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PRESENTATION DU PROJET :

MOUVEMENT DE TERRE ET VRD

Réalisé par :
-Ahmed Hamza El Azhari -Encadré par :
-Yahya Frid -Pr. Naamane
-Oussama El Kamouni
-Benchikh Ismail
REMERCIEMENT
INTRODUCTION :
SOMMAIRE
Le terrassement
I. INTRODUCTION.

Les terrassements constituent les travaux


de préparation de l’infrastructure des
ouvrages de génie civil. Ils permettent
d’établir la plateforme des niveaux
inférieurs d’une construction ainsi que les
accès à ces niveaux .

D’une manière générale dans une


opération de construction constituent
un lot très important et peuvent dans
quelques cas engager des moyens très
importants même si la construction
projetée reste modeste .
II. Définitions –Terminologie

1. Le terrassement

➢ D’une façon générale, tout mouvement de terres (remblai


ou déblai) constitue un terrassement.
➢ Creuser une fouille, une rigole ou plus généralement
modifier le relief du sol représente en soi des
terrassements.

2. Opérations diverses

➢ Un terrassement par déblai consiste à enlever des terres


initialement en place ;
➢ Un terrassement par remblai consiste à mettre en place, en
général par apport ou dépôt , des terres préalablement
prélevées .

Remarque : le terrassement consiste à chaque fois que c’est


possible à assurer un équilibre entre déblais et remblais.
➢ les terrassements généraux sont souvent des travaux intéressant
des cubes de terres très importants , et ne nécessitent pas d’une
manière générale des procédés spéciaux (préparation des zones
d’implantation d’usines , de zones industrielles , de zones
d’habitations, etc. ) ;
➢ les travaux de terrassement sont généralement précédés par des
opérations d’implantation et de piquetage destinés à matérialiser
les mouvements de terres en fonction des nivellements définitifs à
obtenir.

3. Ouvrages annexes.

Les opérations de terrassement visent également à l’exécution :


➢ De la préparation des fondations superficielles ou profondes;
➢ D’ouvrages annexes aux bâtiments tels que tous les ouvrages de
voirie (routes d’accès aires de stationnement et aires diverses …);
➢ d’ouvrages d’infrastructure des réseaux enterrés (canalisations
diverses, galeries, regards etc.)
4. Opérations élémentaires de terrassements

a. La fouille
Opération consistant en l’extraction de déblais
b. la charge
Mise en charge des déblais dans des véhicules de transport.
La charge peut comporter ou non une reprise suivant le type
des engins de terrassement utilisés et la distance de
transport.
c. Le transport

d. La mise en décharge :
sur un site de stockage (mise en dépôt) en vue d’une
utilisation future en vers la décharge publique (mise en
remblai).
La décharge peut être suivie d’un réglage par couches
successives accompagné (ou non) d’un compactage destiné
à reconstituer un sol cohérent pouvant éventuellement être
utilisé comme plateforme ou même un sol de fondation (sol
reconstitué).
5. Sujétions et considérations diverses

Les opérations de terrassement s’effectuent souvent dans des


conditions difficiles qui nécessitent des précautions
particulières :
➢ Terrassements en mauvais terrains (peu consistants,
boulant instables..);
➢ Terrassements profonds nécessitant des opérations
d’étaiement de blindage…;
➢ Terrassements en zone urbaine à proximité de Terrain boulant
constructions existantes, nécessitant également des
précautions;
➢ Terrassements en présence d’eau (présence d’une nappe
phréatique)

Terrassements
en zone
urbaine
présence d’eau
III. le décapage de terre végétale

Le décapage d'un terrain est un terrassement de faible


épaisseur (de 0.20 à 0.40 m) comparativement à la
surface considérée.

Fréquemment, il correspond à l'enlèvement de la


couche de terre végétale au droit de l'emprise des
bâtiments et des voiries pour les raisons suivantes:
➢ éliminer toutes les traces de végétaux et de déchets
organiques avant la construction des ouvrages;
➢ éviter que la couche de terre végétale ne constitue
un plan de cisaillement, en particulier sur les
terrains en pente (couche de glissement);
➢ récupérer la terre végétale afin de la stocker pour
son réemploi lors de la création des espaces
plantés.
IV. Le nivellement du terrain

