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Les
chiffres clés
de la Sécurité
sociale
2014
N° ISBN : 978-2-11-139556-5
Achevé d'imprimer au mois d'août 2015 sur les presses de l'Imprimerie de la Centrale - 62302 Lens
Dépôt légal : 3e trimestre 2015
Les
chiffres clés
de la Sécurité
sociale
2014
édition 2015
sommaire
C réée en 1945, la Sécurité sociale « est la garantie donnée à chacun qu'en toutes cir-
constances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle
de sa famille dans des conditions décentes »1. Elle repose sur le principe de solidarité
garantissant à chacun une protection financière contre les aléas de la vie.
Elle rassemble aussi bien l’assurance maladie, la réparation des accidents du travail et des maladies
professionnelles, les retraites et les prestations familiales. À ces quatre branches s’ajoutent le recou-
vrement des cotisations et contributions sociales et la gestion de la trésorerie.
La Sécurité sociale repose sur des principes d’universalité et d’unité tout en étant gérée par différents
régimes de base : le régime général pour les salariés et les inactifs, les régimes des salariés et des
exploitants agricoles gérés par la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole (CCMSA) et le régime
social des indépendants (RSI) qui couvre les artisans, les commerçants et, pour le risque maladie, les
professions libérales. De nombreux autres régimes, propres à certaines professions, viennent complé-
ter cette architecture (fonctionnaires, SNCF, RATP, industries électriques et gazières, etc.). Le régime
général représente à lui seul environ les trois quarts des charges de l’ensemble des régimes de base.
En 2014, le montant total des charges nettes du régime général s’est élevé à 343,8 milliards d’euros.
Pour cette même année, les charges nettes de l’ensemble des régimes de base sont estimées à
471,7 milliards d’euros.
Le financement de la Sécurité sociale est assuré par les cotisations sociales payées par les employeurs
et les salariés, par la contribution sociale généralisée (CSG), ainsi que par diverses contributions et
taxes.
Régulièrement plébiscitée par les Français dans les enquêtes d’opinion, la Sécurité sociale n’en de-
meure pas moins méconnue dans son mode de fonctionnement et par les masses financières qu’elle
est amenée à gérer. L’objectif de cette édition est de pallier cette lacune en présentant les principales
données chiffrées sur la Sécurité sociale pour permettre une meilleure compréhension des enjeux
auxquels elle est confrontée aujourd’hui, et mieux saisir son évolution.
1
Exposé des motifs de l'ordonnance du 4 octobre 1945 portant création de la Sécurité sociale.
8,8 %
44,9 %
46,3 % MÉNAGES
ENTREPRISES
ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
57,7% CSG
19,6% Transferts
Cotisations
prises en charge
par l'Etat
46,5% 96,8%
CSG 33,9 %
Contributions
sociales diverses, 0,6%
impôts et taxes
(hors CSG) CNAf (famille) CNAv (vieillesse)
Transferts 0,6 % 1,1 % 0,2 %
Autres produits 16,4 % 25,6 %
Source :
Commission des comptes 19,1 %
de la Sécurité sociale, 10,9 % 62,5%
juin 2015.
0,9% 0,8%
62,0%
Avec la mise en place du pacte de responsabilité au 1er janvier 2015, le taux des cotisations famille est désor-
mais différencié selon le niveau de salaire brut : il est réduit de 1,8 point pour les salaires bruts inférieurs
à 1,6 Smic brut (soit un taux de 3,45 points) et maintenu à 5,25 points pour ce qui concerne les salaires
supérieurs à cette borne.
45 %
40 %
Allégement unique Fillon Pacte de responsabilité
35 %
30 %
Exonération AF
25 %
20 %
total
15 % Exonération Juppé 1,2 et 3 autres cotisations
5%
Aide structurelle Aubry II si RTT
sécurité sociale
0% (régimes de base)
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19
Avec la mise en œuvre du pacte de responsabilité en 2015, les entreprises sont aujourd’hui totalement exoné-
rées des cotisations patronales de sécurité sociale pour les risques famille, maladie, vieillesse et accidents du
travail (dans la limite d’un point), ainsi que de la contribution de solidarité pour l’autonomie et de la cotisation
au fonds national d’aide au logement (FNAL) pour leurs salariés rémunérés au Smic. Elles bénéficient par
ailleurs du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) qui équivaut, depuis le 1er janvier 2015, à une
baisse de 6 points de leurs cotisations sociales. Ces dispositifs ramènent le taux de prélèvement social effectif
acquitté par les employeurs à 10 % au niveau du Smic.
