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Définition de la religion

Les trois définitions suivantes du mot "religion", bien qu'il puisse y


en avoir d'autres, semblent refléter un consensus général parmi les
dictionnaires :

 Ensemble des convictions qui définissent le rapport de


l'homme au sacré, la religion est une reconnaissance humaine
d'une puissance supérieure ou d'un idéal (que certains peuvent
appeler Dieu). Cela vient du mot latin religio, que Cicéron a
d'abord défini comme "l'action d'occuper une nature supérieure
dite divine et d'en faire l'objet d'un culte." Le terme "religion"
est dérivé du latin, et dans les langues où il est utilisé, il est
fréquemment compris comme désignant la relation entre les
humains et une ou plusieurs divinités.

 La religion comme un ensemble de coutumes propres à


une foi ou à un groupe social. Par exemple, le
terme "dîn" dans le Coran, qui pourrait être considéré comme
l'équivalent de "religion", fait référence aux instructions de
Dieu pour une communauté avant tout, et le terme "zong
jiào" en chinois, qui a été inventé au début du XVe siècle pour
traduire "religion", connote l'idée d'une instruction pour une
communauté. L'histoire montre que les groupes religieux qui
s'opposent en Europe à l'Ouest du XVe siècle sont ceux qui
sont conçus comme des systèmes dans lesquels il est prescrit
ce qu'il faut faire et croire. Ces groupes sont, en particulier,
les catholiques et les protestants, ainsi que la variété des
confessions protestantes. Le terme "religions" est utilisé pour
la première fois pour désigner ces groupes à la fin du XIXe
siècle ; cependant, par extension, il désigne
également l'islam, le bouddhisme, le taoïsme,
l'hindouisme et toutes les autres religions du monde depuis
l'aube de la civilisation humaine. La transformation des
expériences religieuses des Européens a été ravivée
à l'époque Lumière dans un questionnement qui supposait un
noyau dur de la religion en opposition à toutes les religions
historiques.

 La religion est l'adhésion à des croyances et à


des convictions particulières. Ce sens est lié à ceux
mentionnés précédemment, et c'est dans ce sens que la
religion peut parfois être perçue comme quelque chose qui va
à l'encontre de la raison et est assimilée à la superstition.
On pourrait considérer la religion comme un moyen de chercher, et
peut-être de découvrir, des réponses aux questions les plus
profondes qui se posent à l'humanité. C'est ainsi qu'elle entre en
relation avec la philosophie. Elle peut avoir une perspective
personnelle ou communautaire, être privée ou publique, être liée à la
politique ou chercher à s'en distancier. Elle peut également être
identifiée dans la définition et l'application d'un culte, d'un
enseignement, d'exercices spirituels et de comportements sociaux.
La question de savoir ce qui constitue la religion est également
d'ordre philosophique, et la philosophie peut à la fois contribuer à la
solution et contester la plausibilité des définitions avancées. Il
n'existe pas de définition reconnue qui s'applique à tout ce qu'il est
aujourd'hui permis de qualifier de religion. La question de savoir ce
qui constitue une religion est donc ouverte.

Elle fait l'objet de recherches dans le domaine des sciences


humaines. Le terme "religiosité" est étudié par des disciplines
comme l'histoire, la sociologie, l'anthropologie et la psychologie
sans pour l'instant s'appuyer sur une définition qui serait
uniformément applicable à tout ce qui est ainsi étudié.

Exemple de dissertation : Est-ce une


faiblesse de croire ?
A l'école, on nous apprend de nous méfier des croyances, de nous appliquer à apprendre et à
se gaver de savoir. Mais ne faut-il pas garder une approche plus légère de l'approche du
monde ?

Il existe une différence entre croire et savoir.

