11, rue Charrue US+ 34 ≥ 30 -191
281 30 & 32, rue Charrue US+ 35 50 -60
282 30 & 32, rue Charrue US+ 35 20 -110
283 30 & 32, rue Charrue US+ 35 40 -130
284 30 & 32, rue Charrue US+ 35 70 -170
285 38-40, rue Charrue Niveau 37 20 -47
290 40, rue Charrue US+ 36 40 -60
291 40, rue Charrue US+ 36 35 -100
292 40, rue Charrue US+ 36 4 -135
293 40, rue Charrue US+ 36 10 -139
294 42, rue Charrue Sépulture 100 x 40 -184
295 42, rue Charrue Sépulture 38 75 x 55 -195
297 42, rue Charrue Niveau
300 38-40, rue Charrue Niveau 37 > 16 -127
302 42, rue Charrue Ossements 40 x 40 -184
303 42, rue Charrue US+ 38, 39 36 -69
304 42, rue Charrue US+ 38 45 -100
305 42, rue Charrue US+ 38, 39 18 -134

269 267 Niveau limono-argileux beige verdâtre, incluant quelques charbons de bois
268 Limon graveleux noir
271 Niveau de voirie très compact, constitué de graviers et galets usés en Faune XIII-XIVe s. (1016-
surface 1155)
270 272 Limon graveleux, noir, bleuté (oxydation ?)
271 Remblai (?) argileux gris à cailloutis
Fondation : massif maçonné, d'axe nord-ouest/sud-est
Démolition/arrachement dans prolongement nord-ouest de MR273 : blocs

calcaires dans matrice argileuse grise
Niveau de voirie induré constitué de pierres plates, présentant des poches

limeuses verdâtres en surface
Massif de blocs calcaires avec du mortier appliqué contre le parement sud.

Liant sablo-graveleux jaunâtre
278 Niveau limono-argileux + graviers, hétérogène, gris-beige
279 277 Niveau argileux gris-noir, incluant de la faune et quelques graviers
280 278 Niveau induré, verdâtre en surface, composé d'un cailloutis dans une matrice
argileuse grise
279 Niveau très induré ; béton beige-blanc en surface
282 Limon sableux gris-beige
283 281 Limon argileux gris-noir incluant des graviers et de la faune
284 282 Limon graveleux brun-roux
283 Grave (TN)
286 Niveau argileux gris-beige + gravier
287, 289 285 Niveau argileux gris-noir, homogène, incluant quelques pierres et graviers humain, céramique XIII-XIVe s.
288, 289 286 Niveau de remblai constitué de blocs calcaires et de pierres plates dans faune, humain, XIII-XIVe s.
matrice limono-argileuse grise céramique
289 287 Niveau argileux gris + CB + poches d'argile jaune céramique Antique
300 286, 287, Niveau de béton blanc à graviers

288
291 Niveau limono-argileux gris, compact et homogène os, céramique XIII-XIVe s.
292 290 Limon graveleux gris + fragments de TCA
293 291 Niveau argileux gris-verdâtre, homogène
292 Sol constitué d'un niveau de cailloutis et de petites pierres usées en surface,
dans une matrice argileuse grise
298 299 Sépulture Antique
311 301, 306 Sépulture tronquée par SP301 771-965
Moitié droite d'individu contre la berme sud de la tranchée
294 Niveau limono-argileux brun-gris incluant des graviers. Perturbation qui coupe XIII-XIVe s.
SP294
294 Sépulture 772-967
312, Sépulture
294 ?
289 Niveau limoneux marron à gravillons et petites pierres
295 Sépulture VI-VIIe s.
Lot d'ossements dans le prolongement de fosse 295
304, 309 Niveau argileux gris, compact et homogène, incluant quelques charbons
305 303 Niveau limono-graveleux gris-beige, avec de petites inclusions verdâtres, et tesson vernissé XIVe s.
quelques charbons de bois millimétriques. Gravier millimétrique à centimé-
trique.
306, 303, 304 Argile brun-gris incluant des poches verdâtres, gravillons et graviers, Antique
309, quelques charbons de bois et nodules de TCA
310
306 42, rue Charrue US+ 38, 39 46 -160
307 42, rue Charrue US+ 38 6 -218
308 42, rue Charrue US+ 38 30 -216
309 42, rue Charrue US+ 38 20 -135
310 42, rue Charrue US+ 38 18 -156
311 42, rue Charrue US+ 38 20 -195
312 42, rue Charrue US+ 39 18 -193
313 6, place des Cordeliers US+ 40 14 -56
317 6, place des Cordeliers US+ 40, 42 8 -174
318 6, place des Cordeliers US+ 40, 42 30 -182
319 6, place des Cordeliers US+ 40, 42 > 23 -212
320 1, rue Pasteur US+ 41 30 -70
321 1, rue Pasteur US+ 41 11 -100
322 1, rue Pasteur US+ 41 12 -111
323 1, rue Pasteur US+ 41 >5 -123
330 12, place des Cordeliers Sépulture 75 x 35 10 -195
331 12, place des Cordeliers Sépulture 100 x 40 10 -195
333 12, place des Cordeliers US+ 43 4 < ép. < 6 -122
337 Place des Cordeliers US+ 43, 44, 46, 47 -183 / -218 / -172

307, 305, 310 Limon argileux marron incluant quelques petites pierres et des charbons bois Antique (585-
311, 663)
295,
301
308 306 Niveau de voirie (?) constitué de petites pierres dans une matrice argileuse
brun-gris
307, 311, Gravillons et sable jaunâtre (fond de tranchée)

301
310 303, 305 Limon argileux brun-gris, compact
306 305, 309 Niveau de gravier induré, dans une matrice limono-argileuse brun-gris
308 295, Niveau de gravier induré (aspect béton), blanc à beige

301(?),
306
308 299, 306 Limon gris-noir, incluant quelques graviers, homogène
314 Niveau cendreux gris, argileux, plastique et collant, avec inclusions de char- Céramique, faune, XIVe s.
bons de bois et de liserets verdâtres moisis. TCA
315 313 Couche sablo-argileuse, homogène, brun-gris-verdâtre, incluant quelques XIVe s.

pierres calcaires et quelques charbons de bois
316 314 326 ? Sol de cailloutis jointifs dans une matrice sableuse grise indurée
317 315 Sable gris-beige-verdâtre, homogène, compact, incluant quelques pierres XIII-XIVe s.
calcaires et quelques petits charbons de bois. Gris plus foncé à la base
318 316, 329 Sol constitué de petites pierres calcaires dans une matrice sableuse indurée
("béton") grise
319 317 Terrain naturel : limon sablo-graveleux brun-orangé
318 337, 352 Terrain naturel : graviers sableux jaune
321 Litages successifs et discontinus de sable argileux incluant quelques gravil-

lons, gris à gris-verdâtre ou gris jaune. Poche de chaux blanche à l'ouest
322 320 Gravier dans sable gris-beige, induré en surface (sol ?), avec un liseret jaune
anecdotique à sa base, discontinu
323 321 Argile sablo-gravillonneuse gris foncé avec quelques charbons de bois XIII-XIVe s.
322 Gravier sableux
325 Niveau lité constitué de couches gravillonneuses gris-verdâtre se superpo-

sant à des lits limoneux incluant des gravillons et des charbons de bois
326 324 Argile limono-sableuse gris foncé avec des nuances verdâtres, incluant de
fins gravillons et des micro charbons de bois
327 325 Idem 324, avec à sa base une couche gravillonneuse contenant quelques
pierres calcaires. Surface de 326 = sol 315 ?
328 326 Limon sableux brun-beige avec marbrures jaunâtres, homogène, incluant de
petites pierres ou dallettes
329 327 Sable limoneux beige jaunâtre, homogène
317 328 Sable limoneux, gris foncé, homogène, incluant quelques charbons de bois
(observation de quelques probables fragments de cuir pulvérulents à la base
de la couche)
337 Sépulture d'immature contre la berme sud de la tranchée, creusée dans le

gravier sableux (TN ?)
37 Sépulture d'immature recouverte de deux dalles calcaires 1018-1155
333 Limon sablo-graveleux gris avec faune
334 332 Cendre et charbons
335 333 Limon argilo-graveleux brun-gris, incluant quelques cailloux
336 334 Limon argileux brun-gris, incluant quelques graviers
337 335 Argile graveleuse brun-gris, incluant quelques cailloux (niveau de fonctionne- X-XIe s.
ment du cimetière)
336, 344, Graviers et cailloux dans matrice sableuse jaunâtre

361, 372
339 Limon argilo-sableux beige verdâtre, incluant de nombreuses pierres

calcaires "roulées"
345 7, place des Cordeliers Maçonnerie 200 x 50 115 -35
346 12, place des Cordeliers Perturbation 280 x 130 70 -150
347 Place des Cordeliers, débouché US+ 45 50 -68

rue Pasteur

rue Pasteur

rue Pasteur

rue Pasteur

rue Pasteur

rue Pasteur
362 14, place des Cordeliers Maçonnerie 135 x 105 25 -70
363 14, place des Cordeliers Sépulture 185 x 52 -195
364 14, place des Cordeliers Fossé ? 236 x 72 19 -175
365 14, place des Cordeliers Trou de poteau 38 x 34 24 -194

340 338 Feuilletage de 4 fines couches horizontales avec, de haut en bas : graviers
compacts dans matrice limoneuse beige, puis graviers dans limon compact
gris, puis fine couche jaune, puis graviers laches dans limon compact gris
341 339 Couche de pierres calcaires anguleuses dans sable beige-jaunâtre
342 340 Limon argileux brun-gris, gravillonneux, incluant de petites pierres calcaires et
de rares charbons de bois
343 341 333 ? En pendage vers l'est, se termine en biseau à l'ouest à 2,70 m de l'égoût. Céramique, faune XIII-XIVe s.
Surface à l'ouest soulignée par un fin lit de charbons de bois. Limon argileux
brun-gris foncé, avec quelques graviers et charbons de bois, ainsi que
quelques pierres calcaires "roulées"
344 342 Limon argileux brun-gris foncé, gravillonneux, incluant quelques petites
pierres calcaires
337 343 336 ? Limon argileux brun-gris foncé, gravillonneux, incluant de petites pierres
calcaires
Vestiges d'une petite chambre voûtée (fosse d'aisance ?)
Zone perturbée contenant des os d'immature(s) Os
348 Limon argileux gris, compact, avec inclusions de graviers lités et quelques
pierres calcaires. Nervures verdâtres, quelques charbons de bois
349 347 Limon argileux gris moyen, incluant de nombreuses pierres calcaires roulées Céramique Antique
350 348 Limon sableux gravillonneux gris nervuré verdâtre
351 349 Sol : gravier dans une matrice limoneuse gris-verdâtre, compact. Sa surface
forme un sol induré
352 350 Limon argileux gravillonneux, brun, homogène
351 319, 337 TN : gravier sableux jaunâtre
354 366 ? Litages horizontaux de graviers ou petites pierres calcaires, compactés,

dans une matrice limoneuse grise ou beige (sols successifs de la place)
355 353 Sol (?) : croûte indurée de graviers beiges
356 354 Limon argilo-sableux beige verdâtre, meuble, assez homogène
357 355 Sol : lit de chaux blanchâtre à ocre, induré en surface
358 356 Couche limono-argileuse gravillonneuse, brune, homogène. Surface : cail-

loutis jointif
359 357 Couche de graviers sableux ocre-jaune, homogène, meuble
360 358 Limon argilo-sableux gravillonneux brun, homogène
361 359 Limon argilo-sableux graveleux brun, homogène, incluant quelques petites
pierres
337 360 318 TN probable : gravier roussâtre
357 "Maçonnerie" formée par des dalles calcaires posées à plat formant un
parement à l'est, tandis qu'à l'ouest ces dalles semblent prolonger l'US 356.
Les dalles sont liées par un mortier sableux beige-ocre. L'ensemble est posé
sur l'US 357.
Sépulture sous le fond de cote, orientée est/ouest (?) et parallèle à l'axe de 2 fragments de
la tranchée de travaux. coxaux
337 ? 365 ? Tronçon de fossé. Comblement : limon argileux brun-gris, incluant quelques
365 ? graviers et cailloux.
337 ? 364 ? Trou de poteau. Comblement : limon argileux brun-gris, incluant quelques
364 ? graviers et cailloux.
367 353 ? Litages horizontaux de graviers ou petites pierres calcaires, compactés,

dans une matrice limoneuse grise ou beige (sols successifs de la place)
368 366 Sols successifs : superposition de 3 fines couches de graviers compactés

dans un limon argileux gris-beige incluant du sable ou sable jaune
369 367 Limon argilo-graveleux, brun-gris, homogène et compact, incluant quelques

rares petites pierres
370 368 Sol, constitué de graviers jointifs et compactés dans une matrice argilo-
sableuse jaune-beige
373 Place Jean Macé, débouché de la Tranchée de fondation 300 x 10 -120

rue Amiral Roussin
374 7-9, rue du Bourg US+ 2 3 -68
375 7-9, rue du Bourg US+ 1, 2, 3, 4, 5 20 / 30 -38 / 50
376 17, rue du Bourg US+ 3, 4 8 / 10 -85
377 17, rue du Bourg US+ 3, 4 20 / 17 -65
381 26, rue du Bourg US+ 27 24 -60
382 26, rue du Bourg US+ 27 11 -84
383 26, rue du Bourg US+ 27 15 -95
384 26, rue du Bourg US+ 27 15 -110
385 26, rue du Bourg US+ 27 30 -125
386 26, rue du Bourg US+ 27 19 -155
387 26, rue du Bourg US+ 27 8 -174
388 26, rue du Bourg US+ 27 15 ? -182
389 Rue Dauphine US+ 23 48 -123
393 64, rue du Bourg US+ 26 31 -59
394 27, rue Piron Maçonnerie l. = 70 25 -60
395 25, rue Piron Maçonnerie 22 500 x 73 172 -98
402 25, rue Piron US+ 22 62 -102
403 17, rue Piron US+ 25 8 -57
404 17, rue Piron US+ 25 7 -65
405 17, rue Piron US+ 25 20 -72
406 17, rue Piron US+ 25 20
407 17, rue Piron US+ 25 14 -128
408 17, rue Piron US+ 25 > 20 -167

371 369 Limon argilo-graveleux, brun-gris, homogène et compact, incluant quelques

rares petites pierres
372 370 Petite couche de graviers et de petites pierres dans un limon sableux beige,
meuble
337 371 Limon argilo-graveleux, brun-gris clair, homogène et compact, incluant

quelques rares petites pierres
202 196 Tranchée de fondation du mur 196 896-1023
43 375 Fine couche charbonneuse lenticulaire
43, 243, Niveau de recharge/remblai au contact des aménagements récents

374,
377
44 377 Petits blocs et cailloutis
376 375 Multiples recharges de voirie indifférenciées
379 Mur de façades est/ouest
378 Vestige de pavage en calcaire à l'extrémité est du mur 378
26 Vestige de pavage en calcaire à l'extrémité ouest du mur 26
382 192 Limon argileux gris-noir (CB millimétrique + faune)
383 381 192 Sol, composé d'un cailloutis dense dans une matrice argileuse gris/verdâtre
compacte
384 382 192 Limon argileux brun noir, incluant quelques pierres et graviers millimétriques
385 383 192 Sol, composé d'un cailloutis serré dans une matrice limoneuse brun-gris,
compacte
386 384 192 Limon argileux brun-gris homogène, incluant quelques charbons
387 385 192 Limon argileux brun-gris homogène, incluant quelques pierres et du gravier
388 386 192 Sol induré, constitué d'un cailloutis calibré maintenu par un béton/mortier
blanchâtre
387 192 Hérisson de blocs peu épais disposés de chant
390 240 67 Limon argileux brun foncé incluant de fins graviers
391 389 67 Limon graveleux brun homogène
390 67 Limon graveleux brun foncé homogène
107 Mur de soutenement sud de la voûte MR107
195 249 Niveau de sol très induré constitué de petites pierres dans une matrice
argileuse grise
180 ? Probable prolongement de MR180 vers le nord
51, 52, Mur de culée est BMA

213, 217,
399, 400
177 Mur de "quai" central
250 Démolition du mur MR250
176, 401 Arche nord-ouest BMA
395, 401 213 Corps de voûte de l'arche sud-est BMA
395, 401 50 Bandeau de la voûte sud-est du pont BMA
177 398, 399, Sommier de la pile des voûtes du pont BMA

400
217, 218 Remblai caillouteux brun
404 Niveau de voirie constitué de petits blocs patinés dans matrice argilo-limo-
neuse
405 403 Probable niveau de préparation sableux
406 404 Niveau de recharge argilo-limoneux gris-vert avec galets épars
99 405 Niveau de voirie : empierrement dans matrice limono-sableuse
242 99 Niveau de voirie : pierres patinées dans matrice sombre
242 Gravier dans matrice limoneuse rousse (TN ?)

Inventaire de gestion du mobilier archéologique
Références cadastrales : Domaine public
N° d'inventaire N° US N° log Matériau Nb Poids Nb sacs Commentaire Chronologie Traitement de Contenant

pièces (g) conservation
/ frag-
ments
C - 21 231-2016/050 - 1 10 Céramique 3 49,8 1 Sous le mur US 6 - MOD Néant 1 (caisse)

Forme dessinée 10.1
C - 21 231-2016/050 - 2 43 Céramique 4 31 1 BMA Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 3 47 Céramique 2 20 1 Forme dessinée 47.1 MAC Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 4 65 Céramique 3 25 1 MAC Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 5 84 Céramique 1 4,5 1 MAC Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 6 114 Céramique 5 2 1 MAC Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 7 116 Céramique 15 67,4 1 Forme dessinée 116.1 MAC Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 8 128 Céramique 11 2,4 1 BMA Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 10 149 Céramique 1 1,2 1 Sigillée GR Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 12 155 Céramique 12 102,8 1 Formes dessinées BMA Néant 1 (caisse)

155.1 et 155.2
C - 21 231-2016/050 - 13 158 Céramique 3 20 1 BMA-MOD Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 14 165 10 Céramique 6 31,2 1 Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 15 167 Céramique 3 146,2 1 GR ? Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 16 173 10 Céramique 5 194 1 GR ? Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 17 175 11 Céramique 16 38,4 1 Présence de sigillée, GR ? Néant 1 (caisse)

céramique fine
engobée
C - 21 231-2016/050 - 18 182 Céramique 2 36,2 1 MOD Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 19 222 20,21 Céramique 5 13,8 1 Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 22 229 13 Céramique 1 41 1 1 fond GR Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 25 242 25 Céramique 8 26,2 1 GR Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 26 245 29 Céramique 1 0,8 1 Glaçure intérieure BMA Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 27 246 Céramique 3 12,4 1 Glaçure verte MOD Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 28 249 26 Céramique 2 19,5 1 MAC Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 29 251 Céramique 1 12 1 Forme dessinée 251.1 BMA Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 30 270 33 Céramique 1 17,4 1 BMA Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 32 286/ Céramique 6 10,4 1 BMA Néant 1 (caisse)

287
C - 21 231-2016/050 - 33 287 Céramique 4 20,4 1 Forme dessinée 287.1 BMA Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 34 288 Céramique 2 8,4 1 GR Néant 1 (caisse)


/ frag-
ments
C - 21 231-2016/050 - 38 301 Céramique 1 5,2 1 Comblement de la HMA Néant 1 (caisse)

fosse - Forme dessinée
301.1
C - 21 231-2016/050 - 42 313 40 Céramique 35 691,6 1 Tessons vrac et un indi- BMA Néant 1 (caisse)
vidu qui recolle? (fond
de pot et fgt. de panse
avec décor "grain de
riz") - Forme dessinée
313.1
C - 21 231-2016/050 - 44 316 40 Céramique 1 116,8 1 Anse, pâte orangée - BMA Néant 1 (caisse)
Forme dessinée 316.1
C - 21 231-2016/050 - 47 342 44 Céramique 8 42,8 1 1 fgt de sigillée et BMA Néant 1 (caisse)

pâtes sombres - Forme
dessinée 342.1
C - 21 231-2016/050 - 48 348 45 Céramique 1 2,2 1 Pâte sombre GR Néant 1 (caisse)
C - 21 231-2016/050 - 49 364 Céramique 2 4,2 1 Pâte orangée (tessons Néant 1 (caisse)

"roulés")
MC - 21 231-2016/050 - 1 114 Matériau de 1 14,4 1 TCA Néant 1 (caisse)

construction

construction

construction
MC - 21 231-2016/050 - 4 165 10 Matériau de 9 465,6 1 TCA - tuiles dont 1 Néant 1 (caisse)

construction avec bord
MC - 21 231-2016/050 - 5 167 Matériau de 1 24 1 TCA Néant 1 (caisse)

construction
MC - 21 231-2016/050 - 6 175 11 Matériau de 1 267,5 1 TCA - fragment de GR Néant 1 (caisse)

construction tegula
MC - 21 231-2016/050 - 7 185 Matériau de 1 216,5 1 TCA - tuile à crochet - Néant 1 (caisse)

construction dans le mur Us 185
MC - 21 231-2016/050 - 8 219 Matériau de 2 167,5 1 TCA - brique Néant 1 (caisse)

construction
MC - 21 231-2016/050 - 9 223 20 Matériau de 3 90,2 1 TCA - tuile Néant 1 (caisse)

construction
MC - 21 231-2016/050 - 10 223/ 21 Matériau de 1 57,4 1 TCA Néant 1 (caisse)

224 construction
MC - 21 231-2016/050 - 11 225 21 Matériau de 5 31 1 Torchis? Néant 1 (caisse)

construction
MC - 21 231-2016/050 - 12 241 29 Matériau de 1 51 1 TCA Néant 1 (caisse)

construction

construction
MC - 21 231-2016/050 - 14 246 Matériau de 3 162 1 TCA - dont 1 fgt de Néant 1 (caisse)

construction tuile à crochet
MC - 21 231-2016/050 - 15 248 15 Matériau de 2 260 1 TCA - brique Néant 1 (caisse)

construction

construction
MC - 21 231-2016/050 - 17 306 Matériau de 3 333,2 1 TCA - dont 1 fgt de GR Néant 1 (caisse)

construction tegula
MC - 21 231-2016/050 - 18 313 40 Matériau de 1 65 1 TCA - fgt de carreau de Néant 1 (caisse)

construction pavement glaçuré

/ frag-
ments
MC - 21 231-2016/050 - 19 344 Matériau de 1 131 1 TCA Néant 1 (caisse)

construction
MC - 21 231-2016/050 - 20 360 46 Matériau de 5 113,6 1 TCA Néant 1 (caisse)

construction
LA - 21 231-2016/050 - 1 332 43 Lapidaire 1 3,4 1 Tesselle grise (calcaire Néant 1 (caisse)

