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ème
et 5 MODULE 2
Enseignant responsable de l’UE : LODONOU Kossi, Docteur en Sciences de l’Éducation,
Spécialiste en Développement et évaluation de Curricula / en Pédagogie Appliquée,
Enseignant à ENS d’Atakpamé klodonou@yahoo.fr ; klodonou@gmail.com ; 228 90 03 75 98
Compétence visée :
Stratégies en 6ème
L’oral s’enseigne comme l’écrit. Pour l’ensemble des apprentissages, le professeur
encourage régulièrement les élèves à expliciter leur pensée et à se soucier d’être
compris de leur auditoire. Pour faciliter l’apprentissage de l’oral, il crée des situations
propices à un véritable échange entre eux. L’ensemble d'actions coordonnées en vue
de développer les compétences orales sont, en particulier :
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- La lecture à haute voix
- le compte rendu,
- les échanges organisés
- l’exposé
- Les reformulations ;
- la récitation, la déclamation de poèmes (généralement en liaison avec les
thèmes et textes étudiés) ;
- Les résumés ;
- Les débats ;
- L’interprétation des images ;
- La dramatisation ou mise en scène…. ;
- Les échanges ;
- Les dialogues…etc
Le professeur met donc en place des exercices variés et progressifs qui permettent
aux élèves d’améliorer la qualité de l’expression, de travailler la mise en voix, la
gestuelle et l’occupation de l’espace. Ces exercices prennent place dans des séances
de construction et d’entrainement spécifiques mobilisant explicitement des
compétences de compréhension et d’expression orales. Cependant, des séances
d’apprentissage qui n’ont pas nécessairement pour finalité première l’apprentissage
du langage oral permettent aux élèves d’exercer leurs compétences.
Stratégies en 5ème
Pour chaque séance, le professeur partira le plus souvent d’une situation
d’apprentissage. Il encourage régulièrement les élèves à expliciter leur pensée et se
soucier d’être compris de leur auditoire. Il crée des situations propices à un véritable
échange entre eux.
C’est dans ce cadre que prennent place en particulier les activités suivantes :
- La lecture à haute voix
- le compte rendu d’une lecture, d’un film, d’une émission, d’une rencontre
sportive etc.
- l’exposé
- Les reformulations (d’un texte lu, des propos d’un personnage….)
- la récitation, la déclamation de poèmes (généralement en liaison avec les
thèmes et textes étudiés) ;
- La dramatisation ou la mise en scène, le jeu de rôle …. ;
- Les dialogues
- Les résumés ;
- Les débats ;
- L’interprétation d’images ; etc.
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- Le professeur met donc en place des exercices variés et progressifs qui permettent
aux élèves d’améliorer la qualité de l’expression, de travailler la mise en voix, la
gestuelle et l’occupation de l’espace.
Pour toute activité, le professeur partira le plus souvent d’une situation problème
Il est préférable de choisir des textes de lecture qui répondent à la mise en scène ou
au jeu de rôle.
Les activités de l’oral, en classe de 5è, sont des occasions pour le professeur de
donner aux élèves l’opportunité de présenter leurs points de vue sur des sujets divers,
construire une argumentation en faisant usage des illustrations (des exemples),
commenter une image, pouvoir décrire un personnage en soulignant ses qualités et/
ou ses défauts, présenter un exposé sur un texte lu ou entendu, une émission suivie
à la télévision, un film, un épisode, etc. et de conduire des débats.
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- Tenir compte des groupes de souffle et de la ponctuation
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L’exactitude grammaticale et l’exactitude lexicale.
Présence et présentation (présence au public ou à la classe, regard, gestes,
jeux de visages, maintien corporel, occupation de l’espace,..)
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- procéder par des pratiques d’évaluation formative en lecture :
*par une évaluation diagnostique en lecture en début d’année (en 6è) : ce
qui lui permettra de prendre en compte la diversité des élève entrés en 6è ;
*par la remédiation en lecture : la mise en œuvre d’un module de
remédiation ;
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- Précéder, si possible, surtout dans les classes de 6 et de 5è, la lecture
silencieuse par une lecture à haute voix du professeur : les élèves en
difficultés seront sensibilisés à la prononciation, l’articulation, l’hypothèse
de lecture,
- procéder par des questions explicites et des questions implicites.
