Procédés Généraux de Construction

Travaux de bétonnage
Partie II : Fabrication et mise en oeuvre du béton

O.Ben Mekki - A. Kallel : mekki07@unipv.it 1 2018

ENIT,
MISE EN OEUVRE
DU BETON

Fabrication du béton

2
Fabrication des bétons
Stockage des matériaux
Stockage du ciment

 Stocker le ciment convenablement contre l’humidité qui a une

grande influence sur la qualité du ciment.
 Mettre des madriers sous les sacs.
 Laisser une lame d’air entre le mur et les sacs.
 Commencer à consommer les plus veilles sacs.

Dans des grands chantiers, on achète les ciments en vrac qui sera par
la suite stocker dans des silos.

3
 Stockage des granulats

 Stocker à l’extérieur par coupure différente.

 Stocker les granulats sur des plate forme (dallage à faible dosage).
 Stocker hors de cours d’eau (tenir compte de l’humidité lors de
dosage de l’eau).
 Peuvent être stocker dans des silos.

Dosage des matériaux:

 Le dosage en poids est plus précis que le dosage volumique.

 Petit chantier :
 dosage à ras
Dosage à dôme
 pour le dosage des eaux il est mieux de doser à l’aide d’un saut.

4
Quels sont les moyens de fabrication du béton
En fonction de l’importance du chantier, des volumes et des cadences
de fabrication du béton on utilisera :
 Une fabrication manuelle.
 Une simple bétonnière de chantier.
 Un malaxeur
 Recours à une usine de béton prêt à l’emploi.
 Centrale à béton installée sur chantier.
Fabrication manuelle
Mélanger le béton sur une surface propre et plane.
La meilleure méthode pour mélanger:
 Sable
 Ciment
 Ajouter de gravier
 Ajouter l’eau
 Il faut 6 ouvriers pour 1m3 /1 h 5
Les mélangeurs à béton

FABRICATION DU BETON

BETONNIERES & MALAXEURS

6
 Les mélangeurs à béton

Le choix d’une bétonnières dépend :

• De la capacité de production
• De l’aptitude à malaxer différents types de mélanges

– secs,
– plastiques,
– caverneux,
– pleins
7
BETONNIERES
Mélange des constituants par simple rotation de la cuve par
rapport:
– Légèrement incline
– Axe horizontal

• Bétonnières à axe incliné (ou cuve basculante)

– Bétons plastiques
– Qualité moyenne
– Volume de la gâchée < 500 (l)
– Le brassage s’améliore pour de faibles inclinaison 30˚
– Malaxage facile
– Vidange obtenue en faisant basculer la cuve autour d’un axe horizontal
8
Bétonnière à axe incliné
9
 BETONNIERES
• Bétonnières à axe horizontal (cylindro-coniques)

– Poids des matériaux grands → impossible d’utiliser tambour

basculant, plus robustes, plus lourdes et plus couteuses
– Axe de rotation toujours horizontal
– Volume de la gâchée > 500 (l)
– Béton de meilleur qualité
– Deux ouvertures (une pour arrivée des matériaux, l’autre
pour la vidange par inversion du sens de rotation)
– Béton d’autant ferme → vidange longue et incomplète.
– Malaxage long → gâchée riche en graviers pauvre en sable

10
Les matériaux sont généralement introduits par jets
des pelles en quantités imprécises à partir des stockes
assez mal protégés .

C’est souvent le « savoir faire » du maçon et son «

coup d’œil » dans la bétonnière qui permettront
d’obtenir un béton convenable.

11
BETONNIERES
• Auto-bétonnières
– Petites bétonnières portées montées sur châssis autotractés
– Certaines disposent de leur propre système d’alimentation en
constituants.
– Béton peut être déchargé à son lieu d’utilisation

• Bétonnières portées (ou camions toupies)

– Elles se composent:
• D’un châssis automoteur
• D’une cuve tournant sur un axe incliné par rapport a l’horizontale 15˚
• D’un dispositif d’entrainement de cette cuve
• D’un réservoir d’eau de 0,4 à 1 m3.

