La dialectique renvoie à un mode de fonctionnement, tiré du comportement du réel (rationnel) et dialectique (la mise en œuvre) :
« L’erreur fait partie de la connaissance »
« Tout ce qui existe, passe toujours par son contraire » Passer par quelque chose pour savoir que nous ne sommes pas faits pour ça, c’est une dialectique. La mode nous procure un sentiment d’appartenance identitaire, c’est une médiation de la construction individuelle. La crise d’adolescence est une crise que l’on ne peut pas éviter/empêcher = fatale. Rompre avec l’autorité des parents, rentrer dans l’opposition de celle-ci fait partie du processus évolutif. Ça définira l’adulte que nous serons. Les conflits dans une relation de couple sont souvent dus parce que l’un ou l’autre remarque des défauts de la personne. Et à un moment on ne voit plus que ça, avec l’expérience la déception s’accroit. Les conflits doivent passer par une étape de « qu’est-ce que je pourrais changer chez moi pour remédier à ce conflit, et réciproquement pour l’autre ». Il faut construire ce que nous voulons voir et avoir. Malgré les disputes, cette personne a fait de nos ce que nous sommes. Donc nier cette personne voudrait donc nier une partie de soi => destructeur/autodestruction. Il faudra donc passer par l’étape de réconciliation, c’est dépasser la contradiction, il faut donc pardonner. Pardonner de ce qui a eu lieu où qui aurait dû avoir lieu. Le conflit était inévitable. On arrive au stade de l’unification. La dialectique : Supprimer, conserver, dépasser / Suppression, conservation, dépassement On peut vouloir supprimer une personne de nos vies, mais elle restera en nous, il faut donc se dépasser (en surmontant/acceptant le conflit et accepter la réconciliation). L’idée de mouvement perpétuel qui passe par l’opposition, la contradiction. Un savoir est un savoir que lorsqu’il est réfuté, comparé. Suivre une suggestion d’un ami ne veut pas forcément dire que vous aurez perdu votre temps (même si dans les faits c’est le cas) mais plutôt vous aurez investi votre temps dans la vérification (confortation) d’une idée et donc en la comparant. Et donc notre savoir sera vérifié et ce sera amélioré et solidifié. Dépasser le savoir initial pour qu’il soit plus abouti. La confirmation d’un savoir modifie ce savoir. => Mettre à l’abri ses connaissances est donc très mauvais, si elles ne sont jamais réfutées/confrontées. C’est le moteur de la dialectique, tout qui existe est évolutif. Une erreur c’est une connaissance partielle/incomplète, l’erreur est à assumer et à reconnaître, elle est la condition du progrès de la connaissance. Il est donc nécessaire de passer par l’erreur (elle fait partie du processus) pour arriver à la vérité. Pour Hegel, il ne faut pas recevoir la connaissance d’une autorité extérieure. La connaissance est toujours le fruit d’une expérience individuelle : tout ce que l’on vit, avoir de la pratique, lire, nos réflexions => symbolise notre expérience personnelle. L’expérience de la déception n’est pas uniquement négative, elle nous aura apporté quelque chose de positif -> Apporté la conscience et la compréhension qu’une personne et ce qu’elle est indépendamment de notre vouloir. Le positif d’une expérience négative c’est celle qui nous apprend. Elle est négative lorsque l’on vit cette expérience, elle devient positive dès lorsqu’on l’a comprise. Une expérience est douloureuse et nous déçoit parce qu’elle contredit ce que l’on penser savoir, ce que l’on croyait, ce que l’on désirait. La vertu de la dialectique, (concerne les phénomènes matériels et mentaux). Ce processus demande de l’humilité, d’accepter que l’on soit trompé ou que l’on n’a pas tout vu. On devient indulgent avec l’erreur. Le rôle de la conscience :
Savoir que le monde existe
Comprendre le monde qui évolue Être attentif aux phénomènes qui produisent un événement Plus l’égo voudra survivre, plus la vérité (au sens Hegélien) est en péril. Il faut donc que la conscience meurt à chaque contradiction pour renaître enrichi par cette contradiction. Il n’y a pas à regretter d’être dans l’erreur, puisque si l’on s’en rend compte c’est que nous sommes sur le chemin de la vérité, l’erreur est un morceau de la vérité. Ce morceau prendra de l’ampleur dès lors que l’un accepte qu’il ne fût que partiel. Le monde est tellement divers, que tout ce qui n’est pas nous, s’oppose à nous. L’évolution de l’Homme s’effectue par la reconnaissance de ce qu’il a été. Exemple : regarder une photo à 25 ans lorsque j’étais ado amène à se dire tient comment j’étais naïf ou autre… Un mouton, un arrogant, prétentieux…). Au moment où l’on regarde la photo 10 ans après on pense que sur le moment présent nous sommes dans la vérité. Pour Hegel on ne peut réellement évoluer que si on est persuadé d’être dans la vérité. On a besoin d’être et de croire en la vérité pour que la contradiction soit efficace. La dialectique : rien ne remplace l’expérience et que l’expérience par définition est de tout et son contraire. C’est par le contraire que l’on accède au tout. C’est par la contradiction que l’on dépasse ce que nous sommes. C’est à ce moment que l’on peut s’accomplir, devenir ce que nous sommes voués à être.