Ces questions portent sur les perspectives de lecture :
L’action du texte ou de l’image;
Les forces agissantes ;
Le réel ou l’irréel (le merveilleux) en 5ème
Les personnages, leurs intentions, qualités et défauts en 5ème
Les points de vue des personnages en 5ème
La structure ou l’organisation du texte ou de l’image;
La chronologie des évènements, des actions ;
Raisonnement, l’enchainement des idées
Les liens logiques/Le raisonnement, l’enchainement des idées
Les particularités d’un texte
La typologie textuelle ;
Le style ;
Les indices sociologiques ;
Les indices psychologiques ;
Les figures de styles du programme de 6ème et 5ème ;
Les éléments cardinaux (essentiels) et les catalyses (secondaires) du texte ;
Impressions de lecture ;
Etc.
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veiller au contenu du texte et au respect du volume (environ vingt à vingt-
cinq lignes dans les classes de 6ème et de 5ème).
- En 6ème comme en 5ème, exercer les apprenants de temps en temps à la
lecture à haute voix (lecture et relecture, lecture par groupe de mots),
pour qu’ils s’approprient le fonctionnement du code phonologique, et à la
lecture silencieuse;
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leçon de grammaire, de vocabulaire ou d’orthographe ne saurait se dispenser d’une
analyse d’exemples ou de textes, ni du réemploi des éléments étudiés.
Le but d’une telle étude est de favoriser la création par les élèves de phrases et de
textes oraux et écrits, la compréhension de ce qu’ils entendent et de ce qu’ils lisent,
la connaissance de la diversité des types de discours. Le but d’une telle étude est de
favoriser la création par les élèves de phrases et de textes oraux et écrits, la
compréhension de ce qu’ils entendent et de ce qu’ils lisent, la connaissance de la
diversité des types de discours.
Il est donc essentiel de consacrer du temps, c’est-à-dire des séances complètes
de travail systématique, à l’étude (observation, analyse, manipulation, application,
mémorisation) de la langue et de son fonctionnement c’est-à-dire de la grammaire-
conjugaison, du vocabulaire et de l’orthographe.
En classe de cinquième, il faut toujours prendre en compte les acquisitions des
deux années des élèves au collège et les approfondir. Le contrôle des prérequis,
quelle que soit la classe, est ici fondamental.
L’étude de la langue en 6ème et 5ème est menée à partir des productions des élèves
et des lectures.
ème ème
3-1. Vocabulaire en 6 et en 5
L’exercice de la parole étant toujours une activité de construction du sens,
l’importance du vocabulaire, de sa précision et de son enrichissement, doit être
soulignée. Un déficit de vocabulaire présente un obstacle à toute compréhension et à
toute production dans tous les domaines d’apprentissage. Le vocabulaire constitue
donc un enjeu majeur, dans l’étude de la langue. Les interventions ponctuelle et
occasionnelle et l’apprentissage systématique sont les modes d’intervention du
vocabulaire.
Comme en sixième les interventions ponctuel ou occasionnelle et l’apprentissage
systématique seront les modes d’intervention en vocabulaire en 5ème.
L’enseignant veillera à observer les trois types de vocabulaire à savoir, le vocabulaire
théorique, le vocabulaire méthodique et le vocabulaire thématique :
- Le vocabulaire thématique : il renvoie aux centres d’intérêt au programme.
Par une leçon de vocabulaire thématique, il est donc question de partir d’un
thème du programme en exploitant judicieusement le texte. L’objectif, ici,
est de moissonner le maximum de mots et expressions avec les élèves de
manière à les outiller et à les rendre capables d’exposer à l’oral ou par écrit
lorsqu’ils seront sollicités à traiter le thème étudié. Pour cette leçon, il est
indiqué d’étudier les champs lexicaux et sémantiques.
Le mari ouvre les bras, la femme referme les siens. La grand-mère est désagréable
et froide ; le grand-père est agréable et affectueux.