?)
F - 21 231-2016/050 - 1 32 11 175,6 1 Néant 2 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 2 38 8 65,6 1 Néant 2 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 3 43 4 13 184,2 1 Néant 2 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 4 44 2 23,4 1 Néant 2 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 5 47 23 287,4 1 Néant 2 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 6 65 52 597 1 Néant 2 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 7 70 5 34,6 1 Néant 2 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 8 73 149 1414 1 Néant 2 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 9 74 297 2952 1 XI-XIIe s. Néant 2 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 10 78 38 440,2 1 Néant 3 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 11 84 5 68,6 1 Néant 3 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 12 106 65 783 1 Néant 3 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 13 109 18 277,6 1 Présence de fgts de Néant 3 (caisse)

coquilles d'huîtres
F - 21 231-2016/050 - 14 114 654 6572 2 IX-Xe s. Néant 3 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 15 116 1051 14140,2 4 Néant 4 et 5 (2

caisses)
F - 21 231-2016/050 - 16 128 268 4640 1 X-XIe s. Néant 6 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 17 144 27 333,6 1 Néant 6 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 18 149 2 56,2 1 Néant 6 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 19 150 92 2051,4 1 XI-XIIe s. Néant 6 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 20 164 5 69,2 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 21 165 10 2 1,6 1 Os brûlé Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 22 167 27 481,6 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 23 175 11 2 5,4 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 24 182 18 175,6 1 Traces de découpe Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 25 191 4 62 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 26 195 12 176,8 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 27 205 5 21,8 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 28 222 21 1 0,4 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 29 224 20 1 21 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 30 225 21 4 8 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 31 229 13 3 120,6 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 32 231 18 980,6 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 33 240 23 7 113,2 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 34 241 29 25 203,4 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 35 242 25 6 200 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 36 243 5 14 213,8 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 37 244 12 29 339,4 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 38 245 29 1 8 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 39 246 1 2,4 1 Néant 7 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 40 247 18 3 53,5 1 Néant 7 (caisse)


/ frag-
ments
F - 21 231-2016/050 - 41 251 4 34,6 1 XIIIe s. Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 42 252 1 4 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 43 257 30 2 6,4 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 44 260 30 14 135,6 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 45 270 32 3 151,2 1 XI-XIIe s. Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 46 278 34 2 34 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 47 286 3 22,6 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 48 286/ 17 131,2 1 Néant 8 (caisse)

287
F - 21 231-2016/050 - 49 287 3 177,2 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 50 290 36 7 329,6 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 51 294 14 100 1 Comblement sépulture Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 52 298 1 19,4 1 Comblement sépulture Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 54 306 38 27 261 1 VI-VIIe s. Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 55 313 40 2 42,2 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 56 314 40 10 33,2 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 58 331 3 18 1 Comblement sép. Néant 8 (caisse)

331 dont 1 dent sous
la tête
F - 21 231-2016/050 - 59 332 43 15 114,2 1 Dont os brûlés Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 60 336 1 21,6 1 Nettoyage autour des Néant 8 (caisse)

sépultures 330 et 331
F - 21 231-2016/050 - 61 342 44 17 381,6 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 62 344 23 613,6 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 63 346 9 183,2 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 64 357 46 17 123,4 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 65 359 13 47 1 Dont 1 os brûlé Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 66 360 46 3 11,6 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 67 363 3 43,4 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 68 364 1 3,6 1 Néant 8 (caisse)
F - 21 231-2016/050 - 69 370 8 112,4 1 Néant 8 (caisse)
H - 21 231-2016/050 - 1 294 Os humain 498 1908 12 HMA Néant 9 (caisse)
H - 21 231-2016/050 - 8 306 38 Os humain 40 549 1 HMA Néant 12 (caisse)
H - 21 231-2016/050 - 9 344 Os humain 1 17 1 Néant 12 (caisse)
H - 21 231-2016/050 - 10 330 Os humain 212 66 9 MAC Néant 12 (caisse)
H - 21 231-2016/050 - 11 331 Os humain 270 189 13 MAC Néant 12 (caisse)


/ frag-
ments
M - 21 231-2016/050 - 1 74 Métal 5 8,8 1 Fer - 2 clous (fer à MAC Néant 13 (Boîte)

cheval et menuiserie)
M - 21 231-2016/050 - 2 114 Métal 1 14 1 Fer - Clou (menuiserie) Néant 13 (Boîte)
M - 21 231-2016/050 - 3 116 Métal 3 63 1 Fer - Très concré- Néant 13 (Boîte)

tionnés (os
aggloméré…)
M - 21 231-2016/050 - 4 246 Métal 1 49 1 Fer - Crochet fixe MOD Néant 13 (Boîte)
M - 21 231-2016/050 - 5 270 Métal 5 345,8 1 Fer - 1 fer à équidé, BMA Néant 13 (Boîte)
délité, très corrodé
M - 21 231-2016/050 - 6 370 Métal 1 12,4 1 Fer - Objet indéterminé Néant 13 (Boîte)

(fgt de charnière ?)
M - 21 231-2016/050 - 7 25 Métal 1 2,05 1 Alliage cuivreux- Néant 14 (Boîte)

Monnaie, denier tournoi
"Guillaume Henri de
Nassau" 1650-1702
M - 21 231-2016/050 - 8 251 Métal 1 0,48 1 Alliage cuivreux - Tête Néant 14 (Boîte)

de clou ? disque légère-
ment bombé
M - 21 231-2016/050 - 9 336 Métal 1 0,46 1 Alliage cuivreux - Tige Néant 14 (Boîte)
M - 21 231-2016/050 - 10 348 Métal 1 7,68 1 Alliage cuivreux - MOD Néant 14 (Boîte)

Pincette avec crochet
de suspension
V - 21 231-2016/050 - 1 306 Verre 1 0,75 1 Verre de couleur verte, Néant 15 (boîte)

verre soufflé- fragment
de panse de récipient
Liste des contenants
N° contenant N° contenant Etat Code matière N° des lots Type contenant

opérateur pour transfert CCE
1 C / MC / L C - 21 231-2016/050 - 1 à C - 21 231-2016/050 - 49 Caisse Shoeller Allibert - Réf. 21028
MC - 21 231-2016/050 - 1 à MC - 21 231-2016/050 - 20
L - 21 231-2016/050 - 1
2 F F - 21 231-2016/050 - 1 à F - 21 231-2016/050 - 9 Caisse Shoeller Allibert - Réf. 21028
4 F F - 21 231-2016/050 - 15 (sacs 1 et 2) Caisse Shoeller Allibert - Réf. 21028
5 F F - 21 231-2016/050 - 15 (sacs 3 et 4) Caisse Shoeller Allibert - Réf. 21028
9 H H - 21 231-2016/050 - 1 à H - 21 231-2016/050 - 2 Caisse Shoeller Allibert - Réf. 21028
11 H H - 21 231-2016/050 - 6 Caisse Shoeller Allibert - Réf. 21028
13 M M - 21 231-2016/050 - 1 à M - 21 231-2016/050 - 6 Boîte Milflex
14 M M - 21 231-2016/050 - 7 à M - 21 231-2016/050 - 10 Boîte Milflex
15 V V - 21 231-2016/050 - 1 Boîte Milflex

Inventaire de gestion de la documentation archéologique
Lecture du tableau sur les deux pages
N° inventaire N° appareil Support Localisation St. / US Type Description
N-21_231-2016_050-0001 DVD photos de terrain
N-21_231-2016_050-0001 DSCN0013 DVD Rue du Bourg Ambiance Délimitation du chantier, côté rue de la Liberté
N-21_231-2016_050-0002 DSCN0015 DVD Rue du Bourg Ambiance Creusement de la tranchée à l'aide d'une aspiratrice/excavatrice
N-21_231-2016_050-0003 DSCN0016 DVD Rue du Bourg Ambiance Creusement de la tranchée à l'aide d'une aspiratrice/excavatrice
N-21_231-2016_050-0004 DSCN0018 DVD Rue du Bourg Ambiance Creusement de la tranchée et dégagement des réseaux existants à
l'aide d'une aspiratrice/excavatrice
N-21_231-2016_050-0005 DSCN0145 DVD 25, rue du Bourg Vue générale de la tranchée et de la rue. Relevé en cours
N-21_231-2016_050-0006 DSCN0148 DVD 25, rue du Bourg Vue générale de la tranchée et de la rue. Relevé en cours
N-21_231-2016_050-0007 DSCN0729 DVD 7, rue du Bourg 43 Voirie Vue générale du log 1 et de l'US 43
N-21_231-2016_050-0012 DSCN0735 DVD 7, rue du Bourg 43 Voirie Vue zénithale du log 1 et de l'US 43
N-21_231-2016_050-0013 DSCN0736 DVD 7, rue du Bourg 43 Voirie Vue zénithale du log 1 et de l'US 43
N-21_231-2016_050-0014 DSCN4710 DVD 8, rue du Bourg 206 Couverture d'égout visitable
N-21_231-2016_050-0017 DSCN4717 DVD 8, rue du Bourg 206 Vue zénithale de la couverture d'égout
N-21_231-2016_050-0019 DSCN4723 DVD 8, rue du Bourg 206 Vue de détail de la couverture d'égout
N-21_231-2016_050-0020 DSCN4726 DVD 8, rue du Bourg 206 Couverture d'égout visitable et son environnement
N-21_231-2016_050-0021 DSCN0765 DVD 9, rue du Bourg 43 Voirie Localisation du log 2
N-21_231-2016_050-0028 DSCN0801 DVD 13, rue du Bourg Visite de cave : puits
N-21_231-2016_050-0029 DSCN0803 DVD 13, rue du Bourg Visite de cave : aperçu de l'eau au fond du puits
N-21_231-2016_050-0030 DSCN0805 DVD 13, rue du Bourg Visite de cave : bouchage supérieur du puits
N-21_231-2016_050-0031 DSCN0807 DVD 13, rue du Bourg Visite de cave : aperçu de l'histoire complexe des maçoneries
N-21_231-2016_050-0032 DSCN0808 DVD 13, rue du Bourg Cave donnant sur la rue, avec l'escalier d'accès, aujourd'hui
condamné
N-21_231-2016_050-0033 DSCN0811 DVD 13, rue du Bourg Visite de cave : escalier d'accès condamné
N-21_231-2016_050-0034 DSCN0813 DVD 13, rue du Bourg Vue de l'arrière de la cave
N-21_231-2016_050-0035 DSCN0814 DVD 13, rue du Bourg Aperçu d'un soupirail dans la pièce adjacente, au sud
N-21_231-2016_050-0036 DSCN0815 DVD 13, rue du Bourg Vue arrière de la pièce adjacente, vers l'est
N-21_231-2016_050-0037 DSCN0816 DVD 13, rue du Bourg Oouverture entre les deux pièces de devant
N-21_231-2016_050-0038 DSCN0817 DVD 13, rue du Bourg Visite de cave : Vue générale de l'accès au puits dans la cave
N-21_231-2016_050-0039 DSCN0818 DVD 13, rue du Bourg Visite de cave : aperçu de l'évolution des maçonneries et des
ouvertures
Vue vers Format Nb de pièces / Auteur Date Référence N° de contenant

page
boîte à archive
sud jpg 1 Inrap 15/2/16 N-21_231-2016_050-0001 boîte à archive
nord jpg 1 Inrap 16/2/16 N-21_231-2016_050-0001 boîte à archive
est jpg 1 Inrap 25/2/16 N-21_231-2016_050-0001 boîte à archive
ouest jpg 1 Inrap 5/4/16 N-21_231-2016_050-0001 boîte à archive
nord-ouest jpg 1 Inrap 5/4/16 N-21_231-2016_050-0001 boîte à archive
sud-est jpg 1 Inrap 25/2/16 N-21_231-2016_050-0001 boîte à archive
jpg 1 Inrap 25/2/16 N-21_231-2016_050-0001 boîte à archive

N-21_231-2016_050-0040 DSCN0821 DVD 13, rue du Bourg Visite de cave : aperçu de l'évolution des maçonneries et des
ouvertures
N-21_231-2016_050-0041 DSCN0825 DVD 13, rue du Bourg Visite de cave : escalier d'accès
N-21_231-2016_050-0042 DSCN0826 DVD 13, rue du Bourg Visite de cave : escalier d'accès
N-21_231-2016_050-0043 DSCN0828 DVD 13, rue du Bourg Maison à pans de bois au fond de la cour, à côté du puits
N-21_231-2016_050-0044 DSCN0829 DVD 13, rue du Bourg Accès au puits au fond de la cour
N-21_231-2016_050-0045 DSCN0830 DVD 13, rue du Bourg Vue de l'arrière des maisons à pans de bois de la rue du Bourg
N-21_231-2016_050-0046 DSCN0831 DVD 13, rue du Bourg Accès au puits au fond de la cour
N-21_231-2016_050-0047 DSCN0832 DVD 13, rue du Bourg Couverture du puits
N-21_231-2016_050-0048 DSCN0781 DVD 17, rue du Bourg 44 Voirie Aperçu des logs 3 et 4, et de l'US 44
N-21_231-2016_050-0049 DSCN0782 DVD 17, rue du Bourg 44 Voirie Vue zénithale de l'US 44
N-21_231-2016_050-0051 DSCN0784 DVD 17, rue du Bourg 44 Voirie Vue de détail de l'US 44
N-21_231-2016_050-0053 DSCN0790 DVD 17, rue du Bourg 44 Voirie Vue générale de l'US 44
N-21_231-2016_050-0054 DSCN0791 DVD 17, rue du Bourg 44 Voirie Vue générale du log 4
N-21_231-2016_050-0055 DSCN0793 DVD 17, rue du Bourg 44 Voirie Vue générale des logs 3 et 4
N-21_231-2016_050-0056 DSCN0795 DVD 17, rue du Bourg 44 Voirie Vue générale de la tranchée et de la rue
N-21_231-2016_050-0059 DSCN0040 DVD 19, rue du Bourg 1 Maçonnerie Puits recouvert de sa dalle
N-21_231-2016_050-0060 DSCN0041 DVD 19, rue du Bourg 1 Maçonnerie Puits et remblais environnant
N-21_231-2016_050-0061 DSCN0042 DVD 19, rue du Bourg 1 Maçonnerie Puits recouvert de sa dalle
N-21_231-2016_050-0062 DSCN0044 DVD 19, rue du Bourg 1 Maçonnerie Localisation du puits dans la tranchée… déjà largement investie
N-21_231-2016_050-0063 DSCN0045 DVD 19, rue du Bourg 1 Maçonnerie Vue zénithale du puits dans la tranchée
N-21_231-2016_050-0064 DSCN0046 DVD 19, rue du Bourg 1 Maçonnerie Vue zénithale du puits
N-21_231-2016_050-0065 DSCN0048 DVD 19-23, rue du Bourg 1, 2, 3, Maçonneries Vue générale de la tranchée et des diverses maçonneries mises
4, 5 au jour
N-21_231-2016_050-0066 DSCN0051 DVD 19, rue du Bourg 1 Maçonnerie Vue de l'ouverture du puits
N-21_231-2016_050-0067 DSCN0063 DVD 19, rue du Bourg 1 Maçonnerie Vue du fond du puits et de son parement intérieur
N-21_231-2016_050-0068 DSCN0064 DVD 19, rue du Bourg 1 Maçonnerie Vue du parement intérieur du puits
N-21_231-2016_050-0069 DSCN0068 DVD 19, rue du Bourg 1 Maçonnerie Vue du parement intérieur et du bord de l'ouverture du puits
N-21_231-2016_050-0070 DSCN0097 DVD 19, rue du Bourg 1 Puits Vue générale du puits
N-21_231-2016_050-0071 DSCN0167 DVD 19, rue du Bourg 1 Puits Vue du fond du puits et de son parement intérieur
N-21_231-2016_050-0072 DSCN0168 DVD 19, rue du Bourg 1 Puits Vue du parement intérieur du puits
N-21_231-2016_050-0078 DSCN0071 DVD 21-23, rue du Bourg 2, 3, 4, 5 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 2 et 4 dans leur environnement
N-21_231-2016_050-0079 DSCN0072 DVD 21, rue du Bourg 2, 3 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 2. On aperçoit le départ de voûte
furtif sur la gauche du mur
N-21_231-2016_050-0080 DSCN0073 DVD 21-23, rue du Bourg 2, 4, 5 Maçonnerie Vue générale et zénithale des maçonneries 2 et 4 dans leur envi-
ronnement
N-21_231-2016_050-0081 DSCN0074 DVD 21, rue du Bourg 2 Maçonnerie Vue zénithale de la maçonnerie 2
N-21_231-2016_050-0082 DSCN0075 DVD 23, rue du Bourg 4 Maçonnerie Vue des blocs constituant la maçonnerie 4
N-21_231-2016_050-0083 DSCN0077 DVD 23, rue du Bourg 4, 5 Maçonnerie Vue zénithale de la maçonnerie 4
N-21_231-2016_050-0084 DSCN0078 DVD 23, rue du Bourg 4, 5 Maçonnerie Vue zénithale de la maçonnerie 4 dans son environnement
N-21_231-2016_050-0086 DSCN0080 DVD 21-23, rue du Bourg 2, 4, 5 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 2 et 4 dans leur environnement

page
nord-est jpg 1 Inrap 18/2/16 N-21_231-2016_050-0001 boîte à archive

N-21_231-2016_050-0087 DSCN0081 DVD 21-23, rue du Bourg 2, 4, 5 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 2 et 4 dans leur environnement
N-21_231-2016_050-0088 DSCN0086 DVD 23, rue du Bourg 4, 5 Maçonnerie Vue des blocs constituant la maçonnerie 4 et du remblai caillouteux
5
N-21_231-2016_050-0089 DSCN0087 DVD 23, rue du Bourg 4, 5 Maçonnerie Vue des blocs constituant la maçonnerie 4, du remblai caillouteux 5
et du log 19
N-21_231-2016_050-0090 DSCN0088 DVD 23, rue du Bourg 4, 5 Maçonnerie Vue zénithale de la maçonnerie 4 et du remblai caillouteux 5
N-21_231-2016_050-0091 DSCN0091 DVD 23, rue du Bourg 4, 5 Maçonnerie Vue générale de la tranchée, des blocs constituant la maçonnerie 4
et du remblai caillouteux 5
N-21_231-2016_050-0092 DSCN0092 DVD 23, rue du Bourg 4, 5 Maçonnerie Vue générale de la tranchée et de la rue du Bourg, des blocs consti-
tuant la maçonnerie 4 et du remblai caillouteux 5
N-21_231-2016_050-0093 DSCN0094 DVD 23, rue du Bourg 4, 5 Maçonnerie Vue générale de la tranchée et du log 19
N-21_231-2016_050-0094 DSCN0095 DVD 21-23, rue du Bourg 2, 3, 4 Maçonnerie Vue générale de la tranchée
N-21_231-2016_050-0095 DSCN0098 DVD 21-23, rue du Bourg 2, 3 Maçonnerie Panoramique des structures 2 à 5 (1/6)
N-21_231-2016_050-0096 DSCN0099 DVD 21-23, rue du Bourg 2, 3 Maçonnerie Panoramique des structures 2 à 5 (2/6)
N-21_231-2016_050-0097 DSCN0100 DVD 21-23, rue du Bourg 4 Maçonnerie Panoramique des structures 2 à 5 (3/6)
N-21_231-2016_050-0101 DSCN0161 DVD 21, rue du Bourg 2, 3 Maçonnerie Départ de voûte 3 appuyé sur le mur 2
N-21_231-2016_050-0102 DSCN0162 DVD 21, rue du Bourg 2, 3 Maçonnerie Vue de détail du départ de voûte 3
N-21_231-2016_050-0103 DSCN0163 DVD 21, rue du Bourg 2, 3 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 2 et 3
N-21_231-2016_050-0106 DSCN0172 DVD 21-23, rue du Bourg 2, 3, 4, 5 Maçonnerie Vue générale des maçonneries de la tranchée
N-21_231-2016_050-0107 DSCN0173 DVD 23, rue du Bourg 5 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 5 et du log 19
N-21_231-2016_050-0109 DSCN0179 DVD 21-23, rue du Bourg 2, 3, 4 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 2 à 4, et de la tranchée
N-21_231-2016_050-0110 DSCN0180 DVD 21-23, rue du Bourg 4 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 4 et de son environnement
N-21_231-2016_050-0111 DSCN0181 DVD 21-23, rue du Bourg 2, 3, 4 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 2 à 4, et de la tranchée
N-21_231-2016_050-0112 DSCN0182 DVD 21-23, rue du Bourg 4 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 4 et de son environnement
N-21_231-2016_050-0113 DSCN0440 DVD 21, rue du Bourg Voirie Vue générale des niveaux de voiries dans la berme est de la tran-
chée principale (log 19)
N-21_231-2016_050-0119 DSCN1732 DVD 21, rue du Bourg 3 Maçonnerie Claveaux de voûte sur niveaux anciens
N-21_231-2016_050-0120 DSCN1736 DVD 21, rue du Bourg 3 Maçonnerie Vue de détails de claveaux de voûte et remblais anciens
N-21_231-2016_050-0121 DSCN1738 DVD 21, rue du Bourg 3 Maçonnerie Vue de détails de claveaux de voûte et remblais anciens
N-21_231-2016_050-0122 DSCN1740 DVD 21, rue du Bourg Remblai Aperçu de remblais anciens
N-21_231-2016_050-0123 DSCN1742 DVD 21, rue du Bourg Remblai Aperçu de remblais anciens
N-21_231-2016_050-0124 DSCN1814 DVD 21, rue du Bourg 3 Maçonnerie Vue générale des claveaux de la voûte 3 et remblais anciens
N-21_231-2016_050-0125 DSCN1815 DVD 21, rue du Bourg 3 Maçonnerie Vue de détail des claveaux de la voûte 3 et remblais anciens
N-21_231-2016_050-0126 DSCN1816 DVD 21, rue du Bourg 3 Maçonnerie Vue de détail des claveaux de la voûte 3 et du comblement de la
cave sous-jacente
N-21_231-2016_050-0127 DSCN1817 DVD 21, rue du Bourg 3 Maçonnerie Vue générale des claveaux de la voûte 3 et du comblement de la
cave sous-jacente
N-21_231-2016_050-0128 DSCN1818 DVD 21, rue du Bourg 3 Maçonnerie Vue de détail des claveaux de la voûte 3 et du comblement de la
cave sous-jacente

