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Nous pouvons nous appliquer à dire ce que nous voyons, comme si nous étions une
caméra : poser des observations objectives de ce qui est sans interprétations ni
subjectivité.
Nous gagnerions à parler de nos émotions et de nos besoins afin de faire des
demandes claires en fonction de ce que nous voulons (et non pas de ce que nous
voulons que les autres fassent).
En cela, la Communication Non Violente est un excellent outil : Désamorcer les conflits et
enrayer la spirale de la violence verbale en identifiant les besoins non satisfaits derrière un
jugement ou un reproche
3.Reconnaître ses torts
On a le choix dans notre vie entre être heureux et avoir raison. – Marshall Rosenberg
(fondateur du courant de la Communication Non Violente)
Nous pouvons bien sûr avoir des opinions affirmées mais il est toujours vain de vouloir
les imposer (surtout si la personne en face ne les a pas sollicitées).
Pour autant, présenter des excuses et reconnaître ses torts ne signifie pas persécuter
(exemple : « Je t’ai parlé trop durement, mais si tu arrêtais de… »).
Il est en revanche possible d’exprimer une insatisfaction sans pour autant s’en prendre
à l’autre. Les messages Je (s’exprimer à la première personne) et la reconnaissance
des émotions ne passent ni par la menace ni par les plaintes.
5.Ne pas psychologiser ni théoriser
Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer ce que vous voulez vraiment.
Communiquez le plus clairement possible avec les autres afin d’éviter les malentendus, la
tristesse et les drames. Avec ce seul accord, vous pouvez transformer votre vie. – Don Miguel
Ruiz (Les accords toltèques)
On peut prendre un engagement envers nous-même pour y parvenir. Cet engagement
peut prendre la forme d’un contrat :
Nous pouvons penser en termes de pouvoir personnel (que puis-je faire concrètement
moi-même pour contribuer à ce qui me semble juste ? que puis-je construire pour
participer à un monde plus beau ?) et prendre du recul en se décentrant de nous, de la
situation et du présent.
Les solutions envisagées chercheront à concilier les besoins des uns et des autres
dans une perspective gagnant/gagnant où les émotions des uns et des autres sont
reconnues et les besoins satisfaits. Cette manière de communiquer invite à la créativité
et à l’authenticité.
8.Ralentir
La communication non violente est une invitation à la lenteur. – Fabienne Posca (formatrice
en CNV)
La CNV nous offre trois choix selon la situation :
Se tourner vers soi
Je fais preuve d’auto empathie et j’épluche les couches qui me coupent de mes
émotions et de mes besoins. Je prends le temps de clarifier ce qui se passe à l’intérieur
de moi.
Je prends soin de mes émotions et de mes besoins, je les accueille comme légitimes et
je les reconnais comme constitutifs de mon être.
Ce n’est pas OU mes besoins OU celui de l’autre : c’est ET (solution créative pour
satisfaire les deux côtés). La CNV repose sur le concept du pouvoir avec.