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La Periurbanisation
La Periurbanisation
Sous la direction de :
SIGLES ET ABREVIATIONS…………………………………………………………………
6
DEDICACE……………………………………………………………………………………7
REMERCIEMENTS………………………………………………………………...…………8
RESUME/ABSTRACT………………………………………………………………..………9
INTRODUCTION
GENERALE……………………………………………………………...10
Introduction…………………………………………………………………...………………15
Conclusion partielle……………………………………………………………..……….……
21
Introduction……………………………………………………...……………………………22
Conclusion partielle……………………………………………...……………………………
28
Introduction………………………………………………………………………………..….29
Conclusion
partielle…………………………………………………………………………...35
Introduction……………………………………………………………………….…………..36
Conclusion partielle……………………………………………………………………….….39
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………….….….40
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………..…..42
ANNEXES………………………………………………………………………………..…..43
o Photos
Photo n°1 : Zones périurbaines de la commune de Magaria…………………………………22
Photo n°2 : Maidamoussa 2002……………………………………………………………....36
Photo n°3 : Maidamoussa 2023……………………………………………………………....37
o Annexes
Annexes n°1 : Entretien avec les services urbains et locales………………………………...44
SIGLES ET ABREVIATIONS
DEDICACE
Nous dédions ce travail á notre famille qui nous a toujours soutenu et guidé
avec beaucoup de tendresse, de compréhension et de patience.
En reconnaissance de ce sacrifice et à travers ce travail qui présente les
résultats de vos innombrables effort, nous vous exprimons notre profonde
gratitude et notre attachement.
REMERCIEMENTS
Tout d’abord, nous tenons à remercier Dieu le tout puissant et miséricorde (ALLAH)).
Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer nos sincères remerciement a tous ceux et celles
qui, de près ou de loin, ont contribué à la réussite de ce travail.
RESUME/ABSTRACT
Abstract
This work is part of the training framework at the University Institute of Technology (IUT) at
the André Salifou University of Zinder (UAS). Its purpose is to obtain a University Diploma
of Technology (DUT) in the Department of Land Planning and Urban Planning (ATU). The
theme concerns “Peri-urbanization in urban agglomeration : case of the urban municipality of
Magaria”. As a result, the overall objective and to study peri-urbanization at the Urban
Commune of Magaria. To achieve this objective, it was carried out first by documentary
research, field visits, the development of an interview guide and a questionnaire, a sampling
in order to collect data ; These were processed in the context of the drafting of the final report.
The materials and tools used include: data collection grid, camera, laptop, GPS, as well as
statistical software such as: Excel, Sphinx, SPSS and mapping software: Autodesk, Adobe
Illustrator, Arc GIS, Arc View, Google Earth Pro. This work allowed us to highlight the
strengths, weaknesses, opportunities, threats in order to propose recommendations.
KEYWORDS : Periurbanization, peri-urban, space, urban community, Magaria
INTRODUCTION GENERALE
Contexte et justification
La commune urbaine de Magaria est l’une de commune du Niger où le marché foncier a pris
une ampleur importante ces dernières années. Cette action contribue à l’extension des surfaces
artificialisés en périphéries des agglomérations urbaines entraînant une transformation des
espaces ruraux avec un pic maximal où l’on note un phénomène de dynamisation important
du périurbain. En revanche ce phénomène se traduit par une augmentation des prix du foncier
et des pressions accrues sur l’environnement au détriment des espaces naturels, la mise en
danger des activités et espaces agricoles alors que ces derniers jouent un rôle stratégique dans
la recherche de survie alimentaire pour la société.
Le foncier joue un rôle très primordial dans toutes les sociétés du monde pour un
développement durable. Il détermine la qualité de vie des populations et reste et demeure
essentiel à l’épanouissement de la population. C’est ainsi, qu’il est nécessaire de définir une
politique pour ordonner les activités, les constructions, les équipements et les moyens de
transport dans le temps et dans l’espace pour un développement durable.