page

N-21_231-2016_050-0129 DSCN0253 DVD 22, rue du Bourg Voirie Aperçu de niveaux de voiries anciens dans le milieu de la rue
N-21_231-2016_050-0135 DSCN0428 DVD 26, rue du Bourg 30 Voirie Vue générale du niveau de voirie 30 (log 5)
N-21_231-2016_050-0137 DSCN0430 DVD 26, rue du Bourg 30 Voirie Vue de détail du niveau de voirie 30 (log 5)
N-21_231-2016_050-0139 DSCN0434 DVD 26, rue du Bourg 30 Voirie Vue zénithale du niveau de voirie 30 (log 5)
N-21_231-2016_050-0140 DSCN0435 DVD 26, rue du Bourg 30 Voirie Vue zénithale du niveau de voirie 30 (log 5)
N-21_231-2016_050-0143 DSCN0104 DVD 25, rue du Bourg 6, 7, 8, Maçonnerie Vue générale des maçonneries et sols
9, 10
N-21_231-2016_050-0144 DSCN0105 DVD 25, rue du Bourg 6, 7, 8 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 6, 7 et du sol 8
N-21_231-2016_050-0145 DSCN0106 DVD 25-27, rue du Bourg 6, 9, 10 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 6, 9 et 10
N-21_231-2016_050-0146 DSCN0108 DVD 25, rue du Bourg 6, 7, 8 Maçonnerie Vue oblique des maçonneries 6, 7 et du sol 8
N-21_231-2016_050-0149 DSCN0112 DVD 25-27, rue du Bourg 6, 7, 8, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 6, 7, 8, 9 et10
9, 10
N-21_231-2016_050-0150 DSCN0113 DVD 25-27, rue du Bourg 6, 7, 8 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 6, 7 et du sol 8
N-21_231-2016_050-0151 DSCN0114 DVD 25-27, rue du Bourg 6, 7, 8 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 6, 7 et du sol 8
N-21_231-2016_050-0152 DSCN0115 DVD 25-27, rue du Bourg 6, 10 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 6 et 10
N-21_231-2016_050-0155 DSCN0119 DVD 25-27, rue du Bourg 8 Coupe Aperçu des remblais au dessus du sol 8
N-21_231-2016_050-0156 DSCN0120 DVD 25-27, rue du Bourg 6, 7, 8 Coupe Aperçu de la coupe
N-21_231-2016_050-0157 DSCN0121 DVD 25-27, rue du Bourg 6, 7, 8 Coupe Aperçu de la coupe
N-21_231-2016_050-0158 DSCN0122 DVD 25-27, rue du Bourg 6, 7 Coupe Aperçu de la coupe
N-21_231-2016_050-0159 DSCN0123 DVD 25-27, rue du Bourg 6, 7, 8 Coupe Vue générale des structures 6, 7 & 8
N-21_231-2016_050-0160 DSCN0124 DVD 25-27, rue du Bourg 6 Coupe Aperçu de la coupe
N-21_231-2016_050-0161 DSCN0125 DVD 25-27, rue du Bourg 9 Coupe Aperçu de la coupe
N-21_231-2016_050-0162 DSCN0151 DVD 25, rue du Bourg 6, 7 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 6 et 7
N-21_231-2016_050-0166 DSCN0463 DVD 27, rue du Bourg Ambiance Aperçu des tranchées
N-21_231-2016_050-0167 DSCN4476 DVD 26, rue du Bourg Ambiance Cliché repère
N-21_231-2016_050-0168 DSCN4486 DVD 26, rue du Bourg 192, 194 Ambiance Apparition des maçonneries 192 et 194
N-21_231-2016_050-0169 DSCN4489 DVD 26, rue du Bourg Ambiance Dégagement de réseaux en cours
N-21_231-2016_050-0170 DSCN4493 DVD 26, rue du Bourg 192, 193, Coupe Vue générale des maçonneries 192, 193, 194 et des niveaux
194 associés
194 associés
N-21_231-2016_050-0172 DSCN4495 DVD 26, rue du Bourg 192, 193, Coupe Vue générale des maçonneries 192, 193, 194
194
194
N-21_231-2016_050-0174 DSCN4498 DVD 26, rue du Bourg 192, 193, Coupe Vue générale du sondage et des maçonneries 192, 193, 194
194

page

194 associés
N-21_231-2016_050-0176 DSCN4501 DVD 26, rue du Bourg 192, 193, Coupe Vue du dessus des maçonneries 192, 193, 194
194
N-21_231-2016_050-0177 DSCN4504 DVD 26, rue du Bourg 192, 193, Coupe Vue générale du sondage et des maçonneries 192, 193, 194
194
N-21_231-2016_050-0178 DSCN4505 DVD 26, rue du Bourg 193, 194 Coupe Vue du fond du sondage
194 associés
194 associés
194 associés
194
N-21_231-2016_050-0183 DSCN4516 DVD 26, rue du Bourg Ambiance Relevé en cours…
N-21_231-2016_050-0189 DSCN4468 DVD 28-30, rue du Bourg Voirie Niveau de voirie avec faune (?)
N-21_231-2016_050-0194 DSCN0127 DVD 29, rue du Bourg 11, 12 Maçonnerie Vue générale des structures 11 et 12
N-21_231-2016_050-0195 DSCN0128 DVD 29, rue du Bourg 11, 12 Maçonnerie Vue zénithale des structures 11 et 12
N-21_231-2016_050-0198 DSCN0132 DVD 29, rue du Bourg 11, 12 Maçonnerie Vue de détail des structures 11 et 12
N-21_231-2016_050-0199 DSCN0136 DVD 29, rue du Bourg 11 Coupe Vue de détail de la voûte 11 et du comblement
N-21_231-2016_050-0200 DSCN0137 DVD 29, rue du Bourg 11 Coupe Vue de détail du comblement
N-21_231-2016_050-0201 DSCN0138 DVD 29, rue du Bourg 11 Coupe Vue de détail du comblement
N-21_231-2016_050-0202 DSCN0156 DVD 29, rue du Bourg 11, 12 Maçonnerie Vue générale de la tranchée et des structures 11 et 12
N-21_231-2016_050-0203 DSCN0157 DVD 29, rue du Bourg 11 Maçonnerie Vue de détail de la voûte 11
N-21_231-2016_050-0207 DSCN0191 DVD 29-31, rue du Bourg 14, 16 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 16 et 14
N-21_231-2016_050-0208 DSCN0192 DVD 29-31, rue du Bourg 14 Maçonnerie Vue zénithale de la maçonnerie 14 (partie sud)
N-21_231-2016_050-0209 DSCN0193 DVD 29-31, rue du Bourg 14 Maçonnerie Vue zénithale de la maçonnerie 14
N-21_231-2016_050-0210 DSCN0194 DVD 29-31, rue du Bourg 14 Maçonnerie Vue zénithale de détail de la maçonnerie 14 (partie sud)
N-21_231-2016_050-0211 DSCN0195 DVD 29-31, rue du Bourg 14 Maçonnerie Vue zénithale de détail de la maçonnerie 14 (partie centrale)
N-21_231-2016_050-0212 DSCN0196 DVD 29-31, rue du Bourg 14 Maçonnerie Vue zénithale de détail de la maçonnerie 14 (partie centrale)
N-21_231-2016_050-0213 DSCN0198 DVD 29-31, rue du Bourg 14, 16 Maçonnerie Couveture zénithale des maçonneries 14 et 16 (1/5)
N-21_231-2016_050-0218 DSCN0203 DVD 29-31, rue du Bourg 13, 15, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 13, 15 et 16
16

page

16
16
N-21_231-2016_050-0221 DSCN0207 DVD 29-31, rue du Bourg 13, 14, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 13 à 16
15, 16,
17
N-21_231-2016_050-0222 DSCN0208 DVD 29-31, rue du Bourg 11, 12, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 11 à 16
13, 14,
15, 16
N-21_231-2016_050-0223 DSCN0210 DVD 29-31, rue du Bourg 11, 12, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 11 à 16, et de la tranchée
13, 14,
15, 16
N-21_231-2016_050-0224 DSCN0217 DVD 29-31, rue du Bourg 13, 15, Maçonnerie Vue d'ensemble des maçonneries 13, 15 et 16
16
N-21_231-2016_050-0225 DSCN0218 DVD 29-31, rue du Bourg 15 Maçonnerie Vue de détail du bord sud de la maçonnerie 15
N-21_231-2016_050-0226 DSCN0219 DVD 29-31, rue du Bourg 15 Maçonnerie Vue de détail du bord sud de la maçonnerie 15
N-21_231-2016_050-0227 DSCN0221 DVD 29-31, rue du Bourg 14 Maçonnerie Vue de détail de l'extrémité nord de la maçonnerie 14
N-21_231-2016_050-0228 DSCN0223 DVD 29-31, rue du Bourg 14 Maçonnerie Vue de détail du soupirail
N-21_231-2016_050-0232 DSCN0231 DVD 29-31, rue du Bourg 14 Maçonnerie Vue zénithale du soupirail
N-21_231-2016_050-0233 DSCN0232 DVD 29-31, rue du Bourg 14 Maçonnerie Vue zénithale du soupirail
N-21_231-2016_050-0237 DSCN0240 DVD 29-31, rue du Bourg 14 Maçonnerie Vue de détail de l'extrémité sud de la maçonnerie 14
N-21_231-2016_050-0238 DSCN0241 DVD 29-31, rue du Bourg 13 à 16 Coupe Panoramique des US en liaison avec les maçonneries 13 à 16 (1/10)
N-21_231-2016_050-0247 DSCN0252 DVD 29-31, rue du Bourg 13 à 16 Coupe Panoramique des US en liaison avec les maçonneries 13 à 16
(10/10)
N-21_231-2016_050-0248 DSCN0699 DVD 33, rue du Bourg 41, 42 Maçonnerie Vue générale du "seuil" 42 et de la maçonnerie 41
N-21_231-2016_050-0249 DSCN0700 DVD 33, rue du Bourg 41, 42 Maçonnerie Vue générale du "seuil" 42 et de la maçonnerie 41
N-21_231-2016_050-0250 DSCN0701 DVD 33, rue du Bourg 41, 42 Maçonnerie Vue de détail du "seuil" 42 et de la maçonnerie 41
N-21_231-2016_050-0251 DSCN0703 DVD 33, rue du Bourg 41, 42 Maçonnerie Vue pseudo-zénithale du "seuil" 42 et de la maçonnerie 41
N-21_231-2016_050-0254 DSCN0708 DVD 33, rue du Bourg 41, 42 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 41
N-21_231-2016_050-0255 DSCN1831 DVD 35, rue du Bourg 75, 76 Maçonnerie Aperçu des maçonneries 75 et 76, ainsi que des niveaux de voiries
chargées d'ossements de faune

page
sud-ouest jpg 1 Inrap 19/2/16 N-21_231-2016_050-0001 boîte à archive

N-21_231-2016_050-0261 DSCN1839 DVD 35, rue du Bourg 78 Voirie Vue de détails des niveaux de voiries et remblais (log 6)
N-21_231-2016_050-0262 DSCN1841 DVD 35, rue du Bourg 78 Voirie Vue de détails des niveaux de voiries et remblais (log 6)
N-21_231-2016_050-0263 DSCN1843 DVD 35, rue du Bourg 78 Voirie Vue de détail des niveaux de voiries et remblais
N-21_231-2016_050-0264 DSCN1844 DVD 35, rue du Bourg 73 Voirie Vue de détail du niveau de fond de tranchée et des ossements de
faune
N-21_231-2016_050-0266 DSCN1848 DVD 35, rue du Bourg 76 Maçonnerie Aperçu de la maçonnerie 76 et des niveaux de voiries chargées
d'ossements de faune
faune
faune
faune
N-21_231-2016_050-0273 DSCN1858 DVD 35, rue du Bourg 75, 76, Maçonnerie Vue d'ensemble des maçonneries 75, 76 et 77
77
N-21_231-2016_050-0274 DSCN1866 DVD 35, rue du Bourg 80, 81, Maçonnerie Vue d'ensemble des maçonneries 80, 81 et du sol 83
83
83
N-21_231-2016_050-0276 DSCN1868 DVD 35, rue du Bourg 80, 81, Voirie Vue de détail du sol 83
83
N-21_231-2016_050-0277 DSCN1869 DVD 35, rue du Bourg 80, 81, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 80, 81
83
N-21_231-2016_050-0278 DSCN1872 DVD 35, rue du Bourg 80, 81, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 80, 81 et du sol 83
83
N-21_231-2016_050-0279 DSCN1873 DVD 35, rue du Bourg 80, 81 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 80, 81
83
83
83
83
83
N-21_231-2016_050-0285 DSCN1885 DVD 35, rue du Bourg 81, 83 Coupe Vue de détail des remblais environnant
N-21_231-2016_050-0286 DSCN1888 DVD 35, rue du Bourg 74, 75, Maçonnerie Couverture zénithale des maçonneries 74 à 78 (1/6)
76, 77,
78, 82
76, 77,
78, 82
76, 77,
78, 82
76, 77,
78, 82
76, 77,
78, 82

page

76, 77,
78, 82
N-21_231-2016_050-0292 DSCN1894 DVD 35, rue du Bourg 74, 76 Voirie Vue générale du sol 74
N-21_231-2016_050-0293 DSCN1895 DVD 35, rue du Bourg 74, 76 Maçonnerie Vue latérale de la maçonnerie 76
N-21_231-2016_050-0294 DSCN1896 DVD 35, rue du Bourg 74, 75, Maçonnerie Vue latérale des maçonneries 75, 76
76
N-21_231-2016_050-0295 DSCN1897 DVD 35, rue du Bourg 74, 75, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 75, 76
76
N-21_231-2016_050-0296 DSCN1905 DVD 35, rue du Bourg 75, 76, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 75, 76, 77 et de la tranchée
77
N-21_231-2016_050-0297 DSCN1911 DVD 35, rue du Bourg 78 Voirie Aperçu des US du log 6
N-21_231-2016_050-0298 DSCN1914 DVD 35, rue du Bourg 75, 78 Voirie Aperçu des US du log 6 et de la maçonnerie 76
N-21_231-2016_050-0301 DSCN1917 DVD 35, rue du Bourg 76, 78 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 76
N-21_231-2016_050-0302 DSCN1918 DVD 35, rue du Bourg 74, 76 Maçonnerie Exrémité sud de la maçonnerie 76 et US 74
N-21_231-2016_050-0303 DSCN1930 DVD 35, rue du Bourg 75, 76, Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 75
78
N-21_231-2016_050-0305 DSCN1932 DVD 35, rue du Bourg 75, 76, Voirie Aperçu du log 6, entre 75 et 76
78
N-21_231-2016_050-0306 DSCN1933 DVD 35, rue du Bourg 75, 76, Voirie Aperçu du log 6, entre 75 et 76
78
N-21_231-2016_050-0307 DSCN1935 DVD 35, rue du Bourg 75 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 75
N-21_231-2016_050-0308 DSCN1940 DVD 35, rue du Bourg 76 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 76 (1/4)
N-21_231-2016_050-0315 DSCN1948 DVD 35, rue du Bourg 75, 78 Maçonnerie Aperçu du log 6, entre 75 et 76
N-21_231-2016_050-0316 DSCN1949 DVD 35, rue du Bourg 78 Voirie Vue de détail de l'US 78
N-21_231-2016_050-0317 DSCN1961 DVD 35, rue du Bourg 80, 81, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 80, 81 et de l'US 83
83
N-21_231-2016_050-0318 DSCN1962 DVD 35, rue du Bourg 80, 81, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 80, 81 et de l'US 83
83
N-21_231-2016_050-0319 DSCN1963 DVD 35, rue du Bourg 80, 81, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 80, 81 et de l'US 83
83
N-21_231-2016_050-0320 DSCN1965 DVD 35, rue du Bourg 79, 80, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 79, 80, 81 et de l'US 83
81, 83
N-21_231-2016_050-0325 DSCN2183 DVD 37, rue du Bourg 85 Maçonnerie Vue latérale de la maçonnerie 85
N-21_231-2016_050-0326 DSCN2184 DVD 37, rue du Bourg 85 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 85
N-21_231-2016_050-0332 DSCN2217 DVD 37-39, rue du Bourg 85, 88 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 88 et 85

page

N-21_231-2016_050-0340 DSCN2228 DVD 37, rue du Bourg 85 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 85 et de son environement
N-21_231-2016_050-0341 DSCN2229 DVD 37, rue du Bourg 85, 86 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 85 et de son environement
N-21_231-2016_050-0343 DSCN2233 DVD 37, rue du Bourg 86 Maçonnerie Vue générale de la structure 86
N-21_231-2016_050-0345 DSCN2238 DVD 37, rue du Bourg 85 Maçonnerie Vue générale de la tranchée
N-21_231-2016_050-0346 DSCN2257 DVD 37-39, rue du Bourg 85, 86, Maçonnerie Panoramique des structures 88 à 86 (1/5)
88
88
88
88
88
N-21_231-2016_050-0351 DSCN2262 DVD 37-39, rue du Bourg 86 Maçonnerie Vue générale de la structure 86
N-21_231-2016_050-0352 DSCN2263 DVD 37-39, rue du Bourg 85, 86 Maçonnerie Vue de détail des structures 86 et 85
N-21_231-2016_050-0353 DSCN2264 DVD 37-39, rue du Bourg 86, 88 Maçonnerie Vue générale de la structure 85
N-21_231-2016_050-0356 DSCN2278 DVD 37, rue du Bourg 85 Coupe Environnement de la maçonnerie 85 (au sud)
N-21_231-2016_050-0359 DSCN2281 DVD 37, rue du Bourg 86 Maçonnerie Vue générale de la structure 86 et de son environnement
N-21_231-2016_050-0360 DSCN2282 DVD 37, rue du Bourg 85, 86 Maçonnerie Liaison des structures 85 et 86
N-21_231-2016_050-0361 DSCN2283 DVD 37, rue du Bourg 85, 86 Coupe Liaison des structures 85 et 86
N-21_231-2016_050-0368 DSCN2136 DVD 43, rue du Bourg 98, 108, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 98 et 108
244
N-21_231-2016_050-0369 DSCN2137 DVD 43, rue du Bourg 98, 108, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 98 et 108
244
N-21_231-2016_050-0374 DSCN2146 DVD 41, rue du Bourg 95, 96, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 95 à 97
97

page

N-21_231-2016_050-0379 DSCN2154 DVD 41, rue du Bourg 93, 95, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 93, 95 et 96
96
N-21_231-2016_050-0380 DSCN2155 DVD 41, rue du Bourg 95, 96 Maçonnerie Vue générale de la structure 96
N-21_231-2016_050-0381 DSCN2156 DVD 41, rue du Bourg 95, 96 Maçonnerie Vue générale de la structure 96
N-21_231-2016_050-0382 DSCN2159 DVD 41, rue du Bourg 89, 90, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 89 à 95
91, 92,
93, 94,
95
91, 92,
93, 94,
95
N-21_231-2016_050-0384 DSCN2162 DVD 41, rue du Bourg 90, 91, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 90, 91, 92 et 94
92, 94
N-21_231-2016_050-0385 DSCN2164 DVD 41, rue du Bourg 91, 92, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 91, 92 et 94
94
N-21_231-2016_050-0386 DSCN2166 DVD 41, rue du Bourg 89, 90, Maçonnerie Vue générale de la tranchée et des maçonneries 89 à 95
91, 92,
93, 94,
95
91, 92,
93, 94,
95
N-21_231-2016_050-0388 DSCN2169 DVD 41, rue du Bourg 89, 90, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 89, 90 et 91
91
N-21_231-2016_050-0389 DSCN2171 DVD 41, rue du Bourg 92, 94 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 92, 94
N-21_231-2016_050-0393 DSCN2270 DVD 41-43, rue du Bourg 97 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 97
N-21_231-2016_050-0394 DSCN2273 DVD 41-43, rue du Bourg 96, 97 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 96 et 97
N-21_231-2016_050-0396 DSCN2275 DVD 41-43, rue du Bourg 96, 97, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 96, 97 et 98
98
N-21_231-2016_050-0397 DSCN2365 DVD 45, rue du Bourg 101, 102, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 101, 102, 103
103
N-21_231-2016_050-0399 DSCN2367 DVD 45, rue du Bourg 103 Maçonnerie Vue de détail de la structure 103
N-21_231-2016_050-0400 DSCN2369 DVD 45, rue du Bourg 101, 102, Maçonnerie Vue générale des structures 101 à 105
103, 104,
105
103, 104,
105, 106
103, 104,
105
105, 106
N-21_231-2016_050-0404 DSCN2374 DVD 45, rue du Bourg 104, 105, Maçonnerie Vue de détail des structures 104 à 106
106
N-21_231-2016_050-0405 DSCN2490 DVD 41, rue du Bourg 89, 90, Maçonnerie Vue générale de la rue et des maçonneries de la tranchée
91…
N-21_231-2016_050-0406 DSCN3473 DVD 45, rue du Bourg 102 Ambiance Ouverture de voûte 102 (?)
N-21_231-2016_050-0407 DSCN3478 DVD 45, rue du Bourg 102 Maçonnerie Vue rapprochée de la voûte 102 (?) ouverte
N-21_231-2016_050-0408 DSCN3479 DVD 45, rue du Bourg 102 Maçonnerie Vue rapprochée de la voûte 102 (?) ouverte et d'un intérieur de cave
N-21_231-2016_050-0411 DSCN3484 DVD 45, rue du Bourg 102 Maçonnerie Aperçu des gravas sous la voûte
N-21_231-2016_050-0412 DSCN3486 DVD 45, rue du Bourg 102 Maçonnerie Vue de la voûte côté ouest