Des mesures d’allégement du coût du travail en faveur des bas salaires ont été mises en place dès les années
1990, puis ont été renforcées durant les années 2000 (relèvement du taux maximal d’exonération, élargisse-
ment du champ des salariés concernés). Avant la mise en œuvre du pacte de responsabilité et du CICE, les
exonérations existantes laissaient toutefois subsister 4,7 points de cotisations de sécurité sociale résiduels au
niveau du salaire minimum (dans les entreprises de plus de 20 salariés).
CNAV
CNAF
3,3%
47,3 %
9,8 % 9,7 % 9,0 % 8,8 % 8,9 % 9,3 % 9,2 % 9,2 % 9,2 % 9,0 % 8,8 %
12,1 % 12,4 % 13,0 % 13,0 % 13,1 % 13,4 % 13,4 % 13,6 % 13,7 % 13,8 % 13,8 %
1,1 % 1,2 % 1,2 % 1,4 % 1,4 % 1,3 % 1,3 % 1,3 % 1,3 % 1,3 % 1,4 %
1995 2000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Note : données établies selon la base 2005 des comptes nationaux (période 1995 -2005)
et la base 2010 (période 2006-2013)
7,1 %
6,4 %
5,6 % 5,6 %
4,0 % 4,9 %
4,0 % 4,0 % 2,7 % 2,2 % 2,4 %
3,6 %
2,6 % 3,2 % 3,5 % 2,6 % 2,3 %
1,5 %
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
SOINS DE VILLE
ÉTABLISSEMENTS
DE SANTÉ
1,7 % 1,0 %
MÉDICO-SOCIAL
9,8 %
FIR
AUTRES
42 % 45,4 %
Les dépenses de soins de ville regroupent les honoraires des professionnels de santé libéraux, les
prestations en espèces (indemnités journalières) et les dépenses ambulatoires de médicaments et
dispositifs médicaux, ainsi que les transports.
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
- 0,7
- 1,6
- 2,4 - 2,1
- 4,6 - 4,4
- 11,1 - 10,6
- 11,6 - 11,6
18
16
États-Unis
14
12
France
10
Allemagne
Danemark
Royaume-Uni
8 Japon
6
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La part de la dépense totale de santé dans le produit intérieur brut (PIB) est un indicateur qui permet de
mettre en perspective les dépenses de santé et leur dynamique avec les ressources du pays. En France,
la dépense totale de santé s’élève à 11,6 % du PIB, loin derrière les États-Unis (17,1 %) mais devant l’Alle-
magne (11,2 %), le Japon (10,2 %), le Danemark (11,2 %) et le Royaume-Uni (8,8 %). Il est à noter que
le relèvement général du poids des dépenses de santé dans le PIB en 2009, dans l’ensemble des pays
étudiés, est largement imputable à la crise économique. Depuis, la part des dépenses dans le PIB reste
globalement stable.
23 %
21 %
Indemnités journalières
+ 0,7
+ 0,6
+ 0,4
+ 0,2 + 0,2
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
0 - 0,1
- 0,2 - 0,2 - 0,2
- 0,4
- 0,5 - 0,5
- 0,7 - 0,7
240
220
200
180
160
140
120
100
80
06
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20
Sur environ 759 500 sinistres ayant donné lieu à un arrêt en 2014, 82 % concernent des accidents du travail,
11 % des accidents de trajet et 7 % des maladies professionnelles.
MÉTALLURGIE
7%
14 % BTP
8% TRANSPORTS, EGE,
3% LIVRE, COMMUNICATION
2 % 18 % SERVICE, COMMERCES,
INDUSTRIE DE L’ALIMENTATION
INDUSTRIE DE LA CHIMIE,
CAOUTCHOUC, PLASTURGIE
INDUSTRIE DU BOIS,
AMEUBLEMENT, PAPIER-CARTON,
TEXTILES, VÊTEMENTS, CUIRS
ET PEAUX, PIERRES ET TERRES
À FEU
Source : Direction des risques professionnels, CNAMTS
Les comités techniques nationaux (CTN) regroupent les activités professionnelles en neuf grandes
branches d’activité. En 2014, près de 621 000 accidents avec arrêt de travail ont été répertoriés au
régime général pour environ 18,3 millions de salariés.