C’est pourquoi la ville de Magaria, se trouve confronté à cette réalité dont beaucoup des
espaces en milieu périurbain ont été victimes des lotissements répétitifs sans prise en compte
des besoins actuels et futurs de la population ainsi que les impacts de ce dernier à long terme,
d’où le choix de ce thème intitulé « la périurbanisation dans l’espace périurbain : cas de la
commune urbaine de Magaria ». Il s’agit d’un thème d’actualité et préoccupant dont la prise
en charge contribuera à la réduction de la pression foncière en milieu périurbain de la
commune de Magaria.
Méthodologie
Dans le cadre de ce travail, l’approche méthodologique est utilisée en différentes étape qui
sont entre autres : la recherche documentaire, l’observation de la ville, élaboration du guide
Recherche documentaire
Cette étape consiste essentiellement à une consultation des documents et à leur synthèse. Les
ouvrages, les rapports, les sites internet qui présentent un grand intérêt pour la présente étude
ont été consultés. La consultation des documents a été faite au niveau des différents centres de
documentation de la bibliothèque de l’Université André Salifou de Zinder. Nous avons eu des
données au niveau de la commune urbaine de Magaria, la direction départementale de
l’urbanisme, la Mairie et des personnes ressources. Ces échanges qui visaient à mieux
comprendre le contour du thème ont été faits à travers des canaux appropriés (e-mail,
téléphone, visites, WhatsApp...).
Observation de la ville
Cette phase a été d’un grand appuie car elle a permis de connaitre l’extension de la ville. En
plus, elle a facilité à connaitre les zones périphériques de la ville. Nous avons fait la détection
de zone périurbanisé avec Google Earth.
Nous avons une série d’entretiens semi-directifs avec quelques acteurs de la gestion urbaine et
rural dans le souci d’avoir une diversité d’informations. Nous avons tout d’abord entretenu
avec la direction de l’urbanisme, la mairie et l’autorité locale du quartier à savoir le chef du
village communément appelé « Sarkin Fulani Maidamoussa ».
Elaboration de questionnaire
Le questionnaire est l’outil et le support des questions destinées au groupe cible afin de
collecter les données primaires relatives à notre thème. La visite du terrain et les guides
d’entretien ont été des grands appuis dans l’élaboration de questionnaire. Toutes les questions
clés ont été élaborées, organisées et harmonisées dans le souci de faciliter la communication
et le partage d’information avec le groupe cible qu’est le ménage.
Echantillonnage
Notre échantillonnage a consisté à un choix aléatoire dans la partie nord de la ville où se situe
la zone d’étude.
Enquête du terrain
Cette étape a consisté à l’enquête proprement dite et au remplissage des questions prédéfinies.
Nous avons visité tous les ménages échantillonnés. Il faut noter que le ménage sont choisis
par hasard.
Toutes les données collectées ont été traité avec les logiciels statistique (Sphinx, Excel) et
cartographiques (Google Earth, Arc Gis et Autocad). Après cette phase, nous nous attelons à
l’analyse des données et à la rédaction.
Nous avons utilisé plusieurs moyens matériels dans ce travail : un ordinateur portable, un
GPS, un téléphone Android, des supports d’enquête, etc.
Difficultés rencontrées
Le premier problème rencontré est le manque des agents au niveau de la structure d’accueil.
Le service d’urbanisme de Magaria est nouveau, il n’existe aucun travail réalisé sur la
problématique de la commune qui peut faciliter l’obtention de certaines données. Il est donc
très difficile de trouver des données précises sur la thématique ; il y’a aussi le manque des
informations sur le village périurbanisé à la ville de Magaria par exemple, l’historique
complet du village. L’absence de certaines informations de certains services notamment la
Mairie et le service d’accueil, L’indisponibilité du tuteur pédagogique dans la conduite du
travail etc…Tout cela a rendu lent le rassemblement des données mais avec l’engagement et
la patience, nous avons surmonté ces difficultés.
