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Posted on 2024-04-11
Les sept autres usines de transformation seront installées respectivement à Banguem dans le
Sud-Ouest, Dibombari dans le littoral, Lobo et Batchenga dans le Centre et à Mvangan dans le
Sud.
(Agence Ecofin) - Les localités d’Edéa et de Dibombari, dans la région du Littoral ; Muyuka, dans le
Sud-Ouest ; et Obala, dans le Centre, abriteront des unités de transformation de manioc. Deux autres
sites restent à identifier dans les régions du Sud et de l’Est du pays, pour ces mêmes investissements,
qui seront réalisés dans le cadre du Projet d’investissement et de développement des marchés
agricoles (Pidma) au Cameroun, financé à hauteur de 50 milliards de francs Cfa par la Banque
mondiale.
L’information est révélée par un avis d’appel à manifestation d’intérêt, que vient de lancer le
Coordonnateur du Pidma, Thomas Ngue Bissa, en vue du recrutement d’un consultant devant réaliser
les études de faisabilité de ces différents projets.
Ces usines de transformation du manioc tourneront certainement grâce à la matière première produite
dans le cadre du Pidma lui-même, qui est un programme visant à intensifier la production du manioc,
du maïs et du sorgho au Cameroun, afin d’approvisionner les industries agro-alimentaires.
Pour rappel, une unité de transformation de manioc a été construite dans la ville de Sangmélima
(Sotramas) depuis 2013, mais n’a jusqu’ici pas été mise en service à cause de l’absence de la matière
première, dont la Sotramas ambitionne de transformer 120 tonnes en amidon chaque jour. Selon les
estimations officielles, au cours des 5 prochaines années, il faut planter 4000 hectares de manioc
dans les environs de la ville de Sangmélima, qui abrite cette usine, afin que la Sotramas puisse
tourner à plein régime et ne subisse pas les affres du déficit de production du manioc actuellement
observé au Cameroun.
BRM
Une unité industrielle à Ngoulemakong
Ngoulémakong est situé non loin de la vile de Sangmélima, qui abrite également une unité industrielle
plus importante, la Sotramas. D’une capacité de transformation de 120 tonnes de manioc par jour,
cette usine créée grâce à un joint-venture entre la commune du coin et la Chambre de commerce,
tarde cependant à démarrer ses activités du fait du manque de matières premières et des querelles
entre dirigeants.
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