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Leçon 4 : TERRASSEMENT
4.1. GENERALITES ET HISTORIQUE SOMMAIRE
4.1.2. Définition
Terrasser, c'est extraire, transporter et éventuellement utiliser un sol naturel en vue de construire un
ouvrage (tranchée, remblai, tunnel, etc.) ou de servir d'assiette à un ouvrage (fondation, piste
d'aérodrome, etc.).
Nous nous limiterons aux terrassements routiers, c'est-à-dire à la construction de tranchées et de
remblais.
4.1.3. Phases du terrassement
On distingue dans l'exécution des terrassements trois phases essentielles: l'extraction, le transport, la
mise en remblai ou en dépôt ou en décharge (qu'il nous arrivera de découper en plusieurs parties).
a. Extraction
L'extraction fera appel, selon les cas, à trois techniques différentes :
- en terrain meuble : les engins de terrassement,
- en terrain rocheux : le minage à l'aide des explosifs,
- en site nautique : les dragages et les déroctages.
b. Transport
Le transport sera généralement l’opération la plus facile, mais nécessitera parfois un nombre important
de véhicules : "cavalerie".
c. dépôt ou décharge
La troisième opération dépendra du but recherché. On pourra simplement mettre les terres à la décharge
pour s'en débarrasser ou, au contraire, disposer les remblais suivant une technique bien précise pour
obtenir un résultat déterminé : infra structure de chaussée, barrages en terre, remblais hydrauliques, etc...
4.1.4. Importance
Les grands travaux exécutés au cours de ces trente dernières années mettent en évidence un fait
important: en matière d'ouvrages d'art et de chaussées, la réalisation correspond en général aux
prévisions avec une très bonne approximation et les dépenses sont, à quelques pour cent près, conformes
aux prévisions. Par contre, en matière de terrassements, les aléas sont beaucoup plus importants.
Non seulement les dépenses s'écartent très souvent des prévisions mais il est rare que l'exécution elle-
même soit conforme au projet. Ce simple fait montre qu'il est nécessaire d'attacher une très grande
importance aux terrassements, et que c'est dans ce domaine que la qualité des études préalables revêt
une importance capitale.
4.1.5. La notion d'équilibre déblai-remblai
Dans toute la 1ère période, le terrassement était dominé par le nécessité de diminuer au maximum le
mouvement des terres, c'est-à-dire de transporter le moins possible de terre et le moins loin possible.
Des méthodes d'études de projets s'étaient alors instaurées qui permettaient cette minimisation (Epures
de Brückner ou de Lalanne),
Par ailleurs, comme le transport de terres du déblai à un lieu de dépôt ou d'un lieu d'emprunt vers un
remblai consommait du transport, il paraissait intéressant d'obtenir un parfait équilibre des déblais et des
remblais, c'est-à-dire le volume des déblais était égal au volume des remblais. Bien entendu, plus cet
équilibre était obtenu dans une courte section, moins les distances de transport étaient grandes.
La solution à adopter est l’exécution des fouilles avec parois en pente « talus » tel que la pente
des talus soit inférieure à l'angle de frottement interne du sol considéré encore appelé « angle
de talus naturel ››. La pente de talus varie selon qu’il s’agisse d’un déblai ou d'un remblai.
Au cas où il est difficile de donner aux talus l’inclinaison recommandée par manque d’espace,
l'on procède au blindage des fouilles par étalement.
On distingue :
Les outils manuels de terrassement qui sont utilisés dans le cas des travaux de
terrassement de moindre importance. On cite entre autres les pelles ;
Les pics et pioches : permettent d’ameublir le sol en vue d’éventuels déblais.
Les pelles : elles ont deux formes les pelles carrées ou pelles bèches permettent
de dresser les surfaces tandis que les pelles rondes; ou pelles terrassières servent
au transvasement des terres ou à leur transport sur les courtes distances (Jets de
pelle).