La croyance s'apparente le plus souvent à une opinion. Cependant,


la croyance naturelle est encore autre chose que la foi qui est une
acceptation de l'esprit de certaines vérités dénuées de raison. Nous
nous situons donc entre la certitude et le questionnement.
A nos yeux, le vrai n'est que ce qui peut arriver, ce qui est
raisonnable. Savoir quelque chose inspire donc la certitude, par
l'habitude ou l'expérience par exemple, que ce que nous pensons est
vrai.
La croyance, quant à elle, peut être vue comme une faiblesse. En
effet, puisqu'il s'agit d'une opinion incertaine, elle se place
forcément en dessous du savoir. D'un autre côté, la croyance dénote
d'une certaine force de conviction car elle implique le refus
d'écouter sa raison.
Dans ce cas, la croyance doit-elle être vue comme une faiblesse
d'ignorer la réalité ou comme une force de faire preuve de volonté ?

La faiblesse d'une croyance irrationnelle

Hume disait que la croyance est irrationnelle si elle n'est pas fondée
sur un raisonnement solide.
Prenons par exemple quelque chose que nous croyons par habitude :
un chat retombe toujours sur ses pattes. Ce n'est pas parce que cela
arrive dans la majorité des cas et que tout le monde le dit que c'est
forcément vrai. Pour cause, il est possible qu'un chat fasse une
mauvaise chute et se retrouve sur le dos. Cette croyance est donc
irrationnelle.
Une croyance religieuse ou superstitieuse sont elles aussi
irrationnelles car souvent absurdes et opposées à la raison.

C'est pour cette raison que la science fait preuve de mépris au


regard des croyances. En effet, elle considère que ceux qui croient
se limitent à ne pas chercher la rationalité, à ne pas réfléchir et ce
par pur fainéantise ou lâcheté.

La croyance n'existe pas sans une part de confiance. En effet, pour


accepter de croire en quelque chose d'invérifiable, il faut avoir
confiance en soi ou en la personne qui nous a insufflé cette
croyance. C'est pourquoi cette dernière a souvent recours à
l'affectivité pour nous guider vers ses choix. Croire peut donc avec
cette vision apparaître également comme une forme de faiblesse.

Mais la force et la volonté induits par cette croyance ne seraient-


elles pas un bénéfice ?

La force de croire en ce que je veux


Le lien entre croyance et sentiments est très fort. On croit souvent en certaines choses grâce à
l'affect : pour plaire à quelqu'un, pour se plaire à soi même ou pour se rassurer.

Croire nous engage. Dans la volonté et dans le consentement. Mais


de toute façon, est-il possible de ne croire en rien ? On dit souvent
que la vie se trouve dans l'espoir. Donc pas de vie sans rêve ni
croyance. De tous les temps, les Hommes croiront en quelque
chose.
Et d'ailleurs, peut-on voir la croyance comme une faiblesse alors
qu'elle est une preuve de volonté ? Par exemple, la foi est une force
pour l'Homme qui lui donne de la volonté pour réussir de
nombreuses épreuves dans sa vie : amour, travail, respect,
solidarité. La croyance est donc une forme de force, de
détermination et de persévérance.
Pour cause, quelqu'un qui ne croirait en rien ne se donnerai jamais
d'objectifs. Se battre pour quelque chose qui paraissait irréalisable
et est finalement atteint est une preuve de force. Prendre des
décisions relève aussi de la croyance et n'est donc pas une
faiblesse. Par exemple, décider d'agir implique de croire en ce que
l'on va faire et en la validité de notre action, sans pour autant
pouvoir prévaloir dès le début de sa finalité.

Conclusion

Nous avons donc démontré que croire peut être à la fois une force et
une faiblesse, selon l'approche réelle ou spirituelle du sujet.
Dans un premier sens, on peut dire qu'au regard de la science, de la
réalité, les croyances sont des faiblesses réservées à ceux qui ne
savent pas et ne s'en donnent pas les moyens. Tandis que dans un
second sens, on voit que la croyance peut mener l'Homme à faire de
grandes choses, à respecter des valeurs, comme c'est le cas avec
quelqu'un qui a la foi.

En conclusion, cette notion de force ou de faiblesse du croyant est


limitée à l'appréciation de chacun. La croyance de quelqu'un sera
vue comme une bêtise pour quelqu'autre qui ne croit pas. C'est
pourquoi la croyance est vue comme un bien ou un mal surtout selon
la personne concernée.

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