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Chapitre : La religion
Chapitre : La vérité
Chapitre : La liberté
Chapitre : L’art
Chapitre : La technique
Chapitre : La justice
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Introduction
Le terme “philosophie” évoque les philosophes du 18ème siècle, Les Lumières, Montesquieu,
Voltaire.
La philosophie est aussi un art de pensée et de comprendre par soi-même.
La rationalité de la philosophie s’exerce aussi bien dans le domaine théorique des sciences
que dans le domaine pratique de la morale et du comportement (bien et mal).
En effet, la finalité de la philosophie doit atteindre le bien tant théorique que pratique.
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Chapitre 1 : La religion
À première vue, la religion est une conviction personnelle, une croyance et croire s’oppose à
ne pas croire.
Mais croire n’est pas une certitude : croire s’oppose à savoir.
À première vue, la religion distingue les croyants, des incroyants.
Adoration = un amour très fort, c’est une relation très personnelle entre la personne et Dieu.
Le lien social sur un plan horizontal se caractérise par le culte public et ses rites : un rite est
un signe / un geste répété et sacré dans une religion.
Le culte public constitue la croyance religieuse de l’extériorité, tandis que sur le plan
vertical entre le croyant seul et Dieu, on parle d’intériorité car seul la conscience du
croyant et Dieu y ont accès.
La pratique commence en transmettant un message sur les événements futurs mais aussi sur
l’après vie par la fonction prophétique.
Tandis que la révélation est l’objet de la foi, tandis que l'existence de Dieu peut être l’objet
d’une argumentation philosophique, indépendante de la foi et tout à fait rationnelle.
Cependant, les religions du livre apparaissent sous forme de révélations : c’est-à-dire sous la
forme d’une descente du Ciel sur la Terre, puisque l’Homme, limité, ne peut pas avoir
d’information sur Dieu qui est infini.
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Toutes révélations religieuses supposent la fonction prophétique : le prophète n’est pas un
philosophe mais il est choisi par Dieu pour être son messager, pour annoncer non seulement
les énoncés à venir dans le temps ou l’histoire mais aussi le destin au-delà de la mort.
Le message de la révélation sur lequel les croyants n’auraient aucune information sur Dieu
(inaccessible) est l’objet de la foi et de la confiance plusieurs siècles après la révélation.
Or, nous avons vu que la philosophie et les sciences reposent sur l’expérience de la relation
cause-effet et la raison.
Ce qui ne peut être le cas de la révélation religieuse.
La question qui se pose alors est celle de la légitimité de la croyance religieuse : ais-je le
droit de croire à une révélation religieuse qui ne repose que sur la confiance en une
transmission ?
D’autre part, la révélation religieuse suscite une autre interrogation d’un point de vue d’esprit
critique : est-ce vraiment Dieu qui parle à l’Homme ou l’Homme qui parle de Dieu ?
En d’autre termes : nos croyances religieuses sont-elles irrationnelles ?
1. L’existence de Dieu
2. La révélation religieuse et la raison
Prouver que Dieu existe a été tenté par plusieurs philosophes notamment Aristote, Thomas
d’Aquin entre l’antiquité grecque et le Moyen-Âge.
Par contre, la révélation religieuse relève de la foi et de la confiance pour accéder à des
connaissances sur Dieu.
Or, le problème pour la philosophie est de savoir si dans une révélation, c’est Dieu qui parle à
l’Homme ou l’Homme qui parle de Dieu jusqu’à le rendre anthropomorphique, c’est-à-dire
semblable à l’Homme, comme dans le polythéisme greco-latin.
Aristote au 4ème siècle avant J.C propose une preuve dans sa "Métaphysique".
En effet, constate-t-il que les êtres de la nature sont en mouvement, animés ou vivants.