page

N-21_231-2016_050-0413 DSCN4732 DVD 41, rue du Bourg 231, 232 Voirie Vue de détail des niveaux de voirie chargés d'ossements de faune
(log 28)
(log 28)
N-21_231-2016_050-0415 DSCN4734 DVD 41, rue du Bourg 231, 232 Voirie Vue de détail des niveaux de voirie et du visitable (log 28)
(log 28)
N-21_231-2016_050-0417 DSCN4736 DVD 41, rue du Bourg Ambiance Ouverture (branchement) dans visitable
N-21_231-2016_050-0418 DSCN4737 DVD 41, rue du Bourg 231, 232 Voirie Vue de détail des niveaux de voirie et du visitable (log 28)
N-21_231-2016_050-0419 DSCN4738 DVD 41, rue du Bourg 231, 232 Voirie Vue générale du log 28
N-21_231-2016_050-0420 DSCN4740 DVD 41, rue du Bourg 231, 232 Voirie Vue générale du log 28 et de la rue
N-21_231-2016_050-0423 DSCN2425 DVD 43-49, rue du Bourg 108 à 120 Maçonnerie Panoramique zénithal des structures 108 à 120 (1/13)
N-21_231-2016_050-0436 DSCN2073 DVD 47, rue du Bourg 111, 112, Voirie Vue zénithale de l'US 116
116, 118,
119
N-21_231-2016_050-0437 DSCN2089 DVD 45-47, rue du Bourg 107 Maçonnerie Vue générale de la voûte 107
N-21_231-2016_050-0438 DSCN2090 DVD 45-47, rue du Bourg 107 Maçonnerie Vue de détail de la voûte 107
N-21_231-2016_050-0439 DSCN2091 DVD 45-47, rue du Bourg 107 Maçonnerie Vue générale de la voûte 107
N-21_231-2016_050-0443 DSCN2097 DVD 45-47, rue du Bourg 107 Maçonnerie Vue de détail d'un claveau de la voûte 107
N-21_231-2016_050-0445 DSCN2099 DVD 45-47, rue du Bourg 107 Maçonnerie Vue de détail de la voûte 107 et de la tranchée
N-21_231-2016_050-0446 DSCN2100 DVD 45-47, rue du Bourg 107 Maçonnerie Vue zénithale de la voûte 107
N-21_231-2016_050-0447 DSCN2101 DVD 45-47, rue du Bourg 107 Maçonnerie Vue zénithale de la voûte 107
N-21_231-2016_050-0448 DSCN2105 DVD 45, rue du Bourg Maçonnerie Vue générle de la tranchée et des maçonneries
N-21_231-2016_050-0449 DSCN2107 DVD 45, rue du Bourg 106 Maçonnerie Vue zénithale de la structure 106
N-21_231-2016_050-0451 DSCN2110 DVD 45, rue du Bourg 107 Maçonnerie Vue générale de la voûte 107
N-21_231-2016_050-0452 DSCN2111 DVD 45, rue du Bourg 107 Maçonnerie Vue de détail de claveaux de la voûte 107
N-21_231-2016_050-0453 DSCN2112 DVD 45, rue du Bourg 107 Maçonnerie Vue de détail de claveaux de la voûte 107
N-21_231-2016_050-0454 DSCN2114 DVD 45, rue du Bourg 104, 105, Maçonnerie Vue zénithale des structures 104, 105 et 106
106
N-21_231-2016_050-0455 DSCN2116 DVD 45, rue du Bourg 104, 105 Maçonnerie Vue zénithale des structures 104, 105
N-21_231-2016_050-0457 DSCN2118 DVD 45, rue du Bourg 104, 105, Maçonnerie Vue de détail des structures 104, 105 et 106
106
N-21_231-2016_050-0458 DSCN2119 DVD 45, rue du Bourg 104, 105 Maçonnerie Vue latérale des structures 104, 105

page

N-21_231-2016_050-0459 DSCN2120 DVD 45, rue du Bourg 104, 105 Maçonnerie Vue latérale des structures 104, 105
103, 104
103, 104
N-21_231-2016_050-0464 DSCN2127 DVD 45, rue du Bourg 101, 102, Maçonnerie Vue générale de la structure 103
103, 104
103, 104
103, 104
N-21_231-2016_050-0469 DSCN2245 DVD 45, rue du Bourg 107 Maçonnerie Aperçu du dessous de la voûte et du mur de fond de cave
N-21_231-2016_050-0470 DSCN2247 DVD 47, rue du Bourg 115 Maçonnerie Aperçu du dessous de la dalle 115
N-21_231-2016_050-0471 DSCN2248 DVD 47, rue du Bourg 115 Maçonnerie Aperçu du dessous de la dalle 115
N-21_231-2016_050-0475 DSCN2253 DVD 45, rue du Bourg 101, 102 Maçonnerie Vue générale de la tranchée et des maçonneries 101 à 106
N-21_231-2016_050-0476 DSCN2375 DVD 45-47, rue du Bourg 101, 102, Maçonnerie Vue générale des structures 101 à 107
103, 104,
105, 106,
107
N-21_231-2016_050-0477 DSCN2377 DVD 45-47, rue du Bourg 106, 107, Maçonnerie Vue générale de la voûte 107
116
N-21_231-2016_050-0478 DSCN2378 DVD 45-47, rue du Bourg 106, 107, Maçonnerie Vue générale de la voûte 107
116
N-21_231-2016_050-0479 DSCN2379 DVD 45-47, rue du Bourg 104, 105, Maçonnerie Vue générale des structures 104, 105, 106 et 107
106, 107
N-21_231-2016_050-0480 DSCN2380 DVD 45-47, rue du Bourg 105, 106, Maçonnerie Vue générale des structures 105, 106, 107, 111 et 116
107, 111,
116
N-21_231-2016_050-0481 DSCN2381 DVD 45-47, rue du Bourg 104, Maçonnerie Vue générale de la rue et des maçonneries mises au jour
103…
N-21_231-2016_050-0483 DSCN2384 DVD 45, rue du Bourg 103 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 103 + effet
N-21_231-2016_050-0484 DSCN2387 DVD 45, rue du Bourg Maçonnerie Visite virtuelle de cave depuis le soupirail 103
N-21_231-2016_050-0493 DSCN2403 DVD 45, rue du Bourg 101, 102, Maçonnerie Vue du bouchage sommaire de la cave
103
N-21_231-2016_050-0494 DSCN2420 DVD 45, rue du Bourg 101, 102, Maçonnerie Vue générale de l'accès à la cave
103, 104
N-21_231-2016_050-0495 DSCN2498 DVD 47, rue du Bourg 110, 115 Maçonnerie Vue de détail du mur 110 et de la dalle 115
N-21_231-2016_050-0496 DSCN2502 DVD 47, rue du Bourg 110, 111, Maçonnerie Vue générale des structures 110, 111 et 115
115
N-21_231-2016_050-0497 DSCN2503 DVD 47, rue du Bourg 110, 111, Maçonnerie Vue générale des structures 110, 111 et 115
112, 115

page

N-21_231-2016_050-0498 DSCN2505 DVD 47, rue du Bourg 111, 112, Maçonnerie Vue d'ensemble des maçonneries 111 et 112
116
N-21_231-2016_050-0500 DSCN2507 DVD 47, rue du Bourg 111, 112, Voirie Vue d'ensemble des maçonneries 111, 112 et de l'US 116
116
N-21_231-2016_050-0501 DSCN2508 DVD 47, rue du Bourg 110, 111, Voirie Vue d'ensemble des maçonneries 110, 111, 112, 115 et de l'US
112, 115, 116
116
N-21_231-2016_050-0502 DSCN2512 DVD 47, rue du Bourg 111, 112, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 111 et 112
115
N-21_231-2016_050-0503 DSCN2513 DVD 47, rue du Bourg 111, 112, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 111 et 112
115
N-21_231-2016_050-0504 DSCN2715 DVD 47, rue du Bourg 112, 116, Maçonnerie Vue générale du mur 112 et des US 116 et 119
118, 119
N-21_231-2016_050-0505 DSCN2716 DVD 47, rue du Bourg 111, 112, Maçonnerie Vue générale des murs 111, 112 et des US 116 et 119
116, 118,
119
N-21_231-2016_050-0506 DSCN2717 DVD 47, rue du Bourg 112, 116, Maçonnerie Vue de détail du mur 112 et des US 116 et 119
118, 119
N-21_231-2016_050-0507 DSCN2718 DVD 47, rue du Bourg 112, 116, Maçonnerie Vue de détail du mur 112 et des US 116 et 119
118, 119
N-21_231-2016_050-0508 DSCN3518 DVD 48, rue du Bourg 174 ? Maçonnerie Aperçu du sommet de l'égoût visitable
N-21_231-2016_050-0509 DSCN3519 DVD 48, rue du Bourg 174 ? Maçonnerie Aperçu du sommet de l'égoût visitable
N-21_231-2016_050-0510 DSCN2514 DVD 49-51, rue du Bourg 114, 123, Voirie Vue générale du sol 114 et de la tranchée
124, 125
N-21_231-2016_050-0511 DSCN2516 DVD 53, rue du Bourg 123, 124, Maçonnerie Vue d'ensemble des maçonneries 123 à 126
125, 126
125, 126
125, 126
N-21_231-2016_050-0514 DSCN2520 DVD 53, rue du Bourg 123, 124, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 123, 124, 125
125
N-21_231-2016_050-0515 DSCN2521 DVD 53, rue du Bourg 123, 124, Maçonnerie Vue latérale des maçonneries 123, 124, 125
125
125
126, 128
N-21_231-2016_050-0518 DSCN2524 DVD 53, rue du Bourg 124, 125, Maçonnerie Vue d'ensemble des maçonneries 124, 125, 126 et de l'US 128
126, 128
N-21_231-2016_050-0519 DSCN2525 DVD 53, rue du Bourg 124, 125, Maçonnerie Vue d'ensemble des maçonneries 124, 125, 126 et de l'US 128
126, 128
N-21_231-2016_050-0521 DSCN2527 DVD 53, rue du Bourg 126, 127, Voirie Vue de détail des maçonnerie 126, 127 et de l'US 128
128
N-21_231-2016_050-0522 DSCN2528 DVD 53, rue du Bourg 126, 127, Voirie Vue de détail des maçonnerie 126, 127 et de l'US 128
128
N-21_231-2016_050-0523 DSCN2532 DVD 51-53, rue du Bourg 114, 123, Maçonnerie Panoramique zénithal des structures 114 à 128 (1/6)
124, 125,
126, 127,
128
124, 125,
126, 127,
128
124, 125,
126, 127,
128
124, 125,
126, 127,
128

page

124, 125,
126, 127,
128
124, 125,
126, 127,
128
N-21_231-2016_050-0529 DSCN2538 DVD 53, rue du Bourg 123, 124, Maçonnerie Vue latérale des maçonneries 123, 124, 125
125
125
N-21_231-2016_050-0531 DSCN2541 DVD 53, rue du Bourg 124, 125 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 124, 125 (ouverture ?)
N-21_231-2016_050-0537 DSCN2555 DVD 49-55, rue du Bourg 113 à 129 Maçonnerie, Panoramique zénithal des structures 113 à 129 (1/17)
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
N-21_231-2016_050-0554 DSCN2572 DVD 49, rue du Bourg 113, 120, Maçonnerie, Vue générale des maçonneries 113, 120 et de l'US 114
114 voirie
114 voirie
114 voirie
N-21_231-2016_050-0557 DSCN2583 DVD 49-51, rue du Bourg 113, 120, Maçonnerie, Vue de détail des maçonneries 113, 120 et 121
121 voirie
N-21_231-2016_050-0558 DSCN2590 DVD 49-51, rue du Bourg 121 Maçonnerie, Vue générale de la maçonnerie 121
voirie

page

N-21_231-2016_050-0559 DSCN2591 DVD 49-51, rue du Bourg 121 Maçonnerie, Vue générale de la maçonnerie 121 et de l'US 114
voirie
N-21_231-2016_050-0560 DSCN2596 DVD 49-51, rue du Bourg 121 Maçonnerie, Vue générale de la maçonnerie 121 et de l'US 114
voirie
N-21_231-2016_050-0561 DSCN2601 DVD 49-51, rue du Bourg 114 Coupe Cailloutis et blocs surmontant 114
N-21_231-2016_050-0565 DSCN2609 DVD 51, rue du Bourg 114 Coupe Aperçu stratigraphique local
N-21_231-2016_050-0566 DSCN2610 DVD 51, rue du Bourg 114 Coupe Aperçu stratigraphique local
N-21_231-2016_050-0567 DSCN2670 DVD 53, rue du Bourg 126 Maçonnerie Vue zénithale du retour sud du mur 126 (2/3)
N-21_231-2016_050-0568 DSCN2671 DVD 53, rue du Bourg 126 Maçonnerie Vue zénithale du retour sud du mur 126 (3/3)
N-21_231-2016_050-0569 DSCN2672 DVD 53, rue du Bourg 126 Maçonnerie Vue de détail du mur 126
N-21_231-2016_050-0573 DSCN2679 DVD 53, rue du Bourg 126, 127, Maçonnerie Jonction des murs 126 et 127
128
N-21_231-2016_050-0574 DSCN2680 DVD 53, rue du Bourg 126, 127, Maçonnerie Vue de détail de l'US 128 chargée de faune, à l'angle des murs 126
128 et 127
N-21_231-2016_050-0575 DSCN2682 DVD 53, rue du Bourg 126, 127 Maçonnerie Vue de détail des murs 126 et 127
N-21_231-2016_050-0576 DSCN2693 DVD 53, rue du Bourg 126, 127, Maçonnerie Vue de détail des murs 126, 127 et de l'US 128
128
N-21_231-2016_050-0577 DSCN2696 DVD 53, rue du Bourg 127, 128 Maçonnerie Vue de détail du mur 127 et de l'US 128
N-21_231-2016_050-0579 DSCN2701 DVD 53, rue du Bourg 126, 127 Maçonnerie Vue de détail du mur 127 et du niveau sus-jacent
N-21_231-2016_050-0581 DSCN2703 DVD 53, rue du Bourg 127, 128 Voirie Vue de détail de l'US 128 chargée de faune
N-21_231-2016_050-0582 DSCN2708 DVD 53, rue du Bourg 127, 128 Maçonnerie Vue de détail du mur 127
N-21_231-2016_050-0585 DSCN2712 DVD 53, rue du Bourg 126, 127, Maçonnerie Vue générale du mur 127 et de l'US 128
128
N-21_231-2016_050-0586 DSCN2714 DVD 53, rue du Bourg 126, 127, Maçonnerie Vue générale du mur 127 et de l'US 128
128
120
120
121
121
121
N-21_231-2016_050-0592 DSCN2726 DVD 51, rue du Bourg 114 Voirie Aperçu de l'extrémité sud de l'US 114 et du cailloutis sus-jacent
N-21_231-2016_050-0593 DSCN2727 DVD 51, rue du Bourg 114 Voirie Vue générale de l'extrémité sud de l'US 114
N-21_231-2016_050-0594 DSCN2728 DVD 51, rue du Bourg 114 Voirie Vue générale de l'extrémité sud de l'US 114
N-21_231-2016_050-0595 DSCN2729 DVD 49-51, rue du Bourg 114, 121 Voirie Vue générale du mur 121 et de l'US 114
N-21_231-2016_050-0596 DSCN2730 DVD 49-51, rue du Bourg 114, 121 Voirie Vue générale du mur 121 et de l'US 114
N-21_231-2016_050-0597 DSCN2731 DVD 49-51, rue du Bourg 114 Voirie Vue zénithale de l'US 114
125, 126
125, 126

page

125
N-21_231-2016_050-0601 DSCN2736 DVD 53, rue du Bourg 123, 124, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 123 à 125
125
125
125
125, 126
125
125
N-21_231-2016_050-0607 DSCN2745 DVD 53, rue du Bourg 123, 124, Maçonnerie Vue d'ensemble des maçonneries 123 à 127 et de l'US 128
125, 126,
127, 128
N-21_231-2016_050-0610 DSCN2748 DVD 53, rue du Bourg 123, 124 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 123 et 124 et du comblement
N-21_231-2016_050-0611 DSCN2749 DVD 53, rue du Bourg 123, 124 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 123 et 124 et du comblement
N-21_231-2016_050-0619 DSCN2760 DVD 53, rue du Bourg 124 Maçonnerie Vue de détail du dessus de la maçonnerie 124
N-21_231-2016_050-0620 DSCN2761 DVD 53, rue du Bourg 125 Maçonnerie Vue zénithale du mur 125
N-21_231-2016_050-0621 DSCN2763 DVD 53, rue du Bourg 125, 126 Maçonnerie Vue zénithale des murs 125 et 126
N-21_231-2016_050-0622 DSCN2764 DVD 53, rue du Bourg 125, 126 Maçonnerie Vue zénithale des murs 125 et 126
N-21_231-2016_050-0623 DSCN2765 DVD 53, rue du Bourg 125, 126, Maçonnerie Vue zénithale des murs 125, 126, 127 et de l'US 128
127, 128
N-21_231-2016_050-0627 DSCN2774 DVD 53, rue du Bourg 126, 127, Voirie Vue de détail des maçonneries 126, 127 et de l'US 128
128
128
128
N-21_231-2016_050-0630 DSCN2779 DVD 53, rue du Bourg 126, 127, Voirie Vue d'ensemble de l'US 114 et du mur 127
128
N-21_231-2016_050-0631 DSCN2780 DVD 53, rue du Bourg 126, 127, Voirie Vue d'ensemble de l'US 114 et des maçonneries 126 et 127
128
N-21_231-2016_050-0632 DSCN2782 DVD 53, rue du Bourg 126, 127, Voirie Vue d'ensemble de l'US 114 et des maçonneries 126 et 127
128
N-21_231-2016_050-0633 DSCN2847 DVD 49-51, rue du Bourg 113, 114, Voirie Aperçu des maçonneries 113, 120 et des US 114 et 122
120, 122
N-21_231-2016_050-0634 DSCN2849 DVD 49-51, rue du Bourg 113, 114, Voirie Vue zénithale des maçonneries 113, 120 et des US 114 et 122
120, 122
N-21_231-2016_050-0635 DSCN2850 DVD 49-51, rue du Bourg 114, 121, Voirie Vue zénithale des US 114 et 122
122
N-21_231-2016_050-0636 DSCN2851 DVD 49-51, rue du Bourg 114, 121, Voirie Vue zénithale des US 114 et 122
122
N-21_231-2016_050-0637 DSCN2856 DVD 55, rue du Bourg 129, 130 Maçonnerie Panoramique des maçonneries 129 et 130 (1/3)

page

N-21_231-2016_050-0642 DSCN2862 DVD 55, rue du Bourg 129, 130 Maçonnerie Vue latérale des maçonneries 129 et 130, et de face de Jérôme
N-21_231-2016_050-0644 DSCN2865 DVD 55, rue du Bourg 129, 130 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 129, 130 et de la tranchée
N-21_231-2016_050-0645 DSCN2866 DVD 55, rue du Bourg 131, 132 Maçonnerie Vue génrale des maçonnerie 131 et 132
N-21_231-2016_050-0649 DSCN2871 DVD 55, rue du Bourg 131, 132 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 131 et 132 (1/3)
N-21_231-2016_050-0652 DSCN2978 DVD 59, rue du Bourg 140, 141 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 140 et 141
N-21_231-2016_050-0655 DSCN2984 DVD 59, rue du Bourg 140, 141 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 140, 141
N-21_231-2016_050-0658 DSCN2990 DVD 59, rue du Bourg 140, 141 Maçonnerie Vue latérale des maçonneries 141 et 140
N-21_231-2016_050-0663 DSCN2998 DVD 59-61, rue du Bourg 140, 141, Maçonnerie Vue zénithale des structures 140 à 144
142, 143,
144
N-21_231-2016_050-0665 DSCN3003 DVD 59, rue du Bourg 140, 141, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 140, 141, 142
142
142, 143
N-21_231-2016_050-0667 DSCN3009 DVD 59-61, rue du Bourg 140, 141, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 140 à 143, et de l'US 144
142, 143,
144
N-21_231-2016_050-0668 DSCN3011 DVD 59, rue du Bourg 140, 141, Maçonnerie Vue latérale des maçonneries 141 et 140
142
N-21_231-2016_050-0669 DSCN3013 DVD 59, rue du Bourg 140, 141, Maçonnerie Vue zénithale du mur 141
142
N-21_231-2016_050-0670 DSCN3014 DVD 59, rue du Bourg 140, 141, Maçonnerie Vue latérale des maçonneries 141 et 140
142
N-21_231-2016_050-0671 DSCN3017 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144 Maçonnerie Vue latérale du mur 143
N-21_231-2016_050-0672 DSCN3018 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144 Maçonnerie Vue zénithale du mur 143
N-21_231-2016_050-0673 DSCN3020 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144 Maçonnerie Vue zénithale du mur 143 et de l'US 144
143, 144
N-21_231-2016_050-0675 DSCN3022 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144 Maçonnerie Vue générale des structures 143 et 144
N-21_231-2016_050-0676 DSCN3024 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144 Maçonnerie Vue générale du mur 143
N-21_231-2016_050-0678 DSCN3027 DVD 59-61, rue du Bourg 142, 143, Maçonnerie Vue générale des structures 142, 143 et 144
144
N-21_231-2016_050-0679 DSCN3028 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144, Voirie Vue zénithale de l'US 144
148

page

N-21_231-2016_050-0680 DSCN3030 DVD 61, rue du Bourg 144, 148, Voirie Vue zénithale des US 144, 148 et 149
149
N-21_231-2016_050-0681 DSCN3033 DVD 59-61, rue du Bourg 140, 141, Maçonnerie Vue générale des structures 140 à 144
142, 143,
144
N-21_231-2016_050-0682 DSCN3034 DVD 61, rue du Bourg 149 Voirie Aperçu des ossements de faunes inclus dans l'US 149
N-21_231-2016_050-0683 DSCN3035 DVD 61-63, rue du Bourg 147, 149, Maçonnerie Vue zénithale de l'US 149 et des maçonneries 147 et 152
152
N-21_231-2016_050-0684 DSCN3037 DVD 61-63, rue du Bourg 147, 149, Maçonnerie Vue générale de l'US 149 et des maçonneries 147 et 152
152
N-21_231-2016_050-0685 DSCN3039 DVD 61, rue du Bourg 147, 149 Maçonnerie Vue générale du mur 147
N-21_231-2016_050-0686 DSCN3040 DVD 61, rue du Bourg 147, 149 Maçonnerie Vue générale du mur 147
N-21_231-2016_050-0694 DSCN3098 DVD 59-61, rue du Bourg 140, 141, Maçonnerie Vue générale des structure 140 à 144
142, 143,
144
151, 152,
153
151, 152,
153
N-21_231-2016_050-0698 DSCN3112 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144 Voirie Vue zénithale des structures 143 et 144
N-21_231-2016_050-0699 DSCN3113 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144 Voirie Vue zénithale de l'US 144
N-21_231-2016_050-0700 DSCN3116 DVD 59-61, rue du Bourg 144, 148 Voirie Vue générale de l'US 144
N-21_231-2016_050-0701 DSCN3118 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144, Voirie Vue générale des structure 143, 144 et 148
148
N-21_231-2016_050-0702 DSCN3119 DVD 59-61, rue du Bourg 140, 141, Voirie Vue générale des structure 140 à 144
142, 143,
144
N-21_231-2016_050-0703 DSCN3120 DVD 61, rue du Bourg 144, 146 Voirie Vue de détail de la structure 146 et de l'US 144
N-21_231-2016_050-0706 DSCN3125 DVD 59-61, rue du Bourg 142, 143 Maçonnerie Vue zénithale de la structure 143
N-21_231-2016_050-0707 DSCN3126 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 143 et de l'US 144
N-21_231-2016_050-0708 DSCN3127 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 143 et de l'US 144
N-21_231-2016_050-0709 DSCN3129 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144, Voirie Aperçu de l'US 144, et des structures 143 et 146
146
N-21_231-2016_050-0710 DSCN3130 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144, Voirie Vue zénithale de l'US 144, et des structures 143 et 146
146
146
N-21_231-2016_050-0712 DSCN3133 DVD 59-61, rue du Bourg 142, 143 Maçonnerie Vue zénithale de la structure 143
N-21_231-2016_050-0714 DSCN3136 DVD 59-61, rue du Bourg 140, 141, Voirie Vue générale des structure 140 à 148
142, 143,
144, 148
N-21_231-2016_050-0715 DSCN3139 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144, Voirie Vue générale de l'US 144, et de la structure 146
146
N-21_231-2016_050-0716 DSCN3143 DVD 59-61, rue du Bourg 142, 143, Maçonnerie Vue générale du mur 143
144, 146