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Définition : Deux mots qui expriment deux idées opposées sont des contraires ou
des antonymes. Exemple : beauté /laideur ; grand/petit
Exemple: Trouvez les sens du mot « clair » dans les expressions suivantes : teint
clair, idée claire, eau claire.
Stratégies en 6ème
Le professeur prendra soin d’enrichir le vocabulaire des élèves en toutes
occasions et en tous domaines.
- Il doit ainsi permettre aux élèves de disposer chacun d’un carnet de notes et d’un
fichier de mots. La pratique de carnet de mots sera restaurée par un apprentissage
systématique de mots nouveaux.
- Plutôt que de disperser systématiquement l’approche lexicale en ensembles
thématiques successifs, on s’attache à organiser l’enseignement du lexique selon
différents niveaux d’analyse : structuration lexicale, relations lexicales (registres de
langue, synonymie, antonymie, paronymie,…), champs lexicaux (éventuellement
rapportés aux différents contenus disciplinaires), champs sémantiques (à travers la
lecture et l’étude des textes), lexique et énonciation, lexique et figures de rhétorique
(………en 6ème ; euphémisme, périphrase, ellipse en 5ème ) .
En -6ème, l’élève aborde divers domaines lexicaux (vocabulaire des sensations, des
valeurs, la famille de mots, la dérivation, …) mais aussi le lexique dans divers genres
littéraires notamment en poésie (vocabulaire poétique, théâtral,..).
En 5ème, l’élève abordera divers domaines lexicaux (vocabulaire des sensations,
des sentiments, de l’émotion ; la famille de mots ; la dérivation, …)
- Le professeur habituera les élèves à l’usage quotidien du dictionnaire en 6ème
comme en 5ème.
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* Recontextualisation : le retrouver et le réutiliser dans de nouveaux contextes.
Donc, l’élève ne peut mieux apprendre et réinvestir les acquis (des mots nouveaux ;
mots appris) qu’en produisant de temps en temps des paragraphes.
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Consignes en 6 et en 5
Le professeur partira souvent :
d’une situation problème (une situation d’apprentissage)
des textes de lecture, des productions des élèves, des corpus qui permettent
d’identifier la notion par des procédés de :
- l’observation
- l’explicitement /élucidation
- la théorisation
- réemploi
Le professeur proposera des exercices structuraux.
Les activités d’expressions écrite et orale doivent souvent être en relation avec
les leçons de vocabulaire : le professeur devra amener les élèves à faire usage
de leurs fichiers de mots et carnet de mots.
S’agissant de la famille de mots (étudiée en 5ème) qui regroupe tous les mots
qui ont le même radical, le professeur montrera que ce sont les mots dérivés.
(exemple : Jour, journée, abat-jour, ajourner).
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Pour enseigner la grammaire du FLE, on distingue généralement la grammaire
explicite qui va de pair avec un apprentissage (soit de type déductif, soit de type
inductif) et la grammaire implicite.
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La grammaire implicite
La grammaire implicite vise «à donner aux élèves la maîtrise d’un fonctionnement
grammatical (…) mais ne recommande l’explication d’aucune règle et élimine le
métalangage, ne s’appuyant que sur une manipulation plus ou moins systématique
d’énoncés et de formes» (Galisson et Coste cité par El Khadib (2008, p.7).
Pour Iken (2017, p.21) : « la grammaire implicite convient à des débutants autrement
dit à des apprenants qui sont en phase de découverte de la langue cible, car ils ne
peuvent réfléchir sur ce qu’ils ne connaissent pas encore ».
La démarche optée pour l’enseignement de la grammaire au collège pour les élèves
Togolais est axée sur la grammaire implicite et explicite.
Au collège, les élèves feront encore de la grammaire intuitive occasionnellement ou
de façon systématique. En sixième surtout on fera une grande part à la grammaire
intuitive. Il ne s’agit pas d’enseigner des règles mais de les faire pratiquer, de faire
fonctionner telle structure linguistique sans chercher à faire analyser par l’enfant les
lois de fonctionnement. La grammaire consciente dite réflexive ou explicite permet
de mieux dominer la pratique orale et écrite de la langue. Au cycle d’orientation une
part de plus en plus importante doit être faite à la grammaire réflexive au rythme des
réussites des élèves. (Livret de programmes d’études de l’enseignement du
deuxième degré, 1986).