Il faut donc expliquer l’origine du mouvement, c’est-à-dire sa cause ce qui peut nous faire
remonter à l’infini dans les causes, raison pour laquelle Aristote qui trouve cela absurde
affirme qu’il faut s’arrêter dans la recherche à un premier moteur immobilecause
universelle du mouvement dans l’univers et de la nature : Dieu.
Thomas d’Aquin montre pour sa part que tous les êtres auraient pu ne pas exister et donc il
est difficile de trouver dans notre monde la cause de tout ce qui existe sauf si l’on accepte
logiquement une cause nécessaire de tous les êtres : Dieu.
Ce qui peut changer ou être différent ou ne pas exister de tout se dit “contingent”.
Au contraire, ce qui ne peut pas être autrement qu’il n’est, est dit “nécessaire”.
En effet, les définitions géométriques ou les lois de la nature ne changent pas et les mêmes
causes produisent les mêmes effets contrairement à la liberté qui est égale à la contingence.
Thomas d’Aquin veut donc prouver que Dieu existe en montrant que si aucun être n’est
nécessaire, tout serait contingent et par conséquent rien n’existerait ce qui est absurde.
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“Abstrait ≠ Concret
Par exemple, par une expérience amoureuse, religieuse ou bien une expérience de voyage
relève du concret.
Les preuves de l’existence de Dieu sont abstraites car Dieu n’est absolument pas un être
physique de notre expérience mais il est purement spirituel et infini.
En effet, l’existence des croyants suffirait à elle seule à expliquer la certitude de l’existence
de Dieu, surtout par le fait de l’automatisme de la répétition dans la pratique religieuse à
engager psychologiquement.
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Le texte de Bergson ne prouve pas que Dieu existe mais veut démontrer que c’est plus la
pratique des gestes et de la prière qui donne une force à l’existence de Dieu, surtout parce
que la religion est un lien social puissant qui rassemble la masse.
(Bergson ne fait pas comme les preuves de l’existence de Dieu vues en classe. Il parle de la
religion comme de la pratique et fait social).
Le problème soulevé dans le texte est de savoir : comment expliquer les croyances
religieuses ?
Et Bergson y répond que ce sont les pratiques religieuses qui expliquent les croyances, et non
pas la preuve de l’existence de Dieu ou la croyance qui explique la pratique.
Autrement dit toute la force de la religion serait dans la masse du lien social et l’habitude.
Le texte peut être divisé en 2 paragraphes pour l’explication de texte : lignes 1-6 et de 6-10
ou lignes 1-7 et 7-10.
Dans l’introduction cité pour chacune des 2 parties le début du texte entre guillemets et cité la
fin entre guillemets.
Texte : FREUD
Freud qui était un médecin autrichien du début du 20ème siècle propose dans son livre
“L’avenir d’une illusion” une critique de la religion.
Cependant, il ne tente pas de s’attaquer aux preuves de l’existence de Dieu ni aux preuves
historiques des révélations religieuses.
Il aborde plutôt la question sous un angle psychologique : il considère qu’un adulte
conserve toujours une trace de ses angoisses d’enfant : angoisse de ne plus être aimé, d’être
abandonné ou de ne plus être protégé.
De plus, son expérience de médecin lui fait penser que ses angoisses sont surtout
inconscientes et que l’on se rend pas compte qu’elles peuvent être identiques à l’âge adulte.
Freud arrive donc à la conclusion que Dieu dans les religions est une forme de projection du
père de la petite enfance : pour lui en effet, l’adulte est angoissé par la mort et par le
destin qui peut être inexorable et rempli d’épreuves.
Par conséquent, comme le père a protégé l’enfant, Dieu protège l’adulte mais sur le mode
d’une illusion purement psychologiquement.
Autrement dit plus on est angoissé, plus on a besoin d’être protégée et plus on aura
tendance à être croyant et très religieux : il y aurait un lien de cause à effet entre l’angoisse
de mort et la religion.