– La cuve de forme cylindro-conique son volume = 1,7 fois le

volume du béton autorisé à transporter
12
 Auto bétonnière

Camion toupie

13
MALAXEURS
Les palettes sont animées de mouvements relatifs dans une
cuve
– Mélange du béton plus homogène
– Qualité du béton meilleure que la bétonnière
– Débit de béton plus important que la bétonnière
– Faible dispersion des résistances
• Malaxeur à axe vertical
– Cuve tournante
– Cuve fixe
• Malaxeur à axe horizontal
– Béton soumit à des élévations, des chutes
– Moteurs plus puissant, consomment plus d’énergie
14
15
 Malaxeur à axe vertical
(Capacité de 0.5 à 4 m3)

Malaxeur à arbre Horizontal

(Capacité par gâchée de 1 à 12 m3 )

16
CENTRALES DE CHANTIER
Si la durée des travaux et la quantité du béton à utiliser le justifie, le recours à
l’installation d’une centrale à béton sur chantier est le plus souvent la solution
la plus adéquate.

CARACTERISTIQUES ET FONCTIONNEMENT
– Mise en service et repliement très rapides

– Production horaire: 30 à 120 m3/h ( Cuves de 0,5 à 3,5 m3)

– Manuelle ou automatique

– Granulats stockes en étoile et charges par bras raclant où par l’alimentation

des trappes sous les quelles circulent des bandes transporteuses ou des
chaînes à godets

– Ciment stocké en silos (2 au maximum)

17
18
CENTRALES DE CHANTIER
“BPE”
– Réception et stockage des matériaux

• Granulats (réceptionnés, contrôlés, séparés et classés)

• Stockage primaire au sol et un stockage secondaire dans les trémies
• Trémies (sable (1 ou 2), gravillons (2))
• Silos pour les ciments (50 à 100 t)
• Stockage de l’eau et adjuvants dans des cuves munies d’agitateurs

– Groupe de dosage

• Les trémies à granulats sont équipées de sondes pour déterminer la teneur en eau
• Le dosage en eau est effectué pondéralement

– Malaxage
• Centrale de malaxage (brassage dans un malaxeur puis remplissage des camions)
• Fabrication plus fiable, obtention de bétons spéciaux avec adjuvant
19
– Un poste de commande
20
Ce type de centrale à béton est constituée :
• 4 doseurs
• 1 tapis collecteur peseur
• 1 tapis transversal
• 1 tapis élévateur
• 1 malaxeur à béton
• 1 bascule à ciment
• 1 bascule à eau
• 1 cabine de commande

21
22
 NORMALISATION DES BPE
Bétons prêts à l’emploi (BPE), sont définis en fonction :
– De l’environnement de l’ouvrage
– Des conditions d’utilisation des additions normalisées
– Dosage en liants équivalent
– La norme NF p 18-305, précise
• Leurs conditions de fabrication
• Fixe leurs caractéristiques
• Leurs qualités
• Les essais aptes à vérifier ces derniers
• Les conditions de livraison

Les différents types des bétons prêts à l’empli :

• Bétons à caractères normalisés (BCN), sont désignés à la commande par

– Des caractères garantis (consistance, résistance,…)
– Le producteur conserve l’initiative de la composition dans les limites fixées par la norme
– Le client peut spécifier des caractères complémentaires.

• Bétons à caractères spécifiés (BCS), sont définis à la commande par

– Leur composition
– Des caractères particuliers autres que la résistance mécanique
23
– Le fournisseur garantit le respect des paramètres spécifiés à la commande
Ordre d’introduction des constituants
La fabrication du béton consiste à obtenir par brassage un mélange homogène des
différents constituants.

• Il est recommandé d’introduire une fraction des plus gros granulats avec un peu
d’eau en premier dans la cuve.
• Effectuer quelques rotations, pour nettoyer les parois ou le mortier en tendance.
• Ajouter le sable et le ciment
• Ajouter le reste de gravier
• En fin, ajouter l’eau.

Capacités
Va/Vc = 0,6 à 0, 75 (bétonnières)

Va/Vc = 0,4 à 0, 5 (Malaxeurs)

Va : volume apparente des matériaux sans eau

24
Vc : volume de cuve
Vitesse de rotation
 Grande vitesse : ségrégation du béton
 Faible vitesse : rendement !!!

D V2 = 300 à 400

D : diamètre de la cuve
V : vitesse de rotation

Durée de malaxage
 Bétonnière : 1 à 3 min : dépend de la plasticité du béton
Béton classique : 30 s à sec puis à l’eau

 Malaxeur : en générale est de l’ordre d’ 1 min

25
Pesé des constituants
• A l’exception de l’eau souvent mesuré en volume, le dosage des constituants
est généralement pondéral.