Les brouettes doseuses : Elles comportent une cuve dont la capacité varie entre
50 et 60 litres, montée sur deux supports et deux leviers.
Les engins mécaniques de terrassement utilisés dans le cas des travaux de grande
envergure.
En fonction de leur domaine d'intervention, les engins mécaniques de terrassement sont classes
en quatre grandes familles : Les engins de surface ; Les engins de fouilles ; Les engins de
transport ; Les engins de compactage.
Les engins de surface sont des tracteurs montés sur pneus ou sur chenilles comportant une lame
disposée suivant l’activité à entreprendre. Leur domaine se limite à la surface des terrains ou à
une profondeur très faible. On distingue :
Le bulldozer ou Bouteur
Le scarificateur ou Ripper
La pelleteuse chargeuse
Elle est équipée d’un godet qui lui permet de charger les
terres meubles dans les camions ou de les transporter sur
de courtes distances (300 maximum) à l’intérieur d’un
chantier
Le tractopelle
Les engins de fouilles sont utilisés pour l’exécution des rigoles ou tranchées, des fouilles en
puits et des fouilles en excavation en chargeant éventuellement les terres extraites dans les
camions. Ils sont essentiellement constitués de la pelle mécanique ou tractopelle.
La pelle mécanique
Elle équipé d’un bras comportant un dispositif permettant d’excaver la terre. Le modèle
d’équipement permet de classifier le type de pelle et l’on distingue :
Tout sol en place après son excavation devient ameubli et augmente de volume : c’est le
phénomène de foisonnement. De même, lorsqu’on effectue un remblai, il demande à être
compacté pour qu’il n’y pas d’excédent : c’est le phénomène de tassement. Il est nécessaire de
tenir compte de ces deux facteurs lors du calcul des volumes de terres.
𝑽𝑫 = 𝑽𝑭 × 𝐟
Soit 𝑽𝑭𝑹 le volume de la fouille à remblayer, 𝑽𝑻 le volume des terres nécessaire pour effectuer
le remblai, 𝒕 est le tassement exprimé en pourcentage.
𝑽𝑭𝑹
𝑽𝑭𝑹 = 𝑽𝑻 (𝟏 − 𝒕%) ⟹ 𝑽𝑻 =
(𝟏 − 𝒕%)
Exemple : pour un foisonnement exprimé à 25% , le volume des déblais se calcul comme suit :
𝑉𝐷 = 𝑉𝐹 + (25% × 𝑉𝐹 )
25
𝑉𝐷 = 𝑉𝐹 + × 𝑉𝐹 = 𝑉𝐹 + 0.25𝑉𝐹 = (1 + 0.25)𝑉𝐹 = 1.25𝑉𝐹
100
𝑉𝐷 = 1.25𝑉𝐹
La différence essentielle entre ces deux catégories d'engins réside dans leur technologie de construction
: les camions sont à peu de choses près ceux qui roulent sur nos routes. Les tombereaux ou Dumpers
sont conçus comme de véritables engins de terrassement et en possèdent d'ailleurs les principaux organes
(moteur, transmission, essieux, etc.)
a- Les camions
De nombreux constructeurs proposent dans leur gamme de véhicules, un Ou plusieurs modèles adaptés
aux grands chantiers. Bien que la charge utile soit limitée à 25 T ces camions permettent généralement
d'effectuer le transport des matériaux de façon satisfaisante et souple, car ils peuvent utiliser le réseau
des mies publiques.
b- Les tombereaux (ou dumpers)
Ces engins peuvent atteindre des puissances et des dimensions considérables. En général, le moteur
diesel comporte de très nombreux perfectionnements et une puissance très élevée. La transmission est
le plus souvent automatique (convertisseur de couple, servotransmission). Le différentiel sur les roues
arrière comporte un système antidérapant ou de blocage. Chez certains constructeurs, toutes les roues
sont motrices mais ce n'est pas le cas général
La suspension, facteur de vitesse de déplacement, donc de productivité, est le plus souvent hydraulique
ou hydropneumatique. Le freinage est particulièrement efficace et surdimensionné. Les bennes sont à
doubles parois et réchauffées par les gaz d'échappement.