Après le déblai et le remblai du sol, il convient de niveler le sol afin d’avoir une couche de
terre uniforme et efficace pour le démarrage des travaux de construction.
Le nivellement consiste après terrassement et remblai, à remettre à niveau le sol pour
continuer la construction. Il est un procédé important pour la plupart des travaux de
terrassement. C’est le processus permettant d’envisager :
➢ La préparation du terrain,
➢ L’aplanissement du sol,
Ainsi, dans le but d’établir des soubassements stables avec une importante précision et
concision. Des machines de chantier sont indispensables pour niveler le sol mais aussi des
professionnels maîtrisant leur fonctionnement.
V. Le materiel du terrassement

1. En travaux publics

PELLE . BOUTEUR .
RIPPER
HYDRAULIQUE. Défonçage du sol
Terrassement Poussage des terres
Nivellement
Chargement Poussage de scrapers

CHARGEUR COMPACTEUR .
Terrassement Compactage
Chargement

NIVELLEUSE .
DUMPER Nivellement
Chargement Réglage des pentes
Transport
Déchargement SCRAPER .
Décapage
Transport
Épandage
Cheminement déblai remblai, exemple une LGV ( France)
2. En bâtiments

TRACTOPELLE
Terrassement
Chargement

MINI MATERIELS
Chargeur,
Pelle,
Compacteur

LE TERRASSIER
Terrassement manuel
Chargement manuel
Finitions
3. Conclusion

En conclusion, les travaux de terrassement nécessitent des études approfondies en vue d’un contrôle
du prix de revient de ces derniers ainsi que le choix du matériel et les méthodes de réalisation
appropriés à leur réalisation.

déblai
déblai
déblai

Remblai
VI. Les fouilles

1. Définition et types
excavation réalisée dans le sol et destinée à être remplie par
le béton des semelles de fondation. On distingue
deux types de fouilles :
a. La fouille en pleine masse
réalisée sur la totalité de l’emprise du bâtiment, plus ou
moins profonde, selon l’importance de la partie enterrée de
la construction
b. La fouille en rigole
tranchée destinée à recevoir les semelles filantes de
fondations.
c. La tranchée
longue excavation, plus ou moins large, destinée à la mise en
place de canalisations enterrées (conduites d’alimentation et
d’évacuation, drains…) ou à la réalisation de fondations pour
un mur de clôture. Une petite tranchée est parfois appelée
rigole.
2. Condition de réalisation de chaque type

La fouille en plein masse s’exécute dans l’ensemble des


opérations de terrassement les deux autres types s’exécutent
selon la forme géométrique de la fouille, cette dernière sera h
classée soit en : l
a. La fouille en rigole
La fouille en rigole
Fouille en rigole lorsque la double condition suivante est
réalisée :
L ≤ 2m : Avec l=longueur et h = profondeur
H ≤ 1m

b. La tranchée

On distingue deux cas :


h
1er cas : l ≤ 2m avec h > 1m
Avec l=longueur et h = profondeur l
2ème cas : l > 2m avec h > 1/2

La tranchée
c. Fouilles en puits ou (trous)

on les appelle ainsi lorsque h >1m et


que la longueur L est du même ordre
que la largeur l

d. Excavation superficielle

Une fouille et dite excavation


superficielle lorsque sa largeur l et sa
profondeur h satisfont aux conditions
: l ≥ 2m et h ≤ 1/ 2

NOTA : La profondeur h est dans


tous les cas mesurée à partir du
niveau sol naturel livré après
terrassements généraux.
VII.Classification des terrains selon le degré de consistance et de dureté

Dans la nature, nous pouvons trouver différents types de sols .Plus


précisément, du point de vue de l’opération ‘terrassements’ nous classons les
sols selon le degré de consistance ou de dureté.

Dans ce cas précis deux grandes catégories existent :

1. les terrains meubles ou encore sols faciles

➢ les terrains légers (terres végétales , sables lâches, remblais de


formation récente gravois
➢ les terrains ordinaires (sols argileux , sols pierreux ou caillouteux ,
tufs…)
➢ les terrains lourds (argiles compactes, glaises, sables fortement
consolidés)
➢ les terrains très lourds (roches et rochers)

Tous ces terrains ne nécessitent, en général que des moyens mécaniques


d’extraction.
2. les terrains rocheux ou terrains difficiles

➢ Les roches tendres


➢ Les roches demi dures
➢ Les roches dures
➢ Les roches très dures.

Ces terrains nécessitent dans la plupart des cas l’emploi de moyens


spéciaux tels que les explosifs ou encore l’emploi de gros engins tels
que le brise roche ou le marteau piqueur encore si la fouille reste
modeste.