800 000
750 000
700 000
650 000
600 000
550 000
500 000
450 000
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Source : CNAV
Champ : Liquidants d’une pension de droit direct au régime général pour la première fois au cours de l’année n.
L’arrivée à l’âge de la retraite des générations du « baby boom » explique l’augmentation du nombre de
départs en retraite à compter de 2004, qui passent de 500 000 à environ 700 000 par an. L’évolution
de la réglementation affecte également les flux annuels de départs, et leur confère un caractère heurté :
création du dispositif de retraite anticipée en 2003, notamment en faveur des personnes ayant effectué
une longue carrière professionnelle, qui est resserré en 2009, puis successivement élargi en 2011, en
2012 et en 2014 ; augmentation progressive de la durée d’assurance nécessaire pour liquider une retraite
à taux plein, portée de 160 trimestres pour la génération 1948 à 167 trimestres pour la génération 1955 ;
relèvement de deux ans de l’âge minimal de départ en retraite et de l’âge d’obtention du taux plein sans
condition de durée (ce relèvement est opéré graduellement pour les générations nées entre 1951 et 1956,
à raison de cinq mois d’augmentation par génération).
+ 1,5 + 1,7
+ 0,8 + 0,9
+ 0,5 + 0,3
0,0
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
- 4,6 - 3,1
- 5,6
- 4,8
- 6,0
- 7,2
- 8,9
74 71 73
71
67 69
1 338 1 378 1 420 1 459 1 501 1 524 1 552 1 603 1 617 1 642
730 756 789 820 857 877 899 932 967 993
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Champ : retraités ayant perçu un droit direct au cours de l'année N, nés en France ou à l'étranger, résidents en France
ou à l’étranger, vivants au 31 décembre de l’année.
Ces montants de pensions comprennent les pensions de base et complémentaires de droits directs (droit
acquis en contrepartie de l’activité professionnelle et donc des cotisations versées qui y sont liées) ainsi que
les montants des pensions de réversion et des majorations pour enfants à compter de 2008.
Note : la série des dépenses globales présente une rupture de série en 1999 en raison du passage
de la comptabilité en encaissements/décaissements à une comptabilité en droits constatés.
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8
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05
04
7
02
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19
*les effectifs et les dépenses associées concernent les deux étages de l’ancien dispositif du minimum vieillesse, remplacé par l’ASPA
(allocation de solidarité aux personnes âgées) pour les personnes parties en retraite à compter du 1er janvier 2007.
70 %
Suède
60 %
Royaume-Uni
Allemagne
Pays-Bas
50 %
UE (27 pays)
Espagne
40 % France
Italie
30 %
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Source : Eurostat
En France, le taux d’emploi des personnes âgées de 55 à 64 ans est de 47,1 % en 2014 et se situe
5 points au-dessous de la moyenne européenne (52 %). La progression de 8 points du taux d’em-
ploi observée à compter de 2009 s’explique par la mise en extinction des dispositifs de préretraite
publique, par la suppression progressive de la dispense de recherche d’emploi pour les deman-
deurs d’emploi âgés de 55 ans et plus et par le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite et
l’augmentation de la durée d’assurance nécessaire pour partir en retraite à taux plein.
Note : les données du PIB utilisées sur toute la période sont celles de la base 2010 de l'INSEE.
** **
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Source : DREES - Comptes de la protection sociale - bases 2000 (1990-2005), 2005 (2006-2008) et 2010 (2009-2013).
* En base 2000, les pensions complémentaires des travailleurs indépendants ne sont pas distinguées de leurs pensions de base.
**Changement de base des comptes nationaux
2% 2% ALLOCATIONS EN FAVEUR
12 % DES FAMILLES (ALLOCATIONS
FAMILIALES...)
prestations d'accueil
du jeune enfant
Allocations en faveur
du logement
Allocations en faveur
49 % des enfants handicapés
AUTRES
35 %
5% 2%
UN ENFANT
17 %
27 % DEUX ENFANTS
TROIS ENFANTS
SANS enfant
49 %
Source : CNAF
+ 1,7
+ 1,5
+ 1,0
+ 0,4
+ 0,2 + 0,2
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
- 0,4 - 0,3
- 0,2 - 0,9
- 1,3
- 1,8
- 2,5
- 2,7 - 2,6 - 3,2 - 2,7
3%
7%
ASSISTANTS MATERNELS
ACCUEIL EN EAJE
(COLLECTIF, FAMILIAL
ET PARENTAL)
ÉCOLE MATERNELLE
31 % 59 % SALARIÉ À DOMICILE
Sources : CNAF (SIAS-MNEAJE et FILEAS), DREES (enquête PMI), IRCEM, CCMSA, DEPP et INSEE.