page

N-21_231-2016_050-0717 DSCN3144 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144 Maçonnerie Vue zénithale du mur 143
N-21_231-2016_050-0718 DSCN3147 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144, Maçonnerie Vue zénithale des structures 143, 146 et de l'US 144
146
N-21_231-2016_050-0719 DSCN3149 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144, Maçonnerie Vue générale des structures 143, 146 et de l'US 144
146
N-21_231-2016_050-0720 DSCN3150 DVD 59-61, rue du Bourg 143, 144, Voirie Vue générale des structures 143, 146, 148 et de l'US 144
146, 148
voirie
voirie
voirie
voirie
voirie
N-21_231-2016_050-0726 DSCN3156 DVD 59-61, rue du Bourg 144, 148 Fosse Vue zénithale de la structure 148
152
N-21_231-2016_050-0728 DSCN3162 DVD 61-63, rue du Bourg 149, 150, Voirie Vue zénithale des structures 149 à 153
151, 152,
153
N-21_231-2016_050-0729 DSCN3169 DVD 61-63, rue du Bourg 149, 147, Voirie Vue zénithale de l'US 149 et des maçonneries 147 et 152
152
N-21_231-2016_050-0730 DSCN3171 DVD 61-63, rue du Bourg 147, 149 Voirie Vue générale de l'US 149 et de la maçonnerie 147
N-21_231-2016_050-0731 DSCN3172 DVD 61-63, rue du Bourg 147, 149 Voirie Vue de détail de l'US 149 et de la maçonnerie 147
N-21_231-2016_050-0732 DSCN3181 DVD 61-63, rue du Bourg 147, 149 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 147
N-21_231-2016_050-0733 DSCN3184 DVD 61-63, rue du Bourg 147, 149 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 147
N-21_231-2016_050-0734 DSCN3185 DVD 61-63, rue du Bourg 149, 150, Maçonnerie, Vue zénithale des structures 149 à 153
151, 152, voirie
153
N-21_231-2016_050-0735 DSCN3186 DVD 61-63, rue du Bourg 149, 150, Maçonnerie, Vue zénithale des structures 149 à 152
151, 152 voirie
N-21_231-2016_050-0736 DSCN3187 DVD 61-63, rue du Bourg 149, 150, Maçonnerie, Vue générale des structures 149 à 152
151, 152 voirie
N-21_231-2016_050-0737 DSCN3192 DVD 63, rue du Bourg 150, 152 Maçonnerie, Vue de détail de la maçonnerie 152 et de l'US 150
voirie
N-21_231-2016_050-0738 DSCN3194 DVD 63, rue du Bourg 150, 152 Maçonnerie, Vue de détail de la maçonnerie 152 et de l'US 150
voirie
151, 152, voirie
153
N-21_231-2016_050-0740 DSCN3199 DVD 61-63, rue du Bourg 149, 150, Maçonnerie, Vue de détail des structures 149 à 152
151, 152 voirie
151, 152, voirie
153
N-21_231-2016_050-0742 DSCN3206 DVD 61-63, rue du Bourg 152 Maçonnerie Vue du détail de la maçonnerie 152
N-21_231-2016_050-0743 DSCN3207 DVD 61-63, rue du Bourg 152… Maçonnerie Vue générale des maçonneries de la tranchée
N-21_231-2016_050-0744 DSCN3216 DVD 63, rue du Bourg 150 Maçonnerie Vue de détail des US à la base du log 7
N-21_231-2016_050-0745 DSCN3217 DVD 63, rue du Bourg 150 Maçonnerie, Vue générale de la tranchée et des US à la base du log 7
voirie
N-21_231-2016_050-0746 DSCN3232 DVD 63, rue du Bourg 150… Maçonnerie, Vue générale des structures de la tranchée
voirie
voirie
voirie
N-21_231-2016_050-0749 DSCN3236 DVD 61-63, rue du Bourg 150, 152 Maçonnerie, Vue générale de la tranchée et de la maçonnerie 152 et de l'US 150
voirie

page

N-21_231-2016_050-0750 DSCN3248 DVD 61, rue du Bourg 147, 149 Maçonnerie, Vue de détail du mur 147 et de l'US 149
voirie
N-21_231-2016_050-0751 DSCN3258 DVD 61, rue du Bourg 148, 144, Maçonnerie, Vue générale des structures de la tranchée
146… voirie
N-21_231-2016_050-0752 DSCN3259 DVD 61, rue du Bourg 144, 146, Maçonnerie, Vue de détail du mur 146 et des US 144 et 148
148 voirie
N-21_231-2016_050-0753 DSCN3261 DVD 59-61, rue du Bourg 148, 144, Maçonnerie, Vue générale des structures de la tranchée
146… voirie
N-21_231-2016_050-0754 DSCN3276 DVD 61-63, rue du Bourg 152, 149 Maçonnerie, Vue générale des structures de la tranchée
voirie
N-21_231-2016_050-0755 DSCN3290 DVD 63, rue du Bourg 151… Maçonnerie, Vue générale de la tranchée
voirie
N-21_231-2016_050-0756 DSCN3291 DVD 63, rue du Bourg 151, Maçonnerie, Vue de détail de l'US 151
153… voirie
N-21_231-2016_050-0757 DSCN3456 DVD 61, rue du Bourg 166 Maçonnerie Vue générale du mur 166 et son environnement
N-21_231-2016_050-0758 DSCN3459 DVD 61, rue du Bourg 166 Maçonnerie Vue générale du mur 166 dans son environnement
N-21_231-2016_050-0759 DSCN3463 DVD 61, rue du Bourg 166 Maçonnerie Vue rapprochée du mur 166
N-21_231-2016_050-0764 DSCN3163 DVD 63-65, rue du Bourg 149, 150, Voirie Vue zénithale des structures 149 à 151, et le début du log 7
151
N-21_231-2016_050-0765 DSCN3166 DVD 63-65, rue du Bourg 150 Voirie Vue zénithale de l'US 150 et du log 7
N-21_231-2016_050-0766 DSCN3296 DVD 63-65, rue du Bourg 150… Voirie Aperçu des US du log 7
N-21_231-2016_050-0767 DSCN3297 DVD 63-65, rue du Bourg 150… Voirie Vue générale de la tranchée et du log 7
N-21_231-2016_050-0770 DSCN3304 DVD 63-65, rue du Bourg 150… Voirie Vue de détail du log 7
N-21_231-2016_050-0774 DSCN3350 DVD 67, rue du Bourg 165 Voirie Vue de détail de l'US 165 et du log 9
N-21_231-2016_050-0775 DSCN3352 DVD 67, rue du Bourg 165 Voirie Vue de détail du log 9
N-21_231-2016_050-0782 DSCN3387 DVD 65, rue du Bourg 150, 160, Voirie Vue de détail de la partie nord du log 8
162…
N-21_231-2016_050-0783 DSCN3390 DVD 65, rue du Bourg 150, 160, Voirie Vue de détail de la partie nord du log 8
161, 162,
163…
N-21_231-2016_050-0784 DSCN3395 DVD 65, rue du Bourg Voirie Vue générale de la jonction des logs 7 et 8
N-21_231-2016_050-0787 DSCN3402 DVD 67, rue du Bourg 161, 164, Voirie Vue de détail du log 9 (partie nord)
165
N-21_231-2016_050-0788 DSCN3403 DVD 67, rue du Bourg 161, 164, Voirie Vue de détail du log 9 (partie nord)
165
N-21_231-2016_050-0789 DSCN3404 DVD 67, rue du Bourg 161, 164, Voirie Vue de détail du log 9
165
N-21_231-2016_050-0790 DSCN3407 DVD 67, rue du Bourg 161, 164, Voirie Vue de détail du log 9
165

page

N-21_231-2016_050-0791 DSCN3412 DVD 65, rue du Bourg 150 Voirie Vue zénithale de l'US 150 (log 8)
N-21_231-2016_050-0792 DSCN3413 DVD 65, rue du Bourg 150, 160, Voirie Vue de détail du log 8 (partie sud)
163
N-21_231-2016_050-0793 DSCN3418 DVD 65, rue du Bourg 150, 160, Voirie Vue générale du log 8
161, 162,
163…
N-21_231-2016_050-0794 DSCN3420 DVD 65, rue du Bourg 150, 160, Voirie Vue de détail du log 8 (partie sud)
163
N-21_231-2016_050-0796 DSCN3437 DVD 67, rue du Bourg 172 Voirie Vue générale basse de la tranchée et du log 10 (?)
N-21_231-2016_050-0797 DSCN3439 DVD 67, rue du Bourg 172 Voirie Vue de détail du log 10, et de la tranchée
N-21_231-2016_050-0798 DSCN3490 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 168, Voirie Vue générale du log 11
169, 172,
173
N-21_231-2016_050-0799 DSCN3491 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 168, Voirie Vue rapprochée du log 11
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
N-21_231-2016_050-0803 DSCN3500 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 168, Voirie Vue générale du log 11 (partie sud)
169, 172,
173
N-21_231-2016_050-0804 DSCN3501 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 168, Voirie Vue générale du log 11 (partie nord)
169, 172,
173
N-21_231-2016_050-0805 DSCN3503 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 168, Voirie Vue générale du log 11 (partie sud)
169, 172,
173
169, 172,
173
N-21_231-2016_050-0807 DSCN3544 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 168, Voirie Vue de détail du log 11
169, 172,
173
N-21_231-2016_050-0808 DSCN3545 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 168, Voirie Vue générale de la tranchée et du log 11
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
N-21_231-2016_050-0816 DSCN3577 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 168, Voirie Vue zénithale du log 11
169, 172,
173

page

169, 172,
173
169, 172,
173
N-21_231-2016_050-0819 DSCN3582 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 168, Voirie Vue de détail de l'extrémité sud du log 11
169, 172,
173
N-21_231-2016_050-0820 DSCN3584 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 168, Voirie Vue de détail de l'extrémité sud du log 11
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
N-21_231-2016_050-0826 DSCN3599 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 168, Voirie Vue générale de l'extrémité sud du log 11
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
N-21_231-2016_050-0829 DSCN3694 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 168, Voirie Vue générale du log 11 (moitié nord)
169, 172,
173
169, 172,
173
169, 172,
173
N-21_231-2016_050-0832 DSCN3701 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 168, Voirie Panoramique zénithal des logs 10 et 11 (1/7)
169, 172,
173,
169, 172,
173,
169, 172,
173,
169, 172,
173,
169, 172,
173,
169, 172,
173,
169, 172,
173,
N-21_231-2016_050-0839 DSCN3708 DVD 67-69, rue du Bourg 165, 168, Voirie Panoramique zénithal des logs 10, 13 (12) et 9 (1/7)
169, 172,
173,

page

169, 172,
173,
169, 172,
173,
169, 172,
173,
169, 172,
173,
169, 172,
173,
169, 172,
173,
N-21_231-2016_050-0846 DSCN3717 DVD 67, rue du Bourg Voirie Vue générale du fond de tranchée
N-21_231-2016_050-0847 DSCN3719 DVD 67, rue du Bourg Voirie Vue de détail du log 9
N-21_231-2016_050-0848 DSCN3722 DVD 67-69, rue du Bourg Voirie A la base des logs 9 et 13
N-21_231-2016_050-0849 DSCN3725 DVD 67-69, rue du Bourg Voirie A la base des logs 9 et 13
N-21_231-2016_050-0850 DSCN3728 DVD 67-69, rue du Bourg Voirie Vue rapprochée du fond de tranchée et des logs 9 et 13
N-21_231-2016_050-0851 DSCN3742 DVD 69-71, rue du Bourg 165, 176 Voirie Vue générale du fond de tranchée (log 11)
172, 173,
175
172, 173,
175
N-21_231-2016_050-0854 DSCN3767 DVD 67-69, rue du Bourg Voirie Vue générale de la base de la tranchée (log 10...)
N-21_231-2016_050-0855 DSCN3768 DVD 67-69, rue du Bourg Voirie Vue générale de la base de la tranchée (log 10, 13...)
N-21_231-2016_050-0856 DSCN3771 DVD 67-69, rue du Bourg Voirie Vue générale de la tranchée et des logs 9 et 13
N-21_231-2016_050-0857 DSCN3773 DVD 67-69, rue du Bourg Voirie Vue générale du fond de tranchée (log 13…)
N-21_231-2016_050-0858 DSCN3775 DVD 67-69, rue du Bourg Voirie Vue rapprochée du fond de tranchée (log 13, 9…)
N-21_231-2016_050-0859 DSCN3777 DVD 67-69, rue du Bourg Voirie Vue rapprochée du fond de tranchée (log 13, 9…)
N-21_231-2016_050-0860 DSCN3789 DVD 65-67, rue du Bourg Voirie Vue générale du log 9 (partie nord)
N-21_231-2016_050-0861 DSCN3790 DVD 65-67, rue du Bourg Voirie Vue générale du log 9
N-21_231-2016_050-0864 DSCN3794 DVD 65-67, rue du Bourg Voirie Vue générale des logs 13 et 10
N-21_231-2016_050-0869 DSCN3808 DVD 65-67, rue du Bourg Voirie Vue générale du log 10 (partie sud)
N-21_231-2016_050-0870 DSCN3809 DVD 65-67, rue du Bourg Voirie Panoramique du log 10 (1/3)
N-21_231-2016_050-0874 DSCN3821 DVD 69-71, rue du Bourg Voirie Vue rapprochée du log 11
N-21_231-2016_050-0875 DSCN4542 DVD 64, rue du Bourg Voirie Apparition des niveaux de voirie anciens
N-21_231-2016_050-0876 DSCN4543 DVD 64, rue du Bourg Voirie Apparition des niveaux de voirie anciens
N-21_231-2016_050-0877 DSCN4544 DVD 64, rue du Bourg 195 Voirie Panoramique zénithale de la tranchée (1/6)

page

N-21_231-2016_050-0883 DSCN4551 DVD 64, rue du Bourg 195 Voirie Vue de détail des niveaux de voirie (partie ouest de la tranchée)
N-21_231-2016_050-0884 DSCN4553 DVD 64, rue du Bourg 195 Voirie Vue de détail des niveaux de voirie (partie est de la tranchée)
N-21_231-2016_050-0888 DSCN4557 DVD 64, rue du Bourg 195 Voirie Vue générale de la tranchée
N-21_231-2016_050-0889 DSCN4561 DVD 64, rue du Bourg 195 Voirie Couverture photogrammétrique du flanc nord de la tranchée
N-21_231-2016_050-0890 DSCN4565 DVD 64, rue du Bourg 195 Voirie Vue de détail des niveaux de voirie
N-21_231-2016_050-0891 DSCN4568 DVD 64, rue du Bourg 195 Voirie Vue de détail des niveaux de voirie
N-21_231-2016_050-0892 DSCN4583 DVD 66, rue du Bourg Voirie Vue générale de la partie ouest de la tranchée
N-21_231-2016_050-0893 DSCN4584 DVD 66, rue du Bourg Voirie Panoramique du flanc nord de la tranchée et des niveaux de voirie
(1/6)
(2/6)
(3/6)
(4/6)
(5/6)
(6/6)
N-21_231-2016_050-0899 DSCN4747 DVD 86, rue du Bourg 237 Maçonnerie Claveaux de voûte
N-21_231-2016_050-0900 DSCN4756 DVD 86, rue du Bourg 237, 238 Maçonnerie Vue de détail de la voûte et du mur de soutènement
N-21_231-2016_050-0903 DSCN4759 DVD 86, rue du Bourg 237 Maçonnerie Vue de détail des claveaux de la voûte
N-21_231-2016_050-0905 DSCN4761 DVD 86, rue du Bourg 237, 238 Maçonnerie Vue zénithale de la voûte et du mur de soutènement
N-21_231-2016_050-0908 DSCN4765 DVD 86, rue du Bourg 237, 238 Maçonnerie Vue générale de la voûte et du mur de soutènement
N-21_231-2016_050-0915 DSCN0710 DVD Rue du Bourg, Rue 40 Maçonnerie Vue zénithale du conduit maçonné 40
Neuve Dauphine
N-21_231-2016_050-0916 DSCN0713 DVD Rue du Bourg, Rue 40 Maçonnerie Vue de détail du conduit maçonné 40, colmaté
Neuve Dauphine
N-21_231-2016_050-0917 DSCN0717 DVD Rue du Bourg, Rue 40 Maçonnerie Vue de détail du conduit maçonné 40, colmaté
Neuve Dauphine
N-21_231-2016_050-0918 DSCN0720 DVD Rue du Bourg, Rue 40 Maçonnerie Vue générale du conduit maçonné 40, colmaté
Neuve Dauphine
N-21_231-2016_050-0919 DSCN0846 DVD Rue du Bourg, Rue 40 Maçonnerie Aperçu du fond du conduit 40 (?)
Neuve Dauphine
N-21_231-2016_050-0920 DSCN0847 DVD Rue du Bourg, Rue 40 Maçonnerie Vue de détail du fond du conduit 40 (?)
Neuve Dauphine
Neuve Dauphine
Neuve Dauphine

page

N-21_231-2016_050-0923 DSCN0276 DVD Rue Dauphine 18 Maçonnerie Dalles de couverture (?) et leur environnement
N-21_231-2016_050-0924 DSCN0277 DVD Rue Dauphine 18 Maçonnerie Dalles de couverture (?) et leur environnement
N-21_231-2016_050-0925 DSCN0279 DVD Rue Dauphine 18 Maçonnerie Vue de détail des dalles
N-21_231-2016_050-0926 DSCN0282 DVD Rue Dauphine 19, 20 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 19 et 20
N-21_231-2016_050-0928 DSCN0284 DVD Rue Dauphine 19, 20 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 19 et 20
N-21_231-2016_050-0933 DSCN0298 DVD Rue Dauphine 19 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 19
N-21_231-2016_050-0935 DSCN0302 DVD Rue Dauphine 233 Maçonnerie Bloc de démolition
N-21_231-2016_050-0936 DSCN0303 DVD Rue Dauphine 233 Maçonnerie Bloc de démolition
N-21_231-2016_050-0939 DSCN0312 DVD Rue Dauphine 19 Maçonnerie Vue zénithale du bloc d'angle de la maçonnerie 19
N-21_231-2016_050-0940 DSCN0313 DVD Rue Dauphine 19 Maçonnerie Vue zénithale du bloc d'angle de la maçonnerie 19
N-21_231-2016_050-0943 DSCN0320 DVD Rue Dauphine 19, 20 Maçonnerie Vue pseudo-zénithale des maçonneries 19 et 20
N-21_231-2016_050-0945 DSCN0325 DVD Rue Dauphine 19 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 19
N-21_231-2016_050-0949 DSCN0338 DVD Rue Dauphine 19, 20 Maçonnerie Vue pseudo-zénithale des maçonneries 19 et 20
N-21_231-2016_050-0953 DSCN0354 DVD Rue Dauphine 22, 23 Maçonnerie Vue zénithale du sol 22 contre le mur 23
N-21_231-2016_050-0954 DSCN0377 DVD Rue Dauphine 22, 23, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 23, 27 et du sol 22
27
N-21_231-2016_050-0955 DSCN0378 DVD Rue Dauphine 22, 23, Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 23 et du sol 22
26
N-21_231-2016_050-0956 DSCN0379 DVD Rue Dauphine 22, 23, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 23 et 27
27
N-21_231-2016_050-0957 DSCN0380 DVD Rue Dauphine 22, 23 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 23 et du sol 22
N-21_231-2016_050-0958 DSCN0381 DVD Rue Dauphine 22, 23, Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 23 et du sol 22
26
N-21_231-2016_050-0960 DSCN0390 DVD Rue Dauphine 22, 23, Maçonnerie Vue de détail des murs 23, 26 et du sol 22
26
26
26
N-21_231-2016_050-0963 DSCN0401 DVD Rue Dauphine 22, 23, Maçonnerie Vue générale des murs 23, 26 et du sol 22
26
N-21_231-2016_050-0964 DSCN0405 DVD Rue Dauphine 22, 26 Maçonnerie Vue générale du mur 26
N-21_231-2016_050-0965 DSCN0408 DVD Rue Dauphine 22, 23, Maçonnerie Vue générale du mur 26
26
N-21_231-2016_050-0966 DSCN0409 DVD Rue Dauphine 26 Maçonnerie Vue générale du mur 26
N-21_231-2016_050-0967 DSCN0410 DVD Rue Dauphine 26 Maçonnerie Vue générale du mur 26