On distingue les tombereaux articulés (au gabarit routier) d'une capacité de 20T à 35T de charge utile,
des tombereaux de chantier compacts de 35T à plus de 200T dont la vitesse maximale peut atteindre
75km/h
"
Les camions utilisés pour le transport des terres ont un fonctionnement cyclique, pour une
bonne gestion de ces équipements, il est nécessaire de maitriser le cycle de chaque engin afin
de savoir le nombre d’engins à utiliser de façon rationnelle.
Pour une utilisation rationnelle, l’on est tenue de prendre en considération les facteurs
économiques et les contraintes techniques.
Les contraintes techniques sont définies par l'ensemble des mesures à prendre pour le respect
des lois de l’Organisation Scientifique du Travail (O.S.T) et des règles de l’art.
Les éléments constituant le cycle d`un camion sont Le chargement, le voyage en charge, le
déchargement et le voyage à vide.
La durée d'un cycle est égale à la somme des temps de chargement, temps mis à l’aller, temps
de déchargement et temps mis au retour.
TD = Temps de déchargement
𝐃𝐂 = 𝐓𝐂 + 𝐓𝐏 + 𝐓𝐃 + 𝐓𝐕
Elle consiste à gérer les camions de façon à éviter les pertes de temps inutiles cette gestion
permet d'optimiser le rendement des engins. Il est question que le camion fonctionne en continu,
pour cela le nombre de camions à utiliser sera fonction des deux paramètres que sont la durée
du cycle et le temps de chargement d'un camion.
𝐃𝐂
Soit 𝐍𝐂 le nombre de camions : 𝐍𝐂 = 𝐓𝐂
N.B. : Au cas où la valeur de NC trouvée comporte une partie décimale, il est conseillé de
l'arrondir soit à l'entier naturel directement inférieur soit à l'entier directement supérieur. Le
choix de l'arrondi sera motivé par la solution la plus raisonnable tant sur le plan économique
que technique.
Exemple: Le temps de chargement d'un camion vaut 5 mn, sa vitesse à vide est égale à 60
Km/h, sa vitesse en charge vaut 30 Km/h, le temps de déchargement est de 1 mn et le trajet
entre la décharge et le chantier vaut 20 Km.
Si l’on retient 14 camions, chaque camion marquera un temps de pause égal à 4mn et la pelle
travaillera sans arrêt. En retenant 13 camions, les camions fonctionneront sans arrêt et la pelle
marquera un temps de pause de 1 mn.
La solution quotidienne la plus rationnelle est celle de 13 camions car elle permet au conducteur
du chargeur de respirer pendant 1mn après avoir chargé 13 camions.
Elle est un élément déterminant pour le rendement journalier des engins. Les éléments
déterminants dans ce cas sont la durée journalière du travail et la durée du cycle ce qui permet
de trouver le nombre de voyage que peut effectuer un camion par jour. il est judicieux d’étudier
chaque camion à part et le et le nombre de voyage par camion sera obtenu en divisant la durée
journalière de travail par la durée du cycle d’un camion
Le calcul du nombre de voyage par camion devra tenir compte des camions qui ont précédé le
camion considéré au chargement, ce qui réduit considérablement le temps de travail qui leur est
alloué par jour.
Soit : NVJ = Le nombre de voyages que peut effectuer un camion par jour
On obtient 7 voyages pour les 4 premiers camions et 6 voyages pour les 9 dernier soit un volume
de terre total VT= [(7 4) + (6 × 9)]5 m3 = 492 m3
Le compactage a pour objectif de ramener la teneur en vides du sol à un niveau voisin de la teneur en
vides qu'il avait avant extraction, sachant que cet objectif sera impossible à atteindre dans certains cas
comme les matériaux rocheux extraits à l'explosif ou à la défonceuse.