En 2012, en France entière, 53,9 places sont offertes par les modes de garde formels pour 100 enfants
de moins de trois ans. Parmi ces places, l’accueil proposé par les assistants maternels représente 59 %
de l’offre de garde formelle.
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0%
00
04
06
09
02
08
90
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14
03
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20
19
19
19
19
Champ : les dépenses du secteur institutionnel des administrations publiques sont consolidées des transferts internes aux sous-secteurs et des trans-
ferts entre sous-secteurs. Les dépenses des sous-secteurs des administrations publiques que sont l'administration publique centrale, les administrations
publiques locales et les administrations de Sécurité sociale sont consolidées des transferts internes à chaque sous-secteur mais pas des transferts entre ces
différents sous-secteurs.
+ 0,7 + 1,2
+ 0,5
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
- 2,5 - 3,5
- 8,7
- 10,2 - 9,5 - 10,2
- 11,9 - 11,6
- 12,5 - 9,7
- 13,3
- 20,3
- 17,4
- 23,9
Note : les données du PIB utilisées sur toute la période sont celles de la base 2010 de l'INSEE
200
6,9 %
180
160
6,6 %
6,3 % 6,1 %
140
142,8 130,2
120 4,7 % 137,5
4,1 % 132,7
100 3,8 % 4,1 % 4,3 % 4,5 %
3,8 % 4%
4,0 %
80 91,8 86,7 3,4 %
75,6 73,0 80,1 2,9 %
60 65,7 72,7
2,4 %
2,2 %
40 1,9 %
1,8 % 59,6 71,6 84,0 96,7
1,6 % 1,7 % 1,7 %
20 42,8 47,9
26,6 29,3 32,1 34,7 37,5
0
14
06
09
04
8
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5
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0
20
20
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20
20
20
20
20
20
20
20
* *
100 %
80 %
60 %
40 %
20 %
0%
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Source : DREES-Comptes de la protection sociale-bases 2000 (1990-2005), 2005 (2006-2008) et 2010 (2009-2013)
Alors qu’en 1990, les cotisations sociales représentaient 88 % des recettes des régimes d’assurance
sociale des administrations de Sécurité sociale, en 2013, elles ne comptent plus que pour 65 %. Dans le
même temps, la part des impôts et taxes est passée de 4 % à 30 % actuellement. Ces deux mouvements
de sens contraire s’expliquent pour partie par la montée en charge de la contribution sociale généralisée
(CSG), classée dans la catégorie des impôts et taxes, et qui s’est substituée à des cotisations sociales.
- 1 253
- 1 675
- 1 770 - 1 818 - 1 780
soldes RSI - Maladie soldes RSI soldes RSI ARTISANS - soldes CNAVPL -
commerçants - vieillesse vieillesse
vieillesse
Source : Direction de la Sécurité sociale
Les branches maladie et vieillesse des artisans et des commerçants sont équilibrées comptablement par la
contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) jusqu’en 2014. Les soldes présentés ci-contre ne tiennent
pas compte de cet équilibrage. À compter de 2015, le RSI est en effet intégré financièrement au régime général.
9 000 8 236
7 743
8 000 7 489
7 201
6 623 6 834
7 000 6 373
6 000
5 000
3 678 3 746 3 847 3 887 3 900
4 000 3 504 3 586
0
13
8
09
14
12
11
0
20
20
20
20
20
20
20
+ 371
+ 222
+4
Les branches maladie et vieillesse des salariés agricoles sont intégrées financièrement au régime
général. Les soldes présentés ci-dessus ne tiennent pas compte de ce transfert financier.