Méthodes et techniques
En résumé, il ne s'agit plus d'observer puis d'apprendre, mais de pratiquer puis de
découvrir.
Enseigner la grammaire au collège, c'est conduire les élèves à comprendre les
mécanismes de la langue. L’élève identifie, analyse progressivement la langue pour
mieux s’exprimer à l’oral comme à l’écrit et mieux comprendre les textes lus. Pour les
travaux sur la langue, on s’appuie sur les textes de lecture, mais aussi sur les
productions des élèves. Cet enseignement prend appui sur les savoirs grammaticaux
acquis à l’école primaire et en classe de 6ème, 5ème, 4ème, 3ème, approfondis et enrichis,
rendant ainsi possible l’apprentissage d’autres notions. Le verbe et sa conjugaison,
quant à eux, sont abordés dans les textes lus et en production orale ou écrite.
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- Le professeur peut se servir des productions des élèves.
- La grammaire et la conjugaison sont combinées dans des moments
d’identification, d’analyse.
- Ces apprentissages doivent être structurés, systématisés en s’appuyant
sur des exercices structuraux.
- En conjugaison, le professeur doit éviter la conjugaison « mécanique » des
verbes mais privilégier les exercices de transformation.
- Le professeur partira plus souvent d’une situation problème.
ème ème
Evaluation en 6 et 5
Les exercices seront diversifiés lors des séances d’apprentissages et
d’évaluations :
- exercices de constructions de phrases ou de paragraphes avec les
structures syntaxiques étudiées ;
- exercices structuraux
- exercices de substitution
- des Q.C.M ; (questions à choix multiples)
- Q.T (questions à trou)
- exercices d’identification et d’analyse ;
- textes lacunaires
- des exercices de transformation surtout en conjugaison (5ème)
3.3 ORTHOGRAPHE
ENSEIGNEMENT DE L'ORTHOGRAPHE
L’orthographe est une sous-discipline de la langue française à travers laquelle les
élèves apprennent à écrire les mots correctement. Cependant, l’orthographe est de
moins en moins maitrisée de nos jours. Les fautes d’orthographe grammaticale et
d’orthographe d’usage sont très fréquentes sur les copies des élèves.
L’enseignement de l’orthographe aux élèves qui apprennent une langue secondaire et
étrangère doit suivre des méthodes simples et compréhensibles par les élèves.
La créativité dont les apprenants font preuve (au travers de leurs erreurs) est un
gisement pédagogique important. La déclinaison de ce principe a d'abord permis le
développement de typologies d'erreurs comme outil d'évaluation mais aussi comme
outil de construction du savoir. L'erreur n'est plus considérée comme un
manquement mais comme l'expression d'une compétence inaboutie (Pouliot, 2003).
Objectifs
L’orthographe, institution sociale et code, est par rapport à l’oral un système de
transcription qui conditionne la bonne compréhension des textes et réduit les risques
de malentendu.
Il s’agit :
- d’accoutumer l’enfant à une meilleure discrimination dans l’audition et la
phonation, de l’exercer à structurer ses perceptions visuelles et à les
mémoriser,
- de compenser certaines insuffisances linguistiques, de lutter contre des
tendances à la distraction,
- de faire maîtriser l'orthographe des mots généralement acquis par l’élève, ou
au cours de sa scolarité primaire et secondaire,
- de lui faire appliquer correctement les règles de morphosyntaxe.
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Principes, méthodes et techniques
Compte tenu des difficultés propres à cet enseignement, deux types de démarches
pédagogiques s'imposent :
a) les interventions ponctuelles
b) les interventions systématiques par un entraînement au moyen d'exercices
variés : oraux, écrits, intermédiaires sous forme de dictée.
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Consignes en 6ème et 5ème
Le professeur amène les élèves lors des activités à consulter et à utiliser
régulièrement et méthodiquement :
- un dictionnaire ;
- le(s) manuel(s) de grammaire ;
- les tables de conjugaison.
