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L’ÊTRE HUMAIN

Document de révision – examen de mi-session

Le contexte historique de la Renaissance (Cours 2)

 Pourquoi pouvons-nous affirmer que les prêtres chrétiens organisent le mode de


vie des gens durant le Moyen-âge ?

 Qu’est-ce qu’un bon humain selon la conception chrétienne ?

 Pourquoi l’héliocentrisme aide-t-il les sciences à s’émanciper de l’autorité


chrétienne ?

Avant la théorie de l’héliocentrisme, il y avait la théorie du géocentrisme qui disait que le


système solaire tournait autour de la Terre, et cette idée était supportée par l’Église. Par
contre, quand il fut prouvé que c’était le contraire, donc que la Terre tournait autour du
Soleil, l’Église a perdu de la crédibilité en cosmologie. De plus, cette découverte à permis
aux scientifiques de pouvoir faire part de leurs découvertes sans être appelés hérétiques,
et ça a permis à la science d’être prouvée par des preuves empiriques, plutôt que ce soit
l’Église qui force ses <<connaissances>> scientifiques sur la population.

Le rationalisme de René Descartes (Cours 2)

 Quels sont les objectifs du rationalisme ? Aussi, pourquoi ces objectifs sont-
ils, en quelque sorte, compatibles avec la foi religieuse ?

Rationalisme : Les humains doivent utiliser leur raison pour comprendre la nature
(de Dieu). Vision humaniste du monde

Objectifs :

1. Développer l’autonomie intellectuelle


 Juger les sensations avant d’y croire
 Remettre en doute ses croyances
 Baser ses actions sur des raisons
2. Être cartésien
 La rationalité = vérité et liberté
 Responsabilité morale -> connaitre
 La raison prime sur les émotions
Nous comprenons notre existence avant celle de Dieu.
Même en faisant ses recherches de manières rationnelle, Descartes va essayer de prouver
l’exitence de Dieu.

 Comment pourrions-nous définir l’humanisme ?

L’être humain est capable de raison pour comprendre la nature, et est capable d’avoir
un regard critique sur les croyances non-frondées.

 En quoi la perspicacité rationnelle consiste-t-elle? Et pourquoi est-elle


associée à la clarté et à la précision des idées ?

Perspicacité rationnelle : moyen d’acquérir des vérités (voir au-delà des


apparences), capacité à analyser, évaluer et résoudre de manière logique des
problèmes.

Idée claire : <<Tout le monde>> le comprend facilement

Idée précise : <<Tout le monde>> comprend de la même manière

Les idées claires/précises facilitent la compréhension et la communication,


puisque les idées sont cohérentes.

 Quel est le projet de Descartes ?

1. La remise en doute : Faire le tri des connaissances et ne conserver que ce qui


est certain

Certitude : Connaissance basée sur des données empiriques, rejet de toute


croyance susceptible de doute.

 Qu’est-ce que la certitude ? Et pourquoi ce concept est-il essentiel au projet


de Descartes ? (Ceci requiert des liens avec le doute et la perspicacité
rationnelle.)

Certitude : Connaissance basée sur des données empiriques, rejet de toute


croyance susceptible de doute.

C’est essentiel, puisque le projet de Descartes est de se faire des nouvelles


connaissances qui sont certaines (sans doute).

Puisque Descartes va remettre en questions toutes les connaissances qui cherche à


avoir, ça démontre qu’il utilise la perspicacité rationnelle parce que ça demande
une analyse critique et une évaluation solide des idées.

Puisque la certitude est le rejet susceptible de tout doute, il sera sûr que ses
nouvelles connaissances sont véridiques.
 Quels sont les trois premiers arguments développés par Descartes pour
rejeter les sensations (et affirmer qu’elles ne sont pas la base de la
connaissance) ?

1. Les sens peuvent nous tromper

2. Narcissisme malfaisant (les fous ne savent pas qu’ils sont fous)

3. Il est possible que nous soyons endormis

 Pourquoi les intuitions fondamentales (notamment le temps, l’espace et


l’arithmétique) résistent-elles à ces trois premiers arguments ?

Les intuitions fondamentales semblent innées, claires et donc, ne sont pas doutées.
On a besoin de ses intuitions pour penser et comprendre le monde, il est difficile
de les remettre en question sans créer de contradiction.

 En quoi le quatrième argument, celui du malin génie, permet-il de générer un


doute à l’égard de nos intuitions fondamentales ?