Pour Freud, la force de la religion réside dans la force de nos désirs : désir d’être aimer,
d’être protéger, d’être immortel, et d’être récompensé pour ses bonnes actions en étant
toujours assuré par un Dieu père tout puissant.
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Chapitre 2 : La vérité
Reformulation :
La vérité est-elle propre à chacun ?
L’opinion personnelle peut-elle tendre vers la vérité ?
Si il existe autant de vérités qu’il y a d’individus, est-il encore possible de croire en une vérité
valable pour tous ?
La vérité est-elle multiple ou bien universelle ?
I. Dans la vie quotidienne, nous avons tous l’occasion de défendre des opinions
différentes (selon chacun)
Nous sommes le résultat d’une histoire, d’une éducation, d’une culture particulière.
Quand deux opinions s’affrontent, nous pouvons juger absurdes les idées de l’autre.
Nous allons alors débattre et essayer de convaincre l’autre qu’on a raison.
La vérité n’est qu’un point de vue parmi d'autres, certaines personnes peuvent avoir des
connaissances qui vont au-delà de l’opinion personnelle.
Ces personnes vont alors se battre contre les préjugés, les stéréotypes qui s’opposent à leurs
connaissances du monde.
Seule l’expérience et le vécu personnel vont nous permettre d’avancer vers des vérités
solides / stables.
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⤷ L’expérience nous met forcément face à l’erreur, car nos choix / pensées ne sont pas
toujours réfléchis / analysés / délibérés.
L’erreur et le doute sont des épreuves indispensables pour sortir des préjugés et des
simples opinions.
II. Pour sortir de l’opinion, seule la rencontre avec autrui va nous permettre
d’avancer vers un accord possible des esprits / savoirs
Les opinions sont des ombres approximatives et floues qui représentent vaguement la réalité.
Être victime de l’opinion, c’est être enchaîné dès l’origine.
On part tous du même niveau de base mais certains arrivent à se libérer de la prison des
préjugés, de l’illusion.
Pour franchir le mur qui nous sépare de ceux qui manipulent / maîtrisent l’opinion, seul
la pratique / l’exercice du doute va être efficace.
Exemple de ceux qui croient que la Terre est plate et immobile et qu’ils sont dans l’ignorance
de la nature ou de la réalité de ce qu’ils perçoivent.
Nos sens peuvent nous tromper, nous avons besoin de vérifier sans cesse par nous-même
de ce que nous ne faisons qu’admettre en général.
Une fois les prisonniers libérés et sortis de la caverne et exposés à la lumière de la vérité
(qui leur permet de voir le monde tel qu’il est réellement).
Pour ne pas rester seul face à la vérité en cherchant à la garder pour soi, les anciens
prisonniers vont retourner dans la caverne, dire à leur amis ce qu'ils ont découvert.
Cela paraît tellement incroyable qu’ils vont être tués pour avoir osé dire la vérité.
On peut en conclure que lutter contre les préjugés et les stéréotypes, illusions de l’esprit, cela
reste un long chemin et difficile.
Les préjugés ont une force liée à l’habitude à la tradition et il est très difficile pour nous de
sortir de ces habitudes.
Vérité : accessible à tous, universelle, partagée, valable pour tous, partout et toujours.
Opinion : propre à chacun(e), relative, évolutive.
Question 1 : Que signifie “l’homme [est] la mesure de toutes choses” (l.2) ? Reformuler la
thèse de Protagoras.
Dire que l’humain “est la mesure de toutes choses”, cela revient à affirmer que nous pensons,
réfléchissons tous de manière différente, selon différents critères.
Mesurer, cela veut dire juger selon notre propre regard subjectif, qui dépend de notre
éducation, de nos expériences, de l’influence de l’entourage.
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Question 2 : Quelle est la première objection (argument visant à réfuter une thèse) que
Socrate adresse à cette thèse ? Vous semble-t-elle valable ?