- Les dictées d’apprentissages ne seront pas souvent notées mais le
professeur procèdera à un relevé « des réussites » ou « des erreurs »
dans la marge.
La production écrite des élèves tout au long de l’année doit aussi servir de support
pour une règle qui est apprise. En s’appuyant sur les erreurs du texte, les élèves
peuvent raisonner, corriger. Les dictées des élèves ne doivent pas rester lettres
mortes dans les cahiers. Le professeur puise dans ces textes pour alimenter ses
séances d’exemples concrets, pour illustrer le bien-fondé de la révision des textes.
Les séances de compte rendu des dictées en 5ème doivent être l’occasion où les
élèves découvrent leurs erreurs, se corrigent et s’approprient de la règle.
Le professeur partira souvent d’une situation problème.
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instrument naturel d’expression et de communication : l’accent est alors mis sur les
productions personnelles des élèves à travers la plus grande variété possible de
textes. Les textes littéraires fournissent des modèles à imiter, permettant de
s’inspirer fructueusement de leur structure (celle du conte ou de la fable par
exemple), de la thématique qu’ils développent, de leur mise en mots.
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- en 6 , Le professeur fait prendre conscience à l’élève du rôle de l’écrit
dans sa vie. Il exploite les situations suivantes : essais de brouillons ;
cahiers d’exercice ; écrire ses impressions ; rédiger un paragraphe ou des
paragraphes ; rendre compte ; reformuler ; imiter ; écriture d’invention ;
insérer dans un texte narratif des dialogues ; des descriptions ;
transformer ; résumer ; décrire ; informer ; donner son opinion ; prendre des
notes ; rédiger des textes complets ; se relire… etc
ème
- en 5 Le professeur exploite les situations suivantes : essais de
brouillons ; cahiers d’exercice ; écrire ses impressions ; rédiger un
paragraphe ou des paragraphes ; rendre compte ; reformuler ; imiter ;
écriture d’invention ; insérer dans un texte narratif des dialogues ; des
descriptions ; transformer ; résumer ; décrire ; informer ; donner son
opinion ; prendre des notes ; rédiger des textes complets ; se relire… etc
- Le professeur doit avoir à l’esprit l’articulation Lecture/Expression écrite : la
séance de lecture abordant généralement l’aspect théorique de
l’expression écrite. La séance de lecture doit débrayer le terrain aux
activités d’expression écrite.
- Il est très difficile pour les élèves de s’engager dans l’écriture a fortiori d’un
type de texte demandé, sans décomposer les moments d’écriture.
Pour que les élèves apprennent à produire des textes, le professeur leur
fait distinguer plusieurs étapes : la planification, la mise en texte et la
révision.
Cette révision est dynamique : l’élève peut « réviser » ses écrits au cours de
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la semaine d’intégration.
- L’écriture qui porte sur le texte narratif vise à faire acquérir aux élèves les moyens
de produire un récit cohérent. Pour produire leurs textes, les élèves peuvent
s’appuyer sur un texte lu en classe. On considère comme cohérent un texte narratif
dans lequel les événements que l’élève a choisi de rapporter permettent de
comprendre l’histoire et s’enchaînent selon l’ordre chronologique. Ainsi la mise en
place des constituants du récit, et leur maîtrise, sont envisagés de manière
progressive : on n’attend pas de la part d’un élève qu’il sache produire des récits
complexes, c’est-à-dire mêlant diverses formes de discours. On ne peut cependant
pas raconter sans commencer à produire des descriptions : celles-ci font donc
l’objet d’une initiation. Le professeur aide les élèves par des exercices d’imitation
variés (imitation d’une forme, d’une situation, d’un style…) à partir de textes ayant
fait l’objet de lecture. Ces exercices donnent aux élèves des moyens pour organiser
des textes, s’approprier des tournures stylistiques, acquérir du vocabulaire. Le récit
qui s’appuie sur l’expérience personnelle sera également pratiqué. L’écriture permet
alors aux élèves de faire valoir leur propre expérience
Apprendre à argumenter
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réduisant pas à la présence de connecteurs, on veillera dans tous les cas à inscrire
ces « mots » dans un contexte qui justifie la pertinence et la cohérence de leur
emploi.