VIII.Remarques

1. Pente des talus, remblais ou déblais

a. Talus
inclinaison donnée à la paroi d’une fouille ou à des terres en
remblai.
Les conditions de stabilité des
talus , nécessaires pour une
bonne conservation des
fouilles tant en déblai qu’en
remblai, définissent l’angle i
du talus pris avec l’horizontale
et déterminé par sa tangente
ou sa cotangente comme
indiqué sur la figure .
En définissant l’angle ϕ comme étant l’angle de talus naturel ou
encore l’angle que prend le sol lorsqu’il est tout simplement Nature terrain sec immergé
déversé : la condition de stabilité impose que l’on ait dans tous les
Rocher sain 90° 90°
cas i < ϕ .
Rocher fissuré 80° 80°
Notons que l’angle de talus naturel dépend de : Terre végétale 45° 40°
Terre argileuse 40° 20°
➢ La nature du sol (cohérent ou non);
➢ De la teneur en humidité (sol sec ou non). Gravier gros sable 35° 30°
Sable fin 30° 20°
A titre indicatif, nous donnons sur le tableau suivant l’angle de
talus naturel de quelques types de sols :

2. Foisonnement des terres

D’une manière générale, lorsqu’on procède à un terrassement le


volume des terres prélevées est toujours supérieur au volume des
fouilles exécutées.
Ce phénomène est plus connu sous le nom foisonnement des
terres.
Ainsi comme le montre le figure ci-contre le volume des terres
déchargées V’ est supérieur au volume de la fouille. On dit que le
terrain a foisonné.
D’un autre coté le remblai V’ va à son tour subir une modification au bout de laquelle son
volume deviendra V‘‘ <V’. Ceci du fait que ce remblai aura tassé ou affaissé suite à son
propre poids.
Nature du terrain Fi Fp T
Nous distinguons alors plusieurs
coefficients ou indices : Terre végétale, sable 10 à 15% 1 à 1,5% 8 à 15%

➢ Le coefficient ou indice de Graviers 15 à 20% 1,5 à 2% 12 à 15%


foisonnement noté Fi
➢ Le coefficient de foisonnement Terre argileuse 25 à 30 % 4à6% 17 à 19 %
final ou persistant noté Fp
➢ Le coefficient de tassement des Argiles, marnes 30 à 40 % 6à8% 19 à 25 %
déblais noté T
Argiles , marnes très compactes 40 à 65 % 8 à 15 % 23 à 30 %
Le tableau suivant consigne
quelques valeurs de ces Eboulis roche tendre 30 à 40 % 8 à 15 % 17 à 18 %
coefficients pour différents
type de sols. Rocher compact 40 à 65 % 25 à 40 % 10 à 15 %
La connaissance du foisonnement est nécessaire pour les travaux de terrassements
afin de :
➢ déterminer la capacité des véhicules de transport des déblais
➢ effectuer la mise en dépôt dans les décharges publiques à partir d’un cube mesuré
sur place.
➢ les dimensions initiales à donner aux remblais afin qu’ils atteignent après
tassement les cotes exigées.

3. Profondeur maximale d’une fouille sans blindage

a. Le blindage
Le terme de blindage désigne tous types d’écrans qui permettent
l’exécution d’une fouille ou une tranchée en empêchant l’éboulement
des terrains.
Plus spécifiquement, la définition exprime des excavations limitées,
comportant au moins deux soutènements opposés (panneaux, rideau
de palplanches etc.), butés l’un sur l’autre par des étaiements (vérins,
étais, traineau mobile) pratiquement indéformable

Le blindage n'est pas impératif pour les excavations allant jusqu'à une profondeur de 1,25 ou bien 1,75 m
Le creusement d’une fouille sans blindage n’est pas toujours possible. Surtout si sa profondeur
dépasse une certaine hauteur critique au-delà de laquelle les parois de cette dernière
s’effondreraient.
D’une manière générale la profondeur critique est déterminée par la formule suivante :

Avec C la cohésion : paramètre propre au sol concerné et donné par le rapport du sol
γ poids volumique du sol concerné .

b. Application

à titre d’exemple prenons le cas d’une argile pour laquelle C=2t/m2 et γ =2 t/m3 alors :
Hcritique =5.14 m.
Par contre si on avait à faire à un sable argileux pour lequel C=0.7t/m2 et γ =1.8 t/m3
alors :
Hcritique =2.00 m.
CALCUL DES CUBATURES
1. Introduction
La cubature des terrassements consiste à calculer les volumes de terre à enlever (déblais) et les

Volumes à apporter (remblais) afin de minimiser le coût des terrassements et donner à la route une

Allure uniforme et homogène pour recevoir un corps de chaussée qui permettra aux véhicules de

Circuler en toute sécurité.