Définition des concepts :
(https://www.geoconfluences.ens-lyon/definition/periurbanisation/ )
Espace : portion de l’étendue occupée par quelque chose ou distance entre deux choses.
(https://www.larousse.fr/definition/espace périurbain/ )
Périurbain : désigne toute chose qui se situe dans les environs d’une ville ; se dit d’un lieu,
d’un village, quartier…situé dans la banlieue d’une métropole.
(https://www.linternaute.fr/definition/espace périurbain/ )
Magaria : nom d’une ville, commune urbaine dans la région de Zinder, située à environ 90
km au sud de la région de Zinder au Niger et à 740 km de Niamey, la capitale du pays.
Annonce du plan
Introduction
Les responsables des services déconcentrés sont nommés par arrêté du ministre de
l’urbanisme et de l’habitat ;
L’organisation de ces services déconcentrés ainsi que les attributions de leurs
responsables sont déterminées par arrêté du Ministre de l’urbanisme et de l’habitat.
Source : Autocad
D.D.U.H
SECRETAIRE
D.U.H D.A.C
SECRETAIRE SECRETAIRE
Faute d’insuffisances des agents, ces deux (2) divisions sont sous la coupe du directeur de
l’urbanisme ainsi que toutes les autres fonctions de ces services.
Ainsi le décret n°2022-010/PRN du 5 juin 2022 fixant les attributions des Ministres d’Etat,
des Ministres et des Ministres Délégués modifié par le décret n°2022-455/PRN du 2 juin 2022
et complétant le décret n°2022-011/PM du 05 juin 2022 et n°2022-456/PM du 2 juin 2022
précisant les attributions de certains membres du gouvernement.
Signalons à ce titre que le secteur urbain a été placé au rang des priorités dans le plan de
développement économique et social (PDES).
b) Climat
Une saison de pluie de quatre (4) mois allant de juin à septembre. La pluviométrie est
d’environ 659,7 mm/an. Elle est irrégulière et mal repartie dans le temps et dans
l’espace ;
Une saison sèche longue de huit (8) mois (octobre-mai).
La mousson qui souffle de juin à septembre apportant la pluie est un vent chaud et humide
(PDC Magaria, 2020).
c) Hydrographie
Le niveau statique de la nappe varie suivant les types de sols. Dans la zone de bas-fonds, la
nappe est à 10 m. Dans la zone dunaire, la profondeur de la nappe oscille entre 25 et 40 m. Il
faut noter que l’importance de la pluviométrie prédispose la Commune de Magaria à des
réserves en eau souterraine appréciables (PDC Magaria, 2020).
1.1.2.[1.2.2.] Population
Avec une superficie de 715 km, la commune urbaine de Magaria compte une population de
130.707 habitants selon les données du RGP/H 2012, soit une densité de 182.81 habitants par
km². Le nombre de ménages (7 personnes par ménages) est de 18672. Les femmes comptent
pour 50.71% de la population. La jeunesse (âgée de 15 à 39 ans) représente 34% de la
population. Le taux annuel d’accroissement est de 3,10%.
La population de la commune urbaine de Magaria est a plus de 80% rurale (104.779 hbts)
avec comme activités principales l’agriculture et l’élevage. Elle est composée de quatre (4)
groupes ethniques suivantes :
Les quatre groupes sont sédentaires. Ils utilisent le haoussa comme langue de communication
et de commerce, ce qui représente un facteur solide de cohésion sociale. Ils vivent en parfaite
harmonie. Cette coexistence pacifique est renforcée par les liens de mariage et de cousinage
très marqués surtout entre les peulhs et les kanouris. C’est la raison pour laquelle on
enregistre peu de conflits entre ces groupes.