Selon Platon, la vérité est unique mais si on admet que chacun peut avoir raison et que
quelqu’un n’est pas d’accord avec nous, alors cette personne aura tort et raison.
Question 1 : Si nous devons tolérer les convictions des autres, est-ce parce que chacun a
raison ?
Convictions : être sûr (de soi) grâce à une preuve valable pour tous ceux qui sont prêts à
l’accepter.
Chacun a raison : il n’y a aucune preuve commune, il n’y a que des opinions personnelles et
relatives à chacun.
↳ Nous devons résoudre cette contradiction apparente.
On ne peut pas en rester au “chacun pour soi” car sinon il n’y a plus d’accord et de dialogue
possibles entre les personnes raisonnables sinon c’est la porte ouverte à la violence pour
imposer aux autres, notre opinion.
Intolérance : être intolérant, c’est refuser la différence des points de vue, des idées. C’est
aussi vouloir que tout le monde pense comme moi.
Tolérer l’intolérance, c’est accepter quelqu’un qui ne m’accepte pas, respecter quelqu’un qui
ne me respecte pas.
Pour être tolérant face aux intolérants, nous devons nous soumettre à leurs positions en
l’acceptant comme possible.
Tolérer : c’est laisser faire en pensant que cela contribue au bien de l’autre.
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L’intolérance est vue comme une qualité, c’est le respect des lois et des valeurs.
Il est donc recommandé de tolérer et même d’encourager l’intolérance vis-à-vis du manque
de respect / des positions extrêmes.
Tout ce qui blesse notre statut d’être humain est à juste titre intolérable.
L'intolérance est vue comme un défaut, quand cette intolérance ne cherche même pas à
comprendre la pensée ou l’histoire ou la culture de l’autre.
Quand nous faisons une généralité à partir de cas particuliers nous devenons vite intolérants
au mauvais sens du terme.
Cela n’est pas tolérable, car c’est un refus de considérer l’humain dans sa particularité / son
originalité.
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Chapitre 3 : La liberté
On ne comprend pas vraiment l’autonomie tant qu’on n’a pas fait l’expérience du danger
d’un plaisir excessif qui peut mettre en péril notre vie, santé…ou celle des autres.
On peut associer l'âge adulte à l’autonomie alors que la majorité renvoie à
l’indépendance.
Les limites sont les propos discriminatoires / injurieux envers une personne représentant le
pouvoir de l’État.
La liberté nous conduit à réfléchir sur tout ce qui peut bloquer notre volonté, car sans la
volonté, il n’y a plus de liberté possible.
Quand je fais un choix entre A et B, c’est jamais égal, j’ai toujours une préférence pour A ou
pour B.
Ma liberté consiste à comprendre pourquoi je préfère l’un à l’autre.
Quoiqu’il en soit, je ne suis jamais la seule cause de mes actions, il y a toujours une influence
extérieur qui pèse sur moi et principalement ce sera la société.
Je dois faire avec les autres.
La liberté en société nous oblige à faire face aux autres dans des situations que l’on n’a pas
choisi nous-même.
La liberté s’est donc aussi cette capacité d’adaptation permanente à la réalité.
Destin : tout ce qui arrive est écrit par avance et on ne peut rien y changer.
↳ On sait où l’on va. Si on est religieux, on va vers l’union de Dieu. Si on est pas
religieux, on pense alors que seule la mort nous est destinée car c’est dans la
nature des choses.
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Dissertation guidée : Être libre, est-ce ne subir aucune influence ?
Influence ⇒ Le choix des autres détermine notre choix personnel, ou au moins persuade,
convainc ou conditionne.
⇒ Cela sous-entend une dépendance vis-à-vis des autres.
Question : Peut-on dire que certaines personnes sont incapables de prendre des décisions
par eux-mêmes ?
Sont incapables :
↳ à cause de la peur d’être jugé pour ce qu’ils montrent aux autres.