La qualité du compactage est primordiale pour éviter les tassements ultérieurs, et pour améliorer la
portance du sol (voir chapitre 8 Géotechnique routière. Essais PROCTOR et CBR).
Cette efficacité est appréciée par la mesure de la masse volumique sèche moyenne 'Ydm sur l'ensemble
de la couche compactée et en fond de couche, où les valeurs sont toujours plus faibles. (Ces mesures
sont réalisées à l'aide d'une double sonde à rayonnement gamma).
q4 : objectif requis pour les couches de remblais ('γdm ≥ 95 % de ' γdopm) (Les objectifs 'Il et ~
concernent les couches de base et de fondation des chaussées).
Les engins de compactage les plus couramment utilisés sur les chantiers de terrassement sont :
La charge par roue conditionne l'efficacité en profondeur tandis que la pression de gonflage des pneus
conditionne l'efficacité superficielle.
Ao (en mm) est l'amplitude théorique à vide fonction du rapport entre le moment des excentriques de
l'arbre à balourd et la masse de la partie vibrante sollicitée par l'arbre à balourd.
De part leur polyvalence et leur efficacité, ce sont aujourd'hui les compacteurs les plus répandus sur les
chantiers.
On distingue:
Les monocylindres On pourra parfois leur reprocher que la partie du poids de l'engin qui repose
sur les pneus n'est pas utilisée pour le compactage. Il présente toutefois une meilleure capacité
de translation qu'un tandem (pneus sculptés contre jante lisse).
Les tandems la totalité de la masse de l'engin est utilisée pour le compactage. " On distingue les
tandems longitudinaux (possédant un cylindre avant et un cylindre arrière), et les tandems
transversaux (les 2 cylindres sont fixés sur un seul essieu).
Il s'agit d'un compacteur hybride dont l'un des essieux est équipé comme un compacteur à pneus, l'autre
essieu entraîne un cylindre vibrant lisse.
Ces engins sont bien adaptés sur les sols fins plastiques (surtout pas sur les sables propres) et donnent
de bons résultats avec une vitesse de travail de l'ordre de 10 à 12 km/h. Précisons que ces engins qui
possèdent une puissance très élevée sont souvent équipés d'une lame de bouteur.
-les compacteurs vibrant à pieds dameur classés selon les mêmes critères que les compacteurs vibrants
à cylindres lisses. On retrouve les 5 classes VP1, VP2, VP3, VP4 et VPs.
-les compacteurs statiques à pieds dameurs avec deux classes selon la charge statique moyenne par unité
de longueur du cylindre:
On distingue quatre classes ; seules nous intéressent en matière de terrassement les plus efficaces :
L'arroseuse dont la capacité en eau doit être en rapport avec les cadences du chantier. Par
exemple 10 000 m3 par jour sur un chantier nécessitent 200 m3 d'eau (compte tenu de
l'évaporation) pour augmenter la teneur en eau de 1 %. C'est-à-dire 10 voyages pour une citerne
de 20 m3•
Les camions tous terrains pour le ravitaillement en carburant, en huiles et pour les dépannages
: il n'est pas toujours facile ni rentable de déplacer les engins d'un bout du chantier à l'autre pour
les opérations d'entretien.
Les pompes permettant l'épuisement des venues d'eau, le drainage, les rabattements de nappes,
etc.
Les matériels divers tels que compresseurs, groupes électrogènes, perforatrices, etc.
Il existe encore bien d'autres engins adaptés à des besoins spéciaux :
- rooter ou ripper, comprenant une ou plusieurs dents formant pioches, tiré par un tracteur à
chenilles ou fixé à l'arrière d'un bulldozer, destiné à désagréger les terrains durs,
- niveleuse ou motorgrader, composée d'une lame horizontale biaise sur un châssis à 4 roues et
permettant de niveler le terrain avec précision, après l’exécution des déblais ou remblais
4.6. LE CONTROLE DES TRAVAUX DE TERRASSEMENT
Il porte principalement sur deux points :
Il s'agit de s'assurer que les sols rencontrés lors de la réalisation des déblais correspondent bien aux sols
prévus. Un laboratoire de chantier réalise surplace les essais classiques d'identification tels que :
analyse granulométrique,.
mesure de l'équivalent de sable pour les matériaux peu ou insensibles à l'eau, - détermination de
la teneur en eau naturelle et de l'argilosité avec valeur au bleu et indice de plasticité pour les
sols limoneux ou argileux,
essais Proctor et poinçonnement immédiat.