Conclusion partielle
En somme ce chapitre nous a permis de faire une présentation de la zone d’étude à travers les
différents aspects évoqués à savoir le plan géographique, démographique, spatial et les
Le village de Maidamoussa date aujourd’hui d’environ 300 ans de sa création, il était habitué
jadis par des haoussa nomades avant qu’il soit un village administratif. Avec l’arrivé des
peulhs qui ont occupé presque la totalité du village, ces derniers ont décidé de nommer un
chef dénommé Kodé à leur tête qui va gouverner seulement la partie de population peulh du
village et même ceux qui habitent dans la région y compris ceux qui sont dans la ville de
Magaria. De sa création jusqu’à nos jours le village de Maidamoussa a connu 4 rois peulhs.
Le village de Maidamoussa est situé au nord par le village de Gidan Aladji, Dogon Gao et
Bartho, à l’ouest par le village de Angoual Gamdji et Foudel, à l’est par le village de Angoual
Ara Sabouwa, Yendila et Dan Dounya et au sud par la commune urbaine de Magaria.
Avec une population de 1807 habitants (RGP/, 2012), les données de l’enquête montrent que
la population pratique généralement les activités suivantes : l’agriculture, le commerce et peu
qui pratique l’élevage.
La commune urbaine de Magaria est une ville qui se développe non seulement par
l’accroissement de la population mais aussi par l’accueil des nouveaux habitants. En effet,
grâce à son voisinage avec la frontière de la république fédérale du Nigeria où les prix des
produits sont en baisses, ce qui simplifie la vie dans cette ville et qui attire beaucoup des
étrangers qui décident même de construire des maisons et de rester jusqu’à leurs décès. Cette
croissance démographique constitue l’une des causes de l’étalement que connait cette ville.
C’est ainsi que le village de Maidamoussa est intégré à la ville de Magaria dont beaucoup
d’espaces ont été victimes des lotissements répétitifs pour des besoins en parcelles manifester
par la population y compris beaucoup des champs agricoles sans prendre en compte le besoin
de la population et de la génération à venir.
L’analyse de cette carte montre que la commune de Magaria a déjà rattrapé le village de
Maidamoussa suite á l’extension de la ville que l’on constate sur la carte par des lotissements
répétitifs.
Cependant ce lotissement s’explique par les besoins en parcelle d’habitation manifesté par la
population qui se développe.
C’est ainsi suite aux lotissements répétitifs, on constate la réduction de terre cultivable ou
agricole dans l’intervalle de ces deux localités et dans leurs périphéries de façon progressive
comme l’annonce la carte ci-dessus.
L’analyse de ce graphique montre la répartition de nombre de champs par paysan, il ressort ici
que le plus grand nombre de paysans disposent peu des champs agricoles. Soit 17,6 disposent
moins de 1 champs, soit 47,1% ont moins de 1 à 2 champs, soit 29,4% pour 2 à 3 champs. Il
y’a peu de personnes qui disposent de 3 à 4 champs agricoles. Ces dernières personnes ne sont
pas victimes de l’extension spatiale de la ville de Magaria. Il faut ajouter aussi que certaines
personnes achètent leurs champs toujours plus loin de la ville en vue de la périurbanisation
avec l’extension de la ville.
En premier lieu on constate que 5,9% des personnes interrogées n’ont aucun document de
sécurisation foncière. Ensuite la majorité des personnes enquêtées disposent des documents de
propriétés de terrains, soit 52,9% qui ont le certificat de vente, et 23,5% disposent d’un titre
foncier Schéda. Il y’a seulement 17,6 % qui ont l’acte de cession et aucune de ces personnes
enquêtées ne disposent de la matrice cadastrale. Ces paysans sont exposés à l’insécurité
foncière avec l’extension de la ville.
Conclusion partielle
rattrapés par l’extension de la commune de Magaria. Parmi ces villages, Maidamoussa a déjà
été victime de la périurbanisation à la commune urbaine de Magaria, d’où cette ville a été
rattrapé par l’extension de la ville par des lotissements répétitifs.