↳ à cause de la difficulté de s’assumer soi-même tel que l’on est ; on se déresponsabilise.
↳ lié à un problème d’éducation.
“Subir” une influence ⇒ On n’a pas le choix, on doit supporter même si on y trouve aucun
plaisir.
⇒ C’est comme un travail que l’on ne choisit pas.
Intégrisme ≠ Religion
Intégrisme : comportement extrémiste dans lequel les religions sont prises comme prétexte à
une action politique violente.
↳ Dans le cas d’une vie solitaire, érémitique, alors l’absence de contact empêcherait toute
influence.
↳ On ne peut pas échapper aux relations sociales de par notre humanité.
↳ Notre éducation joue un rôle déterminant, on ne peut pas y échapper.
Autonomie : se donner à soi-même des limites, des principes, des règles au vu de ce que les
autres nous ont transmis.
Plan de la dissertation :
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Chapitre 4 : L’art
Représentation du beau → mais nous n’avons pas nécessairement besoin de l’art pour
savoir ce qui est beau.
En art, on appelle cette réaction humaine un sentiment et c’est du sentiment que naîtra la
beauté de l’œuvre.
Art : Toute activité humaine consistant à produire / créer quelque chose dans le but
esthétique avec une certaine originalité.
Esthétique : percevoir la beauté apparente d’un objet ou d’une personne.
↳ Le bel objet va être mis en valeur, en évidence pour qu’on le contemple.
Le problème est qu’il est très difficile de tomber tous d’accord sur un jugement esthétique.
Art → ars (latin) : talent particulier que seules certaines personnes possèdent
→ tekhne (grec) : technique, art
Savoir-faire : Faire de l’art, cela s’apprend dans des écoles ou avec des maîtres.
↳ On arrive alors à une certaines maîtrise.
↳ Mais il est nécessaire d’être reconnu par des personnes impartiales.
Inspiration : ce que l’on a à l’intérieur de nous (idées, sentiments, émotions) et qui demande
à ressortir.
Une fois l’inspiration acquise, je dois trouver la bonne technique pour s’exprimer.
La technique ne reste qu’un moyen, le but est de créer une œuvre unique et non une copie /
reproduction.
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⇒ L’art est lié à la sensibilité.
⇒ La beauté dépend des sentiments ou des émotions du spectateur qui affirme son
individualité, sa personnalité dans le regard qu’il porte sur une œuvre d’art.
Œuvre d’art : peut être une création de la nature (corps, paysage, plante…).
Beauté Joliesse
→ Laisse une marque, une empreinte en → Éphémère, ne dure pas, ne s’installe pas
moi qui va m’apporter un bien-être ou une en moi (agrément, ce qui nous plaît
souffrance. immédiatement).
Sentiment Sensation
Universel Individuel
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Chapitre 5 : La technique
Technique :
- Synonyme de “savoir-faire”, “méthode”, “habilité”.
- Elle désigne tout moyen de production ou de fabrication humaine (au niveau matériel
ou intellectuel).
L’usage de la technique suppose l’intelligence humaine, qui réfléchit aux meilleurs moyens
pour obtenir un résultat.
Exemples : fabrication d’un ordinateur, maîtrise d'instruments de musique, passage
d’obstacles en sport, rapidité des transports…
Cette nouvelle technologie présente des dangers évidents car elle nous encourage à dépasser
les limites que la nature à donner à l’être humain.
Depuis les débuts de l’humanité, la technique a toujours existé mais ces dernières années, elle
a fait des progrès inimaginables pour devenir la plus efficace possible.
⇒ On ne pourrait plus s’en passer, c’est ce que l’on appelle l’hubris.
Hubris ≠ Némésis
Certains continuent à voir dans le progrès technique, un espoir, notamment pour trouver un
remède contre des maladies graves ou incurables.