Si jamais c’était un malin génie qui contrôlait nos pensées et nos expériences, il se
pourrait que même nos intuitions fondamentales soient fausses.

 Quelle idée résiste aux tromperies du malin génie ? Et pourquoi puis-je en


avoir la certitude ?

Cognito : <<Je pense, donc je suis>> Même si le malin génie me manipule les
pensées et me fait douter, il ne peut pas me faire douter de mon existence en tant
que penseur. Peu importe s’il me trompe, je sais que c’est moi qu’il trompe,
puisque je suis capable de pensée, j’existe

 Pourquoi les humains sont-ils d’abord une chose pensante indépendante de


leur corps ?

La pensée produit ma conscience, comme on ne peut pas nier qu’on pense et


qu’on a une conscience de soi, même si notre corps ne nous appartenait pas, nous
aurions encore notre pensée et donc, notre conscience.

 Qu’est-ce qui permet à Descartes de rétablir les sensations ? Et pourquoi cela


redonne-t-il de la valeur aux sensations selon lui ?
Si on voit, sens, touche, etc. un chose, ce n’est pas la pensée qui vient nous dire quelle est
la chose, mais les sens. De plus, même en n’ayant pas la certitude d’avoir vu, senti,
touché, etc. quelque chose, notre esprit est capable de juger que la chose que j’ai cru
avoir vue, sentie, touchée est certaine.

 Quelles valeurs les humains devraient-ils mettre de l’avant afin d’avoir une
vie accomplie selon la conception de Descartes ? Et pourquoi celles-ci ?

1. Raison, clarté, pensée, quête de vérité : parce que c’est en ayant des
connaissances rationnelles qu’on peut avoir la certitude et de l’avancement de
l’homme, et comprendre un peu mieux le monde qui nous entoure.

L’empirisme et le sentimentalisme de David Hume (Cours 3 et 4)

 Pourquoi Hume critique-t-il le doute introduit par Descartes à l’égard des


sensations ? Quel est le rôle des sens et de la rationalité en science selon
Hume ?

La clarté des idées provient beaucoup plus de la redondance des sensations. Nos
sens nous transmettent d’abord de l’information par des impressions, qui sont
ensuite entreposées dans la rationalité.
<- sensoriel -o- rationalité ->

 Pourquoi Hume juge-t-il que les humains sont principalement des êtres
sensoriels ?

On ne choisit pas d’activer nos sens, ceux-ci nous imposent des sensations.

 Quel est le processus permettant à une sensation de causer une émotion ?

Les émotions vécues sont des réactions au sensations agréable ou désagréable.

 De quelle manière nos émotions peuvent-elles s’intérioriser en sentiments ?


Et pourquoi certaines émotions ne deviendront-elles jamais des sentiments ?

Les sensations seront intériorisées en sentiment lorsqu’elles sont associées à un


être ayant une identité. Parce que le sentiment est associé à une sensation associée
à un être ayant une identité.

 Quels sont les quatre sentiments fondamentaux de la nature humaine ?


Lesquels portent sur soi-même et lesquels portent sur autrui ?
Soi-même : Orgueil et humilité

Autrui : Haine et amour

 Quels sont les trois facteurs pouvant expliquer la puissance d’un sentiment ?
Et comment chacun d’eux influence-t-il la force d’un sentiment ?

1) Intensité sensorielle : à quel point c’est agréable/désagréable

2) L’ampleur du mérite : l’ampleur du sentiment dépend de la personne à qui il


est accordé.

3) Redondance : ça fait combien de fois qu’on ressent ce sentiment, pour cette


personne.

 À quel moment l’amour peut-il engendrer de la bienveillance ? Et à quel


moment la haine peut-elle engendrer de la colère ?

- La haine engendre de la colère lorsque une personne pour qui nous ressentons
de la haine ressent du bonheur. Ou lorsqu’une personne pour laquelle on ne
ressent pas de haine nous fait du tort, donc on ressent de la haine, et aime nous
faire du tort (bonheur), donc on ressent de la colère. Plus on hais une
personne, plus notre colère par rapport au bonheur de cette personne peut être
grande. Plus le malheur qu’on soulage est grand, plus on ressent de la
bienveillance (en passant par la sympathie)

- La bienveillance se manifeste lorsqu’une personne qu’on aime subi une perte


de bonheur, et que nous cherchons à soulager cette perte de bonheur. Il faut
porter un geste réel pour vivre la joie de la bienveillance.