• Les tolérances de la norme pour chaque famille de constituants est de 2% avec

3% pour chaque granulat.

• La quantité d’eau ajoutée tiendra compte de la teneur en eau du sable.

26
MISE EN OEUVRE
DU BETON

TRANSPORT DU
BETON
BETONNIERES PORTEES
27
 Généralités
Dès sa fabrication, le béton doit être acheminé jusqu’à son emplacement définitif dans des
délais compatibles avec le maintien de ses caractéristiques par des moyens des transport.

Au cours du transport, deux phénomènes peuvent survenir :

– La ségrégation du béton
• Due aux secousses
• Vibration
• pompage
– Le raidissement du béton
• Fausse prise
• Début de prise

Le béton doit aussi être protégé contre les agents atmosphériques

• Le vent ou le soleil provoque une déshydratation en surface

• La pluie délave le béton frais
• La température à une incidence sur le temps de prise
• Le délai de transport du béton
• Le béton doit avoir pris sa forme définitive au plus tard 2 heures après sa fabrication à 20 ˚C
• La mise en place dans les coffrages doit se faire durant les 30 min après l’arrivée du béton sur le
chantier
28
Transport du béton de la centrale au chantier

LE TRANSPORT DU BPE EST REALISE PAR:

• Camions bennes
– Transport du béton ferme
– Pour une distance maximale de 30 Km
– Le béton doit être protégé des agents atmosphériques par une bâche

• Camions toupies
– Transport du béton sur une distance maximale de 50 Km

– La cuve de forme cylindro-conique son volume = 1,7 fois le volume du

béton autorisé à transporter
– La vitesse de rotation de la cuve 1 à 2 tr/min

29
 – La capacité des camions toupies
• 6 m3 pour les plus courants
• 10 m3 pour la cuve placée sur remorque

– La réserve d’eau est utilisée

• Le nettoyage de la cuve

• Introduire l’adjuvant (Superplastifiant) , quelques minutes avant le contrôle et

le déchargement

Après transport la ré-homogénéisation est obtenue par augmentation de

la vitesse de rotation durant 2 min

Pour des raisons d’accès et de non ségrégation, la vidange du

camion ne s’effectue généralement pas à
l’emplacement définitif du béton.

30
Bennes à béton
CES POCHES EN ACIER ASSURENT LE TRANSPORT DU BETON JUSQU’AU
COFFRAGE MUNIES DE DISPOSITIF DE LEVAGE

On trouve différentes formes :

• Cylindro-conique
• Tronconique
• Rectangulaire
• Forme de sabot

• Remplissage par gravitée dans la partie haute de la benne

– De la centrale du chantier
– Du camion toupie

• Vidange par une trappe placée en partie basse avec commande d’ouverture
– Mécanique
– Pneumatique
– Avec système anti-souillure évitant la chute de laitance 31
32
Bennes à béton

Suivant la nature de la partie d’ouvrage à bétonner

on utilisera:

 Soit une benne avec déversement direct mais la hauteur de

chute < 1m (bétonnage d’un radier ou d’un plancher)

 Soit une benne à « manche » dont le tuyau souple assurera le

guidage du béton ; la hauteur de chute < 1,5 m ( bétonnage de
voiles ou de poteaux)

33
MISE EN OEUVRE
DU BETON

POMPE A BETON 34
Pompes à Béton
 Les pompes à béton, par refoulement transportent le
béton dans des canalisations sur des distances
courantes de 300 à 400 m horizontalement.
 L’utilisation de la pompe à béton s’impose si :
• Les grues sont saturées
• Accessibilité difficile pour les bennes distributrices
• Les pompes permettent le transport et la distribution du
béton sur de grandes distances et importantes hauteurs.

 Les débits des pompes varient de 35 à 100 m3/h.