Introduction
La création du lycée Daoura en périphérie de la partie nord de la ville est la principale raison
de l’évolution de Magaria et ensuite la ville s’est éclatée suite à l’inauguration de l’école
normale d’instituteurs en pleine milieu périurbaine entre la ville et Maidamoussa. En effet, la
ville de Magaria a connu plusieurs travaux de lotissements à la périphérie qui ont conduit à un
étalement accéléré de la ville, ce qui fait que l’analyse des enjeux deviennent de plus en plus
nombreux et sous plusieurs formes. Il faut noter aussi que la croissance démographique et
économique ainsi que l’extension spatiale de cette ville font aussi partie des principales
raisons de cette périurbanisation en milieu urbain.
La commune urbaine de Magaria est une ville qui se développe de façon progressive non
seulement par la croissance démographique ou par son expansion spatiale mais aussi sur le
plan économique par l’évolution de plusieurs types de dynamisme causé par la
périurbanisation. C’est ainsi qu’on peut avoir des enjeux positifs sur le développement de la
ville que ceux négatifs.
Il y’a lieu de constater plusieurs avantages sur certains enjeux de la périurbanisation dans la
commune urbaine de Magaria surtout en milieu périurbain. La périurbanisation constitue à
elle seule un facteur important pour le développement de l’économie de la ville par
l’évolution de la croissance démographique car « excès de la population accroit l’économie
d’une ville » et aussi par la spéculation foncière effectué par certaines personnes de la ville en
achetant des espaces lotis à la périphérie en le conservant jusqu’à une durée limitée dans le
but d’en tirer des bénéfices.
La périurbanisation constitue aussi un atout important pour certains paysans dont la ville a
rattrapé leurs terres de cultures et que celles-ci prennent une valeur très importante pour la
vente, ce qui permet aux paysans de satisfaire leurs besoins familiaux, d’acheter d’autres
terres agricoles loin de la ville, réaliser certains investissements, ce qui permet à certains
paysans d’en tirer profit.
La périurbanisation permet à beaucoup d’étrangers qui veulent posséder une maison près de la
ville d’en obtenir ou aux citoyens qui ont le désir de leur propre maison dans des zones
périurbaines, car les zones périurbaines sont attractives, elles offrent une qualité de paysage,
la présence de zones de loisirs, des espaces de détente et de promenade et elles sont bien
reliées à la ville par différents moyens de transport. La périurbanisation a été possible que
grâce à la généralisation de la mobilité. Les moyens de transport sont de plus en plus
nombreux, lointains et rapides, ce qui permet aux espaces périurbains de s’inscrire dans la
dynamique des agglomérations. C’est pourquoi beaucoup de ménages à Magaria ont quitté la
ville pour aller dans la périphérie.
En générale la commune urbaine de Magaria est devenue de nos jours une aire urbaine car
beaucoup de ses villages voisins faisaient leurs activités économiques dans la ville et offrent
d’emploi a beaucoup de résidants de ces villages. Le village de Maidamoussa fait partie de la
couronne périurbaine de la ville de Magaria où la majeure partie de la population de ce village
gagnent leurs vies dans la ville.
Bien qu’il ait des enjeux positifs sur la périurbanisation, les enjeux négatifs dans la zone
périurbaine sont aussi à prendre au sérieux car ils menacent bien la population.
Plus l’étalement de la ville est important, plus la spéculation foncière est importante, plus
aussi le cout du foncier est élevé. En plus certaine couche de la population n’arrive pas à avoir
accès aux parcelles à cause du cout important du foncier surtout les pauvres et les jeunes
mariés.