 La bienveillance amplifie l’amour mutuel : il faut que l’autre nous aime en


retour pour accepter notre bienveillance, sinon la haine, en voyant que
nous sommes joyeux par bienveillance, activera de la colère.
 Quel rôle l’imagination joue-t-elle dans la construction des sentiments ? Et
plus spécifiquement, pourquoi peut-elle accroitre la bienveillance et la
colère ?

- Nous prenons plaisir à nous imaginer que nous sommes le soulagement de la


personne qui a perdu le bonheur.

- On peut imaginer qu’une personne vit du bonheur/malheur, et conséquemment


on ressent de la colère alors que la personne ressent du malheur, on peut
ressentir des remords, mais ça dépend de à quel point on hais la personne. Si
on l’hair beaucoup, on ressent le plaisir de la méchanceté.
 Quelle est la relation entre l’imagination et l’entendement ? Et pourquoi
l’entendement peut-il influencer le rôle de l’imagination ?

L’imagination visualise des conséquences futures et notre entendement les évalues.


En évaluant les conséquences (bonnes ou mauvaises), soi l’imagination sera positive
ou négative.

 En quoi consiste le mécanisme de comparaison ? Pourquoi la proximité


influence-t-elle la comparaison ? Et qu’est-ce qui peut générer de la
proximité ?

Notre nature sensorielle nous amène à organiser les sensations selon le principe de
comparaison. Si quelqu’un vit du bonheur, automatiquement, on dévalue le notre,
ou on amplifie notre malheur.

Générateurs de proximité :

Sensorielle : voir son état plus clairement

Relationnelle : notre capacité à côtoyer la personne sur une base fréquente ou non.

Relation d’idée : On attribue des caractéristiques aux autres qu’on attribut à nous-
même.

Plus on est proche d’une personne, plus on a tendance à se comparer à elle.

 Pourquoi la méchanceté et l’envie requièrent-elles une comparaison ? Et


qu’est-ce qui distingue ces deux sentiments du point de vue de la
comparaison ?

- Parce que ces deux sentiments sont basés sur notre perception du
bonheur/malheur d’autrui par rapport au notre. La méchanceté est générée
lorsque nous voyons qu’une personne vit un malheur, nous amplifions notre
évaluation de notre bonheur, et on se régale de la souffrance de quelqu’un.

- L’envie est lorsqu’une personne ressent du bonheur, se qui fit que notre
évaluation de notre bonheur dévaluée, et on considère donc le bonheur
d’autrui comme précieux, et nous désirons avoir ce bonheur pour nous-même.

 En quoi la compassion est-elle un dérivé de la bienveillance ? Pourquoi la


compassion (tout comme la bienveillance) inclut-elle un aspect rationnel ?

On voit que quelqu’un souffre et ça nous rend triste (sympathie), mais


contrairement à la bienveillance, on ne peut pas soulager cette souffrance donc, on
manifeste de la douleur en voyant la douleur d’autrui comme pour absorber une
partie du malheur.

La rationalité va main dans la main avec les sens (Descartes), et que ces grâces
aux sens qu’on voit qu’une personne souffre.

 Quels sont les facteurs pouvant influencer la compassion ? Et comment


fonctionnent-ils ?

o Proximité sensorielle : à quel point je vois et j’entends sa souffrance.

o Ressemblance culturelle : à quel point nous nous ressemblons (même


langage, même valeur, etc.)

o Par comparaison avec notre bonheur : plus nous sommes heureux, plus il
est facile de ressentir de la sympathie pour le malheur des autres.

 Plus nous sommes malheureux, plus il est difficile d’être affecté


par la souffrance des autres.

o Par imagination : visualiser les causes et les conséquences pouvant


amplifier la souffrance, c’est-à-dire les souffrances qui ont causé celles
que nous observons et celles qui en découleront.

 Et cela augmente aussi notre proximité sensorielle en créant des


simulacres de sensation, par exemple en imaginant des larmes
couler abondamment sur ses joues.

 En quoi le recoupement ou la divergence d’intérêts influencent-ils nos


sentiments ?

Si une personne sert mes intérêts (rend ma vie meilleure), j’aurai plus tendance à
ressentir de la sympathie, la bienveillance et la compassion.