 Le diamètre du plus gros granulat doit être inférieur
au quart du diamètre de la conduite (100 à 200 mm)35
Pompes à Béton
 La distance horizontale totale équivalente s’évalue
Dht= D+3H+10 C1+5C2
• D: distance horizontale
• H: dénivellation
• C1 et C2 : Coude à 90° et à 135 °

 Il est nécessaire de prévoir pendant les opérations de

bétonnage l’intervention rapide d’une pompe de
secours.
 Une attention toute particulière est à porter à
l’entretien et au nettoyage de ce matériel après
utilisation.
36
Pompes à Béton

37
Délai d’emploi du béton
 Le délai d’emploi d’étend de la fin de la fabrication
du béton à la fin de sa mise en œuvre.

• Le temps de transport

• Le temps d’attente

• Le temps de manutention

• Le temps de mise en œuvre

 Ce délai maximum est en général de 2 h à 20°c

38
 MISE EN OEUVRE
DU BETON

Mise en place du béton :

Vibration du béton
39
Vibration du béton
Les coffrages, les ferraillages, les surfaces de reprise, la position des inserts ayant
été contrôlés, l’opération de bétonnage peut commencer en suivant les séquences
prévues. A partir de cet instant, les malfaçons laisseront des traces indélébiles sur
l’ouvrage définitif.

 La vibration est la moyen la plus efficace pour donner au

béton sa forme la plus compacte.
 Elle permet d’annuler les frottements internes entre les
constituants du béton : l’air remonte à la surface et les gros
grains migrent vers le fond, donc trouver l’équilibre.
 En fonction de la nature de la partie d’ouvrage on aura
recours à des méthodes de vibration différentes.

40
Vibration superficielle
 S’applique au moyen des règles vibrantes posées puis tirées sur des guides
(dalles d’épaisseur <20cm).
 Peut, également, être utilisée pour assurer la fonction de surface de dalles
épaisses.

41
Vibration interne
 Réaliser au moyen d’aiguilles vibrantes de 3 à 7 cm de diamètres et de 30 à 60
cm de longueur plongées et remontées verticalement dans chaque couche de
béton

 Eviter de maître le vibreur sur les armatures

 Il existe des aiguilles à air comprimé ou électrique; les fréquences varient de

9000 à 12 000 oscillations par min.
 La durée d’immersion de l’aiguille ne doit pas provoquer de remontée de
laitance
 Temps optimal de vibration correspond au dégagement de l’air et début
d’apparition de laitance.
 Toute couche superposée à une précédente est vibrée en faisant pénétrer
l’aiguille dans la couche inférieure.
 Lorsque la couche inférieure ne peut pas être vibrée ???
42
Vibration du béton

43
Zone affectée par la vibration

44
Distance entre points de vibration

45
Vibration externe
 Lorsque la vibration interne s’avère difficile ou impossible, on fixe à l’extérieur
du coffrage des vibreurs qui se déplacent au fur et à mesure de la progression du
bétonnage.

46
Temps de vibration

25 100
T  (  G) V *F V  25 l
 A5

25 100 V
T  (  G ) (  2,5) * F V  25 l
 A5 10

Ferraillage F
Gravier Sable G
Très dense 1,5
Roulé Roulé 1 Dense 1,35

Normal 1,2
Concassé Roulé 3
Faible 1,1
Concassé Concassé 5
Non ferraillé 1

47
MISE EN OEUVRE
DU BETON

La cure du béton

48
Cure de béton
 Dans le béton l’eau est strictement nécessaire à l’hydratation du ciment.
 L’eau en supplément ne sert qu’a donner une bonne maniabilité au béton lors de
sa mise en place.
 Il faut maintenir cette eau libre durant toute la durée de la prise pour être sûr de
toujours avoir l’eau nécessaire à l’hydratation.
 Pour cela il faut limiter l’évaporation par les parements surtout après le
décoffrage Cure du béton

Les différents procédés de cure possibles

 Maintenir les coffrages en place ce qui limite l’évaporation.
 Employer des bâches étanches.
 Utiliser un produit de cure limitant l’évaporation, mais compatible avec la
destination ultérieure de la surface.
 Par humidification: immersion, arrosage, emploi des nattes ou de toiles
maintenues humides…
49
50
Conditions d’application de la cure

 Pour une surface coffrée la cure s’applique dès le décoffrage.

 Pour une surface non coffrée la cure s’applique dès la fin du bétonnage
 La durée d’application de la cure est fonction de plusieurs paramètres:

 Rapidité de durcissement du béton

 Humidité relative de l’air
 Température ambiantes
 Vent
 Ensoleillement ..