Aussi s’ajoute en général et en particulier la vie couteuse pour les personnes qui vivent loin
des emplois. Les familles modestes, dont certaines doivent faire jusqu’à 4 km en voiture ou à
moto, voient ainsi leur budget de déplacement exploser. La vie périurbaine est une vie qui
nécessite un moyen de déplacement, donc couteuse. Le périurbain n’est pas le paradis des
adolescents. Le collège et le lycée sont éloignés, les copains disséminés, et les parents
deviennent des parents taxis ou obligés de payer le frais de transport de leurs enfants.
La question de l’étalement spatial des villes est devenue en général et en particulier une
question centrale dans les problématiques de développement urbain durable. Générant
toujours plus de consommation de ressources et d’émissions de gaz à effet de serre,
déstructurant les milieux naturels ou agricoles proches des villes, contribuant à l’accentuation
des distances socio-spatiales. L’étalement urbain de la ville de Magaria est de plus en plus
rapide, selon les données du terrain. La majorité de personnes consultées affirment que
l’étalement accélère et par conséquent les terres agricoles sont entrain de diminuer. Les
constats de différentes cartes présentées nous ont montré que, presque toute la partie nord de
la ville est rattrapée par l’urbanisation, ce qui est à la base de la périurbanisation entre la
commune de Magaria et le village de Maidamoussa.
Sour
ce : enquête du terrain aout 2023
A travers cette figure nous constatons que 35,3% de personnes pensent que l’étalement urbain
est moins rapide tandis que 64,7% des interrogés pensent qu’il est rapide. Le village de
Maidamoussa est confronté par cette réalité et par conséquent la population a perdu une
importante partie de terres de cultures, les jeunes mariés et les pauvres du village ont du mal à
trouver de parcelle pour construire.
D’après les projections de l’institut national de la statistique (INS) à partir des données du
dernier recensement de la population et de l’habitat (RGP /H, 2012) la population du village
de Maidamoussa était de 1807 habitants en 2012 avec une dominance de femmes : 784
hommes et 1023 femmes. Il s’agit d’une population en pleine extension. Elle est
principalement composée de deux (2) groupes ethniques : les haoussas et les peulhs. Avec un
taux d’accroissement annuel de Magaria qui est de 3,10%, ce qui augmente à un rythme
accéléré la croissance démographique de cette ville avec l’accroissement de la population de
Magaria qui s’étend vers Maidamoussa.
La spéculation foncière est devenue un véritable problème pour notre société. De nos jours le
domaine foncier constitue une véritable ressource financière pour la société. Cette situation
donne lieu à la spéculation, car la plupart de personnes aisées préfèrent investir leur capital
dans le domaine foncier. C’est ainsi que la majeure partie du foncier nouvellement lotis à
Magaria sont dans les mains des riches notables qui les acquièrent à moindre cout pour
ensuite rechercher leur « gros lots » en cas de la revente ou de les construire pour le marché
des logements. Cependant, le phénomène cause de sérieux problèmes à la ville au niveau de
l’acquisition des terrains pour les aménagements urbains. Par ce phénomène la ville de
Magaria enregistre des lotissements répétitifs qui engendre l’étalement urbain à travers la
croissance démographique. C’est pourquoi de nos jours on constate que les paysans n’ont plus
de terre leur appartenant. Cette importante thésaurisation des parcelles si l’ont pu la qualifier
ainsi est également motivé par le fait que les gens considèrent le foncier comme le capital le
plus sûr.
Les conséquences sont de plus en plus dramatiques, plus la démographie est croissante, plus
l’étalement de la ville est accéléré, et plus le rendement agricole est en baisse. C’est ce qui
On enregistre peu de conflits fonciers dans la zone, des entretiens montrent qu’il n’y a pas
beaucoup de types de conflits enregistrés. Ces derniers s’effectuent entre les citoyens et aussi
entre la mairie et les propriétaires des terrains. Les conflits entre les propriétaires sont soit le
problème de la délimitation de la propriété soit pour l’identification de la parcelle dont
plusieurs cas prouvent l’attribution d’une parcelle à plusieurs personnes.