4.7.2. Contrôles de compactage
C'est un point essentiel car tout défaut de compactage pourra occasionner des tassements ultérieurs
(notamment dans le cas de remblais importants) et se traduit par une moindre portance des sols en place.
Cette mesure est aujourd'hui réalisée avec des gammas densimètres, basés sur le principe de la diffusion
d'un rayonnement γ à travers la matière, cette diffusion étant en relation directe avec la teneur en vides
du sol.
La méthode Q/S
Les nombreux contrôles de chantier réalisés au cours de ces trente dernières années permettent pour un
sol donné, et un engin de Compactage donné de savoir combien de passages (réalisés sous la forme
d'aller et retour) doit effectuer cet engin pour obtenir le compactage souhaité, et quelle est l'épaisseur
maximale de la couche qu'il peut compacter.
A titre d'exemple, on trouvera ci-dessous un extrait du GTR. (fascicule II page 89) donnant les
différentes valeurs de Q/S Pour des sols classés B3 , D2 et C1 B3
On voit sur cet exemple que :
L'essai de plaque: qui consiste à charger une plaque circulaire et à mesurer son enfoncement
(ou déflexion) dans le sol. A l'aide de deux chargements successifs, on peut savoir si le
compactage est "terminé" et connaître le module élastique du sol, utilisé pour la classification
des Plates-formes PFl à PF4 (voir § VIll.4).
La Dynaplaque : avec cet engin on mesure la hauteur de "rebond" d'une masse qui tombe sur le
sol, cette hauteur étant dépendante de la rigidité du sol.
Le déflectographe: qui mesure en continu l'affaissement du sol (ou déflexion) sous le passage
d'une charge de 13 tonnes.
CONCLUSION
Comme nous l'avons vu tout au long de ce chapitre, le poste "Terrassement" est souvent (pour ne pas
dire toujours) la phase délicate d'un chantier routier, celle sur laquelle pèsent le plus d'incertitudes, et de
risques quant aux respects des délais et des coûts,
Le succès du chantier se joue pour l'essentiel au bureau d'étude et dans les travaux pré- liminaires de
laboratoire. Le projet de terrassement commence dès le début de l'étude préliminaire, où le laboratoire
peut, à partir d'une étude géologique et géotechnique sommaire, et de son expérience des sols de la
région, donner des indications grossières sur les différentes classes de sols susceptibles d'être
rencontrées sur les différents tracés.
Cette étude va ensuite en s'affinant avec la reconnaissance de toutes les difficultés pré- visibles au niveau
de l'Avant-Projet Sommaire (bande de 300 m) pour déboucher sur des informations précises à inclure
dans le Dossier de Consultation des Entreprises (DCE).
Au cours de ces trente dernières années, on n'a pas enregistré d'évolutions spectaculaires au niveau des
matériels utilisés. En revanche, les stratégies mises en œuvre ont sérieusement évolué. C'est ainsi que la
mise en dépôt de matériaux médiocres et leur remplacement par d'autres matériaux provenant souvent
d'emprunts extérieurs au chantier est aujourd'hui une solution de moins en moins utilisée.
Pour des problèmes d'environnement, on s'efforce de réutiliser au maximum tous les matériaux
rencontrés, et pour cette raison le traitement des sols avec de la chaux et/ou du ciment s'est fortement
développé ces dernières années.
Enfin, c'est également dans le cadre du chantier de terrassement que l'on peut traiter des problèmes aussi