page

26
N-21_231-2016_050-0969 DSCN0416 DVD Rue Dauphine 26 Maçonnerie Vue de détail du mur 26 et du pavage
N-21_231-2016_050-0970 DSCN0417 DVD Rue Dauphine 26 Maçonnerie Vue de détail du mur 26 et du pavage
N-21_231-2016_050-0972 DSCN0422 DVD Rue Dauphine 234 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 23, 26 et du sol 22
N-21_231-2016_050-0973 DSCN0506 DVD Rue Dauphine 26, 35 Maçonnerie Vue générale de l'extrémité ouest de de la maçonnerie 35 et du
pavage
N-21_231-2016_050-0974 DSCN0509 DVD Rue Dauphine 26, 35 Maçonnerie Vue de détail de l'extrémité ouest de de la maçonnerie 35 et du
pavage
N-21_231-2016_050-0975 DSCN0511 DVD Rue Dauphine 26, 35 Maçonnerie Vue zénithale de l'extrémité ouest de de la maçonnerie 35 et du
pavage
N-21_231-2016_050-0976 DSCN0516 DVD Rue Dauphine 26, 35 Maçonnerie Vue de détail de l'extrémité ouest de de la maçonnerie 35 et du
pavage
N-21_231-2016_050-0977 DSCN0517 DVD Rue Dauphine 26, 35 Maçonnerie Vue zénithale de l'extrémité ouest de de la maçonnerie 35 et du
pavage
N-21_231-2016_050-0978 DSCN0520 DVD Rue Dauphine 26, 35, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 26, 35 et du puits 36
36
N-21_231-2016_050-0979 DSCN0522 DVD Rue Dauphine 26, 35, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 26, 35 et du puits 36
36
N-21_231-2016_050-0988 DSCN0542 DVD Rue Dauphine 26 Maçonnerie Vue zénithale de détail de la maçonnerie 26
N-21_231-2016_050-0993 DSCN0555 DVD Rue Dauphine 26, 35, Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 35 et du puits 36
36
36
36
N-21_231-2016_050-0996 DSCN0559 DVD Rue Dauphine 26, 35, Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 35
36
N-21_231-2016_050-0997 DSCN0612 DVD Rue Dauphine 26, 35, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 26, 35 et du sol 38
38
N-21_231-2016_050-0998 DSCN0614 DVD Rue Dauphine 26, 35, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 26, 35 et du sol 38
38
N-21_231-2016_050-0999 DSCN0618 DVD Rue Dauphine 26, 35, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 26, 35 et du sol 38
38
38
N-21_231-2016_050-1001 DSCN0624 DVD Rue Dauphine 26, 35, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 26, 35 et du sol 38
38
N-21_231-2016_050-1002 DSCN0628 DVD Rue Dauphine 26, 35, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 26, 35, du puits 36 et du sol 38
36, 38
N-21_231-2016_050-1003 DSCN0629 DVD Rue Dauphine 26, 35, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 26, 35, du puits 36 et du sol 38
36, 38
N-21_231-2016_050-1004 DSCN0634 DVD Rue Dauphine 26, 35, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 26, 35, du puits 36 et du sol 38
36, 38
N-21_231-2016_050-1005 DSCN0637 DVD Rue Dauphine 26, 35, Maçonnerie Vue de détail du puits 36
36

page

N-21_231-2016_050-1006 DSCN0639 DVD Rue Dauphine 36 Maçonnerie Vue de détail de l'intérieur du puits 36
N-21_231-2016_050-1009 DSCN0649 DVD Rue Dauphine 26, 35 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 26, 35 et de la tranchée
N-21_231-2016_050-1010 DSCN0658 DVD Rue Dauphine 26, 35, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 26, 35, du puits 36
36, 38
N-21_231-2016_050-1011 DSCN0659 DVD Rue Dauphine 26 Maçonnerie Vué zénithale du mur 26 (partie est)
N-21_231-2016_050-1012 DSCN0660 DVD Rue Dauphine 26 Maçonnerie Vué générale du mur 26 (partie est)
N-21_231-2016_050-1013 DSCN0663 DVD Rue Dauphine 26 Maçonnerie Vue rapprochée du mur 26 (partie est)
N-21_231-2016_050-1016 DSCN0668 DVD Rue Dauphine 35, 38 Voirie Vue de détail du sol 38 et des US associées
N-21_231-2016_050-1017 DSCN0670 DVD Rue Dauphine 35, 38 Voirie Vue de détail du sol 38 et des US associées
N-21_231-2016_050-1018 DSCN0671 DVD Rue Dauphine 26, 35, Voirie Vue de détail du sol 38 et des US associées
38
N-21_231-2016_050-1019 DSCN0674 DVD Rue Dauphine 26, 38, Maçonnerie Panoramique de la tranchée (1/22)
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379

page

34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
34, 35,
36, 37,
378, 379
N-21_231-2016_050-1041 DSCN1747 DVD Rue Dauphine 68 Maçonnerie Aperçu de la maçonnerie 68
N-21_231-2016_050-1044 DSCN1758 DVD Rue Dauphine 67 Maçonnerie Aperçu de la maçonnerie 67
N-21_231-2016_050-1045 DSCN1760 DVD Rue Dauphine 67 Maçonnerie, Aperçu de la maçonnerie 67 et du log 23

coupe

coupe

coupe
N-21_231-2016_050-1048 DSCN1764 DVD Rue Dauphine Coupe Aperçu du log 23
N-21_231-2016_050-1049 DSCN1766 DVD Rue Dauphine Coupe Vue de détail du log 23 (partie supérieure)
N-21_231-2016_050-1050 DSCN1767 DVD Rue Dauphine 66, 67 Maçonnerie Vue générale de la partie nord du mur 67 et aperçu du mur 66
N-21_231-2016_050-1051 DSCN1771 DVD Rue Dauphine Coupe Vue de détail du log 23
N-21_231-2016_050-1052 DSCN1776 DVD Rue Dauphine 67, 68 Maçonnerie Vue générale de la partie sud du mur 67 et aperçu du mur 68
N-21_231-2016_050-1053 DSCN1777 DVD Rue Dauphine 66, 67 Maçonnerie Vue de détail de la partie nord du mur 67 et aperçu du mur 66
N-21_231-2016_050-1054 DSCN1779 DVD Rue Dauphine 66, 67 Maçonnerie Vue générale de la partie nord du mur 67 et aperçu du mur 66
N-21_231-2016_050-1055 DSCN1786 DVD Rue Dauphine 67 Maçonnerie Aperçu de la maçonnerie 67 et du log 23
N-21_231-2016_050-1056 DSCN1789 DVD Rue Dauphine 65, 66, Maçonnerie Vue pseudo-zénithale des maçonneries 66, 68 & 69, et du niveau 65
68, 69
68, 69
N-21_231-2016_050-1058 DSCN1792 DVD Rue Dauphine 65, 68, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 68 & 69, et du niveau 65
69
68, 69
68, 69

page

N-21_231-2016_050-1061 DSCN1797 DVD Rue Dauphine 66, 68, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 66, 68 & 69
69
N-21_231-2016_050-1062 DSCN1798 DVD Rue Dauphine 66 Maçonnerie Vue de détail du mur 66 (extrémité ouest )
N-21_231-2016_050-1063 DSCN1799 DVD Rue Dauphine 66 Maçonnerie Vue de détail du mur 66 (partie médiane )
N-21_231-2016_050-1064 DSCN1800 DVD Rue Dauphine 66 Maçonnerie Vue de détail du mur 66 (extrémité est )
N-21_231-2016_050-1065 DSCN1802 DVD Rue Dauphine 66 Maçonnerie Vue de détail du mur 66
N-21_231-2016_050-1070 DSCN1807 DVD Rue Dauphine 66 Maçonnerie Vue de détail du mur 66 (extrémité est )
N-21_231-2016_050-1071 DSCN1808 DVD Rue Dauphine 66, 67 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 67, au contact de 66
N-21_231-2016_050-1072 DSCN1809 DVD Rue Dauphine 66, 67 Maçonnerie Vue de détail de la relation entre les maçonneries 66 & 67
N-21_231-2016_050-1073 DSCN1810 DVD Rue Dauphine 67 Coupe Vue de détail du log 23
N-21_231-2016_050-1074 DSCN1811 DVD Rue Dauphine 67 Coupe Vue de détail du log 23
N-21_231-2016_050-1075 DSCN1812 DVD Rue Dauphine 67 Coupe Vue générale du log 23
N-21_231-2016_050-1076 DSCN2199 DVD Rue Dauphine 68 ? Maçonnerie Aperçu du mur 68 (?)
N-21_231-2016_050-1077 DSCN2204 DVD Rue Dauphine 66, 68 Maçonnerie Aperçu des murs 66 et 68 (?), formant caniveau
N-21_231-2016_050-1078 DSCN2205 DVD Rue Dauphine 66, 68 Maçonnerie Vue de détail de l'extrémité occidentale du mur 66
N-21_231-2016_050-1079 DSCN2206 DVD Rue Dauphine 66, 68 Maçonnerie Vue générale du mur 66
N-21_231-2016_050-1080 DSCN2207 DVD Rue Dauphine 66, 68 Maçonnerie Vue de détail des murs 66 et 68 (?), formant caniveau
N-21_231-2016_050-1083 DSCN2211 DVD Rue Dauphine 68 Maçonnerie Vue de détail du mur 68 (?)
N-21_231-2016_050-1084 DSCN1720 DVD 1, rue Piron 248 US+ Log 15 : US248
N-21_231-2016_050-1087 DSCN1726 DVD 1, rue Piron 248 Coupe Vue générale du log 15
N-21_231-2016_050-1088 DSCN1727 DVD 1, rue Piron 248 Coupe Vue générale du log 15
N-21_231-2016_050-1089 DSCN3369 DVD 1, rue Piron / Place 159 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 159 et de l'environnement
Bossuet
N-21_231-2016_050-1090 DSCN3370 DVD 1, rue Piron / Place 159 Maçonnerie Vue rapprochée de la maçonnerie 159
Bossuet
N-21_231-2016_050-1091 DSCN3380 DVD 1, rue Piron / Place 159 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 159 et des niveaux associés
Bossuet
N-21_231-2016_050-1092 DSCN3382 DVD 1, rue Piron / Place 159 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 159
Bossuet
N-21_231-2016_050-1093 DSCN1347 DVD 3-5, rue Piron 62 Maçonnerie Vue zénithale du tronçon de mur
N-21_231-2016_050-1094 DSCN1348 DVD 3-5, rue Piron 62 Maçonnerie Vue zénithale du tronçon de mur
N-21_231-2016_050-1095 DSCN1351 DVD 3-5, rue Piron 62 Maçonnerie Vue de détail du tronçon de mur
N-21_231-2016_050-1096 DSCN2878 DVD 3-5, rue Piron 137, 138 Maçonnerie Vue d'ensemble des maçonneries 137 et 138
N-21_231-2016_050-1099 DSCN2888 DVD 3-5, rue Piron 137, 138 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 137 et 138
N-21_231-2016_050-1100 DSCN2891 DVD 3-5, rue Piron 137, 138 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 137 et 138
N-21_231-2016_050-1101 DSCN2893 DVD 3-5, rue Piron 137, 138 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 138
N-21_231-2016_050-1105 DSCN2900 DVD 3-5, rue Piron 137, 138 Maçonnerie Vue de détail de l'angle ouest des maçonneries 137 et 138

page

N-21_231-2016_050-1108 DSCN2910 DVD 3-5, rue Piron 137, 138 Maçonnerie Vue générale de la partie orientale du mur 137
N-21_231-2016_050-1109 DSCN2912 DVD 3-5, rue Piron 137, 138 Maçonnerie Vue de détail de la partie orientale du mur 137
N-21_231-2016_050-1112 DSCN2967 DVD 3-5, rue Piron 139 Maçonnerie Vue zénithale du mur 139
N-21_231-2016_050-1113 DSCN2969 DVD 3-5, rue Piron 139 Maçonnerie Vue de détail du mur 139
N-21_231-2016_050-1114 DSCN2970 DVD 3-5, rue Piron 139 Maçonnerie Vue de détail du mur 139
N-21_231-2016_050-1118 DSCN0874 DVD 5-7, rue Piron 45 Maçonnerie Vue générale du mur 45 et d'une partie du log 16
N-21_231-2016_050-1124 DSCN0890 DVD 5-7, rue Piron 54 Maçonnerie Aperçu du mur 54 et son départ de voûte, et de l'extrémité est du
log 16
N-21_231-2016_050-1125 DSCN0893 DVD 5-7, rue Piron 54 Maçonnerie Vue générale du mur 54 et son départ de voûte, et de l'extrémité
est du log 16
N-21_231-2016_050-1126 DSCN0894 DVD 5-7, rue Piron 54 Maçonnerie Vue générale du mur 54 et son départ de voûte, et de l'extrémité
est du log 16
N-21_231-2016_050-1127 DSCN0896 DVD 5-7, rue Piron 54, 56, Maçonnerie Vue zénithale du mur 54, du départ de voûte, et de quelques US
57 associées
N-21_231-2016_050-1128 DSCN0898 DVD 5-7, rue Piron 54, 56, Maçonnerie Vue zénithale du mur 54, du départ de voûte, et de quelques US
57 associées
N-21_231-2016_050-1129 DSCN0904 DVD 5-7, rue Piron 54, 56, Maçonnerie Vue générale du mur 54, du départ de voûte, et de quelques US
57 associées
N-21_231-2016_050-1130 DSCN0905 DVD 5-7, rue Piron 54, 56, Maçonnerie Vue générale du mur 54, du départ de voûte, et de quelques US
57 associées
N-21_231-2016_050-1131 DSCN0913 DVD 5-7, rue Piron 45, 54 Maçonnerie Vue générale des structures du log 16
N-21_231-2016_050-1132 DSCN0914 DVD 5-7, rue Piron 45, 54 Maçonnerie Vue générale des structures du log 16
N-21_231-2016_050-1133 DSCN0866 DVD 11, rue Piron 47, 48 US+ Vue générale du log 14
N-21_231-2016_050-1134 DSCN0867 DVD 11, rue Piron 47, 48 US+ Vue de détail du log 14
N-21_231-2016_050-1137 DSCN0582 DVD 15, rue Piron 247 Coupe Panoramique du log 18 (1/6)
N-21_231-2016_050-1143 DSCN0589 DVD 15, rue Piron 247 Coupe Vue de détail du log 18
N-21_231-2016_050-1144 DSCN0590 DVD 15, rue Piron 247 Coupe Vue générale de la tranchée et du log 18
N-21_231-2016_050-1145 DSCN0475 DVD 17, rue Piron 31 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 31
N-21_231-2016_050-1146 DSCN0482 DVD 17, rue Piron 31 Maçonnerie Vue zénithale de la maçonnerie 31
N-21_231-2016_050-1150 DSCN0493 DVD 17, rue Piron 31 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 31

page

N-21_231-2016_050-1154 DSCN1992 DVD 17, rue Piron 99 Voirie Vue générale des niveaux de voiries (log 25)
N-21_231-2016_050-1157 DSCN1998 DVD 17, rue Piron 99 Voirie Vue de détail des niveaux de voiries (log 25)
N-21_231-2016_050-1161 DSCN2008 DVD 17, rue Piron 99 Voirie Vue de détail des niveaux de voiries
N-21_231-2016_050-1165 DSCN0575 DVD 19, rue Piron 33 Voirie Vue générale du log 17
N-21_231-2016_050-1166 DSCN0577 DVD 19, rue Piron 33 Voirie Vue de détail du log 17
N-21_231-2016_050-1167 DSCN0598 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Apparition de la voûte est du pont
N-21_231-2016_050-1168 DSCN0600 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Apparition de la voûte est du pont
N-21_231-2016_050-1169 DSCN0601 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue générale de la partie dégagée de la voûte est du pont
N-21_231-2016_050-1173 DSCN0841 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue générale du pont et de la rue. Relevé en cours
N-21_231-2016_050-1174 DSCN1288 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue générale du pont
N-21_231-2016_050-1178 DSCN1304 DVD 25, rue Piron 49, 51 Maçonnerie Vue de détail de l'arche orientale du pont et du mur de quai
N-21_231-2016_050-1189 DSCN1319 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de la partie centrale du pont
N-21_231-2016_050-1192 DSCN1325 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail de l'arche occidentale du pont
N-21_231-2016_050-1193 DSCN1327 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail de l'extrémité occidentale du pont
N-21_231-2016_050-1194 DSCN1329 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail la liaison entre mur de quai oriental et arche
N-21_231-2016_050-1195 DSCN1331 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail des claveaux de l'arche orientale
N-21_231-2016_050-1196 DSCN1332 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail la liaison entre mur de quai oriental et pont
N-21_231-2016_050-1197 DSCN1333 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail du pont (arche orientale)
N-21_231-2016_050-1198 DSCN1335 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail des claveaux de l'arche orientale
N-21_231-2016_050-1199 DSCN1337 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail des claveaux de l'arche orientale (partie centrale du
pont)
pont)
pont)

page

N-21_231-2016_050-1202 DSCN3649 DVD 25, rue Piron 49, 176 Maçonnerie Aperçu du mur de quai ouest
N-21_231-2016_050-1203 DSCN3650 DVD 25, rue Piron 49, 176 Maçonnerie Aperçu du mur de quai ouest et du départ de voûte du pont
N-21_231-2016_050-1204 DSCN3651 DVD 25, rue Piron 49, 176 Maçonnerie Aperçu du mur de quai ouest et du départ de voûte du pont
N-21_231-2016_050-1205 DSCN3663 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail de la voûte orientale du pont
N-21_231-2016_050-1206 DSCN3665 DVD 25, rue Piron 49, 177 Maçonnerie Aperçu du dessous de l'arche orientale et du mur central
N-21_231-2016_050-1207 DSCN3666 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Aperçu du dessous de l'arche orientale
N-21_231-2016_050-1208 DSCN3667 DVD 25, rue Piron 49, 51 Maçonnerie Aperçu du dessous de l'arche orientale et du mur de quai est
N-21_231-2016_050-1209 DSCN3669 DVD 25, rue Piron 49, 177 Maçonnerie Aperçu du dessous de l'arche orientale et du mur central
N-21_231-2016_050-1210 DSCN3670 DVD 25, rue Piron 178 Maçonnerie Aperçu de la maçonnerie 178
N-21_231-2016_050-1215 DSCN3684 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Ouverture en bordure sud du pont
N-21_231-2016_050-1216 DSCN3844 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue générale de la voûte orientale du pont
N-21_231-2016_050-1217 DSCN3852 DVD 25, rue Piron 49, 177 Maçonnerie Vue de détail du mur central du pont, entre les deux arches
N-21_231-2016_050-1221 DSCN3857 DVD 25, rue Piron 49, 177 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie du mur central du pont
N-21_231-2016_050-1222 DSCN3863 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail de voûte orientale du pont
N-21_231-2016_050-1226 DSCN3869 DVD 25, rue Piron 49 Maçonnerie Aperçu du dessous de la voûte orientale
N-21_231-2016_050-1227 DSCN3871 DVD 25, rue Piron 49, 51 Maçonnerie Aperçu du dessous de la voûte orientale et du mur de quai est
N-21_231-2016_050-1230 DSCN3874 DVD 25, rue Piron 49, 51 Maçonnerie Aperçu du dessous de la voûte orientale et du mur central du pont
N-21_231-2016_050-1235 DSCN2790 DVD 25, rue Piron 135 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 135 et 136
N-21_231-2016_050-1243 DSCN2806 DVD 25, rue Piron 135 Maçonnerie Vue générale basse de la maçonnerie 135
N-21_231-2016_050-1244 DSCN2807 DVD 25, rue Piron 135 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 135, 136 et du niveau de démolition
(TCA)
(TCA)
(TCA)
(TCA)
(TCA)

page

N-21_231-2016_050-1249 DSCN2815 DVD 25, rue Piron 135 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 135, 136 et du niveau de démolition
(TCA)
(TCA)
(TCA)
(TCA)
N-21_231-2016_050-1253 DSCN2823 DVD 25, rue Piron 135 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 135 et de la rue
N-21_231-2016_050-1254 DSCN2826 DVD 25, rue Piron 133, 134 Maçonnerie Vue d'ensemble des murs 133 et 134
N-21_231-2016_050-1255 DSCN2828 DVD 25, rue Piron 134 Maçonnerie Vue zénithale du mur 134
N-21_231-2016_050-1256 DSCN2830 DVD 25, rue Piron 133, 134 Maçonnerie Vue générale du mur 133
N-21_231-2016_050-1257 DSCN2831 DVD 25, rue Piron 133, 134 Maçonnerie Vue zénithale des murs 133 et 134
N-21_231-2016_050-1258 DSCN2833 DVD 25, rue Piron 133, 134 Maçonnerie Vue zénithale des murs 133 et 134
N-21_231-2016_050-1259 DSCN2834 DVD 25, rue Piron 133, 134 Maçonnerie Vue générale des murs 133 et 134
N-21_231-2016_050-1260 DSCN3882 DVD Suzon souterrain 49 Maçonnerie Aperçu du conduit, côté aval. On distingue le bord sud du pont
N-21_231-2016_050-1261 DSCN3884 DVD Suzon souterrain Tourisme Exploration du conduit sud
N-21_231-2016_050-1266 DSCN3896 DVD Suzon souterrain Tourisme Exploration du conduit sud. Raccord de deux voûtes
N-21_231-2016_050-1269 DSCN3903 DVD Suzon souterrain Tourisme Exploration du conduit sud. Raccord de voûtes
N-21_231-2016_050-1272 DSCN3909 DVD Suzon souterrain Tourisme Exploration du conduit nord. Aperçu du pavage du sol
N-21_231-2016_050-1273 DSCN3911 DVD Suzon souterrain Tourisme Exploration du conduit nord.
N-21_231-2016_050-1274 DSCN3914 DVD Suzon souterrain 49, 177 Maçonnerie Raccord du "mur de quai" nord et du mur central du pont
N-21_231-2016_050-1275 DSCN3915 DVD Suzon souterrain 49, 177 Maçonnerie Vue intérieure du raccord de la partie occidentale du pont et du
conduit nord
N-21_231-2016_050-1276 DSCN3916 DVD Suzon souterrain 49, 177 Maçonnerie Vue intérieure du raccord de la partie occidentale du pont et du
conduit nord
N-21_231-2016_050-1277 DSCN3917 DVD Suzon souterrain 49, 177 Maçonnerie Raccord du "mur de quai" nord et du mur central du pont
N-21_231-2016_050-1278 DSCN3918 DVD Suzon souterrain 49, 177 Maçonnerie Vue intérieure de l'arche occidentale et du mur central du pont
N-21_231-2016_050-1279 DSCN3919 DVD Suzon souterrain 49, 177 Maçonnerie Vue intérieure de l'arche occidentale et du mur central du pont
N-21_231-2016_050-1280 DSCN3920 DVD Suzon souterrain 49, 177 Maçonnerie Vue de l'extrémité sud du mur central et de l'arche occidentale du
pont
N-21_231-2016_050-1281 DSCN3921 DVD Suzon souterrain 49, 177 Maçonnerie Aperçu du bord sud de l'arche occidentale du pont
N-21_231-2016_050-1282 DSCN3922 DVD Suzon souterrain 49, 176, Maçonnerie Aperçu du bord sud de l'arche occidentale du pont
177
N-21_231-2016_050-1283 DSCN3923 DVD Suzon souterrain 49, 177 Maçonnerie Aperçu du bord sud de l'arche occidentale du pont
pont
N-21_231-2016_050-1285 DSCN3926 DVD Suzon souterrain 49, 176 Maçonnerie Aperçu du bord sud (perturbé) de l'arche occidentale du pont et du
"mur de quai" ouest
N-21_231-2016_050-1286 DSCN3927 DVD Suzon souterrain 49, 176 Maçonnerie Aperçu du bord sud (perturbé) de l'arche occidentale du pont et du
"mur de quai" ouest
pont
pont
N-21_231-2016_050-1289 DSCN3933 DVD Suzon souterrain 49, 177 Maçonnerie Vue de détail du raccord du "mur de quai" nord et du mur central
du pont