La non entente avec les propriétaires des terrains et la mairie sur le système du
dédommagement des propriétaires de terrains concernés par le lotissement. L’entretien montre
que presque toute la population respecte les lois de la transaction foncière appliqué par les
autorités de la gestion foncière. C’est pourquoi les conflits fonciers n’est pas important entre
les acteurs comme l’annonce le suivant graphique.
L’analyse de la figure montre que peu de personnes interrogées avaient un conflit avec la
mairie, soit 17,6% des personnes lors du lotissement qu’on le dédommage loin du lieu de lotis
(hors de leur champs), la majeure partie de conflits enregistrés est celui entre propriétaire
terrien et propriétaire terrien, soit 70,6% avec parcelle à plusieurs personnes. On constate
aussi que les conflits héritiers représentent 11,8%. Tout cela s’explique par l’absence des
documents de sécurisation foncière de certains paysans.
Plus il y’a la spéculation foncière plus le phénomène de la rente foncière s’aggrave et les
terrains prennent des valeurs importantes. Les données de l’entretien effectué au village de
Maidamoussa montrent que la parcelle de 400 m² dans le champs lotis coute au-delà de
1.000.000 FCFA auprès des démarcheurs et elle coute autour de 600.000 FCFA dans les
champs non lotis.
Il faut noter encore que le cout foncier de terres de cultures non loin de la ville augmente de
plus en plus au village de Maidamoussa, c’est ainsi qu’un hectare de terres agricoles loin de la
ville coute autour de 400 000 FCFA. Tout cela s’explique l’étalement de la ville sur les
nouveaux terrains suivi par la périurbanisation.
Conclusion partielle
Introduction
Dans ce chapitre, nous allons ressortir les forces, les faiblesses, les opportunités et les
menaces (FFOM) de la périurbanisation dans la partie nord (de la ville de Magaria jusqu’au
village de Maidamoussa). L’analyse FFOM va nous permettre de faire de proposition d’action
pour pallier aux problèmes constatés.
Dans un premier temps, ici nous faisons allusion du même Maidamoussa qui sur une échelle
de 21 ans (2002 à 2023) a connu une véritable progression tant sur l’étalement que sur la
démographie. C’est pourquoi, hormis les interprétations des données de terrains, nous avons
fait une prise d’image satellitaire afin de faire une comparaison dynamique de l’évolution de
ce dernier à travers les deux photos suivantes :
Si nous jetons un égard comparatif sur la photo de Maidamoussa 2002 (photo n°3) et celle de
2023 (photo n°4) nous constatons avec extrême clarté la nette différence qui s’affiche sur ces
dernières. Cette différence se manifeste sur plusieurs ongles.
Sur le premier Maidamoussa (village), la distance qui le sépare avec la ville est largement
marquée par l’espace naturelle qui s’explique par l’absence de lotissement et l’occupation de
la terre qui n’était qu’une étendue de champ de culture des villageois de l’époque.
Contrairement, à ce qui nous laisse voir le second, ou nous pouvons voir sans difficulté une
forte présence des lotissements, des maisons, des structures administratives qui occupent la
terre jadis champs des villageois.
A la lumière, de ces deux photos (du passé et du futur), nous pouvons dire que le village de
Maidamoussa est intégré à la ville de Magaria.
L’analyse de cette image satellitaire montre que la ville de Magaria est en train de rattraper le
village de Maidamoussa. Cela est dû aux différents lotissements déjà réalisés dans les champs
des habitants du village ainsi que la mise en valeur de ces parcelles situées à la périphérie.