- Le choix des textes et des œuvres au programme est étroitement lié à ces trois
orientations du travail : textes essentiellement argumentatifs comme l’essai, textes
narratifs et argumentatifs comme le conte, la fable, textes centrés sur l’expression
de soi comme la poésie lyrique ou l’autobiographie, textes centrés sur l’altérité
comme le dialogue (romanesque ou théâtral).
SEANCE N° 12
Objectif : expliquer l’épreuve de français et faire le bilan et l’autoévaluation de l’UE
EPREUVE DE FRANÇAIS
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Les programmes actualisés, et la nouvelle méthodologie qu’impose leur enseignement-
apprentissage, méritent une réflexion quant au système de leur évaluation.
En effet, l’approche par les compétences (APC), qui s’impose à toutes les activités de classe,
suppose l’adoption d’une nouvelle manière d’évaluer les apprentissages, et particulièrement
en français où toutes les activités doivent avoir comme substratum les textes.
Les textes occuperont alors une place importante dans les évaluations, à tous les niveaux.
Désormais l’épreuve de Français aux évaluations sommative (devoir sur table, compositions,
BEPC, notamment), en particulier, est unique et comporte trois étapes qui prennent en
compte toutes les activités d’apprentissage.
La première étape porte sur une dictée, sans questions, de difficultés raisonnables ;
elle prend en compte des aspects orthographiques et grammaticaux au programme.
Le texte de la dictée a une longueur de
3) à la relecture, sans préciser cette fois-ci la ponctuation mais en marquant toujours les
liaisons.
On ne répondra pas aux questions éventuelles des candidats après la relecture du texte ; ils
en seront avertis avant cette relecture.
Avant de commencer la dictée, on inscrira au tableau de manière lisible pour l’ensemble des
candidats : références du texte (œuvre, nom de l’auteur, les éditions, …), mots proposés
éventuellement à cet effet, etc.
Pour les classes de quatrième et de troisième la même faute enlève un point (1pt).
Pour l’ensemble, une faute de ponctuation ou d’accentuation compte pour un quart de point
(1/4 de point). Cependant, il ne sera pas enlevé plus d’un point pour l’ensemble de fautes
d’accent ou de ponctuation.
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dénaturation = - 0,5pt
- Faute d’accentuation : quatre accents manqués = -0,5pt (-0,5pt pour l’ensemble du
texte pour l’accentuation et la ponctuation). Quatre accents manqués : -1 pt (-1pt
pour l’ensemble du texte)
o NB : Douze (12) fautes = zéro sur six (00 / 06)
Elle est notée sur 06/20. Les questions sont des tests objectifs (QCM, questions à trous,
textes lacunaires, V/F, appariement, anagramme, etc).
- être variées (QCM, questions à trous, textes lacunaires, V/F, appariement, etc)
La troisième étape est réservée au travail d’écriture : rédaction sur une situation
complexe. Ici, deux sujets, A et B, sont proposés au choix. Les deux sujets prennent
appui sur le texte. L’un vise à amener l’apprenant à réfléchir sur un problème ou un
thème abordé dans le texte et qui soit à sa portée. L’autre fait davantage appel à
l’esprit d’imagination. Le candidat traitera au choix le sujet A ou le sujet B. on prendra
soin de limiter le volume du texte attendu.
Cette troisième étape est notée sur 8/20 selon les critères et indicateurs ci-après
CRITERES DE NOTATION
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conclusion présente les impressions (0,5pt) ;
l’introduction et la conclusion sont rédigées chacune
en un seul paragraphe (0,5pt)
4- Perfectionne
Volume et originalité :
ment (P)
Il a un esprit créatif (0,25)
● Le problème est
● Le volume du travail est acceptable. 0,25 pt 1pt
entièrement résolu
● La copie est lisible. 0,25 pt
● La production bien
● La production ne contient pas de ratures. 0,25pt
présentée
Total 8pts
DUREES :
ème
6 ème /5 : 2 heures.
4ème/3ème : 2 heures.
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