page

N-21_231-2016_050-1290 DSCN3934 DVD Suzon souterrain 49, 177 Maçonnerie Vue de détail du raccord du "mur de quai" nord et du mur central
du pont
N-21_231-2016_050-1291 DSCN3935 DVD Suzon souterrain Tourisme Exploration du conduit nord.
N-21_231-2016_050-1292 DSCN3938 DVD Suzon souterrain Tourisme Exploration du conduit nord. Ouverture ancienne
N-21_231-2016_050-1293 DSCN3939 DVD Suzon souterrain Tourisme Exploration du conduit nord. Raccord de voûtes
N-21_231-2016_050-1294 DSCN3940 DVD Suzon souterrain Tourisme Exploration du conduit nord. Zone bétonnée du centre Dauphine
N-21_231-2016_050-1295 DSCN3942 DVD Suzon souterrain Tourisme Exploration du conduit nord. Raccord voûte en pierres et dalle en
béton
N-21_231-2016_050-1296 DSCN3945 DVD 27, rue Piron 52 Maçonnerie Vue générale de l'extrémité du mur 52
N-21_231-2016_050-1297 DSCN3946 DVD 27, rue Piron 52 Maçonnerie Vue de détail du mur 52
N-21_231-2016_050-1298 DSCN3948 DVD 27, rue Piron 52 Maçonnerie Vue de détail du mur 52 et des niveaux associés, au sud
N-21_231-2016_050-1299 DSCN3961 DVD 25-27, rue Piron 49 Maçonnerie Vue générale de l'arche orientale du pont
N-21_231-2016_050-1300 DSCN3964 DVD 25-27, rue Piron 49 Maçonnerie Vue générale de l'arche orientale du pont
N-21_231-2016_050-1301 DSCN3980 DVD 25-27, rue Piron 49 Maçonnerie Extrémité est du pont et empierrement, en coupe
N-21_231-2016_050-1302 DSCN3983 DVD 27, rue Piron 49 Voirie Niveaux de voirie liés au pont, en coupe
N-21_231-2016_050-1305 DSCN3987 DVD 25-27, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail de la culée du pont, et du départ de l'arc oriental
N-21_231-2016_050-1307 DSCN3989 DVD 25-27, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail de la culée du pont, et du départ de l'arc oriental, et
de l'empierrement
N-21_231-2016_050-1308 DSCN3990 DVD 25-27, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail de la culée du pont, et des niveaux de circulations
associés
N-21_231-2016_050-1309 DSCN3991 DVD 25-27, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail de la culée du pont, et des niveaux de circulations
associés
N-21_231-2016_050-1310 DSCN3992 DVD 25-27, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail des niveaux de circulations associés au pont
N-21_231-2016_050-1311 DSCN3996 DVD 25-27, rue Piron 49 Maçonnerie Vue d'ensemble de la culée du pont, du départ de l'arc oriental, et
des niveaux de circulation associés
N-21_231-2016_050-1313 DSCN4001 DVD 25-27, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail du départ de l'arc oriental contre la culée
N-21_231-2016_050-1314 DSCN4002 DVD 25-27, rue Piron 49 Maçonnerie Vue de détail du départ de l'arc oriental contre la culée
N-21_231-2016_050-1315 DSCN4010 DVD 27, rue Piron 52, 180 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 52 et 180 et des niveaux associés
N-21_231-2016_050-1316 DSCN4014 DVD 27, rue Piron 52, 180 Maçonnerie Vue générale du mur 52
N-21_231-2016_050-1317 DSCN4016 DVD 27, rue Piron 52, 180 Coupe Vue générale des niveaux associés au mur 52
N-21_231-2016_050-1318 DSCN4017 DVD 27, rue Piron 52, 180 Coupe Vue de détail des niveaux associés au mur 52
N-21_231-2016_050-1322 DSCN4034 DVD 27, rue Piron 52, 180 Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 52 et 180
N-21_231-2016_050-1324 DSCN4038 DVD 27, rue Piron 52, 180 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 180 (partie supérieure)
N-21_231-2016_050-1325 DSCN4041 DVD 27, rue Piron 52, 180 Maçonnerie Vue pseudo-zénithale de la maçonnerie 180
N-21_231-2016_050-1326 DSCN4042 DVD 27, rue Piron 52, 180 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 180
N-21_231-2016_050-1327 DSCN4045 DVD 27, rue Piron 52, 180, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 52, 180 et 181
181
N-21_231-2016_050-1328 DSCN4051 DVD 27, rue Piron 52, 180, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 52, 180, 181, 182 et 183
181, 182,
183
N-21_231-2016_050-1329 DSCN4055 DVD 27, rue Piron 52, 180, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 180 et 181
181
N-21_231-2016_050-1330 DSCN4057 DVD 27, rue Piron 52, 180, Maçonnerie Vue d'ensemble de la structure 181
181
N-21_231-2016_050-1331 DSCN4058 DVD 27, rue Piron 52, 180, Maçonnerie Vue d'ensemble de la structure 181
181

page

N-21_231-2016_050-1332 DSCN4072 DVD 27, rue Piron 52, 180, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 52, 180, 181, 182 et 183
181, 182,
183
N-21_231-2016_050-1334 DSCN4075 DVD 27, rue Piron 52, 180, Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 181
181, 182
N-21_231-2016_050-1336 DSCN4082 DVD 27, rue Piron 52, 180, Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 52, 180, 181
181
N-21_231-2016_050-1338 DSCN4084 DVD 27, rue Piron 52, 180, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 52, 180, 181, 182
181, 182
N-21_231-2016_050-1339 DSCN4086 DVD 27, rue Piron 52, 180, Maçonnerie Vue de détail des maçonneries 52, 180, 181, 182
181, 182
N-21_231-2016_050-1340 DSCN4090 DVD 27, rue Piron 52, 180, Maçonnerie Vue zénithale de la maçonnerie 181
181, 182
N-21_231-2016_050-1341 DSCN4096 DVD 27, rue Piron 52, 180, Maçonnerie Vue zénithale de la maçonnerie 52
181
N-21_231-2016_050-1342 DSCN4100 DVD 27, rue Piron 52, 183 Maçonnerie Vue zénithale de la maçonnerie 183
N-21_231-2016_050-1343 DSCN4101 DVD 27, rue Piron 52, 183 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 52 et 183
N-21_231-2016_050-1344 DSCN4122 DVD 27, rue Piron 52, 180, Maçonnerie Vue générale des maçonneries
181, 182,
183
N-21_231-2016_050-1345 DSCN4173 DVD 27, rue Piron Maçonnerie Démontage d'une dalle ouvragée
N-21_231-2016_050-1346 DSCN4178 DVD 27, rue Piron 52, 153, Maçonnerie Vue générale des maçonneries 52, 153, 184
184
N-21_231-2016_050-1347 DSCN4181 DVD 27, rue Piron 52, 153, Maçonnerie Vue de détail du bloc 153
184
N-21_231-2016_050-1348 DSCN4182 DVD 27, rue Piron 52, 153, Maçonnerie Vue de biais des maçonneries 52, 153, 184
184
N-21_231-2016_050-1349 DSCN4183 DVD 27, rue Piron 153, 184 Maçonnerie Jointure des maçonneries 153 et 184
N-21_231-2016_050-1350 DSCN4187 DVD 27, rue Piron Coupe Extrémité ouest du log 21
N-21_231-2016_050-1356 DSCN4217 DVD 27, rue Piron 183, 184 Maçonnerie Maçonnerie ?
N-21_231-2016_050-1364 DSCN4244 DVD 27, rue Piron 185, 186 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 185 et 186
N-21_231-2016_050-1369 DSCN4253 DVD 27, rue Piron 185, 186 Maçonnerie Vue de détail de l'arrachement du mur 185

page

N-21_231-2016_050-1375 DSCN4360 DVD 27, rue Piron 185, 187 Maçonnerie Vue de détail du mur 187
N-21_231-2016_050-1376 DSCN4363 DVD 27, rue Piron 185, 187 Maçonnerie Vue de détail de la jointure des maçonneries 185 et 187
N-21_231-2016_050-1377 DSCN4365 DVD 27, rue Piron 185, 187 Maçonnerie Vue de détail de la jointure des maçonneries 185 et 187
N-21_231-2016_050-1379 DSCN4370 DVD 27, rue Piron 185, 187 Maçonnerie Vue zénithale partielle des maçonneries 185 et 187
N-21_231-2016_050-1380 DSCN4371 DVD 27, rue Piron 185, 187, Maçonnerie Vue générale des structures 185, 187 et 188
188
N-21_231-2016_050-1381 DSCN4373 DVD 27, rue Piron 185, 187, Maçonnerie Vue générale des structures 185, 187 et 188
188
N-21_231-2016_050-1383 DSCN4376 DVD 27, rue Piron 185, 185 Maçonnerie Vue de détail des parements nord des murs 185 et 187
N-21_231-2016_050-1384 DSCN4379 DVD 27, rue Piron 185, 188 Maçonnerie Vue générale de la structure 188
N-21_231-2016_050-1385 DSCN4393 DVD 27, rue Piron 185, 187, Maçonnerie Vue générale du chantier, des structures 185, 187 et 188
188
N-21_231-2016_050-1386 DSCN4398 DVD 27, rue Piron Coupe Panoramique du log 21 (1/3)
N-21_231-2016_050-1389 DSCN4402 DVD 27, rue Piron Coupe Vue générale du log 21
N-21_231-2016_050-1391 DSCN4407 DVD 27, rue Piron 189 Maçonnerie Vue de la partie est de la maçonnerie 189
N-21_231-2016_050-1394 DSCN4411 DVD 27, rue Piron 189 Maçonnerie Panoramique de la maçonnerie 189 (1/3)
N-21_231-2016_050-1397 DSCN4414 DVD 27, rue Piron 189 Maçonnerie Vue en coupe de la maçonnerie 189 (3/3)
N-21_231-2016_050-1398 DSCN4434 DVD 27, rue Piron 189 Maçonnerie Vue générale du chantier et de la maçonnerie 189
N-21_231-2016_050-1399 DSCN4441 DVD 27, rue Piron 190 Maçonnerie Vue en coupe de la maçonnerie 190
N-21_231-2016_050-1401 DSCN4445 DVD 27, rue Piron 190 Maçonnerie Aperçu du dessus de la maçonnerie 190
N-21_231-2016_050-1405 DSCN4453 DVD 27, rue Piron 190 Maçonnerie Vue de détail du bloc supérieur
N-21_231-2016_050-1406 DSCN4454 DVD 27, rue Piron 190 Maçonnerie Vue du dessus de la maçonnerie 190
N-21_231-2016_050-1407 DSCN4456 DVD 27, rue Piron 190 Maçonnerie Vue de détail de la jointure des deux blocs
N-21_231-2016_050-1408 DSCN4461 DVD 27, rue Piron 190 Maçonnerie Vue du dessus du bloc supérieur
N-21_231-2016_050-1409 DSCN4465 DVD Rue Piron 190 Maçonnerie Bloc
N-21_231-2016_050-1410 DSCN4466 DVD Rue Piron 190 Maçonnerie Bloc
N-21_231-2016_050-1411 DSCN4597 DVD Place Jean Macé 196, 201 Maçonnerie Vue pseudo-zénithale du sondage et des maçonneries 196 et 201
N-21_231-2016_050-1415 DSCN4601 DVD Place Jean Macé 201 Maçonnerie Panoramique de la berme nord du sondage (1/4)
N-21_231-2016_050-1419 DSCN4605 DVD Place Jean Macé 196 Maçonnerie Panoramique de la berme sud du sondage (1/4)

page

N-21_231-2016_050-1425 DSCN4619 DVD Place Jean Macé 196, 197, Maçonnerie Panoramique rapproché de la berme sud, du mur 196 et des niveaux
198, 199, assiociés (1/4)
200
198, 199, assiociés (2/4)
200
198, 199, assiociés (3/4)
200
198, 199, assiociés (4/4)
200
N-21_231-2016_050-1429 DSCN4624 DVD Place Jean Macé 196, 197, Maçonnerie Vue générale du mur 196 et des niveaux associés
198, 199,
200
N-21_231-2016_050-1430 DSCN4625 DVD Place Jean Macé 196, 197, US+ Vue de détail des niveaux surmontant l'arase du mur 196
198, 199,
200
N-21_231-2016_050-1431 DSCN4626 DVD Place Jean Macé 196, 197, US+ Vue de détail des niveaux associés au mur 196
198, 199,
200
N-21_231-2016_050-1432 DSCN4632 DVD Place Jean Macé 196, 201 Maçonnerie Vue générale des maçonneries 196 et 201
N-21_231-2016_050-1433 DSCN4647 DVD Place Jean Macé 196, 201 Maçonnerie Panoramique zénithal du sondage et des murs 196 et 201 (2/4)
N-21_231-2016_050-1434 DSCN4650 DVD Place Jean Macé 196, 201 Maçonnerie Vue zénithale des maçonneries 196 et 201
198, 199,
200
198, 199,
200
N-21_231-2016_050-1437 DSCN4653 DVD Place Jean Macé 196, 197, Maçonnerie Panoramique de la berme sud (1/4)
198, 199,
200
198, 199,
200
198, 199,
200
198, 199,
200
198, 199,
200
198, 199,
200
198, 199,
200
N-21_231-2016_050-1444 DSCN4663 DVD Place Jean Macé 196, 197, Maçonnerie Vue de détail des niveaux surmontant l'arase du mur 196
198, 199,
200
N-21_231-2016_050-1445 DSCN4664 DVD Place Jean Macé 196, 197, Maçonnerie Vue de détail des niveaux surmontant l'arase du mur 196
198, 199,
200
N-21_231-2016_050-1446 DSCN4667 DVD Place Jean Macé 196 Maçonnerie Vue de détail du mur 196
N-21_231-2016_050-1450 DSCN4671 DVD Place Jean Macé 196 Maçonnerie Vue générale de la moitié ouest du mur 196

page

N-21_231-2016_050-1451 DSCN4673 DVD Place Jean Macé 201 Maçonnerie Vue générale du mur 201
N-21_231-2016_050-1455 DSCN4678 DVD Place Jean Macé 201 Maçonnerie Vue générale du mur 201
N-21_231-2016_050-1468 DSCN4700 DVD Place Jean Macé 196, 197, Maçonnerie Vue de détail du mur 196 et des niveaux associés
198, 199,
200
N-21_231-2016_050-1469 DSCN4701 DVD Place Jean Macé 196, 197, Maçonnerie Vue de détail du mur 196 et des niveaux associés
198, 199,
200
N-21_231-2016_050-1470 DSCN4702 DVD Place Jean Macé 196 Maçonnerie Vue générale de la moitié ouest du mur 196
198, 199,
200
N-21_231-2016_050-1472 DSCN4706 DVD Place Jean Macé 196 Maçonnerie Vue zénithale du mur 196
N-21_231-2016_050-1473 DSCN4804 DVD Place Jean Macé Coupe Aperçu de remblais anciens
N-21_231-2016_050-1476 DSCN4820 DVD Place Jean Macé Coupe Vue générale de la rue et du remblai ancien en bout de tranchée
N-21_231-2016_050-1477 DSCN4821 DVD Place Jean Macé Coupe Vue de détail du remblai ancien
N-21_231-2016_050-1478 DSCN4830 DVD Place Jean Macé 250 Maçonnerie Panoramique du mur 250 (1/3)
N-21_231-2016_050-1486 DSCN4893 DVD Place Jean Macé 250 Maçonnerie Panoramique détaillé du mur 250 (1/12)

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N-21_231-2016_050-1498 DSCN4906 DVD Place Jean Macé 250 Maçonnerie Vue générale basse du mur 250
N-21_231-2016_050-1502 DSCN4926 DVD Place Jean Macé 250, 251, US+ Vue de détail des US 251 à 254
252, 253,
254
N-21_231-2016_050-1503 DSCN4956 DVD 6-8, rue Charrue 257 à 261 Voirie Vue générale du log 30
N-21_231-2016_050-1504 DSCN4958 DVD 6-8, rue Charrue 257 à 261 Voirie Vue de détail du log 30
N-21_231-2016_050-1510 DSCN5059 DVD 7, rue Charrue 270 Voirie Aperçu du sol 270
N-21_231-2016_050-1511 DSCN5062 DVD 7, rue Charrue 270 Voirie Vue de détail du sol 270
N-21_231-2016_050-1513 DSCN5064 DVD 7, rue Charrue 270, 271 Voirie Vue de détail des US 270 et 271
N-21_231-2016_050-1514 DSCN5065 DVD 7, rue Charrue 270, 271 Voirie Vue de détail des US 270 et 271
N-21_231-2016_050-1515 DSCN5463 DVD 7, rue Charrue 273 Maçonnerie Maçonnerie (conduit ?)
N-21_231-2016_050-1520 DSCN5071 DVD 7-9, rue Charrue 273 Maçonnerie Vue générale de la maçonnerie 273
N-21_231-2016_050-1521 DSCN5073 DVD 7-9, rue Charrue 273, 275 Maçonnerie Vue zénithale du mur 273 et du sol 275
N-21_231-2016_050-1522 DSCN5074 DVD 7-9, rue Charrue 273 Maçonnerie Vue de détail de la maçonnerie 273
N-21_231-2016_050-1523 DSCN5085 DVD 7-9, rue Charrue 273 Maçonnerie Vue générale du mur 273
N-21_231-2016_050-1524 DSCN5086 DVD 7-9, rue Charrue 273 Maçonnerie Vue générale du mur 273
N-21_231-2016_050-1525 DSCN5087 DVD 9-11, rue Charrue 276 Maçonnerie Vue générale de la tranchée et de la maçonnerie 276
N-21_231-2016_050-1530 DSCN4996 DVD 10-12, rue Charrue Voirie Extension du log 30, vers l'est
N-21_231-2016_050-1531 DSCN4998 DVD 10-12, rue Charrue Voirie Extension du log 30, vers l'est
N-21_231-2016_050-1532 DSCN5000 DVD 10-12, rue Charrue Extension du log 30, vers l'est
N-21_231-2016_050-1533 DSCN5108 DVD 11, rue Charrue Ambiance Vue générale de la tranchée et du log 34
N-21_231-2016_050-1534 DSCN5111 DVD 11, rue Charrue 277, 278, Voirie Vue générale du log 34
279, 280
N-21_231-2016_050-1535 DSCN5122 DVD 11, rue Charrue 277, 278, Voirie Vue générale du log 34
279, 280
N-21_231-2016_050-1536 DSCN5139 DVD 11, rue Charrue Tourisme Dans la cour du 11, rue Charrue
N-21_231-2016_050-1537 DSCN5140 DVD 11, rue Charrue Tourisme Aperçu de la tour du Petit Saint-Bénigne
N-21_231-2016_050-1542 DSCN5021 DVD 12-14, rue Charrue 262 à 264 Voirie Panoramique du log 31 (1/6)

page

N-21_231-2016_050-1548 DSCN5035 DVD 14, rue Charrue 265 à 269 Voirie Vue générale du log 32
N-21_231-2016_050-1550 DSCN5040 DVD 14, rue Charrue 265 à 269 Voirie Panoramique du log 32 (1/6)
N-21_231-2016_050-1556 DSCN5054 DVD 16, rue Charrue 270, 271 Voirie Vue générale du sol 270 en fond de tranchée
N-21_231-2016_050-1562 DSCN5160 DVD 15, rue Charrue 285 à 289 Voirie Vue de détail de l'extrémité ouest du log 37
N-21_231-2016_050-1563 DSCN5161 DVD 15, rue Charrue 285 à 289 Voirie Vue de détail de l'extrémité ouest du log 37
N-21_231-2016_050-1564 DSCN5162 DVD 15, rue Charrue 293 Voirie Niveau de sol induré en fond de tranchée
N-21_231-2016_050-1565 DSCN5164 DVD 15, rue Charrue 293 Voirie Niveau de sol induré en fond de tranchée
N-21_231-2016_050-1566 DSCN5170 DVD 15, rue Charrue 285 à 289 Coupe Panoramique rayonnant du log 37 (1/6)
N-21_231-2016_050-1572 DSCN5178 DVD 15, rue Charrue 285 à 289 Coupe Panoramique détaillé du log 37 (1/21)
N-21_231-2016_050-1593 DSCN5204 DVD 15, rue Charrue 285 à 289 Coupe Extrémité est du log 37