 La durée de la cure peut être donnée soit par un tableau soit par soit par un
abaques

51
Cure du béton

52
Cure du béton

53
MISE EN OEUVRE
DU BETON

Reprise de bétonnage

54
Reprise de bétonnage

 Une structure en béton est rarement bétonnée en une seule phase. Il est donc
nécessaire de prendre des dispositions en fin de bétonnage d'une phase et en
début de bétonnage de la phase suivante pour garantir un aspect convenable de
la structure et une continuité mécanique,

 Le traitement d'une reprise de bétonnage nécessite deux préparations : toutes

les deux effectuées sur le béton de la première phase,

 Une après exécution de la première phase

 Une avant bétonnage de la deuxième phase

55
Préparation après bétonnage de la première phase
 Surface rugueuse
 Exempte de laitance, de poussières, de déchets de bétons et de toutes
matières étrangères
 Le traitement de la reprise peut s'effectuer à divers stades après bétonnage :
• Sur béton semi frais ou en cours de prise (surface horizontale)
• Sur béton en fin de prise
• Sur béton durci

Préparation avant bétonnage de la deuxième phase

 Pour permettre au béton de deuxième phase d'effectuer sa prise dans de

bonnes conditions et “d'accrocher” au béton de première phase :
 Saturer l'eau sur la surface de prise
 Utilisation des colles à bétons

56
 MISE EN OEUVRE
DU BETON
Emploi du béton dans les
conditions climatiques extrèmes

•Bétonnage par temps froid

•Bétonnage par temps chaud

57
Bétonnage par temps froid
Lorsque la température du béton est inférieure à 5 °C, le temps
de prise est majoré et le durcissement ralenti.
Au stade de la fabrication
 Utiliser un ciment à durcissement rapide avec un dosage sup à 350 Kg/m3
 E/C faible
 Employer des adjuvants accélérateurs de prise et/ou réducteurs d'eau
 Préchauffer l'eau de gâchage (max 70 °C)
 Recourir au techniques de préchauffage du béton
 Au stade de la mise en oeuvre
 Eliminer la neige des coffrages et des différentes armatures
Utiliser des coffrages calorifugés éventuellement réchauffés avant
déversement du béton
 Assurer une protection des surfaces sous des abris éventuellement chauffés
 Effectuer un traitement thermique 58
Bétonnage par temps chaud
La chaleur accélère la prise et le durcissement et provoque
l‘évaporation de l'eau de gâchage : provoque le faïençage et diminue
la résistance.
Au stade de la fabrication
 Utiliser un ciment à prise lente
 Recourir à des fluidifiants réducteurs d'eau
 Utiliser des constituants protégés de la chaleur par couvertures des stockes
 Utiliser de l'eau froide pour le malaxage en ayant recours si nécessaires à
l'emploi de glace pilée

 Au stade de la mise en oeuvre

 Assurer un refroidissement si possible par arrosage
 Eviter l'emploi des coffrages métalliques et de couleur sombre
Assurer une mise en œuvre la plus rapide possible du béton en réduisant au
maximum son délai d'emploi
 Appliquer avec rigueur les dispositions de cure 59
MISE EN OEUVRE
DU BETON

Bétonnage sous l'eau

60
Bétonnage sous l'eau
Cette opération est couramment utilisée en travaux maritimes :
• L'emploi de techniques particulières limitant les risques de délavage

 A l'exception du premier béton mis en place, le béton déversé par la suite ne

doit pas rentrer en contact avec l'eau

Le talus coulant
 Profondeur de l'eau est inférieur à 80 cm
 Régime calme

61
Bétonnage à la goulotte (ou au tube plongeur)
 Un tube métallique obturé provisoirement à sa base est plongé dans
l'eau.
 Le béton s'écoule au pied de la goulotte pour former un bulbe qui

s'alimente par sa base au cours des déversements successifs.

 Il est indispensable que le pied de la goulotte demeure immergé dans

la masse de béton

62
Caractéristiques des bétons coulés sous l'eau
 Formules particulières
 Le béton ne pouvant pas être vibré
 Bien dosé en matière fine
 Emploi des adjuvants

63
 MISE EN OEUVRE

DU BETON
Les bétons projetés

64
65
66
67
68