Vous êtes sur la page 1sur 2

Mise en service d’une usine de transformation du manioc

 Posted on 2024-04-11

Une usine de transformation du manioc a été inaugurée le 12 Janvier 2024 à Ngoulemakong


dans la région du Centre par le Ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M.
Gabriel MBAIROBE. Cette réalisation rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la
politique de l’import substitution. Cette usine est la première d’une série de huit qui seront
mises en service à travers le pays au courant de l’année 2024, a annoncé M. Gabriel
MBAIROBE.

L’unité de Ngoulemakong est la propriété de la Societe Coopétrative des Producteurs de


Manioc (SOCOOPROMAM COO-CA). Le complexe dispose d’une chaine de production
d’amidon, de tapioca et de farine panifiable. Tous ces produits sont très demandés dans la
sous -région et également à l’international par le Programme Alimentaire Mondial (PAM).
Cette unité de production qui a bénéficié de l’appui de la Banque Mondiale a une capacité de
production de 20 tonnes par jour soit 550 tonnes par mois.

Les sept autres usines de transformation seront installées respectivement à Banguem dans le
Sud-Ouest, Dibombari dans le littoral, Lobo et Batchenga dans le Centre et à Mvangan dans le
Sud.

Source : Synthèse Cameroon Tribune N°1302/9222 du 16 janvier 2024)

(Agence Ecofin) - Les localités d’Edéa et de Dibombari, dans la région du Littoral ; Muyuka, dans le
Sud-Ouest ; et Obala, dans le Centre, abriteront des unités de transformation de manioc. Deux autres
sites restent à identifier dans les régions du Sud et de l’Est du pays, pour ces mêmes investissements,
qui seront réalisés dans le cadre du Projet d’investissement et de développement des marchés
agricoles (Pidma) au Cameroun, financé à hauteur de 50 milliards de francs Cfa par la Banque
mondiale.

L’information est révélée par un avis d’appel à manifestation d’intérêt, que vient de lancer le
Coordonnateur du Pidma, Thomas Ngue Bissa, en vue du recrutement d’un consultant devant réaliser
les études de faisabilité de ces différents projets.

Ces usines de transformation du manioc tourneront certainement grâce à la matière première produite
dans le cadre du Pidma lui-même, qui est un programme visant à intensifier la production du manioc,
du maïs et du sorgho au Cameroun, afin d’approvisionner les industries agro-alimentaires.

Pour rappel, une unité de transformation de manioc a été construite dans la ville de Sangmélima
(Sotramas) depuis 2013, mais n’a jusqu’ici pas été mise en service à cause de l’absence de la matière
première, dont la Sotramas ambitionne de transformer 120 tonnes en amidon chaque jour. Selon les
estimations officielles, au cours des 5 prochaines années, il faut planter 4000 hectares de manioc
dans les environs de la ville de Sangmélima, qui abrite cette usine, afin que la Sotramas puisse
tourner à plein régime et ne subisse pas les affres du déficit de production du manioc actuellement
observé au Cameroun.

BRM
Une unité industrielle à Ngoulemakong

L'usine de l'Utracom (Unité de transformation et de commercialisation du manioc de


Ngoulémakong) produit 7 à 8 tonnes de produit fini (amidon, ) par jour.

Elle est l'oeuvre de la SOCOPROMAN (Société coopérative des producteurs de manioc de


Ngoulemakong) et a coûté 36 millions de francs Cfa. Une partie de ce financement lui a été
accordée par le Programme d’appui à la création et au développement des PME de
transformation des produits locaux de consommation de masse (PACD).

Ngoulemakong ou Ngoulmekong est un village du Cameroun, situé dans l'arrondissement


(commune) de Mengang, le département du Nyong-et-Mfoumou et la région du Centre.

(Investir au Cameroun) - Utracom, entendez Unité de transformation et de commercialisation du


manioc de Ngoulémakong. C’est l’appellation de l’unité de transformation d’une capacité de 7 à 8
tonnes par jour, que le ministre des Pme, Laurent Serge Etoundi Ngoa, vient d’inaugurer dans cette
localité du Sud-Cameroun, en marge de la fête du manioc dont Ngoulémakong est l’un des principaux
bassins de production du pays avec ses 7600 tonnes annuelles.

Le gouvernement camerounais, à travers le Programme d’appui à la création et au développement


des Pme de transformation agricole (Pacd/Pme), piloté par le ministère des Pme, a investi 36 millions
dans la mise en place de cette unité industrielle spécialisée dans la production du tapioca, farine de
manioc très consommée au Cameroun et dans certains pays voisin tels que le Nigéria.

Ngoulémakong est situé non loin de la vile de Sangmélima, qui abrite également une unité industrielle
plus importante, la Sotramas. D’une capacité de transformation de 120 tonnes de manioc par jour,
cette usine créée grâce à un joint-venture entre la commune du coin et la Chambre de commerce,
tarde cependant à démarrer ses activités du fait du manque de matières premières et des querelles
entre dirigeants.

Lire aussi

05-01-2015 - Cameroun : après Afriland, la BICEC s’engage à financer les agriculteurs éligibles au
PIDMA

29-04-2015 - Un projet agricole co-financé par le Japon transforme le vécu des populations d’Andom,
à l’Est-Cameroun

08-01-2015 - Deux coopératives vont construire une usine de nettoyage du sorgho dans le septentrion
camerounais

Vous aimerez peut-être aussi