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Comment définir le terme CESSER ?
• Mettre fin à quelque chose
• Interrompre
Problématique
Trouver l’opinion commune
Dans un premier temps il semble évident que savoir c’est se libérer de la crédulité. Le savoir, une fois
possédé se substitue à la simple croyance : l’opinion qui se contente de prendre pour vrai ce qui apparaît,
ce qu’on dit ou ce qu’on espère laisse sa place à un discours solide et bien fondé.
Reformuler la problématique
Comment articuler le rapport entre croyance et connaissance, qui paraissent si opposées mais qui finalement
ne le sont pas ? N’y a-t-il de savoir que par la suppression de la croyance, OU BIEN n’est-il au fond qu’un
enrichissement de celle-ci ?
Trouver un plan
À partir des opinions trouvées construire un plan en trois parties.
I. Le savoir se substitue à la simple croyance.
i. Il n’y a de savoir que pour celui qui a fait preuve d’esprit critique, qui donc a cessé de croire ce
que, spontanément, il tenait pour vrai - et en ce sens la cessation de la croyance serait le moyen
même du savoir.
ii. Lucrèce, De la Nature, livre V (Voir le texte). D’après ce philosophe épicurien, l’origine de la
religion vient de l’ignorance des causes.
iii. Transition critique : si on affirme trop vite que le savoir met effectivement un terme à la croyance,
on risque le fantasme d’un savoir absolu, qui ne reposerait que sur sa propre évidence.
II. Il y a une part de croyance dans le savoir, un acte de foi et d’imagination.
i. Dans la recherche scientifique on ne peut toujours expliquer toutes les causes, parfois on s’arrête
à des principes (axiomes mathématiques) dont la vérité est établie et non démontrable. Il est
le cas pour beaucoup d’autres principes en science.
ii. Einstein, Infeld, L’évolution des idées en physique, 1938 (Voir le texte). La connaissance même
repose sur la croyance en une vérité objective.
iii. Transition critique : mais on a bien l’impression que c’est d’une autre nature de croyance qu’on
a affaire. On ne pas affirmer que le savoir entretien la croyance, car ainsi on risque d’en faire
une activité stérile, voire idéologique et dangereuse.
III. L’incompatibilité entre savoir et croyance n’est que superficielle, les deux partagent un effort commun.
i. Le savoir et la croyance partagent le même effort de comprendre le monde.
ii. Diel, La divinité, le symbole et la signification, 1971 (Voir le texte) Science et religion partagent
l’effort de combattre une angoisse universelle.
iii. La place de la religion, d’après l’auteur, est gardé dans le mystère de l’existence de la vie.