⇒ Maladie de Parkinson
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Les nouvelles technologies censées faciliter nos vies quotidiennes peuvent se retourner contre
nous, en nous rendant totalement dépendant de leurs usages.
Si nous ne voulons pas devenir de simples esclaves des machines, il nous faudra apprendre à
les maîtriser pour transformer le travail plutôt que de le supprimer.
Les machines que nous fabriquons auront toujours besoin d’un contrôle, d’un entretien et
d’une limite imposée par l’Homme.
⇒ La technique ne guérit pas, elle ne fait que supprimer les symptômes, les effets d’une
maladie.
Question : Tout ce qui est possible par la technique est-il forcément souhaitable ?
⇒ Doit-on franchir et dépasser nos limites naturelles pour devenir des “post-humains”, une
nouvelle génération mi-homme, mi-machine ?
L’intelligence humaine peut être géniale mais elle a du mal à s’imposer des limites dans ses
inventions, or, ne voit ses erreurs plus tard.
Certains d’entre nous ont le droit de poser un regard angoissé voire même critique sur le
progrès technique.
Mais ils ne doivent pas oublier que l’innovation technique et le génie de l’invention sont des
qualités proprement humaines.
La solution n’est donc pas de rejeter le progrès technique mais d’apprendre à le maîtriser en
le connaissant de mieux en mieux.
Plus l’Homme saura maîtriser ses inventions, plus il sera libre.
Le contraire de la liberté ici serait donc la dépendance aveugle.
⇒ Intelligence artificielle
Si nous voulons posséder ou profiter des dernières innovations technologiques, nous devons
avoir les moyens financiers.
Les plus pauvres d’entre nous seront progressivement exclus de cet accès au progrès
technique.
Dans les techniques de sélection génétique, on voit apparaître une nouvelle forme
d’eugénisme, c’est-à-dire de sélection d’un certain type d’être humain à travers leurs
apparences, leurs formes physiques, leurs capacités intellectuelles.
On va refuser, rejeter tout pouvoir, toute influence de la nature dans nos vies.
Nous en arrivons à dépasser les limites de nos capacités naturelles pour faire d’un futur bébé
un bien de consommation que l’on peut choisir à la carte.
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Pour que la vie humaine ait un sens, elle doit :
1) Avoir une fin : nous devons accepter la vieillesse et la mort.
2) Être soumis au hasard de la génétique : nous ne devons pas tout modifier ou tout
contrôler.
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Chapitre 6 : La justice
Introduction :
En conséquence :
↳ Tout ce qui est légal n’est pas forcément légitime : durée de certaines peines de prison
(viol).
↳ Tout ce qui est légitime n’est pas légal : la vengeance.
Notre devoir de citoyen est de faire entendre nos opinions pour affirmer notre liberté (que
nous ne sommes pas des esclaves, des marionnettes du gouvernement).
↳ La confiance aveugle est le premier pas vers le fait d’être manipulé.
↓ ↓ ↓
Droit civil (du citoyen) est Lié à notre conscience Différent pour chacun
le même pour tous. morale du bien et du mal, selon ce qu’on a choisi
du juste et de l’injuste. de respecter ou non.
Il m’est imposé.
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Honneur : sentiment que l’on a de sa propre valeur personnelle, et conscience de ce qui peut
nous dévaloriser.
Dans le texte de Thoreau, il redonne leur voix aux minorités qui ne sont pas écoutées,
respectées.
Pour l’auteur, ce n’est pas le nombre qui fait la force, c’est le poids des idées défendus et la
cohésion du petit nombre face au pouvoir.
Tout être humain, quel que soit son âge, son origine, sa richesse, sa religion, possède le droit
naturel d’être respecté et de se révolter si sa parole n’est pas entendue.
Injustice
↙ ↘
Du côté du gouvernement, qui est Du côté des citoyens, qui finissent par
indifférent face aux protestations du peuple. abdiquer par renoncer à leur droit
d’expression.
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