Au contraire, si une personne et moi n’avons pas les mêmes intérêts, je serai plus
tentée de ressentir de la méchanceté, de l’envie puisque le bonheur de cette
personne me cause des pertes.

 En quoi l’anticipation des conséquences futures influence-t-elle nos


sentiments ?

 Pourquoi les humains vivant dans une même communauté finissent-ils par
être interreliés par des relations affectives ?
 Pourquoi ce réseau affectif nous invite-t-il à chercher l’appréciation des
autres ? Et pourquoi la vie accomplie passe-t-elle par le sentiment d’être utile
selon Hume ?

Le rationalisme d’Emmanuel Kant (Cours 5 et 6) 16 questions

 Qu’est-ce que l’animalité ? En quoi est-ce une prédisposition au bien ?

- Protection de soi, ses enfants et coopération intéressée (instinct social)

- Raisonner ou choisir en accord avec la moralité

 Qu’est-ce que l’humanité ? En quoi est-ce une plus grande prédisposition au


bien ?

 Égalité et fraternité

 Gratitude et gentillesse

 Sympathie et compassion

 Désir de plaire aux autres

 Qu’est-ce qu’un vice ? Et quel est le rôle de la rationalité dans l’apparition


des vices ?

Les humains sont les meilleurs pour détourner leurs fonctions naturelles de leurs
objectifs respectifs afin d’en faire un « mauvais » usage.

 Qu’est-ce que la personnalité ? Que requiert-elle pour apparaitre ? Et


pourquoi la personnalité permet-elle aux humains de dépasser leurs stades
naturels ?

 La capacité d’être une personne, c.-à-d. d’agir de manière désintéressée.

 Édifier les lois morales et les respecter de son plein gré, par désir d’être
bon.

(Sentiment moral du devoir)


 Pourquoi la personnalité, contrairement à l’animalité et à l’humanité, ne
génère-t-elle aucun vice ?

Parce que le bu de la personnalité est d’être une personne, donc agir de manière
désintéresser avec un sentiment moral du devoir.

 En quoi consiste la fragilité ? Pourquoi crée-t-elle la possibilité de mal agir ?

Incapable de résister à la nature humaine. Peut agir sans prendre en compte le


devoir moral.

 En quoi consiste l’impureté ? Pourquoi génère-t-elle seulement des


apparences de bonnes actions ?

Actions motivées par nos intérêts (ce qui est bénéfique pour nous). En apparence,
on pourrait faire une une bonne action par motivation morale, mais en faite on la
fait pour nous.

 En quoi consiste la méchanceté (selon Kant) ? Pourquoi, sans être le désir de


faire le mal, nous dépouille-t-elle néanmoins de toute protection contre les
vices ?

Ignorer l’importance des principes moraux pour suivre ses propres intérêts.

On est dépouillé de notre protection contre les vices parce que la méchanceté nous
rend vulnérable à l’égoïsme.

 Pourquoi est-il impossible de faire une démonstration rationnelle de


l’existence de Dieu (et donc que la croyance en Dieu relève uniquement de la
foi) ?

On ne peut pas utiliser les sens ou la raison pour prouver l’existence de Dieu.
Alors, puisqu’il n’est pas possible de prouver rationnellement que Dieu existe, on
croit en son existence.

 Qu’est-ce qu’un culte religieux ?

Ensemble des actions accomplie pour montrer qu’on est dévoué à une divinité.

 Quelles sont les principales particularités des cultes païens ?

- Faire un sacrifice/offrande à la divinité

- Célébrations en son honneur


 Pourquoi ce genre de culte est-il critiqué par les chrétiens ?

- Polytéisme, rituels immoraux, différences de valeurs morales et concurrence


religieuse

 Quelles sont les principales particularités du culte chrétien ?

Faire un sacrifice, mais de soi, on se torture nous-même

Éliminer l’obstacle de l’amour de soi

 Pourquoi, selon Kant, le culte chrétien est-il coupable du même reproche


lancé contre les cultes païens ?

Déviation de la véritable de moralité pour faire des cérémonies/pratiques


extérieure plutôt que de pratique la moralité universelle : amour du prochain, etc.

 En quoi consiste le véritable culte de Dieu selon Kant ?

Devenir une bonne personne (respecter les devoirs de la rationalité) ->vivre dans
la rigidité morale

 Qu’est-ce qu’une vie humaine accomplie selon la conception rationaliste de


Kant ?

Humain agit selon les principes moraux sans avoir d’intérêts personnelles.

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