Les éléments qui permettent cette évolution sont :


• Les profils en long
• Les profils en travers
• Les distances entre les profils.
Les profils en long et les profils en travers doivent comporter un certain nombre de points
suffisamment proches pour que les lignes qui joignent ces points soit différents le moins possible de
la ligne du terrain qu’il représente.

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2. Méthodes de calcul des cubatures
Les cubatures sont calculées pour avoir les volumes des terrassements existants
dans notre projet. Les cubatures sont fastidieuses, mais :
• Il existe plusieurs méthodes de calcul des cubatures qui simplifie le calcul.
• Le travail consiste a calculé les surfaces SD et SR pour chaque profil en
travers, en suite on les soustrait pour trouver la section pour notre projet.

• TN : Terrain Naturelle.
• SD : Surface Déblai.
• SR : Surface Remblai.

VII.2.1. formule de SARRAUS :


On calcule séparément les volumes des tronçons compris entre
deux profils en travers successifs en utilisant la formule des trois.
niveaux
▪ PF: profil fictive, surface nulle.
▪ Si: surface de profil en travers Pi.
▪ Li : distance entre ces deux profils.
▪ SMOY: surface intermédiaire (surface parallèle et à mi-distance Li).

Pour éviter des calculs très long, on simplifie cette formule en considérant comme très voisines les deux expressions SMOY et (S1+S2)/2 Ceci donne :

En additionnant membres à membre ces expressions on a le volume total des terrassements :

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2. méthode de GULDEN :
Dans cette méthode les sections et les largeurs des profils sont calculées de façon classique mais
la distance du barycentre de chacune des valeurs à l’axe est calculée pour obtenir les volumes et les
surfaces. Ces valeurs sont multipliées par le déplacement du barycentre en fonction de la courbure
au droit du profil concerné.
Cette méthode permet donc de prendre en compte la position des quantités par rapport à la
courbure instantanée. Si on utilise la méthode de GULDEN, la quantité (longueur d’application) n’a
plus de sens.

3. méthode linéaire :
C’est la méthode classique. Les sections et les largeurs sont multipliées par la longueur
d’application pour obtenir les volumes et les surfaces. Cette méthode ne prend pas en compte la
courbure du projet donc les résultats sont identiques quel que soit le tracé en plan.

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VII.3.Application au projet :
Dans notre projet, le calcul est fait par logiciel Autodesk Civil 3D 2012 .les résultats détaillés sont
rassemblés dans le tableau cet-dessous.
L’objectif fixé est de réduire au maximum la différence entre les volumes de déblais et remblais.

Dans le tableau suivant, une partie des résultats de calcul des cubatures est montré. Les volumes
Totales sont mentionnés en fin de tableau.
1. Calcul de cubature de terrassement
❖ Le calcul est effectué à l’aide du logiciel Autodesk Civil 3D 2012.
Tableau rapport sur les volumes
Abscisse Vol. déblai Cum. (m3) Vol. remblai Cum. (m3) Vol. Net Cum. (m3)

100+00.000 0.00 0.00 0.00


100+25.000 349.84 0.00 349.84
100+50.000 780.57 0.00 780.57
100+75.000 1258.19 0.00 1258.19
100+00.000 0.00 0.00 0.00


334+75.000 520503.08 520768.27 -265.20
335+00.000 520638.43 520803.58 -165.15
335+25.000 520884.73 520803.58 81.15

Volume des déblais : 𝑽 𝑫 = 520884.73𝒎 𝟑

Volume des remblais : 𝑽 𝑹 = 520803.58 𝒎 𝟑


Différence de volume : 𝑽 𝒅 = 81.15 𝒎𝟑

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Aménagement voirie et
réseaux divers
Il est recommandé d’éviter les grands alignements, surtout pour les voies projetées sur les terrains
accidentés car leur réalisation revient très coûteuse ainsi que de tels alignements posent des problèmes
d’éblouissement et de monotonies.
CONCLUSION

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