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N-21_231-2016_050-1594 DSCN5213 DVD 15, rue Charrue 294 Sépulture Vue générale de la sépulture 294
N-21_231-2016_050-1595 DSCN5215 DVD 15, rue Charrue 294 Sépulture Sépulture 294. Vue de détail du bassin
N-21_231-2016_050-1596 DSCN5146 DVD 32, rue Charrue 281, 282, Coupe Vue générale de la tranchée et aperçu du log 35
283, 284
N-21_231-2016_050-1597 DSCN5148 DVD 32, rue Charrue 281, 282, Coupe Vue générale du log 35
283, 284
283, 284
283, 284
N-21_231-2016_050-1600 DSCN5219 DVD 42, rue Charrue 294, 298 Sépulture Sépultures 294 et 298 en cours de fouille et berme nord
N-21_231-2016_050-1601 DSCN5222 DVD 42, rue Charrue 294, 298, Sépulture Vue zénithale des sépultures 294, 298 et 299
299
N-21_231-2016_050-1602 DSCN5225 DVD 42, rue Charrue 294, 298, Sépulture Couverture zénithale des sépultures 294, 298 et 299 (1/3)
299
299
299
N-21_231-2016_050-1605 DSCN5238 DVD 42, rue Charrue 294, 298 Sépulture Couverture des sépultures 294 et 298 (1/10)
299
299
299
299
N-21_231-2016_050-1618 DSCN5261 DVD 42, rue Charrue 295, 296 Sépulture Vue générale des fosses 295 et 296
N-21_231-2016_050-1619 DSCN5262 DVD 42, rue Charrue 295 Sépulture Vue générale de la fosse 295, encore comblée
N-21_231-2016_050-1620 DSCN5265 DVD 42, rue Charrue 295 Sépulture Vue générale de la fosse 295, encore comblée
N-21_231-2016_050-1621 DSCN5268 DVD 42, rue Charrue 296 Sépulture Vue générale de la sépulture fouillée
N-21_231-2016_050-1622 DSCN5271 DVD 42, rue Charrue 296 Sépulture Vue dé détail de la sépulture (2/4)
N-21_231-2016_050-1625 DSCN5278 DVD 42, rue Charrue 296 Sépulture Vue générale de la sépulture fouillée
N-21_231-2016_050-1626 DSCN5279 DVD 42, rue Charrue 295, 301, Sépultures Trois sépultures en bout de tranchée
302
302
302
302
302
N-21_231-2016_050-1631 DSCN5286 DVD 42, rue Charrue 302 Sépulture Vue de détail

page

N-21_231-2016_050-1634 DSCN5293 DVD 42, rue Charrue Ambiance Nettoyage du fond de tranchée
N-21_231-2016_050-1635 DSCN5305 DVD 42, rue Charrue 303 à 311 Coupe Vue générale du log 38
N-21_231-2016_050-1636 DSCN5307 DVD 42, rue Charrue 303 à 311 Coupe Vue générale du log 38
N-21_231-2016_050-1637 DSCN5308 DVD 42, rue Charrue 303 à 311 Coupe Pseudo panoramique du log 38 (1/18)
306, 312
N-21_231-2016_050-1656 DSCN5329 DVD 42, rue Charrue 303, 305, Coupe Pseudo panoramique de la partie basse du log 39 (1/8)
306, 312
306, 312
306, 312
306, 312
306, 312
306, 312
306, 312
306, 312
N-21_231-2016_050-1664 DSCN5342 DVD 42, rue Charrue 311 Coupe Base du log 38
N-21_231-2016_050-1668 DSCN5352 DVD 42, rue Charrue 301 Sépulture Dalles recouvrant la sépulture
N-21_231-2016_050-1669 DSCN5353 DVD 42, rue Charrue 301 Sépulture Dalles recouvrant la sépulture
N-21_231-2016_050-1670 DSCN5354 DVD 42, rue Charrue 301 Sépulture Sépulture en bout de tranchée
N-21_231-2016_050-1671 DSCN5356 DVD 42, rue Charrue 301 Sépulture Vue de détail de la partie supérieure du squelette
N-21_231-2016_050-1672 DSCN5357 DVD 42, rue Charrue 301 Sépulture Vue de détail du squelette
N-21_231-2016_050-1673 DSCN5358 DVD 42, rue Charrue 301 Sépulture Vue générale du squelette
N-21_231-2016_050-1674 DSCN5361 DVD 42, rue Charrue 301 Sépulture Vue de détail des fémurs
N-21_231-2016_050-1675 DSCN5363 DVD 42, rue Charrue 301 Sépulture Membre inférieure gauche

page

N-21_231-2016_050-1680 DSCN5377 DVD 42, rue Charrue Coupe Vue générale de la base de la berme nord en bout de tranchée
N-21_231-2016_050-1683 DSCN5383 DVD 42, rue Charrue Coupe Pseudo panoramique de la base de la berme nord en bout de tran-
chée (1/12)
chée (2/12)
chée (3/12)
chée (4/12)
chée (5/12)
chée (6/12)
chée (7/12)
chée (8/12)
chée (9/12)
chée (10/12)
chée (11/12)
chée (12/12)
N-21_231-2016_050-1695 DSCN5404 DVD 42, rue Charrue Coupe Panoramique du secteur des sépultures en bout de tranchée (1/6)
N-21_231-2016_050-1701 DSCN5418 DVD 42, rue Charrue Maçonnerie Mur de l'égoût en bout de tranchée
N-21_231-2016_050-1702 DSCN5420 DVD 42, rue Charrue Maçonnerie Mur de l'égoût en bout de tranchée
N-21_231-2016_050-1703 DSCN5424 DVD 12, Place des Maçonnerie Voûte de cave apparue en bord de trottoir
Cordeliers
N-21_231-2016_050-1704 DSCN5425 DVD 12, Place des Maçonnerie Vue de détail des claveaux de la voûte de cave apparue en bord de
Cordeliers trottoir
N-21_231-2016_050-1705 DSCN5428 DVD 12, Place des Maçonnerie Vue générale de l'ouverture
Cordeliers
N-21_231-2016_050-1706 DSCN5430 DVD 12, Place des Maçonnerie Voûte de cave apparue en bord de trottoir
Cordeliers
N-21_231-2016_050-1707 DSCN5431 DVD 12, Place des Maçonnerie Vue de détail de l'ouverture
Cordeliers
N-21_231-2016_050-1708 DSCN5434 DVD Place des Cordeliers 313 à 319 Coupe Vue générale du log 40
N-21_231-2016_050-1713 DSCN5480 DVD Place des Cordeliers 327 à 329 Coupe Partie haute du log 42
N-21_231-2016_050-1714 DSCN5481 DVD Place des Cordeliers 327 à 329 Coupe Partie médiane haute du log 42
N-21_231-2016_050-1715 DSCN5482 DVD Place des Cordeliers 327 à 329 Coupe Partie médiane basse du log 42
N-21_231-2016_050-1716 DSCN5483 DVD Place des Cordeliers 327 à 329 Coupe Partie basse du log 42

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N-21_231-2016_050-1718 DSCN5489 DVD Place des Cordeliers 327 à 329 Coupe Vue générale du log 42 et de la tranchée
N-21_231-2016_050-1719 DSCN5505 DVD Place des Cordeliers 331 Sépulture Dalles recouvrant la sépulture
N-21_231-2016_050-1722 DSCN5516 DVD Place des Cordeliers 330 Sépulture Apparition de la tombe en pied de berme
N-21_231-2016_050-1723 DSCN5517 DVD Place des Cordeliers 330 Sépulture Apparition de la tombe en pied de berme
N-21_231-2016_050-1724 DSCN5518 DVD Place des Cordeliers 330, 331 Sépultures Vue générale des tombes avant fouille
N-21_231-2016_050-1725 DSCN5520 DVD Place des Cordeliers 330 Sépulture Vue générale de la sépulture fouillée
N-21_231-2016_050-1726 DSCN5521 DVD Place des Cordeliers 330 Sépulture Vue de détail du crâne
N-21_231-2016_050-1727 DSCN5522 DVD Place des Cordeliers 330 Sépulture Vue de détail du squelette
N-21_231-2016_050-1728 DSCN5523 DVD Place des Cordeliers 330, 331 Sépultures Vue générale des sépultures avant fouille
N-21_231-2016_050-1730 DSCN5527 DVD Place des Cordeliers 330 Sépulture Vue de détail de la sépulture en cours de démontage
N-21_231-2016_050-1733 DSCN5536 DVD Place des Cordeliers 331 Sépulture Vue de détail du squelette
N-21_231-2016_050-1736 DSCN5539 DVD Place des Cordeliers 331 Sépulture Vue de détail de la partie haute du squelette
N-21_231-2016_050-1737 DSCN5540 DVD Place des Cordeliers 331 Sépulture Vue de détail de la partie médiane du squelette
N-21_231-2016_050-1738 DSCN5541 DVD Place des Cordeliers 331 Sépulture Vue de détail de la partie basse du squelette
N-21_231-2016_050-1740 DSCN5544 DVD Place des Cordeliers 331 Sépulture Vue générale de la sépulture fouillée et du log 43
N-21_231-2016_050-1741 DSCN5548 DVD Place des Cordeliers 330 Sépulture Vue générale de la fosse et du log 43
N-21_231-2016_050-1742 DSCN5550 DVD Place des Cordeliers 338 à Coupe Vue générale du log 44 et de l'égoût
344, 337
N-21_231-2016_050-1743 DSCN5551 DVD Place des Cordeliers 338 à Coupe Vue générale du log 44 et de l'égoût
344, 337
N-21_231-2016_050-1744 DSCN5554 DVD Place des Cordeliers 338 à Coupe Vue générale du log 44
344, 337
344, 337
344, 337
344, 337
N-21_231-2016_050-1748 DSCN5561 DVD Place des Cordeliers 345 Maçonnerie Maçonnerie voûtée
N-21_231-2016_050-1751 DSCN5567 DVD Place des Cordeliers 345 Maçonnerie Maçonnerie voûtée. Vue d'ensemble
N-21_231-2016_050-1752 DSCN5569 DVD Place des Cordeliers 345 Maçonnerie Maçonnerie voûtée. Vue de détail de la partie sud
N-21_231-2016_050-1755 DSCN5580 DVD Place des Cordeliers 347 à 352 Coupe Log 45
N-21_231-2016_050-1756 DSCN5583 DVD Place des Cordeliers 347 à 352 Coupe Vue de détail du log 45
N-21_231-2016_050-1757 DSCN5585 DVD Place des Cordeliers 347 à 352 Coupe Abords du log 45
N-21_231-2016_050-1758 DSCN5586 DVD Place des Cordeliers 347 à 352 Coupe Log 45
N-21_231-2016_050-1762 DSCN5607 DVD Place des Cordeliers 353 à 361 Coupe Log 46 : partie basse
N-21_231-2016_050-1763 DSCN5608 DVD Place des Cordeliers 353 à 361 Coupe Log 46 : partie médiane

page
est jpg 1 Inrap N-21_231-2016_050-0001 boîte à archive

N-21_231-2016_050-1764 DSCN5609 DVD Place des Cordeliers 353 à 361 Coupe Log 46 : partie haute
N-21_231-2016_050-1765 DSCN5612 DVD Place des Cordeliers 353 à 361 Coupe Log 46 : moitié du bas
N-21_231-2016_050-1767 DSCN5615 DVD Place des Cordeliers 362 Maçonnerie Flanc est de la maçonnerie MR362
N-21_231-2016_050-1770 DSCN5626 DVD Place des Cordeliers 362 Maçonnerie Vue zénithale de la maçonnerie MR362
N-21_231-2016_050-1771 DSCN5628 DVD Place des Cordeliers 362 Maçonnerie Vue zénithale de la maçonnerie MR362
N-21_231-2016_050-1772 DSCN5681 DVD Place des Cordeliers 364 Fossé Vue zénithale du tronçon de fossé en fond de tranchée
N-21_231-2016_050-1773 DSCN5682 DVD Place des Cordeliers 364 Fossé Vue zénithale du tronçon de fossé en fond de tranchée
N-21_231-2016_050-1774 DSCN5686 DVD Place des Cordeliers 364 Fossé Fossé vue en coupe
N-21_231-2016_050-1775 DSCN5690 DVD Place des Cordeliers 364 Fossé Etiquette et orientation
N-21_231-2016_050-1776 DSCN5692 DVD Place des Cordeliers 365 TP Vue générale du TP
N-21_231-2016_050-1777 DSCN5694 DVD Place des Cordeliers 365 TP Vue de la coupe du TP
N-21_231-2016_050-1779 DSCN5697 DVD Place des Cordeliers 364, 365 Fossé, TP Vue générale du tronçon de fossé, du TP et du log 47
N-21_231-2016_050-1780 DSCN5698 DVD Place des Cordeliers 366 à 372 Coupe Log 47 dans son environnement
N-21_231-2016_050-1781 DSCN5448 DVD Rue Pasteur 320 à 323 Coupe Vue générale du log 41
N-21_231-2016_050-1783 DSCN5452 DVD Rue Pasteur 320 à 323 Coupe Vue générale de la tranchée et du log 41
G-21_231-2016_050-0001 papier mil Place Jean Macé Relevé du mur MR250
G-21_231-2016_050-0002 papier mil 15 rue Charrue Relevé du log/coupe 37
G-21_231-2016_050-0003 papier mil Place des Cordeliers Relevé d'US et structures diverses
G-21_231-2016_050-0004 papier mil Rue Charrue Plan des sépultures 295, 296, 301 et 302
G-21_231-2016_050-0005 calque Rue Charrue Relevé du log/coupe 38
G-21_231-2016_050-0006 calque Rue Charrue Relevé du log/coupe 39
E-21_231-2016_050-0001 Carnet à Carnet n° 1 de relevés et croquis

spirales
E-21_231-2016_050-0002 Carnet à Carnet n° 2 de relevés et croquis

spirales
E-21_231-2016_050-0003 Cahier Listing des US


page
A3 1 S. Forel, Y. 10/5/16 boîte à archive

Virlogeux

Virlogeux
A3 1 J. Maestracci 28/6/16 boîte à archive
A3 1 J. Maestracci 20/6/16 boîte à archive

Virlogeux

Virlogeux
A5 1 équipe Inrap 20/6/16 boîte à archive

II. Résultats 445
2Ø45
PL1
maître d'ouvrage:
80 65
1Ø28
Rue d
82
1Ø
28
3Ø60
u
67
bourg
+10Ø
1Ø28
é
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E
se
45
opération: Piétonisation des rues Piron, Charrue, du Bourg 84 c on
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Rue Piron
<- UN-BA Ø700

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BP K9
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1Ø
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PE
cou0 lé en plac BP 2G
MPB PE
110 S finition bou e
MPB
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+ 1Ø
5 1Ø45
Rue
pierre
Pied de façade en
5Ø45
BP Fte 222 Caniveau béto
<- UN-BA Ø700

Ø300
-> ab
1Ø28 + 3Ø45
n
A
3 UN-B
22 24 26 28
62
0
ent :
1Ø10 30 32
20
FG D1
>>>
+ cim 0 170
2Ø45 PE 11 34 3Ø45
BP K9
ASS
MPB
Ø315
50 MPB 1Ø28
FG D1
1Ø28
maître d'oeuvre: STOA Architecture 1 e 22
2 ab 36
PE
0
C
t : 1Ø
10 BP Ft 38
18
<- PV
7 rue d'Italie - 13006 Marseille en
20
+ cim 40
2Ø45
tél. 04 91 33 16 71
12 42
00 -> 44
A Ø3 10 46
50 UN-B D100
bureau d'études: . FG D1
Emprise terrasses
FG
F
16
MPB
MPB PE 110
.
0
ab
.
PE 11
8 Banc
315
10
CØ tour
2Ø
BP
0
PV
FG D1
<- K9
PROJET 6 27d'ar
45
0 4 bre
PE 11
MPB
FG D162
2 ab 4
11Ø45+5Ø45
Fte 22 1
SYNTHESE DES RESEAUX BP
BP ab
EXISTANTS ET PROJETES 2 FD D1
50
2Ø45
5
D13 3
3Ø45
Vue en plan FD
B4 24 FO 7Ø45 FD D1
t
50
ossue
MPB PE 110
2Ø45 B4 24
FO
éch: 1/200 2 4 FD D1
50
Date: 09.06.2015
Rue B
N°: M-ENS-PRO-RES-PROJET-VP-L-0.dwg
indice modifié le modifications
Rue Berbisey
Rue C
MPB
A 09.06.2015 Première diffusion
harru 10
FG D135
e
PE
63
12
3Ø60
2Ø45 + 11Ø45
14
45
PL2
5Ø
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Hern
SYNOPTIQUE ENCARTAGE
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45
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Fig. 386 Dijon, Piétonnisation 2016.

Synthèse des réseaux existants et projetés.
© Dijon Métropole
MINISTÈRE DE LA CULTURE
MINISTÈRE DE
L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,
DE LA RECHERCHE ET DE
L'INNOVATION
Bourgogne - Franche-Comté, Côte-d’Or

Dijon - Rue Piron, rue du Bourg, rue Dauphine, Place Jean Macé, rue Charrue, Place des Cordeliers
Surveillance des travaux de piétonnisation et de réfection des réseaux
Chronologie Le chantier de piétonnisation des rues Piron, Charrue et du Bourg, ainsi que des places Jean Macé
Antiquité romaine : et des Cordeliers, localisées au cœur du « secteur sauvegardé » du vieux Dijon, a fait l’objet d’une
Haut-Empire, surveillance archéologique du 15/02 au 30/06/2016, principalement consacrée au suivi des travaux
Époque médiévale :
de réfection des réseaux.
haut, central et bas
Moyen Âge, L’une des tranchées principales de la rue du Bourg, située côté impair, a livré un grand nombre de
Temps modernes et vestiges de maçonneries, le plus souvent en assez mauvais état et difficilement interprétables, qui
Époque contemporaine se succèdent sur une longueur de 120 m, 2,50 m en avant des maisons actuelles. Ces vestiges de
bâtiments, dont nous n’avons pu dater l’époque de construction, matérialisent l’avancée des façades
Sujets et thèmes
orientales de la rue, antérieures aux prescriptions d’alignement de 1846.
Voirie, habitat et
urbanisme Des niveaux de voirie médiévaux (xe-xiie s.), incluant une grande quantité d’os de faune, ont été
identifiés entre 0,80 et 1,20 m de profondeur, sur toute la longueur de la rue. Ceux-ci témoignent de
Mobilier l’artisanat de la boucherie, particulièrement développé dans le quartier du Bourg, jusqu’à l’Époque
Céramique, restes moderne.
fauniques, objet
Au 25 de la rue Piron, les vestiges d’un pont médiéval enjambant le Suzon sont apparus sur une
métallique et os
humains largeur de 1,50 m. Une partie de l’extrados de ses deux arches et l’amorce d’un mur de quai de
la rive gauche ont ainsi été dégagés. L’ouvrage est composé de deux arcs surbaissés, d’une portée
moyenne de 3,90 m. Sa longueur atteint 9,70 m pour une largeur utile de 5 m. La datation de niveaux
de rue associés, en rive gauche du Suzon, ont permis de confirmer sa datation (xive s.).
Dans le prolongement de la culée sud-orientale, un mur sans doute contemporain du pont, visible
sur une hauteur de 1 m et caractérisé par un « mortier » fait d’argile orangée, se développe vers
le sud-est sur une quinzaine de mètres. D’une largeur moyenne de 0,75 m, ses parties conservées
constituent les fondations de constructions ultérieures.
Deux vestiges de maçonneries découverts sur la place Jean Macé, appartiennent probablement à
un même mur d’orientation est/ouest et d’au moins 8 m de long, dont les caractéristiques évoquent
le xiie siècle. Implanté de 4 à 8 m en avant des maisons du flanc nord de la place, et correspondant
à un bâtiment se développant vers le nord, il révèle une configuration des lieux fort différente de
l’actuelle, en confirmant l’étroitesse « originelle » de la rue de la Portelle.
Les indices archéologiques enregistrés dans la rue Charrue, peu propice à l’apparition de vestiges
maçonnés, sont peu nombreux. Le creusement de sa tranchée principale nous a néanmoins permis de
relever quelques logs figurant plusieurs niveaux de voiries significatifs, à partir de 1 m de profondeur.
Aux abords de la place des Cordeliers un ensemble d’au moins 6 sépultures, datées de la période
carolingienne (viiie-xe s.), a été mis au jour. Localisées entre 1,85 et 2,20 m de profondeur, ces
inhumations complètent le corpus des découvertes fortuites réalisées sur la place dans des conditions
similaires dans la première moitié du xxe siècle.
En complément, 2 sépultures d’immatures plus tardives (xie-xiie s.) ont été fouillées dans la partie sud
de la place des Cordeliers. Outre quelques aménagements de sols identifiés à plusieurs profondeurs,
les structures archéologiques sont peu nombreuses, et les inhumations médiévales demeurent
curieusement très localisées.
Inrap Bourgogne- Franche-Comté

Immeuble Équinoxe
5, rue Fernand Holweck
21 000 Dijon
Tél. 03 80 60 84 10
fax 03 80 60 84 11
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www.inrap.fr

Inrap - Place Jean Macé

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Dijon - Rue Piron, rue du Bourg, rue Dauphine,

Surveillance des travaux de piétonnisation et

Inrap Bourgogne - Franche-Comté

Dijon - Rue Piron, rue du Bourg, rue Dauphine,

Surveillance des travaux de piétonnisation et

Yvan Virlogeux Yvan Virlogeux

Anne-Lise Bugnon Labaune

Benjamin Saint-Jean Vitus

Inrap Bourgogne - Franche-Comté

55 2. Contexte historique et bilan des connaissances

219 4. Études spécialisées

278 4.4 Étude des objets métalliques (Marie-Agnès Widehen, Inrap)

281 5. Synthèse et analyse des données

308 Liste des illustrations

314 6. Annexes (datations C)

III. Inventaires techniques

324 Inventaire descriptif des structures et des unités stratigraphiques

Localisation Statut du terrain au regard des Date d’intervention sur le terrain

Lieu de dépôt des collections

Codes Numéro de l’arrêté de prescription

Mots-clefs des thesaurus

Chronologie Sujets et thèmes Mobilier

Paléolithique Édifice public Industrie lithique

Inférieur Édifice religieux Industrie osseuse

Moyen Édifice militaire Céramique

Superieur Bâtiment Restes Végétaux

Mésolithique et Épipaléolithique Structure funéraire Faune

Néolithique Voirie Flore

Ancien Hydraulique Objet métallique

Moyen Habitat Arme

Récent Villa Outil

Chalcolithique Bâtiment agricole Os humains

Protohistoire Structure agraire Habillement

Âge du Bronze Urbanisme Trésor

Ancien Maison Monnaie

Moyen Structure urbaine Verre

Récent Foyer Mosaïque

Âge du Fer Fosse Peinture

Hallstatt (premier âge du Fer) Sépulture Sculpture

La Tène (second âge du Fer) Grotte Inscription

Antiquité romaine (gallo-romain) Abri Enduits peints

République romaine Mégalithe

Artisanat Études annexes

Haut-Empire (jusqu’en 284) Argile : atelier

Aca. des données

Michel Prestreau, SRA Conservateur Régional de l'Archéologie Prescription et contrôle scientifique

Michel Prestreau, SRA Conservateur Régional de l'Archéologie Prescription et contrôle scientifique

Anne-Lise Bugnon-Labaune, Inrap Céramologue Étude du mobilier céramique médiéval et

Yvan Virlogeux, Inrap Responsable d'opération Responsable scientifique

Yvan Virlogeux, Inrap Responsable d'opération Responsable scientifique

Notice scientifique Situés au 25 de la rue Piron, les vestiges d’un pont

hauteur conservée atteint 1 m et sa largeur avoisine État du site

Deux vestiges de maçonneries, présentant des

De manière générale, les indices archéologiques

En complément, 2 sépultures d’immatures plus tardives

Inrap Bourgogne-Franche-Comté, Côte-d'Or

Fig. A Localisation de la commune concernée par la fouille archéologique.

1 : 250 000 (1 cm = 2,5 km)

Fig. B Localisation de la fouille archéologique sur la commune de Dijon.

Rue Porte aux Lions

407 357 269

326 384 Rue