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6- Résumé
Évaluation et Perspectives
Supercapacités
Supercapacités
Supercapacités
Supercapacités
Supercapacités
Supercapacités
Bobine supraconductrices
Bobine supraconductrices
Pompage hydraulique
Pompage hydraulique
Pompage hydraulique
Pompage hydraulique
Stockage inertiel
Batteries
• L’utilisation des batteries au plomb est très ancienne et elles sont encore très largement utilisées
aujourd’hui.
• Les batteries de démarrage sont capables de fournir de forts courants lorsqu’elles sont sollicitées
mais n’aiment pas du tout les décharges profondes.
• La quasi-totalité des batteries de démarrage (95 %) sont des batteries de type plomb-acide.
Lorsque des décharges profondes sont nécessaires, comme pour les systèmes photovoltaïques, on
utilise une technologie tubulaire qui a l’avantage d’une bonne cyclabilité.
• Les batteries au plomb ont la plus faible capacité massique de l’ensemble des batteries. L’énergie
par unité de masse est de l’ordre de 30 à 40 Wh/kg bien que la capacité théorique de
l’accumulateur au plomb soit de 120 Wh/kg. Une batterie automobile fournissant 12 V est
constituée de 6 cellules (ou accumulateurs) au plomb de 2 V.
• Les batteries au plomb sont utilisées dans les situations où le poids et le volume ne sont pas
pénalisants et lorsque l’on n’a pas besoin d’une grande quantité d’énergie. Elles ont un faible
coût, sont robustes et puissantes.
• Les systèmes photovoltaïques autonomes ont besoin de stockage pour pouvoir fournir de
l’électricité lorsqu’il n’y a pas de soleil ou lorsque son intensité est faible. Les batteries
représentent entre 25 et 50 % du prix total du système et le choix du type de batterie utilisé est
essentiel au niveau économique. On ne peut pas utiliser des batteries automobiles car elles
supportent mal les décharges profondes. On utilise surtout des batteries acide-plomb/antimoine
liquide stationnaire mais aussi des batteries acide-plomb/antimoine scellé (AGM).
L’hydrogène est un vecteur énergétique, comme l’électricité, mais il faut de l’énergie pour le produire. On peut le
considérer comme un moyen de stockage de l’électricité même si le rendement global n’est pas extraordinaire.
Produire de l’hydrogène à partir de gaz naturel est ce qui coûte aujourd’hui le moins cher : 2 à 3 fois moins que
par électrolyse. Toutefois, c’est ce dernier moyen qu’il est intéressant d’utiliser pour l’éolien.
Typiquement, il faut 1 litre d’eau pour produire 1 m3 d’hydrogène dans les conditions normales de pression et
de température (Nm3) et la consommation d’électricité nécessaire est, en tenant compte des pertes, de l’ordre
de 4 à 6 kWh. Le problème majeur de l’hydrogène est sa faible densité énergétique par unité de volume.
Or, pour la plupart des applications mobiles, le volume est un facteur limitant. En effet, si la densité d’énergie
massique de l’hydrogène (33,3 kWh/kg) est 3 fois supérieure à celle de l’essence (environ 12 kWh/kg), sa densité
d’énergie volumique à 700 bar n’est que de 2 kWh/L et celle de l’hydrogène liquide de 2,3 kWh/L. Avec les
hydrures, on dépasse de peu les 3 kWh/kg. Si l’on compare la densité d’énergie transportée dans des pipelines et
gazoducs, dans un même volume circulant sous pression, le gaz naturel transporte 5 fois moins d’énergie que le
pétrole et l’hydrogène 3 fois moins que le gaz naturel, soit au total un facteur 15 entre l’hydrogène et le
pétrole.
Après avoir produit l’hydrogène par électrolyse en utilisant une source d’énergie intermittente à un moment où
sa production n’a pas d’emploi, on peut, lorsqu’on a besoin d’électricité, en générer à nouveau grâce à une pile à
combustible qui réalise l’inverse de l’électrolyse de l’eau. Il s’agit d’une pile car il n’y a pas stockage de
l’électricité. Elle est dite à combustible car elle est alimentée par un combustible, l’hydrogène, qui réagit avec
l’oxygène de l’air, le comburant. Cette pile fonctionne aussi longtemps qu’elle est alimentée en hydrogène et en
air.
La pile à combustible est un transformateur d’énergie qui produit de l’électricité, de la chaleur et de l’eau. Son
rendement est de l’ordre de 50 % en électricité. Pour fabriquer de l’électricité avec une pile à combustible, il faut
éviter que le combustible et le comburant réagissent spontanément. Pour cela, une pile est constituée de 3
éléments : deux électrodes et un électrolyte qui ne transporte que des ions et qui est étanche aux gaz (figure ci
dessous). À l’une des électrodes, l’anode, l’hydrogène gazeux se transforme en ion H+ et libère un électron. Cet
ion H+ migre dans l’électrolyte vers la cathode où il reçoit un électron du circuit extérieur. Il se combine alors à
l’oxygène pour donner de l’eau.
Il existe plusieurs types de piles à combustible. Le slide après les présente avec quelques-unes de leurs
caractéristiques.
La pile PEMFC (pile à membrane échangeuse de protons), est la technologie choisie pour les véhicules à
hydrogène.
La SOFC (pile à oxyde solide) fonctionne à haute température et ne nécessite pas de catalyseur. Elle est
intéressante pour les applications stationnaires comme la fourniture d’électricité et de chaleur à un immeuble,
par exemple.
Dans une pile à combustible, l’hydrogène et l’oxygène se combinent pour donner de l’eau et des électrons
circulent dans le circuit externe générant un courant électrique. Un catalyseur est nécessaire. C’est pour le
moment du platine dans le cas des PEMFC mais des recherches sont menées pour le remplacer par un élément
moins rare. En effet, si toutes les voitures étaient à hydrogène avec une PEMFC, il faudrait, au niveau mondial
une quantité de platine égale à 280 fois la production annuelle.
Si l’on a un rendement de 70 % pour l’électrolyse à haute température et de 50 % pour une pile à combustible
qui régénère l’électricité, on voit que le rendement global est relativement faible, de l’ordre de 35 %. Il est
préférable d’utiliser l’hydrogène comme combustible en le mélangeant avec du gaz naturel (l’hythane de GDF-
SUEZ).