12 000
10 091 10 261 10 334 10 375 10 484 10 397
9 536 9 896
10 000
8 000
5 437 5 523 5 588 5 679 5 739 5 780 5 776
6 000 5 264
4 000
3 855 4 024 4 118 4 155 4 177 4 147 4 206 4 146
2 000
0
8
07
14
09
12
3
0
11
0
1
1
20
20
20
20
20
20
20
20
+ 232
+5 +6 + 17
Les branches maladie et vieillesse des exploitants agricoles étaient équilibrés par le fonds de financement des
prestations sociales agricoles (FFIPSA) jusqu’en 2008. À compter de 2009, la branche maladie des exploitants
agricoles est intégrée financièrement au régime général. Les soldes présentés ci-dessus ne tiennent pas compte
de ce transfert financier. En revanche, la branche vieillesse ne bénéficie pas d’un mécanisme d’équilibrage .
18 000
15 512 15 853 15 867 15 684 15 600 15 372 15 039
16 000
14 000
12 000
2 000
08
07
14
12
09
13
10
11
20
20
20
20
20
20
20
20
S
ix programmes de qualité et d’efficience (PQE) portent sur les grandes politiques
de sécurité sociale - les quatre branches de la Sécurité sociale : assurance
maladie, réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles,
retraites, politique familiale - auxquelles s’ajoutent le financement de la Sécurité
sociale et la prise en charge de l’invalidité, du handicap et de la dépendance.
• Les PQE présentent les grands objectifs poursuivis par les politiques de Sécurité sociale et
mesurent les progrès réalisés vers ces objectifs.
• Les PQE sont composés d’une première partie de données de cadrage et d’une seconde offrant
une présentation « objectifs – résultats » des politiques mises en oeuvre au moyen du réseau des
organismes de Sécurité sociale.
• Les PQE proposent une grille d’analyse de la variété des politiques sanitaires et sociales qui
permet de dégager quatre grands axes transversaux :
- l’accès à des prestations sociales et à des soins adéquats ;
- la qualité des prestations et services de Sécurité sociale ;
- l’efficience de la fourniture des services de protection sociale ;
- la viabilité du financement de la Sécurité sociale.
• Une synthèse de huit pages présente les évolutions marquantes des PQE.
• Les PQE constituent l’annexe 1 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).
• De nombreux indicateurs de cette brochure sont des indicateurs PQE, consultables en ligne :
rubrique LFSS sur le portail securite-sociale.fr.
*(total des décomptes FSE+EDI/ Total des décomptes prestations en nature) au 4e trimestre
Nombre de bénéficiaires de la PAJE 2 287 637 2 278 762 2 266 134 2 241 071
Nombre de bénéficiaires du Revenu 2 032 370 2 142 264 2 296 022 2 428 360
de solidarité active (RSA)*
* Indicateur concernant la seule métropole jusqu’en 2010 (1 834 770 en 2011). Le RSA a été étendu aux départements
d’Outremer (Dom) à compter du 1er janvier 2011 où il a remplacé le RMI et l’API.
*
Indicateur renseigné depuis 2009
Tous cotisants (hors contrôle et hors ISU) 0,70 % 0,79 % 0,81 % 0,81 %
L’ACOSS assure la redistribution des recettes destinées au financement des prestations des quatre branches
(maladie, AT-MP, famille, retraite) du régime général de Sécurité sociale.
CARSAT
CRAM Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail
Accidents du travail -
Recouvrement maladies professionnelles Retraite
Santé Famille
Caisse régionale
Caisse régionale
Accidents du travail -
Recouvrement maladies Retraite
Accidents duprofessionnelles
travail -
Recouvrement maladies professionnelles Retraite
Santé Famille
Santé Famille
*
Depuis le 1er janvier 2008, le RSI est l’interlocuteur social unique (ISU) des travailleurs indépendants, des professions artisa-
nales, industrielles et commerciales, pour toutes leurs cotisations et contributions sociales dues à titre personnel (cotisations
vieillesse et maladie, CSG, CRDS, cotisation d’allocations familiales et cotisation de formation). Le RSI délègue certaines
opérations de recouvrement aux URSSAF. Pour les professions libérales, le recouvrement des cotisations maladie continue à
être délégué par le RSI à des organismes conventionnés qui conservent leur délégation de gestion du service des prestations
maladie des artisans, des industriels et commerçants et des professions libérales.
**
Les travailleurs indépendants sont allocataires des CAF.
Rédaction : DSS • Mise à jour : Dicom • Création : La Fabrique • Édition Dicom 15-060 • Août 2015