Forces Faiblesses
Croissance démographique L’absence des documents de
importante avec un taux annuel de sécurisation foncière soit% des
3,10% en 2012 ; paysans qui ne disposent aucun
La présence du roi peulh dans le document écrit ;
village. La spéculation foncière non
formalisée ;
Loin des emplois, explosion du
budget
Opportunités Menaces
Intégration du village de La mise en danger sur les activités et
Maidamoussa dans la ville de des espaces agricoles ;
Magaria ; Cout élevé du foncier ;
La valeur importante du foncier au Conflit foncier ;
village de Maidamoussa ; Destructions des ressources naturelles
Représente un atout pour les par les lotissements répétitifs ;
paysans ; La réduction de la biodiversité et des
Offre une qualité de paysage, la espaces naturels continus ;
présence de zone de loisirs, des Un re-essor de l’utilisation de
espaces de détente et de promenade ; moyens de transport.
Bien reliées à la ville par différent
moyens de transport.
Pour répondre à l’ensemble des problèmes constates, il est nécessaire de mettre en place
plusieurs mesures :
Pour la mise en danger sur les activités, des espaces agricoles, aussi pour la réduction
des espaces naturels continus, la réduction de la biodiversité tout à cause de
l’extension rapide de la ville de Magaria, il est important d’agir sur les lotissements
répétitifs en tenons compte du besoin réel manifeste par la population. Il faut aussi
faire des études d’impacts environnementale pour la protection de la biodiversité.
L’arrêt de lotissement anarchique contribuera sans doute à la protection des terres
agricoles ;
Il faut formaliser la spéculation foncière par les lois et règlement puis contrôlés par les
autorités compétentes. Cette action permettra de maitriser les transactions
immobilières, et à la réduction de plusieurs types de conflits fonciers ;
La formalisation de la spéculation foncière conditionne la formalisation du cout
foncier et sa réduction, cela permettra aux jeunes et aux pauvres d’accéder au foncier
facilement ;
Améliorer et mettre en œuvre de manière efficace les outils de contrôle et d’utilisation
du sol ;
Rendre dynamique le cadre de concertation entre les différents acteurs de la gestion et
sécurisation foncière ;
Sensibiliser la population à s’engager pour obtenir le titre de propriété pour la sécurité
foncière ;
Doter la ville des documents de la planification urbaine comme le Plan Urbain de
Référence afin de mieux gérer l’utilisation du foncier.
Conclusion Partielle
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce travail nous pouvons affirmer que nous avons atteint tous nos objectifs
spécifiques visant à atteindre l’objectif général. Car la périurbanisation a été analysé et cette
dernière reste un défi pour la société. C’est ainsi, qu’il est nécessaire de définir une politique
pour ordonner les activités, les constructions, les équipements et les moyens de transport dans
le temps et dans l’espace pour un développement durable. Donc il est très primordial pour les
acteurs intervenants dans la gestion foncière de trouver des solutions pour planifier les
espaces et réduire les lotissements répétitifs afin de préserver les espaces naturels pour les
pratiques des activités agricoles.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage et rapports :
République du Niger, Région de Zinder, Commune Urbaine de Magaria, Plan
développement communal (PDC) 2020.
Site internet :
SCRIBD : La rente foncière en milieu périurbaine
Jean Cavailhès, Dominique Peeters, Evangelos Sekeris, Jacques Francois Thise : La ville
périurbaine
Natacha Aveline-Dubach : La bulle foncière au japon.
Yamna Djelloudi, Cyria Emelianoff, Ali Bennasr et Jaques Chevalier 2010 : L’étalement
urbain.
Sarah Dauvergne : Les espaces urbains et périurbains à usage agricole dans les villes
d’Afrique sub-saharienne (Yaoundé et Accra).
Emmanuel Roux et Martin Vanier : La périurbanisation problèmes et perspectives.
L’urbanisation, facteur de développement ou d’exclusion de l’agriculture familiale en
périphérie des villes : Le cas de la ville de Merkès, Maroc
Texte MANCEBO : Une périurbanisation durable : des écueils aux opportunités.
ANNEXES
Activités
Chronogramme
Elaboration Traitement et
Recherche
du guide analyse de
documentaire
d’entretien données
Semaine 1 Semaine 3 Semaine 5